Table des matières
DEDICACE I
AVANT-PROPOS I
REMERCIEMENTS IV
TABLE DES MATIERES VI
CHAPITRE I. INTRODUCTION 1
I.1. PROBLEMATIQUE 1
I.2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET 2
I.3. HYPOTHESE 3
I.4. OBJECTIF 4
I.5. GENERALITES SUR LA PHENOLOGIE 4
I.5.1. Brève historique 4
I.5.2. Qu'est-ce que la phénologie ? 4
I.5.3. Les phénophases 5
I.5.4. Pourquoi observer la phénologie? 7
I.5.5. Quels facteurs influencent l'évolution
phénologique des plantes? 7
CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES D'ETUDE 9
II.1. MILIEU D'ETUDE 9
II.1.1. Milieu physique 9
II.1.2. Milieu biotique 12
II.2. BREVE DESCRIPTION DE L'ESPECE 14
II.3. METHODOLOGIE D'ETUDE 16
II.3.1. Installation des circuits phénologiques
16
II.3.2. Prélèvements des données
16
II.3.4. Traitement des données 18
CHAPITRE III. RESULTATS 21
III.1. PHENOLOGIE VEGETATIVE DE M. LAURENTII 21
III.2. PHENOLOGIE REPRODUCTRICE DE M. LAURENTII 22
III.2.1. Phénologie de la floraison et de la
fructification 22
24
III.2.2. Fructification et diamètre 24
CHAPITRE IV. DISCUSSION 27
4.1. LA PHENOLOGIE DE MILLETTIA LAURENTII EST LIEE A LA
SAISONNALITE DES PLUIES 27
4.2. MILLETTIA LAURENTII POSSEDE UNE FRUCTIFICATION
PRECOCE 28
CONCLUSION 30
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 31
Chapitre I. Introduction
I.1. Problématique
Le fonctionnement des écosystèmes forestiers de
la République Démocratique du Congo demeure complexe et
insuffisamment connu. L'importante diversité spécifique dont
regorgent ces écosystèmes limite la compréhension de leur
fonctionnement et in fine leur gestion durable (Blanc, 2002 ; De
Wasseige et al., 2009). Toutefois, on dénombre une grande
diversité végétale, soit un peu plus de 10.000
espèces d'Angiospermes, dont environ 3.000 sont endémiques
(ATIBT, 2006).
Le marché international du bois étant
très sélectif, l'exploitation du bois est alors focalisée
sur un petit nombre d'essences de grande valeur commerciale (environ 30) alors
que le pays dispose d'un potentiel important évalué à 78
essences exploitables (Malele, 2005). Renseigner l'autoécologie de
chacune de ces espèces exploitables est une première étape
essentielle à la gestion de ces écosystèmes, et plus
particulièrement dans l'établissement des plans
d'aménagement spécifique (Malaisse, 1967 ; Differt, 2001), C'est
alors que nous avions choisi d'étudier Millettia laurentii De
Wild.
Millettia laurentii constitue durant ces cinq
dernières années, l'une de deux essences les plus
exploitées en RDC. Le volume d'exportation a atteint 73.782
m3 en 2008 pour une valeur de 13.087.392,97€ (DGF, 2009).
Devant les exigences actuelles du marché international des bois
tropicaux, plusieurs études consacrées aux structures de
populations d'arbres en forJt tropicale, abordent en premier lieu les aspects
dendrométriques, phénologiques et spatiaux (Traissac, 2003;
Boyemba, 2011 ; etc.), car ils constituent l'une des bases de la connaissance
des populations et de la gestion des peuplements forestiers (Goreaud, 2000).
Les observations phénologiques sont des données
importantes pour adapter les pratiques d'exploitation à
l'écologie des espèces exploitées, notamment la
période et le diamètre d'exploitation. La plupart
d'espèces africaines exploitables produisent de nouvelles feuilles et
fleurs par pics plutôt que de manière continue au cours de
l'année (Debroux, 1998 ; Doucet, 2003 ; Kouadio, 2008 ; Yalibanda,
1999). Les connaissances relatives à la phénologie des essences
commerciales des forêts denses africaines restent encore très
parcellaires de nos jours.
Les données disponibles sont souvent dispersées
dans des sites différents, réalisées avec des
méthodes disparates ; l'effort d'échantillonnage est
généralement faible et les périodes de temps couvertes
sont discontinues (Favrichon, 1997).
Il s'avère aujourd'hui nécessaire d'enrichir les
connaissances sur la phénologie d'une espèce exploitée
comme Millettia laurentii, en particulier la phénologie de la
reproduction.
Le diamètre de fructification d'une espèce
exploitée est une information fondamentale à l'élaboration
des plans d'aménagement. Le diamètre de fructification
régulière (DFR) d'une essence est très capital pour le
maintien de semenciers potentiels devant assurer la
régénération de la ressource ligneuse dans une forêt
en cours d'exploitation. Il est l'une des conditions supplémentaires
à la détermination du diamètre minimal exploitable (DME),
car dans le cas où le DME en vigueur se révèle
inférieur au DFR, il sera nécessaire de l'augmenter (d'au moins
10 cm au DFR) pour que les conditions de fructification soient également
respectées (Durrieu de Madron & al., 2003 ; Kouadio, 2008).
Cependant, le DFR de plusieurs essences est relativement méconnu en
forêt naturelle (Durrieu de Madron & Daumerie, 2004). Pour ce qui est
connu, les valeurs varient fortement entre espèces, et parfois entre
sites pour une mrme espèce. A titre d'exemple, Doucet (2003) trouve un
DFR de 45 cm pour Lophira alata au Gabon et Yalibanda (1999) en trouve
de 35 cm au Cameroun. Sepulchre & al. (2008), lors d'une
étude au Gabon, ont déterminé le DFR de Millettia
laurentii à 45 cm, une valeur également retenue par Gillet
& al. (2008), dans un rapport issu d'une étude de 2 ans en
République du Congo.
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