Section N° 01 : flux et tendances des
(IDE) dans les pays [M/A/T]
La période suivant les années
quatre vingt, marque un tournant dans l'attractivité
de la région [M/A/T.]. Conséquence de
l'introduction des réformes économique de grande
envergure :{accession à l'économie de
marché}.Ces réformes permettant de capter la
totalité
des flux des (IDE) entrants dans le continent
Africain :
1-01 : l'analyse en terme de flux des (IDE)
entrants dans les pays [M/A/T]
L'étude de la répartition de
flux entrant dans les pays [M/A/T], révèle de grandes
écarts entre ces pays. C'est le cas aussi bien
en ce qui concerne les stocks d'IDE :{C'est-
à-dire les flux cumulés depuis plusieurs
années}.
L'Afflux des investissements directs
(IDE) à destination du : [Maroc-Algérie-
Tunisie] a considérablement
augmenté durant la période compris entre {1990 et
2009}.
Passant de 241 Millions de dollars en 1990 à
9 528 millions de dollars fin 2009. Cette
évolution est le résultat d'un grand
travaille menée par les autorités compétentes.
Bien
entendu, les flux d'IDE entrants en 2009 ont battus
le record pour l'Algérie qui avait
drainé un montant de 5000 millions $, ce qu'elle
lui permet de se procurer la première
position devant le Maroc avec un chiffre de
3000 Millions $ et la Tunisie dans le dernier
rang avec un montant de 1528 Millions $.
Alors que, la ventilation moyenne des (IDE)
reçut par pays au cours de la même
période, donne la supériorité au
Maroc par une moyenne de flux entrants au alentours de
1860.68 Millions $. Suivit par l'Algérie et
la Tunisie par des montants moyens des flux
d'IDE entrants respectivement de l'ordre: 1481.85,
873,86 millions de dollars américains.
Le tableau et le graphe suivants
présentent les flux et les stocks des (IDE) entrants
annuels, pour chaque d'états et permettent
d'observer l'évolution des entrées annuelles des
(IDE). Sur la période allant de 1990 à 2009.
52
Chapitre II : l'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]
Figure N°06 : les flux des (IDE)
entrants dans les pays [M/A/T] sur 20 ans
Source: fait par l'auteur lui même sur la basse des
données de l'OCDE
Tableau N° 06 : les flux et les
stocks des (IDE) entrants dans les pays [M/A/T] sur 20 ans
Annèe
|
Maroc
|
Algèrie
|
Tunisie
|
Flux des ( IDE)
entrants
|
Stock des (IDE)
entrants
|
Flux des ( IDE)
entrants
|
Stock des (IDE)
entrants
|
Flux des (IDE)
entrants
|
Stock des (IDE)
entrants
|
1990
|
165 123 000
|
....
|
334 915
|
....
|
76 280 800
|
6 900 000 000
|
1991
|
317 462 000
|
3 300 000 000
|
11 638 700
|
....
|
125 457 000
|
7 200 000 000
|
1992
|
422 470 000
|
3 980 000 000
|
30 000 000
|
....
|
525 760 000
|
7 430 000 000
|
1993
|
491 466 000
|
4 000 000 000
|
10 000
|
....
|
561 898 000
|
8 670 000 000
|
1994
|
550 924 000
|
4 300 000 000
|
10 000
|
....
|
432 009 000
|
9 000 000 000
|
1995
|
425 000 000
|
4 500 000 000
|
10 000
|
....
|
264 340 000
|
9 898 000 000
|
1996
|
354 000 000
|
5 000 000 000
|
270 000 000
|
2 020 000 000
|
238 338 000
|
10 400 000 000
|
1997
|
1 207 000 000
|
7 190 000 000
|
260 000 000
|
3 234 000 000
|
339 088 000
|
10 500 000 000
|
1998
|
460 000 000
|
7 200 000 000
|
606 600 000
|
3 400 000 000
|
649 850 000
|
11 208 000 000
|
1999
|
1 639 000 000
|
7 411 000 000
|
291 700 000
|
3 500 000 000
|
349 849 000
|
11 742 000 000
|
2000
|
471 000 000
|
8 825 000 000
|
438 000 000
|
3 647 000 000
|
752 180 000
|
13 861 000 000
|
2001
|
2 875 000 000
|
11 649 000 000
|
1 113 100 000
|
4 843 000 000
|
457 353 000
|
16 239 000 000
|
2002
|
533 000 0000
|
12 130 000 000
|
1 065 000 000
|
5 908 000 000
|
794 804 000
|
17 780 000 000
|
2003
|
2 312 680 000
|
17 106 000 000
|
633 800 000
|
6 541 000 000
|
540 957 000
|
16 239 000 000
|
2004
|
1 070 000 000
|
17 959 000 000
|
881 900 000
|
7 423 000 000
|
641 690 000
|
17 780 000 000
|
2005
|
1 619 750 000
|
20 751 000 000
|
1 081 300 000
|
8 355 000 000
|
785 170 000
|
16 924 000 000
|
2006
|
2 366 000 000
|
29 938 000 000
|
1 795 400 000
|
10 150 000 000
|
3 310 610 000
|
21 853 000 000
|
2007
|
2 806 640 000
|
32 516 000 000
|
1 664 600 000
|
11 815 000 000
|
1 619 610 000
|
26 223 000 000
|
2008
|
3 451 020 203
|
36 400 000 000
|
2 097 066 752
|
13 980 000 000
|
2 739 569 369
|
29 000 000 000
|
2009
|
3 044 465 259
|
40 000 000 000
|
2 388 716 800
|
15 678 000 000
|
3 156 789 963
|
30 000 000 000
|
Source : CNUCED 1990- 2007 et sources divers
pour 2008-2009
Unité : Million du dollar américain
53
Chapitre II : l'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]
Ces vues globales recèlent quelques
réalités. Une analyse par pays permet d'une
manière ou d'une autre de retenir certaines
caractéristiques.
Les investissements directs étrangers
(IDE) au Maroc connaissent une progression
remarquable depuis l'entrée en application de
programme de privatisation au début des
années 1990, l'année même ou le royaume
attire un montant de 165 Millions $. Toutefois
les flux d'IDE entrants suivants une tendance
progressif jusqu'à 1997 l'année même ou
le royaume draine le plus grand chiffre des (IDE)
entrants dans leur histoire. Le montant
est arrêté à 1 207.2 millions $,
cette année correspond à la mise en liquidation de
onze
entreprises étatiques pour 368 millions $.
Représentent l'équivalent de 60% des flux
d'IDE entrants. Ensuite, la période allant de 1998
à 1999 est caractérisé par la
régression
sur le plan des flux entrants 460 millions $: {dans
l'optique des institutions comme (OCDE)
le montant de 1998 reflète le réel
potentiel d'attractivité de Maroc}. C'est-à-dire le
retour
à l'état normal, elle peut s'explique
aussi par le gel entrepris dans le processus de
privatisation {septembre 1998 à la mi- 1999}.
Pourtant, les années 2000, 2001 et 2002
ont subies un fléchissement dans les flux
entrants par des sommes : 471, 2 875, 533 millions
$ 43.
Une année après le
Maroc est le premier parmi les pays
[M/A/T] en matière des
flux entrants avec une somme égale à
2 429.5 millions $. En 2004, 2005, 2006 et 2007
les revenus découlent généralement
à partir de cessation des entités publiques est
en
moyenne de 3 028.5 millions $. Tandis que les
années 2008, 2009 se caractérisent par la
stabilisation au alentours de 2500 eu moyenne. D'autre
part les stocks des (IDE) au Maroc
ont notablement fructifié, passant de 3 300
millions $ en 1991 à 40 000 millions $ en 2009.
A l'opposé l'Algérie
n'a connue l'investissement direct étranger (IDE)
qu'à partir
de 1995, suite à la mise en application de
programme de privatisation et l'amélioration des
_______________________________________________________________________________
43 : CNUCED / L'examen de la
politique d'investissement au Maroc / page N°4 / New
York /2008
54
Chapitre II : l'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]
règlements relatif à l'investissement direct
étranger. Ces mesures ont permis d'enregistrer
des flux d'IDE entrants conséquent entre la
période qui s'étale sur 15 ans.
De 1995 à 2001, l'Algérie a
suivi un rythme progressif, mais volatile comparativement
à ses voisins du [M/A/T], passant de 25
millions $ à 1 196 millions$, due essentiellement
aux opérations d'investissement dans le secteur
pétrolier et gazier. Ces résultats ont été
confirmé en 2002 par l'absorption de la
totalité des flux entrants dans le continent Africaine
en se classant à la troisième position et
à la première place parmi les pays hôtes
du
Maghreb. Cette performance est le fruit de
nombreuses opérations de privatisation des
sociétés publiques à l'instar de
l'entreprise nationale des détergents et de produits d'entretien
(ENAD) et la cessation de 70% du capital de la
société national de sidérurgie (SIDER) ainsi
que, la vente des licences (GSM) à des
opérateurs étrangers.
Les années 2003-2007 se caractérisent
par la stabilité en matière des flux entrants, avec
la prédominance des investissements dans le
secteur de l'énergie. Plus encore les années
2008 et 2009 ont connu un retour vers le haut dans
les flux des (IDE) entrants avec des
sommes respectivement égale à 2310, 5000
millions $. Quant aux stocks des (IDE), l'Algérie
demeure le pays le moins performants sur ce volet :
{13 980 millions$} 44.
Malgré sa taille minime par rapport
à ses voisins, la Tunisie n'a cessée de
gagner
le terrain sur le plan de performance
d'attractivité des (IDE). Toutefois les flux des
investissements directs étrangers en Tunisie
se caractérisent par la stabilité et la
pérennité
pendant les vingt dernière années, grâce
à la solidité de régime politique et
économique de
la république Tunisienne. Après
avoir été de 76 millions $, les flux d'IDE ont
atteint le
montant de 2324 millions $ en 2008 et l'équivalent
1528 millions $ en 2009 45.
A l'opposé de ses concurrents
[Algérie-Maroc], l'afflux des (IDE) en Tunisie
n'est pas lié
___________________________________________________________
44:CNUCED / L'examen de la politique
d'investissement en Mauritanie / page N° 6 / New
York /2009
45 : prévision pour l'année
2009
55
Chapitre II : l'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M/A/T]
à la conjoncture économique, comme c'est le cas
pour le Maroc {privatisations des entreprises
publiques} ou la vente des licences (GSM) pour le cas de
l'Algérie. L'afflux en Tunisie est
lié la stabilité du régime politique.
En termes de stocks des investissements directs
étrangers (IDE), la Tunisie se procure
la deuxième place devant l'Algérie
et dernière le Maroc. Un globale de 30 000
millions
de dollars américains a été
enregistré.
|