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Contribution à  l'étude du potentiel en produits forestiers non ligneux (pfnl) et fruitiers conventionnels des agroforêts à  base de cacaoyers de la zone forestière humide du Cameroun. Cas des régions d'Okola, Mfou et Ebolowa

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par Yves Nathan Mekembom
Université de Dschang - Ingénieur des eaux, forêts et chasses 2005
  

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UNIVERSITE DE DSCHANG

UNIVERSITY OF DSCHANG

FACULTE D'AGRONOMIE ET DES SCIENCES AGRICOLES
Faculty of Agronomy and Agricultural Sciences

DEPARTEMENT DE FORESTERIE
Department of Forestr~

CONTRIBUTION A L'ETUDE DU POTENTIEL EN PRODUITS

FORESTIERS NON LIGNEUX (PFNL) ET FRUITIERS

CONVENTIONNELS DES AGROFORETS A BASE DE

CACAOYERS DE LA ZONE FORESTIERE HUMIDE DU

CAMEROUN: CAS DES REGIONS D'OKOLA, MFOU ET

EBOLOWA.

Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur des eaux, forêts et
chasses

Par :

MEKEMBOM Yves Nathan
Matricule 99 A 081
7e Promotion F.A.S.A

Janvier 2005

UNIVERSITE DE DSCHANG

UNIVERSITY OF DSCHANG

FACULTE D'AGRONOMIE ET DES SCIENCES AGRICOLES
Faculty of Agronomy and Agricultural Sciences

DEPARTEMENT DE FORESTERIE
Department of Forestry

CONTRIBUTION A L'ETUDE DU POTENTIEL EN PRODUITS

FORESTIERS NON LIGNEUX (PFNL) ET FRUITIERS

CONVENTIONNELS DES AGROFORETS A BASE DE

CACAOYERS DE LA ZONE FORESTIERE HUMIDE DU

CAMEROUN: CAS DES REGIONS D'OKOLA, MFOU ET

EBOLOWA.

Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur des eaux, forêts et
chasses

Par :

MEKEMBOM Yves Nathan
Matricule 99 A 081
7e Promotion F.A.S.A

ENCADREURS : SUPERVISEUR :

Dr TCHATAT Mathurin M. DONDJANG Jean-Paul

Chargé de recherche Chargé de Cours de Classe

IRAD-Nkolbisson Exceptionnelle, Université de Dschang

Dr GOCKOWSKI James

Chercheur Agro- économiste IITA-HFC

Dr BETTI Jean Lagarde

Enseignant FASA

Janvier 2005

FICHE DE CERTIFICATION DE L'ORIGINALITE DU TRAVAIL

Je soussigné MEKEMBOM Yves Nathan, atteste que le présent mémoire set le fruit de mes propres travaux effectués dans les agroforêts à base de cacaoyers des régions d'Okola-Mfou (province du Centre) et Ebolowa (province du sud Cameroun). Ce travail a été effectué au sein du programme STCP de l'Institut International de Recherche en Agriculture Tropicale (IITA) sous la supervision de M. DONDJANG Jean-Paul et l'encadrement scientifique des Docteurs : TCHATAT Mathurin, James GOCKOWSKI et BETTI Jean Lagarde.

Ce mémoire est authentique et n'a jamais fait l'objet d'une présentation antérieure pour l'acquisition d'un grade universitaire.

Date :

MEKEMBOM Yves Nathan

Visa de l'encadreur Visa du superviseur

Date :

Date :

Visa du chef de département

FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS APRES
SOUTENANCE

Le présent mémoire a été revu et corrigé conformément aux observations du jury.

Visa du Président du jury Visa du Superviseur

Date : Date :

Visa du chef de Département

DEDICACE

Je dédie ce travail à mes parents, M. NTSANA BALADA Jean-Marie et Madame Née LANG NKENE Catherine pour tous les sacrifices consentis durant les cinq années d'études passées à Dschang.

Trouvez ici le début de l'accomplissement de vos oeuvres et l'expression de ma profonde gratitude en témoignage de votre amour sincère.

AVANT PROPOS

La Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles (F.A.S.A) de l'université de Dschang dans son programme de formation des ingénieurs prévoit des cours magistraux, des voyages d'étude et des stages académiques.

Le présent document constitue le mémoire sanctionnant la fin de la formation dans un dernier stage intitulé : Stage d'Insertion Professionnelle.

Le stage s'est effectué au sein du programme « Sustainable Tree Crop Programme » (STCP) de l'IITA dans les régions d'Okola, Mfou (Province du Centre) et Ebolowa (Province du Sud Cameroun) pendant la période allant du 24 Mai au 08 Août 2004. Malgré les difficultés liées à l'analyse des résultats, à la mise en forme de ce mémoire et à notre état de santé vers la fin de l'étude, le travail s'est déroulé dans de bonnes conditions. Je ne saurais terminer ce propos sans avoir une pensée positive pour tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la réussite de ce travail. Je pense particulièrement à :

Mon superviseur M. DONDJANG Jean-Paul, chargé de cours de classe exceptionnelle, pour sa rigueur, ses encouragements, ses orientations et la mise en forme finale de ce document ;

Dr James GOCKOWSKI du programme STCP qui a accepté de financer ces travaux, pour sa rigueur scientifique et qui malgré ses multiples occupations savait toujours trouver du temps pour notre encadrement pendant les moments les plus difficiles ;

Dr TCHATAT Mathurin, pour ses conseils, son entière disponibilité lors de la mise en forme de ce document et surtout pour sa vision forestière des données collectées sur le terrain ;

Dr BETTI Jean Lagarde pour ses conseils et ses critiques pertinentes dans l'orientation de ce travail ; Tous les enseignants de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles en général et ceux du département de foresterie en particulier pour leur contribution à ma réussite ;

Dr SONWA Denis pour sa disponibilité, ses conseils et les discussions toujours édifiantes que nous avons eues ;

Mlle SOUA Nelly et M. MVE Joseph du Programme STCP, Madame LEMA NGONO du CIFOR, pour leur parfaite collaboration et leur totale disponibilité lors de nos multiples sollicitations;

Les vaillantes populations d'Okola, de Mfou, d'Ebolowa, tous mes guides de terrain, pour leur sincère collaboration pendant la collecte des données ; je pense particulièrement à Messieurs MVONDO Tobie, NOAH Ferdinand et Adolphe ;

La Famille MPOAME MBIDA pour son soutien multiforme pendant mon séjour à Dschang ;

Monsieur et Madame MEKOULOU, Monsieur et Madame ABADE, pour leurs encouragements, leur soutien matériel et financier ;

Mes camarades de la 7e promotion, BIKIE, NDOUMOU, BEN AMINOU, TEMGOUA, NGOUNGOURE, LIBOUM Max, BILA, NGOKOY, BAYIHA, NGWBA Ondo, DJOUSSE, TCHALA et ATANGANA pour leur franche collaboration.

Messieurs, TODEM NGNOGUE Hervé, BELIBI MESSANGA Louis, ASSOUHO Frankline Ghislaine, BOUBA HOTTA, NSEKE Daniel H.G, ABENG Achilles, mes compagnons des moments difficiles depuis 1999 ;

Mes camarades stagiaires de l'IITA, et particulièrement, MONEYE J.J.S, HIETET Goufan G. D et LAPBIM Julius pour leur esprit d'équipe pendant le stage ;

La ``Famille Forestière» de la FASA et particulièrement, Ngachou Sileu Ines pour sa franche collaboration et sa mise en contact avec le STCP pour cette étude ;

La communauté du Campus G et surtout, M. MIAFFO Dieudonné pour mon hébergement pendant tout mon séjour à Dschang ;

La communauté l'Est Cameroun à Dschang, je pense particulièrement aux familles MELENDE ABATE, NDANGA et DJONI pour leur soutien permanent ;

L'A.S.E.E.E.C, antenne de Dschang et particulièrement, Feu KPAMAN, BITOTO, ABONO, NDINGA Hilaire, NKOUM MESSOUA et MENGAMENYA ; en souvenir des bons moments passés ensemble ;

Messieurs NKENE Gustave Bruno, MVONGO Michel Roger, MBOBELE Jean Bosco, AWOUALA BALARA Marius, MEM Fils et MPANGOL Jacques, pour leurs conseils permanents, leur soutien matériel et financier ;

Les familles MPANS, MOANDJEL, pour leur soutien moral ;

La grande Famille NKENE à Doumé et Particulièrement, mes grands-parents pour qui je ne trouve pas les mots justes exprimant ma gratitude ;

Mes mamans Célestine MOANDJEL, Céline NGUELE, YAH T. Thesy, ALINE, pour leurs encouragements;

Mes petits frères et soeurs, Edgard, Perrine, Gilles, Eustache, Glwadys, Delvis, Ted Hans, mes cousins pour leur soutien perpétuel ; que ce document soit pour vous une source d'inspiration et d'encouragement ;

Tous ceux qui savent que je leur porte beaucoup d'estime et dont le nom ne figure pas ici et à qui je demande l'indulgence.

SOMMAIRE DEDICACE............................................................................ iii AVANTPROPOS .................................................................... iv

SOMMAIRE............................................................................v i
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES............................. ix
LISTE DES ILLUSTRATIONS ......................................................x
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................ X

LISTE DES FIGURES ............................................................................... X
LISTE DES ANNEXES ............................................................................. XI

RESUME.................................................................................x ii
ABSTRACT.............................................................................x iii
CHAPITRE 1. INTRODUCTION .............................................1

1.1GENERALITES ....................................................................................1 1.2. PROBLEMATIQUE. ............................................................................2 1.3 OBJECTIF DE L'ETUDE.....................................................................4 1.4 HYPOTHESES. ...................................................................................4 1.5 IMPORTANCE DE L'ETUDE.................................................................4

CHAPITRE 2. REVUE DE LA LITTERATURE . ..............................5
2.1 CLARIFICATION DES CONCEPTS........................................................5

2.1.1 La cacaoyere, un systeme agroforest ier.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 5

2.1.1.1 Définition 5

2.1.1.2 Ecologie des Agroforêts à base de cacaoyer 6

2.1.1.3 Composition des AFC 6

2.1.1.4 Rôle des AFC 7

2.1.1.5 Gestion des AFC 8

2.1.1.6 Facteurs justifiant la présence des arbres dans les AFC 8

2.1.2 Les produ its forest iers non l igneux (PFNL) et les fru it iers

conventionnels 9

2.1.2.1 Définitions 9

2.1.2.2 Typologie des PFNL et des espèces qui les produisent 9

2.1.2.3 Ecologie des PFNL 10

2.1.2.4 Utilisations des PFNL 10

2.1.2.5 Facteurs influençant la disponibilité des PFNL 10

2.1.2.6 Méthodes d'évaluation des PFNL 10

2.1.2.7 Quantification des PFNL 11

2.1.2.8 Domestication des PFNL dans les agroforêts à base de cacaoyer 11

2.1.2.9 Commercialisation des PFNL 12

2.1.2.10 Les arbres fruitiers conventionnels 12

CHAPITRE 3. METHODOLOGIE .........................................13

3.1 PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE ............................................13

3.1.1 Situation geographique 13

3.1.2 Climat 13

3.1.2 Relief et pedologie 13

3.1.3 Vegetation 15

3.1.4 Demographie 1

3.1.5 Activites economiques 1

3.2 PRESENTATION DU PROGRAMME CACAO DURABLE (STCP) 1>

3.2.1 Presentation de L'IITA 1

3.2.2 Presentation du projet STCP 17

3.2.2.1 Description 17

3.2.2.2 Objectifs du STCP 18

3.2.2.3 Zones d'intervention du projet 18

3.3 CHOIX DES SITES, DES VILLAGES ET DES CACAOYERES...............1@

3.3.1 Cho ix du site. 19

3.3.2 Cho ix des villages 19

3.3.3 Cho ix des cacaoyeres (parcelles echantillon) 19

3.4. COLLECTE DES DONNEES. 1@

3.4.1 Donnees seconda ires 20

3.4.2. Donnees prima ires 20

3.4.2.1 L'inventaire 20

3.4.2.2 Les observations sur le terrain 21

3.4.2.3 Les interviews des propriétaires des AFC 21

3.4.3 Codification et analyse des donnees 21

CHAPITRE 4. RESULTATS ET DISCUSSION ..............................24 4.1 LES ESPECES PRODUCTRICES DES PFNL DES AGROFORETS A BASE DE

CACAOYERS..........................................................................................24

4.1.1 Composition et Structure des Agroforêts a base de cacaoyer 24

4.1.2 Fréquence des especes productrices des PFNL et des fruits

convent ionnels dans les AFC 26

4.1.3 Origine des especes végétales présentes dans les AFC 28

4.1.4 D ivers ité b iologique et richesse spéc ifique des AFC 30

4.2. DENSITE MOYENNE EN PFNL ET EN FRUITIERS CONVENTIONNELS

DANSLES AFC 33

4.2.1 Dens ité des arbres par site dans les AFC 34

4.2.1.1 Densité des arbres fruitiers 34

4.2.2 Abondance des herbes et des l ianes dans les AFC 38

4.3. UTILISATIONS DES PFNL DANS LES AFC 38

4.3.1 Plantes al imenta ires des Agroforets a base de cacaoyers 40

4.3.1.1 Les arbres fruitiers 41

4.3.1.2 Les condiments et les légumes 41

4.3.1.3 les plantes hôtes des chenilles comestibles des AFC 42

4.3.2 Autres produ its procurés par les plantes des AFC 42

4.3.3 Les plantes méd ic inales des AFC 42

4.3.4 Organes ut il isés sur les plantes des AFC 44

4.3.5 Périodes de collecte des PFNL 45

4.3.6 Techniques de collecte des PFNL 46

4.3.7 Gest ion durable des ressources en PFNL dans les AFC 49

4.3.8 Contra intes l iées a l'explo itat ion des PFNL dans les AFC 51

CHAPITRE 5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 52

5.1 CONCLUSION ...................................................................................52
5.2 RECOMMANDATIONS.......................................................................53

BIBLIOGRAPHIE ..................................................................54
ANNEXES..............................................................................60

LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES

AFC : Agroforêts à base de cacaoyer.

CARPE : Programme Régional d'Afrique Centrale pour l'Evironnement

CEFDHAC : Centre sur les Ecosystèmes de Forêts Denses Humides d'Afrique Centrale CIFOR : Center For International Forestry Research

CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement FASA : Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles

FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

ICRAF : Centre International pour la Recherche en Agroforesterie (World Agroforestry Centre) IITA : Institut International d'Agriculture Tropicale

MINAGRI : Ministère de l'Agriculture

MINEF : Ministère de l'Environnement et des Forets

ONADEF : Office National de Développement des Forêts

PFNL : Produits Forestiers Non Ligneux

PROTA : Plant Resources of Tropical Africa

STCP : Sustainable Tree Crop Programme (Programme cacao durable)

UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

LISTE DES ILLUSTRATIONS

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I: Densité des arbres préférant la cacaoyère (tiges/ ha) 7

Tableau II : Nombre d'individus inventoriés par type végétal (individus autres que le cacaoyer) 24

Tableau III : Nombre de cacaoyères et fréquence des principaux arbres des AFC 26

Tableau IV : Nombre de relevés et fréquence des Familles botaniques dans les AFC 28

Tableau V : Nombre moyen et fréquence des arbres des AFC par zone en fonction de leur origine 29

Tableau VI : Nombre d'espèces et densité des arbres inventoriés dans les AFC 29

Tableau VII : Nombre et moyenne des familles et des espèces identifiées dans les AFC 31

Tableau VIII : Distribution du nombre d'espèces identifiées par type biologique 32

Tableau IX : Indices de Sorensen (K) et Pourcentage de coïncidence floristique entre les trois régions

32

Tableau X: Test de confirmation de la similarité floristique entre les régions 32

Tableau XI : Indices de diversité biologique dans les AFC 33

Tableau XII : Densité moyenne en (tiges/ha) des arbres fruitiers majeurs 35

Tableau XIII : Densité en tiges/ ha des arbres fruitiers les moins représentés 36

Tableau XIV : Densités en tiges/ha des principaux arbres non fruitiers dans les AFC 37

Tableau XV : Relation entre les types végétaux et les utilisations des PFNL 40

Tableau XVI : Principales plantes procurant d'autres produits dans les AFC 42

Tableau XVII : Nombre d'espèces de plantes médicinales identifiées par types végétaux 43

Tableau XVIII : Principales plantes médicinales des AFC 44

Tableau XIX : Périodes de collecte des espèces fruitières à valeur économique des AFC 46

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Situation géographique des villages d'étude 14

Figure 2 : Répartition du nombre d'espèces par types biologiques 25

Figure 3 : Principales utilisations des PFNL par site et dans la zone d'étude 39

Figure 4 : Proportion des organes utilisés par site et dans la zone d'étude 45

Figure 5 : Proportion des techniques de collecte des PFNL 47

Figure 6 : Proportion des arbres fruitiers en fonction de leur origine et de leur état 50

LISTE DES PHOTOGRAPHIES

Photo 1 : Extraction du vin de palme dans une AFC d'Ebolowa 48

Photo 2 : Ecorçage de l'Emien (Alstonia boonei) pour calmer la fièvre 48

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Fiche de relevé des coordonnées géographiques 60

Annexe 2: Fiche d'inventaire des PFNL dans les AFC 61

Annexe 3: Nombre de relevés et fréquence des espèces inventoriées dans l'ensemble de la zone d'étude .63
Annexe 4: Nombre de relevés et fréquence des familles botaniques identifiées dans l'ensemble de la

zone d'étude 72

Annexe 5: Fréquence et utilisation des arbres et arbustes dans les 46 cacaoyères 74

Annexe 6: Fréquence, utilisation et abondance des herbes et lianes dans les 46 cacaoyères 77

Annexe 7: Densités moyennes et états maximum en tiges/ha des arbres fruitiers inventoriés dans les 46

relevés 79

Annexe 8: Densité des arbres et arbustes inventoriés dans les AFC 81

RESUME

Dans les provinces du Centre et du Sud Cameroun l'agriculture est caractérisée par la cacaoculture qui est la principale culture pérenne. Certaines plantes, conservées ou introduites dans les cacaoyères fournissent des produits forestiers non ligneux (PFNL).

Une étude s'est déroulée d'avril à août 2004 dans les agroforêts à base de cacaoyers (AFC) des Provinces du Centre et Sud Cameroun précisément dans les régions d'Okola, Mfou et Ebolowa. Cette étude avait pour principal objectif d'évaluer le potentiel de ces agroécosystèmes en PFNL. Plus spécifiquement, elle se proposait : (1) d'identifier les différentes plantes utiles rencontrées dans les AFC, (2) d'évaluer tant qualitativement que quantitativement ces plantes et (3) d'évaluer les différentes utilisations des PFNL par les paysans. Les observations sur le terrain, l'inventaire ethnobotanique et les discussions avec les cacaoculteurs ont permis d'atteindre cet objectif.

L'inventaire a montré que les agroforêts des provinces du centre et sud Cameroun présentent un potentiel en PFNL très riche et très diversifié. En effet, les données collectées sur une superficie totale de 67,87 ha ont permis d'identifier 88 familles botaniques et 255 espèces de plantes différentes productrices de PFNL parmi lesquelles 183 plantes médicinales et 64 espèces d'arbres fruitiers. Une comparaison des données par région révèle que les agroforêts de la région d'Ebolowa sont plus riches et plus diversifiées que celles des deux autres régions. Parmi les arbres conservés dans les AFC de toute la zone d'étude, 62,32 % sont introduits contre 37,68 % qui sont des espèces locales. Cette tendance est inversée dans la région d'Okola où 61,34 % des arbres trouvés dans les AFC sont des espèces introduites contre 37,68 % qui sont des espèces locales. Des 384 espèces inventoriées dans l'ensemble de la zone d'étude, 28,39% sont des plantes alimentaires et 66,41 %, des plantes médicinales.

Afin que ces produits puissent contribuer efficacement au revenu des cacaoculteurs, il a été recommandé de : (1) densifier les AFC en espèces à forte valeur commerciale, (2) mener des recherches sur la phénologie et la productivité des principales espèces productrices des PFNL, (3) expérimenter, développer et vulgariser les techniques de collecte à faible impact des produits forestiers non ligneux. Ainsi les AFC vont continuer à jouer leur rôle de conservation de la biodiversité et de production soutenue des ressources naturelles.

ABSTRACT

Agriculture in the Centre and South provinces of Cameroon is characterised by cocoa based cropping system, which is the main perennial crop of these regions. Some of the plants, either conserved or introduced in cocoa plantations produce Non Timber Forest Products (NTFP).

A study was conducted from April to August 2004 in the cocoa agroforests of Centre and South provinces, precisely in the localities of Okola, Mfou and Ebolowa. The main objective of the study was to assess the potential of NTFP in these agro ecosystems. Specifically, it proposed to: (1) identify the different useful plant species found in cocoa agro forest, (2) evaluate qualitatively and quantitatively these plant species and (3) explore the utilisations of NTFP by peasants. Field observations, ethnobotanic inventory, and discussions with cocoa planters assisted in attaining these objectives.

The inventory showed that cocoa agroforests of Centre and South provinces of Cameroon have a very rich and diversified potential of NTFP. Data collected in an area of 67.87 hectares identified 88 botanic families and 255 different plant species that produce NTFP among which 183 are medicinal plants and 64 different fruit trees species. A comparison of the sites revealed that the agroforests of Ebolowa are richer and more diversified than those of the other regions of the study area. Of tree species found in cocoa agroforests, 62.32 % are wild species compared to 37.68 %, which are introduced in the whole study area. The situation is different in Okola's region where only 38.66 % of tree species are wild and 61.34 %, introduced. Also from the 384 plant species in the whole study area, 28.39 % of the species are used for food and 66.41 % ,medicinal plants.

In order that these NTFP effectively improve on the revenues of the cocoa producers, it was suggested that: (1) the density of plants species that produce NTFP of high commercial value in cocoa agroforests be increased, (2) research be conducted on phenology and productivity of the important plants producing NTFP, (3) experiments should be carried out , developed and vulgarised on techniques of collection with low impact on the NTFP. That will permit cocoa agroforests to continue to play their role of biodiversity conservation and the production of natural resources in sustainable manner.

CHAPITRE 1. INTRODUCTION

1.1GENERALITES

Le domaine forestier du Cameroun est estimé à 46.540 million d'hectares (Mayaux et al., 1997, cités par Tchatat, 1999). Fometé et Tchanou (1998) trouvent que ce capital forestier a diminué tant en quantité qu'en qualité au rythme annuel de 0.6 % sans discontinuer depuis 10 ans sous l'effet de l'exploitation forestière, la chasse, la collecte du bois et l'agriculture. Les mêmes auteurs affirment que la philosophie de base de la nouvelle politique forestière est de pérenniser et développer les fonctions économiques, écologiques et sociales des forêts dans le cadre de la gestion intégrée et participative qui assure de façon soutenue et durable la conservation et l'utilisation des ressources des écosystèmes forestiers.

L'administration forestière camerounaise a mis en place en 1994 un plan de zonage qui divise la forêt en domaine permanent et non permanent (MINEF, 1994). Le domaine forestier non permanent comprend les forêts communautaires, les forêts à accès libre et le domaine agroforestier. Les forêts communautaires, les cultures itinérantes des plantes vivrières et les cultures pérennes (caféiculture et cacaoculture) peuvent s'installer dans le domaine forestier non permanent (MINEF, 1994 ; Sonwa et al., 2001a).

Les agroforêts à base de cacaoyer (AFC) sont localisées dans la zone forestière humide et couvrent une superficie d'environ 300000 à 400000 hectares au Cameroun (Kotto-Same et al., 2000 ; Gockowski et al., 2004). A cause d'une population sans cesse croissante, on assiste à l'extension de ces écosystèmes et à la dégradation de la forêt naturelle.

Selon Côté (1993), le plan de zonage s'inscrit dans le cadre d'une démarche visant la rationalisation de l'utilisation du secteur forestier Camerounais en vue de freiner le développement désordonné constaté. Ce plan s'articule sur cinq grandes orientations dont les quatre principales sont de :

1. assurer la protection du patrimoine forestier et en particulier veiller à la sauvegarde de l'environnement et à la préservation de la biodiversité de façon pérenne ;

2. améliorer la participation des populations locales dans la conservation et la gestion des forêts afin que celles-ci contribuent à élever leur niveau de vie ;

3. mettre en valeur les ressources forestières en vue d'augmenter la part de la production forestière dans le PIB tout en conservant le potentiel productif ;

4. assurer le renouvellement de la ressource par la régénération et le reboisement en vue de pérenniser le potentiel.

Il a donc pour objectif principal de délimiter les zones à vocation forestière, de conservation de la nature, agricoles, agroforestières, minières et récréatives.

De ce qui précède, la gestion des agroforêts à base de cacaoyer remplit cet objectif. En effet les AFC sont installées sous forêt après abattage sélectif des arbres ou sous ombrage reconstitué après abattage total (Braudeau,1969).

De plus, les AFC se situent en bordure des forêts naturelles et comme elles, elles ont une structure complexe et une diversité spécifique significative, créant ainsi une atmosphère de forêt dégradée secondaire (Sonwa et al., 2001a).

1.2. PROBLEMATIQUE.

Les programmes d'aménagement forestier se sont focalisés sur le bois d'oeuvre, marginalisant ainsi les autres produits. L'aménagement forestier a progressivement signifié « l'aménagement pour le bois d'oeuvre » (Wong et al., 2001). Selon Mbolo (2002), les inventaires qui sont faits au Cameroun par l'Office National de Développement des Forêts (ONADEF) ne concernent que les arbres et le protocole est conçu pour l'évaluation des volumes de bois d'oeuvre.

Lorsqu'on parle de ressource forestière, on pense d'abord au bois et ensuite aux ressources fauniques. Les productions secondaires de nature animales et les PFNL de nature végétale ont souvent été négligés à cause de leur caractère informel et de l'étroitesse de leur marché.

Depuis l'introduction du cacaoyer au Cameroun en 1886 (Gockowski et Dury, 1999), l'objectif principal des agroforêts à base de cacaoyers a été la production de cacao. Pourtant, les agroforêts à base de cacaoyer regorgent non seulement des tiges de cacaoyer, mais aussi des essences forestières productrices des produits forestiers non ligneux (Dacryodes edulis, Irvingia gabonensis, Ricinodendron heudolotii, Cola spp., Elaeis guineensis, etc.), les essences ligneuses de haute valeur commerciale et les arbres fruitiers conventionnels (Mangifera indica, Persea americana, Citrus sp.) (Sonwa, 2003).

Tous ces produits en général, les PFNL et les fruits conventionnels en particulier sont, économiquement rentables et peuvent contribuer à l'augmentation et la diversification des revenus du cacaoculteur. Doumenge (1998) affirme à ce sujet que le secteur des PFNL est un secteur économique de grand potentiel et en plein essor au Cameroun. Il conclue que le commerce des PFNL serait plus profitable que celui des produits vivriers.

Le cacao se récolte et se vend dans la période allant du mois d'août à novembre (Van den Berg et
Biesbrouck, 2000). Après cette vente, les cacaoculteurs connaissent au cours de l'année, une période
dite « saison morte », pendant laquelle la consommation des produits forestiers augmente (Arnold et

Perez,1999).

Depuis 1988, les prix du cacao ont baissé de façon drastique ceci a amené certains planteurs à abandonner leurs plantations (Van Dijk, 1999). Suite aux fluctuations sur le marché international du prix du cacao et à la dévaluation du FCfa survenue en 1994, les planteurs essaient de s'appuyer sur les autres sources de revenu de leurs cacaoyères. Ils profitent ainsi des PFNL dont certains font partie de la structure de leurs agroforêts (Sonwa et al., 2001a). Les activités économiques basées sur les produits forestiers à valeur marchande peuvent se dérouler de manière saisonnière, tout au long de l'année, voire occasionnellement lorsque les besoins en argent se font sentir (Arnold et Perez, 1999).

Ces difficultés ont amené l'Institut International d'Agriculture tropicale (IITA) à mettre en place le programme Cacao durable (STCP) avec pour objectif de maintenir la production à long terme des cultures pérennes, comme le cacaoyer tout en conservant la diversité biologique. Cette préoccupation rentre en droite ligne des objectifs de la convention sur la diversité biologique qui recommande de tenir compte de tous les produits forestiers dans l'évaluation des forêts.

L'accès à la ressource dans les forêts secondaires est libre. Cette situation peut entraîner une forte pression sur la ressource et constitue de ce fait une menace pour la gestion durable. Dans les forêts communautaires, la gestion de la ressource est communautaire alors qu'elle est individuelle dans les agroforêts à base de cacaoyers. Les PFNL des AFC procurent des aliments, des plantes médicinales et des revenus. Contrairement à l'exploitation forestière, la récolte des PFNL ne cause pas une grande dégradation de l'environnement forestier, bien que ce ne soit pas évident que les taux de prélèvement soient écologiquement durables (Hall et Bawa, 1993).

La question que nous pouvons nous poser est de savoir si les autres produits ou `récoltes cachées' trouvés dans les AFC tels que les PFNL peuvent être intégrés de façon efficace dans les systèmes de production de manière à diversifier les sources de revenus du cacaoculteur. En d'autres termes :

1. quels sont les différents types de PFNL et arbres fruitiers conventionnels trouvés dans les agroforêts à base cacaoyers ?

2. quelles sont les différentes utilisations que le cacaoculteur en fait ?

3. quelles sont les stratégies de conservation et de gestion durable adoptées par les cacaoculteurs pour que les PFNL entrent dans leurs systèmes de production ?

1.3 OBJECTIF DE L'ETUDE.

Cette étude initiée par le STCP en collaboration avec l'IRAD a pour objectif principal de contribuer à la gestion durable des cacaoyères à travers l'évaluation de leur potentiel en PFNL et fruitiers conventionnels et la spécification des atouts et contraintes des agroforêts à base de cacaoyers de la zone forestière humide du cameroun, plus précisément dans les régions d'Okola, Mfou et Ebolowa. Pour atteindre cet objectif, elle se propose de:

1. identifier les espèces productrices des PFNL et des fruits conventionnels présentes dans les AFC ;

2. estimer la densité et l'abondance de ces espèces dans les AFC ;

3. déterminer les utilisations des PFNL et les techniques de collecte des PFNL dans les AFC ; dans l'optique de proposer des recommandations concrètes visant l'intégration des PFNL dans l'amélioration de la gestion durable des agroforêts à base de cacaoyer.

1.4 HYPOTHESES.

Quelques hypothèses ont été formulées dans cette étude à savoir que :

1. Quel que soit le site ou la région, les AFC présentent un potentiel en PFNL et en fruitiers conventionnels qui peut être valorisé par le cacaoculteur.

2. Il existe une différence au niveau de la composition et de la densité de peuplement en PFNL entre les AFC des zones de forêt perturbée (province du centre) et celles des zones de forêt peu perturbée (province du Sud-Cameroun).

3. Les AFC proches de la route seront plus riches en arbres fruitiers conventionnels que les AFC éloignées.

4. L'accessibilité au marché a une influence sur la richesse des AFC en PFNL.

1.5 IMPORTANCE DE L'ETUDE.

Cette étude revêt une importance pour plusieurs acteurs:

1. pour le cacaoculteur, cette étude propose d'autres produits susceptibles de diversifier et d'augmenter ses revenus de façon échelonnée tout au long de l'année et contribuer à la lutte contre la pauvreté.

2. pour la communauté scientifique, elle propose une base d'informations susceptibles d'être prise en compte dans la valorisation des agro-écosystèmes à base de cacaoyers.

3. pour la communauté internationale, elle propose l'AFC comme un site potentiel de conservation de la biodiversité et un outil pour l'élaboration des stratégies de protection des écosystèmes forestiers.

CHAPITRE 2. REVUE DE LA LITTERATURE

2.1 CLARIFICATION DES CONCEPTS

2.1.1 La cacaoyère, un système agroforest ier.

2.1.1.1 Définition

De nombreux auteurs ont cherché à définir le système agroforestier. Les réponses sont diverses, mais la plus couramment admise par le Centre International pour la Recherche en Agroforesterie (ICRAF) est celle énoncée par Lundgren et Raintree (1983). Selon ces auteurs, un système agroforestier désigne des modes et techniques de mise en valeur des terres dans lesquels des végétaux ligneux (Arbres, arbustes, palmiers, bambou,...) sont délibérément associés dans une même parcelle à des cultures herbacées ou à l'élevage, soit simultanément selon un certain agencement dans l'espace, soit en succession dans le temps. Dans ce système, il existe nécessairement des interactions aussi bien écologiques qu'économique entre les différentes composantes. Quelques points fondamentaux peuvent se dégager de cette définition à savoir que :

1. l'agroforesterie associe dans une même parcelle deux ou plusieurs espèces végétales parmi lesquelles une au moins est pérenne. Cette association peut également être faite entre plantes et animaux ;

2. elle assure la production d'au moins deux extrants agricoles et vise à couvrir la majorité des besoins alimentaires de l'exploitant et de sa famille ;

3. le cycle de production du système dure plus d'une année du fait de la nature même de ses composantes ;

4. l'agroforesterie est un système complexe tant du point de vue structurel et fonctionnel qu'économique, par opposition aux systèmes simples d'utilisation des terres comme les cultures vivrières et les plantations d'arbres.

Selon la FAO (1995), l'agroforesterie constitue un système technologique flexible, très souvent indigène par lequel les PFNL peuvent être progressivement domestiqués, d'une manière adaptée aux conditions et pratiques locales.

De ce qui précède nous pouvons définir les Agroforêts à base de cacaoyers comme tout système d'utilisation des terres qui intègre sur une même parcelle le cacaoyer, les arbres fruitiers introduits et/ou autochtones, tout en conservant les arbres forestiers qui s'y trouvent. Ils sont donc des systèmes agroforestiers permanents.

2.1.1.2 Ecologie des Agroforêts à base de cacaoyer

Les cacaoyères couvrent 300000 ha au Cameroun, (soit 37% des surfaces cultivées), localisées essentiellement dans la zone forestière humide. Elle est constituée généralement de petites exploitations familiales de 1.5 à 2.5 ha, dans les zones agro-écologiques IV (Provinces du Littoral et du Sud-Ouest) et V (provinces du Centre, Sud et Est ) (FAO, 1995 a.). Selon Losch et al. (1991), trois quarts des agroforêts à base de cacaoyer sont situées dans l'ensemble formé par les provinces du centre, du Sud et de L'Est Cameroun, couvrant une superficie de 139651 ha en 1991 dans les provinces du Centre et du Sud (MINAGRI, 1991 ; Sonwa et al. , 2001a).

2.1.1.3 Composition des AFC

Une caractérisation des AFC dans le Sud Cameroun a révélé que ces dernières figuraient parmi les systèmes les plus différents au plan biologique et les systèmes d'utilisation les plus « forestiers » des terres agricoles en Afrique Subsaharienne (IITA, 1999). Les cacaoyères sont essentiellement organisées autour de la culture du cacaoyer, à laquelle les planteurs associent au sein des parcelles, des espèces fruitières d'origine à la fois endogène et exogène (Aulong, 1998).

Plusieurs auteurs ont listé les principaux arbres rencontrés dans les AFC (Braudeau, 1969 ;Wood et Lass, 1985 ; Tchanou, 1993 ; Tchatat, 1996 ; Sonwa et al., 2000 et Akono, 2002). Mais ces études ne donnent pas des informations sur la composante d'herbacées et de lianes. Parmi ces essences, on peut citer Albizia spp, Alstonia boonei, Antocaryon spp, Milicia excelsa, Canarium schweinfurthii, Entandrophragma spp, Ficus exasperata, Ficus mucuso, Spathodea campanulata, Pycnantus angolensis, Terminalia superba (Tchanou, 1993), Ceiba pentandra, Cordia platythyrsa, Desbordia glaucescens, Disthemonanthus bentamianus, Funtumia elastica, Garcinia kola, Harungana madagascariensis, Irvingia gabonensis, Mansonia altissima, Markhamia lutea, Myrianthus arboreus, Musanga cecropioides, Petersianthus macrocarpus, Pentacletra macrophylla, Pterocarpus sauyauxii, Ricinodendron heudelotii, Terminalia superba, Triplochiton scleroxylon, Zanthoxyllum heitzii (Tchatat,1996). Akono (2002) ajoute à cette liste Persea americana, Anthocleista schweifurthii, Antrocaryon klaineanum, Uapaca paludosa.

Trois types d'AFC ont été distingués dans la zone forestière humide par importance croissante du cacao :

1. les cacaoyères fortement diversifiées et extensives se caractérisant par une importance relativement faible du cacao dans la constitution de la marge ;

2. les cacaoyères faiblement diversifiées et peu intensives, avec une spécialisation sur le cacao plus importante que dans le système précédent ;

3. les cacaoyères spécialisées intensives ; quasi exclusivement centrées sur la culture du cacaoyer ( Massein, 2000 ; Sonwa et al., 2000). Les autres arbres productifs y occupent une place mineure.

Le tableau I présente les densités des principales espèces productrices des PFNL dans les cacaoyères de Bipindi-Akom II.

Tableau I: Densité des arbres préférant la cacaoyère (tiges/ ha)

Espèces

Nom commun

Densité maximum
(cacaoyère)

Densité moyenne Bipindi-
Akom II

Ricinodendron

 
 
 

heudelotii

Njangsang

3,3

2,1

Hexalobus

 
 
 

crispiflorus

Owé

0,9

0,2

Alstonia boonei

Ekouk

5,2

2,2

Ceiba pentendra

Fromager

3,8

0,9

Canarium

 
 
 

schweinfurthii

Aiélé

4,2

2,2

Dacryodes edulis

Safoutier

3,8

0,4

Terminalia superba

Fraké

14,2

4,1

Morinda lucida

Akeng

1,5

0,5

Nauclea diderrichii

Bilinga

1,9

0,9

Discoglypremna

 
 
 

caloneura

Dambala

3,8

0,5

Elaeis guineensis

Palmier à huile

21,8

4,6

Source : Van Dijk,1999 pp. 190-195

2.1.1.4 Rôle des AFC

Le rôle des agroforêts à base de cacaoyers est multiforme. Sur le plan socio-économique, les AFC restent l'une des principales sources monétaires en zone rurale dans les provinces du Centre et du Sud Cameroun (Le Plaideur, 1985 ; Sonwa et al. , 2000). Des mêmes auteurs, ces écosystèmes deviennent des espaces où se conjuguent développement de la culture du cacaoyer, gestion et conservation de la diversité biologique.

Zapfack et al. (2002) trouvent que la cacaoyère occupe une place intermédiaire entre la forêt primaire et les terres cultivées. De ce fait, elles jouent un rôle de stockage du carbone (FAO, 2002). Nolte et al. (2001) ont estimé le carbone total des cacaoyères à 179mg / ha contre 275 en

forêt. Selon Gockowski et Dury (1999), l'établissement d'une cacaoyère sur des jachères de courte durée peut permettre de sauver 95 tonnes de carbone à l'hectare dans la Lékié (zone de transition entre la forêt et la savane).

2.1.1.5 Gestion des AFC

La transmission des agroforêts est patrilinéaire. En effet, plus de 50% des cacaoyères actuelles ont été héritées (Sonwa et al., 2000), et sont principalement gérées par le chef de ménage.

Van Den Berg et Biesbrouck (2000), ont remarqué que chez les Bantou, les individus, les ménages et les familles jouent un rôle très important dans l'accès à la terre, aux jachères, aux cacaoyères et aux ressources forestières. Une parcelle de terre peut ainsi appartenir à un groupe ou un individu. Dans les systèmes agroforestiers (cacaoyers, caféiers, palmeraies et jardins de case) et les champs itinérants, les paysans préservent quelques pieds d'arbres utiles pendant le défrichage de la forêt (Tchatat, 1999). Les terres agricoles qui n'ont pas été héritées mais qui ont récemment été défrichées dans la forêt sont contrôlées par les individus. En règle générale, les champs permanents, itinérants ou les vieilles jachères ainsi que les ressources qui s'y trouvent appartiennent en principe à celui qui les a défrichés pour la première fois (Tchatat, op.cit). Le défricheur jouit du droit d'usufruit et de maîtrise sur ces ressources. Cette situation confère aux agroforêts une gestion individuelle et maîtrisée.

2.1.1.6 Facteurs justifiant la présence des arbres dans les AFC

Le réglage de l'ombrage constitue sans aucun doute un des travaux d'entretien les plus importants d'une plantation. Braudeau (1969) propose qu'au cours de la première année un ombrage dense laissant 25 à 50% de la lumière solaire totale est nécessaire. Il doit ensuite être progressivement réduit pour laisser 50 à 75 % de la lumière totale (éventuellement ) 100% si on estime pouvoir conduire une plantation sans ombrage. Du même auteur, certains arbres sont utiles au cacaoyer au Cameroun, il cite comme exemple : Triplochiton scleroxylon, Terminalia superba, Milicia excelsa, Albizia spp., Alstonia boonei, Ficus vogeliana, Ficus exasperata, Entandrophragma spp., Pycnanthus angolensis, Canarium Schweinfurthii, et Spathodea campanulata.

2.1.2 Les produ its forest iers non l igneux (PFNL) et les fru it iers convent ionnels

2.1.2.1 Définitions

Les termes utilisés pour désigner les ressources forestières autres que le bois d'oeuvre ont beaucoup évolué en fonction du temps et des auteurs. Il existe donc une multitude de définitions des PFNL. Pour Chandrasekraran (1995), un PFNL est toute ressource biologique et tout service marchand, excepté toutes les formes de bois d'oeuvre et ses dérivés, fournis par la forêt ou tout écosystème ayant une fonction similaire. Longtemps appelés produits mineurs, spéciaux, la FAO (1999) définit les PFNL comme toutes matières biologiques à l'exception du bois qui sont exploitées à une échelle industrielle. Tabuna (2000) les considère comme tous les biens et services, différents du bois d'oeuvre et ses dérivés, fournis par la forêt et d'autres écosystèmes ayant des fonctions similaires tels que les jardins de case, les vergers villageois et d'autres systèmes agroforestiers. Pour Belinga (2002), les ressources forestières non-ligneuses ou produits forestiers non ligneux (PFNL) font référence à tous les autres produits et services tirés de la forêt autres que le bois. Au fil du temps, les PFNL ont été marginalisés avec l'accentuation de l'aménagement forestier pour la production du bois d'oeuvre, la substitution des produits naturels par les produits synthétiques et l'établissement des plantations à grande échelle pour d'autres (Belinga, 2002). Les expressions Produits forestiers non Ligneux (PFNL) ou produits forestiers « mineurs » ou « secondaires » ou « non industriels » ont le même sens (FAO,2003) et sont employés indifféremment pour désigner la vaste gamme de ressources végétales et animales autres que le bois, dérivées des forêts ou des essences arborées forestières (FAO,1999).

De ce qui précède, et dans le cadre de notre étude les PFNL sont les produits végétaux non ligneux tels que définis dans la loi forestière de janvier 1994 [Article 9(1)] (MINEF,1994) et son décret d'application no95-531-PM du 23 août 1995[Art 3(22), Art 26(1)]. Dans les AFC, les PFNL sont des organes végétaux incluant écorces, racines, bulbes, tubercules, fruits, graines, fleurs, feuilles et sève, collectés dans les cacaoyères et utilisés pour l'alimentation, la médecine et les services divers.

2.1.2.2 Typologie des PFNL et des espèces qui les produisent

La classification des PFNL dépend des auteurs et des objectifs des études. Cette classification peut se faire selon l'utilisation finale (Wyatt, 1991), selon les critères de faisabilité pour l'inventaire forestier. A ce titre, on peut distinguer les parties d'arbre non ligneuses, les produits

de plantes ressemblant à des arbres, les herbacées et autres plantes (Klein et al., 1996 cités par Wong et al., 2001). McCormack (1998) cité par Wong et al. (op.cit), les classe en fonction de la forme de vie et de la partie de la plante. Son classement présente ainsi les plantes pérennes et leurs produits, les produits éphémères d'espèces pérennes (fruits, duvet de graines, noix/graines, graines à huiles, bourgeons apicaux, feuilles) et les espèces éphémères (herbacées, champignons, miel sauvage). A ces types, Mbolo (2002) ajoute tous les autres services procurés par la forêt (protection du sol contre l'érosion, écotourisme, etc.).

2.1.2.3 Ecologie des PFNL

Les produits forestiers non ligneux proviennent des niches variées : forêt vierge, forêt secondaire et les jachères (Ndoye, 1995 ; Van Dijk,1999 ; Mbolo, 2002). La cacaoyère constitue une niche importante de certains PFNL (Van Dijk, 1999). Selon mollet et al. ( 1995), une part importante des nombreux PFNL provient des cacaoyères, alimentant en partie 1100 commerçants impliqués dans la distribution de ces produits au Sud Cameroun (Ndoye et Ruiz-Perez, 1998).

2.1.2.4 Utilisations des PFNL

Les utilisations des PFNL ne font plus de doute. Selon plusieurs auteurs (Van Dijk, 1999 ; FAO, 2001 ; MINEF, 2002, pour ne citer que ceux là), les PFNL les plus connus sont utilisés comme aliment, fourrage, plante médicinale et matériau de construction. Les parties comestibles des plantes (fruits, noix, feuilles, légumes, condiments et boisson ) sont parmi les PFNL les plus importants au Cameroun (FAO, 2001).

2.1.2.5 Facteurs influençant la disponibilité des PFNL

La disponibilité des PFNL est liée à la gestion de l'environnement naturel dans lequel on les trouve. Selon Van Dijk (1999), l'exploitation forestière et l'agriculture (à travers la conversion de la végétation naturelle en plantation) sont les principaux facteurs qui déterminent la disponibilité des PFNL. L'exploitation commerciale des espèces productrices des PFNL telles que Baillonella toxisperma et la chute des arbres entraîne la destruction de certains PFNL.

La dégradation de l'habitat naturel de certains PFNL est aussi un facteur de diminution de la disponibilité des ressources forestières.

2.1.2.6 Méthodes d'évaluation des PFNL

La gestion durable des forêts exige l'évaluation de tous les produits de ces forêts et la prise en compte de leurs valeurs dans l'examen préalable des projets et politiques forestiers (FAO, 2003).

Les PFNL posent le problème d'approche dans le choix de la méthode de collecte des données.

L'évaluation du potentiel disponible se fait sous forme d'inventaires dans les zones de distribution des produits considérés (Mbolo, 2002). IL y a nécessité d'une convergence entre la foresterie et les sciences sociales d'une part, et d'autre part, entre les scientifiques des zones tempérées et ceux des régions tropicales (MINEF, 2002). Le dispositif d'inventaire des PFNL dépend d'une manière générale de leurs différentes caractéristiques biologiques incluant :

1. l'état de vie de la ressource ;

2. la période de disponibilité de la ressource ;

3. la partie utilisée de la ressource ;

4. le mode de récolte du produit ;

5. la mobilité ;

6. la distribution.

De manière générale, les inventaires des PFNL restent qualitatifs au Cameroun, en l'absence des techniques éprouvées, acceptées et comprises par tous (MINEF, 2002).

2.1.2.7 Quantification des PFNL

Il existe à peine des informations quantitatives sur les PFNL (Hall et Bawa,1993). Les données détaillées sur les quantités récoltées, consommées et vendues sont presque inexistantes. Les paysans ramassent, cueillent, extraient, consomment et vendent les PFNL sans tenir de comptabilité (Mevian, 2000). Ce qui explique le caractère informel de l'exploitation de ces produits (Mbolo, 2002, Betti, 2004, communication personnelle).

2.1.2.8 Domestication des PFNL dans les agroforêts à base de cacaoyer

La domestication des arbres agroforestiers consiste en une production à grande échelle, des aespèces indigènes par une transformation génétique de la plante sauvage compte tenu des besoins et des désirs du paysan ainsi que des forces du marché (Leakey et Simons, 1997). Leur intégration dans les systèmes d'utilisation des terres existants vise à améliorer les moyens de subsistance des communautés rurales tout en conservant la diversité biologique (Fondoun et al., 2000). Elle constitue un outil d'augmentation et de complément des sources sauvages de PFNL pour les communautés rurales (FAO, 1995 b.). Selon Gockowski et al. (2004), plus de 90% des producteurs camerounais de cacao plantent des arbres fruitiers dans

leurs champs. Ils citent 14 espèces différentes d'arbres fruitiers parmi lesquels : le safoutier (Dacryodes edulis), l'avocatier(Persea americana), l'oranger (Citrus sinensis), le mandarinier (Citrus reticulata), le palmier à huile (Elaeis guineensis), et le Djangsang (Ricinodendron heudelotii). Dacryodes edulis, Cola nitida, Cola acuminata et Irvingia gabonensis sont les premières espèces à être domestiquées en Afrique de l'Ouest (Leakey et Newton, 1994).

2.1.2.9 Commercialisation des PFNL

A l'heure actuelle, il existe au moins 150 PFNL importants sur le plan du commerce international (FAO, 2003). Une étude réalisée par Ndoye et al. (1998) dans la zone de forêt humide du Cameroun a montré que Dacryodes edulis est le produit le plus proéminent aussi bien en terme de quantité que de valeur. Il est suivi par ordre d'importance par Irvingia gabonensis, Cola acuminata et Ricinodendron heudelotii. Nkongmeneck (1995) a estimé la quantité de noix de cola (Cola acuminata) vendues à 20400 tonnes. Selon Ndoye et Rui-Perez (1998), le commerce des PFNL est reconnu aujourd'hui comme un facteur d'intégration en Afrique centrale.

2.1.2.10 Les arbres fruitiers conventionnels

Par fruitiers conventionnels, nous entendons les fruitiers exotiques de consommation courante (FAO, 2002) et à haute valeur économique et nutritionnelle tels que l'avocatier (Persea americana), le manguier (Mangifera indica), les agrumes (Citrus spp.), etc. L'introduction de ces arbres dans les AFC s'est accentuée après la crise cacaoyère des années 1980 comme stratégie d'intensification et de diversification à l'intérieur des cacaoyères. Selon FAO (op. cit), 93% des cacaoculteurs plantent des fruitiers et parmi eux, 47% plantent quatre arbres fruitiers en plus du safoutier. Des investigations plus larges sur l'ensemble du Benchmark de IITA-HFC, depuis le sud à la frontière du Gabon et de la Guinée Equatoriale jusque dans la Lékié permettent de noter que les cinq fruitiers que les paysans préfèrent planter dans leurs cacaoyères sont Dacryodes edulis, Persea americana, Mangifera indica, Citrus sinensis et Citrus reticulata (Sonwa et al.,2001b) espèces plantées respectivement par 83, 77, 71, 56 et 27 pour cent des cacaoculteurs de la zone de forêt humide du Sud-Cameroun dans leurs AFC. Dans le cadre de cette étude, nous n'allons pas trop insister sur les fruitiers conventionnels qui ont déjà fait l'objet de nombreuses études (Aulong, 1998 ; FAO, 2002).

CHAPITRE 3. METHODOLOGIE

3.1 PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE

3.1.1 Situation géographique

Les provinces du Centre et du sud Cameroun sont deux unités administratives issues de l'éclatement de l'ancienne province du Centre-Sud. Elles s'étendent entre les latitudes 2°06'Nord et 6°14' Nord et les longitudes 9°42' Est et 13°45'Est (Tchatat, 1996). Elles couvrent une superficie d'environ 116129 km2 soit un peu plus des 50% de la zone forestière du pays (Mevian, 2000). La zone d'étude (figure 1) se situe entre les latitudes 2°35' Nord et 4°15' Nord et les longitudes 11°48' Est et 11°15' Est (Zapfack et al., 2002). Dans cette zone, notre étude s'est déroulée dans les régions d'Okola, Mfou et Ebolowa.

3.1.2 Cl imat

La région étudiée appartient au climat équatorial guinéen (Moby-Etia, 1979, cité par Tchatat, 1996) caractérisé par 4 saisons : (1) une grande saison sèche de mi-novembre à mi-mars, (2) une petite saison pluvieuse de mi-mars à mi-juin, (3) une petite saison sèche de mi-juin à mi-août et (4) une grande saison pluvieuse de mi-août à mi-novembre.

Selon Villiers et Santoir (1995), les précipitations moyennes annuelles croissent d'Okola (1500 mm) à Ebolowa (1900 mm). Les températures moyennes annuelles diminuent de façon très peu significative du sud vers le nord de la zone d'étude avec des valeurs de 29,7° C et 29,6° C respectivement pour les stations au voisinage de Yaoundé et Ebolowa (Tchatat, 1996). Du même auteur, les températures moyennes annuelles augmentent suivant le même gradient (23,5° C ; 24,0° C et 24,1° C.).

3.1.2 Relief et peclologie

L'altitude moyenne de la zone d'étude se situe entre 600 et 700 m (Santoir, 1995).

Selon Vallerie (1995), les sols dominants dans la région d'Ebolowa sont de type peu évolués, lithiques, fortement désaturés typiques ou rajeunis, ocres à jaune. Certaines zones de cette région sont caractérisées par des sols ferralitiques, fortement désaturés, hydromorphes et de faciès jeune.

Figure 1 : Situation géographique des villages d'étude
Source : adapté de Tchatat (1996)

Du même auteur, la région de Mfou est dominée par des sols ferralitiques fortement désaturés, typiques rouges, faciès ocre indurés, jaune, en bas de pente. Les sols de la région d'Okola sont presque les mêmes que ceux de Mfou. Seulement, aux types de sols cités plus haut, on ajoute les sols ferralitiques moyennement désaturés à faciès jaune, hydromorphe des bas fonds (Vallerie, op.cit.).

3.1.3 Végétat ion

Les trois régions de la zone d'étude présentent en commun un faciès de dégradation des forêts denses semi-caducifoliées toujours verte qui se développe au contact de la forêt semicaducifoliée à la suite de l'action humaine, au creusement des routes, plantations industrielles et exploitation forestière (Villiers et Santoir, 1995).

Au point de vue floristique, et en dehors de tous les éléments typiques de la forêt semicaducifoliée à Sterculiaceae et Ulmaceae, relictuels ou au contraire colonisateurs, il est possible d'établir à grands traits l'originalité de ces faciès, malgré toute leur complexité floristique locale (Letouzey, 1985).

En ce qui concerne les arbres et les arbustes, (Letouzey, 1985) note la présence d'un grand nombre d'espèces liées incontestablement à la présence humaine, qui même si elles existent isolées dans les massifs forestiers intacts, trouvent au voisinage de l'homme des conditions propices à leur développement. Il cite ainsi : Albizia adianthifolia, Alstonia boonei, Antrocaryon klaineanum, Bombax buonopozense, Bridelia spp., Caloncoba welwitschii, Ceiba pentandra, Discoglypremna caloneura, Distmonanthus benthamianus, Duboscia macrocarpa, Markhamia lutea, Markhamia tomentosa, Milicia excelsa, Ficus mucuso, Harungana madagascariensis, Macaranga spp., Mallotus oppositifolius, Petersianthus macrocarpus, Piptadeniastrum africanum, Polyscia fulva, Pycnanthus angolensis, Rauvolfia caffra, Rauvolfia vomitoria, Ricinodendron heudelotii, Spathodea campanulata, Musanga cecropioides, Myrianthus arboreus, Tetrapleura tetraptera, Vernonia conferta, Xylopia spp. Zanthoxylum gilletii. Du même auteur, Les lianes sont nombreuses dans ces faciès mais aussi diverses. Une caractéristique essentielle de ces faciès est le développement volumétrique remarquable pris par certaines grandes herbacées, appartenant aux Marantaceae (Megaphrynium spp., Haumania danckelmania, etc.) et aux Zingiberaceae (Costus spp., Aframomum spp., ...). Quant aux plantes herbacées, souvent héliophiles ou semi-héliophiles, elles sont trop diverses pour qu'il en soit donné une longue liste. Ainsi, Desmodium adscendens, Ipomoea involucrata, Olyra latifolia, Palisota spp., Chromolaena odorata, Palisota spp., et Elephantopus mollis peuvent être retenues comme les plus fréquentes.

Massein (2000), trouve que la Lékié est un département densément peuplé où les terroirs villageois ne portent plus que des agroforêts (AF) progressivement mises en place par les planteurs depuis le début du siècle.

La végétation de la Lékié se compose à l'origine des îlots de forêt semi-décidue ou de recrus forestiers isolés dans les savanes péri-forestières qui ont été défrichées pour installer les cacaoyères (Letouzey, 1985 ; Villiers et Santoir, 1995). Un ombrage est nécessaire pour le développement de ces cultures. Progressivement un équilibre s'établit et permet la persistance d'un couvert forestier où on retrouve les caractéristiques de la forêt semi-caducifoliée, mais aussi quelques éléments de la forêt toujours verte et des savanes intraforestières surtout à Bridelia ferruginea et Annona senegalensis. Letouzey (op.cit.) qualifie cette végétation de forêt domestiquée.

3.1.4 Demographie

En 1997, les provinces du Centre et Sud Cameroun ont respectivement 2 275756 et 480266 habitants vivant sur 62942 et 47190 km2 (FAO, 2002). Une étude menée par Gockowski (1996) montre que la densité de la population du monde rural dans les arrondissements proches de Yaoundé, Mbalmayo et Ebolowa varie respectivement de 88, 41 et 15 habitants/ km2. Selon Santoir (1995), les principaux groupes socioculturels qui peuplent la zone forestière humide sont :

1. les Eton dans la région d'Okola avec pour principales familles, les Mvog Onamenye, les Tom et les Beyem basa ;

2. les Bene dans la région de Mfou composés des Mvog Amougou, Mvog Zambo et Belua ;

3. le groupe des Fang dans la région d'Ebolowa avec les Yemekak et les Yessok comme principales familles.

3.1.5 Activités économiques

Les principales activités génératrices de revenus dans l'ensemble de la zone d'étude sont l'agriculture (cacaoculture et cultures vivrières), l'extraction du vin de palme `Matango', la pêche et la chasse à Mfou et plus à Ebolowa où la forêt est relativement encore vierge.

3.2 PRESENTATION DU PROGRAMME CACAO DURABLE (STCP)

3.2.1 Presentation de L'IITA

Après le succès de l'Institut International de Recherche sur le Riz (IIRI) créé en 1960 aux Philippines, les fondations Rockefeller et Ford, des deux industriels américains Henry Ford et John

Davis Rockefeller, furent motivées à diversifier la recherche agricole en mettant sur pied d'autres institutions spécialisées à travers le monde. C'est ainsi que l'Institut International de Recherche en Agriculture Tropicale (IITA) vit le jour en 1967 et dont le siège fut implanté sur mille hectares d'une exploitation expérimentale située à Ibadan au Nigeria. Cet organisme s'est par la suite étendu dans plusieurs pays d'Afrique tropicale Subsaharienne parmi lesquels le Cameroun dont le Centre Ecorégional de Forêt Humide de L'IITA (IITA-HFC) s'est installé en 1990 à Yaoundé (Nkolbisson).

Reconnu comme une société autonome à but non lucratif, l'IITA fut établi comme la première grande composante africaine d'un réseau intégré de centres internationaux de recherche et de formation disséminés de part les régions en développement de la planète, et parrainées par une institution mère dénommée: Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (GCRAI). Cette structure est en fait une association informelle (regroupant divers gouvernements, fondations privées, organisations internationales et régionales), créée en 1971 par la banque mondiale, la FAO, et le PNUD, dans le but de soutenir les efforts de différents centres de recherche agricole dans leurs activités visant à améliorer quantitativement et qualitativement la production alimentaire ainsi que le niveau de vie des populations des pays en voix de développement.

L'IITA est financé par la banque mondiale, la FAO, le PNUD, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID), l'Agence Canadienne pour le Développement International (CIDA), et les gouvernements d'Australie, de Belgique, du Nigéria, d'Italie et de France.

Pour accomplir sa mission, l'IITA mène des activités de recherche, participe à diverses activités de transfert de technologie, de formation ainsi que d'échange de matériel génétique et d'information dans de nombreuses régions d'Afrique sub-saharienne, et ceci en collaboration avec les programmes nationaux et régionaux à l'instar du projet de durabilité des cultures pérennes « Sustainable Tree Crop Programme » (STCP).

3.2.2 Presentation du projet STCP 3.2.2.1 Description

Le projet STCP est un programme régional intégré d'amélioration du bien-être social et économique des petits paysans, et de la durabilité environnementale des champs à base de cultures arborées. Mis sur pied en 2000, il fait intervenir cinq pays Ouest africains : Cameroun, Cote d'ivoire, Ghana, Guinée, Nigeria.

Au Cameroun le projet pilote du programme STCP s'intitule : Projet pour le renforcement des capacités des organisations de producteurs de cacao membres du réseau national STCP dans la

promotion des systèmes de production socialement appropriés, rentables et acceptables au plan écologique au Cameroun. Il est abrité par le centre écorégional de forêt humide de l'IITA au Cameroun (IITA-HFC).

3.2.2.2 Objectifs du STCP

Le projet STCP-Cameroun vise à promouvoir un système de production des cultures pérennes économiquement rentables et écologiquement durables. Pour ce faire, il se propose d'améliorer les stratégies d'évolution et de pérennisation des revenus des petits producteurs de cacao dans le site du projet pilote du pays en promouvant la professionnalisation des organisations membres du réseau national pour :

1. Reconquérir le marché mondial sur lequel le cacao camerounais connaît une décote ;

2. Répondre aux exigences des consommateurs sur l'origine et les modes de production du cacao mis sur le marché ;

3. Contribuer à la reconnaissance de l'agriculture comme un métier.

De façon spécifique, le projet a comme objectifs de :

1. renforcer les capacités de représentation et de défense des intérêts des organisations de producteurs de cacao membres du réseau.

2. renforcer les capacités techniques et économiques des producteurs de cacao pour améliorer la productivité et les rendements des cacaoyères et la qualité du produit.

3. promouvoir la biodiversité et la préservation de l'environnement.

4. diversifier les sources de production et de revenu des producteurs, par l'exploitation des espèces agroforestières introduites dans les cacaoyères et d'autres spéculations.

3.2.2.3 Zones d'intervention du projet

Quatre zones situées à proximité les unes des autres, couvrant 2 provinces et classées parmi les plus productives de cacao du Cameroun ont été choisies pour servir de site pilote au projet :

1. Zone 1 : Grande Mefou (Mefou Afamba, Mefou Akono) et haute Sanaga.

2. Zone 2 : Grand Mbam (Mbam et Inoubou, Mbam et Kim).

3. Zone 3 : Lekié, Nyong et Kellé.

4. Zone 4 : Nyong et So'o et le Grand Ntem (Mvila).

Elles forment une boucle et rassemblent une population totale d'environ 1.513.000 habitants, dont 1.134.000 vivant en milieu rural, avec 193.400 exploitations agricoles d'une

production potentielle de 70.000 tonnes. Au total, 5.522 organisations sont réparties entre trois zones agro-écologiques différentes, et la production cacaoyère dans ces zones a été évaluée à 52.000 tonnes en 2001.

3.3 CHOIX DES SITES, DES VILLAGES ET DES CACAOYERES

3.3.1 Cho ix du site.

La présente étude s'est déroulée dans les trois zones de référence «BENCHMARK » de l'IITA-HFC au Cameroun. Les régions d'Okola, Mfou et Ebolowa ont été choisies de manière à avoir un gradient écologique et démographique, compte tenu de leur proximité respectivement à Yaoundé (nord du Benchmark), Mbalmayo au centre et Ebolowa au sud du benchmark. En effet, ces deux gradients évoluent en sens opposé. La densité de la population diminue graduellement d'Okola à Ebolowa avec une zone de densité intermédiaire à Mfou et à l'opposé, le gradient écologique du à l'action anthropique croît des régions proches de Yaoundé à Ebolowa.

3.3.2 Cho ix des villages

L'étude s'est déroulée dans neuf (9) villages du Benchmark de l'IITA-HFC (Humid Forest Zone) choisis au hasard dans la zone d'intervention du projet STCP, afin de faciliter le contact. Ainsi dans le département de la Lékié (région d'Okola), les villages Lendom II, Song Onana et Louma ont été choisis. Dans la Mefou-Afamba (région de Mfou), elle s'est effectuée dans les villages Ndangueng, Nkilzok et Ndziéfidi. Dans le département de la Mvila (région d'Ebolowa) enfin, les villages Ako'okas, Fe'éyôp et Nkolemvon étaient choisis.

3.3.3 Cho ix des cacaoyeres (parcelles echantillon)

Compte tenu des contraintes de temps, le nombre de parcelles échantillons a été fixé à quinze (15) par région. Mais pour prévoir un éventuel remplacement d'unité d'échantillonnage, une 16e cacaoyère a été étudiée dans la région d'Okola. Dans le cadre de notre étude, les cacaoyères d'au moins 20 ans d'âge et d'une superficie comprise entre 0.5 ha et 4 ha ont été sélectionnées dans chaque zone à cet effet. Le souci était de refléter la réalité des AFC du paysan moyen. En définitive, 46 cacaoyères ont été inventoriées dans l'ensemble des trois régions.

3.4. COLLECTE DES DONNEES.

Afin de réunir toutes les informations nécessaires à la rédaction de ce document, une démarche de collecte a été suivie. Elle a consisté en la collecte des données secondaires et primaires.

3.4.1 Donnees seconda ires

Elles ont été collectées dans les littératures disponibles de la bibliothèque centrale et du département de Foresterie de l'université de Dschang, puis dans les bibliothèques du Programme Régional de l'Afrique Centrale pour l'Environnement (CARPE), de l'Institut International de Recherche en Agriculture Tropicale (IITA), l'Institut International de Recherche en Agroforesterie (ICRAF), du Centre International de Recherche en Foresterie (CIFOR), de l'Institut de Recherche Agronomique pour le Développement (IRAD) et dans les bibliothèques personnelles de nos encadreurs de stage.

3.4.2. Donnees prima ires

Les données primaires ont été collectées à l'aide de l'inventaire, les observations sur le terrain et les interviews des propriétaires des AFC.

3.4.2.1 L'inventaire

Avant d'entrer dans une plantation, l'équipe d'inventaire rendait visite aux autorités locales pour expliquer les fondements de la recherche et la permission de travailler dans les cacaoyères. Une fois les paysans choisis d'après les critères de choix des cacaoyères, l'ordre de passage dans leur AFC était établi.

Le préliminaire à l'inventaire consistait en la délimitation de la cacaoyère afin d'en déterminer la superficie. Pour ce faire, les coordonnées géographiques de tous les points saillants de la cacaoyère ont été relevées à l'aide du Global Positioning System (GPS) suivant les indications du propriétaire de l'AFC. Les données GPS étaient consignées dans une fiche conçue à ce effet (voir Annexe N°1).

La fiche d'inventaire (confère Annexe N°2) a été le principal outil de collecte des données

primaires.

L'inventaire a donc consisté au comptage systématique de toutes les espèces productrices des PFNL, qui comprenaient tous les arbres fruitiers, toutes les herbes et les lianes jugées utiles par le cacaoculteur et toutes les plantes hôtes ou indicatrices des chenilles comestibles trouvées dans la cacaoyère. Le plan de sondage utilisé est à un degré car les parcelles échantillons ont été inventoriées entièrement.

L'identification des espèces était basée sur les noms vernaculaires en Eton, Ewondo et Bulu selon le site. Toutes les espèces reconnues par le paysan et l'assistant de terrain étaient relevées. La traduction des noms locaux en noms scientifiques s'est basée sur la littérature et les

lexiques botaniques (Vivien et Faure, 1985 ; Vivien et Faure, 1996 ; Prota, 2002). Les échantillons des espèces qui ne pouvaient pas être identifiées ont été collectés, traités avec de l'alcool à brûler, pressés et conservés dans du papier journal. Ils ont été envoyés par la suite à l'herbier national de Yaoundé pour identification.

3.4.2.2 Les observations sur le terrain

Les observations ont permis de décrire la distribution de la végétation du sous-bois de la cacaoyère et de distinguer les différents types de plantes (arbres, arbustes, lianes, herbes).

En ce qui concerne la strate herbacée, les lianes et les semis, les observations ont permis la description du sous-bois en déterminant l'indice d'abondance des espèces représentées. L'abondance était évaluée en absent (0), rare (1), abondant (2) et très abondant (3).

3.4.2.3 Les interviews des propriétaires des AFC

Les interviews et les discussions avec les cacaoculteurs ont permis de compléter les données d'inventaire. Le supplément d'informations apportées par ces interviews portait sur :

1. les organes utilisés sur les plantes ;

2. l'utilisation des organes ;

3. les techniques de collecte ;

4. la période de collecte (en mois) des différents PFNL.

En ce qui concerne les plantes médicinales, ces interviews ont permis d'avoir des précisions sur les maladies traitées, le mode de préparation, le mode d'administration.

Elles ont également permis d'identifier les plantes hôtes des chenilles comestibles ainsi les périodes de collecte desdites chenilles.

Les informations sur l'âge de l'AFC, la mise en place des arbres, le rôle de l'arbre, les techniques de gestion et de conservation du couvert forestier et les contraintes liées à l'exploitation des PFNL ont enfin pu être collectées par ce procédé.

3.4.3 Codification et analyse des donnees

Les données GPS ont été saisies dans un tableur EXCEL. Leur analyse avec le logiciel ARCVIEW (3.2 a) a permis de déterminer la superficie du polygone ainsi obtenu.

Les données d'inventaire ont été compilées et codifiées dans un tableur EXCEL. Leur analyse s'est faite avec le logiciel SPSS pour la comparaison des moyennes par le test de Fisher au seuil de signification de 5% des différents paramètres mesurés. La séparation des moyennes s'est

faite par le calcul des LSD (plus petite différence significative). Toutes les moyennes indexées par la même lettre sur la même ligne sont considérées comme identiques au seuil de signification de 5 %.

Des indices ont été calculés pour décrire et comparer la diversité biologique (floristique) des AFC des trois régions étudiées :

L'indice de Gleason (I) (Schlaepfer, 2002): I = (S -1) / log N

Cet indice est fondé sur l'hypothèse de la croissance logarithmique du nombre d'espèces observées en fonction du log du nombre N d'individus examinés. Il représente la pente de la droite obtenue en reportant en abscisse le log N et en ordonnée le nombre S d'espèces recensées. Plus la pente est élevée, c'est à dire, plus le nombre S d'espèces est élevé pour un nombre donné d'individus examinés, plus la diversité est grande.

L'indice de Shannon-Weaver (H'), indépendant d'une hypothèse de distribution, est basé sur les proportions d'espèces que l'on observe :

H'= Ó (Ni/N)*Log (Ni/N)

Ni = nombre d'individus appartenant à l'espèce i, i allant de 1 à S (nombre d'espèces) N = nombre d'individus dans l'échantillon, Log = Logarithme de base 2.

Dans la nature la valeur de H' se situe en général entre 0.5 (très faible diversité) et 4.5 (dans le cas d'échantillons de grande taille de communautés complexes).

L'indice de régularité de Pielou (R) d'un échantillon est le rapport de sa diversité H' à la diversité maximale pouvant être obtenue avec le même nombre de taxons (H'max = log S). Elle est donnée par la formule :

R = H'/H'max = H'/log S (quantité comprise entre 0 et 1) (Pielou, 1966, cité par Sonwa, 2004 ; Schlaepfer, op.cit) avec S (nombre d'espèces différentes de l'échantillon).

L'indice de Shannon-Weaver peut dont être considéré comme le produit de la régularité par le nombre d'espèces exprimé en logarithme (H' = R*log S).

L'indice de Simpson (ë), comme l'indice de Shannon-Weaver est indépendant d'une hypothèse de distribution. Il est calculé par la formule : ë = Ó (Ni(Ni-1)) / (N(N-1)).

Il correspond à la probabilité que deux individus tirés au hasard appartiennent à la même espèce. Lorsque la diversité est maximale, sa valeur est 0, lorsque la diversité est minimale, sa valeur est 1, ce qui gêne parfois son interprétation. C'est pourquoi, l'indice est souvent défini de manière à ce que sa valeur soit égale à 0 lorsque la diversité est minimale :

ë = 1 - Ó (Ni(Ni-1)) / (N(N-1)).

L'indice de Sorensen (K) ou indice de la similarité floristique (Betti, 1996) a été obtenu par la formule :

K = 2a / (2a + b + c) a est le nombre d'espèces communes aux deux sites (1 et 2), b le nombre d'espèces propres à l'échantillon 1 et c = nombre d'espèces propres à l'échantillon 2

Cet indice donne une grande importance aux espèces communes. La valeur de K multipliée par 100 correspond au pourcentage de coïncidence floristique. Un test de Khi-deux à 5% a permis de confirmer la similitude floristique entre les régions comparées deux à deux selon la formules :

X2 = n (ad - bc)2 / (a + b) (c+d) (a+c) (b+d) avec a = nombre d'espèces communes aux deux sites, b = nombre d'espèces propres à l'échantillon 1, c = nombre d'espèces propres à l'échantillon 2, d = nombre d'espèces absentes dans les deux échantillons et n = nombre d'espèces total ( n = a+b+c+d). .

CHAPITRE 4. RESULTATS ET DISCUSSION

4.1 LES ESPECES PRODUCTRICES DES PFNL DES AGROFORETS A BASE DE CACAOYERS

L'inventaire effectué dans 46 cacaoyères a montré, après interviews et observations faites sur le terrain, la grande richesse et la diversité floristique des agroforêts à base de cacaoyers des régions d'Okola, Mfou et Ebolowa. Ce chapitre présente tant qualitativement que quantitativement, les principales plantes productrices des PFNL inventoriées dans les AFC.

4.1.1 Composition et Structure des Agroforats a base de cacaoyer

La composition des agroforêts cacao des provinces du Centre et Sud Cameroun est très diversifiée. Cette diversité se traduit non seulement par leur richesse spécifique, mais aussi par les types biologiques qu'on y trouve. Les observations sur le terrain ont permis de remarquer que les agroforêts à base de cacaoyer ont une structure verticale composée de trois strates en fonction des types biologiques : une strate inférieure très dense composée des herbes et des espèces rampantes (lianes), une strate moyenne constituée des pieds de cacaoyers et des arbustes et enfin une strate supérieure constituée d'arbres. Les espèces productrices des PFNL se recrutent parmi ces différents types biologiques. Ce qui donne une structure de forêt secondaire aux AFC.

Le tableau II présente le nombres d'individus inventoriés par type végétal dans chaque

région.

Tableau II : Nombre d'individus inventoriés par type végétal (individus autres que le cacaoyer)

Type

Ebolowa

Mfou

Okola

Zone d'étude

Arbres

3045

2928

2134

8107

Arbustes

48

109

41

198

Lianes

160

106

62

328

Herbes

231

195

157

583

Total

3484

3338

2394

9216

Dans ce tableau II, nous remarquons que les AFC des régions d'Okola et Ebolowa sont pauvres en arbustes comparés à celles de la région de Mfou. Cette différence pourrait s'expliquer par le fait que ces deux zones sont situées aux extrêmes. La richesse de la région de Mfou en ce type biologique se justifierait par sa situation géographique et sa végétation naturelle. L'observation des arbres, lianes et herbes montre une diminution progressive du nombre d'individus d'Ebolowa à

Okola. Globalement, la différence entre le nombre d'individus total par région est plus marquée entre Okola et les deux autres zones. A priori on penserait qu'il n'y a pas de différence entre les régions de Mfou et Ebolova. Un aperçu de l'AFC permet de distinguer quatre principaux types biologiques : les arbres constituant l'étage supérieur, les cacaoyers et les arbustes, l'étage moyen, les lianes et les herbes, l'étage inférieur. Ces types végétaux donnent une structure multistratifiée aux agroforêts. La figure2 présente la répartition du nombre d'espèces inventoriées par type biologique dans l'ensemble des 3 zones (Okola, Mfou, Ebolowa).

Nombre d'especes inventorioes

250

200

150

100

50

0

Arbres Arbustes Lianes Herbes

Ebolowa M fou Okola Zone d'étude

Région

Figure 2 : Répartition du nombre d'espèces par types biologiques

Il ressort de la figure 2 que, quelle que soit la région, l'arbre constitue l'élément majoritaire dans l'AFC, suivi par les herbes, les lianes et enfin les arbustes. Nous notons cependant une diminution progressive du nombre d'espèces d'arbres et de lianes lorsqu'on va de la région d'Ebolowa à Okola. Ceci s'expliquerait par le fait que les AFC de cette région se situent à proximité de la forêt naturelle, où l'activité anthropique est un peu réduite contrairement aux autres zones où ces écosystèmes sont presque artificiels. Quand on sait que la liane est caractéristique de la forêt vierge, ces chiffres confirment les conclusions de Sonwa et al. (2002) et Tchatat (1996) qui trouvent qu'il existe un gradient de stabilité écologique entre Ebolowa et Yaoundé (Okola). La région de Mfou qui est proche de Mbalmayo présente des caractéristiques intermédiaires entre ces deux zones. Il ressort que la différence entre le nombre d'espèces d'herbes n'est pas très perceptible entre les trois régions. Quel que soit le type végétal, les AFC de la région d'Ebolowa présentent les valeurs les plus élevées suivies de celles de la région de Mfou et enfin la région d'Okola. Cette différence se justifierait par l'activité anthropique et la pression démographique.

4.1.2 Frequence des especes productr ices des PFNL et des fruits convent ionnels dans les AFC

La fréquence des espèces productrices des PFNL dans les AFC dépend de l'adaptabilité de ces plantes dans les cacaoyères. Van Dijk (1999) trouve que la cacaoyère serait l'habitat préféré de certaines espèces de PFNL.

Le tableau III présente le nombre de cacaoyères et la fréquence des principaux arbres rencontrés dans les agroforêts à base de cacaoyers de toute la zone d'étude.

Tableau III : Nombre de cacaoyères et fréquence des principaux arbres des AFC

Famille

Nom
scientifique

Nom
commun /
local

Ebolowa Mfou Okola Zone d'étude

N

N

N

N

Fréq

(%)

BURSERACEAE Dacryodes edulis (G.

Safoutier

Don) H. J. Lam

Persea americana

LAURACEAE Avocatier

Mil.

ANACARDIACEAE Mangifera indica L. Manguier

APOCYNACEAE Alstonia boonei De Emien

wild.

Ficus exasperata MORACEAE Akol

Valh.

Spathodea

BIGNONIACEAE campanulata Evovone/Tulipier

P.Beauv.

Terminalia superba COMBRETACEAE Fraké

Engl. & Diels

Myrianthus arboreus CECROPIACEAE Engokom

P.Beauv.

Pterocarpus soyauxii PAPILIONACEAE Padouk

Taub.

Pycnanthus

MYRISTICACEAE angolensis (welw.) Ilomba

warb

Elaeis guineensis

ARECACEAE Palmier à huile

Jacq.

Albizia adianthifolia Bangbaye

MIMOSACEAE

(Schumach .)W.wight

Funtumia elastica APOCYNACEAE Mutondo

(Preuss) Stapf Ricinodendron

EUPHORBIACEAE heudelotii (Baill.) Njangsang

Pierre ex Heckel

APOCYNACEAE Rauvolfia vomitoria Mejan mejanga
Afzel.

Milicia excelsa

MORACEAE Iroko

(Welw.) C.C. Berg

Morinda lucida

RUBIACEAE Akeng

Benth.

RUTACEAE Citrus sinensis (L.) Oranger

Osbeck

BOMBACACEAE Ceiba pentandra (L.) Fromager

15

13

13

15

13

14

15

13

14

14

13

14

14

12
9

11

9

10
8

15

15

14

12

14

12

11

12
11

11

10

15

12

10

13

13

11

11

13

16

16

16

15

11

12
10

10

10

10

11
5
8

12

11
8

12

11
10

46

44
43
42

38 38 36 35 35 35 34 34 34 34 33 32 32

32
31

100,00

95,65
93,48
91,30

82,61 82,61 78,26 76,09 76,09 76,09 73,91 73,91 73,91 73,91 71,74 69,57 69,57

69,57
67,39

N (nombre de cacaoyères)

 
 
 
 
 
 
 

Il ressort de ce tableau III que le Safoutier (Dacryodes edulis) est l'espèce la plus fréquente des AFC, apparaissant dans l'ensemble des relevés, suivi de l'avocatier (Persea americana), du manguier (Mangifera indica) et de l'Emien (Alstonia boonei). L'avocatier est l'espèce la plus abondante suivi du safoutier, du manguier, du palmier à huile, bien que celui-ci soit moins fréquent que l'Emien (Alstonia boonei). On remarque aussi que les arbres les plus fréquents dans les AFC appartiennent par ordre d'importance aux familles botaniques des Burseraceae, Lauraceae, Ancardiaceae, Apocynaceae, Moraceae, Bignoniaceae et Combretaceae.En ce qui concerne les lianes, Paulinia pinnata (Aloum), Mondia whitee (Racine), Piper guineense (Poivrier), Combretum smeathmannii et Cryptolepsis sanguinolenta (Okok biang) sont les espèces les plus rencontrées. Elles se retrouvent respectivement dans 71,74 %, 55,52 %, 54,35 %, 50 % et 43,48 % de l'ensemble des relevés. L'annexe 3 présente le nombre de relevés et la fréquence de toutes les espèces inventoriées par type biologique, dans l'ensemble de la zone d'étude.

Les arbustes forment le type biologique le moins représenté dans les Agroforêts à base de cacaoyers. Seulement, Carpolobia alba, Massularia acuminata et Glyphea brevis sont les espèces les plus rencontrées dans les AFC ; et apparaissent respectivement dans 71,74%, 60,87 % et 36,86% des AFC inventoriées.

Dans le même ordre d'idées, Costus afer (Mian), Anchomanes difformis (Kabat), les fougères (zeng) en général, Crassocephalum biafrae (Nlot) et Chromolaena odorata sont les herbes les plus rencontrées dans les AFC, se retrouvant respectivement dans 93,48%, 84,78 %, 73,91%, 71,74 % et 63,04 % des relevés de l'ensemble de la zone d'étude.

Le tableau IV présente le nombre de relevés et la fréquence des familles botaniques les plus représentées dans les AFC. Ce tableau IV montre que les familles des Burseraceae, Anacardiaceae, Moraceae et Apocynaceae sont les plus fréquentes et se retrouvent dans l'ensemble des relevés de la zone d'étude. Elles sont suivies par ordre décroissant des Lauraceae, Euphorbiaceae, Asteraceae, Rutaceae, Zingiberaceae, Bignoniaceae, Mimosaceae, Sterculiaceae, Papilionaceae, Myristicaceae, Combretaceae, Araceae, Cecropiaceae et les Commelinaceae, rencontrées dans plus de 80 % des relevés. Les Agavaceae, Simaroubaceae, Celastraceae, Rhizophoraceae, Icacinaceae, Palmae et Leeaceae sont rares dans les AFC. L'annexe 4 présente le nombre de relevés et la fréquence des familles botaniques identifiées dans l'ensemble de la zone d'étude.

Tableau IV : Nombre de relevés et fréquence des Familles botaniques dans les AFC

Famille

Okola

Mfou

Ebolowa

Zone d'étude

 
 

N

N

N

N

Fréq (%)

Effectif

BURSERACEAE

16

15

15

46

100,00

891

ANACARDIACEAE

16

15

15

46

100,00

758

MORACEAE

16

15

15

46

100,00

598

APOCYNACEAE

16

15

15

46

100,00

563

LAURACEAE

16

15

14

45

97,83

961

EUPHORBIACEAE

15

15

15

45

97,83

561

ASTERACEAE

15

15

15

45

97,83

177

RUTACEAE

15

14

14

43

93,48

264

ZINGIBERACEAE

13

15

15

43

93,48

58

BIGNONIACEAE

12

15

15

42

91,30

324

MIMOSACEAE

11

15

15

41

89,13

408

STERCULIACEAE

15

12

14

41

89,13

239

PAPILIONACEAE

12

14

15

41

89,13

204

MYRISTICACEAE

11

15

14

40

86,96

201

COMBRETACEAE

10

14

15

39

84,78

171

ARACEAE

14

15

10

39

84,78

41

CECROPIACEAE

11

13

14

38

82,61

176

COMMELINACEAE

12

12

14

38

82,61

52

Nous remarquons également que les familles des Euphorbiaceae, Asteraceae, Zingiberaceae et Mimosaceae ont été rencontrées dans l'ensemble des AFC des régions de Mfou et Ebolowa. On pourrait penser que le taux de dégradation de la végétation naturelle dans la région de Mfou n'a pas totalement affecter la biodiversité. Ces chiffres pourraient permettre d'avoir une idée sur les familles botaniques tolérées par le cacaoyer, celles qui s'adaptent mieux dans les cacaoyères, afin de bien concevoir un projet de mise en place des AFC.

4.1.3 Origine des especes vegetales presentes dans les AFC

L'origine des espèces végétales trouvées dans les AFC varie en fonction du type végétal. Les observations et les données d'inventaire montrent que les herbes, les lianes et les arbustes sont des espèces locales. Certaines de ces espèces s'adapteraient bien dans la cacaoyère (Van Dijk, 1999). En ce qui concerne les arbres, ils ont deux origines. Certains sont des espèces locales laissées délibérément lors de la mise en place de la cacaoyère à cause de leurs services dans le milieu ; d'autres, bien que locales s'y trouvent parce qu'elles n'ont pas pu être dévitalisées ou abattues lorsque ces travaux sont mécaniques ; d'autres enfin sont plantées ou conservées par les cacaoculteurs en raison de leurs valeurs alimentaire et médicinale.

Le tableau V présente l'effectif et la fréquence moyenne des arbres par région en fonction de leur origine. Dans l'ensemble de la zone d'étude, il ressort de ce tableau V que 62,32% des arbres sont d'origine locale contre 37,68 % qui sont introduits (domestiqués).

Tableau V : Nombre moyen et fréquence des arbres des AFC par zone en fonction de leur origine

Ebolowa Mfou Okola Zone d'étude

Origine Effectif

Fréq
(%)

Effectif

Fréq
(%)

Effectif Fréq (%) Effectif Fréq (%)

Domestiqué

50,87

25,06

65,53

33,57

81,81

61,34

66,41

37,68

Local

152,13

74,94

129,67

66,43

51,56

38,66

109,83

62,32

Total

203

100

195,20

100

133,37

100

176,24

100

La tendance est presque la même à Mfou et Ebolowa avec respectivement des valeurs de 66,43% et 74,94% pour les arbres locaux et 33,57 et 25,06% pour les arbres domestiqués. Par contre la situation est inversée dans la région d'Okola où 38,66% des arbres sont locaux contre 61,34% qui sont des espèces introduites. Ceci pourrait s'expliquer par le manque des terres, la pression démographique qui amènent les paysans de cette région à introduire les arbres dans leurs parcelles pour procurer l'ombrage au cacaoyer, diversifier leurs sources de revenus et subvenir à leurs besoins quotidiens en bois de chauffe qui est la principale source d'énergie en milieu rural. Tous ces chiffres montrent l'intérêt que portent les paysans à la plantation des arbres.

Dans les AFC de l'ensemble de la zone d'étude, 176,24 arbres ont été inventoriés en moyenne avec des valeurs respectives de 133,37, 195,20 et 203 à Okola, Mfou et Ebolowa.

Le tableau VI présente le nombre d'espèces et la densité des arbres inventoriés en tiges/ha dans les AFC de l'ensemble de la zone d'étude. Il ressort de ce tableau VI, une densité moyenne de 155,23 arbres/ha pour toute la zone d'étude.

Tableau VI : Nombre d'espèces et densité des arbres inventoriés dans les AFC

 

Ebolowa

Mfou

Okola

Zone d'étude

Nombre d'espèces

55,67

48,60

36,50

46,70

Superficie moyenne (ha)

1,55

1,18

1,60

1,45

Espèces/ha

46,14

51,95

35,93

44,48

Densité moyenne (arbres/ha)

151,82

196,80

119,47

155,23

Dans les différentes régions, cette valeur est de 119,47 tiges/ha à Okola et 151,82 tiges/ha à Ebolowa. La région de Mfou présente la plus forte densité en arbres avec une valeur de 196,80 tiges/ha. Ce qui représente des densités spécifiques de 44,48 espèces / ha pour l'ensemble de la zone d'étude, 46,14 espèces / ha à Ebolowa, 51,95 espèces /ha à Mfou et 35,93 espèces /ha à Okola. La différence de densité spécifique entre la région d'Okola et les autres s'expliquerait par l'activité anthropique qui a dégradé la végétation naturelle initiale. Entre les régions de Mfou et Ebolowa, cette différence pourrait s'expliquer par la taille des AFC inventoriées. En effet les relevés GPS ont montré que la superficie moyenne des AFC de la région de Mfou (1,18 ha) était plus faible que celle des AFC de la région D'Ebolowa (1,55 ha).

4.1.4 Diversite b iolog ique et richesse specifique des AFC

La notion diversité recouvre deux aspects : la richesse qui est le nombre d'espèces dans un écosystème ou le nombre de types d'écosystèmes dans un paysage et la régularité, c'est à dire la répartition du nombre Ni d'individus observés dans les espèces i, i allant de 1 à S (Schlaepfer, 2002).

Dans l'ensemble de la zone d'étude, 384 espèces végétales ont été inventoriées, dont 83 n'ont pas été identifiées ; 46 déterminées uniquement jusqu'au niveau du genre ; et 255 espèces entièrement identifiées. Ces chiffres sont un peu plus élevés que ceux trouvés par Sonwa (2004) qui a identifié 204 espèces dans 60 cacaoyères de la zone forestière humide.

Pour la suite de l'analyse de la diversité biologique, nous ne tiendrons compte que des espèces entièrement identifiées.

D'une manière spécifique, la composition floristique des AFC des 3 zones est marquée par 91 des 255 espèces identifiées qui sont communes aux trois régions. Une comparaison entre les régions montre que 36 espèces sont communes à Ebolowa et Mfou, tandis que les régions de Mfou et Okola d'une part et Ebolowa et Okola d'autre part ont respectivement 15 et 11 espèces en commun.

D'après les données d'inventaire, 48 espèces sont propres à la région d'Ebolowa, 30 à Mfou et 24 à Okola. Dans le même ordre d'idées, sur 88 familles identifiées, 50 sont communes aux 3 zones. De la même manière, 7 familles botaniques sont communes à Ebolowa et Mfou d'une part et, Mfou et Okola d'autre part. Les régions d'Ebolowa et Okola ont 3 familles en commun (Amaranthaceae, Poaceae, Caricaceae) ; 8 familles sont propres à la région d'Ebolowa contre 5 et 7 respectivement à Mfou et Okola.

Dans le tableau VII présente le nombre, la moyenne des familles et espèces identifiées dans les agroforêts à base de cacaoyers dans les trois sites et dans l'ensemble de la zone d'étude.

Tableau VII : Nombre et moyenne des familles et des espèces identifiées dans les AFC

 

Ebolowa

Mfou

Okola

Zone d'étude

 
 

N= 15

N= 15

N= 16

N= 46

P (á =0.05)

Moy espèce

77,27a

68,93a

47,50b

64,20

0,00

Moy Famille

40,07a

38,33a

32,44b

36,85

0,00

Esp/famille

1,93a

1,79b

1,45c

1,72

0,00

Densité spécifique (Esp/ ha)

63,83

74,61

47,72

61,74

0,17

Individus/ha

170,25a

223,91b

132,25a

174,53

0,03

Familles/ha

33,22

42,17

33,95

36,39

0,55

P = probabilité ; les moyennes indexées par une lettre identique (a, b, c) sur la même ligne ne présentent pas une différence significative au seuil de 5% ; á = seuil de signification (0,05), N (nombre d'observation)

Dans ce tableau VII, nous observons que la différence des moyennes des densités spécifique et des densités des familles entre les trois zones n'est pas significative au seuil de 5%. On note cependant une diminution progressive de la moyenne des familles et des espèces du Sud vers le Nord de la zone d'étude. Cette différence n'est pas significative entre les régions de Mfou et Ebolowa. Elle l'est par contre entre Okola et les deux autres régions. Un rapport entre le nombre d'espèces et le nombre de familles montre qu'une famille botanique présente à Ebolowa comporte en moyenne 1,93 espèces contre 1,79 et 1,45 respectivement à Mfou et Okola.

Ceci pourrait se justifier par l'importance de l'activité anthropique qui limite les contacts entre la végétation naturelle et les AFC qui apparaissent ici comme les seuls milieux peu perturbés dans la zone. Les AFC de la région d'Ebolowa se présentent comme les plus riches et la plus diversifiées comparativement à celles des autres sites. Ceci vérifie l'hypothèse formulée plus haut selon la quelle les AFC d'Ebolowa sont plus diversifiées que celles de Mfou et Okola.

Le tableau VIII présente la distribution du nombre d'espèces identifiées par type biologique.

L'observation du nombre total d'espèces identifiées dans ce tableau montre une différence de 45 espèces entre Ebolowa et Okola d'une part et 31 espèces entre Mfou et Okola d'autre part. Nous ne notons pas une très grande différence entre le nombre d'espèces d'herbe et d'arbuste entre les trois régions. Par contre, l'observation des arbres et des lianes révèle un gradient décroissant du nombre d'espèces du Sud au Nord de la zone d'étude. Le grand nombre d'espèces de lianes et d'arbres dans les AFC de la région d'Ebolowa se justifierait par le fait même de la proximité de la forêt primaire et à la dégradation relativement faible de l'environnement de cette zone.

Tableau VIII : Distribution du nombre d'espèces identifiées par type biologique

Types

Ebolowa

Mfou

Okola

 

Zone d'étude

 

Nombre
d'espèces

Effectif

Nombre

espèces Effectif

Nombre
espèces

Effectif

Nombre
espèces

Effectif

Arbres

126

2918

120

2887

93

2023

165

7828

Arbustes

7

47

7

107

8

38

13

192

Lianes

22

128

13

92

9

46

30

266

Herbes

31

185

32

172

31

139

47

496

Total

186

3278

172

3258

141

2246

255

8782

Le tableau IX présente les indices de Sorensen et le pourcentage de coïncidence floristique entre les 3 régions de la zone d'étude.

Tableau IX : Indices de Sorensen (K) et Pourcentage de coïncidence floristique entre les trois régions

Okola Mfou Ebolowa

Ebolowa a = 11

K = 0,23

a = 36
K = 0,48

a = 48
K = 1

Okola K = 1

a = 15

Mfou K = 0,36

a = 24

a = 30
K =1

a = Nombre d'espèces communes entre les deux sites, K = indice de Sorensen

Dans ce tableau IX, nous remarquons que cet indice est élevé entre Mfou et Ebolowa (0,48), faible entre Mfou et Okola (0,36) et très faible entre Ebolowa et Okola (0,23). Ces valeurs de K multipliées par 100 représentent le pourcentage de coïncidence écologique entre les régions. La valeur relativement élevée de cet indice entre les régions d'Ebolowa et Mfou suggère que ces deux sites ont pratiquement les mêmes espèces, car valeur très proche de 50 %. Ce qui n'est pas le cas

entre les AFC des régions d'Okola et Mfou d'une part et celles d'Ebolowa et Okola d'autre part ces valeurs sont inférieurs à 50%. Le calcul du khi-deux (tableau X) permettra de confirmer ces résultats.

Tableau X: Test de confirmation de la similarité floristique entre les régions

 

Okola

Mfou

Ebolowa

 

a = 24

 
 

Okola

÷2 = 1

 
 
 

a = 15

a = 30

 

Mfou

÷2 = 6,15

÷2 = 1

 

Ebolowa

a = 11
÷2 = 8,78

a = 36
÷2 = 2,12

a = 48
÷2 = 1

÷2 th = 3,84 (ddl =1 au seuil de 5%), a= Nombre d'espèces communes entre les 2 régions

Du tableau X il ressort que les valeurs du Khi-deux observées entre les régions de MfouOkola d'une part et d'Okola-Eboloawa d'autre part sont supérieurs à la valeur théorique (3,84) ceci revient à dire que les AFC de ces régions n'ont pas les mêmes espèces végétales. On observe cependant qu'entre la région de Mfou et celle d'Ebolowa, Khi-deux observées < Khi-deux théorique. Les AFC de ces deux régions ont pratiquement les mêmes espèces.

Les résultats du calcul des indices de diversité biologique de Shannon-Weaver (H'), Simpson (X), Gleason (I) et l'indice de régularité de Pielou (R), dans le tableau XI permettent de tirer des conclusions sur la diversités des AFC par site et dans toute la zone d'étude. Le tableau XI montre que les valeurs les plus élevées s'observent dans les AFC de la région d'Ebolowa, suivi de celles de Mfou et enfin celles d'Okola.

Tableau XI : Indices de diversité biologique dans les AFC

Région

N

S

H'

A,

R

I

Ebolowa

3278

186

6,31

0,02

0,84

15,84

Mfou

3258

172

6

0,03

0,81

14,65

Okola

2246

141

5,03

0,07

0,70

12,58

Zone d'étude

8782

255

6,24

0,03

0,78

19,39

N (nombre d'individus), S (nombre d'espèces), H' (indice de Shannon-Weaver), I ( indice de Gleason), A, (indice de Simpson) et R (Régularité de Pielou)

Dans le cas des AFC de notre zone d'étude, les chiffres présentés dans le tableau XI montre que quel que soit l'indice, la région d'Ébolowa se présente comme la plus riche et la plus diversifiée. Ce tableau XI montre que la probabilité pour que deux individus pris au hasard dans les AFC d'Ebolowa appartiennent à la même espèce est de 2% (indice de Sympson X). Cette valeur est de 7% à Okola, et de 3% à Mfou et dans la zone d'étude. Ces valeurs montrent que les AFC sont des milieux très diversifiés et, la région d'Ebolowa apparaît la plus diversifiée et la plus riche de toutes.

L'observation de l'indice de Gleason (I) montre que sa valeur décroît suivant un gradient d'Ebolowa à Okola où cette valeur est la plus faible, confirmant encore la grande diversité des AFC de la région d'Ebolowa par rapport à celles d'autres régions de la zone d'étude. Il en est de même pour les valeurs de l'indice de Shannon- Weaver.

4.2. DENSITE MOYENNE EN PFNL ET EN FRUITIERS CONVENTIONNELS DANS LES AFC

Les relevés GPS ont permis de calculer la taille des AFC des régions d'Okola, Mfou et

Ebolowa. Sur l'ensemble de la zone d'étude, 66,87 hectares ont été explorés, soit 25,94 ha à Okola, 17,74 ha à Mfou et, 23,19 ha à Ebolowa. Il ressort de ces données les tailles moyennes de 1,62 ha, 1,18 ha et 1,55 ha respectivement à Okola, Mfou et Ebolowa ; avec une moyenne générale de 1,45 ha pour toute la zone d'étude. Une comparaison de ces valeurs ne montre pas une différence significative entre les régions. Il est cependant à remarquer qu'il existe une forte variation entre la taille présumée par le cacaoculteur et la taille calculée par les coordonnées géographiques des AFC inventoriées. Cette différence serait due au fait que, lors de la mise en place de la cacaoyère, le cacaoculteur maîtrise la taille et la forme de son champ, avec le vieillissement et la perte de vigueur, certains espaces sont abandonnés et à terme, les tiges de cacaoyer qui s'y trouvent dépérissent. Ce qui donne des formes irrégulières à ces parcelles.

4.2.1 Densite des arbres par site dans les AFC

4.2.1.1 Densité des arbres fruitiers

Les espèces les plus abondantes dans les AFC sont l'avocatier (Persea americana), le safoutier (Dacryodes edulis), le manguier (Mangifera indica) et le palmier à huile (Elaeis guineensis) avec des densités moyennes respectives de 16,9, 10,69, 9,98 et 3,26 tiges/ ha. Ces valeurs sont en désaccord avec les résultats trouvés par Van Dijk (1999) dans les cacaoyères de la région de Bipindi-Akom II. En effet, elle a trouvé des densités moyennes respectives de 1,9 tiges/ha, 3,8 tiges/ha, 1,4 tiges/ha et 21,8 tiges/ha) pour ces espèces.

Le tableau XII compare les densités moyennes des arbres fruitiers majeurs adultes (arbres de densité > 0,5 tiges/ha) inventoriés dans les AFC. Dans ce tableau XII, la région d'Okola présente la plus forte densité en arbres fruitiers (70.74 tiges/ha) contre 60.21 tiges/ha à Mfou, 42.78 tiges/ha à Ebolowa et 58.19 tiges/ha dans l'ensemble de la zone d'étude. Cette différence de densité en arbres fruitiers serait due à la proximité du marché, qu'il soit local ou dans la région de Yaoundé qui facilite l'écoulement de ces produits aux paysans de Mfou et Okola. Le manque de marché expliquerait la faible densité constatée dans la région d'Ebolowa qui n'encourage pas à les intensifier dans leurs parcelles. Une différence significative n'est pas notée entre les densités en avocatier (Persea americana), palmiers (Elaeis guineensis), Myrianthus arboreus, Irvingia gabonensis, ndangsang (Ricinodendron heudelothii), angongui (Antrocaryon klaineanum) entre les trois régions. Cette observation est la même en ce qui concerne la densité spécifique des arbres fruitiers (AFASPE), la densité du nombre de tiges (AFA), la densité des arbres fruitiers jeunes (AFJ). Ceci laisse croire que les paysans, quelle que soit la région ont le même comportement en ce qui concerne la plantation des

arbres fruitiers dans leur AFC.

Tableau XII : Densité moyenne en (tiges/ha) des arbres fruitiers majeurs

ESPECE

Okola

Mfou

Ebolowa

Zone d'étude

 

N =16

N =15

N =15

N = 46

Probabiité
á = 0.05

Persea americana

21,25

13,98

13,00

16,19

0,37

Dacryodes edulis

13,32a

14,95a

3,63b

10,69

0,00

Mangifera indica

18,37a

8,69b

2,33c

9,98

0,00

Elaeis guineensis

4,29

1,49

3,94

3,26

0,11

Myrianthus arboreus

0,89

3,13

2,84

2,25

0,11

Xylopia auranthiodora

0,47

1,97

1,97

1,45

0,08

Citrus sinensis

0,67

2,73

0,45

1,27

0,07

Citrus reticulata

3,04a

0,31b

0,16b

1,21

0,00

Ricinodendron heudelotii

0,86

0,86

1,49

1,07

0,30

Canarium schweinfurthii

0,49a

0,76b

1,63b

0,95

0,03

Antrocaryon klaineanum

0,00a

0,79b

1,72c

0,82

0,05

Cola acuminata

0,62

0,56

1,25

0,80

0,32

Irvingia gabonensis

0,79

0,24

1,20

0,75

0,17

Espèce de densité < 0,50 tiges/ha

5,12

6,86

5,52

5,82

0,63

AFJTOTAL

11,81

21,56

13,56

15,56

0,10

AFATOTAL

70,74

60,21

42,78

58,19

0,12

AFASPE

12,81

12,60

15,33

13,57

0,12

N (nombre d'observations) ; AFA(arbres fruitiers adultes) ; AFJ (arbres fruitier jeunes) ;AFASPE (espèces différentes d'arbres fruitiers) ; P = probabilité ; les moyennes indexées par une lettre identique (a, b, c) sur une même ligne ne présentent pas une différence significative au seuil de 5% ; á = seuil de signification (0,05)

Les différences observées entre les trois zones relèveraient d'un pur hasard. La région de Mfou apparaît cependant avec les plus fortes densités en arbres fruitiers jeunes. La comparaison de la densité de Dacryodes edulis entre les trois régions montre qu'il y a une différence significative au seuil de 5% entre la région d'Ebolowa et les deux autres régions par contre il n'y a pas de différence entre les densités des AFC de Mfou et Okola. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les fruitiers trouvés dans la région d'Ebolowa sont destinés à l'autoconsommation contrairement aux régions de Mfou et Okola où, la proximité du marché de Yaoundé aidant, les cacaoculteurs intensifient la plantation de cette espèce à cause de sa valeur commerciale.

Une différence significative au seuil de 5% est également notée entre les densités moyennes du manguier (Mangifera indica) entre les trois régions. Ces écarts sont très significatifs. En effet, dans la région d'Okola, la valeur de la densité moyenne du manguier est de 18,37 tiges /ha

tandis qu'à Mfou, elle est de 8,69 tiges/ha. La région d'Ebolowa présente la plus faible densité avec une valeur de 2,33 tiges /ha. Cette différence se justifierait par le caractère périssable des mangues et la difficulté d'écoulement et de conservation de ces produits. Ceci permet de distinguer trois types d'AFC en fonction de la densité en arbres fruitiers. De ces chiffres il ressort également que le paysan de la région d'Okola est plus prêt à adopter un projet de domestication des arbres fruitiers. Une différence significative au seuil de 5% est également notée entre les densités en oranger (Citrus sinensis) dans les régions de Mfou et Ebolowa. En ce qui concerne le mandarinier (Citrus reticulata), la différence est significative au seuil de 5% entre la région d'Okola et les deux autres.

Le tableau XIII présente en tiges/ha les densités des espèces d'arbres fruitiers à valeur économique et alimentaire les moins représentés dans les AFC. Ce tableau montre que ces espèces ne sont pas fréquentes dans ces milieux. Ces espèces végétales s'adapteraient mal dans les cacaoyères, ce qui peut justifier ces faibles densités.

Tableau XIII : Densité en tiges/ ha des arbres fruitiers les moins représentés.

 

Densité moyenne (tiges /ha)

Densité maximum (tiges / ha)

Okola

Mfou Ebolowa

Zone
d'étude

Okola

Mfou

Ebolowa

Spondias cytherea

0,38

0,30

0,46

0,38

1,81

2,57

6,31

Dacryodes macrophylla

0,02

0,70

0,39

0,36

0,27

7,42

2,67

Coula edulis

0,55

0,26

0,04

0,29

7,71

1,86

0,56

Baillonella
toxisperma

0,00

0,58

0,06

0,21

0,00

2,57

0,97

Monodora myristica

0,00

0,56

0,00

0,18

0,00

8,01

0,00

Garcinia kola

0,19

0,10

0,00

0,10

2,48

1,43

0,00

Pausinystalia johimbe

0,05

0,00

0,11

0,05

0,77

0,00

0,97

Garcinia lucida

0,00

0,00

0,16

0,05

0,00

0,00

1,58

Hexalobus crispiflorus

0,00

0,00

0,15

0,05

0,00

0,00

0,97

Trichoscypha arborea

0,00

0,00

0,08

0,03

0,00

0,00

1,16

Nous remarquons dans ce tableau XIII que Spondias Cytherea présente la densité moyenne la plus élevée (0,38 tiges /ha), suivi de Dacrryodes macrophylla (0,36 tiges/ ha), et Coula edulis (0,29 tiges /ha). Baillonella toxisperma, Monodora myristica et garcinia kola viennent ensuite. Ces chiffres sont différents de ceux de (Van Dijk, op.cit.). L'annexe 7 présente la densité en arbres fruitiers par état dans les AFC des différents sites d'étude. Les différences observées dans les tableaux XII et XIII pourraient être liées à la méthode d'inventaire et à la taille de l'échantillon. En effet la méthode d'inventaire utilisée par Van Dijk consistait en de layons de 1000 m x 10 m. pour

les arbres de diamètre supérieur à 10 cm et des placettes de 10 x 10 m pour les espèces de diamètre compris entre 1 et 10 cm et les sous placettes de 2 X 2m pour les semis et les herbes. La méthode d'inventaire en plein serait la plus efficace pour l'évaluation des PFNL dans les AFC.

4.2.1.2 Densité des arbres non fruitiers

Une analyse des arbres non fruitiers (Tableau XIV) montre que Albizia adianthifolia, Rauvolfia vomitoria, Pycnanthus angolensis, Ficus exasperata Funtumia elastica et Markhamia lutea sont les espèces les plus densément représentées dans les AFC. Il ressort également de ce tableau que Markhamia lutea et Bridelia Micranta bien que fortement présents dans les AFC n'ont pas été relevées dans l'ensemble des AFC de la région d'Okola. La comparaison de ces densités montre qu'il n'existe pas de différence significative entre les densités de L'Emien (Alstonia boonei) dans l'ensemble de la zone d'étude. On pourrait penser que cette espèce est très bien adaptée à ce milieu. Une autre explication pourrait aussi être le fait que cette espèce avec ses propriétés thérapeutiques soit très bien conservée pour cet usage.

Tableau XIV : Densités en tiges/ha des principaux arbres non fruitiers dans les AFC

Espèce

 

Densité moyenne

 

Densité maximum

Okola

Mfou Ebolowa

Zone
d'étude

P (á = Okola 0.05)

Mfou Ebolowa

Albizia adianthifolia

0,28a

6,71b

3,4c

3,39

0,00

1,34

20,59

14,79

Rauvolfia vomitoria

1,09a

8,09b

0,94a

3,33

0,00

5,52

28,81

4,73

Pycnanthus angolensis

1,37a

4,55b

3,88b

3,22

0,03

7,43

11,35

13,46

Ficus exsperata

1,54a

5,75b

2,2a

3,13

0,00

5,43

18,97

5,35

Funtumia elastica

0,45a

2,23a

6b

2,97

0,00

1,87

11,35

24,06

Markhamia lutea

0a

6,28b

2,29a

2,79

0,00

0

24,72

9,29

Termnalia superba

0,67a

2,41ab

4,58b

2,51

0,01

2,18

14,18

13,46

Macaranga hurifolia

0,06a

2,61ab

4,29b

2,27

0,01

0,95

17,98

13,46

Ficus mucuso

1,09a

4,35b

1,44a

2,26

0,01

7,43

11,92

7,65

Phyllanthus discoideus

0,1a

3b

3,68b

2,21

0,00

1,21

9,27

12,11

Alstonia boonei

1,94

2,34

2,18

2,15

0,83

7,43

7,95

3,67

Petersianthus macrocarpus

1,01

2,01

3,44

2,13

0,08

5,43

12,99

10,7

Milicia excelsa

0,85a

4,38b

1,21a

2,12

0,01

5,38

15,46

2,92

Bridelia micrantha

0a

4,91b

1,32ab

2,03

0,053

0

38,2

5,35

P = probabilité ; les moyennes indexées par une lettre identique (a, b, c) sur la même ligne ne présentent pas une différence significative au seuil de 5% ; á = seuil de signification (0,05)

Nous ne notons pas également de différence significative entre les densités moyennes de Petersianthus macrocarpus et Bridelia micrantha. En dehors de la densité moyenne de Rauvolfia vomitoria, où la région d'Okola occupe la deuxième position, cette région présente les densités moyennes les plus faibles quelle que soit l'espèce considérée. Cette situation confirme encore le fait que la dégradation de la végétation naturelle dans cette région soit très accentuée. Pour les autres espèces, il existe une différence significative au seuil de 5% entre leurs densités dans les différentes

régions. Ces différences seraient principalement dues à l'activité humaine. Carpolobia alba et Glyphea brevis sont les arbustes les plus représentées avec des densités de 1,57 et 0,59 tiges/ha dans l'ensemble de la zone d'étude. L'annexe 8 présente les densités en arbres et arbustes inventoriés dans les différents sites.

4.2.2 Abondance des herbes et des l ianes dans les AFC

L'abondance des herbes et des arbustes varie considérablement. En effet, certaines espèces sont très fréquentes et très abondantes. Comme exemples nous citons Costus afer, Anchomanes difformis, Chromolaena odorata, Desmodium adscendens, les fougères en général et Crassocephalum biafrae pour les herbes et Paulinia pinnata, Piper guineense, Mondia whitee et Combretum smeathmannii pour les lianes. D'autres bien que rares lorsqu'elles sont retrouvées sont abondantes. C'est le cas de Tectaria camerooniana, Pseuderanthemum macrophylla, Brillantaisia sp., Setaria barbata, impatiens sp. et Sabicea sp. en sont les exemples d'herbes et Icacina mannii et Ipomoea batatas les exemples de lianes.

4.3. UTILISATIONS DES PFNL DANS LES AFC

La majorité des paysans interviewés pensent que, toutes les plantes, tous les organismes présents dans la cacaoyère sont utiles, car il suffit d'en savoir l'utilisation. Les arbres trouvés dans leurs parcelles procurent prioritairement l'ombrage aux cacaoyers, un supplément alimentaire au ménage, les produits médicinaux et des services divers. Cette observation s'est vérifiée dans la mesure où les utilisations de la même espèce différaient dans la même région et parfois dans le même village. Les espèces végétales trouvées dans les AFC sont principalement utilisées comme source d'alimentation, plantes médicinales, aphrodisiaques et dans les services divers.

La figure 3 présente les proportions des différentes utilisations des PFNL dans l'ensemble des 3 régions et dans la zone d'étude. Il apparaît sur cette figure que, quelle que soit la région, l'alimentation constitue l'utilisation majeure des PFNL dans les AFC. On remarque aussi que les proportions de cette utilisation décroissent progressivement de la Lékié à la Mvila avec les valeurs de 55 %, 44 % et 42 % respectivement à Okola, Mfou et Ebolowa. Ceci pourrait s'expliquer par le fait de la pression démographique et de la proximité du grand marché de Yaoundé qui amène les paysans de la Lékié à conserver sur leurs parcelles des plantes rentables tant pour le ménage que pour la commercialisation. L'usage alimentaire est suivi de l'usage médicinal (37 %) dans l'ensemble de la zone d'étude. Ce taux montre que les paysans, face à la pauvreté, ne peuvent pas couvrir leurs besoins sanitaires dans les structures conventionnelles qui sont relativement chers par rapport à leur

pouvoir d'achat. Ils prélèvent ainsi les plantes médicinales dans leurs champs en fonction des propriétés qu'ils maîtrisent. Ces deux utilisations majeures sont suivies par les aphrodisiaques et les services divers.

Okola

7% 4%

34%

55%

Alimentaire Médicinal

Service Aphrodisiaque

Ebolowa

19%

42%

37%

2%

Alimentaire Médicinal

Service Aphrodisiaque

Mfou

14%

2%

44%

40%

Alimentaire Médicinal

Service Aphrodisiaque

Zone d'étude

14%

46%

37%

3%

Alimentaire Médicinal

Service Aphrodisiaque

Figure 3 : Principales utilisations des PFNL par site et dans la zone d'étude.

Le taux relativement élevé des services dans les régions de Mfou et Ebolowa par rapport à la région d'Okola s'expliquerait par la richesse relative de ces zones en plantes locales qui se justifie par le faible taux de dégradation de la végétation naturelle. La région de Mfou présente des caractéristiques intermédiaires entre les deux zones extrêmes. Les annexes 5 et 6 présentent le nombre de relevés et la fréquence des utilisations des espèces productrices des PFNL en fonction des types végétaux.

Le tableau XV suivant résume le rapport entre les utilisations des PFNL et les types végétaux. Il confirme un peu les observations faites ci-dessus. Ce tableau montre encore que l'usage thérapeutique constitue la principale utilisation des PFNL dans les agroforêts à base de cacaoyers, soit 66,41 % des espèces inventoriées suivi respectivement par les services (32,29 %), l'alimentaire

(28,39 %) et enfin les plantes stimulantes (5,47 %). Quel que soit le type végétal, l'usage alimentaire vient en troisième position. Ceci ne corrobore pas la conclusion de Tchatat (1996) qui dit que le cortège floristique des jardins de case est composé en majorité d'espèces alimentaires. Une analyse de chaque type végétal montre que cette tendance est respectée pour les arbres et les herbes inventoriées.

Tableau XV : Relation entre les types végétaux et les utilisations des PFNL

Utilisations

Arbres

Arbustes

Lianes

Herbes

Total

 

espèces

%

espèces

%

espèces

%

espèces

%

espèces

%

Alimentation

80

34,19

4

25,00

10

19,61

15

18,07

109

28,39

Médicinal

136

58,12

9

56,25

44

86,27

66

79,52

255

66,41

Service

85

36,32

11

68,75

9

17,65

19

22,89

124

32,29

Aphrodisiaques

15

6,40

1

6,25

3

5,88

2

2,41

21

5,47

Total

234

 

16

 

51

 

83

 

384

 

En revanche, l'analyse des arbustes montre que les services priment sur les usages médicinaux et alimentaires. Pour les lianes, l'utilisation médicinale vient en première position (86,27 % des espèces), suivie par l'alimentaire (19,61%), les services (17,65 %) et les aphrodisiaques (5,88 %). La particularité des arbustes se situe au fait que les proportions des autres utilisations ne sont pas négligeables. Ceci suggère que les arbustes soient les types végétaux les plus polyvalents dans les AFC ; leur conservation dans les cacaoyères par les paysans ne relève pas du hasard. L'utilisation seconde des herbes est alimentaire. Ces chiffres confirment les conclusions de la majorité des auteurs (Tchatat, 1996 ; Van Dijk, 1999 ; Sonwa et al., 2001a ; Mbolo, 2002 ; etc.) qui pensent que les PFNL sont des sources alimentaires et médicinales, des services divers et procurent des revenus aux populations locales (Ndoye et al., 1998). Les aphrodisiaques se recrutent plus parmi les lianes et les arbustes. Le taux relativement faible des services s'expliquerait par le fait que les paysans pour subvenir à leurs besoins ont souvent recours aux ressources provenant des autres écosystèmes tels que les jachères, la forêt secondaire voire même la forêt primaire. La peur de la destruction des pieds de cacaoyer qui pourrait résulter de la chute des arbres expliquerait également ce faible taux.

4.3.1 Plantes al imenta ires des Agroforats a base de cacaoyers

Les plantes alimentaires des AFC produisent principalement les fruits de bouche ou fruits consommés directement sans cuisson tels que (Persea americana, Dacryodes edulis, Mangifera indica Citrus spp. Trychoscypha spp., Irvingia gabonensis, etc.), les condiments et épices

(Ricinodendron heudelotii, Irvingia gobonensis, Piper guineense, Tetrapleura tetraptera, etc.), les légumes (Vernonia amygdalina, Hilleria latifolia, Crassocephalum biafrae), des boissons (Elaeis guineensis, Musanga cecropioides, Tetracera sp.), certaines sont utilisées dans la fermentation du vin de palme (Garcinia kola, Garcinia lucida, Paulinia pinnata), d'autres sont des hôtes des chenilles comestibles.

4.3.1.1 Les arbres fruitiers

Les données d'inventaire révèlent 32 espèces différentes d'arbres fruitiers identifiés dans toute la zone d'étude soit, 26 espèces dans la région d'Ebolowa, 24 espèces à Mfou et 22 dans la région d'Okola.

Une analyse spécifique de ces données montre que, Dacryodes edulis, Persea americana Mangifera indica, Elaeis guineensis, Citrus sinensis, Citrus reticulata et Cola acuminata sont les espèces domestiquées les plus fréquentes dans les AFC. Concernant les Fruitiers locaux, Myrianthus arboreus, Irvingia gabonensis, Trychoscypha acuminata et vitex grandifolia sont les plus fréquents. Ces données montrent que 66,58 %, 78,88 %, 89,88 % et 79,38 % des arbres fruitiers sont introduits respectivement dans les régions d'Ebolowa, Mfou, Okola et l'ensemble de la zone d'étude, contre 33,42 %, 21,12 %, 10,12 % et 20,62 % pour les arbres fruitiers locaux. Ces chiffres montrent qu'en général les arbres fruitiers trouvés dans les AFC sont en majorité introduits. La région d'Okola apparaît comme une zone où les cacaoculteurs ont intégré l'habitude de la plantation des arbres par rapport aux autres régions. Ceci pourrait s'expliquer par le manque de terre, la densité de la population et L'accès relativement facile au marché de Yaoundé qui amènent les paysans à intensifier leur production.

4.3.1.2 Les condiments et les légumes

Elaeis guineensis, Xylopia aurantiodora, Ricinodendron heudelothii, Irvingia gabonensis, Tetrapleura tetraptera, Piper guineense, Aframomum citratum et Monodora myristica sont les espèces dont les organes sont les plus utilisées comme condiments. On note cependant la rareté de monodora myristica qui apparaît dans une seule cacaoyère et dans la seule région de Mfou.

En ce qui concerne les légumes, ils sont produits majoritairement par les herbes. Les espèces les plus utilisées et les plus fréquentes sont : Crassocephalum biafrae, Vernonia amygdalina, Hilleria latifolia et Gnetum africanum citées respectivement dans 69,57 %, 34,78 %, 28,26 % et 19,57 % des cacaoyères.

4.3.1.3 les plantes hôtes des chenilles comestibles des AFC

Dans l'ensemble de la zone d'étude, 15 espèces végétales ont été citées et identifiées comme hôtes des chenilles comestibles. Ce sont : Petersianthus macrocarpus, Discoglypremna caloneura, Erythrophleum ivorense, Triplochiton scleroxylon, Ficus mucuso, Terminalia superba, Hypodaphnis zenkeri, Pycnanthus angolensis, Bridelia micrantha, Amphimas ferrugineus, Cola lateritia, Entandrophragma cylindricum, Duboscia macrocarpa, Bombax buenopozense et Trema orientalis. Dans la région d'Ebolowa, les cacaoculteurs signalent que les chenilles hébergées par l'Ayous (Triplochiton scleroxylon) aurait disparu ce qui fait que cette espèce n'en produit plus. Ces chenilles se ramassent du mois de juillet au mois d'octobre et constituent une importante source de protéine et de revenus.

4.3.2 Autres produ its procures par les plantes des AFC

Ces autres produits se résument, au bois de chauffe, à la fabrication des manches à outils, instruments de musique et ustensiles, l'emballage des aliments, les colles.

Le tableau XVI présente les principales plantes procurant d'autres produits dans les AFC. Il montre que les arbres sont les types végétaux procurant le plus de produits. Les autres produits tirés des arbustes comprennent les leviers de pièges et les manches à outils tandis que les herbes servent plus à l'emballage des aliments. C'est le cas de Megaphrynium macrostachyum dont les feuilles sont utilisées comme emballage des bâtons de manioc et des gâteaux traditionnels.

Tableau XVI : Principales plantes procurant d'autres produits dans les AFC

Nom local /
commun

Nom scientifique Produit

Mutondo Funtumia elastica Colle, bois de chauffe

Akol Ficus exasperata Eponge pour vaisselle, papier de verre

Onong Carpolobia alba Levier de pièges

Angossa Markhamia lutea Pieds de lits, manche à outils

Padouk Pterocarpus soyauxii Fabrication des instruments des balafons,

Mortiers

Ebebeng Phyllanthus discoideus Bois de chauffage

Aiélé Canarium schweinfurthii Colle, bois de chauffe

Ekekam Ficus sur Colle piège à oiseaux

Mbikam Newbouldia laevis Pieds de lits, manche à outils

Nom assas Macaranga spp. Bois de chauffage

Cordia d'afrique Cordia platythyrsa Fabrication des tamtam et pirogues

Akiba Elephantopus mollis Papier hygiénique

4.3.3 Les plantes medicinales des AFC

Cent quatre vingt trois plantes médicinales ont été identifiées dans l'ensemble de la zone

d'étude, le tableau XVII présente le nombre d'espèces médicinales identifiées par type biologique et par région. Quelle que soit la région, les arbres sont les types végétaux regorgeant du plus grand nombre de propriétés médicinales suivi par les herbes, les lianes et les arbustes. De ce tableau, il ressort que la région d'Ebolowa est plus riche et plus diversifiée en plantes médicinales.

Tableau XVII : Nombre d'espèces de plantes médicinales identifiées par types végétaux

 

Ebolowa

Mfou

Okola

Zone d'étude

arbre

80

74

58

113

Arbuste

6

5

5

7

lianes

19

12

8

26

herbes

23

23

23

37

Total

128

114

94

183

Un rapport entre le nombre d'espèces médicinales et le nombre d'espèces identifiées dans l'ensemble de la zone d'étude montre que 71,76 % des espèces identifiées sont médicinales. Dans la région d'Ebolowa, 68,82% des espèces identifiées sont médicinales, contre 66,28 %, et 66,67 % respectivement dans les régions de Mfou et Okola. Ceci prouve que la majorité des espèces conservées dans les AFC ne le sont pas au hasard. Leur valorisation contribuerait encore plus à la lutte contre la pauvreté qui constitue la réalité quotidienne du paysan en milieu rural. L'utilisation médicinale vient en seconde position dans les usages des PFNL des AFC.

Les données d'inventaire (Tableau XVIII) montrent que Alstonia boonei, Costus afer, Anchomanes difformis, Spathodea campanulata, Pterocarpus soyauxii, Rauvolia vomitoria, Ficus exasperata, Morinda lucida et Carpolobia alba sont les plantes médicinales les plus citées et les plus fréquentes. Les maladies les plus citées sont : le paludisme, l'anémie, la jaunisse, la diarrhée, les plaies, les blessures, la toux et le mal d'estomac. Dans ce groupe, Costus afer (Mian, localement) est l'espèce la plus citée et soignerait plus d'une dizaine de maladies. On remarque aussi que le mode de traitement des maladies est empirique. En effet, le paysan maîtrise les plantes médicinales. Seulement, les dosages et les fréquences de prise ne sont pas formels.

Les principales plantes aphrodisiaques comprennent principalement Cola spp.,Carpolobia alba, Piper guineense, Mondia whitee, Allanblackia floribunda, Pausinistalia johimbe, Asparagus racemosus ; bien que ces quatre dernières soient rares dans les AFC.

Tableau XVIII : Principales plantes médicinales des AFC

Nom scientifique

N

Fréq
(%)

Maladies traitées

Alstonia boonei

Costus afer

Anchomanes difformis Spathodea campanulata

Pterocarpus soyauxii Rauvolfia vomitoria Ficus exasperata

Morinda lucida

Carpolobia alba

Pycnanthus angolensis Mangifera indica

Ceiba pentandra

Albizia adianthifolia Myrianthus arboreus Desmodium adscendens

Acanthus montanus Bosqueia angolensis Musanga cecropioides

Combretum smeathmannii Voacanga africana

Milicia excelsa

Vernonia conferta Cryptolepis sanguinolenta

42 42 39 37

34 33 32 32 30

30 29 28 27 25 24 23 23 23

22 21 19 19 18

91,30 91,30 84,78 80,43

73,91 71,74 69,57 69,57 65,22

65,22 63,04 60,87 58,70 54,35 52,17 50,00 50,00 50,00

47,83 45,65 41,30 41,30 39,13

Paludisme

Paludisme, gale, Jaunisse, varicelle, Trychomonas, ver du bas ventre, mauvais sort, hyperthermie Thyphoïde, rate, abcès

Paludisme, bronchite, rate, hémorroïdes, panari, constipation, ver du bas ventre, soigne les seins Anémie

Paludisme, toux

Mal de ventre, pneumonie, envoûtement, asthme Amibes, vers intestinaux, constipation, coliques Impuissance masculine, rate, asthénie sexuelle Diarrhée, hémorroïdes, anémie, sinusite, active la Montée lactée, coliques, lave les seins

Maux de dents, paludisme, typhoïde, amibes, Diarrhée, carie dentaire

Anémie, lave les seins, estomac.

Abcès, rate, constipation, diarrhée, blessures, Constipation, ver du bas ventre

Estomac, hémorroïdes, dysentherie

Diarrhée, constipation, coliques, toux, stérilité, Maladies infantiles.

Rate, empoisonnement, blindage, constipation, Estomac,

Anémie

Jaunisse, typhoïde, hémorroïdes, estomac, Blessures, dartre, donne le lait, lave les seins Plaies, blessures, hémorroïdes

Rate, paludisme, rhumatisme, entorse, plaies Donne le lait, lave les seins

Plaies, blessures

Empoisonnement, constipation

N (nombre de cacaoyères)

4.3.4 Organes utilises sur les plantes des AFC

Tous les organes des végétaux sont utilisés dans les argroforêts à base de cacaoyers. Cette phrase revient chez presque tous les paysans interrogés à ce propos. Le choix de l'organe dépend du produit qu'on veut collecter, des connaissances locales et des utilisations.

La figure 4 présente les proportions des différents organes utilisés par site et dans l'ensemble de la zone d'étude. Sur cette figure, nous remarquons que quelle que soit la zone, le fruit est l'organe le plus utilisé suivi par l'écorce et les feuilles. Ceci parce qu'une forte proportion des plantes utiles des AFC est constituée par les arbres fruitiers plantés ou conservés.

Proportion des organes (%)

40,00

20,00

60,00

50,00

30,00

10,00

0,00

Feuille Fruit Ecorce Racine Tige Sève Bois

Ebolawa Mfou Okola Zone d'étude

Région

Figure 4 : Proportion des organes utilisés par site et dans la zone d'étude

Le taux élevé de l'écorce dans la figure 4 s'expliquerait par l'abondance des arbres dans ces écosystèmes par rapport aux autres types végétaux. De plus les paysans vivant dans la pauvreté y ont le plus recours pour les usages médicinaux. A la suite des fruits et des écorces viennent les feuilles, le bois et les racines. La proportion relativement élevée des feuilles dans la région d'Okola se justifierait par la présence de Gnetum africanum, très présente dans les AFC et très consommé comme légume. En ce qui concerne l'écorce, les racines, la tige et le bois, leurs proportions bien que faibles par rapport à celle des fruits et des feuilles sont inquiétantes lorsqu'on sait que leur exploitation peut entraîner la mort de l'espèce végétale.

4.3.5 Periodes de collecte des PFNL

La période de collecte des PFNL dépend des organes utilisés. Dans l'ensemble de la zone d'étude, la collecte des fruits est soumise à la phénologie des espèces qui les produisent. La phénologie des principales espèces fruitières est très souvent maîtrisée par les cacaoculteurs. En ce qui concerne les autre organes, leur collecte dépend des besoins des ménages et ne subit pas les contraintes d'une certaine périodicité. Les feuilles, les écorces, les tiges, la sève, le bois et les racines sont ainsi exploités tout au long de l'année. Le véritable problème ici réside au niveau des quantités prélevées, des outils de collecte et de la capacité de résistance des espèces végétales au stress. Même si ces prélèvements sont quantitativement raisonnables, il reste que les blessures laissées par les outils de collecte peuvent constituer des sites d'attaque des plantes par les pestes. Le tableau XIX présente les périodes de collecte des PFNL à valeur économique importante d'après les discussions avec les cacaoculteurs.

Tableau XIX : Périodes de collecte des espèces fruitières à valeur économique des AFC

Espèce

Ebolowa

Mfou

Okola

Citrus reticulata

9-11

8- 11

2-4 et 8-11

Citrus sinensis

9-2

4-5 et 8-11

1-5 et 8-11

Cola acuminata

3-7

4-6

3-7

Cola nitida

3-6

3-6

4-6

Coula edulis

7-9

7-9

7-9

Dacryodes edulis

7-9

7-9

5-10

Elaeis guineensis

3-4

3-4

3-4

Irvingia gabonensis

6-9

6-9

6-9

Mangifera indica

4-6

4-6

3-6

Persea americana

3-6

3-7

2-7

Piper guineense

7-8

7-8

6-8

Ricinodendron heudelotii

10-2

10-2

10-2

Spondias cytherea

10-1

10-2

10-1

Trichoscypha acuminata

7-9

6-9

6-9

1 (Janvier)...11 (Novembre)

Dans ce tableau XIX, nous remarquons une distribution de la période de collecte des PFNL à valeur commerciale qui est faite de manière à ce que le cacaoculteur puisse avoir une source de revenus tout au long de l'année. L'exploitation de ces ressources pourrait également minimiser la période dite morte que connaissent les paysans après la vente du cacao. Encore faudrait-il que cette production reste stable au cours du temps.

4.3.6 Techniques de collecte des PFNL

Les techniques de collecte des PFNL varient en fonction des organes utilisés. Elles vont du ramassage à l'abattage de la plante en passant par l'écorçage, l'effeuillage, la cueillette et le déracinement.

La figure 5 résume la fréquence des techniques de collecte des PFNL dans l'ensemble de la zone d'étude. Les principaux outils de collecte sont la machette et la perche. On observe sur cette figure que la proportion de la cueillette est importante à Okola et à Mfou comparée à la région d'Ebolowa ; ceci se justifierait par la forte densité de ces zones en arbres fruitiers domestiqués dont la principale technique de collecte est la cueillette. La cueillette est suivie de l'écorçage, du ramassage, de l'abattage, de l'effeuillage et du déracinement qui occupe la plus faible proportion quelle que soit la région. Bien que la collecte par l'effeuillage et le déracinement occupe les plus faibles proportions, il n'en demeure pas moins que ces techniques soient destructives.

Frequence techniques (%)

50,00 45,00 40,00 35,00 30,00 25,00 20,00 15,00 10,00 5,00 0,00

 
 
 
 

Ramassage C ueillette Abattage Ecorçage Effeuillage Déracinage

 
 

Ebolowa Mfou Okola Zone d'étude

Région

Figure 5 : Proportion des techniques de collecte des PFNL

Après l'analyse des proportions des organes utilisé et des techniques de collecte dans les figures 4 et 5, la question que nous pouvons nous poser à ce niveau c'est de savoir si les organes utilisés et les techniques de collecte sont faits de manière à assurer la production de façon durable. Notre préoccupation se justifie par les conclusions de Tchatat et al. (2002) qui pensent que la récolte des organes végétatifs peut s'avérer destructive ! En effet, et selon ces auteurs, la collecte des feuilles, surtout si elle est totale, annule ou réduit considérablement les capacités photosynthétiques de la plante. L'exploitation des tiges entraîne la disparition de l'individu si l'espèce ne dispose pas des capacités d'émission de rejets.

L'exploitation des sèves et exsudats est en général sans danger (Tchatat et al., op. cit), même comme les blessures laissées par les outils peuvent constituer les points d'entrée de certains parasites.

Les photographies 1 et 2 présentent respectivement les techniques de collecte du vin de palme « Matango ou Ebous » (Photo 1) en langue locale et l'écorçage des arbres ( Photo 2). Sur ces photos, on remarque que le palmier à huile est abattu pour l'extraction du vin de palme. Il s'agit d'une technique destructive non seulement pour les petits arbres et arbustes qui l'entourent, mais aussi à la fin de l'extraction, il faut encore en abattre pour disposer de la ressource. Ce qui n'assure pas la conservation de la ressource. Il en est de même pour l'écorçage des arbres pour les usages thérapeutiques.

Photo 1 : Extraction du vin de palme dans une AFC d'Ebolowa

Photo 2 : Ecorçage de l'Emien (Alstonia boonei) pour calmer la fièvre

L'arbre est écorcé sur toute la circonférence quel que soit son diamètre. Cette collecte se produit en cas de besoin et ne respecte pas une certaine périodicité. En effet la quasi-totalité des cacaoculteurs interrogés disent que l'objectif premier est de récolter l'écorce. La hauteur de l'arbre concernée par l'exploitation est celle directement accessible par l'écorceur. L'intervalle de temps entre deux écorçages peut aller de deux semaines à deux ans. Cette périodicité de collecte de l'écorce est en désaccord avec la méthode des 3/4 pour les arbres de diamètre compris entre 20 et 50 cm et du 1/8 pour les arbres de diamètre supérieur à 50 cm proposée par Nkuinkeu et Rémi (1998) et Tonye et al. (2000) pour une exploitation durable de l'écorce avec une rotation de cinq ans. Sachant que l'exploitation des écorces annule ou réduit substantiellement la circulation des sèves brutes et élaborées (Tchatat et al., 2002), Il est à craindre que cet écorçage n'entraîne la dévitalisation et la mort de l'arbre. Nous confirmons à ce propos les conclusions de Mevian (2000) qui pense que l'exploitation des écorces est destructive.

4.3.7 Gest ion durable des ressources en PFNL dans les AFC

La gestion durable des AFC est déterminante pour l'avenir de ces systèmes agroforestiers. Le fait que les AFC soient les propriétés des individus constitue un atout majeur pour un projet de gestion durable de ces systèmes de production des ressources naturelles. Seulement, les techniques et les périodes de collecte des PFNL dans les AFC posent un certain nombre de problèmes.

Les techniques de collecte des fruits sont durables car le ramassage et la cueillette ne détruisent pas les plantes. En effet, le paysan se sert le plus souvent d'une perche pour gauler sélectivement les fruits matures. Cependant Wong et al. (2001), pensent qu'il est pratiquement impossible d'enlever quoi que ce soit des forêts naturelles sans créer un changement perceptible. Le seul problème posé par ces techniques serait qu'elles n'assurent pas la régénération naturelle lorsque tous les fruits sont ramassés ou cueillis. Nous pensons comme Boot et Gullison (1995) qu'une approche plus pragmatique à la récolte durable des PFNL pourrait exiger de n'avoir aucune perte d'espèces et aucun changement irréversible dans les processus de l'écosystème.

La collecte par l'écorçage, le déracinement, l'abattage est destructive et de ce fait pas durable car, les arbres écorcés, ou déracinés perdent leur vigueur et ceci peut conduire à la dévitalisation ou à la mort de ces individus. De plus les plaies laissées par la collecte de ces organes peuvent constituer des sites potentiels d'attaque des pestes et des maladies. En outre, la récolte durable ne devrait avoir aucun effet défavorable perceptible sur d'autres espèces de la communauté ou sur la structure et la fonction de l'écosystème. Les proportions des organes utilisés, des techniques de collecte des PFNL sont alarmantes pour la conservation des AFC.

90,00

80,00

70,00

Proportion (%)

60,00

50,00

40,00

30,00

20,00

10,00

0,00

La figure 6 présente la proportion des arbres fruitiers en fonction de leur origine et de leur état dans l'ensemble de la zone d'étude. Sur cette figure, on note une évolution croissante de la proportion des arbres fruitiers fructifères domestiqués de la région d'Ebolowa à Okola. Cette évolution est inversée lorsqu'on considère les arbres fruitiers locaux fructifères. L'observation des fruitiers non fructifères montre que leur proportion par rapport aux arbres fructifères est faible quelle que soit la région et l'origine. Leur proportion est relativement élevée à Ebolowa comparativement aux autres régions. On s'attendrait à l'inverse compte tenu du fait que le nombre d'espèces introduites est plus élevé dans la région d'Okola. La région de Mfou présente des proportions intermédiaires entre les deux autres régions.

Ebolowa Mfou

Okola

Zone d'étude

Non fructifères Fructifères Non fructifères Fructifères

Domestiqués Locaux

Origine et état des arbres fruitiers

Figure 6 : Proportion des arbres fruitiers en fonction de leur origine et de leur état

Ce déséquilibre entre la proportion des arbres fructifères et non fructifères pose le problème de régénération des arbres dans les AFC qui pourrait conduire à la rupture tant écologique qu'économique de la production dans ces systèmes. L'exploitation des PFNL est considérée durable si elle n'a aucun effet nuisible à long terme sur la reproduction et la régénération des populations récoltées par rapport aux populations naturelles non récoltées (Hall et Bawa, 1933). Il serait judicieux d'augmenter cette proportion en plantant encore plus d'arbres afin d'assurer une production continue des PFNL dans les AFC et éviter une rupture tant écologique qu'économique lorsque les arbres adultes seraient sénescents. Afin d'assurer la durabilité de la production des PFNL dans les AFC, il serait donc judicieux de densifier ces agroécosystèmes en domestiquant des espèces fruitières. Une des préocupation de la gestion durable des AFC se situe sur la promotion des tiges

d'avenir et les méthodes de conservation des herbes et des lianes utiles. En effet et d'après les paysans, il n y a pas de différence entre une adventice et un semis d'arbre lors de travaux d'entretien de la cacaoyère.

4.3.8 Contraintes likes a l'exploitation des PFNL dans les AFC

L'exploitation des produits forestiers non ligneux dans les AFC est soumise à la phénologie des principales espèces génératrices desdits produits. En effet, les arbres fruitiers ne produisent pas de la même manière chaque année. La production de certains arbres qui fructifient chaque année, fluctue d'année en année.

De plus, les paysans éprouvent beaucoup de difficultés tant à la conservation qu'à l'écoulement de ces produits sur les marchés locaux. Le transport de ces produits vers les marchés n'est pas évident. Cette difficulté est plus éprouvée par les paysans de la région d'Ebolowa qui est relativement plus enclavée que les deux autres régions. Un projet d'intégration des PFNL dans les systèmes de production des cacaoculteurs passerait donc par une étude approfondie de la phénologie et de la productivité des principales espèces à haute valeur commerciale et la domestication des espèces améliorées dans ces écosystèmes.

CHAPITRE 5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

5.1 CONCLUSION

L'étude réalisée dans les argroforêts à base de cacaoyers des départements de la Lékié, de la Mefou-Afamba et de la Mvila a montré que ces milieux écologiques sont très riches et très diversifiés avec 255 espèces différentes identifiées dans l'ensemble de la zone d'étude, soit 186 dans la région d'Ebolowa, 172 à Mfou et 141 dans la région d'Okola.

La répartition des espèces productrices des PFNL identifiées par type biologique dans l'ensemble de l'étude a révélé 165 espèces d'arbres, 13 espèces d'arbustes, 30 espèces de lianes et 47 espèces d'herbes, donnant ainsi à l'AFC une structure semblable à celle de la forêt naturelle. Les cacaoyères de la région d'Ebolowa se sont révélées les plus riches et les plus diversifiées par rapport aux autres sites. Parmi les espèces d'arbres inventoriées dans les AFC, 37,68 % sont des espèces introduites contre 62,32 % des espèces locales dans l'ensemble de la zone d'étude. Cette tendance est presque identique dans les régions de Mfou et Ebolowa. Par contre à Okola, 61,34 % d'arbres sont des espèces introduites contre 31,66 % des espèces locales.

Il a également été montré que les espèces végétales compagnes du cacaoyer ne s'y trouvent pas au hasard. En effet, 28,39 % spécimens inventoriées dans les AFC sont des plantes utilisées dans l'alimentation et 66,41 % sont des plantes médicinales. 32 espèces différentes d'arbres fruitiers ont été identifiées dans ces systèmes de production soit 26 dans la région d'Ebolowa, 24 dans la région de Mfou et 22 dans la région d'Okola.

Les densités des arbres en tiges par hectare ont eu les valeurs de 151,82, 196,80, 119,47, 155,83 respectivement dans les régions d'Ebolowa, Mfou, Okola et l'ensemble de la zone d'étude. Les espèces les plus abondantes étant, Persea americana, Dacryodes edulis, Mangifera indica, Elaeis guineensis, Albizia adianthifolia, Rauvolfia vomitoria, Ficus exasperata et Pycnanthus angolensis.

Les AFC de la Lékié sont économiquement plus riches en PFNL que celles des deux autres régions, car elles sont composées majoritairement des arbres fruitiers introduits. Quelle que soit la région, il a été trouvé que la distribution des arbres fruitiers en fonction de l'état n'était pas de nature à assurer la durabilité de la production. Il en est de même de certaines techniques de collecte des PFNL.

L'activité anthropique et la pression démographique se sont révélées comme principaux facteurs justifiant les différences observées entre les différents sites d'étude.

En définitive, les AFC présentent un important potentiel en produits forestiers non ligneux qui peut être valorisé et intégré dans le système de production des paysans. En Somme, cette étude révèle que les AFC recèlent une flore très diversifiée et dont la gestion durable pourrait permettre de mieux rentabiliser les cacaoyères qu'à travers l'unique produit extrant classique qu'est le cacao.

5.2 RECOMMANDATIONS

La population sans cesse croissante, le gain de valeur commerciale de certains PFNL, la diminution de la forêt naturelle rendent urgent le développement des techniques intensives de production des PFNL. Afin de valoriser les ressources en PFNL en général et celles des AFC en particulier et que l'exploitation de ces produits rentre efficacement dans le système de production des paysans, nous recommandons :

1. aux paysans de domestiquer et densifier leurs cacaoyères en espèces productrices de PFNL à valeur commerciale de manière à augmenter et surtout diversifier leurs revenus. Utiliser des techniques de collecte non destructives afin d'assurer une production pérenne de ces produits ; intégrer dans leur système de production, des arbres fruitiers en fonction de leur phénologie naturelle de manière à ce qu'à tout moment au cours de l'année ils aient de quoi vendre et améliorer leur bien être ;

2. à l'IITA et aux autres organismes de recherche d'élaborer, de développer et de vulgariser des techniques de collecte, de domestication et d'évaluation des PFNL adaptées au contexte des AFC, afin que ceux-ci cessent d'être informels ; concevoir des outils et des techniques de collecte à impact réduit afin d'assurer la durabilité de la ressource, mener des études sur la productivité des PFNL afin d'élaborer des stratégies efficaces de développement et de lutte contre la pauvreté en milieu rural ;

3. au gouvernement Camerounais à travers le MINAGRI et le MINEF, d'encadrer les paysans, intégrer les AFC dans les forêts communautaires afin de valoriser l'atout que constitue la gestion individuelle de ces écosystèmes et permettre à ce que les AFC continuent de jouer leur rôle de production et de conservation des ressources naturelles et de la biodiversité.

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ANNEXES
ANNEXES

Annexe 1 : Fiche de relevé des coordonnées géographiques
Annexe 1 : Fiche de relevé des coordonnées géographiques

Fiche N°: Région .Village

Fiche N°: Région .Village .

.

Nom enquêteur .date .

LatitudeoN

Longitude oE

Altitude(m)

Latitude oN

Longitude oE

Altitude (m)

No

No

Age cacaoyère (ans) Taille cacaoyère ha distance .(m)

Annexe 2: Fiche d'inventaire des PFNL dans les AFC

N° Nom du village : Région Date :

Nom de l'enquêté :
Age cacaoyère Ans distances par rapport à la route m

No

Espèce

Origine

Organe
utilisé

Utilisations

Techniques
de collecte

Période
de
collecte
(mois)

Abondance

Fréquence
de collecte

Maladie
traitée

Observations

Type

Nom
vernaculaire

Nom
commun/scientifique

Famille

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Annexe 3 : Nombre de relevés et fréquence des espèces inventoriées dans les 46 cacaoyères

Type

Famille

Nom scientifique

Nom commun

Ebolowa Mfou Okola

Zone
d'étude

Nbre

Fréq

Nbre Nbre Nbre (%)

Arbre

BURSERACEAE

Dacryodes edulis (G. Don) H. J. Lam Safoutier

15

15

16

46

100,00

Arbre

LAURACEAE

Persea americana Mil.

Avocatier

13

15

16

44

95,65

Arbre

ANACARDIACEAE

Mangifera indica L.

Manguier

13

14

16

43

93,48

Arbre

APOCYNACEAE

Alstonia boonei De wild.

Emien

15

12

15

42

91,30

Arbre

MORACEAE

Ficus exasperata Valh.

Akol

13

14

11

38

82,61

Arbre

BIGNONIACEAE

Spathodea campanulata P.Beauv.

Evovone/Tulipier

14

12

12

38

82,61

Arbre

COMBRETACEAE

Terminalia superba Engl. & Diels

Fraké

15

11

10

36

78,26

Arbre

CECROPIACEAE

Myrianthus arboreus P.Beauv.

Engokom

13

12

10

35

76,09

Arbre

PAPILIONACEAE

Pterocarpus soyauxii Taub.

Padouk

14

11

10

35

76,09

Arbre

MYRISTICACEAE

Pycnanthus angolensis (welw.) warb

Ilomba

14

11

10

35

76,09

Arbre

ARECACEAE

Elaeis guineensis Jacq.

Palmier à huile

13

10

11

34

73,91

Arbre

MIMOSACEAE

Albizia adianthifolia (Schumach.)W.wight

Bangbaye

14

15

5

34

73,91

Arbre

APOCYNACEAE

Funtumia elastica (Preuss) Stapf

Mutondo

14

12

8

34

73,91

Arbre

EUPHORBIACEAE

Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Heckel

Njangsang

12

10

12

34

73,91

Arbre

APOCYNACEAE

Rauvolfia vomitoria Afzel.

Mejan mejanga

9

13

11

33

71,74

Arbre

MORACEAE

Milicia excelsa (Welw.) C.C. Berg

Iroko

11

13

8

32

69,57

Arbre

RUBIACEAE

Morinda lucida Benth.

Akeng

9

11

12

32

69,57

Arbre

RUTACEAE

Citrus sinensis (L.) Osbeck

Oranger

10

11

11

32

69,57

Arbre

BOMBACACEAE

Ceiba pentandra (L.)

Fromager

8

13

10

31

67,39

Arbre

MORACEAE

Ficus mucuso Ficalho

Figuier

8

13

8

29

63,04

Arbre

LECYTHIDACEAE

Petersianthus macrocarpus (P.Beauv.) Liben

Abalé

13

8

8

29

63,04

Arbre

BIGNONIACEAE

Markhamia lutea (Benth.) K.Schum.

Angossa

14

14

0

28

60,87

Arbre

EUPHORBIACEAE

Phyllanthus discoideus ( Baill.) Müll. Ebebeng Arg.

12

14

2

28

60,87

Arbre

ANNONACEAE

Xylopia auranthiodora

Oya kui

12

9

7

28

60,87

Arbre

BURSERACEAE

Canarium schweinfurthii Engl.

Aiélé

13

8

7

28

60,87

Arbre

IRVINGIACEAE

Irvingia gabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill.

Andok

8

7

12

27

58,70

Arbre

RUTACEAE

Citrus reticulata Blanco

Mandarinier

7

6

13

26

56,52

Arbre

MORACEAE

Bosqueia angolensis Ficalho

Ozombo

2

9

13

24

52,17

Arbre

CECROPIACEAE

Musanga cecropioides R. Br.

Parassolier

12

8

4

24

52,17

Arbre

EUPHORBIACEAE

Bridelia micrantha (Hochst.)Baill.

Ewolote

11

12

0

23

50,00

Arbre

BIGNONIACEAE

Newbouldia laevis Seem. Ex Bureau

Mbikam

14

9

0

23

50,00

Arbre

MORACEAE

Ficus sur Forssk.

Ekekam

12

8

3

23

50,00

Arbre

EUPHORBIACEAE

Macaranga hurifolia Beille

Assas

12

9

1

22

47,83

Arbre

STERCULIACEAE

Triplochiton scleroxylon K.Schum.

Ayous

9

7

6

22

47,83

Arbre

ANACARDIACEAE

Lannea welwitschii (Hiern) Engl.

Kumbi

8

12

2

22

47,83

Arbre

LAURACEAE

Hypodaphnis zenkeri (Engl.) Stapf

Ataag

13

7

1

21

45,65

Arbre

STERCULIACEAE

Cola acuminata (P.Beauv.) Schum.

Colatier

10

2

9

21

45,65

Arbre

APOCYNACEAE

Voacanga africana Stapf

Obaton

4

6

11

21

45,65

Arbre

MIMOSACEAE

Albizia ferruginea (Guill.& Perr.) benth.

Evouvous/Iatandza

8

11

0

19

41,30

Arbre

ASTERACEAE

Vernonia conferta Benth.

Abeyak

9

9

1

19

41,30

Arbre

CLUSIACEAE

Allanblackia floribunda Oliv.

Nsangomo

5

9

5

19

41,30

Arbre

PAPILIONACEAE

Amphimas ferrugineus Pierre ex Pellegr.

Lati

7

10

1

18

39,13

Arbre

BORAGINACEAE

Cordia platythyrsa Baker

Cordia d'Afrique

6

7

5

18

39,13

Arbre

CAESALPINIACEAE

Distemonanthus benthamianus Baill.

Movingui

8

6

3

17

36,96

Type

Famille

Nom scientifique Nom commun

Ebolowa Mfou Okola Zone

d'étude

Nbre

Nbre Nbre Nbre Fréq

(%)

Arbre

VERBENACEAE

Vitex grandifolia Gürke Evoula/Evino

8

2

7

17

36,96

Arbre

MIMOSACEAE

Tetrapleura tetraptera Schumach. & Akpa Thonn.)Taub.

7

5

4

16

34,78

Arbre

MELIACEAE

Entandrophragma cylindricum Sapelli

5

2

9

16

34,78

 
 

(Sprague) Sprague

 
 
 
 
 

Arbre

ANACARDIACEAE

Trichoscypha acuminata Engl. About/Mvout

4

8

3

15

32,61

Arbre

VERBENACEAE

Clerodendron sp. Letak

3

7

5

15

32,61

Arbre

SAPOTACEAE

Tieghemella africana Pierre Makoré

1

0

13

14

30,43

Arbre

MIMOSACEAE

Piptadeniastrum africanum (Hook.) Dabema

f.)

5

3

6

14

30,43

Arbre

RUTACEAE

Fagara heitzii Aubrev. & Pellegr Olon/Fagara

1

8

5

14

30,43

Arbre

BOMBACACEAE

Bombax buenopozense P.Beauv. Kapokier

5

9

0

14

30,43

Arbre

CAESALPINIACEAE

Plagiosiphon sp. Ekop

5

3

6

14

30,43

Arbre

MIMOSACEAE

Pentaclethra macrophylla Benth. Mubala

6

5

3

14

30,43

Arbre

LOGANACEAE

Anthocleista schweinfurthii Gilg. Elolom zam

13

0

0

13

28,26

Arbre

ANACARDIACEAE

Antrocaryon klaineanum Pierre Onzabili

9

4

0

13

28,26

Arbre

APOCYNACEAE

Rauvolfia macrophylla Stapf Essombi

11

2

0

13

28,26

Arbre

MYRISTICACEAE

Coelocaryon preussii Warb. Ekoune

10

3

0

13

28,26

Arbre

ANNONACEAE

Cleistopholis patens (Benth.) Engl. & Avom/Sobu Diels

9

4

0

13

28,26

Arbre

STERCULIACEAE

Eribroma oblonga (Mast.) M. Eyong

Bodard ex Hallé

7

4

2

13

28,26

Arbre

CAESALPINIACEAE

Hylodendron gabunense Taub. Mvanda/Afane

5

2

6

13

28,26

Arbre

MORACEAE

Treculia africana Decne. Etup/arbre à pain

 
 
 
 
 
 
 

d'afrique

4

8

1

13

28,26

Arbre

EUPHORBIACEAE

Erythrococca sp. Lekaleka

0

0

13

13

28,26

Arbre

MORACEAE

Morus mesozygia Stapf ex A. Chev. Difou

0

4

8

12

26,09

Arbre

MYRTACEAE

Psydium guajava L. Goyavier

2

8

2

12

26,09

Arbre

MIMOSACEAE

Albizia zygia (DC)J.F.Macbr. Ouochi

2

10

0

12

26,09

Arbre

ERYTHROXYLACEAE Erythroxylum mannii Oliv. Landa

0

3

9

12

26,09

Arbre

OCHNACEAE

Lophira alata banks ex Gaert.n Azobé

6

3

2

11

23,91

Arbre

ANACARDIACEAE

Spondias cytherea Sonn. Casmango

2

3

6

11

23,91

Arbre

Indéterminé

Indéterminé Osse

0

0

10

10

21,74

Arbre

Indéterminé

Indéterminé Assene koue

9

0

0

9

19,57

Arbre

STERCULIACEAE

Cola lateritia K.Schum. Efok

1

7

1

9

19,57

Arbre

MORACEAE

Antiaris welwitschii Akede/Ako"w"

0

0

9

9

19,57

Arbre

BURSERACEAE

Dacryodes macrophylla (Oliv.) Lam. Atom/Tom

4

4

1

9

19,57

Arbre

IRVINGIACEAE

Desbordia glaucescens (Engl.) Van Omang/alep

Tiegh.

8

1

0

9

19,57

Arbre

EUPHORBIACEAE

Macaranga sp. Assas afan/Nom

assas

3

5

1

9

19,57

Arbre

EUPHORBIACEAE

Discoglypremna caloneura (Pax) Dambala

Prain

0

8

0

8

17,39

Arbre

FLACOURTACEAE

Caloncoba gilgiana (sprague) Gilg Miamingomo

4

4

0

8

17,39

Arbre

STERCULIACEAE

Cola nitida (Vent.) Schott & Endl. Colatier

0

4

4

8

17,39

Arbre

SAPINDACEAE

Eriocoelum macrocarpum Awonog

4

4

0

8

17,39

Arbre

CAESALPINIACEAE

Erythrophleum ivorense A. Chev. Tali

4

0

4

8

17,39

Arbre

EUPHORBIACEAE

Tetrorchidium didymostemon (Baill.) Dilik/Efobolo Pax.& K.Hoffm.

5

3

0

8

17,39

Arbre

MYRISTICACEAE

Staudtia kamerunensis Warb. Niove/Mbonda

5

2

1

8

17,39

Arbre

APOCYNACEAE

Tabernaemontana crassa Benth. Etoan

4

4

0

8

17,39

Arbre

ANNONACEAE

Enantia chlorantha Oliv. Moambé jaune

2

4

2

8

17,39

Arbre

EUPHORBIACEAE

Alchornea cordifolia Aboué

(Schumach.&Thonn.) Müll.Arg

4

1

3

8

17,39

Arbre

FABACEAE

Millettia sp. Kakoa man

0

0

8

8

17,39

Type

Famille

Nom scientifique

Nom commun

Ebolowa Mfou

Okola Zone

d'étude

Nbre

Nbre Nbre Nbre Fréq

(%)

Arbre

FABACEAE

Millettia sanagana

Kakoa afan

0

0

8

8

17,39

Arbre

ANACARDIACEAE

Pseudospondias microcarpa

Atom koue/Nom

 
 
 
 
 
 
 

(A.Rich.) engl.

atom koué

5

1

1

7

15,22

Arbre

RHAMNACEAE

Maesopsis eminii Engl.

Musizi/Nka'a ele

5

2

0

7

15,22

Arbre

COMBRETACEAE

Pteleopsis hylodendron

Sikong

0

7

0

7

15,22

Arbre

BORAGINACEAE

Cordia aurantiaca Baker

Otoulba

2

3

2

7

15,22

Arbre

CLUSIACEAE

harungana madagascariensis Lam.ex Poir

Atondo

6

1

0

7

15,22

Arbre

SAPOTACEAE

Baillonella toxisperma Pierre

Moabi

1

6

0

7

15,22

Arbre

MELIACEAE

Lovoa trichilioides Harms.

Dibetou/Bibolo

0

7

0

7

15,22

Arbre

STERCULIACEAE

Theobroma cacao L.

Cacaoyer

3

0

4

7

15,22

Arbre

MORACEAE

Bosqueia sp.

Osomezo

6

0

0

6

13,04

Arbre

OLACACEAE

Coula edulis Baill.

Coula

1

3

2

6

13,04

Arbre

TILIACEAE

Duboscia macrocarpa Bocq.

Akak

2

3

1

6

13,04

Arbre

RUTACEAE

Zanthoxylum gilletii (De Wild.) P.G.Waterman

Bongo

6

0

0

6

13,04

Arbre

ANNONACEAE

Annona muricata L.

Corossolier

1

2

3

6

13,04

Arbre

IRVINGIACEAE

Klainedoxa gabonensis Pierreex Engl.

Eveuss

3

2

1

6

13,04

Arbre

ULMACEAE

Trema orientalis (L.)Blume

Eveeg

2

3

1

6

13,04

Arbre

MELIACEAE

Entandrophragma angolensis (Welw.) C.Dc

Tiama

0

1

5

6

13,04

Arbre

EUPHORBIACEAE

Bridelia sp.

Nom ewolote

1

2

3

6

13,04

Arbre

CAESALPINIACEAE

Mildbraediodendron excelsum Harms.

Abies

6

0

0

6

13,04

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Mva

5

0

0

5

10,87

Arbre

RUBIACEAE

Nauclea diderrichii (De Wild.) & T. Durand) merr.

Bilinga

4

1

0

5

10,87

Arbre

ANNONACEAE

Xylopia quintasii Engl. & Diels

Mvomba

5

0

0

5

10,87

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Lebel le mvac

0

0

5

5

10,87

Arbre

EUPHORBIACEAE

Uapaca guineensis Müll.Arg.

Assam

5

0

0

5

10,87

Arbre

ANACARDIACEAE

Mangifera sp.

Manguier

0

1

3

4

8,70

Arbre

MORACEAE

Artocarpus altilis J.R.Forst.& G. Forst.

Wondo ntangan

3

1

0

4

8,70

Arbre

MORACEAE

Antiaris africana

Aloa/Tol

1

3

0

4

8,70

Arbre

RUTACEAE

Citrus grandis (L.) Osbeck

Pamplemoussier

3

0

1

4

8,70

Arbre

RUTACEAE

Citrus sp.

Mandarinier

0

0

4

4

8,70

Arbre

BURSERACEAE

Santiria trimera (Oliv.) Aubrév.

Ebap

4

0

0

4

8,70

Arbre

PAPILIONACEAE

Lonchocarpus sericeus (Poir.)Hum., Bonpl & kunth

Mvine koé

3

0

0

3

6,52

Arbre

RUBIACEAE

Mitragyna stipulosa (DC.)Kuntze

Elolom

3

0

0

3

6,52

Arbre

RUBIACEAE

Chassalia sp.

Chassalia sp.

0

3

0

3

6,52

Arbre

CLUSIACEAE

Garcinia cola Heckel

Bitter cola/Onié

0

1

2

3

6,52

Arbre

CAESALPINIACEAE

Berlinia bracteosa Benth.

Ebiara

2

1

0

3

6,52

Arbre

ULMACEAE

Celtis tessmannii

Diana

0

2

1

3

6,52

Arbre

STERCULIACEAE

Cola lepidota K.Schum

Evoue

0

1

2

3

6,52

Arbre

STERCULIACEAE

Sterculia rhinopetala K.Schum.

Lotofa/Wawabima

0

3

0

3

6,52

Arbre

CARICACEAE

Carica papaya L.

Papayer

2

0

1

3

6,52

Arbre

STERCULIACEAE

Cola ballayi Cornu ex Hack.

Eyabe

0

1

2

3

6,52

Arbre

STERCULIACEAE

Cola ficifolia Mast.

Ekom

0

0

3

3

6,52

Arbre

MIMOSACEAE

Cylicodiscus gabunensis Harms

Okan

2

1

0

3

6,52

Arbre

ANNONACEAE

Hexalobus crispiflorus A. Rich.

Owé

3

0

0

3

6,52

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ngong ka'a

3

0

0

3

6,52

Arbre

POACEAE

Olyra latifolia L.

Ndetel

1

1

1

3

6,52

Type

Famille

Nom scientifique

Nom commun

Ebolowa Mfou

Okola Zone

d'étude

Nbre

Nbre Nbre Nbre Fréq

(%)

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Engo

3

0

0

3

6,52

Arbre

APOCYNACEAE

Picralima nitida (Stapf) T.Durand & H.Durand

Ebam

1

1

1

3

6,52

Arbre

RUBIACEAE

Pausinystalia johimbe ( K.Schum.) Pierre ex Dupuy & Beille

Johimbé

2

0

1

3

6,52

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Angongka'a

3

0

0

3

6,52

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Essolngom

0

0

3

3

6,52

Arbre

ARALIACEAE

Polyscia fulva (Hiern) Harms

Nkok ele

0

3

0

3

6,52

Arbre

ANNONACEAE

Monodora myristica (Gaertn.) Dunal

Nding

0

2

0

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Tazombo

1

1

0

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ovos

2

0

0

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Angoung

2

0

0

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Lendo

0

0

2

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ngovo

2

0

0

2

4,35

Arbre

OLACACEAE

Ongokea gore (Hua) Pierre

Andjek

2

0

0

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ekang

0

0

2

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Bambou de chine

2

0

0

2

4,35

Arbre

STERCULIACEAE

Mansonia altissima (A. Chev.) A. Chev.

Bete

0

0

2

2

4,35

Arbre

CAESALPINIACEAE

Pachyelasma tessmannii (Harms) Harms

Eyek

1

0

1

2

4,35

Arbre

ARECACEAE

Raphia sp.

Zam/ngon ele

2

0

0

2

4,35

Arbre

CAESALPINIACEAE

Berlinia confusa Hoyle

Ebiara

0

2

0

2

4,35

Arbre

MELIACEAE

Carapa procera DC

Crabwood d'afrique

0

2

0

2

4,35

Arbre

RUBIACEAE

Schumanniophyton magnificum (K.Schum.) Harms

Tsit mod

0

2

0

2

4,35

Arbre

FLACOURTACEAE

Caloncoba sp.

Nom Miamingomo

2

0

0

2

4,35

Arbre

CLUSIACEAE

Garcinia lucida

Essok

2

0

0

2

4,35

Arbre

ANNONACEAE

Pachypodanthium staudtii (Engl). &Diels) Engl. & Diels

Ntom

1

0

1

2

4,35

Arbre

CAPPARACEAE

Buchholzia coreacea Engl.

Mvan

0

0

2

2

4,35

Arbre

EBENACEAE

Diospyros sp.

Ebène

2

0

0

2

4,35

Arbre

APOCYNACEAE

Hevea brasiliensis (A.Juss.) Müll.Arg.

Hévéa

1

1

0

2

4,35

Arbre

CAESALPINIACEAE

Strephonema pseudocola A.Chev

Eyen gwe

2

0

0

2

4,35

Arbre

EUPHORBIACEAE

Alchornea floribunda Müll.Arg.

Alane

2

0

0

2

4,35

Arbre

STERCULIACEAE

Cola pachycarpa K.Schum

Ekom

0

2

0

2

4,35

Arbre

EBENACEAE

Diospyros crassiflora Hiern

Ebène

1

0

1

2

4,35

Arbre

MYRTACEAE

Eugenia sp.

Cérisier

2

0

0

2

4,35

Arbre

MORACEAE

Ficus conraui Warb.

Akam

1

1

0

2

4,35

Arbre

SAPOTACEAE

gambeya lacourtiana

Longhi

1

1

0

2

4,35

Arbre

ANNONACEAE

Greenwaydendron suaveolens(Engl.&Diels) Verdc

Otunga

2

0

0

2

4,35

Arbre

BURSERACEAE

Indéterminé

Assa afan

0

0

2

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Mekam

0

0

2

2

4,35

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ekoko

2

0

0

2

4,35

Arbre

MIMOSACEAE

Inga edulis

Inga

1

0

0

1

2,17

Arbre

AGAVACEAE

Dracæna arborea (Wild.) Link

Drogeonnier

0

1

0

1

2,17

Arbre

MELIACEAE

Entandrophragma candolei Harms Kosipo

0

1

0

1

2,17

Arbre

MIMOSACEAE

Albizia sp.

Essak

1

0

0

1

2,17

Arbre

MYRTACEAE

Eugenia jambos L.

Cérisier

0

0

1

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Etché

1

0

0

1

2,17

Type

Famille

Nom scientifique

Nom commun

Ebolowa Mfou Okola

Zone
d'étude

Nbre

Nbre Nbre Nbre Fréq

(%)

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Levom

0

0

1

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Mbassomo

0

1

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Mvende

0

1

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Bibama

0

1

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Otong

0

0

1

1

2,17

Arbre

STERCULIACEAE

Leptonichia sp.

Leptonichia sp.

0

1

0

1

2,17

Arbre

OLACACEAE

Schrebera arborea A.Chev.

Obang

0

0

1

1

2,17

Arbre

MELIACEAE

Trichilia sp.

Eboumva

1

0

0

1

2,17

Arbre

ANACARDIACEAE

Trichoscypha arborea (A.Chev.)A.Chev.

Engong

1

0

0

1

2,17

Arbre

CAESALPINIACEAE

Afzelia bipindensis Harms

Doussié rouge

1

0

0

1

2,17

Arbre

CAESALPINIACEAE

Afzelia pachyloba Harms

Doussié blanc

0

0

1

1

2,17

Arbre

CAESALPINIACEAE

Brachystegia mildraedii Harms

Naga

0

1

0

1

2,17

Arbre

MIMOSACEAE

Calpocalyx dinklagei Harms

Minsi

1

0

0

1

2,17

Arbre

ANNONACEAE

Cleistopholis sp.

Nom avom

1

0

0

1

2,17

Arbre

EUPHORBIACEAE

Croton oligandrus Pierre ex hutch. Ebin

0

1

0

1

2,17

Arbre

EUPHORBIACEAE

Elaeophorbia drupifera (Thonn.)

Ekembeng

0

0

1

1

2,17

 
 

Stapf

 
 
 
 
 
 

Arbre

CLUSIACEAE

Garcinia ovalifolia Oliv.

Ossessang

0

1

0

1

2,17

Arbre

SIMAROUBACEAE

Hannoa klaineana Pierre & Engl.

Bibolo blanc

0

0

1

1

2,17

Arbre

RUBIACEAE

Hellea stipulosa

Hellea stipulosa

0

1

0

1

2,17

Arbre

ULMACEAE

Holoptelea grandis (Hutch.)Mildbr.

Avep ele

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Koko

0

0

1

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Lana bilobi

0

0

1

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Lebel le kouessi

0

0

1

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ngoue

0

0

1

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Angong

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Etom

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Mbakolo

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ozeng

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Abeba

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ako'o

0

0

1

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Okoyom

0

1

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

indéterminé

0

1

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

indéterminé

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ando dibi

0

1

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

ind10

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Nte

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ongovo

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Angovo

1

0

0

1

2,17

Arbre

Indéterminé

Indéterminé

Ntoui

0

0

1

1

2,17

Arbre

BIGNONIACEAE

Kigelia africana (Lam.)

Nsot zoa

0

0

1

1

2,17

Arbre

SAPOTACEAE

Omphalocarpum lecomteanum

Omphalocarpum

 
 
 
 
 
 
 
 

lecomteanum

0

1

0

1

2,17

Arbre

RHIZOPHORACEAE

Poga oleosa Pierre

Angale

1

0

0

1

2,17

Arbre

ANNONACEAE

Polyalthia suaveolens Engl; &Diels

Otoungui

0

1

0

1

2,17

Arbre

APOCYNACEAE

Rauvolfia mannii Stapf

Obebong

0

1

0

1

2,17

Arbre

MYRTACEAE

Sygygium guineensis (Willd.) DC.

Ebobok

1

0

0

1

2,17

Arbre

ACANTHACEAE

Thomandersia hensii DeWild. & T.Durand

Ofes afan

0

1

0

1

2,17

Type Famille

Nom scientifique

Nom commun

Ebolowa Mfou Okola

Zone
d'étude

Nbre

Nbre Nbre Nbre Fréq

(%)

Arbre EUPHORBIACEAE

Uapaca sp.

Assam

1

0

0

1

2,17

Arbre Indéterminé

Indéterminé

Kakouo

0

1

0

1

2,17

Arbre Indéterminé

Indéterminé

Ngueuk

0

1

0

1

2,17

Arbre Indéterminé

Indéterminé

Edidjom

0

0

1

1

2,17

Arbre CLUSIACEAE

Mammea africana Sabine

Oboto

1

0

0

1

2,17

Arbre Indéterminé

Indéterminé

Oyom bikoro

0

0

1

1

2,17

Arbre Indéterminé

Indéterminé

Bon metila

0

0

1

1

2,17

Arbre Indéterminé

Indéterminé

Engoui

0

0

1

1

2,17

Arbre Indéterminé

Indéterminé

Zolong

0

1

0

1

2,17

Arbre Indéterminé

Indéterminé

Ebang zo'o

1

0

0

1

2,17

Arbre PALMAE

Raphia montbuttorum

Zam

1

0

0

1

2,17

Arbuste POLYGALACEAE

Carpolobia alba G. Don

Tombo

8

13

12

33

71,74

Arbuste RUBIACEAE

Massularia acuminata (G. Don) Bullock

Oyebe

14

14

0

28

60,87

Arbuste TILIACEAE

Glyphea brevis

Evie

3

11

3

17

36,96

Arbuste ACANTHACEAE

Pseuderauthum tunicatum (Afzel.) Milne-Redh.

Ebongolo

0

2

9

11

23,91

Arbuste EUPHORBIACEAE

Mallotus oppositifolius (Geiseler) Müll. Arg.

Ofes

5

2

0

7

15,22

Arbuste LEEACEAE

Leea guineensis G. Don

Ote bisson/Otosong

2

2

3

7

15,22

Arbuste EBENACEAE

Diospyros barteri Hiern

Bong

0

5

0

5

10,87

Arbuste PANDACEAE

Microdesmis puberula Pax

Nom tombo

4

0

0

4

8,70

Arbuste EUPHORBIACEAE

Manihot utilissima Pohl.

Manioc

0

1

3

4

8,70

Arbuste EUPHORBIACEAE

Erythrococca sp.

Eful kumba

1

2

0

3

6,52

Arbuste LAURANTHACEAE

Loranthus sp.

Gui d'afrique

0

0

2

2

4,35

Arbuste TILIACEAE

Triumfetta cordifolia A.Rich.

Okong

0

2

0

2

4,35

Arbuste RUTACEAE

Citropsis articulata (Spreng.) Swingle & Kellerm.

Ofumbi afan

0

0

1

1

2,17

Arbuste ICANACEAE

Lasianthera africana P.Beauv.

Eves coula

0

0

1

1

2,17

Arbuste SOLANACEAE

Solanum sp.

Zong

0

0

1

1

2,17

Arbuste APOCYNACEAE

Tabernanthe iboga Baill.

Iboga

1

0

0

1

2,17

Herbe ZINGIBERACEAE

Costus afer Ker Gawl.

Mian

15

15

13

43

93,478

Herbe ARACEAE

Anchomanes difformis (Blume) Engl;

Kabat

10

15

14

39

84,783

Herbe PTERIDOPHYTAE

Fougère

Fougère

10

13

11

34

73,913

Herbe ASTERACEAE

Crassocephalum biafrae Oliv. )& Hiern) S. Moore

Nlot

9

13

11

33

71,739

Herbe ASTERACEAE

Chromolaena odorata L.

Chromolaena

11

8

10

29

63,043

Herbe PAPILIONACEAE

Desmodium adscendens (Sw.) DC.

wondo bekon

14

8

3

25

54,348

Herbe ASTERACEAE

Elephantopus mollis Kunth

Akiba

11

12

1

24

52,174

Herbe ACANTHACEAE

Acanthus montanus (Nees) T.Anderson

Ndoe

4

6

13

23

50

Herbe ASTERACEAE

Vernonia amygdalina Delile

Ndolé

2

9

5

16

34,783

Herbe COMMELINACEAE

Palisota hirsuta (Thunb.) K.Schum. Otoutong ex Engler

0

9

6

15

32,61

Herbe ZINGIBERACEAE

Aframomum citratum (pereira) K schum.

Adjom

8

5

1

14

30,435

Herbe PHYTOLACCACEAE

Hilleria latifolia (Lam.) H.Walter

Saka

4

6

4

14

30,435

Herbe PIPERACEAE

Piper umbellatum L.

Abomendjana

3

5

6

14

30,43

Herbe URTICACEAE

Laportea ovalifolia (Schumach. &Thonn.) chew

Sas zok

8

5

0

13

28,261

Herbe MALVACEAE

Sida acuta Burm.f.

Nsizim

4

9

0

13

28,261

Herbe EUPHORBIACEAE

Phyllanthus amarus Schumlach. & Thonn.

Kenguengue

7

2

4

13

28,26

Type

Famille

Nom scientifique

Nom commun

Ebolowa Mfou Okola

Zone
d'étude

Nbre

Fréq

Nbre Nbre Nbre (%)

Herbe

COMMELINACEAE

Palisota sp.

Otoutong

12

0

0

12

26,09

Herbe

LILIACEAE

Gloriosa superba L.

Ngong elog

5

6

1

12

26,087

Herbe

MARANTHACEAE

Megaphrynium macrostachyum (Benth.)Milne-Redh

Okoue/Okakon/nden

8

3

1

12

26,087

Herbe

ACANTHACEAE

Pseuderanthemum macrophylla

Eboukbong/mebong

 
 
 
 
 
 
 
 

mebong

0

2

9

11

23,91

Herbe

COMMELINACEAE

Palisota ambigua (P. Beauv.) C.B. Clarke

Otoutong

6

2

2

10

21,74

Herbe

MELASTOMATACEAE Tristemma mauritianum J.F.Gmel.

Abel bongo/bonbon

 
 
 
 
 
 
 
 

bongo

8

2

0

10

21,739

Herbe

ACANTHACEAE

Brillantaisia sp.

Eboukbong

7

1

0

8

17,391

Herbe

AMARANTHACEAE

Achyranthes aspira L.

Kolot

7

0

0

7

15,217

Herbe

AMARYLLIDACEAE

Crinum sp.

Ayang

3

3

0

6

13,043

Herbe

URTICACEAE

Fleurya ovalifolia Schumach. & Thonn.

Sas biteng/sas zok

6

0

0

6

13,043

Herbe

MALVACEAE

Sida sp.

Nsisim

1

0

5

6

13,043

Herbe

EPIPHYTES

Epiphyte

Fougère

3

2

0

5

10,87

Herbe

ASTERACEAE

Tithonia diversifolia (Hemsl.)A.Gray

Marguerite

0

3

2

5

10,87

Herbe

ASTERACEAE

Melanthera scandens (schumach.&Thonn.) Roberty

Edjawos/eyal kekam

0

1

3

4

8,7

Herbe

ASTERACEAE

Emilia sp.

Alomvou

4

0

0

4

8,6957

Herbe

MARANTHACEAE

Haumania danckelmaniana (Braun& K.Schum.) Milne-Redh

Sel

0

1

3

4

8,6957

Herbe

POACEAE

Setaria megaphylla (Steud.) T.Durand & Schinz

Ekok Zeh

2

0

2

4

8,6957

Herbe

GENTIANACEAE

Swertia sp.

Zelane

4

0

0

4

8,6957

Herbe

BROMELIACEAE

Ananas comosus (L.) Merr.

Ananas

2

0

1

3

6,5217

Herbe

RUBIACEAE

Borreria intricans

Oyem zeu

3

0

0

3

6,5217

Herbe

ANTHERICACEAE

Chlorophyton sp.

Ayang

0

1

2

3

6,5217

Herbe

ASTERACEAE

Emilia coccinea (Sims) G. Don

Alomvou

0

3

0

3

6,5217

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Yong elog

0

3

0

3

6,5217

Herbe

OLACACEAE

Olax latifolia Engl.

Ossoup

1

1

1

3

6,52

Herbe

ASTERACEAE

Ageratum conyzoides L.

Okpwate

2

0

0

2

4,3478

Herbe

RUBIACEAE

Canthium arnoldianum (De wild .& T.Durand) Hepper

Eboukbong

0

2

0

2

4,3478

Herbe

SOLANACEAE

Capsicum sp.

Ndondo/Piment

0

1

1

2

4,3478

Herbe

VITACEAE

Cayratia cf debilis (Beker) Suess

Essang

0

1

1

2

4,3478

Herbe

AMARANTHACEAE

Cepatula prostrata

Kongos

0

0

2

2

4,3478

Herbe

MELASTOMATACEAE Dinophora splenneroides Benth.

Essang bulu

2

0

0

2

4,3478

Herbe

BALSAMINACEAE

Impatiens sp.

Mboro

0

2

0

2

4,3478

Herbe

ACANTHACEAE

Indéterminé

Dibilok

0

2

0

2

4,3478

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

indéterminé

1

1

0

2

4,3478

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Ndjess

2

0

0

2

4,3478

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Nyara elog

0

0

2

2

4,3478

Herbe

OCHNACEAE

Indéterminé

Eko'o

2

0

0

2

4,3478

Herbe

RUBIACEAE

Otomeria sp.

Oyom zeu

2

0

0

2

4,3478

Herbe

POACEAE

Setaria barbata (Lam.) Kunth

Nya ekok

2

0

0

2

4,3478

Herbe

ASPIDIACEAE

Tectaria camerooniana

Fougère

0

1

1

2

4,3478

Herbe

ZINGIBERACEAE

Aframomum melegueta K.Schum.

Ndong

0

0

1

1

2,1739

Herbe

PTERIDOPHYTAE

Alsophyla camerunensis

Fougère

0

1

0

1

2,1739

Herbe

BROMELIACEAE

Ananas sp.

Ananas

0

1

0

1

2,1739

Herbe

MELASTOMATACEAE Dissotis retundifolia (Sm.) Triana

Issang

0

0

1

1

2,1739

Herbe

RUBIACEAE Geophila lancistipella

Totosi

1

0

0

1

2,1739

Type

Famille

Nom scientifique

Nom commun

Ebolowa Mfou Okola

Zone
d'étude

Nbre

Nbre Nbre Nbre Fréq

(%)

Herbe

LAMIACEAE

Indéterminé

indéterminé

0

0

1

1

2,1739

Herbe

EPIPHYTES

Indéterminé

Fougère

1

0

0

1

2,1739

Herbe

EPIPHYTES

Indéterminé

Fougère

0

1

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Konezok

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Oboan elog

0

1

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Obogobo

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Okene zo'o

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Evelesam

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Angongono

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Herbe marie

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Samze mengara

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Essana

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Eveveme

0

1

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

Djangdjang

1

0

0

1

2,1739

Herbe

Indéterminé

Indéterminé

indéterminé

1

0

0

1

2,1739

Herbe

PTERIDOPHYTAE

Indéterminé

Fougère

0

0

1

1

2,1739

Herbe

OXALIDACEAE

Oxalis barrelieri L.

Doumentcheng

1

0

0

1

2,1739

Herbe

RUBIACEAE

Sabicea sp.

Lendoe le pan

0

0

1

1

2,1739

Herbe

SOLANACEAE

Solanum torvum Sw.

Zong bekon

0

0

1

1

2,1739

Herbe

VERBENACEAE

Vitex sp.

Vitex

0

0

1

1

2,1739

Herbe

URTICACEAE

Pouzolzia denutata

Pouzolzia denutata

0

1

0

1

2,17

Herbe

MARANTHACEAE

Maranthochloa sp.

Maranthacée

0

0

1

1

2,17

Liane

SAPINDACEAE

Paullinia pinnata L.

Aloum

13

10

10

33

71,74

Liane

PERIPLOCACEAE

Mondia whitee (Hook.f.) Skeels

Racine

5

12

9

26

55,52

Liane

PIPERACEAE

Piper guineensis Schumach. & Thonn.

Poivrier

13

8

4

25

54,35

Liane

COMBRETACEAE

Combretum smeathmannii G.Don

Otougoudou

12

11

0

23

50

Liane

ASCLEPIADACEAE

Cryptolepis sanguinolenta (Lindl.) Schltr.

Okok biang

10

10

0

20

43,478

Liane

VERBENACEAE

Clerodendron buchholzianum Gürke

Nkeneveta'a

9

0

8

17

36,957

Liane

MIMOSACEAE

Acacia pennata Wild.

Nsinig

10

3

0

13

28,261

Liane

LILIACEAE

Asparagus racemosus Willd.

Mbong elog

2

10

0

12

26,087

Liane

COMMELINACEAE

Commelina sp.

Sot elog

4

1

7

12

26,087

Liane

CONVUVULACEAE

Ipomea pes-caprae (L.) R.Br.

Otunden

11

0

0

11

23,913

Liane

VERBENACEAE

Clerodendron sp.

Dibilok

3

7

0

10

21,74

Liane

DIOSCOREACEAE

Dioscorea bulbifera L.

Bang

0

10

0

10

21,739

Liane

MALVACEAE

Sida veronicifolia Lam.

Obolsi

0

9

0

9

19,565

Liane

CORYPHYLLACEAE

Drymaria cordata (L.) Wild. ex Roem.& Schult.

Oyeya'a

8

0

0

8

17,391

Liane

GNETACEAE

Gnetum africanum Welw

Okok

0

3

5

8

17,391

Liane

CONVUVULACEAE

Ipomoea sp.

Ekolongom/Ewong

5

1

0

6

13,043

Liane

EUPHORBIACEAE

Tragia benthamii Baker

Sas nkol

2

1

3

6

13,043

Liane

EUPHORBIACEAE

Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Awum Exell

6

0

0

6

13,04

Liane

ASTERACEAE

Mikania sp.

Nganga

6

0

0

6

13,04

Liane

VERBENACEAE

Clerodendron splendens G. Don

Beyem elog

5

0

0

5

10,87

Liane

CUCURBITACEAE

Cognauxia podolaena Baill.

Mbenvae

4

0

0

4

8,6957

Liane

CUCURBITACEAE

Memordia Cabraei

Wogwog

3

1

0

4

8,6957

Liane

ASTERACEAE

Aspilia africana (Pers.)C.D. Adams

Wogwog

0

3

0

3

6,5217

Liane

CUCURBITACEAE

Dimorphochlamys mannii

Oveng ndik

3

0

0

3

6,5217

Type

Famille

Nom scientifique

Nom commun

Ebolowa Mfou Okola

Zone
d'étude

Nbre

Nbre Nbre Nbre Fréq

(%)

Liane

MENISPERMACEAE

Stephania sp.

Nick missong/ nol

 
 
 
 
 
 
 
 

missong

1

1

1

3

6,5217

Liane

PASSIFLORACEAE

Adenia lobata (Jacq.) Engl.

Nkol nyo

0

2

0

2

4,3478

Liane

MORACEAE

Dorstenia sp.

Nsa bekoue

2

0

0

2

4,3478

Liane

Indéterminé

Indéterminé

Ndik song

2

0

0

2

4,3478

Liane

ARACEAE

Rhektophyllum mirabile N.E.Br.

Ndes

2

0

0

2

4,3478

Liane

DILLENIACEAE

Tetracera sp.

Liane fontaine

1

1

0

2

4,3478

Liane

URTICACEAE

Urera sp.

Saizok/Sas Ndik

1

0

1

2

4,3478

Liane

PASSIFLORACEAE

Adenia gracilis Harms

Minkatanko

1

0

0

1

2,1739

Liane

APOCYNACEAE

Alafia multiflora (Stapf)

Nyama

0

0

1

1

2,1739

Liane

VITACEAE

Cissus barbeyana De Wild. & T Durand

Wocso wocso

0

0

1

1

2,1739

Liane

VITACEAE

Cissus sp.

Cissus sp.

0

0

1

1

2,1739

Liane

VITACEAE

Cyphostemma sp.

Ekekama

0

0

1

1

2,1739

Liane

ICANACEAE

Desmostachys tznuifolius (Miers)

Ekekama

0

0

1

1

2,1739

 
 

Stapf

 
 
 
 
 
 

Liane

FLACOURTACEAE

Dovialis zenkeri Gilg

Ngues

1

0

0

1

2,1739

Liane

ICACINACEAE

Icacina mannii Oliv.

Otougrou

1

0

0

1

2,1739

Liane

CUCURBITACEAE

Indéterminé

indéterminé

1

0

0

1

2,1739

Liane

Indéterminé

Indéterminé

indéterminé

0

1

0

1

2,1739

Liane

Indéterminé

Indéterminé

Ngosso

0

0

1

1

2,1739

Liane

Indéterminé

Indéterminé

indéterminé

1

0

0

1

2,1739

Liane
Liane

Indéterminé
Indéterminé

Indéterminé
Indéterminé

Koas abom

0

1

0

1

2,1739

 
 
 

ngon/Alouvina

0

1

0

1

2,1739

Liane

Indéterminé

Indéterminé

Nkarna

1

0

0

1

2,1739

Liane

Indéterminé

Indéterminé

Nkol bekon

0

1

0

1

2,1739

Liane

Indéterminé

Indéterminé

Nkon

1

0

0

1

2,1739

Liane

CONVUVULACEAE

Ipomea batatas (L.) Lam.

Patate

1

0

0

1

2,1739

Liane

CUCURBITACEAE

Memordica friesorum

Angongui

1

0

0

1

2,1739

Liane

CELASTRACEAE

Salacia sp.

Ongama

0

0

1

1

2,1739

Annexe 4 : Familles botaniques identifiées dans les 46 cacaoyères

Famille

Okola

Mfou

Ebolowa

 

Zone d'étude

N

N

N

N

Fréq (%)

individus

BURSERACEAE

16

15

15

46

100,00

891

ANACARDIACEAE

16

15

15

46

100,00

758

MORACEAE

16

15

15

46

100,00

598

APOCYNACEAE

16

15

15

46

100,00

563

LAURACEAE

16

15

14

45

97,83

961

EUPHORBIACEAE

15

15

15

45

97,83

561

ASTERACEAE

15

15

15

45

97,83

177

RUTACEAE

15

14

14

43

93,48

264

ZINGIBERACEAE

13

15

15

43

93,48

58

BIGNONIACEAE

12

15

15

42

91,30

324

MIMOSACEAE

11

15

15

41

89,13

408

STERCULIACEAE

15

12

14

41

89,13

239

PAPILIONACEAE

12

14

15

41

89,13

204

MYRISTICACEAE

11

15

14

40

86,96

201

COMBRETACEAE

10

14

15

39

84,78

171

ARACEAE

14

15

10

39

84,78

41

CECROPIACEAE

11

13

14

38

82,61

176

COMMELINACEAE

12

12

14

38

82,61

52

RUBIACEAE

13

12

12

37

80,43

145

ACANTHACEAE

15

11

9

35

76,09

54

PTERIDOPHYTAE

11

13

11

35

76,09

39

ARECACEAE

11

10

13

34

73,91

397

ANNONACEAE

8

12

14

34

73,91

190

SAPINDACEAE

10

11

13

34

73,91

50

POLYGALACEAE

12

13

8

33

71,74

89

BOMBACACEAE

10

13

10

33

71,74

84

VERBENACEAE

11

8

14

33

71,74

82

IRVINGIACEAE

13

9

11

33

71,74

78

PIPERACEAE

8

11

13

32

69,57

42

CAESALPINIACEAE

12

7

11

30

65,22

114

LECYTHIDACEAE

8

8

13

29

63,04

121

MELIACEAE

11

9

6

26

56,52

51

PERIPLOCACEAE

9

12

5

26

56,52

27

SAPOTACEAE

13

8

3

24

52,17

70

CLUSIACEAE

5

10

9

24

52,17

48

BORAGINACEAE

7

9

7

23

50,00

46

MALVACEAE

5

12

5

22

47,83

28

ASCLEPIADACEAE

0

10

10

20

43,48

20

TILIACEAE

3

11

5

19

41,30

42

URTICACEAE

1

6

12

19

41,30

22

LILIACEAE

1

11

6

18

39,13

24

MARANTHACEAE

8

2

8

18

39,13

18

MYRTACEAE

3

8

3

14

30,43

32

PHYTOLACCACEAE

4

6

4

14

30,43

14

N= nombre d'AFC

 
 
 
 
 
 

Annexe 4 (suite): Familles botaniques identifiées dans les 46 cacaoyères

Famille

Okola

Mfou

Ebolowa

 

Zone d'étude

 

N

N

N

N

Fréq (%)

individus

LOGANACEAE

0

0

13

13

28,26

88

ERYTHROXYLACEAE

9

3

0

12

26,09

42

OCHNACEAE

3

3

6

12

26,09

30

CONVUVULACEAE

0

1

11

12

26,09

18

FABACEAE

8

3

0

11

23,91

27

MELASTOMATACEAE

1

2

8

11

23,91

14

OLACACEAE

3

4

3

10

21,74

27

CUCURBITACEAE

0

0

10

10

21,74

13

DIOSCOREACEAE

0

10

0

10

21,74

10

FLACOURTACEAE

0

4

5

9

19,57

25

EBENACEAE

1

5

3

9

19,57

20

ULMACEAE

2

4

3

9

19,57

12

VITACEAE

6

3

0

9

19,57

10

AMARANTHACEAE

2

0

7

9

19,57

9

GNETACEAE

5

3

0

8

17,39

9

CORYPHYLLACEAE

0

0

8

8

17,39

8

RHAMNACEAE

0

2

5

7

15,22

11

EPIPHYTES

0

2

5

7

15,22

7

POACEAE

2

0

4

6

13,04

7

AMARYLLIDACEAE

0

3

3

6

13,04

6

BROMELIACEAE

1

1

2

4

8,70

4

GENTIANACEAE

0

0

4

4

8,70

4

SOLANACEAE

3

1

0

4

8,70

4

ANTHERICACEAE

2

1

0

3

6,52

3

ARALIACEAE

0

3

0

3

6,52

3

CARICACEAE

1

0

2

3

6,52

3

LAMIACEAE

0

3

0

3

6,52

3

MENISPERMACEAE

1

1

1

3

6,52

3

PASSIFLORACEAE

0

2

1

3

6,52

3

CAPPARACEAE

2

0

0

2

4,35

3

PANDACEAE

2

0

0

2

4,35

3

ASPIDIACEAE

1

1

0

2

4,35

2

BALSAMINACEAE

0

2

0

2

4,35

2

DILLENIACEAE

0

1

1

2

4,35

2

ICANACEAE

2

0

0

2

4,35

2

LAURANTHACEAE

2

0

0

2

4,35

2

LEEACEAE

0

0

2

2

4,35

2

PALMAE

0

0

2

2

4,35

2

AGAVACEAE

0

1

0

1

2,17

6

CELASTRACEAE

1

0

0

1

2,17

1

ICACINACEAE

0

0

1

1

2,17

1

OXALIDACEAE

1

0

0

1

2,17

1

RHIZOPHORACEAE

0

0

1

1

2,17

1

SIMAROUBACEAE

1

0

0

1

2,17

1

N= nombre d'AFC

 
 
 
 
 
 

Annexe 5 : Fréquence et utilisation des arbres et arbustes dans les 46 cacaoyères

Type

Nom scientifique

N

Freq (%)

Utilisations

Alimentation Médicinal Aphro Service

arbres

Dacryodes edulis

46

100,00

46

11

2

3

arbres

Persea americana

44

95,65

44

11

0

0

arbres

Mangifera indica

43

93,48

43

29

0

0

arbres

Alstonia boonei

42

91,30

0

42

0

5

arbres

Pycnanthus angolensis

40

86,96

31

30

0

0

arbres

Ficus exasperata

38

82,61

1

32

0

30

arbres

Spathodea campanulata

38

82,61

0

37

0

1

arbres

Terminalia superba

36

78,26

33

8

0

0

arbres

Myrianthus arboreus

35

76,09

33

25

0

0

arbres

Pterocarpus soyauxii

35

76,09

0

34

0

27

arbres

Elaeis guineensis

34

73,91

34

1

0

2

arbres

Albizia adianthifolia

34

73,91

0

27

0

5

arbres

Funtumia elastica

34

73,91

0

14

0

32

arbres

Ricinodendron heudelotii

34

73,91

34

15

0

2

arbres

Rauvolfia vomitoria

33

71,74

0

33

0

0

arbres

Ficus mucuso

32

69,57

28

6

0

0

arbres

Miicia excelsa

32

69,57

0

19

0

2

arbres

Citrus sinensis

32

69,57

32

2

0

0

arbres

Morinda lucida

32

69,57

0

32

0

0

arbres

Ceiba pentandra

31

67,39

0

28

0

0

arbres

Petersianthus macrocarpus

29

63,04

28

6

1

0

arbres

Markhamia lutea

28

60,87

0

1

0

28

arbres

Phyllanthus discoideus

28

60,87

0

0

0

26

arbres

Xylopia auranthiodora

28

60,87

28

16

0

1

arbres

Canarium schweinfurthii

28

60,87

27

10

0

26

arbres

Irvingia gabonensis

28

60,87

27

5

0

0

arbres

Citrus reticulata

26

56,52

26

2

0

0

arbres

Musanga cecropioides

24

52,17

1

23

1

5

arbres

Bosqueia angolensis

24

52,17

0

23

0

2

arbres

Triplochiton scleroxylon

23

50,00

13

3

0

0

arbres

Bridelia micrantha

23

50,00

23

6

0

1

arbres

Newbouldia laevis

23

50,00

0

5

0

20

arbres

Ficus sur

23

50,00

0

0

0

23

arbres

Macaranga hurifolia

22

47,83

0

4

0

19

arbres

Hypodaphnis zenkeri

22

47,83

20

9

1

0

arbres

Lannea welwitschii

22

47,83

10

3

0

0

arbres

Cola acuminata

21

45,65

21

1

21

0

arbres

Voacanga africana

21

45,65

0

21

0

0

arbres

Albizia ferruginea

19

41,30

0

17

0

1

arbres

Vernonia conferta

19

41,30

0

19

0

1

arbres

Allanblackia floribunda

19

41,30

3

17

18

0

arbres

Amphimas ferrugineus

18

39,13

10

5

0

0

arbres

Cordia platythyrsa

18

39,13

0

6

1

17

arbres

Distemonanthus benthamianus

17

36,96

0

2

0

3

arbres

Vitex grandifolia

17

36,96

17

1

0

0

arbres

Tetrapleura tetraptera

16

34,78

16

5

0

1

arbres

Entandrophragma cylindricum

16

34,78

16

8

0

2

arbres

Trichoscypha acuminata

15

32,61

15

10

0

0

arbres

Tieghemella africana

14

30,43

0

1

0

0

arbres

Pentaclethra macrophylla

14

30,43

5

13

0

2

arbres

Piptadeniastrum africanum

14

30,43

0

10

0

0

Type

Nom scientifique

N

Freq (%)

Utilisations

Alimentation Médicinal Aphro Service

Arbres

Fagara heitzii

14

30,43

0

13

1

1

arbres

Bombax buenopozense

14

30,43

1

7

0

1

arbres

Anthocleista schweinfurthii

13

28,26

0

13

0

0

arbres

Antrocaryon klaineanum

13

28,26

13

3

0

0

arbres

Rauvolfia macrophylla

13

28,26

0

4

0

0

arbres

Coelocaryon preussii

13

28,26

0

1

0

1

arbres

Cleistopholis patens

13

28,26

0

4

0

5

arbres

Eribroma oblonga

13

28,26

0

7

0

6

arbres

Hylodendron gabunense

13

28,26

6

5

5

4

arbres

Treculia africana

13

28,26

0

8

0

0

arbres

Albizia zygia

12

26,09

0

1

0

7

arbres

Erythroxylum mannii

12

26,09

0

0

0

12

arbres

Morus mesozygia

12

26,09

0

12

0

0

arbres

Psydium guajava

12

26,09

12

12

0

0

arbres

Lophira alata

11

23,91

0

2

1

8

arbres

Spondias cytherea

11

23,91

11

0

0

0

arbres

Erythrophleum ivorense

11

23,91

6

2

0

1

arbres

Cola lateritia

9

19,57

9

1

0

0

arbres

Antiaris welwitschii

9

19,57

0

0

0

9

arbres

Dacryodes macrophylla

9

19,57

9

1

0

0

arbres

Desbordia glaucescens

9

19,57

8

4

0

0

arbres

Discoglypremna caloneura

8

17,39

8

0

0

0

arbres

Millettia sanagana

8

17,39

0

8

0

1

arbres

Caloncoba gilgiana

8

17,39

0

0

0

8

arbres

Cola nitida

8

17,39

8

0

8

0

arbres

Eriocoelum macrocarpum

8

17,39

0

1

0

2

arbres

Tetrorchidium didymostemon

8

17,39

0

7

0

1

arbres

Staudtia kamerunensis

8

17,39

0

3

0

1

arbres

Maesopsis eminii

8

17,39

1

2

0

0

arbres

Tabernaemontana crassa

8

17,39

0

8

0

0

arbres

Enantia chlorantha

8

17,39

0

8

0

0

arbres

Alchornea cordifolia

8

17,39

0

7

0

1

arbres

Pseudospondias microcarpa

7

15,22

7

0

0

0

arbres

Cordia aurantiaca

7

15,22

0

0

0

7

arbres

harungana madagascariensis

7

15,22

0

6

0

1

arbres

Baillonella toxisperma

7

15,22

7

7

0

0

arbres

Lovoa trichilioides

7

15,22

0

1

0

3

arbres

Pteleopsis hylodendron

7

15,22

0

7

0

0

arbres

Theobroma cacao

7

15,22

5

4

0

0

arbres

Coula edulis

6

13,04

6

2

0

2

arbres

Duboscia macrocarpa

6

13,04

1

0

0

5

arbres

Zanthoxylum gilletii

6

13,04

0

3

0

2

arbres

Annona muricata

6

13,04

6

0

0

0

arbres

Klainedoxa gabonensis

6

13,04

6

0

0

0

arbres

Trema orientalis

6

13,04

6

0

0

0

arbres

Entandrophragma angolensis

6

13,04

0

5

0

1

arbres

Xylopia quintasii

5

10,87

0

0

0

1

arbres

Uapaca guineensis

5

10,87

5

1

0

1

arbres

Nauclea diderrichii

5

10,87

5

3

0

0

Type

Nom scientifique

N

Freq (%)

Utilisations

Alimentation Médicinal Aphro Service

arbres

Artocarpus altilis

4

8,70

4

1

0

0

arbres

Antiaris africana

4

8,70

0

1

0

4

arbres

Citrus grandis

4

8,70

4

1

0

0

Arbres

Santiria trimera

4

8,70

4

0

0

0

arbres

Lonchocarpus sericeus

3

6,52

0

0

0

2

arbres

Mitragyna stipulosa

3

6,52

0

0

0

0

arbres

Garcinia cola

3

6,52

3

3

2

1

arbres

Berlinia bracteosa

3

6,52

0

0

0

0

arbres

Celtis tessmannii

3

6,52

2

1

0

0

arbres

Cola lepidota

3

6,52

3

0

0

0

arbres

Mildbraediodendron excelsum

3

6,52

0

0

0

0

arbres

Picralima nitida

3

6,52

0

3

0

0

arbres

Sterculia rhinopetala

3

6,52

0

0

0

3

arbres

Carica papaya

3

6,52

3

3

0

0

arbres

Cola ballayi

3

6,52

0

0

3

0

arbres

Cola ficifolia

3

6,52

3

0

0

0

arbres

Cylicodiscus gabunensis

3

6,52

0

3

0

0

arbres

Hexalobus crispiflorus

3

6,52

3

0

0

0

arbres

Pausinystalia johimbe

3

6,52

0

3

2

0

arbres

Polyscia fulva

3

6,52

0

2

0

0

arbres

Monodora myristica

2

4,35

2

1

0

0

arbres

Berlinia confusa

2

4,35

0

0

0

0

arbres

Carapa procera

2

4,35

0

1

0

0

arbres

Schumanniophyton magnificum

2

4,35

0

2

0

0

arbres

Caloncoba sp.

2

4,35

0

0

0

2

arbres

Garcinia lucida

2

4,35

0

2

0

2

arbres

Pachypodanthium staudtii

2

4,35

0

2

0

1

arbres

Buchholzia coreacea

2

4,35

2

1

2

0

arbres

Hevea brasiliensis

2

4,35

0

0

0

2

arbres

Ongokea gore

2

4,35

0

0

0

2

arbres

Strephonema pseudocola

2

4,35

0

0

0

0

arbres

Alchornea floribunda

2

4,35

0

0

0

2

arbres

Cola pachycarpa

2

4,35

2

0

0

0

arbres

Diospyros crassiflora

2

4,35

0

0

0

2

arbres

Ficus conraui

2

4,35

0

1

0

1

arbres

gambeya lacourtiana

2

4,35

2

2

0

0

arbres

Greenwaydendron suaveolens

2

4,35

0

2

0

0

arbres

Mansonia altissima

2

4,35

0

1

0

1

arbres

Pachyelasma tessmannii

2

4,35

0

1

0

1

arbres

Inga edulis

1

2,17

1

0

0

0

arbres

Dracæna arborea

1

2,17

0

0

0

1

arbres

Entandrophragma candolei

1

2,17

0

0

0

1

arbres

Eugenia jambos

1

2,17

1

0

0

0

arbres

Schrebera arborea

1

2,17

0

0

0

0

arbres

Trichoscypha arborea

1

2,17

1

0

0

0

arbres

Afzelia bipindensis

1

2,17

0

1

0

0

arbres

Afzelia pachyloba

1

2,17

0

0

0

1

arbres

Brachystegia mildraedii

1

2,17

0

0

0

0

arbres

Calpocalyx dinklagei

1

2,17

0

0

0

0

arbres

Croton aligandrus

1

2,17

0

1

0

0

arbres

Elaeophorbia drupifera

1

2,17

0

1

0

0

Type

Nom scientifique

N

Freq (%)

Utilisations

Alimentation Médicinal Aphro Service

arbres

Garcinia ovalifolia

1

2,17

1

0

1

0

arbres

Hannoa klaineana

1

2,17

0

0

0

1

arbres

Hellea stipulosa

1

2,17

0

0

0

0

arbres

Holoptelea grandis

1

2,17

0

1

0

0

arbres

Kigelia africana

1

2,17

0

0

0

1

arbres

Mammea africana

1

2,17

0

1

0

0

arbres

Olyra latifolia

1

2,17

0

1

0

0

arbres

Omphalocarpum lecomteanum

1

2,17

0

0

0

0

arbres

Poga oleosa

1

2,17

1

0

0

0

arbres

Polyalthia suaveolens

1

2,17

0

0

0

0

arbres

Raphia montbuttorum

1

2,17

1

0

0

0

arbres

Rauvolfia mannii

1

2,17

0

0

0

1

arbres

Sygygium guineensis

1

2,17

0

1

0

0

arbres

Thomandersia hensii

1

2,17

0

0

0

0

arbustes

Carpolobia alba

33

71,74

32

30

28

2

arbustes

Glyphea brevis

17

36,96

0

15

0

15

arbustes

Massularia acuminata

12

26,09

0

12

0

6

arbustes

Mallotus oppositifolius

12

26,09

0

11

0

4

arbustes

Leea guineensis

7

15,22

0

7

0

1

arbustes

Diospyros barteri

5

10,87

5

0

0

4

arbustes

Microdesmis puberula

2

4,35

0

0

0

2

arbustes

Triumfetta cordifolia

2

4,35

0

0

0

2

arbustes

Citropsis articulata

1

2,17

0

0

0

1

arbustes

Lasianthera africana

1

2,17

0

0

0

1

arbustes

Manihot utilissima

1

2,17

1

1

0

0

arbustes

Pseuderauthum tunicatum

1

2,17

0

1

0

0

arbustes

Tabernanthe iboga

1

2,17

0

0

0

1

Annexe 6 : Fréquence, utilisation et abondance des herbes et lianes dans les 46 cacaoyères

Espèce

Nombre de
cacao yères

Fréq (%)

Utilisations

 
 
 

Abondance

Alimentation Médicinal Aphrodisiaque Service moyenne

Costus afer

43

93%

4

42

 

1

1.81

Anchomanes difformis

39

85%

 

39

 

0

1.08

Fougère

37

80%

 

5

 

0

2.08

Crassocephalum biafrae

35

76%

32

10

 

0

1.31

Paulinia pinnata

34

74%

2

7

 

31

1.06

Chromolaena odorata

29

63%

 

8

 

0

1.76

Piper guineensis

27

59%

27

8

26

0

1.22

Mondia whitee

27

59%

4

12

23

0

1.15

Desmodium adscendens

25

54%

 

24

 

0

1.48

Acanthus montanus

25

54%

 

24

1

1

1.04

Elephantopus mollis

24

52%

 

10

 

15

1.13

Combretum smeathmannii

23

50%

 

22

 

0

1.52

Clerodendron buchholzianum

20

43%

 

20

 

0

1.05

Cryptolepis sanguinolenta

20

43%

2

18

 

0

1.05

Vernonia amygdalina

16

35%

16

14

 

0

1.06

Palisota hirsuta

15

33%

 

14

 

1

1.20

Piper umbellatum

15

33%

1

15

 

0

1.13

Aframomum citratum

14

30%

14

2

 

0

1.43

Hilleria latifolia

14

30%

13

5

 

0

1.21

Acacia pennata

13

28%

 

8

 

9

1.23

Sida acuta

13

28%

 

11

 

4

1.23

Annexe 6 (suite) : Fréquence, utilisation et abondance des herbes et lianes identifiés dans les 46 cacaoyères

Espèce

Nombre de cacaoyères

Fréq (%)

utilisations

 
 

Abondance

Alimentation Médicinal

Aphro

Service moyenne

Laportea ovalifolia

13

28%

 

13

 

0

1.00

Phyllanthus amarus

13

28%

 

11

 

2

1.00

Pseuderanthemum macrophylla

12

26%

 
 
 

0

2.08

Megaphrynium macrostachyum

12

26%

 
 
 

12

1.33

Asparagus racemosus

12

26%

 

11

7

0

1.25

Gloriosa superba

12

26%

 

12

 

0

1.00

Ipomea pes-caprae

11

24%

 

11

 

0

1.00

Palisota ambigua

10

22%

 

8

 

2

1.20

Tristemma mauritianum

10

22%

10

 
 

0

1.10

Dioscorea bulbifera

10

22%

 

10

 

0

1.00

Sida veronicifolia

9

20%

 

9

 

0

1.44

Gnetum africanum

9

20%

9

 
 

0

1.11

Drymaria cordata

8

17%

 

8

 

0

1.38

Achyranthes aspira

7

15%

 

7

 

0

1.29

Fleurya ovalifolia

6

13%

 

3

 

0

1.00

Phyllanthus muellerianus

6

13%

 
 
 

6

1.00

Tragia benthamii

6

13%

 

6

 

0

1.00

Tithonia diversifolia

5

11%

 

5

 

0

1.20

Clerodendron splendens

5

11%

 

5

 

0

1.00

Haumania danckelmaniana

4

9%

 
 
 

4

1.25

Cognauxia podolaena

4

9%

 

4

 

1

1.00

Melanthera scandens

4

9%

 

4

 

0

1.00

Memordica friesorum

4

9%

1

2

 

2

1.00

Setaria megaphylla

4

9%

 

2

 

2

1.00

Dimorphochlamys mannii

3

7%

 

3

 

0

1.67

Ananas comosus

3

7%

3

 
 

0

1.33

Aspilia africana

3

7%

 

3

 

0

1.00

Borreria intricans

3

7%

 

1

 

0

1.00

Dinophora splenneroides

3

7%

3

 
 

0

1.00

Emilia coccinea

3

7%

 

3

 

0

1.00

Olax latifolia

3

7%

 
 
 

2

1.00

Tectaria camerooniana

2

4%

 

1

 

0

2.50

Ageratum conyzoides

2

4%

 

2

 

0

1.50

Canthium arnoldianum

2

4%

 

2

 

0

1.50

Setaria barbata

2

4%

 

2

 

0

1.50

Adenia lobata

2

4%

 

2

 

0

1.00

Cayratia cf debilis

2

4%

1

 
 

1

1.00

Cepatula prostrata

2

4%

 

2

 

1

1.00

Rhektophyllum mirabile

2

4%

 
 
 

0

1.00

Aframomum melegueta

1

2%

1

1

1

0

2.00

Icacina mannii

1

2%

 

1

 

0

2.00

Ipomea batatas

1

2%

1

1

 

0

2.00

Adenia gracilis

1

2%

 

1

 

0

1.00

Alafia multiflora

1

2%

 

1

 

0

1.00

Alsophyla camerunensis

1

2%

1

 
 

0

1.00

Cissus barbeyana

1

2%

 

1

 

0

1.00

Desmosatachys tznuifolius

1

2%

 

1

 

0

1.00

Dissotis retundifolia

1

2%

 

1

 

0

1.00

Dovialis zenkeri

1

2%

 
 
 

0

1.00

Geophila lancistipella

1

2%

1

1

 

0

1.00

Megaphrinium macrostachyum

1

2%

 
 
 

1

1.00

Memordia Cabraei

1

2%

 

1

 

0

1.00

Oxalis barrelieri

1

2%

 

1

 

0

1.00

Pouzolzia denutata

1

2%

 

1

 

0

1.00

Solanum torvum

1

2%

 

1

 

0

1.00

Annexe 7 : Densités moyennes et maximum en tiges/ha des arbres fruitiers inventoriés dans les 46 relevés (superficie totale 66.87 ha)

Nom scientifique Nom commun Okola Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola Mfou Ebolowa

Densité moyenne Densité maximum

Arbres fruitiers jeunes

Dacryodes edulis

Safoutier

1,82

7,95

1,52

3,72

9,41

22,47

9,46

Persea americana

Avocatier

2,54

3,56

2,69

2,92

10,79

10,30

15,77

Elaeis guineensis

Palmier à huile

1,75

2,03

4,01

2,58

10,22

8,74

19,19

Mangifera indica

Manguier

1,06

2,24

0,55

1,28

6,17

8,01

5,02

Citrus reticulata

Mandarinier

1,93

0,36

0,26

0,87

15,42

1,86

2,26

Citrus sinensis

Oranger

0,52

1,55

0,39

0,82

4,95

5,57

2,37

Canarium schweinfurthii

Aiélé

0,37

0,14

0,82

0,44

5,43

1,32

2,93

Xylopia auranthiodora

Oyakui

0,02

0,39

0,63

0,34

0,27

4,22

3,06

Irvingia gabonensis

Andok

0,35

0,40

0,27

0,34

1,81

2,23

1,94

Lannea welwitschii

Kumbi

0,00

0,89

0,00

0,29

0,00

4,49

0,00

Ricinodendron heudelotii

Ndjangsang

0,23

0,31

0,31

0,28

1,21

2,25

2,67

Baillonella toxisperma

Moabi

0,00

0,58

0,06

0,21

0,00

2,57

0,97

Tetrapleura tetraptera

Akpa

0,03

0,30

0,31

0,21

0,50

2,84

2,69

Myrianthus arboreus

Engokom

0,14

0,09

0,24

0,16

1,43

1,42

1,94

Cola acuminata

Colatier

0,25

0,00

0,19

0,15

1,54

0,00

2,26

Spondias cytherea

Casmango

0,02

0,00

0,42

0,14

0,27

0,00

6,31

Antrocaryon klaineanum

Onzobili

0,00

0,17

0,24

0,14

0,00

1,86

1,94

Monodora myristica

Nding

0,00

0,31

0,00

0,10

0,00

4,58

0,00

Dacryodes macrophylla

Atom/Tom

0,02

0,12

0,13

0,09

0,27

1,86

1,88

Cola nitida

Colatier

0,11

0,05

0,00

0,05

1,81

0,71

0,00

Garcinia cola

Bitter cola

0,15

0,00

0,00

0,05

2,48

0,00

0,00

Mangifera sp.

Manguier

0,15

0,00

0,00

0,05

2,48

0,00

0,00

Coula edulis

Ewomé/Coula

0,12

0,02

0,00

0,05

1,07

0,37

0,00

Inga edulis

Inga

0,00

0,00

0,13

0,04

0,00

0,00

1,88

Artocarpus altilis

Wondo ntangan

0,00

0,00

0,13

0,04

0,00

0,00

1,88

Vitex grandifolia

Evoula

0,00

0,00

0,10

0,03

0,00

0,00

0,97

Citrus sp.

Mandarinier

0,08

0,00

0,00

0,03

1,34

0,00

0,00

Allanblackia floribunda

Nsangomo

0,00

0,09

0,00

0,03

0,00

1,29

0,00

Annona muricata

Corossolier

0,02

0,00

0,05

0,02

0,27

0,00

0,79

Eugenia jambos

Cérisier

0,05

0,00

0,00

0,02

0,80

0,00

0,00

Eugenia sp.

Cérisier

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,79

Psydium guajava

Goyavier

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,79

Citrus grandis

Pamplemoussier

0,05

0,00

0,00

0,02

0,77

0,00

0,00

Hylodendron gabunense

Mvanda/ Afane

0,02

0,00

0,00

0,01

0,34

0,00

0,00

Trichoscypha acuminata

Amvout

0,02

0,00

0,00

0,01

0,34

0,00

0,00

Arbres fruitiers adultes

 
 
 
 
 
 
 
 

Persea americana

Avocatier

21,25

13,98

13,00

16,19

79,21

32,62

72,68

Dacryodes edulis

Safoutier

13,32

14,95

3,63

10,69

32,61

30,89

8,08

Mangifera indica

Manguier

18,37

8,69

2,33

9,98

44,20

23,19

9,71

Elaeis guineensis

Palmier à huile

4,29

1,49

3,94

3,26

18,12

6,74

8,66

Myrianthus arboreus

Engokom

0,89

3,13

2,84

2,25

5,43

16,70

11,00

Xylopia auranthiodora

Oyakui

0,47

1,97

1,97

1,45

2,48

11,95

6,63

Citrus sinensis

Oranger

0,67

2,73

0,45

1,27

2,55

18,44

2,70

Citrus reticulata

Mandarinier

3,04

0,31

0,16

1,21

12,68

3,51

0,73

Ricinodendron heudelotii

Ndjangsang

0,86

0,86

1,49

1,07

4,95

3,71

4,04

Canarium schweinfurthii

Aiélé

0,49

0,76

1,63

0,95

2,48

3,71

4,86

Antrocaryon klaineanum

Angongui

0,00

0,79

1,72

0,82

0,00

9,28

8,08

Cola acuminata

Colatier

0,62

0,56

1,25

0,80

3,62

4,49

5,38

Annexe 7 (suite): Densités moyennes et états maximums en tiges/ha des arbres fruitiers inventoriés dans les 46 relevés (superficie totale 66.87 ha)

Nom scientifique

Nom commun

Densité moyenne

 

Densité maximum

Okola

Mfou Ebolowa Zone d'étude

Okola

Mfou

Ebolowa

Irvingia gabonensis

Andok

0,79

0,24

1,20

0,75

5,52

1,45

5,83

Pentaclethra macrophylla

Mubala

0,10

1,38

0,33

0,59

1,54

18,55

4,04

Vitex grandifolia

Evoula

0,39

0,17

1,08

0,54

1,81

1,86

5,13

Psydium guajava

Goyavier

0,07

1,34

0,24

0,54

1,09

6,74

3,15

Lannea welwitschii

Kumbi

0,00

1,45

0,00

0,47

0,00

5,67

0,00

indéterminé17

Lebel le mvac

1,26

0,00

0,00

0,44

11,05

0,00

0,00

Trichoscypha acuminata

Amvout

0,31

0,65

0,23

0,40

3,62

2,90

1,35

Tetrapleura tetraptera

Akpa

0,09

0,28

0,84

0,39

0,77

1,86

4,40

Cola nitida

Colatier

0,43

0,55

0,00

0,33

2,69

4,92

0,00

Dacryodes macrophylla

Atom/Tom

0,00

0,58

0,27

0,27

0,00

5,57

2,67

Desbordia glaucescens

Omang/Alep

0,00

0,09

0,69

0,25

0,00

1,32

3,15

Coula edulis

Noisettier

0,43

0,24

0,04

0,24

6,94

1,86

0,56

Pseudospondias microcarpa

Atom Koue

0,03

0,37

0,33

0,24

0,48

5,57

1,53

Spondias cytherea

Casmango

0,37

0,30

0,04

0,24

1,81

2,57

0,63

Hylodendron gabunense

Mvanda/ Afane

0,53

0,00

0,00

0,19

5,52

0,00

0,00

Uapaca guineensis

Assam

0,00

0,00

0,54

0,18

0,00

0,00

2,69

Citrus sp.

Mandarinier(clémentine)

0,44

0,00

0,00

0,15

4,95

0,00

0,00

Allanblackia floribunda

Nsangomo

0,00

0,41

0,00

0,13

0,00

2,57

0,00

Artocarpus altilis

Wondontangan

0,00

0,09

0,28

0,12

0,00

1,29

1,88

Citrus grandis

Pamplemoussier

0,10

0,00

0,25

0,12

1,54

0,00

2,67

Nauclea diderrichii

Bilinga

0,00

0,12

0,23

0,12

0,00

1,86

1,35

Theobroma cacao

Cacaoyer

0,21

0,00

0,08

0,10

1,81

0,00

0,58

Cola lepidota

Evoue

0,08

0,19

0,00

0,09

0,77

2,84

0,00

indéterminé67

Tazombo

0,00

0,27

0,00

0,09

0,00

2,57

0,00

Annona muricata

Corossolier

0,13

0,12

0,00

0,09

0,80

1,14

0,00

indéterminé39

Ngovo

0,00

0,00

0,26

0,08

0,00

0,00

2,69

Monodora myristica

Nding

0,00

0,25

0,00

0,08

0,00

3,43

0,00

Klainedoxa gabonensis

Eveuss

0,03

0,10

0,12

0,08

0,50

0,80

0,75

Mangifera sp.

manguier (ndjaman)

0,05

0,19

0,00

0,08

0,50

2,84

0,00

Santiria trimera

Ebap

0,00

0,00

0,22

0,07

0,00

0,00

1,12

Buchholzia coreacea

Mvan

0,18

0,00

0,00

0,06

1,60

0,00

0,00

indéterminé64

Ovos

0,00

0,00

0,18

0,06

0,00

0,00

2,20

Eugenia sp.

Cérisier

0,00

0,00

0,18

0,06

0,00

0,00

2,67

indéterminé7

Assa afan

0,00

0,12

0,04

0,05

0,00

1,86

0,63

indéterminé16

Lebel le kouessi

0,15

0,00

0,00

0,05

2,48

0,00

0,00

Eugenia jambos

Cérisier

0,15

0,00

0,00

0,05

2,40

0,00

0,00

Hexalobus crispiflorus

Owé

0,00

0,00

0,15

0,05

0,00

0,00

0,97

Celtis tessmannii

Diana

0,00

0,14

0,00

0,05

0,00

1,41

0,00

Garcinia cola

Bitter cola

0,03

0,10

0,00

0,04

0,54

1,43

0,00

Inga edulis

Inga

0,00

0,00

0,13

0,04

0,00

0,00

1,88

Carica papaya

Papayer

0,02

0,00

0,08

0,03

0,34

0,00

0,79

Cola ficifolia

Ekom

0,09

0,00

0,00

0,03

0,77

0,00

0,00

Cola pachycarpa

Ekom

0,00

0,10

0,00

0,03

0,00

0,80

0,00

Garcinia ovalifolia

Ossessang

0,00

0,09

0,00

0,03

0,00

1,32

0,00

Trichoscypha arborea

Engong

0,00

0,00

0,08

0,03

0,00

0,00

1,16

gambeya lacourtiana

Longhi

0,00

0,03

0,03

0,02

0,00

0,38

0,51

indéterminé73

Angong

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,79

indéterminé70

Angovo

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,73

indéterminé77

Ongovo

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,73

Poga oleosa

Angale

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,73

indéterminé71

Zolong

0,00

0,05

0,00

0,01

0,00

0,68

0,00

Annexe 8 : Densité en tiges/ha des arbres et arbustes inventoriés dans les 46 AFC

 
 
 

Densité moyenne

 

Densité maximum

Type

Espèce

Okola

Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola

Mfou

Ebolowa

Arbre

Persea americana

23,79

17,54

15,69

19,11

81,68

37,51

78,06

Arbre

Dacryodes edulis

15,14

22,90

5,15

14,41

36,23

46,33

10,25

Arbre

Mangifera indica

19,44

10,92

2,88

11,26

44,20

24,03

10,03

Arbre

Elaeis guineensis

6,04

3,52

7,96

5,84

25,54

13,48

27,85

Arbre

Albizia adianthifolia

0,27

6,71

3,40

3,39

1,34

20,59

14,79

Arbre

Rauvolfia vomitoria

1,09

8,09

0,94

3,33

5,52

28,81

4,73

Arbre

Pycnanthus angolensis

1,37

4,55

3,88

3,22

7,43

11,35

13,46

Arbre

Ficus exasperata

1,54

5,75

2,20

3,13

5,43

18,97

5,35

Arbre

Funtumia elastica

0,45

2,23

6,40

2,97

1,81

11,35

24,06

Arbre

Markhamia lutea

0,00

6,28

2,29

2,79

0,00

24,72

9,29

Arbre

Terminalia superba

0,67

2,41

4,58

2,51

2,48

14,18

13,46

Arbre

Myrianthus arboreus

1,03

3,22

3,14

2,43

5,43

16,70

11,00

Arbre

Macaranga hurifolia

0,06

2,61

4,29

2,27

0,95

17,98

13,46

Arbre

Ficus mucuso

1,09

4,35

1,44

2,26

7,43

11,92

7,65

Arbre

Phyllanthus discoideus

0,10

3,00

3,68

2,21

1,21

9,27

12,11

Arbre

Alstonia boonei

1,94

2,34

2,18

2,15

7,43

7,95

3,67

Arbre

Petersianthus macrocarpus

1,01

2,01

3,44

2,13

5,43

12,99

10,70

Arbre

Milicia excelsa

0,85

4,38

1,21

2,12

5,38

15,46

2,92

Arbre

Citrus reticulata

4,97

0,67

0,42

2,08

21,59

4,92

2,26

Arbre

Citrus sinensis

1,19

4,28

0,84

2,08

4,95

21,28

3,24

Arbre

Bridelia micrantha

0,00

4,91

1,32

2,03

0,00

38,20

5,35

Arbre

Pterocarpus soyauxii

0,77

2,92

2,24

1,95

2,48

20,41

10,26

Arbre

Xylopia auranthiodora

0,49

2,36

2,75

1,84

2,48

16,16

9,69

Arbre

Spathodea campanulata

1,30

1,77

1,97

1,68

5,52

4,49

5,38

Arbre

Morinda lucida

1,36

2,55

1,07

1,65

5,52

7,73

5,38

Arbre

Canarium schweinfurthii

0,94

0,95

2,60

1,49

7,25

3,97

6,73

Arbre

Hypodaphnis zenkeri

0,02

0,53

3,97

1,47

0,27

2,11

11,66

Arbre

Albizia zygia

0,00

4,37

0,12

1,47

0,00

22,47

1,27

Arbre

Triplochiton scleroxylon

0,33

1,90

2,18

1,45

1,81

11,97

8,80

Arbre

Musanga cecropioides

0,45

1,80

1,94

1,38

5,52

14,84

10,70

Arbre

Ricinodendron heudelotii

1,09

1,17

1,80

1,35

4,95

3,71

5,38

Arbre

Lannea welwitschii

0,10

2,67

1,20

1,30

0,80

7,95

4,08

Arbre

Ceiba pentandra

0,42

2,71

0,72

1,27

1,28

13,25

2,20

Arbre

Newbouldia laevis

0,00

1,29

2,57

1,26

0,00

5,67

7,28

Arbre

Anthocleista schweinfurthii

0,00

0,00

3,67

1,20

0,00

0,00

9,72

Arbre

Tieghemella africana

3,17

0,00

0,04

1,12

14,78

0,00

0,58

Arbre

Irvingia gabonensis

1,14

0,65

1,50

1,10

5,52

2,90

7,77

Arbre

Albizia ferruginea

0,00

2,19

0,95

1,03

0,00

8,99

3,15

Arbre

Antrocaryon klaineanum

0,00

0,97

1,97

0,96

0,00

11,13

9,42

Arbre

Cola acuminata

0,86

0,56

1,44

0,95

3,86

4,49

5,38

Arbre

Vernonia conferta

0,02

2,06

0,82

0,95

0,27

11,13

3,89

Arbre

Distemonanthus benthamianus

0,12

0,93

1,73

0,91

1,21

5,57

8,06

Arbre

Discoglypremna caloneura

0,00

2,77

0,00

0,90

0,00

17,57

0,00

Arbre

Ficus sur

0,13

1,12

1,51

0,90

1,21

4,58

5,35

Arbre

Amphimas ferrugineus

0,02

1,27

1,37

0,87

0,34

6,38

6,73

Arbre

Erythroxylum mannii

2,27

0,19

0,00

0,85

19,93

1,32

0,00

Arbre

Pentaclethra macrophylla

0,22

1,55

0,72

0,82

1,54

18,55

4,04

Arbre

Cola lateritia

0,05

2,37

0,08

0,81

0,77

11,13

1,13

Arbre

Bosqueia angolensis

0,66

1,42

0,20

0,76

1,43

5,67

1,53

Arbre

Voacanga africana

0,93

0,82

0,49

0,75

5,38

4,58

3,64

Arbre

Coelocaryon preussii

0,00

0,70

1,39

0,68

0,00

7,42

5,35

Arbre

Tetrapleura tetraptera

0,12

0,65

1,15

0,63

0,77

3,19

5,38

Arbre

Morus mesozygia

0,69

1,17

0,00

0,62

3,83

9,93

0,00

Arbre

Rauvolfia macrophylla

0,00

0,30

1,57

0,61

0,00

2,90

9,42

Arbre

indéterminé24

1,73

0,00

0,00

0,60

11,05

0,00

0,00

Arbre

Cordia platythyrsa

0,33

0,92

0,55

0,59

1,81

4,58

3,06

Arbre

Psydium guajava

0,15

1,34

0,30

0,59

1,34

6,74

3,94

Arbre

Vitex grandifolia

0,39

0,17

1,18

0,58

1,81

1,86

5,13

 
 
 

Densité moyenne

 

Densité maximum

Type

Espèce

Okola

Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola

Mfou

Ebolowa

Arbre

Cleistopholis patens

0,00

0,35

1,37

0,56

0,00

2,81

5,35

Arbre

Piptadeniastrum africanum

0,76

0,38

0,38

0,51

3,62

4,58

1,74

Arbre

Erythrococca sp.

1,36

0,00

0,00

0,47

5,43

0,00

0,00

Arbre

Allanblackia floribunda

0,36

0,82

0,24

0,47

2,48

3,86

1,35

Arbre

Fagara heitzii

0,28

1,03

0,04

0,45

2,48

3,71

0,58

Arbre

Lophira alata

0,05

0,52

0,78

0,44

0,50

3,71

2,97

Arbre

indéterminé17

1,26

0,00

0,00

0,44

11,05

0,00

0,00

Arbre

Millettia sanagana

1,22

0,00

0,00

0,42

6,04

0,00

0,00

Arbre

indéterminé12

0,00

0,00

1,30

0,42

0,00

0,00

8,02

Arbre

Bombax buenopozense

0,00

0,93

0,36

0,42

0,00

3,71

1,94

Arbre

Entandrophragma cylindricum

0,87

0,11

0,25

0,42

4,95

0,87

1,58

Arbre

Trichoscypha acuminata

0,33

0,65

0,23

0,40

3,62

2,90

1,35

Arbre

Hylodendron gabunense

0,55

0,14

0,49

0,40

5,52

1,41

2,67

Arbre

Lonchocarpus sericeus

0,00

0,00

1,21

0,39

0,00

0,00

7,65

Arbre

Cola nitida

0,54

0,59

0,00

0,38

3,62

4,92

0,00

Arbre

Spondias cytherea

0,38

0,30

0,46

0,38

1,81

2,57

6,31

Arbre

Macaranga sp.

0,08

0,46

0,62

0,38

1,21

2,57

6,07

Arbre

Caloncoba gilgiana

0,00

0,47

0,67

0,37

0,00

2,65

5,61

Arbre

Dacryodes macrophylla

0,02

0,70

0,39

0,36

0,27

7,42

2,67

Arbre

Treculia africana

0,08

0,75

0,27

0,36

1,21

2,25

2,20

Arbre

Antiaris welwitschii

1,03

0,00

0,00

0,36

5,52

0,00

0,00

Arbre

indéterminé28

0,00

0,00

1,04

0,34

0,00

0,00

4,86

Arbre

Eriocoelum macrocarpum

0,00

0,82

0,20

0,33

0,00

4,26

1,21

Arbre

Eribroma oblonga

0,05

0,27

0,62

0,31

0,48

1,45

2,93

Arbre

Bosqueia sp.

0,00

0,00

0,89

0,29

0,00

0,00

4,67

Arbre

Coula edulis

0,55

0,26

0,04

0,29

7,71

1,86

0,56

Arbre

Tetrorchidium didymostemon

0,00

0,32

0,55

0,28

0,00

2,72

2,69

Arbre

Cordia aurantiaca

0,08

0,27

0,46

0,27

0,77

2,25

4,04

Arbre

Erythrophleum ivorense

0,45

0,00

0,33

0,26

3,62

0,00

1,53

Arbre

Desbordia glaucescens

0,00

0,09

0,72

0,26

0,00

1,32

3,15

Arbre

Mitragyna stipulosa

0,00

0,00

0,81

0,26

0,00

0,00

8,75

Arbre

Carapa procera

0,00

0,80

0,00

0,26

0,00

11,13

0,00

Arbre

Enantia chlorantha

0,36

0,24

0,13

0,25

4,95

1,45

1,35

Arbre

Dracæna arborea

0,00

0,74

0,00

0,24

0,00

11,13

0,00

Arbre

Pseudospondias microcarpa

0,03

0,37

0,33

0,24

0,48

5,57

1,53

Arbre

Lovoa trichilioides

0,00

0,70

0,00

0,23

0,00

2,29

0,00

Arbre

Duboscia macrocarpa

0,02

0,53

0,12

0,22

0,27

3,19

1,35

Arbre

Baillonella toxisperma

0,00

0,58

0,06

0,21

0,00

2,57

0,97

Arbre

Maesopsis eminii

0,00

0,30

0,34

0,21

0,00

3,71

2,20

Arbre

Xylopia quintasii

0,00

0,00

0,62

0,20

0,00

0,00

3,78

Arbre

Entandrophragma candolei

0,00

0,62

0,00

0,20

0,00

9,28

0,00

Arbre

Staudtia kamerunensis

0,02

0,26

0,33

0,20

0,27

2,11

2,20

Arbre

Trema orientalis

0,02

0,16

0,38

0,18

0,36

0,87

5,35

Arbre

Antiaris africana

0,00

0,39

0,17

0,18

0,00

2,84

2,55

Arbre

Citrus sp.

0,53

0,00

0,00

0,18

4,95

0,00

0,00

Arbre

Monodora myristica

0,00

0,56

0,00

0,18

0,00

8,01

0,00

Arbre

Diospyros crassiflora

0,35

0,00

0,18

0,18

5,52

0,00

2,67

Arbre

Uapaca guineensis

0,00

0,00

0,54

0,18

0,00

0,00

2,69

Arbre

Clerodendron sp.

0,49

0,00

0,00

0,17

3,62

0,00

0,00

Arbre

Cola ballayi

0,37

0,12

0,00

0,17

5,52

1,86

0,00

Arbre

Theobroma cacao

0,36

0,00

0,12

0,17

2,48

0,00

0,62

Arbre

Zanthoxylum gilletii

0,00

0,00

0,50

0,16

0,00

0,00

3,15

Arbre

Artocarpus altilis

0,00

0,09

0,41

0,16

0,00

1,29

3,76

Arbre

Pteleopsis hylodendron

0,00

0,48

0,00

0,16

0,00

1,86

0,00

Arbre

Tabernaemontana crassa

0,00

0,17

0,30

0,15

0,00

0,80

2,20

Arbre

Picralima nitida

0,31

0,10

0,03

0,15

4,95

1,45

0,38

Arbre

indéterminé41

0,39

0,00

0,00

0,14

5,52

0,00

0,00

Arbre

Mangifera sp.

0,21

0,19

0,00

0,13

2,48

2,84

0,00

 
 
 

Densité moyenne

 

Densité maximum

Type

Espèce

Okola

Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola

Mfou

Ebolowa

Arbre

harungana madagascariensis

0,00

0,05

0,35

0,13

0,00

0,80

1,88

Arbre

Alchornea cordifolia

0,09

0,09

0,22

0,13

0,80

1,32

1,21

Arbre

Citrus grandis

0,14

0,00

0,25

0,13

2,31

0,00

2,67

Arbre

Schumanniophyton magnificum

0,00

0,39

0,00

0,13

0,00

3,71

0,00

Arbre

indéterminé9

0,35

0,00

0,00

0,12

5,52

0,00

0,00

Arbre

Polyscia fulva

0,00

0,36

0,00

0,12

0,00

2,25

0,00

Arbre

Nauclea diderrichii

0,00

0,12

0,23

0,12

0,00

1,86

1,35

Arbre

Bridelia sp.

0,07

0,24

0,03

0,11

0,50

2,25

0,51

Arbre

Annona muricata

0,15

0,12

0,05

0,11

0,80

1,14

0,79

Arbre

Sterculia rhinopetala

0,00

0,32

0,00

0,10

0,00

2,65

0,00

Arbre

Berlinia confusa

0,00

0,31

0,00

0,10

0,00

4,22

0,00

Arbre

indéterminé50

0,00

0,00

0,30

0,10

0,00

0,00

2,93

Arbre

Chassalia sp.

0,00

0,30

0,00

0,10

0,00

2,81

0,00

Arbre

Garcinia cola

0,19

0,10

0,00

0,10

2,48

1,43

0,00

Arbre

Entandrophragma angolensis

0,12

0,15

0,00

0,09

0,50

2,25

0,00

Arbre

Cola lepidota

0,08

0,19

0,00

0,09

0,77

2,84

0,00

Arbre

indéterminé43

0,00

0,00

0,27

0,09

0,00

0,00

2,67

Arbre

indéterminé67

0,00

0,27

0,00

0,09

0,00

2,57

0,00

Arbre

indéterminé39

0,00

0,00

0,26

0,08

0,00

0,00

2,69

Arbre

Klainedoxa gabonensis

0,03

0,10

0,12

0,08

0,50

0,80

0,75

Arbre

Inga edulis

0,00

0,00

0,25

0,08

0,00

0,00

3,76

Arbre

indéterminé42

0,00

0,25

0,00

0,08

0,00

3,71

0,00

Arbre

Eugenia sp.

0,00

0,00

0,23

0,08

0,00

0,00

2,67

Arbre

indéterminé40

0,00

0,00

0,23

0,08

0,00

0,00

2,67

Arbre

Millettia sp.

0,00

0,23

0,00

0,07

0,00

2,25

0,00

Arbre

Ficus conraui

0,00

0,05

0,18

0,07

0,00

0,68

2,67

Arbre

Santiria trimera

0,00

0,00

0,22

0,07

0,00

0,00

1,12

Arbre

Eugenia jambos

0,20

0,00

0,00

0,07

3,20

0,00

0,00

Arbre

Mildbraediodendron excelsum

0,00

0,00

0,20

0,07

0,00

0,00

1,94

Arbre

Buchholzia coreacea

0,18

0,00

0,00

0,06

1,60

0,00

0,00

Arbre

indéterminé52

0,00

0,19

0,00

0,06

0,00

2,86

0,00

Arbre

indéterminé64

0,00

0,00

0,18

0,06

0,00

0,00

2,20

Arbre

Pachypodanthium staudtii

0,00

0,00

0,18

0,06

0,00

0,00

2,20

Arbre

Berlinia bracteosa

0,00

0,03

0,15

0,06

0,00

0,38

1,35

Arbre

Celtis tessmannii

0,03

0,14

0,00

0,06

0,50

1,41

0,00

Arbre

Leptonichia sp.

0,00

0,17

0,00

0,06

0,00

2,57

0,00

Arbre

Alchornea floribunda

0,00

0,00

0,17

0,06

0,00

0,00

1,35

Arbre

indéterminé7

0,00

0,12

0,04

0,05

0,00

1,86

0,63

Arbre

Pausinystalia johimbe

0,05

0,00

0,11

0,05

0,77

0,00

0,97

Arbre

Afzelia pachyloba

0,15

0,00

0,00

0,05

2,48

0,00

0,00

Arbre

indéterminé16

0,15

0,00

0,00

0,05

2,48

0,00

0,00

Arbre

indéterminé21

0,15

0,00

0,00

0,05

2,48

0,00

0,00

Arbre

indéterminé27

0,15

0,00

0,00

0,05

2,48

0,00

0,00

Arbre

Strephonema pseudocola

0,00

0,00

0,16

0,05

0,00

0,00

1,21

Arbre

Garcinia lucida

0,00

0,00

0,16

0,05

0,00

0,00

1,58

Arbre

Greenwaydendron suaveolens

0,00

0,00

0,15

0,05

0,00

0,00

1,35

Arbre

Pachyelasma tessmannii

0,08

0,00

0,06

0,05

1,34

0,00

0,97

Arbre

Diospyros sp.

0,00

0,00

0,15

0,05

0,00

0,00

1,58

Arbre

Albizia sp.

0,00

0,00

0,15

0,05

0,00

0,00

2,25

Arbre

indéterminé30

0,00

0,00

0,15

0,05

0,00

0,00

2,20

Arbre

Hexalobus crispiflorus

0,00

0,00

0,15

0,05

0,00

0,00

0,97

Arbre

Caloncoba sp.

0,00

0,00

0,14

0,05

0,00

0,00

1,68

Arbre

Hevea brasiliensis

0,00

0,05

0,08

0,04

0,00

0,68

1,25

Arbre

Hannoa klaineana

0,11

0,00

0,00

0,04

1,81

0,00

0,00

Arbre

indéterminé85

0,00

0,00

0,12

0,04

0,00

0,00

1,21

Arbre

indéterminé55

0,00

0,12

0,00

0,04

0,00

1,75

0,00

Arbre

indéterminé75

0,00

0,00

0,11

0,04

0,00

0,00

1,16

Arbre

Ongokea gore

0,00

0,00

0,11

0,04

0,00

0,00

1,12

 
 
 

Densité moyenne

 

Densité maximum

Type

Espèce

Okola

Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola

Mfou

Ebolowa

Arbre

Carica papaya

0,02

0,00

0,08

0,03

0,34

0,00

0,79

Arbre

Cola ficifolia

0,09

0,00

0,00

0,03

0,77

0,00

0,00

Arbre

Cola pachycarpa

0,00

0,10

0,00

0,03

0,00

0,80

0,00

Arbre

indéterminé10

0,09

0,00

0,00

0,03

0,73

0,00

0,00

Arbre

Brachystegia mildraedii

0,00

0,10

0,00

0,03

0,00

1,45

0,00

Arbre

indéterminé54

0,09

0,00

0,00

0,03

0,77

0,00

0,00

Arbre

Cleistopholis sp.

0,00

0,00

0,09

0,03

0,00

0,00

1,35

Arbre

indéterùminé31

0,00

0,00

0,09

0,03

0,00

0,00

1,35

Arbre

Kigelia africana

0,08

0,00

0,00

0,03

1,34

0,00

0,00

Arbre

Garcinia ovalifolia

0,00

0,09

0,00

0,03

0,00

1,32

0,00

Arbre

Rauvolfia mannii

0,00

0,09

0,00

0,03

0,00

1,32

0,00

Arbre

Cylicodiscus gabunensis

0,00

0,02

0,06

0,03

0,00

0,37

0,56

Arbre

Croton aligandrus

0,00

0,09

0,00

0,03

0,00

1,29

0,00

Arbre

Polyalthia suaveolens

0,00

0,09

0,00

0,03

0,00

1,29

0,00

Arbre

Trichilia sp.

0,00

0,00

0,08

0,03

0,00

0,00

1,16

Arbre

Trichoscypha arborea

0,00

0,00

0,08

0,03

0,00

0,00

1,16

Arbre

Thomandersia hensii

0,00

0,08

0,00

0,02

0,00

1,14

0,00

Arbre

Raphia sp.

0,00

0,00

0,07

0,02

0,00

0,00

0,58

Arbre

Mansonia altissima

0,07

0,00

0,00

0,02

0,73

0,00

0,00

Arbre

indéterminé37

0,00

0,00

0,06

0,02

0,00

0,00

0,97

Arbre

Mammea africana

0,00

0,00

0,06

0,02

0,00

0,00

0,97

Arbre

indéterminé25

0,06

0,00

0,00

0,02

0,95

0,00

0,00

Arbre

gambeya lacourtiana

0,00

0,03

0,03

0,02

0,00

0,38

0,51

Arbre

indéterminé19

0,05

0,00

0,00

0,02

0,50

0,00

0,00

Arbre

Hellea stipulosa

0,00

0,05

0,00

0,02

0,00

0,80

0,00

Arbre

indétermié69

0,00

0,05

0,00

0,02

0,00

0,80

0,00

Arbre

indéterminé34

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,79

Arbre

indéterminé73

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,79

Arbre

indéterminé20

0,05

0,00

0,00

0,02

0,77

0,00

0,00

Arbre

indéterminé4

0,05

0,00

0,00

0,02

0,77

0,00

0,00

Arbre

indéterminé57

0,00

0,05

0,00

0,02

0,00

0,76

0,00

Arbre

indéterminé26

0,05

0,00

0,00

0,02

0,73

0,00

0,00

Arbre

indéterminé70

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,73

Arbre

indéterminé77

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,73

Arbre

indéterminé79

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,73

Arbre

indéterminé81

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,73

Arbre

Poga oleosa

0,00

0,00

0,05

0,02

0,00

0,00

0,73

Arbre

Schrebera arborea

0,05

0,00

0,00

0,02

0,73

0,00

0,00

Arbre

indéterminé71

0,00

0,05

0,00

0,01

0,00

0,68

0,00

Arbre

indéterminé18

0,04

0,00

0,00

0,01

0,67

0,00

0,00

Arbre

indéterminé78

0,00

0,00

0,04

0,01

0,00

0,00

0,62

Arbre

Olyra latifolia

0,00

0,00

0,04

0,01

0,00

0,00

0,62

Arbre

Holoptelea grandis

0,00

0,00

0,04

0,01

0,00

0,00

0,58

Arbre

indéterminé51

0,00

0,00

0,04

0,01

0,00

0,00

0,58

Arbre

indéterminé83

0,00

0,00

0,04

0,01

0,00

0,00

0,58

Arbre

Uapaca sp.

0,00

0,00

0,04

0,01

0,00

0,00

0,58

Arbre

Afzelia bipindensis

0,00

0,00

0,04

0,01

0,00

0,00

0,56

Arbre

indéterminé6

0,03

0,00

0,00

0,01

0,54

0,00

0,00

Arbre

Sygygium guineensis

0,00

0,00

0,03

0,01

0,00

0,00

0,51

Arbre

Elaeophorbia drupifera

0,03

0,00

0,00

0,01

0,50

0,00

0,00

Arbre

indéterminé13

0,03

0,00

0,00

0,01

0,50

0,00

0,00

Arbre

indéterminé15

0,03

0,00

0,00

0,01

0,50

0,00

0,00

Arbre

Calpocalyx dinklagei

0,00

0,00

0,03

0,01

0,00

0,00

0,48

Arbre

indéterminé63

0,00

0,00

0,03

0,01

0,00

0,00

0,48

Arbre

Plagiosiphon sp.

0,00

0,00

0,03

0,01

0,00

0,00

0,48

Arbre

Raphia montbuttorum

0,00

0,00

0,03

0,01

0,00

0,00

0,48

Arbre

indéterminé36

0,00

0,03

0,00

0,01

0,00

0,38

0,00

Arbre

indéterminé65

0,00

0,03

0,00

0,01

0,00

0,38

0,00

 
 
 

Densité moyenne

 

Densité maximum

Type

Espèce

Okola

Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola

Mfou

Ebolowa

Arbre

Omphalocarpum lecomteanum

0,00

0,02

0,00

0,01

0,00

0,37

0,00

Arbre

indéterminé11

0,02

0,00

0,00

0,01

0,27

0,00

0,00

Arbre

alltrees

119,47

196,80

151,82

155,23

291,67

391,47

347,24

Arbre

treespeci

36,50

48,60

55,67

46,70

51,00

69,00

79,00

Arbre

treespeciha

35,93

51,95

46,14

44,48

93,92

116,88

133,69

Arbre

especmin(D<0,75tiges/ha)

21,49

29,08

33,35

27,83

56,93

105,75

71,33

Arbust

Carpolobia alba

1,13

2,77

0,85

1,57

5,38

8,70

3,01

Arbust

Glyphea brevis

0,06

1,62

0,12

0,59

0,34

5,59

0,73

Arbust

Massularia acuminata

0,12

0,74

0,54

0,46

0,80

3,57

5,35

Arbust

Mallotus oppositifolius

0,00

0,99

0,31

0,43

0,00

2,90

2,12

Arbust

Diospyros barteri

0,00

0,91

0,00

0,30

0,00

4,79

0,00

Arbust

Leea guineensis

0,14

0,17

0,09

0,13

1,34

1,45

0,97

Arbust

Loranthus sp.

0,24

0,00

0,00

0,08

2,48

0,00

0,00

Arbust

Erythrococca sp.

0,00

0,20

0,05

0,08

0,00

1,86

0,73

Arbust

Triumfetta cordifolia

0,00

0,14

0,00

0,05

0,00

1,32

0,00

Arbust

Microdesmis puberula

0,12

0,00

0,00

0,04

1,47

0,00

0,00

Arbust

Lasianthera africana

0,05

0,00

0,00

0,02

0,77

0,00

0,00

Arbust

Tabernanthe iboga

0,00

0,00

0,04

0,01

0,00

0,00

0,56

Arbust

Solanum sp.

0,03

0,00

0,00

0,01

0,50

0,00

0,00

Arbust

Pseuderauthum tunicatum

0,00

0,00

0,03

0,01

0,00

0,00

0,48

Arbust

Citropsis articulata

0,02

0,00

0,00

0,01

0,34

0,00

0,00

Arbust

Manihot utilissima

0,02

0,00

0,00

0,01

0,34

0,00

0,00

Arbust

Total arbustes

1,93

7,55

2,04

3,80

8,06

22,35

5,35

Arbust

Espèces d'arbustes

1,81

3,27

1,53

2,20

4,00

5,00

3,00






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon