REMERCIEMENT :
Cette étude a été réalisée
avec le concours et l'appui de plusieurs personnes physiques et morales
à qui je tiens à témoigner ma gratitude.
Mes remerciements vont à l'endroit de Messieurs
Professeur BAUDOUIM Michel, Promoteur, Professeur MUSIBONO Dieudonné
Co-promoteur et MOUZON Jean Luc consultant indépendant pour le grand
intérêt qu'ils ont porté pour ce thème. Ceci
témoigne de leur attachement à la lutte contre la pauvreté
et la gestion rationnelle des ressources naturelles dans les villes de
l'Afrique subsaharienne.
Toute ma gratitude va également à l'endroit de
Monsieur BIGOHE NZANAJoJo, qui a bien voulu me guider tout au long de ce
travail par son dévouement et son entière disponibilité.
J'exprime les mêmes sentiments à l'endroit de Madame Albertine
BAFITE, Alphonse Etina WALA, Ingénieur Agronome à OFAC ;
Professeur Jean NDEMBO Longo, spécialiste en Hydrogéologie
à l'université de Kinshasa ; KABUYA MULAMBA Pierre ; Technicien
hydrologue à la faculté Agronomie. Qu'ils trouvent ici
l'expression de ma reconnaissance pour leur assistance.
J'adresse aussi mes remerciements à toute
l'équipe de l'hydrogéologie de la REGIDESO qui a bien voulu
descendre avec moi sur le terrain pour l'investigation des forages existants
pour cette étude.
A ma famille à travers la présence, les
encouragements et l'assistance dont elle m'a témoignée tout au
long de mes travaux ;
Et pour finir à mon Dieu par qui tout cela a
été possible. A toutes et tous je vous dis grand merci.
L'auteur
CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE
I.1. INTRODUCTION
1-1-1Contexte :
La présente recherche a pour but «
L'AMELIORATION DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE SUR LE PLATEAU DE
L'UNIVERSITE DE KINSHASA/ UNIKIN ».
En République Démocratique du Congo, la gestion
de l'eau potable en milieu urbain a été confiée à
la Régie de Distribution d'eau (REGIDESO), une entreprise publique
placée sous la tutelle technique et financière, respectivement du
Ministère de l'énergie et de celui du Portefeuille. Sa mission
est de produire, distribuer et commercialiser de l'eau potable dans toutes les
villes et centres urbains du pays.
Cependant, les contraintes institutionnelles, techniques et
financières constituent des obstacles à l'amélioration de
la desserte en eau surtout dans les quartiers périurbains.
En effet, les contraintes budgétaires constituent un
frein permanent pour le secteur de l'eau potable et de l'assainissement.
L'agence de l'eau et les services d'assainissement sont placés souvent
dans une certaine situation de dépendance vis-à-vis de
l'État et des partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Faute de moyens importants, le gouvernement n'est pas en mesure de
réhabiliter ou de renouveler les infrastructures et les
équipements.
De plus, les collectivités locales ne sont pas
impliquées dans la gestion de l'eau. Celles-ci ne sont pas
associées et ont un faible budget en leur possession et un
mécanisme de rétrocession non clair, imprécis et souvent
non appliqué. Les administrations locales se retrouvent incapables
d'intervenir dans le secteur.
En outre, la population n'est pas associée ni de
près ni de loin à l'élaboration des politiques, programmes
ou projets liés à l'eau potable. Le manque d'eau amène les
femmes à des dépenses excessives et à des efforts
physiques par fois surhumains. Le concept de l'effort de l'eau défini
par Musibono (2006) devient ainsi un indicateur de pauvreté. Il s'agit
du temps consacré journellement par une femme rurale à la
collecte d'eau potable. Ce qui est opposé au travail productif. Les
enfants sont particulièrement affectés par la rareté de
l'eau et l'insalubrité qui ont un impact sur la recrudescence de
certaines maladies (mycoses, gale, choléra, fièvre typhoïde,
diarrhée, amibiase, etc.), une des causes principales de la hausse de la
mortalité en Afrique. En effet, l'absence d'une eau salubre suffisante
pousse la population à recourir aux sources polluées qui
occasionneraient les maladies susmentionnées.
A Kinshasa, l'effort de l'eau des enfants affecterait leur
performance scolaire.
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