Médias et pouvoir politique en rdc. (de la deuxième république à la transition)( Télécharger le fichier original )par Michel Kifinda-Ngoy Université de Kinshasa, RDC - Licence en sciences de l'information et de la communication 2009 |
3. Type d'émissions audiovisuelle contribuant au développement.La RTNC doit produire et diffuser des émissions d'information d'actualité générale, internationale, africaine, congolaise, régionale et locale. Lors des élections, elle diffuse un dispositif spécifique d'information permettant aux citoyens de saisir les enjeux des élections. La RTNC, dans ces relations avec le public, veillera à accorder une attention particulière aux avis et aux demandes d'information des auditeurs et téléspectateurs. Elle diffuse également des émissions culturelles, scientifiques et d'éducation permanente, magazine et documentaires.213(*) Par ailleurs, la RTNC ne doit pas omettre dans son programme des émissions de divertissement, des oeuvres cinématographiques et de fiction télévisée, des émission de nature commerciales, la promotion de la diffusion d'oeuvres africaines et congolaises, elle doit contribuer au développement de l'industrie audiovisuelle indépendante, la conservation et la valorisation des archives, la collaboration avec les télévisions locales et communautaires, la collaboration avec la presse écrite, la collaboration avec le cinéma qui n'existe presque plus en RDC, la participation à la création radiophonique, les coopérations internationales.214(*) Quand aux médias audiovisuels privés, ces types d'émissions que nous venons juste d'énumérer ci-dessus, peuvent leur être une source d'inspiration vu leur pauvreté d'émission. Jean-Marie Dikanga Kazadi n'a-t-il pas souligné qu'à propos de la grille des programmes, certaines radios sont devenues tout simplement des relais idéologico-culturels de l'occident ? Il est un mode chez nous dans l'univers des ondes hertzienne qui veut que toute radio privée pour bien paraître et pour faire sérieux doit se brancher sur une radio périphérique. Somme toute, les médias audiovisuels nationaux doivent coût que coût améliorer leurs grilles des programmes dans la vision du projet que nous proposons ; car la conséquence de se référer aux médias étrangers est que le public consomme passivement des informations et des émissions élaborées selon la sensibilité et le regard des occidentaux. Cette attitude comporte le danger d'asseoir des idéologies et des valeurs culturelles délibérément importées. Au bout du compte, cette situation tient certainement à l'imprégnation et au manque des ressources financières et humaines qualifiées pour gérer une entreprise de cette spécificité. * 213 Voix du jour, L'audiovisuel, je veux savoir, Bruxelles, éd. Luc Pire, 2002, p. 268 - 280. * 214 Voix du jour, op. cit., p. 285 - 310. |
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