III.1.2. Une
problématique d'ouverture à l'information
L'Internet n'est pas qu'un outil parmi d'autres de la
mobilisation sociale, il est également, et peut-être, surtout
l'occasion pour le citoyen de s'approprier un médium dont il pourrait
faire ce qu'il veut, un self-média idéal pour faire entendre sa
voix dans un espace public élargi. Mais cette ouverture du citoyen
à l'information multilatérale via le réseau pourrait
n'être qu'une illusion. Elle pose en effet certains problèmes.
En rendant progressivement
accessibles à tous les éléments qui favorisent la
comparaison avec d'autres, en mettant à la disposition d'un nombre
croissant d'acteurs non professionnels les sources et outils de
référence des experts et des informations abondantes, l'Internet
s'est invité dans un circuit qui tend à se réduire
à un face à face entre deux profils d'acteurs : les
« grands initiés » et les
« victimes ». En quelques clics de souris, il est
désormais possible à l'amateur, même faiblement
éclairé et instruit, de consulter les informations aux
enchères aux quatre coins du globe et de les vérifier.
L'Internet met donc à la disposition d'un nombre
infiniment plus large les éléments permettant de réduire
l'incertitude communicationnelle/informationnelle, - qui est l'apanage et le
privilège parfois douloureux d'une certaine classe d'hommes et de femmes
de certains média traditionnels -, entre les citoyens boyomais. Il
serait cependant naïf d'attendre de l'Internet une
désintermédiation totale de cette information.
III.1.3. Internet et
développement durable à Kisangani
Les nouvelles technologies, et notamment celles de
l'information et de la communication, l'Internet, ouvrent la voie à des
modèles de société plus durables.
Avec l'Internet, nous avons la facilité d'être
connecté dans le monde et nous procurer en suite les outils, moyens,
idées, canaux ainsi que des opportunités nous permettant
d'imaginer notre propre développement.
A l'internet, il y a tous les atouts pour les boyomais de se
mesurer avec d'autres villes même d'autre pays. L'internet offre les
modèles de développement durable pour la ville de Kisangani (dans
la vie de citoyens boyomais congolais) en octroyant les finances de micro
projets, l'ouverture aux désenclavements, les contacts avec les
investisseurs, la disponibilisation des bourses d'études qu'on ne
pouvait avoir autrement et les échanges de cultures.
L'internet pourrait permettre d'améliorer
l'efficacité culturelle Boyomaise, ... Elle offre de solutions aux
grands défis qui se présentent à nous.
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