02-6 : le développement technologique
La technologie demeure l'un des facteurs
le plus désiré pour l'attractivité des
(IDE). Étant donné le rôle joué
par cette dernière en matière de réduction des
coûts de
production. Pourtant les gains de la technologie dans
le développement des entreprises
multinationales sont importantes. Ils permettent
d'augmenter la productivité des travailleurs
et engendrer un avantage comparatif pour l'entreprise.
Dans les pays du [M/A/T], ce facteur
d'attractivité fait défaut. La recherche
scientifique et technologique dans ces pays
regroupés ne dépasse pas le seuil de 05 %
de produit intérieur brut en 2009
88. Le tableau ci-joint montre les
dépenses publiques en
matière de (R&D)
Tableau N°12 : Comparaison
entre les pays [M/A/T] en matière de (R&D)
|
Brevets accordes aux résidents (par Millions d'habitants
2000- 2005
|
Perception de redevances
Et de droits de licence USD par personne
|
Dépenses en matière recherche et
Développement [R&D] en % PNB
2005
|
Chercheurs en R&D
Par Millions d'habitants
1990-2005
|
Maroc
|
1
|
0.4
|
0.6
|
-
|
Algérie
|
1
|
-
|
-
|
-
|
Tunisie
|
-
|
1.4
|
0.6
|
1013
|
Source : le rapport sur le développement
humain 2007/ 2008
02-7 : le développement des infrastructures
télécommunications
La maîtrise des nouvelles technologies de
l'information et de communications(NTIC)
aide à favoriser l'intégration de
l'économie locale dans le réseau des échanges
universels.
En effet, la disponibilité d'utiles de
l'accès à l'information pourrait consolider la
compétitivité des entreprises et
engendrée un climat favorable pour l'investissement en
_______________________________________________________________________________
88 : PNUD / Le rapport de
développement humain /Page N° 67
99
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
générale et l'investissement transfrontalier
en particulier.
Malgré les importants progrès
dans le volet d'information et de communisation,
demeure dans les pays [M/A/T] d'enclaves sous
développées dans le domaine. Toutefois,
le nombre d'abonnées en internet pour les pays
[M/A/T] regroupée ne dépasse pas le seuil
de 1 millions d'abonnés
89, avec un peu de
prédominance pour la Tunisie suivit par le
Maroc et l'Algérie.
Pour le Maroc des
progrès importants ont été réalisés
surtout après la privatisation
de l'opérateur téléphonique local
{Maroc télécom}. Désormais le parc de
téléphone fixe
Marocaine compte 1,27 millions de lignes fin
2006. En plus le parc de l'ADSL présente
plus de 348300 accès fin 2006
90. En effet, la densité
téléphonique avait été quadruplée
entre 1990 et 1999. Aussi bien que le
téléphone mobile ait connue une progression
remarquable.
A l'inverse,
l'Algérie accuse un retard flagrant
en matière des infrastructures de
(NTIC), ce qui se traduit par le taux de densité
téléphonique fixe qui ne dépasse pas 18%
en 2009 91. Pourtant, la loi de
juillet 2000 constitue une étape décisive dans le
processus
de développement de secteur de
télécommunications, après l'ouverture NB
de secteur sur
les opérateurs prévis : {La vente des
licences (GSM), l'ouverture du capital Algérie
Télécom
en 2004, l'ouverture à la concurrence de segment
de téléphone fixe}.
A l'instar de ses voisins, la
Tunisie à aussi accusée un retard
dans le domaine
des technologies de l'information et de communication
(TIC) par rapport au taux universels
_______________________________________________________________________________
89 :d'après les statistiques de
l'union internationale de télécommunication
90 : Statistique de l'union internationale
de communication / 2009
91 : Statistique de secteur de poste et
de technologie de communication / 2009
NB / Il est à noter que la
loi de juillet 2000 en Algérie, supprime le monopole de
l'état sur le secteur de
Télécommunications, et il procède
pour la création d'une institution autonomie,
appelée : «L'autorité de
Régulation de secteur de l'information et de
communications».
100
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
Mais avec un avantage de supériorité
comparativement aux voisins. Les efforts des
autorités Tunisiens compétentes, se
focalisent sur le téléphone fixe dont le taux
de
pénétration a nettement évolué
pour atteindre des taux similaire à ceux
réalisés dans les
pays émergents.
D'autre part, l'accès à
l'internet s'est également élargi pour atteindre le taux
de 52
internautes pour 1000 individus {statistique de
2002}, ce qui représente une densité
d'utilisations deux fois plus élevée qu'au
Maroc et l'Algérie.
Tableau N°13 : Usagers
internet, de (PC) et de téléphones pour 1000
habitants - 2001
|
Internet
|
PC
|
Téléphone
|
Maroc
|
13
|
14
|
196
|
Algérie
|
2
|
7
|
64
|
Tunisie
|
41
|
24
|
149
|
Source : Union internationale de
télécommunications
La comparaison entre les pays [M/A/T],
en matière de performance d'attractivité
des (IDE) sur la période allant de 1990 à
2009 donne une place prépondérante au Maroc,
qui demeure le plus performant en terme d'accueil des
(IDE) suivit par l'Algérie et la
Tunisie. Cependant, l'Algérie
à partir de l'année 1999 a réalisé de
progrès remarquables
en matière des flux entrants. Alors que la
Tunisie demeure le pays qui réalise de
performance en termes de {flux entrants par
rapport au (PIB)}. Ces performances
remarquables ont été dues essentiellement
à l'amélioration de cadre règlementaire et
organisationnel régissant l'investissement direct
étranger (IDE) et à l'amélioration de cadre
macroéconomique {Agrégats
macroéconomique}.
101
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
Tableau N°14 : comparaison de
l'attractivité des (IDE) entre les pays [M/A/T]
Rubrique / Pays
|
Maroc
|
Algérie
|
Tunisie
|
Les grandeurs économiques
|
Faibles
|
Moyennes
|
Moyennes
|
Les budgets étatiques
|
Déficits
|
Moyennes
|
Moyennes
|
Le degré d'ouverture
|
Moyen
|
Faible
|
Elevé
|
La qualité de la main d'oeuvre
|
Qualifiée
|
Non qualifiée
|
Qualifiée
|
Le système financier et banquier
|
Moyen
|
Fragile
|
Solide
|
Le développement technologique
|
Faible
|
Faible
|
Moyen
|
NTIC
|
Moyen
|
Moyen
|
développée
|
La stabilité sociale
|
Fragile
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Comparaison de l'attractivité
|
Moyenne
|
Faible
|
Moyenne
|
Source : fait par l'auteur à partir de
l'observation des indicateurs socio-économiques qui
s'étalent sur 20 ans
_______________________________________________________________________________
Commentaire fait par l'auteur lui
même : à travers les indicateurs
socio-économiques citées dans le tableau
plus haut, Nous pouvons voir clairement que
l'attractivité de l'Algérie vis-à-vis des (IDE) par
rapport à ses
voisins [Maroc-Tunisie] est faible. Cette position dans
laquelle se trouve l'Algérie, n'est pas le résultat de
la performance des indicateurs typiquement
économique, mais aussi la résultat de la politique
d'investissement
guidée par le gouvernement. Il s'agirait des
contraintes posées par le gouvernement devant les investisseurs
ètrangers tels que {la plupart de ses mesures
sont introduits dans les deux nouvelles loi de finance 2009-2010}:
-l'obligation de l'ouverture de capital social des
entreprises étrangers à une partie Algérien aux
alentours de
30% pour les sociétés activant dans le domaine
commercial et de 51% pour les activités de production des biens
et services à ; -l'établissement de Credoc {le
crédit documentaire} comme le seul moyen de paiement des importations
-les avertissements du gouvernement pour le rachat
(nationalisation) tous les entreprises privatisés qui n'invertissent
pas dans le développement de ses
unités ;-l'obscurité dans le processus de privatisation. Il
est clair que ces mesures
pénalisent grandement les chances de
l'attractivité de l'Algérie devant ses voisins.
102
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
Conclusion
Les politiques de redressement
économique : {finances publiques et la libéralisation
des économies} entreprises par les gouvernements
à la fin des années 1980, ont influencée
davantage l'afflux des (IDE) dans les pays [M/A/T].
Toutefois, le souci que les investisseurs directs
étrangers (IDE) ont de l'environnement
d'investissement dans les pays [M/A/T], reste
pénalisant en raison des problèmes de la
corruption, des problèmes de l'économie
informelle des problèmes d'accès au foncier
industriel. Ainsi les performances en termes des (IDE)
obtenues lors des années 1990 à
2007 seraient imputables à cause de la conjoncture,
plutôt qu'à une politique de promotion
des investissements mis par les autorités
compétentes.
A la lumière des ces
énoncés. Nous allons évaluer dans le chapitre
suivant les
effets engendres par les investissements directs
étrangers sur les pays [M/A/T].
103
|