Plateforme d'envoi/ réception de MMS avec Mbuni (passerelle Open Source ) (Sénégal )( Télécharger le fichier original )par Souleymane THIONGANE Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Diplôme universitaire de technologie en télécoms et réseaux 2011 |
88 Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE 2. Modification des protocoles lors de l'évolution du WAP1 au WAP2
Figure 18 : Conversion des protocoles pour WAP2 Annexe B : LES LANGAGES : WML, SMIL
Le S.M.I.L (Synchronized Multimedia Integration Language) est un langage prometteur, neuf et déjà très fonctionnel. Il permet de synchroniser divers médias selon une ligne de temps. Textes, vidéo, images, son, le tous lus par Real One Player. Ses applications sont nombreuses et représentent à coup sur une avancée technologique. De plus il est open source. Les logiciels Pour ce qui est des lecteurs Real Player est depuis le départ et encore aujourd'hui le plus avancé et le plus compatible. Les éditeurs sont encore discrets en 2004 le logiciel libre Limsee et ses concurrents Smox editor et smox pad (Manalee) ouvre la voie.
Limsee 2 Real One Manalee Quicktime 6 Smil Composer Grins RealSlideshow HPAS applet Grins TagFree SMIL Editor Projet OPERA Tableau 8 : Quelques éditeurs 90 Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE Le tutorial basé sur quatre exemples (applications) commentés Les quatre démonstrations en smil qui serviront d'exemples pour le tutorial
Exemple 1 : un texte qui défile Comme indiqué précédemment le langage S.M.I.L permet de synchroniser du textes, du vidéo, des images, du son, ... De façon très général il y a un fichier « .smil » qui va lancer un fichier .rt contenant du texte et/ou un fichier .rp contenant les règles de mise en page des images et/ou des fichiers son ou vidéo en rm. Pour l'instant il n'existe pas de logiciel réellement complet pour éditer ou créer des présentation en smil, cependant le bloc-notes de Windows suffit. Il est cependant nécessaire d?avoir des bases en html. Cependant ce tutorial reste basique et n'aborde pas par exemple les différences entre le smil1.0 et le smil2.0 La structure classique d'un fichier smil est la suivante: <smil> <head> </head> <body> </body> </smil> Le S.M.I.L est un langage de synchronisation, ainsi il y a des variables de temps Les événements qui se trouvent entre les balises <par> </par> seront joués en parallèle c'està-dire simultanément. Les événements qui se trouvent entre les balises <seq> </seq> seront joués en séquence c'està-dire les uns après les autre. <smil> <head> </head> <seq> événement 1 événement 2 </seq> <body> </body> </smil> L'insertion d'un fichier texte ou d'un fichier son... ressemble à celle utiliser en html <text src="texte.rt" /> ou encore <audio src="monson.rm" /> L'exemple texte le code du fichier smil est le suivant <smil> <head> <meta name="title" content="Le S.M.I.L permet de jouer du texte..." /> <layout> <region id="t1" z-index="1"/> </layout> </head> <body> <seq> <text src="texte.rt" region="t1" /> <text src="texte2.rt" region="t1" fill="freeze"/> </seq> </body> </smil> Dans la partie head on retrouve comme en html une balise meta title pour le titre. La partie layout consiste à définir des régions à l'intérieur de la présentation (nous y reviendrons). 92 Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE En jouant la présentation vous avez pu constaté que les deux textes étaient joués l'un après l'autre et nous retrouvons bien les balises <seq>. La fonction fill="freeze" indique que ce dernier texte perdure même après l'arrêt de la présentation, si on le retire la présentation revient sur un écran vide. le code du fichier texte.rt est le suivant <window height="350" width="300" duration="15" bgcolor="with" > <center><font size="4" face="arial"> <p> Le S.M.I.L<br/> <time begin="2"/>permet<br/> <time begin="4"/>de jouer du texte<br/> <time begin="6"/>dans real one.<br/><br/> <time begin="8"/>Mais pas seulement...</b> </font> </center> </window> Les fichiers .rt commence toujours par le tag Windows. On y retrouve la taille de la présentation 350 pixel de haut pour 300 de large, la police arial, les paramètres de temps qui font que le texte s'affiche au fur et à mesure et la couleur du fond blanche (noir par défaut). Le fichier texte2.rt ne fait que répéter le code du fichier smil avec comme en html l'obligation de remplacer les crochets ouvrants "<" par "<" (c'est un détail). Exemple 2 : image et texte s'enchaînent le code du fichier smil est le suivant <smil> <head> <meta name="title" content="Image et texte s'enchaînent..." /> <layout> <root-layout width="330" height="300" /> <region id="i" top="20" left="90" width="150" height="60" z-index="1"/> <region id="t1" top="100" left="5" width="330" height="400" z-index="2"/> <region id="t2" z-index="3"/> </layout> </head> <body> <seq> <par> <a href=" http://real-and-smil.com" show="new"> <img src=" http://monsite.com/monimage.jpg" region="i" fill="freeze" /></a> <text src="texte.rt" region="t1" begin="3" fill="freeze"/> </par> <text src="texte2.rt" region="t2" begin="1" fill="freeze"/> </seq> </body> </smil> Les premiers éléments intéressant de ce fichier est de montrer qu'il est possible d'enchâsser les balises seq et par. C'est-à-dire que la présentation se découpe en deux grandes parties. Comme vous avez pu le voir une image est jouée avec un texte dessous puis une partie du code est présenté. On a donc entre les balises seq image+texte1 puis texte2. Mais image+texte 1 doivent être joué simultanément on les place entre des balises par. Ce principe n'a pas de limite, on pourrait imaginer que la partie parallèle se découpe elle même en sous partie séquentielle... Le second élément intéressant est de remarquer que l'image est linkée et à très peu de chose près de manière identique qu'en html. <a href=" http://real-and-smil.com" show="new"> <img src=" http://monsite.com/monimage.jpg" region="i" fill="freeze" /></a> Le show="new" à la même fonction que le class="blank" en html c'est-à-dire qu'il indique que la page doit être ouverte dans une nouvelle fenêtre. Les layouts son donc des zones définies dans l'espace. Elle peut être exprimée en pixel ou en pourcentage. Le root-layout définit la taille de l'ensemble de la présentation. Les attributs possible pour une région sont : 94 Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE top= distance au bord supérieur down= distance au bord inférieur left = distance au bord gauche right = distance au bord droit with = la largeur height = la hauteur On les définis dans la partie head : <region id="t1" top="100" left="5" width="330" height="400" z-index="2"/> Par un identifiant unique ici t1. Ensuite dans la partie body il suffit de rappeler la region : region="t1" Exemple 3 : le son de la chanson pendant les paroles défilent le code du fichier smil est le suivant: <smil> <head> <meta name="title" content="Texte, image et les Greyhounds" /> <layout> <root-layout width="260" height="400" /> <region id="i" top="5" left="70" width="115" height="120" z-index="1"/> <region id="t1" top="130" left="5" width="240" height="265" z-index="2"/> <region id="t2" z-index="3"/> </layout> </head> <seq> <par> <img src="image.rp" region="i" fill="freeze" /> <audio src=" http://monsite.com/ma_chanson.rm" /> <text src="texte.rt" region="t1" fill="freeze"/> </par> <text src="texte2.rt" region="t2" begin="3" fill="freeze"/> </seq> </seq> </body> </smil> L'intérêt de l'exemple son n'est ni dans le son ni dans le fichier smil. Le fichier smil est quasi identique a celui de l'exemple image et l'appel d'un fichier son se fait comme pour une image en remplaçant img src par audio src. Quant au fichier son c'est un ficher rm (real media qui est créer par helix producer (cf tutorial sur helix producer) Sans définition de durée l'image et le texte ne disparaissent qu'après la durée du fichier son. L'intérêt de cet exemple se cache donc dans le fichier rp. (realpix) qui sert à agencer les images. <imfl> <head timeformat="dd:hh:mm:ss.xyz" duration="30.0" bitrate="12000" width="115" height="120" preroll="10.0" /> <image handle="1" name="image1.jpg"
mime="image/jpeg"/> <crossfade start="0.0" duration="1.0" target="1" dstx="0" dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" /> <crossfade start="7.0" duration="1.0" target="2" dstx="0" dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" /> <crossfade start="14.0" duration="1.0" target="3" dstx="0" dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" /> <crossfade start="21.0" duration="1.0" target="1" dstx="0" dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" /> </imfl> 96 Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE Dans la partie head on retrouve les méta informations, sur la durée, la taille, la fonction, ... Chaque image est définie par un identifiant unique. Vient ensuite le magnifique effet de fondu enchaîné que vous avez pu voir. Start désigne évidement la durée qui sépare l'apparition de l'image du début de la présentation dstx, dsty sont des informations semblable à celle apportées par left, top etc dans l'exemple précédent. On remarquera qu'elles sont toutes identiques afin que les images soient jouée exactement au même endroit. Il existe un grand nombre d'effets de transition et autre possible. Et ce d'autant plus depuis l'arrivée du smil2.0. Vous en trouverez une liste quasi exhaustive en parcourant les liens suivant : sur le site de realnetwork et sur le site du wc3 (xml) notes: cela implique l'ajout d'une ligne de code telle que celle-ci <smil xmlns=" http://www.w3.org/2001/SMIL20/Language"> Exemple 4 : Une vidéo, une image et du texte le code du fichier smil est le suivant <smil > <head> <meta name="title" content="4 media dans une présentation" /> <layout> <root-layout height="199" width="478" backgroundColor="black"/> <region id="texte_region" width="325" height="113" left="150" top="5"/> <region id="video_region" width="170" height="113" left="5" top="5"/> <region id="image_region" width="468" height="60" left="5" top="130"/> <region id="t2" width="468" height="199" /> </layout> </head> <body> <seq> <par> <textstream src="texte.rt" id="news" region="texte_region" fill="freeze"/> <video src=" http://monsite.com/mavideo.rm" region="video_region" fill="freeze"/> 97 Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE <a href=" http://real-and-smil.com/embed.php" show="new"> <img src=" http://monsite.com/mabanniere.gif" region="image_region" fill="freeze" /> </a> </par> <text src="texte2.rt" region="t2" begin="3" fill="freeze"/> </seq> </body> </smil> On retrouve ici beaucoup des éléments vue précédemment. Les trois region texte, vidéo et image sont positionné dans la partie layout pour ne pas se chevaucher. Imbrication des balise seq et par. On remarquera que même la vidéo est linkée, toujours avec du code html mais pour une fonction qui à ma connaissance n'existe pas en html. Cette présentation comporte du texte, de l'image, du son, et de la vidéo. soit les quatre media. A chaque fois ces éléments ne sont pas directement dans le code smil mais appelés par le code smil qui joue son rôle de mise en page et de synchronisation. Voici la liste exhaustive des éléments qui peuvent être appelés.
Tableau 9 : Listes des éléments que peut joindre le SMIL 98 Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE Pour conclure je rappellerais que pour lancer les fichiers .smil en ligne il faut comme pour les fichiers .rm faire un meta fichier en .ram contenant l'adresse absolu du fichier smil. ANNEXE C : LE COURRIER ELECTRONIQUE Le courrier électronique repose sur un fonctionnement plus compliqué que celui du web. Pour la plupart des utilisateurs son fonctionnement est transparent, ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire le comprendre comment le courrier électronique fonctionne pour pouvoir l'utiliser. Néanmoins, la courte introduction ci-dessous permet d'en comprendre le principe et donne les moyens à un utilisateur de savoir comment configurer au mieux son client de messagerie ou de saisir les mécanismes fondamentaux du spam. Fonctionnement du courrier électronique Le fonctionnement du courrier électronique est basé sur l'utilisation d'une boîte à lettres électronique. Lors de l'envoi d'un email, le message est acheminé de serveur en serveur jusqu'au serveur de messagerie du destinataire. Plus exactement, le message est envoyé au serveur de courrier électronique chargé du transport (nommé MTA pour Mail Transport Agent), jusqu'au MTA du destinataire. Sur internet, les MTA communiquent entre-eux grâce au protocole SMTP et sont logiquement appelés serveurs SMTP (parfoisserveur de courrier sortant). Le serveur MTA du destinataire délivre alors le courrier au serveur de courrier électronique entrant (nommé MDA pour Mail Delivery Agent), qui stocke alors le courrier en attendant que l'utilisateur vienne le relever. Il existe deux principaux protocoles permettant de relever le courrier sur un MDA :
Ainsi, les serveurs de courrier entrant sont appelés serveurs POP ou serveurs IMAP, selon le protocole utilisé. Par analogie avec le monde réel, les MTA font office de bureau de poste (centre de tri et facteur assurant le transport), tandis que les MDA font office de boîte à lettres, afin de stocker les messages (dans la limite de leur capacité en volume), jusqu'à ce que les destinataires relèvent leur boîte. Ceci signifie notamment qu'il n'est pas nécessaire que le destinataire soit connecté pour pouvoir lui envoyer du courrier. Pour éviter que chacun puisse consulter le courrier des autres utilisateurs, l'accès au MDA est protégé par un nom d'utilisateur appelé identifiant (en anglais login) et par un mot de passe (en anglais password). La relève du courrier se fait grâce à un logiciel appelé MUA (Mail User Agent). Lorsque le MUA est un logiciel installé sur le système de l'utilisateur, on parle de client de messagerie (par exemple Mozilla Thunderbird, Microsoft Outlook, Eudora Mail, Incredimail ou Lotus Notes). Lorsqu'il s'agit d'une interface web permettant de s'interfacer au serveur de courrier entrant, on parle alors de webmail. Relais Ouverts Par défaut et pour des raisons historiques, il n'est pas nécessaire de s'authentifier pour envoyer du courrier électronique, ce qui signifie qu'il est très facile d'envoyer du courrier en falsifiant l'adresse électronique de l'expéditeur. 100 Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE Ainsi, la quasi-totalité des fournisseurs d'accès verrouillent leurs serveurs SMTP afin de n'en permettre l'utilisation qu'à leurs seuls abonnés ou plus exactement aux machines possédant une adresse IP appartenant au domaine du fournisseur d'accès. Ceci explique notamment la nécessité qu'ont les utilisateurs nomades de modifier les paramètres du serveur sortant dans leur client de messagerie à chaque changement entre le domicile et l'entreprise. Lorsque le serveur de messagerie d'une organisation est mal configurée et permet à des tiers appartenant à des réseau quelconques d'envoyer des courriers électronique, on parle alors de relais ouvert (en anglais open relay). Les relais ouverts sont ainsi généralement utilisés par les spammeurs, car leur utilisation permet de masquer l'origine des messages. Par conséquent, de nombreux fournisseurs d'accès tiennent à jour une liste noire contenant une liste des relais ouverts, afin d'interdire la réception de messages provenant de tels serveurs. |
|