Femmes et fonction publique au Cameroun( Télécharger le fichier original )par Hans De Marie Heungoup Ngangtcho Université catholique d'Afrique Centrale - Master1 gouvernance et action publique 2009 |
2- la sous représentativité féminine dans la haute sphère décisionnelle de la fonction publiqueAu Cameroun, l'accès dans les hautes fonctions reste très faible pour les femmes. Un abrégé synoptique s'impose à ce stade avec le cas particulier l'Ecole Camerounaise d'Administration devenue Ecole Nationale de d'Administration et de Magistrature. Crée en 1959, ses six premières promotions ont la particularité d'être exclusivement masculine. La première femme administrateur civil (Major d'une promotion de 21 personnes) n'intervient qu'en 1966, ainsi que le premier magistrat femme.7(*) Il est opportun de noter que la situation de la femme dans la prise de décision est un problème révélateur. En effet, malgré l'égalité en droit du travail et de l'accès à la fonction publique Camerounaise, les femmes ne représentent qu'un taux de 28,7% en 1997 avec, comme nous l'avons souligné plus haut, une prédominance dans les secteurs sociaux. Elles constituent 16,7% de magistrats en 1998, 7 femmes (sur 65) sont membres du gouvernement du 30 Juin 2009, soit 9,23%. Jusqu'en 2008, une seule femme occupait le poste de rectrice d'université, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Dans l'administration territoriale, aucune femme n'est gouverneur. Le Cameroun compte trois adjoints femmes au préfet, et Trois femmes directeur général des sociétés d'Etat sur une vingtaine de directions générales, soit 15%. Tout ceci montre clairement que les femmes sont sous représentées dans les hautes sphères des la fonction publique Camerounaise.8(*) Il reste à voir quels sont les facteurs expliquant cette représentativité marginale. * 7 Revue du cinquantenaire de l'ENAM, décembre 2009 * 8 Media community.org/.../download.php ?, .femmes et prise de décision. Consulté le 12/12/2009 à 17h23 |
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