Le MMS UA émetteur soumet son message multimédia
au MMSC auquel il est associé sur l?interface MM1 en utilisant la
requ~te MM1submit.REQ. Le MMSC acquitte la requ~te par une réponse
MM1-submit.RES. Cet acquittement contient l?état de la requ~te soumise
au MMSC. La demande peut être acceptée ou refusée (e.g.
absence de souscription, service indisponible, message incorrect, etc.).
Après acceptation de la requête, Le MMSC
émetteur identifie le(s) MMSC(s) associé(s) au(x)
récepteur(s).
L?émetteur et le destinataire du MMS appartiennent au mrme
MMSE. Dans ce cas, ils sont associes au même MMSC.
· L?émetteur et le destinataire appartiennent
à des environnements MMS différents. Le destinataire est associe
à un autre MMSC auquel le MMSC emetteur relaye le message
multimédia sur l?interface M4 en utilisant la requ~te MM4forward.REQ.
· Le destinataire n?est pas un utilisateur du service MMS.
Il s?agit par exemple d?un destinataire disposant du service SMS ou d?un compte
de messagerie électronique. Le MMSC émetteur relaye alors le
message sur l?interface M3 au serveur de messagerie du destinataire (SMSC,
serveur E-mail, serveur de messagerie unifiee).
Dans le second cas, le MMSC destinataire retourne un
acquittement MM4_forward.RES indiquant le statut de la demande (e.g. absence de
souscription du destinataire, service indisponible, acceptation de la demande).
Le MMSC destinataire emet une notification (requête MM1_notification.REQ)
au destinataire l?informant de l?arrivée d?un MMS, acquittee par ce
dernier (reponse MM1_notification.RES).
Le destinataire demande le telechargement du message
(requête MM1_retrieve.REQ) qui lui est retourne dans la reponse
MM1_retrieve.RES. Le destinataire acquitte alors la reception du message
multimedia au MMSC par une requête MM1_acknowledgement.REQ.
Si le MMS UA émetteur indique dans la requ~te
MM1submit.REQ la demande d?un rapport de livraison, le MMSC destinataire le
genère (MM4_delivery_report.REQ) et le retourne au MMSC d?origine.
Ce dernier produit alors la requ~te MM1deliveryreport.REQ sur
l?interface MM1 reçue par le MMS UA emetteur.
Si le MMS UA émetteur indique dans la requ-te
MM1submit.REQ la demande d?un rapport à la lecture du message par le
destinataire, le MMSC destinataire le genère (MM4readreplyreport.REQ) et
le retourne au MMSC origine qui l?acquitte (MM4_read_reply_report.RES).
Enfin, le MMSC origine delivre le rapport
(MM1_read_reply_originator.REQ) au MMS UA émetteur sur l?interface
MM1.
a. Format et Mise en forme
· Format
Le MMS, étant basé sur le mail, il a
gardé le même format : le MIME (Multipurpose
Internet Mail Extensions) Donc, le MMS est un message MIME comprenant:
· le fichier SMIL (voir annexe B) qui décrit le
déroulement de l'affichage des pièces jointes et des textes
(à l'instar d'un fichier PowerPoint).
· Les pièces jointes envoyées dans le MMS qui
sont mis en forme par le fichier SMIL (multimédia et texte).
Tout
ceci est intégré dans une enveloppe (parfois différente en
fonction de l'interface par laquelle le MMS sera envoyé).
Figure 8 : Enveloppe MMS
· Mise en forme
Comme cela a été dit
précédemment, un message peut être envoyé avec une
certaine mise en forme. Cela est possible grâce au langage SMIL qui est
basé sur le XML. Celui-ci permet de définir plusieurs slides avec
un agencement des pièces jointes à la guise de
l'expéditeur (texte au dessus ou en dessous d'une image, bande sonore
qui tourne sur une slide ...). De plus, il est également possible, de
déterminer le temps d'affichage de chaque slide.
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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Figure 9 : Exemple de représentation de
slides
? Gestion des droits numériques sur le
contenu
Lorsqu'un MMS est envoyé à un utilisateur, il a
la possibilité de le garder dans sa boite de réception de
messages multimédia. Cela est un avantage précieux pour
l'utilisateur qui peut devenir un gros inconvénient pour les
éditeurs de services. En effet, plus rien n'empêche l'utilisateur
de renvoyer ou de revoir, réécouter le fichier multimédia
autant de fois qu'il le souhaite.
Pour pallier à ce problème, un mécanisme de
protections à été mis en place : DRM Dans
ce modèle, il a été prévu 3 niveaux
différents:
· Niveau 1 - Forward Lock : Usage illimité du
contenu mais le contenu ne peut être retransmis.
· Niveau 2 #177; Combined Delivery : Contenu régi
par des droits (3 écoutes maxi pour un son), le contenu ne peux
être transmis et les droits d'accès sont inclus dans le
contenu.
· Niveau 3 #177; Separate Delivery : Contenu régi
par des droits, les droits d'accès sont indépendant du contenu et
le contenu peut être transmis.
a. Envoi de MMS
? change
L'échange de MMS s'effectue grâce aux 2
médias : le Wap et le SMS.
L'envoi du MMS par l'utilisateur est une connexion Wap au
MMSC (MMS Center) de l'opérateur. Par la suite, les
caractéristiques du MMS à envoyer sont remises au MMSC
(destinataire, contenu).
La réception d'un MMS se fait donc en deux temps :
· Le client MMS du mobile reçoit un SMS en binaire
lui indiquant qu'un MMS est disponible
sur le MMSC de l'opérateur
· Ensuite, une connexion Wap s'effectue sur le MMSC pour
récupérer le message.
Figure 10 : Echange de MMS
· Accusé de réception
De par la multiplication d'intermédiaire lors d'un envoi
de MMS, il existe 4 types d'accusés de réception :
· Dépôt sur le serveur
MMSC
Ce statut est généré par le serveur MMSC
dès qu'il a reçu le message. Quand le message est
enregistré, il envoie directement le SMS de notification à
l'utilisateur
· Accusé de réception du SMS de
notification
Ce statut est généré lorsque le SMS de
notification a été reçu par l'utilisateur. Normalement,
suite à ça, l'utilisateur télécharge directement le
MMS.
· MMS « Accusé de livraison
»
Statut signifiant que le MMS a bien été
téléchargé par le téléphone.
· MMS Read-Reply Report
Ce statut indique que le message a été ouvert
par l'utilisateur final. Attention, ce statut n'est pas compatible avec tous
les terminaux, et pour ceux qui le sont, ce statut peut être
désactivé par l'utilisateur.
b. Compatibilité
· Configuration requise
Pour recevoir un MMS, un utilisateur doit mettre en place
quelques informations sur son mobile afin qu'il soit compatible.
Tout d'abord, le téléphone doit être
obligatoirement équipé de la fonction MMS. Ensuite, l'utilisateur
doit paramétrer son téléphone. Cela consiste à
créer une connection wap (GPRS ou 3G) et indiquer l'adresse wap du
MMSC.
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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Enfin, l'utilisateur doit être déclaré sur
le MMSC et chez l'opérateur comme ayant le droit et la
possibilité de recevoir le MMS. Cela permet aux opérateurs
d'avoir la liste des utilisateurs pouvant recevoir les MMS ou non.
Dans le cas de messages interpersonnels, si l'utilisateur
final n'est pas compatible avec la fonction MMS, celui-ci reçoit donc un
SMS l'invitant à aller visualiser son MMS, sur le site Internet de
l'opérateur.
Dans le cas de messages de contenu, le problème ne se
pose pas. En effet, les opérateurs, ayant la liste des utilisateurs
compatibles, ne permettent pas l'envoi de MMS à un utilisateur non
compatible.
Remarque : il est possible de se faire envoyer, par
son opérateur, un SMS binaire de
paramétrage. Cela marche très
simplement, on reçoit un SMS, et en l'ouvrant, celui-civa installer
directement les paramètres de connexion.
? Variété des terminaux
La standardisation du MMS n'a pas été aussi bien
mise en place, au départ, que d'autres normes tel que pour le SMS ou
encore l'I Mode (Bouygues Telecom).
Si approximativement 6 mois ont suffi aux opérateurs
mobiles français, après introduction de leurs services MMS, pour
se mettre d'accord sur l'interopérabilité, on ne peut pas en dire
autant quand au format des pièces jointes supportées par les
différents terminaux.
Les causes de ce manque de standardisation peuvent s'expliquer
par :
· d'une part, l'ouverture du MMS, qui n'a pas, tout de
suite, limité les formats accessibles
· d'autre part et surtout à cause de la
variété des terminaux, notamment en ce qui concerne la
résolution ou la taille de l'écran. De plus, les avancées
techniques aidant, les constructeurs de téléphonie mobiles font
évoluer leurs modèles : ce qui empêche de niveler par le
bas. Les plus grands problèmes rencontrés sont souvent :
· Poids maximum d'un MMS
· Taille des images à afficher (largeur x hauteurs
et résolution)
· Les formats des pièces jointes supportés
(pour les sons, les vidéos et aussi les images). Chaque constructeur a
rendu disponible les caractéristiques de chacun des modèles dans
un fichier XML : User Agent Profile.
Dans le cas d'un MMS Interpersonnel, le MMSC a la
possibilité de connaître les caractéristiques du mobile de
l'utilisateur final. Il est donc possible que celui-ci fasse des modifications
de formats ou de taille avant de l'envoyer.
De plus, certains téléphones offrent la
possibilité de lire plusieurs types de format ou encore de
redimensionner à la taille de son écran si l'image ou la
vidéo est plus grande.
Dans le cas d'un MMS de contenu, c'est au fournisseur de
contenu de prendre ces modifications à sa charge. En effet, il doit
envoyer directement le bon format. Bien évidemment, les deux points
évoqués dans le cas d'un MMS interpersonnel seront toujours
appliqués mais à une moindre mesure. En effet, un message
envoyé depuis un téléphone possède
déjà les contraintes du téléphone de
l'expéditeur tandis qu'un message envoyé depuis des applications
mise en place par un fournisseur de contenu n'a aucune contrainte. Il est donc
important pour le fournisseur de contenu d'envoyer des pièces jointes
à des formats convenables.