3-2- Les éperons drainants :
Les éperons drainants sont des excavations étroites
(environ 1m), mais qui peuvent atteindre une profondeur supérieure
à 7m.
Leur mode d'exécution consiste à creuser des
tranchées de plusieurs mètres, parallèlement à la
pente du talus avec engins mécaniques, sans qu'elles soient trop
espacées pour assurer un bon drainage, ensuite ces tranchées sont
remplies en matériaux granulaires grossiers (voir la figure I.11).
Figure I-11: Eperons drainantes.
3-3- Les drains subhorizontaux
Cette technique consiste à réaliser des puits ou
des tubes de petits diamètres légèrement inclinés
(5%) vers l'extérieur pour permettre l'écoulement de l'eau au
sein du terrain.
Leur exécution présente des difficultés
liées par exemple à la longueur du drain à réaliser
dans le cas de terrains à faible pente.
Cette technique est utilisée quand la nappe est trop
profonde pour être atteinte par des drains superficiels.
La meilleur justification de l'utilisation de drains
subhorizontaux est le cas d'un aquifère assez perméable (sable,
roche extrêmement fracturée) dont l'émergence est
masquée par des terrains moins perméables (éboulis
argileux). Le rayon d'action de chaque drain est faible.
La méthode est souvent inefficace dans des formations
argileuses (trop faible perméabilité, circulation trop diffuse).
Toutefois, le rabattement de la nappe, si faible soit-il, pourra suffire dans
certains cas.
Figure I-12 : les drains subhorizontaux
3-4- Les drains verticaux :
Les drains verticaux sont utilisés pour
l'amélioration des sols saturés en eau (ex : terrain silteux ou
argileux). La technique consiste à foncer verticalement dans le
terrain,
suivant un maillage déterminé, un drain
préfabriqué. Au moment de sa mise en service, le drain transport
l'eau du terrain jusqu'au surface. La surcharge est apportée en
générale par un remblai de pré-chargement
[8].
4- La végétalisation :
La végétation possède un rôle
stabilisateur mécanique par enracinement dans le sol. C'est une
méthode écologique et économique qui consiste à
stabiliser le sol avec des plantations appropriées au terrain et
à l'environnement.
Photo I-7 : l'implantation des plantes dans un
talus.
5- Les éléments résistants
:
Ces procédés ne s'attaquent pas à la
cause des mouvements mais visent à réduire ou à
arrêter les déformations. Elles sont intéressantes dans les
cas où les solutions précédentes (modification
géométrique et drainages) ne peuvent pas être techniquement
ou économiquement mises en oeuvre. La compatibilité des
déplacements du sol et des structures doit être prise en compte
lors du choix de ce type de technique.
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