IV. 3. Similitude entre les deux systèmes
comptables.
Les deux systèmes comptables n'ont pas que les points
de divergence dégagés ci-dessus. Ils se rallient dans certains
points qu'il requiert que nous relevons dans les lignes qui suivent.
IV.3.1. De la langue de travail.
A l'instar du PCGC, le français constitue, du moins
à ce stade la langue de travail de l'OHADA.
IV.3.2. Textes juridiques de base.
Comme l'Acte uniforme portant harmonisations et organisations
des comptabilités des entreprises dans l'espace OHADA, le droit
comptable en République Démocratique du Congo est
constitué des textes juridiques et les détails de tous ces textes
légaux congolais sont contenus dans le PCGC diffusé par le CPCC,
organe de normalisation comptable en RDC.
Les deux systèmes comptables s'appliquent à tous
les opérateurs économiques soumis aux dispositions du droit
commercial , les entreprises publiques, parapubliques, d'économie mixte,
les coopératives, les entités produisant des biens et services
marchands ou non marchands à l'exception de celles soumise aux
règles de la comptabilité publique, des banques, des
établissements financières et des compagnies d'assurances pour
lesquels des plans comptables particuliers devaient être
établis.
IV.3.3. Dispositions générales et technique
du plan comptable.
Il ressort que les deux systèmes comptables se
ressemblent dans certaines dispositions comptables
générales :
- l'enregistrement exhaustif des opérations ;
- l'établissement obligatoire des documents de
synthèse selon les normes prescrites ;
- la tenue d'une comptabilité en partie double, en
français et en monnaie nationale ;
- le caractère authentique des pièces
justificatives des écritures comptables ;
- la tenue obligatoire des livres et documents comptables
légaux et réglementaires tels que journal, livre d'inventaire,
livre de paie...
- l'établissement obligatoire d'une balance des
comptes ;
- la sincérité, l'exactitude et la
régularité des écritures comptables ;
- l'intangibilité des écritures
comptables ;
- la conservation des livres et documents comptables pendant
dix ans au moins à partir de la fin de l'exercice concerné.
Ils se ressemblent également dans certains principes
généraux tels que :
- l'intangibilité du bilan de clôture qui doit
correspondre au bilan d'ouverture de l'exercice suivant ;
- l'interdiction des compensations entre les
éléments de l'actif et du passif qui doivent être
évalués séparément ;
- la spécialisation de l'exercice comptable ;
- l'application du principe de prudence ;
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