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Introduction générale
Un fait marquant à la fin des
années 1980 a été, en effet, l'afflux des
investissements
direct étrangers (IDE) vers les
pays : Maroc/Algérie/Tunisie [M/A/T], Simultanément
avec
l'exécution des programmes de restructuration et
de libéralisation qu'ont connus ces pays.
Dans l'espérance de trouver un
remède aux problèmes récurrents de
déséquilibre
chroniques de leurs économies, qui se
caractérisent par les syndromes suivants :
Ø un faible taux de croissance
économique, due en grande partie par le manque
de la production domestique ;
Ø une rareté des exportations;
Ø un déficit de la balance commerciale ;
Ø un faible taux de (PIB) par
habitant, résultant de l'explosion
démographique
Ø une quasi -inexistence de la productivité
des facteurs de production émanant de la
technologie obsolète, utilisée au sein des
usines étatiques gérées par un personnels sous
qualifié).
Désormais les pays [M/A/T] ont
optés pour une stratégie d'ouverture vis-à-vis
des
(IDE), ce qui explique en autre part, les concessions
et avantages fiscaux et administratifs
accordées aux investisseurs étrangers, en
vue d'attirer le plus grand flux entrants dans le
continent.
Toutefois, à l'échelle
africaine la part des (IDE) entrants dans les pays [M/A/T]
est
relativement forte, par rapport aux autres. {Une somme
globale avoisine le 09 milliards$} 1.
Pourtant, ces flux d'investissements se
caractérisent par une répartition inégale entre
ces pays, que se soit sur le plan quantitatif
ou qualitatif (fusions et acquisitions,
investissement de création).
Le Maroc a fait une
grand pas sur la voie de la réforme économique et
institutionnelle
entamée depuis long temps, dans le cadre d'une
politique de redressement économique
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1 : Statistique de l'OCDE pour
l'année 2009
01
Introduction générale
de grande envergure. Le royaume affiche ces
dernières années une ferme volonté
d'intégrer les (IDE) comme une composante
primordiale de croissance économique.
avec un taux de croissance économique fin 2009
proche de 3% et l'ambition d'atteindre
le double dans les objectifs de plan
d'émergence, qui manifeste parmi leur priorité la
promotion de croissance économique par le biais
des (IDE).
Pays voisin
l'Algérie, qui était
considérée comme l'état le plus orthodoxe de
la
par rapport au modèle de
développement économique suivit après
l'indépendance
{système socialiste de type soviétique}, a
fait une rupture avec le taux de croissance
faible, conjointement avec le rétablissement de
la paix et l'amélioration de l'image
du pays sur la scène mondiale. Si bien qu'elle
reçoit cette année, un montant de 5000
Millions $ {Statistique pour 2009 d'après OCDE} de
flux entrants et un taux de croissance
économique à l'ordre de 2.1% {Taux
d'après ONS}.
à l'encontre de ses concurrents
maghrébins, la Tunisie, qui a connue une
stabilité
économique et politique assez forte. A
drainée un montant de 1525 Millions de dollars en
2009. Il s 'agit la des sommes qui ne
reflètent pas réellement les atouts de ce pays en
matière d'attractivité des (IDE), le dragon
maghrébin avec un taux de croissance économique
moyen de 4.94% au cours de la période 1990
à 2009.
à la lumière du ce qui
précèdes, nous essaierons de mettre en relier la
croissance
économique et l'investissement direct
étranger (IDE) d'une manière à faire une
étude
comparative regroupe les trois pays du [M/A/T]. Du ce
fait nous envisageons le cadre
méthodologique suivant.
1 cadre méthodologique
1-1- définition
Les investissements directs étrangers
sont : «des investissements nets effectués en vue
d'acquérir un intérêt durable
{ordinairement 10% ou plus des actions donnant droit de vote}.
02
Introduction générale
dans une entreprise exploité dans un pays -
autre que - celui
d'investisseur»2 .
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