INTRODUCTION GENERALE
Le Fonds de Prévoyance de la Police Nationale,
dénommé FPPN a été créé le 27 juillet
2000 à l'instar du Fonds de Prévoyance Militaire (FPM), sous le
régime du Gouvernement de transition après le coup d'Etat de
décembre 1999.
Le FPPN est une société de secours
mutuels et de prévoyance sociale fondée par l'ensemble des
policiers ivoiriens. Il s'agit d'un outil censé pallier les
insuffisances de l'Etat de Côte d'Ivoire vis-à-vis de son agent
qu'est le Policier.
Son siège est en zone 4 Rue Ciment Acier,
dans la cour du 6ième District de police de Marcory. Le FPPN
est sous la tutelle du Ministre chargé de la Sécurité.
Dans le cadre de nos travaux de recherche, il nous
a été demandé de nous pencher sur la problématique
du Fonds de Prévoyance de la Police Nationale de Côte d'Ivoire
(FPPN) en situation de sortie de crise.
Selon le dictionnaire le Petit Robert (2001):
- La problématique peut se définir
comme étant l'ensemble de problèmes dont les
éléments sont liés.
- Le Fonds se définit comme étant un
organisme chargé de gérer un capital affecté à une
utilisation déterminée.
- Une société de prévoyance est
une société de secours mutuel.
- La police est l'ensemble d'organes et
d'institutions assurant le maintien et le rétablissement de l'ordre
public et permettant de réprimer les infractions.
- La crise selon le dictionnaire Petit Robert,
c'est le moment d'une maladie caractérisée par un changement
subit et généralement décisif, c'est un accident qui
atteint une personne en bonne santé apparente, ou aggravation brusque
d'un état chronique.
Pour une bonne compréhension du sujet, nous
analyserons successivement :
- le pourquoi du thème ;
- la problématique ;
- les objectifs ;
- les hypothèses ;
- la méthodologie ;
- l'annonce du plan.
1) Le pourquoi du thème
Le pourquoi du thème nous amène à nous
demander, quel est le bien fondé de traiter un tel sujet ?
Le sujet est-il intéressant, important et ou
d'actualité ?
Nous dirons que le sujet est intéressant parce qu'il
est novateur.
Depuis la création du FPPN en juillet 2000, c'est le
premier travail scientifique officiel qui est fait sur cette structure sociale
des policiers.
L'importance du sujet porte sur la détermination des
difficultés que le FPPN rencontre dans son fonctionnement et son
organisation. Un tel sujet nous permettra d'éclairer notre lanterne sur
la gestion quotidienne du FPPN. C'est pourquoi le recueil de l'avis des
policiers est indispensable.
Le sujet est d'actualité car depuis la crise ivoirienne
du 19 septembre 2002, la configuration de la géographie politique de
Côte d'Ivoire a changé avec un exode de toute la population en
général et des fonctionnaires de police en particulier dans la
partie gouvernementale du pays. Cette crise a occasionné et occasionne
toujours des désagréments dans l'organisation du système
sécuritaire au niveau du ministère chargé de la
sécurité avec son corollaire de grande criminalité. Par
conséquent, les fonctionnaires de police sont exposés à
d'énormes problèmes de santé avec des traumatismes
causés par les accidents de la voie publique et par les armes à
feu.
Face à ces insuffisances, comment le FPPN
réagit-il ? Les policiers sont-ils vraiment contents de leur
structure sociale ? Le FPPN s'adapte-il aux différentes
sollicitudes ?
Ce sont autant de questions qui nous amènent à
dégager la problématique de notre travail.
2) La problématique
La problématique comporte deux parties : la
problématique centrale et les problématiques secondaires.
a- La problématique centrale
Le FPPN est-il oui ou non compétent et ou efficace?
b- Les problématiques spécifiques
- Les prestations assurées par le FPPN sont-elles
efficaces en cas de maladie, de maternité, de décès
et d'invalidité ?
- Les policiers sont-ils réellement satisfaits des
prestations du FPPN ?
- La couverture est-elle assurée de façon
efficace?
- La mobilisation de l'épargne proposée par le
FPPN est-elle bénéfique aux policiers ?
- Les cotisations des policiers leur paraissent-elles
suffisantes ?
Cette problématique nous amène à
préciser les objectifs de l'étude.
3) Les objectifs de l'étude
Ils sont subdivisés en deux : l'objectif principal
et les objectifs secondaires.
a- L'objectif principal
Il consiste à analyser la compétence et
l'efficacité du FPPN dans la prise en charge socio-médicale des
policiers et leurs ayants droit.
b- Les objectifs secondaires
Il s'agira pour nous de :
- Déterminer l'efficacité du FPPN face à
des situations de maladie, de maternité, de décès et
d'invalidité ;
- Connaître la satisfaction des policiers au regard des
prestations du FPPN ;
- Chercher à savoir si les prestations médicales
du FPPN couvrent de manière efficace tout le territoire
national ;
- Dégager le bénéfice de la mobilisation
de l'épargne proposée par le FPPN ;
- Savoir si les cotisations de 5% sont suffisantes par rapport
à la perception des policiers.
Les objectifs étant fixés, nous analyserons les
différentes hypothèses qui en découlent. Les
hypothèses devront faire l'objet de confirmation ou d'infirmation
à la fin de l'étude.
4) Les hypothèses de recherche
Elles sont de deux ordres : l'hypothèse principale
et l'hypothèse secondaire.
a- l'hypothèse principale
Le FPPN est compétent et efficace dans la prise en
charge socio-médicale des policiers et leurs ayants droit.
b- Les hypothèses secondaires
- Les prestations assurées par le FPPN sont efficaces
dans la maladie, dans les maternités, dans le décès et
dans l'invalidité.
- Les policiers sont satisfaits des prestations du FPPN.
- Une mauvaise couverture nationale des prestations
médicales assurées par le FPPN.
- La mobilisation de l'épargne est
bénéfique aux policiers
- Les cotisations des policiers ne sont pas suffisantes.
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons
adopté une approche méthodologique.
5) La méthodologie
La méthodologie comporte trois points essentiels :
la collecte des données, le traitement des données et la
justification du mode de traitement.
a- La collecte des données
En ce qui concerne la collecte de données, nous avons
utilisé le questionnaire direct. Il consistait à poser par
écrit, aux répondants policiers une série de questions
fermées et ouvertes. La plupart des questions concernaient les
prestations médicales, les allocations et la mobilisation de
l'épargne du FPPN.
Une fois collectées, les données ont
été enregistrées à l'aide du logiciel SPSS qui nous
a servi également à les traiter.
b- Le traitement des données
Le traitement des données consistera à
définir les objectifs, la structuration et les
spécificités du questionnaire afin d'aboutir au
dépouillement des données.
c- justification de la méthode
Le questionnaire a permis de s'adresser aux policiers tant
à Abidjan qu'à l'intérieur du pays en se basant sur des
critères d'efficacité tels que 566 enquêtés et le
recueil des avis des policiers sur la couverture médicale, le plan
épargne plus et le fonctionnement du FPPN.
Tous ces éléments nous ont permis
d'élaborer notre travail en deux parties.
6) L'annonce du plan
Notre travail comportera deux parties : la première
s'intitule «l'approche conceptuelle et théorique» et la
seconde traite de «l'étude empirique de l'efficacité du
FPPN».
Chaque partie contient deux chapitres qui évoqueront
successivement le concept théorique de l'assurance ou de la
prévoyance, l'objet et la mission du FPPN, la méthodologie
d'analyse et la technique de collecte de données et enfin, les
résultats et la portée de l'étude.
PREMIERE PARTIE
L'APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
CHAPITRE I
LES CONCEPTS THEORIQUES DE L'ASSURANCE OU DE LA
PREVOYANCE
Si l'assurance est un trait de civilisation de tous les pays
développés, ce n'est hélas pas encore le cas dans les pays
d'Afrique où l'assurance demeure encore peu ou mal connue. C'est donc
pour donner l'espoir à des sociétés d'assurance d'Afrique
que le code de la Conférence Interafricaine des Marchés
d'Assurances (CIMA) a été créé.
1-1 Le Code de la Conférence Interafricaine des
Marchés d'Assurances (CIMA)
Créée le 10 juillet 1992, la
Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances (CIMA) dont le
siège est à Libreville au Gabon, remplace la conférence
internationale des contrôleurs d'assurances. La conférence qui
regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les
Comores, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée
Equatoriale, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et Togo
réglemente le secteur de l'assurance. Ainsi, les Etats africains membres
de la zone franc ont décidé dans ce traité de :
1-renforcer leur coopération dans
le domaine des assurances afin d'adapter leur couverture aux
réalités économiques du marché de la zone ;
2-développer les organismes
d'assurance et de réassurance opérant dans la zone pour leur
permettre de souscrire et de gérer les grands risques des marchés
par des techniques adéquates ;
3-favoriser l'investissement au profit de
l'économie des pays membres ou de la région, des provisions
techniques et mathématiques générées par les
opérations d'assurance et de réassurance en tenant compte des
impératifs techniques de gestion des risques.
4-poursuivre la formation des cadres et
techniciens d'assurance pour le besoin des marchés ou d'entreprises
d'assurance ;
5-de créer des structures
communes chargées de l'étude et de la mise en oeuvre des
orientations politiques et des décisions notamment en favorisant la
constitution d'un marché élargi et intégré dans les
meilleures conditions économiques et financières.
6-poursuivre la politique d'harmonisation
et d'unification des dispositions législatives et réglementaires
relatives aux opérations d'assurance et de réassurance, notamment
en instituant une législation unique;
7-de soutenir financièrement les
institutions communes.
Les institutions de la CIMA sont le conseil des
Ministres des assurances, la Commission régionale de contrôle des
assurances et le Secrétariat Général. Par ailleurs, les
directions nationales des assurances des Etats membres constituent le relais de
l'action de la conférence interafricaine des marchés
d'assurances.
Par les institutions comme la Compagnie Commune de
Réassurance des Etats membres (CICARE) et l'Institut international des
Assurances de Yaoundé qui assure les formations diplômantes de
haut niveau sont maintenues comme des institutions autonomes.
Les sociétés d'assurance selon le code CIMA
doivent mobiliser une épargne importante permettant désormais de
l'affecter plus largement à des investissements productifs. Notamment en
les plaçant sur les marchés financiers. En outre, les Etats
doivent encourager le développement de la branche vie, peu
développée dans de nombreux pays membres de la CIMA.
Ce programme est soutenu par une loi unique
dénommée code des assurances CIMA applicable dans l'ensemble des
pays de la zone depuis le 15 février 1995. La réglementation
régionale porte à la fois sur les contrats d'assurances, les
méthodes d'indemnisation des victimes d'accidents automobiles avec un
barème indemnitaire, le fonctionnement des sociétés, les
obligations incombant aux agents généraux et aux courtiers. Elle
renforce le pouvoir de contrôle des Etats et en confie l'exercice
à la CIMA.
1-2 Les approches définitionnelles
Les approches définitionnelles consisteront
à définir quelques termes usuels nécessaires pour la
compréhension du fonctionnement des systèmes d'assurance et de
prévoyance sociale.
Ces termes sont : l'assurance, la
réassurance, la coassurance, l'assuré, l'assureur, le
risque, la prime ou la cotisation, le sinistre, le courtier
d'assurance, la prestation, la police d'assurance, la franchise, le
délai de carence, l'avenant, l'assurance de groupe, la mutualité
et la prévoyance.
1-2-1 L'assurance
Selon le Nouveau Petit
Robert (2001): « une assurance est un contrat par lequel un
assureur garantit à l'assuré, moyennant une prime ou une
cotisation, le paiement d'une somme convenue en cas de réalisation d'un
risque déterminé ».
Selon la collection de l'Ecole Nationale d'Assurance
française, théorie - pratique - comptabilité (1985):
« l'assurance est une opération par laquelle une personne
(l'assureur) groupe en mutualité d'autres personnes (les assurés)
afin de les mettre en situation de s'indemniser mutuellement des pertes
éventuelles (les sinistres) auxquelles les expose la réalisation
de certains risques, au moyen des sommes (primes ou cotisations) versées
par chaque assuré à une masse commune gérée par
l'assureur ».
Selon la collection de l'Ecole Nationale d'Assurance
française/ B.E.P - CAP (1985): « L'assurance est un
service » et peut être définie comme « une
réunion de personnes qui, craignant l'arrivée d'un
évènement dommageable pour elles, se cotisent, pour permettre
à ceux qui seront frappés par l'arrivée de cet
évènement, de faire face à ses
conséquences ».
Somme toute, l'assurance est une opération par
laquelle une personne morale (l'assureur) promet à une autre personne
(l'assuré) une prestation en cas de survenance d'un
événement aléatoire préalablement défini,
moyennant une rémunération appelée prime ou cotisation
d'assurance.
Les engagements de l'assureur et de l'assuré se
matérialisent par un contrat écrit appelé
« police d'assurance » et renfermant toutes les
dispositions relatives à sa formation, son exécution et sa
résiliation.
L'évènement dont il est question,
appelé « risque », est très souvent
dommageable (accident, incendie, décès, etc.), mais peut
être un événement heureux (retraite, survie, etc.).
Au demeurant, le contrat d'assurance est le lien
juridique qui oblige l'assureur à garantir le risque et l'assuré
à payer la prime.
1-2-2 La Réassurance
La réassurance est un moyen technique qui permet
de garantir des risques dont l'importance est telle qu'ils excèdent les
capacités financières d'un seul assureur. Celui-ci appelé
« assureur direct » se couvrira donc pour une partie du ou
des risques qu'il a acceptés auprès d'un autre assureur,
dénommé« réassureur ».
En somme, le contrat de réassurance s'appelle un
« traité ».
La société d'assurance qui se réassure
s'appelle « la cédante » (celle qui cède une
partie des risques), la société d'assurance qui accepte ces
risques est un « réassureur ».
1-2-3 La Coassurance
Le mot « coassurance »
créé en 1990, consiste en l'association de plusieurs
sociétés d'assurances pour couvrir un risque important pour
chacune d'elles.
La coassurance consiste à partager le risque ou
un certain nombre de parts égales ou inégales, reparties entre
plusieurs assureurs.
Le Code CIMA dans son article 4 dispose que :
« plusieurs assureurs qui opèrent au sein d'un même
Etat, peuvent également s'engager par une police unique. En cas de
sinistre, il n'y a pas de solidarité entre les coassureurs dans leur
rapport avec l'assuré. »
1-2-4 L'assuré
C'est la personne soumise au risque qui fait l'objet du
contrat.
C'est la personne dont la vie, les actes, ou les biens sont
garantis par un contrat d'assurance. Il n'est pas obligatoirement le
transcripteur du contrat, ni le bénéficiaire, ni celui qui paie
la cotisation.
1-2-5 l'assureur
L'assureur est celui qui s'oblige moyennant une
rétribution dénommée « prime » ou
« cotisation », à payer l'indemnité
prévue dans les assurances de dommages, le capital ou la rente dans les
assurances de personnes.
L'assureur est, en règle générale, une
société commerciale (société anonyme) ou civile
(mutuelle) mais ce peut être aussi une association (mutuelle agricole) ou
même un groupement de particuliers.
1-2-6 Le risque
Le risque désigne l'objet assuré, il qualifie
l'objet de l'assurance.
Au point de vue juridique, « le
risque est l'événement futur et aléatoire ou d'un terme
indéterminé, en dehors de la volonté des parties contre
lequel l'assuré veut se prémunir. »
Exemple : - évènement
aléatoire : l'incendie, peut ne jamais frapper l'immeuble
assuré.
L'événement de terme
indéterminé : dans l'assurance « en cas de
décès », la réalisation du risque est
inévitable mais la seule incertitude réside dans la date de
survenance du décès.
Au point de vu technique :
« le risque est caractérisé par la probabilité
de l'arrivée d'un événement et son importance ».
En somme, le risque est un événement
futur, indéterminé et ne dépendant pas exclusivement de la
volonté de l'assuré ; ou un événement certain
mais dont la date de survenance est inconnue. [5]
1-2-7 La prime ou la cotisation
C'est le prix de l'assurance, qui est fonction de la nature
des risques, de la gravité et de divers autres éléments
d'appréciation spécifiques.
Interviennent en principe dans le calcul de la prime :
- la valeur du bien à garantir ;
- le montant du capital assuré ou le coût moyen
des sinistres ;
- la probabilité de survenance, ou la fréquence,
des sinistres sur un laps de temps déterminé.
Il faut préciser que le mot prime a
été adopté dans les sociétés par action,
tandis que les sociétés mutuelles ou à forme mutuelle se
réservaient celui de cotisation.
En substance, la prime est la contribution que verse
l'assuré à l'assurance en échange de la garantie qui lui
est accordée. Elle est payable au départ de l'opération
d'assurance ou de l'année d'assurance, d'où son nom de prime (de
prime abord).
1-2-8 le sinistre
C'est la réalisation totale ou partielle de
l'événement faisant l'objet de l'assurance.
Le sinistre doit résulter d'un cas fortuit ou de la
faute non intentionnelle de la part de l'assuré.
Le cas fortuit, c'est l'événement dû
entièrement au hasard, c'est l'événement que la prudence
humaine ne saurait prévoir.
Ainsi, dans le cas des incendies, le cas fortuit
désigne le sinistre dont la cause est inconnue.
1-2-9 Le courtier d'assurance
Les courtiers d'assurance sont des commerçants
inscrits au registre du commerce. Ils ne sont liés à aucune
société d'assurance. Ils sont les mandataires de leurs clients
dont ils apportent les risques aux compagnies d'assurance de leur choix.
Le courtier est propriétaire de son portefeuille
de contrats qu'il cède librement.
Le courtier est, lui aussi,
rémunéré à la commission par la
société d'assurance, sur les affaires qu'il lui apporte.
A quoi peut servir un courtier ?
Selon Lucette Traoré, Directeur de
Inter-Assur : « Le courtier est d'une très grande
utilité, au-delà de ce que vous pouvez imaginer. »
Si vous avez un doute quelconque sur le choix des garanties,
il vous aidera à voir plus clair sur ce qui doit être
assuré en priorité, de même que sur votre capital, et ainsi
éliminer les risques d'erreurs donc de fausse déclaration.
Le courtier dispose d'une quantité de produits
d'assurances qui peuvent répondre à tous vos besoins.
Il peut se déplacer chez vous pour prévenir
vos risques ou vous recevoir dans ses bureaux pour vous écouter et vous
aider à bien les garantir.
Le courtier analyse votre situation, établit un
diagnostic, précise vos risques et sélectionne parmi les produits
du marché, les offres les mieux adaptées à vos
spécificités.
Il vous aide à formaliser vos besoins et vous
accompagne de la signature du contrat au versement des indemnités en cas
de sinistre.
Le courtier connaît le code des assurances et vous
explique ses secrets.
Il négocie les conditions de tarif en faisant jouer la
concurrence en votre faveur.
Le courtier vous défend en cas de sinistre.
Un bon courtier, c'est le juste conseil, l'amour du travail
bien fait, la disponibilité, l'indépendance au profit du client,
la célérité dans le traitement des dossiers, la
confidentialité et l'engagement aux côtés du client.
1-2-10 La prestation
C'est l'objet même de la garantie fournie par
l'assureur en cas de réalisation du risque. Elle est
généralement versée en argent : l'assureur ne
remplace pas l'objet assuré, sauf exception (assurance bris glace).
La somme d'argent ou prestation promise par
l'assureur peut être déterminée à l'avance et
fixée au contrat.
L'Assurance remet l'Assuré dans la position où
il était avant la survenance du dommage (indemnisé veut dire
« comme s'il n'avait pas eu de dommage », à
rapprocher de « indemne »).
La somme due par l'assureur peut être
versée :
- à l'assuré lui-même : en cas
d'assurance de choses portant sur ses biens personnels. Exemple : incendie
de sa maison, vol de son mobilier, grêle sur ses
récoltes ;
- aux bénéficiaires indiqués par lui au
contrat : sa femme, ses enfants, dans le cas d'une assurance sur la
vie ;
- à une autre personne (tierce victime d'un accident
ou d'un incendie dont l'assuré est responsable).
1-2-11 La police d'assurance
La police d'assurance matérialise le contrat
d'assurance et en constitue la preuve.
1-2-12 La franchise
La franchise est la partie de l'indemnité qui reste
à la charge de l'assuré. Elle est souvent prévue dans les
contrats d'assurance de dommages aux biens. Son but est d'éviter que
l'assuré ne désire volontairement la survenance du sinistre. La
franchise peut s'exprimer en valeur absolue comme en valeur relative.
Ainsi par exemple, si l'assuré subit un vol d'un
montant de 1 000 000 F et que la police d'assurance a prévu
une franchise de 100 000 F, l'assureur ne paiera que 900 000 F. Il
appartient à l'assuré de compléter ce montant pour
remplacer son bien.
Selon une deuxième définition de la franchise,
tout sinistre dont le montant est inférieur à la franchise reste
à la charge de l'assuré, mais les sinistres dont le montant
excède la franchise sont entièrement supportés par
l'assureur. (9)
1-2-13 Le délai de carence
Le délai de carence est une période au
cours de laquelle l'assureur ne répond pas des sinistres qui peuvent
frapper l'assuré bien que le contrat ait pris effet. Cette
période court à partir de la date d'effet et peut durer trois
mois, six mois voire neuf mois, dans les contrats maladie par exemple en cas de
grossesse.
Cette disposition vise à éviter que l'on ne
s'assure seulement lorsqu'on est certain de la réalisation de
l'événement dommageable.
1-2-14 L'avenant
Il peut arriver qu'en cours de contrat, une
transformation de la police, ayant pour effet d'adapter le chiffre de la prime
à une nouvelle situation du risque, soit nécessaire.
Logiquement, ces modifications réclament de la part de
l'assuré une proposition.
En pratique, les avenants sont habituellement utilisés
pour :
- constater une aggravation ou une diminution du
risque ;
- suspendre, remettre en cours ou résilier un
contrat
- préciser une circonstance, même si celle-ci n'a
aucune influence sur le prix du risque.
Ainsi l'article 7 alinéa 2 du code CIMA dispose
que « toute addition ou modification au contrat d'assurance primitif
doit être constatée par un avenant signé des parties.
L'avenant est un écrit qui modifie le contrat
d'assurance pour tenir compte des changements qui adviennent dans le risque
assuré. L'avenant est la preuve de la modification intervenue.
Il est signé en général de l'assureur et
de l'assuré.
L'avenant ne prend effet que le lendemain à midi du
jour de sa signature.
1-2-15 L'assurance de groupe
L'article 95 du code CIMA dispose que : «
est un contrat d'assurance de groupe le contrat souscrit par une personne
morale ou chef d'entreprise en vue de l'adhésion d'un ensemble de
personnes répondant à des conditions définies au contrat,
pour la couverture des risques dépendant de la durée de vie
humaine, des risques portant atteinte à l'intégrité
physique de la personne ou liés à la maternité, des
risques d'incapacité de travail ou d'invalidité ou du risque de
chômage.»
Les adhérents doivent avoir un lien de même
nature avec le souscripteur.
1-2-16 La mutualité
Selon le code de la mutualité
française, une mutuelle « est un regroupement de personnes (et
non de capitaux) qui s'associent sans esprit lucratif dans le but de mener une
action solidaire en direction d'elles-mêmes ou de leurs
familles. »
Le lexique mutualiste quant à lui
définit les mutuelles comme « des organismes regroupant, sur
une base professionnelle, interprofessionnelle ou géographique, des
individus ayant décidé de se protéger mutuellement contre
un certain nombre de risques ».
LE PETIT ROBERT définit la mutualité
comme étant : « une forme de prévoyance
volontaire par laquelle les membres d'un groupe, moyennant le paiement d'une
cotisation, s'assurent réciproquement une protection sociale (en cas de
maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès)
ou se promettent certaine prestations. »
1-2-17 La prévoyance
Il s'agit « des opérations ayant pour
objet la prévention et la couverture du risque décès, des
risques portant atteinte à l'intégrité physique de la
personne ou liés à la maternité ou des risques
d'incapacité de travail ou d'invalidité ou du risque
chômage ».
Par conséquent, au sens strict du terme, la
prévoyance n'inclut pas les risques liés à l'âge de
la personne (la retraite). Elle recouvre les garanties « frais de
santé » (la complémentaire maladie pour les prestations
en nature) et « gros risques » (indemnités
journalières, invalidité, incapacité,
décès...).
Après avoir défini quelques termes usuels
nécessaires et indispensables à la compréhension de notre
sujet, nous allons maintenant nous intéresser aux différents
types d'entraides que proposent les entreprises privées d'assurance et
les institutions de prévoyance sociale.
1-3 Les différentes tendances de l'entraide
Les différents types d'entraides peuvent
être considérés comme toutes les prestations offertes par
les entreprises privées d'assurance régies par le code CIMA et
toutes les institutions de prévoyance sociales publiques.
1-3-1 Les entreprises régies par le code CIMA
Les prestations des entreprises régies par le code
CIMA sont de deux ordres à savoir :
- les prestations regroupées dans les branches de
l'IARD (Incendie, Accident et Risques Divers),
- les prestations regroupés dans la branche vie.
Après les prestations, nous verrons les
réseaux d'assurance en Côte d'Ivoire.
a) Les branches IARD
Les branches IARD sont constituées
de : Accidents, Maladie, Corps de véhicules (terrestre, ferroviaire
aériens et maritime), Marchandises transportées, Incendie,
Crédit, Caution, Pertes pécuniaires, Protection juridique,
Assistance.
Tous ces éléments IARD sont explicités
dans un tableau synoptique ci-après.
Tableau n°1 : le récapitulatif des
types de contrat de la catégorie
d'assurance dommage ou
non-vie
Evènements
|
Types de contrats d'assurances
correspondants
|
Mise en oeuvre du contrat
|
Destruction ou disparition du patrimoine d'une personne
à la suite d'incendie, d'explosion, de vol, de dégâts des
eaux, de foudre, etc.
|
Contrats d'assurance de dommage aux biens :
- contrat Incendie ;
- contrat Vol ;
- contrat « Multirisque Habitation ;
- contrat « Multirisque Entreprise »
- etc.
|
Versement d'une indemnité à l'assuré pour
réparation des dommages subis
|
Destruction du patrimoine d'une tierce personne par la faute
de l'assuré ou d'une personne ou d'un animal dont il répond
|
Contrat d'assurance de responsabilité :
- contrat d'assurance de responsabilité civile
générale ;
- contrat d'assurance de responsabilité d'assurance
civile de chef de famille ;
- contrat d'assurance de responsabilité civile
professionnelle
- etc.
|
Versement d'une indemnité à la tierce victime
après réclamation adressée à l'assuré et /
ou à son assureur.
|
Maladie atteignant une personne
Accidents corporels atteignant une personne
|
Contrat d'assurance Maladie
|
Remboursement des frais de santé ou prise en charge
directe de tout ou partie des frais de santé
|
Contrat d'assurance « Individuelle
Accident »
|
Versement d'un capital en cas d'invalidité permanente
partielle ou totale ou en cas de décès et remboursement des frais
de santé consécutifs à l'accident
|
Accident d'un véhicule automoteur
|
Contrat d'assurance automobile souscrite avec les
garanties :
|
|
· Responsabilité Civile automobile (garantie
obligatoire)
|
Permet la réparation du véhicule adverse et le
dédommagement de ses passagers si l'assuré est responsable.
|
· Dommages au véhicule
|
Permet la réparation du véhicule de
l'assuré qu'il soit responsable ou non de l'accident
|
· Vol
|
Permet le remplacement du véhicule en cas de vol ou la
prise en charge des frais occasionnés par le vol.
|
· Incendie
|
Permet le remplacement du véhicule en cas d'incendie ou
la prise en charge des frais occasionnés par l'incendie
|
· Bris de glace
|
Permet le remplacement des vitres en cas de bris
|
Source : Guide du Consommateur en
Assurance de la D.G.T.C.P [9]
b) Les branches VIE
Les éléments de la branche vie sont
composés de : Vie-décès, des fonds
d'investissement, Opérations
tontinières, Capitalisation.
Tous ces éléments sont également
explicités dans un tableau synoptique ci-dessous :
Tableau n°2 : le récapitulatif
des types de contrat de la catégorie
d'assurance vie
Evènements
|
Types de contrats d'assurance
correspondant
|
Mise en oeuvre du contrat
|
Baisse de revenu du fait du décès d'une personne
ressource dans la famille
|
Contrat d'assurance de prévoyance :
- contrat de temporaire décès
- contrat Vie entière
- contrat Education scolaire
- etc.
|
Versement d'un capital au bénéficiaire
désigné ou aux ayants droit de l'assuré
décédé.
|
Baisse de revenu du fait de la retraite
|
Contrat d'assurance de capitalisation ou contrat Epargne
|
Versement du capital prévu avec possibilité de
majoration de bonification au terme du contrat
|
Nécessité de disposer de fonds à une
certaine époque dans le futur
|
Contrat d'assurance en cas de vie
|
Versement du capital souscrit prévu au contrat
|
Source : Guide du Consommateur en
Assurance de la D.G.T.C.P [9]
c) L'état des réseaux d'assurance
Depuis le 31 décembre 2004, il a été
agréé en Côte d'Ivoire, dix-huit (18)
sociétés d'assurance IARD, (10) sociétés
d'assurance VIE et quarante- un (41) sociétés de courtiers
d'assurance et ce, par le Ministère d'Etat, Ministère de
l'Economie et des Finances (voir les annexes I, II et III).
1-3-2 les institutions de prévoyance sociales et
les mutuelles
publiques
En Côte d'Ivoire, l'on note :
- la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS)
- la Caisse Générale de Retraite des Agents de
l'Etat (CGRAE)
- la Mutuelle Générale des Fonctionnaires et
Agents de Côte d'Ivoire (MUGEF-CI)
a) la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
(CNPS)
L'institution de prévoyance sociale,
dénommée Caisse Nationale de Prévoyance Sociale a
été créée par le décret 2000-487 du 12
juillet 2000.
La CNPS a pour objet la gestion du régime
général obligatoire de prévoyance sociale du secteur
privé et assimilé (tous les travailleurs ou salariés
soumis au code du travail, hommes ou femmes, ivoiriens ou étrangers,
travaillant dans le secteur privé ou assimilé). Ainsi les
missions de la CNPS sont :
- Les prestations familiales,
- des pensions ou allocations de vieillesse,
- des pensions ou allocations de survivant,
- des pensions d'invalidité,
- des prestations de risques professionnelles
les prestations familiales
Afin d'aider le travailleur à faire face
à ses charges de famille et en vue de promouvoir la protection
maternelle et infantile ainsi que l'éducation des enfants, la loi a
prévu les prestations suivantes :
- les allocations au foyer du travailleur,
- l'aide à la mère et au nourrisson,
- les allocations familiales,
- les indemnités journalières pour les femmes
salariées en couches,
- la prise en charge des frais d'accouchement et des frais
médicaux,
Pour avoir droit aux prestations familiales vous
devez :
- être travailleur salarié ivoirien ou
étranger, marié légalement ou fille célibataire
ayant reconnu son ou ses enfants,
- avoir à sa charge un ou plusieurs enfants,
- justifié de trois mois de travail consécutif
chez un ou plusieurs employeurs
les accidents et maladies
professionnelles
Qu'est ce qu'un accident de travail ?
Est considéré comme un accident de
travail :
- l'accident survenu à un travailleur quelqu'en soit la
cause, par le fait, à l'occasion ou en raison de son travail ;
- l'accident de trajet, c'est-à-dire l'accident qui
survient pendant le trajet de la résidence du travailleur au lieu de son
travail et vice versa dans la mesure où le parcours qu'il doit
effectuer n'a été ni interrompu, ni détourné par un
motif personnel ou indépendant de son emploi ;
- l'accident survenu pendant les voyages dont les frais sont
à la charge de l'employeur en application du code du travail :
mission, recrutement, déplacement etc....
Qu'est qu'une maladie
professionnelle ?
Une maladie professionnelle est une maladie contractée
par le travailleur exposé de façon habituelle à l'action
de certains travaux. Elle doit figurer sur la liste des maladies
professionnelles prévues par les textes.
Comme l'accident de travail trois éléments
caractérisent la maladie professionnelle :
- le travailleur doit avoir été exposé
aux risques pendant une certaine période ;
- le travailleur doit présenter les symptômes de
la maladie dans un délai déterminé après avoir
quitté l'emploi à l'occasion duquel il pouvait être
exposé ;
-la maladie doit figurer sur la liste des maladies
professionnelles reconnues comme telles par la législation nationale.
Quels sont les bénéficiaires ?
Ont droit aux prestations d'accident de travail et maladie
professionnelle :
- tous les travailleurs salariés ;
- les apprentis ;
- les élèves de l'enseignement technique et les
personnes placées dans les centres de formation, de réadaptation
ou de rééducation professionnelle ;
- les membres des coopératives ouvrières de
production, les gérants non salariés et leurs
préposés ;
- les présidents directeurs et les directeurs des SA et
les gérants des SARL sous certaines conditions ;
- les détenus du régime pénitentiaire
exécutant un travail pénal.
Quelles sont les prestations offertes par la CNPS en cas
d'accident de travail ou de maladie professionnelle ?
- les soins gratuits ;
- les indemnités journalières ;
- les rentes à la victime ;
- les rentes aux ayants droits.
l'assurance vieillesse (la retraite)
Pour résoudre partiellement les
problèmes du troisième âge, la législation de
sécurité sociale en matière d'assurance vieillesse a
prévu une pension de retraite.
Pour avoir droit à une allocation ou pension
vous devez :
- avoir cessé toute activité salariée,
- remplir certaine condition d'âge,
- justifier d'une certaine durée d'affiliation ou de
cotisation,
- constituer un dossier en bonne et due forme.
L'assurance vieillesse est composée de :
- la pension de retraite,
- l'allocation de solidarité,
- l'allocation unique,
- le remboursement des cotisations personnelles,
- la pension de réversion,
- la pension d'invalidité
les relations inter- caisse :
les conventions de sécurité
sociale
La CNPS entretient des relations avec d'autres caisses
de sécurité sociale à l'étranger au niveau
national. Elle applique, dans ce cadre, des accords de paiement et des
conventions de coordination à savoir :
- la convention de coordination entre la CNPS et l'Institut de
Prévoyance Retraite de l'Afrique Occidentale (IPRAO) signé le 27
février 1963 ;
- les accords de paiement entre la CNPS et les institutions de
sécurité sociale des pays suivants : BENIN, TOGO, SENEGAL,
NIGER, BURKINA FASO. Ces accords ont pour but de permettre aux institutions de
sécurité sociale des pays concernés, d'assurer le paiement
des prestations aux bénéficiaires relevant exclusivement du
régime ivoirien et résidant désormais dans ce
pays ;
-la convention franco-ivoirienne de sécurité
sociale signée le 16 janvier 1985. Cette convention concerne les
branches suivantes :
o l'assurance maternité,
o les accidents du travail et maladie professionnelle,
o les prestations familiales,
o l'assurance vieillesse,
o l'assurance maladie.
-la convention de coordination entre la CNPS et la Caisse
Générale de Retraite des Agents de l'Etat (CGRAE) :
Soucieux de garantir aux travailleurs, la conservation
de ses droits en cours d'acquisition ainsi que des procédures
administratives simplifiées, la CNPS et la CGRAE ont
décidé de conclure une convention instituant des règles de
coordination entre leurs deux régimes de pensions. Cette convention a
été signée le 03 avril 1998.
b) La Caisse
Générale de Retraire des Agents de
l'Etat (CGRAE)
La Caisse Générale de Retraite des Agents
de l'Etat (CGRAE) a été créée le 05 avril
1977, sous la forme d'un Etablissement Public Administratif (EPA).
Dans un souci d'efficacité, elle a connu deux
réorganisations majeures :
-Le 29 janvier 1992 la CGRAE a été
érigée en Etablissement Public à caractère
Industriel et Commercial (EPIC).
-Le 03 décembre 1997 la CGRAE a pris le statut
de société d'Etat au capital de 300.000.000 FCFA
détenu entièrement par l'Etat ivoirien.
Cette nouvelle organisation lui accorde plus
d'autonomie dans l'action pour répondre aux attentes des
retraités.
Le siège social de la société est
sis à Abidjan Plateau, rue du commerce.
Précédemment placée sous la tutelle
du Ministre chargé de l'Economie et des finances, elle est
placée depuis le 27 octobre 2001, sous la tutelle du Ministère
de la solidarité , de la sécurité sociale et des
handicapés.
La caisse générale de retraite des
agents de l'Etat a une mission de service public qui se
résume en deux points essentiels :
- percevoir les cotisations et subventions
destinées au financement des pensions de retraite et autres
prestations et assurer la gestion financière des excédents
de cotisations,
- effectuer diverses prestations en faveur des
bénéficières désignés.
Les différentes prestations de la CGRAE
sont :
- la pension d'ancienneté
- la pension proportionnelle
- les allocations viagères
- la solde de reforme
- les rentes viagères
- le remboursement de cotisation 6%
- le capital décès
- la pension de réversion du conjoint survivant
(veuf et veuve)
- la pension temporaire d'orphelin mineur
- les pensions, allocations et rentes
d'invalidité.
La pension d'ancienneté
La pension d'ancienneté (PA) est une somme
d'argent versée à titre viager au fonctionnaire ou au
militaire atteint par la limite d'âge statutaire de son emploi
et totalisant le maximum d'année de service effectif requis
après sa mise à la retraite.
La pension proportionnelle
La pension proportionnelle (PP) est une somme d'argent
versée à titre viager au fonctionnaire ou au militaire
atteint par la limite d'age statuaire de son emploi et totalisant au
moins quinze (15) ans et moins de trente (30) ans de service
effectif.
Les allocations viagères
L'agent temporaire
L'agent temporaire se définit comme un agent
travaillant ou ayant travaillé pour le compte de l'Etat ou de
ses démembrements sans avoir le statut de fonctionnaire.
A la différence du fonctionnaire qui, à
la retraite, perçoit une pension, l'agent temporaire, à
la cessation de ses fonctions, perçoit une allocation
viagère d'agent temporaire c'est à dire une somme
d'argent qui lui est versée à vie par l'Etat pour
rétribuer ses anciens services.
Les ambassadeurs
Cette allocation a été instituée le
6 septembre 1989. C'est une allocation viagère au
bénéfice des ambassadeurs.
Les anciens Présidents de la
République
Les allocations viagères sont des
indemnités versées à des personnes ayant
exercé certaines hautes fonctions de l'Etat.
Ainsi, nous avons :
- l'allocation viagère des anciens
Présidents de la République
- l'allocation viagère des anciens Chefs ou
Présidents d'Institutions
- l'allocation viagère des anciens membres du
Gouvernement et de certaines hautes personnalités
- l'allocation viagère des ambassadeurs.
Il est prévu une allocation viagère, une
pension d'invalidité et des avantages particuliers en faveur des
anciens Présidents de la République, Chefs ou
Présidents d'Institution , membres du Gouvernement et de
certaines hautes personnalités.
Le conseiller Economique et Social.
L'allocation viagère des anciens membres du
conseil Economique et Social concerne uniquement les personnes qui
ont exercé les fonctions de Conseiller Economique et Social
pendant moins de cinq ans .
La solde de réforme
La solde de réforme est une allocation
pécuniaire et personnelle versée au militaire, gendarme ou
policier pendant une durée égale à celle des services
effectivement accomplis. Cette solde est instituée depuis le 7
septembre 1995.
Les rentes viagères
Les rentes viagères sont des allocations
pécuniaires versées aux ayants cause d'un fonctionnaire, agent
de l'Etat, militaire, policier ou gendarme décédé en
service.
Ce sont également les réparations
pécuniaires accordées aux agents de l'Etat, en cas de
maladies contractées en service ou accidents dans l'exercice de
leurs fonctions.
Le remboursement de cotisation 6%
C'est le reversement des cotisations de
6% effectivement prélevées sur le traitement de base
mensuel du fonctionnaire ou de l'agent de l'Etat qui cesse ses
fonctions avant d'obtenir une pension ou une rente viagère
d'invalidité.
Le capital décès
Le capital décès est une allocation
pécuniaire accordée aux ayants cause (conjoint, enfant mineur,
ou , le cas échéant, ascendants du premier degré)
d'un fonctionnaire ou agent ou agent de l'Etat
décédé en activité.
La concession de capital décès est une
mesure gracieuse. En conséquence, aucune réclamation ne peut
être formulée contre les décisions comportant
attribution ou rejet.
La pension de réversion du conjoint survivant
(veuf et veuve)
La pension de réversion du conjoint survivant
est une allocation versée à l'époux ou
l'épouse d'une personne qui bénéficiait ou aurait
pu bénéficier d'une pension.
Le personnel civil de l'état (veuf)
La pension de réversion du conjoint survivant
est une allocation versée à l'époux ou à l'
épouse d'une personne qui bénéficiait ou aurait pu
bénéficier d'une pension.
Le personnel civil de l'état
(veuve)
Vous êtes la veuve d'un fonctionnaire ou
agent de l'Etat non remarié, remarié, divorcée ou
séparée de corps dont le divorce ou la séparation de
corps n'a pas été prononcée à vos torts
exclusifs, vous avez droit à une pension de réversion de
veuve .
Le membre ou l'ancien membre du conseil
économique
(veuf)
La pension de réversion du conjoint survivant
est une allocation versée à l'époux ou à
l'épouse d'une personne qui bénéficiait ou aurait
pu bénéficier d'une pension.
Le membre ou l'ancien membre du conseil
économique
et social
(veuve)
La pension de réversion du conjoint survivant
est une allocation versée à l'époux ou à
l'épouse d'une personne qui bénéficiait ou aurait
pu bénéficier d'une pension.
La pension temporaire d'orphelin mineur
Le personnel civil de
l'état.
En principe
Votre droit à pension temporaire d'orphelin est
acquis avec jouissance immédiate si :
- vous êtes un enfant légitime ou un
enfant naturel légalement reconnu né avant la cessation
d'activités de votre père fonctionnaire ou agent de
l'Etat ;
- vous avez moins de vingt et un (21) ans
révolus au moment du décès de votre père
fonctionnaire ou agent de l'Etat ou êtes atteint d'une
infirmité permanente vous mettant dans l'impossibilité de
gagner votre vie ;
- votre père fonctionnaire ou agent de l'Etat
bénéficie ou aurait pu bénéficier d'une
pension de retraite, même à jouissance
différée.
NB : L'enfant dont la mère
était enceinte (enfant conçu) au moment du
décès de son père fonctionnaire ou agent de
l'Etat , peut prétendre à la pension temporaire des
orphelins mineurs.
Par exceptions
Les enfants adoptés
Votre droit à pension temporaire d'orphelin
est acquis avec jouissance immédiate si :
- votre acte d'adoption est intervenu deux (02) ans au
moins avant la cessation d'activité de d'adoration fonctionnaire
ou agent de l'Etat ;
- vous avez moins de vingt et un (21) ans
révolus au moment du décès de l'adoptant
fonctionnaire ou agent de l'Etat ou êtes atteint d'une
infirmité permanente vous mettant dans l'impossibilité de
gagner votre vie ;
- l'adoptant fonctionnaire ou agent de l'Etat
bénéficie ou aurait pu bénéficier d'une
pension de retraite , même à jouissance
différée.
Les enfants nés après la cessation
des fonctions
Votre droit à pension temporaire d'orphelin est
acquis avec jouissance immédiate si :
- vous êtes un enfant légitime (votre
père et votre mère doivent être mariés) ;
- vous avez moins de vingt et un (21) ans révolus au
moment du décès de votre père fonctionnaire ou agent
de l'Etat ou êtes atteint d'une infirmité permanente vous
mettant dans l'impossibilité de gagner votre vie ;
- votre père fonctionnaire ou agent de l'Etat
bénéficiait d'une pension d'ancienneté.
Le membre ou l'ancien membre du conseil
économique et
social
Votre droit à pension temporaire d'orphelin mineur
ou assimilé est acquis, si vous êtes un enfant
légitime, un enfant naturel reconnu ou un enfant adoptif d'un membre
ou ancien membre du conseil économique et social âgé
de moins de vingt et un ans au moment du décès de votre
père ou atteint d'une maladie ou d'une infirmité vous rendant
inapte à tout travail vous donnant gain ou profit .
Les pensions, allocations et rentes
d'invalidité
- Le fonctionnaire civil (rente viagère
d'invalidité)
La rente viagère d'invalidité des
fonctionnaires civils est instituée le 07 novembre 1962.
- Le fonctionnaire civil
(allocation temporaire d'invalidité)
Cette allocation a été instituée le 09
février 1968. Ce sont les réparations pécuniaires
accordées aux agents de l'Etat en cas de maladies contractées
en service ou accident survenus dans l'exercice de leurs fonctions .
- Le militaire, le gendarme et policier (pension
d'invalidité)
Elles se définissent comme des allocations
personnelles attribuées à titre temporaire ou définitif
au militaire, gendarme ou policier devenu invalide par suite de blessures
ou de maladies du fait ou à l'occasion du service .
Elles sont également attribuées au
militaire, gendarme ou policier dont l'invalidité,
étrangère au service, a été aggravée du
fait de celui-ci.
- La pension d'invalidité des anciens
Présidents de la République, Chefs ou Présidents
d'Institutions, membres du Gouvernement et de certaines hautes
Personnalités.
Les pensions, allocations et rentes d'invalidité,
cessent de subvenir, par leur travail, à leurs besoins.
- Le conseiller économique et social
(pension d'invalidité)
Ces pensions sont attribuées aux membres du
conseil économique et social frappés d'invalidité au
cours de leur mandat.
Ils bénéficient, d'une pension
d'invalidité totale quel que soit leur sexe , leur âge
et le nombre de retenues annuelles faites sur leurs
indemnités.
c) La Mutuelle Générale des
Fonctionnaires et Agents
de Côte d'Ivoire
(MUGEF-CI)
L'article 1 des statut de la MUGEF-CI dispose que :
« il est constitué entre les personnels ci-dessous, en
activité ou à la retraite, une société de secours
mutuels et de prévoyance sociale, régie par la loi du 01 avril
1898, relative aux sociétés de secours mutuels :
· les magistrats de l'ordre judiciaire ;
· les fonctionnaires et agents de l'Etat des
Administrations, des Etablissements Publics et Para Publics Nationaux ;
· les militaires de carrière ou servant en vertu
d'un contrat ou d'une commission ;
· les personnels des corps de la Police
Nationale ;
· les personnels des corps
préfectoraux. »
o Les prestations
Conformément à l'article 19 des statuts de
la MUGEF-CI les prestations de la mutuelle des fonctionnaires
comprennent :
§ les produits pharmaceutiques : 70 % de leur prix
de vente autorisé par les pouvoirs publics ;
§ les soins et prothèses dentaires : 70 % de
leur coût dans la limite du tarif de responsabilité ;
§ les verres correcteurs et éventuellement leurs
montures : 70 % de leur coût du tarif de
responsabilité ;
§ les secours prévus par les Fonds
sociaux ;
§ les autres secours décidés par
l'assemblée générale en faveur des mutualistes
handicapés ;
§ les consultations ;
§ les frais d'hospitalisation ;
§ les actes médicaux ;
§ les actes de spécialistes ;
§ les actes de laboratoire ;
§ les actes de radiologie ;
§ les actes de maternité ;
et toutes autres prestations découlant des
différents contrats d'épargne retraite complémentaires et
décès proposés par la MUGEF-CI.
Des contrats d'épargne retraite
complémentaires sont proposés aux membres participants en vue de
leur permettre de se constituer un capital.
Les prestations servies dans le cadre de ces contrats
ainsi que les cotisations sont spécifiées dans les conditions
générales et particulières.
En somme, l'on peut citer en dehors de ces trois
structures le Fonds de Prévoyance Militaire qui s'occupe du personnel de
la défense et le Fonds de Prévoyance de la Police Nationale qui
s'occupe du personnel de la sécurité.
Notre étude portant sur le Fonds de
Prévoyance de la Police Nationale, nous allons voir dans un
deuxième chapitre son organisation et son fonctionnement.
CHAPITRE II
STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU FONDS DE PREVOYANCE DE
LA POLICE NATIONALE
Dans ce chapitre, nous allons analyser en deux grands points
à savoir :
- La structure et l'organisation du Fonds de
Prévoyance de la Police Nationale (FPPN)
- les objectifs, le rôle et la
mission du FPPN.
2-1 La structure et l'organisation du fonds de
prévoyance de la police nationale (FPPN)
Cette première section nous permettra de
connaître la structure du fonds de la police, son organisation
administrative et ses membres.
2-1-1 La structure du FPPN
Le FPPN est une société de secours
mutuels et de prévoyance sociale qui a été
créé le 27 juillet 2000, conformément aux dispositions de
l'ordonnance n°2000 - 418 du 31 mai 2000, portant code de la fonction
policière ; et du Décret du 17 janvier 1902, ayant
été rendu applicable aux colonies soumises au régime
monétaire métropolitain, la loi du 1er avril 1898,
relative aux sociétés de secours mutuels.
Statutairement, le FPPN est constitué des
corps des personnels de la police nationale et des fonctionnaires de police
retraités. Mais dans la pratique, seuls les corps des personnels de la
police nationale en activité sont pris en compte.
La tutelle administrative du FPNN est assurée
par le Ministère de la Sécurité et son siège est
fixé à Abidjan et provisoirement en Zone 4 Rue Ciment Acier, dans
la cour du sixième District de police de Marcory qui abrite
également la deuxième Compagnie Républicaine de
Sécurité (CRS II).
Le FPPN a pour objet de faire cotiser
obligatoirement tout policier en vue de lui assurer une couverture
médicale, mais aussi sa banque d'épargne facultative pouvant lui
garantir une meilleure condition sociale pour une retraite agréable.
Pour mener à bien sa mission, le FPPN s'est
doté d'une organisation administrative.
2-1-2 L'organisation administrative
L'organisation administrative du FPPN est
constituée de : l'Assemblée Générale, le
Conseil d'Administration, la Direction Générale, le Commissariat
aux comptes, l'Assureur Conseil et les Censeurs
a) L'Assemblée Générale
L'Assemblée Générale est l'organe
suprême de décision du FPPN. Après celle qui a permis de
mettre les textes de base sur pied (Assemblée Générale
constitutive), elle peut être convoquée de manière
ordinaire ou extraordinaire.
L'Assemblée Générale est
composée de 153 délégués repartis selon les trois
corps de la Police Nationale :
- Les commissaires de police : 51
délégués
- Les officiers de police : 51
délégués
- Les sous-officiers de police : 51
délégués.
Ainsi, l'Assemblée Générale selon
les textes, peut être composée au moins de cent cinquante (150) et
au plus de deux cents (200) délégués élus.
L'élection des délégués se fait dans des sections
créées aux seins des Directions, Préfectures de police,
Services et autres Unités de la Police Nationale et ce, en vue de
couvrir tout le territoire national.
Le mandat de délégué est
incompatible avec l'exercice de toute autre fonction au sein de la Direction
Générale du FPPN.
Concernant la périodicité des
réunions, l'Assemblée Générale Ordinaire est
convoquée annuellement par le Conseil d'Administration dans les six mois
qui suivent la clôture de l'exercice. Cependant, elle peut être
convoquée de manière extraordinaire soit par le Conseil
d'Administration, soit par au moins les deux tiers des
délégués si cela est jugé utile.
L'Assemblée Générale
étant l'organe suprême de décision, définit donc le
type d'administration du FPPN.
b) Le Conseil d'Administration
Le Conseil d'Administration est composé en
dehors de son Président, de treize membres repartis par corps de la
Police Nationale :
- Les commissaires de police : 4 administrateurs
- Le Représentant des services de santé de la
Police :
01 administrateur
- Les officiers de police : 4 administrateurs
- Les sous-officiers de police : 4 administrateurs
Toutefois, le nombre des administrateurs peut varier
entre douze et vingt cinq membres.
Actuellement, le Conseil d'Administration compte neuf
membres :
- les commissaires de police : 2 administrateurs
- le Représentant des services de santé de la
police :
01 administrateur
- les officiers de police : 3
administrateurs
- les sous-officiers de police : 3
administrateurs
Cette réduction du nombre des conseillers
s'explique par le fait que dans le corps des commissaires de police, deux
membres ont été élus ; l'un au poste du
Président du Conseil d'Administration et l'autre au poste de Directeur
Général et aussi deux membres des autres corps ont
été appelés dans la Direction Générale.
Les Administrateurs sont élus pour un mandat de
trois ans renouvelable une seule fois parmi les délégués
à l'Assemblée Générale Ordinaire.
Le Conseil d'Administration est dirigé par un
Président qui doit avoir le grade de Contrôleur
Général ou à défaut, un Commissaire Divisionnaire
en activité sur le territoire national. Il est élu par l'ensemble
des administrateurs pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois.
Son investiture après l'élection se fait par le Ministre de la
Sécurité intérieure sur proposition du Conseil
d'Administration. Egalement, le Conseil d'Administration nomme un ou plusieurs
Vice-Présidents, un Secrétaire titulaire et un Secrétaire
suppléant.
Malgré l'existence d'un bureau du Conseil
d'Administration, il délègue à une personne physique, le
Directeur Général, une partie de ses pouvoirs et surtout, en ce
qui concerne la gestion des affaires courantes du FPPN.
c) La Direction Générale du FPPN
C'est l'organe exécutif du FPPN. Elle est
dirigée par un Directeur Général qui est élu
à l'Assemblée Générale Ordinaire par les
Administrateurs parmi les Commissaires Divisionnaires ou Principaux de Police
en activité sur appel à candidature.
La fonction de Directeur Général est
incompatible avec tout autre mandat ou tout autre emploi au sein de la Police
Nationale. Il a en charge la direction et la surveillance des services et des
activités du FPPN, la nomination et la révocation de ses
collaborateurs, le recouvrement des cotisations et le remboursement des
prêts sociaux, d'effectuer les dépenses et de représenter
la structure à l'extérieur.
Son investiture se fait également par le
Ministre chargé de la Sécurité Intérieure sur
proposition du Conseil d'Administration.
Le Directeur Général une fois
élu propose un organigramme et choisit des collaborateurs pour animer
les différents postes qu'il veuille bien leur confier. Tous les
collaborateurs choisis feront l'objet d'une demande de détachement
officiel au Ministre chargé de la Sécurité. Et puis, le
Directeur Général nomme les fonctionnaires de Police
détachés par arrêté ministériel pour occuper
les fonctions de Directeurs Centraux et de Sous Directeurs pour les
Commissaires de Police, de Chefs de Services en ce qui concerne les Officiers
de Police et les Sous Officiers assumant les tâches
d'exécution.
L'organigramme de la Direction
Générale du FPPN de 2001 comporte trois Directions Centrales,
trois Services, un Secrétariat du Directeur Général et
deux Agents rattachés aux services, un Assureur Conseil et des
Médecins Conseils.
S'agissant des Directions, nous avons :
- La Direction du Personnel, du Contentieux et des Etudes de
Projets qui a en charge la gestion du personnel, le règlement des
contentieux, les études de projets.
- La Direction des Produits et des Prestations
Médicales qui est chargée de la mise en place, la
réalisation et la gestion de tous les produits (collecte et gestion de
l'épargne, gestion des divers prêts, négociation et
conclusion des conventions, contrats, protocoles d'accord) ; la gestion
des prestations médicales (hospitalisation, rapports avec les
prestataires d'assurances et médicaux) ; la coordination des
activités médicales des médecins conseils et
contrôles ; l'élaboration des statistiques en liaison avec
l'assureur conseil.
- La Direction des Affaires Financières et du
Matériel qui est chargée des opérations de
trésorerie et de paiement.
Le personnel lors du premier mandat était au
nombre de neuf (09) dont trois commissaires, trois officiers et trois sous
officiers.
En 2004, même si l'organigramme n'est pas encore
défini de manière exhaustive, nous pouvons déjà
déduire que la nouvelle équipe comprend trois directions, cinq
services et deux Conseillers Techniques.
- La Direction Technique qui est une structure
d'appui d'assistance technique à l'outil informatique.
- La Direction des Produits et des Prestations
Médicales
- La Direction des Affaires Financières et du
Matériel
- Le Conseiller Technique du Directeur
Général chargé d'étude, de l'informatisation et de
la coordination du FPPN auprès du ministère de tutelle et autres
mutuelles,
- Le Conseiller Médical du Directeur
Général chargé de la politique du système de soins
du FPPN,
- Le service des prestations médicales, le
service de la mobilisation de l'épargne et relations extérieurs,
le service de la comptabilité et du matériel, le service de
l'informatique et le service de la communication.
Les directions sont dirigées par des
commissaires de police et les services par des officiers de police.
Actuellement les deux postes de conseillers sont tenus par des personnes
civiles.
d) Le Commissaire aux Comptes
C'est un partenaire extérieur qui met
à la disposition du FPPN ses services d'audit interne pour certifier la
régularisation et la sincérité des états financiers
de synthèse de fin d'exercice.
Le ou plusieurs Commissaires aux Comptes sont nommés
par le Conseil d'Administration et seront investis dans leur fonction par
l'Assemblée Générale Ordinaire. Les Commissaires
suppléants peuvent être également nommés.
Le Commissaire aux comptes nommé a un mandat de trois
ans renouvelable.
e) L'Assureur Conseil
L'Assureur Conseil est nommé par le
Directeur Général du FPPN après approbation du Conseil
d'Administration pour un mandat de trois ans renouvelable et est investi dans
ses fonctions par le Président du Conseil d'Administration.
Il apporte son assistance technique pour tous les
problèmes liés à la couverture médicale et à
la protection sociale des bénéficiaires du FPPN. Il assiste donc
le Directeur Général dans la gestion du FPPN notamment en ce qui
concerne la maîtrise de la sinistralité et toutes les autres
études relatives aux produits et projets d'assurances du FPPN.
Il faut préciser que l'Assureur Conseil est
également un partenaire extérieur qui apporte son expertise dans
le traitement des factures et fait des recommandations à la Direction
Générale dans la gestion des sinistres.
f) Les Censeurs
Les censeurs sont élus par
l'Assemblée Générale parmi les
délégués et sont au nombre de trois. Ainsi, nous avons un
censeur pour les commissaires, un pour les officiers et un pour les sous
officiers de police.
Leur mandat est de trois ans renouvelable une seule fois. La
fonction de censeur est incompatible avec celle d'administrateur.
Ils sont chargés de veiller à la stricte
application des statuts et du règlement intérieur.
L'organisation administrative du FPPN prévoit
également des commissions consultatives locales, le conseil de sages et
un contrôleur interne. Il faut préciser que dans la pratique, ces
trois organes n'existent pas.
Avant d'analyser la mission et le rôle du FPPN,
nous allons définir maintenant la qualité des membres du FPPN.
2-1-3 La présentation du membre du FPPN
Le statut régissant le FPPN prévoit
quatre qualités de membre.
Il y a des membres de droit qui sont le fonctionnaire de
police et l'élève fonctionnaire de police ; le membre
affilié qui est le fonctionnaire de police retraité ; le
membre bienfaiteur qui est toute personne physique ou morale qui participe
à la vie du FPPN, soit par l'octroi de dons ou de legs, soit par
l'exécution de prestations de services bénévoles et qui ne
bénéficient pas des avantages accordés aux membres de
droit et aux membres affiliés et enfin, le membre d'honneur qui est
toute personne physique ou morale qui de façon particulière aura
contribué au rayonnement du FPPN.
Les membres d'honneur sont nommés par
l'Assemblée Générale sur proposition du Conseil
d'Administration. De même, le membre bienfaiteur peut
bénéficier de la qualité de membre d'honneur par
décision de l'Assemblée Générale.
Cependant, seuls les membres de droit et leurs ayants
droit sont les réels et uniques bénéficiaires
actuellement.
Cette qualité de membre peut se perdre dans
des situations comme la suspension, la démission, l'exclusion, la
radiation de la police nationale et le décès.
La suspension entraîne une perte provisoire de la
qualité de membre ; et elle est prononcée en cas de fraude
constatée par la Direction Générale da FPPN et le non
paiement des cotisations par les membres affiliés. La suspension
n'entraîne pas l'arrêt des cotisations
Par contre, la démission, la radiation ou le
décès entraînent un arrêt des cotisations et une
suspension définitive des prestations. Aucun remboursement des
cotisations au titre du régime de la couverture médicale et de
l'allocation de décès et d'invalidité n'est possible.
Ceci va nous conduire aux droits et aux obligations des
membres du FPPN.
Les cotisations représentent le principe de
base des obligations des membres du FPPN. Ne peuvent donc
bénéficier des avantages et des prestations du FPPN que les
membres à jour de leurs cotisations.
Les cotisations sont le socle des prestations du FPPN.
Elles sont obligatoires en ce qui concerne la couverture
médicale et l'allocation de décès et d'invalidité.
Elles font dans ce cas, l'objet d'une retenue à la source. Elles sont
mensuelles et équivalent à 5% (3,5% pour la couverture
médicale et 1,5% pour décès et invalidité).
Ces cotisations sont facultatives en ce qui concerne
l'épargne. Ici, le policier souscrit librement pour une durée
minimale de trois ans et pour une cotisation mensuelle de dix mille francs
minimum. Le terme et le montant à précompter sont
déterminés par l'adhérent lui-même.
Les cotisations et les remboursements de prêts
du membre de droit sont retenus sur sa solde et reversés au FPPN.
Quant au règlement des intérêts et
autres frais de gestion des prêts des membres de droit, ils sont soit
retenus à la source et reversés au FPPN soit retenu directement
et par avance par le FPPN au moment de l'octroi de ces prêts. Par contre
s'il y a omission au niveau des cotisations, le membre de droit est
convoqué pour un règlement direct du montant dû.
Le membre qui est à jour de ses cotisations
bénéficie de l'ensemble des prestations du FPPN ; par
contre, ses ayants droit de moins de 21 ans ne bénéficient que de
la couverture médicale et de l'allocation de décès.
Néanmoins, les ayants droit de moins de sept ans
qui décèdent ne font pas l'objet d'allocation de
décès.
Les ayants droit du membre de droit sont le ou la
conjoint(e) et les enfants mineurs de 0 à 21 ans non révolus. Il
faut tout de même préciser que sont exclus la conjointe et les
enfants des élèves policiers du sexe masculin issus du concours
direct avant leur titularisation dans leur corps respectif et également,
le conjoint et les enfants nés des policiers de sexe féminin
issus du concours direct, avant ou pendant la formation.
Tous les membres à jour de leurs cotisations
ont droit à une carte de membre y compris leurs ayants droit.
Cependant, il faudrait signaler que les cartes ne sont
rentrées en vigueur qu'en 2005 et la première carte FPPN a
été établie le 31 mai 2005. Avant cette date,
c'était le carnet de famille qui était délivré
à chaque membre de droit. Le carnet de famille prend en compte 15
personnes c'est-à-dire le membre de droit et 14 ayants droits (le ou la
conjoint(e) et 13 enfants).
Le carnet de famille ou la carte de membre est
restitué au FPPN lorsque le membre de droit part à la retraite,
est radié, démissionne ou décède. Dans ce cas, les
ayants droit cessent de bénéficier des prestations du FPPN.
Les membres ainsi définis
bénéficient des prestations diverses de la part du FPPN.
Quels sont les objectifs, le rôle et la mission du
FPPN ?
2-2 : LES OBJECTIFS, LE ROLE ET LA MISSION DU
FPPN
La création du FPPN vise l'amélioration
des conditions de vie des policiers qui manquaient gravement de couverture
médicale et qui étaient également hostiles à
l'épargne. Cette étude consiste à définir des
objectifs et à dégager les différentes tâches du
FPPN.
2-2-1 Les objectifs du FPPN
Le FPPN dans sa quête sociale s'est donné
un objectif général et des objectifs spécifiques.
a) L'objectif général
Inculquer aux policiers l'esprit d'assurance
obligatoire et d'épargne facultatif et pour ce faire, le FPPN a
envisagé des objectifs spécifiques.
b) Les objectifs spécifiques
- Assurer la couverture partielle ou totale de certains
risques
(maladie, accident, maternité)
- Assister un membre ou un de ses ayants droit en cas de
décès
- Assister un membre en cas d'invalidité
- Assurer des secours divers
- Assurer des investissements à but social
- Assurer toutes les actions de mobilisations de
l'épargne.
Pour atteindre ces objectifs, nous allons analyser le
rôle et la mission dévolus au FPPN.
2-2-2 Le rôle et la mission du FPPN
Analyser le rôle et les missions du FPPN revient
à décrire les différentes prestations qu'il offre à
ses bénéficiaires. Il s'agit de la couverture médicale,
les allocations de décès et d'invalidité et enfin du plan
épargne plus.
a) La couverture médicale
La couverture médicale comprend les maladies
naturelles, les cas d'accident et la maternité dans les structures
publiques ou privées conventionnées. Nous allons également
voir comment accéder aux soins et comment sont traitées les
factures.
Les maladies naturelles
Le FPPN prend en charge intégralement les frais
d'hospitalisation liés aux maladies naturelles et les plus couramment
rencontrées sont :
- Le paludisme
- Les affections digestives
- Les affections pulmonaires
- Le VIH SIDA
- Les insuffisances rénales.
Les risques liés aux accidents
Ici également le FPPN prend en charges tous les
frais d'hospitalisation et les cas les plus couramment rencontrés
sont :
- Les risques liés aux accidents de la voie publique
- Les risques liés aux armes à feu.
La maternité
Concernant la maternité, le FPPN prend en charge
intégralement ou partiellement les frais consécutifs au bilan
prénatal notamment trois consultations prénatales externes, trois
échographies, toutes les analyses de sang, l'accouchement et les
ordonnances liées à ces actes.
La maternité est exclusivement prise en charge par
l'hôpital de police ou les structures publiques conventionnées en
ce qui concerne la ville d'Abidjan.
Toutefois une allocation d'accouchement d'un montant
forfaitaire de cent mille francs (100.000 f) CFA est versé par naissance
à la conjointe de tout membre de droit ou à tout membre de droit
de sexe féminin en cas d'accouchement sans bon de prise en charge par le
FPPN.
Hormis ces prestations médicales couvertes par le
FPPN, nous pouvons énumérer quelques exclusions
notamment :
- Les actes externes non liés à une
hospitalisation ;
- Les verres optiques ;
- La chirurgie esthétique ;
- Le traitement contre la stérilité ;
- Les prothèses dentaires ;
- Les visites d'aptitude ;
- Le suivi de grossesse et l'accouchement d'un ayant droit
autre que la conjointe ;
- Les bilans de santé non liés à une
maladie ;
- Les évacuations sanitaires à
l'extérieur du territoire national ;
- Les soins postérieurs au décès du
membre ou de ses ayants droits ;
- Les invalidités résultant d'actes suicidaires
ou de mutilations
volontaires ;
- Les décès et invalidités
résultant de services commandés ou de
Catastrophes naturelles.
- Les prestations des conjoints et enfants des
élèves policiers de sexe féminin issus du concours
direct ;
- Les prestations des enfants nés des policiers de
sexe féminin issus du concours direct, avant ou pendant la formation.
Toutes ces prestations se font dans les structures de
santé du FPPN.
Les structures de santé du FPPN
Les structures de santé sont subdivisées en
trois catégories :
- les structures de santé de la police
- les structures de santé publiques
- les structures de santé privées
(Voir tableau n°3)
TABLEAU n°3 : Les différentes
structures de santé
Prestataires
du FPPN
|
Police Nationale
|
Structures publiques conventionnées
|
Structures privées
conventionnées
|
Abidjan
|
- l'hôpital de la police nationale
- l'infirmerie de la BAE
- l'infirmerie de la CRS1
- l'infirmerie de la cité d'Abobo
- l'infirmerie de l'ENP
|
- CHU de Treichville
- CHU de Cocody
- CHU de Yopougon
- Hôpital Général d'Abobo
- SAMU
- Hôpital Psychiatrique de Bingerville
- Hôpital Général d'Anyama
- Institut de cardiologie d'Abidjan
|
- Polyclinique Hôtel Dieu d'Abidjan
- Polyclinique Avicennes
- Polyclinique les Grâces
- Polyclinique des II Plateaux
- Clinique Médicale Grand Centre
- Clinique Médicale Etoile d'Abobo
- Clinique Médicale Sainte Henriette de Bonoua
- Laboratoire CESAM
- Clinique Médicale les Oscars
- Clinique Médicale Panis
- Centre de Santé Dongui
- Nouvelle Clinique Sainte Thérèse
- Clinique Centrale d'Abobo
|
Intérieur
|
NEANT
|
- CHR de Daloa
- CHR de Yamoussoukro
- Hôpital Général de Bongouanou
- CHR de Dimbokro
|
- Clinique Médicale Energy Yamoussoukro
- Clinique du Fromager Gagnoa
- Clinique Médicale la Marguerite Abengourou
- Clinique Médicale le Rosaire San Pedro
Laboratoire Agbassi Yamoussoukro
- Clinique Saint Joseph Bondoukou
|
Source : l'impétrant
Toutes les structures de santé publiques ou
privées sont des partenaires extérieurs liés au FPPN par
une convention préalablement établie.
Le suivi et le contrôle des prestations de ces
partenaires sont assurés par le responsable des prestations
médicales du FPPN.
Pour assurer de manière efficace la couverture
médicale de ses membres de droit et leurs ayants droit, le FPPN
procède à un prélèvement obligatoire de 3,5% sur le
salaire de base de chaque policier en service sur le territoire national.
Cependant, cette couverture médicale respecte une chronologie
administrative bien définie.
L'accès aux soins médicaux
Tout policier malade doit d'abord se faire consulter dans
l'une des structures de santé de la Police Nationale. Si le
médecin consultant décide de son hospitalisation, alors ce
dernier rentre en contact avec un médecin conseil du FPPN, en vue de se
faire établir un bon de prise en charge médicale qui engage le
FPPN. Ce bon de prise en charge permet au policier malade d'être
hospitalisé dans l'une de nos structures publiques ou privés
conventionnées.
Les médecins conseils actuels composés
de trois personnes dont deux Médecins Commissaires de police et un
Médecin Civil exerçant dans la Police Nationale, sont tous
basés à Abidjan.
Dans la ville d'Abidjan, le bon de prise en charge
délivré par le médecin conseil est validé par le
Directeur des prestations médicales du FPPN. Cette validation
nécessite obligatoirement le carnet de famille ou la carte FPPN du
bénéficiaire.
Par contre à l'intérieur du pays,
à défaut du médecin commissaire, ce sont les
délégués du FPPN ou les Médecins Militaires
travaillant pour le compte du FPPN qui font office de médecin conseil.
Mais ces derniers ne peuvent que délivrer les avis d'hospitalisations
qui ont une valeur provisoire et uniquement destinée aux hôpitaux
ou structures publiques.
Il faut préciser que les avis d'hospitalisations
peuvent être établis par tous les médecins commissaires de
police.
L'admission d'un client du FPPN dans les
établissements de santé publics, se fait sur présentation
d'un bon de prise en charge émis uniquement par les Médecins
Conseils ou à défaut, d'un avis d'hospitalisation provisoire
délivré par tout Médecin Commissaire, Militaire ou civil
mandaté à cet effet.
L'admission d'un client du FPPN dans les
établissements sanitaires privés appelés cliniques
privées doit impérativement se faire sur présentation d'un
bon de prise en charge dûment rempli et obligatoirement validé par
le Directeur des prestations médicales du FPPN.
Mais en cas d'urgence, le client peut se
présenter dans les formations sanitaires de la police, militaires ou
publiques. Si d'aventure, il est constaté une urgence médicale ou
chirurgicale avec perte de connaissance, l'admission dans une formation
sanitaire privée sans respect de la procédure est possible ;
mais cette clinique d'accueil a le devoir d'informer immédiatement si
possible, avant tout soin, le Directeur des prestations médicales du
FPPN pour son accord préalable requis ou, à défaut, le
Médecin Conseil ; et dans ce cas, la prise en charge sera
régularisée par la suite, à l'initiative du client ou de
la structure d'accueil, dans les vingt quatre heures qui suivent.
Le suivi médical du bénéficiaire
de prestation du FPPN dans les cliniques privées, est assuré par
la direction des prestations médicales ou le Médecin Conseil du
FPPN. Ce suivi porte sur les visites des lieux, le bien fondé du
traitement reçu et de la durée de l'hospitalisation.
En ce qui concerne les consultations de
spécialité et les examens
paracliniques à but diagnostic, la présentation
du bon de prise en charge
dûment rempli par un Médecin Conseil et
validé par le Directeur des prestations médicales est
obligatoire.
Toutes les prestations des structures de soins de la
police, publiques ou privées sont sanctionnées par une facture
adressée au FPPN.
Le règlement des factures
Vérification des factures
A la sortie de l'hôpital ou de la clinique,
une facture est émise par le service de facturation de la structure
d'accueil et qui est signée par le malade ou par un parent. Cette
facture sera adressée à l'Assureur Conseil pour
vérification accompagnée des originaux de bon de prise en charge
et toutes les photocopies attestant de l'effectivité des prestations
prescrites et visées par le bénéficiaire ou son
répondant, les notes d'honoraires et les rapports médicaux
adressés sous pli confidentiel au Médecin Conseil du FPPN.
L'Assureur Conseil va à son tour procéder au
traitement de chaque dossier reçu et émettre un avis consultatif
de règlement de sinistre motivé du Médecin Contrôle
dudit cabinet à l'endroit du Directeur des prestations médicales
du FPPN.
Le paiement des factures
Une fois les dossiers acheminés à la
Direction des prestations médicales du FPPN, une vérification
minutieuse est faite et une fiche d'autorisation de paiement de sinistre est
établie par dossier du bénéficiaire et par structure de
soins. Car un membre peut être pris en charge par deux structures
différentes pour une même pathologie. Chaque dossier est fait en
double et une partie est adressée à la Direction des Affaires
Financières et du Matériel pour paiement, et l'autre partie reste
dans les archives de la Direction des prestations médicales.
TABLEAU n°4 : les documents
nécessaires pour l'hospitalisation
Bénéficiaire
|
Documents
|
Membre
|
1-le bon de prise en charge ou l'avis d'hospitalisation
2-le livret de famille ou la carte de membre FPPN
3-la carte professionnelle de police
|
Conjoint du membre
|
1-le bon de prise en charge ou l'avis d'hospitalisation
2-le livret de famille ou la carte du
bénéficiaire FPPN
3- la copie de la carte nationale d'identité (CNI) ou
attestation d'identité
|
Enfant mineur du membre
|
1-le bon de prise en charge ou l'avis d'hospitalisation
2-le livret de famille ou la carte du
bénéficiaire FPPN
3- la copie de la CNI ou de la carte scolaire ou de l'acte de
naissance
|
Nouveau né du membre
|
1-le bon de prise en charge ou l'avis d'hospitalisation
2-le livret de famille ou la carte du membre FPPN
3- la copie de l'acte de naissance ou du certificat de
naissance du nouveau né
|
Source : l'impétrant
En cas de décès ou d'invalidité du
bénéficiaire, le FPPN octroie une allocation à cet
effet.
b) L'allocation de décès et
d'invalidité
Le décès d'un membre ou de son ayant
droit ouvre droit à une allocation de décès selon les
montants en vigueur (voir tableau d'allocation).
Le dossier de décès est transmis
officiellement au Directeur Général du FPPN par le Chef
hiérarchique du membre décédé ou par le membre
lui-même si c'est son ayant droit qui décède.
Toute demande non transmise dans un délai de
cinq (05) ans (pour le membre) ou de trois (03) mois (pour l'ayant droit) est
irrecevable.
Les montants varient selon le grade.
TABLEAU n°5 : les documents
nécessaires pour l'octroi
des allocations en cas de
décès
DOSSIER DE DECES
|
DOCUMENTS
|
MEMBRE
|
1- une demande manuscrite d'allocation décès
2- un acte de décès
3- un certificat de genre de mort
4- un rapport du chef hiérarchique
5- un procès verbal de police ou de gendarmerie en cas
de décès par accident
6- le livret de famille ou la carte de membre FPPN
7- la copie de la carte d'identité nationale du ou des
bénéficiaires
|
AYANT DROIT
|
1- une demande manuscrite d'allocation décès
2- un acte de décès
3- un certificat de genre de mort
4- un acte de naissance du défunt
5- l'acte de mariage si c'est le ou la conjoint(e) qui est
décédé(e).
|
Source : l'impétrant
TABLEAU n°6 : les allocations en cas de
décès
CORPS
|
MEMBRE
|
CONJOINT(E)
|
ENFANT DE PLUS DE 3 ANS
|
Commissaire de police
|
2.200.000 F CFA
|
1.000.000 F CFA
|
203.000 F CFA
|
Officier de police
|
1.600.000 F CFA
|
700.000 F CFA
|
150.000 F CFA
|
Sous-officier de police
|
1.400.000 F CFA
|
600.000 F CFA
|
120.000F CFA
|
Elève Commissaire de police
|
1.000.000 F CFA
|
500.000 F CFA
|
100.000 F CFA
|
Elève Officier de police
|
800.000 F CFA
|
400.000 F CFA
|
75.000 F CFA
|
Elève Sous-officier de police
|
600.000 F CFA
|
300.000 F CFA
|
50.000 F CFA
|
Source : les textes de base du FPPN
L'allocation d'invalidité est versée
exclusivement au policier membre de droit, victime d'une invalidité
permanente soit totale soit partielle de plus de 50%. Mais, les ayants droit
sont exclus des prestations d'allocation en cas de leur invalidité.
Le montant de l'allocation d'invalidité est
déterminé dans les mêmes conditions qu'en cas de
décès du membre de droit (voir tableau des allocations en cas de
décès ci-dessus).
Ici également, le FPPN pour assurer les prestations
d'allocation réalise un prélèvement obligatoire de 1,5%
sur le salaire de base des policiers.
c) Le Plan Epargne Plus (PEP)
Nous verrons la définition du
Plan Epargne Plus et ses différents avantages constitués en
prêts.
La définition du PEP
Le PEP est le produit du FPPN constitué de
l'épargne du membre de droit qui y a librement et volontairement
souscrit.
L'objet du PEP est d'inculquer, de développer
et d'entretenir l'esprit d'épargne chez tous les policiers afin de leur
assurer une retraite agréable.
La cotisation mensuelle minimale est de dix mille
francs CFA et le maximum acceptable selon le Directeur Général
serait la moitié du tiers du salaire de base de chaque policier. Mais,
il demeure tout de même que le montant et le terme de la cotisation sont
déterminés par l'adhérent lui-même.
Néanmoins, la durée minimale du contrat est de trois ans.
Le taux d'intérêt annuel du PEP est celui des
comptes d'épargne ordinaire fixé par la BCEAO
amélioré d'une prime de fidélité de 2% de la
cotisation totale et d'une éventuelle bonification dont le montant est
défini par le Directeur Général du FPPN.
Le PEP permet à l'adhérent de
bénéficier des facilités de prêts du FPPN.
Les prêts du FPPN
En dehors des avantages liés au taux
d'intérêt du FPPN (le taux BCEAO, la prime de
fidélité de 2% et la bonification), le PEP donne accès aux
divers prêts du FPPN qui sont au nombre de quatre :
Le Prêt Personnel Scolaire (PPS)
Il est servi à chaque rentrée scolaire
et plus précisément au mois d'août. Son montant varie entre
cent mille et cinq cents mille francs CFA. La durée de souscription est
au moins de six mois avant la demande. Le remboursement se fait sur dix mois
avec un taux d'intérêt de 14% au profit du FPPN.
Le Prêt Personnel à l'Equipement
(PPE)
Il est servi tous les mois et le remboursement se
fait sur trente six mois avec un taux d'intérêt de 14% au profit
du FPPN.
Son montant est compris entre cent mille et trois
millions de francs CFA.
La durée de souscription est au moins de six
mois avant la demande et le terme minimum du contrat passe de trois ans
à quatre ans.
Le Prêt Personnel pour Funérailles,
Mariage et Baptême (FMB)
Le prêt FMB est consenti presque instantanément
pour faire face aux évènements ainsi déterminés
pour le même montant et dans les mêmes conditions que pour le
prêt personnel à l'équipement.
Le Prêt Personnel Immobilier (PPI)
Il est accordé au taux
d'intérêt de 14% au profit du FPPN et est remboursé sur une
période de dix ans au plus.
L'objectif du PPI est d'aider le policier
souscripteur à accéder à la propriété
immobilière.
Le montant de ce prêt varie entre cinq
millions (5.000.000 f) et quinze millions (15.000.000 f) de francs CFA.
La durée de souscription est de douze mois
au moins avant la demande et le terme minimum du contrat passe de trois ans
à douze ans.
Statutairement, l'adhérent du PEP demandeur
d'un prêt au FPPN, doit déposer une garantie de remboursement
constituée soit par un gage sur tout bien non immobilier soit par une
hypothèque sur tout bien immobilier lui appartenant. Mais en pratique,
une réassurance de ces prêts est contractée par le FPPN
pour garantir le remboursement du prêt en cas de décès de
l'adhérent.
L'accès aux prêts
Chaque souscripteur a accès aux
différents prêts suscités s'il respecte les conditions et
doit fournir les dossiers nécessaires à l'octroi de
prêt.
TABLEAU n°7 : la détermination des
prêts
PRETS
|
LES MONTANTS SELON LES GRADES
|
Sous-officier
|
Officiers Et Commissaires
|
PPS
|
[(SB/3)- C] x 10 mois = 5.105
|
[(SB/3)- C] x 10 mois = 5.105
|
PPE
|
[(SB/3)- C] x 60 mois = 3.106
|
[(SB/3)- C] x 36 mois 3.106
|
PPI
|
[(SB/3)-C+IB] x120 mois = 15.106
|
[(SB/3)-C] x 120 mois =15.106
|
Source : l'impétrant
NB : SB = Salaire de Base
C = Cotisation
IB = Indemnité de Bail
Les cas particuliers des souscriptions interrompues
Si le décès du souscripteur survient
avant terme, le ou les bénéficiaires désignés dans
le bulletin d'adhésion ou, à défaut les
bénéficiaires légaux doivent, pour percevoir le capital
auquel ils ont droit, faire parvenir au Directeur Général du FPPN
un dossier.
De même, lorsque le membre est radié ou
démissionne de la Police Nationale avant le temps minimum, il doit, pour
percevoir les cotisations auxquelles il a droit, fournir au FPPN un dossier.
En cas de décès et de radiation du membre
du PEP, ses cotisations majorées des intérêts au taux
minimum garanti, lui sont restituées après déduction des
frais de gestion. Mais en cas de démission du membre, ses cotisations
non majorées d'intérêts lui sont restituées
après également déduction des frais de gestion et autres
pénalités.
TABLEAU n°8 : les documents pour l'octroi
des prêts
PRETS
|
DOCUMENTS
|
Tous les prêts
PPS
PPE
FMB
PPI
|
1- une demande manuscrite adressée au Directeur
Général du FPPN
2- l'historique du relevé bancaire des trois derniers
mois
3- photocopie du bulletin d'adhésion au PEP
4- photocopie de la carte professionnelle
5- photocopie du bulletin de salaire du premier
précompte plus le dernier bulletin de solde
6- photocopie de la couverture plus la page adhérent du
carnet de famille ou de la carte de membre FPPN
7- une fiche d'assurance emprunteur à retirer au
FPPN
8- le résultat de la visite médicale
(SOMAVIE)
9- attestation de présence au corps à retirer
à la Direction du Personnel de la Police Nationale
|
PPI pour terrain à bâtir
|
10- une photocopie de la lettre d'attribution à
légaliser
11- un Arrêté de concession provisoire
12- un plan
13- un devis estimatif de construction
|
PPI pour achat de maison
|
10- une photocopie du titre de propriété du
vendeur
11- une attestation de cession (titre foncier ou de
vente)
|
Source : l'impétrant
TABLEAU n°9 : les dossiers de remboursement
Dossier de remboursement
|
Documents à fournir
|
DECES
|
1- une demande manuscrite
2- l'originale du bulletin d'adhésion du policier
défunt ou une attestation en tenant lieu délivrée par le
FPPN
3- un extrait de l'acte de décès
4- un extrait de naissance de chaque
bénéficiaire
5- une copie d'un document d'identification des
bénéficiaires et de leur représentant
6- l'acte de mariage ou, à défaut l'attestation
d'administration légale ou d'hérédité
7- une photocopie de la CNI du bénéficiaire
8- le carnet de famille ou la carte de membre FPPN
|
RADIATION
|
1- une demande manuscrite
2- l'original du bulletin d'adhésion du policier
radié ou une attestation en tenant lieu délivré par le
FPPN
3- la copie de la décision de radiation
4- une photocopie de la carte professionnelle en cours de
validité
5- le carnet de famille ou la carte de membre FPPN
|
DEMISSION
|
1- une demande manuscrite
2- l'original du bulletin d'adhésion du policier
démissionnaire ou une attestation en tenant lieu délivré
par le FPPN
3- la copie de l'arrêté de démission
4- le carnet de famille ou la carte de membre FPPN
5- une photocopie de la carte professionnelle en cours de
validité
|
Source : l'impétrant
L'approche conceptuelle et théorique, nous a permis de
comprendre les concepts théoriques de l'assurance ou de la
prévoyance et également, la structure et le fonctionnement du
FPPN.
Ce rappel nous conduit à l'étude empirique de
l'efficacité du FPPN qui constituera la deuxième partie de notre
travail.
Cette deuxième partie est subdivisée en
deux : la méthode d'analyse et techniques de collecte des
données et les résultats et la portée de
l'étude.
DEUXIEME PARTIE
L'ETUDE EMPIRIQUE DE L'EFFICACITE DU FPPN
CHAPITRE III
METHODE D'ANALYSE ET TECHNIQUES DE COLLECTE
DES DONNEES
Dans ce chapitre, nous allons décrire de manière
théorique, les différents outils d'analyse utilisés pour
la collecte et le traitement des données.
Ainsi, nous verrons respectivement l'approche théorique
des outils d'analyse et le traitement des données.
3-1 L'approche théorique des outils
d'analyse
L'approche est une manière d'aborder un sujet de
connaissance quant au point de vue adopté et à la méthode
utilisée.
Ainsi, notre approche débutera par les méthodes
d'analyse afin d'aboutir sur la justification de ces méthodes.
3-1-1 Les méthodes d'analyse
Ces méthodes sont basées sur un aperçu
théorique de la technique du questionnaire et sur un outil
privilégié qui est le logiciel SPSS.
a) Le questionnaire
Le questionnaire consiste à poser, par écrit,
à des sujets une série de questions relatives à une
situation, à leur opinion, à leur attente, à leur niveau
de connaissance ou de conscience d'un problème ou de tout autre point
qui intéresse le chercheur. Il nécessite des réponses
écrites.
Le questionnaire est dit d'administration indirecte quand
l'enquêteur le complète lui-même à partir des
réponses données par le répondant. Il est dit
d'administration directe, lorsque le répondant le remplit
lui-même.
Tout questionnaire, comportera une petite introduction dont le
but est de motiver le sujet en lui expliquant pourquoi on sollicite sa
collaboration, en lui précisant l'intérêt de
l'enquête et en lui donnant des garanties de discrétions
nécessaires.
Habituellement, le questionnaire commence par des questions
sur l'identité de l'enquêté; il est bref et doit être
adapté au niveau intellectuel des personnes qui y répondent. Les
questions doivent être acceptables pour le sujet c'est-à-dire ne
pas le gêner ni l'indisposer.
Il faut éviter les thèmes ambigus et vagues, les
questions doubles et les questions tendancieuses.
L'objectif du questionnaire
Le questionnaire a pour objectif l'étude d'une
population et l'analyse de phénomènes sociaux qu'on veut cerner
à partir d'informations fournies par des individus.
L'importance du questionnaire
On distingue deux types de questions :
- Les questions à réponses
fermées ou fixées à l'avance
Une question fermée donne le choix entre deux
modalités de réponses (question dichotomique = oui/non) ou
propose un nombre d'éventualités plus important. Le sujet doit
opérer un choix entre des réponses proposées.
Le questionnaire à réponse fermée permet
de guider le sujet et de lui suggérer des possibilités auxquelles
il pourrait ne pas songer. Les réponses fermées se prêtent
au codage et sont faciles à dépouiller. Elles permettent des
comparaisons
- Les questions à réponses
ouvertes
Une question est ouverte quand la réponse à
donner est libre, proposer par le répondant lui-même. Ici, le
sujet a la liberté de s'exprimer avec ses propres mots et de
développer sa pensée à sa guise.
Les questions à réponses ouvertes donnent la
possibilité au sujet de s'exprimer en toute liberté et de fournir
beaucoup d'informations riches et diversifiées.
- les limites du questionnaire
La superficialité des réponses ne permet pas
l'analyse de certains processus et aussi l'individualisation des
répondants ne permet pas d'appréhender les réseaux de
relation sociale.
Les questionnaires à réponses fermées
privent le chercheur d'informations qui pourraient être utiles.
Le dépouillement des réponses ouvertes est long
et soulève des problèmes de classement et de
catégorisation. Par ailleurs, parfois les personnes interrogées
ont du mal à répondre ; d'où les réponses
vagues ou hors sujet.
b) Le logiciel SPSS
Le logiciel SPSS est un outil privilégié
utilisé pour les enquêtes par questionnaire.
présentation du logiciel
Le logiciel SPSS est composé de deux (2)
feuilles : une feuille appelée affichage de données et une
autre feuille appelée affichage des variables.
Chaque feuille est divisée en deux parties
distinctes : la première contient la barre des menus et la barre
des boutons de commande, alors que la deuxième partie est la
fenêtre principale de l'application.
La première partie de l'écran est probablement
la plus importante, car c'est elle qui fait fonctionner le programme. C'est
à partir de la barre des menus que l'on peut commander
l'exécution des diverses commandes permettant d'effectuer les
opérations statistiques, graphiques ou autres dont l'utilisateur a
besoin. Les menus étant regroupés par catégorie de
fonction, il faut d'abord savoir ce qu'on désire réaliser.
La barre des boutons est uniquement un raccourci de la barre
des menus. Elle ne contient que les commandes les plus fréquemment
utilisées lors de l'utilisation du logiciel.
Le menu FICHIER permet la gestion des fichiers (par exemple
ouvrir un nouveau fichier, fermer, enregistrer, etc.)
Le menu EDITION permet d'effectuer les opérations de
traitement de texte (copier, couper, coller, sélectionner, etc.)
Le menu AFFICHAGE permet de définir les options de
l'écran (barres d'outils)
Le menu DONNEES traite de tout ce qui est lié à
la gestion de la barre de données (définir une variable,
insérer une variable, trier des données, etc.)
Le menu TRANSFORMER permet d'effectuer les différentes
opérations de transformation sur les variables de la barre de
données (recodification, catégorisation, création
d'indice, etc.)
Le menu ANALYSE permet toutes les analyses statistiques que
SPSS permet d'effectuer (analyses descriptives, corrélations, etc.)
Le menu GRAPHES présente tous les types de graphiques
que SPSS permet de créer (histogramme, box phot, lignes, etc.).
Le menu OUTILS comprend les utilitaires du programme
(information sur les fichiers, informations sur les variables, etc.).
Le menu FENETRE permet la gestion des fenêtres.
Le menu AIDE est un outil d'aide à l'utilisation de
SPSS.
La deuxième partie de l'écran est
utilisée pour traiter les données.
technique d'enregistrement et d'analyse
La technique d'enregistrement consiste à saisir les
données. Les données constituent un élément de base
pour le fonctionnement d'un logiciel de statistique sans lesquels il est
impossible d'effectuer les différentes opérations
mathématiques et statistiques.
Avec le logiciel SPSS, on peut introduire les données
de deux façons différentes :
o La première façon consiste à saisir les
données directement à partir de SPSS dans l'écran EDITEUR
DE DONNEES.
o La deuxième façon consiste à importer
les données d'un autre logiciel, par LOTUS, EXCEL, dBase.
Si les données n'ont pas été saisies, il
est préférable de les saisir sur l'éditeur de
données de SPSS. De cette manière, on n'évite les risques
d'erreur de conversion ou d'importation. Les seules erreurs possibles sont
celles de transcription ou conceptualisation de la part de l'utilisateur. Lors
de cette saisie des données, il faut suivre trois étapes
principales :
- la première étape consiste à saisir les
noms des variables (la codification et la confection de la maquette.) ;
- la deuxième étape consiste à saisir
les données ;
- la troisième étape consiste à
définir certaines caractéristiques qualitatives rattachées
à chacune des variables (nom de la variable, valeur possible etc.)
Au niveau de l'écran de saisie, chaque colonne
représente une variable et chaque ligne correspond à une
observation.
Les noms des variables sont placés sur la ligne
horizontale du cadre, c'est-à-dire celle qui contient le mot
« var ».
La saisie des noms des variables se fait en plusieurs
étapes :
La première étape consiste à
définir les noms de chacune des variables appelées encore la
codification du questionnaire.
Cette étape sert à donner un code ou un nom
à chaque question qui représente une variable.
Le code ou le nom ne doit pas excéder huit
caractères.
En somme, nous avons obtenu cinquante noms de variable, la
première variable est le grade de l'adhérent et porte le nom
grade.
La deuxième et la troisième étape
consistent à préparer la maquette de la saisie des
données.
Le rectangle NOM sert à donner un nom à la
variable.
SPSS permet de changer le type, la description de la variable
et le format de la colonne. On peut aussi, grâce à l'option
MANQUANT, indiquer si la variable peut accepter ou non des valeurs manquantes.
Pour la confection de la maquette, nous allons dans le
rectangle nom, taper grade comme nom de la variable. On clique sur le bouton
ENTREE pour accepter le nom de la variable et pour continuer la saisie dans la
fenêtre des données. Le nom de la variable s'affiche sur la
première case de la première colonne.
Dans le rectangle type, on clique dans le petit carré
pour sélectionner la valeur numérique. Il faut préciser
que l'option type comporte huit valeurs qui sont : numérique,
virgule, point, notation scientifique, date, dollars, devise
personnalisée et chaîne.
Le nom grade a une largeur de huit caractères, une
décimale de deux caractères. Dans l'étiquette, il faut
inscrire « le grade de l'adhérent ». Dans le
rectangle valeur, il faut cliquer sur le petit carré et définir
les différentes valeurs numériques qui sont : « 1
pour commissaire, 2 pour officier et 3 pour sous officier ».
Le rectangle «manquant» marque
aucun et le rectangle « colonne »
huit. Le rectangle «aligner» marque
droite et le rectangle « mesure »
échelle.
De manière générale, l'on peut
opérer la modification des propriétés des variables dans
la feuille d'affichage des variables. Sur cette feuille nous avons au total dix
(10) boutons :
Le bouton NOM sert à inscrire le nom
de la variable
Le bouton TYPE permet de modifier le type de
données de la variable c'est-à-dire le genre de donnée qui
sera assigné à la variable (numérique,
alphanumérique, date, monétaire, etc.)
Ainsi que le format des variables et le nombre de
décimal, lorsqu'il s'agit d'un type numérique. Pour modifier le
type de données d'une variable, cliquer sur le type
désiré. Pour modifier le format ainsi que le nombre de
décimales, cliquer dans les rectangles respectifs puis modifier la
valeur.
Le bouton ETIQUETTE permet de donner un titre
plus significatif à la variable pour mieux la décrire. Ce titre
sera affiché dans les différents calculs statistiques (tableaux
croisés).
Le bouton MANQUANT permet d'indiquer les
valeurs de la variable qui seront considérées comme des
données manquantes. Les données manquantes sont des valeurs qui
sont ignorées lors des traitements statistiques ou de
l'élaboration des graphiques. La plupart du temps, le nombre de
données manquantes est indiqué à la suite de
l'exécution d'une procédure statistique. Pour définir des
données manquantes, cliquer sur la catégorie
désirée, puis saisir les valeurs dans chacun des rectangles.
Le bouton COLONNE permet de déterminer
la largeur de la colonne. Cliquer dans le rectangle colonne puis saisir la
nouvelle valeur comprise entre 1 et 255. Pour modifier la largeur d'une
colonne, augmenter ou réduire la taille de la colonne.
Le bouton ALIGNER sert à aligner les
données à l'intérieur des cellules. Finalement pour
modifier l'alignement du texte, cliquer sur l'une des trois dispositions
disponibles (droite, gauche et centrer).
Le bouton MESURE permet de fixer
l'échelle de mesure. Dépendamment de la qualité de
l'information accessible ou disponible, la mesure d'une variable statistique
peut être plus ou moins précise et cette précision
affectera le traitement statistique qui suivra. Il existe quatre (4) types
d'échelles de mesures qui sont : l'échelle nominale,
l'échelle ordinale, l'échelle d'intervalle et l'échelle de
rapport.
Ainsi, parmi les cinquante (50) noms de variables, douze (12)
sont en chaînes et trente huit (38) en numérique. Pour une
question technique, nous avons expressément augmenté la largeur
des noms en chaînes à soixante cinq (65) caractères afin de
pouvoir inscrire les observations des répondants. Les noms en
numériques sont des questions à réponses
préétablies allant de un (1) à cinq (5). Tous les noms en
chaînes ont leur mesure en nominal et les noms en numérique en
échelle. Après avoir rentré le cinquantième nom de
variables, il faut cliquer sur l'onglet de feuille affichage de donnée
pour voir si les cinquante (50) noms de variables occupent chacune une colonne.
Si cela est vérifié alors la confection de la maquette est
terminée.
L'étape suivante consiste à saisir les
données qui seront utilisées tout au long du travail. Chaque case
correspond à une observation relative à une variable.
Le SPSS va donc nous permettre d'avoir les résultats
sous forme de tableaux. Ces résultats seront transférés
sur le logiciel EXCEL pour l'obtention des graphiques car nous avons ici, la
possibilité d'avoir plusieurs manoeuvres.
3-1-2 La justification de la méthode
La justification consiste à vérifier
l'adéquation de la méthode utilisée avec le travail
effectué puis à définir les différents
critères d'efficacité.
a. L'adéquation avec le travail en
cours
Cette adéquation permet d'analyser le questionnaire
adressé au policier et les différentes zones de couverture
d'enquête.
- questionnaire adressé aux policiers
Pour avoir les perceptions des policiers sur le Fonds de
Prévoyance de la Police Nationale sans pour autant les influencer afin
d'éviter de biaiser notre recherche, nous avons formulé un
questionnaire en quatre (4) parties :
La première partie porte sur l'identification du
répondant sans préciser le nom et les prénoms de ce
dernier. Cette identité porte sur le grade, le service, le lieu de
service, l'âge et la situation matrimoniale de l'enquêté.
La deuxième partie porte sur les
généralités du Fonds de Prévoyance de la Police
Nationale basées sur la couverture médicale, les allocations et
le Plan Epargne Plus (PEP)
La troisième partie concerne le fonctionnement du FPPN.
Elle nous permet d'analyser la direction générale, la couverture
médicale, les allocations et le Plan Epargne Plus.
Enfin la dernière partie nous permet de voir les
perspectives des policiers.
L'enquête est faite selon une zone de couverture bien
définie.
- Zone de couverture
Pour une question technique, nous avons subdivisé la
zone de couverture en deux grandes parties à savoir : la ville
d'Abidjan et l'intérieur du pays. En ce qui concerne la zone d'Abidjan,
nous avons préférentiellement travaillé selon les dix (10)
communes d'Abidjan.
Pour la commune de yopougon nous nous sommes adressés
au district de police, à la Brigade Anti-Emeutes (BAE) et aux
arrondissements du 16ème, 17ème et
19ème.
Pour la commune d'Adjamé nous nous sommes
intéressés au district et aux arrondissements du
3ème et du 11ème.
Pour la commune du Plateau nous avons choisi la
préfecture de police d'Abidjan, la Direction de la Police des
Stupéfiants et Drogue (DPSD), la Direction de la Police Judiciaire (DPJ)
et le 1er arrondissement.
Pour la commune de Treichville, seuls le
2ème arrondissement et la police SOTRA ont été
choisis.
Pour la commune d'Abobo, le district et les arrondissements du
13ème, 14ème et 15ème ont
été choisis.
Pour la commune de Marcory, nous avons opté pour le
9ème arrondissement, le district et la deuxième
Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS2)
Dans la commune de Koumassi, seul le 6ème
arrondissement a été choisi.
Pour la commune de port-Bouet nous avons
préféré le district et le 5ème
arrondissement.
Concernant l'intérieur, notre enquête a pour zone
de couverture la ville de Yamoussoukro (préfecture de police, district
de police et les arrondissements), les commissariats de Bonon, de
Tiébissou, de Toumodi, de Dimbokro, Soubré, de Bouaflé, de
Daoukro.
Cette enquête est basée sur un certain nombre de
critères d'efficacités.
b- Les critères d'efficacité
Les critères d'efficacité regroupent le nombre
d'enquêtés et le recueillement des avis sur les actions
menées du FPPN. En ce qui concerne le nombre d'enquêtés,
nous avons distribué 1300 questionnaires sur toute la zone de
couverture.
Le recueillement des avis des policiers est basé sur le
fonctionnement et l'organisation du FPPN. Après la justification de la
méthode, nous allons maintenant voir le traitement des
données.
3-2 Le traitement des données
Le traitement des données comporte deux (2)
volets : la présentation du questionnaire et le
dépouillement des données.
3-2-1 La présentation du questionnaire
La présentation consiste à définir les
objectifs, la structuration et les spécificités du
questionnaire.
- objectifs et structurations
Les objectifs peuvent se résumer en trois (3)
points :
Le respect de l'anonymat afin d'éviter tout influence
sur les répondants
La liberté d'expression individuelle afin d'enrichir la
recherche
Enfin l'orientation de l'étude afin d'éviter les
hors sujets.
En ce qui concerne la structuration, il faut préciser
que le questionnaire est composé de deux (2) types de
questions :
Les questions fermées avec des réponses
préétablies où le répondant ne fait que cocher les
cases allant de 1 à 5 en partant des avis les plus défavorables
au plus favorables. Ceci pour éviter les débordements ou les hors
sujets.
Les questions ouvertes sont précédées des
réponses oui ou non. Ceci pour permettre au répondant de motiver
son choix afin d'enrichir le travail.
Quelles sont donc les spécificités du
questionnaire ?
Les spécificités du questionnaire nous
emmènent à mettre en évidence la pertinence de
l'organisation et du fonctionnement du FPPN afin de recueillir les perspectives
de ses adhérents.
D'une manière générale, nous nous sommes
intéressés à la politique de la direction
générale, la gestion des ressources financières, la
compétence et à l'accueil du personnel de la direction, des
prestations médicales, de la délivrance des bons de prise en
charge, du délai des différents remboursements, de la
nécessité de l'hôpital et enfin des différents
prêts octroyés.
Après donc la présentation du questionnaire,
nous allons définir le dépouillement des données.
3-2-2 Le dépouillement des données
Le dépouillement des données va se faire selon
l'identification des critères d'efficacité et des variables
fondamentales de l'étude.
a) L'identification des critères
d'efficacités
Les critères d'efficacités sont
déterminés par rapport au nombre d'enquêtés et
à la qualité des informations recueillies.
Concernant le nombre d'enquêtés, 1300 policiers
ou membres du FPPN ont reçu chacun un questionnaire selon la zone de
couverture. Nous avons recueilli en retour que 566 réponses.
Les informations recueillies nous permettent d'identifier tous
les problèmes ou difficultés rencontrées par les policiers
en situation de sortie de crise qui est en rapport avec le fonctionnement du
FPPN.
b) L'identification des variables fondamentales de
l'étude
Pour obtenir des données fiables sur le FPPN, il nous
faut choisir les variables sur lesquelles reposera notre étude. Nous
pouvons définir trois (3) types de variables :
- La couverture médicale nous permet de
déterminer les insuffisances et les difficultés au niveau des
prestations médicales que le FPPN propose à ses
adhérents.
- Le Plan Epargne Plus nous permet également de
dégager les problèmes que rencontrent les policiers lors de la
sollicitation des différents prêts octroyés par le FPPN
- Enfin le fonctionnement du FPPN nous permet d'analyser les
insuffisances liées à la politique et à la gestion
financière de la direction générale et aussi, à la
compétence et à l'accueil du personnel du FPPN.
Toutes ces observations permettront d'aboutir à la
problématique du FPPN en situation de sortie de crise.
De ce fait, nous analyserons ensemble, les différents
résultats de notre étude avant de voir l'intérêt
qu'elle suscite.
CHAPITRE IV
RESULTATS ET PORTEE DE L'ETUDE
Ce chapitre intitulé «résultats et
portée de l'étude» va nous permettre dans un premier temps
d'extraire les résultats du traitement des données, toutes les
solutions qui s'offrent à nous et dans un deuxième temps, de
faire ressortir les intérêts liés à cette
analyse.
4.1 Les résultats et interprétation
Dans cette session de travail, nous présentons les
résultats selon l'identification des répondants et leur
perception du FPPN dans sa généralité et dans son
fonctionnement.
L'identification consistera à repartir les
répondants par grade, lieu de service, par sexe et selon la situation
matrimoniale.
Les généralités sur le FPPN nous
permettront de recueillir les avis des adhérents sur la couverture
médicale et des allocations, sur le prélèvement
obligatoire des cotisations et sur le plan épargne plus.
Le fonctionnement du FPPN sera également analysé
selon la vision des adhérents.
4.1.1 L'identification
a) Le grade de l'adhérent
La hiérarchie des grades définie par les statuts
généraux des corps de la Sûreté nationale, compte
trois catégories de personnel par ordre croissant: les sous-
officiers, les officiers et les commissaires de police.
Graphique n°1
Source : Données
d'enquête
Il ressort de cette figure que l'enquête s'est
portée sur environ 4% des commissaires, 13% des officiers et 68% des
sous officiers.
Dans notre étude, nous avons
préféré avoir l'assentiment des répondants selon
leur grade. Ceci nous permet de savoir si le grade est un facteur influent.
Ainsi, parmi les 566 enquêtés, nous avons 4% des commissaires, 13%
des officiers et 68% des sous officiers. Il est également
important de préciser que 15% des enquêtés
n'ont pas voulu décliner leur grade. Nous pouvons donc déduire
que les sous officiers sont de loin la grande majorité des
adhérents du FPPN, et cela est confirmé par l'effectif actuel
(février 2006) de la Police Nationale qui compte en son sein 3,58% des
commissaires, 11,50% des officiers et 84,90% des sous officiers.
b) Le service des adhérents
Pour la bonne compréhension du sujet, nous avons
subdivisé les différents services de la police nationale en trois
selon la spécificité des missions et leur regroupement. Ainsi,
nous avons les unités d'intervention qui ont pour mission principale, le
maintien de l'ordre ; les commissariats d'arrondissement qui ont pour
mission principale la police administrative et judiciaire et les autres
services de spécialité et d'administration.
Graphique n°2
Source : Données
d'enquête
Nous notons dans notre étude que 27,7% des
répondants sont issus des unités d'intervention, 37,1% viennent
des arrondissements et enfin 27% sont repartis dans les autres services. De
même, 8,1% des répondants ont omis d'indiquer leur lieu de
service.
Ce résultat pourrait s'expliquer par le fait que les
arrondissements constituent le principal lieu de la police judiciaire et aussi,
ils sont représentés sur toute l'étendu du territoire
national.
Par contre, il n'y a que trois unités d'intervention
sur tout le territoire national. Elles sont toutes localisées uniquement
à Abidjan.
En fait, les fonctionnaires des deux premiers services sont
plus exposés aux sinistres tels que les accidents de circulation, les
traumatismes par arme à feu et les agressions.
c) Le lieu de service
Graphique n°3
Source : Données
d'enquête
Selon nos résultats, 61% des répondants sont
dans la ville d'Abidjan contre 35% à l'intérieur du pays
défini selon notre méthode d'étude. Ces résultats
s'expliquent par le fait de la division du pays en deux zones depuis le 19
septembre 2002. Cette division a entraîné un regroupement des
fonctionnaires de police dans les zones non occupées et surtout dans la
ville d'Abidjan.
L'intérêt de cette variable réside dans le
fait que, le FPPN qui vient de commencer ses activités il y a seulement
six ans, n'était pas représenté dans toutes les villes
où l'on compte les fonctionnaires de police. Cette variable va nous
permettre de recueillir les difficultés des adhérents afin de
faciliter leur accessibilité aux prestations du FPPN.
d) Le sexe de l'adhérent
Graphique n°4
Source : Données
d'enquête
Notre étude montre que les répondants de sexe
féminin représentent seulement 6% et ceux de sexe masculin 78%.
L'on peut expliquer ce résultat par le fait de la rentrée tardive
des femmes dans le corps de la police nationale avec une discrimination
positive qui instaurait un taux de 10% concernant le recrutement des candidats
de sexe féminin.
Il faut préciser que les premières femmes ont
été admises à la police nationale le 01 février
1988.
e) La situation matrimoniale
Graphique n°5
Source : Données
d'enquête
Nous constatons sur ce graphique que la majorité des
répondants sont célibataires avec 60,2% des cas.
Notre étude révèle donc que 60% des
répondants sont célibataires. Cela reflète la tendance
générale au niveau de la police nationale qui recrute des
candidats dont la majorité est située entre 18 et 25 ans.
Exemple : le résultat du concours 2005
d'entrée à l'école de police qui vient d'être
proclamé en 2006 ; fait état d'environs 2000 admis pour les
sous-officiers uniquement alors que l'âge requis est situé entre
18 et 25 ans.
4.1.2 Les généralités sur le FPPN
Les généralités nous permettront de
présenter les tableaux croisés entre les différentes
prestations du FPPN et les éléments d'identification des
répondants.
a) La couverture médicale selon le
grade
Ce tableau croisé va nous permettre de savoir si le
grade est un facteur influent dans l'appréciation de la couverture
médicale.
Tableau n°10
Tableau croisé
selon le grade et la couverture médicale
Que pensez-vous de la
couverture médicale ?
Grades inopportune pas importante
importante très importante total
Commissaire 0% 0%
36,4% 63,6% 100%
(n = 0) (n = 0)
(n = 8) (n = 14) (n = 22)
Officier 1,3% 5,3%
47,4% 46% 100%
(n = 1) (n = 4)
(n = 36) (n = 35) (n = 76)
Sous officier 8,4% 7,4%
42% 42,2% 100%
(n = 32) (n = 28)
(n = 159) (n = 160) (n = 379)
Total 6,9% 6,7%
42,6% 43,8% 100%
(n = 33) (n = 32)
(n = 203) (n = 209) (n = 477)
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce tableau que la majorité des
répondants tout grade confondu pense que la couverture médicale
est au moins importante 86,4% des cas (42,6% d'important; 43,8% de très
important).
La majorité des commissaires de police trouve la
couverture médicale très importante avec 63,6 % des cas. De
même, tous les commissaires sont intéressés à la
couverture médicale.
Cependant, certains officiers (1,3%) et sous officiers (8,4%)
trouvent inopportune la couverture médicale. Néanmoins, 47,4% des
officiers et 42% des sous officiers jugent que la couverture médicale
est importante.
A l'analyse 86,4 des enquêtés trouvent la
couverture médicale au moins importante. Cela nous amène à
émettre des interrogations sur les moyens d'accessibilité aux
soins des policiers avant l'avènement du FPPN.
En dehors de la MUGEFCI, l'Etat ivoirien se portait garant
pour la prise en charge médicale du policier et de ses ayants droit dans
les différentes structures publiques nationales (article 27 de la loi
n°78 635 du 28 juillet 1978 portant statut des corps des personnels
de la Sûreté Nationale).
Mais malheureusement, force était de constater que des
policiers subissent des prestations médiocres dans ces structures
publiques sans bénéficier d'aucun soin.
Ceci expliquerait donc l'adhésion aussi totale des
policiers à ce produit du FPPN qui prend en charge tous les policiers
sans discrimination de grades et de sexe y compris leurs ayant droits.
b) La couverture médicale selon la situation
matrimoniale
Ici, nous voulons déterminer l'influence que la
situation matrimoniale peut avoir sur la couverture médicale.
Tableau n°11
Tableau croisé de la couverture médicale
selon la situation matrimoniale des répondants
La
couverture médicale doit-elle couvrir d'autres domaines ?
Situation matrimoniale
Oui non total
Marié
82,1% 17,9% 100%
(n = 96) (n =21) (n = 117)
Célibataire
78,3% 21,7% 100%
(n = 252) (n = 70) (n = 322)
Total
79,3% 20,7% 100%
(n = 348) (n = 91) (n = 439)
Source : Données
d'enquête
Nous constatons de ce tableau que 79,3% des répondants
quelque soit leur situation matrimoniale souhaitent que la couverture
médicale couvre d'autres domaines. Cependant, les mariés sont les
plus enthousiastes avec 82,1% des cas par rapport aux célibataires avec
78,3% des cas.
De manière générale, les
répondants quelque soit leur situation matrimoniale, préconisent
que la couverture médicale puisse couvrir également tous les
examens cliniques et paracliniques qui sont faits en dehors de
l'hospitalisation, les soins et prothèse dentaires, l'achat des verres
optiques, les évacuations sanitaire hors du pays, les retraités,
les ascendants des adhérents, les orphelins des membres, et les enfants
majeurs encore scolarisés.
En revanche, les célibataires ont un souhait
particulier, prendre en charge leurs concubines ou concubins avec qui, ils
vivent maritalement ; comme les autres assurances privées le font
sur la base de déclaration.
En ce qui concerne les retraités, c'est le lieu de
préciser qu'ils sont membres affiliés du FPPN ; et que, leur
couverture ne saurait tardée.
c) Le prélèvement obligatoire de 5%
selon le grade
Le grade peut-il influencer les cotisations qui sont
opérées ?
Tableau n°12
Tableau croisé du prélèvement
obligatoire de 5% selon le grade des répondants
Le
prélèvement obligatoire de 5% pour la couverture
Médicale et les allocations est-il un taux convenable ?
Grade des répondants
Oui Non Total
Commissaire 70%
30% 100%
(n = 14) (n = 6) (n = 20)
Officier
58,1% 41,9% 100%
(n = 43) (n = 31) (n = 74)
Sous officier
54% 46% 100%
(n = 203) (n = 173) (n = 376)
Total
55,3% 44,7% 100%
(n = 260) (n = 210) (n = 470)
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce tableau que 55,3% des répondants
pensent que le prélèvement obligatoire de 5% du salaire de base
effectué pour la couverture médicale et les allocations est
convenable contre 44,7% des cas.
Ici, les commissaires sont plus enthousiastes (70%) que les
officiers (58,1%) et les sous-officiers (54%).
Tous ces répondants tout grade confondu, souhaitent que
ce taux n'oscille plus et que l'on améliore toutes les prestations qui
sont offertes par le FPPN.
Mais que pensent les 44,7% des répondants non
satisfaits de ce taux ?
La réponse à cette interrogation est fournie
dans le graphique n°6.
d) Le taux du prélèvement proposé
par les répondants non satisfaits
Graphique n°6
Source : Données
d'enquête
Nous constatons sur ce graphique que 72,6% des
répondants n'approuvant pas le prélèvement de 5%,
souhaitent un pourcentage inférieur à 5.
Selon le tableau n°8, 44,7% des répondants tout
grade confondu n'étaient pas satisfaits du taux de 5%. Et parmi eux,
72,6% préconisent un taux inférieur à 5% et 27,4%
voudraient au contraire un taux supérieur à 5%.
A l'analyse, 55,3% des répondants estiment le taux de
5% (tableau n°8), 32,45% préféreraient un taux
inférieur à 5% et 12,2% seulement aimeraient que le taux soit
supérieur à 5%.
Ceci expliquerait le fait que les policiers n'accepteraient
plus un nouveau prélèvement sur leur salaire si d'aventure, un
autre produit venait à être créé. Alors que
l'Assemblée Générale du FPPN a adopté lors des
séances extraordinaires, de relever le taux de 5% à 6% afin de
prendre les actes externes en dehors de l'hospitalisation, en charge et
également, la création d'un nouveau produit qui est l'Entraide de
Fin de Carrière (EFC).
L'EFC se fera sur la base d'un prélèvement de
cinq mille francs (5.000F) mensuellement et par policier.
Cette étude nous montre les difficultés que le
FPPN aura à gérer par rapport aux nouvelles dispositions
prévues par l'Assemblée Générale.
Il faudra dans ce cas mettre l'accent sur l'information,
l'éducation et la communication des policiers en insistant sur les
avantages des nouvelles dispositions.
e) Les allocations de décès et
d'invalidité
Graphique n°7
Source : Données
d'enquête
Nous pouvons déduire de ce graphique que la
majorité des répondants approuvent les allocations de
décès et d'invalidité avec 83,7% des cas : 34,6%
d'important, 36,7% de très important et 12,4% d'excellent.
Les allocations sont des produits d'assistance du FPPN
lorsqu'un membre est frappé par un décès ou une
invalidité et le taux prévu est de 1,5%.
L'indemnisation se fait en fonction du grade.
f) Le plan épargne plus selon le
grade
Le plan épargne plus est la politique de mobilisation
de l'épargne du FPPN ; permet aux policiers d'avoir accès
aux différents prêts prévus.
Le grade influence-t-il l'acceptation du produit ?
Tableau n°13
Tableau croisé du plan épargne (PEP)
plus selon le grade des répondants
Que
pensez-vous du plan épargne plus (PEP) ?
Grade des répondants
inopportun pas important
important très important total
Commissaire 0% 0%
38,4% 63,7% 100%
(n = 0) (n =
0) (n = 8) (n = 14) (n = 22)
Officiers 0% 2,8%
42,3% 55% 100%
(n = 0) (n =
2) (n = 30) (n = 39) (n = 71)
Sous officier 12,1% 15,7%
34,4% 37,7% 100%
(n = 44) (n =
57) (n = 125) (n = 137) (n = 363)
Total 9,6% 12,9%
35,7% 41,7% 100%
(n = 44) (n =
59) (n = 163) (n = 190) (n = 456)
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce tableau que 77,4% des répondants tout
grade confondu, trouvent au moins important le plan épargne plus avec
35,7% d'important et 41,7% de très important.
C'est le lieu de préciser que les commissaires de
police accordent un intérêt particulier à ce produit qui
donne accès à trois types de prêts à savoir le
prêt scolaire, le prêt à l équipement et le
prêt immobilier.
Tous les commissaires trouvent au moins important le plan
épargne plus avec 36,4% d'important et 63,7% de très
important.
Après les commissaires viennent les officiers qui
estiment que le produit est au moins important mais malheureusement, 2,8% n'y
adhèrent pas.
Il en est de même pour les sous officiers qui sont
d'avis que le produit est important mais malheureusement, 12,1% trouvent le PEP
inopportun et 15,7% pas important.
Cela pourrait s'expliquer soit par le manque d'informations et
de sensibilisation, soit par le manque de satisfaction par rapport au
produit ; car avant l'avènement du FPPN, les policiers recouraient
aux usuriers lorsque le besoin financier s'imposait à eux.
g) L'élargissement du PEP à d'autres
domaines
Graphique n°8
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce tableau que la majorité (58,2%) des
répondants tout grade confondu, n'approuvent pas que le produit PEP
couvre d'autres domaines.
Ici, même les commissaires de police (65%)
préfèrent que le PEP ne soit pas surchargé par d'autres
prestations.
L'on pourrait expliquer cela par le fait qu'ils ne sont pas
satisfaits des prestations et certainement parce qu'ils ne sont pas
suffisamment sensibilisés.
D'une manière générale, l'on pourrait
déduire que le PEP, au regard de sa forme actuelle, est
apprécié par la majorité des répondants ;
cependant, il va falloir l'améliorer et faire connaître ses
avantages à tous les policiers par une sensibilisation large et
agressive.
h) Les cotisations du PEP obligatoires
Rendre obligatoire les cotisations du PEP, c'est demander aux
policiers d'accepter d'être encore prélevés à la
source.
Tableau n°14
Tableau croisé des cotisations obligatoire du
PEP selon le grade des répondants
Etes-vous d'avis que les cotisations du PEP
soient rendues obligatoires ?
Grade des répondants
Oui Non Total
Commissaire 36,4%
63,6% 100%
(n = 8) (n = 14) (n = 22)
Officier
26,1% 73,9% 100%
(n = 18) (n = 51) (n = 69)
Sous officier
34,6% 65,4% 100%
(n = 123) (n = 233) (n = 356)
Total
33,3% 66,7% 100%
(n = 260) (n = 210) (n = 447)
Source : Données
d'enquête
Nous déduisons de ce tableau que 66,7% des
répondants refusent que les cotisations du plan épargne plus
soient rendues obligatoires. Ceci est valable pour tous les grades (63,6% des
commissaires, 73,9% des officiers et 65,4% des sous-officiers).
En substance, les répondants pensent que
l'épargne est volontaire et libre.
D'ailleurs, ils veulent avoir la liberté de choix de
la structure financière en ce qui concerne leur épargne.
Par contre, les 33,3% des répondants qui aspirent
à l'obligation des cotisations du PEP, demandent de faire le bonheur des
policiers contre leur gré surtout pour leur permettre une très
bonne retraite et d'être propriétaire d'une maison
d'habitation.
4.1.3 Fonctionnement du FPPN
a) La politique de la direction générale
du FPPN
Graphique n°9
Source : Données
d'enquête
Ce graphique nous relate que seuls les commissaires trouvent
satisfaisant la politique de la direction générale du FPPN. Mais
dans la majorité des cas (48,6%), les répondants trouvent cette
politique peu satisfaisante.
La structure de la direction générale du FPPN
est composée de trois directions centrales (technique, des affaires
financières et du matériel et enfin des produits et
administrative), une sous direction des prestations médicales, des
services rattachés (des assurances, de la mobilisation de
l'épargne, de comptabilité et du matériel, de
l'informatique, de réception, d'enregistrement et des archives) et un
cabinet composé d'un secrétariat, et des conseillers (juridique,
assurance, informatique et médical).
Nous pouvons nous interroger si ce sont les produits mis
à la disposition des adhérents qui ne sont pas acceptés ou
si ce sont les prestations afférentes qui posent
problème ?
Cependant, 70 à 80% des répondants ont
apprécié les différents produits du FPPN, alors de quelle
politique générale s'agit-il ?
L'on pourra mettre cette insatisfaction au compte de la
gestion managériale de la direction générale et du manque
d'informations, d'éducation et de communication.
b) L'accueil du personnel de la couverture
médicale et des allocation
Tableau n°15
Tableau croisé de l'accueil du personnel de la
couverture médicale et des allocations
selon le grade des répondants.
Comment
jugez-vous l'accueil du personnel
de la couverture
médicale et des allocations
Grade des répondants
mauvais peu
satisfaisant satisfaisant très satisfaisant total
Commissaire 0% 38,1%
57,1% 4,8% 100%
(n = 0) (n
= 8) (n = 12) (n = 1) (n = 21)
Officier 23% 43,2%
32,4% 1,4% 100%
(n = 17) (n =
32) (n = 24) (n = 1) (n = 74)
Sous officier 28% 43,1%
25,3% 3,5% 100%
(n = 104) (n =
160) (n = 94) (n = 13) (n = 371)
Total 26% 42,9%
27,9% 3,2% 100%
(n = 121) (n =
200) (n = 130) (n = 15) (n = 466)
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce tableau que 68,9% des répondants ne
sont pas satisfaits de l'accueil du personnel chargé de la couverture
médicale et des allocations.
Du point de vue de l'accueil du personnel chargé de la
couverture médicale, 68,9% des enquêtés sont peu ou pas
satisfaits contre 31,1% de satisfaits.
Parmi les répondants non satisfaits, la majorité
des cas sont des sous officiers et des officiers. Par contre 62% des
enquêtés commissaires sont satisfaits de l'accueil du personnel.
Ce qui faire dire aux sous officiers qu'il existerait une discrimination entre
les grades et aussi, les commissaires seraient mieux traités que les
autres corps.
A Abidjan, le personnel chargé de la couverture
médicale et des allocations peut être subdivisé en trois
catégories.
La première concerne la direction des prestations
médicales du FPPN qui comporte un médecin, un infirmier et un
spécialiste en assurance. Le spécialiste en assurance s'occupe
principalement des allocations et le médecin, tout ce qui concerne la
couverture médicale. Tous les adhérents ou ayant droits qui y
viennent sont reçus par ordre d'arrivée sans distinction de
grade.
La deuxième catégorie est
représentée par trois médecins conseils du FPPN qui sont
repartis de la manière suivante : 01 à l'infirmerie de
police à la CRS1 et 01 à l'infirmerie de la BAE et 01 à
l'hôpital de la police nationale.
Enfin, la troisième catégorie est
représentée par l'hôpital de la police nationale qui
reçoit tous les adhérents pour des pathologies ne
nécessitant pas la réanimation et aussi de grosse intervention
chirurgicale.
A l'intérieur du pays, nous avons les
représentants du FPPN qui sont soit médecins civils, soit les
délégués policiers du FPPN.
Les admissions dans les structures publiques se font
facilement sans accord préalable des médecins conseils.
Cependant pour être admis dans les cliniques
privées, il faut impérativement l'accord des médecins qui
harmonisent selon les pathologies présentées, toutes les
orientations. Il faut préciser que cette disposition n'est pas
observée lors des urgences telles que les accidents de circulation et
les blessés par balle.
c) La délivrance des bons de prise en charge
selon le grade
Graphique n°10
Source : Données
d'enquête
Cette figure nous précise que 58,1% des
répondants tout grade confondu, ne sont pas satisfaits de la
délivrance des bons de prise en charge.
Ici, les bons de prise en charge médicale ne sont
livrés que par les médecins conseils et de la direction des
prestations médicales du FPPN en ce qui concerne la ville d'Abidjan.
A l'intérieur, ce bon est délivré par le
médecin civil partenaire ou les délégués du
FPPN.
La délivrance du bon se fait lorsque l'admission du
membre dans une structure est justifiée selon le type et la
gravité de la pathologie.
Toutes ces conditions sont prises pour maîtriser la
sinistralité qui est extrêmement coûteuse dans les
structures privées.
Les sous officiers pensent qu'il y a une discrimination dans
la délivrance de prise en charge.
d) La délivrance des bons de prise en charge
selon le lieu de service
Graphique n°11
Source : Données
d'enquête
Cette figure nous relate que 64% des répondants ne sont
pas satisfaits de la délivrance des bons de prise en charge à
Abidjan et 52% à l'Intérieur.
Toutefois, il faut préciser l'insuffisance de
structures sanitaires en ce qui concerne l'intérieur du pays et aussi le
manque de représentants du FPPN, ce qui rend difficile la prise en
charge au plan médical de certains de nos adhérents.
Somme toute, la majorité des répondants est
mécontente de la délivrance des bons de prise en charge avec
à Abidjan 64% des cas et à l'intérieur, 52% des cas. Et
ici encore, les enquêtés évoquent le problème de
discrimination selon les grades car les sous officiers pensent que les
commissaires ont accès plus facilement dans les structures
privées que les autres corps de la police.
En plus, le policier peut être membre de droit sans en
être bénéficiaire, car il faudrait établir sa carte
de membre pour être inscrit sur le fichier des
bénéficiaires. Cette disposition est prise pour une bonne gestion
de la sinistralité ; mais vu les cas d'urgences souvent
observés et toutes les difficultés qui en découlent, il
faudrait prévoir une gestion prévisionnelle des membres de droit
du FPPN pour l'amélioration des prestations.
Rentrer en contact avec la direction du personnel de la
police nationale pour avoir accès à la liste
générale de tous les policiers et leur mécano (matricule)
afin de les enregistrer automatiquement dans le fichier des
bénéficiaires du FPPN et leur attribuer immédiatement un
numéro de bénéficiaire.
Ainsi, la carte ne sera établie que lorsque le policier
se présentera officiellement à la direction
générale du FPPN, pour fournir toutes les informations
nécessaires.
e) Le remboursement des allocations
Graphique n°12
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce graphique que 67,8% des répondants
trouvent que les allocations ne sont pas remboursées dans un
délai convenable.
Il faut noter que 68% des répondants trouvent que les
allocations ne sont pas remboursées dans un délai convenable et
ce, pour des lenteurs et des lourdeurs administratives.
Les policiers se plaignent des reports de rendez-vous qui ne
sont pas faits pour les arranger. Car ils sont obligés de prendre des
permissions et viennent souvent de l'intérieur du pays. Ils
décrient également la multitude de pièces ou de preuves
à fournir lors de la constitution du dossier surtout en cas de
décès
f) Les prestations liées à la
maternité et à l'accouchement selon le grade
Graphique n°13
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce graphique que 59,6% des répondants
sont satisfaits des prestations liées à la maternité et
à l'accouchement.
Ici, il y a lieu de noter la satisfaction de 60% des
répondants concernant les prestations liées à la
maternité et l'accouchement.
Nous pouvons expliquer cette satisfaction par la politique du
FPPN qui a mis une certaine commodité au niveau de l'hôpital en
mettant en place un service de gynécologie et obstétrique avec la
présence de deux spécialistes, un bloc opératoire qui
accueille les parturientes devant accoucher par césarienne. Les
consultations et les échographies prénatales sont
également faites sans discrimination de grade.
Cependant, il ne faudrait pas oublier les 40% de
répondants qui sont réticents. A l'analyse, certains
répondants aimeraient accoucher ou faire accoucher leurs épouses
dans les structures sanitaires privées ; mieux, d'autres policiers
qui ne sont pas mariés légalement veulent que le FPPN prenne en
charge leurs concubines qui seront déclarées à la
direction comme le font les autres assurances privées.
g) Les prestations liées à la
maternité et à l'accouchement selon le sexe
Graphique n°14
Source : Données
d'enquête
Nous constatons de cette figure que 59,4% des femmes et 59,8%
des hommes sont satisfaits des prestations liées à la
maternité et à l'accouchement.
Le sexe a été déterminé comme
variable pour faire la différence entre les policiers femmes et les
épouses des policiers.
En général, les policiers femmes trouvent que
les épouses des policiers sont les mieux traitées. Elles
aimeraient de ce fait, être traitées dans les structures
privées de leur choix.
h) L'accueil du personnel chargé du pep selon
le grade
Graphique n°15
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce graphique que 71,4% des répondants ne
sont pas satisfaits de l'accueil du personnel chargé du plan
épargne plus.
Le problème majeur posé au niveau de l'accueil
du personnel de l'épargne est celui de la réception et de la
communication. Certains répondants prétendent que le responsable
manque de courtoisie dans ses propos. C'est le lieu de rappeler que ce produit
est géré par un officier de police qui a en charge plus de cinq
milles souscripteurs et s'occupe également du recouvrement des
différentes cotisations y compris celles de la couverture
médicale et des allocations. Ce qui expliquerait pourquoi 71,4% des
répondants ne sont pas satisfaits de l'accueil.
i) Les prestations globales liées au
PEP
Tableau n°16
Tableau croisé de l'accueil du personnel de la
couverture médicale et des allocations
selon le grade des répondants.
Comment
jugez-vous l'accueil du personnel
de la couverture
médicale et des allocations
Grade des répondants
non satisfait
peu satisfait satisfait très satisfait total
Commissaire 0% 47,6%
52,4% 0% 100%
(n = 0)
(n = 10) (n = 12) (n = 0) (n = 21)
Officier 19,4%
47,8% 28,4% 4,5% 100%
(n = 13)
(n = 32) (n = 19) (n = 3) (n = 67)
Sous officier 33,3% 46,1%
19,6% 0,9% 100%
(n = 107) (n =
148) (n = 63) (n = 3) (n = 321)
Total 29,3% 46,5%
22,7% 1,5% 100%
(n = 120) (n =
190) (n = 93) (n = 6) (n = 409)
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce tableau que 75,8% des répondants sont
peu ou non satisfaits des prestations globales liées au PEP.
Cela est vérifié par rapport au nombre
d'épargnants et aussi, au nombre d'épargnants qui
résilient leur contrat.
En juillet 2006, nous notons 4010 épargnants ce qui
donne un taux de 28,14%, sur un total de 14252 policiers. Un taux qui prouve
que la gestion du PEP est presqu'un échec dans son ensemble.
Aussi, en janvier 2006, notait-on 4124 épargnants
contre 4010 en juillet; ce qui donne 114 résiliations.
Les difficultés résident surtout dans la
consultation des états de cotisation de chaque épargnant.
C'est ici le lieu de préciser qu'il y a un
problème réel dans la gestion du PEP qu'il faille élucider
et le régler.
4.1.4 Les perspectives
Graphique n°16 I
Source : Données
d'enquête
Il ressort de ce graphique que :
- 17,9% des répondants ne fondent pas du tout d'espoir
aux différents produits du FPPN ;
- 36,8% y fondent peu d'espoir ;
- 20,5% y fondent assez d'espoir ;
- Et enfin 24,8% y fondent beaucoup d'espoir.
En ce qui concerne la perception selon le grade, 81% de
commissaires, 56,5% d'officiers et 40,9% de sous-officiers fondent au moins,
assez d'espoir sur les différents produits du FPPN.
Nous constatons que plus le grade est élevé plus
l'on prend conscience de l'importance et de la valeur des prestations du
FPPN.
A l'examen, seulement 18% des répondants ne semblent
pas fonder d'espoir sur les différents produits du FPPN. Par contre la
grande majorité (82%) des répondants croit aux différentes
prestations du FPPN en mettant l'accent sur la santé et sur le
logement.
En revanche, les adhérents souhaitent avoir une
santé indéfectible et durable afin de pouvoir servir leur nation
et aussi dans l'espoir d'aller à la retraite avec un toit où
passer leurs beaux vieux temps.
En substance, les adhérents dans la majorité des
cas, préconisent une bonne couverture médicale pour eux et leurs
ayant droits et aussi une bonne épargne afin de pouvoir accéder
à un logement au moment de leur départ à la retraite.
4.2 La portée de l'étude
Cette étude nous amène à comprendre
et à situer les intérêts à trois niveaux :
- un intérêt personnel et individuel
- un intérêt pour le FPPN
- un intérêt pour la Police Nationale
4.2.1 L'intérêt personnel et individuel
Cette étude nous a permis d'avoir une connaissance
générale sur les assurances en définissant les
différents termes usuels nécessaires et utiles pour le
fonctionnement de toutes les entreprises d'assurance. Elle nous a permis de
faire la part entre les mutuelles et les assurances privées.
C'est le lieu de reconnaître l'apport de cette
étude par rapport au fonctionnement et à l'organisation des
structures telles que la CNPS et la Caisse Générale de retraite
des Agents de l'Etat (CGRAE).
En plus, elle nous permet de connaître de manière
approfondie, le Fonds de Prévoyance de la Police Nationale qui est la
propriété de tous les policiers. Elle nous a permis de prendre
connaissance des textes de bases du FPPN, d'en savoir son organisation, son
fonctionnement et surtout ses difficultés.
Elle nous a amené à approcher les
différents services auprès desquels l'enquête a
été effectuée, et voir également la réaction
sur le terrain des policiers. Ils se plaignent de ne pas être
suffisamment informés mais lorsqu'on leur donne la possibilité de
s'expliquer, ils rechignent à le faire.
4.2.2 Une portée pour le FPPN
Au niveau du FPPN, nous allons déterminer la
portée selon la couverture médicale, les allocations et le plan
épargne plus.
a- La couverture médicale
Les répondants dans leur majorité ont
décrié l'accueil qui leur est réservé au niveau de
la structure chargée de la couverture médicale.
Pour remédier à cela il faut analyser les
différents points d'accueil.
Concernant la direction des prestations médicales du
FPPN, il faudrait étoffer les ressources humaines en augmentant le
nombre de médecins commissaires qui ont la charge de la
délivrance des bons de prise en charge médicale. Ceci dans le but
d'organiser les astreintes. En plus, il faut un secrétariat
spécial pour les prestations médicales qui se chargera de
recevoir toutes les sollicitations des adhérents et tenir
également la main courante.
En ce qui concerne les médecins conseils du FPPN, il
faut donner la possibilité à tous les médecins
commissaires ou à tous les médecins exerçant dans le
système sanitaire de la police, de pouvoir délivrer les bons de
prise en charge. Ils auraient aussi l'autorisation de faire des orientations
avec bien sûr la coordination de la direction des prestations
médicales du FPPN. A défaut, il faudrait recruter d'autres
médecins conseils.
C'est le lieu de saluer l'hôpital de la police nationale
qui rentre dans le domaine de la couverture médicale. Les policiers se
plaignent de la mauvaise réception qui leur est réservée
et ne conçoivent pas que, dans leur propre structure, ils puissent
dégager de l'argent pour payer certaines prestations. Aussi
préconisent-ils la gratuité surtout que tous les services ne sont
pas représentés.
Ainsi, si le FPPN veut qu'il y ait un ticket modérateur
au niveau de l'hôpital, il faudrait qu'il mette en place une politique
d'information, d'éducation et de communication avec tous les moyens de
sensibilisation de tous les policiers.
Néanmoins, en ce qui concerne l'existant à
l'hôpital, il faut éviter les ruptures en médicaments au
niveau de la pharmacie, renforcer la capacité du laboratoire en
réactifs et en équipement d'appareils afin de permettre une
accessibilité à tous les examens.
Cependant, la couverture médicale au sein de notre
hôpital ne pourra être accentuée que si et seulement si, une
organisation administrative est mise en place avec des hommes compétents
à des postes bien définis.
L'insatisfaction des policiers se situe également au
niveau des structures publiques sanitaires avec lesquelles le FPPN est en
partenariat. Elles refusent des médicaments aux adhérents en
urgence, ce qui amène ces derniers à payer de leur propre poche
les frais de la pharmacie alors qu'une avance sur consommation des
médicaments est déposée dans chaque structure publique. A
l'analyse, il faut organiser des rencontres de travail avec les
différents responsables de ces structures pour redéfinir le
problème des urgences.
Le problème posé par la couverture
médicale intéresse les agents de l'intérieur du pays. Nous
pouvons déduire deux difficultés qui rendent inefficace l'action
du FPPN à l'intérieur : c'est le manque de
représentants du FPPN et des structures conventionnées.
Les seuls représentants officiels du FPPN sont les
différents délégués qui malheureusement ne sont pas
présents sur tout le territoire national. Cette situation de
représentation est aussi occasionnée par les mutations et
affectations incontrôlées et intempestives des fonctionnaires de
police sans tenir compte de leur spécialité et de leur
qualification.
Devant ces difficultés, la direction du FPPN aura
l'obligation d'organiser l'installation des différents
délégués dans chaque ville où l'on trouvera les
policiers et une fois cela fait, elle doit être en contact permanent avec
la direction du personnel de la police nationale pour éviter le
déplacement de ces derniers.
En ce qui concerne les structures, il faut prévoir la
détermination des centres de santé ayant les capacités
d'accueil respectant les normes nationales afin de les conventionner.
b- Les allocations
Les policiers ne sont pas satisfaits du remboursement des
allocations compte tenu de la lourdeur et de la lenteur administratives.
Pour la lourdeur, ils préconisent de réduire les
preuves administratives à fournir avant de pouvoir déposer les
dossiers.
Pour la lenteur, ils trouvent que même si les dossiers
sont complets, il est encore difficile de rentrer en possession de l'allocation
et pourtant, cela est fait pour assister la famille des membres qui sont
endeuillés.
Ici également, le personnel est insuffisant.
A l'examen de ce qui précède, il faut augmenter
le personnel s'occupant des allocations et lorsque les dossiers sont
prêts, permettre aux différents bénéficiaires
d'avoir leur argent dans un délai raisonnable de deux semaines
après la déclaration de décès.
c- Le plan épargne plus
L'accueil est également décrié par les
enquêtés. Les policiers se plaignent de la manière dont on
les aborde lorsqu'ils sollicitent le service chargé de la mobilisation
de l'épargne. Après l'accueil, il y a le problème de
gestion des différents prêts qui fait l'oeuvre d'une
discrimination et que l'on ne prête qu'aux amis, tout ceci parce que l'on
n'est pas satisfait à temps.
Ce faisant, l'on assiste à des résiliations et
au manque de motivation des policiers qui refusent d'adhérer à ce
produit ; les investigations font état de 4010 cotisants au niveau
du PEP sur un total de 14.252 policiers, ce qui donne un taux de 28,13%. A
croire que depuis la création de ce produit, sa gestion a
été faite sans se fixer des objectifs.
Pour ainsi dire, il faut une fois encore prévoir le
renforcement du personnel voire la réorganisation et la redynamisation
au niveau de ce produit. Cela passe par une meilleure qualité de
réception et la recherche de partenaires financiers afin de faciliter
l'octroi des prêts.
Il faudrait veiller à la mise en place d'un service
commercial pour mieux faire connaître le produit auprès des
policiers afin de les amener à y adhérer avec un objectif
d'adhésion à 50% jusqu'à fin décembre 2006 et 80%
en fin 2007.
4.2.3 Une portée pour le Ministère
chargé de la Sécurité
On note l'insuffisance de représentation du
système sanitaire de la Police sur le territoire nationale.
Il faut donc prévoir une politique de recrutement des
médecins en nombre suffisant et régulier afin de créer les
centres de santé dans toutes les villes où l'on trouve les
fonctionnaires de police.
CONCLUSION
A partir de la question «le FPPN est-il oui ou non
compétent et ou efficace?» ; nous avons adopté une
démarche méthodologique nous permettant de dégager un
objectif principal. Cet objectif consiste à analyser la
compétence et l'efficacité du FPPN devant les sollicitude des
policiers. Ceci nous a conduit à l'hypothèse que le FPPN est
capable devant toute difficulté d'assumer son rôle.
Pour la vérification de cette hypothèse, nous
avons utilisé le questionnaire comme moyen de collecte de
données. Il a permis de recueillir l'avis de 566 policiers sur tout le
territoire gouvernemental, à Abidjan comme à
l'intérieur.
En ce qui concerne l'enregistrement et le traitement des
données, nous avons eu recours au logiciel SPSS. Cet outil d'analyse
économétrique nous a donné des résultats sur
l'identification des adhérents, sur l'avis des policiers, sur le
fonctionnement du FPPN et enfin, la perception des enquêtés par
rapport aux différents produits de prestations que le FPPN met à
leur disposition.
S'agissant de l'identification, les agents les plus
représentés sont les sous officiers avec 68% des cas. Les
commissaires ne présentent que 4% des répondants.
Les arrondissements sont les services qui ont eu le taux de
répondants le plus élevé (37,1%) vu leur
répartition sur tout le territoire gouvernemental. Par ailleurs, Abidjan
regroupe 61% des répondants.
Les femmes (6%) sont moins représentées que les
hommes (78%) et 60% des répondants sont célibataires.
Pour le fonctionnement, 33% des répondants sont
satisfaits contre 48,6% de la politique générale du FPPN.
Toutefois, ils approuvent, dans la majorité des cas, la politique des
différents produits : la couverture médicale (86%), le
prélèvement de 5% (55,3%), et le PEP (77%).
Les répondants dans la majorité des cas
(68,9%), trouvent que l'accueil au niveau du personnel de la couverture
médicale est peu appréciable tant à Abidjan qu'à
l'intérieur du pays.
Les difficultés subsistent également au niveau
de la délivrance des bons de prise en charge avec un
mécontentement de 64% de cas à Abidjan et 52% de cas à
l'intérieur du pays.
Selon 68% des répondants, le remboursement des
allocations ne se fait pas dans un délai convenable avec son corollaire
de lenteur et de lourdeur administrative.
Par contre, 60% des répondants apprécient les
prestations liées à la maternité et à
l'accouchement ; tandis que l'accueil au niveau du personnel de la
mobilisation de l'épargne est décrié avec 71,4% des
cas.
Concernant les perspectives, des répondants fondent un
espoir dans la majorité des cas aux différents produits du FPPN
afin de profiter d'une bonne retraite.
Personnellement, le sujet est d'un intérêt
capital car il a permis de voir d'une part, les faiblesses et d'autre part les
forces du FPPN. Mais notre préoccupation se situe au niveau des
faiblesses.
Lorsque nous analysons les avis des policiers, nous en
déduisons que le problème majeur concerne la couverture
médicale et le plan épargne plus. Malheureusement, au regard de
l'organisation même de la direction générale, nous
remarquons que ces deux produits phares dits opérationnels du FPPN, ne
bénéficient pas de Directions Centrales.
La couverture médicale et le plan épargne plus
sont tous deux sous la direction des affaires administratives et des
produits ; avec une sous direction des prestations médicales et un
service rattaché pour la mobilisation de l'épargne.
En dehors de ces deux préoccupations, nous notons le
problème de gestion des ressources humaines.
Nous recommandons que la direction des affaires
administratives et des produits soit subdivisée en trois
parties :
- une direction des prestations médicales qui aura en
charge tout ce qui concerne les prestations y compris le traitement des
factures afin de ne plus dépendre d'une maison d'assurance ; et ce,
pour une réduction de nos charges fixes.
- une direction de la mobilisation de l'épargne qui va
créer en son sein un service commercial ou marketing, lequel service
mettra l'accent sur les quatre composantes du marché (la demande, le
produit, l'offre et l'environnement) afin d'inculquer réellement une
culture d'épargne aux policiers et atteindre leur adhésion au pep
à 80%.
- une direction des ressources humaines et des affaires
administratives et financières qui aura en charge la gestion des hommes,
de l'administration et des finances.
Les deux premières directions sont d'une importance
capitale car elles constituent le socle du FPPN. Par contre, les autres
directions ne jouent qu'un rôle de soutien.
Au demeurant, il faudrait mettre à la tête de
chaque direction des hommes compétents sans préjugé aucun.
Ceci, pour l'amélioration de notre mutuelle sociale qui est le FPPN.
Ainsi, cette étude nous amène à
situer la portée à trois niveaux :
- une portée individuelle car elle a
éclairé notre lanterne sur les notions d'assurance et de
mutuelle, la CNPS, la CGRAE mais surtout, sur les textes de base du FPPN.
- une portée pour le FPPN du fait qu'elle ait permis de
recenser les difficultés que rencontrent les policiers lors des
différentes prestations.
- une portée pour le Ministère chargé de
la Sécurité qui doit prévoir l'installation sur tout le
territoire national, des centres de santé afin d'améliorer le
système sanitaire de la police.
A l'instar d'une oeuvre humaine, ce travail pourrait contenir,
par endroit, des insuffisances et des faiblesses. Il n'a donc pas la
prétention d'être une étude exhaustive et parfaite. Ainsi
on pourrait par exemple noter que, sur une prévision de 1300
échantillons, seulement 566 (43,53%) répondant ont
été enregistrés.
De même, l'étude ne nous ressort pas les
difficultés existant entre les policiers et les partenaires
extérieurs de santé qui jouent un rôle important dans la
prise en charge médicale. Elle ne nous indique pas non plus le
rôle de l'Assurance Conseil dans la gestion de la couverture
médicale et des allocations.
Malgré ses insuffisances, cette étude a
l'avantage de jeter les bases pertinentes et scientifiques pour
l'amélioration et la pérennisation du FPPN; pourvu simplement que
toutes les préoccupations évoquées soient analysées
et intégrées dans sa politique générale.
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