CONCLUSION GENERALE
Les finances publiques constituent un domaine
important dans la vie non seulement économique mais aussi sociale,
politique et autre d'un pays. Dès lors, leur mobilisation, leur
utilisation, leur affectation ou répartition ainsi que leur
évaluation exigent une bonne gestion pouvant permettre au gouvernement
de réaliser ses objectifs économiques.
La RD. Congo est l'un des pays les plus pauvres du
monde malgré ses innombrables ressources naturelles, ses populations
vivent dans des conditions précaires ; Pourtant le peu des ressources
financières qui sont mobilisées par différents
régies financières et autres services publics sont pour la
plupart canalisées vers les poches des individus au détriment du
Trésor Public.
C'est à ce juste titre que nous avons voulu
étudier l'impact de la gestion de finances publiques sur
l'évolution de la production ou croissance économique dans ce
pays qu'est la RD. Congo.
La pertinence de cette étude basée sur
les motivations qui nous ont poussé à analyser ce
phénomène et ces motivations présentent un double
intérêt à savoir répondre à l'exigence de la
présentation d'un travail scientifique qui sanctionnera la fin de nos
études au deuxième cycle en Gestion Financière d'une part,
et analyser et critiquer les faits que nous avons pu constater qui cadrent avec
notre objet d'étude tout en proposant également des pistes des
solutions.
Pour y parvenir nous avons recouru à deux
méthodes à savoir la méthode des homologies structurales
et la méthode dialectique avec en toile de fond une approche analytique.
Ces deux méthodes nous permis non seulement de traiter nos
données théoriques et pratiques, mais également d'avoir
des explications pour l'avancement de cette dissertation. Par ailleurs, pour
récolter les données tant théoriques que pratiques, nous
avons jugé indispensable au regard de la pertinence de cette
étude, faire usage de l'analyse documentaire, de l'observation directe
et de l'entretien.
Ce travail est structuré en trois chapitres
comprenant chacun trois sections et divers paragraphes. Au premier chapitre,
nous avons présenté les différentes théories sur
les finances publiques tout en précisant leurs divers contours, ainsi
que des tableaux et figures sur les recettes publiques et les dépenses
publiques d'une part, et les diverses approches théoriques sur la
croissance économique dans un pays d'autre part. Au deuxième
chapitre, nous avons jeté non seulement un regard analytique sur les
budgets de l'Etat et certains
indicateurs de croissance économiques, mais
aussi et la fois comparatif et critique par rapport à ce qui doit se
faire et ce qui fait en RD. Congo. Ce qui, in fine, au regard des
données ou informations que nous avons accumulées et
traitées nous a conduit à affirmer que les ressources
financières publiques sont parfois détournées par certains
responsables publics, parfois volées, voire gaspillées par
certains agents et fonctionnaires des régies financières et
autres services participant à la mobilisation des recettes publiques ou
à l'engagement des charges budgétaires. Et pour cause, nous nous
sommes rendu compte que ces faits infects qui ruinent financièrement
l'Etat congolais découlent pour certains du non respect des
règles éthiques et déontologiques nonobstant les salaires
décents que leur paie l'Etat congolais. Et pour d'autre du fait de la
modicité des salaires et autres avantages sociaux dont ils
bénéficient vis-à-vis de l'Etat, de la corruption
érigée en système au sein de l'administration publique
congolaise, bref de la précarité des conditions de vie des agents
e t fonctionnaires publics. De plus, malgré les bonnes intentions du
gouvernement à mettre de l'ordre dans le secteur, via les
différentes reformes sur la gestion des finances publiques, le
gouvernement congolais a en tout cas du pain sur la planche.
Face à cela, nous avons au troisième
chapitre donné une alternative et des perspectives sur la gestion des
finances publiques et la croissance économique en RD. Congo notamment
l'application et la promotion des mesures de bonne gouvernance
économique et financière, l'usage d'une politique
économique prudente. Toute fois, pour y parvenir, les autorités
politiques et économiques doivent remplir des préalables
basés notamment sur le renouvellement du personnel de l'Etat beaucoup
trop vieux. Car d'après nos analyses nous croyons fermement que nous
ne pouvons pas changer le système actuel de gestion des deniers publics,
mais nous pouvons ensemble et chacun là où nous nous trouvons
à différents niveaux de responsabiité changer notre
façon et notre attitude vis-à-vis du système actuel de
gestion des finances publiques et ce, pour notre amour envers la RD. Congo et
notre aspiration profonde à son développement. Ensuite, les
autorités politiques et économiques pourront dès lors
harmoniser et restructurer le cadre juridique et institutionnel ainsi que
rationaliser le processus de la gestion budgétaire. En fin, nous avons
donnés donner nos perspectives d'avenir sur la question de la gestion
des finances publiques en essayant de démontrer comment la gestion des
deniers publics a véritablement un impact sur l'évolution de la
croissance économique dans un pays en l'instar de la RD.
Congo.
Pou clore, nous nous ne prétendons pas avoir
épuisé toute la matière quant à ce, mais nous
sommes disposé à recevoir toutes les critiques et suggestions sur
cette question pour le développement de notre cher et beau pays : la RD.
Congo, en toute humilité scientifique.
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