IV. CONCLUSION GENERALE &
RECOMMANDATIONS.
IV.1. CONCLUSION GENERALE.
Au terme de notre étude, considérant les fiches
retenues, il ressort que la souffrance foetale aiguë est une affection
moins fréquente une incidence par rapport au nombre d'accouchement
de 31,00 % pendant la période allant de Janvier 2006 à Janvier
2008.
Vu le nombre total de souffrance foetale (soit 129 cas), il
ressort que la souffrance foetal aiguë, selon les voies d'accouchements
présente :
· Pour les accouchements par voie basse, une incidence de
13,17 %.
· Pour les accouchements par voie haute, une incidence de
17,83 %.
L'indication de césarienne présente en faite une
incidence élevée par rapport à celle des accouchements par
voie basse car l'hypoxie peut déboucher à une anoxie qui menace
la viabilité du foetus et pourra affecter son pronostic vital pendant
l'accouchement, mais surtout risquerait de provoquer des lésions
cérébrales qui laisseront des graves séquelles
psychomotrices ; d'où pendant le travail, la surveillance du foetus
s'avère très importante.
Les tranches d'âge maternel les plus concernées
par la souffrance foetale aiguë sont comprises dans les intervalles de 24
et 26 ans, et de 33 et 35 ans puis de 39 et 41 ans. L'âge maternel moyen
est de 31,5 ans pour notre étude.
Les femmes dont les grossesses sont prolongées sont les
plus touchées à cause de l'altération des échanges
foeto-maternels par sénescence placentaire et la plupart d'entre elles
ne présentent pas d'antécédents obstétricaux
pathologiques. La coloration méconiale du liquide amniotique est un
signe alarmant ; les disproportions foeto-pelviennes sur bassin maternel
rétréci sont la cause la plus fréquente et l'hypertension
rebelle chez la mère est une des causes les moins observées au
cours de notre études.
IV.2. RECOMMANDATIONS.
Nous avons retenu quelques recommandations et
suggestions :
1. Devant toute cause pouvant conduire à une souffrance
foetale aiguë et surtout une disproportion foeto-pelvienne, assurer une
meilleure surveillance du partogramme.
2. Vu que la souffrance foetale aiguë peut conduire
à des séquelles neurologiques et psychomotrices
irréversibles, est recommandée la césarienne devant toute
accélération constante du rythme du coeur foetal (au- delà
de 160 battements par minute) et devant tout rythme irrégulier ou
ralentis (en dessous de 120 battements par minute).
3. Etant donné que la souffrance foetale aiguë
peut conduire à une mort foetale in utéro ou à une mort en
intra partale, la réanimation du foetus sur un APGAR inférieur
à 7 sur 10 est recommandée.
4. Enfin, le dépistage d'une souffrance foetale
aiguë suggère une bonne surveillance devant :
· Une femme dont l'âge gestationnel est compris
entre 38 et 42 semaines d'aménorrhée.
· Un nouveau-né de poids inférieur à
2500 grammes ou supérieur à 4000 grammes à la
naissance.
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