« Ce que l'esprit de l'homme peut
concevoir et croire, l'homme peut le réaliser »
Napoléon
HILL
Ce travail est tout spécialement
dédié à mes parents, en reconnaissance de leur effort pour
mon éducation et leur soutien de tous les instants
Les étudiants abordant l'enseignement
supérieur technique ont comme alternative le suivi professionnel leurs
permettant d'être opérationnel pour le monde de l'emploi. Ceci
constitue donc l'une des préoccupations majeures du gouvernement
camerounais. C'est ainsi que, l'Institut Universitaire et
Technologique FOTSO Victor en abrégé
IUT-FV voit le jour suite à l'arrêté
présidentiel N°008/CAB/PR du 19 janvier 1993
C'est dont dans cette optique que L'IUT/FV, institution
étatique renferme en son sein deux cycles :
Ø Le brevet de technicien supérieur (BTS),
sanctionné par un examen national
Ø Le diplôme universitaire de technologie
(DUT)
BTS
|
DUT
|
Action commerciale (ACO)
|
Génie de télécommunication et réseau
(GTR)
|
Comptabilité et gestion des entreprises (CGE)
|
Génie civil (GC)
|
Génie électrique avec deux options :
· Electronique (EN)
· Electrotechnique (EL)
|
Génie électrique avec deux options :
· Electronique (EN)
· Electrotechnique (EL)
|
Génie civil (GC)
|
Maintenance industriel et production (MIP)
|
Secrétariat de Direction (SD)
|
Informatique de gestion (IG)
|
De même l'IUT/FV de Bandjoun est
également dotée d'un cycle de licence professionnelle et de
licence technologique comprenant les filières suivantes
Licence professionnelle
|
Licence technologique
|
Gestion administrative des organisations
|
Informatique et réseaux, option
« concepteur développeur réseaux
internet »
|
Gestion comptable et financière
|
Génie électrique
|
Commerce-marketing avec deux options
-Marketing management opérationnel
-Banque gestionnaire des relations clientèle
|
Ingénierie des réseaux et
télécommunications
|
|
En formation ouverte à distance :
Informatique et réseaux « TIC et
réseaux »
|
|
Génie mécanique et productique
|
|
Génie civil
|
L'IUT met dont a la disposition des étudiants
des diplômes. En fin de formation, les étudiants doivent effectuer
2 mois de stage académique en entreprise a l'issu duquel ils doivent
rédiger un rapport de stage qu'ils présentent devant un jury.
La formation dont nous bénéficions
est axée sur l'action commerciale, elle se fait en deux ans après
l'obtention d'un baccalauréat et la licence après l'obtention
d'un BTS ou d'un DUT.
Dans une économie ou les entreprises font
face à la concurrence rude et acharnée pour s'affirmer sur le
marché et conquérir une clientèle se faisant rare et
exigeante, toute entreprise dynamique se doit de se démarquer des autres
en appliquant une politique de différenciation. Pour cela, elle met en
place des actions à renouveler son produit, mieux se positionner,
améliorer ou maintenir son image de marque dans l'esprit du client.
Ceci étant, les consommateurs sont toujours
à l'attente d'un flot continu de nouveau produit. Malheureusement
l'innovation permanente qui est certes une tâche complexe et
risquée, devient ainsi la seule alternative qui reste à
l'entreprise non seulement pour éviter que son produit ne vieillisse
mais également pour répondre aux attentes de ses clients et
rester compétitif. En même temps le lancement d'un nouveau produit
n'est nullement aisé car les risques d'échec sont au moins aussi
grands que les chances de réussite.
Dans le souci majeur de rentrer dans cette logique des
faits, GSC a mis sur le marché depuis Aout 2009 son nouveau
produit « Agendas horizon d'or » qui jusqu'ici n'a pas
encore connu un décollage effectif et se situe toujours en phase de
lancement. Cette phase étant une phase assez délicate ou
l'entreprise et le nouveau produit se retrouvent confronter à des
situations complexes liées à des facteurs.
Afin de permettre à GSC d'optimiser des actions
jusqu'ici menées, l'objet de notre étude tourne autour de :
« l'évaluation des techniques de lancement du produit agenda
au sein de GSC ».
Notre préoccupation se résumera aux
interrogations suivantes :
Quels sont les facteurs d'échec que la
société doit éviter ? Quelles pourraient être la
meilleure stratégie de lancement à adopter ?
En vue de rendre compte de manière
fidèle et analytique des deux mois passés au sein de la
société GSC, la démarche adoptée pour notre travail
est qualitative ; elle est axée dans un premier temps sur
l'observation des faits en entreprise et la recherche documentaire et dans un
second temps sur les entretiens effectués avec nos encadreurs, le
personnel et même les potentiels clients pendant les nombreuses descentes
sur le terrain.
PREMIERE PARTIE
Chapitre 1 :
FICHE D'IDENTIFICATION DE GSC
Raison sociale
|
Global services & communication
|
Sigle
|
GS&C
|
Année de création
|
Mai 2007
|
Siège social
|
Douala
|
Forme juridique
|
Sarl
|
Capital
|
1.000.000 Fcfa
|
Activités
|
Imprimerie, sérigraphie et prestations diverses
|
Localisation
|
Rue sylvanie, Akwa
|
Boite postale
|
11094
|
Email
|
gschorizonplus@yahoo.fr
|
Téléphone
|
33 30 28 20
|
Fax
|
33 02 95 55
|
Effectifs du personnel
|
08
|
Registre de commerce
|
07/B/834
|
N° contribuable
|
M040700022517W
|
Directeur général
|
M. Joseph KUATE
|
Située à la rue sylvanie Akwa
Douala, la société GSC est une SARL unipersonnelle au capital de
1000.000 FCFA.C'est une entreprise du secteur tertiaire qui voit le jour en mai
2007 et dont le domaine d'activité est la prestation de service
(imprimerie, sérigraphie, gadgets publicitaire, prestations
diverses).
Nous présentons dans un premier temps
l'environnement interne et dans un second temps son environnement externe.
SECTION I : ENVIRONNEMENT INTERNE DE GLOBAL
SERVICES & COMMUNICATION
1-/ ORGANISATION
La société Global Services & Communication
est placée sous la direction d'un Directeur Général
assisté de plusieurs autres services (commercial, comptable,
opération), comme le montre l'organigramme (voir annexe 01).
2-/ FONCTIONNEMENT
Dans son fonctionnement Global Services & Communication
comprend une direction générale et 4 services.
v La direction générale :
Elle a pour tâches respectives :
- La coordination et le contrôle de toutes les
activités de l'entreprise ;
- il réunit le personnel périodiquement pour
faire le point en début de semaine sur les activités et
procède à des redéfinitions ou amélioration des
objectifs prédéfinis ;
- Il défini la stratégie globale de
l'entreprise.
v Le service des opérations :
Il a pour principales tâches :
- le suivi des commandes ;
- la facturation des commandes clients ;
- l'élaboration des devis clients ;
- l'achat du matériel de travail et des fournitures de
bureau ;
- la livraison des commandes chez les clients.
v Le service commercial :
Il s'occupe principalement de :
- la recherche des clients potentiels pour les produits et
services qu'offre l'entreprise (Prospection) ;
- la fidélisation de la clientèle ;
- la collecte des besoins des potentiels clients et
clients ;
- la vente des produits et services de l'entreprise.
v Le service comptable :
Les activités de ce service sont :
- classement et imputation des pièces
comptables ;
- analyse et justification des comptes tiers,
- établissement des déclarations fiscales,
sociales et parafiscales ;
- paiement des impôts ;
- classement des déclarations et quittances de
paiement ;
- suivi des contentieux divers.
v Le service de l'infographie :
Il a pour tâche :
- le montage des gadgets et affiches publicitaires ;
- la réalisation des différentes commandes des
clients ;
- la conception graphique des besoins des clients.
En fait les employés de GSC pratiquent
à merveille la technique de multidisciplinarité. Tout le monde
sait exécuter les tâches respectives (vente, négociation,
accueil,...). De ce fait, les files d'attente sont aussi fréquentes avec
le volume de travail à effectuer.
Nous comprenons mieux qu'à GSC, comme dans
la plupart des entreprises de son secteur, la structure que l'on
présente n'est souvent que la caricature (structure formelle ou sur
papier) de la vraie (structure officieuse ou telle qu'elle fonctionne). Notons
pour finir qu'avec un effectif de 08 personnes, GSC sous-traite plusieurs
activités à des prestataires externes.
SECTION II : ENVIRONNEMENT EXTERNE DE GLOBAL
SERVICES & COMMUNICATION
1-/ LES PARTENAIRES
Comme toute entreprise, GSC traite avec les
Banques, les Clients, les Fournisseurs et bien d'autres institutions et organes
comme l'illustre le schéma en annexe 02
2-/ LA CONCURRENCE :
Dans ce secteur d'activités, la concurrence est
permanente, inéluctable et même très rude. GSC est donc en
concurrence monopolistique avec plusieurs autres entreprises.
Le tableau ci-dessous présente les
différents concurrents de Global Services & Communication.
RAISON SOCIALE
|
IMPRIMERIE
|
SERIGRAPHIE
|
GADGETS PUBLICITAIRE
|
INFOMAC
|
OUI
|
NON
|
NON
|
VISION GRAPHIC
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
VOLCAN GOLDIS
|
OUI
|
NON
|
NON
|
EDITION UNIVERSEL
|
OUI
|
NON
|
NON
|
HORIZON 3000
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BUETEC BRODERIE
|
NON
|
OUI
|
NON
|
MEDIA PLURIEL
|
NON
|
NON
|
OUI
|
MULTIPRINT
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
AFRIPRINT
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
Chapitre 2 :
La phase de lancement est une période de
faible croissance correspondant à l'introduction progressive d'un
produit sur le marché. La réussite de cette phase passe par le
respect des différentes étapes de lancement et la bonne
élaboration des stratégies marketing.
SECTION I : ETAPES DE LANCEMENT D'UN NOUVEAU PRODUIT ET
ERREURS A EVITER
On entend par lancement d'un nouveau produit, la mise
effective d'un produit sur le marché ou encore l'introduction effective
d'un produit sur le marché comme le montre l'annexe 05.
1-/ LES DIFFERENTES ETAPES DE LANCEMENT D'UN NOUVEAU
PRODUIT
Pour toute entreprise, le lancement d'un nouveau
produit est la phase primaire qui détermine l'efficacité ou non
du nouveau produit. Pour Philip KOTLER et Bernard DUBOIS, elle suit tout un
long processus pour être efficient : ceci peut se retracer en 9
étapes :
Ø L a recherche des
idées
Tout produit commence par une idée. Pourtant, les
procédures mises en place dans les entreprises pour recueillir les
idées nouvelles varient considérablement. Certaines conservent
une approche très empirique du problème en s'appuyant sur un
courant spontané d'idées en provenance des sources internes et
externes ; utilisent des méthodes beaucoup plus
systématiques.
Ø Le filtrage
L'objectif essentiel de la première phase est
d'accroître le nombre d'idées. Le but des suivants est de le
réduire. La première étape d'élagage des
idées est le filtrage.
Ø Le développement et le test du
concept
Les idées qui ont survécus au filtrage
doivent être traduites en concepts de produit. Il est important de saisir
la différence entre une idée, un concept et une image. Une
idée est une possibilité de produit. Un concept est une
description de cette idée sous l'angle des avantages que le consommateur
doit en retenir. Une image est la représentation effective que le
produit acquiert aux yeux des consommateurs.
Ø L'élaboration de la stratégie
marketing
Une fois le concept testé le responsable du
nouveau produit doit déterminer la stratégie de lancement qu'il
juge la plus appropriée.
Ø L'analyse économique
La stratégie de lancement étant choisie, le
responsable du nouveau produit étudie de façon approfondie
l'attrait commercial et financier de l'opérateur. L'analyse
économique vise à prévoir les ventes, les
bénéfices et la rentabilité future du produit, et à
déterminer si ces chiffres sont conformes aux objectifs de l'entreprise.
Le cas échéant, l'entreprise poursuivra la mise au point du
produit ; autrement, il sera abandonné.
Ø L'élaboration du
produit
Les concepts de produit qui ont franchis le stade
de l'analyse économique sont ensuite transmis au département de
recherche et de développement qui va élaborer un prototype.
Ø Les tests du marché :
Dès que le produit est au point et
après avoir choisi son nom et son conditionnement, il est souhaitable de
le tester dans les conditions normales de l'environnement commercial.
Ø Le lancement
A l'issue des tests de marché, l'entreprise
dispose de suffisamment de moyens pour décider du sort du nouveau
produit. Une décision de lancement entraine des dépenses bien
supérieures à celles de toutes les étapes
précédentes.
D'une manière générale la
décision de lancement appelle 4 questions : Quand ?
Où ? Auprès de qui ? Comment ?
Ø Préparer l'avenir
Le processus récapitulatif de lancement d'un nouveau
produit est présenté en annexe 03.
2-/ ERREURS A EVITER
Pour y arriver plusieurs erreurs sont
à éviter :
D'après une étude du cabinet CIBLE,
sur 100 idées de produit ou service, seules 3 atteignent le stade d'un
lancement réussi sur le marché. Beaucoup de raisons peuvent
expliquer ce faible taux de réussite des lancements de
nouveautés.
Toutefois, on peut distinguer sept facteurs qui sont les
causes directes ou indirectes de l'échec du lancement de son produit ou
service :
· Ne pas comprendre le produit ou le
service
La plus simple et principale raison de rater le lancement d'un
produit ou d'un service, c'est de ne pas comprendre le produit, son utilisation
ainsi que le marché visé (cible marketing). Cela arrive lorsque
la réponse à la question « à qui s'adresse
votre produit ou service » est similaire à ..... «
Tout le monde »
Pour empêcher ce souci, il est nécessaire de
pouvoir décrire la cible, et l'intérêt du produit pour
cette cible en plusieurs lignes.
· Rater l'opportunité de se comparer aux
autres
L'opportunité est probablement la cause
d'échec de lancement la plus difficile à éviter. Surtout
si vous créez un produit qui ressemble à peu de choses existant
déjà. Le marché a besoin de points de
référence pour pouvoir comparer.
· Se planter de canaux de distribution et de
vente
Certains produits ou services ne
sont pas du tout adaptés à certains canaux de distribution.
Suivant le produit, suivant le service, certains canaux de distribution sont
difficiles à dompter. Parfois, il suffit de changer de canal de
distribution pour passer d'un échec complet à une réussite
totale.
· Faire son étude de marché dans sa
tête
Il existe une part
d'éléments factuels (des chiffres, des informations, des
ressentis) sur lesquels on se repose pour faire le marketing du produit ou
service. Mais pour une bonne part, ce marketing consiste aussi à une
construction purement mentale. C'est-à-dire que l'on
réfléchit, et que l'on « invente » des
raisons plus ou moins logiques pour lesquelles monsieur x, personnage
inventé par l'occasion, va acheter ce nouveau produit.
· Ne pas concevoir les différences de
perception
En relation avec la raison
précédente. Les entreprises et les personnes à qui vous
vendrez votre produit ou service ont une perception différente de la
vôtre. L'image de votre produit/service n'est pas perçue de la
même façon que vous. Ce qui vous parait simple peut être
perçu comme compliqué. Une fonction qui vous parait utile peut
paraitre illusoire pour les clients potentiels. Et inversement.
· Réaliser une seule déclinaison du
produit
Le lancement d'un nouveau produit ou service sur le
marché requiert plus d'un seul et unique produit. Si nous achetons tous
la même voiture, de la même couleur, avec les mêmes options,
nous ne serions pas bien humains.
Les gens n'achètent pas des produits et des
services. Ce qu'ils achètent, ce sont :
o les fonctionnalités ;
o les solutions à leurs problèmes ;
o les bénéfices, des résultats ;
o une image ;
o un statut
· Dépenser 100% de son budget
promotionnel
C'est le 7ème facteur de
l'échec du lancement d'un produit ou service : investir en
communication et publicité sans avoir considéré les 6
facteurs précédents d'échec. On se retrouve donc avec les
produits sur les bras, et peu de fonds pour rectifier le tir et refaire un
lancement.
Il ne faut pas hésiter à tout stopper
si l'on sent que les résultats ne sont pas à la hauteur des
prévisions, le temps de tout revoir.
SECTION II : STRATEGIE DE LANCEMENT ET MIX
MARKETING D'UN NOUVEAU PRODUIT
1-/ STRATEGIES DE LANCEMENT
En lançant un produit, l'entreprise peut
adopter un niveau élevé ou réduit pour chacune des
variables d'action marketing (prix, distribution, communication, produit). Ne
considérant que le prix et la communication, 4 stratégies sont
envisageables :
ü Une stratégie de pénétration
rapide : consiste à lancer le produit à un cout faible et
avec une communication importante.
ü Une stratégie de pénétration
progressive (bas prix, peu de communication) : encourage une acceptation
de produit lorsque le marché est vaste et les acheteurs sensibles au
prix.
ü Une stratégie d'écrémage
rapide : consiste à lancer le produit à un coût
élevé et avec une communication importante.
ü Une stratégie d'écrémage
progressif (prix élevé, peu de communication) : elle se
justifie lorsque la taille du marché est relativement limitée et
qu'il n'y a guère de menace concurrentielle.
Tableau des différentes stratégies de prix et de
communication en phase de lancement
2-/ LE MIX MARKETING DE LA PHASE DE LANCEMENT
Il varie en fonction du produit, de la cible
visée, des objectifs, des moyens, du marché.
D'une manière générale, les
principaux caractéristiques, objectifs marketing et stratégies de
la phase de lancement d'un nouveau produit se présentent dans le tableau
en annexe 04.
Au terme de cette partie, l'approche adoptée
est purement axé sur la recherche documentaire.
La partie qui suit découle des entretiens
effectués avec le personnel et les clients de GSC lors des descentes sur
le terrain.
DEUXIEME PARTIE
Chapitre 3
Dans ce chapitre, il est question pour nous de
rendre compte effectivement des réalités vécues sur le
terrain. Dans ce lancement, GLOBAL SERVICES & COMMUNICATION a suivie un
processus de lancement bien précis puis elle a élaborée
des stratégies et mis en place un mix marketing.
SECTION I : PROCESSUS DE LANCEMENT DES AGENDAS
HORIZON D'OR
1-/ LES ETAPES DE LANCEMENT DES AGENDAS HORIZON
D'OR
L'idée de lancement des agendas horizon d'or
survient de l'expression du besoin de la part d'un client.
Une fois l'idée étant
exprimée, la Direction Générale, l'équipe
commerciale et le service des opérations de l'entreprise se sont
réunis dans l'optique de définir les étapes à
suivre.
Les étapes suivies par global services &
communication sont les suivantes :
v Observation et analyse de
l'environnement :
L'intérêt de cette étape est de collecter
les informations auprès des clients, des concurrents dans le but de
recueillir des techniques à mettre en oeuvre.
v Analyse de l'offre et de la
demande :
Cette étape consiste à traiter les informations
recueillies auprès des clients et concurrents dans le but de segmenter
son marché, choisir ses cibles et déterminer son
positionnement.
v recherche du fournisseur :
Après avoir définit sa cible, GSC s'est
retourné vers les fabricants des agendas pour faire un choix du
fournisseur.
v Elaboration des idées :
Une fois le fournisseur trouvé, la Direction
Générale et l'équipe commerciale de l'entreprise se
mobilisent autour d'une table ou chaque personne émet des idées
sur les options du nouveau produit.
v filtrage des idées :
Les idées étant émises, la
direction générale s'est contentée d'en éliminer
certaines
v élaboration de la stratégie
mix :
Organiser et coordonner l'ensemble des opérations pour
atteindre les objectifs fixés.
v Lancement et suivi :
C'est ici que la phase de vente des agendas démarre.
Elle se fait après une prise de rendez-vous avec les prospects
(directeurs généraux, responsable d'achat des entreprises et des
services publics).
2-/ LES DIFFICULTES RENCONTREES
Elles sont nombreuses, on peut citer entre autre :
Ø la mauvaise connaissance du produit par
l'équipe commerciale de l'entreprise ce qui amène le potentiel
client à hésiter de passer la commande
Ø la difficulté à rencontrer le
décideur final
Ø l'estimation du prix élevé par les
prospects qui pour certains n'ont pas prévu de budget pour les
agendas
Ø les aléas climatiques (la pluie)
SECTION II : STRATEGIES DE LANCEMENT ET MIX
MARKETING MIS EN PLACE PAR GLOBAL SERVICES & COMMUNICATION
1-/ STRATEGIES
Pour faire face à la concurrence et
être toujours proche de ces prospects, GSC a associée la force de
vente au produit d'une part et la communication au prix d'autre part.
ü Stratégie « produit-force
de vente »
Tous les jours, toute l'équipe commerciale de
GSC est sur le terrain auprès des prospects pour la présentation
de la plaquette des agendas horizon d'or mais aussi pour vendre les autres
services.
Toutefois la rencontre avec un prospect se fait
après une prise de rendez- vous. A ce stade il est important et
primordial de maitriser et de mettre en pratique toutes les autres
étapes du cycle de vente (qualification du prospect, présentation
du produit, le traitement des objections, la conclusion de la vente,
l'obtention de référence clients).
ü
Stratégie « communication-prix »
Pour se démarquer de ses concurrents,
accroitre sa notoriété, améliorer son image de marque et
gagner des parts de marché ; GSC a optée pour une
stratégie mixte associant le prix à la communication.
Comme il est de coutume, un produit haut de gamme
nécessite forcement un prix élevé et une communication
plus ou moins élevé. De ce fait GSC a appliquée un prix
élevé (écrémage) à une communication faible
(progressive) d'où une stratégie
« d'écrémage progressif ».
2-/ LE MIX MARKETING
Regroupant les 4p, le mix marketing est l'ensemble
de variables contrôlables par l'entreprise.
· La politique produit :
Les agendas horizon d'or sont une fabrication ou
le client peut intervenir sur le contenu, le nombre de pages, sur les couleurs
d'impression et sur grille horaire qu'il est possible de personnaliser.
o les formats possibles sont :
- 15 × 21cm
- 16 × 24cm
- 21 × 37cm
- 21 × 30cm
o Les grilles possibles sont :
- Standard
- Standard avec repiquage
- Spéciale : fournie par le client ou crée
par GSC
o Les impressions possibles :
- Rigide
- Rigide quatinée
- Liseuse souple
Les options du produit horizon d'or se présentent comme
suit :
· Pages publicitaires
· Gardes imprimées
· Couture périmétale
· Coins métal
· Tranche or ou argent
· Signet tissu
· Marquage en creux
· Marquage au nom
· Signet imprimé
· Reliure spirale
Dans la conception de ce produit, GSC est en sous
traitance avec LA BCYSS basée en France. Une fois les commandes faites,
GSC se charge de les faire parvenir auprès de son partenaire
français qui est le véritable fabriquant des agendas.
Trois éléments clés distinguent
le produit agenda horizon d'or de celui de ces concurrents :
- L'avantage produit : les agendas
horizon d'or ont la particularité d'intégrer la personnalisation
dans la fabrication.
- La qualité produit : les
agendas horizon d'or sont des produits haut de gamme importés.
- Le service ajouté : GSC
grâce à son équipe de techniciens et de marketer, est
disposée à conseiller et accompagner ces clients dans le choix de
leurs agendas selon l'exigence de leurs clientèles.
· La politique de prix :
Deux principaux facteurs influencent GSC dans la
fixation des prix des agendas horizon d'or.
- Le volume :
Ici les prix diffèrent avec les
quantités commandées. Plus la quantité est
élevé plus les prix diminus.
Toutefois, l'entreprise n'enregistre que les
commandes d'une quantité supérieure ou égale à
cents agendas. Quant aux fourchettes de remise, elle accorde une
réduction aux commandes d'une quantité d'au moins trois cents
agendas.
- La rentabilité :
Comme toute entreprise, GSC, dans la
détermination de ses prix, se fixe une marge bénéficiaire.
Il est important de préciser que GSC fixe sa marge
bénéficiaire en fonction des prix de son fournisseur.
Par rapport aux méthodes de fixation de prix,
GSC tient compte uniquement des coûts. La concurrence, la demande
n'interviennent et n'influencent pas GSC dans sa stratégie de fixation
de prix.
· La politique de
communication :
Dans l'optique d'accroitre sa
notoriété et d'améliorer son image de marque, GSC a
optée pour le marketing direct et la publicité presse. Elle a
fait des insertions dans le magazine horizon+, elle a ensuite
élaborée des plaquettes d'agenda qu'elle a fait déposer
chez tous ces prospects qui ont étés segmentés en fonction
de leur chiffre d'affaire, leur domaine d'activité.
La force de vente, d'achat et tout le personnel
de GSC ont aussi participé à la politique de communication de GSC
à travers la communication dite « bouche à
oreille ».
· La politique de distribution :
Les produits et les services n'ayant pas tous les
mêmes caractéristiques, GSC quant à elle utilise un circuit
de distribution très réduit. Une fois le produit fabriqué,
un commercial de l'entreprise se charge d'aller livrer chez le client dans le
respect du délai de livraison.
Toutefois il faut noter que GSC joue le rôle
d'intermédiaire entre ces clients et ces fournisseurs :
Circuit de distribution
Au terme de ce chapitre, nous constatons
que GSC a beaucoup plus misé sur les 4P du marketing mix. Or de nos
jours, il est difficile pour une entreprise de faire la différence par
rapport à ses concurrents en ne misant que sur les 4P :
- S'agissant du produit, que l'innovation soit radicale ou
non, l'avantage différentiel ne peut être que
ponctuellement.
- Le composant prix est tellement visible qu'un
bénéfice tiré de son augmentation ou de sa diminution est
rapidement contrecarré par les concurrents.
- Le changement de canal de distribution ou une
création de nouveaux canaux ne surprend aucun concurrent.
- Concernant la composante communication, toute promotion de
ventes, toute publicité, toute action de relations publiques ou toute
action en commandite (sponsoring mécénat) n'échappe point
au concurrent.
De toutes les composantes du marketing mix la
seule qui échappe à la vigilance des concurrents est la force de
vente. Car toute entreprise a ses stratégies et moyens
spécifiques pour s'attacher ses vendeurs, pour les motiver, pour les
stimuler dans l'action, pour les faire adhérer à la culture
d'entreprise.
La force de vente est à l'heure actuelle
considérée comme l'élément moteur de toute
stratégie marketing gagnante.
Chapitre 4:
Dans la mesure où il est important de
rappeler qu'aucune oeuvre humaine n'est parfaite, il tient lieu ici de rappeler
que GSC comme toute autre entreprise présente des points d'ombre. En
effet il est question pour nous dans ce chapitre de montrer succinctement les
difficultés et insuffisances de l'entreprise, de faire des remarques
avant de proposer par la suite des suggestions pouvant aider l'entreprise
à mieux se développer.
SECTION I : DIFFICULTES ET INSUFFISANCES
Il est coutume de constater de constater que toutes
entreprises rencontrent généralement des difficultés et
présentent aussi parfois des insuffisances.
1-/ DIFFICULTES
v Faible taux de notoriété, qui se manifeste par
l'hésitation du prospect de poser un acte d'achat.
v La présence sur le terrain d'autres concurrents et
dans la plupart des cas jouissant d'une forte notoriété.
2-/ INSUFFISANCES
Les insuffisances constatées en entreprise sont
nombreuses et variées notamment au niveau de:
· La communication
· La fixation des prix
SECTION II : REMARQUES ET SUGGESTIONS
1-/ REMARQUES
ü Absence de certaines étapes dans la phase de
lancement des agendas (test du concept, test du marché, analyse
économique).
ü Faible communication entre le personnel.
ü Manque de concentration dans le travail.
ü Dépenses importantes des frais de photocopie.
ü Locaux non éclairé de
l'extérieur.
ü Les commerciaux ne reçoivent aucune formation
à leur arriver.
2-/ SUGGESTIONS
Ø Prévoir des primes et des gratifications pour
les employés qui se distinguent par leur travail.
Ø Augmenter l'effectif du personnel commercial.
Ø Acheter un photocopieur.
Ø Embellir les locaux de la société tant
à l'intérieur qu'a l'extérieur.
Ø Toujours exécuter les commandes après
avoir reçu le bon de commande.
Ø Prévoir des sanctions pour les employés
qui affichent de mauvais comportements.
Ø Amplifier le niveau de communication, notamment en
faisant aussi la communication média.
Ø Former ses vendeurs dans le but de les rendre
meilleurs et veiller à ce qu'ils le restent demain.
Evaluer l'ensemble des
techniques de lancement des agendas horizon d'or de la société
GSC était la mission qui nous a été confiée tout au
long de ce stage. L'intérêt de cette étude se situe
éventuellement a deux niveaux le premier est purement académique
car il devait nous permettre d'allier les théories de nos enseignement
reçus à la pratique professionnel en analysant dans un premier
temps la GSC dans son environnement, le second objectif poursuivis fut
purement professionnel dans la mesure où cette étude des
stratégies d'optimisation du lancement des agendas horizon d'or pourra
aider GSC à conquérir de nouveau marché.
Afin de parvenir à la réalisation de ces
objectifs, nous avons eu recours à une démarche méthodique
essentiellement analytique axée dans un premier temps sur l'observation
des faits en entreprise et sur la recherche documentaire et dans un second
temps sur les entretiens effectués avec le personnel et les cadres de
GSC.
L'analyse de l'exploitation de ces
éléments nous a permis de constater que, les solutions idoines
faces à l'ensemble des problèmes de concurrence, de
notoriété et de vente que subit les agendas horizon d'or en ce
moment passerait par une augmentation du niveau de notoriété de
l'entreprise grâce a une mis en question de la politique de communication
de GSC qui devrait aboutir à une amplification du niveau de
communication ( publicité).
Pour ce qui est de l'interne global service doit
recruter une force de vente spécialisée pour ce produit.
RESEAUGRAPHIE
1. www.marketing- étudiant.fr
2.
www.actionco.fr
SUPPORT DE COURS
1. Cours de gestion commerciale, niveau1, de M. TCHATCHOUA
Thierry, ESG 2009
2. Cours sur la communication, niveau1, de M. KANA jean Claude,
IUT 2009
3. Valentin NGADI ESSAME, Marketing Approfondi 1,
Yaoundé, Dminoué press, 2009, 162
OUVRAGES
1. OG Mandingo, Le plus grand vendeur du monde,
Québec, Un monde différent ltée, 1988, P 176, à
l'écoute du succès
2. JOE Gandolfo, La vente une excellente façon de
s'enrichir, Québec, Un monde différent ltée, 1994,
P208, réussite professionnelle.
3. TOM Hopkin, La vente pour les nuls, Paris, First
éditions, 2004,P 274, Pour les nuls
4. Philip KOTLER & Bernard DUBOIS, Marketing
management, 10ème édition, Paris, Edition
Publi-Union, 1998, P 2005
5. Etienne PETIT, Céline RONDEY, Laurence VEYSSIERE,
Publicité et Promotion des ventes, Paris, Dalloz, 2002, P 376,
Delmas
6. Bob NGAMOE & Félix TCHEUWE, Guide pour la
rédaction d'un rapport de stage et mémoire, Juillet 2009
Annexe 01 : Organigramme de structure hiérarchique de
Global Service & Communication
Annexe 02 : GSC et ses principaux partenaires
Annexe 03 : Tableau représentatif des étapes
de la phase de lancement
Annexe 04 : Le cycle de vie du produit :
caractéristiques, objectifs marketing et stratégies
Annexe 01 : organigramme de Structure
hiérarchique de global service & communication
Annexes 02 : GSC et ces principaux
partenaires
2
3 4
1
5
7 7
6
6 8
8
9 10
11 12
LEGENDE
1 ; 6 ; 8 ; 10 : Paiement
3 : Remboursement
2 ; 7 ; 9 : Marchandises,
Services
5: Protection
4 : Emprunt
11 : cotisation
12 : redistribution
Annexe 03 : Tableau récapitulatif des
étapes de la phase de lancement
Non
Recherche des idées
|
Filtrage
|
Non
Développement et test du concept
|
Non
Elaboration de la stratégie mix
|
Non
Non
Non
Oui
Non
Non
Oui
non
Non
Source : Marketing Management de KOTLER et DUBOIS
10ème édition
Annexe04 : Le cycle de vie du
produit : caractéristiques, objectifs marketing et
stratégies
Lancement
|
Croissance
|
Maturité
|
Déclin
|
Ventes
Temps
CARACTERISTIQUES
Ventes
|
Faibles
|
Forte croissance
|
Maximales
|
Déclinantes
|
Cout unitaire
|
Elevé
|
Moyen
|
Faible
|
Faible
|
Bénéfices
|
Négatifs
|
Croissants
|
Elevés
|
Réduits
|
Clientèles
|
Pionniers
|
Adopteurs précoces
|
Marché de masse
|
Traditionnelle
|
concurrence
|
Limitée
|
Croissante
|
Stable
|
Déclinante
|
|
Créer la notoriété et favoriser l'essai du
produit
|
Accroître la part de marché
|
Accroitre le profit en maintenant la part de marché
|
Réduire les dépenses et récoltés
|
Produit
|
Produit de base
|
Extension de la gamme et des services
|
Grande variété de marque et de modèles
|
Elagage
|
Prix
|
Cout plus margé
|
Prix de pénétration
|
Prix concurrentiel
|
Baisse de prix
|
Distribution
|
Sélective
|
Extensive
|
Plus extensive
|
Sélective
|
Communication
|
Notoriété sélective
|
Notoriété générale
|
Différenciation
|
Réduite
|
Promotion
|
Essai
|
Limitée
|
Fidélisation
|
Réduite au maximum
|
OBJECTIFS MARKETING
STRATEGIES
|