Université Cadi Ayyad
Faculté des Sciences Juridiques
Economiques et Sociales
Marrakech
Mémoire de fin d'étude pour l'obtention de
licence en sciences
économiques
Sous le
thème :
Les dispositifs de financement des PME au
Maroc
Préparé par :
Encadré par :
AIT ELHAJ ABDELLAH Professeur :
ABDELAZIZ ELEBJANI
Année Universitaire 2010/2011
Remerciements
Aucune oeuvre humaine ne peut se réaliser sans la
contribution d'autrui. Ce mémoire est le résultat d'un effort
constant. Cet effort n'aurait pu aboutir sans la contribution de nombre de
personnes. Ainsi se présente l'occasion de les remercier : Tout
d'abord, Monsieur le professeur ABDELAZIZ EL ABJANI, pour sa patience, la
pertinence de ses conseils et l'extrême richesse de son
enseignement.
En outre, nous remercions tous ceux qui nous ont
aidé quotidiennement ou ponctuellement et qui nous ont encouragé
dans notre travail.
Sommaire
Introduction générale
Chapitre I : L'importance stratégique du
secteur des PME au Maroc
Section1 : Définition de la PME au
Maroc
Section2 : Le poids de la PME dans le tissu
économique marocaine
Section3 : Les principales contraintes de la PME
marocaine
Chapitre II : Les dispositifs d'appui et de
promotion de la PME au Maroc
Section1 : Les dispositifs d'appui à la
création de la PME
Section2 : Les Dispositifs de soutien et d'appui
à la PME
Chapitre III : Les dispositifs de financement
des PME au Maroc
Section1. Les recours aux financements internes et au
marché financier
Section 2 : Le rôle de la bourse dans le
financement des PME
Conclusion générale
Bibliographie
INTRODUCTION GENERALE
De nos jours la société marocaine
connaît de profondes mutations entraînées fondamentalement
par les développements technologiques, économiques et sociaux qui
ont remis en question les fondements de base d'une économie fort
administrée, qui reposait jusqu'alors sur le pouvoir de
régulation et d'intervention exercé par un Etat entrepreneur,
employeur et créateur de richesses. Cependant avec l'engagement dans le
processus de la libéralisation et de la mondialisation, l'Etat, suite
à la mise en place du programme d'ajustement structurel et à
travers des plans de développement, devient de plus en plus un acteur
incitateur et facilitateur essayant d'encourager le secteur privé
à prendre la relève et à devenir la locomotive du
décollage économique et social.
Pour lever ce défi, et vu l'importance des PME
dans le tissu économique national, les pouvoirs publics ont entrepris
plusieurs réformes et actions afin d'institutionnaliser le soutien et
l'encouragement de l'initiative privée en générale et de
la PME en particulier.
Ainsi, dans une perspective de modernisation des
structures économiques et la recherche d'une grande
compétitivité imposée par la mondialisation et à
l'ouverture des frontières, le tissu productif marocain est soumis
à de rapides et profonds changements. Conscientes de ces
impératives, les autorités marocaines se sont engagées
dans des politiques de promotion, de mise à niveau et de modernisation
de la PME.
Les petites et moyennes entreprises constituent la base
du tissu économique du Maroc. Numériquement de loin les plus
nombreuses, elles participent de manière positive à la croissance
économique, à la création d'emplois et au
développement régional et local. Néanmoins, leur
contribution reste largement en delà des potentialités que cette
catégorie d'entreprises peut faire valoir.
La Petite et Moyenne Entreprise, toute entreprise
gérée et/ou administrée directement par les personnes
physiques qui en sont les propriétaires, copropriétaires ou
actionnaires, et qui n'est pas détenue à plus de 25% du capital
ou des droits de vote par une entreprise ou conjointement par plusieurs
entreprises ne correspondant pas à la définition de la PME.
L'objet de ce mémoire c'est le contribuer à
étudier les dispositifs de financement des PME au Maroc.
Ce modeste travail sera présenté sous forme
de trois chapitres:
Dans le 1er chapitre, nous allons traiter
l'importance stratégique du secteur des PME au Maroc, et dans le
2ème chapitre on va présenter les dispositifs d'appui
et de promotion de la PME au Maroc et en fin dans le dernier chapitre on va
traiter l'accès des PME au financement.
Chapitre I :
L'importance stratégique du secteur des PME au Maroc
Introduction
Nul ne peut douter du rôle important de la PME
dans le développement économique et social des pays à
travers le monde. Ce poids des PME est lié à leurs atouts
intrinsèques caractérisés par une flexibilité et
une souplesse des structures de gestion et de production un taux de recrutement
assez important par rapport aux grandes entreprises et une forte mobilisation
des facteurs de production.
Au Maroc définir de façon légale la
PME, n'est pas une tache facile. En effet, il y a plusieurs source de
définition et dont l'approche fait appel beaucoup plus aux
critères numériques que qualitatifs et comportementaux.
On va traiter dans se chapitre trois points
principales ; l'évaluation de la définition de la PME au
Maroc puis sa place dans le tissu économique du pays et enfin ses
contraintes.
Section 1 :
Définition de la PME au Maroc
L'un des premiers problèmes rencontrés pour
approcher et appréhender la PME réside dans son identification
et sa définition. En effet la PME fait l'objet de plusieurs tentatives
de définition et de redéfinition, celle-ci continue toujours
d'être une problématique. Ce fait est d'autant plus vrai que la
PM, sous l'apparence d'une homogénéité, recouvre dans la
réalité des entités très différentes qu'il
est peu pertinent de les insérer sur la base des critères
unifiés dans un cadre délimité et homogène (A.
Bouzid1986).
En réalité, la PME est un être multiforme
(M. Marchesnay1997) caractérisé par une extraordinaire
diversité (P.A Julien et M. Marchesnay1988) ce qui rend difficile la
définition universelle de cette entité.
Certes, les PME sont très
hétérogènes, et en conséquence de nombreuses
définitions sont avancées. Cette diversité de
définitions tient entre autres aux éléments
suivants :
-le concept de la PME ne couvre pas les même
significations suivant les pays, voir même les régions dans un
même pays. De plus les PME ont un rôle différentié
selon les pays (dans certain pays la PME est un élément
structurel de toute politique économique) ;
-les définitions des PME sont proposées suivants
les stratégies et les politiques poursuivies (aides financières,
mise à niveau, économie du travail, assistance technique,
développement régional ; etc.) ;
-la ligne de démarcation entre la petite et moyenne
entreprise n'est pas encore évidente. En réalité on peut
dénombrer dans les PME : la micro-entreprise, la très petite
entreprise (TPE), la petite entreprise (PE), la moyenne entreprise (ME) et la
moyenne et grande entreprise (MGE) ;
-dans la pratique, les PME est un ensemble composite,
homogène formé des entreprises ouvrant dans tout les secteurs
d'activité (depuis l'agriculture jusqu'au services les plus
sophistiques), dirigées par des profils très différents
(les dirigeants peuvent être des autodidactes ne connaissant rien des
techniques de gestion et à l'autre but de l'échelle, il y a des
polytechniciens diplômés de grandes écoles) et ouvrant dans
des marchés différents (des PME qui ont un marché
strictement local et d'autres ont un marché mondial).
Une telle dénomination, à tendance
universaliste, couvre des réalités biens différents. En
effet, plusieurs définitions de la PME ont été
proposées, mais toute tentative d'une définition universelle fut
abandonnée au profit de définitions élaborées en
fonction des données et des spécificités propres à
chaque pays.
On distingue traditionnellement deux types de
critères de définition. D'une part, les critères
quantitatifs, ils sont nombreux et portent sur les différents
éléments constitutifs de l'activité de l'entreprise
à savoir l'effectif, le chiffre d'affaires, le capital social, la valeur
ajoutée, la montant des investissements engagés, le total bilan,
la part du marché... ;etc.
D'autre part, des critères qualitatifs sont
utilisés non seulement pour compléter les premiers, mais aussi
pour rendre copte des spécificités managériales et
organisationnelle des PME. Ces critères donnent une idée
précise sur la réalité des PME, puisqu'ils renseignent sur
sa structure interne, son organisation et ses méthodes de gestion.
D'après les variables qualitatives, la PME est une
entité économique caractérisée par des
spécificités organisationnelles. Ainsi, sur le plan
économique, la petite entreprise marocaine se caractérise par son
incapacité à exercer une influence significative sur son
marché. Sur le plan organisationnel, c'est une structure marqué
par le rôle prédominant de l'entrepreneur
propriétaire-dirigeant, une organisation faiblement structurée et
une insertion particulière dans l'environnement.
La définition de la PME au Maroc
évalué en fonction des dispositions contenues dans les
différents textes qui ont cherché à encourager cette
catégorie d'entreprise en raison de sa taille réduite et sa
fragilité relative. Parmi ces textes, en peut citer : la
procédure simplifiée accélérée de 1972, le
code des investissements de 1983, la définition de Bank Al Maghrib, les
dispositions du FOGAM pour la mise à niveau des PME, la charte de la
PME.
En effet, vu la diversité et l'évolution de la
définition de la PME au Maroc, nous avons mise en annexe un tableau de
synthèse de ses différentes définitions.
En somme, de ces différentes définitions,
deux constatations peuvent être faites ; D'une part, une absence de
définition légale et unifiée de la PME au Maroc ; Et
d'autre part, les définitions proposées ne prennent en
considération que le secteur industriel et font prévaloir
beaucoup plus les critères quantitatifs que ceux quantitatifs et
comportementaux.
Section 2 : Le poids de
la PME dans le tissu économique marocaine
En l'absence d'informations actualisées et
fiable, et compte tenu de la part importante de l'économie informelle,
il reste, cependant, très difficile de quantifier le nombre exact des
PME en activité au Maroc. Selon les chiffres avancés par la
fédération des PME en 2002, nous pouvons retenir que plus de 95%
du tissu économique national est formé des PME et plus de 51% des
investissements privés nationaux sont réalisés par ses
entreprises. Aussi ces PME absorbent plus de 50% de la masse salariale
privé et contribue de 31% dans les exportations marocaines. Cependant,
malgré l'importance numérique des PME, elles se contribuent que
de 10% du PIB.
Il y a lieu de préciser que les statistiques
disponibles portent principalement sur les PMI. La lecture du tableau suivant
permet de dégager que 92,70% du tissu industriel marocain est
formé des PMI qui embauchent 29,4% des employés de l'industrie
nationale. Aussi la production annuelle, l'investissement et les exportations
par rapport à l'ensemble du tissu industriel sont respectivement de
44,40%, 19,4% et 30,90%.
Tableau n° 1 : Les PMI dans le secteur
industriel marocain en 2003
Total secteur industriel
|
Total PMI
|
part PMI dans total secteur industriel
|
Nombre d'entreprises
|
6911
|
6411
|
92,70%
|
Effectif
|
424672
|
188528
|
44,40%
|
Effectif moyen (par entreprises.)
|
61,5
|
29,4
|
-
|
Production (M DH)
|
168886
|
63872
|
37,80%
|
Production par employé (MDH) (production/effectif)
|
0,4
|
0,34
|
-
|
Chiffre d'affaires (M DH)
|
188978
|
71220
|
37,70%
|
Exportions (M DH)
|
45445
|
14083
|
30,90%
|
Investissement (M DH)
|
24%
|
19,80%
|
-
|
Taux d'investissement (investissement/CA)
|
11454
|
4331
|
37,80%
|
Source : statistique du ministère
d'industrie, du commerce et de la mise à niveau de l'économie.
Par rapport à l'analyse sectorielle, le tableau
suivant fait ressortir que certes, la PME est présente dans tous les
secteurs de l'activité économique marocaine notamment
l'industrie, l'artisanat et le BTP, les commerces et enfin les services qui
englobent le tourisme, les communications, les transportes, les services
financiers,...Elle est aussi fort présentes dans le secteur informel.
Tableau n°2 : Les PMI par secteur
d'activité (2003)
PMI par d'activité
|
Nombre d'activité
|
Effectif entreprises
|
Production employée
|
CA
|
Exportations
|
Investissements
|
Nb
|
% dans total PM
|
Nb employés
|
% dans total PMI
|
MDH
|
% dans total PMI
|
MDH
|
% dans total PMI
|
MDH
|
% dans total PMI
|
MDH
|
% dans total PMI
|
Agro alimentaire
|
1610
|
25
|
31750
|
16,8
|
27343
|
42,8
|
28986
|
40,7
|
6486
|
46
|
1430
|
33
|
Textile-cuir
|
1609
|
25
|
79894
|
42,4
|
10172
|
15,9
|
10327
|
14,5
|
5598
|
39,7
|
905
|
20,9
|
Chimique-parachimiques
|
1806
|
28,2
|
43213
|
22,9
|
15412
|
24
|
19017
|
26,7
|
918
|
6,5
|
1213
|
28
|
Mécanique-métallurgiques
|
1232
|
19,2
|
28642
|
15,2
|
9515
|
14,9
|
11312
|
15,8
|
878
|
6,2
|
688
|
15,8
|
Electrique-électroniques
|
154
|
2,40
|
5029
|
2,7
|
1430
|
2,2
|
9515
|
2,2
|
203
|
1,4
|
95
|
2,2
|
Total PMI
|
6411
|
100
|
188528
|
100
|
63872
|
100
|
1430
|
100
|
14083
|
100
|
4331
|
100
|
Source : statistique du ministère
d'industrie, du commerce et de la mise à niveau de l'économie.
Il ressort ainsi que l'importance sectorielle de la PMI
au Maroc dépend du critère à retenir (nombre
d'entreprises, les effectifs, l'investissement, la production et nombre
d'entreprises, nous pouvons dire que la PMI est présent en premier lieu
dans le secteur chimique et para-chimique suivit du textile et cuir puis
l'agroalimentaire.
Une autre caractéristique de la PMI au Maroc c'est sa
concentration sur l'axe Rabat-Casa-Tanger, avec respectivement 39%des PMI sont
sur Casablanca, 11%sur Tanger-Tétouan et 6,7%sur Rabat-Salé.
Section 3 : Les
principales contraintes de la PME marocaine
Certes, les acteurs majeurs de l'économie
marocaine sont les PME, cependant ces entités, dans l'exercice quotidien
de leurs activités, doivent faire face à de nombreuses
contraintes qui pèsent lourdement sur leur développement.
Ces contraintes sont identifiées par plusieurs
études (F. Bretel 1999, F. Mourji 2001, H. Louali2003) et rapports
(Banque mondiale2006). Ces contraintes sont à la fois liées
à l'environnement et aux caractéristiques propres des PME
elles-mêmes.
a. les contraintes
externes
Il s'agit principalement des contraintes de
l'environnement économique, juridique et institutionnel,
notamment :
-les lourdeurs administratives et l'opacité
réglementaires.
-le coût élevé et l'accès
limité au financement constituent une préoccupation
mise en avant par les PME (le coût du crédit et
les garanties exigées sont
souvent rédhibitoires pour les PME).
-la pression fiscale élevée, fiscalité et
gestion coûteuse des régimes fiscaux et
l'application arbitraire du régime fiscal. Cette
perception est à relier au
poids du secteur informel, qui favorise la concurrence
déloyale, la
fraude et la corruption.
-l'accès aux marchés publics difficile et
risqué pour les PME.
-le problème d'accès au foncier.
-cherté des coûts de facteur et de
l'énergie et la non maîtrise des sources
d'approvisionnement en matières premières.
-inefficacité des structures d'appui.
-le manque de préparation et d'ouverture à
l'internationalisation des
dirigeants.
-les carences institutionnelles (et la gouvernance qui leur
est liée) sont mises en trait :
administration judicaire, application des décisions de justice,
corruption ou pesanteur bureaucratique
(insécurité juridique et judiciaire).
b. les contraintes et
faiblesses internes aux PME
Ces contraintes sont propres aux PME. Il s'agit
principalement des éléments suivants :
-les obstacles culturels à l'amélioration de la
compétitivité (forte centralisation du pouvoir
décisionnel, faible taux d'encadrement, culture orale des affaires).
Cette insuffisante compétitivité des PME,
s'explique aussi par le très peu de
moyens consacrés à la
recherche-développement et aux innovations.
-le manque de transparence et de fiabilité dans les
informations fournies par
les PME.
-la sous capitalisation et la confusion des patrimoines.
-le fiable niveau de productivité.
-la négligence des normes de qualité.
-le manque de formation des employés,
conséquence directe du fiable
investissement des entreprises dans la formation continue,
qui s'ajoute au
manque d'éducation de base de la population
salariée et au fiable niveau de
la recherche développement.
Annexe : Repères des différentes
approches de définition de la PME au Maroc
Source de définition
|
Définition de la PME
|
Code des investissements industriels limitai l'octroi des
avantages fiscaux aux seules PMI
|
Toute entreprise dont :
Le programme d'investissement compte des équipements de
production pour une valeur minimale de 100000Dh et maximale de 5 millions de Dh
et dont et dont le coût d'investissement par emploi stable est
inférieur à 70000 Dh
|
La banque mondiale, dans le cadre des crédits
donnés au Maroc pour la promotion de la PMI
|
Toute entreprise ayant :
5 millions de dirhams d'actif net, Depuis 1988, la Banque
Mondiale avait porté ce montant à 8 millions de dirhams,
actualisables tous les six mois.
|
Le ministère de l'industrie, du commerce et de
l'artisanat
|
Sont considérées comme PMI celles qui emploient
moins de 200 salariés.
|
Code des investissements promulgués en 1993
|
Toute entreprise ayant :
-Total d'investissement 5 millions de Dh lors de
création
-Coût de l'investissement de l'ordre de 70000 dirhams
par emploi
|
La sous-commission en charge de la PME Plan de
développement économique et social 2000-2004
|
Les critères retenus par la commission pour identifier
la PME sont :
-Moins de 200 personnes comme effectif employé.
-un chiffre d'affaires inférieur à :
5 millions de Dh en phase création
20 millions de Dh pour la phase de croissance
50 millions de Dh pour la phase de maturité
|
Projet «Maroc-vision2020
|
Toute entreprise ayant
|
Document « Vision de l'avenir du Maroc-Quelle vision
pour les PME/PMI ? septembre 2001
|
-Total effectifs : <200 personnes
-Chiffre d'affaires : <50 millions de DH
-Total bilan : <30 millions de Dh
|
La fédération des PME-PMI (Affiliée
à la CGEM)
|
-Moins de 200 employés permanents,
-Moins de 50 millions de Dh de chiffre d'affaires
Total du bilan annuel inférieur à 40 millions de
dirhams
-Coût de l'investissement de l'ordre de 75 000
dirhams par emploi
-Aucune participation d'un groupe dans le capital de la PME
|
La charte de la PME juillet 2002
|
Toute entreprise gérée et/ou
administrée
directement par les personnes physiques qui en sont les
propriétaires, copropriétaires ou
actionnaires et qui n'est pas détenue à plus de
25% du capital ou des droits de vote par une
entreprise, ou conjointement par plusieurs entreprises ne
correspondant pas à la définition de la PME
En outre, les PME doivent répondre aux conditions
suivantes :
a-pour les entreprises existantes :
-avoir un effectif permanent ne dépassant pas 200
personnes ; -avoir réalisé, au cours des deux derniers
exercices, soit un chiffre d'affaires annuel hors taxe n'excédant pas 75
millions de dirhams ;
-avoir un total de bilan annuel
n'excédant pas 50 millions de dirhams ;
b-pour les entreprises nouvellement
créées :
Cette même charte propose également des
critères spécifiques aux entreprises nouvellement
créées (c'est-à-dire celles qui ont moins de deux
années d'existence) : sont considérées comme PME les
entreprises ayant engagé un programme d'investissement initial
inférieur à 25 millions de Dh et respectant un ratio
d'investissement par emploi inférieur à 250000 Dh
|
La commission mixte, composée de représentants
de Bank Al-Maghrib et du GPBM chargée d'élaborer les nouveaux
systèmes de rating bancaire. dans le cadre de l'alignement des banques
marocaines sur les nouveaux standards des accords de Bâle II(2004)
|
Ø PME :
-Effectifs permanents : moins de 250
salariés
-Chiffre d'affaires : moins de 75 millions de Dh
-Total bilan : 90 millions de Dh
Ø Micro entreprises :
- Effectifs permanents : moins de 10
salariés
-Chiffre d'affaires : 10 millions de Dh
-Total bilan : 15 millions de dirhams
|
Conclusion
On peut déduire l'absence d'une définition
unifiée et d'une stratégie adaptée à la PME,
inexistence d'une instance gouvernementale de coordination et de suivi de la
PME, et la visibilité sur le comportement de la PME au Maroc demeure
très limitée en raison de la faiblesse du dispositif statistique
actuel ; le manque d'information et de bases de données
actualisées sur la PME marocaine.
Chapitre II : Les
dispositifs d'appui et de promotion de la PME au
Maroc
Introduction
La politique de promotion de la PME au Maroc vise
à la fois le développement et la modernisation des PME en
exercice, le soutien à la création de nouvelles entreprises et le
renforcement de leur capacité de production et de
compétitivité. Ainsi dans ce cadre référentiel on
va présenter dans un premier temps les dispositifs d'aide à la
création des entreprises pour en suite traiter les politiques de soutien
et de développement des entreprises en générale et de la
PME en particulier.
Section 1 : Les
Dispositifs d'appui à la création de la PME
Au Maroc, la promotion de l'entreprise comme instrument
de développement économique et de création d'emploi, ne
s'appuie pas uniquement sur ses propres atouts que représente une
position géographique privilégiée, une stabilité
politique, un potentiel économique diversifié, et des ressources
humaines qualifiées à bon marché, mais aussi sur une
panoplie de réformes, d'actions et de mesures incitatives.
Certes de l'encouragement à la création de la
PME ne date pas d'aujourd'hui, mais remonte au plan du développement
d'orientation itinéraire 1988-1992 où l'Etat s'est fixé
trois axes prioritaires pour son action à savoir la promotion de la
PME, le développement des zones rurales et la formation de l'homme. A
cet effet, l'action s'est concrétisée par la promulgation de la
loi 36/87 instituant le crédit des jeunes promoteurs qui constitue de
part ses résultats, une expérience négative (M. EL
Jai1997). Cet état de faits a poussé le gouvernement à
réfléchir encore plus sur la politique promotionnelle de
proximité par la création de la jeune entreprise, les centres
régionaux d'investissement et la mise en place d'un nouveau programme
Moukawalati.
a. le crédit jeune
promoteurs
La loi de ces crédits jeune promoteurs a
visé essentiellement la résorption du chômage des jeunes
diplômés, l'éclosion d'une nouvelle
génération d'entrepreneurs et la facilitation des
procédures de financement. Ainsi les pouvoirs publics avaient
fixé comme objectif d'assurer une création annuelle moyenne de
2 000 à 3 000 projets.
Les bénéficiaires de ce crédit sont les
jeunes marocains âgées de 21 à 40 ans, titulaires d'un
diplôme d'enseignement supérieur ou professionnel ou justifiant
d'une expérience professionnelle. L'enveloppe financière de se
crédit couvre jusqu'à 90% du projet et payable de 7 ans
jusqu'à 12 ans avec un différé de 2 ans et les garanties
se limitent au seul projet lui-même avec une assurance vie.
Mais aujourd'hui ce dernier a été
remplacé par l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des
compétences(ANAPEC) et l'association Al Amana pour la promotion des
micro-entreprises sont sur le pied de guerre. Elles préparent leur
arsenal pour booster l'emploi des jeunes, dans le domaine associatif
notamment.
Hafid Kamal, directeur général de l'ANAPEC,
et Ahmed Ghazali, président de l'association Al Amana ont, en effet,
signé, vendredi 2 juin à Rabat, une convention de partenariat
visant à promouvoir le développement des ressources humaines
à travers l'accompagnement par l'ANAPEC de l'association Al Amana dans
son processus de recrutement. Ce partenariat souhaite en fait
« montrer qu'il existe des gisements d'emploi dans le secteur
associatif. Il s'agit de montrer également que c'est un secteur vital,
en développement, et qui recrute énormément »,
indique Hafid Kamal, DG de l'ANAPEC, dans une déclaration à ALM.
En termes de réalisations, cette convention table, pour l'année
2006, sur la création de 290 emplois, dont 90 ont d'ores et
déjà été attribués. Selon M. Kamal,
l'objectif est de créer une synergie entre les deux
réseaux : celui de l'Association Al Amana qui multiplie les
missions économiques pour la promotion des micro-entreprises en vue d'un
développement social au Maroc, et celui de l'ANAPEC qui renforce de plus
en plus ses missions en matière d'intermédiation sur le
marché de l'emploi. A travers ce nouveau partenariat, l'ANAPEC s'engage
ainsi à assister l'Association Al Amana dans la définition de ses
besoins en recrutement. Elle s'engage par ailleurs à mettre à la
disposition de l'Association les listes de chercheurs d'emploi
déjà inscrits à l'ANAPEC pour ses éventuels
recrutements. Par ailleurs, et dans la mesure du possible, l'ANAPEC mettra
à la disposition de l'Association les locaux et logistiques lors des
opérations de recrutement et de formation de ses agents. Le
côté équipement n'est pas en reste dans cette convention de
partenariat, puisque l'ANAPEC s'engage à équiper,
éventuellement, des espaces emploi créés au niveau de
quelques antennes de l'Association Al Amana par des bornes interactives.
L'ANAPEC fournira par ailleurs à l'Association la documentation
actualisée relative au marché du travail, les résultats
des études et des analyses sur le marché de l'emploi ainsi que
les guides pédagogiques disponibles. Pour sa part, l'association Al
Amana s'engage à communiquer à l'ANAPEC ses besoins annuels en
recrutement, à orienter les chercheurs d'emploi vers les agences de
l'ANAPEC et à aménager, dans la mesure du possible, des espaces
emploi au sein de certaines antennes de l'Association.
Les deux partenaires veilleront par ailleurs à
conjuguer leurs moyens et compétences notamment pour l'animation de
journées de sensibilisation à la création d'entreprise.
Il est à signaler que cette convention est valable
pour une durée de trois ans. Un bilan intermédiaire à la
fin de chaque exercice pourrait déboucher éventuellement sur la
révision des termes de la convention. Des comités mixtes de suivi
seront d'ailleurs institués au niveau national et régional afin
de suivre et d'évaluer les opérations réalisées en
commun.
b.la maison de la jeune
entreprise
En partenariat avec le ministère chargé de
la PME, les banque, les associations professionnelles. Les chambre de commerce
d'industrie et de l'artisanat et les organisations non gouvernementales
nationales et étrangères ont adopté une nouvelle politique
promotionnelle de la création des entrepris qui a donné lieu
à l création, dans les grandes villes des royaumes, des maisons
de la jeune entreprise. Ces maisons offrent une adresse physique, des bureaux
partagés avec téléphone, fax et accès à
l'Internet et organisent des ateliers de formation.
c. l'agence nationale pour la
promotion de la PME
L'Agence nationale pour la promotion de la petite et
moyenne entreprise (ANPME) a été créée en novembre
2002, conformément aux dispositions de la Charte de la PME L'Agence
s'est vue confier comme prière mission prioritaire, le pilotage et la
coordination du programme national de la mise à niveau des
entreprises.
Le rôle assigné par la Charte à l'ANPME
est principalement de contribuer à la promotion, au développement
des petites et moyennes entreprises, et ce à travers :
· L'élaboration et la mise en oeuvre de programme
d'appui et d'assistance
technique visant la création, la promotion et la
mise à niveau des entreprises à travers une prise en charge
d'une partie des dépenses engagées par les PME dans le cadre de
ces programmes.
· La contribution à l'amélioration de
l'environnement de la PME :
-soutien et encouragement aux réseaux et aux
structures d'appui des PME
-assistance et promotion du partenariat aux niveaux
local, régional,
national et international, entre PME et Grande
Entreprise ;
-mesures de simplifications administratives,
fiscales et juridiques.
· L'amélioration de l'accès de la PME aux
terrains et locaux professionnels
à des prix avantageux, grâce à
une prise en charge d'une partie des coûts
d'aménagement des infrastructures y
afférente
· La collecte, le traitement et la diffusion de
l'information sur et pour la
PME.
Certes, la création da l'ANPME intervient dans un
contexte national marqué par un processus continu et irréversible
d'ouverture de l'économie marocaine, et qui nécessite des efforts
de modernisation et de restructuration du tissu économique,
constitué en majorité de PME.
Depuis son entrée en activité début
2003, l'agence a élaboré ses orientations stratégiques
consacrant un intérêt prioritaire aux interventions ciblées
et cohérentes pour la modernisation et la mise à niveau des
entreprises. En effet sa stratégie repose sur les éléments
suivants :
-l'appui à la mise à niveau de
l'entreprise.
-la promotion du partenariat et des réseaux
PME.
-le soutien aux structures d'appui.
-le renforcement du secteur de la consultance
local.
-l'instauration d'une écoute permanent.
-la politique de communication et de
proximité.
-l'adoption d'une politique active de
coopération et de partenariat.
-la participation et implication accrue dans
l'amélioration de
l'environnement de la PME.
d.les centres régionaux
d'investissement
Venant consolider la décentralisation, la
déconcentration et la régionalisation, l'instauration des
guichets unique dans les 16 régions du royaume est un engagement pour
une gestion déconcentrée de l'investissement. C'est une nouvelle
gestion qui répond aux impératifs majeurs de simplification des
procédures, de proximité et de l'unicité de
l'interlocuteur.
Ces centres régionaux placés sous la
responsabilité de walis (lettre royale 2002), ont deux principales
fonction à savoir l'aide a la création d'entreprise et l'aide aux
investisseurs.
e.le programme Moukawalati
Moukawalati est un programme
gouvernemental qui vise la création de 30 000 petites entreprises
(Montant d'investissement inférieur ou égal à 250000 Dh
par promoteur) à l'horizon de 2008 dans toutes les régions et
localités du pays.
Ce programme met en place des guichets pour permettre aux
diplômés de la formation professionnelle, des bacheliers et de
l'enseignement supérieur, de bénéficier d'une offre
intégrée avec un accompagnement de proximité pendant 3
phases :
-Avant la création de l'entreprise, c'est-à-dire
pendant la phase de l'étude de marché, l'étude technique
et surtout le montage du Business Plan.
-Pendant la phase critique de démarrage,
c'est-à-dire celle relative à la négociation avec la
banque, et celles liées aux formalités de création.
-La phase poste démarrage, c'est-à-dire un
accompagnement pendant 12 mois après la création de l'entreprise.
Elle assure un suivi pour faire des diagnostics et voir quels sont les points
forts et faibles de l'entreprise.
Section 2 : Les
Dispositifs de soutien et d'appui à la PME
Afin d'accompagner les entreprises nationales dans le
processus de libéralisation de l'économie pour lequel le Maroc
s'est engagé, le gouvernement a lancé, en 1997, le programme
national de mise à niveau sous la responsabilité du
ministère du commerce, de l'industrie et de mise à niveau de
l'économie. Il y a lieu de rappeler que cette ouverture
économique est marquée successivement par :
-l'adhésion aux accords du GATT en 1987 puis
l'adhésion à l'Organisation
mondiale du commerce (OMC) en 1994 ;
-la signature de l'accord d'association avec l'UE en 1996 puis
la signature de
l'accord d'association avec l'Association européenne
de libre-échange (AELE) en 1997 ;
-la signature de l'accord de
libre-échange « accord d'Agadir » avec la
Tunisie,
L'Egypte et la Jordanie en février 2004 ;
-et la signature de l'accord libre-échange avec les
Etats-Unis en mars 2004.
Afin de relever le défi de cette ouverture, il a
été très nécessaire d'entreprendre des actions
visant la restructuration et la mise à niveau de l'entreprises marocaine
a fin d'améliorer le niveau de sa compétitivité face
à l concurrence internationale. Ainsi une série de mesures ont
été mises en place dans le cadre du politique de mise à
niveau à savoir :
-la mise en place en 2002 d'une structure de
coordination : l'agence nationale pour la promotion de la PME
(ANPME) ;
-la mise en place du Comité national de mise à
niveau (CNMN) en
décembre2002, composé des représentants
des secteurs publics et privé ;
-la création en janvier 2003 d'un fonds national de
mise à niveau FOMAN,
cofinancé par la commission européenne et le
gouvernement marocain.
Parler de l'ensemble des politiques dédier à
la modernisation et au développement des PME, nécessite une
démarche cohérente. Ainsi vu la diversité des actions, on
se propose de présenter dans un premier temps le cadre institutionnelle
et juridique puis les principaux programme d'appui à la modernisation et
au développement des PME au Maroc.
2.1. Le cadre institutionnel et
légal d'appui à la PME
a.la Charte de
l'investissement
Le 8 novembre 1995 le Maroc a promulgué la Loi
18-95 formant la charte de l'investissement qui fixe les objectifs fondamentaux
de l'action de l'Etat pour les années à venir. L'objectif
étant le développement et de la promotion des investissements par
l'amélioration du climat et des conditions d'investissement, la
révision du champ des encouragements fiscaux et la prise de mesures
d'incitation à l'investissement.
Les principales facilitations prévues par la charte
de l'investissement sont :
- la réduction de la charge fiscale afférente
aux opérations d'acquisition des matériaux, biens
d'équipement et terrains nécessaires à la
réalisation de l'investissement ;
- la réduction des taux d'imposition sur les revenus et
les bénéfices ;
- l'octroi d'un régime fiscal
préférentiel en faveur du développement
régional ;
- la promotion des places financières offshore et des
zones franches d'exportation ;
-une meilleure répartition de la charge fiscale et une
bonne application des règles de libre concurrence.
b.le département
ministériel au profit de la PME
S'agissant des structures officielles, la PME s'est
dotée d'un département ministériel à savoir le
Secrétariat d'Etat chargé de l'économie sociale et de la
PME qui, depuis son instauration, a travaillé sur l'élaboration
du Livre Blanc de la PME. Les principaux objectifs de ce livre sont :
· Mener un diagnostique approfondi de la situation de la
PME marocaine
· Proposer les principales orientations d'une
stratégie globale et
cohérente pour le développement de la PME
· Identifier les axes et les mesures concrètes de
mise en ouvre de cette
stratégie
· Refléter un consensus général
autour de la stratégie retenue et de la
mise en ouvre de la politique d'intervention en direction
de la MPE.
Ce livre Blanc qui témoigne de la
reconnaissance de la PME comme priorité de la politique de l'Etat,
n'est qu'une plate-forme servant de base et de référence à
l'élaboration par l'administration de la « charte de la
PME » définissant les rapports de partenariats entre l'Etat et
les opérateurs actuels et potentiels de ce secteur spécifique.
c.l'ex-fédération de la PME-PMI au Maroc
La mission principale de la FPME, l'actuelle Commission
PME de la CGEM, consiste à défendre les intérêts et
à soutenir toutes les démarches des PME. Et ce par l'information,
la formation, l'intégration, l'accompagnement, l'assistance et le
conseil. Afin de mener à bien son rôle fédérateur et
d'aider les petites et moyennes entreprises à se développer, la
FPME a retenu comme actions, le renforcement de la
représentativité de la fédération à
l'échelle nationale et internationale et le développement des
services et appui destinés à la PME.
Le poids de la Fédération de la PME consiste
en sa présence et sa représentativité dans plusieurs
instances notamment :
-les Unions régionales de la CGEM
-le Conseil national du Partenariat
-le Comité de financement de la mise à
niveau de l'économie
-le Comité régional pour la
création des entreprises
-le Centre marocain des technologies de l'information
et de la
communication pour les entreprises (CETIC).
2.2. Les programmes d'appui
à la modernisation et au développement
de la PME
Plusieurs programme ont été mis en place que
ce soit les autorités marocaines ou en collaboration avec les
institutions et partenaires étrangers.
a.la convention de
partenariat GBPM-PME
La convention signée en mois de novembre 2005
entre le GBPM et la commission des PME de la CGEM est une convention par
laquelle les banques s'engagent à accompagner et à assister les
entreprises dans leur développement, en contrepartie de l'engagement des
PME à développer leurs activités dans un cadre de
transparence.
La convention cherche la mise en place les bases d'une
relation fondée sur la confiance et la transparence entre le banque et
les PME.
En contrepartie du développement de l'information
financière fiable de la part des PME les banques s'engagent à
mettre en place une panoplie d'actions en matière d'assistance et
d'accompagnement, de célérité dans le traitement des
dossiers à travers les décentralisations des prises des
décisions bancaires, de la diversification des produits et services
destinés à la PME-PMI et la coordination avec les organismes de
garantie.
C'est dans ce cadre qu'une compagne nationale de
sensibilisation placée sous le thème « pour un meilleur
partenariat Banques-PME au service de développement humain » a
été lancée en novembre 2005 à l'initiative de la
banque centrale(BAM), le GBPM, la caisse centrale de garantie(CCG) et l'ANPME.
b.la convention de
partenariat Grandes Entreprises-PME
La charte de partenariat Grandes Entreprises-PME, est
une convention à travers laquelle plusieurs grandes entreprises se sont
engagées pour un partenariat multiple avec les PME.
Les GE signataires de cette convention ont établi un
programme d'action, c'est dans se sens que le salon international de la
sous-traitance et partenariat d'octobre 2002 été consacré
à ce partenariat GE-PME ; aussi une réflexion est
engagée pour définir un cadre juridique de
référence pour la sous-traitance qui constitue un
véritable créneau de développement des relations
équilibrées entre grandes et petites structures.
c.le programme
Emergence
Grâce à ce programme Emergence, la
politique industrielle du Maroc a franchi un pas qualitatif, en se dotant d'une
visibilité nouvelle, qui fait des PME en particulier et du partenariat
public-privé en générale, un des moyens de la
réussite de la modernisation économique du pays. Il s'agit d'une
politique volontariste et ciblée qui vise un développement stable
et durable et dont les retombées socio-économiques sont
prévues pour 2013.
L'un des apports de ce programme, c'est qu'il a
identifié les métiers mondiaux du Maroc, à savoir
l'agro-alimentaire, la transformation des produits de la mer, le textile,
l'automobile, l'électronique, l'aéronautique et l'offshoring. Ces
métiers porteront la croissance économique du Maroc durant la
décennie à venir.
Ce programme a le grand mérite de refonder le
processus de modernisation compétitive des PME et ce à travers la
mobilisation des moyens conséquents, la segmentation et le ciblage
pointus des entreprises bénéficières, des instruments
d'appui à chaque groupe d'entreprises éligibles et en fin la
fixation des objectifs quantifiable et vérifiables.
d.le Programme d'appui aux
associations professionnelles
Dans le cadre MEDA, le programme d'appui aux associations
professionnelles, projet financé par la Commission européenne,
vise à amener ces associations professionnelles à jouer un
rôle plus dynamique et élargi au sein de leurs secteurs
respectifs. Les activités de ce programme sont menées
conformément aux orientations de politique économique du
gouvernement marocain et vise spécifiquement les associations
professionnelles marocaines pour :
-Renforcer leurs capacités opérationnelles en
vue de leur permettre de fournir de meilleurs services à leurs
membres.
-Créer une dynamique d'amélioration et de
leur représentativité et d'accroissement de leurs ressources.
-permettre l'autonomie financière de l'association
professionnelle et la pérennité de ses actions.
-Promouvoir les transformations nécessaires
à la dynamisation du milieu associatif professionnel par des
études juridiques, économiques et institutionnelles.
Ce programme est composé de deux organes :
-Une unité de gestion de programme
(UGP) : appui technique au programme et interlocuteur direct des
associations professionnelles.
-Un comité de Pilotage(UP) :
chargé de superviser le déroulement du programme et de donner les
avis et recommandations nécessaires. Ce comité est composé
des membres permanents (la Confédération générale
des entreprises du Maroc, le ministère de l'industrie et du commerce et
le projet Euro Maroc Entreprises) et des membres observateurs (la
délégation de la Commission européenne à Rabat, le
Directeur national du programme et l'assistance technique international du
programme).
Conclusion
Malgré la volonté et l'engagement de
l'Etat, les mesures d'entreprises et les programmes adoptés pour
soutenir et promouvoir la PME, il y a lieu de pour manque de coordination entre
les différents intervenants. En effet, jusqu'à nos jours on
constate l'absence d'une réelle globale et cohérente et l'absence
d'une approche systémique : il s'agit un ensemble
hétéroclite, d'une pluralité d'acteurs, d'une dilution
d'efforts et de faibles coordinations et synergie entre les différents
acteurs de promotion.
Chapitre III : Les
dispositifs de financement des PME au Maroc
Introduction
Dans le monde, il s'est toujours
trouvé des raisons objectives et historiques pour ériger la PME,
en outre des politiques et stratégies de développement. Les
raisons de cet intérêt ont particulièrement trait au
rôle de cette catégorie d'entreprises dans le développement
socio-économique. Si l'entreprise pense à l'innovation, elle
rentre dans un cercle de renouvellement qui assure son existence ,car elle
cherchera toujours de nouvelles stratégies, de part leur capacité
à générer les richesses et l'emploi ,la faiblesse relative
des investissements requis pour leur lancement, leur aptitude à
s'adapter aux évolutions technologiques, à répondre de
façon souple aux besoins de certains marchés et à
valoriser les ressources locales voire à favoriser l'intégration
progressive du tissu industriel.
Une panoplie de moyens de financement est mise en oeuvre par
les établissements bancaires et les organismes financiers
spécialisés.
Sauf des cas exceptionnels d'autofinancement à 100% de
son projet d'investissement, une entreprise (PME ou grande entreprise) surtout
en création, ne réalise son projet par les seuls fonds
propres.
Elle recourt dans à un dosage d'emprunt bancaire et de
leasing promoteur sur les différentes formules de crédits
d'investissement et de fonctionnement actuellement en vigueur
Section1 : Les recours
aux financements internes et au marché financier
Toutes les entreprises peuvent recourir à
leurs moyens propres et à ceux de leurs associés ou dirigeant
pour financer partiellement ou totalement leurs besoins en équipements
ou en fonds de roulement. Toutes ne peuvent s'adresser au marché
financier. Celui-ci est en effet réservé aux seules
sociétés par actions remplissant certaines
conditions.
1.1.Les financements
internes
Les moyens propres d'une entreprise sont ceux que lui
procurent :
· L'autofinancement;
· Les cessions d'actifs;
· Les prélèvements sur le fonds de
roulement
1.1.1. L'autofinancement
Selon F1(*). Janssen l'autofinancement d'une PME doit se
comprendre dans un sens large. « Il incorpore non seulement le
bénéfice non distribué, mais aussi la
rémunération ou les avantages que le dirigeant va parfois laisser
dans l'entreprise afin de financer l'innovation. Ce phénomène
n'est pas rare. Il peut se traduire par le recours à un compte courant
créditeur, ou même par une rémunération du dirigeant
nettement inférieure à celle du marché ».
Plusieurs raisons, souvent subjectives, expliquent le recours
systématique du dirigeant à l'autofinancement dont notamment le
besoin d'indépendance et d'identification du patrimoine de la famille
à celui de l'entreprise. Les bénéfices
dégagés sont systématiquement réinvestis dans
l'entreprise.
a. avantages de
l'autofinancement
De même, le recours à l'autofinancement se
caractérise par sa souplesse. En effet, la décision relève
de la seule volonté du dirigeant qui de surcroît semble associer
un coût nul à l'utilisation de ce mécanisme, ignorant ainsi
son coût d'opportunité.
Par ailleurs, il est considéré que le recours
à l'autofinancement s'explique par la volonté des
propriétaires-dirigeants d'échapper aux coûts d'agence
notamment lorsque le capital n'est pas entre les mains du seul dirigeant
(fondateur). De ce fait, le recours à ce mécanisme garantit le
maintien du capital entre les mains du dirigeant et/ou de la famille
propriétaire et permet d'éviter ainsi la survenance de
coûts d'agence qui interviendraient en cas de recours à des
financements externes.
b. inconvénients
de l'autofinancement
Parmi les reproches relevés à l'encontre de
l'autofinancement, on notera que la notion de l'amortissement linéaire,
sur laquelle elle repose essentiellement, ne tient pas compte de la
dépréciation monétaire et de l'évolution des
techniques dont la conjugaison :
· provoque des évaluations importantes et
quasi-permanentes des prix.
· rend insuffisants les capitaux secrétés
sur une longue période.
· entraîne implicitement l'impossibilité des
renouvellements envisagés.
1.1.2. Les cessions
d'actifs
Les cessions de certains actifs apportent un appoint
financier appréciable quand elles s'opèrent soit dans un contexte
de modernisation ou de renouvellement de biens d'équipement, soit lors
d'une extension dans le cadre d'une nouvelle unité.
1.1.3. Les
prélèvements sur le fonds de roulement
Lorsque le fonds de roulement d'une affaire est
supérieur à ses besoins d'exploitation, celle-ci peut en
prélever certaines sommes pour réaliser des investissements.
Ces retraits de fonds doivent être
opérés sans préjudice de l'équilibre financier en
n'entraînant pas, notamment, un déficit de trésorerie
au-delà de ce qui est raisonnable et également admis
c'est-à-dire :15 à 1 mois de chiffre d'affaires.
1.2. Le recours aux
associés
L'intervention des associés dans
le financement d'une affaire peut revêtir plusieurs formes:
· Apports de constitution;
· Augmentation de capital;
· Apports en comptes courants associés.
1.2.1. Le capital de
départ
Nous nous contenterons de rappeler que c'est le moyen de
financement le plus stable compte tenu:
Ø de sa durée (correspondant
généralement à celle de la constitution).
Ø de sa faculté de n'être affecté
que dans des cas exceptionnels:
Ø augmentation.
Ø réductions effectuées en amortissement
de pertes.
Ø dissolution de la société.
1.2.2. L'augmentation
de capital
L'augmentation de capital revêt
plusieurs formes qui n'ont pas toutes les mêmes implications en terme de
ressources et de structure financière .On distingue:
a. l'augmentation par
apports en numéraire
L'augmentation de capital en numéraire
représente la forme la plus intéressante parmi les
différents types d'augmentation de capital et présente un
intérêt stratégique pour le financement de l'entreprise
précisément, elle:
· assure l'autonomie financière de l'entreprise et
augmente le fonds de roulement par des apports en trésorerie.
· améliore la capacité d'endettement
à terme (en augmentant le ratio fonds de roulement /dettes
financières).
· transmet un signal fort au marché et renforce la
crédibilité de l'entreprise vis-à-vis des tiers et des
pourvoyeurs de fonds.
b. l'augmentation de
capital par apports en nature
Il s'agit d'apport d'actifs en nature sous forme
d'immobilisations incorporelles (brevet, apports en industrie,...)
d'immobilisations corporelles, financières ou enfin d'actifs circulants
(créances clients, stocks). Ces apports peuvent suppléer d'une
façon appréciable aux apports en numéraire
réalisés dans le cadre d'investissement. S'ils ne permettent pas
le renforcement des liquidités monétaires d'une
société, ils lui confèrent en contre partie l'avantage
d'éviter des décaissements importants.
c. l'augmentation de
capital par incorporation de réserves, de créances sur la
société ou de réévaluation d'actif
Ces différentes augmentations ont des effets
juridiques importants mais n'ont guère d'incidence sur le financement de
la société car elles ne lui apportent aucune ressource
nouvelle.
d. volumétrie des
augmentations de capital des sociétés marocaines
A titre d'illustration, donnons quelques indications sur
l'importance des augmentations de capital pratiquées par les
sociétés marocaines sur la base des statistiques globales
établies par Bank Al Maghrib et de données spécifiques aux
seules sociétés cotées.
Tableau n°1 : L'évolution des augmentations
brutes de capital opérées
par les sociétés marocaines (millions de DH)
Années
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
Augmentations de capital
|
9112
|
8524
|
6732
|
8139
|
8475
|
9107
|
14946
|
17600
|
Dont Apports en trésorerie
|
8129
|
6073
|
4707
|
3538
|
2394
|
2881
|
3841
|
309
|
Source: Rapport Bank Al Maghrib 94 à 2001
1.2.3. Les apports en
comptes courants associés
Juridiquement ces apports correspondent à des
prêts accordés par les associés à leur
société .Ces dettes financières sont
rémunérées et leur mode de rémunération ne
dépend pas de l'évolution de la rentabilité de
l'entreprise.
Ces apports sont plus avantageux pour les actionnaires
comparativement au capital :
- Ils demeurent liquides sauf stipulation de blocage.
- Ils n'impliquent pas de coût d'image des droits
d'enregistrement, des coûts explicites d'augmentation de capital.
- Ils n'exigent pas de formalités particulières,
ni de délai pour leur mise en place.
- Ils sont rémunérés et leur
rémunération est déductible fiscalement.
1.3. Le rôle du dans
système bancaire le financement des PME
Le capital d'investissement s'adresse
à des entreprises ayant des besoins des fonds pour financer leur
création, leur croissance ou encore leur restructuration. La relation
entre la PME et la banque diffère selon l'activité de
l'entreprise. Les industriels obtiennent plus facilement les crédits que
les sociétés de service.
1.3.1. Lignes nationales de
financement des investissements
Pour promouvoir, l'investissement, le système
bancaire marocain a mis en place une panoplie diversifiée de moyens de
financement.
Les formules de crédit présentées
ci-après, ne sont pas exhaustives mais constituent l'essentiel que doit
connaître tout dirigeant de Petite ou Moyenne Entreprise.
Le promoteur trouvera auprès de sa banque les
renseignements complémentaires ou détaillés relatifs
à ces diverses formules. De même qu'il pourra demander des
précisions sur d'autres formules de financement, non reprises par ce
guide.
La circulaire de Bank Al Maghrib stipule que les taux
d'intérêt débiteurs applicables aux opérations de
crédit sont librement négociés entre les banques et leurs
clients.
a. fonds pour la
promotion de l'emploi des jeunes
Eligibilité : Jeunes
entrepreneurs marocains âgés de 20 à 45 ans qui ne
remplissent pas la condition de diplômes d'enseignement supérieur
ou de qualification professionnelle.
Objet : Prêt accordé
conjointement par le " Fonds pour la promotion de l'emploi des jeunes" et les
banques.
1.3.2. Les crédits
octroyés par certains établissements
a."IZDIHAR" crédit
banque populaire
Objet de Financement :
Financement de la création l'extension ou la modernisation des
entreprises.
Critères
d'éligibilité : Toute entreprise de production de
biens et de services opérant dans les secteurs de l'industrie,
l'agriculture1 le transport, le tourisme, les professions libérales et
autres activités de service. Ne sont pas finançable les
entreprises immobilières.
Durée : 12 ans maximums dont le
différé est de 3 ans maximums pour la création et 2 ans
maximums pour l'extension ou la modernisation.
Montant Finançable :
70% en cas de création, 80% en cas d'extension ou de
modernisation d'entreprise.
Taux d'intérêt :
taux de référence bancaire (TRB) + 3 points Si la
durée est inférieure ou égale à 7 ans. TRB+4 Si la
durée est supérieure à 7 ans.
Remarques : Le coût
d'acquisition du terrain et des locaux d'exploitation ainsi que le montant des
BFDR ne doivent pas excéder globalement 50% du Programme
d'investissement sauf cas exceptionnel.
Quantum : 90% du
projet d'investissement avec un plafond de 1.000.000 DH.
Durée et Taux : Les mêmes
que ceux prévus pour le crédit jeunes promoteurs
b. crédits moyen
terme réescomptable par banque Al maghrib
Objet de financement: Financement des
projets d'investissement concernant la création, l'extension ou la
modernisation des entreprises produisant des biens et services.
Critères d'éligibilité :
Toute PME dont le total bilan n'excède pas 15 millions DHS
avant investissement et le programme d'investissement (PI) doit être
égal ou inférieur à 7,5 millions DHS avec
possibilité d'inclure la valeur du terrain pour un maximum
respectivement de 25% et 20% du PI.
Quantum de financement : 70% du
programme d'investissement.
Durée du crédit : 7ans
au maximum y compris la période de différé de 2 ans
maximum.
Taux : Négociable entre 9 et
12%.
c. société
de participation et de promotion du partenariat (SPPP-
MOUSSAHAMA)
Objet de Financement :
Prise de participation dans des sociétés marocaines ou
étrangères crées ou à créer. Assistance
technique et conseil des sociétés sus visées ainsi que
l'élaboration d'études destinées à servir de base
aux prises de participation.
Critères
d'éligibilité : Toute entreprise en
démarrage ou en développement et à fort potentiel de
croissance à l'exclusion des activités de services liés
à l'industrie, du secteur de l'immobilier et des entreprises en
difficulté.
Durée : La
sortie du capital s'effectue dès que l'entreprise est en vitesse de
croisière.
Taux d'intérêt :
Participation de la SPPP dans les bénéfices et les
pertes.
Montant Finançable :
49% maximum du capital de l'entreprise sans que cette participation
n'excède 10% des fonds propres de Moussahama.
Section2 : Le rôle de la bourse dans le financement
des PME
Le marché financier ou plus couramment le
marché boursier peut être défini comme un système de
mise en relation entre offreurs de ressources épargnants et demandeurs
de ressources à besoins de financement.
Les premiers acceptent de mettre à la disposition des
seconds leurs excédents de ressources disponibles contre acquisition de
titres de participation et (ou) de créances porteurs d'un certain
potentiel de rémunération mais aussi d'un certain niveau de
risque.
2.1. Le rôle de la BVC
(Bourse de Valeur de Casablanca)
a. histoire récent
du marché boursier
La BVC créée en 1929 fut de 1967 à
1993, un établissement public placé sous la tutelle de
ministère de finance et dirigée par un conseil d'administration
et un directeur, ce dernier était nommé par Dahir.
La loi de septembre 1993, relative à la bourse de
valeur modifie le statut juridique de la BVC, et l'érige en
société anonyme de droit privé dont la gestion est
concédée au collectif des sociétés de bourse de la
place, qui en détiennent le capital à parts égales. La
Société de Bourse des Valeur de Casablanca (SBVC) est alors
née. Cette loi a réformé en profondeur le marché,
son organisation et son fonctionnement.
b. les produits financiers
de la BVC
On distingue généralement deux produits
financiers, parmi autres, qui sont cotés à la bourse de
Casablanca : les actions et les obligations.
Ø Les actions :
Il s'agit des valeurs à revenu variable, l'action est
un titre négociable représentatif d'un droit de
propriété sur une fraction du capital social d'une
société.
Ce titre ouvre droit à rémunération
appelée dividende et à participation au pouvoir de
décision. Le dividende distribué varie en fonction du niveau de
résultats et de la politique suivie par l'entreprise. Les
décisions sont prises en assemblée générale
d'actionnaires, chaque action donnant droit à une voix.
Ce titre donne aussi le droit préférentiel de
souscription lors d'une augmentation de capital, le droit d'attribution lors
d'une augmentation de capital par incorporation de réserves, ainsi que
le droit de communication des documents sociaux.
Ø Les obligations :
Ce sont des valeurs émises nécessairement sous
forme de titres négociables. Elles représentent des
créances sur l'émetteur qui donne à leurs
détenteurs le droit à la perception d'un intérêt et
au remboursement du capital à échéance.
Au Maroc, les obligations ne sont pas encore couramment
utilisées par les sociétés privées.
L'émission d'obligation est essentiellement le fait de l'Etat, à
travers les bons de trésor, ou de certaines entreprises publiques
bénéficiant de la garantie de l'Etat. Comme le CIH, par exemple,
la part des transactions sur les obligations enregistrées à la
bourse de Casablanca, n'a présenté en 2004 que 4% de l'ensemble
des transactions.
c.le rôle
économique de la bourse
La bourse assure trois fonctions essentielles :
§ Financer l'économie
nationale
En collectant directement des capitaux auprès des
agents économiques qui disposent d'une capacité de financement,
le marché boursier procure des ressources à long terme à
l'Etat, aux administrations publiques et aux entreprises.
Ainsi, les privatisations effectuées par l'Etat
marocain en ayant recours à des introductions en bourse lui ont permis,
depuis 1993, de générer des recettes de près de 3,5
Milliards de Dirhams.
§ Organiser la liquidité de
l'épargne
La seconde fonction de la bourse, complémentaire de
la première, consiste à lutter contre le risque d'immobilisation
d'une épargne qui hésiterait à s'engager si elle
n'était pas rassurée sur sa faculté de redevenir
liquide.
§ Valoriser les actifs des
entreprises
En affichant un cours pour chacune des actions
cotées, le marché boursier constitue un instrument de mesure
irremplaçable pour estimer la valeur d'une entreprise ayant une certaine
dimension et ayant une liquidité normale.
Cette mesure est d'autant plus importante qu'elle
reflète les anticipations des investisseurs sur les perspectives de
croissance de l'entreprise.
d.la BVC a un rôle
sommaire dans le financement de l'économie
Le marché financier marocain a été
pendant longtemps marqué par un manque de dynamisme et
d'efficacité dans l'allocation des ressources.
Ceci reflète fidèlement l'état d'une
situation économique et financière
détériorée, mais aussi une réglementation
inadaptée et dépassée faisant du trésor public le
principal acteur au niveau de ce marché. L'éviction
financière que causaient les titres de l'Etat au secteur privé,
combiné au caractère familial des moyennes et grandes
entreprises, candidates à la cotation boursière, a rendu le
fonctionnement de ce marché archaïque et inadapté pour
assurer le financement de l'économie dans les conditions
d'efficacité et d'efficience.
e.les
caractéristiques de ce marché
· C'est un marché peu développé:
ceci apparaît à travers le niveau des émissions et d'autres
indicateurs tels la capitalisation boursière et le chiffre d'affaire de
la bourse.
· la prédominance des investisseurs
institutionnels faisant de la BVC un marché très étroit et
cloisonné.
· l'importance de l'effet d'éviction des titres
publiques et semi-publics.
· comparé à d'autres pays de même
envergure économique, le Maroc est loin d'atteindre les normes
internationales en la matière.
2.2. L'introduction en
bourse
L'introduction en bourse consiste dans la vente ou
l'émission d'une partie du capital de la société par ses
actionnaires d'origine auprès d'investissements extérieurs
à l'entreprise.
a. les conditions de
l'introduction en bourse
Ces conditions concernent l'admission à la cote ainsi
que les conditions d'émission de titres d'actions ou de
créances.
Le marché des actions à la BVC comporte
aujourd'hui trois compartiments de cotations pour les entreprises, dont les
conditions d'accès des PME, sont facilitées sur le
troisième compartiment.
Tableau n° 2 : les conditions de l'accès des
PME à la bourse
Type de marché
|
Marché officiel ou premier compartiment
|
Second compartiment ou second marché
|
Troisième compartiment
|
Niveau de capital social
|
15 M DH
|
10 M DH
|
5 M DH
|
Taux de diffusion du capital
|
20%
|
15%
|
40% du capital après augmentation de capital de 3 M DH
minimum au moment de l'introduction réalisé pour moitié
auprès du public
|
Documents comptables certifiés
|
Sur 3 ans minimum
|
Communication financière
|
Donner une information contrôlée par les
autorités de bourse permettant aux investisseurs de se forger une
opinion fondée sur la valeur du titre
|
b. le contexte
économique des émissions des valeurs mobilières
Le marché financier joue un rôle essentiel
dans la politique économique, car il constitue une source de financement
dont le caractère non monétaire est assuré. Dés
lors, le marché des valeurs mobilières, marché des
capitaux, a cinq fonctions principales :
· C'est un circuit sain de financement de
l'économie nationale.
· C'est un moyen d'organiser la liquidité de
l'épargne investie à long terme.
· C'est moyen de mesure de la valeur des actifs.
· C'est un outil concurrent à la mutation des
structures industrielles.
· C'est un lieu de négociation du risque.
2.3. Le
marché obligataire
Une obligation est un titre de créance
représentant un emprunt, Il y a deux catégories d'obligations,
celles émises par l'État ou entreprises publiques sont les bons
du trésor et les obligations de seconde catégorie sont
émises par des entreprises du secteur privé sont les bons de
société de financement, billets de trésorerie...
Lors de l'émission d'obligation, l'émetteur doit
préciser :
· le prix d'émission
· l'intérêt payé à chaque
année à date fixe par détachement de coupon.
· le prix de remboursement
· les conditions de remboursement
RM : L'État est l'émetteur d'obligations le
plus apprécié, car l'investisseur est certain d'être
remboursé
2.3.1. Les principales
étapes pour le marché obligataire :
Ø Développement progressif du marché
monétaire à partir de 1988, avec l'introduction de la technique
des adjudications ;
Ø Substitution graduelle des émissions par
adjudication aux emprunts obligataires et aux emprunts nationaux, ainsi qu'aux
bons réservés aux établissements bancaires dans le cadre
des emplois obligatoires
Ø Ouverture du marché à l'ensemble des
institutions financières, puis aux entreprises publiques et
privées ainsi qu'aux personnes physiques et aux non-résidents
;
Ø Création en 1996 d'un marché secondaire
des Bons du Trésor, permettant le renforcement de la liquidité
des titres d'État ;
Ø Apparition des IVT, spécialisés dans
l'animation des marchés primaire et secondaire, minimisant
l'intervention de l'État dans la gestion directe de la dette
intérieure ;
Amélioration des procédures de dénouement
des transactions et création d'un dépositaire central.
2.3.2. Le rôle des
salles de marché sur le marché primaire :
La Salle des Marchés aide les soumissionnaires
à optimiser leur trésorerie. Elle les conseille lors de la
fixation du choix des maturités et de l'évolution des taux
d'intérêts. En tant qu'IVT, autorisée à
présenter des soumissions pour son compte et pour celui de sa
clientèle, envoie les soumissions à BAM tout le mardi avant
10h30. L'ouverture des plis est effectuée par BAM, le mardi
à 10h30. Celle-ci se charge de la récapitulation des soumissions
dans l'ordre croissant des taux proposés et transmet ensuite le tableau
correspondant des soumissionnaires anonymes au Trésor qui fixe le taux
ou le prix limite de l'adjudication. Cette technique correspond à celle
dite « à la hollandaise ».
BAM transmet les résultats aux soumissionnaires le
lendemain. La salle des marchés avise aux participants
de la fourchette des taux retenus par le Trésor.
2.3.3. Le rôle des
salles de marché sur le marché secondaire:
Après que les investisseurs choisissent la
maturité recherchée et le montant à investir. Ils
contactent la salle des marchés pour une cotation.
Après négociation des termes de la transaction
avec le trader, ils envoient une confirmation d'achat de bons de trésor.
La salle des marchés assure la liquidité de leurs bons de
trésor sur le marché secondaire.
a. le marché des
bons du trésor émis par adjudication
En raison de l'amélioration de la
trésorerie de l'Etat, le Trésor a assuré la couverture de
son besoin de financement par des recours au marché des adjudications.
La création en 1988 d'un marché des bons du
Trésor émis par adjudication avait pour objectif d'instituer un
marché actif des valeurs du Trésor où les volumes et les
taux seraient déterminés par les règles du marché.
§ Les caractéristiques de ce
marché
Les adjudications des valeurs du Trésor portent
actuellement sur les catégories de bons suivantes :
-Des bons à court terme d'une durée de 13, 26
et 52 semaines.
-Des bons à moyen terme d'une maturité de 2 et
5 ans, remboursables.
-Des bons à long terme, également
remboursables in fine, d'une durée de
10, de 15 et, depuis septembre 2000, de 20 ans et de 30
ans.
-Les bons émis dans le cadre des adjudications doivent
avoir un montant
unitaire, fixé par voie réglementaire.
Ce montant a été progressivement
abaissé de cinq millions de dirhams à cent mille dirhams, montant
en vigueur depuis le mois de mai 2001.
Ces bons sont négociables de gré à
gré et inscrits en compte courant auprès du dépositaire
central au nom des établissements admis à présenter des
soumissions.
b. le marché
secondaire des bons du Trésor émis par
adjudication :
Il a été créé en 1996. Ce
marché devrait permettre aux investisseurs de procéder à
une gestion active de leur portefeuille de valeurs du Trésor,
grâce aux arbitrages qu'ils sont en mesure d'effectuer entre les
différents types d'échéances et de rendements.
2.3.4. Le marché des
titres de créances négociables
a. réglementation
des émissions de TCN
Les titres de créances
négociables comprennent :
- les certificats de dépôt
-les bons des sociétés de financement
- les billets de trésorerie
Les T.C.N ne peuvent être émis que par des
personnes morales de droit marocain. Ils doivent avoir un montant unitaire qui
ne peut excéder celui des bons du Trésor émis par
adjudication. Ce montant, qui a été fixé par
l'arrêté du ministre des finances du 9 octobre 1995 à
250.000 dirhams, a été ramené à 100.000 dirhams par
l'arrêté du 10 juillet 2001.
b. fonctionnement du
marché
Ø Régime de détention et circulation des
titres :
Les T.C.N. sont stipulés au porteur et font
l'objet d'une inscription en compte auprès des intermédiaires
financiers habilités par la loi à cet effet, à savoir Bank
Al-Maghrib et les banques pour les certificats de dépôt et les
billets de trésorerie, et les sociétés de financement pour
les bons émis par ces sociétés.
De fait, ils consistent en des titres
dématérialisés et librement transmissibles, par simple
virement d'un compte à un autre.
Les opérations de placement et de
négociation des T.C.N. ne peuvent être effectuées que par
l'émetteur, les établissements de crédit et les
sociétés de
bourse.
Ø Rémunération et remboursement des
titres :
Les T.C.N. dont la durée initiale est
inférieure ou égale à un an doivent avoir un taux de
rémunération fixe et peuvent donner lieu à des
intérêts précomptés.
Quant aux titres dont la maturité est supérieure
à un an, ils peuvent avoir une rémunération fixe ou
révisable ; la révision du taux d'intérêt doit
intervenir à la date anniversaire de l'émission.
Les certificats de dépôt et les bons des
sociétés de financement ne peuvent faire l'objet de remboursement
par anticipation, sauf autorisation exceptionnelle accordée par Bank
Al-Maghrib, en cas de difficultés financières majeures et
après accord des deux parties.
Les banques et les sociétés de financement
émettrices ne peuvent racheter leurs titres qu'à concurrence de
20% de l'encours des titres émis.
Conclusion
Le marché financier reste inefficient avec un
marché de l'action étroit et un marché secondaire des bons
du trésor peu profond. De même, les instruments financiers
à court terme sont insuffisamment diversifiés. Cette absence
d'allocation optimale des ressources financières avec une courbe
réelle de taux gène considérablement la croissance des
entreprises.
Conclusion
Générale
Au Maroc, deux phases marquent l'évolution des PME.
Le premier est concerne l'adoption d'une première définition
légale prévue par le code des investissements promulgué en
Janvier 1983. Cependant malgré cette définition, ces entreprises
ont continué d'être appréciées selon un ensemble de
critères qualitatifs et quantitatifs répondant aux besoins des
bailleurs de fonds pour bénéficier des programmes d'appui
développés par ces derniers.
Quant à la deuxième phase, elle est
marquée par l'adoption d'une définition unifiée
basée sur des critères qualitatifs et quantitatifs. Comme c'est
le cas dans l'ensemble des pays retenus pour la comparaison, l'adoption d'une
définition unifiée visait l'unicité de l'approche
réservée à cette population d'entreprises qui peuvent
prétendre aux traitements spécifiques prévus dans le cadre
de la politique des PME fixés par la charte de la PME.
L'adoption de cette définition constitue donc
l'aboutissement d'une longue réflexion sur ce tissu économique et
confirme son importance sur le plan économique et la création des
richesses.
La volonté politique, manifestée ces
dernières années pour le développement des PME, est
illustrée par l'importance des enjeux et des missions de ces entreprises
dans le tissu productif national.
A travers la politique volontariste prônée par
les pouvoirs publics, la promotion des PME vise à relever trois
défis majeurs à savoir, la densification du tissu productif, le
renforcement de la cohésion sociale et le développement
régional.
En effet, la densification du tissu productif est liée
à la nouvelle dynamique des grandes entreprises qui ne cessent de se
restructurer pour se recentrer sur leurs métiers de base. Ces
décisions stratégiques de ces entreprises libèrent des
pans entiers d'activités que les PME sont appelées à
intégrer.
La densification du tissu productif permettra également
de réaliser des objectifs macroéconomiques affichés par
les pouvoirs publics à savoir la réalisation d'une croissance
soutenue et durable grâce notamment à l'investissement. Or, cet
objectif ne peut être atteint que si l'ensemble des acteurs y participe.
La PME a donc sa place de choix dans la création d'une nouvelle
dynamique et la stimulation de l'investissement privé, à
condition de disposer de conditions propices et d'encouragements
nécessaires.
La PME est appelée à jouer un rôle
important dans le renforcement de la cohésion sociale à travers
l'insertion des sans emplois dans la vie active et l'amélioration
générale du niveau de vie qui souffre d'inégalités
importantes entre le milieu urbain et celui rural.
Enfin, par une politique appropriée basée sur la
mise en place des structures d'accueil, une formation spécifique aux
habitants des régions défavorisées leur facilitant
l'insertion dans le monde du travail, l'accélération du programme
d'électrification rural, etc. l'Etat peut inciter les PME à
s'installer dans les régions défavorisées et permettre
ainsi la réalisation d'un développement régional
intégré et réduire de facto les écarts de
développement régionaux constatés actuellement.
Pour réaliser ces défis, la stratégie
prônée par les pouvoirs publics se base sur trois axes principaux
relatifs au développement des PME existantes, à la stimulation de
la création de nouvelles entreprises et à la réduction de
leur taux de mortalité.
La volonté de développer les PME existantes,
traduit la priorité accordée à ce type d'entreprises dans
le cadre politique plus large des instruments spécifiques de promotion
du secteur privé.
En effet, les politiques et programmes gouvernementaux
contribuent à développer une dynamique entrepreneuriale ayant
pour objectif de favoriser la création des richesses, la croissance et
le développement des entreprises ainsi que leur capacité à
innover, à accéder à de nouveaux marchés et
à s'adapter à la nouvelle économie.
Malgré les atouts dont dispose la PME marocaine, ses
aptitudes de croissance et de création d'emplois sont
conditionnées par sa capacité à relever le défi de
la compétitivité. Dans ce cadre, la restructuration de
l'entreprise marocaine et sa modernisation est un préalable pour gagner
le pari de la compétitivité.
Pour se faire, plusieurs actions ont été
entreprises pour l'amélioration de l'environnement des entreprises. Ils
portent sur la simplification des procédures administratives et
réglementaires, l'environnement financier, fiscal, social dans lequel la
PME évolue.
L'introduction des entreprises en bourse procure une
importance masse de fonds qui lui permet de ne réaliser ses
investissements sans aucun engagement et d'assurer ainsi une
rémunération sous forme de dividendes à ses
actionnaires.
Donc c'est une bonne orientation pour les entreprises
désirantes être cotées en bourse .L'inconvénient
majeur à cette démarche est le caractère très
sélectif concernant l'introduction des entreprises en bourse et cela en
raison des contraintes du marché financier d'une part et des conditions
des emprunts contractés auprès des établissements
bancaires d'autre part .Les intérêts élevés sur les
emprunts viennent également entraver la croissance de l'entreprise ,sans
oublier que la majorité des sociétés familiales refusent
d'être cotées en bourse pour éviter leur ouverture aux
publics.
Enfin, le marché financier reste inefficient avec un
marché de l'action étroit et un marché secondaire des bons
du trésor peu profond. De même, les instruments financiers
à court terme sont insuffisamment diversifiés. Cette absence
d'allocation optimale des ressources financières avec une courbe
réelle de taux gène considérablement la croissance des
entreprises.
TABLE DES MATIERES
Introduction
générale..................................................................................4
Chapitre I : L'importance stratégique
du secteur des PME au Maroc
5
Introduction
5
Section 1 : Définition de la PME au
Maroc
5
Section 2 : Le poids de la PME dans le tissu
économique marocaine
6
Section 3 : Les principales contraintes de la
PME marocaine
8
a. les contraintes externes
9
b. les contraintes et faiblesses internes aux
PME
9
Conclusion
11
Chapitre II : Les dispositifs d'appui et de
promotion de la PME au Maroc
12
Introduction
12
Section 1 : Les Dispositifs d'appui à
la création de la PME
12
a. le crédit jeune promoteurs
12
b. la maison de la jeune entreprise
14
c. l'agence nationale pour la promotion de la
PME
14
d. les centres régionaux
d'investissement
15
e. le programme Moukawalati
15
Section 2 : Les Dispositifs de soutien et
d'appui à la PME
15
2.1. Le cadre institutionnel et légal
d'appui à la PME
16
a. la Charte de l'investissement
16
b. le département ministériel au
profit de la PME
16
c. l'ex-fédération de la PME-PMI au
Maroc
17
2.2. Les programmes d'appui à la
modernisation et au développement
17
a. la convention de partenariat GBPM-PME
17
b. la convention de partenariat Grandes
Entreprises-PME
18
c. le programme Emergence
18
d. le Programme d'appui aux associations
professionnelles
18
Conclusion
19
Chapitre III : Les dispositifs de financement
des PME au Maroc 20
Introduction 20
Section1 : Les recours aux financements
internes et au marché financier 20
1.1. Les financements internes
20
1.1.1. L'autofinancement
20
a. Avantages de l'autofinancement
21
b. Inconvénients de l'autofinancement
21
1.1.2. Les cessions d'actifs
21
1.1.3. Les prélèvements sur le fonds
de roulement
22
1.2. Le recours aux associés
22
1.2.1. Le capital de départ
22
1.2.2. L'augmentation de capital
22
a. L'augmentation par apports en
numéraire
22
b. L'augmentation de capital par apports en
nature
23
c. L'augmentation de capital par incorporation de
réserves, de créances sur la société ou de
réévaluation d'actif
23
d. Volumétrie des augmentations de capital
des sociétés marocaines
23
1.2.3. Les apports en comptes courants
associés
24
1.3. Le rôle du dans système bancaire
le financement des PME
24
1.3.1. Lignes nationales de financement des
investissements
24
a. Fonds pour la promotion de l'emploi des
jeunes
25
1.3.2. Les crédits octroyés par
certains établissements
25
a. "IZDIHAR" crédit banque populaire
25
b. Crédits moyen terme réescomptable
par banque Al maghrib
25
c. Société de participation et de
promotion du partenariat (SPPP- MOUSSAHAMA)
26
Section2 : Le rôle de la bourse dans le
financement des PME
26
2.1. Le rôle de la BVC (Bourse de Valeur de
Casablanca)
26
a. Historique récent du marché
boursier
26
b. Les produits financiers de la BVC
27
c. Le rôle économique de la bourse
27
d. La BVC a un rôle sommaire dans le
financement de l'économie
28
e. Les caractéristiques de ce
marché
28
2.2. L'introduction en bourse
28
a. Les conditions de l'introduction en bourse
29
b. Le contexte économique des
émissions des valeurs mobilières
29
2.3. Le marché obligataire 30
2.3.1. Les principales étapes pour le
marché obligataire : 30
2.3.2. Le rôle des salles de marché
sur le marché primaire : 30
2.3.3. Le rôle des salles de marché
sur le marché secondaire:
31
a. Le marché des bons du trésor
émis par adjudication
31
b. Le marché secondaire des bons du
Trésor émis par adjudication :
31
2.3.4. Le marché des titres de
créances négociables
32
a. Réglementation des émissions de
TCN
32
b. Fonctionnement du marché
32
Conclusion
33
Conclusion Générale 3
33
TABLE DES MATIERES
35
Bibliographie
38
Bibliographie
v Ouvrages:
-« Les nouveaux marché des capitaux au
Maroc », Berrada Mohamed Azzedine, édition SECEA,
5ème édition 2007.
-« Les techniques de banques et de crédits
au Maroc », Berrada Mohamed Azzedine, édition SE CEA,
5ème édition 2007.
-« Guide de la bourse au Maroc », Jean
Louis Megnien et Adnane, 1ère édition 1997.
-« PME et stratégie de développement
au Maroc », Azzouzi, Bouzid, édition 1997.
-« pour une bonne gouvernance de la PME au
Maroc », Nait Haddou, latifa édition
2007.
-« les PME industrielles et le développement
économique local », Alliouch, Rachid,
édition 1995.
-« la PME et son financement »,
André Singionney, les éditions de l'organisation,
édition 1994.
-« les PME au Maroc éclairage et
position », Direction de la politique économique
générale, document de travail n°50 Mars
2000.
v Revues:
-« revue marocaine d'administration locale et de
développement »n°78-79, Alami, Youssef, édition
2008
-« revue marocaine d'administration locale et de
développement »n°80, Karim, Khaddouj, édition
2008.
v Journaux:
- Aujourd'hui le Maroc N°1355 du 22/02/2007
- Economiste N° 2443 du 16/01/2007
* 1 F Janssen est
enseignant chercheur à l'université catholique de Louvain
(Institut d'Administration et de gestion) et conseiller au Centre
européen de la PME. Il est l'auteur, entre autres, d'un article sur
« l'influence de l'interpénétration du dirigeant et de son
entreprise sur l'endettement des PME et sur leurs relations avec les banques
» pour le compte de l'institut de recherches sur les PME du Canada en
2002.
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