01-3 : le choix des méthodes d'analyse
F. Perroux {1903. 1987}
définit la croissance économique comme
étant :
« L'augmentation soutenue pendant une ou
plusieurs périodes longues d'un indicateur
de dimension, pour une nation, le produit globale net
en termes réels» 100.
Cependant, les premiers théories de
la croissance économique, comme celles de
{Adam Smith 1776, Thomas Robert
Malthus 1798, David Ricardo 1817} accordant une
importance primordiale aux facteurs de production pour
expliquer la croissance à long
terme : le capital, le travail, et la terre. Mais
cette explication reste insuffisante et statique
puisque, elle n'intègre pas les facteurs
incorporels comme, le progrès technique.
_______________________________________________________________________________
99: OCDE / L'impact social de
l'investissement direct étranger / page N°4 / juillet 2008
100: Alain Beitone / OUV cité
/ page N° 399.
112
Chapitre III : les effets des (IDE) sur la
croissance économique dans les pays [M/A/T]
Figure N° 09 : les effets de
progrès technique
Le progrès technique
Le progrès dans l'organisation
-du système productif dans son ensemble
*Orientation
*Spécialisation
-du l'entreprise
*L'organisation du travail
Le progrès technologique
-la mise au point de produit nouveaux
*pour la consommation intermédiaire
*pour la consommation finale
-utilisation de nouveaux procèdes de fabrication
Source : Michel Bialès et autres /
OUV cité / page N° 322
01-3-1 : la théorie de la croissance
endogène un cadre pertinent pour l'étude de
retombées des (IDE) sur la croissance économique.
Nous nous proposons de construire un
modèle intégrant l'investissement direct
ètranger comme un vrai facteur déterminant de
la croissance à long terme. On fait recours
ici aux nouvelles approches empiriques de la
croissance économique.
Les premières théories de la
croissance économique {Initiées par Adam
Smith
1976, Thomas Robert Malthus 1798 , David
Ricardo 1817}. Ont insistées sur le rôle des
facteurs de production : {Capital, travail, Terre} dans
l'accroissement des richesses nationales
d'Autant que sur l'extension des marchés
dans la bonification de l'efficience et la
productivité d'un pays.
Cependant, l'apparition des modèles
néoclassiques comme celui de Solow {1957}
ont bouleversés la sphère de recherche, en
donnant une grande valeur aux facteurs
Technologiques et organisationnels. Pourtant, le
modèle de Solow avec le postulat des
rendements d'échelle décroissant du capital.
qui énonce que les pays qui ont un standing
113
Chapitre III : les effets des (IDE) sur la
croissance économique dans les pays [M/A/T]
initial du stock de capital par individu bas,
tendent à avoir des rendements d'échelle et
de niveaux de croissance plus élevés, ce
qui va leur permettre de rattraper à longue
échéance les pays développés.
La lacune de ce modèle est l'hypothèse des
rendements
décroissants du capital, qui vient de dire : la
présence des rendements d'échelle décroissant
du capital dans l'économie fait que,
l'accumulation du capital ne peut rendre compte de
la croissance économique durable.
Le regain des théories de la
croissance aux années 1980. Par des économistes
tels que {P.Romer et R.Lucas,
Barro}, ont données lieu à une large remise en
question du
modèle de croissance économique de
Solow. Alors ils sont conservés le même
cadre
d'analyse {analyse au niveau micro-économique},
mais elles ont rejetées l'idée de la
disparitions naturelle de croissance, qui conduit
automatiquement vers l'état stationnaire,
selon eux la croissance peut, se poursuivre
indéfiniment, en raison de la présence de
rendements croissants du capital, ou l'existence des
externalités positives.
Alors, le rétablissement de la
théorie de la croissance endogène, a favorisé
la
recherche sur les canaux par desquels,
l'investissement direct étranger influence la
croissance économique, parce que dans le
modèle de Solow, l'impact des (IDE) sur la
croissance est marginal, vu le postulat des rendements
décroissants du capital. Si bien que
investissement direct étranger influence le niveau
de revenu, alors le taux de croissance
économique à longue échéance
reste stable. C'est -à-dire l'investissement direct
étranger
incitera seulement la croissance économique
à court terme. Comme si l'investissement
direct étranger n'avait jamais pris place dans le
circuit économique.
L'investissement direct étranger,
selon les auteurs de la théorie de la croissance
endogène, peut concourir à l'augmentation de
la croissance indéfiniment, par l'intensification
des connaissances dans les pays récepteurs
d'IDE ; {utilisation de nouveaux engin de
haute technologie, l'introduction des nouvelles
méthodes d'organisation et de gestion, ...}
114
Chapitre III : les effets des (IDE) sur la
croissance économique dans les pays [M/A/T]
La littérature économique nous
propose trois modèles de croissance endogènes, alors
que chaque modèle repose sur un facteur
déterminé :
a) Selon P. Römer : la croissance
économique à long terme s'appui sur le facteur
Technique entrepris par les (IDE) dans la branche de
{Recherche & Développement}
Alors les (IDE) sont une source
d'externalité positive.
b) Selon R. Lucas : l'accumulation de
capital humain explique la croissance à long
terme. Car c'est un facteur efficace et cumulative {les
savoirs ne s'usent pas}. C'est
une source de rendements croissants.
c) Selon R, Barro : les dépenses
publiques sont une source importante de croissance
durable, dont les investissements étatiques
entraînent des externalités positives {les
Spillovers}.
Nous poursuivons le même sillage des
économistes de la théorie de la croissance
endogène, avec une ambition de construire un
modèle économétrique permettant d'évaluer
les effets des (IDE) sur la croissance économique
pour les pays : [Maroc / Algérie
/Tunisie].
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