Ecole Supérieure de Gestion - Paris Bourse
Régionale des Valeurs Mobilières
& Banques
(Antenne d'Abidjan) BRVM-DC/BR -
SGBCI-BICICI-ACCESS
BANK-BOA-CI
Tel : 20-33-85-00 - Fax : 20-32-07-51
MEMOIRE DE FIN DE 2ème CYCLE en
vue de l'obtention d'un diplôme Français
spécialisé en Audit et Expertise Comptable
LA PROBLEMATIQUE
DU FINANCEMENT DES
PME/PMI PAR LES
BANQUES ET LA BRVM.
Présenté par
ZARROUR AliSous la co-direction de
Dr. JABERT Marcel G. Directeur de
Mémoire
M. OUATTARA Bertrand Maître de
Mémoire
Année académique 2009-2010
SOMMAIRE
SOMMAIRE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..1
REMERCIEMENTS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.4 SIGLES ET
ABREVIATIONS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.6 LEXIQUE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..8
AVANT-PROPOS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 11 INTRODUCTION
GENERALE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.12 PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES
PME/PMI ET DU MARCHE DES CAPITAUX DE LA CÔTE
D'IVOIRE~~~~~~~~~~~~~~~~~ 18 INTRODUCTION DE LA
PREMIERE PARTIE~~~~~~~~~~~~~~...19
CHAPITRE I : PRESENTATION DES
PME/PMI~~~~~~~~~~~~ 21
I. DEFINITION DES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
21
II. FORMES JURIDIQUES DES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~
21
III. CLASSIFICATION DES PME/PMI EN CÔTE D'IVOIRE
23 CHAPITRE II : PRESENTATION DU MARCHE FINANCIER
DE L'ESPACE UEMOA~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.27
I. DEFINITION ET ORGANISATION DU MARCHE
FINANCIER~ ~~27
II. PRESENTATION DETAILLEE DE LA BRVM ET FONCTIONNEMENT
DU MARCHE BOURSIER~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~34 CHAPITRE III
: PRESENTATION DU MARCHE MONETAIRE IVOIRIEN 43
I. DEFINITION ET ORGANISATION DU SYSTEME BANCAIRE
IVOIRIEN 43
II. L'OCTROI DE CREDIT
BANCAIRE~~~~~~~~~~~~~~~..46
III. LE RISQUE
CREDIT~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.47
IV. LES GARANTIES EXIGEES PAR LES
BANQUES~~~~~~~~~ 48 CHAPITRE IV : LES CONCEPTS ET
OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS NOTRE
ANALYSE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~51
I. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS NOTRE
ANALYSE BOURSIERE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.51
II. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS
NOTRE ANALYSE BANCAIRE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...57 CONCLUSION DE
LA PREMIERE PARTIE~~~~~~~~~~~~~~..60
DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC CRITIQUE DU FINANCEMENT DES
PME/PMI DE CÔTE D'IVOIRE PAR LES BANQUES ET LA BRVM SUIVI DE PROPOSITIONS
ET DE RECOMMANDATIONS~~~~~~~~~~~~..61 INTRODUCTION DE
LA DEUXIEME PARTIE~~~~~~~~~~~~~~.62 CHAPITRE I : PRESENTATION
DES RESULTATS RELATIFS A LA BRVM DANS LE FINANCEMENT DES
PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~.64 I. L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET
L'INTRODUCTION EN
BOURSE 64 II. L'EXIGENCE DE FORME
JURIDIQUE : UN OBSTACLE POUR LE
MOMENT INFRANCHISSABLE POUR LES PME/PMI~~~~~~~
69
III. PROPORTION DE S.A IVOIRIENNES COTEES PAR RAPPORT
AU NOMBRE TOTAL DE S.A INSCRITES A LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE
CÔTE D'IVOIRE~~~~~~~~~~~~~~.73
IV. LE PROJET DE PRE-LISTING COMPARTIMENT
(PLC)~~~~~~ 74
V. CONNAISSANCE DU MARCHE BOURSIER PAR LES DIRIGEANTS
DES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.76
VI. LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR
LE
CANAL DE LA BRVM : EMISSION OU
INVESTISSEMENT~~~~~..77 CHAPITRE II : PRESENTATION DES
RESULTATS RELATIFS AUX BANQUES DANS LE FINANCEMENT DES
PME/PMI~~~~~~~~~...94 I. EVOLUTION DES ACTIVITES DU SECTEUR
BANCAIRE EN CÔTE
D'IVOIRE DE 2005 A
2008...........................................................94
II. DEGRE DE CONNAISSANCE DES PME/PMI PAR LES BANQUIERS
INTERROGES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.96
III. FREQUENCE DES DEMANDES DE CREDIT REÇUES PAR
LES BANQUES~~~~~~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~97
IV. LES CONDITIONS D'OCTROI DE CREDITS
BANCAIRES~~~~~...99
V. REPONSES AUX DEMANDES DE
FINANCEMENT~~~~~~~~..113 CHAPITRE III : EVALUATION DES
FORCES ET FAIBLESSES DE NOS
DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES~~~~~~~~~~~~~~
115
I. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DE LA
BRVM~~~~~ 115
II. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DU SYSTEME
BANCAIRE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..~118
III. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DES PME/PMI
121 CHAPITRE IV : PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A
L'ENDROIT DES DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES APPROCHES 122
I. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS ADRESSEES A LA
BRVM~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 122
II. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS ADRESSEES AUX
RESPONSABLES DES BANQUES~~~~~~~~~~~~~~~~ 124
III. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A L'ENCONTRE DES
DIRIGEANTS DES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~..~125
IV. REPONSES AUX QUESTIONS SOULEVEES DANS LA
PROBLEMATIQUE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES 129
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE 133
CONCLUSION GENERALE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 136
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES~~~~~~~~~~~~~~~~~ 140
BIBLIOGRAPHIE 144
LISTE DES ANNEXES 148
TABLE DES MATIERES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.187
REMERCIEMENTS
C'est pour moi un agréable devoir d'exprimer ma
profonde gratitude à tous ceux et celles dont la collaboration et
l'assistance incommensurables ont contribué à
l'élaboration du présent mémoire.
J'adresse mes plus sincères et chaleureux remerciements
à / au(x) :
· Dieu le Tout Puissant qui m'a toujours soutenu ;
· Mes parents qui n'ont reculé devant rien pour
assurer mon éducation, ma réalisation, aujourd'hui je vous
dédie ce travail et vous assure de mon infinie reconnaissance ;
· Mes enseignants qui ont su me transmettre leurs
connaissances, leur savoir-faire et qui ont fait de moi un être utile en
société ;
· Personnel de service de l'UFRA pour m'avoir accueilli
dans votre merveilleuse université et pour avoir facilité mon
intégration ;
· Différents responsables des banques
approchées, à savoir :
- M. JOULAUD Jean-Marc (Directeur commercial entreprises -
SGBCI) ; - Mme JABER ADOU Lina (Chef d'agence - BICICI) ;
- De GONZAGUE Yannick (Gestionnaire des comptes
clientèles - ACCESS BANK) ;
- M. ABO Marc et M. BALE Wilfried (respectivement Adjoint
Sous-directeur du réseau et Responsable Service Commercial &
Marketing - BOA-CI).
· Responsables des structures centrales du Marché
Financier Régional: - Miss FOFANA Aminata (Assistante Antenne Nationale
de la Bourse de Côte d'Ivoire - BRVM);
- Mlle KANDE Oumou (Responsable Back-office au
Dépositaire Central/Banque de Règlement - DC/BR).
· Dirigeants des entreprises interrogées pour leur
accueil chaleureux et leur disponibilité malgré leur emploi du
temps chargé en permanence, à savoir :
- M. SAYEGH Tarek (Directeur Général de GALAXY
INFORMATIQUE S.A.R.L) ;
- M. OUTARRA Bertrand (Responsable de l'ETS FoB2) ;
- Mlle HALAL Alia (Directrice de la SNPC) ;
- M. BADREDDINE Abbass (Directeur Général de
PLASTICA).
· Responsable du Fichier d'entreprises informatisé
de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire,
M. KOSSONOU Kouassi ;
· Pour terminer, sincères remerciements à
mon Directeur de mémoire Dr. JABERT Marcel et également Directeur
de l'UFRA ainsi qu'à notre très chère Directrice Mme
NASSIF Diana.
SIGLES ET ABREVIATIONS
ANB : Antenne Nationale de
Bourse
APE : Appel Public à
l'Epargne
BACI : Banque Atlantique de
Côte d'Ivoire
BCEAO : Banque Centrale des
États de l'Afrique de
l'Ouest
BFA : Banque pour le
Financement de l'Agriculture
BHCI : Banque de l'Habitat de
Côte d'Ivoire
BIAO-CI : Banque Internationale
pour l'Afrique Occidentale -
Côte d'Ivoire
BICICI : Banque Internationale
pour le Commerce et pour l'Industrie
de Côte d'Ivoire
BNI : Banque Nationale
d'Investissement
BNP : Banque Nationale de
Paris
BOA-CI : Banque of Africa -
Côte d'Ivoire
BOC : Bulletin Officiel de la
Cote
BPA : Bénéfice
Par Action
BRS : Banque Régionale
de Solidarité
BRVM : Bourse Régionale
des Valeurs Mobilières
CAF : Capacité
d'Autofinancement
CB : Capitalisation
Boursière
CCI-CI : Chambre de Commerce et
d'Industrie de Côte
d'Ivoire
CCT : Crédit à
Court Terme
CEC : Cotation Electronique
Centralisé
CED : Cotation Electronique
Décentralisée
CIE : Compagnie Ivoirienne
d'Electricité
CLT : Crédit à
Long Terme
CMT : Crédit à
Moyen Terme
COBACI : Compagnie Bancaire de
l'Atlantique Côte
d'Ivoire
CREPMF : Conseil
Régional de l'Epargne
Publique et des Marchés
Financiers DAT : Dépôt à
Terme
DC/BR : Dépositaire
Central / Banque de
Règlement
E.U.R.L : Entreprise
Unipersonnelle à Responsabilité
Limitée
ETS FoB2 : Etablissement
Forward Big Beter
FEM : Fonds pour
l'Environnement Mondial
FR : Fonds de Roulement
IMF : Institution de
Microfinance
IR : Impôt sur le
Revenu
ISIN : International
Securities Identification
Numbers
NSIA : Nouvelle
Société Ivoirienne
d'Assurance
OHADA : Organisation pour
l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires OPCVM :
Organismes de Placement Collectif en
Valeurs Mobilières
PER : Price Earning
Ratio
PME/PMI : Petite et
Moyenne Entreprise / Petite
et Moyenne Industrie
PP : Placement Privé
S.A : Société
Anonyme
S.A.R.L : Société à
Responsabilité Limitée
S.C : Société
Coopérative
SGBCI : Société
Générale de Banques en
Côte d'Ivoire
SGI : Société de
Gestion et d'Intermédiation
SGP : Société de
Gestion de Patrimoine
SIB : Société
Ivoirienne de Banque
SNPC : Société
Nouvelle de Produits
Chimiques
SONATEL : Société
Nationale des
Télécommunications SYSCOA :
Système Comptable
Ouest-Africain
TBB : Taux de Base
Bancaire
UBA : United Bank for
Africa
UEMOA : Union Economique et
Monétaire
Ouest-Africaine UMOA : Union
Monétaire
Ouest-Africaine
LEXIQUE
Antenne Nationale de Bourse (ANB) :
Représentation nationale de l'ensemble des structures centrales
privées du marché boursier régional (La BRVM et le DC/BR)
dans chaque pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine
(UEMOA).
Antichrèse : C'est un gage qui concerne
un bien immobilier.
Bulletin officiel de la Cote : Document officiel
de la BRVM ; il permet de diffuser, après chaque séance de
cotation, les informations relatives au marché boursier
régional.
Capitaux permanents : C'est une partie du
passif d'un bilan comptable d'une entreprise, ce sont des ressources de long
terme. En comptabilité, les capitaux permanents d'une entreprise sont la
somme des fonds propres, des provisions, des impôts
différés et des dettes à long terme.
Capitaux propres : Les capitaux propres
(appelés aussi fonds propres), ou «equity capital)) en
anglais, désignent ce que l'entreprise possède (bâtiments,
terrains, machines, trésorerie) moins ce qu'elle doit (ses dettes).
Directoire : Organisme collégial,
composé de cinq (5) membres au plus, chargés de la gestion de
certaines sociétés anonymes. Les membres du directoire
(directeurs) rendent compte de leur gestion devant un conseil de
surveillance.
Etablissement financier : Personne ou
entreprise qui, sans être inscrite sur la liste des banques, fait
profession habituelle d'accomplir des opérations financières sans
recevoir des fonds du public.
Excédent brut d'exploitation :
L'excédent brut d'exploitation est le solde entre les produits
d'exploitation et les charges d'exploitation qui ont été
consommées pour obtenir ces produits.
Fonds de roulement : Excédent des
ressources stables sur l'actif immobilisé d'une entreprise. En d'autres
termes, c'est la part des capitaux permanents d'une société, non
absorbée par le financement des immobilisations et utilisée pour
le financement de son exploitation.
Inflation : C'est une hausse
généralisée et continue des prix.
En effet, c'est un déséquilibre
économique caractérisé par une (enflure) hausse
générale, durable, cumulative et plus ou moins forte des prix ou
par l'allongement des délais de livraison ou des files d'attente pour un
grand nombre de produits dans le pays pratiquant la fixation administrative des
prix.
Krach (boursier) : Effondrement financier ou
boursier apparaissant souvent à la suite de mouvements
spéculatifs et révélant l'existence d'une crise.
Liquidité du marché :
Capacité du marché à faciliter les
échanges de titres.
Marché au comptant : C'est un
marché sur lequel, la livraison des biens échangés et leur
paiement ont lieu pratiquement simultanément et immédiatement.
Obligations à bons de souscription d'actions :
Il s'agit d'une obligation permettant de souscrire à un nombre
donné d'actions à un prix déterminé à
l'avance.
Obligations à coupon zéro : Il
s'agit d'obligations sans coupon (intérêt) annuel. En
contrepartie, le prix d'émission de ce type d'obligation est très
inférieur à la valeur nominale. La plus-value en capital remplace
l'absence d'intérêts.
Portefeuille (Titres) : Ensemble de titres
détenus par un particulier ou par une institution. Un portefeuille peut
contenir des titres de créance, des actions privilégiées,
des actions ordinaires de différentes entreprises et aussi d'autres
instruments financiers.
Rapport annuel d'activité : Document
publié par les sociétés après la clôture de
leur exercice annuel et diffusé à toute personne, actionnaire ou
non, qui en fait la demande. Ce rapport regroupe les informations
communiquées aux actionnaires lors de l'assemblée
générale ordinaire et comprend trois parties : le rapport de
gestion, le rapport financier et le rapport des commissaires aux comptes.
Risque systémique : Risque lié
à un dysfonctionnement isolé qui conduirait à la
destruction du système dans son ensemble à cause des interactions
financières extrêmement nombreuses.
Subprimes : Ce sont des crédits
très risqués comprenant les prêts hypothécaires, les
cartes de crédits, les locations de voitures, accordés aux
Etats-Unis à une clientèle peu solvable, sur la base d'une
majoration du taux d'intérêt censée compenser les risques
pris par les prêteurs.
Titre : Document représentatif d'un droit
de propriété ou de créance.
AVANT-PROPOS
Les étudiantes et étudiants qui intègrent
l'École Supérieure de Gestion vont y vivre une période
exaltante et déterminante de leur existence ; cinq ans pour ceux qui
sont admis après le Baccalauréat, trois ans pour ceux qui ont
obtenu un diplôme de niveau Bac+2 et deux ans pour les
diplômés Bac+3/4. Ils y viennent avec enthousiasme et des
rêves à la fois semblables et différents.
<<C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le
reste du monde à la température normale» écrivait
Georges Bernanos. La mission de l'ESG est d'entretenir cette fièvre
créatrice, de permettre à ses étudiants de vivre leurs
rêves, se construire, s'affirmer et se réaliser tout en jouant
pleinement leur rôle de citoyen responsable dans leur pays aussi bien que
dans le village mondial. Notre ambition est de satisfaire chaque jour davantage
les conditions du <<bonheur d'étudier» afin que par la
grâce des années passées ensemble à l'ESG, ils
puissent devenir des citoyens et citoyennes libres et justes, entreprenants et
solidaires, attentifs à leurs proches comme aux plus lointains, soucieux
des retombées de leurs actions ici et sur toute la planète,
maintenant et demain.
Ainsi, parce que le savoir est porteur de
responsabilités, l'ESG se distingue en alignant les composantes du
Savoir sur celles du Savoir-faire et Savoir-Être. C'est ce qu'exprime
notre signature : <<Agir au-delà du savoir».
C'est en ces termes que s'est exprimé M. DERHY Armand,
Directeur de l'ESG de Paris, et c'est dans cette vision que nous avons
préparé le diplôme de fin de second cycle de Finance en
Audit et Expertise Comptable par la réalisation d'un mémoire de
recherche qui a pour thème : << LA PROBLEMATIQUE DU
FINANCEMENT DES PME/PMI PAR LES BANQUES ET LA BRVM ».
INTRODUCTION GENERALE
Une entreprise est un ensemble de moyens humains,
matériels et financiers dont le but est de réaliser des profits ;
elle doit être compétitive à tous les niveaux et
acquérir un marché potentiel ciblé.
Elle manifeste très souvent, des difficultés de
fonctionnement dues à un manque en apport de capitaux. En effet, elle
s'avère quelquefois incapable de mobiliser des ressources
financières en interne (fonds propres). C'est pourquoi, elle est
obligée d'aller vers des sources de financement externes. Pour ce faire,
elle s'adressera soit aux agents économiques à capacité de
financement ou à ceux devant financer des déficits de capitaux.
Ses besoins peuvent s'apprécier selon qu'ils ont un caractère
structurel ou conjoncturel. Dès lors, le financement viendra soit du
marché monétaire (essentiel pourvoyeur de capitaux de court et de
moyen terme) ou du marché financier (pourvoyeur de ressources
longues).
Les marchés monétaires et
particulièrement les banques ont pour rôle de mobiliser
l'épargne et de faire des crédits dans le souci majeur, de
financer le développement des entreprises et des Etats. Aujourd'hui, les
entreprises et particulièrement les PME/PMI se plaignent
régulièrement du manque d'efficacité des banques, car la
plupart de leurs demandes de crédits subissent des refus
catégoriques pour des raisons qui restent très souvent
méconnues.
De même, le marché boursier avec sa configuration
actuelle, ne semble pas se présenter comme étant une
«solution alternative» aux yeux des investisseurs pour diverses
raisons. Son rôle étant pourtant de mobiliser l'épargne
sous-régionale dans le souci prioritaire de financer à coût
réduit le développement des entreprises (objet de notre
étude) et des Etats.
Malheureusement, leur incapacité chacune (les banques et
la Bourse) à s'adapter à leur environnement économique,
nous emmène à nous poser la question principale suivante :
· Les entrepreneurs de Côte d'Ivoire ont-ils une
bonne connaissance des marchés financiers et bancaires dans lesquels ils
évoluent ?
De cette question centrale, découlent les questions
subsidiaires suivantes auxquelles nous tenterons de répondre tout au
long de notre recherche.
1- Le marché des capitaux répond-il aux attentes
des PME/PMI en matière de financement ?
2- Les conditions et critères d'octroi de crédits
bancaires constituent-ils un obstacle en matière de financement des
PME/PMI ?
3- Les conditions de financement proposées par le
marché financier sont-elles à la portée de toutes les
entreprises que forme la catégorie PME/PMI ?
4- Quelles sont les forces et faiblesses du système
bancaire dans le financement des PME/PMI ?
5- Quelles sont les forces et faiblesses du système de
levée de fonds de la BRVM dans le cadre du financement des PME/PMI ?
6- Ensuite, quelles sont les forces et faiblesses
constatées au niveau des PME/PMI dans leur démarche de demande de
financement ?
7- Et enfin, quelles actions à envisager pour le
renforcement de l'efficacité de nos trois (3) acteurs économiques
?
LES OBJECTIFS DE L'ETUDE
L'objectif principal de notre étude est de montrer
l'impact d'une mauvaise connaissance du marché des capitaux par la
plupart des dirigeants des PME/PMI sur leurs chances d'obtenir le financement
de leur activité.
De cet objectif principal, découlent les objectifs
secondaires suivants :
Aider les dirigeants des PME/PMI à mieux comprendre
l'environnement économique dans lequel ils évoluent ;
Amener ces entrepreneurs à la maitrise des
critères et conditions d'octroi de crédits bancaires ;
Permettre aux entrepreneurs d'une part, de découvrir
et de maitriser les conditions d'accès au Marché Financier
Régional et d'autre part, de découvrir les différentes
possibilités d'obtention de fonds via ce marché.
LES HYPOTHESES DE L'ETUDE
Pour la réalisation de nos objectifs, nous avons
formulé les hypothèses suivantes : Hypothèse
centrale : La non maitrise des marchés financiers et
monétaires par nos entrepreneurs est la cause principale de leur
problème de financement.
De cette hypothèse principale, découlent les
hypothèses secondaires suivantes :
H 1 - Les critères et conditions d'octroi
de crédits bancaires représentent pour les PME/PMI un barrage
infranchissable pour l'obtention de crédits sollicités.
H 2 - Le financement par la Bourse semble
être une solution alternative possible, mais uniquement pour certaines
formes d'entreprises.
DEMARCHE METHODOLOGIQUE
Conscients de l'importance que représente
l'accès à des sources de financement externe pour une PME/PMI,
nous nous sommes efforcés d'analyser la façon dont les banques et
la BRVM financent ces dernières.
Au départ, neuf (9) banques ont été
sollicités. Cependant, seulement quatre (4) d'entre elles
(SGBCI-BICICI-BOA-CI-ACCESS BANK) ont accepté de nous recevoir.
Concernant l'échantillon des PME/PMI, nous avons également
approché plusieurs entreprises, mais seules quatre (4) d'entre elles
(GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L, ETS FoB2, SNPC, PLASTICA) ont accepté de
répondre à nos questions. Vu la taille de cet échantillon,
nous constatons qu'il n'est pas assez représentatif. Cependant, les
réponses obtenues sont quasi similaires et ont un sens.
L'échantillon du marché boursier reste représentatif avec
la participation de la BRVM et du DC/BR.
Pour l'élaboration de la première partie, nous
avons collecté de nombreuses informations issues de lectures d'ouvrages
spécialisés d'économie, de finance, de gestion, de droit
commercial, etc. Ces lectures ont été complétées
par celles de différentes revues et travaux antérieurs en
relation avec notre thème. Par ailleurs, le recours aux services de
l'Internet pour la consultation de nombreux sites de référence
(BRVM, BNP PARIBAS, GOOGLE, etc.) nous a été très
bénéfique.
Pour ce qui concerne la deuxième partie, nous avons
adressé un courrier (contenant une demande d'information et un
questionnaire en pièce jointe) aux différents responsables des
structures choisies. En plus de cela, nous avons sollicité des
rendez-vous pour des entretiens individuels avec les personnes ciblées
afin de mieux cerner notre sujet. Pour ce faire, les guides d'entretiens
préparés comptaient aussi bien des questions ouvertes que
fermées. La collecte des données ne s'est pas faite sans
difficultés. En effet, elle a débuté en fin d'année
(période de clôtures des comptes) ce qui rendait certaines
personnes indisponibles pour la réalisation de nos entretiens. A la fin
de cette étape, nous avons traité les résultats obtenus
par la méthode des tris à plat.
Notre travail se limitera à analyser le financement des
PME/PMI par les banques et la BRVM. Nous situerons en première partie,
le cadre théorique en passant en revue la présentation de nos
trois (3) acteurs économiques (banques- PME/PMI - BRVM). Ensuite, en une
deuxième partie, nous effectuerons le diagnostic critique du financement
des PME/PMI par les banques et la BRVM.
Et enfin, pour terminer, nous nous chargerons de formuler des
propositions et recommandations pour l'amélioration des prestations de
tous nos acteurs étudiés.
|
PREMIERE PARTIE :
|
PRESENTATION
|
DES PME/PMI ET DU
|
MARCHE DES CAPITAUX
DE LA CÔTE D'IVOIRE
|
INTRODUCTION
DE LA
PREMIERE PARTIE
Les intervenants du marché des capitaux interagissent
différemment les uns avec les autres dans la poursuite de leurs
activités quotidiennes. Ils s'influencent ainsi de par leur nature, leur
activité, leur taille et bien d'autres facteurs qui leur sont propres.
Nous pouvons donc dire que chacun de ces intervenants, se caractérise de
façon particulière. Il serait alors important, en vue de mieux
les appréhender, de faire ressortir ces traits caractéristiques
qui les identifient.
De ce fait, nous nous attèlerons d'abord à
définir et présenter l'ensemble PME/PMI selon le contexte de la
Côte d'Ivoire. Ensuite, sera passé en revue, le marché
financier de l'UEMOA à travers son organisation et son fonctionnement,
et, le marché monétaire et singulièrement le
système bancaire ivoirien. Enfin, dans l'optique de mieux affiner notre
analyse et dans le souci de guider le lecteur, nous définirons tous les
concepts et outils financiers qui seront utilisés par la suite.
CHAPITRE I : PRESENTATION DES PME/PMI
I. DEFINITION DES PME/PMI
Au cours d'un séminaire initié à
Agboville en juin 2004 par la jeunesse de cette commune, M. YAPI
Isodore1, a donné une définition des PME/PMI en ces
termes : « Par PME il faut entendre Petites et Moyennes Entreprises,
c'est-à-dire un secteur d'activités économiques qui
réunit moins de 50 personnes. Une PMI ou Petite et Moyenne Industrie
regroupe plus de 50 personnes avec une technologie assez avancée sans
pour autant qu'elle soit une véritable unité industrielle qui,
elle, regroupe des centaines voire des milliers de personnes.». A la suite
de ces précisions apportées par cet expert, il s'est agi de
comprendre sous quelles formes juridiques ces entreprises ont tendance à
se présenter.
II. FORMES JURIDIQUES DES PME/PMI
De l'analyse juridique des PME/PMI, il ressort qu'elles se
présentent en quatre (4) formes juridiques d'entreprises à savoir
:
· l'Entreprise Unipersonnelle à
Responsabilité Limitée (E.U.R.L) ;
· la Société à Responsabilité
Limitée (S.A.R.L) ;
· la Société Anonyme (S.A) ;
· la Société Coopérative (S.C).
Il faut noter que dans l'ensemble, ces entreprises se
différencient par le nombre de personnes qui y exercent, le capital
financier qui les constitue, la responsabilité à l'égard
des tiers, leur fonctionnement et leur régime fiscal.
1Isodore YAPI, agroéconomiste
in
www.tresor.gov.ci/old/actualites/article.asp?n=57:
Site Internet du Trésor Public de Côte d'Ivoire , visité le
03/10/2009.
· L'Entreprise Unipersonnelle à
Responsabilité Limitée (E.U.R.L) : c'est une forme de
société à responsabilité limitée. Elle est
constituée d'un associé unique. La responsabilité de cet
associé vis-à-vis de ses dettes sociales n'est limitée
qu'à concurrence du montant de ses apports, sauf s'il a commis des
fautes de gestion ou a accordé des cautions à titre personnel.
L'associé unique est imposé directement au titre de l'impôt
sur le revenu (IR). L'E.U.R.L est généralement dirigée par
ce dernier ou par un tiers. Son régime fiscal est lié à
son chiffre d'affaires.
· La Société à
Responsabilité Limitée (S.A.R.L) : La S.A.R.L est une
société « intermédiaire ». Son capital social
minimum est de 1.000.000F CFA. La S.A.R.L ne peut comporter désormais
qu'un (1) seul associé. S'il en existe plusieurs, ces derniers sont
réunis en considération des personnes. Leur responsabilité
vis-à-vis du paiement des dettes sociales est limitée au montant
des apports. La société est dirigée par des
gérants. Ici, le régime fiscal est fonction de son chiffre
d'affaires annuel.
· Société Anonyme (S.A) : la S.A
appartient à la famille des sociétés de capitaux. Les
associés, appelés « actionnaires », détiennent
des actions négociables et sont réunis en considération
des capitaux apportés. Son capital social minimum est de 10.000.000F
CFA. Cette forme de société peut désormais comporter, tout
comme la S.A.R.L, un (1) seul actionnaire. S'ils sont nombreux, leur
responsabilité est limitée au montant des apports en capitaux.
Cette société est dirigée soit par un Conseil
d'Administration assisté d'une direction générale ou soit
par un conseil de surveillance assisté d'un directoire. Son
régime fiscal est fonction de son chiffre d'affaires annuel.
· La Société Coopérative (S.C) :
Elle a une constitution particulière, en ce sens qu'elle se
définit comme une organisation à but non lucratif dont les
adhérents détiennent collectivement le patrimoine. Le nombre de
coopérateurs est illimité et son capital est divisé en
parts sociales. Son fonctionnement est toutefois pareil à
celui d'une société anonyme. Au plan de la
fiscalité, on peut noter que les coopératives ont un
régime particulier. Elles sont exonérées d'impôts,
à l'exception des salaires que reçoivent les
coopérateurs.
III. CLASSIFICATION DES PME/PMI EN CÔTE
D'IVOIRE
Il n'existe pas en Côte d'Ivoire de façon
précise des textes de lois qui définissent les
caractéristiques des PME/PMI. Néanmoins, chacune des
Administrations, en l'occurrence les Impôts, définissent à
leur niveau des critères qui leurs sont propres, ce qui traduit donc
l'existence d'un véritable iou au niveau de l'environnement des PME/PMI.
Le Ministère de l'Industrie et de la Promotion du Secteur Privé,
les classe selon deux (2) critères majeurs : le secteur
d'activité et le niveau d'activité. Relativement à leur
secteur d'activité, les PME et PMI sont classées dans les
catégories suivantes :
· industrie manufacturière ;
· commerce de gros ;
· commerce de détail ;
· services.
Concernant le critère du niveau d'activité, l'on
retient les trois (3) caractéristiques suivantes :
· le nombre de salariés permanents ;
· le chiffre d'affaires annuel;
· le total bilan annuel.
Ainsi, d'après les critères retenus ci-dessus, on
classe les PME/PMI de la façon suivante :
A. LES MOYENNES ENTREPRISES ET LES MOYENNES INDUSTRIES
· Est considérée comme Moyenne Entreprise
/ Moyenne Industrie et appartient au secteur de l'Industrie
Manufacturière, toute société qui emploie moins de deux
cent (200) personnes comme personnel permanent et qui réalise un chiffre
d'affaires annuel inférieur à 2000.000.000F CFA ou qui a un total
bilan annuel inférieur à 1.500.000.000F CFA.
· Est considérée comme Moyenne Entreprise
/ Moyenne Industrie et appartient au secteur du Commerce de gros, toute
société qui emploie moins de cent (100) personnes comme personnel
permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur
à 1.000.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur
à 500.000.000F CFA.
· Est considérée comme Moyenne Entreprise
/ Moyenne Industrie et appartient au secteur du Commerce de détail,
toute société qui emploie moins de cinquante (50) personnes comme
personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel
inférieur à 500.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel
inférieur à 250.000.000F CFA.
· Est considérée comme Moyenne Entreprise
/ Moyenne Industrie et appartient au secteur des services, toute
société qui emploie moins de cent (100) personnes comme personnel
permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur
à 500.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur
à 250.000.000F CFA.
B. LES PETITES ENTREPRISES ET LES PETITES INDUSTRIES
· Est considérée comme Petite Entreprise /
Petite Industrie et appartient au secteur de l'Industrie Manufacturière,
toute société qui emploie moins de soixante (60) personnes comme
personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel
inférieur à 500.000.000F CFA ou qui a un total
bilan annuel inférieur à 300.000.000F CFA.
. Est considérée comme Petite Entreprise /
Petite Industrie et appartient au secteur du Commerce de gros, toute
société qui emploie moins de cinquante (50) personnes comme
personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel
inférieur à 300.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel
inférieur à 150.000.000F CFA.
. Est considérée comme Petite Entreprise /
Petite Industrie et appartient au secteur du Commerce de détail, toute
société qui emploie moins de trente (30) personnes comme
personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel
inférieur à 150.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel
inférieur à 75.000.000F CFA.
. Est considérée comme Petite Entreprise /
Petite Industrie et appartient au secteur des services, toute
société qui emploie moins de trente (30) personnes comme
personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel
inférieur à 150.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel
inférieur à 75.000.000F CFA.
Le tableau ci-dessous résume le classement des
PME/PMI.
Tableau 1 : Caractéristiques des Moyennes
Entreprises et Moyennes Industries
|
LES MOYENNES ENTREPRISES ET LES MOYENNES
INDUSTRIES
|
SECTEURS D'ACTIVITE
|
EFFECTIF
(nombre d'employés permanents)
|
|
CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL (en millions de
FCFA)
|
|
TOTAL BILAN ANNUEL (en millions de
FCFA)
|
INDUSTRIE MANUFACTURIERE
|
< 200
|
et
|
< 2 000
|
ou
|
< 1500
|
COMMERCE DE GROS
|
< 100
|
et
|
< 1000
|
ou
|
< 500
|
COMMERCE DE DETAIL
|
< 50
|
et
|
< 500
|
ou
|
< 250
|
SERVICES
|
< 100
|
et
|
< 500
|
ou
|
< 250
|
|
Source : Mémoire de fin
d'étude2.
2 Mamadou BAMBA et Mathieu MIESSAN,
« La problématique du financement des PME sur le
marché bancaire ivoirien », Mémoire de fin de cycle
(Master Finance et Marchés des Capitaux), UFRA, Abidjan, 2008, page
27.
Tableau 2 : Caractéristiques des Petites
Entreprises et Petites Industries
|
LES PETITES ENTREPRISES ET LES PETITES
INDUSTRIES
|
SECTEURS D'ACTIVITE
|
EFFECTIF
(nombre d'employés permanents)
|
|
CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL (en millions de
FCFA)
|
|
TOTAL BILAN ANNUEL (en millions de
FCFA)
|
INDUSTRIE MANUFACTURIERE
|
< 60
|
et
|
< 500
|
ou
|
< 300
|
COMMERCE DE GROS
|
< 50
|
et
|
< 300
|
ou
|
< 150
|
COMMERCE DE DETAIL
|
< 30
|
et
|
< 150
|
ou
|
< 75
|
SERVICES
|
< 30
|
et
|
< 150
|
ou
|
< 75
|
|
Source : Mémoire de fin
d'étude3.
3 Mamadou BAMBA et Mathieu MIESSAN,
« La problématique du financement des PME sur le
marché bancaire ivoirien », Mémoire de fin de cycle
(Master Finance et Marchés des Capitaux), UFRA, Abidjan, 2008, page
27.
CHAPITRE II : PRESENTATION DU MARCHE FINANCIER DE
L'ESPACE
UEMOA
Le marché de capitaux permet la rencontre entre les
agents économiques ayant un excédent de capitaux et les agents
ayant des besoins de financement. Il se subdivise en deux (2) grands ensembles,
à savoir : le marché monétaire et le marché
financier (objet de ce chapitre). Qu'est-ce qu'un marché financier ?
I. DEFINITION ET ORGANISATION DU MARCHE FINANCIER
A. DEFINITION DU MARCHE FINANCIER
Le marché financier se définit comme
étant un marché sur lequel sont émis et s'échangent
des titres financiers à moyen et long terme. Il est divisé en
deux (2) principaux compartiments que sont : le marché primaire et le
marché secondaire.
Le marché primaire est le marché sur lequel
s'effectuent les premières émissions de titres à moyen et
long terme. Le marché secondaire est celui sur lequel s'échangent
les titres à moyen et long terme préalablement émis sur le
marché primaire. Ces titres, émis dans un premier temps, puis
échangés par la suite, portent différentes nomenclatures
qui dépendent surtout de la nature de l'Émetteur. Ils sont
émis sur le marché primaire, soit par un Appel Public à
l'Epargne (APE) ou par un placement privé (PP). Les
sociétés faisant un appel public à l'épargne
peuvent émettre des actions ordinaires, des actions
privilégiées, des obligations, des obligations convertibles en
actions ordinaires, etc. Ces titres peuvent également porter les
dénominations suivantes : « Bons du Trésor », s'il
s'agit de titres émis par l'Etat, quand il s'agit d'une émission
provenant d'une industrie ou d'une entreprise commerciale on parle de «
Billet de trésorerie », lorsque ces titres sont émis par une
banque, on les désigne alors par « Certificat de dépôt
», etc.
Nous allons à présent nous intéresser
à la structuration de ce marché et recenser les différents
acteurs qui y interviennent.
B. ORGANISATION DU MARCHE FINANCIER
Les responsabilités des différents acteurs et
intervenants du marché financier ont fait l'objet d'une nette
séparation suivant les standards internationaux
généralement admis. Les structures de ce marché se
présentent en deux (2) grands ensembles, à savoir :
· un pôle public, constitué du Conseil des
Ministres de l'UEMOA et du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des
Marchés Financiers (CREPMF) ;
· un pôle privé, composé de la
Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et du
Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) qui sont des
sociétés de types privés.
Ce pôle comprend également les intervenants
commerciaux, notamment les Sociétés de Gestion et
d'Intermédiation (SGI), les Organismes de Placements Collectifs en
Valeurs Mobilières (OPCVM), les Sociétés de Gestion de
Patrimoine (SGP), les Conservateurs, les Apporteurs d'Affaires, les
Sociétés de Conseil en Investissements Boursiers et les
Démarcheurs.
Figure 1 : Marché Financier
Régional
Source: Année Boursière de la BRVM4
4BRVM, « Bourse
régionale des valeurs mobiières Afrique de l'ouest 10 ans »,
L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10
ans, 2006- 2007, page 13.
.1. Le conseil des ministres de l'UEMOA
Le Conseil des Ministres5 est l'un (1) des trois
(3) organes de direction de l'UEMOA. Il est présidé actuellement
par Monsieur VAZ Jose Mario, Ministre des finances de la République de
Guinée-Bissau. Le rôle de cet organe est de définir la
politique monétaire et de crédit de l'Union. L'objectif est
d'assurer la sauvegarde de la monnaie commune et de pourvoir au financement de
l'activité économique. Il participe ainsi au développement
des Etats membres6. Chaque Etat est représenté par
deux (2) ministres, dont le ministre des finances, mais chacun ne dispose que
d'une seule voix. La BCEAO, quant à elle, organise les séances du
Conseil dont elle assure le Secrétariat. Le Gouverneur7 de la
BCEAO assiste aux réunions du Conseil avec voix consultative et se
réunit au moins deux (2) fois par an. Ce dernier prend ses
décisions à l'unanimité.
Les deux (2) autres organes de Direction sont constitués
d'une part, de la conférence des Chefs d'Etats et d'autre part, de la
Commission de l'UEMOA.
.1. Le Conseil Régional de L'Epargne Public et
des Marchés Financiers (CREPMF)
Le Conseil Régional a été régi le
3 juillet 1996 par une convention entre les Etats membres de l'UEMOA. Cette
structure a été mise en place le 20 octobre 1997 à
Abidjan. Elle est chargée d'une part, de l'organisation, du
contrôle de l'appel public à l'épargne (APE) et d'autre
part, de l'habilitation et du contrôle des intervenants sur le
marché financier régional.
Le conseil régional est donc habilité à
:
5 www.uemoa.int/organes/direction.htm :Site internet
de l'UEMOA visité le 24/02/2010.
6Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire,
Guinée-Bissau, Mali, République du Niger, Sénégal,
République Togolaise.
7Monsieur Philippe-Henri DACOURY-TABLEY, de
nationalité ivoirienne, il est nommé Gouverneur de la Banque
Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) depuis le 8 février
2008 par le Conseil des Ministres de l'Union Monétaire Ouest Africaine
(UMOA), à la demande de la Conférence des Chefs d'Etat et de
Gouvernement de l'UMOA.
· réglementer et à autoriser les
opérations du marché ;
· formuler le cas échéant un veto sur
l'introduction des sociétés à la cote de la BRVM ;
· contrôler l'ensemble des structures
privées du marché (BRVM, DC/BR, SGI, SGP, Sociétés
de conseils en valeurs mobilières, les Apporteurs d'Affaires, les
Démarcheurs et les OPCVM).
Le CREPMF dispose de nombreux pouvoirs
(règlementaires, décisionnels, de contrôle,
d'enquête, de sanction, etc.) lui permettant de mener à bien ses
missions. Ses ressources sont essentiellement constituées par les
commissions, redevances, frais ou toute autre recette qu'il perçoit au
titre de ses activités.
.1. La Bourse Régionale des Valeurs
Mobilières (BRVM)
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)
est chargée de l'organisation du marché boursier ainsi que de la
diffusion des informations.
Nous effectuerons une étude plus détaillée
de cette structure dans les paragraphes qui suivent.
.1. Dépositaire Central/Banque de
Règlement (DC/BR)
Le Dépositaire Central est une structure qui a
démarré ses activités le 16 septembre 1998. Il est
chargé de la conservation et de la circulation des valeurs
mobilières aussi bien pour le compte des émetteurs que pour celui
des intermédiaires financiers agréées par le CREPMF. Il
fait office de banque de règlement et peut détenir des encaisses
des négociateurs.
Le DC/BR a donc pour mission de :
? centraliser la conservation des comptes courants des valeurs
mobilières pour ses adhérents ;
· régler et de livrer des opérations de
bourse en organisant pour chaque SGI la compensation valeur par valeur entre
les titres achetés et vendus ;
· régler les soldes qui résultent des
compensations relatives aux opérations de marché et le paiement
de produits attachés à la détention de titres ;
· mettre en action les Fonds de Garantie en cas de
défaillance d'un opérateur.
.1. Les intermédiaires et autres acteurs du
marché
· Les sociétés de gestion et
d'intermédiation (SGI)
Les SGI, constituées sous forme de
sociétés anonymes, exercent à titre principal les
activités de négociations de valeurs mobilières en bourse
et de conservation de titres pour le compte de la clientèle.
En général, trois (3) types de SGI sont
constitués :
- les SGI de réseau, qui sont créés par des
institutions financières telles que les banques ;
- les SGI de place, qui émanent d'un ensemble
d'opérateurs d'un même Etat ;
- les SGI indépendantes, qui ont pour origine l'esprit
d'entreprise de groupes de sociétés et/ou de personnes
physiques.
· Les sociétés de gestion de
patrimoine (SGP)
Les SGP (habilités par le CREPMF) sont des personnes
morales dont le capital social minimum est de 40.000.000F CFA et dont leur
fonds propres ne se situe pas en dessous de ce montant. Elles interviennent
dans la gestion discrète des portefeuilles titres de leurs clients en
étant bien sûr sous mandat. Les SGP ne doivent donc pas
détenir les titres et/ou les fonds de leurs clients.
· Les apporteurs d'affaires
Ce sont des personnes physiques ou morales (habilitées
par le Conseil Régional) qui transmettent les ordres de leurs clients
aux SGI et/ou qui mettent en relation leurs clients avec les SGI ou les SGP.
· Les conseils en investissement
boursier
Ce sont des personnes physiques ou morales (habilitées
par le CREPMF) qui ont pour rôle d'orienter le choix de leurs clients
sans se substituer à eux quant à leurs décisions
finales.
· Les démarcheurs
Ils ont pour métier de faire des offres de services ou
de donner des conseils, de façon habituelle, en vue de susciter la
souscription, l'achat, l'échange et la vente de valeurs
mobilières. Ils sont habilités par le Conseil Régional.
· Les conservateurs
Ce sont les banques de l'Union autorisées à
exercer des activités de teneurs de compte et de compensateurs pour le
compte des clients.
· Les organismes de placement collectif en valeurs
mobilières (OPCVM) Ce sont des organismes financiers qui
collectent l'épargne des agents économiques en émettant
des actions ou des parts.
II. PRESENTATION DETAILLEE DE LA BRVM ET
FONCTIONNEMENT DU MARCHE BOURSIER
A. PRESENTATION DETAILLEE DE LA BRVM
La BRVM est une société anonyme de droit
ivoirien avec un Conseil d'Administration. Son capital est de 604.080.000F CFA,
reparti en 302.040 actions. Elles sont détenues par environ cent
soixante-dix (170) personnes physiques et morales originaires de l'UEMOA, dont
les Etats pour 13%. Rappelons qu'en 2008, cette société
fêtait déjà ses dix (10) années d'existence au sein
du marché financier de l'UEMOA. Quels étaient alors les missions
et objectifs qui lui étaient assignés ?
a) Ses missions
Les missions que la BRVM doit impérativement accomplir
sont :
· l'organisation du marché ;
· la cotation et la négociation des valeurs
mobilières ;
· la publication des cours et des informations
boursières ;
· La promotion et le développement du marché
des valeurs mobilières. Bien que le siège de la BRVM et une
antenne nationale de la Bourse soient localisés à Abidjan, il est
important de rappeler que la Bourse est également
représentée dans chaque Etat de l'UEMOA par une Antenne Nationale
de Bourse (ANB), qui a notamment pour missions :
· d'assister les acteurs locaux du marché (SGI,
émetteurs, investisseurs et autres acteurs, etc.) ;
· d'assurer la diffusion des informations du marché
au niveau national ;
· d'organiser la promotion locale du marché
financier ;
· de représenter la BRVM et le DC/BR auprès
des autorités administratives.
b) Ses objectifs8
Outre sa principale mission d'accompagnement de la politique
économique libérale, amorcée dans la zone, et de
renforcement de l'intégration des économies des Etats membres, le
Marché Financier Régional s'est fixé trois (3) objectifs
:
1. le relèvement du taux d'épargne, grace à
la diversification des produits financiers ;
2. le renforcement de la structure financière des
entreprises qui pourront mobiliser des capitaux à long terme ;
3. la réduction des coats d'intermédiation
financière par la mise en relation directe des offres et demandes de
capitaux.
Les conditions d'admission au premier et au second
compartiment de la Bourse Régionale sont présentées dans
le Règlement Général de la Bourse et dans ses
règles d'admission à la cote, il s'agit des critères
d'éligibilité à la cote.
B. LES CRITERES D'ELIGIBILITE A LA COTE9
L'admission à la cote est l'ultime étape de la
chaine de financement de l'entreprise. Elle constitue une décision
stratégique à long terme nécessitant une bonne
préparation. La BRVM dispose de deux (2) compartiments pour les actions
et d'un (1) compartiment pour les obligations.
8www.brvm.org/AproposdelaBRVM/BourseR%C3%A9gionale/MotduDirecteur/tabid/74/language/fr-FR/Default.aspx:
Site internet de la BRVM, visité le 08/02/2010.
9BRVM, « Zoom sur une valeur de la cote :
SHELL Côte d'Ivoire / Apprendre la Bourse : Appel public à
l'épargne », REVUE
TRIMESTRIELLE, N°43, Ed. ACDI, Canada, 2009, page
15.
a) Le marché des actions
1) Définition de la notion d'action
L'action matérialise le titre de
propriété des personnes morales ou physiques (actionnaires) qui
ont apporté des capitaux ou des biens nécessaires à la
constitution ou au développement d'une société. Ce titre
de propriété confère plusieurs droits aux actionnaires
dont :
· le droit à la gestion (approbation des comptes
sociaux, répartition des bénéfices, élection des
organes de gestion : Conseil d'Administration ou Conseil de Surveillance) ;
· le droit à l'information (communication des
documents sociaux) ;
· le droit au bénéfice (distribution de
dividendes) ;
· le droit sur l'actif social.
Il existe plusieurs types d'actions (actions
privilégiées, actions de priorité, actions gratuites,
etc.). Mais dans le cas de notre mémoire, nous allons nous
intéresser uniquement aux actions ordinaires.
Le marché des actions de la BRVM se subdivise en deux
(2) compartiments. Pour prétendre au marché des actions, la
société doit être constituée sous forme de S.A.
2) Premier compartiment
Pour être admise au premier compartiment, la
société candidate doit répondre aux conditions
suivantes:
· elle doit être une S.A ;
· elle doit présenter cinq (5) bilans
certifiés ;
· elle doit présenter une capitalisation
boursière d'au moins 500.000.000F CFA ;
· elle doit diffuser au moins 20% de son capital dans le
public dès l'admission en bourse ;
· elle doit avoir une marge nette sur chiffre d'affaires de
3% sur chacune des trois (3) dernières années ;
· elle doit s'engager à signer un contrat
d'animation de marché;
· elle doit s'engager à publier les estimations
semestrielles (chiffre d'affaires et de tendances de résultats,
etc.).
3) Second compartiment
Est admissible au second compartiment de la cote
régionale tout titre de capital répondant aux conditions
suivantes :
· présentation d'une capitalisation boursière
de plus de 200.000.000F CFA ;
· présentation de deux (2) années de comptes
certifiés ;
· l'engagement à la signature d'un contrat
d'animation de marché ;
· l'engagement à la diffusion dans le public au
moins 20% de son capital dans un délai de deux (2) ans, ou 15% en cas
d'introduction par augmentation de capital.
Les valeurs rattachées à ces titres de capital
sont également éligibles au second compartiment.
b) Le marché des obligations
1) Définition de l'obligation
Les obligations sont des titres de créance qui donnent
à leurs détenteurs la qualité de créancier de la
collectivité émettrice. L'émetteur s'engage à les
rembourser à une échéance déterminée et
à leur verser un intérêt. Les obligations issues d'un
même
emprunt bénéficient toutes des mêmes droits.
La charte de chaque emprunt est constituée par son contrat
d'émission qui précise les principales caractéristiques
:
· le prix d'émission ;
· le taux d'intérêt ;
· le prix de remboursement (ce droit est toujours garanti)
;
· les modalités d'amortissement.
Il existe deux (2) principales catégories d'obligations
:
- les obligations "à taux fixe" : le
montant du coupon est fixé une fois pour toute lors du lancement de
l'emprunt ;
- les obligations "à taux variable" : le
montant du coupon varie selon l'évolution des taux de
référence (taux du marché monétaire ou taux du
marché obligataire).
Dans le cadre de notre étude nous nous
intéresserons uniquement aux obligations à « taux fixes
». On peut souscrire à des obligations lors de leur émission
par l'émetteur si ces dernières ont été
émises par APE ou par PP. Il existe plusieurs types d'obligations
(obligations à bons de souscription d'actions, obligations à
coupon zéro, etc.).
2) Le compartiment des obligations
Pour demander l'admission de son emprunt, l'émetteur doit
:
· s'engager par écrit à diffuser les
informations requises par la Bourse Régionale, notamment la publication
des comptes annuels au Bulletin Officiel de la Cote (BOC) ;
· s'engager par écrit à participer à
l'organisation du marché, notamment financièrement ;
· s'engager par écrit à se soumettre à
la réglementation de la Bourse Régionale ;
· émettre au moins vingt-cinq mille (25.000) titres
;
· émettre un montant total de l'émission
supérieur à 500.000.000F CFA.
Pour les Etats membres, les titres émis sont admis de
plein droit.
C. LA COTATION
La BRVM est un marché au comptant dirigé par
les ordres. Elle fonctionne avec un système de cotation quotidienne
depuis le 12 novembre 2001. Aujourd'hui, elle tient cinq (5) séances de
cotation toutes les semaines, sauf les jours fériés en Côte
d'Ivoire (pays oü siège la BRVM). Pourtant, lors du
démarrage de ses activités le 16 septembre 1998, il n'y avait que
trois (3) séances de cotation dans la semaine (Lundi, Mardi, Mercredi)
avec un système de Cotation Electronique Centralisé (CEC). Les
SGI devaient acheminer les ordres de bourse vers les ANB qui se trouvent dans
leurs pays. Ces antennes se chargeaient à leur tour d'acheminer les
ordres au site central de la BRVM oü s'effectuait la saisie. Depuis le 24
Mars 1999, c'est la Cotation Electronique Décentralisée (CED) qui
est pratiquée. Dès lors, chaque SGI se rend à l'ANB de son
pays pour effectuer les saisies et suivre l'évolution du marché
dans toute la sous-région. La méthode de détermination des
cours des titres retenue est le « fixing ». Il s'agit d'un processus
visant à déterminer le cours coté d'une valeur
donnée. Il se traduit par une confrontation de tous les ordres
préalablement enregistrés, en vue de la détermination d'un
cours unique pour chaque valeur. Il y a un (1) seul fixing à la BRVM et
il a lieu tous les jours de cotation à 10h45 (GMT). Quant au
dénouement des transactions, il intervient trois (3) jours ouvrables
après le jour de la cotation.
Figure 2 : Fonctionnement d'une séance de
bourse
Source : BRVM
D. LA COMPENSATION
Le marché financier est un marché au comptant,
avec un dénouement glissant des transactions sur trois (3) jours. Cela
permet aux opérateurs de connaitre avec précision la date
à laquelle ils devront faire face à leurs engagements.
Les dénouements sont garantis, grace à la mise
en oeuvre de Fonds de Garantie constitué par les SGI. Ce qui permet de
couvrir d'éventuelles défaillances de contrepartie dans le
marché. Cette option fondamentale minimise le « risque
systémique ». Les titres circulent exclusivement sous la forme
dématérialisée. Ils sont conservés chez un
Dépositaire Central unique et les règlements s'opèrent
exclusivement dans les livres d'une Banque de Règlement unique
(DC/BR).
E. LA TARIFICATION10
L'adhésion au marché financier régional
en qualité d'intermédiaire agrée, teneur de comptes titres
et Émetteur entraine la perception de commissions. Leur montant est
fixé par les structures centrales du marché (BRVM et DC/BR). Une
partie représentant 5% est rétrocédée au CREPMF
afin de contribuer à son financement. Les tarifs de la BRVM et du DC/BR
sont publiés par avis au Bulletin Officiel de la Cote (BOC).
F. BREF APERCU DE LA FISCALITE : L'IMPOT SUR LES REVENUS
DES VALEURS MOBILIERES (IRVM)
L'impôt sur le revenu est assis sur le revenu des
personnes physiques et des sociétés à caractère
commercial. Dans notre cas, l'imposition concerne les revenus des valeurs
mobilières. Les dispositions contenues dans le tableau
ci-dessous sont celles relatives à la décision du Conseil des
Ministres du 3 juillet 1996 en vue de
10 Cf. annexe VI, page 179.
l'harmonisation de la fiscalité des valeurs
mobilières dans l'UEMOA. A ce jour, elles sont entrées en vigueur
au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Togo.
Le principe adopté est la retenue à la source, libératoire
de tout autre impôt.
Tableau 3 : Imposition des revenus sur valeurs
mobilières
NATURE
|
TAUX D'IMPOSITION
|
Dividendes et intérêts
|
|
· Actions (dividendes)
|
10%
|
· Obligations (intérêts)
|
13%
|
· Lots d'obligations
(intérêts)
|
15%
|
Plus-values réalisées
|
|
· Particuliers
|
Exonération totale.
|
· Sociétés
|
Imposition au BIC ou à l'IS ou
exonération totale sous condition de réemploi dans un
délai de trois (3) ans.
|
|
Source: Année Boursière de la BRVM
11BRVM, « Bourse régionale des
valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE
BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans,
2006-2007, page 37.
CHAPITRE III : PRESENTATION DU MARCHE MONETAIRE
IVOIRIEN
Le marché monétaire est au sens large un
marché informel oü les institutions financières et les
entreprises placent leurs avoirs à court terme ou empruntent à
court terme. Par "court", on entend, généralement moins d'un (1)
an, parfois moins de deux (2) ans. Dans le cadre de notre étude, nous
nous intéresserons uniquement aux établissements bancaires.
I. DEFINITION ET ORGANISATION DU SYSTEME BANCAIRE
IVOIRIEN
A. DEFINITION DE LA BANQUE
La banque12 est un organisme financier qui concentre
des moyens de paiements, assure la distribution du crédit, le change et
l'émission de billets de banque.
Dans une définition un peu plus juridique, on peut
définir la banque13 comme étant un
établissement de crédit. Elle est habilité à
recevoir du public des fonds à vue ou à moins de deux (2) ans de
terme et à effectuer toutes les opérations de banque.
B. ROLES DE LA BANQUE
La banque remplit de nombreux rôles à
l'égard de sa clientèle à savoir :
· le service de caisse, qui recouvre tous les services
matériels que les banques offrent à leur clientèle ;
· l'octroi de crédits pour la trésorerie
(court terme) et les investissements (moyen et long terme) ;
· les opérations de change et le financement des
opérations avec l'étranger.
12 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all «
Lexique de gestion », 6ème
édition DALLOZ, Paris, 2003, page 52.
13 Raymond GUILLIEN, Jean VINCENT and all «
Lexique des termes juridiques », 14ème
Edition DALLOZ, Paris, 2003, page 70.
C. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE
IVOIRIEN
L'ensemble des banques de la Côte d'Ivoire,
chapeauté par la Banque Centrale forme le « système bancaire
ivoirien ». On y distingue différents types de banque selon leur
fonction (banques de dépôts, banques d'investissements, etc.). La
Côte d'Ivoire, pays membre de l'Union Monétaire Ouest-Africaine
(UMOA), a pour Banque Centrale la BCEAO. C'est un établissement public
international dont le siège est fixé à Dakar. Il a pour
rôle:
· de réglementer et superviser les opérations
des différentes banques, en veillant notamment à leur
solvabilité vis à vis des déposants ;
· et en particulier de superviser la production de monnaie
par ces banques, et d'en réguler l'usage via les « taux
d'intérêt directeurs ». La théorie
économique y voit un moyen de réguler la croissance, via
l'incitation à l'épargne ou à la consommation, et d'agir
sur l'inflation.
Analysons de plus près les activités du secteur
bancaire en 2008.
D. PAYSAGE BANCAIRE EN 2008
Le marché bancaire ivoirien est en pleine
effervescence depuis l'année 2008. On y observe des mouvements dans tous
les sens, qui pour le moment lui sont favorable. Le réseau bancaire de
la Côte d'Ivoire en 2008 était composé d'environ vingt (20)
banques qui avaient à elles seules près de trois cent (300)
agences réparties sur l'ensemble du territoire. Les plus
importantes14 banques classées par rapport au nombre de leurs
agences sur le territoire ivoirien sont :
14Lucien AGBIA, « Banques ivoiriennes :
A l'épreuve de la concurrence », PME
MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan,
2009, page 17.
> la Banque Atlantique CI fusion de ses deux (2) banques
du groupe Atlantique que représentaient la Banque Atlantique de
Côte d'Ivoire (BACI) et la Compagnie Bancaire de l'Atlantique Côte
d'Ivoire (COBACI) ;
> la Société Générale de Banques
en Côte d'Ivoire (SGBCI), filiale de la Société
Générale (France) ;
> la BIAO-CI, membre du groupe NSIA depuis 2006;
> la Banque Internationale pour le Commerce et pour
l'Industrie de la Côte d'Ivoire (BICICI), filiale de groupe BNP
PARIBAS.
Tableau 4 : Les principaux réseaux
bancaires de Côte d'Ivoire
RANG
|
BANQUE
|
NOMBRE D'AGENCE
|
ADRESSE DU SIEGE
|
TELEPHONE
|
|
FAX
|
|
1
|
BANQUE ATLANTIQUE CI
|
67
|
04 BP 1036 ABJ 01
|
20
|
31
|
59
|
50
|
20
|
21
|
68
|
52
|
2
|
SGBCI
|
41
|
01 BP 1355 ABJ 01
|
20
|
20
|
12
|
34
|
20
|
20
|
13
|
03
|
3
|
BIAO CI
|
31
|
01 BP 1274 ABJ 01
|
20
|
20
|
07
|
20
|
20
|
20
|
07
|
00
|
4
|
BICICI
|
30
|
01 BP 1298 ABJ 01
|
20
|
20
|
16
|
00
|
20
|
20
|
17
|
00
|
5
|
ECOBANK CI
|
30
|
01 BP 4107 ABJ 01
|
20
|
21
|
10
|
41
|
20
|
21
|
86
|
16
|
6
|
BNI
|
24
|
01 BP 670 ABJ 01
|
20
|
20
|
98
|
00
|
20
|
21
|
35
|
78
|
7
|
SIB
|
15
|
01 BP 1300 ABJ 01
|
20
|
20
|
00
|
00
|
20
|
21
|
01
|
19
|
8
|
BANK OF AFRICA CI
|
13
|
01 BP 4132 ABJ 01
|
20
|
30
|
34
|
00
|
20
|
30
|
34
|
01
|
9
|
BHCI
|
7
|
01 BP 2325 ABJ 01
|
20
|
35
|
39
|
38
|
20
|
22
|
58
|
18
|
10
|
BFA
|
6
|
BP 103 Post'entreprise
|
20
|
25
|
61
|
61
|
20
|
25
|
61
|
99
|
11
|
BCEAO
|
6
|
01 BP 1769 ABJ 01
|
20
|
21
|
83
|
55
|
20
|
21
|
11
|
88
|
12
|
OMNIFINANCE
|
5
|
17 BP 1141 ABJ 17
|
20
|
30
|
32
|
00
|
20
|
30
|
32
|
01
|
13
|
UBA Côte d'Ivoire
|
5
|
17 BP 808 ABJ 17
|
20
|
31
|
22
|
22
|
20
|
31
|
22
|
26
|
14
|
ACCD (Banque du Trésor)
|
4
|
04 BP 468 ABJ 04
|
20
|
33
|
40
|
86
|
20
|
33
|
40
|
86
|
15
|
STANDARD CHARTERED BANK
|
3
|
01 BP 6928 ABJ 01
|
20
|
31
|
58
|
30
|
20
|
21
|
42
|
58
|
16
|
VERSUS BANK
|
3
|
01 BP 1874 ABJ 01
|
20
|
25
|
60
|
60
|
20
|
25
|
60
|
99
|
17
|
COFIPA INVESTMENT BANK (CIB)
|
3
|
04 BP 411 ABJ 01
|
20
|
21
|
84
|
52
|
20
|
21
|
85
|
99
|
18
|
CITIBANK
|
2
|
01 BP 3698 ABJ 01
|
20
|
20
|
90
|
00
|
20
|
21
|
76
|
85
|
19
|
BRS
|
1
|
BP 312 Post'Entreprise
|
20
|
21
|
05
|
08
|
20
|
21
|
07
|
68
|
20
|
BRIDGEBANK GROUP CI
|
1
|
01 BP 13002 ABJ 01
|
20
|
25
|
85
|
85
|
20
|
25
|
85
|
99
|
|
Source : Pme Magazine
15Lucien AGBIA, « Banques ivoiriennes :
A l'épreuve de la concurrence », PME
MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan,
2009, page 17.
De nouvelles banques sont arrivées également dont
:
> la UNITED BANK for Africa (UBA) du Nigeria;
> et ACCESS BANK sa consoeur qui a pris le contrôle
d'OMNIFINANCE.
II. L'OCTROI DE CREDIT16 BANCAIRE
Le financement des secteurs économiques par les banques
se matérialise à travers l'octroi de crédit. Il existe en
pratique plusieurs types de crédit.
A. DEFINITION DU CREDIT
Le crédit est un acte de confiance se traduisant par
un prêt en nature ou en espèces consenti en contrepartie d'une
promesse de remboursement dans un délai généralement
convenu à l'avance.
B. DIFFERENTS TYPES DE CREDITS
a) Les crédits à court terme
Ce sont des crédits dont la durée est
inférieure à trois (3) mois, cela peut aller jusqu'à deux
(2) ans, mais il perd la possibilité du réescompte sauf
autorisation préalable de la Banque Centrale. Ce type de crédit
est généralement consenti par des banques de dépôts.
Peuvent rentrer dans cette catégorie :
· les bons du Trésor ;
· les engagements par signature (aval, caution,
acceptation) ;
· les crédits par caisse (escompte, avance en compte
courant, facilité de caisse ou découverts) ;
· les crédits de campagne.
16 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF,
Alain-Charles MARTINET, Lexique de gestion,
Paris, 6ème Edition Dalloz, 2003, page 151.
b) Les crédits à moyen terme
La durée de ces crédits varie de deux (2)
à cinq (5) ou sept (7) ans et sont destinés au financement des
investissements. Ils peuvent être mobilisés moyennant certaines
garanties. Rentrent dans cette catégorie :
· les crédits d'équipements destinés
à financer un investissement ;
· les crédits d'exploitation qui sont des
crédits de mobilisation d'une créance commerciale.
c) Les crédits à long terme
La durée de ces crédits est
généralement supérieure à sept (7) ans. Les
différentes opérations de cette catégorie sont :
· le financement d'investissements ;
· la mobilisation des créances commerciales
détenues sur l'étranger.
III. LE RISQUE CREDIT
A. DEFINITION DE LA NOTION DE RISQUE17
Le risque est un phénomène aléatoire
correspondant à une situation oü le futur n'est prévisible
qu'avec des probabilités. On l'oppose à l'incertitude qui
correspond à un futur totalement imprévisible et à la
certitude qui permet une prédiction, c'est-à-dire une
prévision affectée d'une probabilité égale à
un (1). Il existe deux (2) sortes de risques que sont le << risque de non
remboursement » et le << risque d'illiquidité ».
17 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF
and all << Lexique de gestion »,
6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 438.
B. LES DIFFERENTS TYPES DE RISQUES
a) Le risque de non remboursement ou
d'insolvabilité
Ce risque est appelé << risque de non-paiement
» ou << risque de non remboursement partiel ou total ». Il est
inhérent à toute opération de crédit et le banquier
doit nécessairement l'évaluer avant de décider d'accorder
un crédit en matière d'investissement.
b) le risque d'illiquidité ou risque de
retard
Pour se couvrir contre ce genre de risque, le banquier doit
faire face à ses propres échéances et par
conséquent compter sur des rentrées de fonds pour
équilibrer sa trésorerie. Il peut assortir son contrat de
prêt ou de crédit de garanties destinées à le
protéger en cas de défaillance du demandeur.
Quelles sont donc les sûretés exigées par les
banques en matière de financement ?
IV. LES GARANTIES EXIGEES PAR LES BANQUES
A. DEFINITION DE LA NOTION DE GARANTIE18
La garantie est synonyme de sûreté
accordée au créancier pour le recouvrement de sa créance.
Pour améliorer la sécurité de ses engagements et surtout
pour se couvrir du risque de non remboursement, le banquier recueille un
certain nombre de garanties. On distingue deux (2) types de
sûretés que sont : la << sûreté réelle
» et la << sûreté personnelle ».
18 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF
and all << Lexique de gestion »,
6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 260.
B. LES DIFFERENTS TYPES DE GARANTIE
a) Les garanties réelles
La garantie réelle est un engagement d'une entreprise
mise à la disposition de sa banque sous forme d'un bien mobilier ou
immobilier. On distingue deux (2) formes de garanties réelles que sont :
<< le nantissement » et << l'hypothèque ».
1) Le nantissement
Il y a nantissement lorsque le débiteur remet, par
contrat, un bien mobilier ou immobilier entre les mains de son créancier
et ceci pour garantir le payement de sa dette. Peuvent être nantis, sans
dépossession du débiteur :
> les droits d'associés et valeurs mobilières
;
> le fonds de commerce ;
> le matériel professionnel ;
> les véhicules automobiles ;
> les stocks de matières premières et de
marchandises.
2) L'hypothèque19
C'est un droit que possède un créancier sur un
bien immobilier de son débiteur et qui, si la dette n'est pas
levée à l'échéance et sans le rendre
propriétaire, l'autorise à vendre, ou faire vendre, ledit bien et
de se payer prioritairement aux autres créanciers du débiteur.
19 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF
and all << Lexique de gestion »,
6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 277.
b) Les garanties personnelles
Appelées aussi << sûretés
personnelles », ces garanties sont constituées par l'engagement
d'une ou de plusieurs personnes de rembourser le créancier en cas de
défaillance du débiteur principal. Ces garanties se
présentent sous les formes de << cautionnement », de <<
l'aval » et de << gage ».
1) Le cautionnement20
On parle de << cautionnement » lorsqu'une somme
d'argent ou une valeur est déposée en garantie d'une obligation
contractive.
2) L'aval21
En matière financière, l'aval est un engagement
écrit pris par l'avaliseur ou avaliste (donneur de l'aval) de payer tout
ou partie du montant d'un effet de commerce, en cas de défaillance d'un
des signataires.
3) Le gage22
Le gage est un contrat par lequel un débiteur remet un
objet mobilier qui lui appartient entre les mains de son créancier, en
garantie du paiement de la dette. Par extension, l'objet remis constitue un
gage. Lorsque l'objet est immobilier, on parle d'antichrèse.
20 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF
and all << Lexique de gestion »,
6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 78.
21 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF
and all << Lexique de gestion »,
6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 48.
22 Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all <<
Lexique de gestion », 6ème
édition DALLOZ, Paris, 2003, page 259.
CHAPITRE IV : LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS
UTILISES DANS NOTRE ANALYSE
Avant d'aborder l'objet de l'étude réel de notre
mémoire, il convient de définir de façon précise
l'ensemble des notions et concepts qui y seront utilisés afin de
faciliter l'exploitation et la compréhension de notre travail.
I. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS
NOTRE ANALYSE BOURSIERE
A. LA FORME JURIDIQUE
Quand on parle de « forme juridique » d'une entreprise,
on fait référence à son statut juridique. Le choix de la
forme juridique dépend :
- de la nature de l'activité ;
- de l'importance des investissements ;
- du nombre de participants ;
- du régime matrimonial, du régime fiscal et social
de l'entreprise et du créateur ; - du mode de fonctionnement et de
gestion ;
- du degré d'engagement ;
- de la responsabilité du créateur ;
- et des potentialités de développement et des
possibilités de transmission.
B. CAPITALISATION BOURSIERE (CB)
a) Définition
La capitalisation boursière est une variable qui mesure
la surface boursière d'une société cotée.
b) Mode de calcul
Elle est égale au produit du cours boursier du titre
par le nombre d'actions formant le capital. En d'autres termes, soit N, le
nombre d'actions constituant le capital, C, le cours boursier, la
capitalisation boursière, CB est :
> CB = N x C
C. LES INDICES BOURSIERS
a) Définition d'un indice boursier
Un indice boursier est une moyenne mobile pondérée
par les capitalisations boursières ou non, des cours des actions des
sociétés cotées ou d'une bourse des valeurs
mobilières. L'investisseur utilise ce ratio pour comparer
les performances d'un marchéboursier et pour mesurer
l'évolution de celui-ci. L'indice BRVM10 représente les dix
(10) valeurs les plus actives du marché boursier
régional.
Il est actualisé tous les trois (3) mois. Quant à
l'indice BRVM Composite, il représente l'ensemble des valeurs inscrites
à la cote de la Bourse Régionale.
b) Mode de calcul de l'indice BRVM
Certains indices boursiers sont calculés à
partir de moyennes arithmétiques simples (somme des cours divisée
par le nombre de titres). L'indice pondéré est calculé en
tenant compte du poids relatif dans la capitalisation boursière totale
de chaque élément le composant (cas des indices BRVM).
Indice BRVM = (Capitalisation boursière /
Capitalisation boursière de référence ajustée) x
100
D. LE RATIO COURS-BENEFICES (PER)
a) Définition
Le ratio cours-bénéfice ou PER est le rapport
entre le cours de l'action d'une société et son
bénéfice net par action. Lorsque le bénéfice
utilisé pour la détermination du PER est le résultat
réalisé au cours d'un an d'activité, il indique en combien
d'années ce bénéfice rembourse le prix de l'action.
b) Mode de calcul
Soit C le cours de l'action, N le nombre d'actions composant le
capital et E, le bénéfice net par action, le PER est obtenu par
la relation suivante :
> PER = C / E
Avec E = Bénéfice réalisé /
N
E. LE TAUX DE RENDEMENT (r)
a) Définition
Le taux de rendement est le taux de
rémunération du capital investi en action. C'est le rapport du
dividende par action sur le cours du titre avant distribution du dividende. Il
permet de comparer le rendement de l'action concerné avec celui des
autres placements (compte d'épargne, obligations, etc.)
b) Mode de calcul
Soit D, le dividende versé par action et C, le cours de
l'action avant détachement du coupon de dividende, le taux de rendement,
(r) de l'action est :
> (r) = (D / C) x 100
F. LE PAY-OUT RATIO
a) Définition
Il s'agit d'un ratio qui est à comparer au rendement,
il permet de mieux l'apprécier. Si le rendement est fort et le pay-out
élevé, cela signifie que l'entreprise est en « perte de
vitesse ». Une « perte de vitesse » signifie que les dividendes
distribués ne proviennent pas des bénéfices
réalisés par la société ; ce qui pourrait donc
inquiéter les investisseurs.
b) Mode de calcul Les deux (2)
éléments pris en compte pour la détermination du pay-out
ratio sont :
- le dividende versé par action (D) ;
- et le bénéfice par action (BPA). Dans ce cas, le
bénéfice par action est le bénéfice brut, celui
réalisé avant déduction des taxes et impôts.
> Pay-Out Ratio = D / BPA avec le
BPA = Bénéfice brut / nombre d'actions
G. LA PLUS-VALUE
a) Définition
C'est la différence positive entre le prix d'achat d'un
titre et son prix de vente. Elle représente le gain que réalise
un investisseur sur la vente de son titre.
b) Mode de calcul
Soit Ca, le prix d'achat d'un titre et Cv, son prix de vente, la
plus-value est : > P = Cv-Ca
NB : Lorsque le prix d'achat est supérieur au prix de
vente, la plus-value est négative, on dit que l'investisseur
réalise une moins-value.
H. VALEUR NOMINALE, PRIX D'EMISSION ET PRIX DE NEGOCIATION
D'UNE OBLIGATION
a) Valeur nominale
La valeur nominale d'une obligation est la somme d'argent que
l'Émetteur emprunte. Il s'agit alors du montant qu'il faudra rembourser
à l'échéance. Cette valeur ne change jamais.
b) Prix d'émission
Le prix d'émission correspond au prix auquel
l'obligation est émise. A certaines occasions, le prix d'émission
diffère de la valeur nominale. La différence entre la valeur
nominale et le prix d'émission détermine la « prime
d'émission ».
c) Prix de négociation ou prix du
marché
Comme son nom l'indique, il s'agit du cours de l'obligation sur
le marché boursier à un temps (t).
I. COUPON BRUT ET NET
Le coupon représente pour le détenteur
d'obligation, les revenus perçus à intervalles réguliers
pendant toute la durée de l'emprunt. On parle de coupon brut lorsque ce
revenu n'est pas encore soumis à l'impôt. Quant au coupon net, il
s'agit du revenu reçu après imposition.
J. LA NOTATION
La notation correspond à la signature de
l'Émetteur, c'est-à-dire sa capacité à rembourser
les intérêts et la dette contractée auprès des
détenteurs des obligations. La notation est délivrée par
des agences jugées indépendantes. Cette signature a une incidence
sur le niveau du taux facial. Plus le risque de défaillance de
l'Émetteur est important, plus le taux d'intérêt
exigé par le marché sera élevé.
K. SPECULATION
La spéculation désigne l'action risquée,
dans une transaction marchande (commerciale ou financière), cherchant
à tirer profit par anticipation de l'évolution du niveau
général des prix ou de l'évolution d'un prix particulier
d'un bien ou d'un actif financier. Le comportement spéculatif, compte
tenu des prévisions qu'effectue le spéculateur, consiste, par
exemple, à acheter à un instant (t) pour revendre à un
instant (t+1) à un prix plus élevé afin de dégager
une plus-value ou bénéfice. Mais les prévisions peuvent ne
pas se réaliser; c'est pour cela qu'il n'y a spéculation qu'en
« situation d'information parfaite ».
L. TAUX D'INTERET SUR OBLIGATION
C'est le taux d'intérêt qui sert à
calculer le montant du coupon que l'entreprise versera à son
créancier. On parle de « taux brut », lorsqu'il s'agit du taux
d'intérêt avant déduction des impôts et taxes.
II. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS
NOTRE ANALYSE BANCAIRE
A. TAUX D'INTERET ET TAUX DE BASE BANCAIRE
a) Définition du taux d'intérêt
Le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer
pour emprunter de l'argent, c'est aussile prix que l'on reçoit quand on
prête de l'argent.
b) Définition du taux de base bancaire
Le taux de base bancaire (TBB) est le taux
d'intérêt annuel fixé par la banque et qui sert de base au
calcul du prix des crédits qu'elle consent. Il est en théorie
fixé en fonction du taux du marché monétaire, qui
dépend lui-même des conditions du marché (loi de l'offre et
de la demande). La banque ne peut prêter, en principe, en dessous du taux
de base bancaire car c'est le taux à partir duquel elle ne
réalise ni une perte ni un bénéfice.
B. ANALYSE FINANCIERE
C'est un ensemble de techniques qui permet de
synthétiser et d'analyser d'un point de vue économique et
financier les documents comptables d'une société et d'une
entreprise individuelle. Ces derniers (bilan ou compte de résultat)
étant remplis avec des règles de comptabilité
générale et des règles fiscales.
C. LA NOTION DE CRITERE
Au sens méthodologique, un « critère »
correspond à un instrument de jugement, d'appréciation ou de
classification.
D. NOTION DE TEMPS EN FINANCE
Le temps est à la fois une ressource économique
et une dimension du choix. C'est parce qu'il existe une
préférence temporelle que se pose, au moment d'un choix
économique, la nécessité d'une évaluation
psychologique du temps.
E. DIFFERENCE ENTRE UNE CRISE FINANCIERE ET UNE CRISE
ECONOMIQUE
Une crise financière concerne les acteurs en
difficultés financières, ayant du mal à payer leurs
engagements à leurs créanciers. Les agents économiques
concernés sont souvent proche de l'état de cessation de paiement.
Elle peut être d'échelle différente, peut être
régionale, nationale, mondiale, ou se limitée à un seul
secteur d'activité.
Par contre, une crise économique est
caractérisée par un profond retournement de la situation
économique d'un pays, d'une nation ou d'une zone géographique
plus importante. Elle débute souvent par un « krach », mais
ses répercussions sont plus larges. La période de
récession alors engagée se traduit souvent par une montée
du chômage, de nombreuses faillites, des tensions sociales et souvent par
des baisses de salaire et de pouvoir d'achat.
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
A l'issue de cette première partie, nous retenons que
le groupe des PME/PMI est un ensemble d'entreprises qui se distinguent par leur
forme juridique, leur taille, leur activité, leur capital social etc.
Bien que différentes, elles se conforment toutes aux mêmes textes
et lois imposés par le Système Comptable Ouest-Africain (SYSCOA)
et par l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
(OHADA). Dans l'optique de satisfaire ses besoins financiers, cet ensemble
PME/PMI s'adresse généralement au marché des capitaux,
constitué principalement du système bancaire et du marché
financier.
Le marché financier (boursier) se définit comme
étant un marché sur lequel sont émis et s'échangent
des titres financiers à moyen et long terme.
Le système bancaire est l'ensemble des banques
chapeauté par la Banque Centrale qui en est son organe d'émission
de la monnaie. La banque quant à elle est un organisme financier qui
concentre des moyens de paiements, assure la distribution du crédit, le
change et l'émission de billets de banque.
Il ressort que l'ensemble PME/PMI, système bancaire et
marché financier interviennent sur le marché des capitaux sous la
contrainte de règles et conditions diverses. En effet, chacun de ces
acteurs a des principes qui conditionnent son fonctionnement. Ainsi, les
PME/PMI dans leur requête de financement sont contraints à
obéir à une panoplie d'exigences requises par ce
marché.
DEUXIEME PARTIE :
DIAGNOSTIC CRITIQUE
DU FINANCEMENT DES
PME/PMI DE CÔTE
D'IVOIRE PAR LES
BANQUES ET LA BRVM
SUIVI DE PROPOSITIONS
ET DE
RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
DE LA
DEUXIEME PARTIE
Les interactions entre les différents acteurs du
système financier ivoirien favorisent l'apparition de difficultés
inhibant leur épanouissement. En effet, l'étude du financement
des PME/PMI a permis d'obtenir plusieurs informations qu'il conviendrait
d'analyser de façon approfondie afin de faire ressortir tous les aspects
qui font sa spécificité. Après avoir
présenté les résultats de financement entre les PME/PMI et
respectivement les marchés financier et bancaire de la Côte
d'Ivoire, nous évaluerons les forces et faiblesses de ces
différents intervenants. Au final, nous nous efforcerons de proposer des
solutions en vue d'une amélioration du processus de financement.
CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS A LA
BRVM DANS LE FINANCEMENT DES PME/PMI
I. L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET L'INTRODUCTION EN
BOURSE
A. DEFINITION DE L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE
(APE)
L'APE est le processus par lequel une personne morale
publique ou privée (Émetteur) vend des titres au public
(investisseur) afin d'obtenir des capitaux nécessaires à la
couverture de ses besoins en financement. C'est sur le marché primaire
que l'APE est effectué.
B. LES DIFFERENTES ETAPES POUR UNE INTRODUCTION AU
MARCHE FINANCIER
a) Organisation d'un appel public à
l'épargne
Pour pouvoir faire un appel public à l'épargne, il
faut respecter impérativement la démarche suivante :
· la première étape oblige
l'Émetteur à designer une Société de Gestion et
d'Intermédiation (SGI) qui l'assistera dans la mise en place de
l'opération, la demande de visa au Conseil Régional et le
placement des titres dans le public ;
· la Société de Gestion et
d'Intermédiation (SGI) adressera une demande au CREPMF. Cette demande
comportera une note d'information qui décrit : - les
caractéristiques de l'opération ;
- la situation juridique de l'émetteur ;
- le capital de l'émetteur ;
- les activités de l'émetteur ;
- les organes sociaux de l'émetteur ;
- les états financiers de l'émetteur ;
- l'évolution récente de l'émetteur ;
- et enfin, les perspectives d'avenir de l'émetteur.
· le Conseil Régional (CREPMF) examinera la demande.
Si le dossier répond aux critères d'éligibilité
prédéfinis, il accordera son visa à l'opération
;
· la Société de Gestion et
d'Intermédiation (SGI) mandatée, assurera avec l'aide de son
réseau de placement, la diffusion des titres dans le public.
Au terme du processus de souscription sur le marché
primaire, l'émetteur se verra dans l'obligation de s'introduire en
bourse. Pour ce faire, une autre démarche lui sera imposée et une
nouvelle demande sera adressée mais cette fois-ci à la BRVM.
b) L'entrée en bourse
Les étapes à suivre pour une introduction au
marché secondaire sont les suivantes :
· l'émetteur désignera soit une nouvelle SGI
ou la même qui a été sollicité au départ
(lors de la demande d'introduction au marché primaire) ;
· la SGI adressera à la BRVM une demande d'admission
du titre de l'émetteur ;
· après avoir vérifié la
conformité du dossier, la BRVM accusera réception du dossier ;
· le dossier sera examiné par le Conseil
d'Administration de la BRVM qui rendra sa décision ;
· lorsque la décision est favorable, la BRVM informe
le Conseil Régional (CREMPF) qui à sept (7) jours pour donner son
avis ;
· la BRVM procédera ensuite à la
première cotation du titre après information du public.
· et enfin, une fois admis à la cote de la Bourse,
les titres seront librement transigés sur le marché secondaire
par les investisseurs de l'UEMOA et de
l'étranger par l'entremise de leurs SGI selon les
règles prescrites par la Bourse.
C. OBLIGATIONS LIEES A L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET
A L'INTRODUCTION EN BOURSE
L'appel public à l'épargne est une étape
très importante de la vie d'une société et la
décision d'y procéder doit être prise à la
lumière de l'ensemble des facteurs pertinents, notamment :
· les coûts : les frais initiaux liés
à l'appel public à l'épargne et à l'introduction en
bourse sont non négligeables (honoraires des conseillers juridiques et
des experts comptables, rémunération des sociétés
de gestion et d'intermédiation, frais d'obtention du visa du Conseil
Régional, commission d'introduction à la Bourse Régionale,
frais relatifs à l'impression du prospectus, etc.).
De même, certains frais récurrents devront
être pris en considération à savoir :
- les honoraires de l'agent chargé des services
financiers (registraire) ;
- les frais liés à la réglementation, la
vérification, aux communications ainsi que la commission de
capitalisation chargée annuellement par la Bourse Régionale.
Certains de ces coüts sont relatifs à la taille
de l'émission, de sorte que, en dessous d'un certain seuil, il n'est pas
souhaitable de procéder à un APE. Compte tenu de la taille de la
société, la SGI devra l'informer de ces coüts.
· Temps et efforts requis
La préparation d'un appel public à
l'épargne peut durer plusieurs mois et requiert un engagement complet de
la part de l'équipe de direction. Suite à l'introduction en
bourse, la direction devra s'occuper des questions telles que les
réunions du Conseil d'Administration, les assemblées des
actionnaires, la conformité avec les lois et règlements, de
même que les rencontres avec les analystes financiers et les
journalistes.
· Obligations d'information
L'APE et l'introduction en bourse impliquent des obligations
d'information de la part des émetteurs (ces obligations sont inscrites
aux Règlements généraux du Conseil Régional et de
la Bourse Régionale). La bonne diffusion des informations et au moment
opportun contribue à renforcer la confiance qui existe entre le public
et l'émetteur.
D. AVANTAGES LIES A UN APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A
L'INTRODUCTION EN BOURSE
L'appel public à l'épargne et l'introduction en
bourse présentent de nombreux avantages pour la société et
ses actionnaires, dont voici les principaux :
a) Pour la société1) Levée de fonds
auprès du public
D'importantes ressources stables à moyen et long terme
sont disponibles pour le financement de la croissance d'une
société.
2) Notoriété
La cotation des titres d'une société lui offre
une visibilité. Elle lui permet d'améliorer ses relations
d'affaires avec ses partenaires tels que les banques, les fournisseurs, les
clients tout en accroissant son pouvoir de négociation.
3) Croissance externe La cotation favorise les
opérations de croissance externe: fusion - acquisition.
4) Assainissement du bilan et augmentation de la
capacité d'emprunt
L'apport de fonds propres permet de consolider la structure
de capital en améliorant les rapports DETTE/FONDS PROPRES et d'augmenter
la capacité d'emprunt.
5) Financement ultérieur
Outre l'augmentation de la capacité d'emprunt, l'APE
et l'admission à la cote de la Bourse Régionale facilite le
financement ultérieur de la société, par l'émission
d'actions ordinaires supplémentaires, d'actions
privilégiées ou d'obligations (convertibles ou non en actions
ordinaires).
6) Incitatifs pour les employés et la
direction
L'introduction en bourse permet d'envisager l'octroi d'options
d'achat d'actions ou d'autres types de régimes d'intéressement
aux employés clés.
b) Pour les actionnaires
1) Liquidité des titres
Le marché secondaire organisé permet un
échange plus important sur les titres.
2) Planification successorale
Le cours coté permet d'établir avec certitude la
valeur des titres pour les fins de succession ou autre.
3) Nantissement
Les titres cotés peuvent être donnés en
nantissement pour garantir des emprunts bancaires.
II. L'EXIGENCE DE FORME JURIDIQUE : UN OBSTACLE POUR LE
MOMENT INFRANCHISSABLE POUR LES PME/PMI
Tableau 5 : Liste des sociétés
cotées à la BRVM au 29/03/2010
Acronyme - Raison Sociale
|
Symbole
|
Siège Social
|
Pays
|
Coordonnées
|
SERVAIR ABIDJAN
|
ABJC
|
Aéroport International Félix Houphouët
Boigny
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 07 BP 8 Abidjan 07
|
Téléphone : (+225) 21 27 80
46
|
|
Fax : (+225) 21 27 87 72
|
BICICI
|
BICC
|
Avenue Franchet d'Esperey Plateau
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1298 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 20 20 16
00
|
|
Fax : (+225) 20 20 17 00
|
BERNABE - CI
|
BNBC
|
99, Boulevard de Marseille - Zone 3 -
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1867 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 21 35 20
92
|
|
Fax : (+225) 21 35 48 84
|
SICABLE
|
CABC
|
Rue du Textile, Zone Industrie
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 15 BP 35 Abidjan 15
|
Téléphone : (+225)21 27 57 35 /
21 35 35
|
|
Fax : (+225)21 21 35 45
|
CEDA
|
CDAC
|
Abidjan - Plateau - Immeuble A
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : Immeuble 60 Logements -
04 BP 541 Abidjan 04 - Cote D'i
|
Téléphone : (+225) 20 31 60 35 /
20
|
|
Fax : (+225) 20 31 60 39
|
CFAO-CI
|
CFAC
|
117 Boulevard de Marseille - Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1867 Abidjan 01
(Carrefour Du Chu de Treichville
|
Téléphone : (+225) 21 75 11 60
/75
|
|
Fax : (+225) 21 75 11 70
|
CIE
|
CIEC
|
1, Avenue Christiani - Treichville
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 6923
|
Téléphone : (+225)
21-23-33-00
|
|
Fax : (+225) 21-23-34-80
|
FILTISAC S.A
|
FTSC
|
km 8, route d'Adzopé
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 3962 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 20 37 13
02/30 46 00
|
|
Fax : (+225) 20 30 46 46/75
|
NEI
|
NEIC
|
1 Boulevard de Marseille Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1818 Abidjan 01
Côte d'Ivoire
|
|
Téléphone : (+225) 21 24 04
85
|
|
|
|
|
Fax : (+225) 21 21 64 86
|
NESTLE-CI
|
NTLC
|
Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : Cocody Rue Du
Lycée Technique 01 BP 1840 Abidjan 0
|
Téléphone : (+225)22 40 45 45
|
|
Fax : (+225)22 44 43 43
|
PALMCI
|
PALC
|
Boulevard de Vridi - Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 18 BP 3321 Abidjan 18
|
Téléphone : (+225) 21 21 09
00!03
|
|
Fax : (+225) 21 21 09 30
|
PEYRISSAC
|
PRSC
|
Abidjan - km 4 Boulevard de Marseille
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1272 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 20 21 64
19
|
|
Fax : (+225) 20 21 56 04
|
SAFCA
|
SAFC
|
1, rue des Carrossiers - Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 04 BP 24 Abidjan
01 Côte d'Ivoire
|
Téléphone : (+225) 21 21 07
07/78
|
|
Fax : (+225) 21 21 07 00/01
|
SODECI
|
SDCC
|
1, Avenue Christiani - Treichville
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1843 Abidjan
|
Téléphone : (+225)21 23 35 71
|
|
Fax : (+225)21 23 35 88
|
SDV- SAGA CI
|
SDSC
|
Avenue Christiani - Treichville
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1727 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 21 22 04
20
|
|
Fax : (+225) 21 22 06 90
|
CROWN SIEM
|
SEMC
|
Boulevard Giscard d'Estaing - Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1242 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225)21 35 61 90/75
09 00
|
|
Fax : (+225)21 35 03 94/28 75
|
SGBCI
|
SGBC
|
5 et 7 Avenue Joseph Anoma - A
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : Avenue Joseph Anoma 01 BP
1355 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 20 20 12
34
|
|
Fax : (+225) 20 20 13 03
|
SHELL- CI
|
SHEC
|
Zone Industrielle de Vridi - C
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 378 Abidjan 15
|
Téléphone : (+2252)21
27 00 18/75 27
7
|
|
Fax : (+225)21 27 53 19
|
SICOR
|
SICC
|
Jacqueville
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 04 BP 973 ABIDJAN 04
(Immeuble MACI)
|
Téléphone : (+225)23 57 79 19/72
32
|
|
Fax : (+225)23 57 70 21/72 32
|
SIVOA
|
SIVC
|
131, Boulevard de Marseille Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1753 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225)21 21 04 80/25
30 82
|
|
Fax : (+225)21 35 66 72
|
SOLIBRA
|
SLBC
|
Rue du Canal Zone 3 Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1304 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225)21 24 91 33
|
|
Fax : (+225)21 35 97 91
|
SMB
|
SMBC
|
Vridi - Boulevard de Petit Bassam
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 12 BP 622 Abidjan 12
|
Téléphone : (+225)21 23 70 70
|
|
Fax : (+225)21 27 05 18
|
SOGB
|
SOGC
|
01 BP 365 San Pedro 01
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 17 BP 18 Abidjan
17 (Immeuble AMIRAL, rue du Comme
|
Téléphone : (+225)34 72 15 22
|
|
Fax : (+225)34 72 15 05
|
SAPH
|
SPHC
|
Rue des Galions - Treichville
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1322 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225)21 75 76
44/76
|
|
Fax : (+225)21 75 76 40/43
|
SARI
|
SRIC
|
117 Boulevard de Marseille - Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1327 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 21 75 18
00
|
|
Fax : (+225) 21 75 18 18
|
SETAO
|
STAC
|
22, rue des Foreurs - Zone 3 -
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 925 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225)21 75 01
20/42
|
|
Fax : (+225)21 75 01 48
|
SITAB
|
STBC
|
BOUAKE - Zone Industrielle
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 724 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 20 31 06
01/04
|
|
Fax : (+225) 21 21 88 10
|
SIVOM
|
SVOC
|
Zone Portuaire Rue des Contain
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1569 Abidjan
|
Téléphone : (+225)21 24 90
50/51/54
|
|
Fax : (+225)21 25 60 26
|
TOTAL
|
TTLC
|
Centre Nour Al Hayat - Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 336 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225) 20 21 61
16
|
|
Fax : (+225) 20 21 82 52
|
TRITURAF
|
TTRC
|
Bouaké
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : Zone Industrielle 01 BP
1845 Bouaké 01
|
Téléphone : (+225)31 63 29 31
|
|
Fax : (+225)31 63 43 54
|
UNILEVER CI
|
UNLC
|
Boulevard de Vridi - Abidjan
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP 1751 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225)21 75 44 00
|
|
Fax : (+225)21 25 74 42
|
UNIWAX
|
UNXC
|
Yopougon Gare - Côte d'Ivoire
|
Côte d'Ivoire
|
Adresse postale : 01 BP3994 Abidjan 01
|
Téléphone : (+225)23 46 64
15/6184
|
|
Fax : (+225)23 46 69 42
|
Source :
www.brvm.org/Default.aspx?tabid=99&language=fr-FR
Après analyse du tableau ci-dessus, nous constatons que
toutes les sociétés cotées à la BRVM au 29/03/2010
sont uniquement des sociétés anonymes (SA). En effet, l'exigence
de la forme juridique dans les critères d'éligibilité
à la cote justifie ce constat. Or rappelons que suite à l'analyse
juridique des PME/PMI, nous avons constaté qu'elles se
présentaient sous quatre (4) formes (S.A, S.A.R.L, S.C et ETS). Par
conséquent, toute
société n'étant pas constitué sous
forme de S.A ne peut émettre des actions sur le marché
primaire.
Les S.A cotées en Bourse appartiennent-elles à
l'ensemble PME/PMI ?
Une analyse plus approfondie des différentes
sociétés cotées nous a permis de constater que ces
dernières ont réalisé dans leur ensemble d'énormes
chiffres d'affaires dépassant largement ceux que réalisent en
général les PME/PMI (chiffre d'affaires qui n'atteint même
pas les 2 000 000 000F CFA).
En effet, BERNABE CI réalisait en 2001, 2002, 2003,
2004 et 2005 respectivement les chiffres d'affaires suivants : 9 842 000 000F
CFA, 9 219 000 000F CFA, 9 461 000 000F CFA, 11 439 000 000F CFA, 9 906 000
000F CFA. Pendant cette même période, une autre
société FILTISAC CI réalisait les chiffres d'affaires
suivants : 30 861 000 000F CFA, 33 171 000 000F CFA, 29 255 000 000F CFA, 27
898 000 000F CFA, 22 757 000 000F CFA. Du fait de leurs tailles, des chiffres
d'affaires annuels réalisés ainsi que la prise en compte d'autres
critères, nous remarquons que toutes ces S.A sont classées dans
les différentes catégories suivantes :
· grandes entreprises ;
· très grandes entreprises ;
· ou même multinationales.
En somme, nous pouvons retenir que du fait de leur taille et
ne remplissant pas la condition de « forme juridique », les PME/PMI
ont un accès relativement difficile au marché boursier en tant
qu'émetteurs de titres. Ces titres (actions ou obligations) ne peuvent
donc être émis que par des sociétés de capitaux ou
des sociétés d'Etat.
Quelle est la part de S.A ivoiriennes cotées par rapport
à celle inscrite dans les fichiers informatisés de la Chambre de
Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire ?
III. PROPORTION DE S.A IVOIRIENNES COTEES PAR RAPPORT
AU NOMBRE TOTAL DE S.A INSCRITES A LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE
CÔTE D'IVOIRE
Tableau 6 : Nombre de S.A ivoiriennes
cotées et non cotées
Sociétés
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Nombre de sociétés anonymes inscrites
à la Chambre de Commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire
au 13/02/2010
|
790
|
100%
|
Nombre de sociétés anonymes ivoiriennes
cotées au 29/03/2010
|
32
|
4,05%
|
Nombre de sociétés anonymes ivoiriennes
non cotées
|
758
|
95,95%
|
|
Sources : CCI-CI et site internet de la
BRVM23.
Figure 3 : Proportion de S.A
ivoiriennes cotées et non cotées
95,95%
4,05%
Proportion de SA ivoiriennes cotées au 29/03/2010
Proportion de SA ivoiriennes non cotées
Source : Elaborée à partir des données
du tableau 6.
La Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire
(CCI-CI) dénombrait à la date du 13 février 2010, sept
cent quatre-vingt-dix (790) sociétés anonymes inscrites dans ses
fichiers informatisés. Au 29/03/2010, le nombre de S.A ivoiriennes
cotées était de trente-deux (32), soit environ 4% du nombre total
de sociétés inscrites à la CCI-CI.
23
www.brvm.org/Default.aspx?tabid=99&language=fr-FR,
visité le 29/03/2010.
Bien que répondant à la condition de forme
juridique, ce résultat montre une faible implication des S.A au
Marché Financier Régional et cela est due à plusieurs
causes notamment :
- les conditions d'accès au compartiment des actions sont
très sélectives ; - l'existence de lourdeurs procédurales
;
- le coüt requis pour l'introduction au marché est
élevé ;
- les garanties exigées par le marché
s'avèrent compliquées à obtenir par les
sociétés souhaitant y accéder ;
- l'absence de culture boursière et méconnaissance
des opportunités qu'offre le marché financier, etc.
Pour pallier à ces difficultés, un nouveau
compartiment a été créé dans le but d'accompagner
particulièrement ces sociétés anonymes dans leur
introduction en Bourse après une période d'incubation de deux (2)
années.
Analysons à présent de plus près ce projet
appelé « Projet de pré-listing compartiment ».
IV. LE PROJET DE PRE-LISTING COMPARTIMENT (PLC)
Il s'agit d'un mécanisme de facilitation
d'accès à la Bourse des entreprises du secteur privé
après une période d'incubation de deux (2) ans. Cette
facilitation est accordée à toute société anonyme
volontaire et porteuse d'un projet de développement accompagnée
d'une SGI.
Quelles sont alors les conditions d'accès à ce
nouveau compartiment ?
Les conditions d'accès à ce compartiment sont les
suivantes :
· être constitué sous forme de S.A ;
· respecter les normes SYSCOA et OHADA ;
· signature conjointe de la lettre d'engagement par la
société et la SGI ;
· minimum une année de compte certifié ;
· introduction de 20% du capital en Bourse dans un
délai maximum de deux (2) ans ;
· diffusion de l'information financière ;
· capitalisation de l'entreprise estimée à au
moins 200 000 000F CFA. La demande d'inscription se fait auprès du
DC/BR. Ce projet mis en application depuis 2009 doit normalement permettre
d'accroître le nombre de S.A cotées dans les années
à venir car il présente de nombreux avantages dont :
· incubation de deux (2) ans maximum dans le compartiment
;
· codification ISIN (International Securities
Identification Numbers), il s'agit d'une reconnaissance internationale (Cross
Listing) ;
· dématérialisation des titres inscrits au
PLC ;
· cotisation réduite et forfaitaire, etc.
Après avoir analysé les conditions d'accès
nous avons fait les constats suivants :
- l'exigence au niveau de la forme juridique est toujours
retenue comme étant
une condition principale à l'introduction sur ce nouveau
compartiment ;
- le nombre d'années de compte certifié
exigé a été réduit à une seule
année pour ce compartiment ;
- la capitalisation boursière exigée pour toute
entreprise candidate a été ramené à 200 000 000F
CFA.
Il est bien vrai que les conditions d'accès à ce
compartiment ont été allégées par rapport à
certaines conditions d'accès aux compartiments des actions et
obligations. Cependant, l'exigence au niveau de la forme juridique
apparaît une fois de plus comme étant une condition sine-qua-non
que toute entreprise qui souhaite accéder à ce marché doit
impérativement respecter. Ce projet facilite, au niveau des entreprises
du secteur privé, uniquement l'insertion de sociétés
anonymes (PME/PMI, Grandes entreprises, etc.).
Doit-on pour autant affirmer que ce projet facilite l'insertion
de toutes les PME/PMI sur le marché boursier ?
La réponse ne peut être que négative car
au niveau des PME/PMI, ce projet ne facilite que l'insertion des S.A, les
autres entreprises se voient une fois de plus exclues de ce compartiment.
V. CONNAISSANCE DU MARCHE BOURSIER PAR LES DIRIGEANTS
DES PME/PMI
Tableau 7 : Connaissance du marché
boursier par les dirigeants des PME/PMI
|
NIVEAU DE CONNAISSANCE
|
AUCUNE
|
BREVE
|
BONNE
|
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L
|
X
|
|
|
ETS FOB2
|
|
|
X
|
SNPC
|
X
|
|
|
PLASTICA
|
X
|
|
|
TOTAL
|
3
|
0
|
1
|
Proportion
|
75%
|
0%
|
25%
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des dirigeants des PME/PMI interrogés.
Figure 4 : Pourcentage de connaissance du
marché boursier par les dirigeants PME/PMI
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Niveau de connaissance
AUCUNE BREVE BONNE
75%
25%
Source : Elaboré à partir des données du
tableau 7.
Sur un total de quatre (4) dirigeants de PME/PMI
interrogés (GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L, SNPC, PLASTICA, Ets FoB2),
trois (3) d'entre eux semblaient méconnaitre le marché boursier.
Par contre, un (1) seul semblait avoir une bonne connaissance de ce type de
marché. Ce taux élevé de méconnaissance du
marché boursier par les entrepreneurs interrogés illustre bel et
bien un manque de culture boursière et une non vulgarisation de
celle-ci. En effet, depuis le démarrage des activités du
Marché Financier et de la BRVM, peu d'actions de sensibilisation,
d'éducation et
même de formation ont été menées
à l'encontre du public. La diffusion de la culture boursière n'a
donc pas été effective. Par conséquent, les responsables
d'entreprises n'ont pas eu une connaissance suffisante des opportunités
qu'offre le marché, ce qui explique sans doute leur
désintéressement aujourd'hui.
Mais alors comment les PME/PMI peuvent-elles
bénéficier des nombreuses opportunités qu'offre ce
marché en matière de financement ?
Au cours de nos recherches et suite à nos
différentes analyses, nous avons constaté que dans leur ensemble
les PME/PMI ont un accès relativement difficile au Marché
Financier Régional en tant qu'Émetteur. En effet, les
différentes entreprises formant cet ensemble ne remplissent pas les
critères de formes juridiques. De plus, même lorsque cette
condition s'avère remplit certaines contraintes les empêche d'y
accéder. Doivent-elles être pour autant excluent du nombre
d'entreprises qui bénéficient des avantages de ce marché
en y investissant ?
Quels sont les différents canaux que peuvent emprunter les
PME/PMI pour obtenir des fonds qui leur permettront de répondre à
leurs divers besoins de financement ?
VI. LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR
LE CANAL DE LA BRVM : EMISSION OU INVESTISSEMENT
Pour une société anonyme, il existe deux (2)
façons de financer les investissements à long terme : Faire un
emprunt et/ou émettre des actions.
A. LE FINANCEMENT DE LA SOCIETE PAR EMISSION DE VALEURS
MOBILIERES
Rappelons que le financement via le marché primaire se
fait soit par appel public à l'épargne, soit par emprunt
privé. Il est constitué de titres à placer directement
auprès d'investisseurs en contrepartie de l'encaisse de fonds
destinés à renflouer la trésorerie de
l'émetteur.
a) Par placement privé (PP)
Le Placement Privé de Titres consiste en
l'émission de titres à l'attention d'un public restreint
(investisseurs institutionnels, personnes morales) en des conditions de
garanties et de communication financière allégées par
rapport à ce qui est imposé dans le cas des APE.
b) Par appel public à l'épargne
(APE)
Rappelons que sont réputés faire appel public
à l'épargne, les sociétés( S.A), les États
ou toute autre entité émettrice de valeurs.
A part l'émission de titres sur le marché
primaire (par APE ou par PP), les PME/PMI ne répondant pas aux
critères et conditions d'accès ont la possibilité
d'obtenir des fonds en investissant sur le marché financier. Ce choix
bien que risqué, peut s'avérer être très
bénéfique pour l'entreprise qui s'y engage. En effet,
l'investissement doit se faire dans un but de rentabilité, de
réalisation de plus-values. Il peut se faire au nom du dirigeant ou de
l'entreprise, tout dépendra des objectifs visés. C'est donc pour
les PME/PMI une autre manière d'obtenir des fonds sur ce marché
à condition qu'il y ait une « situation d'information parfaite
» propice à la spéculation. Dans le cas contraire, les
entreprises qui vont y investir pourront réaliser de grandes pertes
liées à une mauvaise anticipation des cours des titres acquis.
B. LE FINANCEMENT DE L'ENSEMBLE PME/PMI VIA LE MARCHE
SECONDAIRE
Le financement bancaire est toujours conditionné par un
apport de garanties. Elles sont la plupart du temps financières (gage
d'espèces, compte bloqué, dépôt à terme,
etc.). En matière de garantie financière, un investisseur doit
disposer d'un apport
personnel représentant un certain pourcentage ou
même la totalité du montant du projet. Un entrepreneur peut donc
décider d'investir directement cette liquidité sur le
marché financier et plus précisément sur le marché
secondaire de la BRVM. S'agissant d'un marché au comptant, avec un
délai de dénouements des opérations sur trois (3) jours,
les plus-values que réalisera ce dernier à la suite d'une bonne
spéculation lui permettront de répondre à de nombreux
besoins financiers de son entreprise.
L'investisseur choisira-t-il l'investissement en action ou
plutôt en obligation ?
a) Analyse critique d'un investissement en
action
Les actions différent des dettes dans la mesure
où elles représentent une participation au capital d'une
société. En achetant une action, l'investisseur acquiert donc une
partie de l'affaire, dans ce cas il ne lui prête pas de l'argent. Pour
l'investisseur, cette distinction à deux (2) implications
importantes:
· détenir une action de donne droit à aucun
paiement régulier ;
· le fait de détenir des actions ne donne droit
à aucun remboursement des montants investis.
Alors, comment les actionnaires gagnent-ils à partir de la
participation au capital que leur confère la propriété
d'une action ?
En achetant une action émise au préalable par
une société anonyme, l'investisseur devient alors «
copropriétaire » la société. Il
bénéficie donc de sa rentabilité présente et/ou
anticipée. Bénéficier de la rentabilité d'une
société ne signifie pas de s'approprier de ses profits futurs,
car le bénéfice net réalisé par celle-ci est soit
réinvesti dans l'affaire ou distribué en partie aux actionnaires
sous formes de dividendes. Cette décision revient uniquement à la
Direction de l'émetteur et plus précisément à son
Conseil d'Administration. Il peut décider d'augmenter ou même de
diminuer ses dividendes distribués comme bon lui semble. Afin
d'illustrer ce qui a été dit précédemment, prenons,
par exemple, une société qui réalise un
bénéfice net de
50 000 000F CFA, après impôt et service de la
dette. Supposons que la société distribue 20 000 000F CFA aux
actionnaires en dividendes et garde 30 000 000F CFA pour les réinvestir.
Qui obtient quoi?
Figure 5 : Exemple de répartition du
bénéfice réalisé par une société aux
actionnaires
Source :
www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca3.html
Lorsqu'un dividende est payé, les actionnaires
reçoivent un montant proportionnel à leur participation au
capital de la société. Donc si une société a
émis vingt (20) millions d'actions, chaque action détenue
rapportera un (1) franc en paiement de dividendes. Dans ces circonstances, un
actionnaire détenant 2% de la société, soit quatre cent
mille (400 000) actions, recevra 400 000F CFA, un actionnaire détenant
cent (100) actions recevra 100F CFA et ainsi de suite. Nous avons vu auparavant
qu'il existe différentes manières pour une société
de repartir son bénéfice net. Si la société
décide de réinvestir en totalité ses profits, d'où
vient alors le bénéfice pour l'actionnaire ?
Une société qui décide de
réinvestir ses profits en totalité à en principe pour
objectif principal « la croissance ». Cette croissance devrait donc
lui permettre de faire monter la valeur de ses actions. Le scenario ci-dessous
illustre parfaitement cette notion.
Figure 6 : Réinvestissement de profits par
l'entreprise pour sa croissance
Source .
www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca4.html
Dans ce scénario, l'actionnaire considère que le
rendement de son investissement se valorise par le biais d'une hausse du cours
de l'action. Ce cours étant le prix de l'action sur le marché
boursier à un moment (t). En somme, nous retenons que le rendement total
au profit de l'actionnaire est composé du revenu des dividendes auquel
s'ajoute une plus-value de capital issue de la croissance de la
société émettrice des titres.
Figure 7 : Composition du rendement total des
actionnaires
Source .
www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca4.html
L'investissement en action ne reste pas sans risque.
Quelles sont alors les différents risques afférents
aux actions ?
Figure 8 : Mise en évidence de la notion
de volatilité du cours d'une action
Source :
www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/les_risques_afferents_aux_actions/index.html
De l'analyse de la figure ci-dessus, nous constatons que la
notion de «volatilité» d'un titre est mise en évidence.
En effet, le titre (B) est plus volatile que le titre (A), donc plus
risqué.
L'investisseur choisira laquelle de ces deux (2) actions ?
Dans ce cas précis, le choix de l'action à
acquérir dépendra des objectifs que s'est fixé
l'investisseur. Pendant que l'un choisira le titre ayant le cours le moins
volatile (A) pour se protéger du risque (même si cela ne lui
rapporte pas un grand rendement), un autre préférera choisir le
titre (B) dont le cours est plus volatil. Ce dernier prend certes
d'énormes risques mais il se focalise surtout sur le rendement que peut
lui rapporter ce titre. En effet, une hausse considérable du cours de
l'action s'avérera très profitable pour cet actionnaire lors de
la cession de ce titre au moment opportun. La valeur d'un investissement en
action repose donc sur la capacité de l'entreprise à
réussir et à dégager des profits ainsi que la
capacité du marché à reconnaître cette
réussite.
Pour se protéger des risques afférents à
l'investissement en action, l'investisseur doit dans un premier temps
effectué une analyse financière et économique de
l'Émetteur. Ensuite, il devra tenir compte des indices clés du
marché boursier qui lui serviront d'outils d'aide à la
décision.
Avant de décider d'investir sur une place
boursière, l'investisseur tient compte en général des
indices de cette place, ce qui lui permet de comparer les performances du
marché boursier et de mesurer son évolution. En ce qui concerne
les indices utilisés au niveau de la BRVM, il s'agit des indices BRVM10
et BRVM Composite. L'analyse de l'évolution de ces indices sur une
période donnée lui permettra de faire un choix entre investir sur
cette place boursière ou s'intéresser à une autre place
boursière plus rentable.
Tableau 8 : Evolution des indices BRVM10 et BRVM
Composite de 1998 à 2008
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Indice BRVM 10
|
94,61
|
97,08
|
77,27
|
84,11
|
82,36
|
88,26
|
102,7
|
149,87
|
130,95
|
224,85
|
192,08
|
Taux de croissance
|
|
2,61%
|
-20,41%
|
8,85%
|
-2,08%
|
7,16%
|
16,36%
|
45,93%
|
-12,62%
|
71,71%
|
-14,57%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Indice BRVM C
|
98,05
|
91,34
|
74,76
|
77,46
|
74,34
|
76,53
|
87,61
|
112,68
|
112,65
|
199,45
|
178,17
|
Taux de croissance
|
|
-6,84%
|
-18,15%
|
3,61%
|
-4,03%
|
2,95%
|
14,48%
|
28,62%
|
-0,03%
|
77,05%
|
-10,67%
|
Source : CD des données boursières
allégées 1998-2008 in L'Année boursière de la
BRVM
24BRVM, « Bourse
régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans
», L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed.
Spéciale 10 ans, 2006-2007, page 168.
Figure 9 : Evolution des indices BRVM10 et BRVMC
de 1998 à 2008
Taux de croissance
150,00%
100,00%
50,00%
0,00%
200,00%
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
|
|
-6,84%-18,15%3,61%
|
|
-4,03%
|
2,95%
|
|
14,48%28,62%
|
-0,03%
|
|
77,05%-10,67%
|
|
|
2,61%-20,41%8,85%
|
|
-2,08%
|
7,16%
|
|
|
16,36%45,93%-12,62%71,71%-14,57%
|
|
|
-50,00%
Taux de croissance indice BRVM C
Taux de croissance indice BRVM 10
Source : Elaborée à partir des données
du tableau 8.
Avant de débuter notre analyse, il est important de
rappeler que les courbes d'évolutions relatives aux indices BRVM10 et
BRVM Composite évoluent parallèlement de 1998 à 2008.C'est
pour cette raison que nous analyserons que la courbe relative à
l'évolution de l'indice BRVM10.
Pour une bonne analyse du graphique ci-dessus nous allons la
diviser en trois (3) grandes périodes.
La première période débute de 1999 et se
termine en 2002. Elle est caractérisée par une succession de
baisse suivie de hausse de la performance du marché financier. Cela
constitue ainsi une période critique pour l'investisseur qui
s'étend sur trois (3) années. Les taux de croissance de l'indice
BRVM 10 passent respectivement de -20,41% à +8,85% pour ensuite rechuter
à -2,08%. Une seconde période allant de 2002 à 2005,
fortement marquée par une hausse significative des indices BRVM10 et
BRVM Composite se traduit également par une hausse respective des taux
de croissance de +7,16%, +16,36% et +45,93%. La plus forte croissance a
été identifiée durant la période 2004-2005. Une
troisième période, allant de 2005 à 2008, période
quasi similaire à la première, montre des taux de croissance
oscillant entre des valeurs tantôt négatives tantôt
positives. En effet, le taux de croissance a été négatif
durant la période 2005-2006 pour ensuite devenir positif entre 2006 et
2007. Quant à la période 2007-2008, la baisse
des indices BRVM10 et BRVM Composite ont engendré une
baisse du taux de croissance de - 14,57%. Après analyse de la courbe sur
les dix (10) années, un investisseur se devra d'être plus prudent
quant à sa décision d'investir ou non sur cette place
boursière. Il devra comparer son évolution à celle des
autres places.
1) La capitalisation boursière
Tableau 9 : Les dix meilleures capitalisations
boursières de 2005 à 2007
RANG
|
TITRES
|
EN VALEUR
|
EN %
|
5
|
BICI CÔTE D'IVOIRE 2005
|
45 000 009 000
|
3,47
|
9
|
BICI CÔTE D'IVOIRE 2006
|
33 208 339 975
|
1,61
|
10
|
BOA BENIN 2006
|
28 500 000 000
|
1,38
|
6
|
CIE CÔTE D'IVOIRE 2005
|
33 600 000 000
|
2,59
|
2
|
ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED TOGO 2006
|
485 747 820 660
|
23,5
|
2
|
ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED TOGO 2007
|
686 987 132 430
|
18,44
|
9
|
FILTISAC CÔTE D'IVOIRE 2005
|
28 172 220 650
|
2,17
|
4
|
NESTLE CÔTE D'IVOIRE 2005
|
56 941 632 000
|
4,39
|
6
|
NESTLE CÔTE D'IVOIRE 2006
|
47 009 952 000
|
2,27
|
7
|
NESTLE CÔTE D'IVOIRE 2007
|
73 273 728 000
|
1,97
|
6
|
PALM CÔTE D'IVOIRE 2007
|
75 345 370 200
|
2,02
|
10
|
SAPH CÔTE D'IVOIRE 2005
|
27 602 645 400
|
2,13
|
4
|
SAPH CÔTE D'IVOIRE 2006
|
65 428 492 800
|
3,17
|
4
|
SAPH CÔTE D'IVOIRE 2007
|
143 124 828 000
|
3,84
|
3
|
SGB CÔTE D'IVOIRE 2005
|
69 999 997 500
|
5,4
|
5
|
SGB CÔTE D'IVOIRE 2006
|
62 222 220 000
|
3,01
|
5
|
SGB CÔTE D'IVOIRE 2007
|
85 866 663 600
|
2,3
|
8
|
SITAB CÔTE D'IVOIRE 2005
|
32 319 000 000
|
2,49
|
8
|
SITAB CÔTE D'IVOIRE 2006
|
35 910 000 000
|
1,74
|
8
|
SOGB CÔTE D'IVOIRE 2007
|
63 077 372 800
|
1,69
|
2
|
SOLIBRA CÔTE D'IVOIRE 2005
|
88 572 224 000
|
6,83
|
3
|
SOLIBRA CÔTE D'IVOIRE 2006
|
90 717 685 760
|
4,39
|
3
|
SOLIBRA CÔTE D'IVOIRE 2007
|
304 145 920 000
|
8,16
|
1
|
SONATEL SENEGAL 2005
|
670 150 000 000
|
51,67
|
1
|
SONATEL SENEGAL 2006
|
910 000 000 000
|
44,02
|
1
|
SONATEL SENEGAL 2007
|
1 750 000 000 000
|
46,97
|
7
|
TOTAL CÔTE D'IVOIRE 2005
|
33 054 840 000
|
2,55
|
7
|
TOTAL CÔTE D'IVOIRE 2006
|
39 476 923 200
|
1,91
|
10
|
TOTAL CÔTE D'IVOIRE 2007
|
56 665 440 000
|
1,52
|
9
|
UNILEVER CÔTE D'IVOIRE 2007
|
32 330 220 000
|
1,67
|
Source : Elaboré à partir des documents de
L'Année boursière de la BRVM
25 - BRVM, << Bourse
régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest
», L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. PRESSE
DE GRAPHIQUE INDUSTRIE SA, Mali, 2005-2006, page126.
- BRVM, << Bourse régionale des valeurs
mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA
BRVM, Ed. spéciale 10 ans, 2006-2007, pages
162,163.
La capitalisation boursière, qui représente la
valeur transactionnelle totale du marché, constitue également un
indicateur significatif. Elle est publiée en milliards de francs CFA.
A titre d'exemple, la société SONATEL SENEGAL
occupe le premier rang en 2005, 2006 et 2007 avec des capitalisations
boursières respectives de 670 150 000 000F CFA, 910 000 000 000F CFA et
de 1 750 000 000 000F CFA comparée à la société CIE
CÔTE D'IVOIRE qui est apparue en 2005 uniquement en sixième
(6ème) position des dix (10) meilleures capitalisations
boursières avec une capitalisation de 33 600 000 000F CFA. Un
investisseur averti sera tenté d'acquérir des titres SONATEL
SENEGAL plutôt que ceux de la CIE CÔTE D'IVOIRE. Il
bénéficiera des plus-values résultant d'une
éventuelle cession de ces titres en cas de hausse de leur cours. De
plus, ce dernier profitera de dividendes dans le cas où il décide
d'attendre leur maturité. L'investisseur doit, pour affiner son analyse,
utiliser d'autres indicateurs tels que les bénéfices par actions
distribués, le ratio cours-bénéfice, le rendement, etc.
2) Bénéfice par action
Les analystes financiers utilisent ce concept plus volontiers
que le bénéfice net. En effet, celui-ci permet de comparer les
résultats d'une société d'un exercice fiscal sur un autre
en excluant les modifications liées à des changements sur le
capital (augmentation de capital, acquisition d'une autre société
payée en actions, etc.).
Exemple : Supposons que la société Shell
Côte d'Ivoire a réalisé au 29 décembre 2006 un
bénéfice net égal à 1 125 092 147F CFA et à
1 260 000 actions.
Le BPA est égal à 1 125 092 147 / 1 260 000 =
892,93F CFA.
3) Le ratio cours-bénéfice
(PER)
Le PER mesure le nombre de fois que l'on paye le BPA pour
acheter l'action. Par exemple, si le BPA d'une société est de 14
662F CFA par action et si le cours de bourse au 29 décembre 2007 est de
175 000F CFA (le PER est alors de11, 94), cela signifie que l'on paye douze
(12) fois les bénéfices pour acheter l'action.
Le PER doit donc être apprécié selon deux
(2) critères : le BPA attendu pour l'exercice fiscal et le taux de
croissance escompté pour les années à venir. Un
dérivé du PER est le PER relatif (au secteur ou au marché)
qui est égal au PER de la société divisé par le PER
du secteur ou du marché. Le PER relatif au secteur est égal
à la moyenne (pondérée ou non) des PER des entreprises du
même secteur. Le PER relatif au marché est égal à la
moyenne (pondérée ou non) de toutes les entreprises
cotées.
Par exemple, si le PER de la société SONATEL est
de seize (16) alors que le PER du secteur est de vingt (20), le PER relatif est
de 16 / 20 = 0,8.
Si le PER relatif est inférieur à un (1), on peut
légitimement espérer une remontée du cours de bourse et
réciproquement s'il est supérieur à un (1).
4) Le rendement
Le rendement permet de mesurer ce que rapporte l'action par
rapport à ce qu'elle a coûté. Un rendement
élevé peut être dû à la faiblesse du cours de
bourse ou à un généreux taux de distribution. Inversement,
un rendement faible peut être le fait d'une valorisation
élevée de l'action comme d'une politique de distribution
très généreuse. Quoiqu'il en soit, il est important, en
tant qu'actionnaire, de prendre en compte la notion de rendement. Une action
à très faible risque peut être acquise uniquement pour son
rendement. Inversement, il est possible d'acheter un titre dont le rendement
est faible à condition d'anticiper une forte progression du cours de
bourse.
Exemple : Lorsqu'une société a distribué
10 000F CFA de dividende par action et affiche un cours de 76 500F CFA, son
rendement sera de : (10 000 / 76500) x100 = 13,07%. Le taux de rendement ici
est de 13,07%.
Ce résultat est la rémunération à
laquelle l'investisseur devra s'attendre en fin d'exercice si le montant de
dividende versé demeure constant.
5) Le pay-out ratio
Le pay-out est à comparer au rendement car il permet de
mieux l'apprécier. Si le rendement est fort et le pay-out
élevé, cela signifie que l'entreprise est en perte de vitesse. Au
total, nous conseillons de privilégier les deux (2) critères
suivants : le PER et le taux de croissance du BPA. En effet, c'est la
croissance à venir qui permet de justifier le PER. Si le marché
anticipe un fort développement de l'entreprise, un PER
élevé se justifie.
Exemple : Supposons que la société Shell Côte
d'Ivoire a réalisé au 29 décembre 2006 un
bénéfice net égal à 1 125 092 147F CFA et à
1 260 000 actions.
Le BPA est égal à 1 125 092 147/1 260 000 = 892,93F
CFA
Cette société a distribué des dividendes par
action de 600F CFA
Alors, le pay-out ratio sera égal à : D/BPA =
600/892,93= 67%
Cette valeur signifie que l'entreprise alloue 67% de son
bénéfice aux actionnaires.
b) Analyse critique d'un investissement en
obligation
Les obligations sont des titres à revenus fixes où
la rentabilité est garantie à la différence des
actions.
A titre d'exemple, le schéma ci-dessous illustre
l'émission d'une obligation.
Figure 10 : Emprunt obligataire : relation
Acheteur/Prêteur
Source .
www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_obligations/description_obligation/index.html
Figure 11 : Les principes de l'emprunt
obligataire
Source .
www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_obligations/description_obligation/index.html
Une entreprise peut décider de prêter de l'argent
à une autre entreprise par acquisition de titres de créances que
représentent les << obligations >> dans un but de
réaliser également des profits. Ce prêt lui donnera droit
à des intérêts appelés << coupons >>
qu'elle recevra à intervalles réguliers pendant toutes la
durée du prêt. A l'échéance, elle se verra
rembourser la totalité du montant prêté,
c'est-à-dire le << principal >>. Il s'agit d'un
remboursement « IN-FINE >>. Le montant des intérêts
payés et la fréquence de paiement de ces derniers sont
précisés dans la charte relative à l'emprunt. Elle
considérera un certain nombre d'informations liés
l'émission des obligations par l'Émetteur. Il s'agira pour elle
de tenir compte de la valeur nominale de l'obligation, de son taux
d'intérêt, de son mode de remboursement ainsi que des garanties
obtenues. Suite à l'analyse des caractéristiques de
l'Émetteur et de celles de son émission, l'investisseur choisira
l'obligation qui lui procurera un maximum de bénéfice à
maturité ou lors de sa cession (sur le marché secondaire). Pour
ce faire, il tiendra compte des critères suivants :
- la situation financière et économique de
l'émetteur ;
- le taux d'intérêt de l'emprunt ;
- la durée de l'emprunt ;
- le mode de remboursement ;
- l'imposition des revenus ;
- la valeur nominale de l'obligation ; - le prix
d'émission de l'obligation ; - le montant du coupon (brut et net) ; -
les garanties apportées par l'émetteur.
Analysons à présent ces deux (2) émissions
d'obligations et déterminons laquelle serait la plus rentable pour un
investisseur.
Le tableau ci-dessous permet de comparer les
caractéristiques de deux (2) emprunts obligataires.
Tableau 10 : Comparaison des principales
caractéristiques de deux (2) emprunts obligataires
|
EMPRUNT TRESOR PUBLIC DE CÔTE
D'IVOIRE
|
EMPRUNT SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE (SFI)
- (ETATS-UNIS)
|
TAUX D'INTERET BRUT
|
6,50%
|
4,75%
|
DUREE DE L'EMPRUNT
|
2006-2009 (3ans)
|
2006-2011 (5ans)
|
MODE DE REMBOURSEMENT
|
IN-FINE
|
IN-FINE
|
FISCALITE
|
REVENU DEFISCALISE (Coupon brut = Coupon
net)
|
REVENU DEFISCALISE (Coupon brut = Coupon
net)
|
VALEUR NOMINALE
|
10 000F CFA
|
10 000F CFA
|
PRIX D'EMISSION
|
10 000F CFA
|
10 000F CFA
|
MONTANT DU COUPON (BRUT/NET)
|
650F CFA / 650F CFA
|
475F CFA / 475F CFA
|
GARANTIES DE L'EMPRUNT OBLIGATAIRE
|
ETAT DE CÔTE D'IVOIRE POUR LE PRINCIPAL
ET LES INTERETS
|
NEANT
|
Source : L'Année boursière de la
BRVM26.
26 BRVM, « Bourse
régionale des valeurs mobiières Afrique de l'ouest 10 ans »,
L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10
ans, 2006-2007, pages 118 et 123.
Pour une meilleur compréhension de notre analyse nous
allons nommer l'emprunt obligataire du Trésor Public de Côte
d'Ivoire : Emprunt (A) et celui de la SFI : Emprunt (B).
Nous remarquons que ces deux (2) emprunts proviennent
d'Émetteurs différents. L'un provenant de l'ETAT de Côte
d'Ivoire et l'autre provenant de la Société Financière
Internationale (SFI) dont le siège est à Washington aux
Etats-Unis. Ces obligations sont toutes les deux admises sur le compartiment
obligataire du marché secondaire de la BRVM. Le premier
élément que nous allons considérer dans ce tableau est le
taux d'intérêt brut. Après une comparaison des taux
proposés par chacun des Émetteurs, nous constatons que le taux
proposé par l'Emprunt (A) est nettement plus intéressant que
celui proposé par l'Emprunt (B), la différence (6,50% - 4,75%) de
1,75% est non négligeable. De plus, la durée de l'Emprunt (A) est
inférieure à celle de l'Emprunt (B), le premier étant de
trois (3) années et le second de cinq (5) années. L'Emprunt (A)
s'avère plus intéressant pour un investisseur car la notion de
temps en finance est d'une grande importance. Un éventuel investissement
sur les obligations de l'Emprunt (A) sera plus rentable que sur celles
provenant de l'Emprunt (B), car l'investisseur gagnerait plus et en peu de
temps. Quant au mode de remboursement, il est identique dans les deux cas, le
remboursement du principal se fera en une seule fois d'où l'utilisation
du terme « IN-FINE ».
De plus, les revenus que percevra un investisseur suite
à l'acquisition de ces titres seront exonérés de l'IRVM.
On dit alors que les revenus sont « défiscalisés ».
C'est un point fort pour ces deux (2) emprunts. La valeur nominale et le prix
d'émission de ces emprunts sont identiques et égal à 10
000F CFA. Les revenus perçus étant exonérés
d'impôt, le montant du coupon brut est égal au montant du coupon
net dans les deux cas. Cependant, les taux d'intérêts étant
différents, un investisseur percevra plus d'intérêts par
acquisition des obligations émanant de l'Emprunt (A) plutôt que de
celles de l'Emprunt (B).
Outre la prise en considération de tous ces
éléments, il est nécessaire de
considérer sérieusement les garanties obtenues par
l'Émetteur. En effet, dans le cas de l'Emprunt
(A), le principal et les intérêts sont garanties
par l'ETAT de Côte d'Ivoire tandis que le second Émetteur ne
présente aucune garantie. Partant de la logique qu'un Etat ne puisse
faire faillite, il serait plus prudent et plus rentable pour un investisseur
d'acquérir les obligations provenant du Trésor Public de
Côte d'Ivoire.
Quelles sont alors les risques afférents aux obligations
?
Les obligations sont des placements relativement stables, mais de
moindre rendement que les actions.
La valeur d'une obligation évolue en fonction de
l'offre et de la demande sur le marché et surtout des taux
d'intérêt. En effet, le cours d'une obligation à taux fixe
varie dans le sens inverse des taux d'intérêt. Lorsque les taux
montent, le prix de l'obligation baisse. Même si la
sécurité reste la qualité principale des obligations, ces
placements ne sont pas dénués de tout risque :
· le risque de taux : lorsque les taux
d'intérêt augmentent, les obligations récentes sont plus
attractives et, par conséquent, les obligations les plus anciennes
perdent de la valeur. Le phénomène s'inverse à l'occasion
de la baisse des taux d'intérêt ;
· le risque de signature : lorsqu'un émetteur
fait faillite, il ne peut plus honorer ses engagements et donc assurer le
paiement des intérêts, ni rembourser l'emprunt.
Un entrepreneur peut investir en action ou en obligation et
décider d'attendre la maturitéde son investissement dans le cas
des obligations ou attendre à ce qu'on lui verse des
dividendes dans le cas des actions. Mais il peut décider
d'investir directement sur le marché secondaire.
c) Réalisation de plus-values par cession de
valeurs mobilières (actions ou obligations)
Après avoir acquis des titres suite à une bonne
analyse boursière, financière et économique des
Émetteurs, l'investisseur a déjà commencé sa
spéculation, car il a
sûrement acheté une action moins chère pour
ensuite la revendre plus chère et ainsi réaliser une
plus-value.
Exemple de plus-value réalisée sur cession d'une
action SONATEL :
Ainsi, une action SONATEL achetée à 20 000F CFA
le 02 janvier 2003 et revendue à 175 000F CFA le 31 décembre 2007
permet d'obtenir une plus-value de 155 000F CFA alors que le rendement d'une
telle action peut s'avérer nul (absence de dividendes).
Exemple de plus-value réalisée sur cession
d'obligation :
Un investisseur décide d'acquérir une
obligation sur le marché secondaire à 10 000F CFA dont le taux
d'intérêt est de 6,50% après avoir effectué une
analyse boursière, financière et même économique
d'un Émetteur X. Si X décide plus tard d'émettre par
exemple de nouvelles obligations à un taux d'intérêt
inférieur à 6,50%, l'obligation acquis par notre investisseur
verra leur prix du marché augmenter. En d'autres termes le cours de
l'obligation détenue par notre investisseur évoluera à la
hausse. Ce dernier pourra alors profiter de la différence qui
résultera de la vente à ce moment précis de son titre. Il
réalisera ainsi une plus-value. Par contre, l'émission de
nouvelles obligations par X à un taux supérieur à 6,50% ne
sera pas bénéfique pour notre investisseur. En effet, ce dernier
verra le cours de son obligation baisser, ce qui peut éventuellement
entrainer la réalisation d'une moins-value en cas de cession du
titre.
En somme, les plus-values ou l'espoir de plus-values peuvent
compenser l'absence ou la faiblesse des revenus des titres pour justifier un
investissement sur les actions ou obligations d'une société
particulière. La spéculation consiste donc à anticiper
(prévoir) une hausse en achetant un titre moins cher pour ensuite le
revendre plus cher plus tard. Mais qu'en est-il du financement des PME/PMI par
les banques ?
CHAPITRE II : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS AUX
BANQUES DANS LE FINANCEMENT DES PME/PMI
I. EVOLUTION DES ACTIVITES DU SECTEUR BANCAIRE EN
CÔTE D'IVOIRE DE 2005 A 2008
Les établissements bancaires ont dans l'ensemble tenu
face aux différentes crises politico-militaires traversées par le
pays ainsi que face à la crise financière mondiale qui a
déjà causée la perte de prestigieuses banques notamment
aux Etats-Unis.
Tableau 11 : Evolution des ressources et des
emplois clientèles du secteur bancaire de 2005 à 2008
NB: Tous les montants sont en milliards de FCFA
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Ressources
|
1688
|
1806
|
2166
|
2395
|
Emplois clientèles
|
1176
|
1277
|
1522
|
2171
|
|
Source : BICICI, « Rapport annuel 2008
», Abidjan, 2009, page 4.
Figure 12 : Evolution des ressources et emplois
clientèles des banques de 2005 à 2008
3000
2500
2000
Valeurs
1500
1000
500
0
2005 2006 2007 2008
Années
|
|
|
|
|
|
2166
|
2395 2171
|
1688
|
1806
|
1522
|
|
1176
|
1277
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ressources Emplois clientèles
Source : Elaborée à partir des données
du tableau 11.
L'analyse du tableau des ressources et emplois des banques
nous permet de faire les constats suivants :
Les ressources se sont élevées à la fin
de 2006 à 1806 milliards de FCFA contre 1688 milliards en 2005,
enregistrant ainsi une hausse de 118 milliards ce qui correspond à un
accroissement de 6.99%.
A la fin de 2007, ces ressources ont atteint un montant de
2166 milliards de FCFA contre 1806 milliards l'année
précédente, réalisant ainsi une hausse considérable
de 360 milliards de FCFA. Cette croissance représente un taux de
19.93%.
Quant aux ressources collectées à la fin de
2008, elles se sont une fois de plus élevées jusqu'à
atteindre les 2395 milliards de FCFA contre 2166 milliards
précédemment.
Le taux de croissance en baisse par rapport à celui de
la période précédente s'est chiffré à
10,57%.
Dans l'ensemble, les ressources collectées par le
système bancaire ont évolué en hausse tout au long de
cette période (de 2005 à 2008) avec une légère
régression du montant des ressources de 2007 à 2008. Les emplois
clientèles pour leur part ont évolué également
à la hausse dans leur ensemble.
En effet, à la fin de 2006, ils se sont
élevés à 1277 milliards de FCFA contre 1176 milliards
à fin 2005, réalisant ainsi une hausse de 101 milliards, soit un
taux de croissance de 8,59%.
A la fin de l'exercice 2007, les emplois clientèles
ont conservé leur tendance haussière jusqu'à atteindre un
niveau de 1522 milliards de FCFA contre 1277 milliards l'exercice
précédent, soit un accroissement de 19,19%.
En 2008, la clientèle des banques a largement
bénéficié de crédits. Ce phénomène
s'est traduit par une augmentation de 649 milliards de FCFA entre 2007 et 2008,
représentant un taux de croissance significatif de 42,64%. C'est une
évolution assez importante et cela prouve bien que le réseau
bancaire ivoirien est en pleine évolution depuis 2005.
En effet, le système bancaire a en réalité
résisté pendant toutes ces années à deux (2) crises
que sont :
· la crise financière internationale qui s'est
transformée en crise économique mondiale (qui a
débuté en 2007) ;
· et sa propre crise (crise sociopolitique qui dure depuis
2002).
De 2005 à 2008, on assiste à un retour à
la confiance des épargnants qui est soutenu par le développement
des services bancaires, ce qui a favorisé une croissance nette des
ressources bancaires.
Pour leur part, cette situation a entrainé un retour
à la confiance au niveau des banquiers qui ont financé de plus en
plus les investissements durant ces années. De plus, la «
résistance » des banques à la crise financière
internationale qui a débuté en 2007 résultait de
l'inexistence des « subprimes » au sein de leurs actifs. En effet,
ces dernières ne portent pas ce genre d'actifs qui a causé la
perte de grandes banques américaines et qui a affaibli beaucoup d'autres
en Europe. Néanmoins, il n'est pas juste non plus d'écarter le
fait que les conséquences d'une telle crise ne tarderont pas à
atteindre les banques de Côte d'Ivoire. Pour prévenir ses effets,
des mesures doivent être prises afin de minimiser son impact sur le
système bancaire ivoirien.
II. DEGRE DE CONNAISSANCE DES PME/PMI PAR LES
BANQUIERS INTERROGES
Tableau 12 : Pourcentage de connaissance des
PME/PMI par les banques
|
NIVEAU DE CONNAISSANCE
|
|
MOYENNE
|
BONNE
|
SGBCI
|
|
X
|
|
BICICI
|
X
|
|
|
BOA-CI
|
|
X
|
|
ACCESS BANK
|
|
X
|
|
TOTAL
|
1
|
3
|
0
|
Proportion
|
25%
|
75%
|
0%
|
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
Dans le groupe de banquiers interrogés, l'un (1) d'eux
(25%) avouait avoir une mauvaise connaissance des PME/PMI qui l'approchait pour
des demandes de crédits. Par contre, les trois (3) autres (75%) semblait
avoir une connaissance moyenne ou approximative de ces dernières. Ceci
laisse entrevoir que les banques approchées, manifestent dans leur
majorité, une connaissance approximative des PME/PMI qui les approchent
pour des demandes de crédits.
III. FREQUENCE DES DEMANDES DE CREDIT REÇUES
PAR LES BANQUES
Tableau 13 : Proportion mensuelle des dossiers
de demandes de crédits reçus des PME/PMI durant l'exercice
2008
|
MOYENNE MENSUELLE DE DOSSIERS REÇUS DES PME/PMI
|
|
ENTRE 10 ET 20
|
PLUS DE 20
|
SGBCI
|
|
|
X
|
BICICI
|
|
X
|
|
BOA-CI
|
|
|
X
|
ACCESS BANK
|
X
|
|
|
TOTAL
|
1
|
1
|
2
|
Proportion
|
25%
|
25%
|
50%
|
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
Les trois quarts des banques approchées (SGBCI,
BICICI, BOA-CI) reçoivent en moyenne, mensuellement, plus de dix (10)
dossiers de demande de crédits.
Par contre, il s'est avéré qu'Access Bank est
la moins sollicitée en matière de demande de crédit. Pour
mener à bien notre interprétation, nous allons passer en revue
une présentation de ces différentes banques.
La BICICI est une banque qui fut créé en 1961.
Elle fait partie du groupe BNP PARIBAS. Elue meilleure banque en 2008, elle
dispose d'un centre d'affaires entreprises, d'un Trade center et de plusieurs
points de vente. C'est l'un des principaux acteurs bancaires de Côte
d'Ivoire. Concernant la SGBCI, c'est la première banque de l'UEMOA, car
elle détient plus de 20% de la part de marché en termes de
dépôt et plus de 20% également en termes de ressources.
Elle a environ quarante et une (41) agences
réparties sur l'ensemble du territoire (Abidjan,
Soubré, Bouaké, Aboisso, etc.). Pour sa part, la BOA-CI, banque
à vocation régionale et continentale, se distingue grâce
aux atouts suivants :
· une expérience africaine unique (un
développement continu depuis près de 30 ans) ;
· un réseau puissant avec plus de deux mille six
cent (2600) personnes prêt à servir la clientèle. De plus,
elle dispose de cent soixante-dix (170) sites d'exploitations et de productions
répartis sur douze (12) pays;
· une offre étendue et diversifiée avec
une gamme complète de produits bancaires et financiers. On note
également l'existence de solutions adaptées à tous les
problèmes de financement, une ingénierie financière
performante, etc.
Qu'en est-il d'ACCESS BANK ?
Banque également à vocation régionale et
continentale tout comme la BOA-CI, filiale d'ACCESS BANK PLC (Nigeria), elle
s'est implantée en Côte d'Ivoire après absorption
d'OMNIFINANCE S.A qui était auparavant un établissement
financier. Il faut signaler qu'aujourd'hui, près de 80% de l'ancien
effectif a quitté la banque à la suite de plusieurs
problèmes illustrés par des licenciements, grèves,
départs collectifs, etc. En général, ce genre
d'événements ne reste pas méconnu de la population. Cela a
probablement entrainé une perte de confiance au niveau des personnes
physiques ou morales vis-à-vis de cette banque.
De par l'analyse de toutes ces banques, nous constatons que
les trois (3) banques les plus sollicitées (SGBCI, BICICI, BOA-CI) sont
d'anciennes banques pour la plupart d'entre elles. Elles sont
expérimentées, et jouissent d'une bonne image. Tout ceci se
reflétant à travers leurs performances en termes de rang
occupé par rapport aux autres banques du pays, de croissance de leur
réseau sur le territoire ivoirien, etc. ACCESS BANK, ne semble pas
posséder les atouts précités, ce qui explique sans doute
le fait qu'elle soit moins sollicitée que les autres
établissements bancaires.
En somme, la confiance inspirée par la banque, ses
performances, sa solvabilité et sa capacité à accorder des
crédits sont autant de critères qui intéressent les
PME/PMI dans leur orientation de recherche de financement.
IV. LES CONDITIONS D'OCTROI DE CREDITS BANCAIRES
A. LES DIFFERENTS TYPES DE CREDIT PROPOSES AUX PME/PMI
Tableau 14 : Les crédits proposés aux PME/PMI
|
LES TYPES DE CREDITS
|
SGBCI
|
CCT (0-2ANS) - CMT (2-10ANS) - CLT (PLUS DE 10
ANS)
|
BICICI
|
CCT (FACILITE DE CAISSE, ESCOMPTE COMMERCIAL,
CREDIT DOCUMENTAIRE, ETC,)- CMT (CREDIT BAIL, CREDIT IMMOBILER, CREDIT
D'INSTALLATION ET DE RACHAT, ETC,) - CLT (DUREE DE 6 ANS ET+)
|
BOA-CI
|
CCT - CMT - CLT
|
ACCESS BANK
|
CCT (DUREE INFÉRIEURE A 6 MOIS)
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
Dans l'ensemble, les crédits proposés à
la clientèle PME/PMI sont soit des crédits à court, moyen
ou long terme. Quant à ACCESS BANK, elle propose surtout des
crédits à court terme, généralement d'une
durée inférieure à six (6) mois. Rappelons que les
crédits à court terme sont d'une durée inférieure
à deux (2) ans et concernent les facilités de caisse, les
découverts bancaires, les escomptes commerciaux, etc. Ils ont pour but
de satisfaire les besoins de trésorerie. Les crédits à
moyen terme sont d'une durée de deux (2) à dix (10) ans. Ils
portent sur les crédits immobiliers, les crédits-bails, les
crédits d'investissements, etc. Quant aux crédits à long
terme, d'une durée supérieure à dix (10) ans, elles sont
accordées rarement par les banques disposant de ressources longues et
dont le bilan est favorable à de tels prêts. Etant arrivée
nouvellement, ACCESS BANK semble se protéger du risque crédit et
préfère accorder des crédits de très court
terme.
B. LES CRITERES D'ANALYSE D'UNE DEMANDE DE CREDIT
a) Selon les dirigeants des PME/PMI
Tableau 15 : Avis des dirigeants des PME/PMI
concernant la notion de critère d'analyse
|
REPONSES DES DIRIGEANTS DES PME/PMI
|
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L
|
Capital social, chiffre d'affaires annuel, actifs
immobilisés, volume des importations, personnalité du
dirigeant et ses relations commerciales.
|
ETS FOB2
|
Solvabilité, capacité de remboursement et
d'endettement, autonomie financière.
|
SNPC
|
Bilan des 3 derniers exercices, chiffre d'affaires,
actifs immobilisés, actionnariat, activité de la
société.
|
PLASTICA
|
Solvabilité, rentabilité, business plan
pertinent.
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des dirigeants des PME/PMI
Les dirigeants ont été interrogés quant
à leur perception de la notion de << critère »
d'analyse que retenaient les banquiers pour l'étude d'un dossier de
demande de crédit. Les réponses obtenues ont été
synthétisées dans le tableau ci-dessus. Cela montre de
façon explicite que ces derniers n'ont pas une bonne perception de cette
notion, qui leur permettrait sans doute d'augmenter leur chance d'obtenir le
crédit. Il semblerait que les dirigeants des PME/PMI confondent la
notion de <<critère» d'analyse d'un dossier de demande de
crédit et la notion de <<condition» d'analyse d'un dossier de
demande de crédit.
b) Selon les spécialistes en financement
bancaire
Les spécialistes en recherche de financement
reconnaissent que beaucoup de choses sont à faire du coté des
dirigeants des PME/PMI dans leur démarche de demandes de financement. En
effet, si les banquiers n'acceptent pas toujours de les financer, les
dirigeants des PME/PMI non plus ne sont pas toujours bien
préparés.
Comment alors augmenter les chances des PME/PMI de
décrocher un financement selon les experts en financement bancaires ?
· il faut commencer par rédiger un bon plan
d'affaires, appelé «business plan», qui donnera une
idée exacte de son projet. Il doit être toujours accompagné
d'un résumé clair et concis à transmettre au banquier pour
susciter son intérêt. Le business plan est l'ambassadeur de
l'entreprise car il véhicule l'image de l'entreprise. En effet, la
demande sera étudiée en fonction de l'impression qu'il produira.
Le banquier analysera les documents fournis dans le but d'évaluer les
risques ;
· de nombreux experts estiment que les entrepreneurs
sont classés selon leur expérience technique et leur aptitude
à la gestion. Cependant, il est important de savoir que
l'adéquation homme/projet reste l'un des principaux critères sur
lequel s'attarde le banquier. Il est donc conseiller aux dirigeants d'initier
des projets en conformité avec leurs expériences, leurs
compétences et leur personnalité ;
· le dirigeant doit disposer d'un apport personnel
consistant afin d'accroitre ses chances d'obtenir un financement (en
général de 30 à 50% du montant sollicité). Cette
norme peut varier au cas par cas par rapport à certains critères
relatifs à la société, à son activité,
etc.
· un engagement de futurs clients ou de précommandes
sont des atouts également importants;
· avant de rencontrer le banquier pour un concours,
l'entrepreneur doit être sûr de bien connaître son entreprise
(bonne connaissance de son activité, de ses produits, de ses principaux
partenaires, de ses clients, de ses fournisseurs, son statut juridique, ses
projets, etc.) ; bien connaître son entreprise signifie de pouvoir en
parler aisément sans documentation ;
· il est important de se préparer dans les
moindres détails pour un entretien prévu avec le banquier.
L'attitude de l'entrepreneur peut faire des effets sur le banquier. Il s'agit
par exemple d'être ponctuel pour le rendez-vous, sans oublier de
documents importants et surtout de soigner sa tenue ;
· lors de l'entretien, l'entrepreneur gagnerait à
se faire assister par exemple d'un financier et d'un commercial de talent;
· le dirigeant doit montrer qu'il est compétent dans
son domaine (connaissance en gestion, conduite d'équipe, etc.).
Les dirigeants des PME/PMI méconnaissent la notion de
critère d'analyse que retient le banquier pour l'étude d'une
demande de crédit. Par conséquent, ils minimisent leur chance
d'obtenir le crédit sollicité en donnant quelquefois de mauvaises
impressions au banquier. Dans ce cas, il leur est difficile d'anticiper
certaines difficultés et donc de les exposer clairement au banquier. Ce
dernier préférera traiter avec des personnes confiantes,
expérimentées et bien préparées.
C. EXIGENCES BANCAIRES EN MATIERE DE DOCUMENTS
Tableau 16 : Composition d'un dossier de demande
de crédit selon les banquiers interrogés
BOA-CI
|
ACCESS BANK
|
- Courrier de demande de crédit
|
- Etats financiers
|
- Etats financiers
|
- Business plan
|
- Copie du dernier dossier de crédit (s'il
existe)
|
|
- Copie des garanties
|
|
- Evolution de l'entreprise
|
|
- Les plus récentes données de l'exercice
en cours
|
|
- Le rapport d'activité de l'exercice
précédent
|
|
- Bref historique de l'actionnariat ou associés
de l'entreprise
|
|
- Liste claire de son actionnariat ou des
associés
|
|
- Brève description des opérations
internes de l'entreprise
|
|
- Description de l'activité de
l'entreprise
|
|
- Liste des principaux produits ou services
offerts
|
|
- Liste des clients et modes de
règlements
|
|
- Liste des fournisseurs et modes de
règlements
|
|
- Liste des concurrents
|
|
BICICI
|
SGBCI
|
- Bilan
|
- Trois derniers bilans
|
- Comptes d'exploitations
prévisionnelles
|
- Prévisions (activité et
rentabilité)
|
- Plan de trésorerie
|
- Descriptif des investissements
|
|
- Plan de financement
|
|
- Plan de trésorerie
|
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
Un dossier de demande de crédit, dans son ensemble,
doit donner au banquier une image «fidèle» et
«transparente» de l'entreprise. Il est en général
constitué de plusieurs
documents exigés par les banquiers pour
l'évaluation du/des risque(s) lié(s) à
l'octroiéventuel de crédit au client. Dans notre cas
rappelons qu'il s'agit de la clientèle
PME/PMI. La liste ci-dessous n'est pas exhaustive, en effet
elle varie en fonction de plusieurs critères (nature de crédit
sollicité, montant du crédit, niveau des garanties
proposées, etc.).
Il s'agit des documents suivants :
· courrier de demande de crédit ;
· bilan des trois (3) derniers exercices ;
· comptes d'exploitations prévisionnelles ;
· plan de trésorerie ;
· plan de financement ;
· descriptif des investissements ;
· copie du dernier dossier de crédit (s'il existe)
;
· copie des garanties ;
· évolution de l'entreprise ;
· les plus récentes données de l'exercice en
cours ;
· bref historique et liste claire de son actionnariat ;
· description de l'activité ;
· liste des produits ou services offerts ;
· liste des clients et modes de règlements ;
· liste des fournisseurs et modes de règlements ;
· liste des concurrents, etc.
D. LE DEGRE DE COMPLEXITE A RASSEMBLER LES DOCUMENTS DE
DEMANDES DE CREDIT
Tableau 17 : Les difficultés à
rassembler les documents de demandes de crédit
|
DEGRE DE DIFFICULTE
|
|
PRESENCE
|
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L
|
|
X
|
ETS FOB2
|
X
|
|
SNPC
|
|
X
|
PLASTICA
|
X
|
|
TOTAL
|
4
|
2
|
2
|
Proportion
|
100%
|
50%
|
50%
|
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des dirigeants des PME/PMI
Pour la majorité des dirigeants interrogés, les
documents exigés par les banquiers pour leur analyse du risque,
constituent une difficulté qui peut être surmontée. En
effet, selon certains dirigeants, il n'est pas impossible de rassembler les
documents demandés par les banques lors de la demande de crédit.
Par contre, tous les dirigeants ne sont pas unanimes à ce sujet.
Cependant, certains d'entre eux trouvent qu'il y a des banques qui sont
très exigeantes à ce niveau. Pendant que certains abandonneront
leur demande de crédit, d'autres s'adresseront à des banques plus
souples dans leurs conditions d'octroi de crédit. C'est donc dire que
les banques sont régies par les mêmes lois et règles.
Toutefois, elles adoptent des stratégies diverses conformément
aux objectifs qu'elles poursuivent.
E. TAUX DE BASE BANCAIRE ET AUTRES TAUX D'INTERETS
a) Taux de base bancaire et les autres taux Tableau
18 : Taux de base bancaire et quelques taux
d'intérêts
|
TAUX DE BASE BANCAIRE (TBB)
|
CREDIT COURT TERME
|
CREDIT MOYEN TERME
|
CREDIT LONG TERME
|
SGBCI
|
10,75%
|
Découvert = 10,75 à 14,75%
; Escompte taux maximum = 14%
|
TBB + marge
|
TBB + marge
|
BICICI
|
11%
|
TBB + marge
|
TBB + marge
|
TBB + marge
|
BOA-CI
|
10,75%
|
TBB + marge ; Escompte = TBB+6,5%
|
TBB+6%(Taux minimum= TBB+2,5%)
|
TBB + marge
|
ACCESS BANK
|
Non communiqué
|
Non communiqué
|
Non communiqué
|
Non communiqué
|
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
Les taux de base bancaires des différentes banques
formant notre échantillon tourne autour de 10,75%. Quant aux autres taux
d'intérêts, ils sont soit fixés d'avance par la banque
selon une tranche précise, soit obtenus à la suite de
négociations avec le client. Ce taux de 10,75% est très
élevé comparé par exemple au taux de base bancaire de la
France qui tourne autour de 8 à 9 % et de celui des Etats-Unis qui est
d'environ 4%.
Avec des taux aussi élevés que pensent
réellement les dirigeants des PME/PMI interrogés ?
b) Opinion des dirigeants des PME/PMI sur les taux
d'intérêts offerts par les banques
Tableau 19 : Avis des dirigeants concernant les
taux d'intérêts bancaires proposés
|
OPINIONS
|
|
ELEVES
|
ACCEPTABLES
|
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L
|
|
X
|
|
ETS FOB2
|
|
X
|
|
SNPC
|
|
|
X
|
PLASTICA
|
X
|
|
|
|
TOTAL
|
1
|
2
|
1
|
|
25%
|
50%
|
25%
|
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des dirigeants des PME/PMI.
Plus de la moitié des dirigeants des PME/PMI
interrogés reconnaissent que les taux d'intérêts que leur
offrent les banques sont élevés. Cela constitue un obstacle en
matière de financement bancaire. En effet, le coût du
crédit étant assez élevé et les crédits
obtenus en général de court terme, les dirigeants des PME/PMI se
trouvent obliger soit de renoncer à leur demande ou soit de supporter
les lourdes charges qu'ils vont engendrer. Les banquiers sont conscients de
cette difficulté. Mais ils n'ont pas le « choix » comme le
soulignait l'un d'eux. Selon les banquiers, plusieurs causes expliquent ces
taux élevés.
Les raisons principales sont les suivantes :
· un risque pays élevé;
· un grand nombre d'agences bancaires à prendre en
charge ;
· des garanties qui ne sont pas toujours saisies en cas de
non remboursement des crédits octroyés, etc.
F. PROCESSUS D'ANALYSE D'UN DOSSIER DE DEMANDE DE
CREDIT
Figure 13 : Etapes d'analyse d'un dossier de
demande de crédit de la BOA-CI
RECEPTION DU DOSSIER DE DEMANDE DE CREDIT
REMISE DU DOSSIER AU DIRECTEUR
D'EXPLOITATION
TRANSFERT DU DOSSIER AU SERVICE ENGAGEMENT
REMISE DU DOSSIER AU DIRECTEUR DU CREDIT
SIMULATION (POUR FAIRE RESSORTIR LA QUOTITE)
ANALYSE DU GESTIONNAIRE (POUR SON AVIS)
AVIS POSITIF DU
DIRECTEUR
D'EXPLOITATION
= SUITE DU PROCESSUS D'ANALYSE
AVIS POSITIF DU GESTIONNAIRE = SUITE
DU PROCESSUS
DEMANDE REFUSEE FIN DU PROCESSUS (on contacte le
client pour l'informer)
En général ces
deux (2) Directeurs ont le même avis
DEMANDE REFUSEE FIN DU PROCESSUS (on contacte le
client pour l'informer)
DEMANDE REFUSEE FIN DU PROCESSUS (on contacte le
client pour l'informer)
LE CLIENT EST CONTACTE POUR LA SIGNATURE. UNE SEMAINE
ENVIRON APRES L'ACCOMPLISSEMENT DE CETTE FORMALITE, LE MONTANT DU CREDIT EST
MIS A LA DISPOSITION DU CLIENT.
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres de la BOA-CI.
G. LA REGLEMENTATION BANCAIRE
a) Le ratio de structure de portefeuille
Tableau 20 : Quelques ratios de structure de
portefeuille au 31/12/2008
|
RATIOS DE STRUCTURE DE
PORTEFEUILLE
|
MINIMUM REGLEMENTAIRE
|
SGBCI
|
12,10%
|
60%
|
BICICI
|
9,73%
|
60%
|
BOA-CI
|
23,52%
|
60%
|
|
Source : Rapports annuels27 2008 de la BICICI, BOA-CI
et SGBCI.
Introduit dans le dispositif prudentiel en 1991, le ratio de
structure du portefeuille vise à s'assurer de la bonne qualité
des crédits distribués par les banques et établissements
financiers assujettis. Il permet donc de mesurer a posteriori la qualité
de leur portefeuille et de déterminer également l'encours des
créances mobilisables auprès de l'Institut d'émission. Par
ailleurs, ce ratio constitue un indicateur d'alerte pour les Autorités
de contrôle et devrait permettre de prévenir les risques
individuels et systémiques. Malgré ces fondements, le ratio de
structure du portefeuille ne fait pas l'unanimité au sein de la
profession bancaire. Son approche privilégie l'analyse financière
et l'appréciation de la valeur intrinsèque des
bénéficiaires de crédit. En effet, les
éléments d'analyse de ce ratio ne prennent pas en compte la
qualité des relations entre les établissements de crédit
et leurs clients ainsi que les sûretés réelles ou
personnelles liées aux crédits. Après analyse, nous
constatons que les ratios présentés dans le tableau ci-dessus
nous renseigne que ces banques sont très loin du minimum
réglementaire qui est de 60%.
Ces différents ratios montrent que les banques en
général octroient peu de crédits aux PME/PMI pour le bon
déroulement de leurs activités.
27 - BICICI, <<
Rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, page 15. - BOA-CI,
<< Rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, page 23. -
SGBCI, << Rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009,
page 22.
b) Les ratios relatifs aux accords de
classement
Les ratios sont des outils de comparaison qui visent à
analyser la gestion, la rentabilité et la structure financière
d'une entreprise. Les ratios contribuent à déceler rapidement les
forces et les faiblesses de l'entreprise en ce qui concerne son autonomie, son
indépendance financière, ses performances, sa solvabilité
et sa trésorerie.
Les ratios le plus souvent utilisés au niveau du
système bancaire sont les suivants :
· le ratio d'indépendance financière
Il permet de connaître la capacité de l'entreprise
à se financer par ses propres moyens (capital social,
réserves).
Ratio d'indépendance financière =
Capitaux propres/Capitaux permanents Pour être jugé acceptable, ce
ratio doit être supérieur à 50 %.
· le ratio de remboursement des dettes à moyen et
long terme
Ratio de remboursement des dettes = Dettes
à Moyen et Long terme / Capacité de remboursement (CAF)
Un multiple égal à trois (3) ou quatre (4)
signifie que trois (3) ou quatre (4) années de résultat de
l'entreprise (CAF) seront nécessaires pour rembourser les dettes
à Moyen et Long terme. Un tel niveau est jugé correct par les
financiers. La BCEAO, pour sa part exige par contre un résultat
inférieur à la durée moyenne des prêts.
· le ratio d'endettement
Ratio d'endettement = Endettement / Potentiel
d'endettement.
La BCEAO exige pour ce ratio, un résultat strictement
inférieur à un (1).
. le ratio suivant pourrait être nommé «
ratio de sécurité financière » car
le fonds de roulement est une marge de sécurité pour
l'entreprise.
Ce ratio est égal au FR net / FR brut (NORME BCEAO >5
ou 10%) ; 5% pour les entreprises à cycles courts et 10% pour les
entreprises à cycles longs.
. le ratio de rentabilité
Le ratio de rentabilité le plus utilisé par
certaines banques de Côte d'Ivoire par rapport à l'activité
est :
Ratio de rentabilité = Capacité
d'autofinancement (CAF) / Chiffre d'Affaires HT
Le ratio obtenu est à comparer avec ceux obtenus dans
d'autres entreprises du même secteur d'activité. Ce ratio doit
être strictement supérieur à cinq (5)%.
H. LES GARANTIES BANCAIRES
a) Garanties bancaires constituant un obstacle selon les
dirigeants des PME/PMI
Tableau 21 : Les garanties difficiles à
rassembler selon les dirigeants des PME/PMI
|
REPONSES
|
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L
|
Comptes bloqués
|
ETS FOB2
|
Gages d'espèces et cautions
|
SNPC
|
Aucune
|
PLASTICA
|
Dépôts à termes
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des dirigeants des PME/PMI.
Les garanties difficiles à rassembler pour les
dirigeants des PME/PMI concernent principalement les garanties en
espèce. Il s'agit de comptes bloqués, de gages
d'espèces, de dépôts à terme (DAT), etc. Tout
ceci fait donc référence à des sommes d'argent que
les banques ont tendance à exiger pour mieux se couvrir
des différents risques se rattachant à l'opération de
prêt.
b) Garanties difficiles à rassembler par les
PME/PMI selon les banquiers
Tableau 22 : Garanties difficiles à
rassembler par les PME/PMI selon les banquiers
|
REPONSES
|
ACCESS BANK
|
HYPOTHEQUE ET DEPOT EN ESPECE
|
BICICI
|
HYPOTHEQUE ET LES ESPECES
|
BOA-CI
|
HYPOTHEQUE
|
SGBCI
|
HYPOTHEQUE ET GARANTIES EXTERIEURES
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
Auparavant, les banques avaient tendance à exiger en
plus des garanties financières, certaines garanties
hypothécaires. Les garanties hypothécaires représentaient
un obstacle pour les entreprises qui n'étaient pas capable de rassembler
les documents relatifs aux biens à hypothéquer (exemple : les
certificats de propriété de biens immeubles). De plus, les
banques avaient très souvent des difficultés à saisir les
biens hypothéqués lorsqu'elles ne se faisaient pas rembourser.
Dès lors, elles préfèrent exiger en plus des garanties
hypothécaires, certaines garanties financières (qui ne restent
pas sans difficultés pour les dirigeants des PME/PMI
interrogés).
I. DUREE MOYENNE DE TRAITEMENT D'UN DOSSIER DE DEMANDE
DE CREDIT
Tableau 23 : Durée moyenne de traitement
d'un dossier de demande de crédit
|
REPONSES
|
7 jours
|
DE 7 à 30 jours
|
plus de 30 jours
|
SGBCI
|
|
X
|
|
BICICI
|
|
|
X
|
BOA-CI
|
|
X
|
|
ACCESS BANK
|
X
|
|
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
La durée moyenne de traitement d'un dossier de demande
de crédit varie d'une banque à une autre selon plusieurs
critères (nature du crédit sollicité, montant du
crédit, identité du demandeur, garanties proposées, etc.).
Cette durée varie de sept (7) jours à plusieurs mois et peut
avoir des conséquences directes sur le déroulement des
activités de l'entreprise ayant sollicité la banque
(ralentissement des activités, baisse des volumes d'importations, non
satisfaction des besoins de la clientèle de façon continue,
etc.). Nous pouvons affirmer que la durée moyenne de traitement de
crédit par les banques constitue souvent un frein au bon
déroulement des activités des PME/PMI.
J. DUREE DE DECAISSEMENT DU CREDIT ACCORDE PAR LES
BANQUES
Tableau 24 : Les durées de
décaissement des crédits accordés
|
REPONSES
|
SGBCI
|
CELA DEPEND DU FINANCEMENT ET DES
GARANTIES PROPOSEES
|
BICICI
|
7 JOURS
|
BOA-CI
|
ENVIRON 7 JOURS
|
ACCESS BANK
|
CA DEPEND DU NIVEAU DE GARANTIE PROPOSE
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
Lorsqu'une banque accepte d'accorder le crédit
sollicité, elle met environ sept (7) jours pour mettre le montant
crédit à la disposition de la PME/PMI. Dans certain cas, ce
délai dépendra du type de financement et du
niveau de garantie proposé. Certaines sûretés telles que
les garanties hypothécaires engendrent des procédures formelles
longues qui retardent l'octroi du crédit. En effet, ce n'est
qu'après avoir reçu réellement la garantie que la banque
est censée mettre le crédit sollicité à la
disposition du client.
V. REPONSES AUX DEMANDES DE FINANCEMENT
A. POURCENTAGE DE FINANCEMENT DES PME/PMI AU COURS DE
L'EXERCICE 2008
Tableau 25 : Pourcentage de financement des
PME/PMI
|
REPONSES
|
|
DE 25% A 50%
|
PLUS DE 50%
|
SGBCI
|
|
|
X
|
BICICI
|
|
|
X
|
BOA-CI
|
|
X
|
|
ACCESS BANK
|
X
|
|
|
TOTAL
|
1
|
1
|
2
|
Proportion
|
25%
|
25%
|
50%
|
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
B. POURCENTAGE DE REFUS DE FINANCER LES PME/PMI AU COURS
DE CETTE MEME PERIODE
Tableau 26 : Pourcentage de refus de financer les
PME/PMI
|
REPONSES
|
25%
|
DE 25% A 50%
|
PLUS DE 50%
|
SGBCI
|
X
|
|
|
BICICI
|
|
X
|
|
BOA-CI
|
|
X
|
|
ACCESS BANK
|
|
X
|
|
TOTAL
|
1
|
3
|
0
|
Proportion
|
25%
|
75%
|
0%
|
Source : Elaboré à partir des réponses
obtenues des cadres des banques approchées.
La SGBCI et la BICICI, toutes les deux (2) filiales de banques
françaises, l'un leader du marché et l'autre acteur principal
du système bancaire ivoirien, ont financé a plus de
50% des crédits demandés en 2008. Elles ont eu
tendance à en refuser moins. La banque of Africa, a
réalisé autant de validation de dossiers que de refus (entre 25
et 50% dans les deux cas) au cours de l'exercice 2008. Quant à ACCESS
BANK, elle a réalisé plus de refus (de 25 à 50%) que de
validation (de l'ordre de 25%) au cours de cette même période.
Mais alors à quoi sont dus ces validations et ces refus
?
Les validations de dossier de demande de crédits sont dues
à plusieurs causes dont :
· la bonne qualité des dossiers ;
· le bon niveau de garantie ;
· une domiciliation des règlements et des
paiements;
· le marché que possède l'entreprise ;
· le jugement de valeur concernant le dirigeant, etc.
Quelles sont par contre les différentes causes qui ont
entrainé les refus des dossiers de demande de crédits des PME/PMI
?
Les causes sont nombreuses, nous allons pour notre part ne citer
que les plus importantes, il s'agit notamment :
· de la complexité des business plans ou plans
d'affaires reçus de quelques PME/PMI (présentant des
données illogiques, douteuses, etc.), ne permettant donc pas aux banques
d'évaluer correctement les risques liés à une
possibilité d'octroyer le crédit sollicité ;
· du niveau de garantie insuffisant.
CHAPITRE III : EVALUATION DES FORCES ET FAIBLESSES DE
NOS DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES
I. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DE LA BRVM
A. LES FORCES
1. La BRVM vient pallier à l'incapacité de
nombreuses banques à subvenir aux besoins de financement à long
terme des entreprises.
2. Elle assure une mobilisation des ressources régionales
du fait de la diversité des Émetteurs et Investisseurs.
Les sociétés éligibles à la cote
ont la possibilité de lever d'importants fonds et de réaliser des
opérations capitalistiques (Fusion- acquisition, émission
d'emprunts obligataires, émission d'actions dans le cadre d'une
augmentation de capital en numéraire, etc.) sur un marché
couvrant les huit (8) pays de l'UEMOA.
Les entreprises souhaitant y investir ont également la
possibilité d'acquérir des titres provenant des divers
Émetteurs des pays de l'union. Par conséquent ils peuvent
profiter des avantages liés à ces investissements.
3. La mise en application du projet de PLC doit faciliter
l'introduction en Bourse de S.A appartenant à l'ensemble PME/PMI.
4. Coüt d'intermédiation Faible.
La Bourse Régionale a permis une réduction sensible
des coûts d'intermédiation, et par la même occasion une plus
grande rémunération aux épargnants.
Les différents taux du marché boursier sont :
- les commissions perçues par la BRVM : de 0,025% à
0,3% ;
- les taux offerts au niveau de l'emprunt obligataire : entre 5
et 7,5% ;
- le taux de rendement du marché : 5,98% en 2007 contre
5,64% en 2006 ; Alors que les taux appliqués sur le marché
interbancaire sont :
- taux débiteurs des banques : entre 11 et 18% ; - taux de
rémunération offert : inférieur à 3,5%.
5. La crise financière internationale n'a pas pour
autant affectée les activités de la BRVM. En effet, les secousses
subies par les marchés financiers des pays développés
n'ont pas affecté la zone UEMOA, elles ont plutôt renforcé
l'intérêt des places financières des pays en
développement comme celle de la Côte d'Ivoire.
B. LES FAIBLESSES
1. Faible implication des sociétés anonymes
ivoiriennes à la cote.
Sur un total de 790 sociétés anonymes inscrites
à la chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, seules
trente-deux (32) sont actuellement cotées à la Bourse
Régionale des Valeurs Mobilières, représentant un taux
approximatif de 4% du total des S.A inscrites à la CCI-CI.
2. Situation politique de la région très
instable
Jadis aire de stabilité emmenée par la
locomotive ivoirienne, l'UEMOA souffre aujourd'hui de la violence en Côte
d'Ivoire qui fragilise la région. Outre cela, règne une
instabilité politique au Togo après la mort du président
GNASSINGBE Eyadema28 en 2005. De plus, le dernier coup d'Etat du 17
février 2010 qui a déstabilisé l'ex président
28 Gnassingbé Eyadema était un homme
politique togolais, né le 26 décembre 1935 à Pya (Togo) et
décédé le 5 février 2005 à 10 km du sol
tunisien. Il a occupé durant 38 ans, de 1967 à sa mort, le poste
de président de la République du Togo. Il était le doyen
des chefs d'État en Afrique.
du Niger, M. TANDJA Mamadou29 a contribué a
accentué cette instabilité. Tous ces événements
tendent à freiner l'évolution du Marché Financier
Régional.
3. Diffusion de l'information peu développée
Depuis le démarrage des activités de la BRVM,
peu d'actions de sensibilisation, d'éducation et de formation ont
été mis au service du public. Pour notre part, nous avons
constaté que la documentation proposée par la BRVM n'était
pas à la portée de nombreux investisseurs potentiels. La raison
est que celle-ci se trouve principalement dans les locaux de la BRVM (comme par
exemple les revues trimestrielles, le BOC, etc.).
4. Nombre de produits offerts encore insuffisants
Sur le marché boursier de l'UEMOA, il existe deux (2)
produits financiers à savoir les obligations et les actions. Alors que
sur les autres places boursières du monde, il existe une multitude de
produits financiers.
5. La faiblesse du projet de PLC
Le projet de PLC, bien que favorisant l'insertion des S.A,
représente une faiblesse dans la mesure où il ne vise que cette
forme juridique d'entreprise. Du coup, toutes les autres formes de
sociétés constituant l'ensemble PME/PMI se voient exclues de ce
compartiment.
29 Au pouvoir depuis 1999, le président
nigérien Mamadou Tandja a adopté en août une réforme
constitutionnelle très critiquée par la communauté
internationale lui permettant de se maintenir en poste au-delà de son
deuxième mandat de cinq ans, censé se terminer en
décembre, à l'origine de sa déstabilisation.
II. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DU SYSTEME
BANCAIRE
A. LES FORCES
1. Un système bancaire de plus en plus
expérimenté et en rapide évolution. La résistance
du système bancaire et son évolution se sont illustrées
à travers la progression des indicateurs financiers en 2008 et 2009.
Dans l'ensemble de leurs activités, il a été
constaté une remarquable progression des résultats des banques de
Côte d'Ivoire. Il s'en suit une évolution du système,
illustrée entre 2008 et 2009 par un renforcement des réseaux
d'agences.
En effet, la SGBCI, comptait à son actif au 31/12/2008
un total de quarante et une (41) agences réparties sur l'ensemble du
territoire. La BICICI en comptait une trentaine. Quant à la BOA-CI, elle
avait treize (13) agences. Les autres banques ont eu tendance à en faire
de même.
2. Le système bancaire offre aujourd'hui une large
panoplie de produits aux
PME/PMI et adoptent une stratégie basée sur une
innovation continue. L'observation de la configuration actuelle du
marché montre qu'une ambiance électrique y réside. C'est
le résultat de la forte concurrence liée à
l'agressivité des opérateurs consécutifs à
l'arrivée de banques étrangères. Ces dernières,
plus professionnelles, plus ouvertes au financement des entreprises ont
changé le comportement des anciennes. Face à cette concurrence,
les banques ivoiriennes ne peuvent qu'être imaginatives. Elles ont
été obligées de sortir de leurs gongs habituels et
d'imaginer des services attendus pour attirer vers elles toutes les
catégories de clientèles. Les défis à ce niveau ont
été et sont toujours nombreux; il s'agit d'améliorer la
qualité des services, d'assurer la proximité, de proposer de
nouveaux produits et services, etc. Tout ceci doit permettre de mieux
accompagner le secteur privé.
3. La banque reste l'acteur de financement
privilégié des PME/PMI.
Bien que faisant l'objet de nombreuses critiques de la part
des dirigeants des PME/PMI interrogées, les banques restent leur acteur
privilégié en matière de financement. Les résultats
de nos recherches illustrent parfaitement ce constat. Un autre acteur de
financement que représente la BRVM est quasi inexistant dans les
pensées et reflexes des dirigeants des PME/PMI. En effet, il en va des
entreprises comme des individus ; nous n'allons que là où nous
trouvons notre intérêt, et il est manifeste que les PME/PMI ne
connaissent pas le marché financier et ne semblent pas trouver un
intérêt indiscutable à se financer à travers ce
canal pour diverses raisons (lourdeurs procédurales, faible
diversité des supports, etc.). En somme, ils préféreront
s'adresser aux banques qui oeuvrent sans cesse pour adapter leurs produits aux
différents besoins de ce type de clientèle.
4. Il reste encore une grande proportion de la population non
bancarisée à conquérir en Côte d'Ivoire. Ce qui
entrainera sans doute une abondance des ressources bancaires dans les
années à venir. En effet, le niveau de bancarisation est encore
très insignifiant. Il reste encore environ 85% de la population à
bancariser. De ce fait, si elles parviennent à la conquérir, les
banques pourront augmenter considérablement leurs ressources ce qui leur
permettra de financer convenablement l'économie.
5. L'existence d'une Banque Centrale, d'une
réglementation identique, d'une même Commission Bancaire constitue
un point fort pour le système bancaire.
B. LES FAIBLESSES
1. Les exigences bancaires en matière de documents
empêchent certaines PME/PMI d'obtenir le financement souhaité.
2. Les taux d'intérêts élevés
proposés par les banques de Côte d'Ivoire constituent un cumul de
charges financières (agios). Ces agios sont insupportables pour
certaines PME/PMI et les poussent parfois à abandonner leurs demandes de
crédit.
3. La réglementation bancaire en vigueur ne favorise
pas le plein épanouissement des PME/PMI en matière d'obtention de
financement. Afin de se protéger des risques liés à
l'environnement économique, politique et social, la BCEAO ne cesse de
veiller sur un contrôle de l'application stricte de la
réglementation prudentielle. Elle impose des normes parfois
contraignantes pour les entreprises notamment les PME/PMI qui se voient
disqualifier d'office par certains ratios en matière de financement.
Prenons à titre d'illustration le ratio suivant :
Ratio d'indépendance financière = capitaux propres
/ capitaux permanents (norme BCEAO >50%).
Cette norme de 50% pénalise les entreprises dont les
capitaux propres sont inférieurs à ce pourcentage.
Ces ratios représentant des difficultés
même pour les banques, certaines d'entre elles ont d'énormes
difficultés à les respecter. En effet, rappelons qu'au titre du
dernier trimestre de l'année 2008, la Commission Bancaire avait
constaté que certaines banques de Côte d'Ivoire étaient en
déphasage avec les règles en vigueur, notamment la faiblesse des
fonds propres dont certains étaient négatifs.
4. Les durées de traitement de dossiers de demandes de
crédits
s'inscrivent dans le temps et pénalisent très
souvent les PME/PMI à besoins urgents de capitaux.
5. Les exigences en matière de garanties bancaires
constituent un réel frein quant à l'obtention de crédit.
Le risque politique que traverse la Côte d'Ivoire se double souvent d'un
risque juridique. Les textes (notamment de l'OHADA), ne sont pas toujours
respectés. Les décisions de justice, parfois ont tendance
à condamner les banques qui sont alors laissées à leur
sort. Il est donc difficile pour elles de réclamer un faible niveau de
garanties dans un tel contexte.
III. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DES
PME/PMI
A. LES FORCES
1. Les PME/PMI sont en grand nombre ; ce qui permet une bonne
concurrence au niveau des intervenants du marché des capitaux.
2. Les PME/PMI sont dans le champ de visé de tous les
acteurs économiques et font la une de nombreux débats.
B. LES FAIBLESSES
1. Existence de mauvaises gestions internes au niveau de
certaines PME/PMI se traduisant par l'incapacité ou la difficulté
à rassembler les documents exigés par les banques dans le cadre
d'une demande de crédit.
2. Existence d'un manque de culture bancaire et boursière
chez la majorité des dirigeants des PME/PMI interrogés.
3. L'incapacité à fournir les garanties
exigées par les banques empêche les PME/PMI à obtenir les
capitaux souhaités.
CHAPITRE IV : PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A
L'ENDROIT DES DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES APPROCHES
I. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS ADRESSEES A LA
BRVM
A. LA VULGARISATION DE LA CULTURE BOURSIERE
L'organisation du marché financier, ses intervenants,
son fonctionnement sont méconnus de la majorité des dirigeants
des PME/PMI. Les opportunités qu'offre le marché en
matière d'investissement ne sont pas clairement exposées aux
entrepreneurs de Côte d'Ivoire. Les actions de promotion et
d'éducation qui doivent être menées devraient permettre
:
- une meilleure connaissance du marché par les entreprises
du secteur privé ;
- un recours plus important des PME/PMI au marché
financier pour leur financement ;
- et une plus grande animation du marché secondaire par
les PME/PMI pour l'obtention de capitaux.
Pour atteindre ces objectifs, les actions ci-après peuvent
être réalisées :
- journées portes ouvertes à l'Antenne Nationale de
Bourse et dans la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire
;
- promouvoir l'information boursière auprès de la
population à travers des séminaires, conférences,
colloques, etc. ;
- insérer des rubriques économiques au journal
télévisé afin de diffuser les informations du
marché financier ;
- permettre la diffusion du BOC et des revues
spécialisées au marché boursier sur l'ensemble du
territoire national.
B. EFFORT DE STABILISATION DE LA SITUATION POLITIQUE
DANS LES PAYS MEMBRES DE L'UEMOA
Les hommes politiques de chacun des huit (8) pays membres de
l'UEMOA doivent s'efforcer de maintenir une certaine stabilité politique
en prenant l'exemple des pays développés tels que la France, la
Suisse, etc. Pour ce faire, ils doivent gouverner démocratiquement leurs
Etats et permettre à chaque peuple de choisir librement ses
représentants. De plus, la liberté d'expression doit être
respectée par ces derniers.
C. DIVERSIFICATION DES PRODUITS EMIS SUR LE MARCHE
FINANCIER
De nouveaux produits doivent être crées sur le
Marché Financier Régional, notamment les parts sociales, les
produits agricoles (café, cacao, etc.) et si possible des ressources
naturelles (gaz, pétrole, fer, manganèse, cuivre, etc.). Cette
innovation permettra sans doute à de nombreuses formes juridiques
d'entreprises d'avoir leur place sur ce marché en tant
qu'Émetteur. Cela favorisera un développement du marché
actuel et une ouverture plus accrue sur l'extérieur.
D. CREATION D'UN NOUVEAU COMPARTIMENT ADAPTE A
L'ENSEMBLE PME/PMI
La BRVM doit envisager la création d'un nouveau
compartiment spécialisé à l'ensemble PME/PMI. En plus de
cela, elle doit prévoir une plate-forme adaptée à
l'échange de ces nouveaux produits précités, susceptibles
d'être émis par les PME/PMI. Les S.A.R.L pourront y accéder
en émettant des parts sociales , les sociétés
coopératives agricoles pourront émettre des produits agricoles,
etc.
II. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS ADRESSEES AUX
RESPONSABLES DES BANQUES
A. SEMINAIRE DE FORMATION SUR LES DIFFERENTS DOCUMENTS
INDISPENSABLES A L'OBTENTION DU CREDIT
- Il faut organiser des échanges avec des dirigeants
d'entreprises afin de les former et les informer sur les conditions bancaires
et le type de documents nécessaires à la demande de crédit
;
- Il faut aussi réduire le nombre de documents de demande
de crédit.
B. ALLEGEMENT DU COUT DE CREDIT
Les différents taux appliqués aux
crédits doivent faire l'objet d'assouplissement pour favoriser le
financement des PME/PMI. Pour ce faire, la banque devra adapter ses taux
d'intérêts par rapport aux réalités
financières et économiques de la PME/PMI.
C. REDUCTION DE LA DUREE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DE
CREDITS
Il faudra réduire la durée au niveau du
traitement des dossiers de demande de crédit ainsi que les durées
de décaissement en cas de validation. Pour ce faire, la banque sera
amenée à créer un service spécialisé dans le
traitement des dossiers de demandes de crédit des PME/PMI. Celui-ci
permettra de réduire le nombre d'intervenants sur lesdits dossiers.
D. ALLEGEMENT DES GARANTIES SELON LES TYPES DE PME/PMI
Pour s'adapter au contexte des PME/PMI, il est
nécessaire que la banque mette en place en son sein un service
composé d'experts comptables. Ces derniers, mandatés par elle,
devront effectuer plusieurs visites à l'entreprise afin d'évaluer
de façon précise le patrimoine de celle-ci.
III. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A L'ENCONTRE DES
DIRIGEANTS DES PME/PMI
· Les dirigeants des PME/PMI doivent organiser
régulièrement des réunions de rencontre et
d'échange avec les banquiers et responsables du marché boursier
afin de mieux appréhender les exigences de chacun en matière de
financement.
· Les PME/PMI doivent tenir une comptabilité
saine, actualisée et contrôlée en permanence par un
expert-comptable qualifié, de sorte par exemple à pouvoir
rassembler facilement les documents exigés en matière de demande
de crédit bancaire.
· Les PME/PMI doivent faire une évaluation
régulière de leur patrimoine afin d'être situé sur
les biens qui peuvent être éventuellement mis en garantie en cas
de sollicitation de crédit.
· Les dirigeants des PME/PMI doivent s'entourer de
professionnels en matière de conseils financiers dans le but de
définir correctement leurs différents besoins de financement et
afin de trouver les financements adéquats.
. Les PME/PMI doivent se préparer aux exigences des
partenaires financiers en matière de transparence, de gouvernance, de
performance et de reporting.
Pour pallier aux nombreuses difficultés que
rencontrent les dirigeants des PME/PMI quant à l'obtention de
financement bancaire ou boursier, ces derniers peuvent néanmoins
s'adresser à d'autres sources de financement que sont :
. LE CAPITAL INVESTISSEMENT
Le capital-investissement est une activité
financière qui consiste pour un investisseur à entrer au capital
des sociétés qui ont besoin de capitaux propres.
Le «capital-investissement» concerne en
général l'investissement dans des sociétés non
cotées en bourse, d'où son nom de «capital
fermé». C'est donc un mode de financement du haut de bilan. Ce
sont, en général, des sociétés de gestion.
Elles lèvent des fonds auprès d'investisseurs
disposant de capitaux pour les injecter dans les entreprises pour leurs besoins
de développement.
Le Capital-investissement se décline sous plusieurs
formes dont :
- le capital-risque : sert à financer le démarrage
de nouvelles entreprises ;
- le capital-développement : sert à financer le
développement de l'entreprise ;
- le capital-transmission : destiné à accompagner
la transmission ou la cession
de l'entreprise ;
- le capital-retournement : sert à aider au redressement
d'une entreprise en difficulté.
. LES FINANCEMENTS INTERNATIONAUX
De nombreux organismes de financement du développement
ont ouvert des départements spécialisés dans le
financement du secteur privé pour participer à
l'accélération de l'industrialisation de l'Afrique. Ces
organismes interviennent sur des
projets d'une certaine taille. Les financements qu'ils
mettent à la disposition des entrepreneurs restent importants en valeur
(jusqu'à plusieurs milliards de FCFA) ; ce qui peut donc favoriser la
création ou le développement des entreprises. La crise en cours
à entrainer une délocalisation de nombreux bureaux
régionaux qui étaient installés en Côte d'Ivoire.
Ces derniers ont délocalisé dans la sous-région.
Cependant, ils gardent toujours un rayon d'action qui comprend la Côte
d'Ivoire et donc peuvent recevoir les demandes de financement de ce pays.
Comme organismes de financements internationaux nous pouvons
citer :
- la BAD (Banque Africaine de Développement) ;
- le FEM (Fonds pour l'Environnement Mondial) ;
- la BOAD (Banque Ouest-Africaine de Développement),
etc.
. LES FONDS DE GARANTIES ET DE CAUTION
De nombreuses entreprises n'obtiennent pas de crédits
car très souvent elles ne présentent pas de garantie ou de
cautionnement solide. C'est pour cela que le gouvernement ivoirien a en projet
depuis longtemps la mise en place d'un fonds de garantie destiné aux
PME/PMI. Il y a trois (3) fonds de garantie régionaux auxquels les
entreprises peuvent faire appel en cas de besoin, à savoir :
- Gari S.A situé au TOGO à Lomé (Fonds de
garantie des investissements privés en Afrique de l'ouest) ;
- Fonds de garantie du conseil de l'entente situé au
plateau à Abidjan ;
- FAGACE (Fonds Africain de Garantie et de Coopération
Economique) situé à Cotonou au Benin.
? LES STRUCTURES DE MICROFINANCE
La microfinance30 ou << la banque des
pauvres » est l'ensemble des services financiers délivrés
dans un cadre formel et destinés aux populations à faible revenus
n'ayant pas accès au système bancaire classique mais
exerçant une activité économique ou ayant un projet
économique.
Cette définition sous-entend donc que la microfinance
n'est pas destinée à tous les << pauvres » mais bien
plutôt à ceux d'entre eux qui ont la volonté de mener une
activité économique susceptible de leur procurer des revenus.
Nous pouvons retenir les IMF comme une bonne alternative dans
le financement des petites entreprises car on constate qu'en
général, ce sont très souvent les petites entreprises qui
ont énormément de mal à accéder aux crédits
bancaires. Il est à noter que les institutions de microfinance se sont
beaucoup développées en Côte d'Ivoire.
Les PME s'avèrent être au premier plan de leur
politique générale. En effet c'est ce que soulignait M.
KOKI31Antoine en ces termes : << Les PME et les jeunes
entrepreneurs sont au premier plan de notre politique générale,
du fait d'une bonne connaissance du secteur, nous voulons faire de ces PME de
véritables partenaires et non des clients. ». C'est donc un mode de
financement à ne pas négliger pour les entreprises de petite
taille.
30 Lucien CAMARA << La gestion des
risques en microfinance : Comment gérer avec efficacité les
risques d'une institution de microfinance ? », Ed. PLANTATION,
Abidjan, 2006, page 14.
31Président Directeur Général
d'EXCELLFINANCES in Lucien AGBIA << Où trouver des fonds
pour créer son entreprise ? », PME MAGAZINE,
hors-série n°16, EDIPRESS, Abidjan, 2009, page 44.
IV. REPONSES AUX QUESTIONS SOULEVEES DANS LA
PROBLEMATIQUE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES
A. REPONSE AUX QUESTIONS
Au terme de nos recherches et après avoir effectué
un diagnostic critique, nous allons à présent apporter des
éléments de réponses aux préoccupations suivantes
:
· Les entrepreneurs de Côte d'Ivoire ont-ils une
bonne connaissance des marchés financiers et bancaires dans lesquels ils
évoluent ?
Les enquêtes réalisées nous permettent de
constater que dans leur ensemble, les entrepreneurs ont une mauvaise
connaissance des marchés financiers et bancaires dans lesquels ils
évoluent. En effet, rappelons que 75% des dirigeants interrogés
n'avaient aucune connaissance concernant le marché financier ou
marché boursier. Il s'en suit alors une ignorance des différentes
opportunités que pourrait éventuellement leur offrir un si vaste
marché. Outre ce problème, la configuration actuelle du
système bancaire ainsi que ses exigences en matière de
financement semblent être méconnues de certains dirigeants de
PME/PMI. En conséquence, ces dernières voient nombre de leurs
dossiers de demandes de crédit refusés.
· Le marché des capitaux répond-il aux
attentes des PME/PMI en matière de financement ?
Le marché des capitaux, dans son ensemble, parait
être efficacement organisé.
Par contre, par rapport à notre analyse, nous pouvons
soutenir que les deux (2) marchés étudiés
présentent chacun des difficultés concernant le financement des
PME/PMI. Le
système bancaire semble palier aux différentes
demandes de financement de cette catégorie d'entreprises.
En effet, elles ont tendance à financer les PME/PMI en
les proposant des crédits de court, moyen ou long terme. Cependant, de
nombreux facteurs (critères et conditions) réduisent le
degré de financement des PME/PMI par les banques. En ce qui concerne la
BRVM, bien qu'oeuvrant sans cesse pour assurer son développement au sein
de la Côte d'Ivoire d'abord, puis de l'UEMOA ensuite, elle manifeste
toujours des difficultés à insérer l'ensemble des
entreprises classées PME/PMI sur le marché. Par
conséquent, cette catégorie d'entreprises n'a pas la
possibilité de levée directement des fonds pour répondre
à leurs divers besoins de financement car ne réunissant pas les
conditions requises à cet effet.
En somme, nous pouvons retenir que le marché des
capitaux dans son ensemble à d'énormes difficultés
à répondre aux attentes des PME/PMI en matière de
financement.
. Les conditions et critères d'octroi de crédits
bancaires constituent-ils un obstacle en matière de financement des
PME/PMI ?
A ce niveau deux (2) problèmes majeurs s'observent.
1. Les conditions et critères d'octroi de crédit
constituent des freins de par leur nature.
2. Les dirigeants de certaines PME/PMI ignorent ces conditions
et critères exigés par les banques.
Fort de cela, de nombreuses PME/PMI souffrent de financement et
pourraient se voir menacées de cessation d'activité, voire de
fermeture.
Par contre, pour les PME/PMI bien informées et rassemblant
les conditions requises pour l'obtention de crédit, il n'existe pas de
difficultés majeures.
· Les conditions de financements proposés par le
marché financier sont-elles à la portée de toutes les
entreprises que forme la catégorie PME/PMI ? Suite au diagnostic
critique effectué dans le cadre du financement des PME/PMI
par la BRVM nous avons constaté que les conditions
proposées par celle-ciconstituaient un barrage
infranchissable à la majorité des formes entreprises formant
cette catégorie. Les seules sociétés S.A
autorisées de par leur forme à accéder à un tel
marché ne peuvent le faire qu'après une période
d'incubation de deux (2) années au sein d'un compartiment crée
spécialement à cet effet. Du coup, en souhaitant répondre
aux exigences du marché en termes de taille, ces dernières ne
seront plus considérer comme faisant toujours partie des PME/PMI. On
peut donc soutenir que les conditions de financement proposées par le
marché financier ne sont pas réellement à la portée
de toutes les entreprises que forme la catégorie PME/PMI.
A l'issu des réponses émises ci-dessus, il
convient de vérifier à présent les hypothèses
suivantes :
B. VERIFICATION DES HYPOTHESES
· Hypothèse centrale : La non maitrise des
marchés financiers et monétaires par
nos entrepreneurs est la cause principale de leur
problème de financement.
Pour de nombreux dirigeants de PME/PMI, le marché
financier comme source de financement reste encore méconnu. Redoutant le
fait de l'ouverture de leur capital social au public ou ignorant les avantages
que peut leur offrir un tel marché, ces derniers manifestent un
désintéressement. Pour sa part, les efforts de la BRVM quant
à l'information du public restent encore insuffisants.
Dès lors, les banques de leur coté sont de plus
en plus sollicitées par cette tranche d'entreprises. De plus, les
entrepreneurs n'approchent pas suffisamment leurs banquiers pour mieux
s'informer quant aux critères requis et conditions exigées pour
l'analyse d'une demande de crédit.
En conclusion, nous pouvons dire que l'hypothèse
centrale est confirmée. Il s'agit à maintenant de vérifier
les hypothèses secondaires émises :
· H1 - Les critères et conditions d'octroi de
crédits bancaires représentent pour les PME/PMI un barrage
infranchissable pour l'obtention de crédits sollicités.
L'hypothèse H1 est confirmée dans la mesure
où les dirigeants des PME/PMI ont des difficultés à
répondre aux critères d'analyses recherchés par les
banquiers dans le cadre d'une demande de crédit. De plus, il s'est
avéré que ces derniers avaient beaucoup de difficultés
à réunir les conditions de financement bancaire.
· H2 - Le financement par la Bourse semble être une
solution alternative possible mais uniquement pour certaines formes
d'entreprises.
L'hypothèse H2 est confirmée dans la mesure
où seules les sociétés anonymes sont autorisées de
par leur forme juridique à accéder au marché financier si
elles répondent bien sûr aux diverses conditions
prédéfinies par celui-ci.
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
Les résultats du diagnostic du financement des PME/PMI
par le marché des capitaux laissent entrevoir un grand nombre de
problèmes dont les causes sont diverses.
Au niveau du financement par le marché boursier, il
faut retenir que les difficultés incombent tant aux PME/PMI qu'à
la Bourse. D'une part, les dirigeants des entreprises interrogés
semblent méconnaître le marché boursier et ses conditions
d'accès. Par conséquent, ils ne profitent pas des nombreuses
opportunités qu'offre ce marché. D'autre part, les exigences du
marché boursier ne sont pas toujours à la portée des
PME/PMI. En effet, seules, les sociétés anonymes appartenant
à cette catégorie sont favorisées par la mise en oeuvre du
projet de Pré-Listing Compartiment (PLC). Néanmoins, l'ensemble
des PME/PMI peut avoir recours au marché boursier en investissant
directement sur le marché secondaire.
Au niveau du financement par le système bancaire, l'on
constate quasiment les même difficultés. En effet, les
problèmes d'obtention de financement au niveau des PME/PMI s'expliquent
par l'ignorance de leurs responsables des critères et conditions
bancaires requis. Cependant, les banques ne sont pas exemptes de cette
situation. Elles exigent aux demandeurs PME/PMI, un ensemble de documents et de
garanties pas toujours faciles à rassembler. Elles proposent en outre,
des taux d'intérêts assez élevés et donc difficiles
à supporter par les entreprises.
De tout ce qui précède, nous retenons les forces
et les faiblesses suivantes : + Les forces
> Au niveau de la BRVM
- La BRVM vient pallier à l'incapacité de
nombreuses banques à subvenir aux besoins de financement à long
terme des entreprises ;
- Elle assure une mobilisation de ressources régionales
du fait de la diversité des émetteurs et investisseurs ;
- La mise en application du projet de PLC doit faciliter
l'introduction en Bourse de S.A appartenant à l'ensemble PME/PMI ;
- Le coüt d'intermédiation est faible ;
- Les différents taux offerts par le marché
boursier sont plus intéressants que ceux offerts par le système
bancaire ;
- La crise financière internationale n'a pas pour autant
affectée les activités de la BRVM.
> Au niveau des banques
- Un système bancaire expérimenté et en
évolution continue ;
- Le système bancaire offre aujourd'hui une large
panoplie de produits aux PME/PMI et adoptent une stratégie basée
sur l'innovation ;
- La banque reste l'acteur de financement
privilégié des PME/PMI ;
- Il reste encore une grande proportion de la population non
bancarisée à conquérir en Côte d'Ivoire ;
- L'existence d'une Banque Centrale, d'une réglementation
identique, d'une même Commission Bancaire.
> Au niveau des PME/PMI
- Les PME/PMI sont en grand nombre ; ce qui permet une bonne
concurrence au niveau des intervenants du marché des capitaux ;
- Les PME/PMI sont dans le champ de visé de tous les
acteurs économiques et font la une de nombreux débats.
+ Les faiblesses
> Au niveau de la BRVM
- Faible implication des sociétés anonymes
ivoiriennes à la cote ;
- Situation politique de la région très instable ;
- Diffusion de l'information peu développée ;
- Nombre de produits offerts encore insuffisants ; - La
faiblesse du projet de PLC.
> Au niveau des banques
- Les exigences bancaires en matière de documents
empêchent certaines PME/PMI d'obtenir le financement souhaité ;
- Les taux d'intérêts bancaires sont
élevés ;
- La réglementation bancaire en vigueur ne favorise pas
le plein épanouissement des PME/PMI en matière d'obtention de
financement ;
- Les durées de traitement de dossiers de demandes de
crédits
s'inscrivent dans le temps et pénalisent très
souvent les PME/PMI
à besoins urgents de capitaux ;
- Les exigences en matière de garanties bancaires
constituent un réel frein quant à l'obtention de crédit
;
> Au niveau des PME/PMI
- Existence de mauvaises gestions internes au niveau de
certaines PME/PMI ;
- Existence d'un manque de culture bancaire et boursière
chez la majorité des dirigeants des PME/PMI interrogés ;
- L'incapacité à fournir les garanties
exigées par les banques empêche les PME/PMI à obtenir les
capitaux souhaités.
CONCLUSION GENERALE
Le financement des PME/PMI en Côte d'Ivoire est une
activité qui régi son système économique. En effet,
les entreprises dans leur diversité constituent le pilier de toute
économie. Pour mener à bien leur mission, elles doivent
détenir un ensemble de ressources nécessaires à leur
croissance. Une partie de ces ressources provient de son environnement externe,
le marché des capitaux. L'octroi de financement se fait dans le respect
d'un certain nombre de critères et conditions propres aux banques et la
Bourse. Ces exigences ne sont pas toujours connues et favorables aux PME/PMI.
Ceci laisse entrevoir des failles dans le système de financement en
Côte d'Ivoire. Aussi, serait-il louable de maintenir les avantages de ce
système.
Le marché boursier présente les atouts suivants
:
- financement à long terme des entreprises ;
- caractère régional de la Bourse ;
- mise en place du projet de PLC favorisant l'insertion de
nouvelles sociétés au marché financier ;
- faible coüt d'intermédiation financière
;
- résistance aux effets de la crise financière
internationale ;
Ses insuffisances pourraient être
énumérées comme suit :
- faible implication des sociétés anonymes
ivoiriennes à la cote ; - instabilité politique au niveau local
et sous-régional ;
- faible diffusion de l'information boursière ;
- insuffisance du nombre de produits offerts par le
marché ; - projet de PLC très sélectif.
Pour corriger ces limites nous proposons les solutions
ci-dessous :
· mener des actions de promotion et d'éducation
qui devraient permettre :
- une meilleure connaissance du marché par les
entreprises du secteur privé ; - un recours plus important des PME/PMI
au marché financier ;
- une plus grande animation du marché secondaire par les
PME/PMI pour l'obtention de liquidité.
· effectuer des efforts de stabilisation de la situation
politique dans les pays membres de l'UEMOA par les gouvernements ;
· diversifier les produits émis sur le marché
financier ;
· créer un nouveau compartiment adapté
à l'ensemble PME/PMI.
Quant au système bancaire, il révèle les
forces suivantes :
- système bancaire expérimenté et en
évolution continue ;
- large diversité des produits offerts aux PME/PMI ;
- existence d'un marché potentiel ;
- appartenance du système bancaire à une union
économique unique (UEMOA).
Les carences du système bancaire s'observent par :
- une liste excessive de documents et niveau élevé
de garanties bancaires exigés ;
- des taux d'intérêts bancaires
élevés ;
- une réglementation bancaire inadaptée au
contexte des PME/PMI de Côte d'Ivoire ;
- une durée de traitement des dossiers de demande de
crédits trop long.
L'amélioration de ces insuffisances pourraient se faire
à travers :
· des séminaires de formation sur les
différents documents indispensables à l'obtention du
crédit ;
· l'allègement du coût de crédit ;
· la réduction de la durée de traitement des
demandes de crédit ;
· allègement des garanties selon les types de
PME/PMI.
Il faut aussi tenir compte de l'existence d'atouts réels
au niveau des PME/PMI. - poumon réel de l'économie de par leur
poids et leur nombre ;
- principal objet d'intéressement des acteurs de
financement ;
Ces atouts cités sont entachés par une multitude
de faiblesses dont :
- la mauvaise gestion interne au niveau de certaines PME/PMI
;
- le manque de culture bancaire et boursière chez la
majorité des dirigeants des
PME/PMI interrogés ;
- des difficultés à rassembler les garanties
requises par les banques.
Les mesures correctives suivantes peuvent être
adoptées en vue de la satisfaction des PME/PMI dans leur quête de
financement :
· organiser régulièrement des
réunions, des rencontres et des échanges avec les banquiers et
responsables du marché boursier ;
· tenir une comptabilité saine, actualisée et
contrôlée en permanence par un expertcomptable ;
· évaluer régulièrement leur
patrimoine ;
· s'entourer de spécialistes en matière de
financement.
Pour pallier aux nombreuses difficultés que
rencontrent les dirigeants des PME/PMI quant à l'obtention de
financement bancaire ou boursier, ces derniers peuvent néanmoins
s'adresser à d'autres sources de financement que sont :
· le capital-investissement ;
· les financements internationaux ;
· les fonds de garanties et de caution ;
· les structures de microfinance.
L'obtention de financement s'avèrera être
avantageux pour les PME/PMI. En effet, ceci leur permettra de réaliser
les emplois prévus à cet effet. Cependant, le financement
à lui seul ne saurait garantir une utilisation optimale des capitaux
octroyés aux PME/PMI. En matière de gestion, d'autres aspects
doivent être pris en compte quant à l'allocation des capitaux
obtenus.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Caractéristiques des
Moyennes Entreprises et Moyennes
Industries...........................................................................................25
Tableau 2 : Caractéristiques
des Petites Entreprises et Petites Industries................26
Tableau 3 : Imposition des revenus sur valeurs
mobilières...............................42 Tableau 4
: Les principaux réseaux bancaires de C8te
d'Ivoire..........................45 Tableau 5 : Liste
des sociétés cotées à la BRVM au
29/03/2010.........................69 Tableau 6 :
Nombre de S.A ivoiriennes cotées et non
cotées.............................73
Tableau 7 : Connaissance du
marché boursier par les dirigeants des
PME/PMI..........................................................................................76
Tableau 8 : Evolution des indices
BRVM10 et BRVM Composite de 1998 à
2008.................................................................................................83
Tableau 9 : Les dix meilleures
capitalisations boursières de 2005 à
2007................................................................................................85
Tableau 10 : Comparaison des
principales caractéristiques de deux emprunts
obligataires........................................................................................90
Tableau 11 : Evolution des ressources
et des emplois clientèles du secteur bancaire de
2005 à
2008.......................................................................................94
Tableau 12 : Pourcentage de
connaissance des PME/PMI par les banques.............96
Tableau 13 : Proportion mensuelle des
dossiers de demandes de crédits reçus des PME/PMI durant
l'exercice
2008............................................................97
Tableau 14 : Les crédits
proposés aux PME/PMI..........................................99
Tableau 15 : Avis des dirigeants des
PME/PMI concernant la notion de critère d'analyse 100
Tableau 16 : Composition d'un dossier
de demande de crédit selon les banquiers
interrogés~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~..102
Tableau 17 : Les difficultés
à rassembler les documents de demandes de
crédit~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..104
Tableau 18 : Taux de base bancaire et
quelques taux d'interets 105
Tableau 19 : Avis des dirigeants
concernant les taux d'interets bancaires proposés 106
Tableau 20 : Quelques ratios de
structure de portefeuille au
31/12/2008 108
Tableau 21 : Les garanties difficiles
à rassembler selon les dirigeants
des PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 110
Tableau 22 : Garanties difficiles
à rassembler par les PME/PMI selon les banquiers 111
Tableau 23 : Durée moyenne de
traitement d'un dossier de demande de
crédit~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 112
Tableau 24 : Les durées de
décaissement des crédits accordés 112
Tableau 25 : Pourcentage de financement
des PME/PMI 113
Tableau 26 : Pourcentage de refus de
financer les PME/PMI~~~~~~.~~ 113
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Marché Financier
Régional... 2
Figure 2 : Fonctionnement d'une
séance de
bourse.........................................40
Figure 3 : Proportion de S.A ivoiriennes cotées
et non cotées...........................73
Figure 4 : Pourcentage de connaissance
du marché boursier par les dirigeants
PME/PMI.....................................................................................
76
Figure 5 : Exemple de
répartition du bénéfice réalisé par une
société
aux actionnaires.........................................................................................80
Figure 6 : Réinvestissement de
profits par l'entreprise pour sa croissance...........81 Figure 7
: Composition du rendement total des
actionnaires.............................81 Figure 8 :
Mise en évidence de la notion de volatilité du cours
d'une action..........82 Figure 9 : Evolution des
indices BRVM10 et BRVMC de 1998 à 2008...............84
Figure 10 : Emprunt obligataire : relation
Acheteur/Prêteur..............................89 Figure 11
: Les principes de l'emprunt
obligataire..................................... 89
Figure 12 : Evolution des ressources et
emplois clientèles des banques de 2005 à
2008.................................................................................................94
Figure 13 : Etapes d'analyse d'un
dossier de demande de crédit de la BOA-CI 107
1. OUVRAGES
· BANLIAT Christian, CHERIEF Idir and all <<
Lexique de gestion >>, 6ème édition
DALLOZ, Paris, 2003, 523 pages.
· BICHOT Jacques, CROCHAT Max and all <<
Lexique d'économie », 5ème édition
DALLOZ, Paris, 1995, 574 pages.
· CAMARA Lucien << La gestion des risques
en microfinance : Comment gérer avec efficacité les risques d'une
institution de microfinance ? >>, Ed. PLANTATION, Abidjan, 2006,
176 pages.
· DE LA BRUSLERIE Hubert << Analyse
financière : Information financière et diagnostic
>>, 3ème Edition DUNOD, Paris, 2006, 486 pages.
· GUILLIEN Raymond, VINCENT Jean and all <<
Lexique des termes juridiques », 14ème
Edition DALLOZ, Paris, 2003, 619 pages.
· N'DA Paul « Méthodologie de la
recherche de la problématique à la discussion des
résultats : Comment réaliser un mémoire, une thèse
d'un bout à l'autre », 3ème
édition EDUCI, Abidjan, 2006, 159 pages, collection PEDAGOGIE.
2. ARTICLES ET RAPPORTS
· AGBIA Lucien, << Banques ivoiriennes : A
l'épreuve de la concurrence >>, PME
MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan,
2009, 94 pages.
· AGBIA Lucien, << Les 500 premières
entreprises de Côte d'Ivoire >>, PME
MAGAZINE, hors-série n°18, EDIPRESS, Abidjan,
2009, 98 pages.
· AGBIA Lucien, << Marché bancaire
ivoirien : L'effervescence >>, PME
MAGAZINE, hors-série n°13, EDIPRESS, Abidjan, 2008, 78
pages.
· AGBIA Lucien, << Oü trouver des fonds
pour créer son entreprise ? >>, PME
MAGAZINE, hors-série n°16, EDIPRESS, Abidjan, 2009, 74
pages.
· BAMBA Mamadou et MIESSAN Mathieu, << La
problématique du financement des PME sur le marché bancaire
ivoirien », Mémoire de fin de cycle (Master Finance et
Marchés des Capitaux), UFRA, Abidjan, 2008, 99 pages.
· BICICI, << rapport annuel 2005
», Abidjan, 2006, 24 pages.
· BICICI, << rapport annuel 2007
», Abidjan, 2008, 40 pages.
· BICICI, << rapport annuel 2008
», Abidjan, 2009, 33 pages.
· BOA-CI, << rapport annuel 2008
», Abidjan, 2009, 48 pages.
· BRVM, << Bourse régionale des
valeurs mobilières Afrique de l'ouest »,
L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. PRESSE DE
GRAPHIQUE INDUSTRIE SA, Mali, 2005-2006, 136 pages.
· BRVM, << Bourse régionale des
valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE
BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. spéciale 10 ans, 2006-
2007, 178 pages.
· BRVM, << Zoom sur une valeur de la cote
: SHELL Côte d'Ivoire / Apprendre la Bourse : Appel public à
l'épargne », REVUE
TRIMESTRIELLE, N°43, Ed. ACDI, Canada, 2009, 33
pages.
· BRVM, << Zoom sur une valeur de la cote
: UNIWAX/ Apprendre la Bourse : Les opérations sur titres »,
REVUE TRIMESTRIELLE, N°38, Ed. ACDI, Canada, 2008, 35
pages.
· CLARE Bertrand et THIEBAUT Dominique, <<
ATLASECO 2010 », LE NOUVEL
OBSERVATEUR, Ed. MEDIAOBS, Paris, 2010, 266 pages.
· SGBCI, << rapport annuel 2008
», Abidjan, 2009, 44 pages.
· YAO Augustin, KALAMBRY Alexis and all, <<
Banques africaines : Le grand défis des ressources
humaines », AFRIQUE COMPETENCES,
N°001, Ed. GLOBAL CHALLENGE, Abidjan, 2009, 98 pages.
3. WEBOGRAPHIE
·
www.brvm.org/AproposdelaBRVM/BourseR%C3%A9gionale/MotduDirecte
ur/tabid/74/language/fr-FR/Default.aspx: Site internet de la BRVM,
visité le 08/02/2010.
·
www.brvm.org/Default.aspx?tabid=99&language=fr-FR,
visité le 29/03/2010.
·
www.brvm.org/Ecoledelabourse/LaBoursedujolof/Actions/tabid/129/language
/fr-FR/Default.aspx, visité le 3/11/2009
· www.cain.info/resume.php?ID_ARTICLE=RFG_198_0031
·
www.guide-finance.ch,
visité le 15/01/2010
·
www.juritravail.com/lexique/Cooperative.html,
visité le 10/11/2009.
·
www.memoireonline.com/07/09/2285/m_Le-marche-financier-regional-delUEMOA-et-les-entreprises-Burkinabe-Quel-bilan-une-decennie-apr11.html
: Site internet des mémoires en lignes, visité le 08/02/2010.
·
www.memoireonline.com/10/08/1597/m
politique-monetaire-criseimmobilière-cas-du-subprime4.html,
visité le 10/01/2010.
·
www.tresor.gov.ci/old/actualites/article.asp?n=57:
Site Internet du Trésor Public de Côte d'Ivoire, visité le
30/10/2009.
· www.uemoa.int/organes/direction.htm : Site internet de
l'UEMOA, visité le 24/02/2010.
·
www.vernimmen.net/html/glossaire/definition_taux_d_interet.html,
visité le 09/02/2010.
·
www.webchercheurs.com/16/23-fr-definition-et-causes-d
_ une-criseeconomique.html, visité le 23/01/2010.
LISTE DES
ANNEXES
ANNEXE I : Liste des personnes
interrogées~~~~~~~~~~~~~~ 150
ANNEXE II : Questionnaire adressé
à la BRVM ainsi qu'au DC/BR 152
ANNEXE III : Questionnaire adressé
aux banques~~~~~~~~~~~~.158
ANNEXE IV : Questionnaire adressé
aux dirigeants des PME/PMI~~~~~ 164
ANNEXE V : Présentation des
résultats de la recherche~~~~~~~~~~ 169
ANNEXE VI : La tarification au niveau du
marché boursier 178
ANNEXE I
LISTE DES PERSONNES INTERROGEES
N° D'ORDRE
|
NOMS ET PRENOMS
|
FONCTION
|
CONTACT
|
1
|
Miss FOFANA Aminata
|
ASSISTANTE ANB CI - BRVM
|
20-32-66-85
|
2
|
Mlle KANDE Oumou
|
RESPONSABLE BACK OFFICE - DC/BR
|
20-32-66-85
|
3
|
M. SAYEGH Tarek
|
DIRECTEUR GENERAL DE GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L
|
05-05-10-51
|
4
|
M. JOULAUD Jean-Marc
|
DIRECTEUR COMMERCIAL ENTREPRISES DE LA SGBCI - SIEGE
|
20-20-15-54
|
5
|
M. BALE Wilfried
|
RESPONSABLE SERVICE COMMERCIAL&MARKETING DE LA
BOA- CI - SIEGE
|
20-30-34-00
|
08-40-17-36
|
6
|
M. ABO Marc
|
ADJOINT SOUS-DIRECTEUR DU RESEAU DE LA BOA-CI - SIEGE
|
20-30-34-00
|
Poste 497
|
7
|
M. OUTARRA Bertrand
|
DIRECTEUR GENERAL DE L'ETS FOB2
|
07-84-89-84
|
22-42-44-02
|
8
|
Mme ADOU JABER Lina
|
CHEF D'AGENCE DE LA BICICI- RUE DE COMMERCE
|
20-32-67-30
|
9
|
De GONZAGUE Yannick
|
GESTIONNAIRE DES COMPTES D'ACCESS BANK - SIEGE
|
48-07-93-10
|
10
|
Mlle HALAL Alia
|
DIRECTRICE DE LA SNPC
|
21-75-42-80
|
11
|
M. BADREDDINE Abbass
|
DIRECTEUR GENERAL DE PLASTICA
|
04-30-00-00
|
12
|
M. KOSSONOU Kouassi
|
RESPONSABLE DU FICHIER D'ENTREPRISES INFORMATISE DE
LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE LA CÔTE D'IVOIRE
|
20-30-97-32
|
ANNEXE II
QUESTIONNAIRE ADRESSE A LA BRVM AINSI QU'AU
DC/BR
QUESTIONNAIRE ADRESSE A LA
BRVM ET AU DC/BR.
Nom et prénom de la personne interrogée :
Structure : Fonction : Contact :
1 -- Le marché financier est-il organisé
efficacement de sorte à répondre aux attentes des entrepreneurs
désirant obtenir des fonds ? Justifier la réponse.
OUI NON PAS SUFFISAMMENT
Pourquoi ?
2 -- La crise financière internationale a-t-elle
affecté le déroulement normal de vos activités
?
OUI NON PAS PROFONDEMENT
Si Oui quel a été l'impact ?
3 -- Parmi les formes d'entreprises suivantes
laquelle/lesquelles peut/peuvent accéder au marché primaire du
marché financier ? Pourquoi ?
EURL S.A.R.L S.A SOCIETE COOPERATIVE
4 -- Parmi les formes d'entreprises suivantes
laquelle/lesquelles peut/peuvent accéder au marché secondaire du
marché financier ? Pourquoi ?
EURL S.A.R.L S.A SOCIETE COOPERATIVE
5 -- Quelle est la durée nécessaire pour
une levée de fonds par une entreprise lorsqu'elle a effectué un
appel public à l'épargne ?
6 -- Apres avoir franchi l'étape de son
introduction au marché primaire, combien de temps mettent les titres
pour être cotés ?
7 -- Une société peut-elle être
présente à la fois sur le marché des actions et sur celui
des obligations ? Pourquoi ?
OUI NON
8 -- Une société peut -elle décider
de ne pas coter ses obligations émises sur le marché primaire ?
justifiez votre réponse svp.
OUI NON
9 -- Quelles sont au niveau du marché boursier les
indicateurs qui nous permettent d'apprécier la situation
financière d'une entreprise ?
10 -- Que représentent les indices BRVM 10 et BRVM
C ?
11 -- Vu le nombre élevé d'entreprises
répondant aux critères de taille, de formes etc. comment se
fait-il qu'après dix années d'existence, quelques-unes seulement
s'intéressent au marché financier ?
12 -- Quels sont les avantages liés à
l'introduction en bourse pour une société ?
|
|
|
|
13 -- Une société introduite en bourse
peut-elle à un moment donné décider de se retirer pour des
raisons personnelles ? Pourquoi ?
OUI NON
|
|
|
|
|
|
14 -- Quelle est/sont le/les secteur(s)
d'activité(s) qui a/ont bénéficié(s) largement de
leur introduction en bourse ? (pouvez-vous nous citer quelques exemples
chiffrés ?)
|
|
|
|
|
|
15 -- Qu'en est-il du marché des droits ? Pourquoi
l'activité sur ce marché est presque inexistante ?
|
|
|
|
|
|
16 -- Quels sont les « faits » qui traduisent
un développement ou une croissance d'une entreprise cotée ?
(augmentation de capital ...)
|
|
|
|
|
|
17 -- Les différents taux offerts par le
marché financier sont-ils plus avantageux par comparaison à ceux
offerts par les banques ? Justifiez votre réponse svp.
OUI NON
|
|
|
|
|
|
18 -- Quelle est la différence entre la valeur
nominale d'une action et sa valeur d'émission ?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19 -- La fiscalité appliquée au niveau du
marché financier est-elle favorable aux sociétés
cotées et non cotées ? Justifiez votre réponse
svp
OUI NON
20 -- Pouvez-vous nous donner au moins 3 exemples de
sociétés cotées ayant vu leur situation financière
s'améliorer suite à leur introduction en bourse ?
21 -- S'agissant des conditions d'admission actuelles
à remplir, est-il aisé selon vous pour une PME/PMI de
s'introduire sur le marché financier ?
OUI NON
Pourquoi?
|
|
|
|
|
|
|
22 -- Les conditions admises pour l'obtention de
financement sur le marché boursier sontelles plus avantageuses que
celles imposées par les banques ?
|
|
|
|
OUI NON
|
|
|
|
|
Pourquoi?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23 -- Quelles sont les particularités de la BRVM
dans le financement des entreprises en Côte d'Ivoire ?
|
FORCES:~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
|
FAIBLESSES :~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
24 -- Existe-t-il des cas de sociétés qui
ont fait faillite suite à leur introduction en bourse ? Pourquoi
?
OUI NON
(Si oui, exemples)
25 -- Existe-t-il des cas de sociétés qui
ont connu une amélioration de leur situation financière voire
même un développement de leur structure suite à leur
introduction en bourse ? Pouvez-vous nous donner des exemples chiffrés
?
OUI NON
Exemple(s)
:«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~
26 -- D'après vous le projet de « pré
listing compartiment » permettra-t-il de faire
augmenter le nombre de sociétés
cotées ? les conditions d'admission sont-elles plus souples que celles
imposées précédemment pour l'introduction des PME/PMI au
marché primaire et secondaire ? Pourquoi ?
OUI NON
27 -- Quelles sont les actions à envisager pour
rendre ce type de financement efficace ?
Entretien réalisé à Abidjan
le.../.../.....
Nous vous remercions !!! Signature:
ANNEXE III
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX BANQUES
QUESTIONNAIRE ADRESSE A LA BANQUE :
· · · · ·
· · · · · ·
· · · · · ·
· · · · · ·
· · · · ·.
Nom et prénom de la personne interrogée
: Structure : Fonction : Contact :
1 -- Pouvez-vous nous faire une brève
présentation de votre banque ?
|
|
|
|
|
|
2 -- Le réseau bancaire est-il efficacement
organisé de sorte à répondre aux attentes des
entrepreneurs ? justifiez votre réponse svp.
|
|
|
|
|
OUI NON PAS SUFFISAMMENT
|
|
|
|
|
|
|
|
3 -- Parmi les catégories ci-dessous
laquelle/lesquelles convient/conviennent le plus à votre banque
?
|
|
|
|
|
Banque commerciale. Banque spécialisée. Banque
mixte.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres (précisez svp)
:~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
|
|
|
4 -- La crise financière internationale a-t-elle
affectée le déroulement de vos activités ?
|
|
|
|
Pourquoi ?
|
|
|
|
|
OUI NON PAS PROFONDEMENT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5 -- Quelles sont les différentes causes qui
poussent les PME/PMI à solliciter un crédit auprès d'une
banque ?
6 -- Quelle est la moyenne des dossiers de demande de
crédit, sollicités par les PME/PMI, traités par mois
?
Moins de 10 De 10 à 20 Plus de 20
7 - Y a-t-il souvent rejet par la banque de demandes de
crédits des PME/PMI ? OUI NON
8 -- Quels est le secteur d'activité au niveau des
PME/PMI qui a le plus bénéficié de financement de votre
banque au cours de votre dernier exercice ?
Industrie manufacturière. Commerce de
gros.
Commerce de détail.
Services.
Autres (précisez svp)
9 -- Quelle est la proportion moyenne de dossiers de
demande de crédit sollicitée par les PME/PMI, qui ont
bénéficié de votre part d'un financement au cours de votre
dernier
exercice ? Et quelle est la proportion moyenne de refus
de dossiers de demande de crédits ?
% validation des demandes : 25% de 25 à 50% plus
de 50%
% refus des demandes : 25% de 25 à 50% plus de
50%
10 -- Qu'est ce qui justifie ces validations et ces
rejets de demandes ?
11 -- Les PME/PMI qui ont subi un refus de leur demande
de crédit ont-elles un compte Entreprise domicilié dans vos
livres ?
NON
OUI
12 -- Avez-vous une bonne connaissance des
différents entrepreneurs des PME/PMI qui vous approche pour des demandes
de crédits ?
OUI NON PAS SUFFISAMMENT
13 -- Comme on le dit souvent la confiance
inspirée au banquier par l'équipe de management de l'entreprise
est très importante lors de la sollicitation de demande de
crédit, d'après
vous le dirigeant qui vous inspire confiance est-il
forcement solvable ? Pourquoi ?
|
OUI NON
|
|
|
|
|
|
14 -- Quels est le processus d'analyse d'un dossier de
demande de crédit par votre banque ?
|
|
|
|
|
|
15 -- Quelle est la durée moyenne de traitement
d'un dossier de demande de crédit ?
Une semaine De une semaine à un mois Plus d'un
mois
16 -- Combien de temps met une entreprise pour encaisser
le montant du crédit que vous lui accordez en général
?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17 -- Les PME/PMI font-elles partie de votre portefeuille
clientèle entreprises ? OUI NON
Si Oui, quelle est la proportion qu'elles
représentent par rapport à l'ensemble de votre portefeuille
clientèle entreprises ?
18 -- Quels sont les différents types de
crédits proposés à la clientèle PME/PMI ? Quelles
sont leurs caractéristiques ainsi que leurs durées respectives de
remboursement ?
19 -- Quels sont les documents que vous exigez
impérativement pour la constitution d'un dossier technique complet de
demande de crédit par les PME/PMI ?
20 -- Quelles sont les informations (en termes de ratio)
que vous recherchez au cours de l'analyse financière des documents
collectés ?
Ratio de solvabilité Norme :
Ratio d'endettement Norme :
Ratio de rentabilité Norme :
Autres (précisez svp) :
21 -- Quels sont les différents taux
d'intérêts que vous proposez aux PME/PMI ?
22 -- L'octroi du crédit comporte-t-il des risques
pour la banque ? OUI NON
Si Oui, lesquels ?
23 -- La réglementation bancaire actuelle est-elle
favorable à l'octroi de crédits sollicités par les PME/PMI
? Pourquoi?
OUI NON
24 -- Quelles sont les garanties exigées des
PME/PMI en matière de demande de crédit ?
25 -- Quelles sont les garanties qui sont difficiles
à rassembler par les PME/PMI ?
26 -- Quelles sont les particularités de votre
banque dans le financement des PME/PMI ?
FORCES
FAIBLESSES«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~«~.
27 -- Quels sont d'après vous les axes possibles
d'amélioration de vos prestations quant à l'octroi de
crédits aux PME/PMI ?
Entretien réalisé à Abidjan
le.../.../.....
Nous vous remercions !!!
Signature :
ANNEXE IV
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX DIRIGEANTS DES
PME/PMI
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX DIRIGEANTS DES
PME/PMI.
Nom et prénom de la personne interrogée
: Structure : Fonction : Contact :
1 -- Quelle est la forme juridique de votre entreprise
?
2 -- Quelles sont les causes qui vous obligent à
solliciter les banques pour une demande de crédits ?
3 -- Quels sont les différents types de
crédits que vous demandez aux banques ?
4 -- Votre banque vous a-t-elle déjà
refusé une demande de crédit ? Pourquoi? OUI NON
5 -- Quel est l'impact d'un rejet de votre demande de
crédit sur le déroulement normal de vos activités
?
6 -- Dans le cas où la banque accepte d'octroyer
le crédit demandé, quelle est la durée nécessaire
au décaissement du montant du crédit convenu ?
7 -- Le financement via les banques vous a-t-il permis
d'améliorer votre situation financière
ou a-t-il favorisé le développement de
votre entreprise ? Justifiez svp votre réponse.
OUI NON
8 -- D'après vous quels sont les critères
d'analyse que les banques utilisent pour l'étude d'un dossier de demande
de crédits ?
9 -- Tout en sachant que l'octroi de crédits
représente un risque pour la banque prêteuse, quelles sont les
garanties que les banques ont tendance à vous demander ?
10 -- Quelles sont les garanties qui sont difficiles
à rassembler ?
11 -- Quels sont les différents taux que vous
impose la banque lors d'une demande de crédit ?
12 -- Que pensez-vous de ces taux ?
Acceptables.
Elevés.
Très élevés (donc pas
intéressant pour l'entreprise).
13 -- Quels sont les documents que vous exige la banque
pour la constitution d'un dossier technique complet de demande de crédit
?
14 -- Rencontrez-vous des difficultés à
réunir les documents demandés ?
OUI NON
Si Oui lesquelles ?
15 - Savez-vous de combien de banques est composé
le réseau bancaire ivoirien ? De combien d'agences ? et parmi elles,
lesquelles sont des banques commerciales ? d'investissements ?
spécialisées ?
|
|
|
OUI NON
|
|
|
|
|
|
|
|
16 -- Comment qualifierez-vous la relation qui existe
entre vous et votre banque ? Mauvaise
Normale
Bonne
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17 -- Avez-vous un conseiller financier au sein de votre
entreprise ?
|
|
|
|
OUI NON
|
|
Quel est le rôle qu'il joue lorsque votre
entreprise exprime un besoin de financement externe ?
|
|
|
|
|
|
|
|
18 -- Que savez-vous du marché boursier, de ses
conditions d'accès, de ses intervenants et de son fonctionnement
?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19 -- N'est-il pas avantageux pour votre
société d'obtenir ses financements à partir du
marché financier ? justifiez svp votre réponse.
OUI NON
20 -- Connaissez-vous d'autres sources de financements
autres que les banques et la Bourse ? OUI NON
Si Oui
lesquelles ?
Entretien réalisé à Abidjan le. ./.../~..
Nous vous remercions !!!
Signature :
ANNEXE V
PRESENTATION DES RESULTATS DE LA RECHERCHE
LES REPONSES OBTENUES DES DIRIGEANTS DES
PME/PMI
N° Question
|
REPONSE 1
|
REPONSE 2
|
REPONSE 3
|
REPONSE 4
|
|
PME
|
PME
|
PMI
|
PMI
|
|
Etablissement FORWARD BIG BETER
|
GALAXY INFORMATIQUE
|
Société Nouvelle des Produits Chimiques
|
PLASTICA
|
|
ETS FOB2
|
GALAXY INFORMATIQUE
|
SNPC
|
PLASTICA
|
1
|
Entreprise individuelle
|
S.A.R.L
|
S.A.R.L
|
S.A.R.L
|
|
OUATTARA Bertrand
|
SAYEGH Tarek
|
HALLAL Alia
|
BADREDDINE Abbas
|
|
07 84 89 84
|
05 05 10 51
|
21 75 42 80
|
21 75 73 80
|
|
Maîtrise de gestion
|
RAS
|
RAS
|
RAS
|
|
2
|
40
|
RAS
|
RAS
|
|
Librairie papeterie
|
Vente de matériels informatiques
|
Fabrication de produits chimiques
|
Fabrication de sachets plastique et de bâches
|
|
|
|
|
RAS
|
|
RAS
|
Plus de 10
|
|
RAS
|
2
|
Financement du BFR
|
Financement de l'accroissement Augmentation de
la rentabilité Diversification des articles
|
Financement des besoins de trésorerie
|
Besoin d'investissement, augmentation de la production
en vue de satisfaire la demande, financement pour le retrait de
document à l'importation
|
3
|
Crédit de très court et de court terme
|
Découverts, Escompte, Crédit import
|
Découvert, Escompte, Crédit
documentaire, Crédit-bail sur véhicules
|
Découvert, facilité de caisse, remise de
crédit documentaire
|
4
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
5
|
Non satisfaction des besoins de la
clientèle Baisse du chiffre d'affaire et du
résultat, Problème de trésorerie
|
Réduction de nos ambitions
commerciales Ralentissement de l'activité Non satisfaction de
la demande
|
Pas de conséquence directe mais retards
sur règlement des fournisseurs
et problème d'approvisionnement sur matières
premières
|
Aucun
|
6
|
3 semaine et plus
|
entre 30 et 120 jours
|
Immédiat
|
Immédiat
|
7
|
RAS
|
Augmentation des importations annuelles Satisfaction
continuelle de la clientèle, augmentation du chiffre d'affaire
et du rendement, augmentation de l'effectif du personnel
|
Impacts positifs: règlement rapide
des fournisseurs Impacts négatifs: augmentation des charges
financières (agios)
|
Positif: facilitation de
la gestion d'approvisionnement en matière première
et satisfaction de la demande de la clientèle
|
8
|
Solvabilité, Capacité de remboursement
et d'endettement, autonomie financière
|
Capital social, Chiffre d'affaires annuel, Actifs
immobilisés, Volume des importations, Personnalité du
dirigeant et ses relations commerciales.
|
Bilan des 3 derniers exercices, chiffre
d'affaires, Actif immobilisé Actionnariat, Activité de
la société
|
Solvabilité, Rentabilité, Business plan
pertinent.
|
9
|
Gage d'espèces
|
Hypothèques et comptes bloqués à
l'étranger
|
Engagement de l'actionnaire majoritaire par signature
à hauteur d'un certain montant
|
Nantissement
de machines, Hypothèque, immobilière DAT
|
10
|
Gage d'espèces et caution
|
Compte bloqué
|
Aucune
|
DAT
|
11
|
entre 12% et 16%
|
entre 11% et 18%
|
Négociable
|
15%
|
12
|
Elevé
|
Elevé
|
Acceptable
|
Très élevée
|
13
|
Business plan Etude de faisabilité
du projet Etats financiers de synthèse
|
Registre de commerce D.F.E Bilans
antérieurs Régularités fiscales Statut de la
société Journal officiel Déclarations
fiscales mensuelles etc.
|
Idem que la question N°8
|
Bilan des 3 derniers exercices Plan de
trésorerie Demande rédigée de crédit
|
14
|
Aucune
|
Parfois
|
Parfois (bilan;...) trop nombreux
|
Aucun
|
15
|
Bonne
|
Bonne
|
Aucune
|
Aucune
|
16
|
Mauvaise
|
Normale
|
Normale
|
Normale
|
17 a
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
17 b
|
Analyse du besoin de financement Proposition de
solutions optimales fondées sur le résultat, le coût
et la durée de remboursement
|
Rôle de conseil interne
|
Regroupe tous les taux d'intérêts
proposés par les banques, les compare et recommande selon
le taux le plus avantageux. Assiste aux réunions
de négociation avec la banque
|
Oriente sur le choix du type de crédit et de
la banque à choisir par rapport au taux d'intérêt
proposé
|
18
|
Bonne
|
Aucune
|
Aucune
|
Aucune
|
19
|
Favorable
|
Défavorable
|
Défavorable
|
Envisageable
|
20
|
Bonne
|
Aucune
|
Aucune
|
Aucune
|
|
18-janv-10
|
05-janv-10
|
05-févr-10
|
05-févr-10
|
LES REPONSES OBTENUES DE LA BRVM
N° Question
|
REPONSES
|
0
|
Bourse Régionale des Valeurs Mobilières
|
0
|
BRVM
|
0
|
FOFANA Aminata
|
0
|
Assistante Antenne Nationale de la Bourse de Côte
d'Ivoire
|
0
|
20 32 66 85
|
1
|
Bonne organisation (marché régulé,
régulier, réglementé avec un organe de contrôle des
dates précises de dénouements et des taux intéressants)
|
2
|
Pas profondément (il y a eu des effets psychologiques
entrainant une baisse des cours qui a eu pour conséquence d'augmenter le
volume de transactions) mais les effets de la crise ne se sont pas fait trop
ressentir du fait de l'inexistence d'une interconnexion entre la BRVM et les
autres places boursières.
|
3 ET 4
|
S.A
|
5
|
Cela dépend du rôle que va jouer la
société de gestion et d'intermédiation
|
6
|
RAS
|
7
|
Oui (cas de SIFCA-CI)
|
8
|
Oui, s'il s'agit d'emprunts privés
|
9
|
Capitalisation boursière, dividendes distribués,
valeur ajoutée, résultat net, etc.
|
10
|
Confère lexique
|
11
|
Refus de respecter la transparence, refus d'ouvrir le capital au
public
|
12
|
Obtention de capitaux longs, amélioration de l'image, de
la notoriété de l'entreprise, motivation du personnel,
valorisation de la société
|
13
|
RAS
|
14
|
Télécommunication, industrie
|
15
|
Marché peu connu
|
16
|
Augmentation de capital, augmentation des dividendes
distribués, amélioration du résultat net...
|
17
|
Taux d'intérêts du marché financier sont plus
intéressants que ceux du réseau bancaire (les taux
d'intérêts sur obligations tournent autour de 6% à 7%
tandis par exemple que le taux sur DAT est des fois égal à 3.5%
par an
|
18
|
Confère lexique
|
19
|
Pas toujours car il y a des taux qui sont revus à la
baisse (exemple le taux d'imposition concernant les intérêts sur
obligations qui sont passés de 13% à 12% dernièrement)
|
20
|
SMB-CI, SOLIBRA-CI, SIVOM-CI
|
21
|
Pas aisé pour les PME/PMI de s'introduire sur notre
marché du fait de l'exigence d'abord au niveau de la forme juridique
|
22
|
Conditions avantageuses comparées à celles des
banques (de nombreuses sociétés obtiennent le financement
à long terme souhaité sur ce marché ce qui n'est pas
toujours le cas au niveau du réseau bancaire)
|
23
|
Marché organisé, financement à long terme,
place boursière plus sécurisée que les autres places
etc.
|
23
|
Conditions d'admission, faiblesse des produits offerts, lourdeurs
procédurales, fiscalité non harmonisée.
|
24
|
Oui mais aucun lien avec son introduction en bourse
|
25
|
RAS
|
26
|
Bonne perspective nous sommes optimistes quant à
l'augmentation du nombre de société sur ce marché car les
conditions ont été analysées et revues
|
27
|
Organiser des séminaires pour mieux nous faire connaitre,
proposer de nouveaux produits, alléger les procédures en
générale (admission etc.)
|
|
08 décembre 2009
|
LES REPONSES OBTENUES DU DC/BR
N° Question
|
REPONSES
|
0
|
Dépositaire Central / Banque de Règlement
|
0
|
DC/BR
|
0
|
KANDE Oumou
|
0
|
Responsable Back-Office
|
0
|
20 32 66 85
|
1
|
Bonne organisation (ce marché offre beaucoup
d'opportunités aux investisseurs, il est ouvert aux
sociétés solvables, il est bien réglementer, etc.)
|
2
|
Pas profondément (car la BRVM a assez de clients nationaux
et régionaux)
|
3 ET 4
|
S.A
|
5
|
La durée varie selon le programme de communication
(publicité...), cela dépend du rôle joué par la SGI
mais en général c'est environ de 10 jours
|
6
|
De manière automatique mais il ne faut pas dépasser
3 jours
|
7
|
Oui (c'est le cas de NESTLE, SMB, SAFCA, etc.)
|
8
|
Non dès lors qu'il y a APE, il y'a obligation de coter
|
9
|
Capitalisation boursière, paiement de dividende, per
etc.
|
10
|
Confère lexique
|
11
|
La transparence effraie certains dirigeants et d'autres refusent
d'ouvrir leur capital au public
|
12
|
Bonne image, capitaux longs, notoriété,
transparence(les investisseurs ont confiance en la société),
marché réglementé donc la société peut
prévoir des dates précises de règlements etc.
|
13
|
Oui (en cas de faillite)
|
14
|
Secteur télécommunication
|
15
|
RAS
|
16
|
Capitalisation boursière, cours de l'entreprise,
vérification des dividendes, etc.
|
17
|
Taux avantageux (taux du marché financier varient tandis
que ceux du système bancaire restent fixes)
|
18
|
Confère lexique
|
19
|
www.chamco-ci.org/fiscaliteuemoa.htm
|
20
|
Voir année boursière 2005-2006 et les 10 ans de la
BRVM 2006-2007
|
21
|
Conditions pas avantageuses pour les PME/PMI
|
22
|
RAS
|
23
|
Financement à long terme de l'activité des
entreprises, marché organisé et réglementé, les
taux varient.
|
23
|
RAS
|
24
|
Oui mais cela n'est pas lié à son entrée au
marché boursier
|
25
|
Voir année boursière 2005-2006 et les 10 ans de la
BRVM 2006-2007
|
26
|
Bon projet avec des conditions plus souples (ex: une seule
année de compte certifié)
|
27
|
Plusieurs actions sont à envisager au niveau du Conseil
Régional et de l'Etat
|
|
05 janvier 2010
|
LES REPONSES OBTENUES DE LA SGBCI
N° Question
|
REPONSES
|
0
|
SOCIETE GENERALE DE BANQUES EN CÔTE D'IVOIRE
|
0
|
SGBCI
|
3
|
Banque universelle
|
0
|
JOULAUD Jean-Marc
|
0
|
Directeur commercial entreprises
|
0
|
20 20 15 54
|
2
|
Pas suffisamment
|
4
|
Aucun
|
5
|
Besoin de financement à court terme, besoin de financement
à moyen et long terme, besoin de financement des investissements
|
6
|
> 20
|
7
|
Oui
|
8
|
Secteurs de l'industrie manufacturière, commerce de gros,
de détail, entreprises de services.
|
9a
|
> 50%
|
9b
|
<25%
|
10a
|
Bonne qualité des dossiers
|
10b
|
Documents portant des données illogiques
|
11
|
Oui
|
12
|
Bonne
|
13
|
Aucun
|
14
|
Voir questionnaire
|
15
|
D'une semaine à un mois
|
16
|
Dépend du financement accordé
|
17a
|
Oui
|
17b
|
80%
|
18
|
Crédit court, moyen et long terme
|
19
|
3 derniers bilans, prévision en termes d'activité
et de rentabilité sur la durée de demande de crédit,
descriptif des investissements, plan de financement, plan de
trésorerie...
|
20
|
Ratio d'endettement (fonds propre/ dette long et moyen terme)
|
21
|
TBB (10.75%) + majoration suivant plusieurs critères
(taille, risques et les garanties proposées)
|
22
|
Non remboursement, risque de retard, risque d'image
|
23
|
C'est lié à l'environnement de l'entreprise et non
pas à la réglementation bancaire elle-même et à la
défaillance dans l'application des lois.
|
24
|
Caution personnel, gage des marchandises, nantissement du
matériel, hypothèque, garanties extérieures, caution
d'organisme spécialisé de type AFD...
|
25
|
Hypothèque et garanties extérieures
|
26a
|
Expérience, liquidité disponible, bonne image,
solidité de la banque, services à la carte aux entreprises
|
26b
|
RAS
|
27
|
RAS
|
|
06 janvier 2010
|
LES REPONSES OBTENUES DE LA BICICI
N° Question
|
REPONSES
|
0
|
BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE DE
CÔTE D'IVOIRE
|
0
|
BICICI
|
3
|
Banque mixte
|
0
|
JABER ADOU Lina
|
0
|
Responsable d'agence
|
0
|
20 32 67 30 / 09 09 09 28
|
2
|
Réseau bancaire efficace (concernant la BICICI nous avons
des outils de suivi et des produits adaptés aux besoins des
entrepreneurs)
|
4
|
Aucun
|
5
|
Besoins de trésorerie, besoin d'investissement (financer
leurs activités en général)
|
6
|
10 à 20
|
7
|
Oui
|
8
|
Commerce de détail (surtout dans le domaine de la
santé on fait référence aux pharmacies)
|
9a
|
>50%
|
9b
|
25% à 50%
|
10a
|
Présence de garantie, bon environnement du compte
|
10b
|
Absence de garanties suffisantes
|
11
|
Oui
|
12
|
Bonne connaissance
|
13
|
Aucun lien
|
14
|
Bilan-environnement-analyse
|
15
|
> 30 jours
|
16
|
De 30 jours a 180 jours
|
17a
|
Oui
|
17b
|
Pas de chiffre précis mais le nombre de comptes
professionnels dépasse largement celui des comptes particuliers
|
18
|
Crédit à court terme (découvert,
facilité de caisse), à moyen terme (crédit
d'investissement) et à long terme etc.
|
19
|
Bilan, compte d'exploitation personnel (crédit à
moyen terme) et plan de trésorerie (crédit à court
terme)
|
20
|
Ratio de solvabilité (norme : 20% pour les entreprises
commerciales et 25% pour les entreprises industrielles), ratio d'endettement
(dette à long et moyen terme > 1/3 du bilan) et le ratio de
rentabilité (10% du chiffre d'affaire)
|
21
|
TBB (11%) + 5 points en général, le taux
d'intérêt définitif est fixé après
négociation entre la banque et le demandeur de crédit
|
22
|
Risque de non remboursement
|
23
|
Réglementation bancaire efficace (on est dans un
environnement de concurrence parfaite, on a des taux de
références qui tournent actuellement autour de 5.5%, les banques
peuvent fixer librement leurs taux et s'installer là où elles
veulent.
|
24
|
Hypothèque ou caution d'une tierce personne, espèce
ou titres, etc.
|
25
|
Hypothèque et les espèces
|
26a
|
Longue expérience, existence d'un département
filière professionnelle pour les PME/PMI, produits adaptés aux
besoins de la clientèle entreprises
|
26b
|
Circuit de décision est long, les garanties exigées
doivent couvrir notre engagement à hauteur de 100% au moins
|
27
|
Se prononcer rapidement sur les dossiers de demandes de
crédits et se sécuriser sans trop exiger au client
|
|
20 janvier 2010
|
LES REPONSES OBTENUES DE LA BOA-CI
N° Question
|
REPONSES
|
0
|
BANQUE OF AFRICA - CÔTE D'IVOIRE
|
0
|
BOA-CI
|
3
|
Banque commerciale
|
0
|
ABO Marc
|
0
|
Adjoint Sous-Directeur du réseau
|
0
|
20 30 34 00 aux postes 614 ou 479
|
2
|
Efficace à leur niveau tant au plan national qu'a
l'international
|
4
|
Pas profondément
|
5
|
Crédits de court, de moyen et de long terme
|
6
|
>20
|
7
|
Oui
|
8
|
Tous les secteurs
|
9a
|
25% à 50%
|
9b
|
25% à 50%
|
10a
|
Domiciliation des règlements et de paiements,
marché que possède l'entreprise, un peu de jugement de valeur
|
10b
|
Pas de signature, garanties, informations fournies ne sont pas
logiques
|
11
|
Oui
|
12
|
Pas suffisamment
|
13
|
Aucun
|
14
|
Réception du dossier--> simulation(consiste à
faire ressortir la quotité)--> avis du gestionnaire(si
négatif, fin du processus/si positif : suite du processus)--> remise
du dossier au Directeur du crédit--> remise du dossier au Directeur
d'exploitation(en général les 2 ont le même avis-si
négatif fin du processus, le gestionnaire contacte le client et
l'informe/si positif : suite du processus)-->remise du dossier au service
engagements--> on contact le client-->signature-->mise des fonds
à la disposition du client.
|
15
|
7 jours à 30 jours
|
16
|
Environ 7 jours
|
17a
|
Oui
|
17b
|
40%
|
18
|
Crédits de court terme (facilité de caisse,
découvert bancaire), de moyen et de long terme (crédits de
financement et de développement de l'activité)
|
19
|
Courrier de demande de crédits, états financiers,
copie du dernier dossier de crédit(s'il existe),copie des garanties,
évolution de l'entreprise(changement de dirigeant etc.), les plus
récentes données de l'exercice en cours, rapport
d'activité de l'exercice précédent, bref historique de
l'entreprise, liste claire de son actionnariat, description de
l'activité, liste des principaux produits et services offerts, liste des
clients et modes de règlements, liste des fournisseurs et modes de
règlements, liste des concurrents, etc.
|
20
|
RAS
|
21
|
TBB = 10.75% et les autres taux sont négociables suivants
plusieurs critères.
|
22
|
Falsification des dossiers comptables, garanties non
remboursées, dépôt de bilan en cas de mauvaise gestion,
etc.
|
23
|
Défavorable (aux niveaux suivants : TBB
élevé comparé à celui des Etats-Unis, ratios et
trop d'exigences)
|
24
|
Hypothèque, DAT, compte bloqué, assurance
|
25
|
Hypothèque
|
26a
|
Large étendue du réseau, transparence, banque
indépendante, produits en développement (passage bientôt de
Corporate Bank à Retail Bank)
|
26b
|
Dépendent de la réglementation bancaire
(concernant le TBB trop élevé), faible taux de bancarisation, non
identification des PME/PMI dans le portefeuille entreprises (les entreprises
sont toutes confondues dans un seul portefeuille client)
|
27
|
Proposer des produits attractifs à des taux attractifs,
création d'une structure commune à toutes les banques pour
d'éventuelles critiques sur les taux imposés par exemple, sur les
ratios etc., faire la distinction entre PME/PMI-grande entreprise, entreprise
multinationale dans notre portefeuille entreprise.
|
|
14 janvier 2010
|
LES REPONSES OBTENUES D'ACCESS BANK
N° Question
|
REPONSES
|
0
|
ACCESS BANK
|
0
|
ACCESS BANK
|
3
|
Banque commerciale
|
0
|
De GONZAGUE Yannick
|
0
|
Gestionnaire
|
0
|
48 07 93 10
|
2
|
Pas suffisamment
|
4
|
Oui
|
5
|
Besoins d'investissements, financement de bons de commande,
difficultés dans la gestion des charges quotidiennes
|
6
|
<10
|
7
|
Oui
|
8
|
Commerce de gros
|
9a
|
25%
|
9b
|
25% à 50%
|
10a
|
Niveau de garanties proposées par les clients
|
10b
|
Complexité du business plan
|
11
|
Oui
|
12
|
Pas suffisamment
|
13
|
Aucun lien
|
14
|
Etude du fonctionnement de l'activité, étude du
positionnement de l'entreprise sur le marché, de l'équipe
managériale, des créances clients et fournisseurs...
|
15
|
7 jours
|
16
|
7 jours maximum
|
17a
|
Oui
|
17b
|
100%
|
18
|
Découverts bancaires : 12 mois, crédits de court
terme : maximum 6 mois et financement de bons de commande : ponctuel.
|
19
|
Etats financiers et business plan
|
20
|
Ratio de solvabilité, d'endettement, de rentabilité
tous avec une norme égale à 65%
|
21
|
Taux plus bas que ceux proposés par les autres banques
|
22
|
Risques de non remboursement, risque de détournement de
fonds, risque sur la garantie apportée par le client
|
23
|
Efficace
|
24
|
Dépôt en espèce, hypothèque sur un
bien, caution personnelle de demandeur etc.
|
25
|
Hypothèque et dépôt en espèce
|
26a
|
RAS
|
26b
|
RAS
|
27
|
RAS
|
|
21 janvier 2010
|
ANNEXE VI
LA TARIFICATION AU NIVEAU DU MARCHE
BOURSIER
SOMMAIRE 1
REMERCIEMENTS...........................................................................................
4
SIGLES ET
ABREVIATIONS...................................................................................
6
LEXIQUE..........................................................................................................
8
AVANT-PROPOS..................................................................................................11
INTRODUCTION
GENERALE..................................................................................12
LES OBJECTIFS DE
L'ETUDE..................................................................................14
LES HYPOTHESES DE
L'ETUDE..............................................................................15
DEMARCHE METHODOLOGIQUE 16
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES PME/PMI ET DU
MARCHEDES CAPITAUX DE LA CÔTE
D'IVOIRE.......................................................................................18
INTRODUCTION DE LA PREMIERE
PARTIE..............................................................19
CHAPITRE I : PRESENTATION DES
PME/PMI........................................................21
I. DEFINITION DES
PME/PMI...........................................................................21
II. FORMES JURIDIQUES DES
PME/PMI.............................................................21
III. CLASSIFICATION DES PME/PMI EN CÔTE
D'IVOIRE......................................23
A. LES MOYENNES ENTREPRISES ET LES MOYENNES
INDUSTRIES.................24
B. LES PETITES ENTREPRISES ET LES PETITES
INDUSTRIES...........................24 CHAPITRE II :
PRESENTATION DU MARCHE FINANCIER DE L'ESPACE UEMOA.....27
I. DEFINITION ET ORGANISATION DU MARCHE
FINANCIER............................27
A. DEFINITION DU MARCHE
FINANCIER.......................................................27
B. ORGANISATION DU MARCHE FINANCIER ................... 28
II. PRESENTATION DETAILLEE DE LA BRVM ET FONCTIONNEMENT DU
MARCHE
BOURSIER..................................................................................................34
A. PRESENTATION DETAILLE DE LA
BRVM..................................................34
a) Ses
missions....................................................................................34
b) Ses
objectifs....................................................................................35
B. LES CRITERES D'ELIGIBILITE A LA
COTE.................................................35 a) Le marché des
actions.........................................................................36
1) Definition de la notion
d'action.......................................................36
2) Premier
compartiment..................................................................36
3) Second
Compartiment..................................................................37
b) Le marché des
obligations...................................................................37
1) Définition de l'obligation
............................... 37
2) Le compartiment des obligations 38
C. LA
COTATION.....................................................................................39
D. LA
COMPENSATION.............................................................................41
E. LA
TARIFICATION................................................................................41
F. BREF APERCU DE LA FISCALITE: L'IMPOT SUR LES
REVENUS...................41
CHAPITRE III : PRESENTATION DU MARCHE MONETAIRE
IVOIRIEN....................43
I. DEFINITION ET ORGANISATION DU SYSTEME BANCAIRE
IVOIRIEN.............43
A. DEFINITION DE LA
BANQUE..................................................................43
B. ROLES DE LA
BANQUE.........................................................................43
C. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE
IVOIRIEN............................................................................................44
D. PAYSAGE BANCAIRE EN
2008................................................................44
II. L'OCTROI DE CREDIT
BANCAIRE...............................................................46
A. DEFINITION DU
CREDIT........................................................................46
B. DIFFERENTS TYPES DE
CREDITS............................................................46
a) Les crédits à court
terme.....................................................................46
b) Les crédits à moyen
terme...................................................................47
c) Les crédits à long
terme......................................................................47
III. LE RISQUE
CREDIT....................................................................................47
A. DEFINITION DE LA NOTION DE
RISQUE..................................................47
B. LES DIFFERENTS TYPES DE
RISQUES.....................................................48
a) Le risque de non remboursement ou
d'insolvabilité....................................48
b) Le risque d'illiquidité ou risque de
retard................................................48
IV. LES GARANTIES EXIGEES PAR LES
BANQUES.............................................48
A. DEFINITION DE LA NOTION DE
GARANTIE.............................................48
B. LES DIFFERENTS TYPES DE
GARANTIE..................................................49
a) Les garanties réelles~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.49
1) Le nantissement~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..49
2) L'hypothéque~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..49
b) Les garanties personnelles~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...50
1) Le cautionnement~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...50
2) L'aval~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..50
3) Le gage~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~....50
CHAPITRE IV : LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS
UTILISES DANS
NOTRE ANALYSE 51
I. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS NOTRE
ANALYSE
BOURSIERE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 51
A. LA FORME JURIDIQUE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 51
B. CAPITALISATION BOURSIERE (CB)~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52
a) Définition~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52
C. LES INDICES BOURSIERS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.52
a) Definition d'un indice boursier~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52
b) Mode de calcul de l'indice BRVM 53
D. LE RATIO COURS-BENEFICES (PER)~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 53
a) Définition~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..53
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 53
E. LE TAUX DE RENDEMENT (r)~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54
a) Définition~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..54
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54
F. LE PAY-OUT RATIO 54
a) Définition~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54
G. LA PLUS-VALUE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 55
a) Définition ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 55
b) Mode de calcul~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 55
H. VALEUR NOMINALE, PRIX D'EMISSION ET PRIX DE NEGOCIATION D'UNE
OBLIGATION 55
a) Valeur nominale
..............................................................................55
b) Prix
d'émission................................................................................56
c) Prix de négociation ou prix du
marché....................................................56
I. COUPON BRUT ET
NET.........................................................................56
J. LA
NOTATION.....................................................................................56
K.
SPECULATION.....................................................................................57
L. TAUX D'INTERET SUR
OBLIGATION.......................................................57 II.
LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS NOTRE ANALYSE
BANCAIRE.................................................................................................57
A. TAUX D'INTERET ET TAUX DE BASE
BANCAIRE.......................................57
a) Définition du taux
d'intérest..................................................................57
b) Définition du taux de base
bancaire........................................................58
B. ANALYSE
FINANCIERE.........................................................................58
C. LA NOTION DE
CRITERE.......................................................................58
D. NOTION DE TEMPS EN
FINANCE............................................................58
E. DIFFERENCE ENTRE UNE CRISE FINANCIERE ET UNE CRISE
ECONOMIQUE.....................................................................................59
CONCLUSION DE LA PREMIERE
PARTIE................................................................60
DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC CRITIQUE DU FINANCEMENT DES PME/PMI DE
CÔTE D'IVOIRE PAR LES BANQUES ET LA BRVM SUIVI DE PROPOSITIONS ET DE
RECOMMANDATIONS........................................................................................61
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME
PARTIE.............................................................62
CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS A
LA BRVM DANS LE FINANCEMENT DES
PME/PMI.............................................................................64
I. L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET L'INTRODUCTION EN
BOURSE................64
A. DEFINITION DE L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE
(APE)...............................64
B. LES DIFFERENTES ETAPES POUR UNE INTRODUCTION AU MARCHE
FINANCIER.........................................................................................64
a) Organisation d'un appel public a
l'épargne..............................................64
b) L'entrée en
Bourse...........................................................................65
C. OBLIGATIONS LIEES A L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A
L'INTRODUCTION EN
BOURSE.............................................................66
D. AVANTAGES LIES A UN APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A
L'INTRODUCTION EN BOURSE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~....67
a) Pour la
société~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~....67
1) Levée de fonds auprès du public.
~~~~~~~~~~~~~~~~....67
2) Notoriété~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..67
3) Croissance externe~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...67
4) Assainissement du bilan et augmentation de la capacité
d'emprunt~~~ 68
5) Financement ultérieur~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..68
6) Incitatifs pour les employés et la direction 68
b) Pour les actionnaires~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~68
1) Liquidité des titres~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 68
2) Planification successorale~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 68
3) Nantissement~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 69
II. L'EXIGENCE DE FORME JURIDIQUE : UN OBSTACLE POUR LE
MOMENT INFRANCHISSABLE POUR LES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~.69
III. PROPORTION DE SA IVOIRIENNES COTEES PAR RAPPORT AU
NOMBRE TOTAL DE SA INSCRITES A LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE
CÔTE D'IVOIRE 73
IV. LE PROJET DE PRE-LISTING COMPARTIMENT
(PLC)~~~~~~~~~~~~.74
V. CONNAISSANCE DU MARCHE BOURSIER PAR LES DIRIGEANTS
DES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.76
VI. LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR
LE CANAL DE LA BRVM : EMISSION OU INVESTISSEMENT 77
A. LE FINANCEMENT DE LA SOCIETE PAR EMISSION DE VALEURS
MOBILIERES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 77
a) Par placement privé (PP)~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..78
b) Par appel public a l'epargne(APE) 78
B. LE FINANCEMENT DE L'ENSEMBLE PME/PMI VIA LE MARCHE
SECONDAIRE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..78
a) Analyse critique d'un investissement en
action~~~~~~~~~~~~~..79
1) La capitalisation boursière~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...85
2) Bénéfice par action~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.86
3) Le ratio cours-bénéfice
(PER)~~~~~~~~~~~~~~~~~~.87
4) Le
rendement..........................................................................87
5) Le pay-out
ratio.......................................................................88
b) Analyse critique d'un investissement en
obligation....................................88
c) Réalisation de plus-values par cession de valeurs
mobilières (actions ou
obligations)...................................................................................92
CHAPITRE II : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS AUX BANQUES
DANS LE FINANCEMENT DES
PME/PM............................................................................94
I. EVOLUTION DES ACTIVITES DU SECTEUR BANCAIRE EN
CÔTE D'IVOIRE DE 2005 A
2008................................................................................................94
II. DEGRE DE CONNAISSANCE DES PME/PMI PAR LES BANQUIERS
INTERROGES.............................................................................................96
III. FREQUENCE DES DEMANDES DE CREDIT REÇUES PAR
LES BANQUES...........97
IV. LES CONDITIONS D'OCTROI DE CREDITS
BANCAIRES..................................99
A. LES DIFFERENTS TYPES DE CREDIT PROPOSES AUX
PME/PMI....................99
B. LES CRITERES D'ANALYSE D'UNE DEMANDE DE
CREDIT........................100
a) Selon les dirigeants des
PME/PMI.........................................................100
b) Selon les spécialistes en financement
bancaire..........................................100
C. EXIGENCES BANCAIRES EN MATIERE DE
DOCUMENTS...........................102
D. LE DEGRE DE COMPLEXITE A RASSEMBLER LES DOCUMENTS DE DEMANDES
DE
CREDIT........................................................................104
E. TAUX DE BASE BANCAIRE ET AUTRES TAUX
D'INTERETS........................105
a) Taux de base bancaire et les autres
taux...................................................105
b) Opinion des dirigeants des PME/PMI sur les taux
d'intérêts offerts par les
banques........................................................................................106
F. PROCESSUS D'ANALYSE D'UN DOSSIER DE DEMANDE DE
CREDIT...........107
G. LA REGLEMENTATION
BANCAIRE.........................................................108
a) Le ratio de structure de
portefeuille.......................................................108
b) Les Ratios relatifs aux accords de
classement...........................................109
H. LES GARANTIES
BANCAIRES................................................................110
a) Garanties bancaires constituants un obstacle selon les
dirigeants des
PME/PMI....................................................................................110
b) Garanties difficiles à rassembler par les PME/PMI
selon les banquiers...........111
I. DUREE MOYENNE DE TRAITEMENT D'UN DOSSIER DE DEMANDE
DE
CREDIT............................................................................................112
J. DUREE DE DECAISSEMENT DU CREDIT ACCORDE PAR LES
BANQUES.........................................................................................112
V. REPONSES AUX DEMANDES DE
FINANCEMENT.........................................113
A. POURCENTAGE DE FINANCEMENT DES PME/PMI AU COURS DE L'EXERCICE
2008..................................................................................................113
B. POURCENTAGE DE REFUS DE FINANCER LES PME/PMI AU COURS DE
CETTE MEME
PERIODE.................................................................................113
CHAPITRE III : EVALUATION DES FORCES ET FAIBLESSES
DE NOS DIFFERENTS ACTEURS
ECONOMIQUE.................................................................................115
I. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DE LA
BRVM................................115
A. LES
FORCES.......................................................................................115
B. LES
FAIBLESSE...................................................................................116
II. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DU SYSTEME
BANCAIRE...............118
A. LES
FORCES.......................................................................................118
B. LES
FAIBLESSES.................................................................................119
III. LES FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DES
PME/PMI................................121
A. LES
FORCES........................................................................................121
B. LES
FAIBLESSES..................................................................................121
CHAPITRE IV : PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A
L'ENDROIT DES DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES
APPROCHES........................................122
I. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS ADRESSEES A LA
BRVM................122
A. LA VULGARISATION DE LA CULTURE
BOURSIERE...................................122
B. EFFORT DE STABILISATION DE LA SITUATION POLITIQUE DANS LES
PAYS MEMBRES DE
L'UEMOA........................................................................123
C. DIVERSIFICATION DES PRODUITS EMIS SUR LE MARCHE
FINANCIER.........123
D. CREATION D'UN NOUVEAU COMPARTIMENT ADAPTE A L'ENSEMBLE
PME/PMI.............................................................................................123
II. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS ADRESSEES AUX
RESPONSABLES DES BANQUES INTERROGES 124
A. SEMINAIRE DE FORMATION SUR LES DIFFERENTS DOCUMENTS
INDISPENSABLES A L'OBTENTION DU CREDIT~~~~~~~~~~~~..124
B. ALLEGEMENT DU COUT DE CREDIT~~~~~~~~~~~~~~~~~..124
C. REDUCTION DE LA DUREE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DE
CREDITS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 124
D. ALLEGEMENT DES GARANTIES SELON LES TYPES DE PME/PMI 125
III. PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A L'ENCONTRE DES
DIRIGEANTS DES PME/PMI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..125
IV. REPONSES AUX QUESTIONS SOULEVEES DANS LA
PROBLEMATIQUE ET VERIFICATION DES
HYPOTHESES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.129
A. REPONSE AUX QUESTIONS 129
B. VERIFICATION DES HYPOTHESES 131
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE 133
CONCLUSION GENERALE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 136
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 140
LISTE DES TABLEAUX~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 141
LISTE DES FIGURES~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 143
BIBLIOGRAPHIE 144
LISTE DES ANNEXES 148
TABLE DES MATIERES 187
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