|Le régime juridique de la garde à vue et la
détention préventive au Sénégal - Document de
synthèse|
La garde à vue et la détention provisoire au
Sénégal
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Document de
synthèse ****************************** *********** *
SERIGNE FABOURE Chercheur au 3 ° cycle
en sciences Politiques et droit public, Université Cheikh Anta Diop
de Dakar Faculté des sciences Juridiques et Politiques Tel : 00221
77 989 52 54 E-mail : faboureserigne2002@
yahoo.fr E-mail :
serignefaboure@
gmail.com
Note introductive
Le droit positif en matière pénale au
Sénégal propose un cadre juridique et un exercice des Pouvoirs au
système judiciaire sensiblement différents selon que la
procédure est accusatoire ou inquisitoire. Le droit positif
sénégalais adopte un cadre juridique différent d'une
personne en détention provisoire ou en garde à vue. Dans le cas
comme dans l'autre, ce droit positif pertinent sénégalais adopte
une durée de 48 heures d'un prévenu en garde à vue et 6
mois d'un accusé en détention provisoire selon la gravite de
l'infraction. Pour cela les lois de 1985 et 1999-06 assouplissent la rigueur du
code de procédure pénale en donnant des mécanismes
favorables pour libérer une personne en garde à vue et en
détention provisoire.
Cette réforme de la procédure pénale a
introduit depuis 1985 de nouvelles formalités de la garde à vue
et de la détention provisoire 1 .Désormais, la personne
placée en garde à vue a droit à un examen médical
et les irrégularités commises pendant la garde à vue
peuvent entraîner la nullité de la procédure 2.
Quant à la détention préventive,
dorénavant appelée détention "provisoire", son domaine
d'application a été mieux défini (loi de 1999 a
limité la durée de la détention provisoire à six
mois lorsque la personne est poursuivie pour un délit) 3. La
possibilité de déposer un recours en formulant une demande de
mise en liberté provisoire devant le juge a été aussi
introduit pour limiter le recours de la détention provisoire.
La garde à vue peut-rtre
analysée comme la mise en état d'arrestation d'une personne
suspectée d'avoir commise ou tentée de commettre une infraction.
La personne en gardé à vue est détenue dans les locaux des
forces de police ou gendarmerie. La durée de la garde à vue est
strictement limitée.
La détention préventive, quant
à elle, est une mesure d'incarcération dans une maison d'arr~t et
de correction (prison) d'un inculpé pendant l'information judiciaire, ou
d'un prévenu dans le cadre de la comparution immédiate. De
caractère exceptionnel, elle ne peut, normalement, être prise que
dans des cas déterminés par un juge après un débat
contradictoire entre les parties.
Objectif
L'objectif de ce document de synthèse est de permettre
à toute personne non seulement de comprendre la Garde à vue et
détention provisoire au Sénégal mais aussi si besoin
d'utiliser ce document comme guide. Aussi de tirer l'attention qu'au
Sénégal, les personnes qui sont dans cette situation dans les
zones de conflits armés et aux situations de violences que le code
procédure pénale au Sénégal n'a pas renvoyé
expressément aux personnes( en garde à vue et détention
provisoire) touchées par les conflits armés et autres situations
de violences. Mais, le fondement et la démarche restent identiques. On
peut trouver l'esprit du texte dans la loi 2007-02 du 12 février 2007
modifiant le code pénal notamment sur le « crime de guerre »
et « crime contre l'humanité ».
Pour les besoins méthodologiques, Sans revenir sur
toutes les notions de la procédure pénale, complexe et variable
selon les cas, nous allons essayer de voir quelles sont les
règles applicables, pour la garde à vue
et la détention préventive (ou
provisoire, selon les pays), sans respecter strictement la démarche des
juristes.
I) La garde à vue
La garde a vue est une mesure de contrainte par laquelle un
gendarme ou fonctionnaire de Police retient pendant une durée
légalement déterminée une personne (un suspect) qui, pour
les nécessités de l'enquête, doit rester a la disposition
des services des auxiliaires de justice. La personne placée en garde a
vue a droit a un examen médical et les irrégularités
commises pendant la garde a vue peuvent entraîner la nullité de la
procédure3.
Condition de placement la garde a vue
Une personne peut être placée en garde a vue s'il
existe contre elle des raisons plausibles de soupçonner qu'elle a
commise ou tenté de commettre une infraction. 6Il 1-iEA1- IFCt.1- XC1- l
S1-.sFCC1-11T1-s iC1TiE1-M J.IY1-s 1-MAFFCFo.1TDCts/ 1T1-1C1tX.1-
à CPRiY1-. ARC lCcXlpDioC/ 111IEI1-.11T1- 1 police judiciaire
doit la conduire devant le Procureur de la République ou son
délégué, sans pouvoir la garder a sa disposition plus de
48 heures. En cas de difficulté matérielle relative au
transfèrement, le Procureur de la république doit être
immédiatement averti des conditions et délai de
transfèrement.
DDCs l1-s 1T1-Xx13/ 31111E1-.
1T1-11RIF1- jX1TiEiai.1-I1TRt iPPp1TiIt1-P1-CWCfo.P1-. l1-13.ITX.1-X.I1T1- la
république, son délégué ou le cas
échéant le Président du tribunal départemental
investi des pouvoirs de Procureur de la rpSXBITX1- 11T1-1l10P1-sX.1-11ToCtAC
ERIiCiMY1- 11-t11DI.1- EFCCEM.1- a la personne retenue les motifs de sa mise
sous garde a vue.
Durée légale de la garde a vue
La durée de la garde a vue est de 24 heures (article 55
Code de Procédure pénale). Elle ne peut dépasser 48
heures. Pour des affaires de stupéfiants, de délinquance
organisée et de terrorisme, la durée de la garde a vue est plus
longue mais ne peut excéder 96 heures.
Droits des personnes gardées a vue
- la personne gardée a vue doit être
immédiatement informée des motifs de sa garde a vue ;
- de la nature de l'infraction sur laquelle porte
l'enquête ;
- des dispositions relatives a la durée de la garde a vue
;
- le droit de faire prévenir par téléphone
la personne avec laquelle elle vit habituellement, sa famille ou son employeur
;
- le droit d'être examiné par un médecin
désigné par le procureur. A défaut de demande faite par la
personne, un membre de sa famille peut demander un examen médical ;
- le droit de s'entretenir avec un avocat de son choix
dès la première heure de la garde a vue (l'entretien est
confidentiel et ne peut excéder une durée de 30 minutes).
Fin de la garde à vue
A l'expiration d'un délai maximal de 48 heures ou de 96
heures (le délai prévu à l'alinéa 2 peut être
prorogé d'un nouveau délai de 48 heures par autorisation du
Procureur de la République, de son délégué ou du
juge d'instruction, confirmé par écrit pour affaires de
stupéfiants, de délinquance organisée ou de terrorisme),
la personne gardée à vue est obligatoirement :
- soit remise en liberté,
- soit présentée au juge qui décidera de
son sort
II) La détention préventive ou
provisoire
Conditions de forme
Les conditions de forme sont relatives à la
présence d'un conseil (avocat) choisi avant toute inculpation ou
à la commission d'office (avocat payé par le contribuable) en
matière criminelle, ainsi que les autres formalités
prévues, à peine de nullité, si elles ont
été volontairement éludées, et dans la mesure
qu'ils n'ont pas une incidence particulière sur la durée des
procédures et la longueur des détentions.
Ce sont notamment les dispositions de la loi2 sur le flagrant
délit qui permettent au procureur de la République3 d'user du
mandat de dépôt et de placer un inculpé en détention
provisoire. Seulement, le procureur est tenu par les dispositions des articles
381 et suivants du code de procédure pénale.
L'inculpé placé en détention provisoire
doit ~tre sur le champ traduit à l'audience du tribunal et s'il n'est
pas tenu d'audience ce jour-là, il est déféré
à l'audience du lendemain, le tribunal étant au besoin
convoqué à la requête du ministère public. Avec
cette législation, nul ne peut être détenu en
matière correctionnelle, par le magistrat instructeur, lorsque le
maximum de la peine prévue par la loi est inférieur ou
égal à trois ans et lorsque l'inculpé est
régulièrement domicilié dans le ressort du tribunal. Dans
les mêmes conditions de pénalité, l'inculpé
régulièrement domicilié au Sénégal, dans les
autres ressorts limitrophes, ne peut être détenu plus de cinq
jours. Sous réserve des inculpés déjà
condamnés pour crime ou délits de droit commun à une peine
de trois mois d'emprisonnement ferme (article 127 du CPP)4.
Au Sénégal, la gravité de l'infraction
est liée au quantum de la peine déterminée qui sont une
des conditions de placement en détention provisoire.
Les dispositions de l'article 125 du CPP érigent
également une condition générale de placement en
détention provisoire subordonnée à l'interrogatoire
préalable et si l'infraction comporte une peine d'emprisonnement
correctionnelle ou une autre peine plus grave 5. La nature de la peine
détermine le second critère de placement en détention
provisoire.
· Procédure particulière de
détention pour mineur
1- La procédure particulière de la
détention provisoire pour les mineurs se trouve dans les dispositions
des articles 576 et 592 du CPP qui permettent de s'assurer de la personne du
mineur, à la condition prescrite par l'article 576 à savoir que
le mineur ait plus de treize ans. En deltà, aucun mineur ne peut
être détenu provisoirement encore moins condamné à
l'emprisonnement.
2- La longue durée de détention provisoire des
mineurs ne peut donc qu'~tre exceptionnelle, d'autant plus que les infractions
criminelles commises par les mineurs sont également du ressort du
tribunal pour enfant (article 566 CPP). Ces critères de placement sous
mandat de dépôt sont tous subordonnés à l'obligation
de motivation introduite par la réforme de 1999.
· Les motifs de placement en détention
provisoire
1- Dès que les conditions de fond de la
détention provisoire sont remplies, l'obligation de motivation
pèse sur les juges qui décident d'un placement en
détention. Les motifs invoqués sont souvent très
justifiés, mais il y a un grand nombre de motifs qui demeurent
insuffisants pour justifier l'enfermement provisoire permettant de contourner
la motivation obligatoire. Or, le cas des mandats de dépôts
obligatoires par la nature de l'infraction mis de coté, la motivation de
la détention criminelle et de la détention correctionnelle pour
les infractions dont la peine est supérieure à trois ans, ne
devrait pas se limiter aux formules évidentes de la gravité des
faits et du trouble à l'ordre public, ou à la combinaison des
deux formules. Les faits graves sont nécessairement liés aux
infractions dont la peine est supérieure à trois ans et qui dans
la plupart des cas auront forcément troublé l'ordre public.
2- Au Sénégal, il n'y a pas de
réglementation précise sur les motifs pouvant conduire à
la détention provisoire, (sauf dispositions particulières
concernant la détention provisoire des auteurs de certaines
infractions). La motivation est donc essentielle, elle est d'ailleurs
sanctionnée lorsqu'elle est insuffisamment caractérisée,
laconique ou dubitative.6
· Les possibilités de recours offertes
aux détenus
La décision de placement en détention est prise
par un mandat de dépôt et notifiée à
l'inculpé dans le procès verbal d'interrogatoire de flagrant
délit ou celui de première comparution. Si ce n'est pour en
invoquer la nullité, pour irrespect des conditions de forme, le mandat
de dépôt ne peut être attaqué sur son
opportunité. Cette carence est cependant palliée par l'article
129 alinéa 1 du CPP : « la mise en liberté provisoire peut
être demandée à tout moment au juge d'instruction par
l'inculpé ou son conseil ~.
En conséquence rien n'emp~che l'inculpé ou son
conseil d'introduire une demande de mis en liberté provisoire dés
après le placement en détention. La demande devra être
logiquement rejetée. Alors l'inculpé ou son conseil pourra saisir
la chambre d'accusation en faisant appel de l'ordonnance de refus de mis en
liberté provisoire. L'opportunité de la détention
provisoire sera ainsi de nouveau appréciée par la juridiction
d'instruction du second degré.
La protection des inculpés contre les détentions
provisoires injustifiées est ainsi vLEIV-PClaCl-P-nt aVVuLé-.
ISpacusSaV m- Vi l-rPEtCti-r -C at-omZ C'-VtASaV FFCILLPp SOLBII
FKaPEL-1d21FFuVatiRX I- Iju1- 1211CVtLuFING ne pourrait
délivrer un nouveau mandat D- VA mLiciFtmC mpSS-a L-kiL-ol
erFMSp3-1EKDIiF-12-1VDlDFiVio01d- 1PiV-C-C MS-Lté provisoire et ce sur
les réquisitions écrites du ministère public7. La
détention provisoire décidée par le ministère
public dispose du même palliatif.
6-INX'aLtiFl-113h 313 &33 H « La mise en
liberté provisoire peut aussi être demandée en tout
état de cause par tout inculpé, prévenu ou accusé,
et en toute période de la procédure »8. &i-Vt dRCF XC
L-FRuLV IindiL-FVIDE -Vt subordonné à une demande de mise en
liberté devant la juridiction de jugement. Il est évident que le
ministère public qui a décidé du placement S-ut
V'oSSoV-L SaL V-V LéTuiVitionV 1l MCPiV-1-WlID-LIé SLoviVoiL- -t
f-LLEDSS-l de toute décision contraire.
Le prévenu sera alors maintenu en détention, le
t-PSV Id-R'aSS-E DXI qu-1l-6LiEXCE0 C-1V-l prononce sur le fond du litige. Ce
recours qui est indirect contre la décision de placement en
détention provisoire est cependant bien réglementé contre
le refus de mis en liberté provisoire.
·Les possibilités contre le refus de
mise en liberté provisoire
&4-Vt/l11FKEPEL- SéCD-LI-1lD
EFRLPOWSS-O-INGEFKIPEL-I211FFXVatBC9 qui sont les jXLEIFtiICV 1'1SS-IDIu L-fXV
33-1P1V-1-C 1li1-LtV SLRAVFiL-T-V inculpés, prévenus et
accusés, FX G-lerSS-0]O PEiVA4L-LSXBIFDFRntL-ll-V décisions de
mise en liberté provisoire prononcées par les juges.
Ce sont les articles 129, 180, 187 et 200 du CPP pour ce qui
est de einVtLuFtiPU i-INThiG C CPP pour ce qui est des juridictions de jugement
qui réglementent la procédure concernant le refus de mise en
liberté provisoire.
&1-Vt EtnViM-, i11CV I-UFCCL- FLiPE-I,
NBLVqu1XC- AXLiCIF=13d- M-P-nt -Vt saisie, il lui appartient de
statuer sur la liberté provisoire ; avant le renvoi en FIXL 31VViV-V. i
OnV VA-LvCll-U3-V V-VVIICV Id31VVIV-V, TF- SRMILIESSILti-Ct l
311FKaPEL-1d'1FFuVEIKM C FCV de pourvoi devant la cour de cassation, il est
statué sur la demande de mise en liberté provisoire par la
juridiction qui a connu en G-LC1-L li-u CG-1l'a11aiL-11X CIRM
AEFKEPEL-l d'1FFXVXIn ASnt FFPSét-G- -G FIV I-
SFXLIREFFOL-De CLL~l lG-RDFRLElpVViV-V.
$X 1V-1X 01- 1l1nVtLuFtKDl-12LRWAaSS-OLLtiFl-V Im l-I NTh
&33Dd- erFulSpl-Vt/d1L-FW contre le rejet de sa
G-PDM-1-4/F11L-1l1P-L1-1dX M- d'inVALXFt/M7 1X1 C'pLDISKV LéSFCCX
à sa demande de mise en liberté provisoire dans le délai
imparti10.
&-ldLlt1d'1SS-IX-MFXlSpDoLVDV-Vt recevable11 contraint le
greffier à transmettre le dossier de la procédure ou sa
FISI-LCDCV 3-V Th iK-XL-V d- 311SS-l X:X 5SLIFuL-uLK- 3D
République, lequel dans le même délai transmet le dossier
avec son avis motivé au Procureur Général.
&- d-Lni-L -Vt t-nu d- P-ttL-i'afICIL-I-O itZW ICV D-V
MaK-XL-V l-n la soumettant avec LbDaVitoiL-, ll IlENFKEPEL-1211FFXVD/RX
RDD-ll-INZV- SLICRCF-LBSICV I-IP1iV 13-1l'1SS-1:
Mal-P-aNICIINSDLPMCFXlSpn ,G -VWCFCF perceptible que la
détention provisoire est insuffisamment et précisément
réglementée par la procédure pénale au
Sénégal.
· Le droit d'exercer un rUIoIDW
LIWUJLIDUULIUUUWUMonL
1- La personne qui a été condamnée en son
absence donc par défaut, peut faire opposition pour que l'affaire soit
examinée de nouveau et qu'elle puisse présenter ses moyens de
défense (voir la jurisprudence dite de l'affaire Abdourahmane
Cissé de la Cour suprême en 1974)12.
2- Dans le cas où la personne a été
jugée de manière contradictoire, elle peut faire appel et voir sa
cause de nouveau examinée par une juridiction de degré
supérieur.
CUUIlIDsWnL
En résumé de ce travail, il faut retenir que la
garde à vue et détention provisoire obéissent des
conditions prévues par la loi n° 65-61 du 21 juillet 1965 portant
code de procédure pénale sénégalais.
Il faut noter qu'en 2007, la loi n°2007-02 a
modifié le code pénal sénégalais notamment en les
articles 1,2 ; l'article 431.1.4.5.6 « du crime de génocide
a~ et l'article 131.2 « crime contre l'humanité
» et « crime de guerre ».
Qu'en est-il pour le code de procédure pénale du
Sénégal qu'en matière de conflits armés et autres
situations de violences ?
La sanction est le fruit d'une démarche finale
(procédure) d'une phase judiciaire. La procédure judiciaire est
l'étape à suivre pour arriver à la sanction et qu'il n'y a
pas encore un texte qui renvoie expressément au code de procédure
pénale comme la loi ci-dessus modifiant le code pénal du
Sénégal dans le cas des conflits armés et autres
situations de violences. A notre avis, le code de procédure
pénale est tacitement appliqué dans le cas des conflits
armés et autres situations de violences au Sénégal car les
infractions en rapports de ces situations (garde à vue ou
détention préventive) sont sanctionnées en application du
code de procédure pénale sénégalais.
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1 Loi 85-25 du 27 fév rier 1985 modifiant le code de
procédure pénale, JORS du 11 mai 1985, p.249 et s.
2 Loi 85-25 du 27 fév rier 1985 modifiant le code de
procédure pénale, JORS du 11 mai 1985, p.249 et s
3 Article 55 ter CPP et Article 56 (Loi n° 85-25 du 27
février1985)
4 Articles 127(loi n° 99-06 du 29 janvier 1999) et 139, 140
du CPP.
5 Loi 99-06 du 29 janvier 1999 portant article 127 bis du code de
procédure pénale.
6 Articles 129, 130, 180, 187 et 200 du CPP.
7 Article 132 in fine du CPP.
8 Article 129 (Loi n° 85-25 du 27 février 1985) et
130 CPC
9Juridiction d'instruction du second degré dont le
président a des attributions de surveillance des cabinets
d'instruction.
10 Dans cinq jours du jour de la réception des
réquisitions du procureur de la République.
11 Un délai légal de cinq jours à partir de
la dernière date des notifications ou significations
12 Recueil Grand arrêt de la Jurisprudence
sénégalaise
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