IV-Conclusion :
Un lien direct de cause à effet, entre enrichissement
et eutrophisation est bien établi..
Etant donné que la qualité de l'eau dans une
retenue, change dans le temps et dans l'espace, notamment en fonction de la
profondeur lors de la stratification thermique. Le choix du niveau de prise
d'eau de prise d'eau dans la retenue peut jouer un rôle important dans
l'amélioration de la qualité de l'eau produite et partant dans
l'économie des produits de traitements utilisés, au niveau de la
station de potabilisation.
Le niveau de puisement d'eau, présentant la meilleure
qualité, est choisi normalement en fonction des résultats de la
stratification des paramètres de la qualité des eaux les plus
importants (température, oxygène dissous, ammonium, fer et
manganèse.).
On sait que le barrage est doté de trois vannes de
prise d'eau, la première en surface à la côte 682.2 m NGA
la seconde à la côte 675 m NGA et une dernière à la
côte 656 m NGA destinée à l'irrigation, mais la prise
d'eau est indépendante des résultats de la stratification
thermique elle dépend du volume d'eau seulement. Actuellement le
niveau de prise d'eau se fait à partir de la deuxième vanne
situé à la cote 675 m NGA qui correspond à la couche
d'eau de 2m à 5m de profondeur. on constate que l'analyse
physico_chimique de cette masse d'eau présente une similitude avec la
couche d'eau de surface mis à part la concentration en oxygène
qui diminue sans être nulle ,qui reste toute fois sans problème
pour l'alimentation de la station de traitement de l'eau potable.
Il est à signaler que la demande en chlore était
faible, inferieure à 0.4mg/l selon le responsable de la station de
traitement.
Pour entretenir la qualité des eaux du barrage,
à vocation en premier à l'eau potable, et minimiser les
symptômes d'eutrophisations , il faut entreprendre certaines actions
curatives telles que, évacuation sélective des eaux des couches
profondes en fin de stratification thermique, oxygénation des eaux du
fond si possible , et continuer le traitement biologique par introduction du
poissons algivore.
On constate que le maximum de la
concentration en chlorophylle atteint est en période d'hiver(47ug/l)
et une moyenne poussée phytoplanctonique ,ceci semble être en
relation avec la faible transparence(0.8m) qui limite le taux de
pénétration de la lumière dans la colonne d'eau , ce qui
induit les cellules algales à une production accrue de la chlorophylle
pour capter au mieux , l'énergie solaire (Testard 1983,Loukidi 1990).
Evolution qualitative du phytoplancton dans la
retenue :
L'analyse de la composition taxonomique a permis
d'inventorier 35 taxons, à raison de 10 à 20 taxons par
prélèvement, contre 47 taxons en 2009.
Les observations les plus notables sont
détaillées par classe et genre durant l'année
d'étude.
Les deux principales classes présentées au
niveau de la retenue sont, les chlorophycée et les
bacillariophycée, qui font leur apparition durant toute l'annee.la
seconde classe se diffère de la première par son exigence pour la
silice, nutriment nécessaire
Pour la constitution de leur frustule opale, ainsi que leur
adaptation à des températures basses. sans omettre de signaler
que, les chlorophyceae reste la classe la plus diversifiée dont les
taxons les plus dominants sont, les scenedesmus ,pediastrum
,suivi d'une faible densité pour le coelastrum et
le tetraerdon et oocyctis.
Les conjugatophycea, représentée par le genre
cosmarium depressum,,staurastrum cingulum,
font partie importante ,surtout en période d'été.
Le fait le plus marquant est l'absence du genre
dinobryon de la clase de chrysophycée qui a
été identifie en 2003 en suite en septembre 2009 mais avec une
faible densité.
Les autres espèce tel que, le phacus,
,ceratium, euglene, peridinium de la classe de dinophycee et
euglenophycee sont extrêmement discrète dans le milieu ,chose
pareille pour microcystis de la classe de cyanophycee.
Graphe : évolution de différent classes
phytoplanctonique en fonction du temps
|