Section N°03 : les déterminants
des (IDE) dans les pays [M/A/T]
La répartition des flux d'IDE depuis
1990, donne des indications sur les éléments
qui aboutissent à drainer les investissements
directs étrangers dans les pays [M/A/T]. Les
étudier permettra de retracer les différences
nationales. Cependant les facteurs qui peuvent
jouer un rôle dans l'attractivité de la
région sont : les infrastructures corporels et
financières
la qualification de la main d'oeuvre, les
fondamentaux macroéconomique, la stratégie
d'ouverture, le système financier
etc.
_______________________________________________________________________________
78: ISO 9000 désigne un ensemble de
standards relatif à la gestion de la qualité
édictés par l'organisation
internationale de normalisation
87
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
L'analyse de l'ensemble de ces facteurs
reflète en grande partie le niveau des
montants des investissements directs étrangers
entrants dans les pays [M/A/T].
La synthèse de ces indicateurs permet
de positionner les pays [M/A/T] les uns par
rapport aux `autre.
03-1 : les grandeurs économiques
Le cadre macroéconomique est un facteur
important de la confiance des investisseurs
hormis, le revenu par tête, la croissance du (PIB),
le niveau d'inflation, le déficit budgétaire,
le solde courant extérieure, le système
de change influencent la manière dont les
investisseurs voient le pays hôte. Il est clair
que les performances économiques des pays
[M /A/T] ne sont pas les seuls déterminants.
Mais c'est aussi les progrès concrétisés et
la potentialité des gouvernements à
tenir leurs engagements en matière d'inflations, de
réformes économiques. Cependant, les crises
économiques de déséquilibre macroéconomique
qu'aient connu les pays [M/A/T] se sont suivi
dans la plupart des cas, par le
ralentissement des flux d'IDE, jusqu'à ce que
les gouvernements réagissent et prennent
des mesures correctrices jugées fiables par les
investisseurs.
Dans le volet macroéconomique. Les
autorités des pays [M/A/T] ont accomplies
durant la période allant de 1990 à 2009 des
progrès appréciables. La cadence des réformes
macroéconomiques a totalement avancée et
donne des résultats encourageants à savoir : le
taux d'inflation a été
maîtrisé pour l'ensemble à des niveaux
acceptables grâce à une
politique monétaire prudente.
Ce maintien de l'inflation entre la marge de
1à 5 points NB a permis
significativement
L'amélioration de la compétitivité
de l'économie et par conséquent l'augmentation de
l'attractivité de territoire vis-à-vis des
(IDE).
_______________________________________________________________________________
NB / il est à noter que ces
taux moyen sont élaborée sur la basse de
données, qui s'étale sur 20 ans
calculés par l'auteur lui même.
88
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
Figure N° 07 : le taux de
croissance économique et taux de l'inflation moyenne
entre la période 1990-2009
T.C.M : Taux de croissance moyenne
T.I.M : Taux d'inflation moyenne
Source : Graphiques réalisés par
l'auteur à partir des données de banques centrales
des pays [M /A/T]
______________________________________________________________________________
Figure N° 08 : le solde
courant et le solde budgétaire moyenne entre la
période
1990-2009
Source : Graphiques réalisés par
l'auteur à partir des sources diverses
89
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
Cependant, le solde budgétaire en
pourcentage de (PIB) révèle des résultats
médiocres,
pour le Maroc et la Tunisie, de sorte
que ces pays souffrent d'un déficit soutenable, à
l'encontre de l'Algérie qui avait
réalisée des soldes positifs au cours de la
période, sauf
pour les années 1990 jusque à 1995 ou les
solde accusent un déficit de {-2.0}.
Pour ce qui concerne l'endettement
extérieur, des efforts importants ont été
déployés
afin de rembourser totalement ou partiellement cette
dernière. Nous citons la, l'expérience
Algérienne qui a remboursée la
majorité de sa dette, elle a été
ramenée jusqu'à 3.2
milliards dollar américains en 2009 après
été 33 Milliards $ en 1990.
Le solde de comptes courants en pourcentage de
(PIB) accuse un déficit chronique
pour la Tunisie, spécifiquement pour
les années : 2004, 2005 2006, et 2007 {-.9, -1.0, -2.1,
-0.5} par contre le Maroc et
l'Algérie ont réalisés des soldes
probants, si bien que la
croissance économique dans les pays [M/A/T]
enregistre des taux moyens progressif pour
l'ensemble.
03-1-1 : les budgets étatiques
L'attrait d'un pays pour les investissements
directs étrangers se fait aussi par une
politique budgétaire prudente, puisque elle
donne un indice sur la politique macro-
économique menée par le pays hôte
et aide à atténuer les soucis sur la variation de
politique de change, en matière des frais et
charges supporter par l'investisseur :
{différentiations des coûts de transferts
de dividende}. Alors qu'une politique financière
Saine signifie toute à la fois {une
stabilisation économique et une confiance chez les
investisseurs} dans la mesure où la fiscalité
et l'investissement public dans les infrastructures
sont de nature à favoriser la bonne allocation
des ressources.
L'afflux d'investissement ne fut pas par
l'allègement des frais et impôts supporter
par l'investisseur et l'engagement de l'état dans
une vaste opération d'investissement, mais
aussi par des pratiques de gestion transparentes et
modernes.
90
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
Pour ce qui concerne les pays [M/A/T] sur
ce volet des efforts perceptibles ont
été fournis mais par des effets substantiels
sur le terrain.
Au Maroc, après
avoir atteint le 02 pour cent du (PIB) en 1990, le déficit
global
a été ramené à 1.2 pour cent
du (PIB) en 2009 et à 5.6 pour cent en 2008.
L'amélioration
de la situation budgétaire Marocaine
résulte de la volonté de royaume de mettre une
politique financières axée sur
l'optimisation des dépenses et le développement
des
infrastructure de base nécessaire pour l'afflux
d'IDE. L'accent est mis sur la transparence,
la modernisation du ce système et la
simplification des procédures.
A l'instar des pays [M/A/T], le
Maroc se caractérise par le taux élevé
de leur
pression fiscale, ce qui témoigne le taux
enregistré sur la période d'étude 30 % du
(PIB).
Par ailleurs, les dépenses
d'investissement public ont augmenté de 13 pour cent en
2009, après été 16.2 milliards$
l'année précédente et 2 % pour cent en 1990.
Reflétant ainsi
la volonté de royaume de continuer son soutien
aux activités économiques créatrices des
richesses à longue terme.
La spécificité de
l'Algérie sur le plan budgétaire par
rapport au Maroc et à la
Tunisie est que, cette dernière reste
largement tributaire sur les recettes de la fiscalité
NB
pétrolière pour financer les opérations
de l'état à l'encontre des voisins du [M/A/T]. Le
solde budgétaire en pourcentage de (PIB)
sur la période 1990 à 2009 demeure
majoritairement excédentaire. Hormis, les
années {1998-1999} ou on remarque un déficit
respectivement de l'ordre de {-3.7, -2.0} pour cent. Pour
l'année 2009 le poids de recettes
pétrolières a atteint plus de 80 pour cent
des recettes totales.
L'amélioration progressive de solde
budgétaire, nous pouvons expliquer par
_______________________________________________________________________________
NB /en raison de boom
énergétique, l'Algérie avait drainé
des recettes fiscaux conséquent ; les recettes
Budgétaire se sont augmentée à
3849.9 Milliards DZD en 2007 est l'équivalant de 41.2
pour cent du
(PIB) contre 3578.6 Milliards en 2007
91
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
l'augmentation des prix du baril de pétrole
sur le marché international. En revanche le
déficit budgétaire 79
hors hydrocarbures s'est accentué à 9 .4 pour cent du
(PIB) en 2009.
La pression fiscale, en Algérie
demeure élevée, ce qui dissuade les investisseurs
étrangers d'investir hors les branches
d'hydrocarbures, malgré les incitations fiscales et
douanière accordées à ces
investisseurs.
D'autre part, les autorités
Algériennes ont lancées un ambitieux
programme
d'investissement publique, durant ces dernières
années appelé plan de soutien à la
relance économique (PSRE)
80. L'état Algérien
vise par ce programme le décollage
économique, qui a été freiné
durant la décennie noire. Ce programme s'articulant sur
la redynamisation des activités productives
agricoles, à la consolidation des infrastructures
des services publiques dans les branches de
l'hydraulique et de transport etc.
Ce programme d'investissement public sera
complété en suite, par un autre
programme complémentaire de soutien à la
croissance économique (PCSC) 81 pour le
deuxième
quinquennat {2005-2010} doté de 50 milliards $
82. Et le troisième programme sera
lancé
prochainement pour le quinquennat {2010-2014}, dont une
enveloppe de 286 Milliards $,
soit 21 214 Milliards D A est débloquée
pour le financement de ce dernier
_______________________________________________________________________________________________
79 : il est à noter que les
différents déficits des finances publiques en
Algérie sont quelque peu irréel de
sorte que, les recettes d'hydrocarbures sont
budgétisées à 19 (USD) le baril
80 : ce programme a été
lancée en 2001 d'un budget de 07 milliards $
représentant 8.5% du (PIB) en
2004 et couvrant la période 2001-2004
81 : le programme quinquennale (PCSC)
s'article autour de cinq objectifs : l'amélioration
des conditions
des citoyens {25 milliards $}. Le développement
des infrastructures {22 milliards $}. Le soutien au
développement économique {04 milliards $}, le
développement et la modernisation du service public {03
milliards $}, le développement de (NTIC)
{01milliards $}
82 : les principales orientations de la
dépense publique pour la quinquennat 2010-2014 en pourcentage %
sont :
le développement humain et
l'amélioration des infrastructures de base (40% pour chacun),
le soutien à
l'économie et à la création d'emplois
(20%).
92
Chapitre II : L'attractivité comparée et
déterminants des (IDE) dans les pays [M /A/T]
En Tunisie,
L'investissement public pour la période allant de 1990
jusqu'à 2009.
à représenter plus de 14 % du (PIB). En
revanche il est supérieur à celui enregistré en
Algérie et au Maroc, s'explique
en grande partie par l'implication du secteur privé dans
la réalisation d'infrastructure de base fondamentale
à l'extension de l'activité économique.
Pour ce qui concerne la pression
fiscale, la Tunisie demeure aussi un pays qui
applique des taux d'imposition le plus élevé
dans la région.
|