1.4 L'identification des groupements
LEMEE (1978) citée par THIOMBIANO (1996) conçoit
le groupement végétal comme étant tout ensemble de
végétaux réunis sur une même surface où il
présente une certaine uniformité vis à vis des
critères adoptés pour le distinguer.
En utilisant le principe d'exclusivité (présence
ou absence d'une espèce) les résultats de l'analyse du CAP nous a
permis d'individualiser les groupements végétaux et de les
identifier à partir d'espèces dites différentielles. Ces
groupements ainsi identifiés sont caractérisés par leur
composition floristique typique comprenant les espèces
différentielles et les espèces compagnes de classe de
présence élevée (WILMANNS, 1989; DIERSE, 1990; DIERSCHE,
1994) in HAHN-HADJALI (1998).
Les classes de présences sont ceux écrit par
GUINOCHET (1973) :
I: Espèce présente dans 1 à
20% des relevés
II : Espèce présente dans 21
à 40% des relevés
III: Espèce présente dans 41 à 60% des
relevés
IV: Espèce présente dans 61 à 80% des
relevés
V: Espèce présente dans 81 à 100% des
relevés
Les recouvrements moyens (RM) correspondants aux classes
d'abondance dominance sont de (87,5%; 62,5%; 37,5%; 20%; 10%; 3%; 0,5%)
respectivement pour (5; 4; 3; 2b; 2a; 1; +).
Un tableau synthétique mettant en évidence les
différents groupements identifiés et leurs espèces
différentielles a été élaboré
Les différents groupements déterminés
sont présentés dans des tableaux au sein desquels la liste des
espèces différentielles et les principales espèces
compagnes est donnée par ordre décroissant selon leur classe de
présence .
Une classification plus détaillée de certains
groupements s'est opérée également à l'aide
d'espèces différentielles qui caractérisent à
l'intérieur de ces groupements un site bien précis.
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