UNIVERSITE DE DSCHANG
UNIVERSITY OF DSCHANG
FACULTE D'AGRONOMIE ET DES SCIENCES
AGRICOLES Faculty of Agronomy and Agricultural Sciences
DEPARTEMENT DE FORESTERIE Department of
Forestr~
CONTRIBUTION A L'ETUDE DU POTENTIEL EN
PRODUITS
|
FORESTIERS NON LIGNEUX (PFNL) ET FRUITIERS
|
CONVENTIONNELS DES AGROFORETS A BASE DE
|
CACAOYERS DE LA ZONE FORESTIERE HUMIDE DU
|
CAMEROUN: CAS DES REGIONS D'OKOLA, MFOU ET
|
EBOLOWA.
|
Mémoire présenté et soutenu en vue de
l'obtention du diplôme d'ingénieur des eaux, forêts
et chasses
Par :
MEKEMBOM Yves Nathan Matricule 99 A
081 7e Promotion F.A.S.A
Janvier 2005
UNIVERSITE DE DSCHANG
UNIVERSITY OF DSCHANG
FACULTE D'AGRONOMIE ET DES SCIENCES
AGRICOLES Faculty of Agronomy and Agricultural Sciences
DEPARTEMENT DE FORESTERIE Department of
Forestry
CONTRIBUTION A L'ETUDE DU POTENTIEL EN
PRODUITS
|
FORESTIERS NON LIGNEUX (PFNL) ET FRUITIERS
|
CONVENTIONNELS DES AGROFORETS A BASE DE
|
CACAOYERS DE LA ZONE FORESTIERE HUMIDE DU
|
CAMEROUN: CAS DES REGIONS D'OKOLA, MFOU ET
|
EBOLOWA.
|
Mémoire présenté et soutenu en vue de
l'obtention du diplôme d'ingénieur des eaux, forêts
et chasses
Par :
MEKEMBOM Yves Nathan Matricule 99 A
081 7e Promotion F.A.S.A
ENCADREURS : SUPERVISEUR :
Dr TCHATAT Mathurin M. DONDJANG Jean-Paul
Chargé de recherche Chargé de Cours de Classe
IRAD-Nkolbisson Exceptionnelle, Université de Dschang
Dr GOCKOWSKI James
Chercheur Agro- économiste IITA-HFC
Dr BETTI Jean Lagarde
Enseignant FASA
Janvier 2005
FICHE DE CERTIFICATION DE L'ORIGINALITE DU
TRAVAIL
Je soussigné MEKEMBOM Yves Nathan, atteste que le
présent mémoire set le fruit de mes propres travaux
effectués dans les agroforêts à base de cacaoyers des
régions d'Okola-Mfou (province du Centre) et Ebolowa (province du sud
Cameroun). Ce travail a été effectué au sein du programme
STCP de l'Institut International de Recherche en Agriculture Tropicale (IITA)
sous la supervision de M. DONDJANG Jean-Paul et l'encadrement scientifique des
Docteurs : TCHATAT Mathurin, James GOCKOWSKI et BETTI Jean Lagarde.
Ce mémoire est authentique et n'a jamais fait l'objet
d'une présentation antérieure pour l'acquisition d'un grade
universitaire.
Date :
MEKEMBOM Yves Nathan
Visa de l'encadreur Visa du superviseur
Date :
Date :
Visa du chef de département
FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS
APRES SOUTENANCE
Le présent mémoire a été revu et
corrigé conformément aux observations du jury.
Visa du Président du jury Visa du Superviseur
Date : Date :
Visa du chef de Département
DEDICACE
Je dédie ce travail à mes parents, M. NTSANA
BALADA Jean-Marie et Madame Née LANG NKENE Catherine pour tous les
sacrifices consentis durant les cinq années d'études
passées à Dschang.
Trouvez ici le début de l'accomplissement de vos oeuvres
et l'expression de ma profonde gratitude en témoignage de votre amour
sincère.
AVANT PROPOS
La Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles
(F.A.S.A) de l'université de Dschang dans son programme de formation des
ingénieurs prévoit des cours magistraux, des voyages
d'étude et des stages académiques.
Le présent document constitue le mémoire
sanctionnant la fin de la formation dans un dernier stage intitulé :
Stage d'Insertion Professionnelle.
Le stage s'est effectué au sein du programme «
Sustainable Tree Crop Programme » (STCP) de l'IITA dans les régions
d'Okola, Mfou (Province du Centre) et Ebolowa (Province du Sud Cameroun)
pendant la période allant du 24 Mai au 08 Août 2004. Malgré
les difficultés liées à l'analyse des résultats,
à la mise en forme de ce mémoire et à notre état de
santé vers la fin de l'étude, le travail s'est
déroulé dans de bonnes conditions. Je ne saurais terminer ce
propos sans avoir une pensée positive pour tous ceux qui, de près
ou de loin ont contribué à la réussite de ce travail. Je
pense particulièrement à :
Mon superviseur M. DONDJANG Jean-Paul, chargé de cours de
classe exceptionnelle, pour sa rigueur, ses encouragements, ses orientations et
la mise en forme finale de ce document ;
Dr James GOCKOWSKI du programme STCP qui a accepté de
financer ces travaux, pour sa rigueur scientifique et qui malgré ses
multiples occupations savait toujours trouver du temps pour notre encadrement
pendant les moments les plus difficiles ;
Dr TCHATAT Mathurin, pour ses conseils, son entière
disponibilité lors de la mise en forme de ce document et surtout pour sa
vision forestière des données collectées sur le terrain
;
Dr BETTI Jean Lagarde pour ses conseils et ses critiques
pertinentes dans l'orientation de ce travail ; Tous les enseignants de la
Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles en général
et ceux du département de foresterie en particulier pour leur
contribution à ma réussite ;
Dr SONWA Denis pour sa disponibilité, ses conseils et les
discussions toujours édifiantes que nous avons eues ;
Mlle SOUA Nelly et M. MVE Joseph du Programme STCP, Madame LEMA
NGONO du CIFOR, pour leur parfaite collaboration et leur totale
disponibilité lors de nos multiples sollicitations;
Les vaillantes populations d'Okola, de Mfou, d'Ebolowa, tous
mes guides de terrain, pour leur sincère collaboration pendant la
collecte des données ; je pense particulièrement à
Messieurs MVONDO Tobie, NOAH Ferdinand et Adolphe ;
La Famille MPOAME MBIDA pour son soutien multiforme pendant mon
séjour à Dschang ;
Monsieur et Madame MEKOULOU, Monsieur et Madame ABADE, pour
leurs encouragements, leur soutien matériel et financier ;
Mes camarades de la 7e promotion, BIKIE, NDOUMOU,
BEN AMINOU, TEMGOUA, NGOUNGOURE, LIBOUM Max, BILA, NGOKOY, BAYIHA, NGWBA Ondo,
DJOUSSE, TCHALA et ATANGANA pour leur franche collaboration.
Messieurs, TODEM NGNOGUE Hervé, BELIBI MESSANGA Louis,
ASSOUHO Frankline Ghislaine, BOUBA HOTTA, NSEKE Daniel H.G, ABENG Achilles, mes
compagnons des moments difficiles depuis 1999 ;
Mes camarades stagiaires de l'IITA, et
particulièrement, MONEYE J.J.S, HIETET Goufan G. D et LAPBIM Julius pour
leur esprit d'équipe pendant le stage ;
La ``Famille Forestière» de la FASA et
particulièrement, Ngachou Sileu Ines pour sa franche collaboration et sa
mise en contact avec le STCP pour cette étude ;
La communauté du Campus G et surtout, M. MIAFFO
Dieudonné pour mon hébergement pendant tout mon séjour
à Dschang ;
La communauté l'Est Cameroun à Dschang, je pense
particulièrement aux familles MELENDE ABATE, NDANGA et DJONI pour leur
soutien permanent ;
L'A.S.E.E.E.C, antenne de Dschang et particulièrement,
Feu KPAMAN, BITOTO, ABONO, NDINGA Hilaire, NKOUM MESSOUA et MENGAMENYA ; en
souvenir des bons moments passés ensemble ;
Messieurs NKENE Gustave Bruno, MVONGO Michel Roger, MBOBELE
Jean Bosco, AWOUALA BALARA Marius, MEM Fils et MPANGOL Jacques, pour leurs
conseils permanents, leur soutien matériel et financier ;
Les familles MPANS, MOANDJEL, pour leur soutien moral ;
La grande Famille NKENE à Doumé et
Particulièrement, mes grands-parents pour qui je ne trouve pas les mots
justes exprimant ma gratitude ;
Mes mamans Célestine MOANDJEL, Céline NGUELE,
YAH T. Thesy, ALINE, pour leurs encouragements;
Mes petits frères et soeurs, Edgard, Perrine, Gilles,
Eustache, Glwadys, Delvis, Ted Hans, mes cousins pour leur soutien
perpétuel ; que ce document soit pour vous une source d'inspiration et
d'encouragement ;
Tous ceux qui savent que je leur porte beaucoup d'estime et dont
le nom ne figure pas ici et à qui je demande l'indulgence.
SOMMAIRE
DEDICACE............................................................................
iii AVANTPROPOS
....................................................................
iv
SOMMAIRE............................................................................v
i LISTE DES ABREVIATIONS ET
ACRONYMES............................. ix LISTE DES
ILLUSTRATIONS
......................................................x LISTE
DES TABLEAUX
............................................................................
X
LISTE DES FIGURES
...............................................................................
X LISTE DES ANNEXES
.............................................................................
XI
RESUME.................................................................................x
ii ABSTRACT.............................................................................x
iii CHAPITRE 1. INTRODUCTION
.............................................1
1.1GENERALITES
....................................................................................1
1.2. PROBLEMATIQUE.
............................................................................2
1.3 OBJECTIF DE
L'ETUDE.....................................................................4
1.4 HYPOTHESES.
...................................................................................4
1.5 IMPORTANCE DE
L'ETUDE.................................................................4
CHAPITRE 2. REVUE DE LA LITTERATURE .
..............................5 2.1 CLARIFICATION DES
CONCEPTS........................................................5
2.1.1 La cacaoyere, un systeme agroforest
ier.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 5
2.1.1.1 Définition 5
2.1.1.2 Ecologie des Agroforêts à base de
cacaoyer 6
2.1.1.3 Composition des AFC 6
2.1.1.4 Rôle des AFC 7
2.1.1.5 Gestion des AFC 8
2.1.1.6 Facteurs justifiant la présence des arbres
dans les AFC 8
2.1.2 Les produ its forest iers non l igneux (PFNL) et
les fru it iers
conventionnels 9
2.1.2.1 Définitions 9
2.1.2.2 Typologie des PFNL et des espèces qui les
produisent 9
2.1.2.3 Ecologie des PFNL 10
2.1.2.4 Utilisations des PFNL 10
2.1.2.5 Facteurs influençant la disponibilité
des PFNL 10
2.1.2.6 Méthodes d'évaluation des PFNL
10
2.1.2.7 Quantification des PFNL 11
2.1.2.8 Domestication des PFNL dans les agroforêts
à base de cacaoyer 11
2.1.2.9 Commercialisation des PFNL 12
2.1.2.10 Les arbres fruitiers conventionnels 12
CHAPITRE 3. METHODOLOGIE
.........................................13
3.1 PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
............................................13
3.1.1 Situation geographique 13
3.1.2 Climat 13
3.1.2 Relief et pedologie 13
3.1.3 Vegetation 15
3.1.4 Demographie 1
3.1.5 Activites economiques 1
3.2 PRESENTATION DU PROGRAMME CACAO DURABLE (STCP)
1>
3.2.1 Presentation de L'IITA 1
3.2.2 Presentation du projet STCP 17
3.2.2.1 Description 17
3.2.2.2 Objectifs du STCP 18
3.2.2.3 Zones d'intervention du projet 18
3.3 CHOIX DES SITES, DES VILLAGES ET DES
CACAOYERES...............1@
3.3.1 Cho ix du site. 19
3.3.2 Cho ix des villages 19
3.3.3 Cho ix des cacaoyeres (parcelles echantillon)
19
3.4. COLLECTE DES DONNEES. 1@
3.4.1 Donnees seconda ires 20
3.4.2. Donnees prima ires 20
3.4.2.1 L'inventaire 20
3.4.2.2 Les observations sur le terrain 21
3.4.2.3 Les interviews des propriétaires des AFC
21
3.4.3 Codification et analyse des donnees 21
CHAPITRE 4. RESULTATS ET DISCUSSION
..............................24 4.1 LES ESPECES PRODUCTRICES
DES PFNL DES AGROFORETS A BASE DE
CACAOYERS..........................................................................................24
4.1.1 Composition et Structure des Agroforêts a
base de cacaoyer 24
4.1.2 Fréquence des especes productrices des PFNL
et des fruits
convent ionnels dans les AFC 26
4.1.3 Origine des especes végétales
présentes dans les AFC 28
4.1.4 D ivers ité b iologique et richesse
spéc ifique des AFC 30
4.2. DENSITE MOYENNE EN PFNL ET EN FRUITIERS
CONVENTIONNELS
DANSLES AFC 33
4.2.1 Dens ité des arbres par site dans les AFC
34
4.2.1.1 Densité des arbres fruitiers 34
4.2.2 Abondance des herbes et des l ianes dans les AFC
38
4.3. UTILISATIONS DES PFNL DANS LES AFC 38
4.3.1 Plantes al imenta ires des Agroforets a base de
cacaoyers 40
4.3.1.1 Les arbres fruitiers 41
4.3.1.2 Les condiments et les légumes 41
4.3.1.3 les plantes hôtes des chenilles comestibles des
AFC 42
4.3.2 Autres produ its procurés par les plantes
des AFC 42
4.3.3 Les plantes méd ic inales des AFC
42
4.3.4 Organes ut il isés sur les plantes des AFC
44
4.3.5 Périodes de collecte des PFNL 45
4.3.6 Techniques de collecte des PFNL 46
4.3.7 Gest ion durable des ressources en PFNL dans les
AFC 49
4.3.8 Contra intes l iées a l'explo itat ion des
PFNL dans les AFC 51
CHAPITRE 5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 52
5.1 CONCLUSION
...................................................................................52 5.2
RECOMMANDATIONS.......................................................................53
BIBLIOGRAPHIE
..................................................................54 ANNEXES..............................................................................60
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
AFC : Agroforêts à base de cacaoyer.
CARPE : Programme Régional d'Afrique Centrale pour
l'Evironnement
CEFDHAC : Centre sur les Ecosystèmes de Forêts
Denses Humides d'Afrique Centrale CIFOR : Center For International Forestry
Research
CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche
Agronomique pour le Développement FASA : Faculté d'Agronomie et
des Sciences Agricoles
FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture
ICRAF : Centre International pour la Recherche en Agroforesterie
(World Agroforestry Centre) IITA : Institut International d'Agriculture
Tropicale
MINAGRI : Ministère de l'Agriculture
MINEF : Ministère de l'Environnement et des Forets
ONADEF : Office National de Développement des
Forêts
PFNL : Produits Forestiers Non Ligneux
PROTA : Plant Resources of Tropical Africa
STCP : Sustainable Tree Crop Programme (Programme cacao
durable)
UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
LISTE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I: Densité des arbres préférant la
cacaoyère (tiges/ ha) 7
Tableau II : Nombre d'individus inventoriés par type
végétal (individus autres que le cacaoyer) 24
Tableau III : Nombre de cacaoyères et fréquence des
principaux arbres des AFC 26
Tableau IV : Nombre de relevés et fréquence des
Familles botaniques dans les AFC 28
Tableau V : Nombre moyen et fréquence des arbres des AFC
par zone en fonction de leur origine 29
Tableau VI : Nombre d'espèces et densité des arbres
inventoriés dans les AFC 29
Tableau VII : Nombre et moyenne des familles et des
espèces identifiées dans les AFC 31
Tableau VIII : Distribution du nombre d'espèces
identifiées par type biologique 32
Tableau IX : Indices de Sorensen (K) et Pourcentage de
coïncidence floristique entre les trois régions
32
Tableau X: Test de confirmation de la similarité
floristique entre les régions 32
Tableau XI : Indices de diversité biologique dans les AFC
33
Tableau XII : Densité moyenne en (tiges/ha) des arbres
fruitiers majeurs 35
Tableau XIII : Densité en tiges/ ha des arbres fruitiers
les moins représentés 36
Tableau XIV : Densités en tiges/ha des principaux arbres
non fruitiers dans les AFC 37
Tableau XV : Relation entre les types végétaux et
les utilisations des PFNL 40
Tableau XVI : Principales plantes procurant d'autres produits
dans les AFC 42
Tableau XVII : Nombre d'espèces de plantes
médicinales identifiées par types végétaux 43
Tableau XVIII : Principales plantes médicinales des AFC
44
Tableau XIX : Périodes de collecte des espèces
fruitières à valeur économique des AFC 46
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Situation géographique des villages
d'étude 14
Figure 2 : Répartition du nombre d'espèces par
types biologiques 25
Figure 3 : Principales utilisations des PFNL par site et dans la
zone d'étude 39
Figure 4 : Proportion des organes utilisés par site et
dans la zone d'étude 45
Figure 5 : Proportion des techniques de collecte des PFNL 47
Figure 6 : Proportion des arbres fruitiers en fonction de leur
origine et de leur état 50
LISTE DES PHOTOGRAPHIES
Photo 1 : Extraction du vin de palme dans une AFC d'Ebolowa 48
Photo 2 : Ecorçage de l'Emien (Alstonia boonei)
pour calmer la fièvre 48
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Fiche de relevé des coordonnées
géographiques 60
Annexe 2: Fiche d'inventaire des PFNL dans les AFC 61
Annexe 3: Nombre de relevés et fréquence des
espèces inventoriées dans l'ensemble de la zone d'étude
.63 Annexe 4: Nombre de relevés et fréquence des familles
botaniques identifiées dans l'ensemble de la
zone d'étude 72
Annexe 5: Fréquence et utilisation des arbres et arbustes
dans les 46 cacaoyères 74
Annexe 6: Fréquence, utilisation et abondance des herbes
et lianes dans les 46 cacaoyères 77
Annexe 7: Densités moyennes et états maximum en
tiges/ha des arbres fruitiers inventoriés dans les 46
relevés 79
Annexe 8: Densité des arbres et arbustes
inventoriés dans les AFC 81
RESUME
Dans les provinces du Centre et du Sud Cameroun l'agriculture
est caractérisée par la cacaoculture qui est la principale
culture pérenne. Certaines plantes, conservées ou introduites
dans les cacaoyères fournissent des produits forestiers non ligneux
(PFNL).
Une étude s'est déroulée d'avril à
août 2004 dans les agroforêts à base de cacaoyers (AFC) des
Provinces du Centre et Sud Cameroun précisément dans les
régions d'Okola, Mfou et Ebolowa. Cette étude avait pour
principal objectif d'évaluer le potentiel de ces
agroécosystèmes en PFNL. Plus spécifiquement, elle se
proposait : (1) d'identifier les différentes plantes utiles
rencontrées dans les AFC, (2) d'évaluer tant qualitativement que
quantitativement ces plantes et (3) d'évaluer les différentes
utilisations des PFNL par les paysans. Les observations sur le terrain,
l'inventaire ethnobotanique et les discussions avec les cacaoculteurs ont
permis d'atteindre cet objectif.
L'inventaire a montré que les agroforêts des
provinces du centre et sud Cameroun présentent un potentiel en PFNL
très riche et très diversifié. En effet, les
données collectées sur une superficie totale de 67,87 ha ont
permis d'identifier 88 familles botaniques et 255 espèces de plantes
différentes productrices de PFNL parmi lesquelles 183 plantes
médicinales et 64 espèces d'arbres fruitiers. Une comparaison des
données par région révèle que les agroforêts
de la région d'Ebolowa sont plus riches et plus diversifiées que
celles des deux autres régions. Parmi les arbres conservés dans
les AFC de toute la zone d'étude, 62,32 % sont introduits contre 37,68 %
qui sont des espèces locales. Cette tendance est inversée dans la
région d'Okola où 61,34 % des arbres trouvés dans les AFC
sont des espèces introduites contre 37,68 % qui sont des espèces
locales. Des 384 espèces inventoriées dans l'ensemble de la zone
d'étude, 28,39% sont des plantes alimentaires et 66,41 %, des plantes
médicinales.
Afin que ces produits puissent contribuer efficacement au
revenu des cacaoculteurs, il a été recommandé de : (1)
densifier les AFC en espèces à forte valeur commerciale, (2)
mener des recherches sur la phénologie et la productivité des
principales espèces productrices des PFNL, (3) expérimenter,
développer et vulgariser les techniques de collecte à faible
impact des produits forestiers non ligneux. Ainsi les AFC vont continuer
à jouer leur rôle de conservation de la biodiversité et de
production soutenue des ressources naturelles.
ABSTRACT
Agriculture in the Centre and South provinces of Cameroon is
characterised by cocoa based cropping system, which is the main perennial crop
of these regions. Some of the plants, either conserved or introduced in cocoa
plantations produce Non Timber Forest Products (NTFP).
A study was conducted from April to August 2004 in the cocoa
agroforests of Centre and South provinces, precisely in the localities of
Okola, Mfou and Ebolowa. The main objective of the study was to assess the
potential of NTFP in these agro ecosystems. Specifically, it proposed to: (1)
identify the different useful plant species found in cocoa agro forest, (2)
evaluate qualitatively and quantitatively these plant species and (3) explore
the utilisations of NTFP by peasants. Field observations, ethnobotanic
inventory, and discussions with cocoa planters assisted in attaining these
objectives.
The inventory showed that cocoa agroforests of Centre and
South provinces of Cameroon have a very rich and diversified potential of NTFP.
Data collected in an area of 67.87 hectares identified 88 botanic families and
255 different plant species that produce NTFP among which 183 are medicinal
plants and 64 different fruit trees species. A comparison of the sites revealed
that the agroforests of Ebolowa are richer and more diversified than those of
the other regions of the study area. Of tree species found in cocoa
agroforests, 62.32 % are wild species compared to 37.68 %, which are introduced
in the whole study area. The situation is different in Okola's region where
only 38.66 % of tree species are wild and 61.34 %, introduced. Also from the
384 plant species in the whole study area, 28.39 % of the species are used for
food and 66.41 % ,medicinal plants.
In order that these NTFP effectively improve on the revenues
of the cocoa producers, it was suggested that: (1) the density of plants
species that produce NTFP of high commercial value in cocoa agroforests be
increased, (2) research be conducted on phenology and productivity of the
important plants producing NTFP, (3) experiments should be carried out ,
developed and vulgarised on techniques of collection with low impact on the
NTFP. That will permit cocoa agroforests to continue to play their role of
biodiversity conservation and the production of natural resources in
sustainable manner.
CHAPITRE 1. INTRODUCTION
1.1GENERALITES
Le domaine forestier du Cameroun est estimé à
46.540 million d'hectares (Mayaux et al., 1997, cités par
Tchatat, 1999). Fometé et Tchanou (1998) trouvent que ce capital
forestier a diminué tant en quantité qu'en qualité au
rythme annuel de 0.6 % sans discontinuer depuis 10 ans sous l'effet de
l'exploitation forestière, la chasse, la collecte du bois et
l'agriculture. Les mêmes auteurs affirment que la philosophie de base de
la nouvelle politique forestière est de pérenniser et
développer les fonctions économiques, écologiques et
sociales des forêts dans le cadre de la gestion intégrée et
participative qui assure de façon soutenue et durable la conservation et
l'utilisation des ressources des écosystèmes forestiers.
L'administration forestière camerounaise a mis en place
en 1994 un plan de zonage qui divise la forêt en domaine permanent et non
permanent (MINEF, 1994). Le domaine forestier non permanent comprend les
forêts communautaires, les forêts à accès libre et le
domaine agroforestier. Les forêts communautaires, les cultures
itinérantes des plantes vivrières et les cultures pérennes
(caféiculture et cacaoculture) peuvent s'installer dans le domaine
forestier non permanent (MINEF, 1994 ; Sonwa et al., 2001a).
Les agroforêts à base de cacaoyer (AFC) sont
localisées dans la zone forestière humide et couvrent une
superficie d'environ 300000 à 400000 hectares au Cameroun (Kotto-Same
et al., 2000 ; Gockowski et al., 2004). A cause d'une
population sans cesse croissante, on assiste à l'extension de ces
écosystèmes et à la dégradation de la forêt
naturelle.
Selon Côté (1993), le plan de zonage s'inscrit
dans le cadre d'une démarche visant la rationalisation de l'utilisation
du secteur forestier Camerounais en vue de freiner le développement
désordonné constaté. Ce plan s'articule sur cinq grandes
orientations dont les quatre principales sont de :
1. assurer la protection du patrimoine forestier et en
particulier veiller à la sauvegarde de l'environnement et à la
préservation de la biodiversité de façon pérenne
;
2. améliorer la participation des populations locales
dans la conservation et la gestion des forêts afin que celles-ci
contribuent à élever leur niveau de vie ;
3. mettre en valeur les ressources forestières en vue
d'augmenter la part de la production forestière dans le PIB tout en
conservant le potentiel productif ;
4. assurer le renouvellement de la ressource par la
régénération et le reboisement en vue de pérenniser
le potentiel.
Il a donc pour objectif principal de délimiter les zones
à vocation forestière, de conservation de la nature, agricoles,
agroforestières, minières et récréatives.
De ce qui précède, la gestion des
agroforêts à base de cacaoyer remplit cet objectif. En effet les
AFC sont installées sous forêt après abattage
sélectif des arbres ou sous ombrage reconstitué après
abattage total (Braudeau,1969).
De plus, les AFC se situent en bordure des forêts
naturelles et comme elles, elles ont une structure complexe et une
diversité spécifique significative, créant ainsi une
atmosphère de forêt dégradée secondaire (Sonwa
et al., 2001a).
1.2. PROBLEMATIQUE.
Les programmes d'aménagement forestier se sont
focalisés sur le bois d'oeuvre, marginalisant ainsi les autres produits.
L'aménagement forestier a progressivement signifié «
l'aménagement pour le bois d'oeuvre » (Wong et al., 2001).
Selon Mbolo (2002), les inventaires qui sont faits au Cameroun par l'Office
National de Développement des Forêts (ONADEF) ne concernent que
les arbres et le protocole est conçu pour l'évaluation des
volumes de bois d'oeuvre.
Lorsqu'on parle de ressource forestière, on pense
d'abord au bois et ensuite aux ressources fauniques. Les productions
secondaires de nature animales et les PFNL de nature végétale ont
souvent été négligés à cause de leur
caractère informel et de l'étroitesse de leur marché.
Depuis l'introduction du cacaoyer au Cameroun en 1886
(Gockowski et Dury, 1999), l'objectif principal des agroforêts à
base de cacaoyers a été la production de cacao. Pourtant, les
agroforêts à base de cacaoyer regorgent non seulement des tiges de
cacaoyer, mais aussi des essences forestières productrices des produits
forestiers non ligneux (Dacryodes edulis, Irvingia gabonensis,
Ricinodendron heudolotii, Cola spp., Elaeis guineensis, etc.), les
essences ligneuses de haute valeur commerciale et les arbres fruitiers
conventionnels (Mangifera indica, Persea americana, Citrus sp.)
(Sonwa, 2003).
Tous ces produits en général, les PFNL et les
fruits conventionnels en particulier sont, économiquement rentables et
peuvent contribuer à l'augmentation et la diversification des revenus du
cacaoculteur. Doumenge (1998) affirme à ce sujet que le secteur des PFNL
est un secteur économique de grand potentiel et en plein essor au
Cameroun. Il conclue que le commerce des PFNL serait plus profitable que celui
des produits vivriers.
Le cacao se récolte et se vend dans la période
allant du mois d'août à novembre (Van den Berg et Biesbrouck,
2000). Après cette vente, les cacaoculteurs connaissent au cours de
l'année, une période dite « saison morte », pendant
laquelle la consommation des produits forestiers augmente (Arnold et
Perez,1999).
Depuis 1988, les prix du cacao ont baissé de
façon drastique ceci a amené certains planteurs à
abandonner leurs plantations (Van Dijk, 1999). Suite aux fluctuations sur le
marché international du prix du cacao et à la dévaluation
du FCfa survenue en 1994, les planteurs essaient de s'appuyer sur les autres
sources de revenu de leurs cacaoyères. Ils profitent ainsi des PFNL dont
certains font partie de la structure de leurs agroforêts (Sonwa et
al., 2001a). Les activités économiques
basées sur les produits forestiers à valeur marchande peuvent se
dérouler de manière saisonnière, tout au long de
l'année, voire occasionnellement lorsque les besoins en argent se font
sentir (Arnold et Perez, 1999).
Ces difficultés ont amené l'Institut
International d'Agriculture tropicale (IITA) à mettre en place le
programme Cacao durable (STCP) avec pour objectif de maintenir la production
à long terme des cultures pérennes, comme le cacaoyer tout en
conservant la diversité biologique. Cette préoccupation rentre en
droite ligne des objectifs de la convention sur la diversité biologique
qui recommande de tenir compte de tous les produits forestiers dans
l'évaluation des forêts.
L'accès à la ressource dans les forêts
secondaires est libre. Cette situation peut entraîner une forte pression
sur la ressource et constitue de ce fait une menace pour la gestion durable.
Dans les forêts communautaires, la gestion de la ressource est
communautaire alors qu'elle est individuelle dans les agroforêts à
base de cacaoyers. Les PFNL des AFC procurent des aliments, des plantes
médicinales et des revenus. Contrairement à l'exploitation
forestière, la récolte des PFNL ne cause pas une grande
dégradation de l'environnement forestier, bien que ce ne soit pas
évident que les taux de prélèvement soient
écologiquement durables (Hall et Bawa, 1993).
La question que nous pouvons nous poser est de savoir si les
autres produits ou `récoltes cachées' trouvés dans les AFC
tels que les PFNL peuvent être intégrés de façon
efficace dans les systèmes de production de manière à
diversifier les sources de revenus du cacaoculteur. En d'autres termes :
1. quels sont les différents types de PFNL et arbres
fruitiers conventionnels trouvés dans les agroforêts à base
cacaoyers ?
2. quelles sont les différentes utilisations que le
cacaoculteur en fait ?
3. quelles sont les stratégies de conservation et de
gestion durable adoptées par les cacaoculteurs pour que les PFNL entrent
dans leurs systèmes de production ?
1.3 OBJECTIF DE L'ETUDE.
Cette étude initiée par le STCP en collaboration
avec l'IRAD a pour objectif principal de contribuer à la gestion durable
des cacaoyères à travers l'évaluation de leur potentiel en
PFNL et fruitiers conventionnels et la spécification des atouts et
contraintes des agroforêts à base de cacaoyers de la zone
forestière humide du cameroun, plus précisément dans les
régions d'Okola, Mfou et Ebolowa. Pour atteindre cet objectif, elle se
propose de:
1. identifier les espèces productrices des PFNL et des
fruits conventionnels présentes dans les AFC ;
2. estimer la densité et l'abondance de ces
espèces dans les AFC ;
3. déterminer les utilisations des PFNL et les techniques
de collecte des PFNL dans les AFC ; dans l'optique de proposer des
recommandations concrètes visant l'intégration des PFNL dans
l'amélioration de la gestion durable des agroforêts à base
de cacaoyer.
1.4 HYPOTHESES.
Quelques hypothèses ont été formulées
dans cette étude à savoir que :
1. Quel que soit le site ou la région, les AFC
présentent un potentiel en PFNL et en fruitiers conventionnels qui peut
être valorisé par le cacaoculteur.
2. Il existe une différence au niveau de la
composition et de la densité de peuplement en PFNL entre les AFC des
zones de forêt perturbée (province du centre) et celles des zones
de forêt peu perturbée (province du Sud-Cameroun).
3. Les AFC proches de la route seront plus riches en arbres
fruitiers conventionnels que les AFC éloignées.
4. L'accessibilité au marché a une influence sur
la richesse des AFC en PFNL.
1.5 IMPORTANCE DE L'ETUDE.
Cette étude revêt une importance pour plusieurs
acteurs:
1. pour le cacaoculteur, cette étude propose d'autres
produits susceptibles de diversifier et d'augmenter ses revenus de façon
échelonnée tout au long de l'année et contribuer à
la lutte contre la pauvreté.
2. pour la communauté scientifique, elle propose une base
d'informations susceptibles d'être prise en compte dans la valorisation
des agro-écosystèmes à base de cacaoyers.
3. pour la communauté internationale, elle propose
l'AFC comme un site potentiel de conservation de la biodiversité et un
outil pour l'élaboration des stratégies de protection des
écosystèmes forestiers.
CHAPITRE 2. REVUE DE LA LITTERATURE
2.1 CLARIFICATION DES CONCEPTS
2.1.1 La cacaoyère, un système agroforest
ier.
2.1.1.1 Définition
De nombreux auteurs ont cherché à définir
le système agroforestier. Les réponses sont diverses, mais la
plus couramment admise par le Centre International pour la Recherche en
Agroforesterie (ICRAF) est celle énoncée par Lundgren et Raintree
(1983). Selon ces auteurs, un système agroforestier désigne des
modes et techniques de mise en valeur des terres dans lesquels des
végétaux ligneux (Arbres, arbustes, palmiers, bambou,...) sont
délibérément associés dans une même parcelle
à des cultures herbacées ou à l'élevage, soit
simultanément selon un certain agencement dans l'espace, soit en
succession dans le temps. Dans ce système, il existe
nécessairement des interactions aussi bien écologiques
qu'économique entre les différentes composantes. Quelques points
fondamentaux peuvent se dégager de cette définition à
savoir que :
1. l'agroforesterie associe dans une même parcelle deux
ou plusieurs espèces végétales parmi lesquelles une au
moins est pérenne. Cette association peut également être
faite entre plantes et animaux ;
2. elle assure la production d'au moins deux extrants agricoles
et vise à couvrir la majorité des besoins alimentaires de
l'exploitant et de sa famille ;
3. le cycle de production du système dure plus d'une
année du fait de la nature même de ses composantes ;
4. l'agroforesterie est un système complexe tant du
point de vue structurel et fonctionnel qu'économique, par opposition aux
systèmes simples d'utilisation des terres comme les cultures
vivrières et les plantations d'arbres.
Selon la FAO (1995), l'agroforesterie constitue un
système technologique flexible, très souvent indigène par
lequel les PFNL peuvent être progressivement domestiqués, d'une
manière adaptée aux conditions et pratiques locales.
De ce qui précède nous pouvons définir
les Agroforêts à base de cacaoyers comme tout système
d'utilisation des terres qui intègre sur une même parcelle le
cacaoyer, les arbres fruitiers introduits et/ou autochtones, tout en conservant
les arbres forestiers qui s'y trouvent. Ils sont donc des systèmes
agroforestiers permanents.
2.1.1.2 Ecologie des Agroforêts à base de
cacaoyer
Les cacaoyères couvrent 300000 ha au Cameroun, (soit
37% des surfaces cultivées), localisées essentiellement dans la
zone forestière humide. Elle est constituée
généralement de petites exploitations familiales de 1.5 à
2.5 ha, dans les zones agro-écologiques IV (Provinces du Littoral et du
Sud-Ouest) et V (provinces du Centre, Sud et Est ) (FAO, 1995 a.). Selon Losch
et al. (1991), trois quarts des agroforêts à base de
cacaoyer sont situées dans l'ensemble formé par les provinces du
centre, du Sud et de L'Est Cameroun, couvrant une superficie de 139651 ha en
1991 dans les provinces du Centre et du Sud (MINAGRI, 1991 ; Sonwa et al. ,
2001a).
2.1.1.3 Composition des AFC
Une caractérisation des AFC dans le Sud Cameroun a
révélé que ces dernières figuraient parmi les
systèmes les plus différents au plan biologique et les
systèmes d'utilisation les plus « forestiers » des terres
agricoles en Afrique Subsaharienne (IITA, 1999). Les cacaoyères sont
essentiellement organisées autour de la culture du cacaoyer, à
laquelle les planteurs associent au sein des parcelles, des espèces
fruitières d'origine à la fois endogène et exogène
(Aulong, 1998).
Plusieurs auteurs ont listé les principaux arbres
rencontrés dans les AFC (Braudeau, 1969 ;Wood et Lass, 1985 ; Tchanou,
1993 ; Tchatat, 1996 ; Sonwa et al., 2000 et Akono, 2002). Mais ces
études ne donnent pas des informations sur la composante
d'herbacées et de lianes. Parmi ces essences, on peut citer Albizia
spp, Alstonia boonei, Antocaryon spp, Milicia excelsa, Canarium schweinfurthii,
Entandrophragma spp, Ficus exasperata, Ficus mucuso, Spathodea campanulata,
Pycnantus angolensis, Terminalia superba (Tchanou, 1993), Ceiba
pentandra, Cordia platythyrsa, Desbordia glaucescens, Disthemonanthus
bentamianus, Funtumia elastica, Garcinia kola, Harungana madagascariensis,
Irvingia gabonensis, Mansonia altissima, Markhamia lutea, Myrianthus arboreus,
Musanga cecropioides, Petersianthus macrocarpus, Pentacletra macrophylla,
Pterocarpus sauyauxii, Ricinodendron heudelotii, Terminalia superba,
Triplochiton scleroxylon, Zanthoxyllum heitzii (Tchatat,1996). Akono
(2002) ajoute à cette liste Persea americana, Anthocleista
schweifurthii, Antrocaryon klaineanum, Uapaca paludosa.
Trois types d'AFC ont été distingués dans la
zone forestière humide par importance croissante du cacao :
1. les cacaoyères fortement diversifiées et
extensives se caractérisant par une importance relativement faible du
cacao dans la constitution de la marge ;
2. les cacaoyères faiblement diversifiées et peu
intensives, avec une spécialisation sur le cacao plus importante que
dans le système précédent ;
3. les cacaoyères spécialisées intensives
; quasi exclusivement centrées sur la culture du cacaoyer ( Massein,
2000 ; Sonwa et al., 2000). Les autres arbres productifs y occupent
une place mineure.
Le tableau I présente les densités des principales
espèces productrices des PFNL dans les cacaoyères de Bipindi-Akom
II.
Tableau I: Densité des arbres
préférant la cacaoyère (tiges/ ha)
Espèces
|
Nom commun
|
Densité
maximum (cacaoyère)
|
Densité moyenne
Bipindi- Akom II
|
Ricinodendron
|
|
|
|
heudelotii
|
Njangsang
|
3,3
|
2,1
|
Hexalobus
|
|
|
|
crispiflorus
|
Owé
|
0,9
|
0,2
|
Alstonia boonei
|
Ekouk
|
5,2
|
2,2
|
Ceiba pentendra
|
Fromager
|
3,8
|
0,9
|
Canarium
|
|
|
|
schweinfurthii
|
Aiélé
|
4,2
|
2,2
|
Dacryodes edulis
|
Safoutier
|
3,8
|
0,4
|
Terminalia superba
|
Fraké
|
14,2
|
4,1
|
Morinda lucida
|
Akeng
|
1,5
|
0,5
|
Nauclea diderrichii
|
Bilinga
|
1,9
|
0,9
|
Discoglypremna
|
|
|
|
caloneura
|
Dambala
|
3,8
|
0,5
|
Elaeis guineensis
|
Palmier à huile
|
21,8
|
4,6
|
Source : Van Dijk,1999 pp. 190-195
2.1.1.4 Rôle des AFC
Le rôle des agroforêts à base de cacaoyers
est multiforme. Sur le plan socio-économique, les AFC restent l'une des
principales sources monétaires en zone rurale dans les provinces du
Centre et du Sud Cameroun (Le Plaideur, 1985 ; Sonwa et al. , 2000).
Des mêmes auteurs, ces écosystèmes deviennent des espaces
où se conjuguent développement de la culture du cacaoyer, gestion
et conservation de la diversité biologique.
Zapfack et al. (2002) trouvent que la
cacaoyère occupe une place intermédiaire entre la forêt
primaire et les terres cultivées. De ce fait, elles jouent un rôle
de stockage du carbone (FAO, 2002). Nolte et al. (2001) ont
estimé le carbone total des cacaoyères à 179mg / ha contre
275 en
forêt. Selon Gockowski et Dury (1999),
l'établissement d'une cacaoyère sur des jachères de courte
durée peut permettre de sauver 95 tonnes de carbone à l'hectare
dans la Lékié (zone de transition entre la forêt et la
savane).
2.1.1.5 Gestion des AFC
La transmission des agroforêts est patrilinéaire. En
effet, plus de 50% des cacaoyères actuelles ont été
héritées (Sonwa et al., 2000), et sont principalement
gérées par le chef de ménage.
Van Den Berg et Biesbrouck (2000), ont remarqué que
chez les Bantou, les individus, les ménages et les familles jouent un
rôle très important dans l'accès à la terre, aux
jachères, aux cacaoyères et aux ressources forestières.
Une parcelle de terre peut ainsi appartenir à un groupe ou un individu.
Dans les systèmes agroforestiers (cacaoyers, caféiers, palmeraies
et jardins de case) et les champs itinérants, les paysans
préservent quelques pieds d'arbres utiles pendant le défrichage
de la forêt (Tchatat, 1999). Les terres agricoles qui n'ont pas
été héritées mais qui ont récemment
été défrichées dans la forêt sont
contrôlées par les individus. En règle
générale, les champs permanents, itinérants ou les
vieilles jachères ainsi que les ressources qui s'y trouvent
appartiennent en principe à celui qui les a défrichés pour
la première fois (Tchatat, op.cit). Le défricheur jouit
du droit d'usufruit et de maîtrise sur ces ressources. Cette situation
confère aux agroforêts une gestion individuelle et
maîtrisée.
2.1.1.6 Facteurs justifiant la présence des
arbres dans les AFC
Le réglage de l'ombrage constitue sans aucun doute un
des travaux d'entretien les plus importants d'une plantation. Braudeau (1969)
propose qu'au cours de la première année un ombrage dense
laissant 25 à 50% de la lumière solaire totale est
nécessaire. Il doit ensuite être progressivement réduit
pour laisser 50 à 75 % de la lumière totale
(éventuellement ) 100% si on estime pouvoir conduire une plantation sans
ombrage. Du même auteur, certains arbres sont utiles au cacaoyer au
Cameroun, il cite comme exemple : Triplochiton scleroxylon, Terminalia
superba, Milicia excelsa, Albizia spp., Alstonia boonei, Ficus vogeliana, Ficus
exasperata, Entandrophragma spp., Pycnanthus angolensis, Canarium
Schweinfurthii, et Spathodea campanulata.
2.1.2 Les produ its forest iers non l igneux (PFNL) et les
fru it iers convent ionnels
2.1.2.1 Définitions
Les termes utilisés pour désigner les ressources
forestières autres que le bois d'oeuvre ont beaucoup
évolué en fonction du temps et des auteurs. Il existe donc une
multitude de définitions des PFNL. Pour Chandrasekraran (1995), un PFNL
est toute ressource biologique et tout service marchand, excepté toutes
les formes de bois d'oeuvre et ses dérivés, fournis par la
forêt ou tout écosystème ayant une fonction similaire.
Longtemps appelés produits mineurs, spéciaux, la FAO (1999)
définit les PFNL comme toutes matières biologiques à
l'exception du bois qui sont exploitées à une échelle
industrielle. Tabuna (2000) les considère comme tous les biens et
services, différents du bois d'oeuvre et ses dérivés,
fournis par la forêt et d'autres écosystèmes ayant des
fonctions similaires tels que les jardins de case, les vergers villageois et
d'autres systèmes agroforestiers. Pour Belinga (2002), les ressources
forestières non-ligneuses ou produits forestiers non ligneux (PFNL) font
référence à tous les autres produits et services
tirés de la forêt autres que le bois. Au fil du temps, les PFNL
ont été marginalisés avec l'accentuation de
l'aménagement forestier pour la production du bois d'oeuvre, la
substitution des produits naturels par les produits synthétiques et
l'établissement des plantations à grande échelle pour
d'autres (Belinga, 2002). Les expressions Produits forestiers non Ligneux
(PFNL) ou produits forestiers « mineurs » ou « secondaires
» ou « non industriels » ont le même sens (FAO,2003) et
sont employés indifféremment pour désigner la vaste gamme
de ressources végétales et animales autres que le bois,
dérivées des forêts ou des essences arborées
forestières (FAO,1999).
De ce qui précède, et dans le cadre de notre
étude les PFNL sont les produits végétaux non ligneux tels
que définis dans la loi forestière de janvier 1994 [Article 9(1)]
(MINEF,1994) et son décret d'application no95-531-PM du 23
août 1995[Art 3(22), Art 26(1)]. Dans les AFC, les PFNL sont des organes
végétaux incluant écorces, racines, bulbes, tubercules,
fruits, graines, fleurs, feuilles et sève, collectés dans les
cacaoyères et utilisés pour l'alimentation, la médecine et
les services divers.
2.1.2.2 Typologie des PFNL et des espèces qui
les produisent
La classification des PFNL dépend des auteurs et des
objectifs des études. Cette classification peut se faire selon
l'utilisation finale (Wyatt, 1991), selon les critères de
faisabilité pour l'inventaire forestier. A ce titre, on peut distinguer
les parties d'arbre non ligneuses, les produits
de plantes ressemblant à des arbres, les
herbacées et autres plantes (Klein et al., 1996 cités
par Wong et al., 2001). McCormack (1998) cité par Wong et
al. (op.cit), les classe en fonction de la forme de vie et de la
partie de la plante. Son classement présente ainsi les plantes
pérennes et leurs produits, les produits éphémères
d'espèces pérennes (fruits, duvet de graines, noix/graines,
graines à huiles, bourgeons apicaux, feuilles) et les espèces
éphémères (herbacées, champignons, miel sauvage). A
ces types, Mbolo (2002) ajoute tous les autres services procurés par la
forêt (protection du sol contre l'érosion, écotourisme,
etc.).
2.1.2.3 Ecologie des PFNL
Les produits forestiers non ligneux proviennent des niches
variées : forêt vierge, forêt secondaire et les
jachères (Ndoye, 1995 ; Van Dijk,1999 ; Mbolo, 2002). La
cacaoyère constitue une niche importante de certains PFNL (Van Dijk,
1999). Selon mollet et al. ( 1995), une part importante des nombreux
PFNL provient des cacaoyères, alimentant en partie 1100
commerçants impliqués dans la distribution de ces produits au Sud
Cameroun (Ndoye et Ruiz-Perez, 1998).
2.1.2.4 Utilisations des PFNL
Les utilisations des PFNL ne font plus de doute. Selon
plusieurs auteurs (Van Dijk, 1999 ; FAO, 2001 ; MINEF, 2002, pour ne citer que
ceux là), les PFNL les plus connus sont utilisés comme aliment,
fourrage, plante médicinale et matériau de construction. Les
parties comestibles des plantes (fruits, noix, feuilles, légumes,
condiments et boisson ) sont parmi les PFNL les plus importants au Cameroun
(FAO, 2001).
2.1.2.5 Facteurs influençant la
disponibilité des PFNL
La disponibilité des PFNL est liée à la
gestion de l'environnement naturel dans lequel on les trouve. Selon Van Dijk
(1999), l'exploitation forestière et l'agriculture (à travers la
conversion de la végétation naturelle en plantation) sont les
principaux facteurs qui déterminent la disponibilité des PFNL.
L'exploitation commerciale des espèces productrices des PFNL telles que
Baillonella toxisperma et la chute des arbres entraîne la
destruction de certains PFNL.
La dégradation de l'habitat naturel de certains PFNL est
aussi un facteur de diminution de la disponibilité des ressources
forestières.
2.1.2.6 Méthodes d'évaluation des
PFNL
La gestion durable des forêts exige l'évaluation de
tous les produits de ces forêts et la prise en compte de leurs valeurs
dans l'examen préalable des projets et politiques forestiers (FAO,
2003).
Les PFNL posent le problème d'approche dans le choix de la
méthode de collecte des données.
L'évaluation du potentiel disponible se fait sous forme
d'inventaires dans les zones de distribution des produits
considérés (Mbolo, 2002). IL y a nécessité d'une
convergence entre la foresterie et les sciences sociales d'une part, et d'autre
part, entre les scientifiques des zones tempérées et ceux des
régions tropicales (MINEF, 2002). Le dispositif d'inventaire des PFNL
dépend d'une manière générale de leurs
différentes caractéristiques biologiques incluant :
1. l'état de vie de la ressource ;
2. la période de disponibilité de la ressource
;
3. la partie utilisée de la ressource ;
4. le mode de récolte du produit ;
5. la mobilité ;
6. la distribution.
De manière générale, les inventaires des
PFNL restent qualitatifs au Cameroun, en l'absence des techniques
éprouvées, acceptées et comprises par tous (MINEF,
2002).
2.1.2.7 Quantification des PFNL
Il existe à peine des informations quantitatives sur
les PFNL (Hall et Bawa,1993). Les données détaillées sur
les quantités récoltées, consommées et vendues sont
presque inexistantes. Les paysans ramassent, cueillent, extraient, consomment
et vendent les PFNL sans tenir de comptabilité (Mevian, 2000). Ce qui
explique le caractère informel de l'exploitation de ces produits (Mbolo,
2002, Betti, 2004, communication personnelle).
2.1.2.8 Domestication des PFNL dans les
agroforêts à base de cacaoyer
La domestication des arbres agroforestiers consiste en une
production à grande échelle, des aespèces indigènes
par une transformation génétique de la plante sauvage compte tenu
des besoins et des désirs du paysan ainsi que des forces du
marché (Leakey et Simons, 1997). Leur intégration dans les
systèmes d'utilisation des terres existants vise à
améliorer les moyens de subsistance des communautés rurales tout
en conservant la diversité biologique (Fondoun et al., 2000).
Elle constitue un outil d'augmentation et de complément des sources
sauvages de PFNL pour les communautés rurales (FAO, 1995 b.). Selon
Gockowski et al. (2004), plus de 90% des producteurs camerounais de
cacao plantent des arbres fruitiers dans
leurs champs. Ils citent 14 espèces différentes
d'arbres fruitiers parmi lesquels : le safoutier (Dacryodes edulis),
l'avocatier(Persea americana), l'oranger (Citrus sinensis),
le mandarinier (Citrus reticulata), le palmier à huile
(Elaeis guineensis), et le Djangsang (Ricinodendron heudelotii).
Dacryodes edulis, Cola nitida, Cola acuminata et Irvingia gabonensis sont
les premières espèces à être domestiquées en
Afrique de l'Ouest (Leakey et Newton, 1994).
2.1.2.9 Commercialisation des PFNL
A l'heure actuelle, il existe au moins 150 PFNL importants sur
le plan du commerce international (FAO, 2003). Une étude
réalisée par Ndoye et al. (1998) dans la zone de
forêt humide du Cameroun a montré que Dacryodes edulis
est le produit le plus proéminent aussi bien en terme de quantité
que de valeur. Il est suivi par ordre d'importance par Irvingia gabonensis,
Cola acuminata et Ricinodendron heudelotii. Nkongmeneck (1995) a
estimé la quantité de noix de cola (Cola acuminata)
vendues à 20400 tonnes. Selon Ndoye et Rui-Perez (1998), le
commerce des PFNL est reconnu aujourd'hui comme un facteur d'intégration
en Afrique centrale.
2.1.2.10 Les arbres fruitiers conventionnels
Par fruitiers conventionnels, nous entendons les fruitiers
exotiques de consommation courante (FAO, 2002) et à haute valeur
économique et nutritionnelle tels que l'avocatier (Persea
americana), le manguier (Mangifera indica), les agrumes
(Citrus spp.), etc. L'introduction de ces arbres dans les AFC
s'est accentuée après la crise cacaoyère des années
1980 comme stratégie d'intensification et de diversification à
l'intérieur des cacaoyères. Selon FAO (op. cit), 93% des
cacaoculteurs plantent des fruitiers et parmi eux, 47% plantent quatre arbres
fruitiers en plus du safoutier. Des investigations plus larges sur l'ensemble
du Benchmark de IITA-HFC, depuis le sud à la frontière du Gabon
et de la Guinée Equatoriale jusque dans la Lékié
permettent de noter que les cinq fruitiers que les paysans
préfèrent planter dans leurs cacaoyères sont Dacryodes
edulis, Persea americana, Mangifera indica, Citrus sinensis et Citrus
reticulata (Sonwa et al.,2001b) espèces plantées
respectivement par 83, 77, 71, 56 et 27 pour cent des cacaoculteurs de la zone
de forêt humide du Sud-Cameroun dans leurs AFC. Dans le cadre de
cette étude, nous n'allons pas trop insister sur les fruitiers
conventionnels qui ont déjà fait l'objet de nombreuses
études (Aulong, 1998 ; FAO, 2002).
CHAPITRE 3. METHODOLOGIE
3.1 PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
3.1.1 Situation géographique
Les provinces du Centre et du sud Cameroun sont deux
unités administratives issues de l'éclatement de l'ancienne
province du Centre-Sud. Elles s'étendent entre les latitudes
2°06'Nord et 6°14' Nord et les longitudes 9°42' Est et
13°45'Est (Tchatat, 1996). Elles couvrent une superficie d'environ 116129
km2 soit un peu plus des 50% de la zone forestière du pays
(Mevian, 2000). La zone d'étude (figure 1) se situe entre les latitudes
2°35' Nord et 4°15' Nord et les longitudes 11°48' Est et
11°15' Est (Zapfack et al., 2002). Dans cette zone, notre
étude s'est déroulée dans les régions d'Okola, Mfou
et Ebolowa.
3.1.2 Cl imat
La région étudiée appartient au climat
équatorial guinéen (Moby-Etia, 1979, cité par Tchatat,
1996) caractérisé par 4 saisons : (1) une grande saison
sèche de mi-novembre à mi-mars, (2) une petite saison pluvieuse
de mi-mars à mi-juin, (3) une petite saison sèche de mi-juin
à mi-août et (4) une grande saison pluvieuse de mi-août
à mi-novembre.
Selon Villiers et Santoir (1995), les précipitations
moyennes annuelles croissent d'Okola (1500 mm) à Ebolowa (1900 mm). Les
températures moyennes annuelles diminuent de façon très
peu significative du sud vers le nord de la zone d'étude avec des
valeurs de 29,7° C et 29,6° C respectivement pour les stations au
voisinage de Yaoundé et Ebolowa (Tchatat, 1996). Du même auteur,
les températures moyennes annuelles augmentent suivant le même
gradient (23,5° C ; 24,0° C et 24,1° C.).
3.1.2 Relief et peclologie
L'altitude moyenne de la zone d'étude se situe entre 600
et 700 m (Santoir, 1995).
Selon Vallerie (1995), les sols dominants dans la
région d'Ebolowa sont de type peu évolués, lithiques,
fortement désaturés typiques ou rajeunis, ocres à jaune.
Certaines zones de cette région sont caractérisées par des
sols ferralitiques, fortement désaturés, hydromorphes et de
faciès jeune.
Figure 1 : Situation géographique des villages
d'étude Source : adapté de Tchatat (1996)
Du même auteur, la région de Mfou est dominée
par des sols ferralitiques fortement désaturés, typiques rouges,
faciès ocre indurés, jaune, en bas de pente. Les sols de la
région d'Okola sont presque les mêmes que ceux de Mfou. Seulement,
aux types de sols cités plus haut, on ajoute les sols ferralitiques
moyennement désaturés à faciès jaune, hydromorphe
des bas fonds (Vallerie, op.cit.).
3.1.3 Végétat ion
Les trois régions de la zone d'étude
présentent en commun un faciès de dégradation des
forêts denses semi-caducifoliées toujours verte qui se
développe au contact de la forêt semicaducifoliée à
la suite de l'action humaine, au creusement des routes, plantations
industrielles et exploitation forestière (Villiers et Santoir, 1995).
Au point de vue floristique, et en dehors de tous les
éléments typiques de la forêt semicaducifoliée
à Sterculiaceae et Ulmaceae, relictuels ou au contraire colonisateurs,
il est possible d'établir à grands traits l'originalité de
ces faciès, malgré toute leur complexité floristique
locale (Letouzey, 1985).
En ce qui concerne les arbres et les arbustes, (Letouzey,
1985) note la présence d'un grand nombre d'espèces liées
incontestablement à la présence humaine, qui même si elles
existent isolées dans les massifs forestiers intacts, trouvent au
voisinage de l'homme des conditions propices à leur
développement. Il cite ainsi : Albizia adianthifolia, Alstonia
boonei, Antrocaryon klaineanum, Bombax buonopozense, Bridelia spp., Caloncoba
welwitschii, Ceiba pentandra, Discoglypremna caloneura, Distmonanthus
benthamianus, Duboscia macrocarpa, Markhamia lutea, Markhamia tomentosa,
Milicia excelsa, Ficus mucuso, Harungana madagascariensis, Macaranga spp.,
Mallotus oppositifolius, Petersianthus macrocarpus, Piptadeniastrum africanum,
Polyscia fulva, Pycnanthus angolensis, Rauvolfia caffra, Rauvolfia vomitoria,
Ricinodendron heudelotii, Spathodea campanulata, Musanga cecropioides,
Myrianthus arboreus, Tetrapleura tetraptera, Vernonia conferta, Xylopia spp.
Zanthoxylum gilletii. Du même auteur, Les lianes sont nombreuses
dans ces faciès mais aussi diverses. Une caractéristique
essentielle de ces faciès est le développement
volumétrique remarquable pris par certaines grandes herbacées,
appartenant aux Marantaceae (Megaphrynium spp., Haumania danckelmania,
etc.) et aux Zingiberaceae (Costus spp., Aframomum spp., ...).
Quant aux plantes herbacées, souvent héliophiles ou
semi-héliophiles, elles sont trop diverses pour qu'il en soit
donné une longue liste. Ainsi, Desmodium adscendens,
Ipomoea involucrata, Olyra latifolia, Palisota spp., Chromolaena odorata,
Palisota spp., et Elephantopus mollis peuvent être retenues
comme les plus fréquentes.
Massein (2000), trouve que la Lékié est un
département densément peuplé où les terroirs
villageois ne portent plus que des agroforêts (AF) progressivement mises
en place par les planteurs depuis le début du siècle.
La végétation de la Lékié se
compose à l'origine des îlots de forêt semi-décidue
ou de recrus forestiers isolés dans les savanes
péri-forestières qui ont été
défrichées pour installer les cacaoyères (Letouzey, 1985 ;
Villiers et Santoir, 1995). Un ombrage est nécessaire pour le
développement de ces cultures. Progressivement un équilibre
s'établit et permet la persistance d'un couvert forestier où on
retrouve les caractéristiques de la forêt
semi-caducifoliée, mais aussi quelques éléments de la
forêt toujours verte et des savanes intraforestières surtout
à Bridelia ferruginea et Annona senegalensis. Letouzey
(op.cit.) qualifie cette végétation de forêt
domestiquée.
3.1.4 Demographie
En 1997, les provinces du Centre et Sud Cameroun ont
respectivement 2 275756 et 480266 habitants vivant sur 62942 et 47190
km2 (FAO, 2002). Une étude menée par Gockowski (1996)
montre que la densité de la population du monde rural dans les
arrondissements proches de Yaoundé, Mbalmayo et Ebolowa varie
respectivement de 88, 41 et 15 habitants/ km2. Selon Santoir (1995),
les principaux groupes socioculturels qui peuplent la zone forestière
humide sont :
1. les Eton dans la région d'Okola avec pour principales
familles, les Mvog Onamenye, les Tom et les Beyem basa ;
2. les Bene dans la région de Mfou composés des
Mvog Amougou, Mvog Zambo et Belua ;
3. le groupe des Fang dans la région d'Ebolowa avec les
Yemekak et les Yessok comme principales familles.
3.1.5 Activités économiques
Les principales activités génératrices de
revenus dans l'ensemble de la zone d'étude sont l'agriculture
(cacaoculture et cultures vivrières), l'extraction du vin de palme
`Matango', la pêche et la chasse à Mfou et plus à Ebolowa
où la forêt est relativement encore vierge.
3.2 PRESENTATION DU PROGRAMME CACAO DURABLE (STCP)
3.2.1 Presentation de L'IITA
Après le succès de l'Institut International de
Recherche sur le Riz (IIRI) créé en 1960 aux Philippines, les
fondations Rockefeller et Ford, des deux industriels américains Henry
Ford et John
Davis Rockefeller, furent motivées à diversifier
la recherche agricole en mettant sur pied d'autres institutions
spécialisées à travers le monde. C'est ainsi que
l'Institut International de Recherche en Agriculture Tropicale (IITA) vit le
jour en 1967 et dont le siège fut implanté sur mille hectares
d'une exploitation expérimentale située à Ibadan au
Nigeria. Cet organisme s'est par la suite étendu dans plusieurs pays
d'Afrique tropicale Subsaharienne parmi lesquels le Cameroun dont le Centre
Ecorégional de Forêt Humide de L'IITA (IITA-HFC) s'est
installé en 1990 à Yaoundé (Nkolbisson).
Reconnu comme une société autonome à but
non lucratif, l'IITA fut établi comme la première grande
composante africaine d'un réseau intégré de centres
internationaux de recherche et de formation disséminés de part
les régions en développement de la planète, et
parrainées par une institution mère dénommée:
Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (GCRAI). Cette
structure est en fait une association informelle (regroupant divers
gouvernements, fondations privées, organisations internationales et
régionales), créée en 1971 par la banque mondiale, la FAO,
et le PNUD, dans le but de soutenir les efforts de différents centres de
recherche agricole dans leurs activités visant à améliorer
quantitativement et qualitativement la production alimentaire ainsi que le
niveau de vie des populations des pays en voix de développement.
L'IITA est financé par la banque mondiale, la FAO, le
PNUD, l'Agence Américaine pour le Développement International
(USAID), l'Agence Canadienne pour le Développement International (CIDA),
et les gouvernements d'Australie, de Belgique, du Nigéria, d'Italie et
de France.
Pour accomplir sa mission, l'IITA mène des
activités de recherche, participe à diverses activités de
transfert de technologie, de formation ainsi que d'échange de
matériel génétique et d'information dans de nombreuses
régions d'Afrique sub-saharienne, et ceci en collaboration avec les
programmes nationaux et régionaux à l'instar du projet de
durabilité des cultures pérennes « Sustainable Tree Crop
Programme » (STCP).
3.2.2 Presentation du projet STCP 3.2.2.1
Description
Le projet STCP est un programme régional
intégré d'amélioration du bien-être social et
économique des petits paysans, et de la durabilité
environnementale des champs à base de cultures arborées. Mis sur
pied en 2000, il fait intervenir cinq pays Ouest africains : Cameroun, Cote
d'ivoire, Ghana, Guinée, Nigeria.
Au Cameroun le projet pilote du programme STCP s'intitule :
Projet pour le renforcement des capacités des organisations de
producteurs de cacao membres du réseau national STCP dans la
promotion des systèmes de production socialement
appropriés, rentables et acceptables au plan écologique au
Cameroun. Il est abrité par le centre écorégional de
forêt humide de l'IITA au Cameroun (IITA-HFC).
3.2.2.2 Objectifs du STCP
Le projet STCP-Cameroun vise à promouvoir un
système de production des cultures pérennes économiquement
rentables et écologiquement durables. Pour ce faire, il se propose
d'améliorer les stratégies d'évolution et de
pérennisation des revenus des petits producteurs de cacao dans le site
du projet pilote du pays en promouvant la professionnalisation des
organisations membres du réseau national pour :
1. Reconquérir le marché mondial sur lequel le
cacao camerounais connaît une décote ;
2. Répondre aux exigences des consommateurs sur l'origine
et les modes de production du cacao mis sur le marché ;
3. Contribuer à la reconnaissance de l'agriculture comme
un métier.
De façon spécifique, le projet a comme objectifs de
:
1. renforcer les capacités de représentation et de
défense des intérêts des organisations de producteurs de
cacao membres du réseau.
2. renforcer les capacités techniques et
économiques des producteurs de cacao pour améliorer la
productivité et les rendements des cacaoyères et la
qualité du produit.
3. promouvoir la biodiversité et la préservation
de l'environnement.
4. diversifier les sources de production et de revenu des
producteurs, par l'exploitation des espèces agroforestières
introduites dans les cacaoyères et d'autres spéculations.
3.2.2.3 Zones d'intervention du projet
Quatre zones situées à proximité les unes
des autres, couvrant 2 provinces et classées parmi les plus productives
de cacao du Cameroun ont été choisies pour servir de site pilote
au projet :
1. Zone 1 : Grande Mefou (Mefou Afamba, Mefou Akono) et haute
Sanaga.
2. Zone 2 : Grand Mbam (Mbam et Inoubou, Mbam et Kim).
3. Zone 3 : Lekié, Nyong et Kellé.
4. Zone 4 : Nyong et So'o et le Grand Ntem (Mvila).
Elles forment une boucle et rassemblent une population totale
d'environ 1.513.000 habitants, dont 1.134.000 vivant en milieu rural, avec
193.400 exploitations agricoles d'une
production potentielle de 70.000 tonnes. Au total, 5.522
organisations sont réparties entre trois zones agro-écologiques
différentes, et la production cacaoyère dans ces zones a
été évaluée à 52.000 tonnes en 2001.
3.3 CHOIX DES SITES, DES VILLAGES ET DES CACAOYERES
3.3.1 Cho ix du site.
La présente étude s'est déroulée
dans les trois zones de référence «BENCHMARK » de
l'IITA-HFC au Cameroun. Les régions d'Okola, Mfou et Ebolowa ont
été choisies de manière à avoir un gradient
écologique et démographique, compte tenu de leur proximité
respectivement à Yaoundé (nord du Benchmark), Mbalmayo au centre
et Ebolowa au sud du benchmark. En effet, ces deux gradients évoluent en
sens opposé. La densité de la population diminue graduellement
d'Okola à Ebolowa avec une zone de densité intermédiaire
à Mfou et à l'opposé, le gradient écologique du
à l'action anthropique croît des régions proches de
Yaoundé à Ebolowa.
3.3.2 Cho ix des villages
L'étude s'est déroulée dans neuf (9)
villages du Benchmark de l'IITA-HFC (Humid Forest Zone) choisis au hasard dans
la zone d'intervention du projet STCP, afin de faciliter le contact. Ainsi dans
le département de la Lékié (région d'Okola), les
villages Lendom II, Song Onana et Louma ont été choisis. Dans la
Mefou-Afamba (région de Mfou), elle s'est effectuée dans les
villages Ndangueng, Nkilzok et Ndziéfidi. Dans le département de
la Mvila (région d'Ebolowa) enfin, les villages Ako'okas,
Fe'éyôp et Nkolemvon étaient choisis.
3.3.3 Cho ix des cacaoyeres (parcelles echantillon)
Compte tenu des contraintes de temps, le nombre de parcelles
échantillons a été fixé à quinze (15) par
région. Mais pour prévoir un éventuel remplacement
d'unité d'échantillonnage, une 16e cacaoyère a
été étudiée dans la région d'Okola. Dans le
cadre de notre étude, les cacaoyères d'au moins 20 ans
d'âge et d'une superficie comprise entre 0.5 ha et 4 ha ont
été sélectionnées dans chaque zone à cet
effet. Le souci était de refléter la réalité des
AFC du paysan moyen. En définitive, 46 cacaoyères ont
été inventoriées dans l'ensemble des trois
régions.
3.4. COLLECTE DES DONNEES.
Afin de réunir toutes les informations nécessaires
à la rédaction de ce document, une démarche de collecte a
été suivie. Elle a consisté en la collecte des
données secondaires et primaires.
3.4.1 Donnees seconda ires
Elles ont été collectées dans les
littératures disponibles de la bibliothèque centrale et du
département de Foresterie de l'université de Dschang, puis dans
les bibliothèques du Programme Régional de l'Afrique Centrale
pour l'Environnement (CARPE), de l'Institut International de Recherche en
Agriculture Tropicale (IITA), l'Institut International de Recherche en
Agroforesterie (ICRAF), du Centre International de Recherche en Foresterie
(CIFOR), de l'Institut de Recherche Agronomique pour le Développement
(IRAD) et dans les bibliothèques personnelles de nos encadreurs de
stage.
3.4.2. Donnees prima ires
Les données primaires ont été
collectées à l'aide de l'inventaire, les observations sur le
terrain et les interviews des propriétaires des AFC.
3.4.2.1 L'inventaire
Avant d'entrer dans une plantation, l'équipe
d'inventaire rendait visite aux autorités locales pour expliquer les
fondements de la recherche et la permission de travailler dans les
cacaoyères. Une fois les paysans choisis d'après les
critères de choix des cacaoyères, l'ordre de passage dans leur
AFC était établi.
Le préliminaire à l'inventaire consistait en la
délimitation de la cacaoyère afin d'en déterminer la
superficie. Pour ce faire, les coordonnées géographiques de tous
les points saillants de la cacaoyère ont été
relevées à l'aide du Global Positioning System (GPS) suivant les
indications du propriétaire de l'AFC. Les données GPS
étaient consignées dans une fiche conçue à ce effet
(voir Annexe N°1).
La fiche d'inventaire (confère Annexe N°2) a
été le principal outil de collecte des données
primaires.
L'inventaire a donc consisté au comptage
systématique de toutes les espèces productrices des PFNL, qui
comprenaient tous les arbres fruitiers, toutes les herbes et les lianes
jugées utiles par le cacaoculteur et toutes les plantes hôtes ou
indicatrices des chenilles comestibles trouvées dans la
cacaoyère. Le plan de sondage utilisé est à un
degré car les parcelles échantillons ont été
inventoriées entièrement.
L'identification des espèces était basée
sur les noms vernaculaires en Eton, Ewondo et Bulu selon le site. Toutes les
espèces reconnues par le paysan et l'assistant de terrain étaient
relevées. La traduction des noms locaux en noms scientifiques s'est
basée sur la littérature et les
lexiques botaniques (Vivien et Faure, 1985 ; Vivien et Faure,
1996 ; Prota, 2002). Les échantillons des espèces qui ne
pouvaient pas être identifiées ont été
collectés, traités avec de l'alcool à brûler,
pressés et conservés dans du papier journal. Ils ont
été envoyés par la suite à l'herbier national de
Yaoundé pour identification.
3.4.2.2 Les observations sur le terrain
Les observations ont permis de décrire la distribution de
la végétation du sous-bois de la cacaoyère et de
distinguer les différents types de plantes (arbres, arbustes, lianes,
herbes).
En ce qui concerne la strate herbacée, les lianes et
les semis, les observations ont permis la description du sous-bois en
déterminant l'indice d'abondance des espèces
représentées. L'abondance était évaluée en
absent (0), rare (1), abondant (2) et très abondant (3).
3.4.2.3 Les interviews des propriétaires des
AFC
Les interviews et les discussions avec les cacaoculteurs ont
permis de compléter les données d'inventaire. Le
supplément d'informations apportées par ces interviews portait
sur :
1. les organes utilisés sur les plantes ;
2. l'utilisation des organes ;
3. les techniques de collecte ;
4. la période de collecte (en mois) des différents
PFNL.
En ce qui concerne les plantes médicinales, ces interviews
ont permis d'avoir des précisions sur les maladies traitées, le
mode de préparation, le mode d'administration.
Elles ont également permis d'identifier les plantes
hôtes des chenilles comestibles ainsi les périodes de collecte
desdites chenilles.
Les informations sur l'âge de l'AFC, la mise en place
des arbres, le rôle de l'arbre, les techniques de gestion et de
conservation du couvert forestier et les contraintes liées à
l'exploitation des PFNL ont enfin pu être collectées par ce
procédé.
3.4.3 Codification et analyse des donnees
Les données GPS ont été saisies dans un
tableur EXCEL. Leur analyse avec le logiciel ARCVIEW (3.2 a) a permis de
déterminer la superficie du polygone ainsi obtenu.
Les données d'inventaire ont été
compilées et codifiées dans un tableur EXCEL. Leur analyse s'est
faite avec le logiciel SPSS pour la comparaison des moyennes par le test de
Fisher au seuil de signification de 5% des différents paramètres
mesurés. La séparation des moyennes s'est
faite par le calcul des LSD (plus petite différence
significative). Toutes les moyennes indexées par la même lettre
sur la même ligne sont considérées comme identiques au
seuil de signification de 5 %.
Des indices ont été calculés pour
décrire et comparer la diversité biologique (floristique) des AFC
des trois régions étudiées :
L'indice de Gleason (I) (Schlaepfer, 2002):
I = (S -1) / log N
Cet indice est fondé sur l'hypothèse de la
croissance logarithmique du nombre d'espèces observées en
fonction du log du nombre N d'individus examinés. Il représente
la pente de la droite obtenue en reportant en abscisse le log N et en
ordonnée le nombre S d'espèces recensées. Plus la pente
est élevée, c'est à dire, plus le nombre S
d'espèces est élevé pour un nombre donné
d'individus examinés, plus la diversité est grande.
L'indice de Shannon-Weaver (H'),
indépendant d'une hypothèse de distribution, est basé sur
les proportions d'espèces que l'on observe :
H'= Ó (Ni/N)*Log
(Ni/N)
Ni = nombre d'individus appartenant à l'espèce i, i
allant de 1 à S (nombre d'espèces) N = nombre d'individus dans
l'échantillon, Log = Logarithme de base 2.
Dans la nature la valeur de H' se situe en général
entre 0.5 (très faible diversité) et 4.5 (dans le cas
d'échantillons de grande taille de communautés complexes).
L'indice de régularité de Pielou (R)
d'un échantillon est le rapport de sa diversité H'
à la diversité maximale pouvant être obtenue avec le
même nombre de taxons (H'max = log S). Elle est donnée par la
formule :
R = H'/H'max = H'/log S (quantité
comprise entre 0 et 1) (Pielou, 1966, cité par Sonwa, 2004 ;
Schlaepfer, op.cit) avec S (nombre d'espèces différentes
de l'échantillon).
L'indice de Shannon-Weaver peut dont être
considéré comme le produit de la régularité par le
nombre d'espèces exprimé en logarithme (H' = R*log
S).
L'indice de Simpson (ë),
comme l'indice de Shannon-Weaver est indépendant d'une
hypothèse de distribution. Il est calculé par la formule : ë
= Ó (Ni(Ni-1)) / (N(N-1)).
Il correspond à la probabilité que deux
individus tirés au hasard appartiennent à la même
espèce. Lorsque la diversité est maximale, sa valeur est 0,
lorsque la diversité est minimale, sa valeur est 1, ce qui gêne
parfois son interprétation. C'est pourquoi, l'indice est souvent
défini de manière à ce que sa valeur soit égale
à 0 lorsque la diversité est minimale :
ë = 1 - Ó (Ni(Ni-1)) /
(N(N-1)).
L'indice de Sorensen (K) ou indice de la
similarité floristique (Betti, 1996) a été obtenu par la
formule :
K = 2a / (2a + b + c) où
a est le nombre d'espèces communes aux deux sites (1 et
2), b le nombre d'espèces propres à
l'échantillon 1 et c = nombre d'espèces propres
à l'échantillon 2
Cet indice donne une grande importance aux espèces
communes. La valeur de K multipliée par 100 correspond au pourcentage de
coïncidence floristique. Un test de Khi-deux à 5% a permis de
confirmer la similitude floristique entre les régions comparées
deux à deux selon la formules :
X2 = n (ad - bc)2 / (a + b) (c+d)
(a+c) (b+d) avec a = nombre d'espèces communes
aux deux sites, b = nombre d'espèces propres à
l'échantillon 1, c = nombre d'espèces propres
à l'échantillon 2, d = nombre d'espèces
absentes dans les deux échantillons et n = nombre
d'espèces total ( n = a+b+c+d). .
CHAPITRE 4. RESULTATS ET DISCUSSION
4.1 LES ESPECES PRODUCTRICES DES PFNL DES AGROFORETS A
BASE DE CACAOYERS
L'inventaire effectué dans 46 cacaoyères a
montré, après interviews et observations faites sur le terrain,
la grande richesse et la diversité floristique des agroforêts
à base de cacaoyers des régions d'Okola, Mfou et Ebolowa. Ce
chapitre présente tant qualitativement que quantitativement, les
principales plantes productrices des PFNL inventoriées dans les AFC.
4.1.1 Composition et Structure des Agroforats a base de
cacaoyer
La composition des agroforêts cacao des provinces du
Centre et Sud Cameroun est très diversifiée. Cette
diversité se traduit non seulement par leur richesse spécifique,
mais aussi par les types biologiques qu'on y trouve. Les observations sur le
terrain ont permis de remarquer que les agroforêts à base de
cacaoyer ont une structure verticale composée de trois strates en
fonction des types biologiques : une strate inférieure très dense
composée des herbes et des espèces rampantes (lianes), une strate
moyenne constituée des pieds de cacaoyers et des arbustes et enfin une
strate supérieure constituée d'arbres. Les espèces
productrices des PFNL se recrutent parmi ces différents types
biologiques. Ce qui donne une structure de forêt secondaire aux AFC.
Le tableau II présente le nombres d'individus
inventoriés par type végétal dans chaque
région.
Tableau II : Nombre d'individus inventoriés par
type végétal (individus autres que le cacaoyer)
Type
|
Ebolowa
|
Mfou
|
Okola
|
Zone d'étude
|
Arbres
|
3045
|
2928
|
2134
|
8107
|
Arbustes
|
48
|
109
|
41
|
198
|
Lianes
|
160
|
106
|
62
|
328
|
Herbes
|
231
|
195
|
157
|
583
|
Total
|
3484
|
3338
|
2394
|
9216
|
Dans ce tableau II, nous remarquons que les AFC des
régions d'Okola et Ebolowa sont pauvres en arbustes comparés
à celles de la région de Mfou. Cette différence pourrait
s'expliquer par le fait que ces deux zones sont situées aux
extrêmes. La richesse de la région de Mfou en ce type biologique
se justifierait par sa situation géographique et sa
végétation naturelle. L'observation des arbres, lianes et herbes
montre une diminution progressive du nombre d'individus d'Ebolowa à
Okola. Globalement, la différence entre le nombre
d'individus total par région est plus marquée entre Okola et les
deux autres zones. A priori on penserait qu'il n'y a pas de différence
entre les régions de Mfou et Ebolova. Un aperçu de l'AFC permet
de distinguer quatre principaux types biologiques : les arbres constituant
l'étage supérieur, les cacaoyers et les arbustes, l'étage
moyen, les lianes et les herbes, l'étage inférieur. Ces types
végétaux donnent une structure multistratifiée aux
agroforêts. La figure2 présente la répartition du nombre
d'espèces inventoriées par type biologique dans l'ensemble des 3
zones (Okola, Mfou, Ebolowa).
Nombre d'especes inventorioes
250
200
150
100
50
0
Arbres Arbustes Lianes Herbes
Ebolowa M fou Okola Zone d'étude
Région
Figure 2 : Répartition du nombre
d'espèces par types biologiques
Il ressort de la figure 2 que, quelle que soit la
région, l'arbre constitue l'élément majoritaire dans
l'AFC, suivi par les herbes, les lianes et enfin les arbustes. Nous notons
cependant une diminution progressive du nombre d'espèces d'arbres et de
lianes lorsqu'on va de la région d'Ebolowa à Okola. Ceci
s'expliquerait par le fait que les AFC de cette région se situent
à proximité de la forêt naturelle, où
l'activité anthropique est un peu réduite contrairement aux
autres zones où ces écosystèmes sont presque artificiels.
Quand on sait que la liane est caractéristique de la forêt vierge,
ces chiffres confirment les conclusions de Sonwa et al. (2002) et
Tchatat (1996) qui trouvent qu'il existe un gradient de stabilité
écologique entre Ebolowa et Yaoundé (Okola). La région de
Mfou qui est proche de Mbalmayo présente des caractéristiques
intermédiaires entre ces deux zones. Il ressort que la différence
entre le nombre d'espèces d'herbes n'est pas très perceptible
entre les trois régions. Quel que soit le type végétal,
les AFC de la région d'Ebolowa présentent les valeurs les plus
élevées suivies de celles de la région de Mfou et enfin la
région d'Okola. Cette différence se justifierait par
l'activité anthropique et la pression démographique.
4.1.2 Frequence des especes productr ices des PFNL et des
fruits convent ionnels dans les AFC
La fréquence des espèces productrices des PFNL
dans les AFC dépend de l'adaptabilité de ces plantes dans les
cacaoyères. Van Dijk (1999) trouve que la cacaoyère serait
l'habitat préféré de certaines espèces de PFNL.
Le tableau III présente le nombre de cacaoyères et
la fréquence des principaux arbres rencontrés dans les
agroforêts à base de cacaoyers de toute la zone d'étude.
Tableau III : Nombre de cacaoyères et
fréquence des principaux arbres des AFC
Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun / local
|
Ebolowa Mfou Okola Zone d'étude
|
N
|
N
|
N
|
N
|
Fréq
(%)
|
BURSERACEAE Dacryodes edulis (G.
Safoutier
Don) H. J. Lam
Persea americana
LAURACEAE Avocatier
Mil.
ANACARDIACEAE Mangifera indica L. Manguier
APOCYNACEAE Alstonia boonei De Emien
wild.
Ficus exasperata MORACEAE Akol
Valh.
Spathodea
BIGNONIACEAE campanulata Evovone/Tulipier
P.Beauv.
Terminalia superba COMBRETACEAE Fraké
Engl. & Diels
Myrianthus arboreus CECROPIACEAE Engokom
P.Beauv.
Pterocarpus soyauxii PAPILIONACEAE Padouk
Taub.
Pycnanthus
MYRISTICACEAE angolensis (welw.) Ilomba
warb
Elaeis guineensis
ARECACEAE Palmier à huile
Jacq.
Albizia adianthifolia Bangbaye
MIMOSACEAE
(Schumach .)W.wight
Funtumia elastica APOCYNACEAE Mutondo
(Preuss) Stapf Ricinodendron
EUPHORBIACEAE heudelotii (Baill.) Njangsang
Pierre ex Heckel
APOCYNACEAE Rauvolfia vomitoria Mejan
mejanga Afzel.
Milicia excelsa
MORACEAE Iroko
(Welw.) C.C. Berg
Morinda lucida
RUBIACEAE Akeng
Benth.
RUTACEAE Citrus sinensis (L.) Oranger
Osbeck
BOMBACACEAE Ceiba pentandra (L.) Fromager
|
15
13
13
15
13
14
15
13
14
14
13
14
14
12 9
11
9
10 8
|
15
15
14
12
14
12
11
12 11
11
10
15
12
10
13
13
11
11
13
|
16
16
16
15
11
12 10
10
10
10
11 5 8
12
11 8
12
11 10
|
46
44 43 42
38 38 36 35 35 35 34 34 34 34 33 32 32
32 31
|
100,00
95,65 93,48 91,30
82,61 82,61 78,26 76,09 76,09 76,09 73,91 73,91 73,91 73,91
71,74 69,57 69,57
69,57 67,39
|
N (nombre de cacaoyères)
|
|
|
|
|
|
|
|
Il ressort de ce tableau III que le Safoutier (Dacryodes
edulis) est l'espèce la plus fréquente des AFC, apparaissant
dans l'ensemble des relevés, suivi de l'avocatier (Persea
americana), du manguier (Mangifera indica) et de l'Emien
(Alstonia boonei). L'avocatier est l'espèce la plus abondante
suivi du safoutier, du manguier, du palmier à huile, bien que celui-ci
soit moins fréquent que l'Emien (Alstonia boonei). On remarque
aussi que les arbres les plus fréquents dans les AFC appartiennent par
ordre d'importance aux familles botaniques des Burseraceae, Lauraceae,
Ancardiaceae, Apocynaceae, Moraceae, Bignoniaceae et Combretaceae.En ce qui
concerne les lianes, Paulinia pinnata (Aloum), Mondia whitee
(Racine), Piper guineense (Poivrier), Combretum smeathmannii
et Cryptolepsis sanguinolenta (Okok biang) sont les
espèces les plus rencontrées. Elles se retrouvent respectivement
dans 71,74 %, 55,52 %, 54,35 %, 50 % et 43,48 % de l'ensemble des
relevés. L'annexe 3 présente le nombre de relevés et la
fréquence de toutes les espèces inventoriées par type
biologique, dans l'ensemble de la zone d'étude.
Les arbustes forment le type biologique le moins
représenté dans les Agroforêts à base de cacaoyers.
Seulement, Carpolobia alba, Massularia acuminata et
Glyphea brevis sont les espèces les plus rencontrées
dans les AFC ; et apparaissent respectivement dans 71,74%, 60,87 % et 36,86%
des AFC inventoriées.
Dans le même ordre d'idées, Costus afer
(Mian), Anchomanes difformis (Kabat), les fougères
(zeng) en général, Crassocephalum biafrae (Nlot) et
Chromolaena odorata sont les herbes les plus rencontrées dans
les AFC, se retrouvant respectivement dans 93,48%, 84,78 %, 73,91%, 71,74 % et
63,04 % des relevés de l'ensemble de la zone d'étude.
Le tableau IV présente le nombre de relevés et
la fréquence des familles botaniques les plus représentées
dans les AFC. Ce tableau IV montre que les familles des Burseraceae,
Anacardiaceae, Moraceae et Apocynaceae sont les plus fréquentes et se
retrouvent dans l'ensemble des relevés de la zone d'étude. Elles
sont suivies par ordre décroissant des Lauraceae, Euphorbiaceae,
Asteraceae, Rutaceae, Zingiberaceae, Bignoniaceae, Mimosaceae, Sterculiaceae,
Papilionaceae, Myristicaceae, Combretaceae, Araceae, Cecropiaceae et les
Commelinaceae, rencontrées dans plus de 80 % des relevés. Les
Agavaceae, Simaroubaceae, Celastraceae, Rhizophoraceae, Icacinaceae, Palmae et
Leeaceae sont rares dans les AFC. L'annexe 4 présente le nombre de
relevés et la fréquence des familles botaniques
identifiées dans l'ensemble de la zone d'étude.
Tableau IV : Nombre de relevés et fréquence
des Familles botaniques dans les AFC
Famille
|
Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Zone d'étude
|
|
|
N
|
N
|
N
|
N
|
Fréq (%)
|
Effectif
|
BURSERACEAE
|
16
|
15
|
15
|
46
|
100,00
|
891
|
ANACARDIACEAE
|
16
|
15
|
15
|
46
|
100,00
|
758
|
MORACEAE
|
16
|
15
|
15
|
46
|
100,00
|
598
|
APOCYNACEAE
|
16
|
15
|
15
|
46
|
100,00
|
563
|
LAURACEAE
|
16
|
15
|
14
|
45
|
97,83
|
961
|
EUPHORBIACEAE
|
15
|
15
|
15
|
45
|
97,83
|
561
|
ASTERACEAE
|
15
|
15
|
15
|
45
|
97,83
|
177
|
RUTACEAE
|
15
|
14
|
14
|
43
|
93,48
|
264
|
ZINGIBERACEAE
|
13
|
15
|
15
|
43
|
93,48
|
58
|
BIGNONIACEAE
|
12
|
15
|
15
|
42
|
91,30
|
324
|
MIMOSACEAE
|
11
|
15
|
15
|
41
|
89,13
|
408
|
STERCULIACEAE
|
15
|
12
|
14
|
41
|
89,13
|
239
|
PAPILIONACEAE
|
12
|
14
|
15
|
41
|
89,13
|
204
|
MYRISTICACEAE
|
11
|
15
|
14
|
40
|
86,96
|
201
|
COMBRETACEAE
|
10
|
14
|
15
|
39
|
84,78
|
171
|
ARACEAE
|
14
|
15
|
10
|
39
|
84,78
|
41
|
CECROPIACEAE
|
11
|
13
|
14
|
38
|
82,61
|
176
|
COMMELINACEAE
|
12
|
12
|
14
|
38
|
82,61
|
52
|
Nous remarquons également que les familles des
Euphorbiaceae, Asteraceae, Zingiberaceae et Mimosaceae ont été
rencontrées dans l'ensemble des AFC des régions de Mfou et
Ebolowa. On pourrait penser que le taux de dégradation de la
végétation naturelle dans la région de Mfou n'a pas
totalement affecter la biodiversité. Ces chiffres pourraient permettre
d'avoir une idée sur les familles botaniques tolérées par
le cacaoyer, celles qui s'adaptent mieux dans les cacaoyères, afin de
bien concevoir un projet de mise en place des AFC.
4.1.3 Origine des especes vegetales presentes dans les
AFC
L'origine des espèces végétales
trouvées dans les AFC varie en fonction du type végétal.
Les observations et les données d'inventaire montrent que les herbes,
les lianes et les arbustes sont des espèces locales. Certaines de ces
espèces s'adapteraient bien dans la cacaoyère (Van Dijk, 1999).
En ce qui concerne les arbres, ils ont deux origines. Certains sont des
espèces locales laissées délibérément lors
de la mise en place de la cacaoyère à cause de leurs services
dans le milieu ; d'autres, bien que locales s'y trouvent parce qu'elles n'ont
pas pu être dévitalisées ou abattues lorsque ces travaux
sont mécaniques ; d'autres enfin sont plantées ou
conservées par les cacaoculteurs en raison de leurs valeurs alimentaire
et médicinale.
Le tableau V présente l'effectif et la fréquence
moyenne des arbres par région en fonction de leur origine. Dans
l'ensemble de la zone d'étude, il ressort de ce tableau V que 62,32% des
arbres sont d'origine locale contre 37,68 % qui sont introduits
(domestiqués).
Tableau V : Nombre moyen et fréquence des arbres
des AFC par zone en fonction de leur origine
Ebolowa Mfou Okola Zone d'étude
Origine Effectif
|
Fréq (%)
|
Effectif
|
Fréq (%)
|
Effectif Fréq (%) Effectif Fréq (%)
|
Domestiqué
|
50,87
|
25,06
|
65,53
|
33,57
|
81,81
|
61,34
|
66,41
|
37,68
|
Local
|
152,13
|
74,94
|
129,67
|
66,43
|
51,56
|
38,66
|
109,83
|
62,32
|
Total
|
203
|
100
|
195,20
|
100
|
133,37
|
100
|
176,24
|
100
|
La tendance est presque la même à Mfou et Ebolowa
avec respectivement des valeurs de 66,43% et 74,94% pour les arbres locaux et
33,57 et 25,06% pour les arbres domestiqués. Par contre la situation est
inversée dans la région d'Okola où 38,66% des arbres sont
locaux contre 61,34% qui sont des espèces introduites. Ceci pourrait
s'expliquer par le manque des terres, la pression démographique qui
amènent les paysans de cette région à introduire les
arbres dans leurs parcelles pour procurer l'ombrage au cacaoyer, diversifier
leurs sources de revenus et subvenir à leurs besoins quotidiens en bois
de chauffe qui est la principale source d'énergie en milieu rural. Tous
ces chiffres montrent l'intérêt que portent les paysans à
la plantation des arbres.
Dans les AFC de l'ensemble de la zone d'étude, 176,24
arbres ont été inventoriés en moyenne avec des valeurs
respectives de 133,37, 195,20 et 203 à Okola, Mfou et Ebolowa.
Le tableau VI présente le nombre d'espèces et la
densité des arbres inventoriés en tiges/ha dans les AFC de
l'ensemble de la zone d'étude. Il ressort de ce tableau VI, une
densité moyenne de 155,23 arbres/ha pour toute la zone
d'étude.
Tableau VI : Nombre d'espèces et densité
des arbres inventoriés dans les AFC
|
Ebolowa
|
Mfou
|
Okola
|
Zone d'étude
|
Nombre d'espèces
|
55,67
|
48,60
|
36,50
|
46,70
|
Superficie moyenne (ha)
|
1,55
|
1,18
|
1,60
|
1,45
|
Espèces/ha
|
46,14
|
51,95
|
35,93
|
44,48
|
Densité moyenne (arbres/ha)
|
151,82
|
196,80
|
119,47
|
155,23
|
Dans les différentes régions, cette valeur est
de 119,47 tiges/ha à Okola et 151,82 tiges/ha à Ebolowa. La
région de Mfou présente la plus forte densité en arbres
avec une valeur de 196,80 tiges/ha. Ce qui représente des
densités spécifiques de 44,48 espèces / ha pour l'ensemble
de la zone d'étude, 46,14 espèces / ha à Ebolowa, 51,95
espèces /ha à Mfou et 35,93 espèces /ha à Okola. La
différence de densité spécifique entre la région
d'Okola et les autres s'expliquerait par l'activité anthropique qui a
dégradé la végétation naturelle initiale. Entre les
régions de Mfou et Ebolowa, cette différence pourrait s'expliquer
par la taille des AFC inventoriées. En effet les relevés GPS ont
montré que la superficie moyenne des AFC de la région de Mfou
(1,18 ha) était plus faible que celle des AFC de la région
D'Ebolowa (1,55 ha).
4.1.4 Diversite b iolog ique et richesse specifique des
AFC
La notion diversité recouvre deux aspects : la richesse
qui est le nombre d'espèces dans un écosystème ou le
nombre de types d'écosystèmes dans un paysage et la
régularité, c'est à dire la répartition du nombre
Ni d'individus observés dans les espèces i, i allant de 1
à S (Schlaepfer, 2002).
Dans l'ensemble de la zone d'étude, 384 espèces
végétales ont été inventoriées, dont 83
n'ont pas été identifiées ; 46 déterminées
uniquement jusqu'au niveau du genre ; et 255 espèces entièrement
identifiées. Ces chiffres sont un peu plus élevés que ceux
trouvés par Sonwa (2004) qui a identifié 204 espèces dans
60 cacaoyères de la zone forestière humide.
Pour la suite de l'analyse de la diversité biologique,
nous ne tiendrons compte que des espèces entièrement
identifiées.
D'une manière spécifique, la composition
floristique des AFC des 3 zones est marquée par 91 des 255
espèces identifiées qui sont communes aux trois régions.
Une comparaison entre les régions montre que 36 espèces sont
communes à Ebolowa et Mfou, tandis que les régions de Mfou et
Okola d'une part et Ebolowa et Okola d'autre part ont respectivement 15 et 11
espèces en commun.
D'après les données d'inventaire, 48
espèces sont propres à la région d'Ebolowa, 30 à
Mfou et 24 à Okola. Dans le même ordre d'idées, sur 88
familles identifiées, 50 sont communes aux 3 zones. De la même
manière, 7 familles botaniques sont communes à Ebolowa et Mfou
d'une part et, Mfou et Okola d'autre part. Les régions d'Ebolowa et
Okola ont 3 familles en commun (Amaranthaceae, Poaceae, Caricaceae) ; 8
familles sont propres à la région d'Ebolowa contre 5 et 7
respectivement à Mfou et Okola.
Dans le tableau VII présente le nombre, la moyenne des
familles et espèces identifiées dans les agroforêts
à base de cacaoyers dans les trois sites et dans l'ensemble de la zone
d'étude.
Tableau VII : Nombre et moyenne des familles et des
espèces identifiées dans les AFC
|
Ebolowa
|
Mfou
|
Okola
|
Zone d'étude
|
|
|
N= 15
|
N= 15
|
N= 16
|
N= 46
|
P (á =0.05)
|
Moy espèce
|
77,27a
|
68,93a
|
47,50b
|
64,20
|
0,00
|
Moy Famille
|
40,07a
|
38,33a
|
32,44b
|
36,85
|
0,00
|
Esp/famille
|
1,93a
|
1,79b
|
1,45c
|
1,72
|
0,00
|
Densité spécifique (Esp/ ha)
|
63,83
|
74,61
|
47,72
|
61,74
|
0,17
|
Individus/ha
|
170,25a
|
223,91b
|
132,25a
|
174,53
|
0,03
|
Familles/ha
|
33,22
|
42,17
|
33,95
|
36,39
|
0,55
|
P = probabilité ; les moyennes indexées par une
lettre identique (a, b, c) sur la même ligne ne présentent pas une
différence significative au seuil de 5% ; á = seuil de
signification (0,05), N (nombre d'observation)
Dans ce tableau VII, nous observons que la différence
des moyennes des densités spécifique et des densités des
familles entre les trois zones n'est pas significative au seuil de 5%. On note
cependant une diminution progressive de la moyenne des familles et des
espèces du Sud vers le Nord de la zone d'étude. Cette
différence n'est pas significative entre les régions de Mfou et
Ebolowa. Elle l'est par contre entre Okola et les deux autres régions.
Un rapport entre le nombre d'espèces et le nombre de familles montre
qu'une famille botanique présente à Ebolowa comporte en moyenne
1,93 espèces contre 1,79 et 1,45 respectivement à Mfou et
Okola.
Ceci pourrait se justifier par l'importance de
l'activité anthropique qui limite les contacts entre la
végétation naturelle et les AFC qui apparaissent ici comme les
seuls milieux peu perturbés dans la zone. Les AFC de la région
d'Ebolowa se présentent comme les plus riches et la plus
diversifiées comparativement à celles des autres sites. Ceci
vérifie l'hypothèse formulée plus haut selon la quelle les
AFC d'Ebolowa sont plus diversifiées que celles de Mfou et Okola.
Le tableau VIII présente la distribution du nombre
d'espèces identifiées par type biologique.
L'observation du nombre total d'espèces
identifiées dans ce tableau montre une différence de 45
espèces entre Ebolowa et Okola d'une part et 31 espèces entre
Mfou et Okola d'autre part. Nous ne notons pas une très grande
différence entre le nombre d'espèces d'herbe et d'arbuste entre
les trois régions. Par contre, l'observation des arbres et des lianes
révèle un gradient décroissant du nombre d'espèces
du Sud au Nord de la zone d'étude. Le grand nombre d'espèces de
lianes et d'arbres dans les AFC de la région d'Ebolowa se justifierait
par le fait même de la proximité de la forêt primaire et
à la dégradation relativement faible de l'environnement de cette
zone.
Tableau VIII : Distribution du nombre d'espèces
identifiées par type biologique
Types
|
Ebolowa
|
Mfou
|
Okola
|
|
Zone d'étude
|
|
Nombre d'espèces
|
Effectif
|
Nombre
espèces Effectif
|
Nombre espèces
|
Effectif
|
Nombre espèces
|
Effectif
|
Arbres
|
126
|
2918
|
120
|
2887
|
93
|
2023
|
165
|
7828
|
Arbustes
|
7
|
47
|
7
|
107
|
8
|
38
|
13
|
192
|
Lianes
|
22
|
128
|
13
|
92
|
9
|
46
|
30
|
266
|
Herbes
|
31
|
185
|
32
|
172
|
31
|
139
|
47
|
496
|
Total
|
186
|
3278
|
172
|
3258
|
141
|
2246
|
255
|
8782
|
Le tableau IX présente les indices de Sorensen et le
pourcentage de coïncidence floristique entre les 3 régions de la
zone d'étude.
Tableau IX : Indices de Sorensen (K) et Pourcentage de
coïncidence floristique entre les trois régions
Okola Mfou Ebolowa
Ebolowa a = 11
K = 0,23
|
a = 36 K = 0,48
|
a = 48 K = 1
|
Okola K = 1
a = 15
Mfou K = 0,36
a = 24
a = 30 K =1
a = Nombre d'espèces communes entre les deux sites, K =
indice de Sorensen
Dans ce tableau IX, nous remarquons que cet indice est
élevé entre Mfou et Ebolowa (0,48), faible entre Mfou et Okola
(0,36) et très faible entre Ebolowa et Okola (0,23). Ces valeurs de K
multipliées par 100 représentent le pourcentage de
coïncidence écologique entre les régions. La valeur
relativement élevée de cet indice entre les régions
d'Ebolowa et Mfou suggère que ces deux sites ont pratiquement les
mêmes espèces, car valeur très proche de 50 %. Ce qui n'est
pas le cas
entre les AFC des régions d'Okola et Mfou d'une part et
celles d'Ebolowa et Okola d'autre part oàces valeurs sont
inférieurs à 50%. Le calcul du khi-deux (tableau X) permettra de
confirmer ces résultats.
Tableau X: Test de confirmation de la similarité
floristique entre les régions
|
Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
|
a = 24
|
|
|
Okola
|
÷2 = 1
|
|
|
|
a = 15
|
a = 30
|
|
Mfou
|
÷2 = 6,15
|
÷2 = 1
|
|
Ebolowa
|
a = 11 ÷2 = 8,78
|
a = 36 ÷2 = 2,12
|
a = 48 ÷2 = 1
|
÷2 th = 3,84 (ddl =1 au seuil de 5%), a= Nombre
d'espèces communes entre les 2 régions
Du tableau X il ressort que les valeurs du Khi-deux
observées entre les régions de MfouOkola d'une part et
d'Okola-Eboloawa d'autre part sont supérieurs à la valeur
théorique (3,84) ceci revient à dire que les AFC de ces
régions n'ont pas les mêmes espèces
végétales. On observe cependant qu'entre la région de Mfou
et celle d'Ebolowa, Khi-deux observées < Khi-deux théorique.
Les AFC de ces deux régions ont pratiquement les mêmes
espèces.
Les résultats du calcul des indices de diversité
biologique de Shannon-Weaver (H'), Simpson (X), Gleason (I) et l'indice de
régularité de Pielou (R), dans le tableau XI permettent de tirer
des conclusions sur la diversités des AFC par site et dans toute la zone
d'étude. Le tableau XI montre que les valeurs les plus
élevées s'observent dans les AFC de la région d'Ebolowa,
suivi de celles de Mfou et enfin celles d'Okola.
Tableau XI : Indices de diversité biologique dans
les AFC
Région
|
N
|
S
|
H'
|
A,
|
R
|
I
|
Ebolowa
|
3278
|
186
|
6,31
|
0,02
|
0,84
|
15,84
|
Mfou
|
3258
|
172
|
6
|
0,03
|
0,81
|
14,65
|
Okola
|
2246
|
141
|
5,03
|
0,07
|
0,70
|
12,58
|
Zone d'étude
|
8782
|
255
|
6,24
|
0,03
|
0,78
|
19,39
|
N (nombre d'individus), S (nombre d'espèces), H' (indice
de Shannon-Weaver), I ( indice de Gleason), A, (indice de Simpson) et R
(Régularité de Pielou)
Dans le cas des AFC de notre zone d'étude, les chiffres
présentés dans le tableau XI montre que quel que soit l'indice,
la région d'Ébolowa se présente comme la plus riche et la
plus diversifiée. Ce tableau XI montre que la probabilité pour
que deux individus pris au hasard dans les AFC d'Ebolowa appartiennent à
la même espèce est de 2% (indice de Sympson X).
Cette valeur est de 7% à Okola, et de 3% à Mfou et dans la zone
d'étude. Ces valeurs montrent que les AFC sont des milieux très
diversifiés et, la région d'Ebolowa apparaît la plus
diversifiée et la plus riche de toutes.
L'observation de l'indice de Gleason (I) montre que sa valeur
décroît suivant un gradient d'Ebolowa à Okola où
cette valeur est la plus faible, confirmant encore la grande diversité
des AFC de la région d'Ebolowa par rapport à celles d'autres
régions de la zone d'étude. Il en est de même pour les
valeurs de l'indice de Shannon- Weaver.
4.2. DENSITE MOYENNE EN PFNL ET EN FRUITIERS
CONVENTIONNELS DANS LES AFC
Les relevés GPS ont permis de calculer la taille des AFC
des régions d'Okola, Mfou et
Ebolowa. Sur l'ensemble de la zone d'étude, 66,87
hectares ont été explorés, soit 25,94 ha à Okola,
17,74 ha à Mfou et, 23,19 ha à Ebolowa. Il ressort de ces
données les tailles moyennes de 1,62 ha, 1,18 ha et 1,55 ha
respectivement à Okola, Mfou et Ebolowa ; avec une moyenne
générale de 1,45 ha pour toute la zone d'étude. Une
comparaison de ces valeurs ne montre pas une différence significative
entre les régions. Il est cependant à remarquer qu'il existe une
forte variation entre la taille présumée par le cacaoculteur et
la taille calculée par les coordonnées géographiques des
AFC inventoriées. Cette différence serait due au fait que, lors
de la mise en place de la cacaoyère, le cacaoculteur maîtrise la
taille et la forme de son champ, avec le vieillissement et la perte de vigueur,
certains espaces sont abandonnés et à terme, les tiges de
cacaoyer qui s'y trouvent dépérissent. Ce qui donne des formes
irrégulières à ces parcelles.
4.2.1 Densite des arbres par site dans les AFC
4.2.1.1 Densité des arbres fruitiers
Les espèces les plus abondantes dans les AFC sont
l'avocatier (Persea americana), le safoutier (Dacryodes
edulis), le manguier (Mangifera indica) et le palmier à
huile (Elaeis guineensis) avec des densités moyennes
respectives de 16,9, 10,69, 9,98 et 3,26 tiges/ ha. Ces valeurs sont en
désaccord avec les résultats trouvés par Van Dijk (1999)
dans les cacaoyères de la région de Bipindi-Akom II. En effet,
elle a trouvé des densités moyennes respectives de 1,9 tiges/ha,
3,8 tiges/ha, 1,4 tiges/ha et 21,8 tiges/ha) pour ces espèces.
Le tableau XII compare les densités moyennes des arbres
fruitiers majeurs adultes (arbres de densité > 0,5 tiges/ha)
inventoriés dans les AFC. Dans ce tableau XII, la région d'Okola
présente la plus forte densité en arbres fruitiers (70.74
tiges/ha) contre 60.21 tiges/ha à Mfou, 42.78 tiges/ha à Ebolowa
et 58.19 tiges/ha dans l'ensemble de la zone d'étude. Cette
différence de densité en arbres fruitiers serait due à la
proximité du marché, qu'il soit local ou dans la région de
Yaoundé qui facilite l'écoulement de ces produits aux paysans de
Mfou et Okola. Le manque de marché expliquerait la faible densité
constatée dans la région d'Ebolowa qui n'encourage pas à
les intensifier dans leurs parcelles. Une différence significative n'est
pas notée entre les densités en avocatier (Persea
americana), palmiers (Elaeis guineensis), Myrianthus arboreus,
Irvingia gabonensis, ndangsang (Ricinodendron heudelothii), angongui
(Antrocaryon klaineanum) entre les trois régions. Cette
observation est la même en ce qui concerne la densité
spécifique des arbres fruitiers (AFASPE), la densité du nombre de
tiges (AFA), la densité des arbres fruitiers jeunes (AFJ). Ceci laisse
croire que les paysans, quelle que soit la région ont le même
comportement en ce qui concerne la plantation des
arbres fruitiers dans leur AFC.
Tableau XII : Densité moyenne en (tiges/ha) des
arbres fruitiers majeurs
ESPECE
|
Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Zone d'étude
|
|
N =16
|
N =15
|
N =15
|
N = 46
|
Probabiité á =
0.05
|
Persea americana
|
21,25
|
13,98
|
13,00
|
16,19
|
0,37
|
Dacryodes edulis
|
13,32a
|
14,95a
|
3,63b
|
10,69
|
0,00
|
Mangifera indica
|
18,37a
|
8,69b
|
2,33c
|
9,98
|
0,00
|
Elaeis guineensis
|
4,29
|
1,49
|
3,94
|
3,26
|
0,11
|
Myrianthus arboreus
|
0,89
|
3,13
|
2,84
|
2,25
|
0,11
|
Xylopia auranthiodora
|
0,47
|
1,97
|
1,97
|
1,45
|
0,08
|
Citrus sinensis
|
0,67
|
2,73
|
0,45
|
1,27
|
0,07
|
Citrus reticulata
|
3,04a
|
0,31b
|
0,16b
|
1,21
|
0,00
|
Ricinodendron heudelotii
|
0,86
|
0,86
|
1,49
|
1,07
|
0,30
|
Canarium schweinfurthii
|
0,49a
|
0,76b
|
1,63b
|
0,95
|
0,03
|
Antrocaryon klaineanum
|
0,00a
|
0,79b
|
1,72c
|
0,82
|
0,05
|
Cola acuminata
|
0,62
|
0,56
|
1,25
|
0,80
|
0,32
|
Irvingia gabonensis
|
0,79
|
0,24
|
1,20
|
0,75
|
0,17
|
Espèce de densité < 0,50 tiges/ha
|
5,12
|
6,86
|
5,52
|
5,82
|
0,63
|
AFJTOTAL
|
11,81
|
21,56
|
13,56
|
15,56
|
0,10
|
AFATOTAL
|
70,74
|
60,21
|
42,78
|
58,19
|
0,12
|
AFASPE
|
12,81
|
12,60
|
15,33
|
13,57
|
0,12
|
N (nombre d'observations) ; AFA(arbres fruitiers adultes) ;
AFJ (arbres fruitier jeunes) ;AFASPE (espèces différentes
d'arbres fruitiers) ; P = probabilité ; les moyennes indexées par
une lettre identique (a, b, c) sur une même ligne ne présentent
pas une différence significative au seuil de 5% ; á = seuil de
signification (0,05)
Les différences observées entre les trois zones
relèveraient d'un pur hasard. La région de Mfou apparaît
cependant avec les plus fortes densités en arbres fruitiers jeunes. La
comparaison de la densité de Dacryodes edulis entre les trois
régions montre qu'il y a une différence significative au seuil de
5% entre la région d'Ebolowa et les deux autres régions par
contre il n'y a pas de différence entre les densités des AFC de
Mfou et Okola. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les fruitiers
trouvés dans la région d'Ebolowa sont destinés à
l'autoconsommation contrairement aux régions de Mfou et Okola où,
la proximité du marché de Yaoundé aidant, les
cacaoculteurs intensifient la plantation de cette espèce à cause
de sa valeur commerciale.
Une différence significative au seuil de 5% est
également notée entre les densités moyennes du manguier
(Mangifera indica) entre les trois régions. Ces écarts
sont très significatifs. En effet, dans la région d'Okola, la
valeur de la densité moyenne du manguier est de 18,37 tiges /ha
tandis qu'à Mfou, elle est de 8,69 tiges/ha. La
région d'Ebolowa présente la plus faible densité avec une
valeur de 2,33 tiges /ha. Cette différence se justifierait par le
caractère périssable des mangues et la difficulté
d'écoulement et de conservation de ces produits. Ceci permet de
distinguer trois types d'AFC en fonction de la densité en arbres
fruitiers. De ces chiffres il ressort également que le paysan de la
région d'Okola est plus prêt à adopter un projet de
domestication des arbres fruitiers. Une différence significative au
seuil de 5% est également notée entre les densités en
oranger (Citrus sinensis) dans les régions de Mfou et Ebolowa.
En ce qui concerne le mandarinier (Citrus reticulata), la
différence est significative au seuil de 5% entre la région
d'Okola et les deux autres.
Le tableau XIII présente en tiges/ha les
densités des espèces d'arbres fruitiers à valeur
économique et alimentaire les moins représentés dans les
AFC. Ce tableau montre que ces espèces ne sont pas fréquentes
dans ces milieux. Ces espèces végétales s'adapteraient mal
dans les cacaoyères, ce qui peut justifier ces faibles
densités.
Tableau XIII : Densité en tiges/ ha des arbres
fruitiers les moins représentés.
|
Densité moyenne (tiges /ha)
|
Densité maximum (tiges / ha)
|
Okola
|
Mfou Ebolowa
|
Zone d'étude
|
Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Spondias cytherea
|
0,38
|
0,30
|
0,46
|
0,38
|
1,81
|
2,57
|
6,31
|
Dacryodes macrophylla
|
0,02
|
0,70
|
0,39
|
0,36
|
0,27
|
7,42
|
2,67
|
Coula edulis
|
0,55
|
0,26
|
0,04
|
0,29
|
7,71
|
1,86
|
0,56
|
Baillonella toxisperma
|
0,00
|
0,58
|
0,06
|
0,21
|
0,00
|
2,57
|
0,97
|
Monodora myristica
|
0,00
|
0,56
|
0,00
|
0,18
|
0,00
|
8,01
|
0,00
|
Garcinia kola
|
0,19
|
0,10
|
0,00
|
0,10
|
2,48
|
1,43
|
0,00
|
Pausinystalia johimbe
|
0,05
|
0,00
|
0,11
|
0,05
|
0,77
|
0,00
|
0,97
|
Garcinia lucida
|
0,00
|
0,00
|
0,16
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
1,58
|
Hexalobus crispiflorus
|
0,00
|
0,00
|
0,15
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,97
|
Trichoscypha arborea
|
0,00
|
0,00
|
0,08
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
1,16
|
Nous remarquons dans ce tableau XIII que Spondias
Cytherea présente la densité moyenne la plus
élevée (0,38 tiges /ha), suivi de Dacrryodes macrophylla
(0,36 tiges/ ha), et Coula edulis (0,29 tiges /ha). Baillonella
toxisperma, Monodora myristica et garcinia kola viennent ensuite.
Ces chiffres sont différents de ceux de (Van Dijk, op.cit.).
L'annexe 7 présente la densité en arbres fruitiers par
état dans les AFC des différents sites d'étude. Les
différences observées dans les tableaux XII et XIII pourraient
être liées à la méthode d'inventaire et à la
taille de l'échantillon. En effet la méthode d'inventaire
utilisée par Van Dijk consistait en de layons de 1000 m x 10 m. pour
les arbres de diamètre supérieur à 10 cm
et des placettes de 10 x 10 m pour les espèces de diamètre
compris entre 1 et 10 cm et les sous placettes de 2 X 2m pour les semis et les
herbes. La méthode d'inventaire en plein serait la plus efficace pour
l'évaluation des PFNL dans les AFC.
4.2.1.2 Densité des arbres non fruitiers
Une analyse des arbres non fruitiers (Tableau XIV) montre que
Albizia adianthifolia, Rauvolfia vomitoria, Pycnanthus angolensis,
Ficus exasperata Funtumia elastica et Markhamia lutea sont les
espèces les plus densément représentées dans les
AFC. Il ressort également de ce tableau que Markhamia lutea et
Bridelia Micranta bien que fortement présents dans les AFC
n'ont pas été relevées dans l'ensemble des AFC de la
région d'Okola. La comparaison de ces densités montre qu'il
n'existe pas de différence significative entre les densités de
L'Emien (Alstonia boonei) dans l'ensemble de la zone d'étude.
On pourrait penser que cette espèce est très bien adaptée
à ce milieu. Une autre explication pourrait aussi être le fait que
cette espèce avec ses propriétés thérapeutiques
soit très bien conservée pour cet usage.
Tableau XIV : Densités en tiges/ha des principaux
arbres non fruitiers dans les AFC
Espèce
|
|
Densité moyenne
|
|
Densité maximum
|
Okola
|
Mfou Ebolowa
|
Zone d'étude
|
P (á = Okola 0.05)
|
Mfou Ebolowa
|
Albizia adianthifolia
|
0,28a
|
6,71b
|
3,4c
|
3,39
|
0,00
|
1,34
|
20,59
|
14,79
|
Rauvolfia vomitoria
|
1,09a
|
8,09b
|
0,94a
|
3,33
|
0,00
|
5,52
|
28,81
|
4,73
|
Pycnanthus angolensis
|
1,37a
|
4,55b
|
3,88b
|
3,22
|
0,03
|
7,43
|
11,35
|
13,46
|
Ficus exsperata
|
1,54a
|
5,75b
|
2,2a
|
3,13
|
0,00
|
5,43
|
18,97
|
5,35
|
Funtumia elastica
|
0,45a
|
2,23a
|
6b
|
2,97
|
0,00
|
1,87
|
11,35
|
24,06
|
Markhamia lutea
|
0a
|
6,28b
|
2,29a
|
2,79
|
0,00
|
0
|
24,72
|
9,29
|
Termnalia superba
|
0,67a
|
2,41ab
|
4,58b
|
2,51
|
0,01
|
2,18
|
14,18
|
13,46
|
Macaranga hurifolia
|
0,06a
|
2,61ab
|
4,29b
|
2,27
|
0,01
|
0,95
|
17,98
|
13,46
|
Ficus mucuso
|
1,09a
|
4,35b
|
1,44a
|
2,26
|
0,01
|
7,43
|
11,92
|
7,65
|
Phyllanthus discoideus
|
0,1a
|
3b
|
3,68b
|
2,21
|
0,00
|
1,21
|
9,27
|
12,11
|
Alstonia boonei
|
1,94
|
2,34
|
2,18
|
2,15
|
0,83
|
7,43
|
7,95
|
3,67
|
Petersianthus macrocarpus
|
1,01
|
2,01
|
3,44
|
2,13
|
0,08
|
5,43
|
12,99
|
10,7
|
Milicia excelsa
|
0,85a
|
4,38b
|
1,21a
|
2,12
|
0,01
|
5,38
|
15,46
|
2,92
|
Bridelia micrantha
|
0a
|
4,91b
|
1,32ab
|
2,03
|
0,053
|
0
|
38,2
|
5,35
|
P = probabilité ; les moyennes indexées par une
lettre identique (a, b, c) sur la même ligne ne présentent pas une
différence significative au seuil de 5% ; á = seuil de
signification (0,05)
Nous ne notons pas également de différence
significative entre les densités moyennes de Petersianthus
macrocarpus et Bridelia micrantha. En dehors de la densité
moyenne de Rauvolfia vomitoria, où la région d'Okola
occupe la deuxième position, cette région présente les
densités moyennes les plus faibles quelle que soit l'espèce
considérée. Cette situation confirme encore le fait que la
dégradation de la végétation naturelle dans cette
région soit très accentuée. Pour les autres
espèces, il existe une différence significative au seuil de 5%
entre leurs densités dans les différentes
régions. Ces différences seraient principalement
dues à l'activité humaine. Carpolobia alba et Glyphea
brevis sont les arbustes les plus représentées avec des
densités de 1,57 et 0,59 tiges/ha dans l'ensemble de la zone
d'étude. L'annexe 8 présente les densités en arbres et
arbustes inventoriés dans les différents sites.
4.2.2 Abondance des herbes et des l ianes dans les AFC
L'abondance des herbes et des arbustes varie
considérablement. En effet, certaines espèces sont très
fréquentes et très abondantes. Comme exemples nous citons
Costus afer, Anchomanes difformis, Chromolaena odorata, Desmodium
adscendens, les fougères en général et
Crassocephalum biafrae pour les herbes et Paulinia
pinnata, Piper guineense, Mondia whitee et Combretum smeathmannii pour
les lianes. D'autres bien que rares lorsqu'elles sont retrouvées sont
abondantes. C'est le cas de Tectaria camerooniana, Pseuderanthemum
macrophylla, Brillantaisia sp., Setaria barbata, impatiens
sp. et Sabicea sp. en sont
les exemples d'herbes et Icacina mannii et Ipomoea batatas
les exemples de lianes.
4.3. UTILISATIONS DES PFNL DANS LES AFC
La majorité des paysans interviewés pensent que,
toutes les plantes, tous les organismes présents dans la
cacaoyère sont utiles, car il suffit d'en savoir l'utilisation. Les
arbres trouvés dans leurs parcelles procurent prioritairement l'ombrage
aux cacaoyers, un supplément alimentaire au ménage, les produits
médicinaux et des services divers. Cette observation s'est
vérifiée dans la mesure où les utilisations de la
même espèce différaient dans la même région et
parfois dans le même village. Les espèces végétales
trouvées dans les AFC sont principalement utilisées comme source
d'alimentation, plantes médicinales, aphrodisiaques et dans les services
divers.
La figure 3 présente les proportions des
différentes utilisations des PFNL dans l'ensemble des 3 régions
et dans la zone d'étude. Il apparaît sur cette figure que, quelle
que soit la région, l'alimentation constitue l'utilisation majeure des
PFNL dans les AFC. On remarque aussi que les proportions de cette utilisation
décroissent progressivement de la Lékié à la Mvila
avec les valeurs de 55 %, 44 % et 42 % respectivement à Okola, Mfou et
Ebolowa. Ceci pourrait s'expliquer par le fait de la pression
démographique et de la proximité du grand marché de
Yaoundé qui amène les paysans de la Lékié à
conserver sur leurs parcelles des plantes rentables tant pour le ménage
que pour la commercialisation. L'usage alimentaire est suivi de l'usage
médicinal (37 %) dans l'ensemble de la zone d'étude. Ce taux
montre que les paysans, face à la pauvreté, ne peuvent pas
couvrir leurs besoins sanitaires dans les structures conventionnelles qui sont
relativement chers par rapport à leur
pouvoir d'achat. Ils prélèvent ainsi les plantes
médicinales dans leurs champs en fonction des propriétés
qu'ils maîtrisent. Ces deux utilisations majeures sont suivies par les
aphrodisiaques et les services divers.
Okola
7% 4%
34%
55%
Alimentaire Médicinal
Service Aphrodisiaque
Ebolowa
19%
42%
37%
2%
Alimentaire Médicinal
Service Aphrodisiaque
Mfou
14%
2%
44%
40%
Alimentaire Médicinal
Service Aphrodisiaque
Zone d'étude
14%
46%
37%
3%
Alimentaire Médicinal
Service Aphrodisiaque
Figure 3 : Principales utilisations des PFNL par site
et dans la zone d'étude.
Le taux relativement élevé des services dans les
régions de Mfou et Ebolowa par rapport à la région d'Okola
s'expliquerait par la richesse relative de ces zones en plantes locales qui se
justifie par le faible taux de dégradation de la
végétation naturelle. La région de Mfou présente
des caractéristiques intermédiaires entre les deux zones
extrêmes. Les annexes 5 et 6 présentent le nombre de
relevés et la fréquence des utilisations des espèces
productrices des PFNL en fonction des types végétaux.
Le tableau XV suivant résume le rapport entre les
utilisations des PFNL et les types végétaux. Il confirme un peu
les observations faites ci-dessus. Ce tableau montre encore que l'usage
thérapeutique constitue la principale utilisation des PFNL dans les
agroforêts à base de cacaoyers, soit 66,41 % des espèces
inventoriées suivi respectivement par les services (32,29 %),
l'alimentaire
(28,39 %) et enfin les plantes stimulantes (5,47 %). Quel que
soit le type végétal, l'usage alimentaire vient en
troisième position. Ceci ne corrobore pas la conclusion de Tchatat
(1996) qui dit que le cortège floristique des jardins de case est
composé en majorité d'espèces alimentaires. Une analyse de
chaque type végétal montre que cette tendance est
respectée pour les arbres et les herbes inventoriées.
Tableau XV : Relation entre les types
végétaux et les utilisations des PFNL
Utilisations
|
Arbres
|
Arbustes
|
Lianes
|
Herbes
|
Total
|
|
espèces
|
%
|
espèces
|
%
|
espèces
|
%
|
espèces
|
%
|
espèces
|
%
|
Alimentation
|
80
|
34,19
|
4
|
25,00
|
10
|
19,61
|
15
|
18,07
|
109
|
28,39
|
Médicinal
|
136
|
58,12
|
9
|
56,25
|
44
|
86,27
|
66
|
79,52
|
255
|
66,41
|
Service
|
85
|
36,32
|
11
|
68,75
|
9
|
17,65
|
19
|
22,89
|
124
|
32,29
|
Aphrodisiaques
|
15
|
6,40
|
1
|
6,25
|
3
|
5,88
|
2
|
2,41
|
21
|
5,47
|
Total
|
234
|
|
16
|
|
51
|
|
83
|
|
384
|
|
En revanche, l'analyse des arbustes montre que les services
priment sur les usages médicinaux et alimentaires. Pour les lianes,
l'utilisation médicinale vient en première position (86,27 % des
espèces), suivie par l'alimentaire (19,61%), les services (17,65 %) et
les aphrodisiaques (5,88 %). La particularité des arbustes se situe au
fait que les proportions des autres utilisations ne sont pas
négligeables. Ceci suggère que les arbustes soient les types
végétaux les plus polyvalents dans les AFC ; leur conservation
dans les cacaoyères par les paysans ne relève pas du hasard.
L'utilisation seconde des herbes est alimentaire. Ces chiffres confirment les
conclusions de la majorité des auteurs (Tchatat, 1996 ; Van Dijk, 1999 ;
Sonwa et al., 2001a ; Mbolo, 2002 ; etc.) qui pensent que les
PFNL sont des sources alimentaires et médicinales, des services divers
et procurent des revenus aux populations locales (Ndoye et al., 1998).
Les aphrodisiaques se recrutent plus parmi les lianes et les arbustes. Le taux
relativement faible des services s'expliquerait par le fait que les paysans
pour subvenir à leurs besoins ont souvent recours aux ressources
provenant des autres écosystèmes tels que les jachères, la
forêt secondaire voire même la forêt primaire. La peur de la
destruction des pieds de cacaoyer qui pourrait résulter de la chute des
arbres expliquerait également ce faible taux.
4.3.1 Plantes al imenta ires des Agroforats a base de
cacaoyers
Les plantes alimentaires des AFC produisent principalement les
fruits de bouche ou fruits consommés directement sans cuisson tels que
(Persea americana, Dacryodes edulis, Mangifera indica Citrus spp.
Trychoscypha spp., Irvingia gabonensis, etc.), les condiments et
épices
(Ricinodendron heudelotii, Irvingia gobonensis, Piper
guineense, Tetrapleura tetraptera, etc.), les légumes (Vernonia
amygdalina, Hilleria latifolia, Crassocephalum biafrae), des boissons
(Elaeis guineensis, Musanga cecropioides, Tetracera sp.), certaines
sont utilisées dans la fermentation du vin de palme (Garcinia kola,
Garcinia lucida, Paulinia pinnata), d'autres sont des hôtes des
chenilles comestibles.
4.3.1.1 Les arbres fruitiers
Les données d'inventaire révèlent 32
espèces différentes d'arbres fruitiers identifiés dans
toute la zone d'étude soit, 26 espèces dans la région
d'Ebolowa, 24 espèces à Mfou et 22 dans la région
d'Okola.
Une analyse spécifique de ces données montre
que, Dacryodes edulis, Persea americana Mangifera indica, Elaeis
guineensis, Citrus sinensis, Citrus reticulata et Cola acuminata sont les
espèces domestiquées les plus fréquentes dans les AFC.
Concernant les Fruitiers locaux, Myrianthus arboreus, Irvingia gabonensis,
Trychoscypha acuminata et vitex grandifolia sont les plus
fréquents. Ces données montrent que 66,58 %, 78,88 %, 89,88 % et
79,38 % des arbres fruitiers sont introduits respectivement dans les
régions d'Ebolowa, Mfou, Okola et l'ensemble de la zone d'étude,
contre 33,42 %, 21,12 %, 10,12 % et 20,62 % pour les arbres fruitiers locaux.
Ces chiffres montrent qu'en général les arbres fruitiers
trouvés dans les AFC sont en majorité introduits. La
région d'Okola apparaît comme une zone où les cacaoculteurs
ont intégré l'habitude de la plantation des arbres par rapport
aux autres régions. Ceci pourrait s'expliquer par le manque de terre, la
densité de la population et L'accès relativement facile au
marché de Yaoundé qui amènent les paysans à
intensifier leur production.
4.3.1.2 Les condiments et les légumes
Elaeis guineensis, Xylopia aurantiodora, Ricinodendron
heudelothii, Irvingia gabonensis, Tetrapleura tetraptera, Piper guineense,
Aframomum citratum et Monodora myristica sont les espèces
dont les organes sont les plus utilisées comme condiments. On note
cependant la rareté de monodora myristica qui apparaît
dans une seule cacaoyère et dans la seule région de Mfou.
En ce qui concerne les légumes, ils sont produits
majoritairement par les herbes. Les espèces les plus utilisées et
les plus fréquentes sont : Crassocephalum biafrae, Vernonia
amygdalina, Hilleria latifolia et Gnetum africanum citées
respectivement dans 69,57 %, 34,78 %, 28,26 % et 19,57 % des
cacaoyères.
4.3.1.3 les plantes hôtes des chenilles
comestibles des AFC
Dans l'ensemble de la zone d'étude, 15 espèces
végétales ont été citées et
identifiées comme hôtes des chenilles comestibles. Ce sont :
Petersianthus macrocarpus, Discoglypremna caloneura, Erythrophleum
ivorense, Triplochiton scleroxylon, Ficus mucuso, Terminalia superba,
Hypodaphnis zenkeri, Pycnanthus angolensis, Bridelia micrantha, Amphimas
ferrugineus, Cola lateritia, Entandrophragma cylindricum, Duboscia macrocarpa,
Bombax buenopozense et Trema orientalis. Dans la région d'Ebolowa,
les cacaoculteurs signalent que les chenilles hébergées par
l'Ayous (Triplochiton scleroxylon) aurait disparu ce qui fait que
cette espèce n'en produit plus. Ces chenilles se ramassent du mois de
juillet au mois d'octobre et constituent une importante source de
protéine et de revenus.
4.3.2 Autres produ its procures par les plantes des AFC
Ces autres produits se résument, au bois de chauffe,
à la fabrication des manches à outils, instruments de musique et
ustensiles, l'emballage des aliments, les colles.
Le tableau XVI présente les principales plantes
procurant d'autres produits dans les AFC. Il montre que les arbres sont les
types végétaux procurant le plus de produits. Les autres produits
tirés des arbustes comprennent les leviers de pièges et les
manches à outils tandis que les herbes servent plus à l'emballage
des aliments. C'est le cas de Megaphrynium macrostachyum dont les
feuilles sont utilisées comme emballage des bâtons de manioc et
des gâteaux traditionnels.
Tableau XVI : Principales plantes procurant d'autres
produits dans les AFC
Nom local / commun
|
Nom scientifique Produit
|
Mutondo Funtumia elastica Colle, bois de chauffe
Akol Ficus exasperata Eponge pour vaisselle, papier de
verre
Onong Carpolobia alba Levier de pièges
Angossa Markhamia lutea Pieds de lits, manche à
outils
Padouk Pterocarpus soyauxii Fabrication des instruments
des balafons,
Mortiers
Ebebeng Phyllanthus discoideus Bois de chauffage
Aiélé Canarium schweinfurthii Colle, bois
de chauffe
Ekekam Ficus sur Colle piège à oiseaux
Mbikam Newbouldia laevis Pieds de lits, manche à
outils
Nom assas Macaranga spp. Bois de chauffage
Cordia d'afrique Cordia platythyrsa Fabrication des
tamtam et pirogues
Akiba Elephantopus mollis Papier hygiénique
4.3.3 Les plantes medicinales des AFC
Cent quatre vingt trois plantes médicinales ont
été identifiées dans l'ensemble de la zone
d'étude, le tableau XVII présente le nombre
d'espèces médicinales identifiées par type biologique et
par région. Quelle que soit la région, les arbres sont les types
végétaux regorgeant du plus grand nombre de
propriétés médicinales suivi par les herbes, les lianes et
les arbustes. De ce tableau, il ressort que la région d'Ebolowa est plus
riche et plus diversifiée en plantes médicinales.
Tableau XVII : Nombre d'espèces de plantes
médicinales identifiées par types
végétaux
|
Ebolowa
|
Mfou
|
Okola
|
Zone d'étude
|
arbre
|
80
|
74
|
58
|
113
|
Arbuste
|
6
|
5
|
5
|
7
|
lianes
|
19
|
12
|
8
|
26
|
herbes
|
23
|
23
|
23
|
37
|
Total
|
128
|
114
|
94
|
183
|
Un rapport entre le nombre d'espèces médicinales
et le nombre d'espèces identifiées dans l'ensemble de la zone
d'étude montre que 71,76 % des espèces identifiées sont
médicinales. Dans la région d'Ebolowa, 68,82% des espèces
identifiées sont médicinales, contre 66,28 %, et 66,67 %
respectivement dans les régions de Mfou et Okola. Ceci prouve que la
majorité des espèces conservées dans les AFC ne le sont
pas au hasard. Leur valorisation contribuerait encore plus à la lutte
contre la pauvreté qui constitue la réalité quotidienne du
paysan en milieu rural. L'utilisation médicinale vient en seconde
position dans les usages des PFNL des AFC.
Les données d'inventaire (Tableau XVIII) montrent que
Alstonia boonei, Costus afer, Anchomanes difformis, Spathodea campanulata,
Pterocarpus soyauxii, Rauvolia vomitoria, Ficus exasperata, Morinda lucida et
Carpolobia alba sont les plantes médicinales les plus citées
et les plus fréquentes. Les maladies les plus citées sont : le
paludisme, l'anémie, la jaunisse, la diarrhée, les plaies, les
blessures, la toux et le mal d'estomac. Dans ce groupe, Costus afer
(Mian, localement) est l'espèce la plus citée et soignerait plus
d'une dizaine de maladies. On remarque aussi que le mode de traitement des
maladies est empirique. En effet, le paysan maîtrise les plantes
médicinales. Seulement, les dosages et les fréquences de prise ne
sont pas formels.
Les principales plantes aphrodisiaques comprennent
principalement Cola spp.,Carpolobia alba, Piper guineense, Mondia whitee,
Allanblackia floribunda, Pausinistalia johimbe, Asparagus racemosus ; bien
que ces quatre dernières soient rares dans les AFC.
Tableau XVIII : Principales plantes médicinales
des AFC
Nom scientifique
|
N
|
Fréq (%)
|
Maladies traitées
|
Alstonia boonei
Costus afer
Anchomanes difformis Spathodea campanulata
Pterocarpus soyauxii Rauvolfia vomitoria Ficus
exasperata
Morinda lucida
Carpolobia alba
Pycnanthus angolensis Mangifera indica
Ceiba pentandra
Albizia adianthifolia Myrianthus arboreus Desmodium
adscendens
Acanthus montanus Bosqueia angolensis Musanga
cecropioides
Combretum smeathmannii Voacanga africana
Milicia excelsa
Vernonia conferta Cryptolepis sanguinolenta
|
42 42 39 37
34 33 32 32 30
30 29 28 27 25 24 23 23 23
22 21 19 19 18
|
91,30 91,30 84,78 80,43
73,91 71,74 69,57 69,57 65,22
65,22 63,04 60,87 58,70 54,35 52,17 50,00 50,00 50,00
47,83 45,65 41,30 41,30 39,13
|
Paludisme
Paludisme, gale, Jaunisse, varicelle, Trychomonas, ver du bas
ventre, mauvais sort, hyperthermie Thyphoïde, rate, abcès
Paludisme, bronchite, rate, hémorroïdes, panari,
constipation, ver du bas ventre, soigne les seins Anémie
Paludisme, toux
Mal de ventre, pneumonie, envoûtement, asthme Amibes, vers
intestinaux, constipation, coliques Impuissance masculine, rate,
asthénie sexuelle Diarrhée, hémorroïdes,
anémie, sinusite, active la Montée lactée, coliques, lave
les seins
Maux de dents, paludisme, typhoïde, amibes, Diarrhée,
carie dentaire
Anémie, lave les seins, estomac.
Abcès, rate, constipation, diarrhée, blessures,
Constipation, ver du bas ventre
Estomac, hémorroïdes, dysentherie
Diarrhée, constipation, coliques, toux,
stérilité, Maladies infantiles.
Rate, empoisonnement, blindage, constipation, Estomac,
Anémie
Jaunisse, typhoïde, hémorroïdes, estomac,
Blessures, dartre, donne le lait, lave les seins Plaies, blessures,
hémorroïdes
Rate, paludisme, rhumatisme, entorse, plaies Donne le lait, lave
les seins
Plaies, blessures
Empoisonnement, constipation
|
N (nombre de cacaoyères)
4.3.4 Organes utilises sur les plantes des AFC
Tous les organes des végétaux sont
utilisés dans les argroforêts à base de cacaoyers. Cette
phrase revient chez presque tous les paysans interrogés à ce
propos. Le choix de l'organe dépend du produit qu'on veut collecter, des
connaissances locales et des utilisations.
La figure 4 présente les proportions des
différents organes utilisés par site et dans l'ensemble de la
zone d'étude. Sur cette figure, nous remarquons que quelle que soit la
zone, le fruit est l'organe le plus utilisé suivi par l'écorce et
les feuilles. Ceci parce qu'une forte proportion des plantes utiles des AFC est
constituée par les arbres fruitiers plantés ou
conservés.
Proportion des organes (%)
40,00
20,00
60,00
50,00
30,00
10,00
0,00
Feuille Fruit Ecorce Racine Tige Sève Bois
Ebolawa Mfou Okola Zone d'étude
Région
Figure 4 : Proportion des organes utilisés par
site et dans la zone d'étude
Le taux élevé de l'écorce dans la figure
4 s'expliquerait par l'abondance des arbres dans ces écosystèmes
par rapport aux autres types végétaux. De plus les paysans vivant
dans la pauvreté y ont le plus recours pour les usages
médicinaux. A la suite des fruits et des écorces viennent les
feuilles, le bois et les racines. La proportion relativement
élevée des feuilles dans la région d'Okola se justifierait
par la présence de Gnetum africanum, très
présente dans les AFC et très consommé comme
légume. En ce qui concerne l'écorce, les racines, la tige et le
bois, leurs proportions bien que faibles par rapport à celle des fruits
et des feuilles sont inquiétantes lorsqu'on sait que leur exploitation
peut entraîner la mort de l'espèce végétale.
4.3.5 Periodes de collecte des PFNL
La période de collecte des PFNL dépend des
organes utilisés. Dans l'ensemble de la zone d'étude, la collecte
des fruits est soumise à la phénologie des espèces qui les
produisent. La phénologie des principales espèces
fruitières est très souvent maîtrisée par les
cacaoculteurs. En ce qui concerne les autre organes, leur collecte
dépend des besoins des ménages et ne subit pas les contraintes
d'une certaine périodicité. Les feuilles, les écorces, les
tiges, la sève, le bois et les racines sont ainsi exploités tout
au long de l'année. Le véritable problème ici
réside au niveau des quantités prélevées, des
outils de collecte et de la capacité de résistance des
espèces végétales au stress. Même si ces
prélèvements sont quantitativement raisonnables, il reste que les
blessures laissées par les outils de collecte peuvent constituer des
sites d'attaque des plantes par les pestes. Le tableau XIX présente les
périodes de collecte des PFNL à valeur économique
importante d'après les discussions avec les cacaoculteurs.
Tableau XIX : Périodes de collecte des
espèces fruitières à valeur économique des
AFC
Espèce
|
Ebolowa
|
Mfou
|
Okola
|
Citrus reticulata
|
9-11
|
8- 11
|
2-4 et 8-11
|
Citrus sinensis
|
9-2
|
4-5 et 8-11
|
1-5 et 8-11
|
Cola acuminata
|
3-7
|
4-6
|
3-7
|
Cola nitida
|
3-6
|
3-6
|
4-6
|
Coula edulis
|
7-9
|
7-9
|
7-9
|
Dacryodes edulis
|
7-9
|
7-9
|
5-10
|
Elaeis guineensis
|
3-4
|
3-4
|
3-4
|
Irvingia gabonensis
|
6-9
|
6-9
|
6-9
|
Mangifera indica
|
4-6
|
4-6
|
3-6
|
Persea americana
|
3-6
|
3-7
|
2-7
|
Piper guineense
|
7-8
|
7-8
|
6-8
|
Ricinodendron heudelotii
|
10-2
|
10-2
|
10-2
|
Spondias cytherea
|
10-1
|
10-2
|
10-1
|
Trichoscypha acuminata
|
7-9
|
6-9
|
6-9
|
1 (Janvier)...11 (Novembre)
Dans ce tableau XIX, nous remarquons une distribution de la
période de collecte des PFNL à valeur commerciale qui est faite
de manière à ce que le cacaoculteur puisse avoir une source de
revenus tout au long de l'année. L'exploitation de ces ressources
pourrait également minimiser la période dite morte que
connaissent les paysans après la vente du cacao. Encore faudrait-il que
cette production reste stable au cours du temps.
4.3.6 Techniques de collecte des PFNL
Les techniques de collecte des PFNL varient en fonction des
organes utilisés. Elles vont du ramassage à l'abattage de la
plante en passant par l'écorçage, l'effeuillage, la cueillette et
le déracinement.
La figure 5 résume la fréquence des techniques
de collecte des PFNL dans l'ensemble de la zone d'étude. Les principaux
outils de collecte sont la machette et la perche. On observe sur cette figure
que la proportion de la cueillette est importante à Okola et à
Mfou comparée à la région d'Ebolowa ; ceci se justifierait
par la forte densité de ces zones en arbres fruitiers domestiqués
dont la principale technique de collecte est la cueillette. La cueillette est
suivie de l'écorçage, du ramassage, de l'abattage, de
l'effeuillage et du déracinement qui occupe la plus faible proportion
quelle que soit la région. Bien que la collecte par l'effeuillage et le
déracinement occupe les plus faibles proportions, il n'en demeure pas
moins que ces techniques soient destructives.
Frequence techniques (%)
|
50,00 45,00 40,00 35,00 30,00 25,00 20,00 15,00 10,00 5,00
0,00
|
|
|
|
|
Ramassage C ueillette Abattage Ecorçage Effeuillage
Déracinage
|
|
|
Ebolowa Mfou Okola Zone d'étude
Région
Figure 5 : Proportion des techniques de collecte des
PFNL
Après l'analyse des proportions des organes
utilisé et des techniques de collecte dans les figures 4 et 5, la
question que nous pouvons nous poser à ce niveau c'est de savoir si les
organes utilisés et les techniques de collecte sont faits de
manière à assurer la production de façon durable. Notre
préoccupation se justifie par les conclusions de Tchatat et al.
(2002) qui pensent que la récolte des organes
végétatifs peut s'avérer destructive ! En effet, et selon
ces auteurs, la collecte des feuilles, surtout si elle est totale, annule ou
réduit considérablement les capacités
photosynthétiques de la plante. L'exploitation des tiges entraîne
la disparition de l'individu si l'espèce ne dispose pas des
capacités d'émission de rejets.
L'exploitation des sèves et exsudats est en
général sans danger (Tchatat et al., op. cit),
même comme les blessures laissées par les outils peuvent
constituer les points d'entrée de certains parasites.
Les photographies 1 et 2 présentent respectivement les
techniques de collecte du vin de palme « Matango ou Ebous » (Photo 1)
en langue locale et l'écorçage des arbres ( Photo 2). Sur ces
photos, on remarque que le palmier à huile est abattu pour l'extraction
du vin de palme. Il s'agit d'une technique destructive non seulement pour les
petits arbres et arbustes qui l'entourent, mais aussi à la fin de
l'extraction, il faut encore en abattre pour disposer de la ressource. Ce qui
n'assure pas la conservation de la ressource. Il en est de même pour
l'écorçage des arbres pour les usages thérapeutiques.
Photo 1 : Extraction du vin de palme dans une AFC
d'Ebolowa
Photo 2 : Ecorçage de l'Emien (Alstonia
boonei) pour calmer la fièvre
L'arbre est écorcé sur toute la
circonférence quel que soit son diamètre. Cette collecte se
produit en cas de besoin et ne respecte pas une certaine
périodicité. En effet la quasi-totalité des cacaoculteurs
interrogés disent que l'objectif premier est de récolter
l'écorce. La hauteur de l'arbre concernée par l'exploitation est
celle directement accessible par l'écorceur. L'intervalle de temps entre
deux écorçages peut aller de deux semaines à deux ans.
Cette périodicité de collecte de l'écorce est en
désaccord avec la méthode des 3/4 pour les arbres de
diamètre compris entre 20 et 50 cm et du 1/8 pour les arbres de
diamètre supérieur à 50 cm proposée par Nkuinkeu et
Rémi (1998) et Tonye et al. (2000) pour une exploitation durable de
l'écorce avec une rotation de cinq ans. Sachant que l'exploitation des
écorces annule ou réduit substantiellement la circulation des
sèves brutes et élaborées (Tchatat et al., 2002),
Il est à craindre que cet écorçage n'entraîne la
dévitalisation et la mort de l'arbre. Nous confirmons à ce propos
les conclusions de Mevian (2000) qui pense que l'exploitation des
écorces est destructive.
4.3.7 Gest ion durable des ressources en PFNL dans les
AFC
La gestion durable des AFC est déterminante pour
l'avenir de ces systèmes agroforestiers. Le fait que les AFC soient les
propriétés des individus constitue un atout majeur pour un projet
de gestion durable de ces systèmes de production des ressources
naturelles. Seulement, les techniques et les périodes de collecte des
PFNL dans les AFC posent un certain nombre de problèmes.
Les techniques de collecte des fruits sont durables car le
ramassage et la cueillette ne détruisent pas les plantes. En effet, le
paysan se sert le plus souvent d'une perche pour gauler sélectivement
les fruits matures. Cependant Wong et al. (2001), pensent qu'il est
pratiquement impossible d'enlever quoi que ce soit des forêts naturelles
sans créer un changement perceptible. Le seul problème
posé par ces techniques serait qu'elles n'assurent pas la
régénération naturelle lorsque tous les fruits sont
ramassés ou cueillis. Nous pensons comme Boot et Gullison (1995) qu'une
approche plus pragmatique à la récolte durable des PFNL pourrait
exiger de n'avoir aucune perte d'espèces et aucun changement
irréversible dans les processus de l'écosystème.
La collecte par l'écorçage, le
déracinement, l'abattage est destructive et de ce fait pas durable car,
les arbres écorcés, ou déracinés perdent leur
vigueur et ceci peut conduire à la dévitalisation ou à la
mort de ces individus. De plus les plaies laissées par la collecte de
ces organes peuvent constituer des sites potentiels d'attaque des pestes et des
maladies. En outre, la récolte durable ne devrait avoir aucun effet
défavorable perceptible sur d'autres espèces de la
communauté ou sur la structure et la fonction de
l'écosystème. Les proportions des organes utilisés, des
techniques de collecte des PFNL sont alarmantes pour la conservation des
AFC.
90,00
80,00
70,00
Proportion (%)
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
La figure 6 présente la proportion des arbres fruitiers
en fonction de leur origine et de leur état dans l'ensemble de la zone
d'étude. Sur cette figure, on note une évolution croissante de la
proportion des arbres fruitiers fructifères domestiqués de la
région d'Ebolowa à Okola. Cette évolution est
inversée lorsqu'on considère les arbres fruitiers locaux
fructifères. L'observation des fruitiers non fructifères montre
que leur proportion par rapport aux arbres fructifères est faible quelle
que soit la région et l'origine. Leur proportion est relativement
élevée à Ebolowa comparativement aux autres
régions. On s'attendrait à l'inverse compte tenu du fait que le
nombre d'espèces introduites est plus élevé dans la
région d'Okola. La région de Mfou présente des proportions
intermédiaires entre les deux autres régions.
Ebolowa Mfou
Okola
Zone d'étude
Non fructifères Fructifères Non fructifères
Fructifères
Domestiqués Locaux
Origine et état des arbres fruitiers
Figure 6 : Proportion des arbres fruitiers en fonction
de leur origine et de leur état
Ce déséquilibre entre la proportion des arbres
fructifères et non fructifères pose le problème de
régénération des arbres dans les AFC qui pourrait conduire
à la rupture tant écologique qu'économique de la
production dans ces systèmes. L'exploitation des PFNL est
considérée durable si elle n'a aucun effet nuisible à long
terme sur la reproduction et la régénération des
populations récoltées par rapport aux populations naturelles non
récoltées (Hall et Bawa, 1933). Il serait judicieux d'augmenter
cette proportion en plantant encore plus d'arbres afin d'assurer une production
continue des PFNL dans les AFC et éviter une rupture tant
écologique qu'économique lorsque les arbres adultes seraient
sénescents. Afin d'assurer la durabilité de la production des
PFNL dans les AFC, il serait donc judicieux de densifier ces
agroécosystèmes en domestiquant des espèces
fruitières. Une des préocupation de la gestion durable des AFC se
situe sur la promotion des tiges
d'avenir et les méthodes de conservation des herbes et
des lianes utiles. En effet et d'après les paysans, il n y a pas de
différence entre une adventice et un semis d'arbre lors de travaux
d'entretien de la cacaoyère.
4.3.8 Contraintes likes a l'exploitation des PFNL dans les
AFC
L'exploitation des produits forestiers non ligneux dans les
AFC est soumise à la phénologie des principales espèces
génératrices desdits produits. En effet, les arbres fruitiers ne
produisent pas de la même manière chaque année. La
production de certains arbres qui fructifient chaque année, fluctue
d'année en année.
De plus, les paysans éprouvent beaucoup de
difficultés tant à la conservation qu'à
l'écoulement de ces produits sur les marchés locaux. Le transport
de ces produits vers les marchés n'est pas évident. Cette
difficulté est plus éprouvée par les paysans de la
région d'Ebolowa qui est relativement plus enclavée que les deux
autres régions. Un projet d'intégration des PFNL dans les
systèmes de production des cacaoculteurs passerait donc par une
étude approfondie de la phénologie et de la productivité
des principales espèces à haute valeur commerciale et la
domestication des espèces améliorées dans ces
écosystèmes.
CHAPITRE 5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
5.1 CONCLUSION
L'étude réalisée dans les
argroforêts à base de cacaoyers des départements de la
Lékié, de la Mefou-Afamba et de la Mvila a montré que ces
milieux écologiques sont très riches et très
diversifiés avec 255 espèces différentes
identifiées dans l'ensemble de la zone d'étude, soit 186 dans la
région d'Ebolowa, 172 à Mfou et 141 dans la région
d'Okola.
La répartition des espèces productrices des PFNL
identifiées par type biologique dans l'ensemble de l'étude a
révélé 165 espèces d'arbres, 13 espèces
d'arbustes, 30 espèces de lianes et 47 espèces d'herbes, donnant
ainsi à l'AFC une structure semblable à celle de la forêt
naturelle. Les cacaoyères de la région d'Ebolowa se sont
révélées les plus riches et les plus diversifiées
par rapport aux autres sites. Parmi les espèces d'arbres
inventoriées dans les AFC, 37,68 % sont des espèces introduites
contre 62,32 % des espèces locales dans l'ensemble de la zone
d'étude. Cette tendance est presque identique dans les régions de
Mfou et Ebolowa. Par contre à Okola, 61,34 % d'arbres sont des
espèces introduites contre 31,66 % des espèces locales.
Il a également été montré que les
espèces végétales compagnes du cacaoyer ne s'y trouvent
pas au hasard. En effet, 28,39 % spécimens inventoriées dans les
AFC sont des plantes utilisées dans l'alimentation et 66,41 % sont des
plantes médicinales. 32 espèces différentes d'arbres
fruitiers ont été identifiées dans ces systèmes de
production soit 26 dans la région d'Ebolowa, 24 dans la région de
Mfou et 22 dans la région d'Okola.
Les densités des arbres en tiges par hectare ont eu les
valeurs de 151,82, 196,80, 119,47, 155,83 respectivement dans les
régions d'Ebolowa, Mfou, Okola et l'ensemble de la zone d'étude.
Les espèces les plus abondantes étant, Persea americana,
Dacryodes edulis, Mangifera indica, Elaeis guineensis, Albizia adianthifolia,
Rauvolfia vomitoria, Ficus exasperata et Pycnanthus angolensis.
Les AFC de la Lékié sont économiquement
plus riches en PFNL que celles des deux autres régions, car elles sont
composées majoritairement des arbres fruitiers introduits. Quelle que
soit la région, il a été trouvé que la distribution
des arbres fruitiers en fonction de l'état n'était pas de nature
à assurer la durabilité de la production. Il en est de même
de certaines techniques de collecte des PFNL.
L'activité anthropique et la pression démographique
se sont révélées comme principaux facteurs justifiant les
différences observées entre les différents sites
d'étude.
En définitive, les AFC présentent un important
potentiel en produits forestiers non ligneux qui peut être
valorisé et intégré dans le système de production
des paysans. En Somme, cette étude révèle que les AFC
recèlent une flore très diversifiée et dont la gestion
durable pourrait permettre de mieux rentabiliser les cacaoyères
qu'à travers l'unique produit extrant classique qu'est le cacao.
5.2 RECOMMANDATIONS
La population sans cesse croissante, le gain de valeur
commerciale de certains PFNL, la diminution de la forêt naturelle rendent
urgent le développement des techniques intensives de production des
PFNL. Afin de valoriser les ressources en PFNL en général et
celles des AFC en particulier et que l'exploitation de ces produits rentre
efficacement dans le système de production des paysans, nous
recommandons :
1. aux paysans de domestiquer et densifier leurs
cacaoyères en espèces productrices de PFNL à valeur
commerciale de manière à augmenter et surtout diversifier leurs
revenus. Utiliser des techniques de collecte non destructives afin d'assurer
une production pérenne de ces produits ; intégrer dans leur
système de production, des arbres fruitiers en fonction de leur
phénologie naturelle de manière à ce qu'à tout
moment au cours de l'année ils aient de quoi vendre et améliorer
leur bien être ;
2. à l'IITA et aux autres organismes de recherche
d'élaborer, de développer et de vulgariser des techniques de
collecte, de domestication et d'évaluation des PFNL adaptées au
contexte des AFC, afin que ceux-ci cessent d'être informels ; concevoir
des outils et des techniques de collecte à impact réduit afin
d'assurer la durabilité de la ressource, mener des études sur la
productivité des PFNL afin d'élaborer des stratégies
efficaces de développement et de lutte contre la pauvreté en
milieu rural ;
3. au gouvernement Camerounais à travers le MINAGRI et
le MINEF, d'encadrer les paysans, intégrer les AFC dans les forêts
communautaires afin de valoriser l'atout que constitue la gestion individuelle
de ces écosystèmes et permettre à ce que les AFC
continuent de jouer leur rôle de production et de conservation des
ressources naturelles et de la biodiversité.
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ANNEXES ANNEXES
Annexe 1 : Fiche de relevé des
coordonnées géographiques Annexe 1 : Fiche de
relevé des coordonnées géographiques
Fiche N°: Région .Village
Fiche N°: Région .Village
.
.
Nom enquêteur .date .
LatitudeoN
Longitude oE
Altitude(m)
Latitude oN
Longitude oE
Altitude (m)
No
No
Age cacaoyère (ans) Taille cacaoyère ha
distance .(m)
Annexe 2: Fiche d'inventaire des PFNL dans les
AFC
N° Nom du village : Région Date :
Nom de l'enquêté : Age
cacaoyère Ans distances par rapport à la route m
No
|
Espèce
|
Origine
|
Organe utilisé
|
Utilisations
|
Techniques de collecte
|
Période de collecte (mois)
|
Abondance
|
Fréquence de collecte
|
Maladie traitée
|
Observations
|
Type
|
Nom vernaculaire
|
Nom commun/scientifique
|
Famille
|
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|
Annexe 3 : Nombre de relevés et fréquence
des espèces inventoriées dans les 46
cacaoyères
Type
|
Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Ebolowa Mfou Okola
|
Zone d'étude
|
Nbre
|
Fréq
Nbre Nbre Nbre (%)
|
Arbre
|
BURSERACEAE
|
Dacryodes edulis (G. Don) H. J. Lam Safoutier
|
15
|
15
|
16
|
46
|
100,00
|
Arbre
|
LAURACEAE
|
Persea americana Mil.
|
Avocatier
|
13
|
15
|
16
|
44
|
95,65
|
Arbre
|
ANACARDIACEAE
|
Mangifera indica L.
|
Manguier
|
13
|
14
|
16
|
43
|
93,48
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Alstonia boonei De wild.
|
Emien
|
15
|
12
|
15
|
42
|
91,30
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Ficus exasperata Valh.
|
Akol
|
13
|
14
|
11
|
38
|
82,61
|
Arbre
|
BIGNONIACEAE
|
Spathodea campanulata P.Beauv.
|
Evovone/Tulipier
|
14
|
12
|
12
|
38
|
82,61
|
Arbre
|
COMBRETACEAE
|
Terminalia superba Engl. & Diels
|
Fraké
|
15
|
11
|
10
|
36
|
78,26
|
Arbre
|
CECROPIACEAE
|
Myrianthus arboreus P.Beauv.
|
Engokom
|
13
|
12
|
10
|
35
|
76,09
|
Arbre
|
PAPILIONACEAE
|
Pterocarpus soyauxii Taub.
|
Padouk
|
14
|
11
|
10
|
35
|
76,09
|
Arbre
|
MYRISTICACEAE
|
Pycnanthus angolensis (welw.) warb
|
Ilomba
|
14
|
11
|
10
|
35
|
76,09
|
Arbre
|
ARECACEAE
|
Elaeis guineensis Jacq.
|
Palmier à huile
|
13
|
10
|
11
|
34
|
73,91
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Albizia adianthifolia (Schumach.)W.wight
|
Bangbaye
|
14
|
15
|
5
|
34
|
73,91
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Funtumia elastica (Preuss) Stapf
|
Mutondo
|
14
|
12
|
8
|
34
|
73,91
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Heckel
|
Njangsang
|
12
|
10
|
12
|
34
|
73,91
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Rauvolfia vomitoria Afzel.
|
Mejan mejanga
|
9
|
13
|
11
|
33
|
71,74
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Milicia excelsa (Welw.) C.C. Berg
|
Iroko
|
11
|
13
|
8
|
32
|
69,57
|
Arbre
|
RUBIACEAE
|
Morinda lucida Benth.
|
Akeng
|
9
|
11
|
12
|
32
|
69,57
|
Arbre
|
RUTACEAE
|
Citrus sinensis (L.) Osbeck
|
Oranger
|
10
|
11
|
11
|
32
|
69,57
|
Arbre
|
BOMBACACEAE
|
Ceiba pentandra (L.)
|
Fromager
|
8
|
13
|
10
|
31
|
67,39
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Ficus mucuso Ficalho
|
Figuier
|
8
|
13
|
8
|
29
|
63,04
|
Arbre
|
LECYTHIDACEAE
|
Petersianthus macrocarpus (P.Beauv.) Liben
|
Abalé
|
13
|
8
|
8
|
29
|
63,04
|
Arbre
|
BIGNONIACEAE
|
Markhamia lutea (Benth.) K.Schum.
|
Angossa
|
14
|
14
|
0
|
28
|
60,87
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Phyllanthus discoideus ( Baill.) Müll. Ebebeng
Arg.
|
12
|
14
|
2
|
28
|
60,87
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Xylopia auranthiodora
|
Oya kui
|
12
|
9
|
7
|
28
|
60,87
|
Arbre
|
BURSERACEAE
|
Canarium schweinfurthii Engl.
|
Aiélé
|
13
|
8
|
7
|
28
|
60,87
|
Arbre
|
IRVINGIACEAE
|
Irvingia gabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill.
|
Andok
|
8
|
7
|
12
|
27
|
58,70
|
Arbre
|
RUTACEAE
|
Citrus reticulata Blanco
|
Mandarinier
|
7
|
6
|
13
|
26
|
56,52
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Bosqueia angolensis Ficalho
|
Ozombo
|
2
|
9
|
13
|
24
|
52,17
|
Arbre
|
CECROPIACEAE
|
Musanga cecropioides R. Br.
|
Parassolier
|
12
|
8
|
4
|
24
|
52,17
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Bridelia micrantha (Hochst.)Baill.
|
Ewolote
|
11
|
12
|
0
|
23
|
50,00
|
Arbre
|
BIGNONIACEAE
|
Newbouldia laevis Seem. Ex Bureau
|
Mbikam
|
14
|
9
|
0
|
23
|
50,00
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Ficus sur Forssk.
|
Ekekam
|
12
|
8
|
3
|
23
|
50,00
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Macaranga hurifolia Beille
|
Assas
|
12
|
9
|
1
|
22
|
47,83
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Triplochiton scleroxylon K.Schum.
|
Ayous
|
9
|
7
|
6
|
22
|
47,83
|
Arbre
|
ANACARDIACEAE
|
Lannea welwitschii (Hiern) Engl.
|
Kumbi
|
8
|
12
|
2
|
22
|
47,83
|
Arbre
|
LAURACEAE
|
Hypodaphnis zenkeri (Engl.) Stapf
|
Ataag
|
13
|
7
|
1
|
21
|
45,65
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Cola acuminata (P.Beauv.) Schum.
|
Colatier
|
10
|
2
|
9
|
21
|
45,65
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Voacanga africana Stapf
|
Obaton
|
4
|
6
|
11
|
21
|
45,65
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Albizia ferruginea (Guill.& Perr.) benth.
|
Evouvous/Iatandza
|
8
|
11
|
0
|
19
|
41,30
|
Arbre
|
ASTERACEAE
|
Vernonia conferta Benth.
|
Abeyak
|
9
|
9
|
1
|
19
|
41,30
|
Arbre
|
CLUSIACEAE
|
Allanblackia floribunda Oliv.
|
Nsangomo
|
5
|
9
|
5
|
19
|
41,30
|
Arbre
|
PAPILIONACEAE
|
Amphimas ferrugineus Pierre ex Pellegr.
|
Lati
|
7
|
10
|
1
|
18
|
39,13
|
Arbre
|
BORAGINACEAE
|
Cordia platythyrsa Baker
|
Cordia d'Afrique
|
6
|
7
|
5
|
18
|
39,13
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Distemonanthus benthamianus Baill.
|
Movingui
|
8
|
6
|
3
|
17
|
36,96
|
Type
|
Famille
|
Nom scientifique Nom commun
|
Ebolowa Mfou Okola Zone
d'étude
|
Nbre
|
Nbre Nbre Nbre Fréq
(%)
|
Arbre
|
VERBENACEAE
|
Vitex grandifolia Gürke Evoula/Evino
|
8
|
2
|
7
|
17
|
36,96
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Tetrapleura tetraptera Schumach. & Akpa
Thonn.)Taub.
|
7
|
5
|
4
|
16
|
34,78
|
Arbre
|
MELIACEAE
|
Entandrophragma cylindricum Sapelli
|
5
|
2
|
9
|
16
|
34,78
|
|
|
(Sprague) Sprague
|
|
|
|
|
|
Arbre
|
ANACARDIACEAE
|
Trichoscypha acuminata Engl. About/Mvout
|
4
|
8
|
3
|
15
|
32,61
|
Arbre
|
VERBENACEAE
|
Clerodendron sp. Letak
|
3
|
7
|
5
|
15
|
32,61
|
Arbre
|
SAPOTACEAE
|
Tieghemella africana Pierre Makoré
|
1
|
0
|
13
|
14
|
30,43
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Piptadeniastrum africanum (Hook.) Dabema
f.)
|
5
|
3
|
6
|
14
|
30,43
|
Arbre
|
RUTACEAE
|
Fagara heitzii Aubrev. & Pellegr Olon/Fagara
|
1
|
8
|
5
|
14
|
30,43
|
Arbre
|
BOMBACACEAE
|
Bombax buenopozense P.Beauv. Kapokier
|
5
|
9
|
0
|
14
|
30,43
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Plagiosiphon sp. Ekop
|
5
|
3
|
6
|
14
|
30,43
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Pentaclethra macrophylla Benth. Mubala
|
6
|
5
|
3
|
14
|
30,43
|
Arbre
|
LOGANACEAE
|
Anthocleista schweinfurthii Gilg. Elolom zam
|
13
|
0
|
0
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
ANACARDIACEAE
|
Antrocaryon klaineanum Pierre Onzabili
|
9
|
4
|
0
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Rauvolfia macrophylla Stapf Essombi
|
11
|
2
|
0
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
MYRISTICACEAE
|
Coelocaryon preussii Warb. Ekoune
|
10
|
3
|
0
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Cleistopholis patens (Benth.) Engl. & Avom/Sobu
Diels
|
9
|
4
|
0
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Eribroma oblonga (Mast.) M. Eyong
Bodard ex Hallé
|
7
|
4
|
2
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Hylodendron gabunense Taub. Mvanda/Afane
|
5
|
2
|
6
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Treculia africana Decne. Etup/arbre à pain
|
|
|
|
|
|
|
|
d'afrique
|
4
|
8
|
1
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Erythrococca sp. Lekaleka
|
0
|
0
|
13
|
13
|
28,26
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Morus mesozygia Stapf ex A. Chev. Difou
|
0
|
4
|
8
|
12
|
26,09
|
Arbre
|
MYRTACEAE
|
Psydium guajava L. Goyavier
|
2
|
8
|
2
|
12
|
26,09
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Albizia zygia (DC)J.F.Macbr. Ouochi
|
2
|
10
|
0
|
12
|
26,09
|
Arbre
|
ERYTHROXYLACEAE Erythroxylum mannii Oliv. Landa
|
0
|
3
|
9
|
12
|
26,09
|
Arbre
|
OCHNACEAE
|
Lophira alata banks ex Gaert.n Azobé
|
6
|
3
|
2
|
11
|
23,91
|
Arbre
|
ANACARDIACEAE
|
Spondias cytherea Sonn. Casmango
|
2
|
3
|
6
|
11
|
23,91
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé Osse
|
0
|
0
|
10
|
10
|
21,74
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé Assene koue
|
9
|
0
|
0
|
9
|
19,57
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Cola lateritia K.Schum. Efok
|
1
|
7
|
1
|
9
|
19,57
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Antiaris welwitschii Akede/Ako"w"
|
0
|
0
|
9
|
9
|
19,57
|
Arbre
|
BURSERACEAE
|
Dacryodes macrophylla (Oliv.) Lam. Atom/Tom
|
4
|
4
|
1
|
9
|
19,57
|
Arbre
|
IRVINGIACEAE
|
Desbordia glaucescens (Engl.) Van Omang/alep
Tiegh.
|
8
|
1
|
0
|
9
|
19,57
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Macaranga sp. Assas afan/Nom
assas
|
3
|
5
|
1
|
9
|
19,57
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Discoglypremna caloneura (Pax) Dambala
Prain
|
0
|
8
|
0
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
FLACOURTACEAE
|
Caloncoba gilgiana (sprague) Gilg Miamingomo
|
4
|
4
|
0
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Cola nitida (Vent.) Schott & Endl. Colatier
|
0
|
4
|
4
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
SAPINDACEAE
|
Eriocoelum macrocarpum Awonog
|
4
|
4
|
0
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Erythrophleum ivorense A. Chev. Tali
|
4
|
0
|
4
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Tetrorchidium didymostemon (Baill.) Dilik/Efobolo
Pax.& K.Hoffm.
|
5
|
3
|
0
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
MYRISTICACEAE
|
Staudtia kamerunensis Warb. Niove/Mbonda
|
5
|
2
|
1
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Tabernaemontana crassa Benth. Etoan
|
4
|
4
|
0
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Enantia chlorantha Oliv. Moambé jaune
|
2
|
4
|
2
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Alchornea cordifolia Aboué
(Schumach.&Thonn.) Müll.Arg
|
4
|
1
|
3
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
FABACEAE
|
Millettia sp. Kakoa man
|
0
|
0
|
8
|
8
|
17,39
|
Type
|
Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Ebolowa Mfou
|
Okola Zone
d'étude
|
Nbre
|
Nbre Nbre Nbre Fréq
(%)
|
Arbre
|
FABACEAE
|
Millettia sanagana
|
Kakoa afan
|
0
|
0
|
8
|
8
|
17,39
|
Arbre
|
ANACARDIACEAE
|
Pseudospondias microcarpa
|
Atom koue/Nom
|
|
|
|
|
|
|
|
(A.Rich.) engl.
|
atom koué
|
5
|
1
|
1
|
7
|
15,22
|
Arbre
|
RHAMNACEAE
|
Maesopsis eminii Engl.
|
Musizi/Nka'a ele
|
5
|
2
|
0
|
7
|
15,22
|
Arbre
|
COMBRETACEAE
|
Pteleopsis hylodendron
|
Sikong
|
0
|
7
|
0
|
7
|
15,22
|
Arbre
|
BORAGINACEAE
|
Cordia aurantiaca Baker
|
Otoulba
|
2
|
3
|
2
|
7
|
15,22
|
Arbre
|
CLUSIACEAE
|
harungana madagascariensis Lam.ex Poir
|
Atondo
|
6
|
1
|
0
|
7
|
15,22
|
Arbre
|
SAPOTACEAE
|
Baillonella toxisperma Pierre
|
Moabi
|
1
|
6
|
0
|
7
|
15,22
|
Arbre
|
MELIACEAE
|
Lovoa trichilioides Harms.
|
Dibetou/Bibolo
|
0
|
7
|
0
|
7
|
15,22
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Theobroma cacao L.
|
Cacaoyer
|
3
|
0
|
4
|
7
|
15,22
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Bosqueia sp.
|
Osomezo
|
6
|
0
|
0
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
OLACACEAE
|
Coula edulis Baill.
|
Coula
|
1
|
3
|
2
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
TILIACEAE
|
Duboscia macrocarpa Bocq.
|
Akak
|
2
|
3
|
1
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
RUTACEAE
|
Zanthoxylum gilletii (De Wild.) P.G.Waterman
|
Bongo
|
6
|
0
|
0
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Annona muricata L.
|
Corossolier
|
1
|
2
|
3
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
IRVINGIACEAE
|
Klainedoxa gabonensis Pierreex Engl.
|
Eveuss
|
3
|
2
|
1
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
ULMACEAE
|
Trema orientalis (L.)Blume
|
Eveeg
|
2
|
3
|
1
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
MELIACEAE
|
Entandrophragma angolensis (Welw.) C.Dc
|
Tiama
|
0
|
1
|
5
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Bridelia sp.
|
Nom ewolote
|
1
|
2
|
3
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Mildbraediodendron excelsum Harms.
|
Abies
|
6
|
0
|
0
|
6
|
13,04
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Mva
|
5
|
0
|
0
|
5
|
10,87
|
Arbre
|
RUBIACEAE
|
Nauclea diderrichii (De Wild.) & T. Durand) merr.
|
Bilinga
|
4
|
1
|
0
|
5
|
10,87
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Xylopia quintasii Engl. & Diels
|
Mvomba
|
5
|
0
|
0
|
5
|
10,87
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Lebel le mvac
|
0
|
0
|
5
|
5
|
10,87
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Uapaca guineensis Müll.Arg.
|
Assam
|
5
|
0
|
0
|
5
|
10,87
|
Arbre
|
ANACARDIACEAE
|
Mangifera sp.
|
Manguier
|
0
|
1
|
3
|
4
|
8,70
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Artocarpus altilis J.R.Forst.& G. Forst.
|
Wondo ntangan
|
3
|
1
|
0
|
4
|
8,70
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Antiaris africana
|
Aloa/Tol
|
1
|
3
|
0
|
4
|
8,70
|
Arbre
|
RUTACEAE
|
Citrus grandis (L.) Osbeck
|
Pamplemoussier
|
3
|
0
|
1
|
4
|
8,70
|
Arbre
|
RUTACEAE
|
Citrus sp.
|
Mandarinier
|
0
|
0
|
4
|
4
|
8,70
|
Arbre
|
BURSERACEAE
|
Santiria trimera (Oliv.) Aubrév.
|
Ebap
|
4
|
0
|
0
|
4
|
8,70
|
Arbre
|
PAPILIONACEAE
|
Lonchocarpus sericeus (Poir.)Hum., Bonpl & kunth
|
Mvine koé
|
3
|
0
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
RUBIACEAE
|
Mitragyna stipulosa (DC.)Kuntze
|
Elolom
|
3
|
0
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
RUBIACEAE
|
Chassalia sp.
|
Chassalia sp.
|
0
|
3
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
CLUSIACEAE
|
Garcinia cola Heckel
|
Bitter cola/Onié
|
0
|
1
|
2
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Berlinia bracteosa Benth.
|
Ebiara
|
2
|
1
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
ULMACEAE
|
Celtis tessmannii
|
Diana
|
0
|
2
|
1
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Cola lepidota K.Schum
|
Evoue
|
0
|
1
|
2
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Sterculia rhinopetala K.Schum.
|
Lotofa/Wawabima
|
0
|
3
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
CARICACEAE
|
Carica papaya L.
|
Papayer
|
2
|
0
|
1
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Cola ballayi Cornu ex Hack.
|
Eyabe
|
0
|
1
|
2
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Cola ficifolia Mast.
|
Ekom
|
0
|
0
|
3
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Cylicodiscus gabunensis Harms
|
Okan
|
2
|
1
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Hexalobus crispiflorus A. Rich.
|
Owé
|
3
|
0
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ngong ka'a
|
3
|
0
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
POACEAE
|
Olyra latifolia L.
|
Ndetel
|
1
|
1
|
1
|
3
|
6,52
|
Type
|
Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Ebolowa Mfou
|
Okola Zone
d'étude
|
Nbre
|
Nbre Nbre Nbre Fréq
(%)
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Engo
|
3
|
0
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Picralima nitida (Stapf) T.Durand & H.Durand
|
Ebam
|
1
|
1
|
1
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
RUBIACEAE
|
Pausinystalia johimbe ( K.Schum.) Pierre ex Dupuy &
Beille
|
Johimbé
|
2
|
0
|
1
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Angongka'a
|
3
|
0
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Essolngom
|
0
|
0
|
3
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
ARALIACEAE
|
Polyscia fulva (Hiern) Harms
|
Nkok ele
|
0
|
3
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Monodora myristica (Gaertn.) Dunal
|
Nding
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Tazombo
|
1
|
1
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ovos
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Angoung
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Lendo
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ngovo
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
OLACACEAE
|
Ongokea gore (Hua) Pierre
|
Andjek
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ekang
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Bambou de chine
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Mansonia altissima (A. Chev.) A. Chev.
|
Bete
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Pachyelasma tessmannii (Harms) Harms
|
Eyek
|
1
|
0
|
1
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
ARECACEAE
|
Raphia sp.
|
Zam/ngon ele
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Berlinia confusa Hoyle
|
Ebiara
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
MELIACEAE
|
Carapa procera DC
|
Crabwood d'afrique
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
RUBIACEAE
|
Schumanniophyton magnificum (K.Schum.) Harms
|
Tsit mod
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
FLACOURTACEAE
|
Caloncoba sp.
|
Nom Miamingomo
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
CLUSIACEAE
|
Garcinia lucida
|
Essok
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Pachypodanthium staudtii (Engl). &Diels) Engl. &
Diels
|
Ntom
|
1
|
0
|
1
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
CAPPARACEAE
|
Buchholzia coreacea Engl.
|
Mvan
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
EBENACEAE
|
Diospyros sp.
|
Ebène
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Hevea brasiliensis (A.Juss.) Müll.Arg.
|
Hévéa
|
1
|
1
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Strephonema pseudocola A.Chev
|
Eyen gwe
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Alchornea floribunda Müll.Arg.
|
Alane
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Cola pachycarpa K.Schum
|
Ekom
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
EBENACEAE
|
Diospyros crassiflora Hiern
|
Ebène
|
1
|
0
|
1
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
MYRTACEAE
|
Eugenia sp.
|
Cérisier
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
MORACEAE
|
Ficus conraui Warb.
|
Akam
|
1
|
1
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
SAPOTACEAE
|
gambeya lacourtiana
|
Longhi
|
1
|
1
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Greenwaydendron suaveolens(Engl.&Diels) Verdc
|
Otunga
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
BURSERACEAE
|
Indéterminé
|
Assa afan
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Mekam
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ekoko
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Inga edulis
|
Inga
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
AGAVACEAE
|
Dracæna arborea (Wild.) Link
|
Drogeonnier
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
MELIACEAE
|
Entandrophragma candolei Harms Kosipo
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Albizia sp.
|
Essak
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
MYRTACEAE
|
Eugenia jambos L.
|
Cérisier
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Etché
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Type
|
Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Ebolowa Mfou Okola
|
Zone d'étude
|
Nbre
|
Nbre Nbre Nbre Fréq
(%)
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Levom
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Mbassomo
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Mvende
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Bibama
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Otong
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
STERCULIACEAE
|
Leptonichia sp.
|
Leptonichia sp.
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
OLACACEAE
|
Schrebera arborea A.Chev.
|
Obang
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
MELIACEAE
|
Trichilia sp.
|
Eboumva
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
ANACARDIACEAE
|
Trichoscypha arborea (A.Chev.)A.Chev.
|
Engong
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Afzelia bipindensis Harms
|
Doussié rouge
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Afzelia pachyloba Harms
|
Doussié blanc
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
CAESALPINIACEAE
|
Brachystegia mildraedii Harms
|
Naga
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
MIMOSACEAE
|
Calpocalyx dinklagei Harms
|
Minsi
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Cleistopholis sp.
|
Nom avom
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Croton oligandrus Pierre ex hutch. Ebin
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
EUPHORBIACEAE
|
Elaeophorbia drupifera (Thonn.)
|
Ekembeng
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
|
|
Stapf
|
|
|
|
|
|
|
Arbre
|
CLUSIACEAE
|
Garcinia ovalifolia Oliv.
|
Ossessang
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
SIMAROUBACEAE
|
Hannoa klaineana Pierre & Engl.
|
Bibolo blanc
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
RUBIACEAE
|
Hellea stipulosa
|
Hellea stipulosa
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
ULMACEAE
|
Holoptelea grandis (Hutch.)Mildbr.
|
Avep ele
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Koko
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Lana bilobi
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Lebel le kouessi
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ngoue
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Angong
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Etom
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Mbakolo
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ozeng
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Abeba
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ako'o
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Okoyom
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
indéterminé
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
indéterminé
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ando dibi
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
ind10
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Nte
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ongovo
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Angovo
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ntoui
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
BIGNONIACEAE
|
Kigelia africana (Lam.)
|
Nsot zoa
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
SAPOTACEAE
|
Omphalocarpum lecomteanum
|
Omphalocarpum
|
|
|
|
|
|
|
|
|
lecomteanum
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
RHIZOPHORACEAE
|
Poga oleosa Pierre
|
Angale
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
ANNONACEAE
|
Polyalthia suaveolens Engl; &Diels
|
Otoungui
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
APOCYNACEAE
|
Rauvolfia mannii Stapf
|
Obebong
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
MYRTACEAE
|
Sygygium guineensis (Willd.) DC.
|
Ebobok
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre
|
ACANTHACEAE
|
Thomandersia hensii DeWild. & T.Durand
|
Ofes afan
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Type Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Ebolowa Mfou Okola
|
Zone d'étude
|
Nbre
|
Nbre Nbre Nbre Fréq
(%)
|
Arbre EUPHORBIACEAE
|
Uapaca sp.
|
Assam
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre Indéterminé
|
Indéterminé
|
Kakouo
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ngueuk
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre Indéterminé
|
Indéterminé
|
Edidjom
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre CLUSIACEAE
|
Mammea africana Sabine
|
Oboto
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre Indéterminé
|
Indéterminé
|
Oyom bikoro
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre Indéterminé
|
Indéterminé
|
Bon metila
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre Indéterminé
|
Indéterminé
|
Engoui
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbre Indéterminé
|
Indéterminé
|
Zolong
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ebang zo'o
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbre PALMAE
|
Raphia montbuttorum
|
Zam
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Arbuste POLYGALACEAE
|
Carpolobia alba G. Don
|
Tombo
|
8
|
13
|
12
|
33
|
71,74
|
Arbuste RUBIACEAE
|
Massularia acuminata (G. Don) Bullock
|
Oyebe
|
14
|
14
|
0
|
28
|
60,87
|
Arbuste TILIACEAE
|
Glyphea brevis
|
Evie
|
3
|
11
|
3
|
17
|
36,96
|
Arbuste ACANTHACEAE
|
Pseuderauthum tunicatum (Afzel.) Milne-Redh.
|
Ebongolo
|
0
|
2
|
9
|
11
|
23,91
|
Arbuste EUPHORBIACEAE
|
Mallotus oppositifolius (Geiseler) Müll. Arg.
|
Ofes
|
5
|
2
|
0
|
7
|
15,22
|
Arbuste LEEACEAE
|
Leea guineensis G. Don
|
Ote bisson/Otosong
|
2
|
2
|
3
|
7
|
15,22
|
Arbuste EBENACEAE
|
Diospyros barteri Hiern
|
Bong
|
0
|
5
|
0
|
5
|
10,87
|
Arbuste PANDACEAE
|
Microdesmis puberula Pax
|
Nom tombo
|
4
|
0
|
0
|
4
|
8,70
|
Arbuste EUPHORBIACEAE
|
Manihot utilissima Pohl.
|
Manioc
|
0
|
1
|
3
|
4
|
8,70
|
Arbuste EUPHORBIACEAE
|
Erythrococca sp.
|
Eful kumba
|
1
|
2
|
0
|
3
|
6,52
|
Arbuste LAURANTHACEAE
|
Loranthus sp.
|
Gui d'afrique
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
Arbuste TILIACEAE
|
Triumfetta cordifolia A.Rich.
|
Okong
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,35
|
Arbuste RUTACEAE
|
Citropsis articulata (Spreng.) Swingle & Kellerm.
|
Ofumbi afan
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbuste ICANACEAE
|
Lasianthera africana P.Beauv.
|
Eves coula
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbuste SOLANACEAE
|
Solanum sp.
|
Zong
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Arbuste APOCYNACEAE
|
Tabernanthe iboga Baill.
|
Iboga
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
Herbe ZINGIBERACEAE
|
Costus afer Ker Gawl.
|
Mian
|
15
|
15
|
13
|
43
|
93,478
|
Herbe ARACEAE
|
Anchomanes difformis (Blume) Engl;
|
Kabat
|
10
|
15
|
14
|
39
|
84,783
|
Herbe PTERIDOPHYTAE
|
Fougère
|
Fougère
|
10
|
13
|
11
|
34
|
73,913
|
Herbe ASTERACEAE
|
Crassocephalum biafrae Oliv. )& Hiern) S. Moore
|
Nlot
|
9
|
13
|
11
|
33
|
71,739
|
Herbe ASTERACEAE
|
Chromolaena odorata L.
|
Chromolaena
|
11
|
8
|
10
|
29
|
63,043
|
Herbe PAPILIONACEAE
|
Desmodium adscendens (Sw.) DC.
|
wondo bekon
|
14
|
8
|
3
|
25
|
54,348
|
Herbe ASTERACEAE
|
Elephantopus mollis Kunth
|
Akiba
|
11
|
12
|
1
|
24
|
52,174
|
Herbe ACANTHACEAE
|
Acanthus montanus (Nees) T.Anderson
|
Ndoe
|
4
|
6
|
13
|
23
|
50
|
Herbe ASTERACEAE
|
Vernonia amygdalina Delile
|
Ndolé
|
2
|
9
|
5
|
16
|
34,783
|
Herbe COMMELINACEAE
|
Palisota hirsuta (Thunb.) K.Schum. Otoutong ex
Engler
|
0
|
9
|
6
|
15
|
32,61
|
Herbe ZINGIBERACEAE
|
Aframomum citratum (pereira) K schum.
|
Adjom
|
8
|
5
|
1
|
14
|
30,435
|
Herbe PHYTOLACCACEAE
|
Hilleria latifolia (Lam.) H.Walter
|
Saka
|
4
|
6
|
4
|
14
|
30,435
|
Herbe PIPERACEAE
|
Piper umbellatum L.
|
Abomendjana
|
3
|
5
|
6
|
14
|
30,43
|
Herbe URTICACEAE
|
Laportea ovalifolia (Schumach. &Thonn.) chew
|
Sas zok
|
8
|
5
|
0
|
13
|
28,261
|
Herbe MALVACEAE
|
Sida acuta Burm.f.
|
Nsizim
|
4
|
9
|
0
|
13
|
28,261
|
Herbe EUPHORBIACEAE
|
Phyllanthus amarus Schumlach. & Thonn.
|
Kenguengue
|
7
|
2
|
4
|
13
|
28,26
|
Type
|
Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Ebolowa Mfou Okola
|
Zone d'étude
|
Nbre
|
Fréq
Nbre Nbre Nbre (%)
|
Herbe
|
COMMELINACEAE
|
Palisota sp.
|
Otoutong
|
12
|
0
|
0
|
12
|
26,09
|
Herbe
|
LILIACEAE
|
Gloriosa superba L.
|
Ngong elog
|
5
|
6
|
1
|
12
|
26,087
|
Herbe
|
MARANTHACEAE
|
Megaphrynium macrostachyum (Benth.)Milne-Redh
|
Okoue/Okakon/nden
|
8
|
3
|
1
|
12
|
26,087
|
Herbe
|
ACANTHACEAE
|
Pseuderanthemum macrophylla
|
Eboukbong/mebong
|
|
|
|
|
|
|
|
|
mebong
|
0
|
2
|
9
|
11
|
23,91
|
Herbe
|
COMMELINACEAE
|
Palisota ambigua (P. Beauv.) C.B. Clarke
|
Otoutong
|
6
|
2
|
2
|
10
|
21,74
|
Herbe
|
MELASTOMATACEAE Tristemma mauritianum J.F.Gmel.
|
Abel bongo/bonbon
|
|
|
|
|
|
|
|
|
bongo
|
8
|
2
|
0
|
10
|
21,739
|
Herbe
|
ACANTHACEAE
|
Brillantaisia sp.
|
Eboukbong
|
7
|
1
|
0
|
8
|
17,391
|
Herbe
|
AMARANTHACEAE
|
Achyranthes aspira L.
|
Kolot
|
7
|
0
|
0
|
7
|
15,217
|
Herbe
|
AMARYLLIDACEAE
|
Crinum sp.
|
Ayang
|
3
|
3
|
0
|
6
|
13,043
|
Herbe
|
URTICACEAE
|
Fleurya ovalifolia Schumach. & Thonn.
|
Sas biteng/sas zok
|
6
|
0
|
0
|
6
|
13,043
|
Herbe
|
MALVACEAE
|
Sida sp.
|
Nsisim
|
1
|
0
|
5
|
6
|
13,043
|
Herbe
|
EPIPHYTES
|
Epiphyte
|
Fougère
|
3
|
2
|
0
|
5
|
10,87
|
Herbe
|
ASTERACEAE
|
Tithonia diversifolia (Hemsl.)A.Gray
|
Marguerite
|
0
|
3
|
2
|
5
|
10,87
|
Herbe
|
ASTERACEAE
|
Melanthera scandens (schumach.&Thonn.) Roberty
|
Edjawos/eyal kekam
|
0
|
1
|
3
|
4
|
8,7
|
Herbe
|
ASTERACEAE
|
Emilia sp.
|
Alomvou
|
4
|
0
|
0
|
4
|
8,6957
|
Herbe
|
MARANTHACEAE
|
Haumania danckelmaniana (Braun& K.Schum.)
Milne-Redh
|
Sel
|
0
|
1
|
3
|
4
|
8,6957
|
Herbe
|
POACEAE
|
Setaria megaphylla (Steud.) T.Durand & Schinz
|
Ekok Zeh
|
2
|
0
|
2
|
4
|
8,6957
|
Herbe
|
GENTIANACEAE
|
Swertia sp.
|
Zelane
|
4
|
0
|
0
|
4
|
8,6957
|
Herbe
|
BROMELIACEAE
|
Ananas comosus (L.) Merr.
|
Ananas
|
2
|
0
|
1
|
3
|
6,5217
|
Herbe
|
RUBIACEAE
|
Borreria intricans
|
Oyem zeu
|
3
|
0
|
0
|
3
|
6,5217
|
Herbe
|
ANTHERICACEAE
|
Chlorophyton sp.
|
Ayang
|
0
|
1
|
2
|
3
|
6,5217
|
Herbe
|
ASTERACEAE
|
Emilia coccinea (Sims) G. Don
|
Alomvou
|
0
|
3
|
0
|
3
|
6,5217
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Yong elog
|
0
|
3
|
0
|
3
|
6,5217
|
Herbe
|
OLACACEAE
|
Olax latifolia Engl.
|
Ossoup
|
1
|
1
|
1
|
3
|
6,52
|
Herbe
|
ASTERACEAE
|
Ageratum conyzoides L.
|
Okpwate
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
RUBIACEAE
|
Canthium arnoldianum (De wild .& T.Durand) Hepper
|
Eboukbong
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
SOLANACEAE
|
Capsicum sp.
|
Ndondo/Piment
|
0
|
1
|
1
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
VITACEAE
|
Cayratia cf debilis (Beker) Suess
|
Essang
|
0
|
1
|
1
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
AMARANTHACEAE
|
Cepatula prostrata
|
Kongos
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
MELASTOMATACEAE Dinophora splenneroides Benth.
|
Essang bulu
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
BALSAMINACEAE
|
Impatiens sp.
|
Mboro
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
ACANTHACEAE
|
Indéterminé
|
Dibilok
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
indéterminé
|
1
|
1
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ndjess
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Nyara elog
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
OCHNACEAE
|
Indéterminé
|
Eko'o
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
RUBIACEAE
|
Otomeria sp.
|
Oyom zeu
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
POACEAE
|
Setaria barbata (Lam.) Kunth
|
Nya ekok
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
ASPIDIACEAE
|
Tectaria camerooniana
|
Fougère
|
0
|
1
|
1
|
2
|
4,3478
|
Herbe
|
ZINGIBERACEAE
|
Aframomum melegueta K.Schum.
|
Ndong
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
PTERIDOPHYTAE
|
Alsophyla camerunensis
|
Fougère
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
BROMELIACEAE
|
Ananas sp.
|
Ananas
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
MELASTOMATACEAE Dissotis retundifolia (Sm.) Triana
|
Issang
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
RUBIACEAE Geophila lancistipella
|
Totosi
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Type
|
Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Ebolowa Mfou Okola
|
Zone d'étude
|
Nbre
|
Nbre Nbre Nbre Fréq
(%)
|
Herbe
|
LAMIACEAE
|
Indéterminé
|
indéterminé
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
EPIPHYTES
|
Indéterminé
|
Fougère
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
EPIPHYTES
|
Indéterminé
|
Fougère
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Konezok
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Oboan elog
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Obogobo
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Okene zo'o
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Evelesam
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Angongono
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Herbe marie
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Samze mengara
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Essana
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Eveveme
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Djangdjang
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
indéterminé
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
PTERIDOPHYTAE
|
Indéterminé
|
Fougère
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
OXALIDACEAE
|
Oxalis barrelieri L.
|
Doumentcheng
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
RUBIACEAE
|
Sabicea sp.
|
Lendoe le pan
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
SOLANACEAE
|
Solanum torvum Sw.
|
Zong bekon
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
VERBENACEAE
|
Vitex sp.
|
Vitex
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Herbe
|
URTICACEAE
|
Pouzolzia denutata
|
Pouzolzia denutata
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
Herbe
|
MARANTHACEAE
|
Maranthochloa sp.
|
Maranthacée
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
Liane
|
SAPINDACEAE
|
Paullinia pinnata L.
|
Aloum
|
13
|
10
|
10
|
33
|
71,74
|
Liane
|
PERIPLOCACEAE
|
Mondia whitee (Hook.f.) Skeels
|
Racine
|
5
|
12
|
9
|
26
|
55,52
|
Liane
|
PIPERACEAE
|
Piper guineensis Schumach. & Thonn.
|
Poivrier
|
13
|
8
|
4
|
25
|
54,35
|
Liane
|
COMBRETACEAE
|
Combretum smeathmannii G.Don
|
Otougoudou
|
12
|
11
|
0
|
23
|
50
|
Liane
|
ASCLEPIADACEAE
|
Cryptolepis sanguinolenta (Lindl.) Schltr.
|
Okok biang
|
10
|
10
|
0
|
20
|
43,478
|
Liane
|
VERBENACEAE
|
Clerodendron buchholzianum Gürke
|
Nkeneveta'a
|
9
|
0
|
8
|
17
|
36,957
|
Liane
|
MIMOSACEAE
|
Acacia pennata Wild.
|
Nsinig
|
10
|
3
|
0
|
13
|
28,261
|
Liane
|
LILIACEAE
|
Asparagus racemosus Willd.
|
Mbong elog
|
2
|
10
|
0
|
12
|
26,087
|
Liane
|
COMMELINACEAE
|
Commelina sp.
|
Sot elog
|
4
|
1
|
7
|
12
|
26,087
|
Liane
|
CONVUVULACEAE
|
Ipomea pes-caprae (L.) R.Br.
|
Otunden
|
11
|
0
|
0
|
11
|
23,913
|
Liane
|
VERBENACEAE
|
Clerodendron sp.
|
Dibilok
|
3
|
7
|
0
|
10
|
21,74
|
Liane
|
DIOSCOREACEAE
|
Dioscorea bulbifera L.
|
Bang
|
0
|
10
|
0
|
10
|
21,739
|
Liane
|
MALVACEAE
|
Sida veronicifolia Lam.
|
Obolsi
|
0
|
9
|
0
|
9
|
19,565
|
Liane
|
CORYPHYLLACEAE
|
Drymaria cordata (L.) Wild. ex Roem.& Schult.
|
Oyeya'a
|
8
|
0
|
0
|
8
|
17,391
|
Liane
|
GNETACEAE
|
Gnetum africanum Welw
|
Okok
|
0
|
3
|
5
|
8
|
17,391
|
Liane
|
CONVUVULACEAE
|
Ipomoea sp.
|
Ekolongom/Ewong
|
5
|
1
|
0
|
6
|
13,043
|
Liane
|
EUPHORBIACEAE
|
Tragia benthamii Baker
|
Sas nkol
|
2
|
1
|
3
|
6
|
13,043
|
Liane
|
EUPHORBIACEAE
|
Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Awum Exell
|
6
|
0
|
0
|
6
|
13,04
|
Liane
|
ASTERACEAE
|
Mikania sp.
|
Nganga
|
6
|
0
|
0
|
6
|
13,04
|
Liane
|
VERBENACEAE
|
Clerodendron splendens G. Don
|
Beyem elog
|
5
|
0
|
0
|
5
|
10,87
|
Liane
|
CUCURBITACEAE
|
Cognauxia podolaena Baill.
|
Mbenvae
|
4
|
0
|
0
|
4
|
8,6957
|
Liane
|
CUCURBITACEAE
|
Memordia Cabraei
|
Wogwog
|
3
|
1
|
0
|
4
|
8,6957
|
Liane
|
ASTERACEAE
|
Aspilia africana (Pers.)C.D. Adams
|
Wogwog
|
0
|
3
|
0
|
3
|
6,5217
|
Liane
|
CUCURBITACEAE
|
Dimorphochlamys mannii
|
Oveng ndik
|
3
|
0
|
0
|
3
|
6,5217
|
Type
|
Famille
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Ebolowa Mfou Okola
|
Zone d'étude
|
Nbre
|
Nbre Nbre Nbre Fréq
(%)
|
Liane
|
MENISPERMACEAE
|
Stephania sp.
|
Nick missong/ nol
|
|
|
|
|
|
|
|
|
missong
|
1
|
1
|
1
|
3
|
6,5217
|
Liane
|
PASSIFLORACEAE
|
Adenia lobata (Jacq.) Engl.
|
Nkol nyo
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,3478
|
Liane
|
MORACEAE
|
Dorstenia sp.
|
Nsa bekoue
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Liane
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ndik song
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Liane
|
ARACEAE
|
Rhektophyllum mirabile N.E.Br.
|
Ndes
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,3478
|
Liane
|
DILLENIACEAE
|
Tetracera sp.
|
Liane fontaine
|
1
|
1
|
0
|
2
|
4,3478
|
Liane
|
URTICACEAE
|
Urera sp.
|
Saizok/Sas Ndik
|
1
|
0
|
1
|
2
|
4,3478
|
Liane
|
PASSIFLORACEAE
|
Adenia gracilis Harms
|
Minkatanko
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
APOCYNACEAE
|
Alafia multiflora (Stapf)
|
Nyama
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
VITACEAE
|
Cissus barbeyana De Wild. & T Durand
|
Wocso wocso
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
VITACEAE
|
Cissus sp.
|
Cissus sp.
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
VITACEAE
|
Cyphostemma sp.
|
Ekekama
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
ICANACEAE
|
Desmostachys tznuifolius (Miers)
|
Ekekama
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
|
|
Stapf
|
|
|
|
|
|
|
Liane
|
FLACOURTACEAE
|
Dovialis zenkeri Gilg
|
Ngues
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
ICACINACEAE
|
Icacina mannii Oliv.
|
Otougrou
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
CUCURBITACEAE
|
Indéterminé
|
indéterminé
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
indéterminé
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Ngosso
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
indéterminé
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane Liane
|
Indéterminé Indéterminé
|
Indéterminé Indéterminé
|
Koas abom
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
|
|
|
ngon/Alouvina
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Nkarna
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Nkol bekon
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
Indéterminé
|
Indéterminé
|
Nkon
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
CONVUVULACEAE
|
Ipomea batatas (L.) Lam.
|
Patate
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
CUCURBITACEAE
|
Memordica friesorum
|
Angongui
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,1739
|
Liane
|
CELASTRACEAE
|
Salacia sp.
|
Ongama
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,1739
|
Annexe 4 : Familles botaniques identifiées dans
les 46 cacaoyères
Famille
|
Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
|
Zone d'étude
|
N
|
N
|
N
|
N
|
Fréq (%)
|
individus
|
BURSERACEAE
|
16
|
15
|
15
|
46
|
100,00
|
891
|
ANACARDIACEAE
|
16
|
15
|
15
|
46
|
100,00
|
758
|
MORACEAE
|
16
|
15
|
15
|
46
|
100,00
|
598
|
APOCYNACEAE
|
16
|
15
|
15
|
46
|
100,00
|
563
|
LAURACEAE
|
16
|
15
|
14
|
45
|
97,83
|
961
|
EUPHORBIACEAE
|
15
|
15
|
15
|
45
|
97,83
|
561
|
ASTERACEAE
|
15
|
15
|
15
|
45
|
97,83
|
177
|
RUTACEAE
|
15
|
14
|
14
|
43
|
93,48
|
264
|
ZINGIBERACEAE
|
13
|
15
|
15
|
43
|
93,48
|
58
|
BIGNONIACEAE
|
12
|
15
|
15
|
42
|
91,30
|
324
|
MIMOSACEAE
|
11
|
15
|
15
|
41
|
89,13
|
408
|
STERCULIACEAE
|
15
|
12
|
14
|
41
|
89,13
|
239
|
PAPILIONACEAE
|
12
|
14
|
15
|
41
|
89,13
|
204
|
MYRISTICACEAE
|
11
|
15
|
14
|
40
|
86,96
|
201
|
COMBRETACEAE
|
10
|
14
|
15
|
39
|
84,78
|
171
|
ARACEAE
|
14
|
15
|
10
|
39
|
84,78
|
41
|
CECROPIACEAE
|
11
|
13
|
14
|
38
|
82,61
|
176
|
COMMELINACEAE
|
12
|
12
|
14
|
38
|
82,61
|
52
|
RUBIACEAE
|
13
|
12
|
12
|
37
|
80,43
|
145
|
ACANTHACEAE
|
15
|
11
|
9
|
35
|
76,09
|
54
|
PTERIDOPHYTAE
|
11
|
13
|
11
|
35
|
76,09
|
39
|
ARECACEAE
|
11
|
10
|
13
|
34
|
73,91
|
397
|
ANNONACEAE
|
8
|
12
|
14
|
34
|
73,91
|
190
|
SAPINDACEAE
|
10
|
11
|
13
|
34
|
73,91
|
50
|
POLYGALACEAE
|
12
|
13
|
8
|
33
|
71,74
|
89
|
BOMBACACEAE
|
10
|
13
|
10
|
33
|
71,74
|
84
|
VERBENACEAE
|
11
|
8
|
14
|
33
|
71,74
|
82
|
IRVINGIACEAE
|
13
|
9
|
11
|
33
|
71,74
|
78
|
PIPERACEAE
|
8
|
11
|
13
|
32
|
69,57
|
42
|
CAESALPINIACEAE
|
12
|
7
|
11
|
30
|
65,22
|
114
|
LECYTHIDACEAE
|
8
|
8
|
13
|
29
|
63,04
|
121
|
MELIACEAE
|
11
|
9
|
6
|
26
|
56,52
|
51
|
PERIPLOCACEAE
|
9
|
12
|
5
|
26
|
56,52
|
27
|
SAPOTACEAE
|
13
|
8
|
3
|
24
|
52,17
|
70
|
CLUSIACEAE
|
5
|
10
|
9
|
24
|
52,17
|
48
|
BORAGINACEAE
|
7
|
9
|
7
|
23
|
50,00
|
46
|
MALVACEAE
|
5
|
12
|
5
|
22
|
47,83
|
28
|
ASCLEPIADACEAE
|
0
|
10
|
10
|
20
|
43,48
|
20
|
TILIACEAE
|
3
|
11
|
5
|
19
|
41,30
|
42
|
URTICACEAE
|
1
|
6
|
12
|
19
|
41,30
|
22
|
LILIACEAE
|
1
|
11
|
6
|
18
|
39,13
|
24
|
MARANTHACEAE
|
8
|
2
|
8
|
18
|
39,13
|
18
|
MYRTACEAE
|
3
|
8
|
3
|
14
|
30,43
|
32
|
PHYTOLACCACEAE
|
4
|
6
|
4
|
14
|
30,43
|
14
|
N= nombre d'AFC
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 4 (suite): Familles botaniques identifiées
dans les 46 cacaoyères
Famille
|
Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
|
Zone d'étude
|
|
N
|
N
|
N
|
N
|
Fréq (%)
|
individus
|
LOGANACEAE
|
0
|
0
|
13
|
13
|
28,26
|
88
|
ERYTHROXYLACEAE
|
9
|
3
|
0
|
12
|
26,09
|
42
|
OCHNACEAE
|
3
|
3
|
6
|
12
|
26,09
|
30
|
CONVUVULACEAE
|
0
|
1
|
11
|
12
|
26,09
|
18
|
FABACEAE
|
8
|
3
|
0
|
11
|
23,91
|
27
|
MELASTOMATACEAE
|
1
|
2
|
8
|
11
|
23,91
|
14
|
OLACACEAE
|
3
|
4
|
3
|
10
|
21,74
|
27
|
CUCURBITACEAE
|
0
|
0
|
10
|
10
|
21,74
|
13
|
DIOSCOREACEAE
|
0
|
10
|
0
|
10
|
21,74
|
10
|
FLACOURTACEAE
|
0
|
4
|
5
|
9
|
19,57
|
25
|
EBENACEAE
|
1
|
5
|
3
|
9
|
19,57
|
20
|
ULMACEAE
|
2
|
4
|
3
|
9
|
19,57
|
12
|
VITACEAE
|
6
|
3
|
0
|
9
|
19,57
|
10
|
AMARANTHACEAE
|
2
|
0
|
7
|
9
|
19,57
|
9
|
GNETACEAE
|
5
|
3
|
0
|
8
|
17,39
|
9
|
CORYPHYLLACEAE
|
0
|
0
|
8
|
8
|
17,39
|
8
|
RHAMNACEAE
|
0
|
2
|
5
|
7
|
15,22
|
11
|
EPIPHYTES
|
0
|
2
|
5
|
7
|
15,22
|
7
|
POACEAE
|
2
|
0
|
4
|
6
|
13,04
|
7
|
AMARYLLIDACEAE
|
0
|
3
|
3
|
6
|
13,04
|
6
|
BROMELIACEAE
|
1
|
1
|
2
|
4
|
8,70
|
4
|
GENTIANACEAE
|
0
|
0
|
4
|
4
|
8,70
|
4
|
SOLANACEAE
|
3
|
1
|
0
|
4
|
8,70
|
4
|
ANTHERICACEAE
|
2
|
1
|
0
|
3
|
6,52
|
3
|
ARALIACEAE
|
0
|
3
|
0
|
3
|
6,52
|
3
|
CARICACEAE
|
1
|
0
|
2
|
3
|
6,52
|
3
|
LAMIACEAE
|
0
|
3
|
0
|
3
|
6,52
|
3
|
MENISPERMACEAE
|
1
|
1
|
1
|
3
|
6,52
|
3
|
PASSIFLORACEAE
|
0
|
2
|
1
|
3
|
6,52
|
3
|
CAPPARACEAE
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
3
|
PANDACEAE
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
3
|
ASPIDIACEAE
|
1
|
1
|
0
|
2
|
4,35
|
2
|
BALSAMINACEAE
|
0
|
2
|
0
|
2
|
4,35
|
2
|
DILLENIACEAE
|
0
|
1
|
1
|
2
|
4,35
|
2
|
ICANACEAE
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
2
|
LAURANTHACEAE
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4,35
|
2
|
LEEACEAE
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
2
|
PALMAE
|
0
|
0
|
2
|
2
|
4,35
|
2
|
AGAVACEAE
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2,17
|
6
|
CELASTRACEAE
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
1
|
ICACINACEAE
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
1
|
OXALIDACEAE
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
1
|
RHIZOPHORACEAE
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2,17
|
1
|
SIMAROUBACEAE
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,17
|
1
|
N= nombre d'AFC
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 5 : Fréquence et utilisation des arbres et
arbustes dans les 46 cacaoyères
Type
|
Nom scientifique
|
N
|
Freq (%)
|
Utilisations
|
Alimentation Médicinal Aphro Service
|
arbres
|
Dacryodes edulis
|
46
|
100,00
|
46
|
11
|
2
|
3
|
arbres
|
Persea americana
|
44
|
95,65
|
44
|
11
|
0
|
0
|
arbres
|
Mangifera indica
|
43
|
93,48
|
43
|
29
|
0
|
0
|
arbres
|
Alstonia boonei
|
42
|
91,30
|
0
|
42
|
0
|
5
|
arbres
|
Pycnanthus angolensis
|
40
|
86,96
|
31
|
30
|
0
|
0
|
arbres
|
Ficus exasperata
|
38
|
82,61
|
1
|
32
|
0
|
30
|
arbres
|
Spathodea campanulata
|
38
|
82,61
|
0
|
37
|
0
|
1
|
arbres
|
Terminalia superba
|
36
|
78,26
|
33
|
8
|
0
|
0
|
arbres
|
Myrianthus arboreus
|
35
|
76,09
|
33
|
25
|
0
|
0
|
arbres
|
Pterocarpus soyauxii
|
35
|
76,09
|
0
|
34
|
0
|
27
|
arbres
|
Elaeis guineensis
|
34
|
73,91
|
34
|
1
|
0
|
2
|
arbres
|
Albizia adianthifolia
|
34
|
73,91
|
0
|
27
|
0
|
5
|
arbres
|
Funtumia elastica
|
34
|
73,91
|
0
|
14
|
0
|
32
|
arbres
|
Ricinodendron heudelotii
|
34
|
73,91
|
34
|
15
|
0
|
2
|
arbres
|
Rauvolfia vomitoria
|
33
|
71,74
|
0
|
33
|
0
|
0
|
arbres
|
Ficus mucuso
|
32
|
69,57
|
28
|
6
|
0
|
0
|
arbres
|
Miicia excelsa
|
32
|
69,57
|
0
|
19
|
0
|
2
|
arbres
|
Citrus sinensis
|
32
|
69,57
|
32
|
2
|
0
|
0
|
arbres
|
Morinda lucida
|
32
|
69,57
|
0
|
32
|
0
|
0
|
arbres
|
Ceiba pentandra
|
31
|
67,39
|
0
|
28
|
0
|
0
|
arbres
|
Petersianthus macrocarpus
|
29
|
63,04
|
28
|
6
|
1
|
0
|
arbres
|
Markhamia lutea
|
28
|
60,87
|
0
|
1
|
0
|
28
|
arbres
|
Phyllanthus discoideus
|
28
|
60,87
|
0
|
0
|
0
|
26
|
arbres
|
Xylopia auranthiodora
|
28
|
60,87
|
28
|
16
|
0
|
1
|
arbres
|
Canarium schweinfurthii
|
28
|
60,87
|
27
|
10
|
0
|
26
|
arbres
|
Irvingia gabonensis
|
28
|
60,87
|
27
|
5
|
0
|
0
|
arbres
|
Citrus reticulata
|
26
|
56,52
|
26
|
2
|
0
|
0
|
arbres
|
Musanga cecropioides
|
24
|
52,17
|
1
|
23
|
1
|
5
|
arbres
|
Bosqueia angolensis
|
24
|
52,17
|
0
|
23
|
0
|
2
|
arbres
|
Triplochiton scleroxylon
|
23
|
50,00
|
13
|
3
|
0
|
0
|
arbres
|
Bridelia micrantha
|
23
|
50,00
|
23
|
6
|
0
|
1
|
arbres
|
Newbouldia laevis
|
23
|
50,00
|
0
|
5
|
0
|
20
|
arbres
|
Ficus sur
|
23
|
50,00
|
0
|
0
|
0
|
23
|
arbres
|
Macaranga hurifolia
|
22
|
47,83
|
0
|
4
|
0
|
19
|
arbres
|
Hypodaphnis zenkeri
|
22
|
47,83
|
20
|
9
|
1
|
0
|
arbres
|
Lannea welwitschii
|
22
|
47,83
|
10
|
3
|
0
|
0
|
arbres
|
Cola acuminata
|
21
|
45,65
|
21
|
1
|
21
|
0
|
arbres
|
Voacanga africana
|
21
|
45,65
|
0
|
21
|
0
|
0
|
arbres
|
Albizia ferruginea
|
19
|
41,30
|
0
|
17
|
0
|
1
|
arbres
|
Vernonia conferta
|
19
|
41,30
|
0
|
19
|
0
|
1
|
arbres
|
Allanblackia floribunda
|
19
|
41,30
|
3
|
17
|
18
|
0
|
arbres
|
Amphimas ferrugineus
|
18
|
39,13
|
10
|
5
|
0
|
0
|
arbres
|
Cordia platythyrsa
|
18
|
39,13
|
0
|
6
|
1
|
17
|
arbres
|
Distemonanthus benthamianus
|
17
|
36,96
|
0
|
2
|
0
|
3
|
arbres
|
Vitex grandifolia
|
17
|
36,96
|
17
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Tetrapleura tetraptera
|
16
|
34,78
|
16
|
5
|
0
|
1
|
arbres
|
Entandrophragma cylindricum
|
16
|
34,78
|
16
|
8
|
0
|
2
|
arbres
|
Trichoscypha acuminata
|
15
|
32,61
|
15
|
10
|
0
|
0
|
arbres
|
Tieghemella africana
|
14
|
30,43
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Pentaclethra macrophylla
|
14
|
30,43
|
5
|
13
|
0
|
2
|
arbres
|
Piptadeniastrum africanum
|
14
|
30,43
|
0
|
10
|
0
|
0
|
Type
|
Nom scientifique
|
N
|
Freq (%)
|
Utilisations
|
Alimentation Médicinal Aphro Service
|
Arbres
|
Fagara heitzii
|
14
|
30,43
|
0
|
13
|
1
|
1
|
arbres
|
Bombax buenopozense
|
14
|
30,43
|
1
|
7
|
0
|
1
|
arbres
|
Anthocleista schweinfurthii
|
13
|
28,26
|
0
|
13
|
0
|
0
|
arbres
|
Antrocaryon klaineanum
|
13
|
28,26
|
13
|
3
|
0
|
0
|
arbres
|
Rauvolfia macrophylla
|
13
|
28,26
|
0
|
4
|
0
|
0
|
arbres
|
Coelocaryon preussii
|
13
|
28,26
|
0
|
1
|
0
|
1
|
arbres
|
Cleistopholis patens
|
13
|
28,26
|
0
|
4
|
0
|
5
|
arbres
|
Eribroma oblonga
|
13
|
28,26
|
0
|
7
|
0
|
6
|
arbres
|
Hylodendron gabunense
|
13
|
28,26
|
6
|
5
|
5
|
4
|
arbres
|
Treculia africana
|
13
|
28,26
|
0
|
8
|
0
|
0
|
arbres
|
Albizia zygia
|
12
|
26,09
|
0
|
1
|
0
|
7
|
arbres
|
Erythroxylum mannii
|
12
|
26,09
|
0
|
0
|
0
|
12
|
arbres
|
Morus mesozygia
|
12
|
26,09
|
0
|
12
|
0
|
0
|
arbres
|
Psydium guajava
|
12
|
26,09
|
12
|
12
|
0
|
0
|
arbres
|
Lophira alata
|
11
|
23,91
|
0
|
2
|
1
|
8
|
arbres
|
Spondias cytherea
|
11
|
23,91
|
11
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Erythrophleum ivorense
|
11
|
23,91
|
6
|
2
|
0
|
1
|
arbres
|
Cola lateritia
|
9
|
19,57
|
9
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Antiaris welwitschii
|
9
|
19,57
|
0
|
0
|
0
|
9
|
arbres
|
Dacryodes macrophylla
|
9
|
19,57
|
9
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Desbordia glaucescens
|
9
|
19,57
|
8
|
4
|
0
|
0
|
arbres
|
Discoglypremna caloneura
|
8
|
17,39
|
8
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Millettia sanagana
|
8
|
17,39
|
0
|
8
|
0
|
1
|
arbres
|
Caloncoba gilgiana
|
8
|
17,39
|
0
|
0
|
0
|
8
|
arbres
|
Cola nitida
|
8
|
17,39
|
8
|
0
|
8
|
0
|
arbres
|
Eriocoelum macrocarpum
|
8
|
17,39
|
0
|
1
|
0
|
2
|
arbres
|
Tetrorchidium didymostemon
|
8
|
17,39
|
0
|
7
|
0
|
1
|
arbres
|
Staudtia kamerunensis
|
8
|
17,39
|
0
|
3
|
0
|
1
|
arbres
|
Maesopsis eminii
|
8
|
17,39
|
1
|
2
|
0
|
0
|
arbres
|
Tabernaemontana crassa
|
8
|
17,39
|
0
|
8
|
0
|
0
|
arbres
|
Enantia chlorantha
|
8
|
17,39
|
0
|
8
|
0
|
0
|
arbres
|
Alchornea cordifolia
|
8
|
17,39
|
0
|
7
|
0
|
1
|
arbres
|
Pseudospondias microcarpa
|
7
|
15,22
|
7
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Cordia aurantiaca
|
7
|
15,22
|
0
|
0
|
0
|
7
|
arbres
|
harungana madagascariensis
|
7
|
15,22
|
0
|
6
|
0
|
1
|
arbres
|
Baillonella toxisperma
|
7
|
15,22
|
7
|
7
|
0
|
0
|
arbres
|
Lovoa trichilioides
|
7
|
15,22
|
0
|
1
|
0
|
3
|
arbres
|
Pteleopsis hylodendron
|
7
|
15,22
|
0
|
7
|
0
|
0
|
arbres
|
Theobroma cacao
|
7
|
15,22
|
5
|
4
|
0
|
0
|
arbres
|
Coula edulis
|
6
|
13,04
|
6
|
2
|
0
|
2
|
arbres
|
Duboscia macrocarpa
|
6
|
13,04
|
1
|
0
|
0
|
5
|
arbres
|
Zanthoxylum gilletii
|
6
|
13,04
|
0
|
3
|
0
|
2
|
arbres
|
Annona muricata
|
6
|
13,04
|
6
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Klainedoxa gabonensis
|
6
|
13,04
|
6
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Trema orientalis
|
6
|
13,04
|
6
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Entandrophragma angolensis
|
6
|
13,04
|
0
|
5
|
0
|
1
|
arbres
|
Xylopia quintasii
|
5
|
10,87
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbres
|
Uapaca guineensis
|
5
|
10,87
|
5
|
1
|
0
|
1
|
arbres
|
Nauclea diderrichii
|
5
|
10,87
|
5
|
3
|
0
|
0
|
Type
|
Nom scientifique
|
N
|
Freq (%)
|
Utilisations
|
Alimentation Médicinal Aphro Service
|
arbres
|
Artocarpus altilis
|
4
|
8,70
|
4
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Antiaris africana
|
4
|
8,70
|
0
|
1
|
0
|
4
|
arbres
|
Citrus grandis
|
4
|
8,70
|
4
|
1
|
0
|
0
|
Arbres
|
Santiria trimera
|
4
|
8,70
|
4
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Lonchocarpus sericeus
|
3
|
6,52
|
0
|
0
|
0
|
2
|
arbres
|
Mitragyna stipulosa
|
3
|
6,52
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Garcinia cola
|
3
|
6,52
|
3
|
3
|
2
|
1
|
arbres
|
Berlinia bracteosa
|
3
|
6,52
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Celtis tessmannii
|
3
|
6,52
|
2
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Cola lepidota
|
3
|
6,52
|
3
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Mildbraediodendron excelsum
|
3
|
6,52
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Picralima nitida
|
3
|
6,52
|
0
|
3
|
0
|
0
|
arbres
|
Sterculia rhinopetala
|
3
|
6,52
|
0
|
0
|
0
|
3
|
arbres
|
Carica papaya
|
3
|
6,52
|
3
|
3
|
0
|
0
|
arbres
|
Cola ballayi
|
3
|
6,52
|
0
|
0
|
3
|
0
|
arbres
|
Cola ficifolia
|
3
|
6,52
|
3
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Cylicodiscus gabunensis
|
3
|
6,52
|
0
|
3
|
0
|
0
|
arbres
|
Hexalobus crispiflorus
|
3
|
6,52
|
3
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Pausinystalia johimbe
|
3
|
6,52
|
0
|
3
|
2
|
0
|
arbres
|
Polyscia fulva
|
3
|
6,52
|
0
|
2
|
0
|
0
|
arbres
|
Monodora myristica
|
2
|
4,35
|
2
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Berlinia confusa
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Carapa procera
|
2
|
4,35
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Schumanniophyton magnificum
|
2
|
4,35
|
0
|
2
|
0
|
0
|
arbres
|
Caloncoba sp.
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
2
|
arbres
|
Garcinia lucida
|
2
|
4,35
|
0
|
2
|
0
|
2
|
arbres
|
Pachypodanthium staudtii
|
2
|
4,35
|
0
|
2
|
0
|
1
|
arbres
|
Buchholzia coreacea
|
2
|
4,35
|
2
|
1
|
2
|
0
|
arbres
|
Hevea brasiliensis
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
2
|
arbres
|
Ongokea gore
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
2
|
arbres
|
Strephonema pseudocola
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Alchornea floribunda
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
2
|
arbres
|
Cola pachycarpa
|
2
|
4,35
|
2
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Diospyros crassiflora
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
2
|
arbres
|
Ficus conraui
|
2
|
4,35
|
0
|
1
|
0
|
1
|
arbres
|
gambeya lacourtiana
|
2
|
4,35
|
2
|
2
|
0
|
0
|
arbres
|
Greenwaydendron suaveolens
|
2
|
4,35
|
0
|
2
|
0
|
0
|
arbres
|
Mansonia altissima
|
2
|
4,35
|
0
|
1
|
0
|
1
|
arbres
|
Pachyelasma tessmannii
|
2
|
4,35
|
0
|
1
|
0
|
1
|
arbres
|
Inga edulis
|
1
|
2,17
|
1
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Dracæna arborea
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbres
|
Entandrophragma candolei
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbres
|
Eugenia jambos
|
1
|
2,17
|
1
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Schrebera arborea
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Trichoscypha arborea
|
1
|
2,17
|
1
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Afzelia bipindensis
|
1
|
2,17
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Afzelia pachyloba
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbres
|
Brachystegia mildraedii
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Calpocalyx dinklagei
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Croton aligandrus
|
1
|
2,17
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Elaeophorbia drupifera
|
1
|
2,17
|
0
|
1
|
0
|
0
|
Type
|
Nom scientifique
|
N
|
Freq (%)
|
Utilisations
|
Alimentation Médicinal Aphro Service
|
arbres
|
Garcinia ovalifolia
|
1
|
2,17
|
1
|
0
|
1
|
0
|
arbres
|
Hannoa klaineana
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbres
|
Hellea stipulosa
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Holoptelea grandis
|
1
|
2,17
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Kigelia africana
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbres
|
Mammea africana
|
1
|
2,17
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Olyra latifolia
|
1
|
2,17
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Omphalocarpum lecomteanum
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Poga oleosa
|
1
|
2,17
|
1
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Polyalthia suaveolens
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Raphia montbuttorum
|
1
|
2,17
|
1
|
0
|
0
|
0
|
arbres
|
Rauvolfia mannii
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbres
|
Sygygium guineensis
|
1
|
2,17
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbres
|
Thomandersia hensii
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
0
|
arbustes
|
Carpolobia alba
|
33
|
71,74
|
32
|
30
|
28
|
2
|
arbustes
|
Glyphea brevis
|
17
|
36,96
|
0
|
15
|
0
|
15
|
arbustes
|
Massularia acuminata
|
12
|
26,09
|
0
|
12
|
0
|
6
|
arbustes
|
Mallotus oppositifolius
|
12
|
26,09
|
0
|
11
|
0
|
4
|
arbustes
|
Leea guineensis
|
7
|
15,22
|
0
|
7
|
0
|
1
|
arbustes
|
Diospyros barteri
|
5
|
10,87
|
5
|
0
|
0
|
4
|
arbustes
|
Microdesmis puberula
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
2
|
arbustes
|
Triumfetta cordifolia
|
2
|
4,35
|
0
|
0
|
0
|
2
|
arbustes
|
Citropsis articulata
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbustes
|
Lasianthera africana
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
arbustes
|
Manihot utilissima
|
1
|
2,17
|
1
|
1
|
0
|
0
|
arbustes
|
Pseuderauthum tunicatum
|
1
|
2,17
|
0
|
1
|
0
|
0
|
arbustes
|
Tabernanthe iboga
|
1
|
2,17
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Annexe 6 : Fréquence, utilisation et abondance des
herbes et lianes dans les 46 cacaoyères
Espèce
|
Nombre de cacao yères
|
Fréq (%)
|
Utilisations
|
|
|
|
Abondance
|
Alimentation Médicinal Aphrodisiaque Service moyenne
|
Costus afer
|
43
|
93%
|
4
|
42
|
|
1
|
1.81
|
Anchomanes difformis
|
39
|
85%
|
|
39
|
|
0
|
1.08
|
Fougère
|
37
|
80%
|
|
5
|
|
0
|
2.08
|
Crassocephalum biafrae
|
35
|
76%
|
32
|
10
|
|
0
|
1.31
|
Paulinia pinnata
|
34
|
74%
|
2
|
7
|
|
31
|
1.06
|
Chromolaena odorata
|
29
|
63%
|
|
8
|
|
0
|
1.76
|
Piper guineensis
|
27
|
59%
|
27
|
8
|
26
|
0
|
1.22
|
Mondia whitee
|
27
|
59%
|
4
|
12
|
23
|
0
|
1.15
|
Desmodium adscendens
|
25
|
54%
|
|
24
|
|
0
|
1.48
|
Acanthus montanus
|
25
|
54%
|
|
24
|
1
|
1
|
1.04
|
Elephantopus mollis
|
24
|
52%
|
|
10
|
|
15
|
1.13
|
Combretum smeathmannii
|
23
|
50%
|
|
22
|
|
0
|
1.52
|
Clerodendron buchholzianum
|
20
|
43%
|
|
20
|
|
0
|
1.05
|
Cryptolepis sanguinolenta
|
20
|
43%
|
2
|
18
|
|
0
|
1.05
|
Vernonia amygdalina
|
16
|
35%
|
16
|
14
|
|
0
|
1.06
|
Palisota hirsuta
|
15
|
33%
|
|
14
|
|
1
|
1.20
|
Piper umbellatum
|
15
|
33%
|
1
|
15
|
|
0
|
1.13
|
Aframomum citratum
|
14
|
30%
|
14
|
2
|
|
0
|
1.43
|
Hilleria latifolia
|
14
|
30%
|
13
|
5
|
|
0
|
1.21
|
Acacia pennata
|
13
|
28%
|
|
8
|
|
9
|
1.23
|
Sida acuta
|
13
|
28%
|
|
11
|
|
4
|
1.23
|
Annexe 6 (suite) : Fréquence, utilisation et
abondance des herbes et lianes identifiés dans les 46
cacaoyères
Espèce
|
Nombre de cacaoyères
|
Fréq (%)
|
utilisations
|
|
|
Abondance
|
Alimentation Médicinal
|
Aphro
|
Service moyenne
|
Laportea ovalifolia
|
13
|
28%
|
|
13
|
|
0
|
1.00
|
Phyllanthus amarus
|
13
|
28%
|
|
11
|
|
2
|
1.00
|
Pseuderanthemum macrophylla
|
12
|
26%
|
|
|
|
0
|
2.08
|
Megaphrynium macrostachyum
|
12
|
26%
|
|
|
|
12
|
1.33
|
Asparagus racemosus
|
12
|
26%
|
|
11
|
7
|
0
|
1.25
|
Gloriosa superba
|
12
|
26%
|
|
12
|
|
0
|
1.00
|
Ipomea pes-caprae
|
11
|
24%
|
|
11
|
|
0
|
1.00
|
Palisota ambigua
|
10
|
22%
|
|
8
|
|
2
|
1.20
|
Tristemma mauritianum
|
10
|
22%
|
10
|
|
|
0
|
1.10
|
Dioscorea bulbifera
|
10
|
22%
|
|
10
|
|
0
|
1.00
|
Sida veronicifolia
|
9
|
20%
|
|
9
|
|
0
|
1.44
|
Gnetum africanum
|
9
|
20%
|
9
|
|
|
0
|
1.11
|
Drymaria cordata
|
8
|
17%
|
|
8
|
|
0
|
1.38
|
Achyranthes aspira
|
7
|
15%
|
|
7
|
|
0
|
1.29
|
Fleurya ovalifolia
|
6
|
13%
|
|
3
|
|
0
|
1.00
|
Phyllanthus muellerianus
|
6
|
13%
|
|
|
|
6
|
1.00
|
Tragia benthamii
|
6
|
13%
|
|
6
|
|
0
|
1.00
|
Tithonia diversifolia
|
5
|
11%
|
|
5
|
|
0
|
1.20
|
Clerodendron splendens
|
5
|
11%
|
|
5
|
|
0
|
1.00
|
Haumania danckelmaniana
|
4
|
9%
|
|
|
|
4
|
1.25
|
Cognauxia podolaena
|
4
|
9%
|
|
4
|
|
1
|
1.00
|
Melanthera scandens
|
4
|
9%
|
|
4
|
|
0
|
1.00
|
Memordica friesorum
|
4
|
9%
|
1
|
2
|
|
2
|
1.00
|
Setaria megaphylla
|
4
|
9%
|
|
2
|
|
2
|
1.00
|
Dimorphochlamys mannii
|
3
|
7%
|
|
3
|
|
0
|
1.67
|
Ananas comosus
|
3
|
7%
|
3
|
|
|
0
|
1.33
|
Aspilia africana
|
3
|
7%
|
|
3
|
|
0
|
1.00
|
Borreria intricans
|
3
|
7%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Dinophora splenneroides
|
3
|
7%
|
3
|
|
|
0
|
1.00
|
Emilia coccinea
|
3
|
7%
|
|
3
|
|
0
|
1.00
|
Olax latifolia
|
3
|
7%
|
|
|
|
2
|
1.00
|
Tectaria camerooniana
|
2
|
4%
|
|
1
|
|
0
|
2.50
|
Ageratum conyzoides
|
2
|
4%
|
|
2
|
|
0
|
1.50
|
Canthium arnoldianum
|
2
|
4%
|
|
2
|
|
0
|
1.50
|
Setaria barbata
|
2
|
4%
|
|
2
|
|
0
|
1.50
|
Adenia lobata
|
2
|
4%
|
|
2
|
|
0
|
1.00
|
Cayratia cf debilis
|
2
|
4%
|
1
|
|
|
1
|
1.00
|
Cepatula prostrata
|
2
|
4%
|
|
2
|
|
1
|
1.00
|
Rhektophyllum mirabile
|
2
|
4%
|
|
|
|
0
|
1.00
|
Aframomum melegueta
|
1
|
2%
|
1
|
1
|
1
|
0
|
2.00
|
Icacina mannii
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
2.00
|
Ipomea batatas
|
1
|
2%
|
1
|
1
|
|
0
|
2.00
|
Adenia gracilis
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Alafia multiflora
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Alsophyla camerunensis
|
1
|
2%
|
1
|
|
|
0
|
1.00
|
Cissus barbeyana
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Desmosatachys tznuifolius
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Dissotis retundifolia
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Dovialis zenkeri
|
1
|
2%
|
|
|
|
0
|
1.00
|
Geophila lancistipella
|
1
|
2%
|
1
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Megaphrinium macrostachyum
|
1
|
2%
|
|
|
|
1
|
1.00
|
Memordia Cabraei
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Oxalis barrelieri
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Pouzolzia denutata
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Solanum torvum
|
1
|
2%
|
|
1
|
|
0
|
1.00
|
Annexe 7 : Densités moyennes et maximum en
tiges/ha des arbres fruitiers inventoriés dans les 46 relevés
(superficie totale 66.87 ha)
Nom scientifique Nom commun Okola Mfou Ebolowa
Zone d'étude Okola Mfou Ebolowa
Densité moyenne Densité maximum
Arbres fruitiers jeunes
Dacryodes edulis
|
Safoutier
|
1,82
|
7,95
|
1,52
|
3,72
|
9,41
|
22,47
|
9,46
|
Persea americana
|
Avocatier
|
2,54
|
3,56
|
2,69
|
2,92
|
10,79
|
10,30
|
15,77
|
Elaeis guineensis
|
Palmier à huile
|
1,75
|
2,03
|
4,01
|
2,58
|
10,22
|
8,74
|
19,19
|
Mangifera indica
|
Manguier
|
1,06
|
2,24
|
0,55
|
1,28
|
6,17
|
8,01
|
5,02
|
Citrus reticulata
|
Mandarinier
|
1,93
|
0,36
|
0,26
|
0,87
|
15,42
|
1,86
|
2,26
|
Citrus sinensis
|
Oranger
|
0,52
|
1,55
|
0,39
|
0,82
|
4,95
|
5,57
|
2,37
|
Canarium schweinfurthii
|
Aiélé
|
0,37
|
0,14
|
0,82
|
0,44
|
5,43
|
1,32
|
2,93
|
Xylopia auranthiodora
|
Oyakui
|
0,02
|
0,39
|
0,63
|
0,34
|
0,27
|
4,22
|
3,06
|
Irvingia gabonensis
|
Andok
|
0,35
|
0,40
|
0,27
|
0,34
|
1,81
|
2,23
|
1,94
|
Lannea welwitschii
|
Kumbi
|
0,00
|
0,89
|
0,00
|
0,29
|
0,00
|
4,49
|
0,00
|
Ricinodendron heudelotii
|
Ndjangsang
|
0,23
|
0,31
|
0,31
|
0,28
|
1,21
|
2,25
|
2,67
|
Baillonella toxisperma
|
Moabi
|
0,00
|
0,58
|
0,06
|
0,21
|
0,00
|
2,57
|
0,97
|
Tetrapleura tetraptera
|
Akpa
|
0,03
|
0,30
|
0,31
|
0,21
|
0,50
|
2,84
|
2,69
|
Myrianthus arboreus
|
Engokom
|
0,14
|
0,09
|
0,24
|
0,16
|
1,43
|
1,42
|
1,94
|
Cola acuminata
|
Colatier
|
0,25
|
0,00
|
0,19
|
0,15
|
1,54
|
0,00
|
2,26
|
Spondias cytherea
|
Casmango
|
0,02
|
0,00
|
0,42
|
0,14
|
0,27
|
0,00
|
6,31
|
Antrocaryon klaineanum
|
Onzobili
|
0,00
|
0,17
|
0,24
|
0,14
|
0,00
|
1,86
|
1,94
|
Monodora myristica
|
Nding
|
0,00
|
0,31
|
0,00
|
0,10
|
0,00
|
4,58
|
0,00
|
Dacryodes macrophylla
|
Atom/Tom
|
0,02
|
0,12
|
0,13
|
0,09
|
0,27
|
1,86
|
1,88
|
Cola nitida
|
Colatier
|
0,11
|
0,05
|
0,00
|
0,05
|
1,81
|
0,71
|
0,00
|
Garcinia cola
|
Bitter cola
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
2,48
|
0,00
|
0,00
|
Mangifera sp.
|
Manguier
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
2,48
|
0,00
|
0,00
|
Coula edulis
|
Ewomé/Coula
|
0,12
|
0,02
|
0,00
|
0,05
|
1,07
|
0,37
|
0,00
|
Inga edulis
|
Inga
|
0,00
|
0,00
|
0,13
|
0,04
|
0,00
|
0,00
|
1,88
|
Artocarpus altilis
|
Wondo ntangan
|
0,00
|
0,00
|
0,13
|
0,04
|
0,00
|
0,00
|
1,88
|
Vitex grandifolia
|
Evoula
|
0,00
|
0,00
|
0,10
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
0,97
|
Citrus sp.
|
Mandarinier
|
0,08
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
1,34
|
0,00
|
0,00
|
Allanblackia floribunda
|
Nsangomo
|
0,00
|
0,09
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
1,29
|
0,00
|
Annona muricata
|
Corossolier
|
0,02
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,27
|
0,00
|
0,79
|
Eugenia jambos
|
Cérisier
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,80
|
0,00
|
0,00
|
Eugenia sp.
|
Cérisier
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,79
|
Psydium guajava
|
Goyavier
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,79
|
Citrus grandis
|
Pamplemoussier
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,77
|
0,00
|
0,00
|
Hylodendron gabunense
|
Mvanda/ Afane
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,34
|
0,00
|
0,00
|
Trichoscypha acuminata
|
Amvout
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,34
|
0,00
|
0,00
|
Arbres fruitiers adultes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Persea americana
|
Avocatier
|
21,25
|
13,98
|
13,00
|
16,19
|
79,21
|
32,62
|
72,68
|
Dacryodes edulis
|
Safoutier
|
13,32
|
14,95
|
3,63
|
10,69
|
32,61
|
30,89
|
8,08
|
Mangifera indica
|
Manguier
|
18,37
|
8,69
|
2,33
|
9,98
|
44,20
|
23,19
|
9,71
|
Elaeis guineensis
|
Palmier à huile
|
4,29
|
1,49
|
3,94
|
3,26
|
18,12
|
6,74
|
8,66
|
Myrianthus arboreus
|
Engokom
|
0,89
|
3,13
|
2,84
|
2,25
|
5,43
|
16,70
|
11,00
|
Xylopia auranthiodora
|
Oyakui
|
0,47
|
1,97
|
1,97
|
1,45
|
2,48
|
11,95
|
6,63
|
Citrus sinensis
|
Oranger
|
0,67
|
2,73
|
0,45
|
1,27
|
2,55
|
18,44
|
2,70
|
Citrus reticulata
|
Mandarinier
|
3,04
|
0,31
|
0,16
|
1,21
|
12,68
|
3,51
|
0,73
|
Ricinodendron heudelotii
|
Ndjangsang
|
0,86
|
0,86
|
1,49
|
1,07
|
4,95
|
3,71
|
4,04
|
Canarium schweinfurthii
|
Aiélé
|
0,49
|
0,76
|
1,63
|
0,95
|
2,48
|
3,71
|
4,86
|
Antrocaryon klaineanum
|
Angongui
|
0,00
|
0,79
|
1,72
|
0,82
|
0,00
|
9,28
|
8,08
|
Cola acuminata
|
Colatier
|
0,62
|
0,56
|
1,25
|
0,80
|
3,62
|
4,49
|
5,38
|
Annexe 7 (suite): Densités moyennes et
états maximums en tiges/ha des arbres fruitiers inventoriés dans
les 46 relevés (superficie totale 66.87 ha)
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Densité moyenne
|
|
Densité maximum
|
Okola
|
Mfou Ebolowa Zone d'étude
|
Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Irvingia gabonensis
|
Andok
|
0,79
|
0,24
|
1,20
|
0,75
|
5,52
|
1,45
|
5,83
|
Pentaclethra macrophylla
|
Mubala
|
0,10
|
1,38
|
0,33
|
0,59
|
1,54
|
18,55
|
4,04
|
Vitex grandifolia
|
Evoula
|
0,39
|
0,17
|
1,08
|
0,54
|
1,81
|
1,86
|
5,13
|
Psydium guajava
|
Goyavier
|
0,07
|
1,34
|
0,24
|
0,54
|
1,09
|
6,74
|
3,15
|
Lannea welwitschii
|
Kumbi
|
0,00
|
1,45
|
0,00
|
0,47
|
0,00
|
5,67
|
0,00
|
indéterminé17
|
Lebel le mvac
|
1,26
|
0,00
|
0,00
|
0,44
|
11,05
|
0,00
|
0,00
|
Trichoscypha acuminata
|
Amvout
|
0,31
|
0,65
|
0,23
|
0,40
|
3,62
|
2,90
|
1,35
|
Tetrapleura tetraptera
|
Akpa
|
0,09
|
0,28
|
0,84
|
0,39
|
0,77
|
1,86
|
4,40
|
Cola nitida
|
Colatier
|
0,43
|
0,55
|
0,00
|
0,33
|
2,69
|
4,92
|
0,00
|
Dacryodes macrophylla
|
Atom/Tom
|
0,00
|
0,58
|
0,27
|
0,27
|
0,00
|
5,57
|
2,67
|
Desbordia glaucescens
|
Omang/Alep
|
0,00
|
0,09
|
0,69
|
0,25
|
0,00
|
1,32
|
3,15
|
Coula edulis
|
Noisettier
|
0,43
|
0,24
|
0,04
|
0,24
|
6,94
|
1,86
|
0,56
|
Pseudospondias microcarpa
|
Atom Koue
|
0,03
|
0,37
|
0,33
|
0,24
|
0,48
|
5,57
|
1,53
|
Spondias cytherea
|
Casmango
|
0,37
|
0,30
|
0,04
|
0,24
|
1,81
|
2,57
|
0,63
|
Hylodendron gabunense
|
Mvanda/ Afane
|
0,53
|
0,00
|
0,00
|
0,19
|
5,52
|
0,00
|
0,00
|
Uapaca guineensis
|
Assam
|
0,00
|
0,00
|
0,54
|
0,18
|
0,00
|
0,00
|
2,69
|
Citrus sp.
|
Mandarinier(clémentine)
|
0,44
|
0,00
|
0,00
|
0,15
|
4,95
|
0,00
|
0,00
|
Allanblackia floribunda
|
Nsangomo
|
0,00
|
0,41
|
0,00
|
0,13
|
0,00
|
2,57
|
0,00
|
Artocarpus altilis
|
Wondontangan
|
0,00
|
0,09
|
0,28
|
0,12
|
0,00
|
1,29
|
1,88
|
Citrus grandis
|
Pamplemoussier
|
0,10
|
0,00
|
0,25
|
0,12
|
1,54
|
0,00
|
2,67
|
Nauclea diderrichii
|
Bilinga
|
0,00
|
0,12
|
0,23
|
0,12
|
0,00
|
1,86
|
1,35
|
Theobroma cacao
|
Cacaoyer
|
0,21
|
0,00
|
0,08
|
0,10
|
1,81
|
0,00
|
0,58
|
Cola lepidota
|
Evoue
|
0,08
|
0,19
|
0,00
|
0,09
|
0,77
|
2,84
|
0,00
|
indéterminé67
|
Tazombo
|
0,00
|
0,27
|
0,00
|
0,09
|
0,00
|
2,57
|
0,00
|
Annona muricata
|
Corossolier
|
0,13
|
0,12
|
0,00
|
0,09
|
0,80
|
1,14
|
0,00
|
indéterminé39
|
Ngovo
|
0,00
|
0,00
|
0,26
|
0,08
|
0,00
|
0,00
|
2,69
|
Monodora myristica
|
Nding
|
0,00
|
0,25
|
0,00
|
0,08
|
0,00
|
3,43
|
0,00
|
Klainedoxa gabonensis
|
Eveuss
|
0,03
|
0,10
|
0,12
|
0,08
|
0,50
|
0,80
|
0,75
|
Mangifera sp.
|
manguier (ndjaman)
|
0,05
|
0,19
|
0,00
|
0,08
|
0,50
|
2,84
|
0,00
|
Santiria trimera
|
Ebap
|
0,00
|
0,00
|
0,22
|
0,07
|
0,00
|
0,00
|
1,12
|
Buchholzia coreacea
|
Mvan
|
0,18
|
0,00
|
0,00
|
0,06
|
1,60
|
0,00
|
0,00
|
indéterminé64
|
Ovos
|
0,00
|
0,00
|
0,18
|
0,06
|
0,00
|
0,00
|
2,20
|
Eugenia sp.
|
Cérisier
|
0,00
|
0,00
|
0,18
|
0,06
|
0,00
|
0,00
|
2,67
|
indéterminé7
|
Assa afan
|
0,00
|
0,12
|
0,04
|
0,05
|
0,00
|
1,86
|
0,63
|
indéterminé16
|
Lebel le kouessi
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
2,48
|
0,00
|
0,00
|
Eugenia jambos
|
Cérisier
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
2,40
|
0,00
|
0,00
|
Hexalobus crispiflorus
|
Owé
|
0,00
|
0,00
|
0,15
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,97
|
Celtis tessmannii
|
Diana
|
0,00
|
0,14
|
0,00
|
0,05
|
0,00
|
1,41
|
0,00
|
Garcinia cola
|
Bitter cola
|
0,03
|
0,10
|
0,00
|
0,04
|
0,54
|
1,43
|
0,00
|
Inga edulis
|
Inga
|
0,00
|
0,00
|
0,13
|
0,04
|
0,00
|
0,00
|
1,88
|
Carica papaya
|
Papayer
|
0,02
|
0,00
|
0,08
|
0,03
|
0,34
|
0,00
|
0,79
|
Cola ficifolia
|
Ekom
|
0,09
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,77
|
0,00
|
0,00
|
Cola pachycarpa
|
Ekom
|
0,00
|
0,10
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
0,80
|
0,00
|
Garcinia ovalifolia
|
Ossessang
|
0,00
|
0,09
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
1,32
|
0,00
|
Trichoscypha arborea
|
Engong
|
0,00
|
0,00
|
0,08
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
1,16
|
gambeya lacourtiana
|
Longhi
|
0,00
|
0,03
|
0,03
|
0,02
|
0,00
|
0,38
|
0,51
|
indéterminé73
|
Angong
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,79
|
indéterminé70
|
Angovo
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
indéterminé77
|
Ongovo
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
Poga oleosa
|
Angale
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
indéterminé71
|
Zolong
|
0,00
|
0,05
|
0,00
|
0,01
|
0,00
|
0,68
|
0,00
|
Annexe 8 : Densité en tiges/ha des arbres et
arbustes inventoriés dans les 46 AFC
|
|
|
Densité moyenne
|
|
Densité maximum
|
Type
|
Espèce
|
Okola
|
Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Arbre
|
Persea americana
|
23,79
|
17,54
|
15,69
|
19,11
|
81,68
|
37,51
|
78,06
|
Arbre
|
Dacryodes edulis
|
15,14
|
22,90
|
5,15
|
14,41
|
36,23
|
46,33
|
10,25
|
Arbre
|
Mangifera indica
|
19,44
|
10,92
|
2,88
|
11,26
|
44,20
|
24,03
|
10,03
|
Arbre
|
Elaeis guineensis
|
6,04
|
3,52
|
7,96
|
5,84
|
25,54
|
13,48
|
27,85
|
Arbre
|
Albizia adianthifolia
|
0,27
|
6,71
|
3,40
|
3,39
|
1,34
|
20,59
|
14,79
|
Arbre
|
Rauvolfia vomitoria
|
1,09
|
8,09
|
0,94
|
3,33
|
5,52
|
28,81
|
4,73
|
Arbre
|
Pycnanthus angolensis
|
1,37
|
4,55
|
3,88
|
3,22
|
7,43
|
11,35
|
13,46
|
Arbre
|
Ficus exasperata
|
1,54
|
5,75
|
2,20
|
3,13
|
5,43
|
18,97
|
5,35
|
Arbre
|
Funtumia elastica
|
0,45
|
2,23
|
6,40
|
2,97
|
1,81
|
11,35
|
24,06
|
Arbre
|
Markhamia lutea
|
0,00
|
6,28
|
2,29
|
2,79
|
0,00
|
24,72
|
9,29
|
Arbre
|
Terminalia superba
|
0,67
|
2,41
|
4,58
|
2,51
|
2,48
|
14,18
|
13,46
|
Arbre
|
Myrianthus arboreus
|
1,03
|
3,22
|
3,14
|
2,43
|
5,43
|
16,70
|
11,00
|
Arbre
|
Macaranga hurifolia
|
0,06
|
2,61
|
4,29
|
2,27
|
0,95
|
17,98
|
13,46
|
Arbre
|
Ficus mucuso
|
1,09
|
4,35
|
1,44
|
2,26
|
7,43
|
11,92
|
7,65
|
Arbre
|
Phyllanthus discoideus
|
0,10
|
3,00
|
3,68
|
2,21
|
1,21
|
9,27
|
12,11
|
Arbre
|
Alstonia boonei
|
1,94
|
2,34
|
2,18
|
2,15
|
7,43
|
7,95
|
3,67
|
Arbre
|
Petersianthus macrocarpus
|
1,01
|
2,01
|
3,44
|
2,13
|
5,43
|
12,99
|
10,70
|
Arbre
|
Milicia excelsa
|
0,85
|
4,38
|
1,21
|
2,12
|
5,38
|
15,46
|
2,92
|
Arbre
|
Citrus reticulata
|
4,97
|
0,67
|
0,42
|
2,08
|
21,59
|
4,92
|
2,26
|
Arbre
|
Citrus sinensis
|
1,19
|
4,28
|
0,84
|
2,08
|
4,95
|
21,28
|
3,24
|
Arbre
|
Bridelia micrantha
|
0,00
|
4,91
|
1,32
|
2,03
|
0,00
|
38,20
|
5,35
|
Arbre
|
Pterocarpus soyauxii
|
0,77
|
2,92
|
2,24
|
1,95
|
2,48
|
20,41
|
10,26
|
Arbre
|
Xylopia auranthiodora
|
0,49
|
2,36
|
2,75
|
1,84
|
2,48
|
16,16
|
9,69
|
Arbre
|
Spathodea campanulata
|
1,30
|
1,77
|
1,97
|
1,68
|
5,52
|
4,49
|
5,38
|
Arbre
|
Morinda lucida
|
1,36
|
2,55
|
1,07
|
1,65
|
5,52
|
7,73
|
5,38
|
Arbre
|
Canarium schweinfurthii
|
0,94
|
0,95
|
2,60
|
1,49
|
7,25
|
3,97
|
6,73
|
Arbre
|
Hypodaphnis zenkeri
|
0,02
|
0,53
|
3,97
|
1,47
|
0,27
|
2,11
|
11,66
|
Arbre
|
Albizia zygia
|
0,00
|
4,37
|
0,12
|
1,47
|
0,00
|
22,47
|
1,27
|
Arbre
|
Triplochiton scleroxylon
|
0,33
|
1,90
|
2,18
|
1,45
|
1,81
|
11,97
|
8,80
|
Arbre
|
Musanga cecropioides
|
0,45
|
1,80
|
1,94
|
1,38
|
5,52
|
14,84
|
10,70
|
Arbre
|
Ricinodendron heudelotii
|
1,09
|
1,17
|
1,80
|
1,35
|
4,95
|
3,71
|
5,38
|
Arbre
|
Lannea welwitschii
|
0,10
|
2,67
|
1,20
|
1,30
|
0,80
|
7,95
|
4,08
|
Arbre
|
Ceiba pentandra
|
0,42
|
2,71
|
0,72
|
1,27
|
1,28
|
13,25
|
2,20
|
Arbre
|
Newbouldia laevis
|
0,00
|
1,29
|
2,57
|
1,26
|
0,00
|
5,67
|
7,28
|
Arbre
|
Anthocleista schweinfurthii
|
0,00
|
0,00
|
3,67
|
1,20
|
0,00
|
0,00
|
9,72
|
Arbre
|
Tieghemella africana
|
3,17
|
0,00
|
0,04
|
1,12
|
14,78
|
0,00
|
0,58
|
Arbre
|
Irvingia gabonensis
|
1,14
|
0,65
|
1,50
|
1,10
|
5,52
|
2,90
|
7,77
|
Arbre
|
Albizia ferruginea
|
0,00
|
2,19
|
0,95
|
1,03
|
0,00
|
8,99
|
3,15
|
Arbre
|
Antrocaryon klaineanum
|
0,00
|
0,97
|
1,97
|
0,96
|
0,00
|
11,13
|
9,42
|
Arbre
|
Cola acuminata
|
0,86
|
0,56
|
1,44
|
0,95
|
3,86
|
4,49
|
5,38
|
Arbre
|
Vernonia conferta
|
0,02
|
2,06
|
0,82
|
0,95
|
0,27
|
11,13
|
3,89
|
Arbre
|
Distemonanthus benthamianus
|
0,12
|
0,93
|
1,73
|
0,91
|
1,21
|
5,57
|
8,06
|
Arbre
|
Discoglypremna caloneura
|
0,00
|
2,77
|
0,00
|
0,90
|
0,00
|
17,57
|
0,00
|
Arbre
|
Ficus sur
|
0,13
|
1,12
|
1,51
|
0,90
|
1,21
|
4,58
|
5,35
|
Arbre
|
Amphimas ferrugineus
|
0,02
|
1,27
|
1,37
|
0,87
|
0,34
|
6,38
|
6,73
|
Arbre
|
Erythroxylum mannii
|
2,27
|
0,19
|
0,00
|
0,85
|
19,93
|
1,32
|
0,00
|
Arbre
|
Pentaclethra macrophylla
|
0,22
|
1,55
|
0,72
|
0,82
|
1,54
|
18,55
|
4,04
|
Arbre
|
Cola lateritia
|
0,05
|
2,37
|
0,08
|
0,81
|
0,77
|
11,13
|
1,13
|
Arbre
|
Bosqueia angolensis
|
0,66
|
1,42
|
0,20
|
0,76
|
1,43
|
5,67
|
1,53
|
Arbre
|
Voacanga africana
|
0,93
|
0,82
|
0,49
|
0,75
|
5,38
|
4,58
|
3,64
|
Arbre
|
Coelocaryon preussii
|
0,00
|
0,70
|
1,39
|
0,68
|
0,00
|
7,42
|
5,35
|
Arbre
|
Tetrapleura tetraptera
|
0,12
|
0,65
|
1,15
|
0,63
|
0,77
|
3,19
|
5,38
|
Arbre
|
Morus mesozygia
|
0,69
|
1,17
|
0,00
|
0,62
|
3,83
|
9,93
|
0,00
|
Arbre
|
Rauvolfia macrophylla
|
0,00
|
0,30
|
1,57
|
0,61
|
0,00
|
2,90
|
9,42
|
Arbre
|
indéterminé24
|
1,73
|
0,00
|
0,00
|
0,60
|
11,05
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Cordia platythyrsa
|
0,33
|
0,92
|
0,55
|
0,59
|
1,81
|
4,58
|
3,06
|
Arbre
|
Psydium guajava
|
0,15
|
1,34
|
0,30
|
0,59
|
1,34
|
6,74
|
3,94
|
Arbre
|
Vitex grandifolia
|
0,39
|
0,17
|
1,18
|
0,58
|
1,81
|
1,86
|
5,13
|
|
|
|
Densité moyenne
|
|
Densité maximum
|
Type
|
Espèce
|
Okola
|
Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Arbre
|
Cleistopholis patens
|
0,00
|
0,35
|
1,37
|
0,56
|
0,00
|
2,81
|
5,35
|
Arbre
|
Piptadeniastrum africanum
|
0,76
|
0,38
|
0,38
|
0,51
|
3,62
|
4,58
|
1,74
|
Arbre
|
Erythrococca sp.
|
1,36
|
0,00
|
0,00
|
0,47
|
5,43
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Allanblackia floribunda
|
0,36
|
0,82
|
0,24
|
0,47
|
2,48
|
3,86
|
1,35
|
Arbre
|
Fagara heitzii
|
0,28
|
1,03
|
0,04
|
0,45
|
2,48
|
3,71
|
0,58
|
Arbre
|
Lophira alata
|
0,05
|
0,52
|
0,78
|
0,44
|
0,50
|
3,71
|
2,97
|
Arbre
|
indéterminé17
|
1,26
|
0,00
|
0,00
|
0,44
|
11,05
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Millettia sanagana
|
1,22
|
0,00
|
0,00
|
0,42
|
6,04
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé12
|
0,00
|
0,00
|
1,30
|
0,42
|
0,00
|
0,00
|
8,02
|
Arbre
|
Bombax buenopozense
|
0,00
|
0,93
|
0,36
|
0,42
|
0,00
|
3,71
|
1,94
|
Arbre
|
Entandrophragma cylindricum
|
0,87
|
0,11
|
0,25
|
0,42
|
4,95
|
0,87
|
1,58
|
Arbre
|
Trichoscypha acuminata
|
0,33
|
0,65
|
0,23
|
0,40
|
3,62
|
2,90
|
1,35
|
Arbre
|
Hylodendron gabunense
|
0,55
|
0,14
|
0,49
|
0,40
|
5,52
|
1,41
|
2,67
|
Arbre
|
Lonchocarpus sericeus
|
0,00
|
0,00
|
1,21
|
0,39
|
0,00
|
0,00
|
7,65
|
Arbre
|
Cola nitida
|
0,54
|
0,59
|
0,00
|
0,38
|
3,62
|
4,92
|
0,00
|
Arbre
|
Spondias cytherea
|
0,38
|
0,30
|
0,46
|
0,38
|
1,81
|
2,57
|
6,31
|
Arbre
|
Macaranga sp.
|
0,08
|
0,46
|
0,62
|
0,38
|
1,21
|
2,57
|
6,07
|
Arbre
|
Caloncoba gilgiana
|
0,00
|
0,47
|
0,67
|
0,37
|
0,00
|
2,65
|
5,61
|
Arbre
|
Dacryodes macrophylla
|
0,02
|
0,70
|
0,39
|
0,36
|
0,27
|
7,42
|
2,67
|
Arbre
|
Treculia africana
|
0,08
|
0,75
|
0,27
|
0,36
|
1,21
|
2,25
|
2,20
|
Arbre
|
Antiaris welwitschii
|
1,03
|
0,00
|
0,00
|
0,36
|
5,52
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé28
|
0,00
|
0,00
|
1,04
|
0,34
|
0,00
|
0,00
|
4,86
|
Arbre
|
Eriocoelum macrocarpum
|
0,00
|
0,82
|
0,20
|
0,33
|
0,00
|
4,26
|
1,21
|
Arbre
|
Eribroma oblonga
|
0,05
|
0,27
|
0,62
|
0,31
|
0,48
|
1,45
|
2,93
|
Arbre
|
Bosqueia sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,89
|
0,29
|
0,00
|
0,00
|
4,67
|
Arbre
|
Coula edulis
|
0,55
|
0,26
|
0,04
|
0,29
|
7,71
|
1,86
|
0,56
|
Arbre
|
Tetrorchidium didymostemon
|
0,00
|
0,32
|
0,55
|
0,28
|
0,00
|
2,72
|
2,69
|
Arbre
|
Cordia aurantiaca
|
0,08
|
0,27
|
0,46
|
0,27
|
0,77
|
2,25
|
4,04
|
Arbre
|
Erythrophleum ivorense
|
0,45
|
0,00
|
0,33
|
0,26
|
3,62
|
0,00
|
1,53
|
Arbre
|
Desbordia glaucescens
|
0,00
|
0,09
|
0,72
|
0,26
|
0,00
|
1,32
|
3,15
|
Arbre
|
Mitragyna stipulosa
|
0,00
|
0,00
|
0,81
|
0,26
|
0,00
|
0,00
|
8,75
|
Arbre
|
Carapa procera
|
0,00
|
0,80
|
0,00
|
0,26
|
0,00
|
11,13
|
0,00
|
Arbre
|
Enantia chlorantha
|
0,36
|
0,24
|
0,13
|
0,25
|
4,95
|
1,45
|
1,35
|
Arbre
|
Dracæna arborea
|
0,00
|
0,74
|
0,00
|
0,24
|
0,00
|
11,13
|
0,00
|
Arbre
|
Pseudospondias microcarpa
|
0,03
|
0,37
|
0,33
|
0,24
|
0,48
|
5,57
|
1,53
|
Arbre
|
Lovoa trichilioides
|
0,00
|
0,70
|
0,00
|
0,23
|
0,00
|
2,29
|
0,00
|
Arbre
|
Duboscia macrocarpa
|
0,02
|
0,53
|
0,12
|
0,22
|
0,27
|
3,19
|
1,35
|
Arbre
|
Baillonella toxisperma
|
0,00
|
0,58
|
0,06
|
0,21
|
0,00
|
2,57
|
0,97
|
Arbre
|
Maesopsis eminii
|
0,00
|
0,30
|
0,34
|
0,21
|
0,00
|
3,71
|
2,20
|
Arbre
|
Xylopia quintasii
|
0,00
|
0,00
|
0,62
|
0,20
|
0,00
|
0,00
|
3,78
|
Arbre
|
Entandrophragma candolei
|
0,00
|
0,62
|
0,00
|
0,20
|
0,00
|
9,28
|
0,00
|
Arbre
|
Staudtia kamerunensis
|
0,02
|
0,26
|
0,33
|
0,20
|
0,27
|
2,11
|
2,20
|
Arbre
|
Trema orientalis
|
0,02
|
0,16
|
0,38
|
0,18
|
0,36
|
0,87
|
5,35
|
Arbre
|
Antiaris africana
|
0,00
|
0,39
|
0,17
|
0,18
|
0,00
|
2,84
|
2,55
|
Arbre
|
Citrus sp.
|
0,53
|
0,00
|
0,00
|
0,18
|
4,95
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Monodora myristica
|
0,00
|
0,56
|
0,00
|
0,18
|
0,00
|
8,01
|
0,00
|
Arbre
|
Diospyros crassiflora
|
0,35
|
0,00
|
0,18
|
0,18
|
5,52
|
0,00
|
2,67
|
Arbre
|
Uapaca guineensis
|
0,00
|
0,00
|
0,54
|
0,18
|
0,00
|
0,00
|
2,69
|
Arbre
|
Clerodendron sp.
|
0,49
|
0,00
|
0,00
|
0,17
|
3,62
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Cola ballayi
|
0,37
|
0,12
|
0,00
|
0,17
|
5,52
|
1,86
|
0,00
|
Arbre
|
Theobroma cacao
|
0,36
|
0,00
|
0,12
|
0,17
|
2,48
|
0,00
|
0,62
|
Arbre
|
Zanthoxylum gilletii
|
0,00
|
0,00
|
0,50
|
0,16
|
0,00
|
0,00
|
3,15
|
Arbre
|
Artocarpus altilis
|
0,00
|
0,09
|
0,41
|
0,16
|
0,00
|
1,29
|
3,76
|
Arbre
|
Pteleopsis hylodendron
|
0,00
|
0,48
|
0,00
|
0,16
|
0,00
|
1,86
|
0,00
|
Arbre
|
Tabernaemontana crassa
|
0,00
|
0,17
|
0,30
|
0,15
|
0,00
|
0,80
|
2,20
|
Arbre
|
Picralima nitida
|
0,31
|
0,10
|
0,03
|
0,15
|
4,95
|
1,45
|
0,38
|
Arbre
|
indéterminé41
|
0,39
|
0,00
|
0,00
|
0,14
|
5,52
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Mangifera sp.
|
0,21
|
0,19
|
0,00
|
0,13
|
2,48
|
2,84
|
0,00
|
|
|
|
Densité moyenne
|
|
Densité maximum
|
Type
|
Espèce
|
Okola
|
Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Arbre
|
harungana madagascariensis
|
0,00
|
0,05
|
0,35
|
0,13
|
0,00
|
0,80
|
1,88
|
Arbre
|
Alchornea cordifolia
|
0,09
|
0,09
|
0,22
|
0,13
|
0,80
|
1,32
|
1,21
|
Arbre
|
Citrus grandis
|
0,14
|
0,00
|
0,25
|
0,13
|
2,31
|
0,00
|
2,67
|
Arbre
|
Schumanniophyton magnificum
|
0,00
|
0,39
|
0,00
|
0,13
|
0,00
|
3,71
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé9
|
0,35
|
0,00
|
0,00
|
0,12
|
5,52
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Polyscia fulva
|
0,00
|
0,36
|
0,00
|
0,12
|
0,00
|
2,25
|
0,00
|
Arbre
|
Nauclea diderrichii
|
0,00
|
0,12
|
0,23
|
0,12
|
0,00
|
1,86
|
1,35
|
Arbre
|
Bridelia sp.
|
0,07
|
0,24
|
0,03
|
0,11
|
0,50
|
2,25
|
0,51
|
Arbre
|
Annona muricata
|
0,15
|
0,12
|
0,05
|
0,11
|
0,80
|
1,14
|
0,79
|
Arbre
|
Sterculia rhinopetala
|
0,00
|
0,32
|
0,00
|
0,10
|
0,00
|
2,65
|
0,00
|
Arbre
|
Berlinia confusa
|
0,00
|
0,31
|
0,00
|
0,10
|
0,00
|
4,22
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé50
|
0,00
|
0,00
|
0,30
|
0,10
|
0,00
|
0,00
|
2,93
|
Arbre
|
Chassalia sp.
|
0,00
|
0,30
|
0,00
|
0,10
|
0,00
|
2,81
|
0,00
|
Arbre
|
Garcinia cola
|
0,19
|
0,10
|
0,00
|
0,10
|
2,48
|
1,43
|
0,00
|
Arbre
|
Entandrophragma angolensis
|
0,12
|
0,15
|
0,00
|
0,09
|
0,50
|
2,25
|
0,00
|
Arbre
|
Cola lepidota
|
0,08
|
0,19
|
0,00
|
0,09
|
0,77
|
2,84
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé43
|
0,00
|
0,00
|
0,27
|
0,09
|
0,00
|
0,00
|
2,67
|
Arbre
|
indéterminé67
|
0,00
|
0,27
|
0,00
|
0,09
|
0,00
|
2,57
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé39
|
0,00
|
0,00
|
0,26
|
0,08
|
0,00
|
0,00
|
2,69
|
Arbre
|
Klainedoxa gabonensis
|
0,03
|
0,10
|
0,12
|
0,08
|
0,50
|
0,80
|
0,75
|
Arbre
|
Inga edulis
|
0,00
|
0,00
|
0,25
|
0,08
|
0,00
|
0,00
|
3,76
|
Arbre
|
indéterminé42
|
0,00
|
0,25
|
0,00
|
0,08
|
0,00
|
3,71
|
0,00
|
Arbre
|
Eugenia sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,23
|
0,08
|
0,00
|
0,00
|
2,67
|
Arbre
|
indéterminé40
|
0,00
|
0,00
|
0,23
|
0,08
|
0,00
|
0,00
|
2,67
|
Arbre
|
Millettia sp.
|
0,00
|
0,23
|
0,00
|
0,07
|
0,00
|
2,25
|
0,00
|
Arbre
|
Ficus conraui
|
0,00
|
0,05
|
0,18
|
0,07
|
0,00
|
0,68
|
2,67
|
Arbre
|
Santiria trimera
|
0,00
|
0,00
|
0,22
|
0,07
|
0,00
|
0,00
|
1,12
|
Arbre
|
Eugenia jambos
|
0,20
|
0,00
|
0,00
|
0,07
|
3,20
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Mildbraediodendron excelsum
|
0,00
|
0,00
|
0,20
|
0,07
|
0,00
|
0,00
|
1,94
|
Arbre
|
Buchholzia coreacea
|
0,18
|
0,00
|
0,00
|
0,06
|
1,60
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé52
|
0,00
|
0,19
|
0,00
|
0,06
|
0,00
|
2,86
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé64
|
0,00
|
0,00
|
0,18
|
0,06
|
0,00
|
0,00
|
2,20
|
Arbre
|
Pachypodanthium staudtii
|
0,00
|
0,00
|
0,18
|
0,06
|
0,00
|
0,00
|
2,20
|
Arbre
|
Berlinia bracteosa
|
0,00
|
0,03
|
0,15
|
0,06
|
0,00
|
0,38
|
1,35
|
Arbre
|
Celtis tessmannii
|
0,03
|
0,14
|
0,00
|
0,06
|
0,50
|
1,41
|
0,00
|
Arbre
|
Leptonichia sp.
|
0,00
|
0,17
|
0,00
|
0,06
|
0,00
|
2,57
|
0,00
|
Arbre
|
Alchornea floribunda
|
0,00
|
0,00
|
0,17
|
0,06
|
0,00
|
0,00
|
1,35
|
Arbre
|
indéterminé7
|
0,00
|
0,12
|
0,04
|
0,05
|
0,00
|
1,86
|
0,63
|
Arbre
|
Pausinystalia johimbe
|
0,05
|
0,00
|
0,11
|
0,05
|
0,77
|
0,00
|
0,97
|
Arbre
|
Afzelia pachyloba
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
2,48
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé16
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
2,48
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé21
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
2,48
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé27
|
0,15
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
2,48
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Strephonema pseudocola
|
0,00
|
0,00
|
0,16
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
1,21
|
Arbre
|
Garcinia lucida
|
0,00
|
0,00
|
0,16
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
1,58
|
Arbre
|
Greenwaydendron suaveolens
|
0,00
|
0,00
|
0,15
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
1,35
|
Arbre
|
Pachyelasma tessmannii
|
0,08
|
0,00
|
0,06
|
0,05
|
1,34
|
0,00
|
0,97
|
Arbre
|
Diospyros sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,15
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
1,58
|
Arbre
|
Albizia sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,15
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
2,25
|
Arbre
|
indéterminé30
|
0,00
|
0,00
|
0,15
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
2,20
|
Arbre
|
Hexalobus crispiflorus
|
0,00
|
0,00
|
0,15
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,97
|
Arbre
|
Caloncoba sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,14
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
1,68
|
Arbre
|
Hevea brasiliensis
|
0,00
|
0,05
|
0,08
|
0,04
|
0,00
|
0,68
|
1,25
|
Arbre
|
Hannoa klaineana
|
0,11
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
1,81
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé85
|
0,00
|
0,00
|
0,12
|
0,04
|
0,00
|
0,00
|
1,21
|
Arbre
|
indéterminé55
|
0,00
|
0,12
|
0,00
|
0,04
|
0,00
|
1,75
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé75
|
0,00
|
0,00
|
0,11
|
0,04
|
0,00
|
0,00
|
1,16
|
Arbre
|
Ongokea gore
|
0,00
|
0,00
|
0,11
|
0,04
|
0,00
|
0,00
|
1,12
|
|
|
|
Densité moyenne
|
|
Densité maximum
|
Type
|
Espèce
|
Okola
|
Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Arbre
|
Carica papaya
|
0,02
|
0,00
|
0,08
|
0,03
|
0,34
|
0,00
|
0,79
|
Arbre
|
Cola ficifolia
|
0,09
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,77
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Cola pachycarpa
|
0,00
|
0,10
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
0,80
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé10
|
0,09
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,73
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Brachystegia mildraedii
|
0,00
|
0,10
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
1,45
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé54
|
0,09
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,77
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Cleistopholis sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,09
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
1,35
|
Arbre
|
indéterùminé31
|
0,00
|
0,00
|
0,09
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
1,35
|
Arbre
|
Kigelia africana
|
0,08
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
1,34
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Garcinia ovalifolia
|
0,00
|
0,09
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
1,32
|
0,00
|
Arbre
|
Rauvolfia mannii
|
0,00
|
0,09
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
1,32
|
0,00
|
Arbre
|
Cylicodiscus gabunensis
|
0,00
|
0,02
|
0,06
|
0,03
|
0,00
|
0,37
|
0,56
|
Arbre
|
Croton aligandrus
|
0,00
|
0,09
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
1,29
|
0,00
|
Arbre
|
Polyalthia suaveolens
|
0,00
|
0,09
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
1,29
|
0,00
|
Arbre
|
Trichilia sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,08
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
1,16
|
Arbre
|
Trichoscypha arborea
|
0,00
|
0,00
|
0,08
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
1,16
|
Arbre
|
Thomandersia hensii
|
0,00
|
0,08
|
0,00
|
0,02
|
0,00
|
1,14
|
0,00
|
Arbre
|
Raphia sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,07
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,58
|
Arbre
|
Mansonia altissima
|
0,07
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,73
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé37
|
0,00
|
0,00
|
0,06
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,97
|
Arbre
|
Mammea africana
|
0,00
|
0,00
|
0,06
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,97
|
Arbre
|
indéterminé25
|
0,06
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,95
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
gambeya lacourtiana
|
0,00
|
0,03
|
0,03
|
0,02
|
0,00
|
0,38
|
0,51
|
Arbre
|
indéterminé19
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,50
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Hellea stipulosa
|
0,00
|
0,05
|
0,00
|
0,02
|
0,00
|
0,80
|
0,00
|
Arbre
|
indétermié69
|
0,00
|
0,05
|
0,00
|
0,02
|
0,00
|
0,80
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé34
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,79
|
Arbre
|
indéterminé73
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,79
|
Arbre
|
indéterminé20
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,77
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé4
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,77
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé57
|
0,00
|
0,05
|
0,00
|
0,02
|
0,00
|
0,76
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé26
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,73
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé70
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
Arbre
|
indéterminé77
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
Arbre
|
indéterminé79
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
Arbre
|
indéterminé81
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
Arbre
|
Poga oleosa
|
0,00
|
0,00
|
0,05
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
Arbre
|
Schrebera arborea
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,73
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé71
|
0,00
|
0,05
|
0,00
|
0,01
|
0,00
|
0,68
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé18
|
0,04
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,67
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé78
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,62
|
Arbre
|
Olyra latifolia
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,62
|
Arbre
|
Holoptelea grandis
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,58
|
Arbre
|
indéterminé51
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,58
|
Arbre
|
indéterminé83
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,58
|
Arbre
|
Uapaca sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,58
|
Arbre
|
Afzelia bipindensis
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,56
|
Arbre
|
indéterminé6
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,54
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Sygygium guineensis
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,51
|
Arbre
|
Elaeophorbia drupifera
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,50
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé13
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,50
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé15
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,50
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
Calpocalyx dinklagei
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,48
|
Arbre
|
indéterminé63
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,48
|
Arbre
|
Plagiosiphon sp.
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,48
|
Arbre
|
Raphia montbuttorum
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,48
|
Arbre
|
indéterminé36
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
0,01
|
0,00
|
0,38
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé65
|
0,00
|
0,03
|
0,00
|
0,01
|
0,00
|
0,38
|
0,00
|
|
|
|
Densité moyenne
|
|
Densité maximum
|
Type
|
Espèce
|
Okola
|
Mfou Ebolowa Zone d'étude Okola
|
Mfou
|
Ebolowa
|
Arbre
|
Omphalocarpum lecomteanum
|
0,00
|
0,02
|
0,00
|
0,01
|
0,00
|
0,37
|
0,00
|
Arbre
|
indéterminé11
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,27
|
0,00
|
0,00
|
Arbre
|
alltrees
|
119,47
|
196,80
|
151,82
|
155,23
|
291,67
|
391,47
|
347,24
|
Arbre
|
treespeci
|
36,50
|
48,60
|
55,67
|
46,70
|
51,00
|
69,00
|
79,00
|
Arbre
|
treespeciha
|
35,93
|
51,95
|
46,14
|
44,48
|
93,92
|
116,88
|
133,69
|
Arbre
|
especmin(D<0,75tiges/ha)
|
21,49
|
29,08
|
33,35
|
27,83
|
56,93
|
105,75
|
71,33
|
Arbust
|
Carpolobia alba
|
1,13
|
2,77
|
0,85
|
1,57
|
5,38
|
8,70
|
3,01
|
Arbust
|
Glyphea brevis
|
0,06
|
1,62
|
0,12
|
0,59
|
0,34
|
5,59
|
0,73
|
Arbust
|
Massularia acuminata
|
0,12
|
0,74
|
0,54
|
0,46
|
0,80
|
3,57
|
5,35
|
Arbust
|
Mallotus oppositifolius
|
0,00
|
0,99
|
0,31
|
0,43
|
0,00
|
2,90
|
2,12
|
Arbust
|
Diospyros barteri
|
0,00
|
0,91
|
0,00
|
0,30
|
0,00
|
4,79
|
0,00
|
Arbust
|
Leea guineensis
|
0,14
|
0,17
|
0,09
|
0,13
|
1,34
|
1,45
|
0,97
|
Arbust
|
Loranthus sp.
|
0,24
|
0,00
|
0,00
|
0,08
|
2,48
|
0,00
|
0,00
|
Arbust
|
Erythrococca sp.
|
0,00
|
0,20
|
0,05
|
0,08
|
0,00
|
1,86
|
0,73
|
Arbust
|
Triumfetta cordifolia
|
0,00
|
0,14
|
0,00
|
0,05
|
0,00
|
1,32
|
0,00
|
Arbust
|
Microdesmis puberula
|
0,12
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
1,47
|
0,00
|
0,00
|
Arbust
|
Lasianthera africana
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,02
|
0,77
|
0,00
|
0,00
|
Arbust
|
Tabernanthe iboga
|
0,00
|
0,00
|
0,04
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,56
|
Arbust
|
Solanum sp.
|
0,03
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,50
|
0,00
|
0,00
|
Arbust
|
Pseuderauthum tunicatum
|
0,00
|
0,00
|
0,03
|
0,01
|
0,00
|
0,00
|
0,48
|
Arbust
|
Citropsis articulata
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,34
|
0,00
|
0,00
|
Arbust
|
Manihot utilissima
|
0,02
|
0,00
|
0,00
|
0,01
|
0,34
|
0,00
|
0,00
|
Arbust
|
Total arbustes
|
1,93
|
7,55
|
2,04
|
3,80
|
8,06
|
22,35
|
5,35
|
Arbust
|
Espèces d'arbustes
|
1,81
|
3,27
|
1,53
|
2,20
|
4,00
|
5,00
|
3,00
|
|
|