IN MEMORIUM
A mon Oncle PALUKU KITSONGO
Léonard qui nous a quitté quelques jours avant la
soutenance de notre travail.
Que ton âme repose en paix et que la terre de
nos ancêtres te soit douce.
A la famille SYAUSWA;
A la famille KITSONGO;
A mes parents KASEREKA SIVIHWA Jophet et KABUO KITSONGO
Anne;
A mes frères et soeurs, cousins et cousines, neveux
et nièces;
A mes ami(e)s et connaissances;
Je dédie ce travail
Ezras MUHINDO
SYAUSWA
REMERCIEMENTS
La mise au point et la réalisation de ce travail
n'ont pas été l'effort de son rédacteur. C'est pourquoi,
il serait ingrat de notre part de ne pas saluer en passant le soutien de tous
ceux - là qui de près ou de loin ont contribué à la
réalisation du présent travail.
Tout d'abord, nous tenons à remercier le Seigneur
pour ses riches bénédictions et miséricordes nous
accordés.
D'une façon particulière, nos remerciements
s'adressent à nos parents KASEREKA SIVIHWA Jophet et KABUO KITSONGO
Anne qui, en dépit de leurs multiples charges ont consenti
d'énormes sacrifices dans l'idéal de nous trouver un meilleur
chemin d'avenir.
Nos profondes reconnaissances sont adressées au
Professeur Docteur GAKURU SEMACUMU Jean-Baptiste et l'Assistant Taylor KAVOTA
K. qui, avec leurs multiples occupations ont accepté de nous diriger
malgré nos caprices tout au long de la rédaction de ce dit
travail.
Nos remerciements s'adressent à toute la Famille
SYAUSWA et KITSONGO pour leur sympathie.
Nos gratitudes s'adressent également à
notre Oncle PALUKU KITSONGO et son épouse Vicky MBAVUMOJA pour leur
soutien moral, matériel et financier pour la mise au bout de ce
travail.
Il nous sera ingrat de passer sans pour autant manifester
notre gratitude à notre Papa MUHIMA MAONEO et son épouse KAHAMBU
KITSONGO pour leur soutien moral, matériel ainsi que financier ;
nous disons une fois de plus merci.
A tout le corps professoral qui a fait montrer d'une
hospitalité précieuse et qui a sacrifié tout leur temps
pour notre édification.
A tout le corps pastoral de la paroisse CBCA MABANGA-SUD
en générale et à la Chorale Jesus Flag en
particulier ;
Aux camarades avec qui nous avons
expérimenté la vie pratique notamment : Bruce TSONGO,
Franchement KAYITENGA, Montecarlo KATALIKO, Jackson TASINGITSI, Julson MALI,
Germain KITI, Moïse KIVUNDA, Bienvenu TSONGO, Jackson Djebel, BANDU
MUHIMA, BALIWA Jonhatan, Félix RUKESHA, NTABOBA, Moïse BANDU,
Noella MUGHOSOLO, Nathy KAFILONGO, Prince MONGOLARE, Emma.
A nos frères et soeurs, MASIKA SYAUSWA Jissy,
Ozias SYAUSWA, Wilson SYAUSWA, Prince SYAUSWA, Christian SYAUSWA, Nicole
SYAUSWA, Abigaël SYAUSWA, Micheline SYAUSWA, Shaddae SYAUSWA, Esther
SYAUSWA, Trésor KITSONGO, Jimmy KITSONGO, MATHE, KISIKO Auguy KITSONGO,
Yves KITSONGO, Dickson, Eddy MUKAPA, Aline KATSONGO, Justine KATSONGO, JORIME,
Dieudonné MUHIMA, Claudine MUHIMA, Rosette MUHIMA, à tous nous
disons encore merci.
A nos amis et amies, Sébastien, Didier, Adolph
SIMBA, Bienvenu KATAKA, Patient TUSI, Jean Paul, Rocky, Esther BATEGEZA,
Christian RUPOSO,
A notre bien aimé CRISPIN SYAUSWA.
A tous ceux dont les noms n'ont pas été
cités, trouvent ici nos sentiments de reconnaissance et nos
remerciements les plus sincères.
Ezras MUHINDO SYAUSWA
SIGLES ET ABREVIATIONS
BCC : Banque Centrale du Congo
IPC : Indice des Prix à la
Consommation
PIB : Produit Intérieur Brut
PPA : Parité du Pouvoir d'Achat
PPAA : Parité du Pouvoir d'Achat
Absolue
PPAR : Parité du Pouvoir d'Achat
Relative
RDC : République Démocratique du
Congo
Tc : Taux de change
USD : dollar américain
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
La détermination du taux de change est une des
problématiques majeures en macroéconomie internationale. Cela
provient du fait que le taux de change constitue un des instruments
d'ajustement de la politique monétaire et commerciale d'un pays, la
croissance de son niveau d'équilibre représente dès lors
un défi considérable.
Depuis Ricardo, plusieurs théories essayant de
prévoir le taux de change ont été
développées, mais la théorie de base reste celle de la
théorie de Pouvoir d'achat.1(*)
Le fait que des différences de pouvoir d'achat
existent rend les parités de pouvoir d'achat de plus en plus
pertinentes. Les études de taille économique relative des pays en
termes nominaux, convertis d'une devise à l'autre en utilisant le taux
de change, ne permettent pas d'établir entièrement les
différences de niveaux de prix entre les pays. Avec un niveau de prix
plus bas dans un pays développé, la demande pour un même
bien peut être satisfaite en dépensant moins. Par
conséquent, un PIB ajusté pour tenir compte du taux de change
n'est pas un indicateur précis de la taille relative des deux
économies.
Même des pays voisins partagent une structure
économique similaire, tels que la RDC et le Rwanda, ont des
différences de niveau de prix qui ne sont pas entièrement
expliqués par les taux de change.
Cela provient du fait que le taux de change du
marché n'est pas uniquement basé sur les prix des biens et
services échangés.
Les flux internationaux de capitaux jouent un rôle
majeur dans l'établissement du niveau d'une devise.
Par conséquent, une parité du pouvoir
d'achat qui diffère du taux de change du marché ne signifie pas
que la devise d'un pays est surévaluée ou
sous-évaluée par rapport à une autre.
Les taux de change peuvent être instables, et leur
utilisation visant à convertir un produit dans une devise commune peut
se traduire par des variations irréalistes de ce revenu ou de ce
produit.
Pour ces raisons, les parités du pouvoir sont plus
appropriées pour établir des comparaisons économiques
entre pays. En convertissant les données sur les dépenses
à une devise commune et à un ensemble commun de prix.
Selon la théorie, le taux de change entre deux
monnaies serait déterminé par le rapport du niveau
général des prix des deux pays.
Ainsi, d'après la parité du pouvoir d'achat
une baisse du pouvoir d'achat intérieur d'une monnaie, impliquant un
accroissement du niveau général des prix, serait associé
à une dépréciation proportionnelle de la monnaie sur les
marchés des changes.
Dans le cas contraire, on aboutirait à une
appréciation de cette dernière.
Au-delà de la mesure du poids économique
des pays, les parités du pouvoir d'achat sont utilisées pour
mesurer le bien être économique, ou le niveau de vie, en utilisant
le PIB par habitant en PPA. La différence entre le PIB par tête
calculé au taux de change du marché de ces pays
ne sont relativement pas aussi riches qu'ils le paraissent si l'on se
contente des calculs au taux de change du marché.
La comparaison du niveau de vie dans des économies
de ces pays en développement est délicate, et classer les pays
par ordre perd son sens.
Dans beaucoup de pays en développement, à
bas revenu par habitant, la monnaie est surévaluée, et le taux
PPA, sous estimant le PIB de ces pays. Le niveau de prix y est en fait
très faible, ce qui est dû à la grande part dans
l'économie de produit ne faisant pas l'objet d'échanges
internationaux. Les niveaux de prix comparés indiquent si le niveau de
prix général pour les biens et services de consommation pour un
consommateur moyen dans un pays est supérieur ou inférieur
à celui pour un ménage moyen dans un autre pays.
Les PPA sont également utilisées pour
effectuer des comparaisons à travers le temps c'est-à-dire
l'étude comparative des variables économiques en une
région donnée sur une certaine période de temps. Ceci pose
plus de difficultés que la mesure spatiale car la structure de prix
évolue au cours du temps. Ainsi, les comparaisons dans le temps peuvent
être biaisées par divers facteurs, comme l'évolution des
prix relatifs et des volumes relatifs entre pays.
Plusieurs études empiriques ont déjà
essayé de donner une réponse satisfaisante à la
validité de la PPA, et ont montré que de manière
générale elle ne se vérifie pas dans le court
terme.
Cependant dans le long terme la validité de cette
relation reste beaucoup plus controversée par un manque de consensus
auprès des économies. De ce fait, d'autres méthodes
économétriques ont été développées de
façon à pouvoir aboutir à des résultats plus
clairs.
C'est dans ce contexte que Frankel a cherché
à vérifier la validité ou la non validité de la
théorie de la parité du pouvoir d'achat entre l'Allemagne et les
USA.
L'objet de travail est de déterminer si cette
théorie se vérifie dans le long terme pour la RDC et le
Rwanda.
Tout au long de cette investigation, nous essayerons de
mettre en évidence les problèmes qui existent lorsqu'on traite
des séries temporelles, et nous verrons que pour les pays en question,
la validité de la PPA reste un sujet controversé ou non.
Le problème fondamental auquel nous nous sommes
préoccupé est de savoir si :
- La parité du pouvoir d'achat est-elle
vérifiée étant données les fortes relations
commerciales entre la RDC et le Rwanda ?
Nous voudrions analyser dans quelle mesure la
théorie de pouvoir d'achat s'avère une théorie fiable
à long terme dans le cas de la RDC.
0.2. HYPOTHESE
En face de cette question nous avons espéré
que la parité du pouvoir d'achat serait vérifiée
étant données les fortes relations commerciales entre ces deux
pays.
Et donc une relation de long terme existerait entre le
taux de change et les indices de prix à la consommation de deux
pays.
0.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Dans sa forme la plus simple, une PPA est un ratio du
prix d'un bien ou d'un service dans un pays exprimé dans la devise
nationale de ce pays, comparé au prix du même article dans un
autre pays exprimé dans la devise de ce pays.
Ce travail veut attirer l'attention des autorités
publiques de la RDC sur description d'une nouvelle méthode de projection
pour les mesures reliées à l'économie totale qui sont
maintenant basées sur les prix de la demande intérieure finale et
présente l'impact de ce changement sur les données.
0.4. APPROCHE
METHODOLOGIQUE
L'élaboration de ce travail a
nécessité les méthodes et techniques
suivantes :
- Technique documentaire : nous a permis d'avoir la
partie théorique, les différentes publications de la BCC et de la
Banque Rwandaise, le ministre de l'économie, etc.
- La méthode économétrique nous a
permis de sélectionner le modèle adéquat de notre
étude à l'aide du logiciel E-Views 5.0 qui nous a permis en plus
d'arriver aux résultats évoqués dans la
conclusion.
0.5. DELIMITATION DU
SUJET
Le présent travail cherche à analyser la
relation de la PPA dans le cas de la RDC.
Pour parfaire ce travail, nous avons choisi de
vérifier la parité du pouvoir d'achat entre la RDC et le Rwanda
pour une période allant de Janvier 2008 à décembre
2010.
0.6. CANEVA DU TRAVAIL
Ce travail est organisé de la façon
suivante :
- Tout d'abord, dans ce chapitre I nous ferons un bref
survol de la théorie de pouvoir d'achat et des problèmes que
soulève sa vérification ;
- Puis, dans un deuxième chapitre nous
présenterons les deux villes les plus proches de deux pays (Goma et
Gisenyi) ;
- Finalement, dans le troisième chapitre nous
analyserons empiriquement la relation de long terme qui existe entre le taux de
change et les indices de prix.
Chapitre premier
REVUE DE LA LITTERATURE
Dans ce chapitre nous allons passer en revue d'une
manière très brève la littérature concernant la
parité du pouvoir d'achat et le taux de change avant de présenter
les résultats empiriques de certains auteurs sur la notion de la
parité du pouvoir d'achat de certains pays.
I.1. NOTION SUR LA PARITE
DU POUVOIR D'ACHAT
La théorie de la parité des pouvoirs
d'achat reste attacher au nom de G. CASSEL qui s'en fit le défenseur
dès 1918. Elle établit une relation de deux pays et
l'évolution comparée du cours de leurs monnaies sur le
marché de change. Elle soutient que le taux de change évolue en
fonction du pouvoir d'achat respectif de deux devises.2(*)
A moyen et à long terme, le taux de change d'une
devise est fonction du taux d'inflation du pays considéré. Pour
être plus précis les variations du taux de change entre deux
devises A et B dépendent du différentiel d'inflation existant
entre les économies des pays A et B. cette conclusion de la
théorie de la parité des pouvoirs d'achat mérite de
réexaminer dans le contexte d'une économie internationale
largement dominée par le mouvement des capitaux.
I.1.1. Définition du
pouvoir d'achat
Le pouvoir d'achat de la monnaie est la quantité
de biens et services qu'il est possible de se procurer avec une unité
monétaire. Du fait de la hausse des prix, le pouvoir d'achat de la
monnaie se déprécie au cours du temps. A l'intérieur du
pays, il diminue en cas de dépréciation et de dévaluation
et augmente dans le cas inverse3(*).
Pour observer l'évolution réelle de
l'activité économique (production, consommation,...) il est donc
nécessaire de tenir compte des effets de l'inflation. On distingue ainsi
les évolutions à prix courant (sans correction de l'effet de
l'inflation) des évolutions à prix constant (avec correction de
l'effet d'inflation).
Dans le premier cas il s'agit d'une évolution en
valeur et dans le second d'une évolution en volume. Pour approximer
l'inflation (ou la déflation), on utilise en générale
l'indice des prix à la consommation (IPC).
I.1.2. Les hypothèses de
la théorie de la parité du pouvoir d'achat4(*)
La théorie de la parité des pouvoirs d'achat
repose sur 3 hypothèses :
- Les marchés financiers sont parfaits : cette
perfection se traduit par une absence des contrôles administratifs, de
coût de transaction et de la fiscalité
- Les marchés des biens sont parfaits : cette
perfection se traduit par une absence des droits de douane, de coûts de
transaction et de réglementation de quelque nature que ce soit,
- La structure de la consommation des agents
économiques est indiquée dans les différents pays.
Le caractère contraignant des hypothèses
présentées explique que la théorie de parité de
pouvoir d'achat est difficilement vérifiée.
I.1.3. Formes de la
parité du pouvoir d'achat
Les premiers éléments de la théorie
de la parité des pouvoirs d'achat (PPA) remontent à Thornton et
Ricardo aux XIXème siècle, mais c'est l'économiste
Suédois CASSEL qui au début du XXème siècle a
fourni un exposé systématique. La théorie de la
parité des pouvoirs d'appris à prix deux formes : la forme
absolue et la forme relative5(*).
a. La forme absolue de la PPA ou parité du
pouvoir d'achat absolue (PPAA).
La PPAA définit au cours de change entre deux
monnaies. Elle est déterminée en définissant un panier de
consommation dans un pays et en évaluant le prix d'un panier semblable
dans un autre par la formule :
St =
Où St est la PPA absolue entre les deux
pays.
Pt est le prix à la période t du panier de
référence dans le pays domestique.
P*t = Le niveau général des prix
à l'étranger
Cette version rigide de la PPA suppose un marché
mondial de concurrence pure et parfaite.
· Parfaite homogénéité des biens
(substitution parfaite)
· Absence de tout obstacle de nature tarifaire ou non
tarifaire aux échanges
· Absence de tout comportement de nature
monopolistique ou oligopolistique sur le marché national ou
étranger
· Absence parfaite de coûts de transaction ou
de transport.
Si ces conditions sont remplies, le prix national d'une
marchandise sera le même que son prix a l'étranger, au taux de
change près.
b. La forme relative de la PPA ou parité du
pouvoir d'achat relative (PPAR)
Alors que la version absolue de la PPA énonce que
le taux de change d'équilibre est égal au rapport des prix, la
version relative stipule que la variation du cours de change par rapport
à la période de base est égale au rapport des variations
des prix. La PPA relation mesure la variation de la PPA entre deux
périodes.
Elle s'exprime comme suit :
Où St est le taux de change
Pt est le prix à la période t
Le pays étranger est marqué par un
astérisque.
Une variation de la PPA relative permet de mettre en
évidence une variation d'inflation entre deux régions du
monde.
I.1.4. La logique de base de la
théorie de la parité du pouvoir d'achat
La théorie de la parité du pouvoir d'achat
est fondée sur le principe du prix unique, selon lequel un même
produit doit avoir le même prix partout. Si ce principe n'est pas
respecté, il existe des opportunités de profit évidentes.
Si un produit est moins cher dans un pays domestique qu'à
l'étranger, il suffit de l'acheter à domicile et de la revendre
à l'étranger pour réaliser un profit facile. Ce faisant,
la demande augmente à domicile et l'offre à l'étranger,
jusqu'au moment où le produit vaudra le même prix dans les deux
villes6(*).
Comment ce principe du prix unique s'applique t-il au
marché international ? Si un dollar achète plus de
café aux Etats-Unis qu'au Japon, un profit peut être tiré
de l'achat aux Etats-Unis et de la revente au Japon. Cette exportation
américaine de café vers le Japon fera monter le prix du
café aux Etats-Unis et le fera baisser au Japon. De sorte que finalement
un dollar doit acheter la même quantité de café aux
Etats-Unis qu'au Japon.
La théorie de la parité du pouvoir d'achat
affirme ainsi qu'une monnaie doit avoir le même pouvoir d'achat dans tous
les pays. Un dollar doit acheter la même quantité de marchandises
aux Etats-Unis qu'au Japon, et un Yen doit acheter la même
quantité des marchandises au Japon qu'au Etats-Unis.
Le nom même de la théorie la décrit
parfaitement. Parité signifie égalité, et pouvoir d'achat
fait référence à la valeur de la monnaie.
La parité du pouvoir d'achat affirme qu'une
unité monétaire doit avoir la même valeur réelle
dans tous les pays.
I.1.5. Mesure du pouvoir
d'achat
Depuis plusieurs années le pouvoir d'achat est un
thème de préoccupation majeure. Il figurait parmi les trois
premières priorités économiques et sociales des
français dans tous les sondages réalisés à
l'occasion d'élection présidentielle. En tout Etat de cause, en
mars 2007, trois répondant sur quatre déclaraient que les mesures
en faveur du pouvoir d'achat seraient un élément
déterminant pour eux lors de cette élection. Cet appétit
de pouvoir d'achat est également visible dans la manière dont les
français hiérarchisent le temps libre et revenu
disponible7(*).
I.1.5.1. Un pouvoir d'achat
et niveau de vie
Un concept flou pour le non-spécialiste qui renvoie
plutôt au coût de la vie.
Une réflexion analytique et/un travail
pédagogique s'imposent. Il faut pour cela approfondir l'étude des
opinions et des différences de sensibilité qui les composent,
réfléchir sur les agrégats utilisés, s'interroger
sur les éventuelles insuffisances des indicateurs actuels,
déterminer leur strict champ de validité et de pertinence et
proposer de les compléter par d'autres.
Mais pour bien analyser l'incompréhension, voire
l'incrédibilité de nos citoyens à l'égard des
données publiées, il faut se situer très en amont et
partir de la définition que l'on donne au terme lui-même.
Pour l'économiste, le pouvoir d'achat est la
quantité de biens et de services que l'on peut acheter avec le revenu
disponible. Il suffit donc de la hausse des revenus dépasse celle des
prix pour que le pouvoir d'achat progresse.
De façon plus empirique, l'homme de la rue raisonne
différemment, son pouvoir d'achat représente sa capacité
à acquérir les biens et les services qui forment les standards du
moment. Or, il est indéniable que depuis une dizaine d'années,
les coûts supplémentaires résultant de l'apparition de
biens et de services qui n'existaient pas au paravant, ainsi que des nouveaux
modes de vue et de consommation devenu la norme, ont progressé plus vite
que les revenus.
Equiper chaque personne d'un téléphone
portable, acquérir un microordinateur, s'abonner à l'Internet
à haut débit... a généré des dépenses
récurrentes, en outre prélevées souvent chaque mois sur le
compte bancaire sans qu'on ait la maîtrise.
Une famille de 2 adultes peut y consacrer plus 100 dollars
par mois, ce qui peut atteindre 5 à 8% du revenu courant. Pour parfaire
à ces épargnes, souscrit du crédit, opte pour Low cost et
du Hard discourt pour les produits les plus banalisés et parfois
même, réduit leur consommation en volume dans certains secteurs.
Mais ils ont mal vécu cette nécessité de déclasser
certains postes de leurs achats et de se priver de certains autres. Ils ont
ressenti cela comme un appauvrissement, une baisse du pouvoir d'achat, alors
que du strict point de vue de l'analyse économique, il s'agit
d'arbitrages dans un contexte de faible croissance ou de stabilité de
leurs ressources.
On assiste donc à une confusion entre pouvoir
d'achat et niveau de vie. Pour le dire autrement personne ne conteste que le
niveau de s'améliorer. A la question de savoir si vous devriez vous
comparer à la situation de vos parents à votre âge. Force
est de reconnaître que pour nos citoyens le pouvoir d'achat est un
concept flou, il n'y a rien de péjoratif à le constater.
C'est également une notion qui, bien portant sur le
présent et le passé immédiat, est fortement
influencée par l'évaluation de ses perspectives pour l'avenir
tant à moyen qu'à long terme.
I.1.6. Les limites de la
théorie de la parité du pouvoir d'achat.
La théorie de la parité du pouvoir d'achat
est un modèle simple des taux de change, qui fonctionne bien quand il
s'agit d'expliquer des tendances lourdes, comme la dépréciation
d'une monnaie par rapport à l'autre, ou les évolutions de taux de
change en cas d'hyperinflation. 8(*)
Néanmoins, cette théorie est imparfaite. En
effet, les taux de change n'évoluent pas toujours de telle sorte que la
valeur réelle de la monnaie soit et la même dans tous les pays. Il
y a deux raisons pour lesquelles cette théorie n'est pas toujours
vérifiée.
La première, c'est que tous les biens et services
ne sont pas facilement négociables. Même les marchandises
négociables ne sont pas toujours de parfaits substituts quand ils sont
produits dans des pays différents. Certains consommateurs
préfèrent la bière congolaise d'autre la bière
Rwandaise. En outre, les préférences des consommateurs ne sont
pas stables. Si la bière congolaise devient soudainement plus populaire,
son prix augmentera sous la pression de la demande.
Par conséquent, un franc congolais pourrait alors
acheter davantage de bière au Rwanda qu'en RDC. Malgré les
différences de prix sur les deux marchés, il n'existe aucune
opportunité de profit d'arbitrage, car les consommateurs ne
considèrent pas les deux bières comme
équivalentes.
Ainsi, parce que tous les biens ne sont pas facilement
négociables, et parce que certains biens négociables ne sont pas
facilement substituable avec leurs contreparties étrangères, la
théorie de la parité du pouvoir d'achat n'est pas une
théorie parfaite des taux de change. C'est pourquoi les taux de changes
réels fluctuent dans le temps.
Si cette théorie n'est pas parfaite, elle constitue
néanmoins un premier pas intéressant vers la compréhension
des taux de change.
Et sa logique interne est imparable : si le taux de
change réel s'écarte trop du niveau indiqué par la
théorie de la parité du pouvoir d'achat, les gens sont
incités à s'échanger les biens et services par-delà
les frontières.
A défaut de déterminer complètement
le taux de change réel, la théorie de la parité du pouvoir
d'achat assure que les fluctuations des taux de change réels sont de
faible ampleur ou temporaire. Et finalement, les grands mouvements de taux de
change nominaux reflètent surtout les évolutions des prix
domestiques et étrangers.
I.1.7. Critiques de la
théorie du PPA.
La théorie de PPA est forte intéressante
pour expliquer l'évolution à moyen et long terme des taux de
change, mais elle n'en reste pas moins soumis à plusieurs critiques. Par
ailleurs, les nombreuses études empiriques entreprises n'en permettent
pas de conclure définitivement que l'hypothèse de la
parité des pouvoirs d'achat est vérifiée. Les
résultats doivent être cependant interprétés avec
prudence. Ces études reposent, en effet, sur des hypothèses
implicites ou des choix plus ou moins arbitraires qui peuvent influencer les
conclusions.
Plusieurs arguments limitent la pertinence et l'usage de
PPA :
- Les PPA peuvent varier de façon très
importante suivant le choix du panier de produits. En ce sens, il est soumis
aux mêmes limitations que les indices des prix ;
- Les habitudes de consommation et les choix sont parfois
très variables entre pays. Les produits consommés par les
populations en dépendent et construire deux paniers équivalents
est un travail très subjectif ;
- Les différences de qualité pour des
produits mis en équivalence sont difficiles à
évaluer ;
- Les prix peuvent varier beaucoup à
l'intérieur d'un même pays. Le pays d'un verre de bière est
beaucoup plus élevé dans un hôtel que dans le
quartier ;
- Les prix des produits imports dépendent du taux
de change.
Une modification du taux de change a donc une influence
sur la PPA alors que celle-ci est construite pour définir une
parité de change décorrelée du marché des
changes.
I.2. NOTIONS SUR LE TAUX DE
CHANGE
De même que le prix sur le marché joue un
rôle capital dans la coordination des activités
économiques, des acheteurs et des vendeurs, les prix internationaux
coordonne les actions de tous sur les marchés mondiaux. Nous allons,
présenter ci-dessous les deux prix internationaux les plus
importants : les taux de change nominal et réel9(*).
I.2.1. Les taux de change
nominal et réel
I.2.1.1. Le taux de change
nominal
Le taux de change nominal est le taux auquel un individu
peut échanger une devise contre une autre. C'est celui qu'indique votre
banque quand elle vous donne 900 Francs pour un dollar (en fait la banque vous
indique deux taux différents selon qu'elle achète ou qu'elle vend
la devise, cet écart de cours est la rémunération de la
banque pour le service rendu).
Un taux de change peut toujours s'exprimer de deux
façons. Si le taux est de 900 Francs pour un dollar, il est aussi de
0,001 dollar pour un franc.
Si le taux de change évolue de telle sorte qu'un
franc achète davantage de devises étrangères, en passant
par exemple de 900 à 500Fr par dollar, on parle d'une
appréciation du franc et d'une dépréciation du dollar qui
achète moins de francs. Si au contraire le taux de change évolue
de sorte d'un dollar achète plus des francs, passant par exemple de 900
à 1000 francs par dollars, on parle alors d'une
dépréciation du franc et d'une appréciation du dollar, qui
achète davantage le francs.
A un moment donné, il y a plusieurs taux de change
en cours. Le dollar peut acheter des yens, du perso mexicain, des francs
français, des livres Britanniques, etc. Quand les économistes
étudient les taux de change, ils utilisent souvent un indice de taux de
change qui prend la moyenne de tous ces taux. Cet indice de taux de change
indique donc la valeur internationale de la monnaie considérée
comme un indice de prix indique le niveau général des prix dans
l'économie. Quand on parle du dollar qui s'apprécie ou se
déprécie, c'est souvent par référence à
l'évolution de cet indice.
I.2.1.2. Le taux de change
réel
Le taux de change réel est le taux auquel un
individu peut échanger un bien d'un pays contre un bien d'un autre pays.
Si par exemple vous constatez qu'une caisse de
bière congolaise est deux fois plus chère qu'une caisse de
bière Rwandaise, le taux de change réel est de 0,5 caisse
congolaise pour une caisse Rwandaise. Le terme de change est exprimé en
terme de biens physiques et non plus en terme de devises. Le taux de change
réel et nominal est lié.
Taux de change réel =
Le taux de change réel dépend donc du taux
de change nominal et des prix dans les deux pays concernés.
En quoi ce taux de change réel importe-t-il ?
Comment vous devez vous en douter, c'est un facteur clé pour expliquer
les quantités exportées par un pays. Quand la
société Américaine choisie le riz qu'elle va mettre dans
ses boites, elle va se demander lequel est le moins chère : riz
américain ou riz Japonais. C'est le taux de change réel qui lui
donnera la réponse.
Les économistes s'intéressent plus au niveau
général des prix qu'ont certains prix particuliers. Pour mesurer
le taux de change réel, ils utiliseront donc un indice de prix, comme
l'indice de prix à la consommation.
I.2.2. Les opérations de
change
Dans les échanges internationaux, il est
nécessaire que la monnaie du débiteur soit convertie en celle du
créancier ou vice versa. Le taux de change est le taux de conversion
d'une monnaie dans une autre.
Convertibilité
et taux de change
La convertibilité en monnaie peut être plus
ou moins étendue10(*) :
1. Suivant les opérations :
- Convertibilité générale : un
agent économique peut convertir de la monnaie nationale en devise
étrangère pour les opérations de transaction courante
(achat et vente de biens et services) ainsi que pour les opérations de
capitaux (emprunt).
- Convertibilité limitée : la
convertibilité est limitée aux seules opérations de
transactions courantes (évite la fuite des capitaux)
2. Suivant les
opérations
- Convertibilité générale (ou
interne) : Tout agent économique, résident ou non peut
librement convertir de la monnaie nationale, en devise
étrangère.
- Convertibilité limitée (ou externe) :
la conversion de la monnaie nationale en devise étrangère ne peut
être effectuée que par les non résidents.
I.2.3. Le système de
change
Le taux de change d'une devise (une monnaie) est le cours
(autrement dit le prix) de cette devise par rapport à une autre. On
parle aussi de la « parité d'une monnaie ». Mais ce
dernier mot constitue un faux-ami très gérant avec l'anglais
« Parity » qui indique une égalité absolue.
Les taux de change, cotés sur les marchés des changes, varient en
permanence ; ils varient également en fonction de la place de
cotation. Le taux de change d'une monnaie est soit fixe, soit flottant, soit
spot ou soit for ward.
I.2.3.1. Le système
de change flottant ou flexible
Dans ce système, la valeur d'une monnaie dans une
autre varie librement en fonction de l'offre et de la demande. Dans ce
système, la baisse de la valeur d'une monnaie est appelée
dépréciation alors que la hausse est appelée
appréciation. Ce système s'est généralisé
à partir de 1973, mais en 1979, l'union économique a mis en place
un système de change fixe. Ce système de change est
déterminé à change transaction par l'équilibre
entre offre et demande sur les marchés des changes. Il s'agit d'un
marché mondial interbancaire des monnaies, de moins en moins
centralisé sur deux lieux spécifiques de cotation et
d'échanges, car reposant sur des liaisons informatiques entre
banques11(*).
I.2.3.2. Le système
de change fixe
Un taux de change fixe est un taux de change qui ne varie
pas ou très peu grâce à l'action des banques centrales qui
injectent ou achète de l'argent afin de stabiliser les cours. Dans ce
système on parle de dévaluation ou
réévaluation.
Le système de change fixe autrement dit constant
par rapport monnaie de référence par décision de l'Etat
qui émet cette monnaie. Le taux ne peut alors être modifié
que par une décision de dévaluation (ou de
réévaluation) de cet Etat.
Un Etat ne peut cependant pas décidé
d'adopter n'importe quel taux de change de sa monnaie. S'il fixe ce taux de
change à un niveau trop haut ou trop faible, le taux de change pourra
être « attaqué » sur le marché des
changes.
Si les autorités monétaires n'arrivent pas
à faire face (grâce à leurs réserves de change),
elles devront modifier leur parité. A part le système de change
fixe et flottant, le taux de change est soit Spot, soit for ward.
- Un cours « Spot »
c'est-à-dire « au comptant », pour les achats et
ventes immédiats de devises. En général le délai de
livraison travail et il peut dépasser ce délai si la livraison
doit être faite pendant des jours fériés.
- Un cours « For ward »
c'est-à-dire « à terme », pour les
opérations de change à une date d'échéance future
ou la livraison n'est pas faite immédiatement. La mission est de
gérer le risque. C'est un accord pour fixer dès aujourd'hui le
prix auquel on va acheter/Vendre la devise à terme.
I.2.4. Facteurs influant sur le
taux de change
Le taux de change est déterminé par l'offre
et la demande de chacune des deux monnaies. Si la demande dépasse
l'offre, le cours augmente12(*).
Puisque la valeur d'un pays est à la base, une
créance détenue sur la banque centrale de ce pays. La
détention d'une devise étrangère peut être vue comme
la détention d'une créance « à vue »
sur le pays qui l'a émise
- Sur le court terme : les taux de change varient
fortement au cours d'une même journée, ces variations ne peuvent
pas être expliquées par la théorie de la parité de
pouvoir d'achat (PPA) précédemment décrite. Dans le cadre
d'analyse de court terme, il est nécessaire de se référer
à d'autres explications. Les équilibres dans la valorisation des
devises, se mesurent à partir des parités de pouvoir
d'achat
- Sur le long terme : les monnaies doivent
théoriquement se rapprocher des parités d'équilibre
obtenues à partir de paramètres, structures reposent sur la
notion de rentabilité anticipée des dépôts en
devises. Les agents économiques détermineront leur demande des
différentes devises en fonction de la rentabilité qu'ils
anticipent de dépôts dans ces devises.
Notons que le taux de change du marché est le taux
de change nominal, c'est l'instrument de conversion des prix d'une unité
monétaire dans une autre. On appelle taux de change réel, le taux
nominal entre deux monnaies déflatées des prix.
Les taux de change dépendent des différences
d'inflation entre les pays. Selon, la théorie de la PPA de
l'économiste CASSEL, le taux de change bilatéral est
déterminé par le rapport des pouvoirs d'achats interne de deux
monnaies considérées. Le taux de change assure
l'égalité des pouvoirs d'achat entre les deux monnaies. Il s'agit
du taux de change réel.
La spéculation déstabilise les taux de
change. Lorsque les agents économiques anticipent la
dépréciation d'une monnaie, ils se débarrassent de
celle-ci en la vendant sur le marché des changes. De cette façon,
ils contribuent à sa dépréciation effective puisque
l'offre et la demande de cette monnaie augmente sur le marché des
changes.
I.3. NOTION SUR L'INFLATION
I.3.1. Définition
L'inflation est un déséquilibre
économique caractérisé par une hausse
générale, durable, cumulative et plus ou moins forte des prix ou
par l'allongement des détails de livraison ou des files d'attente pour
un grand nombre de produit dans les pays pratiquant la fixation administrative
de prix13(*).
En économie, les concepts inflation et
déflation, sont des termes désignant la diminution ou
l'augmentation du pouvoir d'achat de la monnaie en bien et
service. L'inflation ample et soutenue du niveau général des
prix, mesurée par un index du coût de différents biens et
services. Une augmentation répétée des prix érode
le pouvoir d'achat de la monnaie et des autres actifs financiers à
valeur fixe, provoquant ainsi des graves distorsions et incertitudes
économiques. L'inflation apparaît lorsque des pressions
économiques et l'anticipation de certains événements font
montrer la demande en bien et en service au-delà de l'offre disponible
aux prix existant ou lorsque la production disponible est réduite par
une productivité défaillante ou par les contraintes du
marché. La déflation est une baisse soutenue du niveau
général des prix, comme celle qui est survenue au cours de la
crise économique de 1929. Elle est généralement
associée à une érosion prolongée de
l'activité économique et à un niveau de chômage
élevé. Néanmoins les baisses de prix
généralisées sont aujourd'hui très rares et
l'inflation est devenu la principale variable macroéconomique affectant
la planification économique publique ou privée14(*).
I.3.2. Les différents
types d'inflation
Entant que phénomène affectant la vie
économique des nations, l'inflation a fait l'objet de plusieurs
classifications. Nous pouvons ainsi distinguer les suivants15(*) :
A. Inflation rampante ou Latente ou Larvée
C'est une inflation de quelques points de pourcentage par
an et ne constitue pas une menace grave pour le progrès
économique et social. Elle peut même stimuler l'activité
économique. En effet, l'illusion d'une augmentation du revenu
au-delà de la productivité réelle encourage la
consommation et l'investissement dans l'immobilier s'accroît par
l'anticipation d'une future hausse des prix. Dans l'activité
commerciale, l'investissement en usines et en équipements
s'accélère car les prix montent plus vite que les coûts et
les particuliers, entreprises et organismes publics emprunteurs prennent
conscience que les prêts seront remboursés avec de l'argent
porteur de moins de pouvoir d'achat.
B. Inflation chronique ouverte ou déclarée
C'est le modèle d'inflation le plus grave et est
caractérisé par une hausse des prix plus importante atteignant
des taux annuels compris entre 10% et 30% dans certains pays
industrialisés et parfois même 100% ou plus dans quelques pays du
tiers-monde.
L'inflation chronique tend à devenir permanente et
installe un cercle vicieux. Pour s'adapter à l'inflation chronique, les
activités économiques normales se dérèglent, les
consommateurs achètent des biens et des services pour éviter de
payer des prix encore plus élevés dans le futur, la
spéculation immobilière s'accroît, les investissements
commerciaux se concentrent sur le court terme, les incitations à
épargner ou à souscrire à une assurance à un plan
de retraite ou à des obligations à long terme sont restreintes,
car l'inflation réduit le pouvoir d'achat à terme de ces
produits financiers, les gouvernements accroissent rapidement leurs
dépenses dans l'attente de revenus gonflés, les nations
exportatives voient la compétitivité de leur commerce compromise
et sont contraintes de recourir au protectionnisme et à un
contrôle arbitraire de la monnaie.
C. L'hyperinflation ou inflation galopante
Dans sa forme extrême, la hausse chronique des prix
devient de l'hyperinflation et provoque la chute du système
économique entier.
Au cours d'une période d'hyperinflation, la monnaie
et le crédit s'accroissent à un rythme exponentiel,
détruisant tous les liens existant entre valeur réelle et valeur
nominale et rendant nécessaire des systèmes compte de
troc.
Les gouvernements recourent à la planche à
billets pour financer l'augmentation des programmes de dépenser et ces
financements inflationnistes des déficits budgétaires
détruisent la stabilité économique et politique.
Ces types d'inflations prennent compte du critère
du rythme de la hausse des prix. Selon les causes de l'inflation on
distingue16(*) :
- L'inflation par la demande : la demande est
supérieure à l'offre
- L'inflation monétaire : croissance de la
masse monétaire au-delà de la croissance des biens
produits
- Inflation de crédit : c'est une forme
d'inflation monétaire
- Inflation importée : arrivée de
devises étrangères, augmentation des exportations, augmentation
des produits primaires importés
- Inflation par les coûts : hausse des
coûts qui pousse les prix à la hausse
- Inflation budgétaire : croissance des
dépenses publiques, déficit budgétaire, financé par
création de monnaie.
I.3.3. Différents moyens
de lutte contre l'inflation
- Politique monétaire : En vue de
réduire la croissance de la masse monétaire, intervention de la
banque centrale sur le marché monétaire pour reprendre des
liquidités en vendant des titres, etc.
- Politique budgétaire : En vue de
réduire directement la croissance de la demande globale, stabilisation
des dépenses publiques augmentation des impôts...
- Politique des revenus et de la concurrence :
information des consommateurs (affichage des prix), politique contractuelle de
modération de la hausse des salaires et des prix (politiques des
revenus), favoriser les importations pour stimuler la concurrence17(*).
I.3.4. Les causes de
l'inflation
La plupart des économistes s'appuient sur la
théorie quantitative de la monnaie pour expliquer les
déterminants à long terme du niveau général des
prix et du taux d'inflation18(*).
1. Le niveau général des prix et la valeur de
l'argent.
L'idée conduite vers une théorie de
l'inflation quand l'indice du prix monte, les consommateurs sont souvent tenter
de garder les prix individuels qui constituent cet indice.
On peut concevoir le niveau général du prix
de deux manières. Jusqu'ici, nous l'avons considéré comme
le prix d'un panier de biens et services. Quand le niveau des prix monte, les
gens doivent payer davantage les biens et services qu'ils achètent. Mais
l'indice des prix peut aussi être considéré comme une
mesure de la valeur de la monnaie. Une augmentation du niveau des prix signifie
une dévaluation de la monnaie, puisque unité monétaire
confère un pouvoir d'achat inférieur.
2. L'offre et la demande de monnaie et l'équilibre
monétaire
Qu'est-ce qui détermine la valeur de
l'argent ? La réponse à cette question, comme très
souvent en économie est : l'offre et la demande. De même que
l'offre et la demande d'un produit détermine le prix de ce produit,
l'offre et de la demande de monnaie déterminent la valeur de
l'argent.
I.4. TAUX DE CHANGE
PARALLELE, TRANSACTIONS ILLEGALES ET HYPERINFLATION AU CONGO.
Le développement des transactions illégales
dans certains pays en développement s'accompagne souvent de la
prolifération du marché noir de devises, marqué par la
prédominance du cours parallèle de change. Cette dynamique peut
favoriser l'accentuation des tensions inflationnistes du fait de la
dépréciation systématique du taux de change
parallèle.
La théorie économique essaye d'expliquer les
mécanismes de la détermination du taux de change par la
théorie du pouvoir d'achat et par l'approche monétaire. De
même l'explication de l'évolution du cours parallèle de
change dans l'optique de la balance des comptes courant et de capital constitue
un cadre d'analyse propice à l'appréhension du
phénomène.
I.4.1. Les fondements
théoriques de la détermination du taux de change parallèle
La détermination du taux de change parallèle
peut être envisage sous plusieurs angles. En effet, l'appréhension
théorique du processus amène des conclusions différentes
selon le cadre d'analyse adopté.
I.4.1.1. Circuit
parallèle des changes et théorie de la parité du pouvoir
d'achat
La théorie du pouvoir d'achat offre un cadre
analytique permettant d'expliquer dans une certaine mesure le comportement des
circuits parallèles des changes. L'indépendance des
économies permet aux agents de faire des arbitrages pour
bénéficier des gains substantiels dans les échanges sur le
marché des biens et de la monnaie. Cette dynamique a une incidence
réelle sur l'évolution du taux de change parallèle dont la
dépendance est considérable en cas de pénurie et de
rationnement de devises.
1. L'interdépendance des économies et l'analyse
de la parité du pouvoir d'achat
La théorie de la parité du pouvoir d'achat
dans sa version absolue suppose que la valeur attribue à une monnaie
dépend du niveau des marchandises et des services qu'on peut se
procurer à l'intérieur des frontières ou cette monnaie
à court légal.
En d'autres termes, le pouvoir d'achat à
l'extérieur doit être équivalent, est censé
vérifier cette condition. Par ailleurs, le pouvoir d'achat d'une monnaie
correspond à l'inverse de l'indice général des prix,
constitué par l'agrégation de prix des biens individuels, la
version absolue de la parité du pouvoir d'achat suppose que le taux
d'équilibre de deux monnaies est déterminé par rapport de
leur pouvoir d'achat dans leurs pays respectifs.
Il faut que certaines conditions soient remplies pour que
l'égalité du pouvoir d'achat et le taux de change courant
observé à long terme sur le marché des changes
s'établissent. En effet, il est souhaitable que la composition des biens
soit la même dans les différents indices. De même, chaque
bien est censé représenter un substitut parfait du bien
étranger équivalent, et deux biens supposés
homogènes doivent disposer nécessairement du même
coéfficient dans leurs indices respectifs. Les marchés des biens
et services sont purs et parfaits dans la mesure où il n'existe pas de
coûts de transfert sous forme de tarif douanier, de contingentements ou
de contrôle des changes. Dans ces conditions, la loi, du prix unique (un
bien identique se vend au même prix) s'applique dans les pays en question
si les consommateurs demeurent identique.
Ainsi, l'inexistence de coûts de transferts et la
possibilité d'une différenciation de prix entre les
marchés offrent de réelles opportunités de gains aux
intermédiaires éventuels. Ces opérateurs
économiques vont exploiter cette situation en arbitrant sur les niveaux
de profit à réaliser sur ces marchés de manière
à fructifier leurs ressources. Par conséquent, le processus
d'accentuation de l'offre de la monnaie nationale nécessaire pour
obtenir les principales devises. Le taux de change connaît dès
lors une évaluation opposée à celle du mouvement des prix
relatifs.
Les taux de change va varier de manière à
compenser le différentiel pouvoir d'achat dans sa version relative. Dans
ce contexte, la monnaie des pays soumis à une inflation galopante se
déprécier généralement par rapport à celle
des Etats connaissant une hausse de prix modérée.
Lorsque le taux de change n'est pas adapté au
différentiel de taux de change, il reste surévalué en
ayant également un impact négatif sur la
compétitivité de l'économie nationale. Les fluctuations de
taux de change constituent un indicateur majeur mettant en lumière la
disparité des performances de politiques économiques
préconisées pour juguler l'inflation. La validation de la version
relative de la théorie de la parité du pouvoir d'achat doit
s'inscrire dans le cadre d'une période de référence
précise vérifiant toutes les hypothèses de base de la
version absolue.
2. Taux de change parallèle et théorie de la
parité du pouvoir d'achat
En règle générale, la
réalisation de l'équilibre par les prix internes sur le
marché des changes est perturbée par des mécanismes de
contrôle de change dans les pays en développement. Par
conséquent, la surévaluation des monnaies nationales par rapport
au pouvoir d'achat constitue une réalité flagrante. On assiste
inévitablement à un niveau du système financier formel
aggravé par le système de rationnement en vigueur.
L'existence et la permanence d'une demande
excédentaire entraînent la prolifération des circuits
parallèles des changes.
En supposant que l'offre disponible sur le marché
noir de devise provient pour l'essentiel des ressources allouées dans
les instances officielles, la dynamique des circuits parallèle des
réallocation des fonds en permettant l'acquisition de devises aux exclus
de la finale institutionnelle. Dans ce contexte, l'écart entre le taux
de change officiel et le taux de change parallèle d'équilibre
s'accroît avec le niveau de la prime du marché noir selon le taux
de change parallèle d'équilibre, en tenant compte
également des mesures restrictives en vigueur. Ainsi, le taux de change
parallèle sera d'autant plus élevé que le degré de
rationnement par un dispositif respectif important. A la lumière de ce
qui précède, l'élément déterminant du
débat sur la détermination du taux de change parallèle
concerne l'existence d'une correspondance entre les fluctuations du taux de
change en rapport avec la théorie du pouvoir d'achat et le niveau du
taux de change d'équilibre du marché noir de devise.
I.4.1.2. Les
déterminants de l'approche monétaire du taux de change
Il s'agit ici de l'évolution de la masse
monétaire et la fixation du taux de change parallèle.
L'approche monétaire du taux de change met en
évidence l'impact de l'augmentation ou de la diminution de la masse
monétaire sur la fixation du taux de change. Un détour
théorique nous permettra de dresser les fondements de l'approche
monétaire du taux de change avant d'affirmer l'analyse pour essayer de
comprendre les déterminants du taux de change parallèle selon
cette acception.
1. Les fondements de l'approche monétaire du taux de
change
L'approche monétaire dans l'optique de la
théorie quantitative de la monnaie. Dans ce contexte, l'expansion
monétaire abusive par rapport à l'étranger tend à
déprécier le taux de change du fait de la hausse des prix
internes, de l'augmentation de la demande et des transferts de capitaux
à l'étranger des résidents. L'impact de l'évolution
de la masse monétaire dans la fixation du taux de change s'explique par
l'importance des mesures visant à limiter la croissance de la masse
monétaire dans les politiques de stabilisation.
2. L'approche monétaire du taux de change et le taux de
change parallèle
Certains auteurs ont tenté d'expliquer les
fluctuations du taux de change parallèle par rapport aux variables
monétaires. L'analyse de BLEJER (1978) se situe dans cette mouvance, cet
auteur suppose que les agents économiques procèdent à la
vente et aux achats de devises sur les circuits parallèles pour leurs
transactions courantes, mais aussi dans le but de modifier leurs portefeuilles
d'actifs financiers. Il considère que toutes les transactions
commerciales sont réalisées selon le cours officiel, en
éliminant les mécanismes de restriction de change.
I.4.2. Portée et limites
Il convient de signaler que l'explication du change dans
l'optique de la parité du pouvoir d'achat présente certaines
limites. En effet, la réalisation de l'équilibre semble
biaisée dans la mesure ou elle s'obtient uniquement par rapport aux flux
de biens et services échangés, en négligeant l'impact des
opérations financières.
Or dans la réalité le poids des
considérations d'ordre financier reste prédominant dans la
fixation des cours d'équilibre. Des motifs de précaution et de
spéculation semblent influer de manière significative sur le
comportement des individus. Les différentiels de taux
d'intérêt, la recherche de garantie bancaire et la stabilisation
politique constituent des données incontournables de cette
dynamique.
Les transactions commerciales relatives aux flux de biens
réels et de services subissent directement les restrictions relatives
aux coûts de transport et aux droits de douane.
De même, les imperfections des systèmes de
gestion et la recherche de l'information ne permettent pas toujours aux
individus de réaliser les arbitrages de prix de manière
efficiente. Par ailleurs, la remise en cause du sens de la causalité
allant du niveau de prix au change, par de nombreux économistes dont
AFTALION, semble du pouvoir d'achat.
Il y oppose une séquence nouvelle en
étudiant les crises monétaires postérieures à
1920.
Dans l'analyse du processus hyper inflationniste, la
théorie de la parité des pouvoirs d'achat semble peu
réaliste dans la mesure, ou elle suppose une causalité allant des
prix aux changes dans l'optique de la théorie quantitativiste. En
effet, contrairement aux hypothèses monétaristes, la fonction de
demande de monnaie n'est pas stable et les marchés ne sont pas toujours
efficients.
I.5. VERIFICATION EMPIRIQUE
DE LA PARITE DU POUVOIR D'ACHAT.
Les tentatives de vérification empiriques de la
parité du pouvoir d'achat sont extrêmement diverses. Les
résultats obtenus sont contradictoires et ne permettent pas de trancher
sur la validité ou la non validité de cette
théorie19(*).
Des observations sur des données de court terme
montrent des déviations substantielles par rapport à la
parité du pouvoir d'achat, ce qui correspond à une
volatilité plus forte des taux de change que des indices des
prix.
Sur des données de long terme, on a pu
déceler certaines situations relativement intéressantes.
Frankel, trouve pour l'Allemagne de Weimar, minée
par l'hyper-inflation entre 1921 et 1923, sur des données mensuelles,
les résultats économétriques suivants :
LogE = 0,11 + 1,07log
(Ip,t/I*p,t)
(0,31) (0,09)
R2 = 0,993 et D.W = 1,97
Avec E : Le taux de change dollar/Deichmark
Ipt : indice des prix à la consommation
allemand.
Ip*t : indice des prix à la consommation
Américain.
Le fait que a=0,115 ne soit pas significativement
différent de zéro et que b=1,076 ne soit pas significativement
différent de 1 montre la validité explicative de la parité
du pouvoir d'achat dans la situation d'hyper-inflation allemande.
Mais Frankel trouve des résultats qui confirment la
parité du pouvoir d'achat sur les données des années 1920
concernant la France, la Grande Bretagne et les USA qui ont connu des
conditions économiques plus normales. Il trouve aussi des
résultats qui confirment l'analyse précédente dans le cas
de l'Argentine soumise à l'hyper-inflation entre 1872-1976.
Mais les mêmes vérifications empiriques
faites sur l'Allemagne, sur la période 1973-1979, donnent des
résultats qui infirment la parité du pouvoir d'achat, aussi bien
dans sa version absolue que relative. D'autres vérification faites sur
les USA, le Royaume uni, la France et le Japon infirment la parité du
pouvoir d'achat dans ses deux versions.
Frankel explique l'échec de la parité du
pouvoir d'achat ;
a) Par les fortes variations des rapports des prix des
biens échangés et des biens non
échangés ;
b) Par la nature spécifique des marchés des
changes qui réagissent rapidement à des anticipations
d'événement futurs plutôt qu'ils ne reflètent des
événements passés et présents qui
déterminent les prix.
Mc KINNON observe que des écarts substantiels et
fréquents par rapport à la parité du pouvoir d'achat sont
un fait reconnu, pour les marchandises échangées, les violations
de la loi du prix unique sont évidentes.
CHAPITRE II : PRESENTATION
DES MILIEUX D'ETUDE
Dans cette partie de notre travail il sera question de
faire une brève présentation des milieux de notre
étude.
C'est ainsi que nous présenterons la ville de Goma
et celle de Gisenyi/District de Rubavu.
II.1. HISTORIQUE DE LA VILLE DE GOMA
Selon notre histoire traditionnelle, le mot
« Goma » dérive du mot
« NGOMA » qui signifie dans la langue
française « TAMBOUR » ce même
mot aurait été donné en référence du bruit
assimilable à celui du tambour résonné.
La résonance dont il est question ici était
le grand bruit similaire au son du tambour provoqué par
l'éruption volcanique. C'est ainsi que suite à ce grand bruit le
premier village qui était implanté était directement
nommé « Ngoma » et Goma que nous connaissons tous
actuellement connaît une évolution tant physique qu'administrative
« Goma est apparu c'est grâce au volcan
Nyiragongo » c'est-à-dire que sans Nyiragongo, Goma ne
pourrait pas exister car les éruptions successives de Nyiragongo ont
chassé les eaux qui occupaient ces espaces pour donner naissance
à ces terrains que nous occupons aujourd'hui qui était au par
avant des espaces lacustres20(*) .
Les origines de la ville de Goma remontent à
l'époque vers les années 1930. Son site actuel correspondait au
camp de travailleurs de la société de chemins de fer du Grand Lac
« CFL » en sigle qui donnera plus tard naissance à
la société de chemins de fer de l'Est (SCFE » en sigle.
Le camp était initialement établi au bord du Lac Kivu.
A cette époque (1930), Goma était
l'aboutissement du réseau routier de Vivi Congo (Société
de transport) et servait de part de transbordement des produits agricoles et du
matériel de construction provenant de Bukavu ou en destination de
Bukavu.
Par la suite elle deviendra une ville à la
création de la Région du Nord-Kivu sur proposition du
quatrième congrès ordinaire du défunt Parti-Etat, le MPR
tenu à N'sele du 16 au 20 mai 1988.
C'est par l'ordonnance n°89/127 du 22 mai 1989 fixant
le nombre, la délimitation et la dénomination de la ville de
Goma, chef lieu de la Région du Nord-Kivu.
Elle est limitée :
- Au Nord : le territoire de
Nyiragongo ;
- AU Sud : par la province du
Sud-Kivu ;
- A l'Est : par la République
Rwandaise ;
- A l'Ouest : par le territoire de Masisi.
II.1.1. Situation politico-administrative
La Ville de Goma a une superficie de 66.452 hectares
déterminés par le service de l'urbanisme et habitat suivant la
carte tirée conformément à l'ordonnance n°89/127 du
22 mai 1989. Cette ville, chef lieu de la province du Nord-Kivu comporte deux
communes aux zones urbaines. La zone de Goma ou commune de Goma et la zone de
Karisimbi. Ces deux communes sont subdivisées en quartier.
1) La commune de Goma compte sept quartiers, à
savoir :
- Mapendo ;
- Mikeno ;
- Katindo ;
- les Volcans ;
- Keshero ;
- Himbi ;
- Lac Vert.
2) La commune de Karisimbi qui, à son tour compte
11 quartiers, à savoir :
- KAHEMBE ;
- KATOYI ;
- NDOSHO ;
- VIRUNGA ;
- MURARA ;
- MAJENGO ;
- MABANGA SUD ;
- MABANGA NORD ;
- MUGUNGA ;
- BUJOVU ;
- KASIKA.
Cela fait que la ville de Goma soit composée de 18
quartiers ci-dessus. Depuis sa création par l'ordonnance citée
ci-haut, la ville de Goma a été dirigée par plusieurs
personnalités qui se sont succédées de la manière
suivante :
1. KANGA GUZA NGAMANA : 1989 - 1991
2. MIGABE MWENE MALIBU : Quelques mois en
1991
3. Athanase KAHANYA KIMUHA TASSI :
1991-1993
4. MASHAKO MAMBA SEBI : 1993-1996
5. KISUBA SHEBAENI Irène :
1996-1998
6. François Xavier NZABARE MASETSA :
1998-2005
7. Polydore WUNDI KWA VWIRWA : 2005-2008
8. Roger Rachid TUMBULA : 2008 à nos
jours.
II.1.2. Population21(*)
Toutes les tribus autochtones de la province du Nord-Kivu
sont présentées dans la ville de Goma à
savoir :
- Hunde : originaire du Territoire de
Masisi ;
- Nande : originaire de Lubero et Beni
- Hutu : originaire de Rutshuru et
Masisi ;
- Tutsi : originaire des territoires de Rutshuru et
Masisi
- Nyanga : originaire de Walikale
- Tembo : originaire de Walikale et Masisi
- Bakono : originaire de Walikale
D'autres tribus en provenance du reste du territoire
national y vivent également ainsi que des étrangers Africains,
Européens, Américains etc.
Voici les statistiques par entité ou subdivision
administrative :
Tableau n°1 : La subdivision
administrative et la population de la ville de Goma
SUBDIVISION ADMINISTATIVE
|
POPULATION DE LA VILLE GOMA
|
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARÇONS
|
FILLLES
|
TOTAL
|
COMMUNE
DE GOMA
|
|
|
|
|
|
Q. LES VOLCANS
|
2.056
|
2.247
|
1.795
|
1.993
|
8.091
|
Q. MIKENO
|
8.283
|
8.518
|
9.564
|
11.044
|
37.409
|
Q.MAPENDO
|
8.793
|
10.286
|
11.1811.
|
12.082
|
42.349
|
Q. KATINDO
|
7.175
|
5.775
|
7.768
|
7.878
|
28.596
|
Q. HIMBI
|
8.315
|
9.164
|
8.752
|
9.736
|
35.967
|
Q. KESHERO
|
9.674
|
9.122
|
13.255
|
12.693
|
44.744
|
Q.LAC VERT
|
1.035
|
1.088
|
1.325
|
1.444
|
4.892
|
TOTAL/C GOMA
|
45.331
|
46.200
|
53.647
|
56.870
|
202.048
|
COMMUNE DE KARISIMBI
|
|
|
|
|
|
Q. MURARA
|
6.755
|
7.511
|
9.837
|
10.198
|
35.021
|
Q. KAHEMBE
|
4.364
|
5.455
|
7.972
|
9.800
|
27.591
|
Q. MAJENGO
|
6.695
|
7.700
|
8.465
|
9.142
|
32.021
|
Q. VIRUNGA
|
9.949
|
3.086
|
3.248
|
3.315
|
19.598
|
Q. MABANGA NORD
|
7.727
|
8.782
|
10.160
|
12.630
|
38.824
|
Q.MABANGA SUD
|
18.999
|
19.864
|
20.657
|
21.630
|
81.150
|
Q. KASIKA
|
9.393
|
9.940
|
12.001
|
12.862
|
44.196
|
Q. KATOYI
|
11.619
|
12.747
|
17.217
|
17.788
|
59.371
|
Q. NDOSHO
|
6.673
|
8.936
|
15.149
|
19.079
|
49.837
|
Q. MUGUNGA
|
2.025
|
2.423
|
3.724
|
4.007
|
12.179
|
Q..BUJOVU
|
3.046
|
3.317
|
5.20
|
6.008
|
17.471
|
TOTAL/COMM KARISIMBI
|
87.245
|
89.771
|
113.450
|
126.774
|
417.240
|
TOTAL / VILLE
|
132.576
|
135.971
|
167.097
|
183.644
|
619.288
|
Source : Archives de la
Mairie de Goma
II.1.3. Aspect économique de la ville de Goma
La population économique de la ville de Goma
s'explique par sa position stratégique. La présence des volcans,
des faunes et flores rares au monde fait d'elle une capacité touristique
du pays.
Goma est située à 1980km du port de Mombasa
et 1721km du port de Dar-es-salam. Ce qui constitue un atout d'échanges
commerciaux avec les pays de l'Est en particulier ceux de grand-lacs.
A côté de ceux-ci, nous disons que
l'économie de Goma est multisectorielle ; à
savoir :
- Secteur primaire ;
- Secteur secondaire ;
- Secteur tertiaire.
II.4.1. Secteur primaire
La ville de Goma occupe la surface fertile qui serait
favorable à l'agro-pastorale. Les petites étendues
cultivées ont un rendement mais malgré cela ne peuvent pas
satisfaire les besoins alimentaires de sa population. On y remarque aussi
l'élevage de volaille de fretins qui ne satisfait pas la population en
protéine animale. Cette dernière fait recours aux marchés
extérieurs.
II.4.2. Secteur secondaire
Ce secteur comprend essentiellement les activités
relevant du domaine industriel. La ville de Goma est composée des
industries nouvelles et de petite taille. Nous pouvons citer :
- Industrie alimentaire : MONT CARMEL, BIG, KRISHNA,
UJAMMA etc.
- Industrie manufacturière : SUPER MATCH,
ALPHASHOES, SNEL, REGIDESO, MBIZA FOAM, KIVU MAJI etc.
II.4.3. Secteur tertiaire
C'est l'ensemble de service tels que: le commerce,
l'administration publique et privée, les professions libérales,
l'enseignement, les activités de production des services, etc.
Ce secteur reste au stade embryonnaire à cause de
la situation politico-économique que connaît notre pays et
beaucoup de ces services ont étés victimes de l'éruption
volcaniques du 17 janvier 2002.
1. Les activités financières
La ville de Goma regorge d'innombrables institutions
financières et bancaires nouvelles et émergent. Leur rôle
essentiel reste la récolte de l'épargne et sa distribution.
Cependant, la ville de Goma connaît un marché des capitaux
très restreint suite à la perte de confiance à
l'égard de banque, la faiblesse de l'épargne des salariés,
l'instabilité de cours de change et le manque des relations
internationales faute du système politico-économique.
2. Le commerce dans la ville de Goma
La ville de Goma est une ville stratégique, un
carrefour commercial. De part ses potentialités et sa position à
proximité des différents pays frontaliers. Elle se trouve
prédisposer à des activités commerciales très
développée. A ce point, nous estimons plusieurs marchés
dans la ville dont nous pouvons citer :
- Marché de Virunga ;
- Marché de Kibabi ;
- Marché Birere ;
- Marché Nyabushongo ;
- Marché Alanine
- Marché de Kituku, etc et un grand nombre des
boutiques et grands magasins.
Le marché de Birere est le centre des
marchés des produits vivriers et autres car il couvre plusieurs
dépôts de vivre comme ; l'haricot, soja, arachides, pomme de
terre, riz, bananes,... ces dépôts sont supervisés par une
Association des dépositaires et vendeurs de vivres (DEVIVI) qui donne
rapport à la mairie de la ville de Goma.
Les statistiques du commerce général dans la
ville de Goma
Tableau n°2 : La statistique du commerce
dans la ville de Goma
DESIGNATION
|
COM DE GOMA
|
COM. DE KARISIMBI
|
VILLE DE GOMA
|
REC
|
IMM
|
PAT
|
INFOR
|
REC
|
IMM
|
PAT
|
INFOR
|
REC
|
IMM
|
PAT
|
INFOR
|
STATION CARBURANT
|
18
|
18
|
-
|
-
|
14
|
14
|
-
|
-
|
32
|
32
|
-
|
-
|
MAGASIN et BOUTIQUE DE GROS, DEMI-GROS
|
175
|
156
|
19
|
0
|
120
|
91
|
11
|
18
|
295
|
247
|
30
|
18
|
MAGASIN BOUTIQUE DETAIL
|
880
|
162
|
280
|
438
|
459
|
75
|
6
|
378
|
139
|
237
|
286
|
186
|
KIOSQUE
|
578
|
42
|
68
|
468
|
305
|
21
|
60
|
224
|
883
|
63
|
128
|
692
|
DEPOT PHARMACEUTIQUE
|
06
|
6
|
-
|
0
|
08
|
05
|
3
|
-
|
14
|
11
|
3
|
-
|
PAHRMACIE
|
141
|
34
|
24
|
83
|
130
|
17
|
4
|
|
271
|
51
|
28
|
192
|
DEPOT CIMENT
|
32
|
10
|
-
|
22
|
26
|
2
|
-
|
24
|
58
|
12
|
-
|
46
|
QUINCAILLERIE
|
250
|
48
|
74
|
128
|
70
|
14
|
1
|
55
|
320
|
62
|
75
|
183
|
PIECE DE RECHNGE
|
59
|
28
|
16
|
15
|
26
|
5
|
26
|
5
|
83
|
33
|
16
|
34
|
DEPOT BOISSONS
|
69
|
7
|
3
|
59
|
57
|
3
|
-
|
54
|
126
|
10
|
3
|
113
|
ALIMENTATIONS
|
117
|
28
|
8
|
81
|
74
|
19
|
-
|
55
|
191
|
47
|
8
|
136
|
DEPOTS VIVRES
|
138
|
10
|
5
|
123
|
193
|
5
|
77
|
111
|
331
|
15
|
82
|
234
|
DEPOTS BRAISES
|
50
|
1
|
-
|
49
|
80
|
-
|
-
|
80
|
130
|
1
|
-
|
129
|
DEPOTS PLANCHES MASISI
|
98
|
2
|
2
|
94
|
122
|
2
|
-
|
120
|
220
|
4
|
2
|
214
|
DEPOTS PLANCHES
|
104
|
11
|
6
|
87
|
-
|
-
|
-
|
-
|
104
|
11
|
6
|
87
|
LIBRAIRIE/PAPETERIE
|
68
|
14
|
11
|
43
|
14
|
2
|
-
|
12
|
82
|
16
|
11
|
55
|
Entreprises organisant des COMPTOIRS MINIERS
|
39
|
39
|
-
|
-
|
3
|
3
|
-
|
-
|
42
|
42
|
-
|
-
|
ETALAGES MARCHES PUBLICS
|
2241
|
-
|
25
|
2216
|
4227
|
6
|
8
|
4213
|
6468
|
6
|
32
|
6430
|
ETALAGES VOIES PUBLICS
|
215
|
-
|
2
|
213
|
276
|
-
|
4
|
272
|
491
|
-
|
6
|
485
|
INDUSTRIE
|
39
|
32
|
7
|
-
|
08
|
06
|
02
|
-
|
47
|
38
|
9
|
-
|
TOTAL
|
5317
|
648
|
550
|
41196
|
6212
|
290
|
176
|
5746
|
11529
|
938
|
726
|
9865
|
Source :
Statistique de commerce dans la ville de Goma ; Mairie de Goma, service
IPMEA
REC : Nombre d'Entreprises Recensées en
2010
IMM : Nombre d'entreprises opérationnelles en
2010 étant immatriculés au NRC
PAT : Nombre d'entreprises opérationnelles en
2010 ayant travaillé sous le régime de la patente
INFOR : Nombre d'entreprise opérationnelle en
2010 ayant travaillé sans patente
Cependant sur 11.529 personnes exerçants le
commerce en général, il existe 9865 personnes travaillant sous
l'ombre, soit un pourcentage élevé de 85,6%. Ce qui
entraîne la fuite des capitaux du Fisc.
II.4.4. L'agriculture
La terre est en grande partie couverte des roches
volcaniques qui amoindrissent les quelques activités agricoles qui sont
presque inexistantes car les produits vivriers consommés ne viennent que
de territoires de RUTSHURU, MASISI et du groupement de MINOVA dans la province
du Sud - Kivu22(*)
Dans la ville de GOMA, on a des haricots sur les terrains
non occupés. Le rendement est médiocre et insuffisant aux
cultivateurs eux-mêmes.
C'est ainsi que cette dernière est obligée
de recourir aux apports extérieurs, principalement ceux du territoire de
Rutshuru, de Masisi et de KALEHE pour son approvisionnement en produits
vivriers.
Il s'agit des activités agricoles,
économiques, administratives, scientifiques et
d'élevages.
II.4.5. L'élevage
Dans la ville de GOMA il y a deux types
d'élevage :
- Elevage de petit bétail de race locale ; il
s'agit des caprins et des ovins. Il existe l'élevage de la volaille et
des suidés.
- Elevage de gros bétail en petite
quantité.
La viande des boeufs, des chèvres et d'autres
animaux domestiques consommée à GOMA provient de la
périphérie. Si nous considérons l'importation des oeufs et
des poulets, nous pouvons dire que l'élevage de la basse cour
pratiqué à GOMA n'arrive pas à satisfaire les besoins
locaux.
II.4.6. La pêche
Les poissons consommés, par la population de GOMA
viennent des pêcheries de VITSHUMBI, NYAKAKOMA dans le territoire de
Rutshuru et KASENYI en Ouganda. La pêche semble être moins
importante à GOMA. Toutefois, il existe des groupes de pêche
artisanale sur le lac kivu. L'introduction d'alevins des deux clipéides
du lac Tanganyika fût effectué dans le lac Kivu en 1959 de
« SAMBAZA » (limontrissa miodom) s'est acclimaté et
constitué actuellement le plus grand stock du lac kivu. Malheureusement
les pêcheurs se livrent à la capture des alevins en utilisant des
filets inadaptés et de hameçons. Ce qui diminue les
quantités et la croissance des poissons dans le lac.
II.4.7. Transport et communication
La ville de GOMA est à contact avec d'autres
milieux par les moyens de télécommunications comme Supercell,
Celtel, Vodacom, Rwandacel, CCT et Oasis. En dehors de ces
sociétés des communications, la ville de Goma dispose aussi des
stations de radio à savoir : la radio du peuple RTNC/GOMA, Radio
OKAPI, la radio LA COLOMBE, RTGA, Radio SAUTI YA INJILI, Radio liberté,
la Radio Grands Lacs Plein Evangile, DIGITAL Congo, RTNC/KIN et RAGA
FM.
A part la communication à distance, le transport
est une activité capitale à GOMA et ses environs malgré
l'état des routes délabrées. Du point de vue interne le
transport comprend trois aspects :
- La voie terrestre : cette activité s'exercer
sur les axes routiers suivants :
v WALIKALE - GOMA
v BENI - RUTSHURU - GOMA
v GISENYI - GOMA
v GOMA - BUKAVU
- La voie aérienne : pratiquée
uniquement grâce à la seule piste de l'aéroport
international de GOMA. Celui - ci ne reçoit que les petits et moyens
porteurs appartenant aux compagnies suivantes : CAA, BRAVO, GOMAIR, MONUC,
HEWA BORA, ECHO FLIGHT, AIR SERVICE, TMK AIR,...
- La voie lacustre : le clac Kivu qui en constitue le
meilleur moyen de transport, les bateaux moyens et les pirogues assurent
l'exploitation de cette eau, autre bateau Général MULAMBA
dénommé BISENGIMANA, ALLELLUYA, SAFINA, FELEKENI, BIEGA, MISS,
RAFIKI, KARISIMBI, IHUSI, MARINETTE, NYAMIZI,... Relient la ville de GOMA
à celle de BUKAVU. Tous ce bateaux s'occupent du transport des
personnes et de leurs marchandises.
II.4.8. La Chasse
Les activités de la chasse ne sont pas
pratiquées dans notre ville. Ceci est dû à l'absence des
endroits forestiers dans la ville.
II.4.9. Le tourisme
GOMA est une ville touristique. Cependant
d'insécurité causée par les guerres dites de
libérations et de protections de personnes minoritaires handicapent les
activités touristiques. Quelques sites touristiques comme le mont GOMA,
le volcan Nyiragongo le la Kivu, les abords de celui-ci, le lac vert et BUHIMBA
sans oublier l'entendue dite ESCO Zaïre, etc.
II.1.4. Aspect géographique
II.1.4.1 Situation climatique
La ville de GOMA connaît un climat adouci par
l'attitude et la brise du lac qui souffre régulièrement du lac
Kivu vers la ville et vise -versa. La température y est presque
constate. Les données thermique et pluviométriques montrent que
la ville jouit d'un climat tropical humide à saison alternée.
Cependant, Ainsi dans la ville connaît les saisons sèches et
humides réparties sur l'année de la manière
suivante :
· Du 1er janvier au 15
février : la petite saison sèche ;
· Du 15 février au 15 mai : la petite
saisons des pluies ;
· Du 15 mars au 15 septembre : la grande saison
sèche ;
· Du 15 septembre au 31 décembre : la
grande saison des pluies.
La ville connaît deux périodes
culturales : la grande saison A qui va de septembre à
décembre et la saison B qui va de février à Mai.
Entre ces deux saisons, s'intercale une saison
sèche qui va de mai à septembre période de préparer
des camps
II.1.4.2 Relief
La ville de GOMA est située à 1463m
d'altitude au bord du lac Kivu et à 2000 m d'altitude dans sa partie
Nord, une pente généralement et régulière allant du
Nord au sud de la ville23(*)
Le relief de GOMA ne présente pas de
particularités dans son ensemble il s'agit de lave
légèrement inclinée du nord vers le sud. Le mont GOMA qui
culmine à 1600m d'altitude au bord du lac est le seul
élément remarquable qui viennent rompre la monotonie de cette
surface presque plane.
La ville est entièrement couverte du sol volcanique
formé par les coulées des laves dues à la succession des
éruptions antérieures24(*)
II.1.4.3. Hydrographie
Excepté les eaux du lac Kivu, le contour urbain est
totalement dépourvu des cours d'eau. Ceci est lié à
l'éruption volcanique qui vers les années 1800 à couvert
l'étendue de la ville de GOMA par des laves, faisant aussi
disparaître tous les cours d'eau. Le lac Kivu est la seule source qui
alimente la ville de GOMA en eau par le seul réservoir de la REGIDESO.
II.1.5. Le secteur informel
Nous considérons comme activités
informelles, les activités qui sont organisées par les
entreprises qui, sur le plan juridique ne sont pas immatriculées au
nouveau registre de commerce. Et, dans la ville de Goma, parmi ces entreprises
nous rangeons celles recensées à l'IPMEA et qui fonctionnent sous
le régime de patente et d`autres qui exercent illicitement les
activités commerciales
On les retrouve dans les six natures d'activités
économiques qu'on trouve dans notre pays :
- Les activités d'importation ;
- Les activités d'exportation ;
- Le commerce de gros ;
- Le commerce de demi-gros ;
- Le commerce de détail et les services
réputés commerciaux par la loi
· Dans les activités d'importations, nous
avons les opérateurs économiques qui dans le cadre des
débrouillardise se rendent à l'étranger et amènent
des marchandises à petite quantité qu'ils écoulent
clandestinement auprès des opérateurs économiques
sédentaires d'autres écoulent dans l'entremise de
colporteur
· Dans le cadre de l'exportation, bien des produits
surtout vivriers sont écoulés à la direction du Rwanda et
Uganda par les handicapés physiques et par quelques citoyens congolais
par leur camionnette et souvent ces derniers se déguisent en cultivateur
producteur pour éviter le Fisc.
· Dans le commerce de gros, on rencontre les
commerçants clandestins qui ont importé et qui distribuent aux
autres commerçants. Ces importateurs clandestins se scurent dans plupart
de cas de titres commerciaux de leur frère, cousin, amis, moyennant un
petit rien.
· Les demi-grossistes et détaillants, on les
rencontre dans les quartiers ; les unes opèrent dans l'ombre et les
autres sont implantés et se couvrent par la patente. Ce cas est plus
remarquable chez les boutiquiers opérant sur les avenus du commerce de
Karisimbi et dans l'avenu Butembo.
Les informels du secteur de détail sont les plus
nombreux de tous les secteurs, car celui égorge le petit commerce, petit
servi et l'artisanat.
Une partie des entreprises y opérant, payent la
patente et sont facilement identifiées et une autre partie ne paye pas
la patente et fouie à tout moment les agents de l'Etat.
Dans ce secteur nous rangeons : les boutiques,
kiosques, pharmacie, quincaillerie, taxi moto et les étalages sur la
voie publique, etc.
L'informel constitue la base de survie à Goma,
chaque famille essaye d'organiser une petite activité commerciale afin
de se prendre en charge, le salaire étant inexistant ou
insuffisant.
II.2.
HISTORIQUE DU SECTEUR DE GISENYI
L'histoire du secteur de Gisenyi
Après la nouvelle reforme de l'an 2006, le Secteur Gisenyi a
connu une fusion des cellules et compte actuellement 7 cellules qui sont ;
cellules UMUGANDA, AMAHORO, BUGOYI, NENGO, KIVUMU, RUBAVU et
MBUGANGARI.
II.2.1. Situation géographique du secteur Gisenyi
Notre milieu d'étude sur le poids de la
fécondité est le Secteur Gisenyi, l'un des 12 secteurs du
District de Rubavu, qui tire ses origines dans l'ex-préfecture de
Gisenyi. Le Secteur Gisenyi est étendu sur une région naturelle
connue sous le nom de BUGOYI. Il est actuellement le chef lieu du District de
RUBAVU.
Ce dernier est composé de douze secteurs dont le
Secteur Gisenyi comme nous l'a précisé
précédemment :
Il est situé au Nord-Ouest du pays,
délimité :
· à l'Est par le Secteur de
NYAMYUMBA ;
· au Nord par celui de RUBAVU ; et
· à l'Ouest par la République
démocratique du Congo et en fin au Sud par le Lac KIVU.
Le Secteur GISENYI se situe en contre bas du versant
oriental de la Crête Congo-Nil. Il est charpenté par le mont
RUBAVU qui culmine à 1800m d'altitude aux pointes des collines NENGO et
KANYIRABUGOYI. A l'Ouest de ce secteur, il y a des terres d'origine volcanique,
au Nord il y a la cellule BYAHI du Secteur de RUBAVU.
II.2.1.1 Climat du secteur Gisenyi
Le climat caractérisant le Secteur GISENYI est de
type tempéré subéquatorial avec une température
moyenne tournant autour de22o C.
Son module de pluie annuelle se situe autour de 1300mm. Le
climat est marqué par quatre saisons bien distinctes comme
d'ailleurs c'est le cas pour nombreuses régions du Rwanda (SIRVEN,
1974 :131) :
- une petite saison sèche où les
précipitations diminuent fortement, de janvier à mi-
Février;
- une grande saison pluvieuse de précipitations
abondantes, entre mars et mai ;
- une grande saison sèche de 3 mois sans
précipitation, de juin en août;
- une petite saison pluvieuse avec faibles
précipitations, entre septembre et décembre.
Le reste de l'année est caractérisé
par une alternative de soleil et de pluie qui, particulièrement,
favorise la stabilité végétale sur l'ensemble de
l'année.
II.2.1.2. Hydrographie du secteur Gisenyi
Le réseau hydrographique est drainé par la
rivière SEBEYA qui s'oriente verticalement du NORD au SUD pour se
déverser dans le Lac KIVU. L'Ouest n'a presque pas d'eau sauf les
ruissellements des eaux des pluies qui déferlent en grande partie dans
les ravins des roches volcaniques pendant leur parcours. Le Secteur GISENYI est
une entité approvisionnée en eau potable grâce à
l'usine de traitement d'eau de KANIGA (ELECTROGAZ).
II.2.1.3. Sols du secteur Gisenyi
L'ensemble des terres du Secteur GISENYI est
constitué des laves datant de la période tertiaire à part
le mont RUBAVU qui a échappé à l'effet des
éruptions volcaniques. Les marrais sont presque inexistants, la
production agricole reste stable mais sur une petite partie parce que sa
population vit en grande partie du commerce.
II.2.2 Organisation
administrative du secteur Gisenyi
Après la nouvelle reforme de l'an 2006, le Secteur
Gisenyi a connu une fusion des cellules et compte actuellement 7 cellules qui
sont ; cellules UMUGANDA, AMAHORO, BUGOYI, NENGO, KIVUMU, RUBAVU et
MBUGANGARI.
II.2.2.1. Structure administrative du secteur Gisenyi
L'Administration du Secteur GISENYI est assise aujourd'hui
dans la Cellule de NENGO au sein de l'ex-bâtiment/MINITRAPE. Cette
administration du secteur est assurée par le Secrétaire
Exécutif qui coordonne toutes les activités politico-
administratives et est assisté par un secrétaire comptable, un
Agent de l'état civil et requête de la Population, un
Chargé de l'Agriculture et Elevage et enfin un Agent chargé des
Affaires sociales (voir organigramme du secteur Gisenyi).
Un conseil de secteur élu au suffrage universel
pour un mandat de 5 ans et présidé par son président,
prend les décisions nécessaires pour sa meilleure gestion. Son
pouvoir est supérieur à celui du secrétaire
exécutif car c'est lui qui a la qualité d'engager et de proposer
le limogeage de leurs fonctions et les cadres administratifs du
secteur.
II.2.3
Situation socio-économique du secteur Gisenyi
II.2.3.1. Effectif de la population du Secteur Gisenyi
Le Secteur GISENYI compte, à travers 7cellules
administratives, une population de 62909 habitants dont 33791 est du sexe
masculin et 29118 est du sexe féminin (Rapport du Secteur Gisenyi,
2008 : 6)
II.2.3.2. Education dans le secteur Gisenyi
Le Secteur Gisenyi compte 12 écoles maternelles, 16
écoles primaires, 14 écoles secondaires et deux campus
universitaire dénommé Université Libre de Kigali/Campus de
Gisenyi et Université touristique de Gisenyi.
II.2.3.3 Santé dans le
secteur Gisenyi
Le Secteur de Gisenyi comporte 2 centres de santé
publics à savoir celui de GISENYI et de GACUBA. En plus il y a d'autres
formations sanitaires privées. A ces deux centres de santé
s'ajoute l'Hôpital Général de Gisenyi.
II.2.3.4. Production
économique du secteur Gisenyi
Dans le Secteur de Gisenyi, l'agriculture est presque non
pratiquée. Lorsqu'on regarde, on constate qu'un bon nombre de
ménages aisés est attiré par l'élevage, d'autres
font généralement les activités non agricoles et surtout
le commerce.
II.2.3.5. Infrastructures principales du secteur Gisenyi
Le Secteur Gisenyi est doté d'une infrastructure
routière importante qui le relie à d'autres secteurs et la ville
de GOMA en RDC. Cependant, le problème des routes des quartiers non
encore aménagées handicape une circulation viable de ce
Secteur.
Rassemblée chaque dernier samedi du mois dans les
travaux publics « UMUGANDA » que l'Etat Rwandais demande
à la population du pays pour son développement, la population
du Secteur Gisenyi essaie d'aménager de son mieux leurs quartiers qui
sont par ailleurs desservis par l'eau et l'électricité. Le
Secteur Gisenyi présente des potentialités commerciales et
touristiques en voie de développement.
Il héberge le lieu touristique du Lac Kivu et
possède plusieurs hôtels notamment SERENA HOTEL, BELVEDERE,
PEACE LAND HOTEL, STEEP HOTEL, UBUMWE HOTEL, LAKE VIEW, GOLLIRAS HOTEL, SUN
RISE, MOSTEGE ... ainsi que plusieurs auberges, bars et restaurants.
Nous ne pouvons pas passer sous silence deux
principaux marchés se trouvant dans ce secteur : le marché
central de Gisenyi et celui de Mbugangali (PDD Rubavu, 2008).
L'objectif poursuivi par ce chapitre consiste
à présenter le secteur de Gisenyi, champ d'étude de notre
travail.
II.2.3.6. Niveau de vie de la
population
Le niveau de vie de la population influe beaucoup sur la
qualité et la composition des déchets dans la ville de
Gisenyi. Les ménages qui sont pauvres produisent mois de
quantité des déchets que le ménage moyen. Dans les
ménages aises, la production des déchets est plus grande que
celle d'autres ménages. Cette production est aussi inégale selon
les quartiers .La quantité des déchets est plus petit dans les
quartiers moyen standing. Alors que dans les quartiers résidentiels, la
quantité est supérieure.
Quant à la composition des déchets, les
observations ont permis de constater que les ordures ménagères de
ménagés pauvres sont composes des restes d'aliments à base
de farine de produit végétaux et d'autre matières
fermentescibles. Dans les familles aisées par contre, en plus de
produits organiques on y évacue également les résidus
d'emballages (emballages plastiques, bouchons, débris des verres, boites
de conserve etc.). Ces tendances observées confirment une nette
corrélation entre le niveau de vie socio-économique de la
population et la quantité d'ordures produites.
II.2.3.7. Habitudes
alimentaires
L'analyse soigneuse des ordures évacuées de
la ville conclut qu'elles sont faites surtout beaucoup de matières
putrescibles d'origine organique tel que les déchets de cuisine, des
cadrées de bois, des os des têtes de poissons, des
épluchures de bananes, de pommes de terre, de patates, de légumes
et de matières inorganiques telle que les plastiques de toute sorte, du
bois, de textiles, les métaux ferreux et non ferreux , etc.
Cette situation contraste avec le pays
industrialisés où une forte proportion des déchets
ménagers.
Chapitre
troisième
VERIFICATION EMPIRIQUE DU
LIEN TAUX DE CHANGE INDICE DES PRIX ENTRE LA RDC ET LE RWANDA
Dans ce chapitre, il sera en suite question de passer
à l'analyse empirique du lien taux de change et les indices des prix
entre la RDC et le Rwanda à travers les différents modèles
économétriques.
III.1. PRESENTATION DU
MODELE D'ANALYSE
Un modèle économétrique est un
modèle de l'économie qui fait appel à des valeurs
numériques des propensions marginales et à d'autres
paramètres économétriques.
Ces valeurs numériques sont engendrées
à partir de données tirées de l'économie
réelle et auxquelles sont appliquées des méthodes
statistiques d'estimation qui tiennent compte de tous les facteurs pouvant
avoir une incidence sur l'endogène.
De nos jours, il existe plusieurs de ces modèles
dont l'objet est de prévoir l'évolution de
l'économie.
Dans cette partie, nous relèverons
différentes variables que nous avons retenu pour faire cette
étude, afin de comprendre les effets de ces dernières sur le
tissu économique.
De ce fait, le taux de change constituerait la variable
expliquée par la variable explicative qui est le rapport de l'indice des
prix.
Le modèle théorique qui nous a servi de
support est fondé sur la théorie qui suggère que le taux
de change entre deux monnaies serait déterminé par le rapport du
niveau général des prix de deux pays. Ainsi, d'après la
PPA une baisse du pouvoir d'achat intérieur d'une monnaie, implique un
accroissement du niveau général des prix serait associé
à une dépréciation proportionnelle de la monnaie sur les
marchés des changes.
Le modèle est présenté de la
manière ci-dessous :
Y=â1+ â2(Ip/Ip*)+
D'où Y représente le taux de change
Ipt : indice des prix à la
consommation en RDC
Ip*t : indice des prix à la
consommation au Rwanda.
III.2. LA STATIONNARITE DES
VARIABLES
Pour procéder à l'estimation du
modèle, on se rend compte au préalable de la stationnarité
des variables à utiliser.
Ceci est nécessaire car les variables
économiques et financières sont rarement des réalisations
de processus stationnaires. La non stationnarité peut bien concerner
l'espérance que les moments de second ordre. Depuis Nelson et Plosser,
les cas de non stationnarité en moyenne dont analysés à
partir de deux types de processus : Processus TS (Trend stationnary) qui
représente les processus caractérisés par une non
stationnarité de nature déterministe et Processus DS
(Différence stationnary) qui représente le processus dont la non
stationnarité est de nature stochastique.
Dans le premier cas, les données sont
marquées par une tendance générale. Il sied alors
d'introduire un trend ou une tendance générale dans
le modèle ; en présence du second cas, si les ordres
d'intégration des variables sont différents, il faut les
différencier en vue de les rendre stationnaires. Or mettre en relation
des variables dont les ordres d'intégration sont différents, sans
les rendre stationnaires, ne peut que conduire à des fausses
régressions ou régressions fallacieuses.
En effet, les processus TS et DS sont
caractérisés par des comportements très différents
et il convient de les distinguer.
Suite à un choc, un processus TS revient à
son niveau pré-choc, alors qu'un processus DS n'y revient jamais. On
comprend dès lors également que d'un point de vue
économétrique sont tous aussi fondamentales.
Pour ce faire, on utilise le test de Dickey-Fuller (DF)
et le test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF).
III.3. LA CAUSALITE
Au niveau théorique, la mise en évidence de
la relation causale entre les variables économiques fournit des
éléments de réflexion propices à une meilleure
compréhension des phénomènes économiques. De
manière pratique « the causal Knowledge » est
nécessaire à une formulation correcte de la politique
économique.
En effet, connaître le sens de la causalité
est aussi important que de mettre en évidence une liaison entre des
variables économiques.
III.4. LES VARIABLES
ANALYSEES DANS LE MODELE ET METHODOLOGIES
III.4.1. Cadre théorique
d'analyse
Pour cette étude, nous utilisons les séries
mensuelles des indices de prix à la consommation de la RDC et du Rwanda
ainsi que le taux de change de la RDC par rapport à celui du Rwanda.
Nous considérons la période de temps allant de janvier 2008
jusqu'à décembre 2010, ce qui nous permet d'avoir 36 observations
pour chacune des séries.
Le choix de cette période n'est pas arbitraire, ce
dernier est dû par le fait de disponibilité des
données.
Les séries de l'indice de prix à la
consommation (IPC) proviennent de l'Internet dans le site de l'INS (Institut
National de Statistique) ; tandis que les séries des bases des
données des banques centrales.
III.4.2. Options
Méthodologiques
Les méthodes économétriques que nous
utilisons dans cette étude sont basées sur la modélisation
VAR. les avantages de cette modélisation sont nombreux par rapport aux
approches traditionnelles des équations structurelles. Outre le fait
qu'elle résout le problème d'endogeneité potentielle des
variables inhérentes aux modèles structurels, la
modélisation VAR permet quatre application différentes : des
prévisions, une analyse en terme de causalité, une simulation de
politiques économiques à partir des fonctions de réponses
traduisant la propagation des chocs et des décompositions historiques
des chocs. La notion de causalité généralement
utilisée et que nous retenions ici, est celle de Granger. Une variable Y
cause au sens de Granger une variable X si les valeurs passées de Y
contribuent à expliquer la valeur contemporaine de x par rapport aux
seules valeurs passées de cette dernière.
Sur le plan statistique, le test de causalité au
sens de Granger revient à un test de significativité globale
causale dans l'équation de la variable causée. Mais le cadre
théorique de cette inférence statistique suppose que les
variables soient stationnaires.
Deux grandes familles de tests de causalité au
sens de Granger, sont envisageables. On distingue, en premier lieu, les
procédures de tests dites séquentielles qui imposent
d'étudier de manière précise la stationnarité des
séries en jeu et la présence éventuelle d'une relation de
cointégration avant de conduire le test de causalité. Lorsque les
séries sont intégrées d'ordre un et
cointégrées, l'estimation d'un VAR en différences
premières n'est pas appropriée, il convient de
reparamétrer le modèle sous la forme d'un modèle vectoriel
à correction d'erreur.
L'existence d'une relation de cointégration
suggère une causalité dans au moins une direction. Les
procédures séquentielles permettent ainsi d'effectuer un test de
causalité sur la dimension de court terme et un test sur la dimension de
long terme.
Cependant, le recours à ce protocole de tests
préliminaire peut conduire à des biais importants potentiels
à chaque étape tels que l'inférence causale devienne
incertaine. D'une part, on sait que la puissance des tests de racines unitaires
est faible pour des petits échantillons et rien n'indique que l'on
élimine totalement les biais par une combinaison de tests de racines
unitaires.
D'autre part, comme le montre par simulation Toda (1995),
puis Cheung et Lai (1993), le test de cointégration de Johannsen sur
échantillon réduit dépend d'un certain nombre de
paramètres (nombre d'observation, ordre d'intégration des
variables, nombre de retards, présence ou non de tendances
déterministes). Il en résulte un risque de biais
supplémentaire qui s'ajoute à celui des tests de racines
unitaires et rend moins probants les résultats de l'inférence
causale.
Selon Toda et Yamamoto (1995), ce qui importe
fondamentalement pour l'économiste n'est pas de savoir si les variables
sont intégrées voire cointégrées, mais de tester
des restrictions matérialisant des hypothèses théoriques.
C'est en cela que les procédures non séquentielles de test de
causalité pouvant s'abstraire des tests préliminaires de
cointégration prend tout leurs sens.
Ces procédures consistent à effectuer des
estimations corrigées de VAR pour tenir compte d'une éventuelle
relation de cointégration, sans pour autant étudier explicitement
cette cointégration.
Ce faisant, elles permettent en un unique test de valider
l'existence d'une causalité globalement sur le court et le long
terme.
Le test de causalité développé par
Toda et Yamamoto permet d'étudier la causalité dans un
système de variables non stationnaires intégrées d'ordres
différents. La nécessité d'étudier la
cointégration est outre passée par une surparamétrisation
non optimale du VAR. l'unique condition reste toute fois que l'ordre du VAR
soit supérieur à l'ordre maximal d'intégration possible
des variables.
Concrètement, la procédure de Toda et
Yamamoto se réalise en deux étapes. Tout d'abord, il s'agit de
déterminer l'ordre d'intégration maximal (dmax) des
séries et le nombre de retard optimal (K) du processus VAR en niveau. En
suite, il faut estimer un modèle VAR en niveau d'ordre p=K+
dmax par les moindres carrés ordinaires.
Pour construire l'inférence causale sur le
modèle « augmenter », on applique des tests de
restrictions uniquement sur les K premiers coefficients. Les autres
coefficients, en réalité nuls, sont une surparamétrisation
volontaire qui sert à incorporer dans le VAR la dimension
potentiellement cointégrées des séries.
Cette procédure n'est valable que si
dmax n'est pas supérieur à l'ordre AR du VAR. la
statistique de test suit asymptotiquement une loi de chi deux et reste
indépendante de l'ordre d'intégration des variables.
III.5. APPLICATION DU
MODELE AUX DONNEES D'ETUDES
III.5.1. Dynamique du ratio des
taux de change et du rapport des indices des prix
Evolution conjointe du ratio des taux de change et
du rapport des indices des prix
Au vue de ce graphique, nous pouvons constate que la
série du ratio du taux de change se caractérise par une tendance
positive très marquée à l'année 2009 au
septième mois par un creu.
Ce qui en réalité n'est pas surprenant. Le
comportement du taux de change CDF/USD est par contre beaucoup plus clair,
puisque nous retrouvons des fluctuations plus importantes dans le taux de
change de la RDC.
On remarque aussi que la série des indices de prix
à la consommation comporte aussi un trend positif.
III.5.2. Test de
stationnarité
Dans cette partie, nous nous attachons d'abord à
la stationnarité des séries, puis à l'application du test
de causalité. Dans le cas des séries temporelles, le
problème principal revient à déterminer si la série
est stationnaire ou pas, en particulier lorsqu'on a à faire des
séries macroéconomiques. Par définition, une série
chronologique est considérée non stationnaire lorsque sa variance
et sa moyenne se trouvent modifiées dans le temps. Dans le cas où
ces deux hypothèses sont vérifiées, la série est
dite stationnaire, ce qui implique que la série ne comporte ni tendance,
ni saisonnalité et plus généralement aucun facteur
n'évoluant avec le temps.
Pour tester alors la stationnarité de la
série du ratio du taux de change et du rapport des indices des prix
à la consommation, nous utilisons le test de Dickey-Fuller qui permet de
déterminer si une série est stationnaire ou pas. Nous avons
appliqué le test de Dickey-Fuller Augmenté, comme on peut le
constater dans les tests suivants.
III.5.2.1. Test de
Stationnarité d'ADF de Y à niveau
Ici nous procédons au test de Dickey-Fuller
Augmenté de la première série Y (ratio du taux de
change).
Tableau n°7 : Résultat du test de
stationnarité sur la série Y.
Null Hypothesis: D(Y) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 0 (Automatic based on SIC, MAXLAG=9)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-8.943257
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-4.252879
|
|
|
5% level
|
|
-3.548490
|
|
|
10% level
|
|
-3.207094
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(Y,2)
|
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Included observations: 34 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D(Y(-1))
|
-1.441294
|
0.161160
|
-8.943257
|
0.0000
|
C
|
0.031677
|
0.107335
|
0.295120
|
0.7699
|
@TREND(2008M01)
|
-0.000405
|
0.005123
|
-0.079011
|
0.9375
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.720676
|
Mean dependent var
|
-0.000902
|
Adjusted R-squared
|
0.702655
|
S.D. dependent var
|
0.537388
|
S.E. of regression
|
0.293034
|
Akaike info criterion
|
0.467042
|
Sum squared resid
|
2.661940
|
Schwarz criterion
|
0.601721
|
Log likelihood
|
-4.939721
|
F-statistic
|
39.99109
|
Durbin-Watson stat
|
2.245295
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
D'après les résultats du tableau n°7,
on constate que la valeur calculée du test de stationnarité d'ADF
est supérieur à la valeur critique et que la tendance est
significative.
Ce qui veut dire qu'au seuil de 5% la variable taux de
change est stationnaire à niveau et intégrée d'ordre
1.
Dans tous les cas, nous rejetons l'hypothèse
H0 et donc la non stationnarité de la série au seuil
de 5%. La série est alors intégrée de degré 1
puisque le test ADF dégage la valeur supérieure à la
variable critique et la variable taux de change est stationnaire.
III.5.2.2 Test de
stationnarité d'ADF de X
Nous utilisons le test de Dickey-Fuller Augmenté
sur la série indice de prix à la consommation comme on peut le
constater dans le tableau n°8.
Tableau n°8 : Résultat du
test de stationnarité sur la série X
Null Hypothesis: D(X) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 0 (Automatic based on SIC, MAXLAG=9)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-5.413863
|
0.0005
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-4.252879
|
|
|
5% level
|
|
-3.548490
|
|
|
10% level
|
|
-3.207094
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
|
Dependent Variable: D(X,2)
|
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Included observations: 34 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D(X(-1))
|
-0.971923
|
0.179525
|
-5.413863
|
0.0000
|
C
|
0.000345
|
0.001731
|
0.199331
|
0.8433
|
@TREND(2008M01)
|
5.84E-05
|
8.34E-05
|
0.700395
|
0.4889
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.485989
|
Mean dependent var
|
8.06E-05
|
Adjusted R-squared
|
0.452827
|
S.D. dependent var
|
0.006392
|
S.E. of regression
|
0.004728
|
Akaike info criterion
|
-7.786373
|
Sum squared resid
|
0.000693
|
Schwarz criterion
|
-7.651694
|
Log likelihood
|
135.3683
|
F-statistic
|
14.65498
|
Durbin-Watson stat
|
1.983278
|
Prob(F-statistic)
|
0.000033
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D'après ces résultats, nous remarquons que
la valeur du test ADF est supérieure à la valeur critique
à 5%.
Ce qui implique qu'au seuil de 5% la variable X est
stationnaire avec une tendance non significative.
Pour cela, la série des indices des prix à
la consommation est intégrée d'ordre zéro I(0).
Pour être sûr que cela correspond au vrai
comportement des indices de prix à la consommation et du taux de change
nous réalisons le test de Ramsey RESET.
Ce dernier confirme notre résultat initial sur la
stationnarité des séries et l'existence d'une tendance pour la
série Y.
Ceci peut se remarquer à par tir du tableau
suivant.
Tableau n°9 : Résultat du
test de Ramsey RESET
Ce test nous aide à vérifier si la forme
fonctionnelle utilisée est respectée.
Ramsey RESET Test:
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F-statistic
|
1.045216
|
Probability
|
0.314048
|
Log likelihood ratio
|
1.122551
|
Probability
|
0.289370
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Test Equation:
|
|
|
Dependent Variable: Y
|
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Included observations: 36
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-51.69449
|
41.81872
|
-1.236156
|
0.2251
|
X
|
62.12003
|
49.60122
|
1.252389
|
0.2192
|
FITTED^2
|
-1.627433
|
1.591843
|
-1.022358
|
0.3140
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.303110
|
Mean dependent var
|
1.297454
|
Adjusted R-squared
|
0.260874
|
S.D. dependent var
|
0.309745
|
S.E. of regression
|
0.266296
|
Akaike info criterion
|
0.271235
|
Sum squared resid
|
2.340140
|
Schwarz criterion
|
0.403195
|
Log likelihood
|
-1.882237
|
F-statistic
|
7.176615
|
Durbin-Watson stat
|
1.535274
|
Prob(F-statistic)
|
0.002584
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D'après le test de Ramsey RESET, on trouve que les
probabilités de C et de X sont supérieures à 0,05, et donc
notre forme linéaire est respectée.
III.5.3. La
Causalité
Le temps revient à vérifier s'il existe une
éventuelle causalité entre le taux de change et la parité
du pouvoir d'achat.
On doit vérifier s'il existe une relation entre le
taux de change nominal et le rapport des prix.
Nous procédons alors selon la méthode
d'Engel et Granger, introduite en 1981, et nous réalisons un test de
causalité sur nos séries afin de déceler si elles sont
liées par une relation de long terme ou pas.
Tableau n°10 : Test de
Causalité
Pairwise Granger Causality Tests
|
Lags: 4
|
|
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|
|
|
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|
|
Null Hypothesis:
|
Obs
|
F-Statistic
|
Probability
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X does not Granger Cause Y
|
32
|
0.71527
|
0.59006
|
Y does not Granger Cause X
|
1.04471
|
0.40589
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce tableau montre que, l'hypothèse nulle n'est pas
accepté, le taux de change ne cause pas la parité du pouvoir
d'achat et la parité du pouvoir d'achat ne cause pas le taux de
change ; l'absence de la causalité n'est pas
rejetée.
Par conséquent comme le lecteur averti l'aura
déjà imaginé, nous devons maintenant passer à la
relation de long terme afin de déterminer si la parité du pouvoir
d'achat peut se vérifier empiriquement dans le cas de la RDC et le
Rwanda son principal partenaire commercial.
III.5.4. Relation de long
terme
Dans cette partie, nous essayerons d'expliquer
l'éventuelle relation qui puisse exister à long terme. Ainsi, ce
modèle permettra de réconcilier le comportement de court et de
long terme des variables considérées.
On considère que toutes les hypothèses de
base pour l'utilisation des MCO sont vérifiées. Comme d'habitude,
représente le terme aléatoire de moyenne nulle et
correspond dans ce cas aux déviations de court terme de change par
rapport à la parité du pouvoir d'achat.
Dans l'idéal, nous cherchons des coefficients tels
que â1 et â2. L'équation telle qu'elle
est définie introduit implicitement une contrainte. Elle impose un
coefficient â2 égale pour les deux indices de
prix.
Le tableau ci-dessous présente les résultats
obtenus.
Tableau n°11 : Equation de
Régression
Dependent Variable: Y
|
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Included observations: 36
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-9.039048
|
2.835690
|
-3.187600
|
0.0031
|
X
|
11.51256
|
3.157940
|
3.645592
|
0.0009
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.281037
|
|
|
Durbin-Watson stat
|
1.456608
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Y= -9,039047571+11,51255884*X
(-3,18) (3,64)
D'après le tableau ci-haut, il ressort que les
indices de prix affectent positivement et significativement le taux de
change.
De façon générale, cette
régression ne doit pas être comprise comme une explication de
notre problématique mais comme l'illustration des différents
problèmes qui peuvent surgir lorsque l'on ne tient pas compte de la non
stationnarité des séries.
La contradiction du modèle apparaît non
seulement au niveau de son inconsistance ou de son faible pouvoir
prédictif, mais au niveau de la constante. La régression telle
qu'elle est définie ne nous permet pas de conclure à une relation
solide entre le taux de change et le rapport des indices des prix, étant
donné que nous n'avons pas tenu compte de la non stationnarité
des séries.
Comme prévu, nous constatons que le coefficient de
détermination R²=0,28128,1% n'est pas proche de 1. La basse valeur
de R² attire notre attention puisqu'elles témoignent le faible
pouvoir explicatif du modèle. Cela peut s'expliquer par le fait qu'il
existe d'autres variables qui influencent le taux de change et qui ne sont pas
incluses dans le modèle. Il existe une multitude d'autres facteurs
susceptibles d'expliquer le taux de change et qui ne sont pas incluses dans le
modèle. Il existe une multitude d'autres facteurs susceptibles
d'expliquer le taux de change comme le taux d'intérêt de la
période précédente, la variation de la masse
monétaire, de la production, ou bien le niveau des exportations et des
importations.
Signalons que si le différentiel
d'intérêt entre deux pays augmente, le pays avec le taux
d'intérêt le plus élevé sera le plus attractif au
niveau des placements. Par conséquent, le taux de change de cette
monnaie aura tendance à diminuer. Cette monnaie s'apprécie donc
décroît.
Il y a donc une influence direct du taux
d'intérêt sur le taux de change de la période
suivante.
Cependant, la valeur du test de Durbin Watson, DW=1,45
qui n'est pas proche de zéro mais proche de 2, et nous indique que les
erreurs ne sont pas autocorrelées et que la performance du modèle
n'est une illusion.
Et donc, la régression telle qu'elle est
définie ne nous permet pas de conclure à un lien solide entre le
taux de change et le rapport des indices des prix, étant donné
que nous n'avons pas intégrées d'autres variables
explicatives.
CONCLUSION
Nous voici au bout de notre travail qui a porté
sur l'analyse de la théorie de la parité du pouvoir d'achat dans
le cas de la RDC et le Rwanda est partie de la préoccupation
suivante : la parité du pouvoir d'achat est-elle
vérifiée étant données les fortes relations
commerciales entre la RDC et le Rwanda ?
En face de cette interrogation nous avons
présumé que la parité du pouvoir d'achat serait
vérifiée étant données les fortes relations
commerciales entre ces pays.
Pour vérifier cette hypothèse, nous avons
fait recours à la technique documentaire qui nous a permis de consulter
différentes documentations ainsi que la méthode
économétrique qui nous a permis d'analyser les données et
présenter les résultats obtenus.
Au bout de notre investigation on a constaté
que :
- Au seuil de 5% la variable taux de change est
stationnaire à niveau avec une tendance significative. La
première série (taux de change) est intégrée
d'ordre 1, I(1) ;
- Au seuil de 5% la variable ratio des indices des prix
est stationnaire avec une tendance qui n'est pas significative. La
deuxième série est intégrée d'ordre zéro
I(o) ;
- L'indice des prix ne cause pas la parité du
pouvoir d'achat et la parité du pouvoir d'achat ne cause pas l'indice
des prix ; l'absence de la causalité n'est pas
rejetée ;
- Les indices de prix affectent positivement et
significativement le taux de change ;
- Le coefficient de détermination R²=0,281
n'est pas proche de 1. la faible valeur du coefficient de détermination
montre le faible pouvoir explicatif du modèle ; et donc le
modèle n'est pas en soit bon. Cela peut s'expliquer par le fait que nous
n'avons pas pris en compte toutes les variables qui peuvent influencer le taux
de change comme le taux d'intérêt de la période
précédente, la variation de la masse monétaire, de la
production, les anticipations des agents, le niveau des exportations et des
importations. ;
- La valeur du test de Durbin Watson, DW=1,45 indique que
les erreurs ne sont pas autocorrelées et que la performance du
modèle n'est pas une illusion.
Les résultats obtenus ont montré que la
parité du pouvoir d'achat et le ratio des indices de prix
existe.
Ces résultats nous ont permis de confirmer notre
hypothèse de départ.
Une critique que nous pouvons faire à ce propos
est que dans la réalité il existe des obstacles aux
échanges et surtout une distinction entre les biens échangeables
et non échangeables. Tout cela fait donc que la parité du pouvoir
d'achat reste un sujet ouvert aux discussions.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. DOHNI L. et HAINAUT C., Les taux de change
déterminants, opportunités et risques, De Boeck, Bruxelles,
2004,
2. Inflation et déflation,
Microsoft corporation, 2006
3. Inflation et déflation,
Microsoft études 2007
4. LIONEL Le PETIT, Economie générale,
Université de France, 2001
5. MANASSA S., Finance Internationale, principes,
analyses, illustrations, Presses Universitaires de Rennes, Rennes
2000
6. MANKIW G., Principes de l'économie,
Economica, Paris, 1998,
7. MOATI P. et ROCHEFORT R., Mesurer le pouvoir
d'achat, La documentation française, Paris 2008
8. PLIHON D., Le taux de change,
4ème édiction, La Découverte, Paris
2006,
9. SALIN P., Macroéconomie, PUF, Paris
1991
10. SILEM A. et alii, Lexique d'économie,
Ed. Dalloz, Paris, 2004
11. SIMON Y., Techniques Financières
Internationales, P111, 5ème éd, Economica,
1993
12. WAUTHY E., BRULARD G.: Initiation a la vie
économique, la Procure, NAMUR, Bruxelles, 2002
II. RAPPORTS
1. Archives de la mairie de Goma 2008-2010
2. Archive de la mairie de Goma d'après le
recensement 2008.
3. Rapport annuel, Mairie de GOMA 2008-2010
4. OCDE, Cahiers statistiques-parités de pouvoir
d'achat : mesure et utilisation, Mars 2002
III. TFC ET MEMOIRE
1. WITANENE MUSOMBWA T.N., Impact du déficit
budgétaire sur l'inflation en RDC, mémoire
inédit, ULPGL, Economie, 2007
2. DUSABE SERUTOKE : Etat de prise en chargé
psycho sociale et médical des personnes vivant avec le VIH/SIDA,
TFC/ISDR/GL, 2003
3. KAYITENGA F., Relation Investissement-Epargne
privée en RDC, Mémoire inédit, FSEG, Unigom,
2011.
IV. WEBOGRAPHIE
1. www.google.com/
parité du pouvoir d'achat
2. www.google.com/
inflation
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
III
SIGLES ET ABREVIATIONS
V
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESE
3
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.4. APPROCHE METHODOLOGIQUE
4
0.5. DELIMITATION DU SUJET
4
0.6. CANEVA DU TRAVAIL
4
CHAPITRE PREMIER
5
REVUE DE LA LITTERATURE
5
I.1. NOTION SUR LA PARITE DU POUVOIR
D'ACHAT
5
I.1.1. Définition du pouvoir
d'achat
5
I.1.2. Les hypothèses de la
théorie de la parité du pouvoir d'achat
6
I.1.3. Formes de la parité du
pouvoir d'achat
6
I.1.4. La logique de base de la
théorie de la parité du pouvoir d'achat
8
I.1.5. Mesure du pouvoir
d'achat
8
I.1.5.1. Un pouvoir d'achat et niveau de
vie
9
I.1.6. Les limites de la théorie de
la parité du pouvoir d'achat.
10
I.1.7. Critiques de la théorie du
PPA.
11
I.2. NOTIONS SUR LE TAUX DE CHANGE
12
I.2.1. Les taux de change nominal et
réel
12
I.2.1.1. Le taux de change nominal
12
I.2.1.2. Le taux de change
réel
13
I.2.2. Les opérations de
change
13
1. SUIVANT LES
OPÉRATIONS :
14
2. SUIVANT LES
OPÉRATIONS
14
I.2.3. Le système de
change
14
I.2.3.1. Le système de change flottant
ou flexible
14
I.2.3.2. Le système de change
fixe
15
I.2.4. Facteurs influant sur les taux de
change
15
I.3. NOTION SUR L'INFLATION
17
I.3.1. Définition
17
I.3.2. Les différents types
d'inflation
17
A. Inflation rampante ou Latente ou
Larvée
18
B. Inflation chronique ouverte ou
déclarée
18
C. L'hyperinflation ou inflation
galopante
18
I.3.3. Différents moyens de lutte
contre l'inflation
19
I.3.4. Les causes de
l'inflation
20
1. Le niveau général des prix et
la valeur de l'argent.
20
2. L'offre et la demande de monnaie et
l'équilibre monétaire
20
I.4. TAUX DE CHANGE PARALLELE, TRANSACTIONS
ILLEGALES ET HYPERINFLATION AU CONGO.
20
I.4.1. Les fondements théoriques de
la détermination du taux de change parallèle
21
I.4.1.1. Circuit parallèle des changes
et théorie de la parité du pouvoir d'achat
21
1. L'interdépendance des
économies et l'analyse de la parité du pouvoir
d'achat
21
2. Taux de change parallèle et
théorie de la parité du pouvoir d'achat
23
I.4.1.2. Les déterminants de l'approche
monétaire du taux de change
23
1. Les fondements de l'approche
monétaire du taux de change
24
2. L'approche monétaire du taux de
change et le taux de change parallèle
24
I.4.2. Portée et
limites
24
I.5. VERIFICATION EMPIRIQUE DE LA PARITE DU
POUVOIR D'ACHAT.
25
CHAPITRE II : PRESENTATION DES
MILIEUX D'ETUDE
27
II.1. HISTORIQUE DE LA VILLE DE
GOMA
27
II.1.1. Situation
politico-administrative
28
II.1.2. Population
29
II.1.3. Aspect économique de la
ville de Goma
30
II.4.1. Secteur primaire
31
II.4.2. Secteur secondaire
31
II.4.3. Secteur tertiaire
31
II.4.4. L'agriculture
35
II.4.5. L'élevage
35
II.4.6. La pêche
36
II.4.7. Transport et
communication
36
II.4.8. La Chasse
37
II.4.9. Le tourisme
37
II.1.4. Aspect
géographique
37
II.1.4.1 Situation climatique
37
II.1.4.2 Relief
38
II.1.4.3. Hydrographie
38
II.1.5. Le secteur informel
38
II.2. HISTORIQUE DU SECTEUR DE
GISENYI
40
II.2.1. Situation géographique du
secteur Gisenyi
40
II.2.1.1 Climat du secteur Gisenyi
40
II.2.1.2. Hydrographie du secteur
Gisenyi
41
II.2.1.3. Sols du secteur Gisenyi
41
II.2.2 Organisation administrative du
secteur Gisenyi
41
II.2.2.1. Structure administrative du secteur
Gisenyi
41
II.2.3 Situation socio-économique du
secteur Gisenyi
42
II.2.3.1. Effectif de la population du Secteur
Gisenyi
42
II.2.3.2. Education dans le secteur
Gisenyi
42
II.2.3.3 Santé dans le secteur
Gisenyi
42
II.2.3.4. Production économique du
secteur Gisenyi
42
II.2.3.5. Infrastructures principales du
secteur Gisenyi
43
II.2.3.6. Niveau de vie de la
population
43
II.2.3.7. Habitudes alimentaires
44
CHAPITRE
TROISIÈME
VERIFICATION EMPIRIQUE DU LIEN TAUX DE
CHANGE INDICE DES PRIX ENTRE LA RDC ET LE RWANDA
45
III.1. PRESENTATION DU MODELE
D'ANALYSE
45
III.2. LA STATIONNARITE DES
VARIABLES
46
III.3. LA CAUSALITE
46
III.4. LES VARIABLES ANALYSEES DANS LE MODELE
ET METHODOLOGIES
47
III.4.1. Cadre théorique
d'analyse
47
III.4.2. Options
Méthodologiques
47
III.5. APPLICATION DU MODELE AUX DONNEES
D'ETUDES
49
III.5.1. Dynamique du ratio des taux de
change et du rapport des indices des prix
49
III.5.2. Test de
stationnarité
50
III.5.2.1. Test de Stationnarité d'ADF
de Y à niveau
50
III.5.2.2 Test de stationnarité d'ADF de
X
52
III.5.3. La Causalité
54
III.5.4. Relation de long
terme
55
CONCLUSION
57
BIBLIOGRAPHIE
59
I. OUVRAGES
59
II. RAPPORTS
59
III. TFC ET MEMOIRE
59
IV. WEBOGRAPHIE
60
TABLE DES MATIERES
61
Taux de change mensuel de la RDC
|
|
2008
|
2009
|
2010
|
Janvier
|
523,28
|
680,76
|
900
|
Février
|
546,16
|
728,98
|
900
|
Mars
|
554,65
|
791,68
|
900
|
Avril
|
558,27
|
800
|
900
|
Mai
|
558,16
|
808,33
|
890
|
Juin
|
559,33
|
807,14
|
883,33
|
Juillet
|
558,45
|
812,5
|
878,57
|
Août
|
559,09
|
766,66
|
875
|
Septembre
|
560,69
|
770,2
|
904,84
|
Octobre
|
567,49
|
778,18
|
909,21
|
Novembre
|
582,25
|
784,16
|
909,11
|
Décembre
|
606,47
|
793,07
|
915,13
|
Moyenne
|
561,190833
|
776,805
|
897,0991667
|
Taux de change mensuel du Rwanda
|
|
|
|
|
|
2008
|
2009
|
2010
|
Janvier
|
515,21
|
553,04
|
600,6
|
Février
|
516,06
|
554,68
|
600,13
|
Mars
|
521,51
|
554,6
|
600,98
|
Avril
|
520,72
|
554,62
|
600,42
|
Mai
|
520,66
|
555,37
|
600,63
|
Juin
|
520,34
|
550,94
|
590,06
|
Juillet
|
533,3
|
550,9
|
587,24
|
Août
|
530,25
|
550,87
|
580,15
|
Septembre
|
530,16
|
564,92
|
580,15
|
Octobre
|
543,02
|
570,88
|
583,78
|
Novembre
|
566,49
|
581,41
|
580
|
Décembre
|
586,87
|
586,73
|
580
|
Moyenne
|
533,715833
|
560,746667
|
590,345
|
|
Prix des Boissons alcoolisées en
RDC
|
|
|
Prix des Boissons alcoolisées en
RDC
|
PRIMUS
|
|
MUTZING
|
2008
|
2009
|
2010
|
|
2008
|
2009
|
2010
|
Janvier
|
528,99
|
590,11
|
893,74
|
|
Janvier
|
641,3
|
700,56
|
950
|
Février
|
532,11
|
742,56
|
897,88
|
|
Février
|
643,56
|
806,19
|
950
|
Mars
|
533,4
|
750,23
|
896,94
|
|
Mars
|
643,93
|
807,56
|
948,77
|
Avril
|
535,02
|
764,87
|
896,74
|
|
Avril
|
645,24
|
810,67
|
948
|
Mai
|
535
|
762,51
|
894,43
|
|
Mai
|
644,52
|
810
|
945
|
Juin
|
535,56
|
760,98
|
890,72
|
|
Juin
|
644,37
|
807,99
|
945
|
Juillet
|
535,12
|
770,79
|
890,06
|
|
Juillet
|
644,13
|
815,34
|
930
|
Août
|
535,83
|
751,65
|
890
|
|
Août
|
644,2
|
806,85
|
930
|
Septembre
|
536
|
755,33
|
900,41
|
|
Septembre
|
645
|
810,62
|
950
|
Octobre
|
539,27
|
767,43
|
907,32
|
|
Octobre
|
650
|
815,66
|
955,81
|
Novembre
|
544,36
|
780,87
|
982
|
|
Novembre
|
653,08
|
850,74
|
980,16
|
Décembre
|
562,77
|
810,68
|
995,14
|
|
Décembre
|
660,48
|
904,58
|
1020,35
|
Moyenne
|
537,785833
|
750,6675
|
911,2816667
|
|
Moyenne
|
646,6508333
|
812,23
|
954,4241667
|
|
Prix des Boissons alcoolisées au
Rwanda
|
|
|
Prix des Boissons alcoolisées au
Rwanda
|
PRIMUS
|
|
MUTZING
|
2008
|
2009
|
2010
|
|
2008
|
2009
|
2010
|
Janvier
|
491,72
|
520
|
545
|
|
Janvier
|
580,77
|
600,97
|
630,42
|
Février
|
492,5
|
520
|
545
|
|
Février
|
580,96
|
601,24
|
630,53
|
Mars
|
495,66
|
520
|
545
|
|
Mars
|
582
|
601,13
|
630,67
|
Avril
|
495
|
520
|
545
|
|
Avril
|
582
|
601
|
630,31
|
Mai
|
495
|
520,61
|
550
|
|
Mai
|
582
|
603
|
630,38
|
Juin
|
495
|
520
|
545
|
|
Juin
|
582
|
601,56
|
620
|
Juillet
|
500
|
520
|
545
|
|
Juillet
|
582,96
|
601,56
|
620
|
Août
|
500
|
520
|
540
|
|
Août
|
581
|
601,73
|
618,18
|
Septembre
|
500
|
525
|
540
|
|
Septembre
|
581
|
605,81
|
618,18
|
Octobre
|
510
|
530
|
545
|
|
Octobre
|
600
|
610,22
|
619,87
|
Novembre
|
515
|
535
|
545
|
|
Novembre
|
600,68
|
615,48
|
618
|
Décembre
|
520
|
540
|
545
|
|
Décembre
|
602,43
|
620,93
|
618
|
Moyenne
|
500,823333
|
524,2175
|
544,5833333
|
|
Moyenne
|
586,4833333
|
605,3858333
|
623,7116667
|
C
Prix des Boissons Gazeuses en RDC
|
|
COCA, SPRIT,FANTA
|
2008
|
2009
|
2010
|
Janvier
|
165,24
|
200,67
|
340,77
|
Février
|
170,13
|
220,81
|
340,77
|
Mars
|
172,4
|
230,52
|
340,77
|
Avril
|
175
|
235,99
|
340,77
|
Mai
|
175,37
|
236,23
|
335,42
|
Juin
|
175,96
|
230,64
|
335,2
|
Juillet
|
175,41
|
230,85
|
334,83
|
Août
|
176
|
226,58
|
330
|
Septembre
|
180
|
230
|
346,24
|
Octobre
|
185,52
|
240,86
|
350
|
Novembre
|
190,8
|
250
|
350
|
Décembre
|
200,64
|
260,25
|
370,08
|
Moyenne
|
178,539167
|
232,783333
|
342,9041667
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prix des Boissons Gazeuses au
Rwanda
|
COCA, SPRIT,FANTA
|
2008
|
2009
|
2010
|
Janvier
|
150
|
170,44
|
190,47
|
Février
|
150
|
170,85
|
190
|
Mars
|
151,24
|
170,5
|
190,53
|
Avril
|
151
|
170,52
|
190,28
|
Mai
|
151
|
170,89
|
190,36
|
Juin
|
151
|
170
|
187,63
|
Juillet
|
154,43
|
170
|
186,59
|
Août
|
153,76
|
170
|
185,42
|
Septembre
|
153,5
|
176,25
|
185,63
|
Octobre
|
155,12
|
178,64
|
185,94
|
Novembre
|
159,81
|
179
|
185
|
Décembre
|
174,69
|
182,71
|
185
|
Moyenne
|
154,629167
|
173,316667
|
187,7375
|
Indices des prix RDC
|
2008
|
|
Primus
|
MUTZING
|
B. Gazeuses
|
Ipt
|
Janvier
|
528,99
|
641,3
|
165,24
|
445,176667
|
Février
|
532,11
|
643,56
|
170,13
|
448,6
|
Mars
|
533,4
|
643,93
|
172,4
|
449,91
|
Avril
|
535,02
|
645,24
|
175
|
451,753333
|
Mai
|
535
|
644,52
|
175,37
|
451,63
|
Juin
|
535,56
|
644,37
|
175,96
|
451,963333
|
Juillet
|
535,12
|
644,13
|
175,41
|
451,553333
|
Août
|
535,83
|
644,2
|
176
|
452,01
|
Septembre
|
536
|
645
|
180
|
453,666667
|
Octobre
|
539,27
|
650
|
185,52
|
458,263333
|
Novembre
|
544,36
|
653,08
|
190,8
|
462,746667
|
Décembre
|
562,77
|
660,48
|
200,64
|
474,63
|
2009
|
Janvier
|
590,11
|
700,56
|
200,67
|
497,113333
|
Février
|
742,56
|
806,19
|
220,81
|
589,853333
|
Mars
|
750,23
|
807,56
|
230,52
|
596,103333
|
Avril
|
764,87
|
810,67
|
235,99
|
603,843333
|
Mai
|
762,51
|
810
|
236,23
|
602,913333
|
Juin
|
760,98
|
807,99
|
230,64
|
599,87
|
Juillet
|
770,79
|
815,34
|
230,85
|
605,66
|
Août
|
751,65
|
806,85
|
226,58
|
595,026667
|
Septembre
|
755,33
|
810,62
|
230
|
598,65
|
Octobre
|
767,43
|
815,66
|
240,86
|
607,983333
|
Novembre
|
780,87
|
850,74
|
250
|
627,203333
|
Décembre
|
810,68
|
904,58
|
260,25
|
658,503333
|
2010
|
Janvier
|
893,74
|
950
|
340,77
|
728,17
|
Février
|
897,88
|
950
|
340,77
|
729,55
|
Mars
|
896,94
|
948,77
|
340,77
|
728,826667
|
Avril
|
896,74
|
948
|
340,77
|
728,503333
|
Mai
|
894,43
|
945
|
335,42
|
724,95
|
Juin
|
890,72
|
945
|
335,2
|
723,64
|
Juillet
|
890,06
|
930
|
334,83
|
718,296667
|
Août
|
890
|
930
|
330
|
716,666667
|
Septembre
|
900,41
|
950
|
346,24
|
732,216667
|
Octobre
|
907,32
|
955,81
|
350
|
737,71
|
Novembre
|
982
|
980,16
|
350
|
770,72
|
Décembre
|
995,14
|
1020,35
|
370,08
|
795,19
|
Indices des prix Rwanda
|
2008
2008
|
|
Primus
|
MUTZING
|
B. Gazeuses
|
Ip*t
|
Janvier
|
491,72
|
580,77
|
150
|
407,496667
|
Février
|
492,5
|
580,96
|
150
|
407,82
|
Mars
|
495,66
|
582
|
151,24
|
409,633333
|
Avril
|
495
|
582
|
151
|
409,333333
|
Mai
|
495
|
582
|
151
|
409,333333
|
Juin
|
495
|
582
|
151
|
409,333333
|
Juillet
|
500
|
582,96
|
154,43
|
412,463333
|
Août
|
500
|
581
|
153,76
|
411,586667
|
Septembre
|
500
|
581
|
153,5
|
411,5
|
Octobre
|
510
|
600
|
155,12
|
421,706667
|
Novembre
|
515
|
600,68
|
159,81
|
425,163333
|
Décembre
|
520
|
602,43
|
174,69
|
432,373333
|
2009
|
Janvier
|
520
|
600,97
|
170,44
|
430,47
|
Février
|
520
|
601,24
|
170,85
|
430,696667
|
Mars
|
520
|
601,13
|
170,5
|
430,543333
|
Avril
|
520
|
601
|
170,52
|
430,506667
|
Mai
|
520,61
|
603
|
170,89
|
431,5
|
Juin
|
520
|
601,56
|
170
|
430,52
|
Juillet
|
520
|
601,56
|
170
|
430,52
|
Août
|
520
|
601,73
|
170
|
430,576667
|
Septembre
|
525
|
605,81
|
176,25
|
435,686667
|
Octobre
|
530
|
610,22
|
178,64
|
439,62
|
Novembre
|
535
|
615,48
|
179
|
443,16
|
Décembre
|
540
|
620,93
|
182,71
|
447,88
|
2010
|
Janvier
|
545
|
630,42
|
190,47
|
455,296667
|
Février
|
545
|
630,53
|
190
|
455,176667
|
Mars
|
545
|
630,67
|
190,53
|
455,4
|
Avril
|
545
|
630,31
|
190,28
|
455,196667
|
Mai
|
550
|
630,38
|
190,36
|
456,913333
|
Juin
|
545
|
620
|
187,63
|
450,876667
|
Juillet
|
545
|
620
|
186,59
|
450,53
|
Août
|
540
|
618,18
|
185,42
|
447,866667
|
Septembre
|
540
|
618,18
|
185,63
|
447,936667
|
Octobre
|
545
|
619,87
|
185,94
|
450,27
|
Novembre
|
545
|
618
|
185
|
449,333333
|
Décembre
|
545
|
618
|
185
|
449,333333
|
Ratio des indices des prix
RDC/Rwanda
|
Ipt
|
Ip*t
|
Ratio (Ipt/Ip*t)
|
203,4722222
|
216,2162963
|
0,941058679
|
206,2433333
|
218,2811111
|
0,944851949
|
207,4366667
|
219,1155556
|
0,946699864
|
208,9177778
|
220,2237037
|
0,94866163
|
209
|
220,21
|
0,949094047
|
209,3077778
|
220,4237037
|
0,949570188
|
208,9877778
|
220,1803704
|
0,949166256
|
209,3366667
|
220,4488889
|
0,94959275
|
211,2222222
|
221,6296296
|
0,953041444
|
214,5944444
|
224,2859259
|
0,956789614
|
217,8488889
|
226,8651852
|
0,96025703
|
225,09
|
233,24
|
0,965057452
|
232,5944444
|
243,2359259
|
0,956250371
|
270,2211111
|
286,6914815
|
0,942550193
|
275,5411111
|
290,5481481
|
0,948349225
|
279,9444444
|
294,5959259
|
0,950265838
|
279,7144444
|
294,2092593
|
0,950732975
|
276,8366667
|
292,2355556
|
0,947306587
|
278,8366667
|
294,8322222
|
0,945746922
|
273,8688889
|
289,6318519
|
0,945575865
|
276,2166667
|
291,6222222
|
0,947172903
|
282,9477778
|
296,977037
|
0,952759784
|
292,4011111
|
306,5348148
|
0,953892012
|
306,2511111
|
321,5848148
|
0,952318322
|
356,3133333
|
361,4944444
|
0,985667522
|
356,7733333
|
362,1077778
|
0,985268352
|
356,5322222
|
361,7862963
|
0,98547741
|
356,4244444
|
361,6425926
|
0,98557098
|
353,4566667
|
359,4688889
|
0,983274708
|
352,9466667
|
358,8622222
|
0,983515803
|
351,0422222
|
356,4462963
|
0,984839023
|
348,8888889
|
355,1851852
|
0,982273201
|
359,4855556
|
363,9007407
|
0,987867062
|
362,57
|
366,76
|
0,988575635
|
373,5733333
|
381,4311111
|
0,979399222
|
388,4233333
|
394,5377778
|
0,984502259
|
Ratio des taux de change (Tc RDC/Tc
Rwanda)
|
Tc RDC
|
Tc Rw
|
Ratio Tc (Y)
|
2008
|
Janvier
|
523,28
|
515,21
|
1,015663516
|
Février
|
546,16
|
516,06
|
1,058326551
|
Mars
|
554,65
|
521,51
|
1,063546241
|
Avril
|
558,27
|
520,72
|
1,072111692
|
Mai
|
558,16
|
520,66
|
1,07202397
|
Juin
|
559,33
|
520,34
|
1,074931775
|
Juillet
|
558,45
|
533,3
|
1,047159197
|
Août
|
559,09
|
530,25
|
1,054389439
|
Septembre
|
560,69
|
530,16
|
1,057586389
|
Octobre
|
567,49
|
543,02
|
1,045062797
|
Novembre
|
582,25
|
566,49
|
1,027820438
|
Décembre
|
606,47
|
586,87
|
1,033397516
|
2009
|
Janvier
|
680,76
|
553,04
|
1,230941704
|
Février
|
728,98
|
554,68
|
1,314235235
|
Mars
|
791,68
|
554,6
|
1,427479264
|
Avril
|
800
|
554,62
|
1,442429051
|
Mai
|
808,33
|
555,37
|
1,45548013
|
Juin
|
807,14
|
550,94
|
1,465023415
|
Juillet
|
812,5
|
550,9
|
1,474859321
|
Août
|
766,66
|
550,87
|
1,391725816
|
Septembre
|
770,2
|
564,92
|
1,363378886
|
Octobre
|
778,18
|
570,88
|
1,363123599
|
Novembre
|
784,16
|
581,41
|
1,348721212
|
Décembre
|
793,07
|
586,73
|
1,351677944
|
2010
|
Janvier
|
900
|
600,6
|
1,498501499
|
Février
|
900
|
600,13
|
1,49967507
|
Mars
|
900
|
600,98
|
1,497553995
|
Avril
|
900
|
600,42
|
1,498950734
|
Mai
|
890
|
600,63
|
1,481777467
|
Juin
|
883,33
|
590,06
|
1,497017252
|
Juillet
|
878,57
|
587,24
|
1,496100402
|
Août
|
875
|
580,15
|
1,50823063
|
Septembre
|
904,84
|
580,15
|
1,559665604
|
Octobre
|
909,21
|
583,78
|
1,55745315
|
Novembre
|
909,11
|
580
|
1,567431034
|
Décembre
|
915,13
|
580
|
1,577810345
|
* 1 OCDE, Cahiers
statistiques-parités de pouvoir d'achat : mesure et utilisation,
Mars 2002
* 2 Yves SIMON, Techniques
Financières Internationales, P111, 5ème
éd, Economica, 1993.
* 3 N. GREGORY MANKIW,
Principes de l'économie, Economica, Paris, 1998, p757
* 4 Yves SIMON, Opcit, 114
* 5 Simon MANASSA, Finance
Internationale, principes, analyses, illustrations, Presses Universitaires
de Rennes, Rennes 2000, p136
* 6 N. GREGORY MANKIW, Opcit,
p809
* 7 P. MOATI et R. ROCHEFORT,
Mesurer le pouvoir d'achat, La documentation française, Paris
2008, p10
* 8 N. GREGORY MANKIW, Opcit,
p812
* 9 D. PLIHON, Le taux de
change, 4ème édiction, La Découverte,
Paris 2006,p17
* 10 LIONEL Le PETIT,
Economie générale, Université de France, 2001,
p82
* 11 LIONEL LE PETIT, Opcit,
p84
* 12 L. DOHNI et C. HAINAUT,
Les taux de change déterminants, opportunités et
risques, De Boeck, Bruxelles, 2004, p61
* 13
www.google.com/wikipedia
* 14 P. SALIN,
Macroéconomie, PUF, Paris 1991, p175
* 15 A. SILEM et alii,
Lexique d'économie, Ed. Dalloz, Paris, 2004, p405
* 16 Inflation et
déflation, Microsoft études 2007
* 17 T.N. WITANENE MUSOMBWA,
Impact du déficit budgétaire sur l'inflation en RDC,
mémoire inédit, ULPGL, Economie, 2007, p9
* 18 Inflation et
déflation, Microsoft corporation, 2006
* 19 P. MOATI et R. ROCHEFORT,
Opcit, p23
* 20 Archive de la mairie de
Goma
* 21 Archive de la mairie de
Goma d'après le recensement 2008.
* 22 DUSABE, SERUTOKE :
Etat de prise en chargé psycho sociale et médical des personnes
vivant avec le
VIH/SIDA,
TFC/ISDR/GL, 2003, P3
* 23 KAPITULA BIANZIRA Op cit ,
p 20
* 24 Rapport annuel, Mairie de
GOMA 2005-2006
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