Conclusion
À mesure que la mondialisation a progressé, le
niveau de vie surtout lorsqu'il est mesuré par des indicateurs globaux
s'est sensiblement amélioré dans presque tous les pays.
Cependant, les meilleurs résultats ont été obtenus par les
pays avancés et seulement quelques pays en développement.
Que l'écart se soit creusé entre les pays à
revenu élevé et ceux à faible revenu est un sujet
d'inquiétude. Et le nombre de personnes qui, dans le monde, vivent dans
la misère noire est profondément préoccupant.
Cependant, il est erroné de conclure que la mondialisation
est à l'origine de cet écart ou que rien ne peut être fait
pour améliorer la situation. Les pays à faible revenu n'ont pu
s'intégrer à l'économie mondiale aussi rapidement que les
autres à cause en partie des politiques qu'ils ont choisies et en partie
de facteurs échappant à leur volonté.
Aucun pays, et encore moins ceux qui sont pauvres, ne peut se
permettre de demeurer en marge de l'économie mondiale. Tous les pays
devraient s'employer à lutter contre la pauvreté. La
communauté internationale devrait essayer, par un renforcement du
système financier international, ainsi que dans le cadre du commerce
mondial et par une augmentation de ses concours financiers, d'aider les pays
pauvres à s'intégrer à l'économie mondiale,
à accélérer leur croissance et à réduire la
pauvreté.
C'est le meilleur moyen de permettre à tous dans tous les
pays de bénéficier de la mondialisation.
La mondialisation économique a provoqué la
déshumanisation des sociétés en cette fin de
siècle. Elle a généralisé et aggravé la
pauvreté, l'inégalité des chances, l'injustice sociale au
niveau planétaire. C'est la globalisation qui a causé les
fléaux de masse comme : le travail des jeunes enfants, l'esclavage
nouveau, le servage pour dettes, les génocides.
Actuellement, la part des échanges commerciaux des BRIC
est déjà supérieure à celles des USA. Les BRIC ont
contribué pour environ 50% à la croissance mondiale entre 2005 et
2010. Ces pays ont pu impressionner le monde par les progrès qu'ils ont
accompli au cours de ses dix dernières années. Toutefois,
consolider ce déplacement des lignes de force exigera des
améliorations qualitatives et une croissante plus rigoureuse.
Après les BRIC à qui le tour pour faire son
entrée parmi les grandes nations émergentes. Le Mexique affiche
de grand espoir car il donne 100 jours pour lancer 160 mesures d'urgence
concernant différents domaines comme la sécurité,
l'économie, l'emploi, la santé, l'éducation et l'action
sociale. Cette stratégie globale sera financée à hauteur
de 174 millions d'euros en collaboration avec la société civile
et le gouvernement.
Si les USA connaissent un coup de froid, l'Amérique
latine, mis à part le Mexique est maintenant beaucoup moins sujette
à s'enrhumer. Avec des relations commerciales autres
qu'Américains par exemple l'Indien Mittal est désormais le
premier producteur d'acier du Brésil et d'Amérique latine.
L'Amérique latine avec 9,7% des réserves mondiales
de pétrole, peut permettre à l'Inde de réduire sa
dépendance énergétique, une alliance de raison. Donc,
avec affirmation on dira que l'AL est bel et bien présent dans
l'économie mondiale et ses progrès en termes de
développement économique, une forte population de consommation
rattrape sa chance dans ses relations avec les Européens et les
Asiatiques.
Le résultat est un recul sensible de la pauvreté,
même si beaucoup reste à faire. Le point noir est celui de la
violence, de la délinquance, du narcotrafic dont les conséquences
débordent aujourd'hui aux Etats-Unis, autant qu'ils sont en train de
déstabiliser l'AL.
|