02-3 : la qualité de la main d'oeuvre
D'autre part, la qualification de la main
d'oeuvre demeure un indicateur fondamental
de la compétitivité des économies des
pays [M/A/T]. Pourtant le facteur humain joue un
rôle primordial dans la croissance et le
progrès des firmes industrielles, contribuant ainsi
à améliorer l'attractivité des pays
hôte, en termes de flux d'investissements étrangers par la
forte productivité, ou par le faible taux des
salaires perçus par les ouvriers. Pour les
investisseurs étrangers les salaires constituent le
coût de production dans le pays hôte.
Au Maroc, le coût de
la main d'oeuvre reste substantiellement faible comparativement
aux voisins du [M/A/T]. Avantage que le
Maroc s'est procuré grâce à
la faible
qualification de la main d'oeuvre locale et à
la bonne articulation de marché du travail
Marocain. En plus la productivité du
travail au Maroc est plus importante qu'en
Algérie et
en Tunisie. C'est-à-dire que les ouvriers
Marocains sont plus efficients que leurs homologues
Algériens et Tunisiens.
En bref, l'apport de la main d'oeuvre
dans la valorisation et l'accroissement de
croissance dans les pays [M/A/T] et dans l'ensemble des
pays de monde est irréfutable. Et
pourrait engendrée des gains de
productivité inestimable à condition que, les pays du
[M/A/T] mettent en place un programme pilote de
développement de ressources humaines
à travers, l'augmentions des dépenses
d'éducations et à la résorption de
l'alphabétisation,
L'amélioration de l'enseignement en
générale et technique en particulier.
02-4 : le système financier et banquier
Le système financier constitue
un vecteur principal pour l'attractivité de
l'investissement direct étranger. À ce propos
l'existence d'un système bancaire dynamique
indispensable pour la pérennité des
financements des entreprises et des besoins de trésorerie
des (PME/PMI) et d'une bourse des capitaux
susceptibles de réorienter les placements
95
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
financiers vers les secteurs productifs.
Dans les pays [M/A/T], le système
financier et bancaire demeure vulnérable,
malgré la mise en place des programmes de
réformes structurelles et l'application des
normes universels en matière de supervision et
de prudence.
Au Maroc, la
capitalisation de la place boursière et financière
de Casablanca
depuis sa création, a connu une tendance à
la baisse, elle a été évaluée à
moins de 115
milliards de dirham en 2000, puis à moins de
105 milliards de dirham en 2001, soit
équivalent 32,4 et 27,4 du (PIB)
84. L'année de 2009 à
été aussi une année de dépression.
Toutefois , le financement de l'investissement
à travers l'octroi des crédits bancaires
tout type confondu {long, moye, court terme} ne
représentait que 40,3 du montant global
des crédits octroyer par les banques.
En matière d'intermédiation
bancaire, qui reflète le rapport entre la
rémunération
moyenne de crédits et les coûts moyens
de ressources, elle a été de 6,6 % en 1990
contre 9.0 % en 2009. En revanche le rendement
des fonds propres est de l'ordre
10,4 % en 1990 contre 15.3% en 2009.
En Algérie,
le système bancaire et financier demeure étatique
malgré les efforts
déployés par les autorités pour rendre
ce secteur plus ouvert sur l'extérieur. Les statistiques
bancaires et financiers sur la période de 1990
à 2009 sont révélateurs.
Le total des crédits bancaires
à l'économie connaît une progression soutenable
sur
la même période citée auparavant,
suite à l'envolé du prix du baril de pétrole.
La surabondante de la liquidité
émanant de secteur énergétique et la baisse de
la demande locale sur les crédits, ont
conduit à une baisse sensible de taux d'intérêt
ces dernières années.
Le marché boursier
Algérien est encore récent {la bourse
d'Alger a été crée en
_______________________________________________________________________________
84 : Office de change Marocaine en
2001
96
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
1993} NB 1. En effet, la
capitalisation boursière est encore faible par rapport à
la Tunisie ou
le Maroc. Le taux de capitalisation
boursière est situé aux alentours 0,22% de (PIB)
85 en
2002 :« ...Le marché boursier est
embryonnaire, entrée en fonctionnement en 1999. La
bourse d'Alger avait cessée ses
activités en 2004 en raison notamment du nombre
insignifiant d'entreprises qui y étaient
cotées avec seulement trois sociétés
publiques .... » 86
Le système financier et bancaire
Tunisien reste riche et diversifié par rapport
à
L'Algérie et le Maroc. La
capitalisation boursière enregistrée est de l'ordre 9.5%
pour le
compte de l'année 2002. En plus les
crédits accordés par le secteur bancaire à
l'économie sont accru et le taux
d'intérêt avait baissé.
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