UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU N°d'ordre
UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE
EN SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE (UFR /
SVT)
LABORATOIRE DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES
MEMOIRE
Présenté par : Wénémi
François KAGAMBEGA
Maître ès Sciences
Biologiques : Option Biologie et Ecologie Végétales
Pour
obtenir
LE DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES
(D.E.A.)
Spécialité : Sciences Biologiques
Appliquées
Option : Botanique et Phytoécologie
Sur le thème :
ETUDES FLORISTIQUE ET PHYTOSOCIOLOGIQUE DE
LA
STATION EXPERIMENTALE DE GAMPELA
(ZONE NORD SOUDANIENNE DU BURKINA
FASO)
Soutenu le 21 Décembre 2006 devant la commission
d'examen :
Président : Sita GUINKO,
Professeur, Université de Ouagadougou
Examinateurs : Jeanne MILLOGO /
RASOLODIMBY, Maître de Conférences, Université de
Ouagadougou
Joseph I. BOUSSIM, Maître de
Conférences, Université de Ouagadougou Adjima
THIOMBIANO, Maître de Conférences, Université de
Ouagadougou
DId'~cace
Je dédie ce travail:
A la mémoire de notre père Michel Tanga
KAGAMBEGA, arraché très tôt à notre affection
après m'avoir inscrit en classe de
6ème
A notre mère Jacqueline Ougo OUEDRAOGO pour sa
patience et aussi pour ce qu'elle nous a supporté pendant tout ce
temps.
A mes frères et soeurs Marcel, Isabel, Daniel
et Alexis
Avant
Aucun travail- ne s'accomplit dans Ca
solitude.
A Cissue de ce travail nous tenons a exprimer notre profonde
gratitude a tous cewcqui ont oeuvre a son ahoutissement.
Nous adressons particulierement nos remerciements
Au Professeur Sita GrOINICO, pour nous avoir accepte dans son
ki6oratoire et pour Cinteret qu'iC a accorde a ce sujet d'itude.
Au Professeur Jeanne Eremiot de Chantal- 911ILLOGO
0 WASOLOD1911B2' pour son souci constant a nous assurer une formation de
qualite et pour ses consei(s et encouragements
Au Professeur, Joseph I. BOVSSIM, qui a 6ien vouCu nous
proposer ce theme et a assure notre encadrement. 911are ses multiplies
occupations, nous avons 6enificie de son appui et consiets, com6ien
indispensa6s a Ca realisation de ce memoire. Nous Cui sommes tres
reconnaissant.
Au Professeur Adjima TR70911BIANO, qui s'est entierement
montre disponi6Ce a nous apporter son aide a chaque fois que nous en anions
6esoin. Nous Cui sommes tres reconnaissant pour son appui scientue et pour ses
critiques et suggestions.
A tous lies enseignants de OVER 0 "64 qui ont assure notre
formation.
Au Dr Amu& OVEDMOGO, qui mare ses occupations a accepte
apporter des corrections a notre travail
A W Luc LANICOANrDE, responsa6Ce de Ca production animaCe de
Ca Station Ekperimenta de campeki, pour son aide et ses consei(s dans Ca bonne
marche de notre etude.
A tous lies ouvriers de Ca station, particulierement a Loki
SIMPOWE dont Caide technique fut tres efficace sur lie terrain.
A 911r Isidore TANOGO et Jacques du projet ENRECA,
pour Ca numerisation de Ca carte morphopedoCogique.
A Oumarou OVEDMOGO, pour avoir ete constamment a nos cotes
fors de Ca determination des especes et aussi fors de CanaCyse de nos
donnies.
A tous lies aines en armies de these, notamment 7iganada6a
LOVDOVM, Salifou TMORE, Tie& BOGNOVNOre, BCandine NACOVLMA, Oumarou
SAMBARE, Sie Sy(vestre DA, Bartheamy TELE91101), pour Ceurs critiques,
suggestions et encouragements.
A 911r Si6iri SOVLAMA, Mr Lassana
41A'17 et 911r 7(oussao SOME, pour Ceur sympathie et pour Ceurs
soutiens de tout genre.
A nos camarades de &use, Malika KANGOVE Assan GNOVMOV,
Arouna ABDOVLATE et Bithsse ZONGO, pour Cam6iance familiafe qu'irs. ont su
deveCopper entre nous; egament a tous lies itudiants de Ca 18eme promotion de
IDEA. en Scences BioCogiques Appliquies pour Ceur sympathie.
A mes oncCes Zaato OVED1AOGO, 911a,cime OVED1AOGO,
Jean-Baptiste KAGA911BEGA, Ouango KAGA911BEGA et A6eC KAGA911BEGA, pour Ceurs
soutiens.
A mes tantes KAGA911BEGA ECisa6eth et KAGA911BEGA 911arie
pour Ceur soutien moraC et materieC.
A mes freres et sceurs de Ca cloraCe du cuCte en francais de
C'égCise des Assem6C~es de Dieu de Tanghin-Barrage, qui n'ont
cessé de me soutenir par Ca priere.
A mes amis 7gor OVED1AOGO, `Yacou6a OVED1AOGO, Si6iCa
OVED1AOGO , Farouk OVED1AOGO, Sahri PAKODE, OCivier SAWADOGO, Simon SAWADOGO et
Jean-911arie `YELKVYV7 pour Ceur sympathie.
A KAGA911BEGA gfamidou, KAGA911BEGA Ousmane, KAGA911BEGA
911arceC, KAGA911BEGA Wendtoin, KAGA911BEGA Wamtiga et toute Ca
EamiCCe.
A tous ceuc qui se sont intiressis d'une maniere ou d'une
autre a ce travaiC.
1~~~~~
L'étude de la végétation de la Station
Expérimentale de Gampèla a été ménée
en vue de mettre en évidence sa composition floristique et ses
groupements végétaux constitutifs.
Cent douze (112) relevés phytosociologiques ont
été effectués suivant la méthode sigmatiste de
BRAUN-BLANQUET (1932). Le traitement de ces relevés a été
fait avec les logiciels EXCEL et C.A.P. (Communities Analysis Package 2. 15) en
séparant les strates ligneuse et herbacée.
Les résultats revèlent une importante richesse
floristique de trois cent trente huit (338) espèces qui
présentent un spectre biologique à prédominance de
thérophytes (52,43 %) et de phanérophytes (37,98 %). Les
espèces dominantes appartiennent aux familles des Mimosaceae, des
Combretaceae et des Caesalpiniaceae pour la strate ligneuse; la strate
herbacée est quant à elle dominée par les familles des
Poaceae, des Fabaceae et des Cyperaceae.
Sept (07) groupements végétaux dont trois (03) de
la strate ligneuse et quatre (04) de la strate herbacée ont
été établis sur la base des espèces
différentielles.
Mots clés : Flore, Groupements
végétaux, Station Expérimentale de Gampèla, Burkina
Faso
)46stract
The vegetation study of Gampèla's Experimental Station has
been carry out in order to assess the floristic diversity and to determine the
plants communities.
One hundred and twelve (112) phytosociolocals relevés
has been done according to the sigmatiste method of BRAUN-BLANQUET (1932).
Floristic data has been analysed by EXCEL and C.A.P. (Communities Analysis
Package 2. 15). Woody and herbaceous strata have been analysis separately.
The results showed a richness of three hundred and thirty
eight (338) species who present a life form distribution dominated by
therophytes (52,43%) and phanerophytes (37,98 %). The most dominant species
belong to the Mimosaceae, Combretaceae and Caesalpiniaceae families for the
woody stratum; the herbaceous stratum is as for it dominated by the families of
Poaceae, Fabaceae and Cyperaceae.
During this study we described three (03) plants communities in
the woody cover and four (04) in the herbaceous cover.
Key words: Flora, Plants communities,
Gampèla's Experimental Station, Burkina Faso
SigIes et aörtviations
BUNASOLS: Bureau National des Sols
CAP: Communities Analysis Package
GPS: Global Positioning System
INSD: Institut National pour la Statistique et la
Démographie
IDR: Institut du Développement Rural
INERA: Institut National pour l'Environnement et la Recherche
Agricole
IRD: Institut de Recherche scientifique pour le
Développement
ORSTOM: Office pour la recherche Scientifique dans les Terroirs
d'Outre Mer RGPH' 96: Recensement Général de la Population et
l'Habitation 1996
RN: Route Nationale
SEG: Station Expérimentale de Gampèla
pH: Potentiel Hydrogène °C: Dégré
Celsius
Ep: Epiphytes
Th: Thérophytes
Ph: Phanérophytes
Mph: Mégaphanérophytes mph:
Mésophanérophytes nph: Nanophanérophytes Ch:
Chaméphytes
Ge: Géophytes
RM: Recouvrement Moyen S: Classe de prérence
P: Parasite
Liste s ~~gures
Figure 1: Carte de localistion du site d'étude 4
Figure 2: Courbe ombro-thermique de la SEG ..5
Figure 3: Variations intermensuelles de l'humidité
relative moyenne (1984-2005) 6
Figure 4: Spectre des principales familles de ligneux de la SEG
16
Figure 5: Spectre des principales familles des herbacée
sde la SEG ..17
Figure 6: Spectre des types biologiques 18
Figure 7: Dendogramme des relevés de la strate ligneuse
...19
Figure 8: Dendogramme des relevés de la strate
herbacée 28
Liste s ta6~~awt
Tableau I: Tableau synthétique des groupements de la
strate ligneuse 20
Tableau II: Groupement à Ziziphus mauritiana .
22
Tableau III: Groupement à Mitragyna inermis
24
Tableau IV: Groupement à Terminalia avicennioides
....26
Tableau V: Tableau synhétique des groupements de la strate
herbacée 29
Tableau VI: Groupement à Loudetia togoensis
.30
Tableau VII: Groupement à Cymbopogon schoenanthus
32
Tableau VIII: Groupement à Pennisetum polysatchyon
34
Tableau IX: Groupement à Hygrophila auriculata
.35
£iste s annexes
Annexe 1: Fiche de relevés 43
Annexe 2: Liste générale des espèces et des
formes biologiques 44
Annexe 3: Légende de la carte des sols ...53
Annexe 4: Les caractéristiques pédologiques des
sols 54
Annexe 5: Carte morphopédologique et de localisation des
placettes .58
Liste s p&zncfies
Sommaire
DÉDICACE I
AVANT-PROPOS II
RÉSUMÉ IV
ABSTRACT IV
SIGLES ET ABRÉVIATIONS V
LISTE DES FIGURES VI
LISTE DES TABLEAUX VI
LISTE DES ANNEXES VI
LISTE DES PLANCHES VI
SOMMAIRE VII
INTRODUCTION 1
CHAPITRE I: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 3
I. CADRE GEOGRAPHIQUE ET PHYTOGEOGRAPHIQUE 3
II. LE MILIEU NATUREL 3
1. LE CLIMAT 3
1.1. LA PLUVIOMETRIE 3
1.2. LA TEMPERATURE 5
1.3. L'HUMIDITE RELATIVE 5
2. L'HYDROGRAPHIE 6
3. LA GÉOMORPHOLOGIE ET LES SOLS 7
III. LE MILIEU BIOLOGIQUE 7
1. VÉGÉTATION ET FAUNE 7
1.1. LA VEGETATION 7
1.2. LA FAUNE 8
2. LES FACTEURS BIOTIQUES 8
2.1. L'EXPLOITATION AGRICOLE 9
2.2 L'ELEVAGE 9
2.3 LES PRELEVEMENTS 9
CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES 10
I. LE MATERIEL D'ETUDE 10
II. LA METHODOLOGIE 10
1. L'ÉTUDE PHYTOSOCIOLOGIQUE 10
1.1. LA PROSPECTION ET L'ECHANTILLONNAGE 11
1.2 LA REALISATION DES RELEVES 11
1.3 LE TRAITEMENT DES RELEVES 12
1.4 L'IDENTIFICATION DES GROUPEMENTS 13
2. LES TYPES BIOLOGIQUES 14
3. LA PÉDOLOGIE 15
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSIONS 16
I. LA COMPOSITION FLORISTIQUE 16
1. LA RICHESSE SPÉCIFIQUE 16
2. LES TYPES BIOLOGIQUES 17
II LES GROUPEMENTS VEGETAUX 18
1. LES GROUPEMENTS VÉGÉTAUX DE LA
COMPOSANTE LIGNEUSE 18
1.1 LE GROUPEMENT A ZIZIPHUS MAURITIANA
21
1.2. GROUPEMENT A MITRAGYNA INERMIS
21
1.3. GROUPEMENT A TERMINALIA AVICENNIOIDES
23
2. LES GROUPEMENTS VÉGÉTAUX DE LA
COMPOSANTE HERBACÉE 27
2.1 GROUPEMENT A LOUDETIA TOGOENSIS
27
2.2 GROUPEMENT A CYMBOPOGON SCHOENANTHUS
30
2. 3 GROUPEMENT A PENNISETUM POLYSTACHYON
31
2. 4 GROUPEMENT A HYGROPHILA AURICULATA
33
3. SYNTHESE SUR LES GROUPEMENTS VEGETAUX 35
4. DISCUSSION GÉNÉRALE SUR LES GROUPEMENTS
VÉGÉTAUX 36
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 37
BIBLIOGRAPHIE 39
INTRODUCTION
De nos jours, la question de l'environnement est devenue sans
doute une préoccupation majeure, en temoigne les multiples colloques,
séminaires et conférences organisés à
l'échelle mondial.
Pays sahélien, le Burkina Faso s'inscrit dans cette
même logique en ce sens que la gestion durable des facteurs
environnementaux est une préoccupation quotidienne des différents
plans nationaux de développement du pays (FRSIT, 2002). En effet le
Burkina Faso connaît des problèmes environnementaux marqués
par le phénomène quasi-endémique de la sécheresse
et de la désertification (CONAGESE, 2002). Cette situation est de plus
en plus aggravée par l'action de l'Homme à travers les
activités qu'il mène pour sa survie (Agriculture,
élevage...) et surtout les coupes de bois qui induisent une forte
dégradation de la végétation. Cette
végétation caractérisée par la prédominance
des formations à couvert peu fermé (GUINKO, 1984), subit une
modification continuelle sous l'influence de plusieurs facteurs tant
climatiques, édaphiques qu'anthropiques (THIOMBIANO, 2005). White (1986)
souligne que la destruction de la végétation par le bétail
et par l'Homme a une incidence de loin plus importante que celle due aux autres
facteurs; en effet de nombreuses formations initialement forestières ont
été transformées en savanes et continuent de l'être
sous l'influence de ces mêmes facteurs indiqués plus haut (GUINKO,
1984; GUINKO & FONTES, 1995). La perte de la biodiversité est donc
une réalité. Le rythme de perte supérieur au
renouvellement s'accroît au rythme de la croissance démographique
(GAUDERRON et al., 1995). La Station Expérimentale de Gampèla
(SEG), réserve de végétation située à
proximité de Ouagadougou n'échappe pas à tous ces
problèmes.
Au regard de toutes ces considérations, une question
nous interpelle: Comment faire face à ces différents
problèmes qui constituent une menace pour la végétation?
Dans un programme de suivi et de protection de la diversité biologique,
il importe d'identifier d'abord les espèces existantes et de
préciser leur écologie (OUEDRAOGO, 2004). La
nécessité d'une étude s'impose.
Depuis sa création en septembre 1979, la SEG a
été et demeure encore un outil pédagogique pour la
formation pratique des étudiants et un terrain de recherche pour des
chercheurs d'origines diverses. Les études et la recherche menées
ont apporté et apportent encore des connaissances fort utiles; on note
parmi tant d'autres des études détaillées soit
consacrées à des groupes taxonomiques spécifiques (NANA,
1987; MBAYNGONE, 2001) soit portant sur des taxons d'intérêt
divers (LODOUN, 2000). D'autres études ont porté sur
les pâturages et les jachères (ACHARD, 1988,
1993; ZOUNGRANA, 1991; MANZO, 1993). Les réserves naturelles
méritent donc une attention particulière quand à leur
rôle irremplaçable pour le développement de la recherche en
écologie fondamentale et appliquée à la conservation de la
biodiversité (RAMADE, 2002 in OUOBA, 2006).
Toute fois ces études sur la végétation
de la SEG ne permettent pas d'apprécier son état actuel; le
nombre d'espèces reste inconnu. Or connaître son état
actuel et les problèmes relatifs s'avèrent indispensables et
devraient constituer un préalable aux processus décisionnels et
aux mécanismes opérationnels en matière de sa
préservation et sa gestion durable. Egalement, une connaissance
complète du mode d'association des espèces s'avère
être le moyen le plus efficace pour prévenir le sens
d'évolution de la végétation (GUINOCHET, 1973). C'est pour
répondre à un tel impératif stratégique qu'est
entamée la présente étude dont le thème
s'intitule: «Etudes floristique et phytosociologique de la station
expérimentale de Gampèla».
La flore d'une localité est l'ensemble des
espèces végétales que l'on y rencontre tandis que la
phytosociologie est l'étude des combinaisons végétales.
Notre étude abordera ces deux aspects à travers une analyse de la
végétation.
Notre mémoire comprend trois parties:
- Le premier chapitre donne les caractéristiques
géographiques, climatiques et pédologiques de la zone
d'étude.
- Dans le second chapitre sont présentés les
objectifs de l'étude et les approches méthodologiques.
- Les résultats obtenus et les discussions sont
exposés dans le troisième chapitre.
3
CHAPITRE I: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
I. CADRE GEOGRAPHIQUE ET PHYTOGEOGRAPHIQUE
A partir des données du climat, de la flore et de la
végétation, le territoire du Burkina Faso entièrement
inclus dans la région phytogéographique
soudano-zambèzienne a été subdivisé par GUINKO
(1984) en deux domaines phytogéographiques: sahélien et
soudanien. La présente étude est conduite au sein du secteur
phytogéographique méridional situé dans le domaine
soudanien.
Situé à environ 25,Km à l'est de
Ouagadougou non loin de la route nationale n°4, la SEG s'étend sur
450 ha entre les parallèles 12° 24,613' et 12° 25,413' de
latitude Nord et les méridiens 1° 20,464' et 1° 21,652' de
longitude Ouest. Elle est située dans le village de Gampèla,
administrativement rattaché au département de Saaba (Figure
1).
II. LE MILIEU NATUREL
1. Le climat
De par son appartenance au secteur phytogéographique
soudanien, la SEG est située dans la zone de climat du type nord
soudanien avec deux saisons:
- Une saison sèche de Novembre à Mai
- Une saison pluvieuse de Juin à Octobre.
1.1. La pluviométrie
La pluviométrie est un facteur déterminant dans
la répartition des végétaux. Les données sur
lesquels nous nous sommes appuyés proviennent du pluviomètre de
la SEG et couvrent la période allant de 1984 à 2006. La
pluviométrie moyenne interannuelle est de 697,172 mm. La
pluviométrie de 2006 (751,8 mm) est alors excédentaire.
En considérant les moyennes mensuelles interannuelles,
on se rend compte que le régime pluviométrique s'installe
à partir du mois de Mars avec des maxima en Juillet (181,9 mm),
Août (216,9 mm), Septembre (145,7 mm) et prend fin au mois d'Octobre
(Figure 2). Toutefois selon la méthode de GAUSSEN et BAGNOULS (1952), la
période humide se situe entre fin Mai et fin Septembre (Figure 2).
Figure 1: Carte de localisation du site
d'étude
1.2. La Température
Les données thermiques sont celles de la Direction
Générale de la météorologie pour Ouagadougou
aérodrome, station météorologique la plus proche. Elles
couvrent la période allant de 1984 à 2005.
Temp6rature (V )
Les températures moyennes mensuelles oscillent entre
25°C et 33,3°C au cour des douzes mois. Les mois de Mars
(31,4°C), Avril (33,3°C) et Mai (32,2°C) sont les mois les plus
chauds. Les mois les plus frais sont Août (26,6°C), Décembre
(25,4°C) et Janvier (25°C).
Temp Pluvio
110
220
Pluviometrie (mm )
200
180
160
140
120
100
40
80
60
20
0
periode humide
40
90
80
70
60
50
30
20
0
100
10
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Dec
Mois
Figure 2: Courbe ombro-thermique de la SEG
(1984-2006)
Sources: - Pluviomètre de la SEG pour les
données pluviométriques
- Direction Générale de la Météologie
pour les données thermiques
1.3. L'humidité relative
L'humidité relative de l'air est un paramètre
climatique important dans la répartition des végétaux. En
effet, elle contribue au maintien d'une certaine turgescence de la
végétation au sortir de la saison des pluies et pendant la
période qui précède son installation (ZOUNGRANA, 1991).
Les données sont celles de la Direction
Générale de la Météorologie pour Ouagadougou
aérodrome et couvrent la période de 1984 à 2005. La figure
3 montre l'évolution de l'humidité relative moyenne au cour de
l'année; On observe une courbe unimodale présentant un maximum au
mois d'Août (76,3%) et présentant une allure semblable à
celle de la pluviométrie. Les valeurs minimales sont enregistrées
au cours des mois de Décembre (31,5%), Janvier (27,2%) et Février
(23,32%). On note ensuite une évolution progressive à partir du
mois de Mars qui correspond au retour de la mousson.
Humidit6 relative (%)
40
20
90
80
70
60
50
30
10
0
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov
Dec
Mois
Figure 3: Variations inter-mensuelles de
l'humidité relative moyenne (1984-2005) Source: Direction
Générale de la Météorologie
2. L'hydrographie
Le réseau hydrographique est influencé par la
proximité du Massili (affluant du Nakanbé), cours d'eau à
écoulement temporaire; il constitue la limite Est de la station. On note
également la présence d'une rivière qui traverse la
station d'Ouest en Est pour se jeter dans le Massili. De ce fait, la station
constitue un milieu privilégié en zone soudanienne (ACHARD,
1993).
3. La géomorphologie et les sols
Au plan géologique, la SEG repose sur un socle
très ancien de formations cristallines appartenant au
Birrimien-précambrien moyen et surtout aux vennes granitiques
postprécambriennes (BUNASOL, 1988). Le relief est dans l'ensemble plat
et monotone présentant par endroit des buttes cuirassées
(Nord-ouest de la station).
Une étude pédologique conduite par le BUNASOLS en
1988 distingue trois unités géomorphologiques:
- Le relief résiduel qui est le produit d'une
résistance à l'érosion du fait de la présence d'une
cuirasse ancienne; il correspond aux plateaux.
- Le glacis constitué par un ensemble
légèrement incliné et assez uniforme.
- Les ensembles fluvio-alluviaux liés au système
alluvial constitué principalement par le cours d'eau Massili et un de
ses affluents; ils forment le bas fond.
La même étude a permis d'identifier douze (12)
types de sols (Annex 3) repartis en quatre unités
équipotentielles ou classes de sols selon la classification CPCS /
ORSTOM. Il ressort de cette étude que la SEG, complexe sur le plan
pédologique est dominée par les sols ferrugineux tropicaux plus
ou moins lessivés représentatifs du plateau central. Une carte
pédologique a été établie à cet effet; nous
nous en sommes servi tout au long de l'étude. Les principales
caractéristiques des sols de la SEG sont consignées dans des
tableaux à la page 55 (Annexe 4).
III. LE MILIEU BIOLOGIQUE
1. Végétation et faune
1.1. La végétation
La végétation naturelle à Gampèla
est la résultante d'actions anthropiques. En effet, elle résulte
des conditions climatiques et édaphiques, synergiques qui s'appliquent
à elle et reflètent la longue histoire de l'occupation des terres
en zone nord soudanienne du Burkina Faso ( MANZO, 1993). Les principales
formations végétales rencontrées sont: la savane
arborée, la savane arbustive et les formations ripicoles ou de
bas-fond.
~ La savane arborée (Planche I : photo
2)
Cette formation se rencontre essentiellement au niveau des
plateaux sur sols ferrugineux profonds. La strate ligneuse est dominée
par Vitellaria paradoxa, Sclerocarya birrea, Guiera
senegalensis, Securinega virosa, Combretum glutinosum.
La strate herbacée
est dominée par Andropogon pseudapricus,
Pennisetum pedicelatum, Elionurus elegans, Cymbopogon
schoenanthus.
~ La savane arbustive (Planche I: photo 1)
C'est la formation dominante de toute la station. Elle se
rencontre essentiellement dans les jachères et au niveau des plateaux
sur des sols ferrugineux peu profonds. La strate ligneuse est dominée
par Securinega virosa, Piliostigma reticulatum, Guiera
senegalensis, Ziziphus mauritiana et les espèces
soudaniennes des genres Combretum et Acacia. On note la
présence d'espèces arborées telles que Vitellaria
paradoxa, Sclerocarya birrea et Lannea microcarpa; ces
espèces sont selon le BUNASOLS (1988) des reliques d'une savane
arborée ancienne détruite vraisemblablement par l'Homme.
Le tapis herbacé se compose essentiellement de
Andropogon pseudapricus, Loudetia togoensis, Microchloa
indica, Zornia glochidiata et Schizachyrium exile.
~ Les formations de bas-fond
Ce sont des formations végétales rencontrées
le long des cours d'eau.
En effet, une savane marécageuse à Mitragyna
inermis (Planche I: photo 3 ) couvre les vastes dépressions
limoneuses en bordure du Massili. Outre cet espèce dont le taux de
recouvrement est compris entre 10% et 60%, on rencontre les espèces
telles Rytigynia senegalensis, Crataeva adansonii et
Mimosa pigra. Le tapis herbacé est dominé par la
graminée Vetiveria nigritana qu'on rencontre en abondance
(Planche I: photo 4); les espèces herbacées dominantes
après celle-ci sont Hygrophila auriculata, Cyperus
sphacelatus, Oryza barthii et les espèces du genre
Panicum.
1.2. La faune
Dans la SEG, la faune semble être surtout
représentée dans ses composantes méso et micro. La
macrofaune au sens large du gibier est faiblement représentée,
seuls quelques singes, lièvres, écureuils et oiseaux ont
été rencontrés. La mésofaune est surtout
représentée par les termites, les criquets...etc.
2. Les Facteurs Biotiques
Ils représentent l'influence des divers être vivants
sur le milieu naturel. A Gampèla, l'action de l'homme a une grande
influence sur la végétation; cette action se manifeste surtout
à travers l'exploitation agricole, l'élevage et les
prélèvements du couvert végétal pour des usages
multiples (artisanat, production d'énergie...).
2.1. L'exploitation agricole
La population de Gampèla estimée à 1650
habitants (INSD, 1996) est presque exclusivement agricole. L'accroissement
progressif de la population induit une forte demande en terre cultivable.
Ainsi, malgré son statut de réserve de végétation,
la SEG comporte dans sa partie ouest des champs de cultures traditionnelles de
mil, de sorgho, de niébé. Outre ces champs, la station renferme
des parcelles expérimentales de cultures pluviales comportant diverses
spéculations (espèces et variétés de sorgho,
d'arachide, de maïs...) et pratiquées par des chercheurs de l'IDR,
l'Université de Ouagadougou et d'autres instituts de recherche tels que
l'INERA et l'IRD.
2.2 L'élévage
L'élévage est l'activité
économique qui occupe le second rang mais reste tout de même
dominé par le mode extensif. La charge animale exagérée et
les mauvaises pratiques pastorales provoquent une dégradation de la
végétation (SAWADOGO, 1990). Cette dégradation est
consécutive au piétinement par les animaux qui provoque un
déchaussement des touffes d'herbes.
2.3 Les prélèvements
Des marques de déboisement ont été
observées à l'intérieur de la station suite à un
prélèvement incontrôlé de la part des populations;
il s'agit notamment de coupes de bois (Planche II), d'exportation de tiges
d'andropogonées, présence de charbonnières...etc. Les
espèces sont prélevées à des fins multiples,
à savoir pour les besoins d'énergie et l'artisanat. Ces
prélèvements ont des conséquences dramatiques pour
l'environnement.
CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES
I. LE MATERIEL D'ETUDE
L'étude sur le terrain a nécessité
l'utilisation d'un matériel qui comprend:
- Des piquets et des rubans de 50 m et 30 m pour la
délimitation des aires de relevés. - Un GPS pour la prise des
coordonnées géographiques.
- Un sécateur, du papier journal et une presse pour la
confection des échantillons d'herbiers.
- Un appareil photographique numérique pour les prises de
vue
- Une carte pédologique de la station
II. LA METHODOLOGIE
L'objectif général de cette étude est de
faire le point sur l'état de la flore et de la végétation
de la SEG afin de disposer de données précises pour son meilleur
suivi écologique. Les objectifs spécifiques poursuivis sont:
- L'évaluation de la diversité floristique de la
station
- L'identifiction et la description des groupements
végétaux en rapport avec les conditions stationnelles.
Pour atteindre ces objectifs la méthodologie suivante a
été adoptée:
1. L'étude phytosociologique
L'étude phytosociologique du tapis
végétal vise à mettre en évidence et à
décrire les groupements floristiques ou synthaxons présents dans
un territoire étudié (GUINOCHET, 1973). Ainsi des relevés
phytosociologiques on été effectués selon la
méthode sigmatiste de BRAUN BLANQUET (1932). En effet dans
l'étude de la végétation dans les zones soudaniennes,
cette méthode reste une référence et a déjà
été appliquée avec succès par divers auteurs
(ADJANOHOUN, 1964; BELEM, 1993; SINSIN, 1993; MILLOGO/ RASOLODIMBY, 2001;
THIOMBIANO, 1996, 2005; WALA, 2004).
D'un point de vue pratique, comme l'étude de la
végétation ligneuse peut commencer plus tôt que celle des
herbacées, notre étude a été conduite en deux
étapes:
~ La première étape conduite tout au long du mois
d'Août a porté uniquement sur les ligneux.
~ La seconde étape consacrée à la
composante herbacée a été conduite de mi-septembre
à mi-octobre, période qui correspond à la maturation des
graminées; cela a été nécessaire pour permettre une
meilleure identification des espèces.
Pour la détermination des espèces, plusieurs flores
ont été utilisées (BERHAUT, 1967; POILECOT, 1995;
ARBONIER, 2000; ADVENTROP, 1995).
1.1. La prospection et l'échantillonnage
Une prospection complète de la zone d'étude a
été effectuée à la fin du mois de Juin afin
d'observer les différents faciès du milieu et de localiser les
différents sites susceptibles d'être retenus pour les
relevés phytosociologiques.
A l'issue de la prospection, nous avons procédé
à un échantillonnage orienté basé sur
l'homogénéité et la représentativité des
unités de végétation. La direction de marche, fonction des
conditions hydrographiques était perpendiculaire au sens
d'écoulement des cours (le Massili et la rivière).
Dans cette zone où la végétation est
essentiellement la résultante d'actions anthropiques l'une des
difficultés résidait dans la détermination d'une aire
minimale qui permettrait d'avoir une idée suffisante du groupement
végétal observé. Pourtant GUINOCHET (1973) souligne que la
localisation est très déterminante dans l'étude des
groupements végétaux. Nous avons donc eu pour soucis
d'inventorier les sites en tenant compte des exigences
d'homogénéité floristique et surtout de
représentativité. GOUNOT (1969) définit
l'homogénéité d'une station par l'apparition
régulière de combinaisons définies d'espèces dans
des conditions écologiques semblables.
1.2 La réalisation des relevés
Le relevé est conçu comme étant un
ensemble d'observations écologiques et phytosociologiques qui concernent
un lieu déterminé GOUNOT (1969). Lors de chaque relevé,
les paramètres ci-dessous ont été notés:
4 Les informations d'ordre général: le
numéro de relevé, les coordonnées GPS, la topographie,
l'altitude, la pression anthropique, la superficie inventoriée, le type
de formation et le taux de recouvrement.
4 Les paramètres floristiques: il s'agit de la liste
complète des espèces par strate affectée de leur
coefficient d'abondance dominance; nous avons utilisé l'échelle
de BRAUN BLANQUET modifié par WILMANNS (1989) in THIOMBIANO (1996):
5 = recouvrement supérieur à 75 %, abondance
quelconque
4 = recouvrement compris entre 51%, et 75 %, abondance
quelconque
3 = recouvrement compris entre 26% et 50 %, abondance
quelconque
2b = recouvrement compris entre 16 % et 25 %
2a = recouvrement compris entre 5 % et 15 %
1 = abondant et recouvrement faible ou peu abondant avec plus
grand recouvrement (1-5 %) + = simplement présent; recouvrement et
abondance très faible (< 1%)
Toutes ces informations sont collectées sur une fiche de
relevés (Annexe 1).
Ainsi, dans chaque unité de végétation,
des relevés phytosociologiques ont été effectués
suivant la méthode de BRAUN BLANQUET dans les faciès jugés
floristiquement homogènes. L'aire de relevé était de 900
m2 pour les ligneux, soit (30 m x 30 m) sur les plateaux et (45 m x
20 m) au bord des cours d'eau; cette superficie a été retenue en
tenant compte de l'aire minimale qui était de 512 m2. Pour
les herbacées, la surface de relevé était de 100
m2 et un relevé a été réalisé
à l'intérieur de chaque placeau de ligneux
précédemment défini; En éffet, DA (2006) a
utilisé les mêmes dimensions pour des études semmblables
à Gonsé, localité située auprès de notre
site.
Dans chaque placeau, on a procédé à un
inventaire exhaustif des espèces présentes. Au total 112
relevés ont été réalisés.
1.3 Le traitement des relevés
Le traitement des relevés effectués dans une
région déterminée, donne lieu à une comparaison
puis à une classification éventuelle en plusieurs groupes en
fonction de leurs ressemblances et différences (THIOMBIANO, 1996). Dans
la présente étude, les deux composantes (ligneuse et
herbacée) ont été considérées
séparément car, selon HAHNHADJALI (1998), une certaine
indépendance existerait entre elles. Les relevés ont donc
été soumis à un traitement numérique par la
méthode des tableaux qui, selon THIOMBIANO (1996), permet d'introduire
les données par composante et de les traiter séparément.
Le traitement peut se résumer en deux grandes étapes:
> Etape 1: Elaboration du tableau
brut
Au cours de cette étape, un tableau brut à
double entrées a été élaboré sur le logiciel
EXCEL (version 2000). Dans ce tableau les espèces sont inscrites en
ligne et par ordre alphabétique, les colonnes correspondent aux
relevés pris dans un ordre quelconque; à l'intersection d'une
ligne et d'une colonne, on indique l'abondance dominance de l'espèce
dans le relevé correspondant. Par la suite les
coefficients d'abondance dominance de BRAUN BLANQUET (+, 1, 2a, 2b, 3, 4 et 5)
ont été respectivement remplacés dans le fichier par les
valeurs quantitatives (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7) et le fichier est enregistré
sous le format «csv séparateur point virgule». Ce nouveau
tableau ainsi obtenu est importé dans le logiciel CAP (Community
Analysis Package, version 2. 15) pour analyse.
> Etape 2: Analyse du tableau
élaboré
L'objectif de la présente étape est de montrer
les différents groupements végétaux après
classification des relevés à l'aide du CAP. Le CAP est un
logiciel dont le principe de fonctionnement est basé sur la ressemblance
et la dissemblance. Il comprend plusieurs programmes; le programme «
Cluster analysis » a été utilisé. A l'issue de
l'analyse, un dendrogramme est obtenu par la méthode de Ward sur la base
des distances euclidiennes. Sur le dendrogramme les relevés sont
rangés en fonction de leur degré de ressemblance. Les
données analysées correspondent à une matrice de 112
relevés.
Toutefois après le traitement numérique nous
avons précédé à un réarrangement manuel qui
a conduit à la suppression de 27 relevés aberrants afin de
présenter des résultats qui reflètent au mieux les
réalités du terrain; ce qui ramène notre matrice de
départ à une dimension de 85 relevés.
1.4 L'identification des groupements
LEMEE (1978) citée par THIOMBIANO (1996) conçoit
le groupement végétal comme étant tout ensemble de
végétaux réunis sur une même surface où il
présente une certaine uniformité vis à vis des
critères adoptés pour le distinguer.
En utilisant le principe d'exclusivité (présence
ou absence d'une espèce) les résultats de l'analyse du CAP nous a
permis d'individualiser les groupements végétaux et de les
identifier à partir d'espèces dites différentielles. Ces
groupements ainsi identifiés sont caractérisés par leur
composition floristique typique comprenant les espèces
différentielles et les espèces compagnes de classe de
présence élevée (WILMANNS, 1989; DIERSE, 1990; DIERSCHE,
1994) in HAHN-HADJALI (1998).
Les classes de présences sont ceux écrit par
GUINOCHET (1973) :
I: Espèce présente dans 1 à
20% des relevés
II : Espèce présente dans 21
à 40% des relevés
III: Espèce présente dans 41 à 60% des
relevés
IV: Espèce présente dans 61 à 80% des
relevés
V: Espèce présente dans 81 à 100% des
relevés
Les recouvrements moyens (RM) correspondants aux classes
d'abondance dominance sont de (87,5%; 62,5%; 37,5%; 20%; 10%; 3%; 0,5%)
respectivement pour (5; 4; 3; 2b; 2a; 1; +).
Un tableau synthétique mettant en évidence les
différents groupements identifiés et leurs espèces
différentielles a été élaboré
Les différents groupements déterminés
sont présentés dans des tableaux au sein desquels la liste des
espèces différentielles et les principales espèces
compagnes est donnée par ordre décroissant selon leur classe de
présence .
Une classification plus détaillée de certains
groupements s'est opérée également à l'aide
d'espèces différentielles qui caractérisent à
l'intérieur de ces groupements un site bien précis.
2. Les types biologiques
Les données d'inventaire de la flore ont
été collectées pendant l'étude phytosociologique.
Toutefois, nous avons parcouru l'ensemble des formations pour noter
d'éventuelles espèces non recensées dans les placeaux. Un
herbier a été constitué pour vérifier au
laboratoire les déterminations de terrain.
A l'issue de cette collecte, une liste de toutes les
espèces recensées a été dressée et
classée selon leur filiation taxonomique (en genre et en famille). A la
liste des espèces est ajoutée la forme biologique de chaque
espèce pour la construction de différents spectres. Les types
biologiques sont ceux de RAUNKIAER (1934) in SAADOU (1990), SINSIN (1993), WALA
(2004) et OUEDRAOGO (2006). Les espèces ont été
classées selon les catégories suivantes:
· Les Phanérophytes (Ph): Ce sont des plantes dont
les bourgeons persistants se trouvent en principe à plus de 50 cm
au-dessus du sol. On distingue les nanophanoréphytes (nPh), les
mésophanerophytes (mPh), les mégaphanérophytes (MPh) et
les lianes phanérophytes (LnPh).
· Les Chaméphytes (Ch): Ce sont des plantes
subligneuses dont les bourgeons pérennants sont situés à
50 cm au plus du sol.
· Les Hémicryptophytes (He): Ce sont des plantes
vivaces dont les bourgeons pérennants sont situés à fleur
de terre.
· Les Géophytes (Ge): Ce sont des plantes qui ont
leurs organes pérennant enfouis dans le sol.
· Les Thérophytes (Th): Ce sont plantes
annuelles dont la pérennité durant la saison défavorable
est assurée par des graines
· Les Epiphytes parasites (Ep): Ce sont des plantes
parasites qui sont fixées sur d'autres végétaux au
dépend desquels elles vivent.
· Thérophytes parasites (Tp): Ce sont plantes
parasites dont la pérennité durant la saison défavorable
est assurée par des graines
3. La pédologie
L'objectif est de voir l'influence du sol sur la
diversité et la repartition des groupements végétaux. Une
étude pédologique de la SEG a déjà
été effectuée en 1988 par le BUNASOLS. A l'issue de cette
étude une carte des sols a été élaborée.
Pour son utilisation dans la présente étude,
cette carte a été numérisée puis
géoreférenciée auprès de services compétents
( Projet ENRECA). Nous avons ensuite procédé à la
projection des coordonnées GPS de tous les relevés
effectués sur cette carte (Annexe 5). Ce qui nous a permis de ressortir
les liens entre les différents groupements végétaux et les
facteurs édaphiques.
16
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSIONS
I. LA COMPOSITION FLORISTIQUE
1. La richesse spécifique
Les investigations floristiques sur la SEG ont permis de relever
338 espèces (Annexe 2) dont 108 espèces ligneuses et 230
espèces herbacées.
Les espèces de la strate ligneuse sont reparties dans
66 genres, regroupées dans 34 familles. Les familles les plus
représentées sont les Mimosaceae (18,69%), les Combretaceae
(10,28%) et les Caesalpiniaceae (10,28%). Les principales familles importantes
après ces dernières sont les Rubiaceae (7,48%), les Capparidaceae
(4,67%) et les familles des Tiliaceae, Anacardiaceae, Fabaceae avec 3,74%
chacune (Figure 4).
% d'espèces
20
18
16
14
12
10
4
2
0
6
8
Familles
Figure 4: Spectre des principales familles de la
composante ligneue de la Station Expérimentale de
Gampèla
Les espèces de la composante herbacée au nombre
de 230 appartiennent à 126 genres et 37 familles. Cette composante est
dominée par la famille des Poaceae (23,93%, soit prés d'un quart
des espèces), et la famille des Fabaceae (15,21%). Les autres familles
importantes sont les Cyperaceae (7,82%) suivies des Malvaceae et des
Acanthaceae avec chacune 4,34%. Ensuite on a les Asteraceae et les Lamiaceae
avec chacune 3,92% (Figure 5).
% d'espèces
Familles
Figure 5: Spectre des principales familles de la strate
herbacées de la Station Expérimentale de
Gampèla
2. les types biologiques
Les proportions centésimales des divers types
biologiques sont consignées dans la figure 6. Le spectre biologique
montre la prédominance des thérophytes (52,37%), suivis des
phanérophytes (31,66%). Parmi les phanérophytes, les
mésophanérophytes (69,15%) sont les mieux representés,
mais il faut noter le taux élevé des nanophanérophytes
(20,56%). Les chaméphytes, les géophytes et les
hémicryptophytes rassemblent respectivement 7,40%, 4,73% et 3,55%.
Nos résultats sont proches de ceux obtenus par SAADOU
(1990) dans le Sud sahélien nigérien qui pourrait correspondre
à la zone soudanienne au Burkina Faso; en effet à cette occasion
l'auteur avait mis en évidence 52,43% de théropytes, 37,98% de
phanérophytes, 4,8% d'hémicryptophytes, 3,65% de
chaméphytes et 1,21% de géophytes. Nous convenons donc avec BELEM
(1993) que le spectre biologique à prédominance de
thérophytes et phanérophytes est caractéristique de la
savane.
Abondance (%)
30
60
50
40
20
10
0
Th Ph Ch Ge He Tp Ep
Types biologiques
Figure 6: spectre des types biologiques II LES
GROUPEMENTS VEGETAUX
L'analyse des relevés par le CAP nous a permis
d'obtenir un dendrogramme pour chaque strate (figure 7 et figure 8). C'est
à partir de ce dendrogramme et des tableaux ordonnés des
relevés selon l'ordre qu'il propose que nous avons identifié les
espèces différentielles. Ces espèces
différentielles qui vont définir les groupements ont
été retenues sur la base de leur fréquence et de leurs
taux de recouvrement. Les groupements définis sont
représentés dans des tableaux synthétiques (tableau 1 et
tableau 2) où des coupures sont réalisées pour marquer les
discontinuités floristiques. Toutefois nous nous sommes limités
à l'identification des groupements sans procéder à une
hiérarchisation. Sept (07) groupements dont trois (03) de la composante
ligneuse et quatre (04) de la composante herbacée ont été
identifiés.
1. Les groupements végétaux de la composante
ligneuse
Le dendrogramme est présenté dans la figure 7,
c'est une matrice de 85 relevés. L'analyse floristique des ligneux a
permis de délimiter trois (3) groupements qui sont résumés
dans le tableau 1 (tableau synthétique) : Un groupement à
Ziziphus mauritiana, un groupement à Mitragyna inermis
et un groupement à Terminalia avicennioides.
Cependant, seules les espèces spontanées ont
été prises en compte dans la discrimination des groupements;
ainsi les espèces de plantations ont été mises de
côté.
Dissemblance
Groupement à
Mitragyna inermis
Groupement à Ziziphus mauritiana
Groupement à Terminalia avicennioides
Tableau I: Tableau synthétique des groupements
ligneux
Groupements et sous groupements Nombre de relevés
Taux de recouvrement moyen (%) Nombre moyen d'espèces par
relevé
|
Z. maur. 32 57,5 27
|
M. inermis 11 64,09
20
|
T. avic.
25
64,8 33,12
|
Espèces différentielles de
groupements
|
|
|
|
Ziziphus mauritiana
|
V
|
I
|
I
|
Acacia seyal
|
V
|
I
|
I
|
Grewia bicolor
|
V
|
I
|
II
|
Ximenia americana
|
IV
|
I
|
II
|
Mitragyna inermis
|
|
V
|
II
|
Rytigynia senegalensis
|
|
V
|
I
|
Crataeva adansonii
|
|
IV
|
|
Terminalia avicennioides
|
II
|
|
V
|
Crossopteryx febrifuga
|
I
|
|
V
|
Annona senegalensis
|
I
|
|
IV
|
Maytenus senegalensis
|
I
|
|
III
|
Entada africana
|
I
|
|
III
|
Espèces compagnes importantes
|
|
|
|
Cassia sieberiana
|
V
|
II
|
V
|
Securinega virosa
|
V
|
V
|
V
|
Combretum glutinosum
|
IV
|
|
V
|
Vitellaria paradoxa
|
IV
|
I
|
V
|
Gardenia ternifolia
|
III
|
II
|
V
|
Piliostigma thonninguii
|
III
|
I
|
V
|
Stereospermum kunthianum
|
III
|
I
|
V
|
Anogeissus leiocarpus
|
II
|
IV
|
V
|
Lannea acida
|
II
|
I
|
V
|
Combretum micranthum
|
V
|
III
|
IV
|
Dichrostachys cinerea
|
V
|
III
|
IV
|
Feretia apodanthera
|
V
|
IV
|
IV
|
Piliostigma reticulatum
|
V
|
V
|
IV
|
Acacia macrostachya
|
IV
|
|
IV
|
Sclerocarya birrea
|
IV
|
I
|
IV
|
Cassia singueana
|
II
|
I
|
IV
|
Diospyros mespiliformis
|
II
|
II
|
IV
|
Lannea microcarpa
|
II
|
I
|
IV
|
Gardenia aqualla
|
I
|
|
IV
|
Gardenia erubescens
|
I
|
II
|
IV
|
Guiera senegalensis
|
V
|
V
|
III
|
Acacia pennata
|
IV
|
V
|
III
|
Z. maur. : Ziziphus
mauritiana
M. inermis : Mitragyna
inermis Espèces differencielles de groupements
T. avic. : Terminalia
avicennioides
1.1 Le groupement à Ziziphus mauritiana
a. Caractéristiques floristiques et
physionomiques (Tableau 2)
Le groupement à Ziziphus mauritiana est le
plus important de la composante ligneuse dans la zone d'étude si l'on
considère la superficie occupée. Floristiquement, il est
caractérisé par les espèces différentielles
Ziziphus mauritiana, Acacia seyal, Grewia bicolor et
Ximenia americana qui occupent de vastes superficies au niveau des
plateaux. Les principales espèces compagnes sont : Combretum
aculeatum, Combretum micranthum, Feretia apodanthera,
Pliostigma reticulatum, Securinega virosa, Cassia
sieberiana, Dichrostachys cinerea et Guiera
senegalensis. Le taux de recouvrement moyen est de 57,5% et la richesse
floristique est en moyenne de 27 espèces par relevé.
b. Caractéristiques
pédologiques
Ce groupement est localisé sur des sols ferrugineux
tropicaux lessivés à concrétions et tâches
d'hydromorphie et sur des sols ferrugineux tropicaux lessivés
superficiels à cuirasse. Le pH est compris entre 7 et 4,7 (Annexe 4).
c. Discussion
Une unité de végétation similaire au
groupement à Ziziphus mauritiana a été
décrite par OUEDRAOGO (1992) dans le secteur sahélo-soudanien.
Selon l'auteur, le groupement s'établit sur des sols sableux à
argilo-sableux avec comme espèces différentielles Ziziphus
mauritiana, Acacia seyal, Piliostigma reticulatum et
Cissus quadrangularis. Les divergences entre nos résultats et
ceux de l'auteur serait en rapport avec le climat; en effet, les deux sites se
situent dans des domaines phytogéographiques différents (GUINKO,
1984). Le sol semble jouer un rôle déterminant dans cette
unité de végétation. C'est ce qui explique la
présence de Grewia bicolor mentionné par DA (2006) comme
espèce affectionnant les mêmes types de sols. L'espèces
Ximenia americana a été retenue comme
différentielle de ce groupement malgré son faible taux de
recouvrement parce qu'elle est confinée à ce dernier.
1.2. Groupement à Mitragyna inermis
a. Caractéristiques floristiques et
physionomique (Tableau 3)
Ce groupement se rencontre au nord-est de la station où
il occupe les vastes dépressions inondables au bord du Massili et sur le
lit majeur de la rivière longeant la station. Il est
caractérisé par Mitragyna inermis qui domine nettement
cette unité de végétation; l'espèce est
essentiellement représentée par de nombreux individus de petit
diamètre
Tableau II: Tableau détaillé du
groupement à Ziziphus mauritiana
Numéros de relevé
Taux de recouvrement moyen (%) Hmoy strate arborée (m)
Hmoy strate arbustive (m)
Nombre d'espèces
|
R1 R41
40 40
6 5
2 1,5
22 19
|
R40 65
1,5 27
|
R5 60 6,5 1,5 24
|
R34 30
4 1 15
|
R6 60 5,5 1,5 28
|
R7 70 7 2;5 27
|
R8 50
2 22
|
R35 65 6 1,5 24
|
R61 65
1,5 34
|
R51 70 7 2,5 35
|
R69 80 7,5 3 33
|
R36 45
5 1 33
|
R85 70
6 2,5 35
|
R15 70 7,5 3 30
|
R77 65 6 1 30
|
R21 55
5 1,5 31
|
R71 60 5 2,5 37
|
R72 65 5,5 2 31
|
R91 65
6 2 35
|
R107 75 7,5 2,5 28
|
R108 55 6
2 22
|
R12 55
1,5 28
|
R89 55 4 2,5 23
|
R29 50 5
1
20
|
R20 40
2 30
|
R64 50 5
3
20
|
R99 60 5 2,5 31
|
R84 65 6 3 23
|
R19 45 5 1,5 24
|
R65 60 5,5 0,5 19
|
R78 40 7,5 1,5 24
|
S
|
RM
|
Espèces différentielles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ziziphus mauritiana
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
1
|
2a
|
+
|
+
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
1
|
2a
|
2b
|
3
|
2b
|
3
|
3
|
+
|
+
|
+
|
V
|
6,5
|
Grewia bicolor
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,7
|
Acacia seyal
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
2a
|
1
|
2a
|
2a
|
2a
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
1
|
1
|
2a
|
+
|
+
|
2a
|
3
|
+
|
V
|
3,7
|
Ximenia americana
|
1
|
.
|
1
|
.
|
+
|
+
|
1
|
.
|
1
|
2a
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
2a
|
.
|
+
|
1
|
+
|
.
|
.
|
IV
|
1,7
|
Espèces compagnes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Combretum aculeatum
|
1
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
1
|
2b
|
2a
|
1
|
.
|
2b
|
+
|
2b
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
1
|
1
|
+
|
2b
|
V
|
4,2
|
Combretum micranthum
|
2b
|
2a
|
2a
|
1
|
2a
|
.
|
2a
|
2a
|
+
|
1
|
2b
|
2a
|
2a
|
+
|
1
|
1
|
.
|
1
|
1
|
2a
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
2b
|
+
|
+
|
V
|
5,2
|
Feretia apodanthera
|
1
|
+
|
+
|
1
|
+
|
1
|
1
|
.
|
1
|
+
|
1
|
1
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
.
|
+
|
1
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
V
|
1,5
|
Piliostigma reticulatum
|
.
|
1
|
1
|
1
|
.
|
1
|
1
|
+
|
1
|
+
|
1
|
.
|
1
|
+
|
2a
|
1
|
1
|
1
|
2a
|
+
|
+
|
1
|
3
|
2a
|
2a
|
+
|
2a
|
2a
|
+
|
.
|
2a
|
+
|
V
|
4,6
|
Securinega virosa
|
.
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
2a
|
1
|
2a
|
+
|
1
|
.
|
1
|
2a
|
2b
|
2b
|
2a
|
2b
|
+
|
.
|
1
|
.
|
2a
|
2a
|
2a
|
+
|
1
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
1
|
V
|
5,3
|
Cassia sieberiana
|
.
|
+
|
1
|
+
|
.
|
2a
|
1
|
+
|
2a
|
.
|
1
|
.
|
2a
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
2a
|
1
|
.
|
1
|
2a
|
2a
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
1
|
2a
|
2a
|
+
|
V
|
3,7
|
Dichrostachys cinerea
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
.
|
1
|
1
|
1
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
2a
|
+
|
.
|
1
|
2a
|
+
|
.
|
.
|
V
|
1,8
|
Guiera senegalensis
|
2b
|
2b
|
4
|
3
|
1
|
2b
|
2a
|
2a
|
3
|
1
|
1
|
1
|
1
|
+
|
1
|
+
|
1
|
2b
|
2a
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
.
|
.
|
V
|
8,7
|
Vitellaria paradoxa
|
.
|
.
|
.
|
1
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
1
|
.
|
2b
|
2b
|
2a
|
2b
|
2a
|
2a
|
+
|
1
|
+
|
3
|
2b
|
2a
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
IV
|
5,5
|
Acacia pennata
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
2a
|
1
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
.
|
+
|
2a
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
IV
|
1,7
|
Sclerocarya birrea
|
+
|
.
|
+
|
1
|
1
|
2b
|
3
|
2a
|
2b
|
2b
|
3
|
2a
|
2a
|
2a
|
.
|
+
|
1
|
+
|
.
|
1
|
2a
|
1
|
.
|
.
|
2a
|
1
|
1
|
2a
|
.
|
.
|
.
|
.
|
IV
|
7,1
|
Acacia macrostachya
|
1
|
+
|
.
|
1
|
.
|
+
|
1
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
1
|
1
|
1
|
+
|
2a
|
+
|
1
|
1
|
1
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
IV
|
1,4
|
Combretum glutinosum
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
1
|
+
|
+
|
1
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
+
|
1
|
.
|
.
|
+
|
IV
|
0,7
|
Asparagus africanus
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
IV
|
0,3
|
Capparis corymbosa
|
+
|
1
|
2a
|
1
|
.
|
.
|
+
|
1
|
2a
|
.
|
1
|
2a
|
1
|
1
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
1
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
III
|
1,7
|
Stereospermum kunthianum
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
1
|
1
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
III
|
0,5
|
Gardenia ternifolia
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
III
|
0,6
|
Balanites aegyptiaca
|
.
|
2a
|
.
|
.
|
.
|
.
|
1
|
+
|
1
|
2a
|
2a
|
2a
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
2a
|
2a
|
2a
|
.
|
.
|
1
|
+
|
1
|
.
|
.
|
2a
|
+
|
.
|
III
|
3,0
|
Piliostigma thoninguii
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
1
|
.
|
+
|
.
|
+
|
1
|
.
|
+
|
2a
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
1,0
|
Commiphora africana
|
.
|
.
|
.
|
.
|
1
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
3
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
III
|
1,8
|
en touffes avec parfois des sujets isolés de gros
diamètre. Les autres espèces différentielles sont
Rytigynia senegalensis, et Crataeva adansonii. Elles
s'observent de manière constante dans cette unité
géomorphologique. Les principales espèces compagnes sont
Acacia pennata, Guiera senegalensis, Piliostigma
reticulatum, Securinega virosa et Anogeissus
leiocarpus.
Le taux de recouvrement moyen (RM) est de 64,09% et la flore est
constituée de 20 espèces en moyenne par relevé.
b. Caractéristiques
pédologiques
Le type groupement à Mitragyna inermis
s'établit sur des sols généralement hydromorphes. Ce sont
des sols profonds et présentant des textures limono-argileux à
argileux. Le pH est acide (Annexe 4).
c. Discussion
Le caractère humide des sites abritant ce groupement
est révélé par les espèces Mitragyna
inermis, Rytigynia senegalensis, Crataeva adansoniiet
Taccazea apiculata qui selon ARBONIER (2000), sont des espèces
inféodées aux bas-fonds inondables sur sols lourds et compacts.
Nos résultats sont en accord avec ceux de DA (2006) qui a
identifié presque les mêmes espèces comme
caractéristiques d'un groupement à Mitragyna inermis
dans la même zone. Un groupement à Acacia pennata
comportant aussi Mitragyna inermis, Rytigynia senegalensis et
Crataeva adansonii comme caractéristiques a été
revelé par OUEDRAOGO (2006) dans le nord soudanien. Toutes ces
considérations nous amènent à dire que les espèces
Mitragyna inermis, Rytigynia senegalensis et Crataeva
adansonii présentent une forte corrélation.
1.3. Groupement à Terminalia avicennioides
a. Caractéristiques floristiques et physionomiques
(Tableau 4)
Le groupement à Terminalia avicennioides est
physionomiquement semblable à celui à Ziziphus
mauritiana et occupe une position topographique correspondant aux pentes
ou aux bas glacis. Il s'observe sous forme de savane arbustive en
général dans les axes de drainage. Les espèces
différentielles de ce groupement sont Terminalia avicennioides,
Crossopteryx febrifuga, Annona senegalensis, Maytenus
senegalensis et Entada africana. Les principales espèces
compagnes sont Combretum glutinosum, Securinega virosa,
Vitellaria paradoxa, Piliostigma thonninguii, Anogeissus
leiocarpus et Cassia sieberiana. Le taux de
recouvrement moyen (RM) est de 64,8%. La flore est assez
diversifiée avec en moyenne 33,12 espèces par relevé; soit
donc le plus élevé de tous les groupements décrit dans la
zone.
Tableau III : Tableau détaillé du
groupement à Mitragyna inermis
Numéros de relevé
Taux de recouvrement moyen (%) Hmoy strate arborée (m)
Hmoy strate arbustive (m)
Nombre d'espèces
|
R17 80 7 2,5 36
|
R18 70 6,5 3 31
|
R37 80 7,5 2,5 31
|
R42 70 6 3 21
|
R48 60 6,5 2
14
|
R44 70 6,5 2,5 28
|
R43 75 7 2,5 19
|
R46 55 4 2,5 9
|
R111 40
3 11
|
R112 65
5
3 12
|
R47 40
4 2 8
|
S
|
RM (%)
|
Espèces différentielles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mitragyna inermis
|
2a
|
2a
|
2a
|
3
|
2a
|
2b
|
3
|
4
|
2b
|
4
|
2b
|
V
|
27,27
|
Rytigynia senegalensis
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
2a
|
1
|
+
|
1
|
.
|
1
|
V
|
2,23
|
Crataeva adansonii
|
.
|
1
|
+
|
.
|
.
|
2a
|
1
|
+
|
+
|
.
|
1
|
IV
|
1,86
|
Taccazea apiculata
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
1
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,45
|
Espèces compagnes importantes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Acacia pennata
|
2a
|
2a
|
2a
|
2a
|
+
|
2a
|
.
|
1
|
+
|
+
|
.
|
V
|
4,95
|
Guiera senegalensis
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
1
|
2a
|
V
|
1,5
|
Piliostigma reticulatum
|
1
|
+
|
2a
|
1
|
1
|
.
|
+
|
2a
|
+
|
.
|
2a
|
V
|
3,68
|
Securinega virosa
|
1
|
2a
|
2a
|
+
|
.
|
1
|
+
|
+
|
1
|
.
|
+
|
V
|
2,82
|
Anogeissus leiocarpus
|
2a
|
2a
|
1
|
2b
|
2b
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
IV
|
5,82
|
Balanites aegyptiaca
|
2a
|
.
|
.
|
1
|
2a
|
.
|
2b
|
1
|
+
|
.
|
2a
|
IV
|
5,14
|
Combretum fragans
|
+
|
.
|
.
|
.
|
2b
|
1
|
1
|
.
|
+
|
+
|
1
|
IV
|
2,77
|
Feretia apodanthera
|
1
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
IV
|
1
|
Ziziphus mucronata
|
1
|
1
|
2b
|
2a
|
.
|
1
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
IV
|
3,64
|
Combretum aculeatum
|
.
|
1
|
1
|
1
|
+
|
1
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
1,18
|
Combretum micranthum
|
3
|
2a
|
+
|
1
|
1
|
.
|
1
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
5,18
|
Acacia sieberiana
|
1
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
2a
|
1
|
+
|
.
|
.
|
III
|
1,55
|
Dichrostachys cinerea
|
+
|
1
|
1
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
III
|
0,68
|
b. Caractéristiques
pédologiques
Le groupement à Terminalia avicennioides est
localisé sur des sols ferrugineux tropicaux lessivés à
concrétions et tâches d'hydromrophie, matériaux limono
sableux à limono-argilo-sableux et quelques fois sur des sols
ferrugineux tropicaux lessivés hydromorphes; Il faut noter que les sols
supportant ce groupement présentent en général de bons
régimes hydriques et manifestent une certaine fertilité
(BUNASOLS, 1988). Le pH est compris entre 7 et 5,3 (Annexe 4)
c. Discussion
THIOMBIANO (1996, 2005) a décrit des groupements
à Terminalia avicennioides dans le secteur nord soudanien avec
comme espèces différentielles Terminalia avicennioides,
Crossopteyx febrifuga, Maytenus senegalensis, Combretum
collinum et Annona senegalensis. HAHN-HADJALI (1998) avait
revélé Terminalia avicennioides et Maytenus
senegalensis dans un groupement à Piliostigma thonninguii
à l'Est du Burkina Faso.
OUEDRAOGO (2006) a mentionné Terminalia
avicennioides, Annona senegalensis, Entada africana et
Maytenus senegalensis dans un groupement à Terminalia
avicennioides dans le secteur nord soudanien.
A l'exception de Combretum collinum (espèce
n'existant pas sur notre site), toutes les espèces citées par ces
différents auteurs ont été relevées comme
différentielles dans le types de végétation à
Terminalia avicennioides.
Tableau IV: Tableau
détaillé du groupement à Terminalia
avicennioides
Numéros de relevé
Taux de recouvrement moyen (%) Hmoy strate arborée (m)
Hmoy strate arbustive (m)
Nombre d'espèces
|
R13 50 5 1,5 30
|
R57 80 7,5 2,5 37
|
R79 60 6,5 3 36
|
R16 70
3 38
|
R94 40 5 1 36
|
R97 55
1 35
|
R96 90 7,5 2,5 37
|
R26 85 7 3
37
|
R74 75 7 3 38
|
R33 70 7 2,5 34
|
R23 65 7 2,5 21
|
R92 65 6,5 1,5 31
|
R100 40 6,5 1,5 23
|
R101 50 7 1,5 24
|
R27 55 5 1,5 27
|
R87 40
6
1,5
|
R55 60 7 2,5 38
|
R62 70 6 1,5 37
|
R98 65 6 2 30
|
R58 75 7,5
2 31
|
R90 65
1 36
|
R63 80 6 1,5 38
|
R86 60
1,5 35
|
R66 85 7,5 3 37
|
R80 70
2 35
|
S
|
RM(%)
|
27
|
Espèces différentielles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Terminalia avicennioides
|
1
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
1
|
2a
|
1
|
2a
|
2b
|
2b
|
2a
|
2a
|
3
|
3
|
2b
|
2b
|
V
|
8,98
|
Crossopteryx febrifuga
|
.
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
1
|
+
|
.
|
1
|
2a
|
1
|
1
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
1
|
1
|
V
|
1,7
|
Annona senegalensis
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
1
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
1
|
1
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
0,98
|
Maytenus senegalensis
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
III
|
0,3
|
Entada africana
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
1
|
III
|
0,74
|
Espèces compagnes importantes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Combretum glutinosum
|
2a
|
1
|
+
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
1
|
2b
|
2a
|
+
|
+
|
V
|
2,74
|
Securinega virosa
|
2a
|
2a
|
2a
|
2a
|
2a
|
2a
|
4
|
1
|
1
|
1
|
2a
|
1
|
1
|
1
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
2a
|
2a
|
1
|
+
|
1
|
2a
|
V
|
7,98
|
Vitellaria paradoxa
|
2a
|
3
|
3
|
2a
|
+
|
1
|
2b
|
+
|
2a
|
+
|
2b
|
2a
|
2b
|
2b
|
2a
|
2a
|
2b
|
2a
|
2a
|
3
|
2b
|
2b
|
+
|
1
|
1
|
V
|
13,74
|
Piliostigma thonninguii
|
1
|
1
|
2a
|
1
|
+
|
2a
|
1
|
1
|
+
|
.
|
1
|
2a
|
2b
|
2a
|
2a
|
2b
|
+
|
1
|
+
|
1
|
2b
|
+
|
+
|
+
|
.
|
V
|
5,5
|
Anogeissus leiocarpus
|
+
|
2a
|
2a
|
2b
|
2b
|
2b
|
2b
|
2a
|
2b
|
3
|
2a
|
2a
|
1
|
+
|
1
|
2a
|
.
|
+
|
+
|
1
|
1
|
.
|
.
|
+
|
+
|
V
|
8,5
|
Cassia sieberiana
|
2a
|
1
|
+
|
+
|
.
|
1
|
2a
|
1
|
2a
|
1
|
.
|
2a
|
+
|
1
|
1
|
+
|
2a
|
1
|
+
|
1
|
2a
|
1
|
+
|
1
|
.
|
V
|
3,72
|
Gardenia ternifolia
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
V
|
0,54
|
Stereospermum kunthianum
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,64
|
Lannea acida
|
.
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
.
|
1
|
.
|
.
|
+
|
1
|
+
|
2a
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
V
|
1,58
|
Dichrostachys cinerea
|
+
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
2a
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
IV
|
1,18
|
Lannea microcarpa
|
1
|
2a
|
+
|
1
|
2a
|
2a
|
2a
|
+
|
.
|
.
|
2a
|
3
|
2a
|
2a
|
2b
|
1
|
1
|
1
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
IV
|
5,82
|
Piliostigma reticulatum
|
2a
|
2a
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
1
|
+
|
.
|
1
|
+
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
1,66
|
Gardenia erubescens
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
0,38
|
Combretum micranthum
|
1
|
+
|
1
|
1
|
1
|
+
|
.
|
2b
|
1
|
1
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
1
|
.
|
1
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
1,94
|
Feretia apodanthera
|
.
|
.
|
2a
|
+
|
1
|
+
|
1
|
+
|
1
|
1
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
1
|
+
|
.
|
1
|
+
|
1
|
+
|
1
|
+
|
IV
|
1,54
|
Gardenia aqualla
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
0,36
|
Diospyros mespiliformis
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
.
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
IV
|
1,02
|
Sclerocarya birrea
|
.
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
1
|
2b
|
2b
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
1
|
1
|
+
|
+
|
.
|
1
|
+
|
2b
|
+
|
IV
|
3,18
|
Acacia macrostachya
|
1
|
+
|
1
|
1
|
2a
|
1
|
1
|
1
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
1
|
+
|
1
|
2a
|
IV
|
1,88
|
Cassia singueana
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
1
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
IV
|
0,8
|
Desmodium velutinum
|
1
|
+
|
2b
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
1
|
.
|
+
|
.
|
+
|
IV
|
1,3
|
2. Les Groupements végétaux de la composante
herbacée
Le dendrogramme est présenté par la figure 8.
C'est une matrice de 85 relevés. L'analyse floristique a permis de
délimiter quatre (4) groupements qui sont résumés dans le
tableau 5 (tableau synthétique) : Un groupement à Loudetia
togoensis, un groupement à Cymbopogon schoenanthus, un
groupement à Pennisetum polystachyon et un groupement à
Hygrophila auriculata.
Tous ces groupements, à l'exception du dernier,
bénéficient d'une richesse spécifique
considérable.
2.1 Groupement à Loudetia togoensis
a. Caractéristiques floristique et physionomique
(tableau 6)
Situé au sud-est de la station, ce groupement
présente une alternance de plages de sol nu et de plages couvertes.
L'espèce différentielle est la graminée Loudetia
togoensis. A côté de celle-ci, on retrouve d'autres
espèces différentielles de petite taille telles Sporobolus
pectinellus et Eragrostis tremula. Les espèces compagnes
importantes sont Microchloa indica, Zornia glochidiata et
Borreria radiata. Le taux de recouvrement moyen est de 72,5%. Le
nombre moyen d'espèces par relevé est de 31,5.
b. Caractéristiques
pédologiques
Le groupement à Loudetia togoensis
s'établit sur des sols ferrugineux tropicaux lessivés à
tâches d'hydromorphie, matériaux limono-sableux à
limono-argilo-sableux. Ces sols secs, sont pauvres en matière organique,
peu profonds et développés sur une croûte
latéritique (Annexe 4).
c. Discussion
HAHN-HADJALI (1998) dans l'étude des groupements
végétaux au sud-est du Burkina Faso a décrit un groupement
à Loudetia togoensis sur les mêmes types de sols. Dans le
groupement décrit par l'auteur, Loudetia togoensis et
Sporobolus pectinelus qui caractérisent notre groupement, ont
été considérées comme différentielles. Les
divergences entre nos résultats et ceux de l'auteur sont dues aux
différences climatiques, les deux zones étant dans deux secteurs
phytogéographiques différents (GUINKO, 1984).
Les surfaces occupées par le groupement à
Loudetia togoensis sont soumises à un pâturage intense;
le faible taux de recouvrement de l'espèce serait du au fait qu'elle est
très appétée par le bétail au stade jeune (LEBRUN
et al, 1991).
Groupement à Loudetia togoensis
Groupement à Cymbopogon
schoenanthus
Groupement à Pennisetum polystachyon
Groupement à Hygrophila auriculata
Dissemblance
Tableau V: Tableau synthétique des groupements de
la composante herbacée
Groupements et sous groupements Nombre de relevés
Taux de recouvrement moyen (%) Nombre moyen d'espèces par
relevé
|
L. togoensis
14
72,5 31,5
|
C. schoen.
30
81,5 35,6
|
P. poly.
16
90
35,5
|
H. aur. 16 85,9 28,4
|
H. aur. 1 7 87,55 38,04
|
H. aur. 2
9 84,44 22,55
|
Espèces différentielles
|
|
|
|
|
|
|
Loudetia togoensis
|
V
|
I
|
I
|
|
|
|
Sporobolus pectinellus
|
V
|
II
|
I
|
|
|
|
Eragrostis tremula
|
V
|
I
|
|
|
|
|
Cymbopogon schoenanthus
|
II
|
V
|
I
|
|
|
|
Pandiaka heudelotii
|
II
|
V
|
II
|
|
|
|
Pennisetum polystachyon
|
II
|
I
|
V
|
I
|
II
|
|
Rottboellia exaltata
|
|
II
|
V
|
I
|
II
|
|
Euclasta condylotricha
|
|
II
|
IV
|
|
|
|
Hygrophila auriculata
|
|
I
|
I
|
V
|
V
|
V
|
Melochia corcorifolia
|
I
|
|
I
|
V
|
V
|
V
|
Echinochloa colona
|
|
|
I
|
V
|
V
|
IV
|
Acroceras amplectens
|
I
|
I
|
I
|
V
|
IV
|
V
|
Alternanthera nodiflora
|
|
|
I
|
V
|
IV
|
V
|
Lippia multiflora
|
|
I
|
II
|
III
|
V
|
|
Brachiaria jubata
|
|
I
|
II
|
III
|
V
|
|
Vetiveria nigritana
|
|
|
|
III
|
|
V
|
Oryza barthii
|
|
|
I
|
III
|
I
|
IV
|
Espèces compagnes importantes
|
|
|
|
|
|
|
Pennisetum pedicellatum
|
V
|
V
|
V
|
II
|
III
|
|
Zornia glochidiata
|
V
|
V
|
I
|
I
|
|
I
|
Andropogon pseudapricus
|
IV
|
IV
|
III
|
I
|
I
|
|
Aspilia bussei
|
II
|
IV
|
V
|
|
|
|
Blepharis maderaspatensis
|
IV
|
IV
|
III
|
|
|
|
Borreria radiata
|
V
|
IV
|
II
|
|
|
|
Borreria stachydea
|
III
|
IV
|
I
|
|
|
|
Cassia nigricans
|
IV
|
IV
|
I
|
I
|
I
|
|
Hackelochloa granularis
|
I
|
IV
|
III
|
|
|
|
Microchloa indica
|
V
|
IV
|
II
|
|
|
|
Polygala arenaria
|
II
|
IV
|
I
|
|
|
|
Stylosanthes erecta
|
II
|
IV
|
IV
|
|
|
|
Tripogon minimus
|
IV
|
IV
|
I
|
|
|
|
Waltheria indica
|
V
|
IV
|
III
|
|
|
|
Alysicarpus ovalifolius
|
I
|
III
|
V
|
II
|
III
|
I
|
Alysicarpus rugosus
|
I
|
III
|
|
I
|
|
I
|
Borreria scabra
|
II
|
III
|
III
|
I
|
II
|
|
Brachiaria villosa
|
III
|
III
|
|
|
|
|
Cassia mimosoides
|
III
|
III
|
II
|
III
|
V
|
I
|
|
Espèces différentielles de groupements
L. togo. : Loudetia togoensis
|
|
Espèces differentielles de variantes C.
schoen. : Cymbopogon schoenanthus
|
P. poly. : Pennisetum polystachyon
H. auri. : Hygrophila auriculata
H. aur. 1: Variante à Lippia multiflora
du groupement à Hygrophila auriculata
H. aur. 2 : Variante à Vetiveria nigritana
du groupement à Hygrophila auriculata
Tableau VI: Tableau détaillé du
groupement à Loudetia togoensis
Relevés
TRm (%)
Nombre d'espèces
|
R1 70 34
|
R34 60 37
|
R36 R3
70 70
42 34
|
R39 60 24
|
R40 90 21
|
R35 80 37
|
R2 R41
75 80
25 26
|
R5 R6
70 70
28 26
|
R26' 60 37
|
R107 80 38
|
R31 80 33
|
S
|
RM (%)
|
Espèces differentielles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Loudetia togoensis
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
1
|
+
|
1
|
1
|
2a +
|
2a
|
2b
|
2a
|
V
|
4,82
|
Sporobolus pectinellus
|
1
|
.
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
2a
|
2a
|
+ +
|
+
|
+
|
+
|
V
|
2,18
|
Eragrostis tremula
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+ +
|
+
|
+
|
2a
|
V
|
1,36
|
Espèces compagnes importantes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Microchloa indica
|
3
|
2b
|
2b
|
2a
|
2b
|
2b
|
2b
|
3
|
3
|
2b 2b
|
2b
|
3
|
1
|
V
|
23,07
|
Zornia glochidiata
|
2a
|
3
|
3
|
3
|
3
|
4
|
3
|
3
|
3
|
3 3
|
2b
|
2b
|
3
|
V
|
34,82
|
Borreria radiata
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+ +
|
+
|
+
|
+
|
V
|
1,18
|
Englerastrum gracillimum
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+ +
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,68
|
Triumfetta rhomboidea
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+ +
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,64
|
Pennisetum pedicellatum
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
1 1
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,96
|
Cassia tora
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
. .
|
+
|
+
|
+
|
V
|
1,11
|
Waltheria indica
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
. .
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,43
|
Tripogon minimus
|
1
|
1
|
.
|
+
|
2a
|
1
|
.
|
2a
|
2a
|
1 1
|
1
|
.
|
+
|
IV
|
3,50
|
Andropogon pseudapricus
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
1
|
2a
|
+
|
+
|
+ +
|
2a
|
1
|
2b
|
IV
|
3,50
|
Cassia nigricans
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+ +
|
.
|
+
|
+
|
IV
|
0,39
|
Blepharis maderaspatensis
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+ +
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
0,36
|
Elionurus elegans
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
1
|
.
|
+
|
+
|
2a 2a
|
+
|
1
|
2b
|
IV
|
3,43
|
Setaria pumila
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+ .
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,29
|
Schisachyrium exile
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
. .
|
.
|
+
|
+
|
III
|
0,29
|
Brachiaria villosa
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+ +
|
+
|
+
|
.
|
III
|
0,29
|
Fimbristylis littoralis
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+ +
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,29
|
Corchorus tridens
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+ +
|
+
|
+
|
+
|
III
|
0,25
|
Digitaria gayana
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+ +
|
+
|
.
|
.
|
III
|
0,43
|
Leucas martinicensis
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
. +
|
.
|
+
|
.
|
III
|
0,25
|
Mitracarpus scaber
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
. .
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,25
|
Digitaria horizontalis
|
+
|
+
|
.
|
2a
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
. .
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,93
|
Cassia mimosoides
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
. .
|
.
|
+
|
+
|
III
|
0,25
|
Tephrosia pedicellata
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+ +
|
+
|
.
|
.
|
III
|
0,21
|
Striga aspera
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
1
|
1
|
.
|
.
|
. .
|
+
|
+
|
.
|
III
|
0,57
|
Borreria stachydea
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
. .
|
+
|
.
|
+
|
III
|
0,21
|
Hibiscus asper
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+ +
|
+
|
+
|
+
|
III
|
0,21
|
S: Classe de presence
RM: Recouvrement moyen
2.2 Groupement à Cymbopogon schoenanthus
a. Caractéristiques floristique et physionomique
(Tableau 7)
Le groupement à Cymbopogon schoenanthus est
relativement fréquent dans la zone d'étude et occupe des surfaces
plus grandes que celles du type de végétation à
Loudetia togoensis. Ses espèces différentielles sont
Cymbopogon schoenanthus qui est dominante et l'Amaranthaceae
Pandiaka heudelotii. A celles-ci s'ajoutent les espèces
compagnes telles que Pennisetum pedicelatum, Zornia
glochidiata, Microchloa indica, Andropogon
pseudapricus,
Blepharis maderaspatensis, Aspilia bussei. Le
taux de recouvrement moyen est 81 ,3%; Le nombre moyen d'espèces par
relevé est élevé, soit 35,6.
b. Les caractéristiques
pédologiques
Le groupement à Cymbopogon schoenanthus
s'installe sur des sols ferrugineux tropicaux plus ou moins lessivés,
très représentatifs dans notre zone d'étude. Ce sont des
sols caractérisés par des horizons supérieurs à
texture limono sableuse et des horizons inférieurs à texture
argilo-sableuse.
c. Discussion
La littérature présente Cymbopogon
schoenanthus comme une espèce indicatrice du surpâturage,
très fréquente dans les milieux perturbés (GUINKO, 1984;
HOFFMANN, 1985; CESAR, 1990; LEBRUN et al, 1991; KERE, 1998). La zone à
Cymbopogon schoenanthus qui occupe les plateaux au voisinage de la
zone d'élévage, serait une preuve du pâturage excessif
qu'entraine la concentration d'animaux en saison pluvieuse. Ainsi, dans ce
milieu exploité en permanence par les animaux, la strate herbacée
est dominée par Cymbopogon schoenanthus qui selon DIALLO
(1995), est peu brouté par les animaux. Ce type de
végétation est donc très lié à l'influence
anthropogène très marquée dans la zone d'étude.
DIALLO (1995) a reconnu Pandiaka heudelotii comme une
espèce préférant les milieux à Cymbopogon
schoenanthus à Bondoukuy en zone sud -soudanienne.
2. 3 Groupement à Pennisetum polystachyon
a. Caractéristiques floristique et physionomique
(Tableau 8)
Ce groupement est localisé dans les milieux humides
ombragés non loin de la rivière. Il est caractérisé
par la graminée Pennisetum polystachyon ainsi que les
espèces sciaphiles telles que Roettboellia exaltata et
Euclasta condylotricha
Les espèces compagnes Pennisetum pedicellatum,
Schisachyrium platyphyllum, Alysicarpus ovalifolius et
Wissadula amplissima dominent dans les sites et forment un tapis
continu. Le taux de recouvrement moyen est 90% et le nombre moyen
d'espèces par relevé est aussi élevé que dans le
type de végétation à Cymbopogon schoenanthus,
soit de 35,5 espèces.
Tableau VII: Tableau détaillé du
groupement à Cymbopogon schoenanthus
Relevés
TRm
Nombre d'espèces
|
R4 90 35
|
R76 90 35
|
R20 70 30
|
R21 70 38
|
R24 95 33
|
R77 90 38
|
R65 95 26
|
R54 60 38
|
R9 90 34
|
R56 R110 R93
80 80 70
32 41 30
|
R89 60 39
|
R108 70 35
|
R95 50 36
|
R10 R11 R25
70 70 90
36 36 33
|
R104 R71
95 80
33 35
|
R75 80 33
|
R72 70 42
|
R73 90 45
|
R61 R103
85 95
45 31
|
R80 100 39
|
R69 100 27
|
R70 70 36
|
R84 90 34
|
R83 S 95
42
|
RM (%)
|
Espèces différentielles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Cymbopogon schoenanthus
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
2a
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
1
|
1
|
+
|
2a
|
2b
|
4
|
2a
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
3
|
2a
|
2a
|
2a
|
V
|
7,6
|
Pandiaka heudelotii
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,8
|
Espèces compagnes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pennisetum pedicellatum
|
3
|
3
|
3
|
3
|
2a
|
3
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
1
|
.
|
2a
|
+
|
+
|
2a
|
2b
|
2b
|
2b
|
1
|
1
|
1
|
+
|
2a
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
2b
|
3
|
V
|
12,7
|
Zornia glochidiata
|
+
|
+
|
2a
|
2b
|
+
|
2a
|
1
|
1
|
.
|
+
|
+
|
.
|
3
|
+
|
+
|
2a
|
2b
|
3
|
3
|
3
|
2b
|
+
|
1
|
2b
|
3
|
1
|
.
|
+
|
2a
|
+
|
V
|
10,8
|
Microchloa indica
|
+
|
.
|
2a
|
2a
|
1
|
2a
|
.
|
+
|
2a
|
2a
|
2a
|
2a
|
2a
|
3
|
2b
|
2a
|
2a
|
2a
|
1
|
1
|
1
|
2b
|
1
|
1
|
2a
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
V
|
7,4
|
Andropogon pseudapricus
|
1
|
.
|
2a
|
2b
|
3
|
1
|
.
|
.
|
2a
|
2a
|
2a
|
2a
|
+
|
1
|
.
|
1
|
1
|
2a
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
3
|
4
|
4
|
4
|
2a
|
3
|
3
|
V
|
14,9
|
Blepharis maderaspatensis
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
IV
|
0,4
|
Aspilia bussei
|
.
|
2a
|
.
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
2b
|
+
|
1
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
IV
|
1,9
|
Borreria radiata
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
2b
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
2a
|
1
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
2b
|
+
|
+
|
IV
|
2,2
|
Borreria stachydea
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
1
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
1
|
+
|
1
|
1
|
2a
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
1,4
|
Cassia nigricans
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
0,4
|
Stylosanthes erecta
|
.
|
+
|
.
|
.
|
1
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
.
|
IV
|
0,8
|
Tripogon minimus
|
+
|
.
|
1
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
1
|
3
|
+
|
+
|
+
|
.
|
2a
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
IV
|
2,2
|
Hackelochloa granularis
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
1
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
0,5
|
Polygala arenaria
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
IV
|
0,7
|
Waltheria indica
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
1
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
1
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
1
|
+
|
1
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
IV
|
0,7
|
Elionurus elegans
|
2b
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
2b
|
1
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
2b
|
2b
|
2a
|
3
|
2b
|
3
|
2b
|
2b
|
2a
|
2b
|
3
|
III
|
9,9
|
Englerastrum gracillimum
|
+
|
1
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
1
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
III
|
0,5
|
Wissadula amplissima
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
2a
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
III
|
0,7
|
Lantana rhodesiensis
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
1
|
.
|
+
|
.
|
2a
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
1
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
III
|
0,8
|
Lippia chevalieri
|
.
|
+
|
+
|
.
|
4
|
2b
|
3
|
.
|
+
|
+
|
.
|
2a
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
4,5
|
Alysicarpus ovalifolius
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,3
|
Brachiaria villosa
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
III
|
0,3
|
Cassia tora
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
1
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
3
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
III
|
1,6
|
Borreria scabra
|
+
|
1
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
2b
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
2a
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
III
|
1,3
|
Tephrosia bracteolata
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
1
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
III
|
0,3
|
Triumfetta rhomboidea
|
2b
|
1
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
1
|
+
|
.
|
.
|
.
|
1
|
.
|
.
|
1
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
III
|
1,2
|
Lepidagathis anobrya
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
III
|
0,2
|
Schisachyrium exile
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
3
|
.
|
+
|
.
|
+
|
III
|
1,5
|
Tephrosia pedicellata
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
2b
|
2a
|
2a
|
.
|
1
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
1,6
|
S : Classe de presence
RM : Recouvrement moyen
b. Caractéristiques
pédologiques
Les sols qui servent de support au groupement à
pennisetum polystachyon correspondent aux sols ferrugineux tropicaux
lessivés à concrétion ou quelquefois à des sols peu
évolués d'apport alluvial hydromorphes. Ce sont des sols à
texture limono-sableuse; le pH est compris entre 8 et 5 (Annexe 4)
c. Discussion
Selon nos observations sur le terrain, ce groupement se
rencontrait sous les arbres au niveau des formations ripicoles qui bordent la
rivière sur une bande de 30 à 50 m. L'ombrage est donc le facteur
le plus déterminant du milieu à côté des
propriétés du sol.
Les espèces différentielles de ce type de
végétation confirment le rôle décisif de l'ombrage
en son sein. En effet LEBRUN et al (1991) et POILECOT, (1999) mentionnent que
Pennistum Polystachyon tout comme Roettboellia exaltata et
Euclasta condylotricha s'établissent dans les zones d'ombre aux
pieds des arbres et arbustes ou d'autres milieux ombragés.
2. 4 Groupement à Hygrophila auriculata
a. Caractéristiques floristique et
physionomique (Tableau 9)
Le groupement à Hygrophila auriculata se
rencontre dans les bas-fonds qui occupent selon ZOUNGRANA (1991) 27 ha, soit
donc 5,5 % de la superficie totale de la station. Hygrophila
auriculata, Melochia corchorifolia, Echinochloa colona,
Acroceras amplectens et Alternanthera nodiflora sont les
espèces différentielles de ce groupement. Les principaux
espèces compagnes sont Dicriptera verticillata, Stylochiton
lancifolius, Paspalum orbiculare, Cyperus sphacelatus et
Aeschynomene indica. Le taux de recouvrement moyen est 85,9 % et la
diversité floristique donne en moyenne 28,4 espèces par
relevé.
En considérant les différentes conditions du
milieu, on a pu discerner deux variantes dans ce groupement. Le premier
caractérisé par Lippia multiflora et Brachiara
jubata se rencontre tout au long de la station dans le lit majeur de la
rivière qui est régulièrement inondée pendant le
mois d'Août avec des épisodes de quelques jours
d'assèchement selon l'importance des pluies. Le second, localisé
au Nord-est de la station dans la mare formée par la cuvette de
décantation du Massili, est caractérisé par les
graminées Vetiveria nigritana et Oryza barthii.
Tableau VIII: Tableau détaillé du
groupement à Pennisetum polystachyon
Relevés
TRm
Nombre d'espèces
|
R14 95 26
|
R86 100 39
|
R30 95 33
|
R28 90 36
|
R102 70 25
|
R96 85 40
|
R105 80 32
|
R18 95 36
|
R23 100 34
|
R88 100 31
|
R22 100 37
|
R58 100 40
|
R32 80 37
|
R97 95 34
|
R90 95 36
|
R109 60 36
|
S
|
RM
|
Espèces differentielles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pennisetum polystachyon
|
2a
|
2a
|
2a
|
3
|
2b
|
2a
|
3
|
4
|
3
|
3
|
3
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
V
|
19
|
Rottboellia axaltata
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
1
|
V
|
0,6
|
Euclasta condylotricha
|
2a
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
2a
|
IV
|
2,1
|
Espèces compagnes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pennisetum pedicellatum
|
4
|
4
|
4
|
2b
|
2a
|
3
|
2b
|
2b
|
2b
|
2a
|
4
|
1
|
3
|
+
|
2b
|
1
|
V
|
28
|
Schisachyrium platyphyllum
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
2a
|
2b
|
2a
|
2a
|
2b
|
3
|
4
|
2b
|
4
|
3
|
2a
|
V
|
19
|
Alysicarpus ovalifolius
|
+
|
2b
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
V
|
2,3
|
Wissadula amplissima
|
1
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
V
|
1,4
|
Aspilia bussei
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,4
|
Triumfetta rhomboidea
|
.
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
.
|
.
|
.
|
IV
|
1,1
|
Stylosanthes erecta
|
2a
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
1,1
|
Andropogon pseudapricus
|
1
|
3
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
.
|
+
|
III
|
3,3
|
Borreria scabra
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
III
|
0,3
|
Setaria pumila
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
2a
|
.
|
.
|
III
|
0,9
|
Acanthospermum hispidum
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
.
|
.
|
|
III
|
0,8
|
Blepharis maderaspatensis
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
III
|
0,3
|
Crotalaria mucronata
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
III
|
0,3
|
Dicliptera verticillata
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,3
|
Hackelochloa granularis
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
III
|
0,3
|
Lippia chevalieri
|
1
|
1
|
2a
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
III
|
1,2
|
Biophytum petersianum
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
III
|
0,2
|
Sida alba
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
III
|
0,2
|
Waltheria indica
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
III
|
0,2
|
S: Classe de presence
RM: Recouvrement moyen
b. Caractéristiques
pédologiques
Le groupement à Hygrophila auriculata
s'établit sur des sols peu évolués d'apport alluvial
hydromorphes et sur des sols hydromorphes peu humifère à
pseudogley d'ensemble. Ce sont des sols à texture limono-sableux
à limono-argileux et à pH faible (Annexe n°4)
c. Discussion
DA (2006) à Gonsé, a décrit un groupement
à Hygrophila auriculata avec presque les mêmes
espèces différentielles. Le groupement à Hygrophila
auriculata est exclusivement rencontré dans les dépressions
humides. Dans cette unité de végétation, les
propriétés des sols et surtout le régime hydrique joue un
rôle considérable. Les deux variantes observées
s'expliquent par la situation des sites dans des conditions d'humidité
différentes.
La variante à Vetiveria nigritana et Oryza
barthii colonise les milieux humides et marécageuses
régulièrement inondés de la station; Il est mis en
évidence par Vetiveria nigritana remarqué par POILECOT
(1999) pour sa préférence à ces milieux. La variante
à
Lippia multiflora est quand à elle
établi sur des sols limoneux et temporairement immergés de la
station. En effet, ARBONNIER (2000) mentionne que Lippia multiflora
est une espèce de bas-fond affectionnant les eaux peu profondes.
Tableau IX: Tableau détaillé du groupement
à Hygrophila auriculata
Relevés
TRm
Nombre d'espèces
|
R27 R87 R92 R37 R100 R101 R106 R48 R112 R44 R42 R47 R46 R53 R43
R111
90 95 90 80 100 100 60 95 100 95 70 60 80 70 90 100
35 37 35 42 34 32 37 35 28 25 22 14 19 23 21 16
|
S
|
RM (%)
|
Espèces différentielles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Hygrophila auriculata
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2b
|
+
|
+
|
+
|
2b
|
+
|
+
|
2a
|
2a
|
+
|
1
|
4
|
V
|
8,8
|
Melochia corcorifolia
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
.
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
V
|
1,2
|
Echinochloa colona
|
+
|
.
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
V
|
0,6
|
Acroceras amplectens
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
1
|
2b
|
2a
|
2b
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
V
|
3,8
|
Alternanthera nodiflora
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
1
|
2a
|
V
|
1,8
|
Lippia multiflora
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,8
|
Brachiaria jubata
|
3
|
3
|
2b
|
+
|
+
|
2a
|
2b
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
7,9
|
Vetiveria nigritana
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
2a
|
2b
|
2b
|
3
|
4
|
3
|
2b
|
2a
|
III
|
13,6
|
Oryza barthii
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
1
|
2a
|
2b
|
4
|
.
|
III
|
6,1
|
Espèces compagnes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dicliptera verticillata
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
V
|
0,8
|
Stylochiton lancifolius
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
V
|
0,7
|
Paspalum orbiculare
|
1
|
+
|
+
|
1
|
.
|
.
|
.
|
.
|
1
|
2a
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
1,6
|
Cyperus sphacelatus
|
2a
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
1
|
.
|
.
|
1
|
.
|
2a
|
2a
|
.
|
IV
|
2,4
|
Aeschynomene indica
|
.
|
.
|
+
|
1
|
+
|
+
|
.
|
.
|
2a
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
IV
|
1,1
|
Hyptis spicigera
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
1
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
IV
|
0,5
|
Nelsonia canescens
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
IV
|
0,3
|
Ammania senegalensis
|
.
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
.
|
.
|
III
|
0,3
|
Corchorus fascularis
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
+
|
.
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
2a
|
III
|
1,0
|
Ludwigia abyssinica
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,3
|
Schisachyrium platyphyllum
|
2a
|
2a
|
+
|
1
|
2b
|
.
|
1
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
3,0
|
Setaria sphacelata
|
2b
|
2b
|
3
|
2b
|
3
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
III
|
8,5
|
Alternanthera sessilis
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,2
|
Cassia mimosoides
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,2
|
Corchorus olitorius
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,2
|
Ipomaea dichloa
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
+
|
.
|
.
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
III
|
0,2
|
Panicum humile
|
+
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
2a
|
+
|
.
|
+
|
.
|
+
|
.
|
.
|
.
|
III
|
0,8
|
Variantes
RM : Recouvrement moyen S :
Classe de presence
3. Synthèse sur les groupements
végétaux
Dans cette étude de la végétation, les
deux composantes ont été considérées
séparément dans l'établissement des groupements. La
méthode d'analyse par composante nous a permis non seulement de
percevoir les liens entre les unités de végétation mais
aussi de fournir plus d'informations sur les variations des conditions du
milieu. Ainsi sept (7) groupements dont trois (3) de la composante ligneuse et
quatre (4) de la composante herbacée ont été mis en
évidence.
Toutefois, il nous a paru nécessaire de comparer les
types de végétation décrits dans ces deux composantes afin
de ressortir d'éventuelles relations entre elles. Le groupement
ligneux Mitragyna inermis contient onze
relevés (11) dont neuf (9) d'entre eux, soit 81,81 %, définissent
la variante à Vetiveria nigritana du groupement à
Hygrophila auriculata. Ce pourcentage élevé nous
autorise à dire qu'il existe une relation étroite entre ces deux
unités de végétation. Outre ce groupement, les autres
groupement ligneux se repartissent inégalement au sein des groupements
d'herbacées; ce qui nous permet de conclure que ces groupements ligneux
ne manifestent pas de relations apparentes avec tel ou tel groupement
d'herbacée. Nous convenons donc avec HAHN-HADJALI (1998) que les deux
composante, ligneuse et herbacée, ont des comportements sociologiques
différents, surtout dans un milieu aussi anthropisé.
4. Discussion générale sur les groupements
végétaux
L'étude phytosociologique de la
végétation de la station expérimentale de Gampèla
par la méthode sigmatiste de BRAUN BLANQUET a conduit à la
discrimination de sept (7) groupement végétaux dont trois (3) de
la composante ligneuse et quatre (4) de la composante herbacée. Ces
groupements ont été définis par des espèces dites
«différentielles», terme plus adéquat pour la
caractérisation des unités de végétation dans notre
étude. En effet GUINOCHET (1973) définit les espèces
différentielles en comparaison avec les espèces
caractéristiques comme des espèces qui ne sont pas forcement
liées à un groupement mais qui peuvent se retrouver dans d'autres
groupements avec une fréquence élevée voir
supérieure.
De ces trois groupements ligneux, seul le groupement à
Mitragyna inermis manifeste une forte corrélation avec une
unité de la strate herbacée notamment la variante à
Vetiveria nigritana. Cette combinaison qui s'établit au
Nord-est de la station sur des sols hydromorphes inondables, est fortement
influencée par le régime hydrique. Les autres groupements ligneux
ne sont exclusivement liés à un groupement de la composante
herbacée.
Nos observations confirment les résultats de
HAHN-HADJALI (1998) qui a montré que les deux composantes
reflètaient d'une manière différente les conditions
écologiques du milieu. En effet THIOMBIANO (1996) soutient que les
herbacées et les ligneux exploitent le sol à des niveaux
différents; les premiers explorant les premiers horizons et les seconds
les horizons inférieurs. Les groupements végétaux de la
strate herbacée permettent donc de mettre en évidence les
conditions stationnelles. Les groupements ligneux quant à eux donnent
plus d'information sur la nature des sols et le climat. Ainsi, nous convenons
avec l'auteur que sur la base de comportements sociologiques souvent
différents des strates ligneuses et herbacées, ces deux
composantes peuvent être considérées
séparément avec la même importance pour la
définition des groupements végétaux.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Les investigations menées dans la station
expérimentale de Gampèla ont permis l'analyse de sa
végétation sur le plan floristique et phytosociologique.
Sur le plan floristique, la station principalement couverte de
savanes regorge d'une richesse considérable. Les inventaires
floristiques ont permis de relever trois cent trente huit (338) espèces
distribuées dans 71 familles dont les Poaceae, les Fabaceae, les
Cyperaceae et les Mimosaceae sont les plus représentées. La flore
ligneuse riche de 108 espèces est dominée par :
- La famille des Mimosaceae représentée par les
espèces du genre Acacia telles Acacia pennata,
Acacia macrostachya et Acacia seyal
- La famille des Combretaceae dominée par Guiera
senegalensis, Terminalia avicennioides et les espèces
soudaniennes du genre Combretum telles Combretum micranthum,
Combretum glutinosum et Combretum aculeatum.
- La famille des Caesalpiniaceae représentée
surtout par Cassia sieberiana, Piliostigma reticulatum et
Piliostigma thonninguii.
La flore herbacée quant à elle est riche de 230
espèces reparties dans 37 familles dont les plus importantes sont:
- Les Poaceae dont les espèces les plus fréquentes
sont Microchloa indica, Pennisetum pedicellatum,
Andropogon pseudapricus, Cymbopogon schoenanthus... .
- Les Fabaceae dominées par Zornia glochidiata,
les espèces soudaniennes des genres Indigofera,
Tephrosia et Crotalaria.
- Les Cyperaceae dominées par les espèces du genre
Cyperus et Kyllinga.
L'examen des formes biologiques a permis de dégager la
prédominance des thérophytes et des
mésophanérophytes; l'importance de ces deux types biologiques
traduit la prédominance des formations savanicoles et le climat
soudanien auquel appartient notre zone d'étude.
Sur le plan phytosociologique, sept (7) groupements dont trois
(3) de la composante ligneuse et quatre (4) de la composante herbacée
ont été décrits. La caractérisation
pédologique de ces groupements s'est faite à partir d'une carte
morpho-pédologique de la station élaborée par le BUNASOLS
en 1988 que nous avons numérisée (annexe 5). A partir de cette
carte nous avons pu identifier les types de sols supportant les groupements
décrits.
En définitive, la végétation de la
station expérimentale de Gampèla caractérisée par
une apparente homogénéité physionomique, masque en
réalité une grande diversité floristique et
structurale.
Toutefois, pour une meilleure structuration de sa
végétation, nous souhaitons qu'une étude conduisant
à la hiérarchisation des groupements soit menée afin de
donner un statut (Alliance, Ordre, Classe) à chacun de ces groupements.
Egalement, pour le meilleur suivi de ce système écologique, il
sera souhaitable qu'une étude conduisant à l'estimation du taux
de régénération soit menée en vue
d'apprécier l'état de nouvellement des espèces
ligneuses.
Plusieurs surfaces dénudées occupent la station
dans sa partie Est, non loin du fleuve Massili; ces milieux très
susceptibles à l'érosion nécessitent donc un
aménagement anti-érosif visant à améliorer la
couverture du sol et à réduire la valeur des pentes fortes.
Sous l'effet de l'anthropisation poussée, la
végétation de la station est le siège de pressions
multiples conduisant à sa dégradation progressive; la mise en
place d'un système de surveillance sera donc indispensable.
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Sociabilité
Abondance dominance
Nom des espèces
Strates
Strate arborée
Strate arbustive
Strate herbacée
Phénologie
ANNEXE 1: FICHE DE RELEVE
Date .N° du relevé
Coordonnées géographiques (GPS) .
Type de sol
Topographie Altitude
Taux de recouvrement moyen (%): Arbres ...Arbustes
Herbacées
Surface inventoriée (m2) : Ligneux
Herbacées
Hauteur moyenne Ligneux (m):
Action de l'homme:
Autres observations:
TB
ESPECES
mPh
mPh
mPh
mPh
mPh
mPh
mPh
mPh
mPh
mPh
mPh
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
MPh
Th
mPh
Ep
mPh
mPh
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
LmPh
Th
Th
Th
Th
Acacia ataxacantha DC.
Acacia dudgeoni Craib.
Acacia gourmaensis A. Chev.
Acacia holosericea A. Cunn. ex G. Don
Acacia laeta R. Br. Ex Benth.
Acacia macrostachya Reich.
Acacia nilotica ( L. ) Willd.
Acacia pennata ( L. ) Willd.
Acacia polyacantha Willd.
Acacia senegal ( L. ) Willd.
Acacia seyal Del.
Acacia sieberiana DC.
Acalypha crenata Hochst. ex A. Rich.
Acalypha segetalis Müll. Arg.
Acanthospermum hispidum DC.
Achyranthes aspera L.
Acroceras amplectens Stapf
Adansonia digitata L.
Aeschynomene indica L.
Afzelia africana Smith ex Pers.
Agelanthus dodoneifolius (DC) Polh.& Wiens
Albizzia chevalieri Harms.
Albizzia lebbeck ( L. ) Benth.
Allophyllus africanus P. Beauv.
Alternanthera nodiflora R. Br.
Alternanthera sessilis (L.) DC.
Alysicarpus glumaceus (Vahl) DC.
Alysicarpus ovalifolius (Schum. & Thonn.) J.
Léonard
Alysicarpus rugosus (Willd.) DC.
Amaranthus spinosus L.
Ammannia senegalensis Lam.
Ampelocissus leonensis (Hook. f.) Planch.
Andropogon ascinodis C.B. Cl.
Andropogon fastigiatus Sw.
Andropogon gayanus Kunth
Andropogon pseudapricus Stapf
ANNEXE 2:LISTE GENERALE DES ESPECES ET DES
FORMES BIOLOGIQUES
FAMILLES
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
EUPHORBIACEAE
EUPHORBIACEAE
ASTERACEAE
AMARANTHACEAE
POACEAE
BOMBACACEAE
FABACEAE
CAESALPINIACEAE
LORANTHACEAE
MIMOSACEAE
MIMOSACEAE
SAPINDACEAE
AMARANTHACEAE
AMARANTHACEAE
FABACEAE
FABACEAE
FABACEAE
AMARANTHACEAE
LYTHRACEAE
VITACEAE
POACEAE
POACEAE
POACEAE
POACEAE
Th
Th
nPh
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
Th
mPh
mPh
mPh
mPh
Andropogon tectorum Schum. & Thonn.
Aneilema lanceolatum Benth. Annona senegalensis
Pers. Anogeissus leiocarpus ( DC. ) G. Aristida
adscensionis L.
Aristida kerstingii Pilger Asparagus africanus
Lam.
Aspilia bussei O. Hoffm. & Muschl.
Aspilia rudis Oliv. & Hiern
Axanaopus compressus (Sw.) P. Beauv.
Azadirachta indica A. Juss. Baissea multiflora
A. DC. Balanites aegyptiaca ( L. ) Del. Bauhinia rufescens
Lam.
POACEAE COMMELINACEAE ANNONACEAE COMBRETACEAE POACEAE POACEAE
LILIACEAE ASTERACAE ASTERACEAE POACEAE MELIACEAE APOCYNACEAE BALANITACEAE
CAESALPINIACEAE
Th
Th
Th
Th
Th
mPh
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
nPh
MPh
Th
Th
Th
Th
mPh
Th
Th
mPh
nPh
nPh
CAESALPINIACEAE CAPPARIDACEAE ASCLEPIADACEAE
Bidens pilosa L.
Biophytum petersianum Klotz. Blepharis linariifolia
Pers.
Blepharis maderaspatensis (L.) Heyne ex Roth
Blumea aurita (L.) DC. Bombax costatum Pell. et
Vuill. Borassus aethiopum Mart.
Borreria chaetocephala (DC.) Hepper
Borreria filifolia (Schum. & Thonn.) K. Schum.
Borreria radiata DC.
Borreria scabra (Schum. & Thonn.) K. Schum.
Borreria stachydea (DC.) H. & Dalz
Boscia senegalensis ( Pers. ) Lam. Ex Poir
Boswellia dalzielii Hutch.
Brachiaria deflexa (Schumach.) C.E. Hubbard ex Robyns
Brachiaria jubata (Fig. & De Not.) Stapf
Brachiaria lata (Schumach.) C.E. Hubbard
Brachiaria villosa (L.) A. Camus
Bridelia ferruginea Benth. Bulbostylis barbata
(Rottb.) C.B. Cl.
Burkea africana Hook. Cadaba farinosa
Forssk. Calotropis procera Ait.
Bulbostylis densa (Wall.) Hand.-Mazz.
ASTERACEAE OXALIDACEAE ACANTHACEAE ACANTHACEAE ASTERACEAE
BOMBACACEAE ARECACEAE RUBIACEAE RUBIACEAE RUBIACEAE RUBIACEAE RUBIACEAE
CAPPARIDACEAE BURSERACEAE POACEAE POACEAE POACEAE POACEAE EUPHORBIACEAE
CYPERACEAE CYPERACEAE
Citrullus lanatus (Thunb.) Matsumura & Nakai
Cochlospermum planchonii Hook. f. ex Planch.
Cochlospermum tinctorium A. Rich.
Combretum aculeatum Vent.
Combretum fragans F. Hoffm.
Combretum glutinosum Per.
Combretum micranthum G. Don.
Commelina benghalensis L.
Commiphora africana ( A. Rich. ) Engl.
Corchorus aestuans L.
Corchorus fascicularis Lam.
Corchorus olitorius L.
Corchorus tridens L.
Crataeva adansonii DC.
Crinum jagus (Thomp.) Dandy
Crinum ornatum (L. F. ex Aiton) Bury.
Crossopteryx febrifuga ( Afzel. ex G. Don ) Benth.
Crotalaria goreensis Guill. & Perr.
Crotalaria mucronata Desv.
Crotalaria retusa L.
Crotalaria vogelii Benth.
CAPPARIDACEAE
ASCLEPIADACEAE
SAPINDACEAE
CAESALPINIACEAE
CAESALPINIACEAE
CAESALPINIACEAE
CAESALPINIACEAE
CAESALPINIACEAE
CAESALPINIACEAE
CAESALPINIACEAE
CAESALPINIACEAE
ASCLEPIADACEAE
POACEAE
ASTERACEAE
MALVACEAE
AMPELIDACEAE
AMPELIDACEAE
CUCURBITACEAE
BIXACEAE
BIXACEAE
COMBRETACEAE
COMBRETACEAE
COMBRETACEAE
COMBRETACEAE
COMMELINACEAE
BURSERACEAE
TILIACEAE
TILIACEAE
TILIACEAE
TILIACEAE
CAPPARIDACEAE
LILIACEAE
LILIACEAE
RUBIACEAE
FABACEAE
FABACEAE
FABACEAE
FABACEAE
LmPh
Ch
Th
Th
Th
Th
Th
mPh
mPh
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
nPh
nPh
LmPh
mPh
mPh
mPh
Th
mPh
Th
Th
Th
Th
mPh
Ge
Ge
mPh
Th
Th
Th
Th
Capparis corymbosa Lam.
Caralluma dalzielii N.E. Br.
Cardiospermum halicacabum L.
Cassia absus L.
Cassia mimosoides L.
Cassia nigricans Vahl.
Cassia occidentalis L.
Cassia siamea Lam.
Cassia sieberiana DC.
Cassia singueana ( Del. ) Lock
Cassia tora L.
Ceropegia racemosa N.E. Br.
Chloris pilosa Schumach.
Chrysantellum americanum (L.) Vatke.
Cienfuegosia digitata Cav.
Cissus adenocaulis Steud.
Cissus vogelii Hook.
Cucumis maderaspatanus L.
Cucumis melo L.
Cucumis metuliferus E. Mey. ex Naud. Curculigo
pilosa (Schum. & Thonn.) Engler
CUCURBITACEAE CUCURBITACEAE CUCURBITACEAE LILIACEAE
COMMELINACEAE POACEAE CYPERACEAE CYPERACEAE CYPERACEAE
CYPERACEAE
Cyanotis lanata Benth.
Cymbopogon schoenanthus (L.) Spreng. Cyperus
amabilis Vahl
Cyperus difformis L. Cyperus esculentus L.
Cyperus haspan L.
Th
He
Th
Th
Ge
He
Th
Th
Th
Ge
Th
He
Th
Th
Ge
Th
mPh
Ch
Ch
Ch
mPh
nPh
Th
Th
Th
Th
Ge
Ge
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
mPh
Th
Cyperus iria L.
Cyperus pulchellus R. Br.
Cyperus pustulatus Vahl
Cyperus sphacelatus Rottb.
Cyperus tenuiculmis Boeck.
Dactyloctenium aegyptium (L.) P. Beauv. Daniellia
oliveri ( Rolfe ) Hutch. et Dalz. Desmodium gangeticum ( L. )
DC. Desmodium tortuosum (Sw.) DC.
Desmodium velutinum ( Willd. ) DC. Detarium
microcarpum Guill. et Perr. Dichrostachys cinerea ( L. ) Wight et
Arn. Dicliptera verticillata (Forssk.) C. Christ. Dicoma tomentosa
Cass.
Digitaria gayana (Kunth) Stapf ex A. Chev. Digitaria
horizontalis Willd.
Dioscorea abyssinica Hochst. ex Kunth Dioscorea
dumetorum (Kunth) Pax Diospyros mespiliformis Hochst.
Dyschoriste perrottetii (Nees) O. Ktze. Echinochloa
colona (L.) Link.
Echinochloa pyramidalis (Lam.) Hitchc. & Chase
Echinochloa stagnina (Retz.) P. Beauv.
Eleusine indica (L.) Gaertn.
Elionurus elegans Kunth
Englerastrum gracillimum Th. C.E. Fries Entada
africana G. et Perr.
Eragrostis cilianensis (All.) Lut.
CYPERACEAE CYPERACEAE CYPERACEAE CYPERACEAE CYPERACEAE
POACEAE
CAESALPINIACEAE FABACEAE FABACEAE FABACEAE CAESALPINIACEAE
MIMOSACEAE ACANTHACEAE ASTERACAE POACEAE POACEAE DIOSCOREACEAE DIOSCOREACEAE
EBENACEAE ACANTHACEAE POACEAE POACEAE POACEAE POACEAE POACEAE LAMIACEAE
MIMOSACEAE POACEAE
Eragrostis ciliaris (L.) R. Br.
Eragrostis pilosa (L.) P. Beauv.
Eragrostis tremula Hochst. ex Steud.
Eragrostis turgida (Schumach.) De Wild.
Eucalyptus camaldulensis Dehnardt
Euclasta condylotricha (Hochst. ex Steud.) Stapf
Euphorbia convolvuloides Hochst. ex Benth.
Euphorbia hirta L.
Euphorbia hyssopifolia L.
Evolvulus alsinoides L.
Feretia apodanthera Del.
Ficus ingens ( Miq. ) Miq.
Ficus platyphylla Del.
Ficus sycomorus subsp. Gnaphalocarpa ( Miq. )
C. C. Berg
Fimbristylis ferruginea (L.) Vahl
Fimbristylis littoralis Gand.
Gardenia aqualla Stapf.
Gardenia erubescens Stapf.
Gardenia sokotensis Hutch.
Gardenia ternifolia K. Schum.
Gladiolus klattianus Hutch.
Gloriosa simplex L.
Grewia bicolor Juss.
Grewia cissoides Hutch. et Dalz.
Grewia flavescens Juss.
Grewia mollis Juss.
Guiera senegalensis J. F. Gmel.
Hackelochloa granularis (L.) O. Ktze.
Hibiscus asper Hook.
Hibiscus rosa-sinensis L.
Hibiscus sabdariffa L.
Holarrhena floribunda ( G. Don ) Dur. et Schinz
Hoslundia opposita Vahl
Hygrophila auriculata (Schumach.) Heine
Hyparrhenia rufa (Nees) Stapf
Hyptis spicigera Lam.
Hyptis suaveolens Poit.
Indigofera colutea (Burm. ) Merrill
POACEAE
POACEAE
POACEAE
POACEAE
MYRTACEAE
POACEAE
EUPHORBIACEAE
EUPHORBIACEAE
EUPHORBIACEAE
CONVOLVULACEAE
RUBIACEAE
MORACEAE
MORACEAE
MORACEAE
CYPERACEAE
CYPERACEAE
RUBIACEAE
RUBIACEAE
RUBIACEAE
RUBIACEAE
IRIDACEAE
LILIACEAE
TILIACEAE
TILIACEAE
TILIACEAE
TILIACEAE
COMBRETACEAE
POACEAE
MALVACEAE
MALVACEAE
MALVACEAE
APOCYNACEAE
LAMIACEAE
ACANTHACEAE
POACEAE
LAMIACEAE
LAMIACEAE
FABACEAE
Th
Th
Th
Th
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
nPh
mPh
mPh
mPh
He
He
nPh
nPh
nPh
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Ge
Ge
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nPh
nPh
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Th
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Ch
Ch
mPh
nPh
Th
He
Th
Th
Th
Th
Th
Ch
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Ch
Th
Th
Th
Th
Th
Th
mPh
Indigofera dendroides Jacq. Indigofera geminata
Bak. Indigofera hirsuta L.
Indigofera leprieurii Bak. Indigofera nigritana
Hook. Indigofera paniculata Vahl ex Pers. Indigofera pilosa
Poir.
Indigofera pulchra Willd. Indigofera
secundiflora Poir. Indigofera stenophylla Guill. & Perr.
Indigofera tinctoria L.
Ipomoea aquatica Forsk. Ipomoea argentaurata
Hallier
Ipomoea dichroa (Roem.& Sch.) Choisy Ipomoea
eriocarpa R. Br.
Ipomoea pes-tigridis L. Ipomoea vagans Bak.
Jatropha curcas L.
FABACEAE FABACEAE FABACEAE FABACEAE FABACEAE FABACEAE FABACEAE
FABACEAE FABACEAE FABACEAE FABACEAE CONVOLVULACEAE CONVOLVULACEAE
CONVOLVULACEAE CONVOLVULACEAE CONVOLVULACEAE CONVOLVULACEAE EUPHORBIACEAE
Th
Ge
MPh
Th
He
Th
mPh
mPh
mPh
Ch
Ge
LmPh
mPh
Th
Ch
Ch
LmPh
mPh
Th
Th
ANACARDIACEAE ANACARDIACEAE ANACARDIACEAE VERBENECEAE
ACANTHACEAE ASCLEPIADACEAE MIMOSACEAE LAMIACEAE VERBENECEAE
VERBENECEAE HIPPOCRATEACEAE FABACEAE POACEAE
ONAGRACEAE
Justicia kotschyi (Hochst.) Dandy Kaempferia
aethiopica (Schweinf.) Benth. Khaya senegalensis ( Ders. ) A.
Juss. Kyllinga squamulata Thonn. ex Vahl Kyllinga tenuifolia
Steud.
Lannea acida A.Rich.
Lannea microcarpa Engl. et K. Krause Lannea velutina
A. Rich.
Lantana rhodesiensis Moldenke Lepidagathis
anobrya Nees.
Leptadenia hastata ( Pers. ) Decne. Leucaena
leucocephala ( Lam.) de Wit Leucas martinicensis (Jacq.) R.
Br. Lippia chevalieri Moldenke
Lippia multiflora Moldenke
Loeseneriella africana ( Willd. ) Wilczek
Lonchocarpus laxiflorus Guill. et Perr. Loudetia togoensis
(Pilger) C.E. Hubbard Ludwigia abyssinica A. Rich.
Laggera pterodonta (DC.) Sch. Bip. ex Oliv.
ACANTHACEAE ZINGIBERACEAE MELIACEAE CYPERACEAE CYPERACEAE
ASTERACEAE
Ludwigia decurrens Walt.
Maerua angolensis DC.
Mariscus squarrosus (L.) C.B. Clarke
Maytenus senegalensis ( Lam. ) Exell
Melochia corchorifolia L.
Microchloa indica (L.) P. Beauv.
Mimosa pigra L.
Mitracarpus scaber Zucc.
Mitragyna inermis ( Willd. ) Kuntze
Monechma ciliatum (Jacq.) Milne-Redhead
Moringa oleifera Lam.
Nelsonia canescens (Lam.) Spreng.
Nymphaea lotus L.
Ocimum basilicum L.
Ocimum canum Sims
Oldenlandia corymbosa L.
Orthosiphon rubicundus (D. Don) Benth.
Oryza barthii A. Chev.
Pandiaka heudelotii (Moq.) Hoook.
Panicum anabaptistum Steud.
Panicum humile Nees.
Panicum laetum Kunth.
Panicum sp
Panicum subalbidum Kunth.
Parkia biglobosa ( Jacq. ) R. Br. Ex G. Don
Paspalum orbiculare Forst.
Pennisetum pedicellatum Trin.
Pennisetum polystachyon (L.) Schult.
Peristrophe bicalyculata (Retz.) Nees
Phyllanthus amarus Schum. & Thonn.
Phyllanthus maderaspatensis L.
Physalis micrantha Link
Piliostigma reticulatum DC.
Piliostigma thonninguii ( Sch. ) Miln.-Redh.
Polycarpaea corymbosa (L.) Lam.
Polycarpaea eriantha Hochst. ex A. Rich.
Polygala arenaria Willd.
Polygala multiflora Poir.
ONAGRACEAE
CAPPARIDACEAE
CYPERACEAE
CELASTRACEAE
STERCULIACEAE
POACEAE
MIMOSACEAE
RUBIACEAE
RUBIACEAE
ACANTHACEAE
MORINGACEAE
ACANTHACEAE
NYMPHEACEAE
LAMIACEAE
LAMIACEAE
RUBIACEAE
LAMIACEAE
POACEAE
AMARANTHACEAE
POACEAE
POACEAE
POACEAE
POACEAE
POACEAE
MIMOSACEAE
POACEAE
POACEAE
POACEAE
ACANTHACEAE
EUPHORBIACEAE
EUPHORBIACEAE
SOLANACEAE
CAESALPINIACEAE
CAESALPINIACEAE
CARYOPHYLLACEAE
CARYOPHYLLACEAE
POLYGALACEAE
POLYGALACEAE
Th
mPh
Th
mPh
Ch
Th
nPh
Th
mPh
Ch
mPh
Th
Ge
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Th
MPh
He
Th
Th
Th
Th
Th
Th
mPh
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
Th
Portulaca foliosa Ker-Gawl Portulaca oleracea
L.
PORTULACACEAE
PORTULACACEAE
mPh
mPh
mPh
mPh
nPh
Th
Th
Th
mPh
LmPh
Th
Th
Th
Th
Th
mPh
Ch
nPh
Ch
Th
Th
Th
Ch
Ch
Ch
Ch
Ch
Th
He
Th
He
mPh
mPh
Tp
Tp
Tp
Prosopis africana ( Guill. et Perr. ) Taub.
Pseudocedrela kotschyi ( Schweinf. ) Harms Pteleopsis suberosa
Engl. et Diels Pterocarpus erinaceus Poir.
Pupalia lappacea (L.) Juss.
Rhynchosia minima (L.) DC.
Rhytachne triaristata (Steud.) Stapf Rottboellia
exaltata L.
Rytigynia senegalensis Blume.
Saba senegalensis ( A. et DC. ) Pichon.
Schizachyrium exile (Hochst.) Pilger Schizachyrium
platyphyllum (Franch.) Stapf Schoenefeldia gracilis Kunth.
Scirpus jacobi (C.E.C. Fischer) Lye
Scleria sphaerocarpa (E.A. Robinson) Napper
Sclerocarya birrea ( A. et Rich. ) Hochst. Scoparia dulcis
L.
Securidaca longipedunculata Fres.
Securinega virosa ( Roxb. ex Willd. ) Baill.
Sesbania sesban (L.) Merr.
Setaria pumila (Poir.) Roem.& Scult. Setaria
sphacelata Stapf & Hubb.
Sida acuta Burm. .
Sida alba L.
Sida cordifolia L.
Sida rhombifolia L.
Sida urens L.
Sorghastrum bipennatum (Hack.) Pilg. Sporobolus
festivus Hochst. ex A. Rich. Sporobolus pectinellus Mez
Sterculia setigera Del.
Stereospermum kunthianum Cham. Striga asiatica
(L.) O. Ktze
Striga aspera (Willd.) Benth.
Striga hermonthica (Del.) Benth.
Sporobolus pyramidalis P. Beauv.
MIMOSACEAE MELIACEAE COMBRETACEAE FABACEAE AMARANTHACEAE FABACEAE
POACEAE POACEAE RUBIACEAE APOCYNACEAE POACEAE POACEAE POACEAE CYPERACEAE
CYPERACEAE ANACARDIACEAE
SCROPHULARIACEAE POLYGALACEAE EUPHORBIACEAE FABACEAE
POACEAE POACEAE MALVACEAE MALVACEAE MALVACEAE MALVACEAE MALVACEAE
POACEAE POACEAE POACEAE POACEAE STERCULIACEAE BIGNONIACEAE
SCROPHULARIACEAE SCROPHULARIACEAE SCROPHULARIACEAE
Strychnos innocua Del.
Strychnos spinosa Lam.
Stylochiton hypogaeus Lepr.
Stylochiton lancifolius Kotschy & Peyr.
Stylosanthes erecta P. Beauv.
Stylosanthes mucronata Willd.
Tacca involucrata Sch.& Th.
Taccazea apiculata Oliv.
Tamarindus indica L.
Tephrosia bracteolata Guill. & Perr.
Tephrosia linearis (Willd.) Pers.
Tephrosia nana Schweinf.
Tephrosia pedicellata Bak.
Tephrosia uniflora Pers.
Terminalia avicennioides G. et Perr.
Terminalia glaucescens Planch.
Terminalia laxiflora Engl.
Terminalia macroptera G. et Perr.
Tinnea barteri Gürke
Tripogon minimus (A. Rich.) Hochst. ex Steud.
Triumfetta rhomboidea Jacq.
Uraria picta (Jacq.) DC.
Vetiveria nigritana (Benth.) Stapf
Vicoa leptoclada (Webb.) Dandy
Vigna ambacensis Welw. ex Bak.
Vigna filicaulis Hepper
Vigna racemosa (G. Don) Hutch. & Dalz.
Vitellaria paradoxa Gaertn.
Vitex doniana Sweet
Vitex simplicifolia Oliv.
Waltheria indica L.
Wissadula amplissima (L.) R.E. Fries
Ximenia americana L.
Ziziphus mauritiana Lam.
Ziziphus mucronata Willd.
Zornia glochidiata Reichb. ex DC.
mPh
mPh
Ge
Ge
Ch
Ch
Ge
LmPh
mPh
Th
Th
Th
Th
Th
mPh
mPh
mPh
mPh
Ch
He
Ch
Th
He
Th
Th
Th
Th
mPh
mPh
nPh
Ch
Th
nPh
mPh
mPh
Th
LOGANIACEAE
LOGANIACEAE
ARACEAE
ARACEAE
FABACEAE
FABACEAE
TACCACACEAE
ASCLEPIADACEAE
CAESALPINIACEAE
FABACEAE
FABACEAE
FABACEAE
FABACEAE
FABACEAE
COMBRETACEAE
COMBRETACEAE
COMBRETACEAE
COMBRETACEAE
LAMIACEAE
POACEAE
TILIACEAE
FABACEAE
POACEAE
ASTERACEAE
FABACEAE
FABACEAE
FABACEAE
SAPOTACEAE
VERBENACEAE
VERBENACEAE
STERCULIACEAE
MALVACEAE
OLACACEAE
RHAMNACEAE
RHAMNACEAE
FABACEAE
ANNEXE 3: Légende de la carte des sols
Classes
|
Types de sols
|
Proportion
|
|
Lithosols sur cuirasse (LITH)
Ferrugineux tropicaux lessivés indurés superficiels
(FLIS)
|
2 %
7,33 %
|
|
Ferrugineux tropicaux lessivés indurés peu profond
(FLIPP)
|
0,8 %
|
Classe I
|
Ferrugineux tropicaux lessivés indurés moyennement
profond (FLIMP)
|
6 %
|
|
Ferrugineux tropicaux lessivés indurés profond
(FLIP)
|
8 %
|
|
Ferrugineux tropicaux lessivés à concrétion
et tâches d'hydromorphie (FLCT)
|
47 %
|
|
Ferrugineux tropicaux lessivés hydromorphes (FLH)
|
4 %
|
Classe II
|
Sols peu evolués d'apport alluvial hydromorphe (PEAAH)
|
8 %
|
|
Sols peu evolués d'apport anthropique ou anthrosols
urbiques (PEAA)
|
1 %
|
Classe III
|
Sols hydromorphes peu humifères à pseudogley
d'ensemble (HPGE)
|
6 %
|
Classe IV
|
Sols bruns eutophes tropicaux hydromorphes (BEH)
|
< à 1 %
|
|
Sols bruns eutophes tropicaux ferruginisés (BEF)
|
< à 1 %
|
Source: BUNASOLS 1988
ANNEXE 4: Caractéristiques pédologiques des
sols ANNEXE n°4 a. : Caractéristiques des sols de la classe
I
Types de sols
|
Texture
|
Consistance
|
Profondeur (cm)
|
Acidité (pH)
|
R. U (mm)
|
C.E.C. (méq/100g)
|
Risque de dégradation des sols par
l'érosion
|
LITH
|
Caillouteux
|
Friable
|
Profil squelettique
|
Faible
|
Faible
|
Très faible
|
Nul
|
FLIS
|
Limono-sableux à limono-argilo- sableuse
|
Friable à peu ferme
|
10 à 20
|
6,8 à 6,1
|
75,5 à 144,6
|
5,56 à 8,7
|
Moyenne
|
FLIPP
|
Limono-sableux à limono-argilo- sableuse
|
Friable à peu ferme
|
25 à 40
|
7,2 à 5,7
|
57,8 à 176,8
|
1,5 à 9,10
|
Faible
|
FLIMP
|
Limono-sableux à limono-argilo- sableuse
|
Peu ferme à ferme
|
43 à 60
|
7,2 à 5,3
|
74 à 160
|
3,5 à 9,7
|
Faible
|
FLIP
|
Limono-sableux à limono-argilo- sableuse
|
Peu ferme à ferme
|
74 à 109
|
7,5 à 5
|
58,6 à 144,5
|
2,5 à 8,4
|
Faible
|
FLCT
|
Limono-sableux à limono-argilo- sableuse parfois argileuse
ou limoneuse
|
Peu ferme à ferme
|
90 à 133
|
7,0 à 4,7
|
42,3 à 121,5
|
1,2 à 9,2
|
Forte à très forte au niveau des zones de
rupture des pentes
|
FLH
|
Limoneuse à limono-argilo voire limono-
argilo-sableuse
|
Peu ferme à ferme
|
97 à 130
|
7,0 à 5,3
|
66,3 à 131
|
2,2 à 12
|
Faible à myenne
|
ANNEXE 4b. : Caractéristiques des sols des classes
II, III et IV
Types de sols
|
Texture
|
Consistance
|
Profondeur (cm)
|
Acidité (pH)
|
R. U (mm)
|
C.E.C. (méq/100g)
|
Risque de dégradation des sols par
l'érosion
|
PEAAH
|
Limoneuse à limono-argilo- sableuse
|
Friable à peu ferme
|
105 à 157
|
6,8 à 5,0
|
28,9 à 122
|
1 à 13,6
|
Nulle
|
PEAA
|
Limono-sableuse à limono-argilo- sableuse
|
Peu ferme à ferme
|
103 à 106
|
7,3 à 6,1
|
48,45 à 69,7
|
1,7 à 7,7
|
Faible
|
HPGE
|
Limono-argileuse à argilo-
limoneuse
|
Ferme
|
115 à 133
|
6,8 à 5,0
|
65 à 182
|
4,1 à 13
|
Nulle
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BEH
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Limono-argileuse ou limono- sableuse à argileuse
|
Ferme
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92 à 120
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8,4 à 7,2
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71,4 à 161,5
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7 à 17,7
|
Faible
|
BEF
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Limono-argileuse à limono-argilo- sableuse
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Friable à peu ferme
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113 à 125
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8,0 à 6,2
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95,5 à 111,3
|
4,7 à 7,8
|
Faible
|
Source : BUNASOLS 1988
Signification des abréviations
· C.E.C.: Capacité d'Echange
Cationique
· R.U.: Réserve en eau Utile
PLANCHE I : Les différents types de Formations
végétales
Photo 1: Savane arbutive à Terminalia
avcennioides Photo 2: Savane arborée à
Vitellaria paradoxa
GPS : Nord: 12°24,913'; Ouest:
1°21,113' GPS : Nord :12°25,053' ; Ouest:
1°20,873'
Date de prise : 24 août 2006 Date
de prise: 24 août 2006
Photo 3: savane marécageuse à
Mitragyna inermis Photo 4: Savane herbeuse à
Vetiveria nigritana
GPS : Nord : 12°25,089' ; Ouest:
1°20,638' GPS : Nord: 12°24,955'; Ouest:
1°20,496'
Date de prise : 01 septembre 2006 Date
de prise : 01 septembre 2006
PLANCHE II : Coupes de bois observées dans la
station
Photo 5 : Coupes de Balanites
aegyptiaca Photo 6 : Coupes de Acacia seyal
GPS : Nord: 12°24 ,838'; Ouest:
1°21,745' GPS : Nord: 12°24,8O8'; Ouest:
1°21,100'
Date de prise : 25 août 2006 Date
de prise: 25 août 2006
Photo 7 : Coupes de Vitellaria paradoxa
GPS : Nord: 12°24,160'; Ouest: 1°21, 206' Date de
prise : 28 septembre 2006
ANNEXE 5: Carte morphopédologique et de
localisation des placettes