ABREVIATIONS ET SIGLES
RDC : République Démocratique du Congo
WWW : Worldwide Web
PNVi : parc national de Virunga
R.W.O.S. : Revue watch open society institute
WPM : World Petroleum mark
SARW : southern Africa resource watch
USEPA : us Environmental protection agency
EES : Évaluation environnementale stratégique
CDB : Convention sur la diversité Biologique(CDB)
Prof : professeur
Dr : Docteur
ASS : assistant
Chap : chapitre
O. INTRODUCTION GENERALE
O.1. ETAT DE LA QUESTION
Ce travail a été précédé
par d'écrit d'autres chercheurs comme :
v TERRY LYNN KARL ; 2005, démontre que les
mauvaises performances économiques sont très diverses et
discutables, mais une combinaison de facteurs entraîne dans les pays
exportateurs de pétrole une tendance à l'échec politique
et à l'effondrement de la croissance.
v Jose BAFALA ITUMBELA, 2006, démontre comment les
libertés économiques sont indissociables des libertés
politiques seule la démocratie permet le plein épanouissement de
l'économie de marché. Inversement, aucun régime n'est
véritablement démocratique qu'il ne garantit le respect du droit
de la propriété et de la liberté d'entreprendre
v Dominic JOHNSON 2003, conclut que si l'exploitation va de
l'avant, il doit y avoir une autre méthode que le conflit armé
pour enclure l'expression des intérêts locaux. Or les perspectives
du pétrole de la région des Grands Lacs semblent à la fois
plus éloignées et plus dangereuses que les annonces initiales
d'exploitation du pétrole.
v Rondall DODD 2005, donne la manière qu'un
système de couverture puisse assurer une protection vis-à-vis de
la modalité des cours des produits de base, le problème de la
corruption, qui est très courant dans les pays producteurs du
pétrole.
O.2. PROBLEMATIQUE
Un siècle, le pétrole est devenu la ressource
stratégique la plus importante de notre civilisation. Principalement
utilisé comme carburant pour le secteur du transport, vecteur primordial
de la mondialisation de l'économie, il a révolutionné les
schémas géopolitiques de la planète et dirigé pour
une bonne partie, la croissance et le développement économique
or, contrairement aux matières premières qui ont marqué
d'autres âges, le pétrole ne semble bénéficier que
de réserves extrêmement limitées dans le temps et impose
une course à l'approvisionnement sans remercier aux Etats sur
consommateurs que sont les USA, la Russie ou la Chine. La menace de l'atteinte
du pic de Hubbert plane depuis plusieurs décennies et se
répercute sur le prix du pétrole brut, qui ne semble pas
connaître de limite supérieure
(PABOU NBAKI, Erter ; 2004)
Au niveau mondial, la plupart des sites de forage sont
situés à terre, mais il existe aussi une quantité non
négligeable de site forage off shore qui représente un risque
d'impact significatif pour l'environnement.
(KIRSDTEN.B.2004)
L'Afrique devient de plus en plus intéressante pour
l'industrie pétrolière globale. Les projections de la
consommation mondiales de produits pétroliers passent de 70 millions de
barils par jour aujourd'hui à 120 millions par jours en 2030 (une
augmentation, 55%). Alors que les deux tiers des réserves globales de
pétrole connues se trouvent au moyen - orient, la production devrait
doubler pour satisfaire la demande accrue. La dépendance globale de
cette zone serait augmentée à niveau politiquement inacceptable
ainsi, les sociétés pétrolières nouveaux gisements
de pétrole.
De ce point de vue, l'Afrique est au premier rang.
Actuellement le continent fournit 11% de la production mondiale de
pétrole 14,3% des importations des Etats - Unis, et 23,1% pour l'Europe
de l'Ouest, selon les chiffres de British pétroleur pour 2002. Les
importations des Etats - Unis sont censées s'accroître
considérablement, et les experts américains estiment
pétrole d'ici 2015. Au début de l'an 2002, l'Afrique produisait
7,8 millions de Barils par jour, dont l'Afrique sud - saharienne a produit 3,8
millions, le Nigeria était les plus grands producteurs avec 2,15
millions, suivi de l'Angola avec 731. 000 et du Gabon avec 301.000. bien qu'on
estime que ces chiffres officiels sont en - deçà de la
réalité. La production pétrolière de l'Afrique sud
- saharienne s'est concentrée dans le golfe de Guinée, dans son
cercle de pays qui passe du Nigeria à l'Angola en passant par Sao-
Tomé. Le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon, le Congo
Brazzaville et la République Démocratique du Congo. L'importance
de la région dépasse le volume de ses réserves
prouvées, grâce à Gene Van Dyle, le directeur de Vanco
Energy, reporté dans « jeune Afrique » en
décembre 2002, a dit « le taux de succès du forage
exploratoire est environ de 50% en Afrique de l'Ouest, tandis qu'ailleurs au
monde, il n'est que de 10% et 50 à 60% des forages exploratoire
découvrent un puits avec une capacité de plus de 100 millions se
baril » ( www. pole - Institute. org, 2005)
L'exploitation du pétrole dans cette région
coûterait très cher à cause de l'isolement de la
région et son éloignement des ports et des raffineries. L'Afrique
centrale, privée d'accès à la mer, fait également
partie de cette zone d'insécurité ou s'installent un grand nombre
de petites sociétés pétrolières.
Il s'avère que dans l'exploitation
pétrolière, la principale lutte est l'évitement
d'atteindre l'environnement au cours es opérations osez complexes
d'extraction, de transport et de raffinage du pétrole. Car ceci à
toujours constitué le combat éternel à la fois des
exploitants, des gouvernements sur le territoire duquel se font les
exploitations en vue de lutter contre la dégradation de l'environnement.
(Babi Kundu et J.D.M.bakulu, 2008)
L'ère des hydrocarbures a sans aucun doute joue un
rôle positif dans le développement industriel et le mode de vie
moderne, mais le coût du progrès s'avère actuellement
élevé que prévu.
L'impact négatif au niveau mondial de l'extraction du
transport et de la consommation de pétrole pour l'environnement la
condition sociale et la santé publique des populations ainsi que les
droits de l'homme commence à faire l'objet d'une plus grande
attention.
Cependant, dans l'exploitation pétrolière la
forme la plus attentatoire à l'environnement est là pollution
surtout par le diversement de pétrole brut dans l'environnement, en
occasionnant de conséquences graves sur le retombé
atmosphérique, les milliers de polluants et autre gaz notif sont
rejetés dans l'atmosphère et s'incrustent dans la
stratosphère. Ces éléments comme le dioxyde de souffre,
monoxyde de Carbone, d'Azote du Souffre, du Fluor, du Plomb causant un grand
tort à l'atmosphère et contribuent au phénomène
planétaire du réchauffement climatique avec le gaz à effet
de serre, car le traitement de ce liquide sur de grande distance peut poser des
différentes techniques et des risques pour l'environnement et d'apporter
de dégâts à la vie de la faune et de la fluor.
Le sens économique exigé qu'on acquière
les permis d'exploitation dans de telles régions, avant qu'elles ne
deviennent économiquement importantes. Les petites
sociétés peuvent aujourd'hui acquérir les permis
s'exploration concession dans cette partie d'Afrique à des conditions
avantageuses et les revendre plus tard avec un profit énormes si l'on
découvre un gisement de pétrole au moment où la demande
globale continue à montrer (« Africa opens Books on oils
Deals » news 24 com, 27 juin 2004 news 24 com/news
24/africa/news/0,2-11-144-1549016,00-html)
L'économie de la région des Grands- Lacs est
caractérisée par un manque de sources d'énergie
indigènes et des rapports de dépendances extrêmement des
carburants. Sais en ce qui concerne les importations des carburants. La
région est ainsi lourdement dépendante du pétrole
importé pour son développement.
Ceci dite la structure des rapports de pouvoir et des
affaires transfrontalières, car il existe une seule route principale
pour à cheminer le pétrole, du port Kenyan de Mombasa à
l'océan indien à travers le Kenya- un- pipe-line passe de
Mombasa, par Nairobi à Eldoret et contenue en Ouganda, d'où les
produits sont distribués vers le sud, ou Rwanda et aux parties de la
RDC. Plus on s'éloigne de Mombasa, plus la vulnérabilité
et la dépendance augmentant. Le Rwanda, le Burundi et la RDC orientale
sont surtout vulnérable, dépendent de l'Ouganda pour le transit,
et l'Ouganda à son tour dépend du Kenya.
Ce déséquilibre de pouvoir est valable non
seulement pour l'énergie mais pour une grande partie du commerce
extérieur. En 2001, l'Afrique de l'Est et les pays de Grands Lacs ont
consommé l'équivalent de 84.000 barils de pétrole par
jour. Presque tout ceci a été importé sous forme de
pétrole brut. La consommation des produits pétroliers à
été estimée à 7.000 barils par jour en augmentant
5.000 au Rwanda et 2.000 au Burundi. On peut supposer que les chiffres pour
l'Est de la RDC sont inférieurs et sont préalablement compris
dans les statistiques officielles Ougandaises et Rwandaises (JOHNONSON,
D ; 2003)
Exploitée par un consortium dirigé par chevron,
la société américaine, avec une augmentation de production
de 21.000 barils par jour estimée par 2001. le 21 Novembre 2011, la
firme polonaise « King and King » a annoncé un
investissement de 750 millions sur dix ans.
Le pétrole est utilisé depuis des milliers
d'année pour alimenter des flammes sacrées et depuis presque
aussi longtemps pour fabriquer des médicaments. Aujourd'hui, il sert
principalement de combustible pour les avions, les automobiles et les
industries pétrochimique (Exam Mobil, 2003)
Le prix du pétrole est accéléré
dans la province du Nord- Kivu suite à la distance qui sépare
GOMA et Kenya et des taxes douanières qui deviennent de plus en plus
cher. Pour mettre fin à ce problème à l'augmentation de
pris de pétrole, le gouvernement centrale de la RDC en collaboration
avec le gouvernement provincial ont décidés que la
société soco- internationale exploite les blocs 5 du rift
albertin Est-RDC qui couvre une superficie de 7 mille km2, allant de
Rumangabo, en territoire de Rutshuru jusqu'à Kasindi au Nord en
territoire de Beni, en longeant le lac Eduard au coeur du parc national des
Virunga. (Site Internet)
L'étude de l'impact environnemental de l'exploitation
du pétrole dans ce territoire risque d'être rejetée
à cause des effets environnementaux qui peuvent amener des
problèmes graves à la génération future. Cette
situation est préoccupante et suscite une série questions aux
quelles nous avons essayé de répondre durant nos recherches.
1. Quelles seraient les conséquences environnementales
de l'exploitation du pétrole dans le territoire de Rutshuru ?
2. Que faire pour diminuer les conséquences
environnementales de l'exploitation de pétrole dans le territoire de
Rutshuru ?
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