Comparaison de système comptable congolais et OHADA( Télécharger le fichier original )par Florence KASOYA KAMBERE Université de Bunia en RDC - L2 en gefico 2010 |
IV. 4. Faiblesses du PCGC.Le PCGC accuse des faiblesses d'application à savoir : - Son application se limite au niveau national ( www.digital congo.net, Mercredi 24 Août 2011, 16 : 26) : C'est à dire que le PCGC est seulement congolais. Les normes comptables ne peuvent pas s'appliquer à l'extérieur du pays. Cela a comme conséquence difficulté de le traiter en dehors du pays raison pour lequel il est un blocage pour les investisseurs étant donné qu'il est incomplet ; donc il faut l'harmoniser. - Lenteur dans le traitement des dossiers économiques ( www.digital congo.net, Mercredi 24 Août 2011, 16 : 28) cela veut dire que les états financiers établis ne se réfèrent pas aux IAS/IFRS internationaux. D'où le traitement des dossiers posent problème, il faudra donc la migration. Comme conséquence, cette lenteur de PCGC a tendance de bloquer les bonnes marches de traitement des documents comptables (les analyses des opérations financières). - Ce qui pousse les dirigeants du pays à adopter le syscohada, au lieu de l'adapter seulement au niveau de quelques normes : · C'est d'abord une LOI qui est adoptée par l'Assemblée nationale et le Sénat. Le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit : « Est autorisée l'adhésion de la RDC au traité du 17 octobre 1993 relatif à l'harmonisation du droit des affaires en Afrique (Journal Officiel de la République Démocratique du Congo, 51ème année, Numéro spécial, Kinshasa, mars 2010). Nous ne pouvons jamais s'y opposer. · En outre, selon l'article 54 de traité de l'OHADA, il est dit : « Aucune réserve n'est admise au présent traité » Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo (2011 : 3). Cela signifie que lorsqu' on adhère au traité de l'OHADA, on adopte tous les actes uniformes sans exception. Ceci pour assurer la sécurité juridique souhaitée. Ainsi, l'acte uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises fait partie intégrante des actes uniformes de l'OHADA et en adhérant au traité de l'OHADA nous devrions aussi l'adopter. Ce qui justifie l'abandon de notre plan comptable général congolais au profit du système comptable OHADA. IV.5. Avantages de SYSCOHADALa réglementation comptable en vigueur en RDC subira des modifications profondes qui ne manqueront pas certainement d'avoir des répercussions sur la situation comptable, financière et fiscale des sociétés (entreprises). Cela nécessitera l'amélioration d'un climat des affaires, l'attrait des investisseurs et la création des entreprises qui seront en mesure d'appliquer et de respecter les actes uniformes portant organisation et harmonisation de la comptabilité des entreprises. Les autres avantages sont également dus à des innovations majeures intéressantes apportées par le SYSCOHADA en ce qui concerne certains aspects de la vie économique des entreprises. Ces apports sont nombreux, mais nous citons quelques uns : · Les dispositions sur la mise en place et en oeuvre des procédures de contrôle interne ; · la distinction des actifs et des passifs en activités ordinaires et en hors activités ordinaires ; · le traitement comptable sur la conversion à la date de clôture en unité monétaire légale du pays des dettes et créances ainsi que des disponibilités libellées en monnaies étrangères ; · les biens utilisés par l'entreprise mais qui ne lui appartiennent pas ne doivent pas en principe figurer à l'actif sauf : les biens concédés par un service public, les biens grevés d'une clause de réserve de propriété et les biens acquis dans le cadre d'un contrat de crédit-bail ; · L'instauration d'un dynamisme comptable qui consiste à privilégier la finalité d'image fidèle, même au détriment des principes ou règles comptables ; · La détermination de la marge brute sur matières, de l'excédent brut d'exploitation, du résultat d'exploitation, du résultat financier ... dans le compte de résultat ; · La mise en exergue de la trésorerie (actif et passif), · Les états financiers doivent être établis au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de clôture de l'exercice ; · Toute correction d'erreur dans la passation d'une écriture comptable s'effectue exclusivement par inscription en négatif des éléments erronés, en lieu et place d'une écriture inverse. |
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