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La problématique du financement des PME/ PMI par les banques et la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières )( Télécharger le fichier original )par Ali ZAAROUR Université française d'Abidjan - Diplôme français spécialisé en audit et expertise comptable (Bac+4 ) 2010 |
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Source : Mémoire de fin d'étude2.
2 Mamadou BAMBA et Mathieu MIESSAN, « La problématique du financement des PME sur le marché bancaire ivoirien », Mémoire de fin de cycle (Master Finance et Marchés des Capitaux), UFRA, Abidjan, 2008, page 27.
Tableau 2 : Caractéristiques des Petites Entreprises et Petites Industries
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Source : Mémoire de fin d'étude3.
3 Mamadou BAMBA et Mathieu MIESSAN, « La problématique du financement des PME sur le marché bancaire ivoirien », Mémoire de fin de cycle (Master Finance et Marchés des Capitaux), UFRA, Abidjan, 2008, page 27.
Le marché de capitaux permet la rencontre entre les agents économiques ayant un excédent de capitaux et les agents ayant des besoins de financement. Il se subdivise en deux (2) grands ensembles, à savoir : le marché monétaire et le marché financier (objet de ce chapitre). Qu'est-ce qu'un marché financier ?
Le marché financier se définit comme étant un marché sur lequel sont émis et s'échangent des titres financiers à moyen et long terme. Il est divisé en deux (2) principaux compartiments que sont : le marché primaire et le marché secondaire.
Le marché primaire est le marché sur lequel s'effectuent les premières émissions de titres à moyen et long terme. Le marché secondaire est celui sur lequel s'échangent les titres à moyen et long terme préalablement émis sur le marché primaire. Ces titres, émis dans un premier temps, puis échangés par la suite, portent différentes nomenclatures qui dépendent surtout de la nature de l'Émetteur. Ils sont émis sur le marché primaire, soit par un Appel Public à l'Epargne (APE) ou par un placement privé (PP). Les sociétés faisant un appel public à l'épargne peuvent émettre des actions ordinaires, des actions privilégiées, des obligations, des obligations convertibles en actions ordinaires, etc. Ces titres peuvent également porter les dénominations suivantes : « Bons du Trésor », s'il s'agit de titres émis par l'Etat, quand il s'agit d'une émission provenant d'une industrie ou d'une entreprise commerciale on parle de « Billet de trésorerie », lorsque ces titres sont émis par une banque, on les désigne alors par « Certificat de dépôt », etc.
Nous allons à présent nous intéresser à la structuration de ce marché et recenser les différents acteurs qui y interviennent.
Les responsabilités des différents acteurs et intervenants du marché financier ont fait l'objet d'une nette séparation suivant les standards internationaux généralement admis. Les structures de ce marché se présentent en deux (2) grands ensembles, à savoir :
· un pôle public, constitué du Conseil des Ministres de l'UEMOA et du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) ;
· un pôle privé, composé de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) qui sont des sociétés de types privés.
Ce pôle comprend également les intervenants commerciaux, notamment les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI), les Organismes de Placements Collectifs en Valeurs Mobilières (OPCVM), les Sociétés de Gestion de Patrimoine (SGP), les Conservateurs, les Apporteurs d'Affaires, les Sociétés de Conseil en Investissements Boursiers et les Démarcheurs.
Figure 1 : Marché Financier Régional
Source: Année Boursière de la BRVM4
4BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobiières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans, 2006- 2007, page 13.
.1. Le conseil des ministres de l'UEMOA
Le Conseil des Ministres5 est l'un (1) des trois (3) organes de direction de l'UEMOA. Il est présidé actuellement par Monsieur VAZ Jose Mario, Ministre des finances de la République de Guinée-Bissau. Le rôle de cet organe est de définir la politique monétaire et de crédit de l'Union. L'objectif est d'assurer la sauvegarde de la monnaie commune et de pourvoir au financement de l'activité économique. Il participe ainsi au développement des Etats membres6. Chaque Etat est représenté par deux (2) ministres, dont le ministre des finances, mais chacun ne dispose que d'une seule voix. La BCEAO, quant à elle, organise les séances du Conseil dont elle assure le Secrétariat. Le Gouverneur7 de la BCEAO assiste aux réunions du Conseil avec voix consultative et se réunit au moins deux (2) fois par an. Ce dernier prend ses décisions à l'unanimité.
Les deux (2) autres organes de Direction sont constitués d'une part, de la conférence des Chefs d'Etats et d'autre part, de la Commission de l'UEMOA.
.1. Le Conseil Régional de L'Epargne Public et des Marchés Financiers (CREPMF)
Le Conseil Régional a été régi le 3 juillet 1996 par une convention entre les Etats membres de l'UEMOA. Cette structure a été mise en place le 20 octobre 1997 à Abidjan. Elle est chargée d'une part, de l'organisation, du contrôle de l'appel public à l'épargne (APE) et d'autre part, de l'habilitation et du contrôle des intervenants sur le marché financier régional.
Le conseil régional est donc habilité à :
5 www.uemoa.int/organes/direction.htm :Site internet de l'UEMOA visité le 24/02/2010.
6Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, République du Niger, Sénégal, République Togolaise.
7Monsieur Philippe-Henri DACOURY-TABLEY, de nationalité ivoirienne, il est nommé Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) depuis le 8 février 2008 par le Conseil des Ministres de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), à la demande de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UMOA.
· réglementer et à autoriser les opérations du marché ;
· formuler le cas échéant un veto sur l'introduction des sociétés à la cote de la BRVM ;
· contrôler l'ensemble des structures privées du marché (BRVM, DC/BR, SGI, SGP, Sociétés de conseils en valeurs mobilières, les Apporteurs d'Affaires, les Démarcheurs et les OPCVM).
Le CREPMF dispose de nombreux pouvoirs (règlementaires, décisionnels, de contrôle, d'enquête, de sanction, etc.) lui permettant de mener à bien ses missions. Ses ressources sont essentiellement constituées par les commissions, redevances, frais ou toute autre recette qu'il perçoit au titre de ses activités.
.1. La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est chargée de l'organisation du marché boursier ainsi que de la diffusion des informations.
Nous effectuerons une étude plus détaillée de cette structure dans les paragraphes qui suivent.
.1. Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR)
Le Dépositaire Central est une structure qui a démarré ses activités le 16 septembre 1998. Il est chargé de la conservation et de la circulation des valeurs mobilières aussi bien pour le compte des émetteurs que pour celui des intermédiaires financiers agréées par le CREPMF. Il fait office de banque de règlement et peut détenir des encaisses des négociateurs.
Le DC/BR a donc pour mission de :
? centraliser la conservation des comptes courants des valeurs mobilières pour ses adhérents ;
· régler et de livrer des opérations de bourse en organisant pour chaque SGI la compensation valeur par valeur entre les titres achetés et vendus ;
· régler les soldes qui résultent des compensations relatives aux opérations de marché et le paiement de produits attachés à la détention de titres ;
· mettre en action les Fonds de Garantie en cas de défaillance d'un opérateur.
.1. Les intermédiaires et autres acteurs du marché
· Les sociétés de gestion et d'intermédiation (SGI)Les SGI, constituées sous forme de sociétés anonymes, exercent à titre principal les activités de négociations de valeurs mobilières en bourse et de conservation de titres pour le compte de la clientèle.
En général, trois (3) types de SGI sont constitués :
- les SGI de réseau, qui sont créés par des institutions financières telles que les banques ;
- les SGI de place, qui émanent d'un ensemble d'opérateurs d'un même Etat ;
- les SGI indépendantes, qui ont pour origine l'esprit d'entreprise de groupes de sociétés et/ou de personnes physiques.
· Les sociétés de gestion de patrimoine (SGP)
Les SGP (habilités par le CREPMF) sont des personnes morales dont le capital social minimum est de 40.000.000F CFA et dont leur fonds propres ne se situe pas en dessous de ce montant. Elles interviennent dans la gestion discrète des portefeuilles titres de leurs clients en étant bien sûr sous mandat. Les SGP ne doivent donc pas détenir les titres et/ou les fonds de leurs clients.
· Les apporteurs d'affaires
Ce sont des personnes physiques ou morales (habilitées par le Conseil Régional) qui transmettent les ordres de leurs clients aux SGI et/ou qui mettent en relation leurs clients avec les SGI ou les SGP.
· Les conseils en investissement boursier
Ce sont des personnes physiques ou morales (habilitées par le CREPMF) qui ont pour rôle d'orienter le choix de leurs clients sans se substituer à eux quant à leurs décisions finales.
· Les démarcheurs
Ils ont pour métier de faire des offres de services ou de donner des conseils, de façon habituelle, en vue de susciter la souscription, l'achat, l'échange et la vente de valeurs mobilières. Ils sont habilités par le Conseil Régional.
· Les conservateurs
Ce sont les banques de l'Union autorisées à exercer des activités de teneurs de compte et de compensateurs pour le compte des clients.
· Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) Ce sont des organismes financiers qui collectent l'épargne des agents économiques en émettant des actions ou des parts.
La BRVM est une société anonyme de droit ivoirien avec un Conseil d'Administration. Son capital est de 604.080.000F CFA, reparti en 302.040 actions. Elles sont détenues par environ cent soixante-dix (170) personnes physiques et morales originaires de l'UEMOA, dont les Etats pour 13%. Rappelons qu'en 2008, cette société fêtait déjà ses dix (10) années d'existence au sein du marché financier de l'UEMOA. Quels étaient alors les missions et objectifs qui lui étaient assignés ?
Les missions que la BRVM doit impérativement accomplir sont :
· l'organisation du marché ;
· la cotation et la négociation des valeurs mobilières ;
· la publication des cours et des informations boursières ;
· La promotion et le développement du marché des valeurs mobilières. Bien que le siège de la BRVM et une antenne nationale de la Bourse soient localisés à Abidjan, il est important de rappeler que la Bourse est également représentée dans chaque Etat de l'UEMOA par une Antenne Nationale de Bourse (ANB), qui a notamment pour missions :
· d'assister les acteurs locaux du marché (SGI, émetteurs, investisseurs et autres acteurs, etc.) ;
· d'assurer la diffusion des informations du marché au niveau national ;
· d'organiser la promotion locale du marché financier ;
· de représenter la BRVM et le DC/BR auprès des autorités administratives.
Outre sa principale mission d'accompagnement de la politique économique libérale, amorcée dans la zone, et de renforcement de l'intégration des économies des Etats membres, le Marché Financier Régional s'est fixé trois (3) objectifs :
1. le relèvement du taux d'épargne, grace à la diversification des produits financiers ;
2. le renforcement de la structure financière des entreprises qui pourront mobiliser des capitaux à long terme ;
3. la réduction des coats d'intermédiation financière par la mise en relation directe des offres et demandes de capitaux.
Les conditions d'admission au premier et au second compartiment de la Bourse Régionale sont présentées dans le Règlement Général de la Bourse et dans ses règles d'admission à la cote, il s'agit des critères d'éligibilité à la cote.
L'admission à la cote est l'ultime étape de la chaine de financement de l'entreprise. Elle constitue une décision stratégique à long terme nécessitant une bonne préparation. La BRVM dispose de deux (2) compartiments pour les actions et d'un (1) compartiment pour les obligations.
8www.brvm.org/AproposdelaBRVM/BourseR%C3%A9gionale/MotduDirecteur/tabid/74/language/fr-FR/Default.aspx: Site internet de la BRVM, visité le 08/02/2010.
9BRVM, « Zoom sur une valeur de la cote : SHELL Côte d'Ivoire / Apprendre la Bourse : Appel public à l'épargne », REVUE TRIMESTRIELLE, N°43, Ed. ACDI, Canada, 2009, page 15.
1) Définition de la notion d'action
L'action matérialise le titre de propriété des personnes morales ou physiques (actionnaires) qui ont apporté des capitaux ou des biens nécessaires à la constitution ou au développement d'une société. Ce titre de propriété confère plusieurs droits aux actionnaires dont :
· le droit à la gestion (approbation des comptes sociaux, répartition des bénéfices, élection des organes de gestion : Conseil d'Administration ou Conseil de Surveillance) ;
· le droit à l'information (communication des documents sociaux) ;
· le droit au bénéfice (distribution de dividendes) ;
· le droit sur l'actif social.
Il existe plusieurs types d'actions (actions privilégiées, actions de priorité, actions gratuites, etc.). Mais dans le cas de notre mémoire, nous allons nous intéresser uniquement aux actions ordinaires.
Le marché des actions de la BRVM se subdivise en deux (2) compartiments. Pour prétendre au marché des actions, la société doit être constituée sous forme de S.A.
2) Premier compartiment
Pour être admise au premier compartiment, la société candidate doit répondre aux conditions suivantes:
· elle doit être une S.A ;
· elle doit présenter cinq (5) bilans certifiés ;
· elle doit présenter une capitalisation boursière d'au moins 500.000.000F CFA ;
· elle doit diffuser au moins 20% de son capital dans le public dès l'admission en bourse ;
· elle doit avoir une marge nette sur chiffre d'affaires de 3% sur chacune des trois (3) dernières années ;
· elle doit s'engager à signer un contrat d'animation de marché;
· elle doit s'engager à publier les estimations semestrielles (chiffre d'affaires et de tendances de résultats, etc.).
3) Second compartiment
Est admissible au second compartiment de la cote régionale tout titre de capital répondant aux conditions suivantes :
· présentation d'une capitalisation boursière de plus de 200.000.000F CFA ;
· présentation de deux (2) années de comptes certifiés ;
· l'engagement à la signature d'un contrat d'animation de marché ;
· l'engagement à la diffusion dans le public au moins 20% de son capital dans un délai de deux (2) ans, ou 15% en cas d'introduction par augmentation de capital.
Les valeurs rattachées à ces titres de capital sont également éligibles au second compartiment.
1) Définition de l'obligation
Les obligations sont des titres de créance qui donnent à leurs détenteurs la qualité de créancier de la collectivité émettrice. L'émetteur s'engage à les rembourser à une échéance déterminée et à leur verser un intérêt. Les obligations issues d'un même
emprunt bénéficient toutes des mêmes droits. La charte de chaque emprunt est constituée par son contrat d'émission qui précise les principales caractéristiques :
· le prix d'émission ;
· le taux d'intérêt ;
· le prix de remboursement (ce droit est toujours garanti) ;
· les modalités d'amortissement.
Il existe deux (2) principales catégories d'obligations :
- les obligations "à taux fixe" : le montant du coupon est fixé une fois pour toute lors du lancement de l'emprunt ;
- les obligations "à taux variable" : le montant du coupon varie selon l'évolution des taux de référence (taux du marché monétaire ou taux du marché obligataire).
Dans le cadre de notre étude nous nous intéresserons uniquement aux obligations à « taux fixes ». On peut souscrire à des obligations lors de leur émission par l'émetteur si ces dernières ont été émises par APE ou par PP. Il existe plusieurs types d'obligations (obligations à bons de souscription d'actions, obligations à coupon zéro, etc.).
2) Le compartiment des obligations
Pour demander l'admission de son emprunt, l'émetteur doit :
· s'engager par écrit à diffuser les informations requises par la Bourse Régionale, notamment la publication des comptes annuels au Bulletin Officiel de la Cote (BOC) ;
· s'engager par écrit à participer à l'organisation du marché, notamment financièrement ;
· s'engager par écrit à se soumettre à la réglementation de la Bourse Régionale ;
· émettre au moins vingt-cinq mille (25.000) titres ;
· émettre un montant total de l'émission supérieur à 500.000.000F CFA.
Pour les Etats membres, les titres émis sont admis de plein droit.
La BRVM est un marché au comptant dirigé par les ordres. Elle fonctionne avec un système de cotation quotidienne depuis le 12 novembre 2001. Aujourd'hui, elle tient cinq (5) séances de cotation toutes les semaines, sauf les jours fériés en Côte d'Ivoire (pays oü siège la BRVM). Pourtant, lors du démarrage de ses activités le 16 septembre 1998, il n'y avait que trois (3) séances de cotation dans la semaine (Lundi, Mardi, Mercredi) avec un système de Cotation Electronique Centralisé (CEC). Les SGI devaient acheminer les ordres de bourse vers les ANB qui se trouvent dans leurs pays. Ces antennes se chargeaient à leur tour d'acheminer les ordres au site central de la BRVM oü s'effectuait la saisie. Depuis le 24 Mars 1999, c'est la Cotation Electronique Décentralisée (CED) qui est pratiquée. Dès lors, chaque SGI se rend à l'ANB de son pays pour effectuer les saisies et suivre l'évolution du marché dans toute la sous-région. La méthode de détermination des cours des titres retenue est le « fixing ». Il s'agit d'un processus visant à déterminer le cours coté d'une valeur donnée. Il se traduit par une confrontation de tous les ordres préalablement enregistrés, en vue de la détermination d'un cours unique pour chaque valeur. Il y a un (1) seul fixing à la BRVM et il a lieu tous les jours de cotation à 10h45 (GMT). Quant au dénouement des transactions, il intervient trois (3) jours ouvrables après le jour de la cotation.
Figure 2 : Fonctionnement d'une séance de bourse
Source : BRVM
Le marché financier est un marché au comptant, avec un dénouement glissant des transactions sur trois (3) jours. Cela permet aux opérateurs de connaitre avec précision la date à laquelle ils devront faire face à leurs engagements.
Les dénouements sont garantis, grace à la mise en oeuvre de Fonds de Garantie constitué par les SGI. Ce qui permet de couvrir d'éventuelles défaillances de contrepartie dans le marché. Cette option fondamentale minimise le « risque systémique ». Les titres circulent exclusivement sous la forme dématérialisée. Ils sont conservés chez un Dépositaire Central unique et les règlements s'opèrent exclusivement dans les livres d'une Banque de Règlement unique (DC/BR).
L'adhésion au marché financier régional en qualité d'intermédiaire agrée, teneur de comptes titres et Émetteur entraine la perception de commissions. Leur montant est fixé par les structures centrales du marché (BRVM et DC/BR). Une partie représentant 5% est rétrocédée au CREPMF afin de contribuer à son financement. Les tarifs de la BRVM et du DC/BR sont publiés par avis au Bulletin Officiel de la Cote (BOC).
L'impôt sur le revenu est assis sur le revenu des personnes physiques et des sociétés à caractère commercial. Dans notre cas, l'imposition concerne les revenus des valeurs mobilières. Les dispositions contenues dans le tableau ci-dessous sont celles relatives à la décision du Conseil des Ministres du 3 juillet 1996 en vue de
10 Cf. annexe VI, page 179.
l'harmonisation de la fiscalité des valeurs mobilières dans l'UEMOA. A ce jour, elles sont entrées en vigueur au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Togo. Le principe adopté est la retenue à la source, libératoire de tout autre impôt.
Tableau 3 : Imposition des revenus sur valeurs mobilières
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Source: Année Boursière de la BRVM
11BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans, 2006-2007, page 37.
Le marché monétaire est au sens large un marché informel oü les institutions financières et les entreprises placent leurs avoirs à court terme ou empruntent à court terme. Par "court", on entend, généralement moins d'un (1) an, parfois moins de deux (2) ans. Dans le cadre de notre étude, nous nous intéresserons uniquement aux établissements bancaires.
La banque12 est un organisme financier qui concentre des moyens de paiements, assure la distribution du crédit, le change et l'émission de billets de banque.
Dans une définition un peu plus juridique, on peut définir la banque13 comme étant un établissement de crédit. Elle est habilité à recevoir du public des fonds à vue ou à moins de deux (2) ans de terme et à effectuer toutes les opérations de banque.
La banque remplit de nombreux rôles à l'égard de sa clientèle à savoir :
· le service de caisse, qui recouvre tous les services matériels que les banques offrent à leur clientèle ;
· l'octroi de crédits pour la trésorerie (court terme) et les investissements (moyen et long terme) ;
· les opérations de change et le financement des opérations avec l'étranger.
12 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 52.
13 Raymond GUILLIEN, Jean VINCENT and all « Lexique des termes juridiques », 14ème Edition DALLOZ, Paris, 2003, page 70.
L'ensemble des banques de la Côte d'Ivoire, chapeauté par la Banque Centrale forme le « système bancaire ivoirien ». On y distingue différents types de banque selon leur fonction (banques de dépôts, banques d'investissements, etc.). La Côte d'Ivoire, pays membre de l'Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA), a pour Banque Centrale la BCEAO. C'est un établissement public international dont le siège est fixé à Dakar. Il a pour rôle:
· de réglementer et superviser les opérations des différentes banques, en veillant notamment à leur solvabilité vis à vis des déposants ;
· et en particulier de superviser la production de monnaie par ces banques, et d'en réguler l'usage via les « taux d'intérêt directeurs ».
La théorie économique y voit un moyen de réguler la croissance, via l'incitation à l'épargne ou à la consommation, et d'agir sur l'inflation.Analysons de plus près les activités du secteur bancaire en 2008.
Le marché bancaire ivoirien est en pleine effervescence depuis l'année 2008. On y observe des mouvements dans tous les sens, qui pour le moment lui sont favorable. Le réseau bancaire de la Côte d'Ivoire en 2008 était composé d'environ vingt (20) banques qui avaient à elles seules près de trois cent (300) agences réparties sur l'ensemble du territoire. Les plus importantes14 banques classées par rapport au nombre de leurs agences sur le territoire ivoirien sont :
14Lucien AGBIA, « Banques ivoiriennes : A l'épreuve de la concurrence », PME MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan, 2009, page 17.
> la Banque Atlantique CI fusion de ses deux (2) banques du groupe Atlantique que représentaient la Banque Atlantique de Côte d'Ivoire (BACI) et la Compagnie Bancaire de l'Atlantique Côte d'Ivoire (COBACI) ;
> la Société Générale de Banques en Côte d'Ivoire (SGBCI), filiale de la Société Générale (France) ;
> la BIAO-CI, membre du groupe NSIA depuis 2006;
> la Banque Internationale pour le Commerce et pour l'Industrie de la Côte d'Ivoire (BICICI), filiale de groupe BNP PARIBAS.
Tableau 4 : Les principaux réseaux bancaires de Côte d'Ivoire
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Source : Pme Magazine
15Lucien AGBIA, « Banques ivoiriennes : A l'épreuve de la concurrence », PME MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan, 2009, page 17.
De nouvelles banques sont arrivées également dont :
> la UNITED BANK for Africa (UBA) du Nigeria;
> et ACCESS BANK sa consoeur qui a pris le contrôle d'OMNIFINANCE.
Le financement des secteurs économiques par les banques se matérialise à travers l'octroi de crédit. Il existe en pratique plusieurs types de crédit.
Le crédit est un acte de confiance se traduisant par un prêt en nature ou en espèces consenti en contrepartie d'une promesse de remboursement dans un délai généralement convenu à l'avance.
Ce sont des crédits dont la durée est inférieure à trois (3) mois, cela peut aller jusqu'à deux (2) ans, mais il perd la possibilité du réescompte sauf autorisation préalable de la Banque Centrale. Ce type de crédit est généralement consenti par des banques de dépôts. Peuvent rentrer dans cette catégorie :
· les bons du Trésor ;
· les engagements par signature (aval, caution, acceptation) ;
· les crédits par caisse (escompte, avance en compte courant, facilité de caisse ou découverts) ;
· les crédits de campagne.
16 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF, Alain-Charles MARTINET, Lexique de gestion, Paris, 6ème Edition Dalloz, 2003, page 151.
La durée de ces crédits varie de deux (2) à cinq (5) ou sept (7) ans et sont destinés au financement des investissements. Ils peuvent être mobilisés moyennant certaines garanties. Rentrent dans cette catégorie :
· les crédits d'équipements destinés à financer un investissement ;
· les crédits d'exploitation qui sont des crédits de mobilisation d'une créance commerciale.
La durée de ces crédits est généralement supérieure à sept (7) ans. Les différentes opérations de cette catégorie sont :
· le financement d'investissements ;
· la mobilisation des créances commerciales détenues sur l'étranger.
Le risque est un phénomène aléatoire correspondant à une situation oü le futur n'est prévisible qu'avec des probabilités. On l'oppose à l'incertitude qui correspond à un futur totalement imprévisible et à la certitude qui permet une prédiction, c'est-à-dire une prévision affectée d'une probabilité égale à un (1). Il existe deux (2) sortes de risques que sont le << risque de non remboursement » et le << risque d'illiquidité ».
17 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all << Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 438.
a) Le risque de non remboursement ou d'insolvabilité
Ce risque est appelé << risque de non-paiement » ou << risque de non remboursement partiel ou total ». Il est inhérent à toute opération de crédit et le banquier doit nécessairement l'évaluer avant de décider d'accorder un crédit en matière d'investissement.
b) le risque d'illiquidité ou risque de retard
Pour se couvrir contre ce genre de risque, le banquier doit faire face à ses propres échéances et par conséquent compter sur des rentrées de fonds pour équilibrer sa trésorerie. Il peut assortir son contrat de prêt ou de crédit de garanties destinées à le protéger en cas de défaillance du demandeur.
Quelles sont donc les sûretés exigées par les banques en matière de financement ?
La garantie est synonyme de sûreté accordée au créancier pour le recouvrement de sa créance. Pour améliorer la sécurité de ses engagements et surtout pour se couvrir du risque de non remboursement, le banquier recueille un certain nombre de garanties. On distingue deux (2) types de sûretés que sont : la << sûreté réelle » et la << sûreté personnelle ».
18 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all << Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 260.
La garantie réelle est un engagement d'une entreprise mise à la disposition de sa banque sous forme d'un bien mobilier ou immobilier. On distingue deux (2) formes de garanties réelles que sont : << le nantissement » et << l'hypothèque ».
1) Le nantissement
Il y a nantissement lorsque le débiteur remet, par contrat, un bien mobilier ou immobilier entre les mains de son créancier et ceci pour garantir le payement de sa dette. Peuvent être nantis, sans dépossession du débiteur :
> les droits d'associés et valeurs mobilières ;
> le fonds de commerce ;
> le matériel professionnel ;
> les véhicules automobiles ;
> les stocks de matières premières et de marchandises.
2) L'hypothèque19
C'est un droit que possède un créancier sur un bien immobilier de son débiteur et qui, si la dette n'est pas levée à l'échéance et sans le rendre propriétaire, l'autorise à vendre, ou faire vendre, ledit bien et de se payer prioritairement aux autres créanciers du débiteur.
19 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all << Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 277.
Appelées aussi << sûretés personnelles », ces garanties sont constituées par l'engagement d'une ou de plusieurs personnes de rembourser le créancier en cas de défaillance du débiteur principal. Ces garanties se présentent sous les formes de << cautionnement », de << l'aval » et de << gage ».
1) Le cautionnement20
On parle de << cautionnement » lorsqu'une somme d'argent ou une valeur est déposée en garantie d'une obligation contractive.
2) L'aval21
En matière financière, l'aval est un engagement écrit pris par l'avaliseur ou avaliste (donneur de l'aval) de payer tout ou partie du montant d'un effet de commerce, en cas de défaillance d'un des signataires.
3) Le gage22
Le gage est un contrat par lequel un débiteur remet un objet mobilier qui lui appartient entre les mains de son créancier, en garantie du paiement de la dette. Par extension, l'objet remis constitue un gage. Lorsque l'objet est immobilier, on parle d'antichrèse.
20 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all << Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 78.
21 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all << Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 48.
22 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all << Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 259.
Avant d'aborder l'objet de l'étude réel de notre mémoire, il convient de définir de façon précise l'ensemble des notions et concepts qui y seront utilisés afin de faciliter l'exploitation et la compréhension de notre travail.
Quand on parle de « forme juridique » d'une entreprise, on fait référence à son statut juridique. Le choix de la forme juridique dépend :
- de la nature de l'activité ;
- de l'importance des investissements ;
- du nombre de participants ;
- du régime matrimonial, du régime fiscal et social de l'entreprise et du créateur ; - du mode de fonctionnement et de gestion ;
- du degré d'engagement ;
- de la responsabilité du créateur ;
- et des potentialités de développement et des possibilités de transmission.
a) Définition
La capitalisation boursière est une variable qui mesure la surface boursière d'une société cotée.
b) Mode de calcul
Elle est égale au produit du cours boursier du titre par le nombre d'actions formant le capital. En d'autres termes, soit N, le nombre d'actions constituant le capital, C, le cours boursier, la capitalisation boursière, CB est :
> CB = N x C
a) Définition d'un indice boursier
Un indice boursier est une moyenne mobile pondérée par les capitalisations boursières ou non, des cours des actions des sociétés cotées ou d'une bourse des valeurs
mobilières. L'investisseur utilise ce ratio pour comparer les performances d'un marchéboursier et pour mesurer l'évolution de celui-ci. L'indice BRVM10 représente les dix
(10) valeurs les plus actives du marché boursier régional.
Il est actualisé tous les trois (3) mois. Quant à l'indice BRVM Composite, il représente l'ensemble des valeurs inscrites à la cote de la Bourse Régionale.
b) Mode de calcul de l'indice BRVM
Certains indices boursiers sont calculés à partir de moyennes arithmétiques simples (somme des cours divisée par le nombre de titres). L'indice pondéré est calculé en tenant compte du poids relatif dans la capitalisation boursière totale de chaque élément le composant (cas des indices BRVM).
Indice BRVM = (Capitalisation boursière / Capitalisation boursière de référence ajustée) x 100
a) Définition
Le ratio cours-bénéfice ou PER est le rapport entre le cours de l'action d'une société et son bénéfice net par action. Lorsque le bénéfice utilisé pour la détermination du PER est le résultat réalisé au cours d'un an d'activité, il indique en combien d'années ce bénéfice rembourse le prix de l'action.
b) Mode de calcul
Soit C le cours de l'action, N le nombre d'actions composant le capital et E, le bénéfice net par action, le PER est obtenu par la relation suivante :
> PER = C / E
Avec E = Bénéfice réalisé / N
a) Définition
Le taux de rendement est le taux de rémunération du capital investi en action. C'est le rapport du dividende par action sur le cours du titre avant distribution du dividende. Il permet de comparer le rendement de l'action concerné avec celui des autres placements (compte d'épargne, obligations, etc.)
b) Mode de calcul
Soit D, le dividende versé par action et C, le cours de l'action avant détachement du coupon de dividende, le taux de rendement, (r) de l'action est :
> (r) = (D / C) x 100
a) Définition
Il s'agit d'un ratio qui est à comparer au rendement, il permet de mieux l'apprécier. Si le rendement est fort et le pay-out élevé, cela signifie que l'entreprise est en « perte de vitesse ». Une « perte de vitesse » signifie que les dividendes distribués ne proviennent pas des bénéfices réalisés par la société ; ce qui pourrait donc inquiéter les investisseurs.
b) Mode de calcul Les deux (2) éléments pris en compte pour la détermination du pay-out ratio sont :
- le dividende versé par action (D) ;
- et le bénéfice par action (BPA). Dans ce cas, le bénéfice par action est le bénéfice brut, celui réalisé avant déduction des taxes et impôts.
> Pay-Out Ratio = D / BPA avec le BPA = Bénéfice brut / nombre d'actions
a) Définition
C'est la différence positive entre le prix d'achat d'un titre et son prix de vente. Elle représente le gain que réalise un investisseur sur la vente de son titre.
b) Mode de calcul
Soit Ca, le prix d'achat d'un titre et Cv, son prix de vente, la plus-value est : > P = Cv-Ca
NB : Lorsque le prix d'achat est supérieur au prix de vente, la plus-value est négative, on dit que l'investisseur réalise une moins-value.
a) Valeur nominale
La valeur nominale d'une obligation est la somme d'argent que l'Émetteur emprunte. Il s'agit alors du montant qu'il faudra rembourser à l'échéance. Cette valeur ne change jamais.
b) Prix d'émission
Le prix d'émission correspond au prix auquel l'obligation est émise. A certaines occasions, le prix d'émission diffère de la valeur nominale. La différence entre la valeur nominale et le prix d'émission détermine la « prime d'émission ».
c) Prix de négociation ou prix du marché
Comme son nom l'indique, il s'agit du cours de l'obligation sur le marché boursier à un temps (t).
I. COUPON BRUT ET NET
Le coupon représente pour le détenteur d'obligation, les revenus perçus à intervalles réguliers pendant toute la durée de l'emprunt. On parle de coupon brut lorsque ce revenu n'est pas encore soumis à l'impôt. Quant au coupon net, il s'agit du revenu reçu après imposition.
J. LA NOTATION
La notation correspond à la signature de l'Émetteur, c'est-à-dire sa capacité à rembourser les intérêts et la dette contractée auprès des détenteurs des obligations. La notation est délivrée par des agences jugées indépendantes. Cette signature a une incidence sur le niveau du taux facial. Plus le risque de défaillance de l'Émetteur est important, plus le taux d'intérêt exigé par le marché sera élevé.
K. SPECULATION
La spéculation désigne l'action risquée, dans une transaction marchande (commerciale ou financière), cherchant à tirer profit par anticipation de l'évolution du niveau général des prix ou de l'évolution d'un prix particulier d'un bien ou d'un actif financier. Le comportement spéculatif, compte tenu des prévisions qu'effectue le spéculateur, consiste, par exemple, à acheter à un instant (t) pour revendre à un instant (t+1) à un prix plus élevé afin de dégager une plus-value ou bénéfice. Mais les prévisions peuvent ne pas se réaliser; c'est pour cela qu'il n'y a spéculation qu'en « situation d'information parfaite ».
L. TAUX D'INTERET SUR OBLIGATION
C'est le taux d'intérêt qui sert à calculer le montant du coupon que l'entreprise versera à son créancier. On parle de « taux brut », lorsqu'il s'agit du taux d'intérêt avant déduction des impôts et taxes.
Le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent, c'est aussile prix que l'on reçoit quand on prête de l'argent.
Le taux de base bancaire (TBB) est le taux d'intérêt annuel fixé par la banque et qui sert de base au calcul du prix des crédits qu'elle consent. Il est en théorie fixé en fonction du taux du marché monétaire, qui dépend lui-même des conditions du marché (loi de l'offre et de la demande). La banque ne peut prêter, en principe, en dessous du taux de base bancaire car c'est le taux à partir duquel elle ne réalise ni une perte ni un bénéfice.
C'est un ensemble de techniques qui permet de synthétiser et d'analyser d'un point de vue économique et financier les documents comptables d'une société et d'une entreprise individuelle. Ces derniers (bilan ou compte de résultat) étant remplis avec des règles de comptabilité générale et des règles fiscales.
Au sens méthodologique, un « critère » correspond à un instrument de jugement, d'appréciation ou de classification.
Le temps est à la fois une ressource économique et une dimension du choix. C'est parce qu'il existe une préférence temporelle que se pose, au moment d'un choix économique, la nécessité d'une évaluation psychologique du temps.
Une crise financière concerne les acteurs en difficultés financières, ayant du mal à payer leurs engagements à leurs créanciers. Les agents économiques concernés sont souvent proche de l'état de cessation de paiement. Elle peut être d'échelle différente, peut être régionale, nationale, mondiale, ou se limitée à un seul secteur d'activité.
Par contre, une crise économique est caractérisée par un profond retournement de la situation économique d'un pays, d'une nation ou d'une zone géographique plus importante. Elle débute souvent par un « krach », mais ses répercussions sont plus larges. La période de récession alors engagée se traduit souvent par une montée du chômage, de nombreuses faillites, des tensions sociales et souvent par des baisses de salaire et de pouvoir d'achat.
A l'issue de cette première partie, nous retenons que le groupe des PME/PMI est un ensemble d'entreprises qui se distinguent par leur forme juridique, leur taille, leur activité, leur capital social etc. Bien que différentes, elles se conforment toutes aux mêmes textes et lois imposés par le Système Comptable Ouest-Africain (SYSCOA) et par l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Dans l'optique de satisfaire ses besoins financiers, cet ensemble PME/PMI s'adresse généralement au marché des capitaux, constitué principalement du système bancaire et du marché financier.
Le marché financier (boursier) se définit comme étant un marché sur lequel sont émis et s'échangent des titres financiers à moyen et long terme.
Le système bancaire est l'ensemble des banques chapeauté par la Banque Centrale qui en est son organe d'émission de la monnaie. La banque quant à elle est un organisme financier qui concentre des moyens de paiements, assure la distribution du crédit, le change et l'émission de billets de banque.
Il ressort que l'ensemble PME/PMI, système bancaire et marché financier interviennent sur le marché des capitaux sous la contrainte de règles et conditions diverses. En effet, chacun de ces acteurs a des principes qui conditionnent son fonctionnement. Ainsi, les PME/PMI dans leur requête de financement sont contraints à obéir à une panoplie d'exigences requises par ce marché.

INTRODUCTION
DE LA
DEUXIEME PARTIE
Les interactions entre les différents acteurs du système financier ivoirien favorisent l'apparition de difficultés inhibant leur épanouissement. En effet, l'étude du financement des PME/PMI a permis d'obtenir plusieurs informations qu'il conviendrait d'analyser de façon approfondie afin de faire ressortir tous les aspects qui font sa spécificité. Après avoir présenté les résultats de financement entre les PME/PMI et respectivement les marchés financier et bancaire de la Côte d'Ivoire, nous évaluerons les forces et faiblesses de ces différents intervenants. Au final, nous nous efforcerons de proposer des solutions en vue d'une amélioration du processus de financement.
A. DEFINITION DE L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE (APE)
L'APE est le processus par lequel une personne morale publique ou privée (Émetteur) vend des titres au public (investisseur) afin d'obtenir des capitaux nécessaires à la couverture de ses besoins en financement. C'est sur le marché primaire que l'APE est effectué.
B. LES DIFFERENTES ETAPES POUR UNE INTRODUCTION AU MARCHE FINANCIER
a) Organisation d'un appel public à l'épargne
Pour pouvoir faire un appel public à l'épargne, il faut respecter impérativement la démarche suivante :
· la première étape oblige l'Émetteur à designer une Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) qui l'assistera dans la mise en place de l'opération, la demande de visa au Conseil Régional et le placement des titres dans le public ;
· la Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) adressera une demande au CREPMF. Cette demande comportera une note d'information qui décrit : - les caractéristiques de l'opération ;
- la situation juridique de l'émetteur ;
- le capital de l'émetteur ;
- les activités de l'émetteur ;
- les organes sociaux de l'émetteur ;
- les états financiers de l'émetteur ;
- l'évolution récente de l'émetteur ;
- et enfin, les perspectives d'avenir de l'émetteur.
· le Conseil Régional (CREPMF) examinera la demande. Si le dossier répond aux critères d'éligibilité prédéfinis, il accordera son visa à l'opération ;
· la Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) mandatée, assurera avec l'aide de son réseau de placement, la diffusion des titres dans le public.
Au terme du processus de souscription sur le marché primaire, l'émetteur se verra dans l'obligation de s'introduire en bourse. Pour ce faire, une autre démarche lui sera imposée et une nouvelle demande sera adressée mais cette fois-ci à la BRVM.
b) L'entrée en bourse
Les étapes à suivre pour une introduction au marché secondaire sont les suivantes :
· l'émetteur désignera soit une nouvelle SGI ou la même qui a été sollicité au départ (lors de la demande d'introduction au marché primaire) ;
· la SGI adressera à la BRVM une demande d'admission du titre de l'émetteur ;
· après avoir vérifié la conformité du dossier, la BRVM accusera réception du dossier ;
· le dossier sera examiné par le Conseil d'Administration de la BRVM qui rendra sa décision ;
· lorsque la décision est favorable, la BRVM informe le Conseil Régional (CREMPF) qui à sept (7) jours pour donner son avis ;
· la BRVM procédera ensuite à la première cotation du titre après information du public.
· et enfin, une fois admis à la cote de la Bourse, les titres seront librement transigés sur le marché secondaire par les investisseurs de l'UEMOA et de
l'étranger par l'entremise de leurs SGI selon les règles prescrites par la Bourse.
C. OBLIGATIONS LIEES A L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A L'INTRODUCTION EN BOURSE
L'appel public à l'épargne est une étape très importante de la vie d'une société et la décision d'y procéder doit être prise à la lumière de l'ensemble des facteurs pertinents, notamment :
· les coûts : les frais initiaux liés à l'appel public à l'épargne et à l'introduction en bourse sont non négligeables (honoraires des conseillers juridiques et des experts comptables, rémunération des sociétés de gestion et d'intermédiation, frais d'obtention du visa du Conseil Régional, commission d'introduction à la Bourse Régionale, frais relatifs à l'impression du prospectus, etc.).
De même, certains frais récurrents devront être pris en considération à savoir :
- les honoraires de l'agent chargé des services financiers (registraire) ;
- les frais liés à la réglementation, la vérification, aux communications ainsi que la commission de capitalisation chargée annuellement par la Bourse Régionale.
Certains de ces coüts sont relatifs à la taille de l'émission, de sorte que, en dessous d'un certain seuil, il n'est pas souhaitable de procéder à un APE. Compte tenu de la taille de la société, la SGI devra l'informer de ces coüts.
· Temps et efforts requis
La préparation d'un appel public à l'épargne peut durer plusieurs mois et requiert un engagement complet de la part de l'équipe de direction. Suite à l'introduction en bourse, la direction devra s'occuper des questions telles que les réunions du Conseil d'Administration, les assemblées des actionnaires, la conformité avec les lois et règlements, de même que les rencontres avec les analystes financiers et les journalistes.
· Obligations d'information
L'APE et l'introduction en bourse impliquent des obligations d'information de la part des émetteurs (ces obligations sont inscrites aux Règlements généraux du Conseil Régional et de la Bourse Régionale). La bonne diffusion des informations et au moment opportun contribue à renforcer la confiance qui existe entre le public et l'émetteur.
D. AVANTAGES LIES A UN APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A L'INTRODUCTION EN BOURSE
L'appel public à l'épargne et l'introduction en bourse présentent de nombreux avantages pour la société et ses actionnaires, dont voici les principaux :
a) Pour la société1) Levée de fonds auprès du public
D'importantes ressources stables à moyen et long terme sont disponibles pour le financement de la croissance d'une société.
2) Notoriété
La cotation des titres d'une société lui offre une visibilité. Elle lui permet d'améliorer ses relations d'affaires avec ses partenaires tels que les banques, les fournisseurs, les clients tout en accroissant son pouvoir de négociation.
3) Croissance externe La cotation favorise les opérations de croissance externe: fusion - acquisition.
4) Assainissement du bilan et augmentation de la capacité d'emprunt
L'apport de fonds propres permet de consolider la structure de capital en améliorant les rapports DETTE/FONDS PROPRES et d'augmenter la capacité d'emprunt.
5) Financement ultérieur
Outre l'augmentation de la capacité d'emprunt, l'APE et l'admission à la cote de la Bourse Régionale facilite le financement ultérieur de la société, par l'émission d'actions ordinaires supplémentaires, d'actions privilégiées ou d'obligations (convertibles ou non en actions ordinaires).
6) Incitatifs pour les employés et la direction
L'introduction en bourse permet d'envisager l'octroi d'options d'achat d'actions ou d'autres types de régimes d'intéressement aux employés clés.
b) Pour les actionnaires
1) Liquidité des titres
Le marché secondaire organisé permet un échange plus important sur les titres.
2) Planification successorale
Le cours coté permet d'établir avec certitude la valeur des titres pour les fins de succession ou autre.
3) Nantissement
Les titres cotés peuvent être donnés en nantissement pour garantir des emprunts bancaires.
Tableau 5 : Liste des sociétés cotées à la BRVM au 29/03/2010
|
Acronyme - Raison |
Symbole |
Siège Social |
Pays |
Coordonnées |
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SERVAIR ABIDJAN |
ABJC |
Aéroport International |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 07 BP 8 Abidjan 07 |
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|
Téléphone : (+225) 21 27 80 46 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 27 87 72 |
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|
BICICI |
BICC |
Avenue Franchet d'Esperey |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1298 Abidjan |
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|
Téléphone : (+225) 20 20 16 00 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 20 20 17 00 |
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|
BERNABE - CI |
BNBC |
99, Boulevard de Marseille |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1867 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 21 35 20 92 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 35 48 84 |
||||||||||||||
|
SICABLE |
CABC |
Rue du Textile, Zone |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 15 BP 35 Abidjan 15 |
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|
Téléphone : (+225)21 27 57 35 /
21 35 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 21 35 45 |
||||||||||||||
|
CEDA |
CDAC |
Abidjan - Plateau - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : Immeuble 60 |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 20 31 60 35 / 20 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 20 31 60 39 |
||||||||||||||
|
CFAO-CI |
CFAC |
117 Boulevard de Marseille |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1867 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 21 75 11 60 /75 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 75 11 70 |
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|
CIE |
CIEC |
1, Avenue Christiani - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 6923 |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 21-23-33-00 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21-23-34-80 |
||||||||||||||
|
FILTISAC S.A |
FTSC |
km 8, route d'Adzopé |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 3962 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 20 37 13
02/30 46 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 20 30 46 46/75 |
||||||||||||||
|
NEI |
NEIC |
1 Boulevard de Marseille |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1818 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 21 24 04 85 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 21 64 86 |
||||||||||||||
|
NESTLE-CI |
NTLC |
Abidjan |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : Cocody Rue Du
Lycée |
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|
Téléphone : (+225)22 40 45 45 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)22 44 43 43 |
||||||||||||||
|
PALMCI |
PALC |
Boulevard de Vridi - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 18 BP 3321 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 21 21 09 00!03 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 21 09 30 |
||||||||||||||
|
PEYRISSAC |
PRSC |
Abidjan - km 4 Boulevard |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1272 Abidjan |
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|
Téléphone : (+225) 20 21 64 19 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 20 21 56 04 |
||||||||||||||
|
SAFCA |
SAFC |
1, rue des Carrossiers - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 04 BP 24 Abidjan
01 |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 21 21 07 07/78 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 21 07 00/01 |
||||||||||||||
|
SODECI |
SDCC |
1, Avenue Christiani - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1843 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225)21 23 35 71 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 23 35 88 |
||||||||||||||
|
SDV- SAGA CI |
SDSC |
Avenue Christiani - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1727 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 21 22 04 20 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 22 06 90 |
||||||||||||||
|
CROWN SIEM |
SEMC |
Boulevard Giscard |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1242 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225)21 35 61 90/75
09 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 35 03 94/28 75 |
||||||||||||||
|
SGBCI |
SGBC |
5 et 7 Avenue Joseph |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : Avenue Joseph |
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|
Téléphone : (+225) 20 20 12 34 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 20 20 13 03 |
||||||||||||||
|
SHELL- CI |
SHEC |
Zone Industrielle de Vridi - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 378 Abidjan 15 |
||||||||||
|
Téléphone : (+2252)21 27 00 18/75 27 7 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 27 53 19 |
||||||||||||||
|
SICOR |
SICC |
Jacqueville |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 04 BP 973 ABIDJAN |
||||||||||
|
Téléphone : (+225)23 57 79 19/72 32 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)23 57 70 21/72 32 |
||||||||||||||
|
SIVOA |
SIVC |
131, Boulevard de |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1753 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225)21 21 04 80/25
30 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 35 66 72 |
||||||||||||||
|
SOLIBRA |
SLBC |
Rue du Canal Zone 3 |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1304 Abidjan |
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|
Téléphone : (+225)21 24 91 33 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 35 97 91 |
||||||||||||||
|
SMB |
SMBC |
Vridi - Boulevard de Petit |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 12 BP 622 Abidjan 12 |
||||||||||
|
Téléphone : (+225)21 23 70 70 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 27 05 18 |
||||||||||||||
|
SOGB |
SOGC |
01 BP 365 San Pedro 01 |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 17 BP 18 Abidjan
17 |
||||||||||
|
Téléphone : (+225)34 72 15 22 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)34 72 15 05 |
||||||||||||||
|
SAPH |
SPHC |
Rue des Galions - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1322 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225)21 75 76 44/76 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 75 76 40/43 |
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|
SARI |
SRIC |
117 Boulevard de Marseille |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1327 Abidjan |
||||||||||
|
Téléphone : (+225) 21 75 18 00 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 75 18 18 |
||||||||||||||
|
SETAO |
STAC |
22, rue des Foreurs - Zone |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 925 Abidjan 01 |
||||||||||
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Téléphone : (+225)21 75 01 20/42 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 75 01 48 |
||||||||||||||
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SITAB |
STBC |
BOUAKE - Zone |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 724 Abidjan 01 |
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|
Téléphone : (+225) 20 31 06 01/04 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 21 21 88 10 |
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|
SIVOM |
SVOC |
Zone Portuaire Rue des |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1569 Abidjan |
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|
Téléphone : (+225)21 24 90 50/51/54 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225)21 25 60 26 |
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TOTAL |
TTLC |
Centre Nour Al Hayat - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 336 Abidjan 01 |
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|
Téléphone : (+225) 20 21 61 16 |
||||||||||||||
|
Fax : (+225) 20 21 82 52 |
||||||||||||||
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TRITURAF |
TTRC |
Bouaké |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : Zone Industrielle 01 |
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Téléphone : (+225)31 63 29 31 |
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Fax : (+225)31 63 43 54 |
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UNILEVER CI |
UNLC |
Boulevard de Vridi - |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP 1751 Abidjan |
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Téléphone : (+225)21 75 44 00 |
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Fax : (+225)21 25 74 42 |
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UNIWAX |
UNXC |
Yopougon Gare - Côte |
Côte d'Ivoire |
Adresse postale : 01 BP3994 Abidjan 01 |
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Téléphone : (+225)23 46 64 15/6184 |
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Fax : (+225)23 46 69 42 |
||||||||||||||
Source : www.brvm.org/Default.aspx?tabid=99&language=fr-FR
Après analyse du tableau ci-dessus, nous constatons que toutes les sociétés cotées à la BRVM au 29/03/2010 sont uniquement des sociétés anonymes (SA). En effet, l'exigence de la forme juridique dans les critères d'éligibilité à la cote justifie ce constat. Or rappelons que suite à l'analyse juridique des PME/PMI, nous avons constaté qu'elles se présentaient sous quatre (4) formes (S.A, S.A.R.L, S.C et ETS). Par conséquent, toute
société n'étant pas constitué sous forme de S.A ne peut émettre des actions sur le marché primaire.
Les S.A cotées en Bourse appartiennent-elles à l'ensemble PME/PMI ?
Une analyse plus approfondie des différentes sociétés cotées nous a permis de constater que ces dernières ont réalisé dans leur ensemble d'énormes chiffres d'affaires dépassant largement ceux que réalisent en général les PME/PMI (chiffre d'affaires qui n'atteint même pas les 2 000 000 000F CFA).
En effet, BERNABE CI réalisait en 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005 respectivement les chiffres d'affaires suivants : 9 842 000 000F CFA, 9 219 000 000F CFA, 9 461 000 000F CFA, 11 439 000 000F CFA, 9 906 000 000F CFA. Pendant cette même période, une autre société FILTISAC CI réalisait les chiffres d'affaires suivants : 30 861 000 000F CFA, 33 171 000 000F CFA, 29 255 000 000F CFA, 27 898 000 000F CFA, 22 757 000 000F CFA. Du fait de leurs tailles, des chiffres d'affaires annuels réalisés ainsi que la prise en compte d'autres critères, nous remarquons que toutes ces S.A sont classées dans les différentes catégories suivantes :
· grandes entreprises ;
· très grandes entreprises ;
· ou même multinationales.
En somme, nous pouvons retenir que du fait de leur taille et ne remplissant pas la condition de « forme juridique », les PME/PMI ont un accès relativement difficile au marché boursier en tant qu'émetteurs de titres. Ces titres (actions ou obligations) ne peuvent donc être émis que par des sociétés de capitaux ou des sociétés d'Etat.
Quelle est la part de S.A ivoiriennes cotées par rapport à celle inscrite dans les fichiers informatisés de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire ?
Tableau 6 : Nombre de S.A ivoiriennes cotées et non cotées
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Sources : CCI-CI et site internet de la BRVM23.
Figure 3 : Proportion de S.A ivoiriennes cotées et non cotées
95,95%
4,05%
Proportion de SA ivoiriennes cotées au 29/03/2010
Proportion de SA ivoiriennes non cotées
Source : Elaborée à partir des données du tableau 6.
La Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI) dénombrait à la date du 13 février 2010, sept cent quatre-vingt-dix (790) sociétés anonymes inscrites dans ses fichiers informatisés. Au 29/03/2010, le nombre de S.A ivoiriennes cotées était de trente-deux (32), soit environ 4% du nombre total de sociétés inscrites à la CCI-CI.
23 www.brvm.org/Default.aspx?tabid=99&language=fr-FR, visité le 29/03/2010.
Bien que répondant à la condition de forme juridique, ce résultat montre une faible implication des S.A au Marché Financier Régional et cela est due à plusieurs causes notamment :
- les conditions d'accès au compartiment des actions sont très sélectives ; - l'existence de lourdeurs procédurales ;
- le coüt requis pour l'introduction au marché est élevé ;
- les garanties exigées par le marché s'avèrent compliquées à obtenir par les sociétés souhaitant y accéder ;
- l'absence de culture boursière et méconnaissance des opportunités qu'offre le marché financier, etc.
Pour pallier à ces difficultés, un nouveau compartiment a été créé dans le but d'accompagner particulièrement ces sociétés anonymes dans leur introduction en Bourse après une période d'incubation de deux (2) années.
Analysons à présent de plus près ce projet appelé « Projet de pré-listing compartiment ».
Il s'agit d'un mécanisme de facilitation d'accès à la Bourse des entreprises du secteur privé après une période d'incubation de deux (2) ans. Cette facilitation est accordée à toute société anonyme volontaire et porteuse d'un projet de développement accompagnée d'une SGI.
Quelles sont alors les conditions d'accès à ce nouveau compartiment ?
Les conditions d'accès à ce compartiment sont les suivantes :
· être constitué sous forme de S.A ;
· respecter les normes SYSCOA et OHADA ;
· signature conjointe de la lettre d'engagement par la société et la SGI ;
· minimum une année de compte certifié ;
· introduction de 20% du capital en Bourse dans un délai maximum de deux (2) ans ;
· diffusion de l'information financière ;
· capitalisation de l'entreprise estimée à au moins 200 000 000F CFA. La demande d'inscription se fait auprès du DC/BR. Ce projet mis en application depuis 2009 doit normalement permettre d'accroître le nombre de S.A cotées dans les années à venir car il présente de nombreux avantages dont :
· incubation de deux (2) ans maximum dans le compartiment ;
· codification ISIN (International Securities Identification Numbers), il s'agit d'une reconnaissance internationale (Cross Listing) ;
· dématérialisation des titres inscrits au PLC ;
· cotisation réduite et forfaitaire, etc.
Après avoir analysé les conditions d'accès nous avons fait les constats suivants :
- l'exigence au niveau de la forme juridique est toujours retenue comme étant
une condition principale à l'introduction sur ce nouveau compartiment ;
- le nombre d'années de compte certifié exigé a été réduit à une seule
année pour ce compartiment ;
- la capitalisation boursière exigée pour toute entreprise candidate a été ramené à 200 000 000F CFA.
Il est bien vrai que les conditions d'accès à ce compartiment ont été allégées par rapport à certaines conditions d'accès aux compartiments des actions et obligations. Cependant, l'exigence au niveau de la forme juridique apparaît une fois de plus comme étant une condition sine-qua-non que toute entreprise qui souhaite accéder à ce marché doit impérativement respecter. Ce projet facilite, au niveau des entreprises du secteur privé, uniquement l'insertion de sociétés anonymes (PME/PMI, Grandes entreprises, etc.).
Doit-on pour autant affirmer que ce projet facilite l'insertion de toutes les PME/PMI sur le marché boursier ?
La réponse ne peut être que négative car au niveau des PME/PMI, ce projet ne facilite que l'insertion des S.A, les autres entreprises se voient une fois de plus exclues de ce compartiment.
Tableau 7 : Connaissance du marché boursier par les dirigeants des PME/PMI
|
NIVEAU DE CONNAISSANCE |
|||
|
AUCUNE |
BREVE |
BONNE |
|
|
GALAXY INFORMATIQUE |
X |
||
|
ETS FOB2 |
X |
||
|
SNPC |
X |
||
|
PLASTICA |
X |
||
|
TOTAL |
3 |
0 |
1 |
|
Proportion |
75% |
0% |
25% |
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI interrogés.
Figure 4 : Pourcentage de connaissance du marché boursier par les dirigeants PME/PMI

80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Niveau de connaissance
AUCUNE BREVE BONNE
75%
25%
Source : Elaboré à partir des données du tableau 7.
Sur un total de quatre (4) dirigeants de PME/PMI interrogés (GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L, SNPC, PLASTICA, Ets FoB2), trois (3) d'entre eux semblaient méconnaitre le marché boursier. Par contre, un (1) seul semblait avoir une bonne connaissance de ce type de marché. Ce taux élevé de méconnaissance du marché boursier par les entrepreneurs interrogés illustre bel et bien un manque de culture boursière et une non vulgarisation de celle-ci. En effet, depuis le démarrage des activités du Marché Financier et de la BRVM, peu d'actions de sensibilisation, d'éducation et
même de formation ont été menées à l'encontre du public. La diffusion de la culture boursière n'a donc pas été effective. Par conséquent, les responsables d'entreprises n'ont pas eu une connaissance suffisante des opportunités qu'offre le marché, ce qui explique sans doute leur désintéressement aujourd'hui.
Mais alors comment les PME/PMI peuvent-elles bénéficier des nombreuses opportunités qu'offre ce marché en matière de financement ?
Au cours de nos recherches et suite à nos différentes analyses, nous avons constaté que dans leur ensemble les PME/PMI ont un accès relativement difficile au Marché Financier Régional en tant qu'Émetteur. En effet, les différentes entreprises formant cet ensemble ne remplissent pas les critères de formes juridiques. De plus, même lorsque cette condition s'avère remplit certaines contraintes les empêche d'y accéder. Doivent-elles être pour autant excluent du nombre d'entreprises qui bénéficient des avantages de ce marché en y investissant ?
Quels sont les différents canaux que peuvent emprunter les PME/PMI pour obtenir des fonds qui leur permettront de répondre à leurs divers besoins de financement ?
Pour une société anonyme, il existe deux (2) façons de financer les investissements à long terme : Faire un emprunt et/ou émettre des actions.
Rappelons que le financement via le marché primaire se fait soit par appel public à l'épargne, soit par emprunt privé. Il est constitué de titres à placer directement auprès d'investisseurs en contrepartie de l'encaisse de fonds destinés à renflouer la trésorerie de l'émetteur.
a) Par placement privé (PP)
Le Placement Privé de Titres consiste en l'émission de titres à l'attention d'un public restreint (investisseurs institutionnels, personnes morales) en des conditions de garanties et de communication financière allégées par rapport à ce qui est imposé dans le cas des APE.
b) Par appel public à l'épargne (APE)
Rappelons que sont réputés faire appel public à l'épargne, les sociétés( S.A), les États ou toute autre entité émettrice de valeurs.
A part l'émission de titres sur le marché primaire (par APE ou par PP), les PME/PMI ne répondant pas aux critères et conditions d'accès ont la possibilité d'obtenir des fonds en investissant sur le marché financier. Ce choix bien que risqué, peut s'avérer être très bénéfique pour l'entreprise qui s'y engage. En effet, l'investissement doit se faire dans un but de rentabilité, de réalisation de plus-values. Il peut se faire au nom du dirigeant ou de l'entreprise, tout dépendra des objectifs visés. C'est donc pour les PME/PMI une autre manière d'obtenir des fonds sur ce marché à condition qu'il y ait une « situation d'information parfaite » propice à la spéculation. Dans le cas contraire, les entreprises qui vont y investir pourront réaliser de grandes pertes liées à une mauvaise anticipation des cours des titres acquis.
Le financement bancaire est toujours conditionné par un apport de garanties. Elles sont la plupart du temps financières (gage d'espèces, compte bloqué, dépôt à terme, etc.). En matière de garantie financière, un investisseur doit disposer d'un apport
personnel représentant un certain pourcentage ou même la totalité du montant du projet. Un entrepreneur peut donc décider d'investir directement cette liquidité sur le marché financier et plus précisément sur le marché secondaire de la BRVM. S'agissant d'un marché au comptant, avec un délai de dénouements des opérations sur trois (3) jours, les plus-values que réalisera ce dernier à la suite d'une bonne spéculation lui permettront de répondre à de nombreux besoins financiers de son entreprise.
L'investisseur choisira-t-il l'investissement en action ou plutôt en obligation ?
a) Analyse critique d'un investissement en action
Les actions différent des dettes dans la mesure où elles représentent une participation au capital d'une société. En achetant une action, l'investisseur acquiert donc une partie de l'affaire, dans ce cas il ne lui prête pas de l'argent. Pour l'investisseur, cette distinction à deux (2) implications importantes:
· détenir une action de donne droit à aucun paiement régulier ;
· le fait de détenir des actions ne donne droit à aucun remboursement des montants investis.
Alors, comment les actionnaires gagnent-ils à partir de la participation au capital que leur confère la propriété d'une action ?
En achetant une action émise au préalable par une société anonyme, l'investisseur devient alors « copropriétaire » la société. Il bénéficie donc de sa rentabilité présente et/ou anticipée. Bénéficier de la rentabilité d'une société ne signifie pas de s'approprier de ses profits futurs, car le bénéfice net réalisé par celle-ci est soit réinvesti dans l'affaire ou distribué en partie aux actionnaires sous formes de dividendes. Cette décision revient uniquement à la Direction de l'émetteur et plus précisément à son Conseil d'Administration. Il peut décider d'augmenter ou même de diminuer ses dividendes distribués comme bon lui semble. Afin d'illustrer ce qui a été dit précédemment, prenons, par exemple, une société qui réalise un bénéfice net de
50 000 000F CFA, après impôt et service de la dette. Supposons que la société distribue 20 000 000F CFA aux actionnaires en dividendes et garde 30 000 000F CFA pour les réinvestir. Qui obtient quoi?
Figure 5 : Exemple de répartition du bénéfice réalisé par une société aux actionnaires

Source : www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca3.html
Lorsqu'un dividende est payé, les actionnaires reçoivent un montant proportionnel à leur participation au capital de la société. Donc si une société a émis vingt (20) millions d'actions, chaque action détenue rapportera un (1) franc en paiement de dividendes. Dans ces circonstances, un actionnaire détenant 2% de la société, soit quatre cent mille (400 000) actions, recevra 400 000F CFA, un actionnaire détenant cent (100) actions recevra 100F CFA et ainsi de suite. Nous avons vu auparavant qu'il existe différentes manières pour une société de repartir son bénéfice net. Si la société décide de réinvestir en totalité ses profits, d'où vient alors le bénéfice pour l'actionnaire ?
Une société qui décide de réinvestir ses profits en totalité à en principe pour objectif principal « la croissance ». Cette croissance devrait donc lui permettre de faire monter la valeur de ses actions. Le scenario ci-dessous illustre parfaitement cette notion.
Figure 6 : Réinvestissement de profits par l'entreprise pour sa croissance

Source . www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca4.html
Dans ce scénario, l'actionnaire considère que le rendement de son investissement se valorise par le biais d'une hausse du cours de l'action. Ce cours étant le prix de l'action sur le marché boursier à un moment (t). En somme, nous retenons que le rendement total au profit de l'actionnaire est composé du revenu des dividendes auquel s'ajoute une plus-value de capital issue de la croissance de la société émettrice des titres.
Figure 7 : Composition du rendement total des actionnaires

Source . www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca4.html
L'investissement en action ne reste pas sans risque.
Quelles sont alors les différents risques afférents aux actions ?
Figure 8 : Mise en évidence de la notion de volatilité du cours d'une action

Source : www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/les_risques_afferents_aux_actions/index.html
De l'analyse de la figure ci-dessus, nous constatons que la notion de «volatilité» d'un titre est mise en évidence. En effet, le titre (B) est plus volatile que le titre (A), donc plus risqué.
L'investisseur choisira laquelle de ces deux (2) actions ?
Dans ce cas précis, le choix de l'action à acquérir dépendra des objectifs que s'est fixé l'investisseur. Pendant que l'un choisira le titre ayant le cours le moins volatile (A) pour se protéger du risque (même si cela ne lui rapporte pas un grand rendement), un autre préférera choisir le titre (B) dont le cours est plus volatil. Ce dernier prend certes d'énormes risques mais il se focalise surtout sur le rendement que peut lui rapporter ce titre. En effet, une hausse considérable du cours de l'action s'avérera très profitable pour cet actionnaire lors de la cession de ce titre au moment opportun. La valeur d'un investissement en action repose donc sur la capacité de l'entreprise à réussir et à dégager des profits ainsi que la capacité du marché à reconnaître cette réussite.
Pour se protéger des risques afférents à l'investissement en action, l'investisseur doit dans un premier temps effectué une analyse financière et économique de l'Émetteur. Ensuite, il devra tenir compte des indices clés du marché boursier qui lui serviront d'outils d'aide à la décision.
Avant de décider d'investir sur une place boursière, l'investisseur tient compte en général des indices de cette place, ce qui lui permet de comparer les performances du marché boursier et de mesurer son évolution. En ce qui concerne les indices utilisés au niveau de la BRVM, il s'agit des indices BRVM10 et BRVM Composite. L'analyse de l'évolution de ces indices sur une période donnée lui permettra de faire un choix entre investir sur cette place boursière ou s'intéresser à une autre place boursière plus rentable.
Tableau 8 : Evolution des indices BRVM10 et BRVM Composite de 1998 à 2008
|
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
|
|
Indice BRVM 10 |
94,61 |
97,08 |
77,27 |
84,11 |
82,36 |
88,26 |
102,7 |
149,87 |
130,95 |
224,85 |
192,08 |
|
Taux de croissance |
2,61% |
-20,41% |
8,85% |
-2,08% |
7,16% |
16,36% |
45,93% |
-12,62% |
71,71% |
-14,57% |
|
|
Indice BRVM C |
98,05 |
91,34 |
74,76 |
77,46 |
74,34 |
76,53 |
87,61 |
112,68 |
112,65 |
199,45 |
178,17 |
|
Taux de croissance |
-6,84% |
-18,15% |
3,61% |
-4,03% |
2,95% |
14,48% |
28,62% |
-0,03% |
77,05% |
-10,67% |
Source : CD des données boursières allégées 1998-2008 in L'Année boursière de la BRVM
24BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans, 2006-2007, page 168.
Figure 9 : Evolution des indices BRVM10 et BRVMC de 1998 à 2008

Taux de croissance
150,00%
100,00%
50,00%
0,00%
200,00%
|
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
|
-6,84%-18,15%3,61% |
-4,03% |
2,95% |
14,48%28,62% |
-0,03% |
77,05%-10,67% |
|||||
|
2,61%-20,41%8,85% |
-2,08% |
7,16% |
16,36%45,93%-12,62%71,71%-14,57% |
-50,00%
Taux de croissance indice BRVM C
Taux de croissance indice BRVM 10
Source : Elaborée à partir des données du tableau 8.
Avant de débuter notre analyse, il est important de rappeler que les courbes d'évolutions relatives aux indices BRVM10 et BRVM Composite évoluent parallèlement de 1998 à 2008.C'est pour cette raison que nous analyserons que la courbe relative à l'évolution de l'indice BRVM10.
Pour une bonne analyse du graphique ci-dessus nous allons la diviser en trois (3) grandes périodes.
La première période débute de 1999 et se termine en 2002. Elle est caractérisée par une succession de baisse suivie de hausse de la performance du marché financier. Cela constitue ainsi une période critique pour l'investisseur qui s'étend sur trois (3) années. Les taux de croissance de l'indice BRVM 10 passent respectivement de -20,41% à +8,85% pour ensuite rechuter à -2,08%. Une seconde période allant de 2002 à 2005, fortement marquée par une hausse significative des indices BRVM10 et BRVM Composite se traduit également par une hausse respective des taux de croissance de +7,16%, +16,36% et +45,93%. La plus forte croissance a été identifiée durant la période 2004-2005. Une troisième période, allant de 2005 à 2008, période quasi similaire à la première, montre des taux de croissance oscillant entre des valeurs tantôt négatives tantôt positives. En effet, le taux de croissance a été négatif durant la période 2005-2006 pour ensuite devenir positif entre 2006 et 2007. Quant à la période 2007-2008, la baisse
des indices BRVM10 et BRVM Composite ont engendré une baisse du taux de croissance de - 14,57%. Après analyse de la courbe sur les dix (10) années, un investisseur se devra d'être plus prudent quant à sa décision d'investir ou non sur cette place boursière. Il devra comparer son évolution à celle des autres places.
1) La capitalisation boursière
Tableau 9 : Les dix meilleures capitalisations boursières de 2005 à 2007
|
RANG |
TITRES |
EN VALEUR |
EN % |
|
5 |
BICI CÔTE D'IVOIRE 2005 |
45 000 009 000 |
3,47 |
|
9 |
BICI CÔTE D'IVOIRE 2006 |
33 208 339 975 |
1,61 |
|
10 |
BOA BENIN 2006 |
28 500 000 000 |
1,38 |
|
6 |
CIE CÔTE D'IVOIRE 2005 |
33 600 000 000 |
2,59 |
|
2 |
ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED TOGO 2006 |
485 747 820 660 |
23,5 |
|
2 |
ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED TOGO 2007 |
686 987 132 430 |
18,44 |
|
9 |
FILTISAC CÔTE D'IVOIRE 2005 |
28 172 220 650 |
2,17 |
|
4 |
NESTLE CÔTE D'IVOIRE 2005 |
56 941 632 000 |
4,39 |
|
6 |
NESTLE CÔTE D'IVOIRE 2006 |
47 009 952 000 |
2,27 |
|
7 |
NESTLE CÔTE D'IVOIRE 2007 |
73 273 728 000 |
1,97 |
|
6 |
PALM CÔTE D'IVOIRE 2007 |
75 345 370 200 |
2,02 |
|
10 |
SAPH CÔTE D'IVOIRE 2005 |
27 602 645 400 |
2,13 |
|
4 |
SAPH CÔTE D'IVOIRE 2006 |
65 428 492 800 |
3,17 |
|
4 |
SAPH CÔTE D'IVOIRE 2007 |
143 124 828 000 |
3,84 |
|
3 |
SGB CÔTE D'IVOIRE 2005 |
69 999 997 500 |
5,4 |
|
5 |
SGB CÔTE D'IVOIRE 2006 |
62 222 220 000 |
3,01 |
|
5 |
SGB CÔTE D'IVOIRE 2007 |
85 866 663 600 |
2,3 |
|
8 |
SITAB CÔTE D'IVOIRE 2005 |
32 319 000 000 |
2,49 |
|
8 |
SITAB CÔTE D'IVOIRE 2006 |
35 910 000 000 |
1,74 |
|
8 |
SOGB CÔTE D'IVOIRE 2007 |
63 077 372 800 |
1,69 |
|
2 |
SOLIBRA CÔTE D'IVOIRE 2005 |
88 572 224 000 |
6,83 |
|
3 |
SOLIBRA CÔTE D'IVOIRE 2006 |
90 717 685 760 |
4,39 |
|
3 |
SOLIBRA CÔTE D'IVOIRE 2007 |
304 145 920 000 |
8,16 |
|
1 |
SONATEL SENEGAL 2005 |
670 150 000 000 |
51,67 |
|
1 |
SONATEL SENEGAL 2006 |
910 000 000 000 |
44,02 |
|
1 |
SONATEL SENEGAL 2007 |
1 750 000 000 000 |
46,97 |
|
7 |
TOTAL CÔTE D'IVOIRE 2005 |
33 054 840 000 |
2,55 |
|
7 |
TOTAL CÔTE D'IVOIRE 2006 |
39 476 923 200 |
1,91 |
|
10 |
TOTAL CÔTE D'IVOIRE 2007 |
56 665 440 000 |
1,52 |
|
9 |
UNILEVER CÔTE D'IVOIRE 2007 |
32 330 220 000 |
1,67 |
Source : Elaboré à partir des documents de L'Année boursière de la BRVM
25 - BRVM, << Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. PRESSE DE GRAPHIQUE INDUSTRIE SA, Mali, 2005-2006, page126.
- BRVM, << Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. spéciale 10 ans, 2006-2007, pages 162,163.
La capitalisation boursière, qui représente la valeur transactionnelle totale du marché, constitue également un indicateur significatif. Elle est publiée en milliards de francs CFA.
A titre d'exemple, la société SONATEL SENEGAL occupe le premier rang en 2005, 2006 et 2007 avec des capitalisations boursières respectives de 670 150 000 000F CFA, 910 000 000 000F CFA et de 1 750 000 000 000F CFA comparée à la société CIE CÔTE D'IVOIRE qui est apparue en 2005 uniquement en sixième (6ème) position des dix (10) meilleures capitalisations boursières avec une capitalisation de 33 600 000 000F CFA. Un investisseur averti sera tenté d'acquérir des titres SONATEL SENEGAL plutôt que ceux de la CIE CÔTE D'IVOIRE. Il bénéficiera des plus-values résultant d'une éventuelle cession de ces titres en cas de hausse de leur cours. De plus, ce dernier profitera de dividendes dans le cas où il décide d'attendre leur maturité. L'investisseur doit, pour affiner son analyse, utiliser d'autres indicateurs tels que les bénéfices par actions distribués, le ratio cours-bénéfice, le rendement, etc.
2) Bénéfice par action
Les analystes financiers utilisent ce concept plus volontiers que le bénéfice net. En effet, celui-ci permet de comparer les résultats d'une société d'un exercice fiscal sur un autre en excluant les modifications liées à des changements sur le capital (augmentation de capital, acquisition d'une autre société payée en actions, etc.).
Exemple : Supposons que la société Shell Côte d'Ivoire a réalisé au 29 décembre 2006 un bénéfice net égal à 1 125 092 147F CFA et à 1 260 000 actions.
Le BPA est égal à 1 125 092 147 / 1 260 000 = 892,93F CFA.
3) Le ratio cours-bénéfice (PER)
Le PER mesure le nombre de fois que l'on paye le BPA pour acheter l'action. Par exemple, si le BPA d'une société est de 14 662F CFA par action et si le cours de bourse au 29 décembre 2007 est de 175 000F CFA (le PER est alors de11, 94), cela signifie que l'on paye douze (12) fois les bénéfices pour acheter l'action.
Le PER doit donc être apprécié selon deux (2) critères : le BPA attendu pour l'exercice fiscal et le taux de croissance escompté pour les années à venir. Un dérivé du PER est le PER relatif (au secteur ou au marché) qui est égal au PER de la société divisé par le PER du secteur ou du marché. Le PER relatif au secteur est égal à la moyenne (pondérée ou non) des PER des entreprises du même secteur. Le PER relatif au marché est égal à la moyenne (pondérée ou non) de toutes les entreprises cotées.
Par exemple, si le PER de la société SONATEL est de seize (16) alors que le PER du secteur est de vingt (20), le PER relatif est de 16 / 20 = 0,8.
Si le PER relatif est inférieur à un (1), on peut légitimement espérer une remontée du cours de bourse et réciproquement s'il est supérieur à un (1).
4) Le rendement
Le rendement permet de mesurer ce que rapporte l'action par rapport à ce qu'elle a coûté. Un rendement élevé peut être dû à la faiblesse du cours de bourse ou à un généreux taux de distribution. Inversement, un rendement faible peut être le fait d'une valorisation élevée de l'action comme d'une politique de distribution très généreuse. Quoiqu'il en soit, il est important, en tant qu'actionnaire, de prendre en compte la notion de rendement. Une action à très faible risque peut être acquise uniquement pour son rendement. Inversement, il est possible d'acheter un titre dont le rendement est faible à condition d'anticiper une forte progression du cours de bourse.
Exemple : Lorsqu'une société a distribué 10 000F CFA de dividende par action et affiche un cours de 76 500F CFA, son rendement sera de : (10 000 / 76500) x100 = 13,07%. Le taux de rendement ici est de 13,07%.
Ce résultat est la rémunération à laquelle l'investisseur devra s'attendre en fin d'exercice si le montant de dividende versé demeure constant.
5) Le pay-out ratio
Le pay-out est à comparer au rendement car il permet de mieux l'apprécier. Si le rendement est fort et le pay-out élevé, cela signifie que l'entreprise est en perte de vitesse. Au total, nous conseillons de privilégier les deux (2) critères suivants : le PER et le taux de croissance du BPA. En effet, c'est la croissance à venir qui permet de justifier le PER. Si le marché anticipe un fort développement de l'entreprise, un PER élevé se justifie.
Exemple : Supposons que la société Shell Côte d'Ivoire a réalisé au 29 décembre 2006 un bénéfice net égal à 1 125 092 147F CFA et à 1 260 000 actions.
Le BPA est égal à 1 125 092 147/1 260 000 = 892,93F CFA
Cette société a distribué des dividendes par action de 600F CFA
Alors, le pay-out ratio sera égal à : D/BPA = 600/892,93= 67%
Cette valeur signifie que l'entreprise alloue 67% de son bénéfice aux actionnaires.
b) Analyse critique d'un investissement en obligation
Les obligations sont des titres à revenus fixes où la rentabilité est garantie à la différence des actions.
A titre d'exemple, le schéma ci-dessous illustre l'émission d'une obligation.
Figure 10 : Emprunt obligataire : relation Acheteur/Prêteur

Source . www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_obligations/description_obligation/index.html
Figure 11 : Les principes de l'emprunt obligataire

Source . www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_obligations/description_obligation/index.html
Une entreprise peut décider de prêter de l'argent à une autre entreprise par acquisition de titres de créances que représentent les << obligations >> dans un but de réaliser également des profits. Ce prêt lui donnera droit à des intérêts appelés << coupons >> qu'elle recevra à intervalles réguliers pendant toutes la durée du prêt. A l'échéance, elle se verra rembourser la totalité du montant prêté, c'est-à-dire le << principal >>. Il s'agit d'un remboursement « IN-FINE >>. Le montant des intérêts payés et la fréquence de paiement de ces derniers sont précisés dans la charte relative à l'emprunt. Elle considérera un certain nombre d'informations liés l'émission des obligations par l'Émetteur. Il s'agira pour elle de tenir compte de la valeur nominale de l'obligation, de son taux d'intérêt, de son mode de remboursement ainsi que des garanties obtenues. Suite à l'analyse des caractéristiques de l'Émetteur et de celles de son émission, l'investisseur choisira l'obligation qui lui procurera un maximum de bénéfice à maturité ou lors de sa cession (sur le marché secondaire). Pour ce faire, il tiendra compte des critères suivants :
- la situation financière et économique de l'émetteur ;
- le taux d'intérêt de l'emprunt ;
- la durée de l'emprunt ;
- le mode de remboursement ;
- l'imposition des revenus ;
- la valeur nominale de l'obligation ; - le prix d'émission de l'obligation ; - le montant du coupon (brut et net) ; - les garanties apportées par l'émetteur.
Analysons à présent ces deux (2) émissions d'obligations et déterminons laquelle serait la plus rentable pour un investisseur.
Le tableau ci-dessous permet de comparer les caractéristiques de deux (2) emprunts obligataires.
Tableau 10 : Comparaison des principales caractéristiques de deux (2) emprunts obligataires
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EMPRUNT TRESOR PUBLIC |
EMPRUNT SOCIETE |
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TAUX D'INTERET BRUT |
6,50% |
4,75% |
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DUREE DE L'EMPRUNT |
2006-2009 (3ans) |
2006-2011 (5ans) |
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MODE DE |
IN-FINE |
IN-FINE |
|
FISCALITE |
REVENU DEFISCALISE |
REVENU DEFISCALISE |
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VALEUR NOMINALE |
10 000F CFA |
10 000F CFA |
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PRIX D'EMISSION |
10 000F CFA |
10 000F CFA |
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MONTANT DU COUPON |
650F CFA / 650F CFA |
475F CFA / 475F CFA |
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GARANTIES DE |
ETAT DE CÔTE D'IVOIRE |
NEANT |
Source : L'Année boursière de la BRVM26.
26 BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobiières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans, 2006-2007, pages 118 et 123.
Pour une meilleur compréhension de notre analyse nous allons nommer l'emprunt obligataire du Trésor Public de Côte d'Ivoire : Emprunt (A) et celui de la SFI : Emprunt (B).
Nous remarquons que ces deux (2) emprunts proviennent d'Émetteurs différents. L'un provenant de l'ETAT de Côte d'Ivoire et l'autre provenant de la Société Financière Internationale (SFI) dont le siège est à Washington aux Etats-Unis. Ces obligations sont toutes les deux admises sur le compartiment obligataire du marché secondaire de la BRVM. Le premier élément que nous allons considérer dans ce tableau est le taux d'intérêt brut. Après une comparaison des taux proposés par chacun des Émetteurs, nous constatons que le taux proposé par l'Emprunt (A) est nettement plus intéressant que celui proposé par l'Emprunt (B), la différence (6,50% - 4,75%) de 1,75% est non négligeable. De plus, la durée de l'Emprunt (A) est inférieure à celle de l'Emprunt (B), le premier étant de trois (3) années et le second de cinq (5) années. L'Emprunt (A) s'avère plus intéressant pour un investisseur car la notion de temps en finance est d'une grande importance. Un éventuel investissement sur les obligations de l'Emprunt (A) sera plus rentable que sur celles provenant de l'Emprunt (B), car l'investisseur gagnerait plus et en peu de temps. Quant au mode de remboursement, il est identique dans les deux cas, le remboursement du principal se fera en une seule fois d'où l'utilisation du terme « IN-FINE ».
De plus, les revenus que percevra un investisseur suite à l'acquisition de ces titres seront exonérés de l'IRVM. On dit alors que les revenus sont « défiscalisés ». C'est un point fort pour ces deux (2) emprunts. La valeur nominale et le prix d'émission de ces emprunts sont identiques et égal à 10 000F CFA. Les revenus perçus étant exonérés d'impôt, le montant du coupon brut est égal au montant du coupon net dans les deux cas. Cependant, les taux d'intérêts étant différents, un investisseur percevra plus d'intérêts par acquisition des obligations émanant de l'Emprunt (A) plutôt que de celles de l'Emprunt (B).
Outre la prise en considération de tous ces
éléments, il est nécessaire de
considérer
sérieusement les garanties obtenues par
l'Émetteur. En effet, dans le cas de l'Emprunt
(A), le principal et les intérêts sont garanties par l'ETAT de Côte d'Ivoire tandis que le second Émetteur ne présente aucune garantie. Partant de la logique qu'un Etat ne puisse faire faillite, il serait plus prudent et plus rentable pour un investisseur d'acquérir les obligations provenant du Trésor Public de Côte d'Ivoire.
Quelles sont alors les risques afférents aux obligations ?
Les obligations sont des placements relativement stables, mais de moindre rendement que les actions.
La valeur d'une obligation évolue en fonction de l'offre et de la demande sur le marché et surtout des taux d'intérêt. En effet, le cours d'une obligation à taux fixe varie dans le sens inverse des taux d'intérêt. Lorsque les taux montent, le prix de l'obligation baisse. Même si la sécurité reste la qualité principale des obligations, ces placements ne sont pas dénués de tout risque :
· le risque de taux : lorsque les taux d'intérêt augmentent, les obligations récentes sont plus attractives et, par conséquent, les obligations les plus anciennes perdent de la valeur. Le phénomène s'inverse à l'occasion de la baisse des taux d'intérêt ;
· le risque de signature : lorsqu'un émetteur fait faillite, il ne peut plus honorer ses engagements et donc assurer le paiement des intérêts, ni rembourser l'emprunt.
Un entrepreneur peut investir en action ou en obligation et décider d'attendre la maturitéde son investissement dans le cas des obligations ou attendre à ce qu'on lui verse des
dividendes dans le cas des actions. Mais il peut décider d'investir directement sur le marché secondaire.
c) Réalisation de plus-values par cession de valeurs mobilières (actions ou obligations)
Après avoir acquis des titres suite à une bonne analyse boursière, financière et économique des Émetteurs, l'investisseur a déjà commencé sa spéculation, car il a
sûrement acheté une action moins chère pour ensuite la revendre plus chère et ainsi réaliser une plus-value.
Exemple de plus-value réalisée sur cession d'une action SONATEL :
Ainsi, une action SONATEL achetée à 20 000F CFA le 02 janvier 2003 et revendue à 175 000F CFA le 31 décembre 2007 permet d'obtenir une plus-value de 155 000F CFA alors que le rendement d'une telle action peut s'avérer nul (absence de dividendes).
Exemple de plus-value réalisée sur cession d'obligation :
Un investisseur décide d'acquérir une obligation sur le marché secondaire à 10 000F CFA dont le taux d'intérêt est de 6,50% après avoir effectué une analyse boursière, financière et même économique d'un Émetteur X. Si X décide plus tard d'émettre par exemple de nouvelles obligations à un taux d'intérêt inférieur à 6,50%, l'obligation acquis par notre investisseur verra leur prix du marché augmenter. En d'autres termes le cours de l'obligation détenue par notre investisseur évoluera à la hausse. Ce dernier pourra alors profiter de la différence qui résultera de la vente à ce moment précis de son titre. Il réalisera ainsi une plus-value. Par contre, l'émission de nouvelles obligations par X à un taux supérieur à 6,50% ne sera pas bénéfique pour notre investisseur. En effet, ce dernier verra le cours de son obligation baisser, ce qui peut éventuellement entrainer la réalisation d'une moins-value en cas de cession du titre.
En somme, les plus-values ou l'espoir de plus-values peuvent compenser l'absence ou la faiblesse des revenus des titres pour justifier un investissement sur les actions ou obligations d'une société particulière. La spéculation consiste donc à anticiper (prévoir) une hausse en achetant un titre moins cher pour ensuite le revendre plus cher plus tard. Mais qu'en est-il du financement des PME/PMI par les banques ?
Les établissements bancaires ont dans l'ensemble tenu face aux différentes crises politico-militaires traversées par le pays ainsi que face à la crise financière mondiale qui a déjà causée la perte de prestigieuses banques notamment aux Etats-Unis.
Tableau 11 : Evolution des ressources et des emplois clientèles du secteur bancaire de 2005 à 2008
NB: Tous les montants sont en milliards de FCFA
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Source : BICICI, « Rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, page 4.
Figure 12 : Evolution des ressources et emplois clientèles des banques de 2005 à 2008
3000
2500
2000
Valeurs
1500
1000
500
0
2005 2006 2007 2008
Années
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Ressources Emplois clientèles
Source : Elaborée à partir des données du tableau 11.
L'analyse du tableau des ressources et emplois des banques nous permet de faire les constats suivants :
Les ressources se sont élevées à la fin de 2006 à 1806 milliards de FCFA contre 1688 milliards en 2005, enregistrant ainsi une hausse de 118 milliards ce qui correspond à un accroissement de 6.99%.
A la fin de 2007, ces ressources ont atteint un montant de 2166 milliards de FCFA contre 1806 milliards l'année précédente, réalisant ainsi une hausse considérable de 360 milliards de FCFA. Cette croissance représente un taux de 19.93%.
Quant aux ressources collectées à la fin de 2008, elles se sont une fois de plus élevées jusqu'à atteindre les 2395 milliards de FCFA contre 2166 milliards précédemment.
Le taux de croissance en baisse par rapport à celui de la période précédente s'est chiffré à 10,57%.
Dans l'ensemble, les ressources collectées par le système bancaire ont évolué en hausse tout au long de cette période (de 2005 à 2008) avec une légère régression du montant des ressources de 2007 à 2008. Les emplois clientèles pour leur part ont évolué également à la hausse dans leur ensemble.
En effet, à la fin de 2006, ils se sont élevés à 1277 milliards de FCFA contre 1176 milliards à fin 2005, réalisant ainsi une hausse de 101 milliards, soit un taux de croissance de 8,59%.
A la fin de l'exercice 2007, les emplois clientèles ont conservé leur tendance haussière jusqu'à atteindre un niveau de 1522 milliards de FCFA contre 1277 milliards l'exercice précédent, soit un accroissement de 19,19%.
En 2008, la clientèle des banques a largement bénéficié de crédits. Ce phénomène s'est traduit par une augmentation de 649 milliards de FCFA entre 2007 et 2008, représentant un taux de croissance significatif de 42,64%. C'est une évolution assez importante et cela prouve bien que le réseau bancaire ivoirien est en pleine évolution depuis 2005.
En effet, le système bancaire a en réalité résisté pendant toutes ces années à deux (2) crises que sont :
· la crise financière internationale qui s'est transformée en crise économique mondiale (qui a débuté en 2007) ;
· et sa propre crise (crise sociopolitique qui dure depuis 2002).
De 2005 à 2008, on assiste à un retour à la confiance des épargnants qui est soutenu par le développement des services bancaires, ce qui a favorisé une croissance nette des ressources bancaires.
Pour leur part, cette situation a entrainé un retour à la confiance au niveau des banquiers qui ont financé de plus en plus les investissements durant ces années. De plus, la « résistance » des banques à la crise financière internationale qui a débuté en 2007 résultait de l'inexistence des « subprimes » au sein de leurs actifs. En effet, ces dernières ne portent pas ce genre d'actifs qui a causé la perte de grandes banques américaines et qui a affaibli beaucoup d'autres en Europe. Néanmoins, il n'est pas juste non plus d'écarter le fait que les conséquences d'une telle crise ne tarderont pas à atteindre les banques de Côte d'Ivoire. Pour prévenir ses effets, des mesures doivent être prises afin de minimiser son impact sur le système bancaire ivoirien.
Tableau 12 : Pourcentage de connaissance des PME/PMI par les banques
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Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Dans le groupe de banquiers interrogés, l'un (1) d'eux (25%) avouait avoir une mauvaise connaissance des PME/PMI qui l'approchait pour des demandes de crédits. Par contre, les trois (3) autres (75%) semblait avoir une connaissance moyenne ou approximative de ces dernières. Ceci laisse entrevoir que les banques approchées, manifestent dans leur majorité, une connaissance approximative des PME/PMI qui les approchent pour des demandes de crédits.
Tableau 13 : Proportion mensuelle des dossiers de demandes de crédits reçus des PME/PMI durant l'exercice 2008
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Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Les trois quarts des banques approchées (SGBCI, BICICI, BOA-CI) reçoivent en moyenne, mensuellement, plus de dix (10) dossiers de demande de crédits.
Par contre, il s'est avéré qu'Access Bank est la moins sollicitée en matière de demande de crédit. Pour mener à bien notre interprétation, nous allons passer en revue une présentation de ces différentes banques.
La BICICI est une banque qui fut créé en 1961. Elle fait partie du groupe BNP PARIBAS. Elue meilleure banque en 2008, elle dispose d'un centre d'affaires entreprises, d'un Trade center et de plusieurs points de vente. C'est l'un des principaux acteurs bancaires de Côte d'Ivoire. Concernant la SGBCI, c'est la première banque de l'UEMOA, car elle détient plus de 20% de la part de marché en termes de dépôt et plus de 20% également en termes de ressources. Elle a environ quarante et une (41) agences
réparties sur l'ensemble du territoire (Abidjan, Soubré, Bouaké, Aboisso, etc.). Pour sa part, la BOA-CI, banque à vocation régionale et continentale, se distingue grâce aux atouts suivants :
· une expérience africaine unique (un développement continu depuis près de 30 ans) ;
· un réseau puissant avec plus de deux mille six cent (2600) personnes prêt à servir la clientèle. De plus, elle dispose de cent soixante-dix (170) sites d'exploitations et de productions répartis sur douze (12) pays;
· une offre étendue et diversifiée avec une gamme complète de produits bancaires et financiers. On note également l'existence de solutions adaptées à tous les problèmes de financement, une ingénierie financière performante, etc.
Qu'en est-il d'ACCESS BANK ?
Banque également à vocation régionale et continentale tout comme la BOA-CI, filiale d'ACCESS BANK PLC (Nigeria), elle s'est implantée en Côte d'Ivoire après absorption d'OMNIFINANCE S.A qui était auparavant un établissement financier. Il faut signaler qu'aujourd'hui, près de 80% de l'ancien effectif a quitté la banque à la suite de plusieurs problèmes illustrés par des licenciements, grèves, départs collectifs, etc. En général, ce genre d'événements ne reste pas méconnu de la population. Cela a probablement entrainé une perte de confiance au niveau des personnes physiques ou morales vis-à-vis de cette banque.
De par l'analyse de toutes ces banques, nous constatons que les trois (3) banques les plus sollicitées (SGBCI, BICICI, BOA-CI) sont d'anciennes banques pour la plupart d'entre elles. Elles sont expérimentées, et jouissent d'une bonne image. Tout ceci se reflétant à travers leurs performances en termes de rang occupé par rapport aux autres banques du pays, de croissance de leur réseau sur le territoire ivoirien, etc. ACCESS BANK, ne semble pas posséder les atouts précités, ce qui explique sans doute le fait qu'elle soit moins sollicitée que les autres établissements bancaires.
En somme, la confiance inspirée par la banque, ses performances, sa solvabilité et sa capacité à accorder des crédits sont autant de critères qui intéressent les PME/PMI dans leur orientation de recherche de financement.
A. LES DIFFERENTS TYPES DE CREDIT PROPOSES AUX PME/PMI Tableau 14 : Les crédits proposés aux PME/PMI
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LES TYPES DE CREDITS |
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SGBCI |
CCT (0-2ANS) - CMT (2-10ANS) - CLT (PLUS DE 10 ANS) |
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BICICI |
CCT (FACILITE DE CAISSE, ESCOMPTE COMMERCIAL,
CREDIT |
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BOA-CI |
CCT - CMT - CLT |
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ACCESS BANK |
CCT (DUREE INFÉRIEURE A 6 MOIS) |
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Dans l'ensemble, les crédits proposés à la clientèle PME/PMI sont soit des crédits à court, moyen ou long terme. Quant à ACCESS BANK, elle propose surtout des crédits à court terme, généralement d'une durée inférieure à six (6) mois. Rappelons que les crédits à court terme sont d'une durée inférieure à deux (2) ans et concernent les facilités de caisse, les découverts bancaires, les escomptes commerciaux, etc. Ils ont pour but de satisfaire les besoins de trésorerie. Les crédits à moyen terme sont d'une durée de deux (2) à dix (10) ans. Ils portent sur les crédits immobiliers, les crédits-bails, les crédits d'investissements, etc. Quant aux crédits à long terme, d'une durée supérieure à dix (10) ans, elles sont accordées rarement par les banques disposant de ressources longues et dont le bilan est favorable à de tels prêts. Etant arrivée nouvellement, ACCESS BANK semble se protéger du risque crédit et préfère accorder des crédits de très court terme.
a) Selon les dirigeants des PME/PMI
Tableau 15 : Avis des dirigeants des PME/PMI concernant la notion de critère d'analyse
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REPONSES DES DIRIGEANTS DES PME/PMI |
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GALAXY |
Capital social, chiffre d'affaires annuel, actifs
immobilisés, volume |
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ETS FOB2 |
Solvabilité, capacité de remboursement et
d'endettement, autonomie |
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SNPC |
Bilan des 3 derniers exercices, chiffre d'affaires,
actifs immobilisés, |
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PLASTICA |
Solvabilité, rentabilité, business plan pertinent. |
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI
Les dirigeants ont été interrogés quant à leur perception de la notion de << critère » d'analyse que retenaient les banquiers pour l'étude d'un dossier de demande de crédit. Les réponses obtenues ont été synthétisées dans le tableau ci-dessus. Cela montre de façon explicite que ces derniers n'ont pas une bonne perception de cette notion, qui leur permettrait sans doute d'augmenter leur chance d'obtenir le crédit. Il semblerait que les dirigeants des PME/PMI confondent la notion de <<critère» d'analyse d'un dossier de demande de crédit et la notion de <<condition» d'analyse d'un dossier de demande de crédit.
b) Selon les spécialistes en financement bancaire
Les spécialistes en recherche de financement reconnaissent que beaucoup de choses sont à faire du coté des dirigeants des PME/PMI dans leur démarche de demandes de financement. En effet, si les banquiers n'acceptent pas toujours de les financer, les dirigeants des PME/PMI non plus ne sont pas toujours bien préparés.
Comment alors augmenter les chances des PME/PMI de décrocher un financement selon les experts en financement bancaires ?
· il faut commencer par rédiger un bon plan d'affaires, appelé «business plan», qui donnera une idée exacte de son projet. Il doit être toujours accompagné d'un résumé clair et concis à transmettre au banquier pour susciter son intérêt. Le business plan est l'ambassadeur de l'entreprise car il véhicule l'image de l'entreprise. En effet, la demande sera étudiée en fonction de l'impression qu'il produira. Le banquier analysera les documents fournis dans le but d'évaluer les risques ;
· de nombreux experts estiment que les entrepreneurs sont classés selon leur expérience technique et leur aptitude à la gestion. Cependant, il est important de savoir que l'adéquation homme/projet reste l'un des principaux critères sur lequel s'attarde le banquier. Il est donc conseiller aux dirigeants d'initier des projets en conformité avec leurs expériences, leurs compétences et leur personnalité ;
· le dirigeant doit disposer d'un apport personnel consistant afin d'accroitre ses chances d'obtenir un financement (en général de 30 à 50% du montant sollicité). Cette norme peut varier au cas par cas par rapport à certains critères relatifs à la société, à son activité, etc.
· un engagement de futurs clients ou de précommandes sont des atouts également importants;
· avant de rencontrer le banquier pour un concours, l'entrepreneur doit être sûr de bien connaître son entreprise (bonne connaissance de son activité, de ses produits, de ses principaux partenaires, de ses clients, de ses fournisseurs, son statut juridique, ses projets, etc.) ; bien connaître son entreprise signifie de pouvoir en parler aisément sans documentation ;
· il est important de se préparer dans les moindres détails pour un entretien prévu avec le banquier. L'attitude de l'entrepreneur peut faire des effets sur le banquier. Il s'agit par exemple d'être ponctuel pour le rendez-vous, sans oublier de documents importants et surtout de soigner sa tenue ;
· lors de l'entretien, l'entrepreneur gagnerait à se faire assister par exemple d'un financier et d'un commercial de talent;
· le dirigeant doit montrer qu'il est compétent dans son domaine (connaissance en gestion, conduite d'équipe, etc.).
Les dirigeants des PME/PMI méconnaissent la notion de critère d'analyse que retient le banquier pour l'étude d'une demande de crédit. Par conséquent, ils minimisent leur chance d'obtenir le crédit sollicité en donnant quelquefois de mauvaises impressions au banquier. Dans ce cas, il leur est difficile d'anticiper certaines difficultés et donc de les exposer clairement au banquier. Ce dernier préférera traiter avec des personnes confiantes, expérimentées et bien préparées.
Tableau 16 : Composition d'un dossier de demande de crédit selon les banquiers interrogés
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Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Un dossier de demande de crédit, dans son ensemble, doit donner au banquier une
image «fidèle» et «transparente» de l'entreprise. Il est en général constitué de plusieursdocuments exigés par les banquiers pour l'évaluation du/des risque(s) lié(s) à l'octroiéventuel de crédit au client. Dans notre cas rappelons qu'il s'agit de la clientèle
PME/PMI. La liste ci-dessous n'est pas exhaustive, en effet elle varie en fonction de plusieurs critères (nature de crédit sollicité, montant du crédit, niveau des garanties proposées, etc.).
Il s'agit des documents suivants :
· courrier de demande de crédit ;
· bilan des trois (3) derniers exercices ;
· comptes d'exploitations prévisionnelles ;
· plan de trésorerie ;
· plan de financement ;
· descriptif des investissements ;
· copie du dernier dossier de crédit (s'il existe) ;
· copie des garanties ;
· évolution de l'entreprise ;
· les plus récentes données de l'exercice en cours ;
· bref historique et liste claire de son actionnariat ;
· description de l'activité ;
· liste des produits ou services offerts ;
· liste des clients et modes de règlements ;
· liste des fournisseurs et modes de règlements ;
· liste des concurrents, etc.
Tableau 17 : Les difficultés à rassembler les documents de demandes de crédit
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Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI
Pour la majorité des dirigeants interrogés, les documents exigés par les banquiers pour leur analyse du risque, constituent une difficulté qui peut être surmontée. En effet, selon certains dirigeants, il n'est pas impossible de rassembler les documents demandés par les banques lors de la demande de crédit. Par contre, tous les dirigeants ne sont pas unanimes à ce sujet. Cependant, certains d'entre eux trouvent qu'il y a des banques qui sont très exigeantes à ce niveau. Pendant que certains abandonneront leur demande de crédit, d'autres s'adresseront à des banques plus souples dans leurs conditions d'octroi de crédit. C'est donc dire que les banques sont régies par les mêmes lois et règles. Toutefois, elles adoptent des stratégies diverses conformément aux objectifs qu'elles poursuivent.
a) Taux de base bancaire et les autres taux Tableau 18 : Taux de base bancaire et quelques taux d'intérêts
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Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Les taux de base bancaires des différentes banques formant notre échantillon tourne autour de 10,75%. Quant aux autres taux d'intérêts, ils sont soit fixés d'avance par la banque selon une tranche précise, soit obtenus à la suite de négociations avec le client. Ce taux de 10,75% est très élevé comparé par exemple au taux de base bancaire de la France qui tourne autour de 8 à 9 % et de celui des Etats-Unis qui est d'environ 4%.
Avec des taux aussi élevés que pensent réellement les dirigeants des PME/PMI interrogés ?
b) Opinion des dirigeants des PME/PMI sur les taux d'intérêts offerts par les banques
Tableau 19 : Avis des dirigeants concernant les taux d'intérêts bancaires proposés
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Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI.
Plus de la moitié des dirigeants des PME/PMI interrogés reconnaissent que les taux d'intérêts que leur offrent les banques sont élevés. Cela constitue un obstacle en matière de financement bancaire. En effet, le coût du crédit étant assez élevé et les crédits obtenus en général de court terme, les dirigeants des PME/PMI se trouvent obliger soit de renoncer à leur demande ou soit de supporter les lourdes charges qu'ils vont engendrer. Les banquiers sont conscients de cette difficulté. Mais ils n'ont pas le « choix » comme le soulignait l'un d'eux. Selon les banquiers, plusieurs causes expliquent ces taux élevés.
Les raisons principales sont les suivantes :
· un risque pays élevé;
· un grand nombre d'agences bancaires à prendre en charge ;
· des garanties qui ne sont pas toujours saisies en cas de non remboursement des crédits octroyés, etc.
F. PROCESSUS D'ANALYSE D'UN DOSSIER DE DEMANDE DE CREDIT
Figure 13 : Etapes d'analyse d'un dossier de demande de crédit de la BOA-CI
RECEPTION DU DOSSIER DE DEMANDE DE CREDIT
REMISE DU DOSSIER AU DIRECTEUR D'EXPLOITATION
TRANSFERT DU DOSSIER AU SERVICE ENGAGEMENT
REMISE DU DOSSIER AU DIRECTEUR DU CREDIT
SIMULATION (POUR FAIRE RESSORTIR LA QUOTITE)
ANALYSE DU GESTIONNAIRE (POUR SON AVIS)
AVIS POSITIF DU
DIRECTEUR
D'EXPLOITATION
= SUITE DU
PROCESSUS
D'ANALYSEAVIS POSITIF DU
GESTIONNAIRE =
SUITE DU
PROCESSUSDEMANDE REFUSEE
FIN DU PROCESSUS (on
contacte le client pour
l'informer)En général
ces deux
(2)
Directeurs
ont le
même avis
DEMANDE REFUSEE
FIN DU PROCESSUS (on
contacte le client pour
l'informer)DEMANDE REFUSEE
FIN DU PROCESSUS
(on contacte le client
pour l'informer)
LE CLIENT EST CONTACTE POUR LA SIGNATURE. UNE SEMAINE ENVIRON APRES L'ACCOMPLISSEMENT DE
CETTE FORMALITE, LE MONTANT DU CREDIT EST MIS A LA DISPOSITION DU CLIENT.Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres de la BOA-CI.
a) Le ratio de structure de portefeuille
Tableau 20 : Quelques ratios de structure de portefeuille au 31/12/2008
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Source : Rapports annuels27 2008 de la BICICI, BOA-CI et SGBCI.
Introduit dans le dispositif prudentiel en 1991, le ratio de structure du portefeuille vise à s'assurer de la bonne qualité des crédits distribués par les banques et établissements financiers assujettis. Il permet donc de mesurer a posteriori la qualité de leur portefeuille et de déterminer également l'encours des créances mobilisables auprès de l'Institut d'émission. Par ailleurs, ce ratio constitue un indicateur d'alerte pour les Autorités de contrôle et devrait permettre de prévenir les risques individuels et systémiques. Malgré ces fondements, le ratio de structure du portefeuille ne fait pas l'unanimité au sein de la profession bancaire. Son approche privilégie l'analyse financière et l'appréciation de la valeur intrinsèque des bénéficiaires de crédit. En effet, les éléments d'analyse de ce ratio ne prennent pas en compte la qualité des relations entre les établissements de crédit et leurs clients ainsi que les sûretés réelles ou personnelles liées aux crédits. Après analyse, nous constatons que les ratios présentés dans le tableau ci-dessus nous renseigne que ces banques sont très loin du minimum réglementaire qui est de 60%.
Ces différents ratios montrent que les banques en général octroient peu de crédits aux PME/PMI pour le bon déroulement de leurs activités.
27 - BICICI, << Rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, page 15. - BOA-CI, << Rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, page 23. - SGBCI, << Rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, page 22.
b) Les ratios relatifs aux accords de classement
Les ratios sont des outils de comparaison qui visent à analyser la gestion, la rentabilité et la structure financière d'une entreprise. Les ratios contribuent à déceler rapidement les forces et les faiblesses de l'entreprise en ce qui concerne son autonomie, son indépendance financière, ses performances, sa solvabilité et sa trésorerie.
Les ratios le plus souvent utilisés au niveau du système bancaire sont les suivants :
· le ratio d'indépendance financière
Il permet de connaître la capacité de l'entreprise à se financer par ses propres moyens (capital social, réserves).
Ratio d'indépendance financière = Capitaux propres/Capitaux permanents Pour être jugé acceptable, ce ratio doit être supérieur à 50 %.
· le ratio de remboursement des dettes à moyen et long terme
Ratio de remboursement des dettes = Dettes à Moyen et Long terme / Capacité de remboursement (CAF)
Un multiple égal à trois (3) ou quatre (4) signifie que trois (3) ou quatre (4) années de résultat de l'entreprise (CAF) seront nécessaires pour rembourser les dettes à Moyen et Long terme. Un tel niveau est jugé correct par les financiers. La BCEAO, pour sa part exige par contre un résultat inférieur à la durée moyenne des prêts.
· le ratio d'endettement
Ratio d'endettement = Endettement / Potentiel d'endettement.
La BCEAO exige pour ce ratio, un résultat strictement inférieur à un (1).
. le ratio suivant pourrait être nommé « ratio de sécurité financière » car le fonds de roulement est une marge de sécurité pour l'entreprise.
Ce ratio est égal au FR net / FR brut (NORME BCEAO >5 ou 10%) ; 5% pour les entreprises à cycles courts et 10% pour les entreprises à cycles longs.
. le ratio de rentabilité
Le ratio de rentabilité le plus utilisé par certaines banques de Côte d'Ivoire par rapport à l'activité est :
Ratio de rentabilité = Capacité d'autofinancement (CAF) / Chiffre d'Affaires HT
Le ratio obtenu est à comparer avec ceux obtenus dans d'autres entreprises du même secteur d'activité. Ce ratio doit être strictement supérieur à cinq (5)%.
a) Garanties bancaires constituant un obstacle selon les dirigeants des PME/PMI
Tableau 21 : Les garanties difficiles à rassembler selon les dirigeants des PME/PMI
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REPONSES |
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GALAXY |
Comptes bloqués |
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ETS FOB2 |
Gages d'espèces et cautions |
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SNPC |
Aucune |
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PLASTICA |
Dépôts à termes |
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI.
Les garanties difficiles à rassembler pour les
dirigeants des PME/PMI concernent
principalement les garanties en
espèce. Il s'agit de comptes bloqués, de gages
d'espèces,
de dépôts à terme (DAT), etc. Tout
ceci fait donc référence à des sommes d'argent que
les banques ont tendance à exiger pour mieux se couvrir des différents risques se rattachant à l'opération de prêt.
b) Garanties difficiles à rassembler par les PME/PMI selon les banquiers
Tableau 22 : Garanties difficiles à rassembler par les PME/PMI selon les banquiers
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REPONSES |
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ACCESS BANK |
HYPOTHEQUE ET DEPOT EN ESPECE |
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BICICI |
HYPOTHEQUE ET LES ESPECES |
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BOA-CI |
HYPOTHEQUE |
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SGBCI |
HYPOTHEQUE ET GARANTIES EXTERIEURES |
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Auparavant, les banques avaient tendance à exiger en plus des garanties financières, certaines garanties hypothécaires. Les garanties hypothécaires représentaient un obstacle pour les entreprises qui n'étaient pas capable de rassembler les documents relatifs aux biens à hypothéquer (exemple : les certificats de propriété de biens immeubles). De plus, les banques avaient très souvent des difficultés à saisir les biens hypothéqués lorsqu'elles ne se faisaient pas rembourser. Dès lors, elles préfèrent exiger en plus des garanties hypothécaires, certaines garanties financières (qui ne restent pas sans difficultés pour les dirigeants des PME/PMI interrogés).
I. DUREE MOYENNE DE TRAITEMENT D'UN DOSSIER DE DEMANDE DE CREDIT
Tableau 23 : Durée moyenne de traitement d'un dossier de demande de crédit
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REPONSES |
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7 jours |
DE 7 à 30 jours |
plus de 30 jours |
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SGBCI |
X |
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BICICI |
X |
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BOA-CI |
X |
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ACCESS BANK |
X |
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Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
La durée moyenne de traitement d'un dossier de demande de crédit varie d'une banque à une autre selon plusieurs critères (nature du crédit sollicité, montant du crédit, identité du demandeur, garanties proposées, etc.). Cette durée varie de sept (7) jours à plusieurs mois et peut avoir des conséquences directes sur le déroulement des activités de l'entreprise ayant sollicité la banque (ralentissement des activités, baisse des volumes d'importations, non satisfaction des besoins de la clientèle de façon continue, etc.). Nous pouvons affirmer que la durée moyenne de traitement de crédit par les banques constitue souvent un frein au bon déroulement des activités des PME/PMI.
J. DUREE DE DECAISSEMENT DU CREDIT ACCORDE PAR LES BANQUES
Tableau 24 : Les durées de décaissement des crédits accordés
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REPONSES |
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SGBCI |
CELA DEPEND DU FINANCEMENT ET DES
GARANTIES |
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BICICI |
7 JOURS |
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BOA-CI |
ENVIRON 7 JOURS |
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ACCESS BANK |
CA DEPEND DU NIVEAU DE GARANTIE PROPOSE |
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Lorsqu'une banque accepte d'accorder le crédit sollicité, elle met environ sept (7) jours pour mettre le montant crédit à la disposition de la PME/PMI. Dans certain cas, ce
délai dépendra du type de financement et du niveau de garantie proposé. Certaines sûretés telles que les garanties hypothécaires engendrent des procédures formelles longues qui retardent l'octroi du crédit. En effet, ce n'est qu'après avoir reçu réellement la garantie que la banque est censée mettre le crédit sollicité à la disposition du client.
A. POURCENTAGE DE FINANCEMENT DES PME/PMI AU COURS DE L'EXERCICE 2008
Tableau 25 : Pourcentage de financement des PME/PMI
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Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
B. POURCENTAGE DE REFUS DE FINANCER LES PME/PMI AU COURS DE CETTE MEME PERIODE
Tableau 26 : Pourcentage de refus de financer les PME/PMI
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REPONSES |
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25% |
DE 25% A 50% |
PLUS DE 50% |
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SGBCI |
X |
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BICICI |
X |
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BOA-CI |
X |
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ACCESS BANK |
X |
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TOTAL |
1 |
3 |
0 |
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Proportion |
25% |
75% |
0% |
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
La SGBCI et la BICICI, toutes les deux (2) filiales de banques
françaises, l'un leader du
marché et l'autre acteur principal
du système bancaire ivoirien, ont financé a plus de
50% des crédits demandés en 2008. Elles ont eu tendance à en refuser moins. La banque of Africa, a réalisé autant de validation de dossiers que de refus (entre 25 et 50% dans les deux cas) au cours de l'exercice 2008. Quant à ACCESS BANK, elle a réalisé plus de refus (de 25 à 50%) que de validation (de l'ordre de 25%) au cours de cette même période.
Mais alors à quoi sont dus ces validations et ces refus ?
Les validations de dossier de demande de crédits sont dues à plusieurs causes dont :
· la bonne qualité des dossiers ;
· le bon niveau de garantie ;
· une domiciliation des règlements et des paiements;
· le marché que possède l'entreprise ;
· le jugement de valeur concernant le dirigeant, etc.
Quelles sont par contre les différentes causes qui ont entrainé les refus des dossiers de demande de crédits des PME/PMI ?
Les causes sont nombreuses, nous allons pour notre part ne citer que les plus importantes, il s'agit notamment :
· de la complexité des business plans ou plans d'affaires reçus de quelques PME/PMI (présentant des données illogiques, douteuses, etc.), ne permettant donc pas aux banques d'évaluer correctement les risques liés à une possibilité d'octroyer le crédit sollicité ;
· du niveau de garantie insuffisant.
1. La BRVM vient pallier à l'incapacité de nombreuses banques à subvenir aux besoins de financement à long terme des entreprises.
2. Elle assure une mobilisation des ressources régionales du fait de la diversité des Émetteurs et Investisseurs.
Les sociétés éligibles à la cote ont la possibilité de lever d'importants fonds et de réaliser des opérations capitalistiques (Fusion- acquisition, émission d'emprunts obligataires, émission d'actions dans le cadre d'une augmentation de capital en numéraire, etc.) sur un marché couvrant les huit (8) pays de l'UEMOA.
Les entreprises souhaitant y investir ont également la possibilité d'acquérir des titres provenant des divers Émetteurs des pays de l'union. Par conséquent ils peuvent profiter des avantages liés à ces investissements.
3. La mise en application du projet de PLC doit faciliter l'introduction en Bourse de S.A appartenant à l'ensemble PME/PMI.
4. Coüt d'intermédiation Faible.
La Bourse Régionale a permis une réduction sensible des coûts d'intermédiation, et par la même occasion une plus grande rémunération aux épargnants.
Les différents taux du marché boursier sont :
- les commissions perçues par la BRVM : de 0,025% à 0,3% ;
- les taux offerts au niveau de l'emprunt obligataire : entre 5 et 7,5% ;
- le taux de rendement du marché : 5,98% en 2007 contre 5,64% en 2006 ; Alors que les taux appliqués sur le marché interbancaire sont :
- taux débiteurs des banques : entre 11 et 18% ; - taux de rémunération offert : inférieur à 3,5%.
5. La crise financière internationale n'a pas pour autant affectée les activités de la BRVM. En effet, les secousses subies par les marchés financiers des pays développés n'ont pas affecté la zone UEMOA, elles ont plutôt renforcé l'intérêt des places financières des pays en développement comme celle de la Côte d'Ivoire.
1. Faible implication des sociétés anonymes ivoiriennes à la cote.
Sur un total de 790 sociétés anonymes inscrites à la chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, seules trente-deux (32) sont actuellement cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, représentant un taux approximatif de 4% du total des S.A inscrites à la CCI-CI.
2. Situation politique de la région très instable
Jadis aire de stabilité emmenée par la locomotive ivoirienne, l'UEMOA souffre aujourd'hui de la violence en Côte d'Ivoire qui fragilise la région. Outre cela, règne une instabilité politique au Togo après la mort du président GNASSINGBE Eyadema28 en 2005. De plus, le dernier coup d'Etat du 17 février 2010 qui a déstabilisé l'ex président
28 Gnassingbé Eyadema était un homme politique togolais, né le 26 décembre 1935 à Pya (Togo) et décédé le 5 février 2005 à 10 km du sol tunisien. Il a occupé durant 38 ans, de 1967 à sa mort, le poste de président de la République du Togo. Il était le doyen des chefs d'État en Afrique.
du Niger, M. TANDJA Mamadou29 a contribué a accentué cette instabilité. Tous ces événements tendent à freiner l'évolution du Marché Financier Régional.
3. Diffusion de l'information peu développée
Depuis le démarrage des activités de la BRVM, peu d'actions de sensibilisation, d'éducation et de formation ont été mis au service du public. Pour notre part, nous avons constaté que la documentation proposée par la BRVM n'était pas à la portée de nombreux investisseurs potentiels. La raison est que celle-ci se trouve principalement dans les locaux de la BRVM (comme par exemple les revues trimestrielles, le BOC, etc.).
4. Nombre de produits offerts encore insuffisants
Sur le marché boursier de l'UEMOA, il existe deux (2) produits financiers à savoir les obligations et les actions. Alors que sur les autres places boursières du monde, il existe une multitude de produits financiers.
5. La faiblesse du projet de PLC
Le projet de PLC, bien que favorisant l'insertion des S.A, représente une faiblesse dans la mesure où il ne vise que cette forme juridique d'entreprise. Du coup, toutes les autres formes de sociétés constituant l'ensemble PME/PMI se voient exclues de ce compartiment.
29 Au pouvoir depuis 1999, le président nigérien Mamadou Tandja a adopté en août une réforme constitutionnelle très critiquée par la communauté internationale lui permettant de se maintenir en poste au-delà de son deuxième mandat de cinq ans, censé se terminer en décembre, à l'origine de sa déstabilisation.
1. Un système bancaire de plus en plus expérimenté et en rapide évolution. La résistance du système bancaire et son évolution se sont illustrées à travers la progression des indicateurs financiers en 2008 et 2009. Dans l'ensemble de leurs activités, il a été constaté une remarquable progression des résultats des banques de Côte d'Ivoire. Il s'en suit une évolution du système, illustrée entre 2008 et 2009 par un renforcement des réseaux d'agences.
En effet, la SGBCI, comptait à son actif au 31/12/2008 un total de quarante et une (41) agences réparties sur l'ensemble du territoire. La BICICI en comptait une trentaine. Quant à la BOA-CI, elle avait treize (13) agences. Les autres banques ont eu tendance à en faire de même.
2. Le système bancaire offre aujourd'hui une large panoplie de produits aux
PME/PMI et adoptent une stratégie basée sur une innovation continue. L'observation de la configuration actuelle du marché montre qu'une ambiance électrique y réside. C'est le résultat de la forte concurrence liée à l'agressivité des opérateurs consécutifs à l'arrivée de banques étrangères. Ces dernières, plus professionnelles, plus ouvertes au financement des entreprises ont changé le comportement des anciennes. Face à cette concurrence, les banques ivoiriennes ne peuvent qu'être imaginatives. Elles ont été obligées de sortir de leurs gongs habituels et d'imaginer des services attendus pour attirer vers elles toutes les catégories de clientèles. Les défis à ce niveau ont été et sont toujours nombreux; il s'agit d'améliorer la qualité des services, d'assurer la proximité, de proposer de nouveaux produits et services, etc. Tout ceci doit permettre de mieux accompagner le secteur privé.
3. La banque reste l'acteur de financement privilégié des PME/PMI.
Bien que faisant l'objet de nombreuses critiques de la part des dirigeants des PME/PMI interrogées, les banques restent leur acteur privilégié en matière de financement. Les résultats de nos recherches illustrent parfaitement ce constat. Un autre acteur de financement que représente la BRVM est quasi inexistant dans les pensées et reflexes des dirigeants des PME/PMI. En effet, il en va des entreprises comme des individus ; nous n'allons que là où nous trouvons notre intérêt, et il est manifeste que les PME/PMI ne connaissent pas le marché financier et ne semblent pas trouver un intérêt indiscutable à se financer à travers ce canal pour diverses raisons (lourdeurs procédurales, faible diversité des supports, etc.). En somme, ils préféreront s'adresser aux banques qui oeuvrent sans cesse pour adapter leurs produits aux différents besoins de ce type de clientèle.
4. Il reste encore une grande proportion de la population non bancarisée à conquérir en Côte d'Ivoire. Ce qui entrainera sans doute une abondance des ressources bancaires dans les années à venir. En effet, le niveau de bancarisation est encore très insignifiant. Il reste encore environ 85% de la population à bancariser. De ce fait, si elles parviennent à la conquérir, les banques pourront augmenter considérablement leurs ressources ce qui leur permettra de financer convenablement l'économie.
5. L'existence d'une Banque Centrale, d'une réglementation identique, d'une même Commission Bancaire constitue un point fort pour le système bancaire.
1. Les exigences bancaires en matière de documents empêchent certaines PME/PMI d'obtenir le financement souhaité.
2. Les taux d'intérêts élevés proposés par les banques de Côte d'Ivoire constituent un cumul de charges financières (agios). Ces agios sont insupportables pour certaines PME/PMI et les poussent parfois à abandonner leurs demandes de crédit.
3. La réglementation bancaire en vigueur ne favorise pas le plein épanouissement des PME/PMI en matière d'obtention de financement. Afin de se protéger des risques liés à l'environnement économique, politique et social, la BCEAO ne cesse de veiller sur un contrôle de l'application stricte de la réglementation prudentielle. Elle impose des normes parfois contraignantes pour les entreprises notamment les PME/PMI qui se voient disqualifier d'office par certains ratios en matière de financement. Prenons à titre d'illustration le ratio suivant :
Ratio d'indépendance financière = capitaux propres / capitaux permanents (norme BCEAO >50%).
Cette norme de 50% pénalise les entreprises dont les capitaux propres sont inférieurs à ce pourcentage.
Ces ratios représentant des difficultés même pour les banques, certaines d'entre elles ont d'énormes difficultés à les respecter. En effet, rappelons qu'au titre du dernier trimestre de l'année 2008, la Commission Bancaire avait constaté que certaines banques de Côte d'Ivoire étaient en déphasage avec les règles en vigueur, notamment la faiblesse des fonds propres dont certains étaient négatifs.
4. Les durées de traitement de dossiers de demandes de crédits
s'inscrivent dans le temps et pénalisent très souvent les PME/PMI à besoins urgents de capitaux.
5. Les exigences en matière de garanties bancaires constituent un réel frein quant à l'obtention de crédit. Le risque politique que traverse la Côte d'Ivoire se double souvent d'un risque juridique. Les textes (notamment de l'OHADA), ne sont pas toujours respectés. Les décisions de justice, parfois ont tendance à condamner les banques qui sont alors laissées à leur sort. Il est donc difficile pour elles de réclamer un faible niveau de garanties dans un tel contexte.
1. Les PME/PMI sont en grand nombre ; ce qui permet une bonne concurrence au niveau des intervenants du marché des capitaux.
2. Les PME/PMI sont dans le champ de visé de tous les acteurs économiques et font la une de nombreux débats.
1. Existence de mauvaises gestions internes au niveau de certaines PME/PMI se traduisant par l'incapacité ou la difficulté à rassembler les documents exigés par les banques dans le cadre d'une demande de crédit.
2. Existence d'un manque de culture bancaire et boursière chez la majorité des dirigeants des PME/PMI interrogés.
3. L'incapacité à fournir les garanties exigées par les banques empêche les PME/PMI à obtenir les capitaux souhaités.
L'organisation du marché financier, ses intervenants, son fonctionnement sont méconnus de la majorité des dirigeants des PME/PMI. Les opportunités qu'offre le marché en matière d'investissement ne sont pas clairement exposées aux entrepreneurs de Côte d'Ivoire. Les actions de promotion et d'éducation qui doivent être menées devraient permettre :
- une meilleure connaissance du marché par les entreprises du secteur privé ;
- un recours plus important des PME/PMI au marché financier pour leur financement ;
- et une plus grande animation du marché secondaire par les PME/PMI pour l'obtention de capitaux.
Pour atteindre ces objectifs, les actions ci-après peuvent être réalisées :
- journées portes ouvertes à l'Antenne Nationale de Bourse et dans la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire ;
- promouvoir l'information boursière auprès de la population à travers des séminaires, conférences, colloques, etc. ;
- insérer des rubriques économiques au journal télévisé afin de diffuser les informations du marché financier ;
- permettre la diffusion du BOC et des revues spécialisées au marché boursier sur l'ensemble du territoire national.
B. EFFORT DE STABILISATION DE LA SITUATION POLITIQUE DANS LES PAYS MEMBRES DE L'UEMOA
Les hommes politiques de chacun des huit (8) pays membres de l'UEMOA doivent s'efforcer de maintenir une certaine stabilité politique en prenant l'exemple des pays développés tels que la France, la Suisse, etc. Pour ce faire, ils doivent gouverner démocratiquement leurs Etats et permettre à chaque peuple de choisir librement ses représentants. De plus, la liberté d'expression doit être respectée par ces derniers.
C. DIVERSIFICATION DES PRODUITS EMIS SUR LE MARCHE FINANCIER
De nouveaux produits doivent être crées sur le Marché Financier Régional, notamment les parts sociales, les produits agricoles (café, cacao, etc.) et si possible des ressources naturelles (gaz, pétrole, fer, manganèse, cuivre, etc.). Cette innovation permettra sans doute à de nombreuses formes juridiques d'entreprises d'avoir leur place sur ce marché en tant qu'Émetteur. Cela favorisera un développement du marché actuel et une ouverture plus accrue sur l'extérieur.
D. CREATION D'UN NOUVEAU COMPARTIMENT ADAPTE A L'ENSEMBLE PME/PMI
La BRVM doit envisager la création d'un nouveau compartiment spécialisé à l'ensemble PME/PMI. En plus de cela, elle doit prévoir une plate-forme adaptée à l'échange de ces nouveaux produits précités, susceptibles d'être émis par les PME/PMI. Les S.A.R.L pourront y accéder en émettant des parts sociales , les sociétés coopératives agricoles pourront émettre des produits agricoles, etc.
A. SEMINAIRE DE FORMATION SUR LES DIFFERENTS DOCUMENTS INDISPENSABLES A L'OBTENTION DU CREDIT
- Il faut organiser des échanges avec des dirigeants d'entreprises afin de les former et les informer sur les conditions bancaires et le type de documents nécessaires à la demande de crédit ;
- Il faut aussi réduire le nombre de documents de demande de crédit.
B. ALLEGEMENT DU COUT DE CREDIT
Les différents taux appliqués aux crédits doivent faire l'objet d'assouplissement pour favoriser le financement des PME/PMI. Pour ce faire, la banque devra adapter ses taux d'intérêts par rapport aux réalités financières et économiques de la PME/PMI.
C. REDUCTION DE LA DUREE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DE CREDITS
Il faudra réduire la durée au niveau du traitement des dossiers de demande de crédit ainsi que les durées de décaissement en cas de validation. Pour ce faire, la banque sera amenée à créer un service spécialisé dans le traitement des dossiers de demandes de crédit des PME/PMI. Celui-ci permettra de réduire le nombre d'intervenants sur lesdits dossiers.
Pour s'adapter au contexte des PME/PMI, il est nécessaire que la banque mette en place en son sein un service composé d'experts comptables. Ces derniers, mandatés par elle, devront effectuer plusieurs visites à l'entreprise afin d'évaluer de façon précise le patrimoine de celle-ci.
· Les dirigeants des PME/PMI doivent organiser régulièrement des réunions de rencontre et d'échange avec les banquiers et responsables du marché boursier afin de mieux appréhender les exigences de chacun en matière de financement.
· Les PME/PMI doivent tenir une comptabilité saine, actualisée et contrôlée en permanence par un expert-comptable qualifié, de sorte par exemple à pouvoir rassembler facilement les documents exigés en matière de demande de crédit bancaire.
· Les PME/PMI doivent faire une évaluation régulière de leur patrimoine afin d'être situé sur les biens qui peuvent être éventuellement mis en garantie en cas de sollicitation de crédit.
· Les dirigeants des PME/PMI doivent s'entourer de professionnels en matière de conseils financiers dans le but de définir correctement leurs différents besoins de financement et afin de trouver les financements adéquats.
. Les PME/PMI doivent se préparer aux exigences des partenaires financiers en
matière de transparence, de gouvernance, de performance et de reporting.Pour pallier aux nombreuses difficultés que rencontrent les dirigeants des PME/PMI quant à l'obtention de financement bancaire ou boursier, ces derniers peuvent néanmoins s'adresser à d'autres sources de financement que sont :
. LE CAPITAL INVESTISSEMENT
Le capital-investissement est une activité financière qui consiste pour un investisseur à entrer au capital des sociétés qui ont besoin de capitaux propres.
Le «capital-investissement» concerne en général l'investissement dans des sociétés non cotées en bourse, d'où son nom de «capital fermé». C'est donc un mode de financement du haut de bilan. Ce sont, en général, des sociétés de gestion.
Elles lèvent des fonds auprès d'investisseurs disposant de capitaux pour les injecter dans les entreprises pour leurs besoins de développement.
Le Capital-investissement se décline sous plusieurs formes dont :
- le capital-risque : sert à financer le démarrage de nouvelles entreprises ;
- le capital-développement : sert à financer le développement de l'entreprise ;
- le capital-transmission : destiné à accompagner la transmission ou la cession
de l'entreprise ;
- le capital-retournement : sert à aider au redressement d'une entreprise en difficulté.
. LES FINANCEMENTS INTERNATIONAUX
De nombreux organismes de financement du développement ont ouvert des départements spécialisés dans le financement du secteur privé pour participer à l'accélération de l'industrialisation de l'Afrique. Ces organismes interviennent sur des
projets d'une certaine taille. Les financements qu'ils mettent à la disposition des entrepreneurs restent importants en valeur (jusqu'à plusieurs milliards de FCFA) ; ce qui peut donc favoriser la création ou le développement des entreprises. La crise en cours à entrainer une délocalisation de nombreux bureaux régionaux qui étaient installés en Côte d'Ivoire. Ces derniers ont délocalisé dans la sous-région. Cependant, ils gardent toujours un rayon d'action qui comprend la Côte d'Ivoire et donc peuvent recevoir les demandes de financement de ce pays.
Comme organismes de financements internationaux nous pouvons citer :
- la BAD (Banque Africaine de Développement) ;
- le FEM (Fonds pour l'Environnement Mondial) ;
- la BOAD (Banque Ouest-Africaine de Développement), etc.
. LES FONDS DE GARANTIES ET DE CAUTION
De nombreuses entreprises n'obtiennent pas de crédits car très souvent elles ne présentent pas de garantie ou de cautionnement solide. C'est pour cela que le gouvernement ivoirien a en projet depuis longtemps la mise en place d'un fonds de garantie destiné aux PME/PMI. Il y a trois (3) fonds de garantie régionaux auxquels les entreprises peuvent faire appel en cas de besoin, à savoir :
- Gari S.A situé au TOGO à Lomé (Fonds de garantie des investissements privés en Afrique de l'ouest) ;
- Fonds de garantie du conseil de l'entente situé au plateau à Abidjan ;
- FAGACE (Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique) situé à Cotonou au Benin.
? LES STRUCTURES DE MICROFINANCE
La microfinance30 ou << la banque des pauvres » est l'ensemble des services financiers délivrés dans un cadre formel et destinés aux populations à faible revenus n'ayant pas accès au système bancaire classique mais exerçant une activité économique ou ayant un projet économique.
Cette définition sous-entend donc que la microfinance n'est pas destinée à tous les << pauvres » mais bien plutôt à ceux d'entre eux qui ont la volonté de mener une activité économique susceptible de leur procurer des revenus.
Nous pouvons retenir les IMF comme une bonne alternative dans le financement des petites entreprises car on constate qu'en général, ce sont très souvent les petites entreprises qui ont énormément de mal à accéder aux crédits bancaires. Il est à noter que les institutions de microfinance se sont beaucoup développées en Côte d'Ivoire.
Les PME s'avèrent être au premier plan de leur politique générale. En effet c'est ce que soulignait M. KOKI31Antoine en ces termes : << Les PME et les jeunes entrepreneurs sont au premier plan de notre politique générale, du fait d'une bonne connaissance du secteur, nous voulons faire de ces PME de véritables partenaires et non des clients. ». C'est donc un mode de financement à ne pas négliger pour les entreprises de petite taille.
30 Lucien CAMARA << La gestion des risques en microfinance : Comment gérer avec efficacité les risques d'une institution de microfinance ? », Ed. PLANTATION, Abidjan, 2006, page 14.
31Président Directeur Général d'EXCELLFINANCES in Lucien AGBIA << Où trouver des fonds pour créer son entreprise ? », PME MAGAZINE, hors-série n°16, EDIPRESS, Abidjan, 2009, page 44.
Au terme de nos recherches et après avoir effectué un diagnostic critique, nous allons à présent apporter des éléments de réponses aux préoccupations suivantes :
· Les entrepreneurs de Côte d'Ivoire ont-ils une bonne connaissance des marchés financiers et bancaires dans lesquels ils évoluent ?
Les enquêtes réalisées nous permettent de constater que dans leur ensemble, les entrepreneurs ont une mauvaise connaissance des marchés financiers et bancaires dans lesquels ils évoluent. En effet, rappelons que 75% des dirigeants interrogés n'avaient aucune connaissance concernant le marché financier ou marché boursier. Il s'en suit alors une ignorance des différentes opportunités que pourrait éventuellement leur offrir un si vaste marché. Outre ce problème, la configuration actuelle du système bancaire ainsi que ses exigences en matière de financement semblent être méconnues de certains dirigeants de PME/PMI. En conséquence, ces dernières voient nombre de leurs dossiers de demandes de crédit refusés.
· Le marché des capitaux répond-il aux attentes des PME/PMI en matière de financement ?
Le marché des capitaux, dans son ensemble, parait être efficacement organisé.
Par contre, par rapport à notre analyse, nous pouvons soutenir que les deux (2) marchés étudiés présentent chacun des difficultés concernant le financement des PME/PMI. Le
système bancaire semble palier aux différentes demandes de financement de cette catégorie d'entreprises.
En effet, elles ont tendance à financer les PME/PMI en les proposant des crédits de court, moyen ou long terme. Cependant, de nombreux facteurs (critères et conditions) réduisent le degré de financement des PME/PMI par les banques. En ce qui concerne la BRVM, bien qu'oeuvrant sans cesse pour assurer son développement au sein de la Côte d'Ivoire d'abord, puis de l'UEMOA ensuite, elle manifeste toujours des difficultés à insérer l'ensemble des entreprises classées PME/PMI sur le marché. Par conséquent, cette catégorie d'entreprises n'a pas la possibilité de levée directement des fonds pour répondre à leurs divers besoins de financement car ne réunissant pas les conditions requises à cet effet.
En somme, nous pouvons retenir que le marché des capitaux dans son ensemble à d'énormes difficultés à répondre aux attentes des PME/PMI en matière de financement.
. Les conditions et critères d'octroi de crédits bancaires constituent-ils un obstacle en matière de financement des PME/PMI ?
A ce niveau deux (2) problèmes majeurs s'observent.
1. Les conditions et critères d'octroi de crédit constituent des freins de par leur nature.
2. Les dirigeants de certaines PME/PMI ignorent ces conditions et critères exigés par les banques.
Fort de cela, de nombreuses PME/PMI souffrent de financement et pourraient se voir menacées de cessation d'activité, voire de fermeture.
Par contre, pour les PME/PMI bien informées et rassemblant les conditions requises pour l'obtention de crédit, il n'existe pas de difficultés majeures.
· Les conditions de financements proposés par le marché financier sont-elles à la portée de toutes les entreprises que forme la catégorie PME/PMI ? Suite au diagnostic critique effectué dans le cadre du financement des PME/PMI
par la BRVM nous avons constaté que les conditions proposées par celle-ciconstituaient un barrage infranchissable à la majorité des formes entreprises formant
cette catégorie. Les seules sociétés S.A autorisées de par leur forme à accéder à un tel marché ne peuvent le faire qu'après une période d'incubation de deux (2) années au sein d'un compartiment crée spécialement à cet effet. Du coup, en souhaitant répondre aux exigences du marché en termes de taille, ces dernières ne seront plus considérer comme faisant toujours partie des PME/PMI. On peut donc soutenir que les conditions de financement proposées par le marché financier ne sont pas réellement à la portée de toutes les entreprises que forme la catégorie PME/PMI.
A l'issu des réponses émises ci-dessus, il convient de vérifier à présent les hypothèses suivantes :
· Hypothèse centrale : La non maitrise des marchés financiers et monétaires par
nos entrepreneurs est la cause principale de leur problème de financement.
Pour de nombreux dirigeants de PME/PMI, le marché financier comme source de financement reste encore méconnu. Redoutant le fait de l'ouverture de leur capital social au public ou ignorant les avantages que peut leur offrir un tel marché, ces derniers manifestent un désintéressement. Pour sa part, les efforts de la BRVM quant à l'information du public restent encore insuffisants.
Dès lors, les banques de leur coté sont de plus en plus sollicitées par cette tranche d'entreprises. De plus, les entrepreneurs n'approchent pas suffisamment leurs banquiers pour mieux s'informer quant aux critères requis et conditions exigées pour l'analyse d'une demande de crédit.
En conclusion, nous pouvons dire que l'hypothèse centrale est confirmée. Il s'agit à maintenant de vérifier les hypothèses secondaires émises :
· H1 - Les critères et conditions d'octroi de crédits bancaires représentent pour les PME/PMI un barrage infranchissable pour l'obtention de crédits sollicités.
L'hypothèse H1 est confirmée dans la mesure où les dirigeants des PME/PMI ont des difficultés à répondre aux critères d'analyses recherchés par les banquiers dans le cadre d'une demande de crédit. De plus, il s'est avéré que ces derniers avaient beaucoup de difficultés à réunir les conditions de financement bancaire.
· H2 - Le financement par la Bourse semble être une solution alternative possible mais uniquement pour certaines formes d'entreprises.
L'hypothèse H2 est confirmée dans la mesure où seules les sociétés anonymes sont autorisées de par leur forme juridique à accéder au marché financier si elles répondent bien sûr aux diverses conditions prédéfinies par celui-ci.
Les résultats du diagnostic du financement des PME/PMI par le marché des capitaux laissent entrevoir un grand nombre de problèmes dont les causes sont diverses.
Au niveau du financement par le marché boursier, il faut retenir que les difficultés incombent tant aux PME/PMI qu'à la Bourse. D'une part, les dirigeants des entreprises interrogés semblent méconnaître le marché boursier et ses conditions d'accès. Par conséquent, ils ne profitent pas des nombreuses opportunités qu'offre ce marché. D'autre part, les exigences du marché boursier ne sont pas toujours à la portée des PME/PMI. En effet, seules, les sociétés anonymes appartenant à cette catégorie sont favorisées par la mise en oeuvre du projet de Pré-Listing Compartiment (PLC). Néanmoins, l'ensemble des PME/PMI peut avoir recours au marché boursier en investissant directement sur le marché secondaire.
Au niveau du financement par le système bancaire, l'on constate quasiment les même difficultés. En effet, les problèmes d'obtention de financement au niveau des PME/PMI s'expliquent par l'ignorance de leurs responsables des critères et conditions bancaires requis. Cependant, les banques ne sont pas exemptes de cette situation. Elles exigent aux demandeurs PME/PMI, un ensemble de documents et de garanties pas toujours faciles à rassembler. Elles proposent en outre, des taux d'intérêts assez élevés et donc difficiles à supporter par les entreprises.
De tout ce qui précède, nous retenons les forces et les faiblesses suivantes : + Les forces
> Au niveau de la BRVM
- La BRVM vient pallier à l'incapacité de nombreuses banques à subvenir aux besoins de financement à long terme des entreprises ;
- Elle assure une mobilisation de ressources régionales du fait de la diversité des émetteurs et investisseurs ;
- La mise en application du projet de PLC doit faciliter l'introduction en Bourse de S.A appartenant à l'ensemble PME/PMI ;
- Le coüt d'intermédiation est faible ;
- Les différents taux offerts par le marché boursier sont plus intéressants que ceux offerts par le système bancaire ;
- La crise financière internationale n'a pas pour autant affectée les activités de la BRVM.
> Au niveau des banques
- Un système bancaire expérimenté et en évolution continue ;
- Le système bancaire offre aujourd'hui une large panoplie de produits aux PME/PMI et adoptent une stratégie basée sur l'innovation ;
- La banque reste l'acteur de financement privilégié des PME/PMI ;
- Il reste encore une grande proportion de la population non bancarisée à conquérir en Côte d'Ivoire ;
- L'existence d'une Banque Centrale, d'une réglementation identique, d'une même Commission Bancaire.
> Au niveau des PME/PMI
- Les PME/PMI sont en grand nombre ; ce qui permet une bonne concurrence au niveau des intervenants du marché des capitaux ;
- Les PME/PMI sont dans le champ de visé de tous les acteurs économiques et font la une de nombreux débats.
+ Les faiblesses
> Au niveau de la BRVM
- Faible implication des sociétés anonymes ivoiriennes à la cote ;
- Situation politique de la région très instable ; - Diffusion de l'information peu développée ;
- Nombre de produits offerts encore insuffisants ; - La faiblesse du projet de PLC.
> Au niveau des banques
- Les exigences bancaires en matière de documents empêchent certaines PME/PMI d'obtenir le financement souhaité ;
- Les taux d'intérêts bancaires sont élevés ;
- La réglementation bancaire en vigueur ne favorise pas le plein épanouissement des PME/PMI en matière d'obtention de financement ;
- Les durées de traitement de dossiers de demandes de crédits
s'inscrivent dans le temps et pénalisent très souvent les PME/PMI
à besoins urgents de capitaux ;
- Les exigences en matière de garanties bancaires constituent un réel frein quant à l'obtention de crédit ;
> Au niveau des PME/PMI
- Existence de mauvaises gestions internes au niveau de certaines PME/PMI ;
- Existence d'un manque de culture bancaire et boursière chez la majorité des dirigeants des PME/PMI interrogés ;
- L'incapacité à fournir les garanties exigées par les banques empêche les PME/PMI à obtenir les capitaux souhaités.
Le financement des PME/PMI en Côte d'Ivoire est une activité qui régi son système économique. En effet, les entreprises dans leur diversité constituent le pilier de toute économie. Pour mener à bien leur mission, elles doivent détenir un ensemble de ressources nécessaires à leur croissance. Une partie de ces ressources provient de son environnement externe, le marché des capitaux. L'octroi de financement se fait dans le respect d'un certain nombre de critères et conditions propres aux banques et la Bourse. Ces exigences ne sont pas toujours connues et favorables aux PME/PMI. Ceci laisse entrevoir des failles dans le système de financement en Côte d'Ivoire. Aussi, serait-il louable de maintenir les avantages de ce système.
Le marché boursier présente les atouts suivants :
- financement à long terme des entreprises ;
- caractère régional de la Bourse ;
- mise en place du projet de PLC favorisant l'insertion de nouvelles sociétés au marché financier ;
- faible coüt d'intermédiation financière ;
- résistance aux effets de la crise financière internationale ;
Ses insuffisances pourraient être énumérées comme suit :
- faible implication des sociétés anonymes ivoiriennes à la cote ; - instabilité politique au niveau local et sous-régional ;
- faible diffusion de l'information boursière ;
- insuffisance du nombre de produits offerts par le marché ; - projet de PLC très sélectif.
Pour corriger ces limites nous proposons les solutions ci-dessous :
· mener des actions de promotion et d'éducation qui devraient permettre :- une meilleure connaissance du marché par les entreprises du secteur privé ; - un recours plus important des PME/PMI au marché financier ;
- une plus grande animation du marché secondaire par les PME/PMI pour l'obtention de liquidité.
· effectuer des efforts de stabilisation de la situation politique dans les pays membres de l'UEMOA par les gouvernements ;
· diversifier les produits émis sur le marché financier ;
· créer un nouveau compartiment adapté à l'ensemble PME/PMI.
Quant au système bancaire, il révèle les forces suivantes :
- système bancaire expérimenté et en évolution continue ;
- large diversité des produits offerts aux PME/PMI ;
- existence d'un marché potentiel ;
- appartenance du système bancaire à une union économique unique (UEMOA).
Les carences du système bancaire s'observent par :
- une liste excessive de documents et niveau élevé de garanties bancaires exigés ;
- des taux d'intérêts bancaires élevés ;
- une réglementation bancaire inadaptée au contexte des PME/PMI de Côte d'Ivoire ;
- une durée de traitement des dossiers de demande de crédits trop long.
L'amélioration de ces insuffisances pourraient se faire à travers :
· des séminaires de formation sur les différents documents indispensables à l'obtention du crédit ;
· l'allègement du coût de crédit ;
· la réduction de la durée de traitement des demandes de crédit ;
· allègement des garanties selon les types de PME/PMI.
Il faut aussi tenir compte de l'existence d'atouts réels au niveau des PME/PMI. - poumon réel de l'économie de par leur poids et leur nombre ;
- principal objet d'intéressement des acteurs de financement ;
Ces atouts cités sont entachés par une multitude de faiblesses dont :
- la mauvaise gestion interne au niveau de certaines PME/PMI ;
- le manque de culture bancaire et boursière chez la majorité des dirigeants des
PME/PMI interrogés ;
- des difficultés à rassembler les garanties requises par les banques.
Les mesures correctives suivantes peuvent être adoptées en vue de la satisfaction des PME/PMI dans leur quête de financement :
· organiser régulièrement des réunions, des rencontres et des échanges avec les banquiers et responsables du marché boursier ;
· tenir une comptabilité saine, actualisée et contrôlée en permanence par un expertcomptable ;
· évaluer régulièrement leur patrimoine ;
· s'entourer de spécialistes en matière de financement.
Pour pallier aux nombreuses difficultés que rencontrent les dirigeants des PME/PMI quant à l'obtention de financement bancaire ou boursier, ces derniers peuvent néanmoins s'adresser à d'autres sources de financement que sont :
· le capital-investissement ;
· les financements internationaux ;
· les fonds de garanties et de caution ;
· les structures de microfinance.
L'obtention de financement s'avèrera être avantageux pour les PME/PMI. En effet, ceci leur permettra de réaliser les emplois prévus à cet effet. Cependant, le financement à lui seul ne saurait garantir une utilisation optimale des capitaux octroyés aux PME/PMI. En matière de gestion, d'autres aspects doivent être pris en compte quant à l'allocation des capitaux obtenus.





Tableau 1 : Caractéristiques des Moyennes Entreprises et Moyennes
Industries...........................................................................................25
Tableau 2 : Caractéristiques des Petites Entreprises et Petites Industries................26 Tableau 3 : Imposition des revenus sur valeurs mobilières...............................42 Tableau 4 : Les principaux réseaux bancaires de C8te d'Ivoire..........................45 Tableau 5 : Liste des sociétés cotées à la BRVM au 29/03/2010.........................69 Tableau 6 : Nombre de S.A ivoiriennes cotées et non cotées.............................73
Tableau 7 : Connaissance du marché boursier par les dirigeants des
PME/PMI..........................................................................................76
Tableau 8 : Evolution des indices BRVM10 et BRVM Composite de 1998 à
2008.................................................................................................83
Tableau 9 : Les dix meilleures capitalisations boursières de 2005 à
2007................................................................................................85
Tableau 10 : Comparaison des principales caractéristiques de deux emprunts obligataires........................................................................................90
Tableau 11 : Evolution des ressources et des emplois clientèles du secteur bancaire de
2005 à 2008.......................................................................................94
Tableau 12 : Pourcentage de connaissance des PME/PMI par les banques.............96
Tableau 13 : Proportion mensuelle des dossiers de demandes de crédits reçus des PME/PMI durant l'exercice 2008............................................................97
Tableau 14 : Les crédits proposés aux PME/PMI..........................................99
Tableau 15 : Avis des dirigeants des PME/PMI concernant la notion de critère
d'analyse 100Tableau 16 : Composition d'un dossier de demande de crédit selon les banquiers interrogés~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~..102
Tableau 17 : Les difficultés à rassembler les documents de demandes de crédit~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..104
Tableau 18 : Taux de base bancaire et quelques taux d'interets 105
Tableau 19 : Avis des dirigeants concernant les taux d'interets bancaires proposés 106
Tableau 20 : Quelques ratios de structure de portefeuille au
31/12/2008 108
Tableau 21 : Les garanties difficiles à rassembler selon les dirigeants des
PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 110Tableau 22 : Garanties difficiles à rassembler par les PME/PMI selon les banquiers 111
Tableau 23 : Durée moyenne de traitement d'un dossier de demande de crédit~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 112
Tableau 24 : Les durées de décaissement des crédits accordés 112
Tableau 25 : Pourcentage de financement des PME/PMI 113
Tableau 26 : Pourcentage de refus de financer les PME/PMI~~~~~~.~~ 113
Figure 1 : Marché Financier Régional... 2
Figure 2 : Fonctionnement d'une séance de bourse.........................................40 Figure 3 : Proportion de S.A ivoiriennes cotées et non cotées...........................73
Figure 4 : Pourcentage de connaissance du marché boursier par les dirigeants
PME/PMI..................................................................................... 76
Figure 5 : Exemple de répartition du bénéfice réalisé par une société aux
actionnaires.........................................................................................80Figure 6 : Réinvestissement de profits par l'entreprise pour sa croissance...........81 Figure 7 : Composition du rendement total des actionnaires.............................81 Figure 8 : Mise en évidence de la notion de volatilité du cours d'une action..........82 Figure 9 : Evolution des indices BRVM10 et BRVMC de 1998 à 2008...............84 Figure 10 : Emprunt obligataire : relation Acheteur/Prêteur..............................89 Figure 11 : Les principes de l'emprunt obligataire..................................... 89
Figure 12 : Evolution des ressources et emplois clientèles des banques de 2005 à
2008.................................................................................................94
Figure 13 : Etapes d'analyse d'un dossier de demande de crédit de la BOA-CI 107
· BANLIAT Christian, CHERIEF Idir and all << Lexique de gestion >>, 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, 523 pages.
· BICHOT Jacques, CROCHAT Max and all << Lexique d'économie », 5ème édition DALLOZ, Paris, 1995, 574 pages.
· CAMARA Lucien << La gestion des risques en microfinance : Comment gérer avec efficacité les risques d'une institution de microfinance ? >>, Ed. PLANTATION, Abidjan, 2006, 176 pages.
· DE LA BRUSLERIE Hubert << Analyse financière : Information financière et diagnostic >>, 3ème Edition DUNOD, Paris, 2006, 486 pages.
· GUILLIEN Raymond, VINCENT Jean and all << Lexique des termes juridiques », 14ème Edition DALLOZ, Paris, 2003, 619 pages.
· N'DA Paul « Méthodologie de la recherche de la problématique à la discussion des résultats : Comment réaliser un mémoire, une thèse d'un bout à l'autre », 3ème édition EDUCI, Abidjan, 2006, 159 pages, collection PEDAGOGIE.
· AGBIA Lucien, << Banques ivoiriennes : A l'épreuve de la concurrence >>,
PME MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan, 2009, 94 pages.· AGBIA Lucien, << Les 500 premières entreprises de Côte d'Ivoire >>, PME MAGAZINE, hors-série n°18, EDIPRESS, Abidjan, 2009, 98 pages.
· AGBIA Lucien, << Marché bancaire ivoirien : L'effervescence >>, PME MAGAZINE, hors-série n°13, EDIPRESS, Abidjan, 2008, 78 pages.
· AGBIA Lucien, << Oü trouver des fonds pour créer son entreprise ? >>,
PME MAGAZINE, hors-série n°16, EDIPRESS, Abidjan, 2009, 74 pages.
· BAMBA Mamadou et MIESSAN Mathieu, << La problématique du financement des PME sur le marché bancaire ivoirien », Mémoire de fin de cycle (Master Finance et Marchés des Capitaux), UFRA, Abidjan, 2008, 99 pages.
· BICICI, << rapport annuel 2005 », Abidjan, 2006, 24 pages.
· BICICI, << rapport annuel 2007 », Abidjan, 2008, 40 pages.
· BICICI, << rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, 33 pages.
· BOA-CI, << rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, 48 pages.
· BRVM, << Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. PRESSE DE GRAPHIQUE INDUSTRIE SA, Mali, 2005-2006, 136 pages.
· BRVM, << Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. spéciale 10 ans, 2006- 2007, 178 pages.
· BRVM, << Zoom sur une valeur de la cote : SHELL Côte d'Ivoire / Apprendre la Bourse : Appel public à l'épargne », REVUE TRIMESTRIELLE, N°43, Ed. ACDI, Canada, 2009, 33 pages.
· BRVM, << Zoom sur une valeur de la cote : UNIWAX/ Apprendre la Bourse : Les opérations sur titres », REVUE TRIMESTRIELLE, N°38, Ed. ACDI, Canada, 2008, 35 pages.
· CLARE Bertrand et THIEBAUT Dominique, << ATLASECO 2010 », LE NOUVEL OBSERVATEUR, Ed. MEDIAOBS, Paris, 2010, 266 pages.
· SGBCI, << rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, 44 pages.
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· www.brvm.org/AproposdelaBRVM/BourseR%C3%A9gionale/MotduDirecte ur/tabid/74/language/fr-FR/Default.aspx: Site internet de la BRVM, visité le 08/02/2010.
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· www.brvm.org/Ecoledelabourse/LaBoursedujolof/Actions/tabid/129/language /fr-FR/Default.aspx, visité le 3/11/2009
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· www.webchercheurs.com/16/23-fr-definition-et-causes-d _ une-criseeconomique.html, visité le 23/01/2010.

LISTE DES
ANNEXES
ANNEXE I : Liste des personnes interrogées~~~~~~~~~~~~~~ 150
ANNEXE II : Questionnaire adressé à la BRVM ainsi qu'au DC/BR 152
ANNEXE III : Questionnaire adressé aux banques~~~~~~~~~~~~.158
ANNEXE IV : Questionnaire adressé aux dirigeants des PME/PMI~~~~~ 164
ANNEXE V : Présentation des résultats de la recherche~~~~~~~~~~ 169
ANNEXE VI : La tarification au niveau du marché boursier 178
LISTE DES PERSONNES INTERROGEES
|
N° |
NOMS ET |
FONCTION |
CONTACT |
|
1 |
Miss FOFANA |
ASSISTANTE ANB CI - BRVM |
20-32-66-85 |
|
2 |
Mlle KANDE |
RESPONSABLE BACK OFFICE - DC/BR |
20-32-66-85 |
|
3 |
M. SAYEGH |
DIRECTEUR GENERAL DE GALAXY |
05-05-10-51 |
|
4 |
M. JOULAUD |
DIRECTEUR COMMERCIAL ENTREPRISES |
20-20-15-54 |
|
5 |
M. BALE Wilfried |
RESPONSABLE SERVICE |
20-30-34-00 |
|
08-40-17-36 |
|||
|
6 |
M. ABO Marc |
ADJOINT SOUS-DIRECTEUR DU RESEAU |
20-30-34-00 |
|
Poste 497 |
|||
|
7 |
M. OUTARRA |
DIRECTEUR GENERAL DE L'ETS FOB2 |
07-84-89-84 |
|
22-42-44-02 |
|||
|
8 |
Mme ADOU |
CHEF D'AGENCE DE LA BICICI- RUE DE |
20-32-67-30 |
|
9 |
De GONZAGUE |
GESTIONNAIRE DES COMPTES D'ACCESS |
48-07-93-10 |
|
10 |
Mlle HALAL Alia |
DIRECTRICE DE LA SNPC |
21-75-42-80 |
|
11 |
M. |
DIRECTEUR GENERAL DE PLASTICA |
04-30-00-00 |
|
12 |
M. KOSSONOU |
RESPONSABLE DU FICHIER |
20-30-97-32 |
QUESTIONNAIRE ADRESSE A LA BRVM AINSI QU'AU DC/BR
QUESTIONNAIRE ADRESSE A LA
BRVM ET AU DC/BR.
Nom et prénom de la personne interrogée :
Structure : Fonction : Contact :
1 -- Le marché financier est-il organisé efficacement de sorte à répondre aux attentes des entrepreneurs désirant obtenir des fonds ? Justifier la réponse.
OUI NON PAS SUFFISAMMENT
Pourquoi ?
2 -- La crise financière internationale a-t-elle affecté le déroulement normal de vos activités ?
OUI NON PAS PROFONDEMENT
Si Oui quel a été l'impact ?
3 -- Parmi les formes d'entreprises suivantes laquelle/lesquelles peut/peuvent accéder au marché primaire du marché financier ? Pourquoi ?
EURL S.A.R.L S.A SOCIETE COOPERATIVE
4 -- Parmi les formes d'entreprises suivantes laquelle/lesquelles peut/peuvent accéder au marché secondaire du marché financier ? Pourquoi ?
EURL S.A.R.L S.A SOCIETE COOPERATIVE
5 -- Quelle est la durée nécessaire pour une levée de fonds par une entreprise lorsqu'elle a effectué un appel public à l'épargne ?
6 -- Apres avoir franchi l'étape de son introduction au marché primaire, combien de temps mettent les titres pour être cotés ?
7 -- Une société peut-elle être présente à la fois sur le marché des actions et sur celui des obligations ? Pourquoi ?
OUI NON
8 -- Une société peut -elle décider de ne pas coter ses obligations émises sur le marché primaire ? justifiez votre réponse svp.
OUI NON
9 -- Quelles sont au niveau du marché boursier les indicateurs qui nous permettent d'apprécier la situation financière d'une entreprise ?
10 -- Que représentent les indices BRVM 10 et BRVM C ?
11 -- Vu le nombre élevé d'entreprises répondant aux critères de taille, de formes etc. comment se fait-il qu'après dix années d'existence, quelques-unes seulement s'intéressent au marché financier ?
12 -- Quels sont les avantages liés à l'introduction en bourse pour une société ?
|
13 -- Une société introduite en bourse peut-elle à un moment donné décider de se retirer pour des raisons personnelles ? Pourquoi ? OUI NON |
||
|
14 -- Quelle est/sont le/les secteur(s) d'activité(s) qui a/ont bénéficié(s) largement de leur introduction en bourse ? (pouvez-vous nous citer quelques exemples chiffrés ?) |
||
|
15 -- Qu'en est-il du marché des droits ? Pourquoi l'activité sur ce marché est presque inexistante ? |
||
|
16 -- Quels sont les « faits » qui traduisent un développement ou une croissance d'une entreprise cotée ? (augmentation de capital ...) |
||
|
17 -- Les différents taux offerts par le marché financier sont-ils plus avantageux par comparaison à ceux offerts par les banques ? Justifiez votre réponse svp. OUI NON |
||
|
18 -- Quelle est la différence entre la valeur nominale d'une action et sa valeur d'émission ? |
||
19 -- La fiscalité appliquée au niveau du marché financier est-elle favorable aux sociétés cotées et non cotées ? Justifiez votre réponse svp
OUI NON
20 -- Pouvez-vous nous donner au moins 3 exemples de sociétés cotées ayant vu leur situation financière s'améliorer suite à leur introduction en bourse ?
21 -- S'agissant des conditions d'admission actuelles à remplir, est-il aisé selon vous pour une PME/PMI de s'introduire sur le marché financier ?
OUI NON
Pourquoi?
|
22 -- Les conditions admises pour l'obtention de financement sur le marché boursier sontelles plus avantageuses que celles imposées par les banques ? |
|||||
|
OUI NON |
|||||
|
Pourquoi? |
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|
23 -- Quelles sont les particularités de la BRVM dans le financement des entreprises en Côte d'Ivoire ? |
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|
FORCES:~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ |
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|
FAIBLESSES :~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ |
|||||
24 -- Existe-t-il des cas de sociétés qui ont fait faillite suite à leur introduction en bourse ? Pourquoi ?
OUI NON
(Si oui, exemples)
25 -- Existe-t-il des cas de sociétés qui ont connu une amélioration de leur situation financière voire même un développement de leur structure suite à leur introduction en bourse ? Pouvez-vous nous donner des exemples chiffrés ?
OUI NON
Exemple(s) :«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~
26 -- D'après vous le projet de « pré listing compartiment » permettra-t-il de faire
augmenter le nombre de sociétés cotées ? les conditions d'admission sont-elles plus souples que celles imposées précédemment pour l'introduction des PME/PMI au marché primaire et secondaire ? Pourquoi ?
OUI NON
27 -- Quelles sont les actions à envisager pour rendre ce type de financement efficace ?
Entretien réalisé à Abidjan le.../.../.....
Nous vous remercions !!! Signature:
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX BANQUES
QUESTIONNAIRE ADRESSE A LA BANQUE :
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·.
Nom et prénom de la personne interrogée
:
Structure :
Fonction :
Contact :
1 -- Pouvez-vous nous faire une brève présentation de votre banque ?
|
2 -- Le réseau bancaire est-il efficacement organisé de sorte à répondre aux attentes des entrepreneurs ? justifiez votre réponse svp. |
||||
|
OUI NON PAS SUFFISAMMENT |
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|
3 -- Parmi les catégories ci-dessous laquelle/lesquelles convient/conviennent le plus à votre banque ? |
||||
|
Banque commerciale. Banque spécialisée. Banque mixte. |
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|
Autres (précisez svp) :~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ |
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|
4 -- La crise financière internationale a-t-elle affectée le déroulement de vos activités ? |
||||
|
Pourquoi ? |
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|
OUI NON PAS PROFONDEMENT |
||||
5 -- Quelles sont les différentes causes qui poussent les PME/PMI à solliciter un crédit auprès d'une banque ?
6 -- Quelle est la moyenne des dossiers de demande de crédit, sollicités par les PME/PMI, traités par mois ?
Moins de 10 De 10 à 20 Plus de 20
7 - Y a-t-il souvent rejet par la banque de demandes de crédits des PME/PMI ? OUI NON
8 -- Quels est le secteur d'activité au niveau des PME/PMI qui a le plus bénéficié de financement de votre banque au cours de votre dernier exercice ?
Industrie manufacturière. Commerce de gros.
Commerce de détail.
Services.
Autres (précisez svp)
9 -- Quelle est la proportion moyenne de dossiers de demande de crédit sollicitée par les PME/PMI, qui ont bénéficié de votre part d'un financement au cours de votre dernier
exercice ? Et quelle est la proportion moyenne de refus de dossiers de demande de crédits ?
% validation des demandes : 25% de 25 à 50% plus de 50%
% refus des demandes : 25% de 25 à 50% plus de 50%
10 -- Qu'est ce qui justifie ces validations et ces rejets de demandes ?
11 -- Les PME/PMI qui ont subi un refus de leur demande de crédit ont-elles un compte Entreprise domicilié dans vos livres ?
NON
OUI
12 -- Avez-vous une bonne connaissance des différents entrepreneurs des PME/PMI qui vous approche pour des demandes de crédits ?
OUI NON PAS SUFFISAMMENT
13 -- Comme on le dit souvent la confiance inspirée au banquier par l'équipe de management de l'entreprise est très importante lors de la sollicitation de demande de crédit, d'après
vous le dirigeant qui vous inspire confiance est-il forcement solvable ? Pourquoi ?
|
OUI NON |
||
|
14 -- Quels est le processus d'analyse d'un dossier de demande de crédit par votre banque ? |
||
|
15 -- Quelle est la durée moyenne de traitement d'un dossier de demande de crédit ? Une semaine De une semaine à un mois Plus d'un mois 16 -- Combien de temps met une entreprise pour encaisser le montant du crédit que vous lui accordez en général ? |
||
17 -- Les PME/PMI font-elles partie de votre portefeuille clientèle entreprises ? OUI NON
Si Oui, quelle est la proportion qu'elles représentent par rapport à l'ensemble de votre portefeuille clientèle entreprises ?
18 -- Quels sont les différents types de crédits proposés à la clientèle PME/PMI ? Quelles sont leurs caractéristiques ainsi que leurs durées respectives de remboursement ?
19 -- Quels sont les documents que vous exigez impérativement pour la constitution d'un dossier technique complet de demande de crédit par les PME/PMI ?
20 -- Quelles sont les informations (en termes de ratio) que vous recherchez au cours de l'analyse financière des documents collectés ?
Ratio de solvabilité Norme :
Ratio d'endettement Norme :
Ratio de rentabilité Norme :
Autres (précisez svp) :
21 -- Quels sont les différents taux d'intérêts que vous proposez aux PME/PMI ?
22 -- L'octroi du crédit comporte-t-il des risques pour la banque ? OUI NON
Si Oui, lesquels ?
23 -- La réglementation bancaire actuelle est-elle favorable à l'octroi de crédits sollicités par les PME/PMI ? Pourquoi?
OUI NON
24 -- Quelles sont les garanties exigées des PME/PMI en matière de demande de crédit ?
25 -- Quelles sont les garanties qui sont difficiles à rassembler par les PME/PMI ?
26 -- Quelles sont les particularités de votre banque dans le financement des PME/PMI ?
FORCES
FAIBLESSES«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~.
27 -- Quels sont d'après vous les axes possibles d'amélioration de vos prestations quant à l'octroi de crédits aux PME/PMI ?
Entretien réalisé à Abidjan le.../.../.....
Nous vous remercions !!!
Signature :
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX DIRIGEANTS DES PME/PMI
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX DIRIGEANTS DES
PME/PMI.
Nom et prénom de la personne interrogée
:
Structure :
Fonction :
Contact :
1 -- Quelle est la forme juridique de votre entreprise ?
2 -- Quelles sont les causes qui vous obligent à solliciter les banques pour une demande de crédits ?
3 -- Quels sont les différents types de crédits que vous demandez aux banques ?
4 -- Votre banque vous a-t-elle déjà refusé une demande de crédit ? Pourquoi? OUI NON
5 -- Quel est l'impact d'un rejet de votre demande de crédit sur le déroulement normal de vos activités ?
6 -- Dans le cas où la banque accepte d'octroyer le crédit demandé, quelle est la durée nécessaire au décaissement du montant du crédit convenu ?
7 -- Le financement via les banques vous a-t-il permis d'améliorer votre situation financière
ou a-t-il favorisé le développement de votre entreprise ? Justifiez svp votre réponse.
OUI NON
8 -- D'après vous quels sont les critères d'analyse que les banques utilisent pour l'étude d'un dossier de demande de crédits ?
9 -- Tout en sachant que l'octroi de crédits représente un risque pour la banque prêteuse, quelles sont les garanties que les banques ont tendance à vous demander ?
10 -- Quelles sont les garanties qui sont difficiles à rassembler ?
11 -- Quels sont les différents taux que vous impose la banque lors d'une demande de crédit ?
12 -- Que pensez-vous de ces taux ?
Acceptables.
Elevés.
Très élevés (donc pas intéressant pour l'entreprise).
13 -- Quels sont les documents que vous exige la banque pour la constitution d'un dossier technique complet de demande de crédit ?
14 -- Rencontrez-vous des difficultés à réunir les documents demandés ?
OUI NON
Si Oui lesquelles ?
15 - Savez-vous de combien de banques est composé le réseau bancaire ivoirien ? De combien d'agences ? et parmi elles, lesquelles sont des banques commerciales ? d'investissements ? spécialisées ?
|
OUI NON |
||||
|
16 -- Comment qualifierez-vous la relation qui existe entre vous et votre banque ? Mauvaise Normale Bonne |
||||
|
17 -- Avez-vous un conseiller financier au sein de votre entreprise ? |
||||
|
OUI NON |
||||
|
Quel est le rôle qu'il joue lorsque votre entreprise exprime un besoin de financement externe ? |
||||
|
18 -- Que savez-vous du marché boursier, de ses conditions d'accès, de ses intervenants et de son fonctionnement ? |
||||
19 -- N'est-il pas avantageux pour votre société d'obtenir ses financements à partir du marché financier ? justifiez svp votre réponse.
OUI NON
20 -- Connaissez-vous d'autres sources de financements autres que les banques et la Bourse ? OUI NON
Si Oui
lesquelles ?
Entretien réalisé à Abidjan le. ./.../~..
Nous vous remercions !!!
Signature :
PRESENTATION DES RESULTATS DE LA RECHERCHE
LES REPONSES OBTENUES DES DIRIGEANTS DES PME/PMI
|
N° Question |
REPONSE 1 |
REPONSE 2 |
REPONSE 3 |
REPONSE 4 |
|
PME |
PME |
PMI |
PMI |
|
|
Etablissement |
GALAXY |
Société Nouvelle des |
PLASTICA |
|
|
ETS FOB2 |
GALAXY |
SNPC |
PLASTICA |
|
|
1 |
Entreprise individuelle |
S.A.R.L |
S.A.R.L |
S.A.R.L |
|
OUATTARA Bertrand |
SAYEGH Tarek |
HALLAL Alia |
BADREDDINE Abbas |
|
|
07 84 89 84 |
05 05 10 51 |
21 75 42 80 |
21 75 73 80 |
|
|
Maîtrise de gestion |
RAS |
RAS |
RAS |
|
|
2 |
40 |
RAS |
RAS |
|
|
Librairie papeterie |
Vente de matériels |
Fabrication de produits |
Fabrication de sachets |
|
|
RAS |
||||
|
RAS |
Plus de 10 |
RAS |
||
|
2 |
Financement du BFR |
Financement de |
Financement des |
Besoin |
|
3 |
Crédit de très court et |
Découverts, |
Découvert, |
Découvert, facilité de |
|
4 |
Oui |
Oui |
Oui |
Non |
|
5 |
Non satisfaction des |
Réduction de nos |
Pas de conséquence |
Aucun |
|
6 |
3 semaine et plus |
entre 30 et 120 jours |
Immédiat |
Immédiat |
|
7 |
RAS |
Augmentation des |
Impacts positifs: |
Positif: facilitation de
la |
|
8 |
Solvabilité, |
Capital social, |
Bilan des 3 derniers |
Solvabilité, |
|
9 |
Gage d'espèces |
Hypothèques et comptes |
Engagement de |
Nantissement
de |
|
10 |
Gage d'espèces et |
Compte bloqué |
Aucune |
DAT |
|
11 |
entre 12% et 16% |
entre 11% et 18% |
Négociable |
15% |
|
12 |
Elevé |
Elevé |
Acceptable |
Très élevée |
|
13 |
Business plan |
Registre de commerce |
Idem que la question |
Bilan des 3 derniers |
|
14 |
Aucune |
Parfois |
Parfois (bilan;...) trop |
Aucun |
|
15 |
Bonne |
Bonne |
Aucune |
Aucune |
|
16 |
Mauvaise |
Normale |
Normale |
Normale |
|
17 a |
Oui |
Oui |
Oui |
Oui |
|
17 b |
Analyse du besoin de |
Rôle de conseil interne |
Regroupe tous les taux |
Oriente sur le choix du |
|
18 |
Bonne |
Aucune |
Aucune |
Aucune |
|
19 |
Favorable |
Défavorable |
Défavorable |
Envisageable |
|
20 |
Bonne |
Aucune |
Aucune |
Aucune |
|
18-janv-10 |
05-janv-10 |
05-févr-10 |
05-févr-10 |
LES REPONSES OBTENUES DE LA BRVM
|
N° Question |
REPONSES |
|
0 |
Bourse Régionale des Valeurs Mobilières |
|
0 |
BRVM |
|
0 |
FOFANA Aminata |
|
0 |
Assistante Antenne Nationale de la Bourse de Côte d'Ivoire |
|
0 |
20 32 66 85 |
|
1 |
Bonne organisation (marché régulé, régulier, réglementé avec un organe de contrôle des dates précises de dénouements et des taux intéressants) |
|
2 |
Pas profondément (il y a eu des effets psychologiques entrainant une baisse des cours qui a eu pour conséquence d'augmenter le volume de transactions) mais les effets de la crise ne se sont pas fait trop ressentir du fait de l'inexistence d'une interconnexion entre la BRVM et les autres places boursières. |
|
3 ET 4 |
S.A |
|
5 |
Cela dépend du rôle que va jouer la société de gestion et d'intermédiation |
|
6 |
RAS |
|
7 |
Oui (cas de SIFCA-CI) |
|
8 |
Oui, s'il s'agit d'emprunts privés |
|
9 |
Capitalisation boursière, dividendes distribués, valeur ajoutée, résultat net, etc. |
|
10 |
Confère lexique |
|
11 |
Refus de respecter la transparence, refus d'ouvrir le capital au public |
|
12 |
Obtention de capitaux longs, amélioration de l'image, de la notoriété de l'entreprise, motivation du personnel, valorisation de la société |
|
13 |
RAS |
|
14 |
Télécommunication, industrie |
|
15 |
Marché peu connu |
|
16 |
Augmentation de capital, augmentation des dividendes distribués, amélioration du résultat net... |
|
17 |
Taux d'intérêts du marché financier sont plus intéressants que ceux du réseau bancaire (les taux d'intérêts sur obligations tournent autour de 6% à 7% tandis par exemple que le taux sur DAT est des fois égal à 3.5% par an |
|
18 |
Confère lexique |
|
19 |
Pas toujours car il y a des taux qui sont revus à la baisse (exemple le taux d'imposition concernant les intérêts sur obligations qui sont passés de 13% à 12% dernièrement) |
|
20 |
SMB-CI, SOLIBRA-CI, SIVOM-CI |
|
21 |
Pas aisé pour les PME/PMI de s'introduire sur notre marché du fait de l'exigence d'abord au niveau de la forme juridique |
|
22 |
Conditions avantageuses comparées à celles des banques (de nombreuses sociétés obtiennent le financement à long terme souhaité sur ce marché ce qui n'est pas toujours le cas au niveau du réseau bancaire) |
|
23 |
Marché organisé, financement à long terme, place boursière plus sécurisée que les autres places etc. |
|
23 |
Conditions d'admission, faiblesse des produits offerts, lourdeurs procédurales, fiscalité non harmonisée. |
|
24 |
Oui mais aucun lien avec son introduction en bourse |
|
25 |
RAS |
|
26 |
Bonne perspective nous sommes optimistes quant à l'augmentation du nombre de société sur ce marché car les conditions ont été analysées et revues |
|
27 |
Organiser des séminaires pour mieux nous faire connaitre, proposer de nouveaux produits, alléger les procédures en générale (admission etc.) |
|
08 décembre 2009 |
LES REPONSES OBTENUES DU DC/BR
|
N° Question |
REPONSES |
|
0 |
Dépositaire Central / Banque de Règlement |
|
0 |
DC/BR |
|
0 |
KANDE Oumou |
|
0 |
Responsable Back-Office |
|
0 |
20 32 66 85 |
|
1 |
Bonne organisation (ce marché offre beaucoup d'opportunités aux investisseurs, il est ouvert aux sociétés solvables, il est bien réglementer, etc.) |
|
2 |
Pas profondément (car la BRVM a assez de clients nationaux et régionaux) |
|
3 ET 4 |
S.A |
|
5 |
La durée varie selon le programme de communication (publicité...), cela dépend du rôle joué par la SGI mais en général c'est environ de 10 jours |
|
6 |
De manière automatique mais il ne faut pas dépasser 3 jours |
|
7 |
Oui (c'est le cas de NESTLE, SMB, SAFCA, etc.) |
|
8 |
Non dès lors qu'il y a APE, il y'a obligation de coter |
|
9 |
Capitalisation boursière, paiement de dividende, per etc. |
|
10 |
Confère lexique |
|
11 |
La transparence effraie certains dirigeants et d'autres refusent d'ouvrir leur capital au public |
|
12 |
Bonne image, capitaux longs, notoriété, transparence(les investisseurs ont confiance en la société), marché réglementé donc la société peut prévoir des dates précises de règlements etc. |
|
13 |
Oui (en cas de faillite) |
|
14 |
Secteur télécommunication |
|
15 |
RAS |
|
16 |
Capitalisation boursière, cours de l'entreprise, vérification des dividendes, etc. |
|
17 |
Taux avantageux (taux du marché financier varient tandis que ceux du système bancaire restent fixes) |
|
18 |
Confère lexique |
|
19 |
|
|
20 |
Voir année boursière 2005-2006 et les 10 ans de la BRVM 2006-2007 |
|
21 |
Conditions pas avantageuses pour les PME/PMI |
|
22 |
RAS |
|
23 |
Financement à long terme de l'activité des entreprises, marché organisé et réglementé, les taux varient. |
|
23 |
RAS |
|
24 |
Oui mais cela n'est pas lié à son entrée au marché boursier |
|
25 |
Voir année boursière 2005-2006 et les 10 ans de la BRVM 2006-2007 |
|
26 |
Bon projet avec des conditions plus souples (ex: une seule année de compte certifié) |
|
27 |
Plusieurs actions sont à envisager au niveau du Conseil Régional et de l'Etat |
|
05 janvier 2010 |
LES REPONSES OBTENUES DE LA SGBCI
|
N° Question |
REPONSES |
|
0 |
SOCIETE GENERALE DE BANQUES EN CÔTE D'IVOIRE |
|
0 |
SGBCI |
|
3 |
Banque universelle |
|
0 |
JOULAUD Jean-Marc |
|
0 |
Directeur commercial entreprises |
|
0 |
20 20 15 54 |
|
2 |
Pas suffisamment |
|
4 |
Aucun |
|
5 |
Besoin de financement à court terme, besoin de financement à moyen et long terme, besoin de financement des investissements |
|
6 |
> 20 |
|
7 |
Oui |
|
8 |
Secteurs de l'industrie manufacturière, commerce de gros, de détail, entreprises de services. |
|
9a |
> 50% |
|
9b |
<25% |
|
10a |
Bonne qualité des dossiers |
|
10b |
Documents portant des données illogiques |
|
11 |
Oui |
|
12 |
Bonne |
|
13 |
Aucun |
|
14 |
Voir questionnaire |
|
15 |
D'une semaine à un mois |
|
16 |
Dépend du financement accordé |
|
17a |
Oui |
|
17b |
80% |
|
18 |
Crédit court, moyen et long terme |
|
19 |
3 derniers bilans, prévision en termes d'activité et de rentabilité sur la durée de demande de crédit, descriptif des investissements, plan de financement, plan de trésorerie... |
|
20 |
Ratio d'endettement (fonds propre/ dette long et moyen terme) |
|
21 |
TBB (10.75%) + majoration suivant plusieurs critères (taille, risques et les garanties proposées) |
|
22 |
Non remboursement, risque de retard, risque d'image |
|
23 |
C'est lié à l'environnement de l'entreprise et non pas à la réglementation bancaire elle-même et à la défaillance dans l'application des lois. |
|
24 |
Caution personnel, gage des marchandises, nantissement du matériel, hypothèque, garanties extérieures, caution d'organisme spécialisé de type AFD... |
|
25 |
Hypothèque et garanties extérieures |
|
26a |
Expérience, liquidité disponible, bonne image, solidité de la banque, services à la carte aux entreprises |
|
26b |
RAS |
|
27 |
RAS |
|
06 janvier 2010 |
LES REPONSES OBTENUES DE LA BICICI
|
N° Question |
REPONSES |
|
0 |
BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE DE CÔTE D'IVOIRE |
|
0 |
BICICI |
|
3 |
Banque mixte |
|
0 |
JABER ADOU Lina |
|
0 |
Responsable d'agence |
|
0 |
20 32 67 30 / 09 09 09 28 |
|
2 |
Réseau bancaire efficace (concernant la BICICI nous avons des outils de suivi et des produits adaptés aux besoins des entrepreneurs) |
|
4 |
Aucun |
|
5 |
Besoins de trésorerie, besoin d'investissement (financer leurs activités en général) |
|
6 |
10 à 20 |
|
7 |
Oui |
|
8 |
Commerce de détail (surtout dans le domaine de la santé on fait référence aux pharmacies) |
|
9a |
>50% |
|
9b |
25% à 50% |
|
10a |
Présence de garantie, bon environnement du compte |
|
10b |
Absence de garanties suffisantes |
|
11 |
Oui |
|
12 |
Bonne connaissance |
|
13 |
Aucun lien |
|
14 |
Bilan-environnement-analyse |
|
15 |
> 30 jours |
|
16 |
De 30 jours a 180 jours |
|
17a |
Oui |
|
17b |
Pas de chiffre précis mais le nombre de comptes professionnels dépasse largement celui des comptes particuliers |
|
18 |
Crédit à court terme (découvert, facilité de caisse), à moyen terme (crédit d'investissement) et à long terme etc. |
|
19 |
Bilan, compte d'exploitation personnel (crédit à moyen terme) et plan de trésorerie (crédit à court terme) |
|
20 |
Ratio de solvabilité (norme : 20% pour les entreprises commerciales et 25% pour les entreprises industrielles), ratio d'endettement (dette à long et moyen terme > 1/3 du bilan) et le ratio de rentabilité (10% du chiffre d'affaire) |
|
21 |
TBB (11%) + 5 points en général, le taux d'intérêt définitif est fixé après négociation entre la banque et le demandeur de crédit |
|
22 |
Risque de non remboursement |
|
23 |
Réglementation bancaire efficace (on est dans un environnement de concurrence parfaite, on a des taux de références qui tournent actuellement autour de 5.5%, les banques peuvent fixer librement leurs taux et s'installer là où elles veulent. |
|
24 |
Hypothèque ou caution d'une tierce personne, espèce ou titres, etc. |
|
25 |
Hypothèque et les espèces |
|
26a |
Longue expérience, existence d'un département filière professionnelle pour les PME/PMI, produits adaptés aux besoins de la clientèle entreprises |
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26b |
Circuit de décision est long, les garanties exigées doivent couvrir notre engagement à hauteur de 100% au moins |
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27 |
Se prononcer rapidement sur les dossiers de demandes de crédits et se sécuriser sans trop exiger au client |
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20 janvier 2010 |
LES REPONSES OBTENUES DE LA BOA-CI
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N° Question |
REPONSES |
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0 |
BANQUE OF AFRICA - CÔTE D'IVOIRE |
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0 |
BOA-CI |
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3 |
Banque commerciale |
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0 |
ABO Marc |
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0 |
Adjoint Sous-Directeur du réseau |
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0 |
20 30 34 00 aux postes 614 ou 479 |
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2 |
Efficace à leur niveau tant au plan national qu'a l'international |
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4 |
Pas profondément |
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5 |
Crédits de court, de moyen et de long terme |
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6 |
>20 |
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7 |
Oui |
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8 |
Tous les secteurs |
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9a |
25% à 50% |
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9b |
25% à 50% |
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10a |
Domiciliation des règlements et de paiements, marché que possède l'entreprise, un peu de jugement de valeur |
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10b |
Pas de signature, garanties, informations fournies ne sont pas logiques |
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11 |
Oui |
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12 |
Pas suffisamment |
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13 |
Aucun |
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14 |
Réception du dossier--> simulation(consiste à faire ressortir la quotité)--> avis du gestionnaire(si négatif, fin du processus/si positif : suite du processus)--> remise du dossier au Directeur du crédit--> remise du dossier au Directeur d'exploitation(en général les 2 ont le même avis-si négatif fin du processus, le gestionnaire contacte le client et l'informe/si positif : suite du processus)-->remise du dossier au service engagements--> on contact le client-->signature-->mise des fonds à la disposition du client. |
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15 |
7 jours à 30 jours |
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16 |
Environ 7 jours |
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17a |
Oui |
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17b |
40% |
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18 |
Crédits de court terme (facilité de caisse, découvert bancaire), de moyen et de long terme (crédits de financement et de développement de l'activité) |
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19 |
Courrier de demande de crédits, états financiers, copie du dernier dossier de crédit(s'il existe),copie des garanties, évolution de l'entreprise(changement de dirigeant etc.), les plus récentes données de l'exercice en cours, rapport d'activité de l'exercice précédent, bref historique de l'entreprise, liste claire de son actionnariat, description de l'activité, liste des principaux produits et services offerts, liste des clients et modes de règlements, liste des fournisseurs et modes de règlements, liste des concurrents, etc. |
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20 |
RAS |
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21 |
TBB = 10.75% et les autres taux sont négociables suivants plusieurs critères. |
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22 |
Falsification des dossiers comptables, garanties non remboursées, dépôt de bilan en cas de mauvaise gestion, etc. |
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23 |
Défavorable (aux niveaux suivants : TBB élevé comparé à celui des Etats-Unis, ratios et trop d'exigences) |
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24 |
Hypothèque, DAT, compte bloqué, assurance |
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25 |
Hypothèque |
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26a |
Large étendue du réseau, transparence, banque indépendante, produits en développement (passage bientôt de Corporate Bank à Retail Bank) |
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26b |
Dépendent de la réglementation bancaire (concernant le TBB trop élevé), faible taux de bancarisation, non identification des PME/PMI dans le portefeuille entreprises (les entreprises sont toutes confondues dans un seul portefeuille client) |
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27 |
Proposer des produits attractifs à des taux attractifs, création d'une structure commune à toutes les banques pour d'éventuelles critiques sur les taux imposés par exemple, sur les ratios etc., faire la distinction entre PME/PMI-grande entreprise, entreprise multinationale dans notre portefeuille entreprise. |
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14 janvier 2010 |
LES REPONSES OBTENUES D'ACCESS BANK
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N° |
REPONSES |
|
0 |
ACCESS BANK |
|
0 |
ACCESS BANK |
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3 |
Banque commerciale |
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0 |
De GONZAGUE Yannick |
|
0 |
Gestionnaire |
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0 |
48 07 93 10 |
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2 |
Pas suffisamment |
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4 |
Oui |
|
5 |
Besoins d'investissements, financement de bons de commande, difficultés dans la gestion des charges quotidiennes |
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6 |
<10 |
|
7 |
Oui |
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8 |
Commerce de gros |
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9a |
25% |
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9b |
25% à 50% |
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10a |
Niveau de garanties proposées par les clients |
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10b |
Complexité du business plan |
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11 |
Oui |
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12 |
Pas suffisamment |
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13 |
Aucun lien |
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14 |
Etude du fonctionnement de l'activité, étude du positionnement de l'entreprise sur le marché, de l'équipe managériale, des créances clients et fournisseurs... |
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15 |
7 jours |
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16 |
7 jours maximum |
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17a |
Oui |
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17b |
100% |
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18 |
Découverts bancaires : 12 mois, crédits de court terme : maximum 6 mois et financement de bons de commande : ponctuel. |
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19 |
Etats financiers et business plan |
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20 |
Ratio de solvabilité, d'endettement, de rentabilité tous avec une norme égale à 65% |
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21 |
Taux plus bas que ceux proposés par les autres banques |
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22 |
Risques de non remboursement, risque de détournement de fonds, risque sur la garantie apportée par le client |
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23 |
Efficace |
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24 |
Dépôt en espèce, hypothèque sur un bien, caution personnelle de demandeur etc. |
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25 |
Hypothèque et dépôt en espèce |
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26a |
RAS |
|
26b |
RAS |
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27 |
RAS |
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21 janvier 2010 |
LA TARIFICATION AU NIVEAU DU MARCHE BOURSIER































SOMMAIRE 1
REMERCIEMENTS........................................................................................... 4
SIGLES ET ABREVIATIONS................................................................................... 6
LEXIQUE.......................................................................................................... 8
AVANT-PROPOS..................................................................................................11 INTRODUCTION GENERALE..................................................................................12 LES OBJECTIFS DE L'ETUDE..................................................................................14 LES HYPOTHESES DE L'ETUDE..............................................................................15 DEMARCHE METHODOLOGIQUE 16
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES PME/PMI ET DU MARCHEDES CAPITAUX DE LA CÔTE D'IVOIRE.......................................................................................18
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE..............................................................19 CHAPITRE I : PRESENTATION DES PME/PMI........................................................21
I. DEFINITION DES PME/PMI...........................................................................21
II. FORMES JURIDIQUES DES PME/PMI.............................................................21
III. CLASSIFICATION DES PME/PMI EN CÔTE D'IVOIRE......................................23
A. LES MOYENNES ENTREPRISES ET LES MOYENNES INDUSTRIES.................24
B. LES PETITES ENTREPRISES ET LES PETITES INDUSTRIES...........................24 CHAPITRE II : PRESENTATION DU MARCHE FINANCIER DE L'ESPACE UEMOA.....27
A. DEFINITION DU MARCHE FINANCIER.......................................................27
B. ORGANISATION DU MARCHE FINANCIER ................... 28
BOURSIER..................................................................................................34
A. PRESENTATION DETAILLE DE LA BRVM..................................................34
a) Ses missions....................................................................................34
b) Ses objectifs....................................................................................35
B. LES CRITERES D'ELIGIBILITE A LA COTE.................................................35 a) Le marché des actions.........................................................................36
1) Definition de la notion d'action.......................................................36
2) Premier compartiment..................................................................36
3) Second Compartiment..................................................................37
b) Le marché des obligations...................................................................37
1) Définition de l'obligation ............................... 37
2) Le compartiment des obligations 38
C. LA COTATION.....................................................................................39
D. LA COMPENSATION.............................................................................41
E. LA TARIFICATION................................................................................41
F. BREF APERCU DE LA FISCALITE: L'IMPOT SUR LES REVENUS...................41
I. DEFINITION ET ORGANISATION DU SYSTEME BANCAIRE IVOIRIEN.............43
A. DEFINITION DE LA BANQUE..................................................................43
B. ROLES DE LA BANQUE.........................................................................43
C. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE IVOIRIEN............................................................................................44
D. PAYSAGE BANCAIRE EN 2008................................................................44
II. L'OCTROI DE CREDIT BANCAIRE...............................................................46
A. DEFINITION DU CREDIT........................................................................46
B. DIFFERENTS TYPES DE CREDITS............................................................46
a) Les crédits à court terme.....................................................................46
b) Les crédits à moyen terme...................................................................47
c) Les crédits à long terme......................................................................47
III. LE RISQUE CREDIT....................................................................................47
A. DEFINITION DE LA NOTION DE RISQUE..................................................47
B. LES DIFFERENTS TYPES DE RISQUES.....................................................48
a) Le risque de non remboursement ou d'insolvabilité....................................48
b) Le risque d'illiquidité ou risque de retard................................................48
A. DEFINITION DE LA NOTION DE GARANTIE.............................................48
B. LES DIFFERENTS TYPES DE GARANTIE..................................................49
a) Les garanties réelles~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.49
1) Le nantissement~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..49
2) L'hypothéque~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..49
b) Les garanties personnelles~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...50
1) Le cautionnement~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...50
2) L'aval~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..50
3) Le gage~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~....50
NOTRE ANALYSE 51
BOURSIERE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 51
A. LA FORME JURIDIQUE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 51
B. CAPITALISATION BOURSIERE (CB)~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52
a) Définition~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52
a) Definition d'un indice boursier~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52
b) Mode de calcul de l'indice BRVM 53
D. LE RATIO COURS-BENEFICES (PER)~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 53
a) Définition~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..53
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 53
E. LE TAUX DE RENDEMENT (r)~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54
a) Définition~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..54
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54
F. LE PAY-OUT RATIO 54
a) Définition~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54
G. LA PLUS-VALUE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 55
a) Définition ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 55
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 55
H. VALEUR NOMINALE, PRIX D'EMISSION ET PRIX DE NEGOCIATION D'UNE OBLIGATION 55
a) Valeur nominale ..............................................................................55
b) Prix d'émission................................................................................56
c) Prix de négociation ou prix du marché....................................................56
I. COUPON BRUT ET NET.........................................................................56
J. LA NOTATION.....................................................................................56
K. SPECULATION.....................................................................................57
L. TAUX D'INTERET SUR OBLIGATION.......................................................57 II. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS NOTRE ANALYSE BANCAIRE.................................................................................................57
a) Définition du taux d'intérest..................................................................57
b) Définition du taux de base bancaire........................................................58
C. LA NOTION DE CRITERE.......................................................................58
D. NOTION DE TEMPS EN FINANCE............................................................58
E. DIFFERENCE ENTRE UNE CRISE FINANCIERE ET UNE CRISE
ECONOMIQUE.....................................................................................59 CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE................................................................60 DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC CRITIQUE DU FINANCEMENT DES PME/PMI DE CÔTE D'IVOIRE PAR LES BANQUES ET LA BRVM SUIVI DE PROPOSITIONS ET DE RECOMMANDATIONS........................................................................................61 INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE.............................................................62
CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS A LA BRVM DANS LE FINANCEMENT DES PME/PMI.............................................................................64
B. LES DIFFERENTES ETAPES POUR UNE INTRODUCTION AU MARCHE
FINANCIER.........................................................................................64
a) Organisation d'un appel public a l'épargne..............................................64
b) L'entrée en Bourse...........................................................................65
C. OBLIGATIONS LIEES A L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A L'INTRODUCTION EN BOURSE.............................................................66
D. AVANTAGES LIES A UN APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A L'INTRODUCTION EN BOURSE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~....67
a) Pour la société~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~....67
1) Levée de fonds auprès du public. ~~~~~~~~~~~~~~~~....67
2) Notoriété~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..67
3) Croissance externe~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...67
4) Assainissement du bilan et augmentation de la capacité d'emprunt~~~ 68
5) Financement ultérieur~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..68
6) Incitatifs pour les employés et la direction 68
b) Pour les actionnaires~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~68
1) Liquidité des titres~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 68
2) Planification successorale~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 68
3) Nantissement~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 69
II. L'EXIGENCE DE FORME JURIDIQUE : UN OBSTACLE POUR LE MOMENT INFRANCHISSABLE POUR LES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~.69
III. PROPORTION DE SA IVOIRIENNES COTEES PAR RAPPORT AU NOMBRE TOTAL DE SA INSCRITES A LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE CÔTE D'IVOIRE 73
IV. LE PROJET DE PRE-LISTING COMPARTIMENT (PLC)~~~~~~~~~~~~.74
V. CONNAISSANCE DU MARCHE BOURSIER PAR LES DIRIGEANTS DES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.76
VI. LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR LE CANAL DE LA BRVM : EMISSION OU INVESTISSEMENT 77
A. LE FINANCEMENT DE LA SOCIETE PAR EMISSION DE VALEURS MOBILIERES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 77
a) Par placement privé (PP)~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..78
b) Par appel public a l'epargne(APE) 78
B. LE FINANCEMENT DE L'ENSEMBLE PME/PMI VIA LE MARCHE SECONDAIRE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..78
a) Analyse critique d'un investissement en action~~~~~~~~~~~~~..79
1) La capitalisation boursière~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...85
2) Bénéfice par action~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.86
3) Le ratio cours-bénéfice (PER)~~~~~~~~~~~~~~~~~~.87
4) Le rendement..........................................................................87
5) Le pay-out ratio.......................................................................88
b) Analyse critique d'un investissement en obligation....................................88
c) Réalisation de plus-values par cession de valeurs mobilières (actions ou
obligations)...................................................................................92 CHAPITRE II : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS AUX BANQUES DANS LE FINANCEMENT DES PME/PM............................................................................94
I. EVOLUTION DES ACTIVITES DU SECTEUR BANCAIRE EN CÔTE D'IVOIRE DE 2005 A 2008................................................................................................94
II. DEGRE DE CONNAISSANCE DES PME/PMI PAR LES BANQUIERS INTERROGES.............................................................................................96
III. FREQUENCE DES DEMANDES DE CREDIT REÇUES PAR LES BANQUES...........97
IV. LES CONDITIONS D'OCTROI DE CREDITS BANCAIRES..................................99
a) Selon les dirigeants des PME/PMI.........................................................100
b) Selon les spécialistes en financement bancaire..........................................100
D. LE DEGRE DE COMPLEXITE A RASSEMBLER LES DOCUMENTS DE DEMANDES DE CREDIT........................................................................104
a) Taux de base bancaire et les autres taux...................................................105
b) Opinion des dirigeants des PME/PMI sur les taux d'intérêts offerts par les banques........................................................................................106
a) Le ratio de structure de portefeuille.......................................................108
b) Les Ratios relatifs aux accords de classement...........................................109
a) Garanties bancaires constituants un obstacle selon les dirigeants des PME/PMI....................................................................................110
b) Garanties difficiles à rassembler par les PME/PMI selon les banquiers...........111
CREDIT............................................................................................112
BANQUES.........................................................................................112
A. POURCENTAGE DE FINANCEMENT DES PME/PMI AU COURS DE L'EXERCICE 2008..................................................................................................113
B. POURCENTAGE DE REFUS DE FINANCER LES PME/PMI AU COURS DE CETTE MEME PERIODE.................................................................................113
CHAPITRE III : EVALUATION DES FORCES ET FAIBLESSES DE NOS DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUE.................................................................................115
A. LES FORCES.......................................................................................115
B. LES FAIBLESSE...................................................................................116
A. LES FORCES.......................................................................................118
B. LES FAIBLESSES.................................................................................119
A. LES FORCES........................................................................................121
B. LES FAIBLESSES..................................................................................121
CHAPITRE IV : PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A L'ENDROIT DES DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES APPROCHES........................................122
A. LA VULGARISATION DE LA CULTURE BOURSIERE...................................122
B. EFFORT DE STABILISATION DE LA SITUATION POLITIQUE DANS LES PAYS MEMBRES DE L'UEMOA........................................................................123
C. DIVERSIFICATION DES PRODUITS EMIS SUR LE MARCHE FINANCIER.........123
D. CREATION D'UN NOUVEAU COMPARTIMENT ADAPTE A L'ENSEMBLE PME/PMI.............................................................................................123
II. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS ADRESSEES AUX RESPONSABLES DES BANQUES INTERROGES 124
A. SEMINAIRE DE FORMATION SUR LES DIFFERENTS DOCUMENTS INDISPENSABLES A L'OBTENTION DU CREDIT~~~~~~~~~~~~..124
B. ALLEGEMENT DU COUT DE CREDIT~~~~~~~~~~~~~~~~~..124
C. REDUCTION DE LA DUREE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DE
CREDITS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 124
D. ALLEGEMENT DES GARANTIES SELON LES TYPES DE PME/PMI 125
III. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A L'ENCONTRE DES DIRIGEANTS DES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..125
IV. REPONSES AUX QUESTIONS SOULEVEES DANS LA PROBLEMATIQUE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.129
A. REPONSE AUX QUESTIONS 129
B. VERIFICATION DES HYPOTHESES 131
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE 133
CONCLUSION GENERALE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 136
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 140
LISTE DES TABLEAUX~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 141
LISTE DES FIGURES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 143
BIBLIOGRAPHIE 144
LISTE DES ANNEXES 148
TABLE DES MATIERES 187