Présenté par : Encadreur :
Souleymane THIONGANE & Ousseynou
NDOYE
Lieu de stage : Ecole
Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP)
Sujet:
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE Pour l'obtention du
:
DIPLOME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE en TELECOMS
ET RESEAUX (DUTTR)
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT GENIE INFORMATIQUE Centre de
Dakar
Année universitaire : 2008 - 2009
REPUBLIQUE DU SENEGAL
* *
M. Ibra DIOUM
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
1
DEDICACES
Souleymane THIONGANE
Je dédie ce mémoire :
A mes chers parents, Mamadou Dicko et Aïssata Boury,
qu'Allah vous préserve
A mes fr~res et soeurs, particuli~rement Diouldé, la
nouvelle mariée, heureux ménage
A mes cousins, particulièrement Abdoulaye qui est
comme un frère, merci pour tout ton soutien,
A mes frères de Koulloukoum, les salafis du
Sénégal, Ahmad THIONGANE, Balla DIACK, Cheikh NIANG et tous les
autres
Au reste de ma famille et tous ceux qui me connaissent A tous
les étudiants de ma promotion
A tous mes « filleuls ».
Ousseynou NDOYE
Je dédie ce modeste travail à :
Toute ma famille, particulièrement à mes
parents pour le soutien ,les conseils et encouragements portés à
mon égard .Je trouverai jamais les moyens de vous payer cette
dette.
A Toutes mes mamans et grand- mqres parce que j'en ai
tellement que je ne saurai les énumérer toutes.
A Mon grand frère Assane DIOP à qui je dirai
qu'ALLAH vous bénisse votre famille et vos biens , à mes oncles :
Moussa TOP et Libasse SYLLA pour leur soutien.
A Tous mes amis , promotionnaires et « filleuls»
.
A Toute Akhlou Beyti Rassoul , tout en priant pour Cherif
Ousseynou LAHI ,qu' ALLAH lui comble de Sa miséricorde et l'accueille
dans Son paradis eternel .
2
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
REMERCIEMENTS
Nous remercions :
1' Tout d'abori notre Seigneur, ALLAH, sans qui
nous
ne serions capables de faire ce modeste travail
1' Nos papas pour leur soutien sans faille durant
tous
nos cursus scolaires
1' Nos mamans pour l'importance qu'elles portent
pour
l'éducation de leurs enfants et pour leur
compréhension
1' Toute la famille des Télécoms et
Réseaux promotion
2007-2009 pour tout le soutien qu'elle nous a
apporté.
3
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
1' Les Filleuls Télécoms et Réseaux de
la promotion
2008-2010 , tout en vous disant que vous êtes
les
meilleurs de l'ESP alors prouvez pour le restant de l
a
formation.
1' Notre encadreur M. Ibra DIOUM pour l'aide
précieux qu'il nous a apporté tout au long du
stage.
1' Tous ceux qui, de prés ou de loin, ont
participé à la
réalisation de ce document.
Table des matières
Table des figures 9
Avant-propos 9
INTRODUCTION ..10
Chapitre 1 : PRESENTATION
I. LES RESEAUX MOBILES 11
1. PRESENTATION 11
2. LES EQUIPEMENTS TERMINAUX 21
II. LES SERVICES A VALEURS AJOUTEES 22
1. DEFINITION 22
2. LA REGLEMENTATION 23
4
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Chapitre 2 : L'ETAT DE L'ART DES MMS
I. PRESENTATION DU PROTOCOLE WAP 25
1. DEFINITION 25
2. GENERALITES 25
II. PRESENTATION DU SERVICE MMS 27
A. QU'EST CE QUE LE MMS ? 27
1. Définition et Apports 27
2. Contenus des MMS 28
3. Concurrence directe 29
B. FONCTIONNEMENT 29
1. Architecture 29
2. Fonctionnement du service 33
3. MMS et Services à Valeurs Ajoutées
41
Chapitre 3 : LES PLATEFORMES UTILISEES
I. PRESENTATION 43
1. KANNEL 43
2. MBUNI 51
II. INSTALLATIONS ET CONFIGURATIONS. 53
1. PRE-REQUIS 53
2. KANNEL 55
3. MBUNI 59
Chapitre 4 : FONCTIONNEMENTS DE LA PASSERELLE
I. LE MMSC 80
1. MMS PROXY 80
2. MMS RELAY 82
3. INTERFACE MAIL / SMTP 83
II. LA PASSERELLE
SVA 85
CONCLUSION 92
5
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
ANNEXES 93
ANNEXE A : LE PROTOCOLE WAP 87
ANNEXE B : LES LANGAGES : WML, SMIL 90
ANNEXE C: Le COURRIER ELECTRONIQUE .
6
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Table des figures
Figures :
7
Figure 1 :
|
13
|
Figure 2 :
|
16
|
Figure 3 :
|
18
|
Figure 4 :
|
27
|
Figure 5 :
|
31
|
Figure 6 :
|
33
|
Figure 7 :
|
36
|
Figure 8 :
|
38
|
Figure 9 :
|
39
|
Figure10 :
|
40
|
Figure 11 :
|
.45
|
Figure 12 :
|
47
|
Figure 13 :
|
48
|
Figure 14 :
|
49
|
Figure 15 :
|
51
|
Figure 16 :
|
92
|
Figure 17 :
|
93
|
Figure 18 :
|
94
|
Souleymane THIONGANE
|
|
Ousseynou NDOYE
|
|
Tableaux :
Tableau 1 : 23
Tableau 2 : 69
Tableau 3 : 72
Tableau 4 : 77
Tableau 5 : 68
Tableau 6 : 85
Tableau 7 : 95
Tableau 8 : 101
Avant-propos
L?école supérieure polytechnique (E.S.P) forme en
deux années d?études des techniciens supérieurs, et en
cinq ans des ingénieurs dans plusieurs spécialités.
Dans le cadre de leur formation les étudiants de fin de
chaque cycle sont tenus d?effectuer un stage pratique au sein d?une entreprise
ou d?un service informatique.
Ce stage est effectué dans le but :
n De fournir aux étudiants la possibilité de
mettre en oeuvre les connaissances théoriques acquises tout au long de
leur formation.
n D?initier les futurs techniciens supérieurs aux
réalités du milieu professionnel et de leur permettre de se faire
la main sur des projets d?envergures.
Au terme de ce stage un mémoire et un rapport de stage
doivent être rédigés sur un problème qui a
été étudié durant ce stage.
C?est à l'issue d'un stage effectué
9
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
INTRODUCTION
L?avènement des réseaux mobiles dans le domaine
de la téléphonie a donné naissance à plusieurs
types de services permettant ainsi à d?autres types de media de
communication, qui ne sont pas necessairement la « voix », de voir le
jour . En effet, le MMS (Multimedia Message Service) est l?un des moyens de
communication les plus recents utilises par les telephones mobiles. Il a ete
cree en 2002 par le le trio français SFR, Orange et Bouygues. Ce media
avait pour objectif d'aller au delà de ce qui a ete possible avec le
SMS. Il a permis, l'envoi de contenu multimedia (textes, images, sons, videos
ou encore tout autre contenu interpretable par les telephones portables comme
des jeux java par exemple).
Cependant, avec la CTI (Convergence
Telecommunications-Informatique), des plateformes proprietaires et libres
existent de nos jours pour mettre en place le service MMS.
C?est dans cette optique que nous allons, dans ce
présent document, présenter les éléments
nécessaires à la mise en oeuvre (réseaux, protocoles,
serveurs, plateformes, langage, etc.) avant de passer à la pratique.
Chapitre 1 :
PRESENTATION
I. Les Réseaux Mobiles
1. Présentation
a. Historique
> 1979: Attribution de la bande 900 MHz aux
services mobiles terrestres par la CAMR
> 1982-1985: La CEPT crée le
Groupe Spécial Mobile
(GSM) chargé de définir un système
numérique de communication avec les mobiles pour l?horizon 1990. Il
préconise d?utiliser la bande attribuée sous la forme: 890- 915
MHz sens montant 935 - 960 MHz sens descendant
> 1987 : Signature d?un protocole d?accord
MoU (Memorandum of
Understanding) par des opérateurs de 12 pays
européens et choix de la combinaison des technologies de transmission
TDMA et FDMA
> 1988-1990: Production des
spécifications du GSM et développement des équipements
> 1991: Premières communications GSM
sur l?interface radio au salon Mondial des Télécommunications de
Genève
> 1992: Premiers réseaux en Europe et
premier ROAMING entre Telecom Finlande et Vodafone UK
> 1994: Plus de 100 signataires des Accord
MoU et plus de 3 Million d?abonnés. La norme s?étend à
1800 MHz (DCS 1800 en EUROPE)
> 1995: Spécifications du PCS 1900
MHz aux USA/Canada. 188 Membres du MoU de 69 pays
> 1997: GSM dans 110 pays, 240
opérateurs, plus de 70 millions d?abonnés et 31% du
marché
> 2002: Plus de 700 Millions
d?abonnés à travers le monde
b. Acteurs de la téléphonie mobile
11
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
>
Constructeurs (Nokia, Siemens, Alcatel...)
ü Infrastructure réseau/radio
ü Terminaux
Opérateur
ü Offre de services mobiles
> Sociétés
d'ingénierie
ü Assistance à la planification et à
l?optimisation
ü Recherche de sites
> Installateurs
ü Déploiement d?équipements et maintenance
> Régulation et Administrateurs
ü Attribution des licences
ü Définitions des services de
Télécommunications
ü Attributions des fréquences
> Organismes de normalisation UIT
ü Définition des fonctions des systèmes
ü Définition d?interfaces normalisées
c. Multiplexage
> FDMA (Frequency Division Multiple
Access)
La méthode d?accès FDMA, repose sur un
multiplexage en fréquences (divise la bande de fréquences en
plusieurs sous bandes). Chaque communication est placée sur une
fréquence dite porteuse, ou carrier, qui est la fréquence
spécifique du canal et chaque porteuse ne peut transporter que le signal
d?un seul utilisateur. Cette méthode nécessite une
séparation entre les porteuses pour éviter les
interférences. Cette méthode essentiellement utilisée par
les réseaux analogiques tels que l?AMPS qui comporte 823 porteuses, avec
une séparation de 30 KHz entre les porteuses adjacentes.
> TDMA (Time Division Multiple
Access)
La méthode d?accès TDMA, offre la
totalité de la bande de fréquences à chaque
utilisateur pendant une fraction de temps donnée, appelée
time slot ou intervalle de temps. L?émetteur de la
station mobile stocke les informations avant de les transmettre sur le slot,
autrement dit
dans la fenêtre temporelle qui lui est
consacrée. Les différents slots étant regroupés en
une trame, le système offre ainsi plusieurs voies de
communication aux différents utilisateurs. La succession des slots dans
les trames forme le canal physique de l?utilisateur. Le récepteur
enregistre les informations à l?arrivée de chaque slots et
reconstitue le signal à la vitesse du support de transmission.
Remarque :
La combinaison des deux techniques est possible. Une bande de
fréquence déjà divisée par le FDMA en sous bande
centrées autours de différentes porteuses. Chaque sous bande est
ensuite partagée en slots, suivant la méthode TDMA ce qui permet
d?augmenter considérablement le nombre d?utilisateurs dans le
réseau.
d. Architecture GSM
Le réseau GSM a pour premier rôle de permettre
des communications, en mode circuit entre abonnés mobiles (GSM) et
abonnés du réseau téléphonique commuté (RTC
- réseau fixe). Le réseau
GSM s'interface avec le réseau RTC et comprend des
commutateurs. Le réseau GSM se distingue par un accès
spécifique : la liaison radio.
Le réseau GSM est composé de trois sous
ensembles:
> Le sous système radio ou
Base Station
Sub-system (BSS) : assure et gère
les transmissions radios
> Le sous système d'acheminement ou
Network
Sub-System (NSS) : on
parle aussi de Switching and Management
Sub-System (SMSS) pour
parler du sous système d'acheminement. Le NSS comprend l'ensemble des
fonctions nécessaires pour appels et gestion de la mobilité.
> Le sous-système d'exploitation et de maintenance ou
Operation
Sub-System (OSS) qui
permet à l'opérateur d'exploiter son réseau.
La mise en place d'un réseau GSM va permettre à
un opérateur de proposer des services de type Voix à ses clients
en donnant l'accès à la mobilité tout en conservant un
interfaçage avec le réseau fixe RTC existant. Ceci
nécessite un investissement considérable.
A l?heure actuelle les réseaux GSM ne cessent
d?évoluer afin d?assurer une qualité de couverture toujours
plus importante. La couverture du réseau est assurée par la
multiplication
13
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
des ensembles BTS #177; BSC. Nous verrons par la suite que le
réseau GSM est une base pour la mise en place des réseaux GPRS et
UMTS, même si pour le réseau UMTS au-delà du coût
élevé d?achat des licences, nous verrons que l?ensemble BTS a
BSC #177; MSC devra être changé ou modifié à la
base. Rappelons ici rapidement qu?une BTS couvre environ 500m de zone en ville
et 10 km de zone en campagne. Cela donne un aperçu du coût et du
temps nécessaires pour la mise en place de la simple architecture
technique du mode UMTS ...
Figure 1 : Architecture Réseau
GSM
Ci dessus un rappel de l?architecture GSM, en encadré
bleu les éléments de couverture, en ellipse bleue les
éléments de gestion du réseau, en ellipse bleue
pointillée, les éléments du réseau GSM qui seront
utiles pour les réseaux GPRS et UMTS.
Unstructured Supplementary Service Data
(USSD)
L'USSD,
(Unstructured Supplementary
Service Data) peut se traduire en
Données de Service Supplémentaires Peu Structurées. Il
s'agit d'une fonctionnalité des téléphones GSM. Il est
généralement associé aux services de
téléphonie de type temps réel ou de messagerie
instantanée. Il n'y a aucune possibilité d'enregistrement et
transfert qui est typique aux messages courts « normaux », autrement
dit, il n y a pas de SMSC présent sur le circuit de traitement. Les
temps de réponse pour des services basés USSD interactifs sont
généralement plus rapides que ceux utilisés pour SMS.
En comparaison, USSD est semblable à Telnet, tandis qu?un
SMS est semblable à un mail.
USSD est typiquement utilise comme « un declencheur
» pour invoquer les appels de services independants qui n'exigent pas les
depenses d'utilisation aeriennes et complementaires d'un SMSC, comme un service
de rappel de service (un suivi de consommation, credit restant sur votre
compte), ou le service de menu interactif (par exemple des cours de la bourse,
des resultats sportifs).
USSD est une norme pour transmettre l'information sur des canaux
de signaux GSM.
Il est surtout utilise comme une methode de suivi du solde
disponible et d'autres informations semblables pour les services GSM prepayes
comme les comptes mobiles (par exemple #123# pour les
mobicartes d?Orange).
Exemples de codes USSD:
· #100# Service de Rechargement de la VoD de la TV
d?Orange
· #101# : Numero MSISDN
· #120# : Service Rappel-moi
· #123# : Orange
· #125# : Portail de paiement mobile de Orange money
Après l'entrée d?un code d'USSD dans votre
téléphone GSM, la réponse de l'opérateur GSM est
remontee dans les secondes suivantes. Sur les portables Orange, par exemple,
l'USSD permet de demander, entre autres fonctionnalites, le suivi de
consommation. Après une manoeuvre simple (#123#), le consommateur
reçoit le suivi en moins de deux secondes. USSD est la base de quelques
methodes de paiement comme Mobipay.
L'identification des appareils
Les telephones mobiles contiennent une carte
SIM (Suscriber Identity
Module) qui permet d'identifier l'utilisateur et parfois de
stocker un certain nombre de numeros de telephone. Chaque appareil est
identifie, quelle que soit sa marque, par un numero IMEI que
l'on obtient, en entrant sur le clavier, la sequence : *#06#. Il convient de
noter ce numero et de le signaler à son operateur, en cas de vol, de
façon à proceder à son blocage. Cet identifiant ne doit
pas être confondu avec l'IMSI
(International Mobile
Station Identifier) contenu en SIM.
Le code PIN est le mot de passe de la carte
SIM, le code PUK etant le code de deblocage à utiliser
après trois tentatives de PIN erronees.
15
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Cependant sur un réseau cellulaire, un appareil est
identifié via un TMSI (Temporary
Mobile Station Identifier).
Grkce à ce système d?IMSI/TMSI, un téléphone
portable ne voit pas son numéro d'appel divulgué sur le
réseau, ce qui permet la confidentialité des appels : comme les
TMSI changent souvent et sont parfois attribués à plusieurs
appareils en même temps, une personne interceptant le trafic a
très peu de chance d'associer un numéro de
téléphone à un TMSI.
Services
Le réseau GSM permet plusieurs services :
· La voix
· Les données (le WAP, le Fax ou bien comme un modem
filaire classique)
· Les messages courts ou SMS ainsi que leur successeur, le
MMS ou Multimedia Messaging
· Service
· Le cell broadcast (diffusion dans les cellules), qui
permet d'envoyer le même SMS à tous les
· abonnés à l'intérieur d'une zone
géographique
· Les services supplémentaires (renvois d'appels,
présentation du numéro...)
· Les services à valeur ajoutée comme par
exemple les services de localisation (Location Based Services), d'information
à la demande (météo, horoscope), de banque (consultation
de compte, recharge de compte prépayé).
e. Architecture réseau GSM + GPRS
Figure 2 : Architecture Réseau
GSM+GPRS
Un réseau GPRS est en premier lieu un réseau IP.
Le réseau est donc constitué de routeurs IP. L'introduction de la
mobilité nécessite par ailleurs la précision de trois
nouvelles entités :
+ Le PCU (Packet
Control Unit, intégré au BSC) +
Le SGSN (Serving GPRS
Support Node)
+ Le GGSN (Gateway
GPRS Support Node).
Une quatrième entité
o Le BG joue un rôle
supplémentaire de sécurité.
Le réseau GPRS vient ajouter un certain nombre de
« modules » sur le réseau GSM sans changer le réseau
existant. Ainsi est conservé l'ensemble des modules de l'architecture
GSM, nous verrons par ailleurs que certains modules GSM seront utilisés
pour le fonctionnement du réseau GPRS.
17
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
La mise en place d'un réseau GPRS va permettre à
un opérateur de proposer de nouveaux services de types donnés
à ses clients. Le GPRS est en mode paquets. Le service GPRS permet de
considérer le réseau GSM comme un réseau à
transmission de données par paquets avec un accès radio et des
terminaux mobiles. Le réseau GPRS est compatible avec des protocoles IP
et X.25. Des routeurs spécialisés SGSN et GGSN sont introduits
sur le réseau. La transmission par paquet sur la voie radio permet
d'économiser la ressource radio :
· un terminal est susceptible de recevoir ou
d'émettre des données à tout moment sans qu'un canal radio
soit monopolisé en permanence comme c'est le cas en réseau
GSM.
· Le débit maximal instantané annoncé
pour le GPRS est de 171.2 Kbps même s'il est limité à 48
Kbps en mode descendant (limite actuelle des terminaux GPRS).
· La mise en place d'un réseau GPRS permet à
un opérateur de proposer de nouveaux services de type Data avec un
débit de données 5 à 10 fois supérieur au
débit maximum théorique d'un réseau GSM. (Rappel
débit maximal en GSM : 9.6 Kbps).
· Le réseau GPRS constitue finalement une
étape vers le réseau UMTS.
f. Architecture réseau GSM + GPRS + UMTS
Figure 3 : Architecture Réseau
GSM+GPRS+UMTS
Le réseau UMTS vient se combiner aux réseaux
déjà existants. Les réseaux existant GSM et GPRS apportent
des fonctionnalités respectives de Voix et de Data ; le réseau
UMTS apporte ensuite les fonctionnalités Multimédia.
Il est important de noter deux éléments :
v' Le coût élevé de la mise en place d'un
système UMTS (achat licence + modification majeures sinon totales des
éléments de base du réseau (station / antenne)
répartis de manière massive sur un territoire national).
v' La difficulté à définir avec
précision l'architecture d'un futur réseau UMTS dans la
mesure où le 3GPP et l'UMTS Forum travaillent encore
aujourd'hui à la définition des normes et des
spécifications techniques.
La mise en place d'un réseau UMTS va permettre
à un opérateur de compléter son offre existante par
l'apport de nouveaux services en mode paquet complétant ainsi les
réseaux GSM et GPRS.
19
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Le réseau UMTS est complémentaire aux
réseaux GSM et GPRS. Le réseau GSM couvre les
fonctionnalités nécessaires aux services de type Voix en un mode
circuit, le réseau GPRS apporte les premières
fonctionnalités à la mise en place de services de type Data en
mode paquets, et l'UMTS vient compléter ces deux
réseaux par une offre de services Voix et Data complémentaires
sur un mode paquet.
L'UMTS est ainsi une extension du GPRS et fonctionne
également en mode paquet. La vitesse de transmission offerte par les
réseaux UMTS atteint 2 Mbps. L'infrastructure UMTS permet
l'élargissement des fréquences ainsi que la modification du
codage des données. Mais les investissements en architecture
réseau sont conséquents puisque le mode de communication entre
les terminaux 3G et les BTS (appelé Node B) est différent. Les
modifications matérielles sont très importantes.
Sur le plan technique, les architectures des trois
réseaux GSM, GPRS et UMTS sont complémentaires et
interconnectées afin d'optimiser la qualité de service rendue
à l'abonné.
1' Débit
L'UMTS permet théoriquement des débits de
transfert de 1,920 Mbps, mais en fin 2004 les débits offerts par les
opérateurs dépassent rarement 384 kbps. Néanmoins, cette
vitesse est nettement supérieure au débit de base GSM qui est de
9,6 kbps.
Le débit est différent suivant le lieu
d'utilisation : En zone rurale : 144 kbps jusqu'à 500 km/h ;
En zone urbaine : 384 kbps jusqu'à 120 km/h;
Dans un bâtiment : 2 000 kbps depuis un point fixe.
1' Applications et services
Grâce à sa vitesse accrue de transmission de
données, l'UMTS ouvre la porte à des applications et services
nouveaux. L'UMTS permet en particulier de transférer dans des temps
relativement courts des contenus multimédia tels que les images, les
sons et la vidéo.
Les nouveaux services concernent surtout l'aspect vidéo :
Visiophonie, MMS Vidéo, Vidéo à la demande,
Télévision.
2. Les équipements terminaux
Afin d?exploiter au mieux les capacités du
réseau GPRS les terminaux mobiles doivent ~tre compatibles mais cela ne
suffit pas toujours. En effet, deux mobiles compatibles GPRS peuvent se
comporter différemment dans les mrmes conditions d?utilisation.
> Classe des terminaux
Les mobiles compatibles GPRS sont classés en 3 classes
:
· Classe A : Utilisation simultanée
du GSM et GPRS, le mobile peut effectuer une communication GSM sur un TS (Time
Slot) et peut utiliser plusieurs TS dédiés au GPRS.
· Classe B : Gestion de la mobilité
des deux services mais seulement un des services peut être
utilisé. Le mobile sera donc correctement localisé en GSM et GPRS
mais l?utilisation du GPRS emprche une communication GSM et
réciproquement.
· Classe C : le mobile ne peut utiliser
que le GSM ou le GPRS, il doit se relocaliser après le basculement d?un
mode à l?autre.
Actuellement la plupart des mobiles sont de classe A, la
différence se fait sur l?introduction de nouvelles technologies telles
que l?EDGE et l?UMTS.
> Capacité multi-slot
Etant donné que la tarification GPRS est
effectuée au volume, il est intéressant de chercher un moyen pour
accélérer les transferts sans pour autant augmenter les
coûts. La solution la plus simple est de transmettre sur plusieurs Time
Slots simultanément.
Car comme expliqué précédemment, le GPRS
utilise le support de transmission radio du GSM, 8 TS sont disponibles par
porteuse radio. Ces 8 TS sont partagé entre GSM et GPRS, l?affectation
des TS peut ~tre réalisée dynamiquement en fonction des besoins
des utilisateurs.
L?opérateur définit un nombre de TS minimum et
maximum alloué au GPRS et le réseau s?adapte au besoin de la
cellule.
En théorie il serait possible d?utiliser les 8 TS d?un
canal radio pour des transferts GPRS. Mais dans la pratique ce cas ne se
présente que très rarement, car il supposerait que
l?opérateur ait alloué la totalité du canal radio au GPRS
et qu?aucun autre utilisateur ne soit présent dans la cellule.
21
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Les téléphones mobiles ont donc des
capacités multi-slot qui sont définies par :
· un nombre maximum de TS utilisable
simultanément
· un nombre maximum de TS en lien descendant
· un nombre maximum de TS en lien montant
· un écart minimum en nombre de TS entre le lien
montant et descendent, les mobiles les plus performants peuvent aussi utiliser
des TS simultanément sur des fréquences différentes.
Voici un tableau définissant les différentes
classes de mobiles répondant aux caractéristiques ci-dessus :
Tableau 1 : Les classes de Mobiles
II. Les Services à Valeurs Ajoutées
1. Definition
Un service à valeur ajoutée est une
application, cumulant des notions de Télécommunications et
d?informatiques, dont l'usage fait l'objet d'une tarification qui s'ajoute
à celle des services supports utilisés par l'application. Il
présente donc un caractère purement commercial. Certains services
à valeur ajoutée sont vendus sur des réseaux à
valeur ajoutée, d'autres sont vendus sur le réseau public.
2. La Réglementation
Au Senegal le fonctionnement et la mise en place de services
à valeur ajoutee sont sous le contrôle et la supervision de
l?ARTP (Agence de Regulation
des Telecommunications et des Postes).
Leur déploiement fait l?objet d?une loi qui fixe la liste
et les conditions requises pour mettre en place ce type de services.
La législation des services à valeurs
ajoutées est régie par l?article 19 du code des
telecommunications dont voici un extrait :
Article premier
La liste des services à valeur ajoutée
visés à l?article 19 du code des télécommunications
est fixee comme suit :
· Messagerie électronique :
L'echange, la lecture et le stockage d'informations, sous forme de
messages de donnees, entre des machines se trouvant dans des sites distants. Le
destinataire du message n'est pas necessairement present au moment de l'envoi
du message. Elle est regie par les recommandations de l'Union Internationale
des Telecommunications X-400 et X- 500 de l'UIT-T.
· Messagerie vocale: L'échange (la
réception et/ou l?envoi) et l'enregistrement de messages vocaux dans des
serveurs vocaux, accessibles à partir d?équipements terminaux
appropries. Elle est regie par la recommandation de l'Union Internationale des
Telecommunications X-485 de l'UIT-T.
· Audiotex: La mise à la
disposition des usagers d'accès à des serveurs, interactifs ou
non, pour enregistrer, lire ou écouter des messages à partir
d?équipements terminaux appropries.
· Echange de données informatisé
(EDI): L'echange de donnees formatees de manière standard entre
les differentes applications tournant sur les ordinateurs de partenaires
commerciaux avec un minimum d'interventions manuelles.
· Télécopie améliorée:
La mise en place de serveurs permettant de transmettre et de
reproduire à distance divers documents (lettres, photos et dessins) avec
la possibilite d'archivage et d'accès à ces documents.
23
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
·
Services d'information on-line: L'accès
à des informations en ligne, en temps réel et sans intervalles
d'attente.
· Services d'accès aux données, y
compris la recherche et le traitement des données:
L'accès à des informations stockées dans des
serveurs et/ou des bases de données en utilisant notamment
l'infrastructure du réseau téléphonique public ou des
réseaux de transmission de données et des interfaces
d'adaptation.
· Transfert de fichiers et de données:
Le transport et l'échange de fichiers et de données
informatiques, constitués de textes et d'images, éventuellement
animées, entre des machines hétérogènes se situant
sur des sites distants. Il permet également le
téléchargement de fichiers et de données à partir
de machines distantes.
· Conversion de protocoles et de codes:
L'adaptation des protocoles utilisés par des machines
différentes, dont la représentation interne des données
est différente, afin de permettre la communication entre ces
machines.
· Services Internet: La messagerie
électronique, le transfert de fichiers, la connexion à une
machine distante, le dialogue sous forme de messages écrits sur des
sujets variés entre des groupes d'utilisateurs en temps réel et
la recherche d'informations dans des serveurs.
· Services mobiles: ,l
A1DIBM1-A A1-IYIE1-A ANYDntA:
ü le SMS : message texte envoyé
vers un téléphone mobile depuis un autre téléphone
mobile ou depuis un ordinateur
ü le WAP (Wireless Application Protocol) :
Protocole d'application sans fil qui permet de se connecter à Internet
grâce à un téléphone mobile
ü l1I-Mode : permet à
ses utilisateurs un accès Data à des services au travers
d'Internet. Service destiné à l'univers des
télécoms, il peut être également
déployé sur des terminaux aussi divers que les consoles de jeux,
les télévisions, etc.
ü Le MMS (Multimedia Messaging Service) :
service de messagerie pour les appareils mobiles qui s'apparente au SMS. Le MMS
permet l'envoi automatique et immédiat de messages multimédias
personnalisés de téléphone à
téléphone ou d'un téléphone à en compte
e-mail. Outre les contenus textuels habituels des messages courts, les messages
multimédias peuvent aussi contenir des photos, des graphiques, des clips
audio et vocaux.
Chapitre 2 : i ir IpI GlipLIMIs
006
I. Présentation du protocole WAP
1. Definition
Le WAP, standardisé par le WAP Forum, est un protocole
de communication dont le but est de permettre aux abonnés d?un
opérateur mobile d?accéder à Internet à l?aide de
terminaux mobiles. En plus de la connectivité à Internet, ce
protocole a été conçu pour offrir la possibilité
aux opérateurs d?intégrer de nouveaux services multimédias
sur leurs infrastructures.
2. Generalites
Le protocole WAP comprend deux versions. Pour la
première version, on essayait de profiter du service de transmission de
donnés basé sur la commutation de circuit comme pour le cas du
GSM. Mais lorsqu?on est passé à la commutation de paquets dans
les réseaux mobiles, en vue d?optimiser les ressources et
d?améliorer la bande passante, le protocole WAP a aussi
évolué pour s?adapter à cette nouvelle infrastructure.
a. Le WAP 1
Les premiers terminaux mobiles avaient des optionalités
très limitées, ils ne permettaient pas d?afficher du contenu
multimédia. Pour offrir des services basés sur la transmission
de
25
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
données, le WAP, dans sa première version, a
spécifié des protocoles (voir Annexe A) qui avaient pour
rôle d?optimiser le contenu des serveurs et de l?adapter à ces
terminaux, offrant ainsi d?autres services aux abonnées que la
téléphonie et le SMS. Cependant, cette version du WAP n?a pas
connu un grand succès et a été très vite
délaissée à cause de son manque d?interactivité.
b. Evolution vers le WAP 2 Avec
l?évolution des réseaux mobiles et l?amélioration
considérable de la bande passante.
On était contraint de faire évoluer le
protocole WAP pour mieux utiliser ces ressources, surtout avec la nouvelle
génération des terminaux mobiles qui supportent les protocoles de
transports classiques d?Internet.
Cette nouvelle version du protocole WAP introduit de
nouvelles fonctionnalités multimédias, telles que le «
Streaming » ou le téléchargement de contenu
multimédia volumineux. Pour cela, la pile protocolaire de ce standard a
été redéfini (voir annexe A).
Ainsi, les utilisateurs équipés de terminaux
compatibles WAP 2 auront l?accès à des applications plus riches,
avec des graphiques en couleur et des possibilités textuelles
accrues.
Cette modification de la pile de protocole sur la quelle se
base le WAP rend plus facile le développement et l?intégration de
nouveaux services puisqu?on pourra profiter de l?expertise acquise du monde
informatique et plus précisément du domaine du
développement web pour implémenter des services
multimédias.
c. La passerelle WAP
Afin de permettre aux terminaux mobiles d?accéder
à Internet, le protocole WAP définit une architecture
spécifique. Il s?agit de connecter le réseau mobile de
l?opérateur à une passerelle, connue encore sous le nom de
passerelle WAP ou « WAP Gateway », cette passerelle joue le
rôle d?interface entre le mobile et le serveur et permet ainsi d?adapter
les messages transmis au protocole de communication correspondant. Cette
entité du réseau encode les documents WML ou XHTML, selon la
version du protocole utilisée, avant leur envoi au mobile, et dans
l?autre sens, elle crée des requ~tes HTTP à partir des
requêtes WAP.
Elle est également utilisée par les fournisseurs de
services pour récupérer certains paramètres de
l?utilisateur, comme le MSISDN, pour contrôler l?accès à
leurs services.
Pour conclure voici un schéma récapitulatif de
l?architecture du réseau sur laquelle se base le protocole WAP.
Figure 4 : Architecture du protocole
WAP
II. Présentation du service MMS
A. Qu'est ce que le MMS ?
1. Définition et Apports
a. Définition
Le MMS ou « Multimédia Message Service » a
été conçu par les opérateurs
téléphoniques et les constructeurs en 2002 pour permettre aux
utilisateurs d?échanger plus que du texte, du
27
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
multimédia.
Concrètement, le MMS est au multimédia ce que le
SMS est au message texte. Le MMS, tout comme le SMS, peut se transmettre de
deux manières différentes :
· Le message échangé entre deux utilisateurs:
Message interpersonnel
· Le message échangé entre un serveur de
contenu et un utilisateur: Message de contenu.
b. Apports
A sa création, le MMS fut basé sur le mail tout
en essayant d?éliminer toutes les contraintes rencontrées par les
concepteurs du mail mobile, en mettant en place un packaging et une
standardisation pour la conception et la lecture d?un MMS. Quelques apports du
MMS par rapport au mail mobile :
· Adressage par le numéro du mobile (et non plus par
une adresse mail, lisible de partout)
· Système de notification automatique, transparente
pour l?utilisateur (comme le SMS)
· Adaptations des pièces jointes multimédia
en fonction des téléphones selon la taille de l?écran ou
la résolution
· Mise en forme dans le message des textes et pièces
jointes (système de slides) créée directement par
l?utilisateur (ou le serveur de contenu) qui envoie le
message.
· Standardisation des formats, des pièces jointes
mais aussi des interfaces de visualisation.
2. Contenus des MMS
Les contenus multimédia envoyés dans un MMS ne
peuvent être illimités en nombre et en poids. Les poids maximum
dépendent de la capacité des téléphones
expéditeurs et destinataires. En général, on peut envoyer
jusqu?à 100 Ko, et sur certains terminaux de dernière
génération, cette taille peut aller jusqu?à 300 Ko. En ce
qui concerne les formats, cela dépend du téléphone du
destinataire. Il faut que celui-ci est la capacité de lire la
pièce jointe (exemple : lecteur vidéo ou application java). Dans
l?absolu, un MMS peut contenir:
· du texte (ASCII ou UTF-8)
· des sons (MP3, AMR)
· des images (JPEG ou GIF)
· des vidéos (MPEG-4, 3PG, WMV)
· d?autres pièces jointes en fonction des
possibilités des terminaux (par exemple des applications java).
Bien évidemment, les formats dépendent des
possibilités des terminaux
3. Concurrence directe
Il est évident que l'envoi de contenu peut se faire
différemment que par l'envoi de MMS. Passons rapidement en revue les
autres possibilités :
a. SMS
Le SMS peut contenir du texte ou des éléments de
type multimédia limités à hauteur de 160 caractères
maximum.
b. Push Wap
Le Push Wap est un procédé utilisé par
les concepteurs de services mobiles. Ce procédé consiste à
envoyer un SMS à l'utilisateur avec un lien direct de
téléchargement du contenu multimédia.
Il est évident que le MMS reste d'une part beaucoup
plus ergonomique et d'autre part plus accessible étant donné que
les messages restent tous dans une boite de réception de MMS dans les
téléphones.
c. Surf Wap
Le MMS va permettre un accès direct au contenu
multimédia contrairement au surf. Ce dernier nécessite
l'accès au portail puis la recherche du ou des sites
désirés et ensuite la navigation dans ce site pour trouver le
contenu qui nous intéresse. D'autre part, pour les mêmes raisons
que le Push, les messages restent stockés dans la boite de
réception des MMS donc une conservation naturelle du message.
B. Fonctionnement
1. Architecture
La figure 5 décrit l?architecture globale du service
MMS. Elle implique différents réseaux et doit intégrer les
systèmes de messagerie déjà existants dans ces
réseaux. Le terminal mobile fonctionne dans l?environnement MMS (MMSE,
Multimedia Messaging Service Environment). Cet environnement comprend des
réseaux mobiles de 2ème et 3ème génération
et fournit toutes les fonctions requises par le service telles que relais,
stockage et notification.
29
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Figure 5 1 1711IQYir1CQIPIQR0 0
6
a. Entités MMS
Les éléments impliqués dans l
architecture sont:
· MMSE : L?environnement MMS
représente l?ensemble des éléments MMS, sous le
contrôle d?une administration donnée (fournisseur MMS) en charge
de fournir le service à des usagers MMS.
· MMS User Agent : Il s?agit de
l?application utilisateur présente sur la station mobile permettant de
visualiser, de composer et de traiter (i.e., soumettre, recevoir et supprimer)
les messages multimédia. Parmi les terminaux MMS disponibles figurent le
Nokia 7650 et l?Ericsson T68i & T300.
· User Databases : Il s?agit des bases de
données utilisateur contenant l?information concernant les souscripteurs
au service MMS. Cette information comprend les détails de souscription
et les profils d?usager.
· MMS Relay/Server : Le MMS Relay route
les messages dans l?environnement MMS ou à l?extérieur de cet
environnement. Le MMS Server stocke les messages en attente de
récupération par leur destinataire. Les entités MMS Relay
et MMS Server peuvent être implantées dans des équipements
distincts ou intégrées dans le même équipement. Dans
ce dernier cas, l?équipement est appelé MMSC (Multimedia
Messaging Service Centre). Le MMSC s?interface à différents
systèmes de messagerie tels que SMSC, système de messagerie
électronique et système de messagerie unifiée.
· MMS VAS Applications : Les applications
MMS VAS offrent des services à valeur ajoutée aux utilisateurs du
service MMS. L?application VAS interagit avec le MMSC afin de délivrer
des MMS à des MMS User Agent. Un MMS User Agent peut aussi soumettre un
message à une application VAS à une adresse
représentée généralement par un numéro
court.
31
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Figure 6 : Architecture MMS
Les différentes entités de l?environnement MMS
communiquent à travers un ensemble d?interfaces.
b. Les Interfaces MMS
· L?interface MM1 permet à
l?agent utilisateur MMS (MMS User Agent) d?interag avec le MMSC, e.g. soumettre
une messagerie multimédia, ftre notifié de l?arrivé d?un
message, télécharger un message.
· L?interface MM2 est l?interface entre
les entités MMS Relay et MMS Server. Elle n?est pas normalisée.
La plupart des solutions des fournisseurs intègrent les deux
entités dans le mrme équipement, rendant l?interface
propriétaire.
· L?interface MM3 est présente
entre le MMSC et les serveurs externes. Elle permet au MMSC d?échanger
des messages avec d?autres serveurs de messagerie externes (Email server, SMSC,
Unified Messaging Server, etc). Les protocoles pouvant être
utilisés sont ceux normalisés par l?Internet tels que SMTP, HTTP,
IMAP, POP, et T30.
· L?interface MM4 permet l?échange
de MMS entre deux MMSCs appartenant à deux environnements MMS distincts.
Le protocole utilisé est SMTP.
· L?interface MM5 permet au MMSC
d?interroger le HLR pour identifier la localisation de l?usager et ainsi
pouvoir lui envoyer une notification pour l?informer de l?arrivée d?un
message multimédia. Le protocole utilisé est MAP. Si le MMSC
s?appuie sur un SMSC pour l?envoi d?un SMS, l?interface MM5 n?est pas
indispensable.
· L?interface MM6 qui n?est pas encore
normalisée permet au MMSC d?accéder aux informations des bases de
données des usagers MMS telles que les données de
présence.
· L?interface MM7 permet le transfert de
messages multimédia d?un MMSC vers des applications VAS et vice versa.
Lorsque l?application envoie un MMS au MMSC, il est délivré
à l?ensemble des destinataires à travers l?interface MM1. Parmi
les protocoles utilisés pour la réalisation de cette interface
figurent HTTP et SMTP.
· L?interface MM8 permet au MMSC
d?interagir avec le système de facturation. Elle n?est pas encore
normalisée. Alors que les messages courts SMS sont émis et
reçus sur des canaux de signalisation du réseau SS7 entre le
MSC/SGSN et le SMSC, les messages multimédia sont transmis sur les
canaux de parole GSM ou dans les contextes PDP GPRS.
2. Fonctionnement du service
L?exemple suivant montre le fonctionnement du service MMS
33
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
1.
L?utilisateur active le client MMS (application disponible sur la
station mobile permettant l?envoi / la réception de MMS).
2. L?utilisateur sélectionne ou introduit l?adresse du
destinataire du message multimédia.
3. L?utilisateur compose / édite le message
multimédia à émettre (e.g. avec une image, du texte et /ou
du son).
4. L?utilisateur émet le message multimédia
à son MMSC à travers l?interface MM1.
5. Le MMSC de l?émetteur relaye le message
multimédia au MMSC du destinataire à travers l?interface MM4, en
supposant dans cet exemple que l?émetteur et le récepteur du
message multimédia n?appartiennent pas au mrme MMSE.
6. Le MMSC destinataire émet une notification (en
s?appuyant par exemple sur les services d?un SMSC) au client MMS destinataire
sur l?interface MM1.
7. Le client MMS destinataire télécharge le
message multimédia stocké sur le MMSC jà travers
l?interface MM1.
8. Le client MMS destinataire notifie l?utilisateur de
l?arrivée d?un nouveau messag multimédia.
9. L?utilisateur visualise le message sur sa station mobile.
Les étapes 1, 2, 3, 8 et 9 concernent l?interface
utilisateur et sont dépendantes d?une implantation d?un
constructeur donné.
Figure 7 : Envoi d'un message multimédia :
Flux d'information
Le MMS UA émetteur soumet son message multimédia
au MMSC auquel il est associé sur l?interface MM1 en utilisant la
requ~te MM1submit.REQ. Le MMSC acquitte la requ~te par une réponse
MM1-submit.RES. Cet acquittement contient l?état de la requ~te soumise
au MMSC. La demande peut être acceptée ou refusée (e.g.
absence de souscription, service indisponible, message incorrect, etc.).
Après acceptation de la requête, Le MMSC
émetteur identifie le(s) MMSC(s) associé(s) au(x)
récepteur(s).
Plusieurs possibilités existent :
35
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
·
L?émetteur et le destinataire du MMS appartiennent au mrme
MMSE. Dans ce cas, ils sont associes au même MMSC.
· L?émetteur et le destinataire appartiennent
à des environnements MMS différents. Le destinataire est associe
à un autre MMSC auquel le MMSC emetteur relaye le message
multimédia sur l?interface M4 en utilisant la requ~te MM4forward.REQ.
· Le destinataire n?est pas un utilisateur du service MMS.
Il s?agit par exemple d?un destinataire disposant du service SMS ou d?un compte
de messagerie électronique. Le MMSC émetteur relaye alors le
message sur l?interface M3 au serveur de messagerie du destinataire (SMSC,
serveur E-mail, serveur de messagerie unifiee).
Dans le second cas, le MMSC destinataire retourne un
acquittement MM4_forward.RES indiquant le statut de la demande (e.g. absence de
souscription du destinataire, service indisponible, acceptation de la demande).
Le MMSC destinataire emet une notification (requête MM1_notification.REQ)
au destinataire l?informant de l?arrivée d?un MMS, acquittee par ce
dernier (reponse MM1_notification.RES).
Le destinataire demande le telechargement du message
(requête MM1_retrieve.REQ) qui lui est retourne dans la reponse
MM1_retrieve.RES. Le destinataire acquitte alors la reception du message
multimedia au MMSC par une requête MM1_acknowledgement.REQ.
Si le MMS UA émetteur indique dans la requ~te
MM1submit.REQ la demande d?un rapport de livraison, le MMSC destinataire le
genère (MM4_delivery_report.REQ) et le retourne au MMSC d?origine.
Ce dernier produit alors la requ~te MM1deliveryreport.REQ sur
l?interface MM1 reçue par le MMS UA emetteur.
Si le MMS UA émetteur indique dans la requ-te
MM1submit.REQ la demande d?un rapport à la lecture du message par le
destinataire, le MMSC destinataire le genère (MM4readreplyreport.REQ) et
le retourne au MMSC origine qui l?acquitte (MM4_read_reply_report.RES).
Enfin, le MMSC origine delivre le rapport
(MM1_read_reply_originator.REQ) au MMS UA émetteur sur l?interface
MM1.
a. Format et Mise en forme
· Format
Le MMS, étant basé sur le mail, il a
gardé le même format : le MIME (Multipurpose
Internet Mail Extensions) Donc, le MMS est un message MIME comprenant:
· le fichier SMIL (voir annexe B) qui décrit le
déroulement de l'affichage des pièces jointes et des textes
(à l'instar d'un fichier PowerPoint).
· Les pièces jointes envoyées dans le MMS qui
sont mis en forme par le fichier SMIL (multimédia et texte). Tout
ceci est intégré dans une enveloppe (parfois différente en
fonction de l'interface par laquelle le MMS sera envoyé).
Figure 8 : Enveloppe MMS
· Mise en forme
Comme cela a été dit
précédemment, un message peut être envoyé avec une
certaine mise en forme. Cela est possible grâce au langage SMIL qui est
basé sur le XML. Celui-ci permet de définir plusieurs slides avec
un agencement des pièces jointes à la guise de
l'expéditeur (texte au dessus ou en dessous d'une image, bande sonore
qui tourne sur une slide ...). De plus, il est également possible, de
déterminer le temps d'affichage de chaque slide.
37
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Figure 9 : Exemple de représentation de
slides
? Gestion des droits numériques sur le
contenu
Lorsqu'un MMS est envoyé à un utilisateur, il a
la possibilité de le garder dans sa boite de réception de
messages multimédia. Cela est un avantage précieux pour
l'utilisateur qui peut devenir un gros inconvénient pour les
éditeurs de services. En effet, plus rien n'empêche l'utilisateur
de renvoyer ou de revoir, réécouter le fichier multimédia
autant de fois qu'il le souhaite.
Pour pallier à ce problème, un mécanisme de
protections à été mis en place : DRM Dans
ce modèle, il a été prévu 3 niveaux
différents:
· Niveau 1 - Forward Lock : Usage illimité du
contenu mais le contenu ne peut être retransmis.
· Niveau 2 #177; Combined Delivery : Contenu régi
par des droits (3 écoutes maxi pour un son), le contenu ne peux
être transmis et les droits d'accès sont inclus dans le
contenu.
· Niveau 3 #177; Separate Delivery : Contenu régi
par des droits, les droits d'accès sont indépendant du contenu et
le contenu peut être transmis.
a. Envoi de MMS
? change
L'échange de MMS s'effectue grâce aux 2
médias : le Wap et le SMS.
L'envoi du MMS par l'utilisateur est une connexion Wap au
MMSC (MMS Center) de l'opérateur. Par la suite, les
caractéristiques du MMS à envoyer sont remises au MMSC
(destinataire, contenu).
La réception d'un MMS se fait donc en deux temps :
· Le client MMS du mobile reçoit un SMS en binaire
lui indiquant qu'un MMS est disponible
sur le MMSC de l'opérateur
· Ensuite, une connexion Wap s'effectue sur le MMSC pour
récupérer le message.
Figure 10 : Echange de MMS
· Accusé de réception
De par la multiplication d'intermédiaire lors d'un envoi
de MMS, il existe 4 types d'accusés de réception :
· Dépôt sur le serveur
MMSC
Ce statut est généré par le serveur MMSC
dès qu'il a reçu le message. Quand le message est
enregistré, il envoie directement le SMS de notification à
l'utilisateur
· Accusé de réception du SMS de
notification
Ce statut est généré lorsque le SMS de
notification a été reçu par l'utilisateur. Normalement,
suite à ça, l'utilisateur télécharge directement le
MMS.
· MMS « Accusé de livraison
»
Statut signifiant que le MMS a bien été
téléchargé par le téléphone.
· MMS Read-Reply Report
Ce statut indique que le message a été ouvert
par l'utilisateur final. Attention, ce statut n'est pas compatible avec tous
les terminaux, et pour ceux qui le sont, ce statut peut être
désactivé par l'utilisateur.
b. Compatibilité
· Configuration requise
Pour recevoir un MMS, un utilisateur doit mettre en place
quelques informations sur son mobile afin qu'il soit compatible.
Tout d'abord, le téléphone doit être
obligatoirement équipé de la fonction MMS. Ensuite, l'utilisateur
doit paramétrer son téléphone. Cela consiste à
créer une connection wap (GPRS ou 3G) et indiquer l'adresse wap du
MMSC.
39
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Enfin, l'utilisateur doit être déclaré sur
le MMSC et chez l'opérateur comme ayant le droit et la
possibilité de recevoir le MMS. Cela permet aux opérateurs
d'avoir la liste des utilisateurs pouvant recevoir les MMS ou non.
Dans le cas de messages interpersonnels, si l'utilisateur
final n'est pas compatible avec la fonction MMS, celui-ci reçoit donc un
SMS l'invitant à aller visualiser son MMS, sur le site Internet de
l'opérateur.
Dans le cas de messages de contenu, le problème ne se
pose pas. En effet, les opérateurs, ayant la liste des utilisateurs
compatibles, ne permettent pas l'envoi de MMS à un utilisateur non
compatible.
Remarque : il est possible de se faire envoyer, par
son opérateur, un SMS binaire de
paramétrage. Cela marche très
simplement, on reçoit un SMS, et en l'ouvrant, celui-civa installer
directement les paramètres de connexion.
? Variété des terminaux
La standardisation du MMS n'a pas été aussi bien
mise en place, au départ, que d'autres normes tel que pour le SMS ou
encore l'I Mode (Bouygues Telecom).
Si approximativement 6 mois ont suffi aux opérateurs
mobiles français, après introduction de leurs services MMS, pour
se mettre d'accord sur l'interopérabilité, on ne peut pas en dire
autant quand au format des pièces jointes supportées par les
différents terminaux.
Les causes de ce manque de standardisation peuvent s'expliquer
par :
· d'une part, l'ouverture du MMS, qui n'a pas, tout de
suite, limité les formats accessibles
· d'autre part et surtout à cause de la
variété des terminaux, notamment en ce qui concerne la
résolution ou la taille de l'écran. De plus, les avancées
techniques aidant, les constructeurs de téléphonie mobiles font
évoluer leurs modèles : ce qui empêche de niveler par le
bas. Les plus grands problèmes rencontrés sont souvent :
· Poids maximum d'un MMS
· Taille des images à afficher (largeur x hauteurs
et résolution)
· Les formats des pièces jointes supportés
(pour les sons, les vidéos et aussi les images). Chaque constructeur a
rendu disponible les caractéristiques de chacun des modèles dans
un fichier XML : User Agent Profile.
Dans le cas d'un MMS Interpersonnel, le MMSC a la
possibilité de connaître les caractéristiques du mobile de
l'utilisateur final. Il est donc possible que celui-ci fasse des modifications
de formats ou de taille avant de l'envoyer.
De plus, certains téléphones offrent la
possibilité de lire plusieurs types de format ou encore de
redimensionner à la taille de son écran si l'image ou la
vidéo est plus grande.
Dans le cas d'un MMS de contenu, c'est au fournisseur de
contenu de prendre ces modifications à sa charge. En effet, il doit
envoyer directement le bon format. Bien évidemment, les deux points
évoqués dans le cas d'un MMS interpersonnel seront toujours
appliqués mais à une moindre mesure. En effet, un message
envoyé depuis un téléphone possède
déjà les contraintes du téléphone de
l'expéditeur tandis qu'un message envoyé depuis des applications
mise en place par un fournisseur de contenu n'a aucune contrainte. Il est donc
important pour le fournisseur de contenu d'envoyer des pièces jointes
à des formats convenables.
3. MMS et Services à Valeurs
Ajoutées
L?interface qui nous intéresse le plus est l?interface
MM7 car c?est à travers cette interface qu?on peut éventuellement
intégrer de nouveaux services à valeur ajoutée. L?MM7
spécifie les différents protocoles qu?il faut respecter pour
pouvoir mettre en place une application qui sera en mesure de communiquer avec
L? MMSC. Il s?agit des protocoles SOAP, EAIF et HTTP.
a. Le protocole SOAP
SOAP comme « Simple Object Access Protocol » est un
protocole de transmission de messages, il définit un ensemble de
règles pour structurer les messages à transmettre, il est
particulièrement utile pour exécuter des dialogues
requête-réponse. Il n?est pas lié à une plateforme
donnée ce qui le rend intéressant pour développer des
applications distribuées. Il n?est pas non plus lié à un
système d?exploitation particulier, ce qui donne la possibilité
aux applications tournant sur des systèmes différents de
dialoguer ensemble du moment qu?ils puissent formuler et comprendre les
messages SOAP.
Le protocole SOAP est composé de deux parties
41
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
·
Chapitre 3 : Les Plateformes Utilisées
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
42
Une enveloppe, contenant des informations sur le message
lui-même afin de permettre son acheminement et son traitement.
· Un modèle de donnés, définissant le
format du message, c'est-à-dire les informations à
transmettre.
Dans le cas de l?interface MM7, on utilise les messages SOAP
pour transmettre les différents paramètres de l?utilisateur du
service et une déclaration pour chaque fichier attaché au
message. Dans cette déclaration, on spécifie le type du message,
le codage utilisé, et plusieurs autres paramètres qui ont pour
rôle d?informer le récepteur des caractéristiques des
messages envoyés (voir Annexe C).
Ces messages sont ensuite encapsulés par le protocole
HTTP.
b. Le protocole http
Le protocole HTTP est le protocole le plus utilisé sur
Internet depuis 1990. A partir de la version 1.0 du protocole, on peut
transférer des messages avec des en-têtes décrivant le
contenu du message.
Le but du protocole HTTP est de permettre un transfert de
fichiers, à la base essentiellement des fichiers HTML, mais tout autre
type de fichier est possible. Les fichiers sont localisés grâce
à une chaîne de caractères appelée URL.
I. Présentation
1. KANNEL
a. Etude du logiciel Kannel
La passerelle WAP Kannel est une passerelle WAP et SMS Open
Source (source libre).
Lancé en mars 1999, le projet est à l?initiative
de la compagnie Finlandaise WAPIT. La passerelle est actuellement disponible
pour le système d?exploitation Linux (RedHat et Debian). La version
courante est la version 1.4.1 Concernant les fonctionnalités SMS, la
passerelle Kannel supporte les principaux protocoles SMS. La passerelle WAP ne
supporte pas encore la méthode POST, le mode déconnecté
pour le protocole WSP, WTLS et l?identification des clients. Au niveau de la
couche transport WDP, seul le
protocole de transport UDP est supporté. La passerelle
Kannel est un outil très intéressant pour développer des
applications en collaboration avec le serveur Web Apache.
b. Architecture de kannel
L'interface externe de la passerelle
La passerelle possède trois interfaces chacune ne pouvant
communiquer qu?avec un type d?équipement spécifique :
o Les centres SMS (SMSC), utilisant divers protocoles.
o Les serveurs HTTP, pour les contenus WAP et SMS et fournit le
contenu des « WAP push »
o HTTP est utilisé pour le «pull», et PAP pour
le push.
o Les terminaux WAP, implémentant la pile de protocole
WAP et (pour le « push WAP Push client.
43
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Figure 11 : Exemple de l'interface
externe
Il existe plusieurs vendeurs de Centres SMS et la plupart
d?entre eux utilisent des protocoles propriétaires spécifiques,
lesquels sont semblables sur le principe mais diffèrent sur quelques
détails. Le principe général de ces protocoles est :
- Le client se connecte au Centre SMS
- Lorsqu? un message est arrivé à partir d?un
téléphone, le SMSC l?envoi au client qui par la suite devra
l?acquitter.
- Lorsque le client voudra envoyer un message, il émet une
requête au SMSC qui l?acquittera.
- Lorsque le client est servi il se déconnecte Kannel est
conçu pour pouvoir communiquer avec plusieurs SMSC utilisant des
protocoles différents.
Chaque compte SMSC est acheté auprès d?un
opérateur mobile. A chaque compte correspond aussi un numéro vers
lequel sont acheminés les messages destinés au compte et
apparaît comme le numéro expéditeur lorsqu? un message est
envoyé via ce compte (n?emprche certaines connections permettent
à l?usager de spécifier lui-mrme le numéro de
l?expéditeur). Afin de pouvoir traiter le maximum de flux, Kannel a
besoin de pouvoir communiquer indépendamment avec chacun des
équipements reliés à ses interfaces c?est à dire en
opérant par multitâche. Par exemple il ne serait pas assez
intéressant de lire une requête par SMS ou WAP, chercher le
contenu de la requête par HTTP, de retransmettre le contenu au
destinataire et seulement ensuite pouvoir traiter la requête suivante.
Ce serait assez rapide si seulement les serveurs HTTP pouvaient
agir avec une extrême rapidité mais ce n?est malheureusement pas
le cas. Chaque transaction HTTP peut prendre potentiellement une durée
illimité sans pour autant échouer et Kannel ne doit laisser une
requ4te HTTP lente priver d?autres requites d?rtre servi Ce que Kannel va faire
alors, est de lire aussi rapidement que possible toutes les requêtes
provenant de ses interfaces et de les
placer dans une queue interne. Alors il essaiera de faire les
requ~tes HTTP aussi vite qu?il le pourra et renvois les réponses aux
clients. La réponse à un client dépendra de la
durée que prendra sa requête auprès du serveur HTTP.
Le problème qui se pose est lorsque Kannel reçoit
un nombre important de requ~te et qu?à la suite il soit hors service,
les requites seront perdues. Alors l?idée est de mettre la liste dans
une mémoire persistante (disque par exemple), mais cette
implémentation n?est pas encore mise en oeuvre.
Division des fonctions : les BOXES
Kannel divise ses différentes fonctions selon trois
processus appelés « boxes » basés essentiellement sur
le type d?équipement externe avec lequel il veut dialoguer.
Le bearerbox implémentant le niveau
porteur du WAP (couche WDP).Il permet entre autre la connexion aux
différents SMSC.
Le smsbox implémentant l?essentiel des
fonctionnalités de la passerelle SMS. Il reçoit les messages
texte depuis le bearerbox et les interprète comme des requêtes
vers des services et y répond en utilisant le chemin
approprié.
Le wapbox qui implémente la pile de
protocole WAP et le WAP Push (protocole de niveau applicatif). Quand le wapbox
est utilisé pour le pushing, il est appelé PPG (Push Proxy
Gateway). L?autre moyen d?envoi de donnée étant le pulling.
Notons qu?il n?est possible de mettre en place qu?un seul
bearerbox tandis qu?il est possible de disposer de plusieurs wapbox et de
smsbox.
Disposer de plusieurs wapbox et smsbox peut s?avérer
bénéfique surtout lorsque la charge est très importante.
Dans ce cas le bearerbox maintient une connexion avec différents wapbox
et smsbox grkce à un système de « battement de coeur
(semblable au ping)
45
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Figure 12: Boxes of pull Kannel
o Le Bearerbox
Le bearerbox reçoit les messages UDP envoyés depuis
les téléphones, les réachemine vers les wapbox,
reçoit les réponses envoyées par les wapboxes, et envoie
le message UDP correspondant aux mobiles. Puisque pouvant être
connecté à plusieurs wapboxes, le bearerbox doit être
capable de router les paquets UDP. Pour cela, tout paquet provenant du
même mobile sera routé vers le même wapbox durant une
session. En pratique, le problème du routage est simplifié car
tout paquet provenant d?une mrme adresse IP sera acheminé vers le mrme
wapbox.
En effet les terminaux mobiles obtiennent des adresses de
façon dynamique. Lorsque qu?un terminal désire communiquer avec
la passerelle, celui-ci lui attribue automatiquement une adresse IP qui
permettra son identification tout au long de la transaction. Une fois celle-ci
achevée, le terminal mobile libère son adresse IP qui pourra
alors être attribuée à un autre client.
Le bearerbox fait appel à plusieurs threads et fil
d?attente au niveau de la passerelle, son fonctionnement interne est
décrit par la figure suivante
Figure 13: Architecture du Bearerbox
o LE Wapbox
Lorsque le «pulling» est utilisé, le Wapbox lit
les messages depuis le bearerbox, maintient un état interne de chaque
client et émet les requêtes HTTP pour le compte des clients. Il
répond aux messages conformément aux spécifications du
WAP. Les fonctions de base sont assez simples mais les choses deviennent
compliquées lorsque la charge commence à devenir lourde.
Au niveau de l?implémentation, seuls WTP et WSP sont pris
en compte. W TLS existe mais sous forme de module. Coté transport, UDP
est actuellement le seul protocole utilisé dans WDP ce qui signifie que
WCMP (Wireless Control Message Protocol) n?est pas implémenté. En
ce qui concerne les messages « push », ils peuvent être
confirmés ou non confirmés. Dans le second cas, le PPG envoi le
contenu push au bearerbox (en lui demandant de faire un SMS
47
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
(push).Pour le push confirmé, s?il est
orienté-session, la passerelle demande d? abord au mobile
d?établir une session avec lui. Le PPG maintient la session et envoi les
données au mobile et lui envoi aussi des confirmations si
nécessaire. Outre ces deux types de push, Kannel peut aussi fonctionner
comme une passerelle pull. Le Wapbox envoi les contenus push via SMS, mais la
requête résultante utilise un support IP.
KANNEL comme passerelle SMS
Le SMS, Short messaging Service, est un moyen d?envoi de messages
courts (160 caractères) jà partir d?un mobile GSM vers un autre.
Il permet, en plus de l?envoi de texte simple,
d?envoyer des contenus avancés comme les logos
d?opérateurs, les sonneries dappels, les cartes d?affaires et
les configurations de mobiles.
Les services SMS sont des services initiés par des
messages SMS envoyés vers un numéro de téléphone
(le plus souvent court) et qui répondent à des requêtes qui
leurs sont adressées. Quand les services SMS sont utilisés, le
client (terminal mobile) envoie un message
SMS à un certain numéro, qui pointe vers un centre
SMS précis. Ce centre SMS envoie le message à son destinataire en
utilisant un protocole spécifique. Par exemple un centre SMS Nokia
utilise le protocole CIMD.
En pratique chaque SMSC différent utilise un protocole
différent, une passerelle SMS est utilisée pour rendre possible
la connexion entre SMSC différents.
Le grand apport de Kannel est de translater chaque protocole SMSC
vers le protocole http, ce qui simplifie le déploiement des services.
Figure 14 : Kannel comme passerelle
SMS
Une passerelle SMS peut aussi être utilisée pour
relayer les messages SMS du réseau GSM vers un autre type de
réseau.
48
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Kannel fonctionne comme une passerelle SMS, pouvant communiquer
avec plusieurs types de SMSC et routant les messages qu?il reçoit
vers des fournisseurs de contenus, sous forme de requêtes
http. Ces fournisseurs de contenus répondent à la requête
et la réponse est retournée au mobile avec la connexion au SMSC
requise et le protocole requis.
En plus du fait de servir les SMS-MO (provenant du mobile),
Kannel fonctionne aussi comme une passerelle « push », les
fournisseurs de contenus peuvent demander à Kannel denvoyer
des messages aux terminaux.
Kannel va alors déterminer le bon SMSC vers lequel
transiter le message en utilisant encore le protocole requis. De ce fait le
fournisseur de contenus n?aura pas à connaître un protocole SMSC
mais juste l?interface de Kannel vers lequel il enverra le message.
KANNEL comme passerelle WAP
WAP, abréviation de Wireless Application Protocol, est une
collection de divers langages et outils et une infrastructure pour mettre en
application des services pour des téléphones portables.
Traditionnellement de tels services ont fonctionné par
l'intermédiaire des appels normaux de téléphone ou des
messages textuels courts (par exemple, messages SMS dans des réseaux de
GSM). WAP permet de mettre en application des services semblables au World Wide
Web.
~ la différence de l?attente des usagers, WAP n'apporte
pas la teneur existante de l'Internet directement au téléphone.
Il y a trop de problèmes techniques et autres pour que ceci ne travaille
correctement. Le problème principal est que le contenu d'Internet est
principalement sous forme de pages HTML, et ils sont écrits de telle
façon qu'ils exigent les raccordements rapides, les unités de
traitement rapides, les grandes mémoires, les grands écrans, la
sortie audio et souvent également les mécanismes assez efficaces
d'entrée.
En plus, les téléphones portables ont des
processeurs très lents, la mémoire très petite, la largeur
de bande insondable et intermittente, et les mécanismes
extrêmement maladroits d'entrée. La plupart des pages existantes
de HTML ne fonctionne pas sur des téléphones mobiles, et ne le
feront jamais.
WAP définit un langage complètement nouveau le
Wireless Markup Language (WML), qui est plus simple et beaucoup plus
strictement définie que le HTML. Il définit également un
langage de script, WMLScript, que tous les navigateurs doivent avoir pour le
supporter. Pour rendre des choses encore plus simples pour les
téléphones, il définit même son propre format
à mémoire d'image (Wireless Bitmap, ou WBMP).
Le HTTP est également trop inefficace pour l'usage sans
fil. Cependant, en employant un format binaire et compressé
sémantiquement semblable il est possible de ramener les frais
49
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
généraux de protocole à quelques octets par
demande, au lieu des centaines habituelles
RI?RFAIAM. $ InMi, 1 $ 3 RINIQA ,QRR,NeOODISiODIRIeISIRARFROeli
FP SORyer. Cependant, pour rendre des choses plus simples également pour
les personnes mettant en application réellement les services, WAP
présente une passerelle entre les téléphones et les
serveurs fournissant le contenu aux téléphones.
Figure 15 : Kannel comme passerelle
WAP
La passerelle WAP communique avec le téléphone
en utilisant une pile de protocole WAP, et traduit les demandes qu'il
reçoit au HTTP normal. Ainsi les fournisseurs de contenu peuvent
utiliser tous les serveurs de HTTP et utiliser le savoir-faire existant au
sujet de l'exécution et de l'administration de service de HTTP.
En plus des traductions de protocole, la passerelle compresse
également les pages
WML dans une forme plus compacte, pour sauver la largeur de bande
Over-The-Air et pour réduire plus loin les conditions de traitement du
téléphone. Il compile également des programmes de
WMLScript dans un format bytecode. Les dernières caractéristiques
du WAP définissent quelques conversions additionnelles que Kannel
commence à mettre en application.
Kannel n'est pas simplement une passerelle WAP. Il fonctionne
également comme passerelle SMS. Bien que le WAP soit la technologie
chaude et techniquement supérieure, les téléphones SMS
existent en grand nombre et les services SMS sont ainsi tout à fait
utiles. Par conséquent, Kannel fonctionne simultanément comme
passerelle WAP et SMS.
Kannel et la sécurité
( QF1 11,1FRnFeIKe O?EFFqM i RIiMAWFTII, FRIERx, I] DnnIO ,AiOiMe
166/ SR,r OeM AEIKMaFAiRnM sécurisées entre le bearerbox et les
smsbox et wapbox auxquels il est connecté.
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
|
|
50
|
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|
|
|
L?administration à distance peut également ~tre
assurée gr~ce à une connexion sécurisée.
L?accès des utilisateurs à la passerelle peut ~tre
entièrement sécurisé et contrôlé en
spécifiant des utilisateurs avec mots de passe dans le fichier de
configuration. De ce fait tout utilisateur désirant envoyer un SMS, par
exemple, devra au préalable entrer son login et mot de passer
définis dans le groupe sms-user du fichier de configuration ou
même dans un autre fichier. Kannel prévoit aussi des certificats
pour les connexions http sécurisées (exemple
https). Ces certificats permettent de vérifier
l?authenticité d?un serveur ou d?un client.
2. MBUNI
MBUNI est une passerelle Open Source au service de la messagerie
multimédia (MMS). Il intègre à la fois les
fonctionnalités du réseau commutation MMS (MMSC) ainsi que la
passerelle de messagerie (c'est-à-dire l'intégration de
l'infrastructure MMSC), et est idéal pour les opérateurs et
fournisseurs de services à valeur ajoutées basés sur le
MMS.
a. Historique
· 28/07/2008: version 1.4.0 disponible
· 12/09/2007 « Commercial (non-GPL) licences mbuni
» maintenant disponibles par le biais de Skycore. Cela comprend l'octroi
de licences pour mbuni gestion des droits numériques (DRM) Plug-in.
· 26/07/2007 : version 1.3.0 publiée
· 28/11/2006 : version 1.2.0 est disponible!, Installateurs
Binaires disponibles. Cette version inclut plusieurs corrections de bugs et
améliorations (en particulier la Gateway SVA) depuis la dernière
version.
· 09/03/2006 : version 1.1.0 disponible! Installateurs
Binaires disponibles. Principaux changements: désormais Mbuni fonctionne
à la fois en MMSC et en Passerelle SVA.
· 17/10/2005 : la version de développement de Mbuni
inclut maintenant les fonctions de passerelle SVA.
· 27/07/2005 : version 1.0.0 disponible!, Installateurs
Binaires disponibles.
· 27/06/2005 : version 0.9.9 publiée, installateurs
binaires disponibles.
· 27/04/2005 version 0.9.8 publiée, installateurs
binaires disponibles.
· 18/04/2005 Mbuni (version de développement)
soutient MMS SVA (deux protocole sur l?interface MM7 : SOAP & EAIF) et la
fonctionnalité MMBox.
51
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
. 04/03/2005 version 0.9.7 publiée avec quelques nouvelles
fonctionnalités et correctifs. . 05/02/2005 Première version
(v0.9.6) disponible.
Le développement initial de la passerelle MMS a
commencé en Septembre 2003 et a été achevé au
début de 2004, et c'est dans cette période que Mbuni a
commencé à explorer le monde du libre. Tout le
développement initial a été réalisé
parDigital Solutions, même si nous avons une dette de gratitude à
Kannel, dont nous utiliserons le WAP et le SMS dans une partie de la
Passerelle.
b. Fonctions
La passerelle MMS, MBUNI, est un système logiciel
modulaire, conçu pour être entièrement
équipé, simple et efficace, en soutenant la
génération actuelle de messagerie multimédia. Mbuni
fonctionne en deux modes: En tant que MMSC ou une passerelle SVA.
. Fonctionnant comme MMSC, Mbuni
prévoit: v' La messagerie entre téléphone
1' Adaptation automatique du contenu: Le serveur modifie le
contenu des messages en fonction des capacités du terminal de
réception
v' Passerelle email-to-MMS et MMS-to-email
1' Support pour le stockage de messages pour les abonnés
(mmsbox). v' échange de messages Inter-MMSC (interface MM4)
v' Support pour des fournisseurs de services à valeurs
ajoutées MMS utilisant les protocoles de l?interface MM7 (SOAP ou
EAIF).
v' Soutien à l'intégration avec la base de
données abonné pour permettre la manipulation d'appareils qui ne
supportent pas les MMS, les combinés non provisionnés, etc.
1' Facturation
. Fonctionnant comme une passerelle SVA, Mbuni
prévoit:
1' Supporte à la fois SOAP et EAIF pour une
connectivité avec un opérateur MMSC
1' Connexions multiples à différents MMSC de
différents types peuvent être maintenues
1' MMS de contenu peut être chargé à partir
du fichier, URL ou de la sortie d'un programme
1' MM composition de SMIL: La passerelle
récupérait automatiquement tous les composants
référencés dans le SMIL et les ajoutait à la MM.
1' Une interface Web pour l'envoi MM.
La Passerelle est conçue et testée pour se
conformer à l'Open Mobile Alliance (OMA), WAP et 3rd Generation
Partnership Project (3GPP) MMS normes, y compris:
· WAP: 209
· OMA: MMS v1.2, UAProf v1.1
· 3GPP TS 23.140
II. Installations et Configurations
1. Pré-requis
a. Choix du Systèmes d'Exploitation
Les logiciels utilisés pour la majorité
étant du domaine du libre, la passerelle sera installée et
testée sur un environnement linux. Il est préférable de
choisir le DEBIAN ETCH 4, car ce système est moins gourmant en ressource
par rapport à un système UBUNTU ou FEDORA. DEBIAN est l?un des
systèmes les plus utilisés en ce moment et surtout dans les
milieux universitaires et sur les forums. Donc il est aisé de trouver de
la documentation en ligne concernant la plus part des sujets avec cet avantage
de pouvoir aussi visiter les sites et forums UBUNTU.
Mbuni est aussi en cours de développement sous MacOS X et
Linux en utilisant le langage de programmation C.
Le système tourne sur un Pentium 3, 596MHZ, 128Mo.
b. Les Paquets requis et leurs installations
· Compilateur et bibliothèques de C
pour la norme ANSI C, avec des prolongements normaux d'Unix tels que
des douilles de schéma et des outils relatifs. (Le toolchain du GCC du
GNU est recommandé)
53
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
·
La bibliothèque de Gnome XML (connue sous
le nom de gnome-xml et libxml), version 2.2.5 ou plus nouveau.
Si vous l'installez des paquets de votre distribution, vous
aurez besoin de libxml2-dev en plus des bibliothèques d'exécution
du paquet libxml2.
· GNU MAKE
· Une implémentation de thread POSIX
(pthread.h)
· GNU Bison 1.28, si vous voulez modifier
le compilateur de WMLScript (un analyseur pré-créé est
inclus pour ceux qui veulent juste compiler Kannel).
· Les outils DocBook: DocBook Stylesheets , jade, jadetex,
etc. ; voir le README, section « documentation », pour plus
d'information (les versions pré-formatées de la documentation
sont disponibles, et vous pouvez compiler Kannel lui-même même sans
outils de documentation).
· GNU autoconf, si vous voulez modifier le
script de configuration.
Mbuni utilise un certain nombre de bibliothèques qui font
partie de Kannel source, en particulier GWLIB WAP et les bibliothèques.
Pour installer Mbuni vous devrez installer Kannel (et donc de s'acquitter de
ces dépendances Mbuni part avec elle).
Les composants supplémentaires suivants sont
nécessaires:
· Libiconv v2.0 ou une version ultérieure,
nécessaire pour la conversion de caractères
· Outils de conversion audio requis par l'adaptation du
contenu du module: o Sox
o Lame (V3.93 ou plus)
o Mpg123
· AMR encodeur / décodeur
· Outils de conversion de l'image requise par le module
d'adaptation de contenu: o ImageMagick
· Serveur de messagerie, tels que Postfix
· Vous aurez aussi besoin d'être sous une passerelle
WAP (Kannel).
· Vous pourrez éventuellement avoir besoin
d'exécuter un proxy HTTP tels que Squid car certains
téléphones récents (par exemple, Nokia 6600) ne peuvent
pas envoyer de MMS via le WAP, mais directement par l'intermédiaire d'un
proxy HTTP sur HTTP.
· Obtenir le code source de Kannel,
téléchargeable dans
http://www.kannel.org/download.shtml.
Il est disponible dans divers formats et vous pouvez choisir de
télécharger la dernière version:
gateway-1.4.1.tar.gz
· Télécharger Mbuni sur
www.mbuni.org:
mbuni-1.1.4.tar.gz
Les paquets cités plus haut sont plus ou moins faciles
à installer, il suffit de suivre cettemethode:
#tar #177;xvzf nom-du-paquet -C /usr/local #cd /usr/local/
# cd nom_du paquet
# vim Install
|
|
$ IFHQMIX IEUXtELIKI dpmEIFKEETWIRDIRQHMe pFXtM.
Cependant, avec Amr, la demarche change puisque 'il faut
télécharger le patch amr et l'appliquer lors de
l'installation:
# unzip 26104-520.zip
# mkdir amr
# cd amr
#unzip ../26104-520_ANSI_C_source_code.zip
0 EPLUNRn tplpFKEIJIKDISIIFK TIARMESSGIXETWI:
# patch -p1 < ../mbuni-amr-patch
# make -f makefile.gcc
# cp -f amrdecoder amrencoder /usr/local/bin
2. KANNEL
a. Installation
· Compilation: Se positionner dans le
répertoire oil est décompressé (dans notre cas
/usr/local/gateway/) kannel et lancer les commandes :
#./configure
55
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
# make
· Installation: Dans le
répertoire d?installation on tape :
# make install
b. Configurations
Le fichier de configuration peut être divisé en
trois parties :
--> configurations de bearerbox
--> configurations de smsbox -->
configurations de wapbox
La partie Bearerbox a un « groupe core» et tous les
groupes de Centres SMS, alors que la partie wapbox a seulement un groupe
wapbox. Dans la partie smsbox il y a un groupe smsbox et puis bon nombre de
groupes sms-service et sendsms-user.
? Configurations de bearerbox
Le Groupe core :
group = core
admin-port = 13000
admin-password = foobar status-password
= sTat admin-deny-ip = "*.*.*.*"
admin-allow-ip = "127.0.0.1;200.100.0.*"
smsbox-port = 13003
wapbox-port = 13004
box-deny-ip = "*.*.*.*"
box-allow-ip = "127.0.0.1;200.100.0.*"
wdp-interface-name = "*" log-file
= "kannel.log"
log-level = 1
access-log = "kannel.access"
unified-prefix = "+358,00358,0;+,00"
white-list = "
http://localhost/whitelist.txt"
Le Groupe SMSC :
Il permet de définir les SMSC que Kannel pourra
utiliser
group = smsc
smsc = http
system-type = kannel
smsc-username = tester
smsc-password = foobar
port = 13015
connect-allow-ip = "*.*.*.*"
send-url =
http://localhost:13015/cgi-bin/sendsms
# SMSC GSM
group = smsc
smsc = at
modemtype = nokiaphone
#wavecom | premicell | siemens | siemens-tc35 | falcom |
nokiaphone | ericsson speed = 9600
sms-center = "+2216380010"
device = /dev/ttyACM0
#pin = 2345
#validityperiod = 167
· Configurations du smsbox
Le Groupe smsbox :
I1: IIPfIM 1:EDFRQ1.1 ulEtIRn IIe : EQ11:101 .1 ql1 1:?envREHI1:E
lPFIBIRn IIeIV V.
57
Souleymane THIONGANE
Ousseynou NDOYE
group = smsbox
bearerbox-host = localhost sendsms-port
= 13013 sendsms-chars = "0123456789+"
global-sender = 13013
log-file = "/var/log/kannel/smsbox.log"
log-level = 0
access-log = "/var/log/kannel/access.log"
sendsms-url = /cgi-bin/sendsms
Groupe sendsms-user
Il permet de définir les utilisateurs pouvant utiliser
l?envoi de SMS via le web. L configuration se fait en entrant un nom et un mot
de passe utilisateur.
group = sendsms-user username =
tester
password = foobar max-messages =
3 concatenation = true
Groupe sms-service
Il permet de définir les services SMS à utiliser.
Chaque service est identifié par un mot clé et l?application qui
se chargera de traiter les requêtes.
group = sms-service
keyword = esp
get-url = "
http://localhost/stage/candidat.php?rep=%r"
max-messages = 3
concatenation = true
Parmi ces variables qui spécifient le type de traitement
on peut citer :
get-url : définit l?application http qui
traitera la requ~te.
File : donne le fichier local à
retourner
text : indique le texte à retourner
comme réponse à la requête
exec : permet de spécifier la commande
shell à executer lorsque le mot clé est envoyé
· Démarrage de la passerelle
Pour démarrer kannel il faut agir comme suit :
- Démarrer d'abord le bearerbox:
#/usr/local/gateway/gw/bearbox /etc/kannel.conf
- Démarrer ensuite le smsbox:
#/usr/local/gateway/gw/smsbox /etc/kannel.conf
-Et ci nécessaire démarrer le wapbox par
:
#/usr/local/gateway/gw/wapbox /etc/kannel.conf
3. Mbuni
a. Installation
Le téléchargement de Mbuni fait:
· On décompresse le paquet:
# tar xvzf mbuni-1.4.0.tgz #177;C /usr/local
· On se déplace dans le dossier dans lequel il est
décompressé, puis on exécute ces commandes
#./bootstrap #./configure
59
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
# make
#make check # make install
|
|
b. Configuration
Le fonctionnement de Mbuni dépend de son utilisation ou
mode de fonctionnement.
Mbuni fonctionnant comme MMSC
Pour démarrer le MMSC, vous devez exécuter
mmsrelay et mmsproxy. mmsfromemail devrait rtre
appelé à partir d?un MTA (SMTP Mailer) pour convertir et
délivrer un MMS depuis un email. L'ordre dans lequel ils sont mis en
marche n'a pas d'importance.
Mbuni fonctionnant Passerelle SVA
Pour exécuter Mbuni comme Passerelle SVA, il faut lancer
la commande mmsbox.
+ Fichier de configuration
générale
Tous les programmes prévoient le fichier de configuration
de Mbuni qui doit être passé en dernier argument sur la ligne de
commande (par défaut mbuni.conf). Le fichier de configuration
contrôle la plupart des aspects du fonctionnement de la passerelle.
Le format du fichier de configuration est la même que
celle utilisée par Kannel. Le fichier de configuration se compose de
groupes de variables de configuration. Les groupes sont séparés
par des lignes vides, chaque variable est définie sur sa propre ligne.
Chaque groupe commence par le nom du groupe. Les commentaires sont les lignes
qui commencent par un dièse (#) et sont ignorés.
Une ligne de définition de variables est le nom de la
variable, un signe égal (=) et la valeur de la variable. Le nom de la
variable peut contenir n'importe quel caractère sauf l'espace blanc et
le signe égal. La valeur de la variable est une chaîne de
caractères, avec ou sans les guillemets (" ") autour de lui. Les
guillemets sont nécessaires si la valeur commence ou se termine par des
espaces ou des caractères spéciaux. La variable group
marque le début d'un nouveau
60
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
groupe avec le nom donné.
Le group core, groupe « noyau », est le
groupe primaire et définit : l'emplacement du fichier de journalisation,
le niveau de journalisation (une somme d?informations de débogage),
l'emplacement du fichier journal, l'interface HTTP à écouter pour
les connexions entrantes, hôte du proxy HTTP / port au cas
échéant (l?hôte du proxy HTTP/port et le nom de l'interface
HTTP sont spécifiées en utilisant exactement les mêmes
paramètres que ceux utilisés par Kannel.)
group = core
log-file = log/mmsgw.log
log-level = 0 log-level
access-log = log/access.log
http-interface-name = "*" http-interface-name =
"*"
Cela devrait être suivi par le groupe de configuration
principal (group Mbuni).
group = mbuni
name = "My MMSC"
hostname =
ds.co.ug
host-alias = mmsc
local-prefixes = 075;+25675;25675
directory-store = spool
max-send-threads = 5
send-mail-prog = /usr/sbin/sendmail -f %f %t
Le tableau ci-dessous énumère toutes les
directives de configuration. La colonne Mode indique le mode
de fonctionnement dans lequel le paramètre est applicable: les
paramètres de configuration marqués VAS GW ne sont
applicables que lors du fonctionnement en mode SAV Gateway, tandis que ceux
marqués MMSC ne sont applicables que lors du fonctionnement en
mode MMSC. Le reste est utilisé dans les deux modes.
Nom de la variable
|
Mode
|
Type
|
Description
|
group
|
TOUT
|
Mbuni
|
Variable Obligatoire
|
name
|
TOUT
|
Chaine de
|
Nom convivial pour la Passerelle, définie
|
|
61
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
|
|
caractères
|
arbitrairement, etc.
|
hostname
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Hostname local. C'est ajouté comme un qualificateur
à l'adresse d'expéditeur quand les MMS sont
expédiés vers courrier électronique ou à un MMSC
étranger via SMTP. Sa valeur par défaut est localhost
|
host-alias
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
hostname réduit du MMSC. Ceci est utilisé dans
la FIPltARQUI ' EHP WslI HlAnsA que l' 5 / UM récupération de
message (envoyé comme une partie de la notification MMS) : Par exemple
si vous l'avez comme MMSC, l'URL de récupération aura la forme
http://mmsc/msgtoken
(aucun port est ajouté). Assurez-vous de garder cette valeur courte
(car il existe des appareils qui n'aiment pas de longs URL dans des
notifications de MMS) et il ne doit pas inclure des caractères
nonalphanumériques comme cela peut visser l'analyse de l'URL. Si vous ne
fournissez pas cette
directive, la passerelle créera un long URL de la
forme (
http://hostname:port/msgtoken)
quand il envoie des notifications
|
local-prefixes
|
MMSC
|
Liste de
numéro de préfixe
|
Les numéros de préfixes que l'on doit
considérer local. Les messages destinés aux numéros
préfixésd'un de cette liste seront livrés en
local (via mmsrelay)
|
storage-directory
|
TOUT
|
Nom de répertoire (Chaine de caractères)
|
Le répertoire oil Mbuni crée des files d'attente
de messages, MM Boxes, et les profils User Agent cache. Mbuni crée un
ensemble de sousrépertoires ici pour chaque fonction
|
max-send-threads
|
TOUT
|
Entier
|
Combien de file d'attente traitant des processus pour
démarrer. Une valeur plus haute signifie que les messages sont
livrés plus rapidement.
|
send-mail-prog
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Commande à utiliser pour l'envoi de messages
électroniques (MMS-to-mail ou vers une passerelle MMS
étrangère via SMTP). Cette commande peut inclure des variables:%
f - remplace le message depuis l'adresse,% t ~ remplace l'adresse du
destinataire (compatible RFC 822),% s - l'objet du message,% m - l'ID du
message (REMARQUE: les caractères spéciaux du shell - &, |,
$, (,), et ainsi de suite, sont enlevés après avoir
substitué les variables.
|
strip-prefixes
|
TOUT
|
Liste de
numéros de préfixes
|
Un point-virgule (;) sépare les chaînes de
préfixes qui devraient (si trouvé) être extraits du
numéro de téléphone. Seulement le premier préfixe
qui correspond sera extrait.
|
unified-prefix
|
TOUT
|
Liste de
|
Une chaine pour unifier les numéros de
téléphones
|
|
|
|
numéros de préfixes
|
reçus, de sorte que le routage fonctionne
correctement.
|
maximum-send- attempts
|
TOUT
|
Entier
|
Nombre maximum de tentatives que doit faire la passerelle pour
délivrer un message avant d'abandonner (par exemple, le portable est
éteint, le SVA ou le domaine de messagerie est indisponible)
|
default-message-expiry
|
TOUT
|
Entier
|
Nombre de secondes par défaut dans lequel le message
expire et est effacé de la file d'attente (si elle n'est pas encore
rendue).
|
queue-run-interval
|
TOUT
|
Réel
|
Nombre de secondes entre chaque exécution de la file
d'attente
|
queue-manager- module
|
TOUT
|
Chaine de caractères
|
Bibliothèque qui gère la file d'attente / le
stockage et le traitement de message (voir mms_queue.h pour plus de
détails)
|
sendsms-url
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
URL du service par lequel un SMS peut être envoyé
à un abonné mobile (par exemple, pour le WAP Push)
|
sendsms-username
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Nom d'utilisateur servant de moyen d'authentification pour
envoyer des SMS par URL
|
sendsms-password
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Mot de Passe servant de moyen d'authentification pour envoyer
des SMS par URL
|
sendsms-global-sender
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Expéditeur optionnel à utiliser dans un SMS-URL
|
mms-port
|
MMSC
|
Entier
|
Port sur lequel écoute le mmsproxy pour des
messages MMS des clients
|
mm7-port
|
MMSC
|
Entier
|
Port sur lequel écoute le mmsproxy pour des
requêtes MM7 des fournisseurs de services à valeurs
ajoutées. Si ce port n'est pas fourni, le sous-système MM7 n'est
pas démarré.
|
allow-ip
|
TOUT
|
Liste d'adresses IP
|
Liste des adresses IP des hôtes autorisées
à utiliser / accéder au Port d'envoi de MMS (interface MM1 dan s
le cas du MMSC ou le port d'envoi de MMS dans le cas de la passerelle SVA
|
deny-ip
|
TOUT
|
Liste d'adresses IP
|
Liste des adresses IP des hôtes non autorisées
à utiliser / accéder au Port d'envoi de MMS (interface MM1 dans
le cas du MMSC ou le port d'envoi de MMS dans le cas de la passerelle SVA
|
mms-client-msisdn- header
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Nom de l? en-tête HTTP envoyé /
inséré par la passerelle WAP comme appartenant à la
requête MMS pour indiquer le MSISDN de l'expéditeur. Il
est à noter que généralement le client MMS
.
n'indique pas son MSISDN dans le message
MMS, c?est alors à la passerelle de le découvrir
et de l?insérer. Nous comptons sur la passerelle WAP pour fournir
à la MSISDN comme un en-tête de requête HTTP (par
défaut le nom de l?en-tête est
|
|
63
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
|
|
|
X-WAP-Network-Client-MSISDN)
|
mms-client-ip-header
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Nom de l'en-tête HTTP envoyé / inséré
par la passerelle WAP comme appartenant à la requête MMS pour
indiquer l'adresse IP de l'expéditeur. Similaire à ce qui
précède, si le MSISDN n'est pas définie, alors nous
supposons que le client est identifié par une adresse IP, que nous
extrairons de l'en-tête de la requête. Par défaut le nom de
l'entête est X-WAP-Network-Client-IP.Si l'en-tête n'est
pas trouvé, nous supposerons l'adresse comme celle vue dans l'interface
MM1 de Mbuni.
|
allow-ip-type
|
MMSC
|
Booléen
|
Mettre cette directive à << false > pour
empêcher Mbuni d'accepter et traiter des messages d'expéditeurs
identifiés par une adresse IP (c'est-àdire non pas par MSISDN).
Par défaut, ca valeur est << true >
|
content-adaptation
|
MMSC
|
Booléen
|
Définir ceci à << false > pour
désactiver l'adaptation du contenu par Mbuni. Cela entrainera le MMSC
à ignorer les capacités du client lors de l'envoi de messages, et
pourrait causer des problèmes, donc attention! Par défaut :
<< true >
|
send-dlr-on-fetch
|
MMSC
|
Booléen
|
Le MMSC envoie une confirmation de réception à
l'expéditeur que si le destinataire confirme la réception de
l'interface MM1. Si vous voulez un rapport dès que le destinataire
récupère le message (avant la réception du paquet
acknowledge-ind MM1) mettre ce paramètre à << true >.
Défaut: false
|
email2mms-relay-hosts
|
MMSC
|
Listes de numéros
|
Un point-virgule sépare la liste des hôtes /
domaines. Lors de la réception de MMS via SMTP, la passerelle doit
déterminer s'il s'agit d'un local ou d'un destinataire étranger.
Pour déterminer si destinataire est locale, nous utilisons le module de
résolution, si elle est fournie. (Notez que la résolution par
défaut utilise les paramètres des local-prefixes pour
déterminer si le destinataire est local, en retournant le nom du MMSC
local, sinon, alors il vérifie ceux de chacun des relais pour voir si
l'adresse du destinataire est l'un d'eux, en cochant la préfixes, le
retour des
correspondants au nom du proxy /relais.) Le résolveur
doit retourner un nom d'hôte qui correspond aux paramétrages.
|
billing-library
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Bibliothèque facultatif contenant les fonctions de
facturation et le CDR. Cette bibliothèque est chargée au moment
de l'exécution et devrait contenir des fonctions qui seront
appelées lors de la génération de la facturation ou du
CDR.
Voir mms_billing.h pour plus de détails.
|
|
billing-module- parameters
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Les paramètres à passer au module de facturation
indiquée ci-dessus quand il est chargé. Il s'agit d'une
chaîne de caractères génériques dont
l'interprétation est tout à fait au module.
|
resolver-module- parameters
|
TOUT
|
Chaine de caractères
|
Bibliothèque facultative contenant des fonctions de
résolution des MSISDN des destinataires en nom d?hôte proxy-relais
qui doit traité le message (au coté du MMSC) ou le MMSC
connecté qui devrait (internement) router un message de
l?interface MM7 (du coté du MMSbox).
Pour le MMSC Mbuni, fournir cette bibliothèque ignore les
paramètres des local-prefixes citées plus haut. Si le nom
d?hôte du Proxy-Relais retourné par le module est le nom
d?hôte du MMSC local, donc le destinataire est considéré
local. Voir mms_resolve.h pour plus de
détails. (Voir mmsbox_resolve.h pour
l'utilisation sous mmsbox).
|
notify-unprovisioned
|
MMSC
|
Booléen
|
Les abonnés qui ne sont pas provisionnés pour les
MMS devraient recevoir des notifications (par exemple SMS) MMS quand un message
est reçu pour eux.
|
mms-notify-text
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Message à envoyer aux périphériques qui ne
supportent pas les MMS, lorsqu'un message est reçu par l'utilisateur. Ce
message est envoyé via le SEND-SMS-URL indiquée ci-dessus.
|
mms-notify- unprovisioned-text
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Message à envoyer à des appareils qui ne sont pas
compatible aux MMS.
|
mms-message-too- large-txt
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Si un périphérique tente de
récupérer un message qui, au cours de l'adaptation de contenu est
déterminé à être trop grand pour le
périphérique cible (sur la base des données fournies par
les capacités de l'appareil), le message est rejeté, ce texte est
envoyé à l'appareil comme un message MMS.
|
mms-to-email-html
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Quand une MM est destiné à l'email, il faut le
formater pour le rendre plus adapté aux lecteurs de courrier
électronique. (Par exemple, la partie SMIL de la MM ne signifiera rien
pour la plupart des lecteurs de courrier électronique)
|
mms-to-email-txt
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Quand une MM est destiné à l'email, il faut le
formater pour le rendre plus adapté aux lecteurs de courrier
électronique. (Par exemple, la partie SMIL de la MM ne signifiera rien
pour la plupart des lecteurs de courrier électronique). La passerelle en
forme le message comme suit: Il génère un message multi-part MIME
avec la partie principale étant une entité HTML dans lequel
est
|
|
rovision
65
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
|
|
embarqué le MM. Le texte donné ici est
marqué au bas de la page HTML.
|
mms-to-email-default- subject
|
MMSC
|
Chaine de caractères
|
Cette chaîne est placée dans le MMS convertis au
courrier électronique comme une alternative à la partie HTML,
pour les clients de messagerie qui ne supportent pas le HTML.
|
sendmms-port
|
VAS GW
|
nombre
|
Cette chaîne de caractères est utilisée
comme objet du message par défaut lors de l'envoi de MMS à l'e-P
IICIaEMDIFIVREIEMpikP H I?RNNEIbfIQI dans le message
|
sendmms-port-ssl
|
VAS GW
|
Booléen
|
Le port sur lequel La passerelle SVA écoute pour envoyer
des requêtes. (Optionnel)
|
mmsbox-mt-filter- library
|
VAS GW
|
Chaine de caractères
|
Définir sa valeur à « true » si le
SendMMS port de la passerelle SVA doit être sécurisé
(HTTPS). Ceci est pris en charge uniquement si Mbuni est compilé avec le
support de SSL.
|
|
Tableau 2 : Paramètres de configuration du
groupe Mbuni
Configurations Spécifiques du
MMSC
Cette section décrit la configuration des sections qui
devront être utilisées lorsque Mbuni est configuré pour
fonctionner comme un MMSC.
Configuration MM7
Les MMS-69$ INRQAPRQUXIbVillilaPPQRu I TSCNIPMIRNSIs
mms-vasp. group = mms-vasp
vasp-id = newcorp
type = soap
short-code = 100
vasp-username = newscorp
vasp-password = news123
vasp-url =
http://mmsc1:pass@example.vasp.com:8080/mm7
Les paramètres de configuration suivante sont pris en
charge:
Variable
|
Type
|
Description
|
group
|
Chaine de
|
Obligatoire: mms-vasp
|
|
|
caractère s
|
|
vasp-id
|
Chaine
decaractère s
|
Nom d?utilisateur (arbitraire)
|
type
|
Chaine de caractère s
|
Cela devrait être : soap ou eaif
|
mm7- version
|
Chaine
de caractère re s
|
Facultatif. C?est la valeur de la version MM7 à utiliser
sur cette interface (valeur par défaut : "5.3.0" pour XML / SOAP, "3.0"
pour EAIF). Pour SOAP, ceci est utilisé comme la valeur de la version de
MM7 du noeud XML. Pour EAIF il est indiqué dans les en-têtes
HTTP.
|
mm7-
soap- xmlns
|
Chaine de caractere s
|
Uniquement valable pour les MM7/SOAP, et est utilisée
dans lemessage SOAP pour identifier les noms de tous les MM7/SOAP.
La a, v leur par défaut est
http://www.3gpp.org/ftp/Specs/archive/23_series/23.140/schema/REL
-5-MM7-1-0
|
short- code
|
Entier
|
Numéro court pour ce fournisseur SVA : les messages
reçus par Mbuni à ce numéro sont acheminés au VASP
par l'intermédiaire de l?interface MM7.
|
vasp- url
|
Chaine de caractère s
|
Les messages sortants de la VASP sont envoyés via cette
URL (à l'aide de la méthode POST)
|
vasp- usernam e
|
Chaine de caractère s
|
Authentification HTPP entrante : Le nom d'utilisateur
utilisé par le VASP pour s?authentifier à Mbuni lors de l'envoi
de données
|
vasp- passwor d
|
Chaine de caractère s
|
Authentification HTPP entrante : Le mot de passe utilisé
par le VASP pour s?authentifier à Mbuni lors de l'envoi de
données
|
mms-to- email- handler
|
Booléen
|
Définir cette directive à « true » si
tous les MMS destinés à des emails doivent être
routés à travers ce VASP par le MMSC. Le message est
Encapsulé comme un message MM7 et remis. Cela pourrait être
utilisé pour personnaliser l'apparence de l'e-mail.
|
mms-to- local-
copy- handler
|
Booléen
|
Définir cette directive à « true » si
tous les MMS sont destinés à des utilisateurs locaux (exemple les
téléphones mobiles) doivent être copiés dans ce
VASP. Ceci est utile si vous voulez mettre en place une base de visualisation
web (comme une solution de sauvegarde) pour vos utilisateurs.
|
send-
|
Chaine
|
Facultatif. Ce paramètre détermine si la chaine de
caracrères User-
|
|
67
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
uaprof
de
|
gent est envoyée à la VASP (pour MM7/SOAP
seulement). La définir
|
|
caractère
|
à « ua » pour envoyer entièrement la
chaine du User-Agent (c'est-à-
|
|
s
|
dire la valeur de l?en-tête de requête HTTP du
User-Agent). Mettre
|
|
|
« url » pour envoyer le profile URL du client
(c'est-à-dire la valeur de l?en-tête de la requête HTTP
X-WAP-Profil-tête). Laisser le champ vide afin de n?envoyer
aucune d'informations.
|
|
Tableau 3 : Paramqtres de configuration de
l'interface MM7
Notez qu'à l'heure actuelle, seule le régime
d?authentification basique http est soutenu par Mbuni (à la fois
pour les requêtes entrante et sortante).
Configuration MM4
Les passerelles MMS étrangères sont
configurées pour utiliser un ou plusieurs groupes mmsproxy:
group = mmsproxy
name = "A test mms proxy" host
=
test.com
allowed-prefix = "075" denied-prefix
= "077"
Variable
|
Type
|
Description
|
group
|
Chaine de caractères
|
Obligatoire: mmsproxy
|
nom
|
Chaine de caractères
|
Nom d'utilisateur convivial
|
hôte
|
Chaine de caractères
|
Nom de domaine pleinement qualifié
|
Allowed- prefix
|
Liste de numéro
|
Liste des préfixes de numéro de destinataire qui
peuvent être fournis par l'intermédiaire de ce Proxy
|
denied- prefix
|
Liste de numéro
|
Liste des préfixes qui ne peuvent pas être
livrés par la présente procuration
|
confirmed- delivery
|
Booléen
|
Spécifie si l'utilisation MM4 demande la reconnaissance
de la part du MMC destinataire pour chaque message. Par défaut, c'est la
valeur vrai.
|
send-mail- prog
|
Chaine de caractères
|
Commande à utiliser pour l'envoi de messages (par
courriel) aux passerelles MMS étrangères. Cette commande ignore ,
pour ce proxy
|
|
|
|
plus de manèges, de la présente procuration, le
global-mail envoyer prog-cadre, et offre la même variable
substitutions.
|
strip-
|
Liste de
|
Un point-virgule (;) sépare les chaînes de
préfixes ,qui devrait (si
|
prefixes
|
numéro
|
trouvée) être dépouillée ,du
numéro de téléphone avant de normalisation nombre
et le message d'envoi, tel que décrit cidessous. Seul le premier
préfixe correspondant sera dépouillé.
|
unified-
|
Numéro de
|
Une chaîne permettant d?unifier les numéros de
téléphone reçus, de
|
prefix
|
liste
|
sorte que le routage fonctionne correctement. Le format
précéde que la première fois le préfixe unique,
tous les préfixes qui sont remplacés par le préfixe
unique, séparés par des virgules (','). Par exemple, "+256,
000256,0; +, 000" devrait faire en sorte de corriger
|
|
|
UG préfixes. S'il existe plusieurs préfixes unique
il faut les séparer avec des points-virgules (';')
|
|
Tableau 4 : Param~tres de configuration de
l'interface MM4
Quand un MM destiné à un MSISDN ne peut être
livré, la passerelle recherche la liste des roxy pour voir si l?un d?eux
peut traiter le message. Si elle en trouve, le message est mis sous format MIME
MM4 (selon 3GPP TS 23.140) et envoyé via le protocole SMTP au proxy.
Configurations spécifiques de la passerelle
MMS/SVA
Lorsque Mbuni est utilisé comme une passerelle SVA, les
configurations dans cette section sont requises pour assurer le bon
fonctionnement du système.
Configuration des connexions MMSC
Les connexions MMSC sont configurées à l'aide d'un
ou de plusieurs groupes MMSC:
group = MMSC
id = Testone
group-id = mmc1
MMSC-url = http://mbuni:test @
192.168.129.52:8080 / eaif
incoming-username=ndoye
incoming-password=passer
incoming-port=10002
type = eaif
Les paramètres de configuration prises en charge sont
:
69
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Variable
Type
|
Description
|
group
|
Chaine de caractères
|
Obligatoire: MMSC
|
id
|
Chaine de caractères
|
Obligatoire: Identifie le nom pour cette connexion
(utilisé dans les journaux par exemple). Pour les connexions MM7 il est
aussi utilisé comme paramètre ID VASP
|
group-id
|
Chaine de caractères
|
Facultatif: Peut être utilisé pour regrouper
différents MMCs aux fins de la réception de DLRs, etc
|
type
|
Chaine de caractères
|
Obligatoire: Protocole parlé par cette MMSC, parmi eux
:soap pour le 3GPP MM7 SOAP, eaif pour le Nokia EAIF .
|
mm7- version
|
Chaine de caractères
|
Facultatif. La version MM7 à utiliser sur cette interface
(les valeurs par défaut sont "5.3.0" pour MM7/SOAP, "3.0" pour EAIF.)
Pour SOAP, elle
est utilisée dans la balise version de MM7. Pour EAIF
elle est indiquée dans les en-têtes HTTP.
|
mm7- soap- xmlns
|
Chaine de caratères
|
Facultatif. L'espace de noms URI pour le "MM7:" XML . Only valid
for MM7/SOAP, and is used in the SOAP message to identify the namespace for all
MM7/SOAP specific elements. Uniquement valable pour les MM7/SOAP, et est
utilisé dans le message SOAP pour identifier les éléments
spécifiques des noms de tous les MM7/SOAP . La valeur par
défaut
est :
http://www.3gpp.org/ftp/Specs/archive/23_series/23.140/schem
a/REL-5-MM7-1-0
|
use-mm7- soap- namespace -prefix
|
Booléen
|
Facultatif .La valeur est»true»si les balises MM7/SOAP
doivent avoir le préfixe MM7. Some MMC/VAS GW implementations do not
seem to like this, so you can set this to false to see what mileage you get.
Certaines implémentations de la passerelle MMC / SVA ne semblent pas
comme cela, on peut mettre la valeur faux pour voir le kilométrage que
vous recevez.
|
mmsc-url
|
Chaine de caractères
|
Obligatoire : adresse URL du MMSC. Utilisé pour les
messages sortants
|
incoming- port
|
Entier
|
Port par lequel Mbuni écoute les messages venant de la
MMSC
|
incoming- user
|
Chaine de caratères
|
Nom d'utilisateur qui sera utilisé par la MMSC pour
s'authentifier à Mbuni pour les connexions entrantes. (Utilisation du
système
|
|
|
|
d'authentification de base HTTP.)
|
incoming- password
|
Chaine de caractères
|
Mot de passe pour utilisé par MMSC pour s'authentifier
à Mbuni pour les connexions
|
incoming- port-ssl
|
Booléen
|
Spécifie si le port est sécurisé
(c'est-à-dire l'utilisation des requêtes sécurisées
HTTP). Uniquement supporté si Mbuni est compilé avec le support
de SSL.
|
allow-ip
|
Liste d?adresses IP
|
Liste des adresses IP des hôtes autorisées à
utiliser / accéder les ports MMS
|
deny-ip
|
Liste d?adresses IP
|
Liste des adresses IP des hôtes qui ne sont pas
autorisées à utiliser / accéder les ports MMS
|
allowed- prefix
|
Liste de numéro
|
Liste des préfixes de numéro de destinataire qui
peuvent être fournis par l'intermédiaire de ce MMSC
(utilisé pour le routage des messages en cours)
|
denied- prefix
|
Liste de numéro
|
Liste des préfixes qui ne peuvent pas être
livrés par le biais de ce MMSC
|
allowed-Liste sender-
prefix
|
de
numéro
|
Liste des préfixes de numéro de
l'expéditeur qui peuvent utiliser cette MMSC
|
denied-Liste sender-
prefix
|
de
numéro
|
Liste des préfixes de numéro de
l'expéditeur qui ne peuvent pas utiliser ce MMSC
|
max- throughput
|
Nombre
|
Nombre maximum de messages par seconde (sortant), que ce MMSC
peut gérer.
|
reroute
|
Booléen
|
Si la valeur est << true >> tous les messages
reçus à partir de ce MMSC sont acheminés directement
à la file d'attente sortante (jamais à un MMS Service).
|
reroute- mmsc-id
|
Chaine de caractères
|
Si définie (et reroute est << true >>),
alors tous les messages reçus sur cette connexion seront envoyés
directement par l'intermédiaire du MMSC de l'ID.
|
reroute-
sender-to- subject
|
add-Booléen
|
Si reroute est << true >> et cette valeur est
aussi <<true>> alors tous les messages reçus sur cette
connexion sont de nouveau en déroute, et l'original expéditeur
est ajouté à l'objet du message en ligne.
|
|
71
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
mm7-mt- filter- params
Chaine de caractères
|
Paramètre (s) à transmettre à
l'initialisation de la fonction de filtrage MMS MT spécifiée dans
la bibliothèque filtrage mmsboxmt ci-dessus. La fonction
d?initialasition est appelée une fois pour chaque connexion MMC, et doit
retourner aucune erreur, sinon, aucun filtrage ne sera fait sur les messages
par l'intermédiaire de ce MT MMC. (Voir mmsbox_mt_filter.h pour plus de
détails.)
|
mmsc- library
|
Chaine de caractères
|
Si type MMC est utilisé, ce paramètre constitue la
bibliothèque Dynamic Shared Object (DSO) chargée d?assurer la
connectivité de la console MMC. (Voir mmsbox_mmsc.h pour plus de
détails sur l'exportation de symboles.)
|
custom- settings
|
|
Si type MMC est utilisé, ce paramètre fournit les
paramètres à fournir à la bibliothèque Dynamic
Shared Object (DSO) chargée d'assurer la connectivité de la
console MMC (Voir
mmsbox_mmsc.h pour plus de détails sur la façon
dont celui-ci est utilisé.)
|
|
no-sender- address
Booléen
|
S?il est a «true» Mbuni n?enverra pas l?adresse
d?envoi dans le message SOAP XML.
|
|
Tableau5 : Paramètres de configuration des
groupes MMSC
Configuration du groupe sendmms-user
Pour ?tre en mesure d'envoyer des MMS en Mbuni via le port
d?envoi MMS (si configuré), au moins un utilisateur de sendmms doit
être configuré:
group = sendmms-user username
= test
password = onlyweuz faked-sender
= 100
Les paramètres de configuration sont les suivantes:
Variable
|
Type
|
Description
|
group
|
Chaine de
caratères
|
Utilisateur de sendmms
|
|
username
|
Chaine de
caratères
|
Nom d'utilisateur
|
password
|
Chaine de
caratères
|
Mot de passe
|
faked- sender
|
Chaine de
caractères
|
Facultatif. Adresses d'expéditeur utilisées.
|
deliver- report-url
|
Chaine de
caractères
|
Facultative URL à appeler pour envoyer des messages
d'état de remise de rapport à la passerelle SVA par un MMSC pour
un message présenté par cet utilisateur.
|
read-report- url
|
Chaine de
caractères
|
Facultative URL à appeler pour envoyer l?accusé
de réception d?un message lu et renvoyé a la passerelle SVA par
un MMSC pour un message présenté par cet utilisateur.
|
|
Le service d?envoi de MMS Le service peut ~tre invoqué
en utilisant la requ~tes HTTP GET ou POST sur le port d?envoi de MMS au niveau
de la passerelle SVA. L'interface attend et procède a la suivie des
paramètres CGI.
La variable CGI
|
Description
|
username
|
Nom d?authentificIation de
l?lX\ilisateur (il doit correspondre à une
configuration de send-mms-user).
|
password
|
Mot de passe d'authentification (il doit correspondre à
des correspondants d'envoi mms-utilisateur).
|
from
|
Cela est écarté ????? par faked-sender de
send-mms-user.
|
to
|
Bénéficiaires du message.S?il ya plusieurs
destinataires on peut les séparer par un espace.
|
subject
|
Objet du message
|
mmsc
|
MMSC sortante, par laquelle le message est route . Si ce
n'est pas spécifié, la passerelle SVA route le message
basé sur l'adresse du destinataire et les configurations allowed-prefix
/denied-prefix pour les paramètres des MMSCs. Notons que la passerelle
SVA estime que toute MMSC peut traiter l'email et l'adresse IP du destinataire
c?est pourquoi elle route les messages vers la première MMSC
configurée. Notons également que le filtrage MT MMS ne sera pas
fait sur les messages envoyés via l?interface
|
|
73
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
|
send-mms sauf si une MMC de destination particulière est
spécifiée à
l?aide de cette variable .
|
dlr-url l
|
URL à appeler quand un rapport d'envoi de ce message est
reçu
|
rr-url
|
URL à utiliser quand un rapport pour lire ce message est
reçu
|
text
|
Si cela est prévu, celui-ci est utilisé comme le
(texte) contenu de la MM à être envoyé. Le type de contenu
de la MM est fixé à text / plain
|
charset
|
Utilisé en conjonction avec le paramètre texte, il
spécifie les caractères du texte si ce n'est pas la valeur par
défaut (iso-8859-1).
|
smil
|
Si cela est prévu il précise le SMIL pour le
MM. Un MM est construit en dehors du SMIL comme décrit ci -dessous et le
corps du MM aura un contenu du type multipart /related qui est prévu par
défaut.
|
content-url
|
Si fourni ,il spécifie l'URL du contenu à
transmettre
|
|
Si cela est prévu, il précise le contenu
arbitraire du texte du MM. Le type de contenu est déterminé par
le type du contenu de la variable CGI (voir cidessous), ou si enctype =
multipart / form-data est utilisé dans la requête POST HTTP,
puis le type de contenu associé à cette variable est
utilisé.
|
content_type
|
Si le contenu de la variable est prévu , cette variable
spécifie le type du
contenu .La valeur par défaut, si aucun type de
contenu n'est fourni (ou peuvent être obtenues à partir de la
requête HTTP), ce qui est mis à application /
octet-stream.
|
base-url
|
Si le paramètre URL de smil est prevu, ce
paramètre peut être , fournis à être utilisé
comme URL de base pour résoudre toutes les URL relatives
spécifié dans le fichier SMIL pendant la construction du MM. Par
défaut: http://localhost/
|
VASID
|
Cela sera répercuté sur la MMC comme le
paramètre SVAID dans le message MM7/SOAP .
|
Service-code
|
Cela sera répercuté sur la MMC comme le
paramètre de code de Service . S'il n'est pas prévu, ce
paramètre n'est pas envoyé.
|
allow- adaptations
|
Ce drapeau sera remis à l'opérateur MMSC (MM7/SOAP
uniquement) pour allumer / éteindre l?adaptation de contenu.
|
mclass
|
Message Class. (par exemple personnel)
|
priority
|
Message de priorité. (par exemple, Normal)
|
|
mms-direction
|
MT (terminaison mobile) ou MO (mobile originaires). Lors d'un
réglage MO, le MMS ressemble à une file d'attente comme si elle
venait du côté del'opérateur MMSC. Ceci est
utile pour tester les configurations de service comme il imite la
réception de MMS MO. La valeur par défaut est MT.
|
distribution
|
Facultatif .Doit être « true » ou « false
».Cela est défini comme le paramètre indicateur de
distribution MM7/SOAP.
|
|
Tableau 6 : Paramètres de configuration du
groupe sendmms-user
Remarque : Seul text, smil, content-url ou
content doit être spécifié. Spécification de
plusieurs peut faire des autres ignorés.
Si un rapport de livraison ou de lecture est
spécifié pour l'envoi de mms (ou en tant que paramètres de
demande d'envoi mms), et un rapport est envoyé à la passerelle
SVA par un MMSC, la page Web est appelée (en utilisant la méthode
GET de HTTP), et des informations sur le rapport qui lui est envoyé via
l?ent~te X-Mbuni.
L?interface d?envoi de MMS peut également ~tre
utilisée pour envoyer le contenu binaire (par exemple binaire
codé MMS, image ou audio), directement à Mbuni. Cela se fait
comme suit:
· Envoyer le contenu binaire, comme le corps d'une
requête HTTP POST au port d?envoi de MMS. Be sure to specify the correct
body content type as part of the HTTP request headers. Assurez-vous de
spécifier le type correct du contenu du corps, dans l?en-tête de
la requête HTTP. Ceci est interprété selon les
règles énoncées ci-dessous.
· Approvisionner a toutes les requêtes URL , mais les
paramètres de texte et de smil (comme décrit ci-dessus) dans le
cadre de la requête URL.
Configuration du service MMS
Les messages sont acheminés vers des services
basés sur le premier mot de la partie texte de la MM. C'est Mbuni,
extrait la première partie de texte de la MM, et trouve le premier mot
clé dans le message. Mbuni recherche ensuite dans la liste de
configuration des services MMS pour un service de jumelage basé sur le
mot-clé, et va chercher la réponse de l' URL associée, un
fichier ou un programme.
Une simple configuration de service pourrait ressembler à
ceci: group = mms-service
75
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
name = ndoye
post-url =
http://localhost/photoblog.php
catch-all = true
http-post-parameters =
fx=true&images[]=%i&text[]=%t
accept-x-mbuni-headers = true
keyword = test
Une liste détaillée des paramètres de
configuration pour les services MMS est donnée cidessous.
Variable
|
Type
|
Description
|
group
|
obligatoire
|
service mms
|
name
|
Chaine de caractères
|
Nom du service. Utilisé pour la connexion, envoyé
également a la MMSC comme paramètre d?identification SVA MMSC,
comme pour les requêtes SOAP.
|
keyword
|
Chaine de caractères
|
M ot de passe obligatoire. Les messages entrant dont la partie
texte correspondant à ce paramètre sera acheminé par
l'intermédiaire de ce service.
|
aliases
|
liste de chaînes de caractères
|
Un point-virgule sépare la liste des aliases des
mots-clés. N'importe lequel de ces mots clés causera
également un message à passer a travers le service.
|
catch-all
|
Booléen
|
Mettre la valeur a vrai si tel est le service par
défaut (c'est-à-dire tous les autres messages acheminés
par le biais de ce service en cas de différence).
|
accepted- mmscs
|
liste de chaînes de caractères
|
Un point-virgule sépare la liste des MMSCs
(énumérés par ID). Seuls les messages provenant de ces
MMSCs seront acheminés à ce service de la même
manière. Laissez ce champ vide pour laisser passer tout le monde.
|
denied- mmscs
|
liste de chaînes de caractères
|
Les messages provenant de ces MMSCs ne seront
jamaisacheminés vers ce service de la même
manière. Laissez ce champ vide pour laisser passer tout le monde.
|
allowed- receiver- prefix
|
Chaine de caractères
|
Chaines de caractères séparées par des
virgules : Liste des préfixes de codes courts des récepteurs
autorisés à utiliser le service MMS.
|
denied-
|
Chaine de
|
Chaines de caractères séparées par des
virgules : Liste des
|
|
76
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
receiver- prefix
|
caractères
|
préfixes de codes courts des récepteurs non
autorisés à utiliser ce service MMS.
|
get-url
|
Chaine de caractères
|
URL pour récupérer le contenu de la
réponse. Aucune sXENNItXtiRn GI TSEEEP qIII II?est IIBI , P
TIMBeVIn-tête X-Mbuni sont envoyées dans le cadre de la
requête HTTP. Voir ci-dessous pour une explication sur la manière
dont la réponse est interprétée.
|
exec
|
Chaine de caractères
|
Programme à exécuter pour obtenir la
réponse de contenu .La réponse est attendue sur la sortie
standard, et doit être de type SMIL. Voir ci-dessous pour une explication
sur la manière dont est traitée le SMIL.
|
file
|
Chaine de caractères
|
Dossier par lequel le contenu de la réponse est obtenu
.Le type de la réponse est déduit de l'extension de nom de
fichier pour un cert ain nombre de type de medias bien connus (texte, SMIL,GIF,
JPEG, PNG, BMP / WBMP, WAV, AMR, MP3, etc), sinon par défaut
application/octet . Voir ci-dessous pour de plus amples informations sur la
façon dont le contenu obtenu est converti en MM.
|
text
|
Chaine de caractères
|
Si cela est prévu, le contenu de la réponse est la
valeur de ce paramètre, et est supposé être de type de
média text / plain.
|
post-url
|
Chaine de caractères
|
Le contenu de la réponse est obtenu à la suite de
l'envoi d'une demande de type POST HTTP à l'URL. Le type de message POST
est toujours sRXP BAT B?eITRGE/H multipart / form-data (telle que
celle utilisée par un navigateur Internet quand un formulaire HTML a le
paramètre enctype = multipart / form-data ). If http-post-parameters
field is given (see below). Si le domaine de paramètres post http est
donné (voir ci-dessous), puis les paramètres sont transmis comme
étant une partie des EFIXrtI GI BT-n-tête X-Mbuni . Voir
ci-dessous pour une explication sur la manière dont la réponse
est interprétée.
|
http-post- parameters
|
Chaine de caractères
|
Utilisé en conjonction avec post-url. Les
paramètres sont fournis GeIBa P rP I TIIIRQEqX4Bs3HEIMAIRXLM GEns XQ
MITuête GET HTTP (par exemple, message = true & myname = test
& image =% i). Les valeurs de paramètres qui commencent par %
sont interpolés selon les règles énumérées
ci-dessus
|
accept-x- mbuni- headers
|
Booléen
|
0 IMBFeBDINUOL0 EX(1.GeMIIINKRnRUI B?Fn-tête HTTP
XMbuni dans le service de réponse .Voir ci-dessous pour la
liste des en-têtes.
|
pass-thro- headers
|
List
|
0 MU XQMI/XBeRPSEUNIFI GEns XQ BZAMG?eQ-tête des
réponses +773 TXL, IVIB EMAEMX DSE1 G1 la réponse de service,
devrions être transmis à la console MMC (avec leurs valeurs
|
|
77
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
|
correspondantes) inchangée. Notez que ces en-têtes
sont fusionnées avec d'autres en-têtes
générées par Mbuni.
|
omit-empty
|
Booléen
|
Mettre la valeur vrai si Mbuni doit envoyer une réponse
vide au demandeur si l'un est spécifié par le service
|
suppress- reply
|
Booléen
|
Mettre la valeur a vrai si Mbuni ne renvoie pas de
réponse à l'utilisateur de ce service. Notons que la
requéte URL sera toujours appliquée.
|
assume- plain-text
|
Booléen
|
Mettre la valeur a vrai si un inconnu type de contenu dans la
réponse doit être mappé au format texte.
|
faked-sender
|
Chaine de caractères
|
S 'il est défini, Mbuni va changer l'adresse de
l'expéditeur dans le message de réponse à cette valeur,
indépendamment de toute entêteX- Mbuni ou l?adresse
initiale de destination.
|
service-code
|
Chaine de caractères
|
S'il est défini, Mbuni l?utilisera comme le
paramètre de code de service à renvoyer à la MMSC
(MM7/SOAP seulement) dans une réponse SubmitReq. Ce
paramètre remplace l?en-tête XMbuni-ServiceCode, si la
réponse est entière.
|
|
Tableau 7 : Paramètres de configuration du
groupe mms-service
Notez que seul l'un des fichiers ou textes get-url, post-url,
peut être spécifié.
Comment est interprété le contenu de
réponse
Lorsque le contenu de la réponse du service MMS est
chargée, ou un message est émis en utilisant l'interface d?envoi
de mms, elle est remise en un MM basé sur le type de contenu de la
réponse relevé ou déduit (dans le cas du contenu du
fichier). Pour le contenu des fichiers récupérés a partir
de l?URL, le type de contenu est considéré comme reçu du
serveur HTTP .Pour le contenu de fichier il est déduit de l'extension du
fichier. Pour le contenu d?exec, il est supposé -tre SMIL. Les
règles de conversion générales sont les suivantes:
· SMIL: Si le contenu est de type
application / smil, la passerelle SVA analyse le SMIL et trouve tous les
contenus (par exemple, images, audio) auxquels il se réfère.
Ceux-ci sont récupérés et ajoutés à la
réponse MM, et correspondant a la composante SMIL modifiée
(c'est-à-dire l'attribut src de modification) pour
référencer le contenu dans le MM. Notez que la
passerelle SVA est assez intelligente pour comprendre une URL partielle ou des
références de fichiers (par exemple images / smile.gif ou. /
Test.txt), ainsi que de valeur absolue (par exemple, / images / smile.gif ou
http://somehost/test . txt)
les références au sein de SMIL. Il va tenter de
récupérer le contenu par rapport à l'emplacement du
contenu de base SMIL dans le cas des références relatives. Pour
empêcher le contenu d'être récupéré, vous
pouvez préfixer une barre à l'emplacement de valeur.
Le MM resultant sera un message standard multipart / related,
avec le SMIL comme l'élément de départ.
· Type de contenu MMS: si le type de
contenu retourné est application / vnd.wap.mms-message, le contenu est
supposé être un binaire codé MM et sera
considéré comme le contenu de la réponse.
· Liste des types d'URL: Un spécial
mime Mbuni de type application / vnd.mbuni.url-list a été
défini et les fichiers avec l?extension .urls sont mappés
à ce type de contenu (si le type de contenu ne provient pas du serveur
HTTP ou par autres moyens) . Les fichiers de ce type devrait contenir une liste
d'URL (file: / / et http (s): / / prise en charge), une par ligne. Mbuni
chargera chaque élément de contenu à partir de l'URL et
générera un MMS contenant la liste des éléments de
données (multipart / miixed).
Autres types de contenu: Tous les autres
types de contenu provoquent la génération d?une MM ayant le type
de contenu correspondant. Lorsque le type de contenu n'est pas indiqué
(ou est impossible à déterminer) dans la réponse, si le
paramètre assume-plain-text est fixé, MIME de type text /
plain est utilisé.
Chapitre 4 :
Fonctionnement de la Passerelle
79
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
I. Le MMSC
Comme indiqué, il ya trois composants du MMSC: Le Relais
(mmsrelay), le
Proxy (mmsproxy) et SMTP / Email Interface
(mmsfromemail). Nous allons décrire la fonction de chacun de
ces éléments.
1. MMS Proxy
Cette composante (mmsproxy) est le principal point
d'interaction entre la passerelle et les clients et les VASP. Il fournit une
interface HTTP à travers lequel les clients peuvent envoyer des messages
MMS. Les types de message attendus des clients, sur cette interface sont
généralement les suivants :
· Envoi d?une requ~te: Utilisé par les clients pour
soumettre un MM à la
passerelle. Quand celui-ci est reçu, le message est
placé dans la file d'attente. Si le client demande une copie du MM dans
la MMbox, sa requête sera exécutée.
· Transmission de la requête: utilisée par le
client pour demander au MMSC de transmettre un MM. Dans ce cas, le MM est
résident sur la passerelle (c?est au client de le
récupérer) et est identifié par son URL. Le message est
extrait et placé dans la file d'attente pour le traitement. Si une
demande de placer une copie dans la MMbox est indiquée, cela est
fait.
· Notification de réponse: Est envoyé par le
client comme une réponse à une notification de MM à
travers Wap Push. Ce message indique l'état des informations telles que
si le client souhaite reporter la récupération du message, etc.
Si la notification indique que le message a été
récupéré, le message est supprimé de la file
d'attente. Si la notification indique que la récupération a
été reportée, le message est marqué de façon
à ce que plus aucunes des notifications seront envoyées au client
sur ce message.
· Lecture de la réception: à la demande de
l'expéditeur, une confirmation de lecture peut être transmise via
cette interface. Celle-ci se situe dans la file d'attente pour être
livrée au destinataire
· MMbox Upload / Delete / Search: L?envoi et la suppression
de l'utilisateur MMbox sont pris en charge.
· MMbox search: Les demandes de recherche de message sont
traitées. Le proxy prend le soin de retourner seulement la taille de
données que le client peut gérer (comme
80
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
l'indique le profile UA).
Tous ces messages sont envoyés au proxy comme le corps
d'une requête POST HTTP. Les messages sont récupérés
en fournissant l?URL dans une requ~te GET. Quand une telle demande est
reçue, le proxy:
i. Localise le message: à partir de l'URL, le proxy peut
dire si c'est un message dans le MMbox ou dans la file d'attente du client
destinataire du message.
ii. Extrait l?URL du profile User Agent (UA) à partir
d?en-têtes des requêtes HTTP. Si cela fait défaut, les
informations de profile seront déduites les entêtes HTTP Accept.
Le profile URL est transmise au module d'adaptation de contenu, qui exerce
diverses modifications à la MM, tels que:
o Conversion des images du MM à un format pris en charge
par le client
o Calibrage des images pour les ajuster à la taille de
l'écran du client
o Conversion des fichiers audio du MM à un format pris en
charge par le client
o aConversion des textes à un jeu de caractères
pris en charge par le client
o Suppression de contenu non pris en charge.
noter que les données de profile sont mises en cache (dans
storage-directory/ UserAgent_Profiles) afin de ne pas avoir à
chercher à chaque fois.
iii. Le message est ensuite encapsulé et
retournée au client dans une requête HTTP. Des VASPs, mmsproxy
s?attend et traite :
· Les requ~tes d?envoi: Utilisé pour soumettre des
messages pour la transmission par Mbuni
· Les annulations: Un message précédemment
soumis peut ~tre annulé s?il n'est pas encore acheminé au
processeur suivant ou au récepteur. (C'est à dire, seuls les
messages qui sont encore dans la file d'attente globale peuvent être
annulés.) Seul le message original soumis peut annuler un autre.
· Les remplacements: Un message soumis peut être
changé #177; le VASP peut fournir un contenu différent.
Les requ~tes SOAP et EAIF de l?interface MM7 sont à la
fois prises en charge.
81
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
2. MMS Relay
Le Relais gère le routage de tous les messages (vers des
téléphones, emails, VASP).
Le Relais observe la file d?attente globale pour des messages
entrants (de VASP, de MMSC externes ou de clients). Pour chaque message qui
arrive dans la file d'attente, le relais:
i. Détermine si le message est dû à une
tentative de livraison. Une tentative est faite pour transmettre le message
dès qu'il est reçu (demandes de livraison différées
toutefois sont respectées).
ii. Lors de la première tentative de livraison, un appel
est fait au module de facturation pour effectuer une facturation ou
génération CDR. Si le module de facturation indique que
l'expéditeur ne dispose pas de suffisamment de crédit, le message
est supprimé et l'expéditeur reçoit une notification.
iii. Si le message est une tentative de livraison,
l'émetteur global détermine, pour chaque destinataire, la
façon de livrer le message:
a) Si le message est destiné à un e-mail, il est
formaté au type MIME, l?adresse de l?émetteur et du
récepteur étant normalisée par le RFC 822, ensuite le
message est transmis à l?e-mail.
b) Si le message est destiné à un VASP
(identifié par code court), alors il est envoyé en utilisant les
protocoles MM7 à la VASP.
c) Si le message est destiné à un client MMS
local, le message est transféré vers la file d'attente
mobile/locale. Une copie du message est envoyée (au format MIME)
à un hôte MMBox (s?il est configuré).
d) Si le message est destiné à une passerelle
étrangère, il est codé en MIME et transmis à
l?email par une livraison SMTP
e) Si le message ne peut pas être livré,
l'expéditeur est informé.
Pour les messages placés dans la file d?attente
mobile/locale (c'est-à-dire ceux destinés au MSISDN dans la
région desservie par ce MMSC ou aux clients IP), le relais permet les
fonctions suivantes:
i. La notification est envoyée au client destinataire via
WAP Push
ii. La livraison d?autres notifications est rapportée aux
clients via le WAP Push
Le SMS est utilisé comme moyen de transport des messages
WAP Push, si le destinataire est un MSISDN, sinon, UDP est utilisé.
82
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Le relais maintient une file d'attente pour les messages en
attente de livraison. À intervalles réguliers (voir la section de
configuration), il envoie des notifications au destinataire. Il garde l'envoi
de notifications jusqu?à ce que le message soit
récupéré ou que le client indique qu'il souhaite reporter
la réception du message. Un mécanisme de retour est
utilisé pour prévenir les inondations de notifications. Un
message sera retiré de la file d'attente si:
· Il arrive à expiration, due soit au terme de la
période d?expiration (fixée dans le message) ou bien l?expiration
du système est atteinte.. (L'expéditeur est informé de
l'expiration, s'il a demandé un rapport d'envoi)
· Si le destinataire récupère le message
Gestion des files d'attente
Un simple système de gestion de la file d'attente est
utilisé. Chaque file d'attente de l'entrée se compose de deux
fichiers: le fichier « q » (qui est du texte brut) contient les
toutes les entrées de contrôle de données (liste de
destinataires, durée de la prochaine tentative de livraison, etc.), le
fichier « d », qui contient les données de messages. Ce
régime est semblable à celui utilisé par les MTA
populaires. Les processeurs de la file d?attente fonctionnent principalement
sur le fichier « q », et utilise des fichiers de verrouillage pour
éviter les doublons de livraison, fichier corrompu, etc.
Voir mms_queue.h pour plus de détails.
3. Interface Mail / SMTP
Cette interface reçoit des MMS du MTA et les acheminent du
proxy du destinataire ou de l?emetteur. Plus précisément:
i. Si le message est une demande d'envoi, il est mis en attente
dans la file pour livraison tant que le destinataire est autorisé via
cette interface (voir configuration)
ii. Si le message est une notification (par exemple, rapport
d'envoi), l'interface effectue les actions nécessaires (par exemple la
transmission de la réception ou de la suppression de message de la file
d'attente locale)
Cette interface devrait être invoqué à partir
de votre MTA comme suit:
# mmsfromemail -f adresse_emetteur #177;t
adresse_destinataire -s nom_mmsc_origine fichier_conf
|
1 RtRcs FISIcdact qu?auFucI spFuritp I3 IcSIMNIRurciIRDcs FIttI
ictIrEFI. Il est prévu que les mesures de
sécurité (par exemple les pare-IIuC IItFIHNIrRct P
BINIc SaIFI SR0151MXIrIqDIE les messages ne pourront atteindre le
MTA et être remis à cette interface, que si ils sont
légitimes.
Utilités
Ia Ist SIpYNTWc FIIIRic cRP EUIIdIINIrYIFIs S)EaiFVIIrDIjRDtp i
aI SIMIrIaaI. Le premier est mmssend.
mmssend peut être utilisé pour
insérer un message dans la file d'attente. Il devrait être
invoqué comme suit:
# mmssend-f adresse_emetteur #177;t liste_destinataire #177;m
fichier_mms [-b] fichier_conf
Note:
· la liste des destinataires est une liste de plusieurs
destinataires, séparés par des deux points (« : »)
· Les fichiers MMS peuvent être des fichiers binaires
ou MIME. L'utilitaire essaie de deviner lequel de ces types est
utilisés en inspectant le premier octet du fichier.
· Les adresses émetteur et destinataire sont
utilisées pour la livraison (ainsi les en-têtes des messages
peuvent ne pas être mises à jour.
· Le drapeau « -b », si spécifié,
fait une copie du message qui sera stockée dans le 0 0 6ER4 dI a?pP
IttIEr IDFuc FRctrôaI c?IM IfTIFWp SRX FRcfIIP IrirDI a'RIIMI dIE
l'expéditeur est locale!)
/ I P ImagI iIsvSaaFpuEcs aaaaI dilttIctI raREaaI aYIF ucI
dxpIio?I4SuaRc au P a4IP )P égale à celle du système.
84
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
II. La Passerelle SVA
La passerelle SVA se compose d'un seul programme
multi-traité : mmsbox. Ce programme effectue un nombre de
fonctions simultanées, y compris la réception de MM entrant des
MMSC, des demandes d?envoi de services, la composition et l'envoi des
réponses, et l?écoute et le traitement des requ4tes d?envoi de
MMS. Les principaux modules de la passerelle sont décrits ci-dessous.
Le SAV de passerelle gère principalement deux types de
messages de la file d'attente: un pour les messages entrants (reçus des
MMSC), un pour les messages sortants (reçus des services ou du port
send-mms). Ceux-ci sont maintenus dans le répertoire de stockage,
storage-directory, et respectivement dans les répertoires
mmsbox_incoming and mmsbox_outgoing. La structure de la file
d'attente est la même que celle utilisée par les composant du
MMSC.
Un répertoire (mmsbox_dlr) est maintenu pour le
stockage URL DLR.
· Le Module SendMMS: Ce module
écoute sur le port d?envoi de mms (send-mms port) pour les
requêtes entrantes. Celles-ci sont reçues et transformées
en MM comme décrit ci-dessus et écrites dans la file d'attente
sortante. Si l'expéditeur a demandé une lecture ou un rapport de
livraison (en précisant les URL nécessaires), l?URL
correspondant est stockée dans le URL DLR pour une utilisation future.
En cas de réussite, l'interface renvoie l? ID de la transaction de
soumission de message (qui est également signalé avec un DLR).
· Le Module Gestionnaire du MMSC:
reçoit des messages provenant des MMSC, et les enregistre dans la file
entrante. Aussi, il observe la file d'attente des messages sortants pour les
nouveaux messages, qu'il envoie à l'MMSC, en se basant sur le routage
des numéros de destinataire (si l?MMSC de destination n?est pas mis)
· Le Service d'envoi: lit les messages de
la file d'attente entrante, détermine le service à invoquer,
reçoit le résultat et crée une réponse MM, qui est
écrit dans la file d'attente sortante. Si le service a demandé
une lecture ou un rapport livraison, l?URL est stockée dans les URL DLR
pour une utilisation future.
CONCLUSION
Le MMS est le service mobile le plus compatible aux
réseaux actuels et futurs, qui tendent vers le multimédia (UMTS
,GSM, ...) , mais aussi le moins répandu et demande des installations
matérielles, coté réseau et utilisateur, plus ou moins
onéreuses. Pour pallier à ce dernier critère, les
plateformes libres, telle que Mbuni, vont permettre aux opérateurs de
procéder aux implémentations de ce service.
Peut-on, aujourd'hui, considérer que le MMS est
le réel successeur du SMS ou restera til encore longtemps dans l'ombre
de ce dernier et utilisé que par une petite partie des utilisateurs
?
A l'heure actuelle , c'est encore tôt pour répondre
à cette question car comme cela est mentionné dans le document,
tout ce qui tourne autour du MMS n'est pas encore totalement normalisé.
Pour que celui-ci devienne incontournable il va falloir, d'une part,
homogénéiser les formats (notamment les pièces jointes),
et d'autre part, rendre son accès plus facile (aujourd'hui, il faut
être inscrit chez son opérateur et faire une manipulation sur son
téléphone pour pouvoir bénéficier de ce service)
tout comme le SMS, qui, rendre son utilisation accessible sans aucune
installation.
Une autre contrainte, pour l'utilisateur, reste le prix du MMS
déjà particulièrement élevé . Mais pour cela
nous pouvons faire confiance à la concurrence au niveau des
opérateurs qui, pour consever leur clientelle , offrent parfois le
sevice MMS gratuitement (envoi illimité de telle heure à telle
heure ou vers X numéros ...).
86
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
ANNEXES
Annexe A : Le protocole WAP
1. Modèle en couche du protocole WAP
Le WAP Forum a défini un modèle en couche pour le
protocole WAP pour permettre aux équipements WAP, issus de
différentes technologies, de communiquer ensemble. Le but est de mettre
en place une architecture commune pour les différentes technologies de
réseaux mobiles.
Figure 16 : Pile de protocoles du
WAP1
· Wireless Application Environment (WAE) : Cette couche
specifie le langage de balise qui doit être utilise pour afficher les
pages WAP. Dans les premières versions du WAP, le langage utilisé
est le WML (Wireless Markup Language), il s?agit d?un langage similaire au HTML
mais optimise pour utilisation sur des terminaux mobile portables.
· Wireless Session Protocol (WSP) : Ce protocole permet
d?assurer la persistance de la connexion, il offre à la couche WAE une
interface pour les services orientes session.
· Wireless Transaction Protocol (WTP) : Cette couche
opère au dessus d?un service datagramme, elle prend en charge l?aspect
transactionnel du système et fiabilise la transmission.
· Wireless Transport Layer Security (WTLS): Ce protocole
utilise la technologie SSL pour securiser les echanges de messages entre
terminaux et serveurs. Il peut, grâce à cette
fonctionnalité, ~tre utilisé dans le cadre de
l?authentification des cartes de paiement pour le commerce
electronique.
· WDP (Wireless Datagram Protocol) : Il s?agit de la couche
transport du protocole WAP, cette couche offre une interface entre le type du
reseau utilise et les couches application, session et securite, ce qui permet
à ces couches de fonctionner en totale independance de la technologie du
reseau. Ainsi, ce modèle et toutes les applications qui pourront
être developpees seront disponibles dans le cas oil un nouveau type de
reseau apparaîtrait.
88
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
2. Modification des protocoles lors de l'évolution
du WAP1 au WAP2
a. WAP1
Figure 17 : Conversion des protocoles pour
WAP1
b. WAP2
Figure 18 : Conversion des protocoles pour
WAP2
Annexe B : LES LANGAGES : WML, SMIL
1. Le langage WML
Le Wireless Markup
Language (WML) est un langage à
balises conçu spécifiquement pour le WAP, de manière
à pouvoir s'afficher sur un écran de téléphone
portable. Il est basé sur XML. Sa syntaxe est proche de HTML. On peut
noter que WML est doté de son propre format d'image, appelé
Wireless Bitmap (WBMP), dérivé du format BMP, mais en noir et
blanc.
2. Le langage SMIL
Le S.M.I.L (Synchronized
Multimedia Integration Language) est un
langage prometteur, neuf et déjà très fonctionnel. Il
permet de synchroniser divers médias selon une ligne de temps. Textes,
vidéo, images, son, le tous lus par Real One Player. Ses applications
sont nombreuses et représentent à coup sur une avancée
technologique. De plus il est open source.
Les logiciels
Pour ce qui est des lecteurs Real Player est depuis le
départ et encore aujourd'hui le plus avancé et le plus
compatible. Les éditeurs sont encore discrets en 2004 le logiciel libre
Limsee et ses concurrents Smox editor et
smox pad (Manalee) ouvre la voie.
Limsee 2 Real One
Manalee Quicktime 6
Smil Composer Grins
RealSlideshow HPAS applet
Grins
TagFree SMIL Editor
Projet OPERA
Tableau 8 : Quelques éditeurs
90
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Le tutorial basé sur quatre exemples
(applications) commentés
Les quatre démonstrations en smil qui serviront d'exemples
pour le tutorial
ex 1 : Texte
|
|
ex 2 : Image
|
|
ex 3 :Son
|
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ex 4 :Video
|
Exemple 1 : un texte qui défile
Comme indiqué précédemment le langage
S.M.I.L permet de synchroniser du textes, du vidéo, des images, du son,
...
De façon très général il y a un
fichier « .smil » qui va lancer un fichier .rt contenant du texte
et/ou un fichier .rp contenant les règles de mise en page des images
et/ou des fichiers son ou vidéo en rm.
Pour l'instant il n'existe pas de logiciel réellement
complet pour éditer ou créer des présentation en smil,
cependant le bloc-notes de Windows suffit.
Il est cependant nécessaire d?avoir des bases en html.
Cependant ce tutorial reste basique et n'aborde pas par exemple les
différences entre le smil1.0 et le smil2.0
La structure classique d'un fichier smil est la suivante:
<smil> <head> </head> <body>
</body> </smil>
Le S.M.I.L est un langage de synchronisation, ainsi il y a des
variables de temps
Les événements qui se trouvent entre les balises
<par> </par> seront joués en parallèle
c'està-dire simultanément.
Les événements qui se trouvent entre les balises
<seq> </seq> seront joués en séquence
c'està-dire les uns après les autre.
<smil> <head> </head> <seq>
événement 1
événement 2
</seq> <body> </body> </smil>
L'insertion d'un fichier texte ou d'un fichier son... ressemble
à celle utiliser en html <text src="texte.rt" /> ou encore
<audio src="monson.rm" />
L'exemple texte
le code du fichier smil est le suivant
<smil> <head> <meta name="title" content="Le
S.M.I.L permet de jouer du texte..." />
<layout>
<region id="t1" z-index="1"/>
</layout> </head> <body> <seq>
<text src="texte.rt" region="t1" />
<text src="texte2.rt" region="t1" fill="freeze"/>
</seq> </body> </smil>
Dans la partie head on retrouve comme en html une balise meta
title pour le titre. La partie layout consiste à définir des
régions à l'intérieur de la présentation (nous y
reviendrons).
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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
En jouant la présentation vous avez pu constaté que
les deux textes étaient joués l'un après l'autre et nous
retrouvons bien les balises <seq>. La fonction fill="freeze" indique que
ce dernier texte perdure même après l'arrêt de la
présentation, si on le retire la présentation revient sur un
écran vide.
le code du fichier texte.rt est le suivant
<window height="350" width="300" duration="15" bgcolor="with"
> <center><font size="4" face="arial">
<p>
Le S.M.I.L<br/>
<time begin="2"/>permet<br/>
<time begin="4"/>de jouer du texte<br/>
<time begin="6"/>dans real one.<br/><br/>
<time begin="8"/>Mais pas seulement...</b>
</font>
</center>
</window>
Les fichiers .rt commence toujours par le tag Windows. On y
retrouve la taille de la présentation 350 pixel de haut pour 300 de
large, la police arial, les paramètres de temps qui font que le texte
s'affiche au fur et à mesure et la couleur du fond blanche (noir par
défaut).
Le fichier texte2.rt ne fait que répéter le code du
fichier smil avec comme en html l'obligation de remplacer les crochets ouvrants
"<" par "<" (c'est un détail).
Exemple 2 : image et texte s'enchaînent
le code du fichier smil est le suivant
<smil>
<head>
<meta name="title" content="Image et texte
s'enchaînent..." />
<layout> <root-layout width="330" height="300" />
<region id="i" top="20" left="90" width="150" height="60"
z-index="1"/> <region id="t1" top="100" left="5" width="330" height="400"
z-index="2"/> <region id="t2" z-index="3"/>
</layout>
</head> <body> <seq>
<par>
<a href="
http://real-and-smil.com"
show="new">
<img src="
http://monsite.com/monimage.jpg"
region="i" fill="freeze" /></a>
<text src="texte.rt" region="t1" begin="3"
fill="freeze"/>
</par>
<text src="texte2.rt" region="t2" begin="1"
fill="freeze"/>
</seq> </body> </smil>
Les premiers éléments intéressant de ce
fichier est de montrer qu'il est possible d'enchâsser les balises seq et
par. C'est-à-dire que la présentation se découpe en deux
grandes parties. Comme vous avez pu le voir une image est jouée avec un
texte dessous puis une partie du code est présenté.
On a donc entre les balises seq image+texte1 puis texte2. Mais
image+texte 1 doivent être joué simultanément on les place
entre des balises par. Ce principe n'a pas de limite, on pourrait imaginer que
la partie parallèle se découpe elle même en sous partie
séquentielle...
Le second élément intéressant est de
remarquer que l'image est linkée et à très peu de chose
près de manière identique qu'en html.
<a href="
http://real-and-smil.com"
show="new"> <img src="
http://monsite.com/monimage.jpg"
region="i" fill="freeze" /></a>
Le show="new" à la même fonction que le
class="blank" en html c'est-à-dire qu'il indique que la page doit
être ouverte dans une nouvelle fenêtre.
Les layouts son donc des zones définies dans l'espace.
Elle peut être exprimée en pixel ou en pourcentage. Le root-layout
définit la taille de l'ensemble de la présentation. Les attributs
possible pour une région sont :
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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
top= distance au bord supérieur
down= distance au bord inférieur left
= distance au bord gauche right = distance au bord droit
with = la largeur height = la
hauteur
On les définis dans la partie head :
<region id="t1" top="100" left="5" width="330" height="400"
z-index="2"/>
Par un identifiant unique ici t1. Ensuite dans la partie body il
suffit de rappeler la region : region="t1"
Exemple 3 : le son de la chanson pendant les paroles
défilent
le code du fichier smil est le suivant:
<smil> <head> <meta name="title"
content="Texte, image et les Greyhounds" />
<layout>
<root-layout width="260" height="400" />
<region id="i" top="5" left="70" width="115" height="120"
z-index="1"/>
<region id="t1" top="130" left="5" width="240" height="265"
z-index="2"/>
<region id="t2" z-index="3"/>
</layout>
</head> </body>
<seq> <par> <img src="image.rp" region="i"
fill="freeze" />
<audio src="
http://monsite.com/ma_chanson.rm"
/>
<text src="texte.rt" region="t1" fill="freeze"/>
</par>
<text src="texte2.rt" region="t2" begin="3"
fill="freeze"/>
</seq>
</seq>
</body> </smil>
L'intérêt de l'exemple son n'est ni dans le son
ni dans le fichier smil. Le fichier smil est quasi identique a celui de
l'exemple image et l'appel d'un fichier son se fait comme pour une image en
remplaçant img src par audio src. Quant au fichier son c'est un ficher
rm (real media qui est créer par helix producer (cf tutorial sur helix
producer)
Sans définition de durée l'image et le texte ne
disparaissent qu'après la durée du fichier son.
L'intérêt de cet exemple se cache donc dans le
fichier rp. (realpix) qui sert à agencer les images.
<imfl>
<head timeformat="dd:hh:mm:ss.xyz"
duration="30.0"
bitrate="12000"
width="115"
height="120"
preroll="10.0"
/>
<image handle="1" name="image1.jpg"
mime="image/jpeg"/> <image handle="2" name="image2.jpg"
mime="image/jpeg"/> <image handle="3" name="image3.jpg"
mime="image/jpeg"/>
<crossfade start="0.0" duration="1.0" target="1" dstx="0"
dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" />
<crossfade start="7.0" duration="1.0" target="2" dstx="0"
dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" />
<crossfade start="14.0" duration="1.0" target="3" dstx="0"
dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" />
<crossfade start="21.0" duration="1.0" target="1" dstx="0"
dsty="0" dstw="320" dsth="240" aspect="true" />
</imfl>
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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Dans la partie head on retrouve les méta informations, sur
la durée, la taille, la fonction, ... Chaque image est définie
par un identifiant unique.
Vient ensuite le magnifique effet de fondu enchaîné
que vous avez pu voir. Start désigne évidement la durée
qui sépare l'apparition de l'image du début de la
présentation dstx, dsty sont des informations semblable à celle
apportées par left, top etc dans l'exemple précédent. On
remarquera qu'elles sont toutes identiques afin que les images soient
jouée exactement au même endroit.
Il existe un grand nombre d'effets de transition et autre
possible. Et ce d'autant plus depuis l'arrivée du smil2.0. Vous en
trouverez une liste quasi exhaustive en parcourant les liens suivant :
sur le site de realnetwork et sur le site du wc3 (xml)
notes: cela implique l'ajout d'une ligne de code telle que
celle-ci <smil xmlns="
http://www.w3.org/2001/SMIL20/Language">
Exemple 4 : Une vidéo, une image et du texte
le code du fichier smil est le suivant
<smil >
<head>
<meta name="title" content="4 media dans une
présentation" /> <layout>
<root-layout height="199" width="478"
backgroundColor="black"/> <region id="texte_region" width="325"
height="113" left="150" top="5"/> <region id="video_region" width="170"
height="113" left="5" top="5"/> <region id="image_region" width="468"
height="60" left="5" top="130"/> <region id="t2" width="468" height="199"
/>
</layout>
</head>
<body>
<seq>
<par>
<textstream src="texte.rt" id="news" region="texte_region"
fill="freeze"/>
<video src="
http://monsite.com/mavideo.rm"
region="video_region" fill="freeze"/>
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Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
<a href="
http://real-and-smil.com/embed.php"
show="new">
<img src="
http://monsite.com/mabanniere.gif"
region="image_region" fill="freeze" /> </a> </par>
<text src="texte2.rt" region="t2" begin="3"
fill="freeze"/>
</seq> </body>
</smil>
On retrouve ici beaucoup des éléments vue
précédemment. Les trois region texte, vidéo et image sont
positionné dans la partie layout pour ne pas se chevaucher. Imbrication
des balise seq et par.
On remarquera que même la vidéo est linkée,
toujours avec du code html mais pour une fonction qui à ma connaissance
n'existe pas en html.
Cette présentation comporte du texte, de l'image, du son,
et de la vidéo. soit les quatre media.
A chaque fois ces éléments ne sont pas directement
dans le code smil mais appelés par le code smil qui joue son rôle
de mise en page et de synchronisation.
Voici la liste exhaustive des éléments qui peuvent
être appelés.
Éléments
|
Définition
|
text
|
texte statique (.txt).
|
textstream
|
texte streamé RealText clips (.rt).
|
img
|
image : .jpg ou .gif (ne pas utiliser de JPEG progresif.
|
audio
|
son: .rm, .wma, .mov et .mpeg.
|
video
|
video :.rm, .rmvb, .avi, .wma, .mov et .mpeg.
|
animation
|
animation Shockwave Flash (.swf)
|
ref
|
Tout se qui ne rentre pas dans les autre catégorie par
exemple les fichier .rp
|
Tableau 9 : Listes des éléments que
peut joindre le SMIL
98
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Pour conclure je rappellerais que pour lancer les fichiers .smil
en ligne il faut comme pour les fichiers .rm faire un meta fichier en .ram
contenant l'adresse absolu du fichier smil.
ANNEXE C : LE COURRIER ELECTRONIQUE
Le courrier électronique repose sur un fonctionnement plus
compliqué que celui du web. Pour la plupart des utilisateurs son
fonctionnement est transparent, ce qui signifie qu'il n'est pas
nécessaire le comprendre comment le courrier électronique
fonctionne pour pouvoir l'utiliser. Néanmoins, la courte introduction
ci-dessous permet d'en comprendre le principe et donne les moyens à un
utilisateur de savoir comment configurer au mieux son client de messagerie ou
de saisir les mécanismes fondamentaux du spam.
Fonctionnement du courrier
électronique
Le fonctionnement du courrier électronique est basé
sur l'utilisation d'une boîte à lettres électronique. Lors
de l'envoi d'un email, le message est acheminé de serveur en serveur
jusqu'au serveur de messagerie du destinataire. Plus exactement, le message est
envoyé au serveur de courrier électronique chargé du
transport (nommé MTA pour Mail Transport Agent), jusqu'au MTA
du destinataire. Sur internet, les MTA communiquent entre-eux grâce au
protocole SMTP et sont logiquement appelés serveurs SMTP
(parfoisserveur de courrier sortant).
Le serveur MTA du destinataire délivre alors le courrier
au serveur de courrier électronique entrant (nommé MDA pour
Mail Delivery Agent), qui stocke alors le courrier en attendant que
l'utilisateur vienne le relever. Il existe deux principaux protocoles
permettant de relever le courrier sur un MDA :
· le protocole POP3 (Post Office Protocol), le
plus ancien, permettant de relever son courrier et éventuellement d'en
laisser une copie sur le serveur.
· le protocole IMAP (Internet Message Access
Protocol), permettant une synchronisation de l'état des courriers
(lu, supprimé, déplacé) entre plusieurs clients de
messagerie. Avec le protocole IMAP une copie de tous les messages est
conservée sur le serveur afin de pouvoir assurer la synchronisation.
Ainsi, les serveurs de courrier entrant sont appelés
serveurs POP ou serveurs IMAP, selon le protocole utilisé.
Par analogie avec le monde réel, les MTA font office de
bureau de poste (centre de tri et facteur assurant le transport), tandis que
les MDA font office de boîte à lettres, afin de stocker les
messages (dans la limite de leur capacité en volume), jusqu'à ce
que les destinataires relèvent leur boîte. Ceci signifie notamment
qu'il n'est pas nécessaire que le destinataire soit connecté pour
pouvoir lui envoyer du courrier.
Pour éviter que chacun puisse consulter le courrier des
autres utilisateurs, l'accès au MDA est protégé par un nom
d'utilisateur appelé identifiant (en anglais login) et par un
mot de
passe (en anglais password).
La relève du courrier se fait grâce à un
logiciel appelé MUA (Mail User Agent).
Lorsque le MUA est un logiciel installé sur le
système de l'utilisateur, on parle de client de messagerie (par exemple
Mozilla Thunderbird, Microsoft Outlook, Eudora
Mail, Incredimail ou Lotus Notes).
Lorsqu'il s'agit d'une interface web permettant de s'interfacer
au serveur de courrier entrant, on parle alors de webmail.
Relais Ouverts
Par défaut et pour des raisons historiques, il n'est
pas nécessaire de s'authentifier pour envoyer du courrier
électronique, ce qui signifie qu'il est très facile d'envoyer du
courrier en falsifiant l'adresse électronique de l'expéditeur.
100
Souleymane THIONGANE Ousseynou NDOYE
Ainsi, la quasi-totalité des fournisseurs d'accès
verrouillent leurs serveurs SMTP afin de n'en permettre l'utilisation
qu'à leurs seuls abonnés ou plus exactement aux machines
possédant une adresse IP appartenant au domaine du fournisseur
d'accès. Ceci explique notamment la nécessité qu'ont les
utilisateurs nomades de modifier les paramètres du serveur sortant dans
leur client de messagerie à chaque changement entre le domicile et
l'entreprise.
Lorsque le serveur de messagerie d'une organisation est mal
configurée et permet à des tiers appartenant à des
réseau quelconques d'envoyer des courriers électronique, on parle
alors de relais ouvert (en anglais open relay).
Les relais ouverts sont ainsi généralement
utilisés par les spammeurs, car leur utilisation permet de masquer
l'origine des messages. Par conséquent, de nombreux fournisseurs
d'accès tiennent à jour une liste noire contenant une liste des
relais ouverts, afin d'interdire la réception de messages provenant de
tels serveurs.
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