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UNIVERSITE LIBRE DE KIGALI (ULK)
FACULTE DES SCIENCES SOCIALES DEPARTEMENT DE
SOCIOLOGIE B.P 2280 KIGALI
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CONTRIBUTION SOCIO-ECONOMIQUE DES COOPERATIVES D'EPARGNE ET DES
CREDIT.
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CAS UMWALIMU SACCO DE REMERA (2008-2010)
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Mémoire préparé et défendu en vue de
l'obtention du grade de licencié en sociologie
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Par INGABIRE Noëlla
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Directeur: CCA. RWIRASIRA Eugène
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Kigali Août 2011
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DEDICACE
A notre Dieu tout puissant A notre famille ; A vous notre
père pour tant d'amour et de tendresse ; A vous très chers
frères et soeurs pour tant d'affection ; A tous ceux qui nous sont
chers ; Et à tous ceux qui luttent pour le développement de
notre pays.
REMERCIEMENTS
Le présent travail est le résultat des efforts
fournis par de nombreuses personnes auxquelles nous voudrions exprimer nos
sentiments de gratitude et de reconnaissance.
Notre respectueuse reconnaissance s'adresse en premier lieu au
Professeur Docteur RWIGAMBA BALINDA, Président et Fondateur de l'ULK,
pour son initiative grandiose de création de l'ULK, ce qui a permis de
matérialiser nos réves d'études universitaires.
Nos sincères remerciements s'adressent également
au Chargé de Cours Associé RWIRASIRA Eugène qui,
malgré ses nombreuses tâches, a bien accepté d'assurer la
direction de ce mémoire. Nous tenons à le remercier pour ses
conseils, ses encouragements et ses corrections. Qu'il trouve ici l'expression
de notre gratitude.
Nous ne pouvons, non plus passer sous silence l'effort de
Monsieur MUGABO qui n'a pas hésité à lire notre
mémoire et d'y porter quelques retouches. Qu'il trouve ici l'expression
de notre profonde gratitude.
Nous exprimons notre gratitude au Directeur général
d'Umwalimu SACCO de Remera et les Staff de la coopérative qui ont bien
voulu nous faciliter la tâche d'enquête.
Nos profondes remerciements à notre bien aimée
Papa pour son soutien matériel et moral, nos soeurs et frère,
UWAMAHORO Gentille, NYIRABERA Gaudance, SHEMA qu'ils reçoivent le
témoignage de notre profonde gratitude.
Nous sommes redevables envers nos amis HITIMANA Bienfait,
UWIMANA Marine, pour leur soutien et leur encouragement chaleureux dans la
préparation et la réalisation de ce travail.
INGABIRE Noëlla
SIGLES ET ABBREVIATIONS
AIC : Alliance Coopérative International
ACECA : Association des Coopératives d'épargne et
de crédit en Afrique
ACDI : Agence Canadienne de Développement
Internationale
BNR : Banque National du Rwanda
CGAP : Consultative Group to assist the poor
EWASA : Energy Water and Sanitation Authority
FMI : Fond Monetaire International
IMF : Instituts des micros finances
MINECOFIN : Ministere de l'Economie, des Coopératives et
de Finances
MINICOM : Ministere de Commerce
MINALOC : Ministère de l'Administration locale
SACCO : Saving and Credit Cooperative
TSC : Teacher Services Commission
UBPR : Union des Banques Populaires du Rwanda
WOCCU : World Council for Credit Union
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Le sexe des répondants. 37
Tableau 2: L'âge des répondants 38
Tableau 3: Le niveau d'études des répondants 39
Tableau 4: Répartition des enquêtés selon la
situation matrimonial 40
Tableau 5: Épargne chez les enquêtés 41
Tableau 6: Enquêtés ayant
bénéficié de crédits. 42
Tableau 7: Les enseignants entrepreneurs ayant
bénéficié de crédit. 45
Tableau 8: Evaluation de la contribution d'Umwalimu SACCO
à la promotion des conditions
de vie. 46
Tableau 9: Adhésion a l'assurance maladie 47
Tableau 10 : Les dépenses dues à l'éducation
50
Tableau 11: Dépenses mensuelles sur le logement 51
Tableau 12: Changement au niveau de l'alimentation 52
Tableau 13: Différentes activités
génératrice de revenus. 54
Tableau 14: Création d'emploi par le enseignants membres
de SACCO 55
Tableau 15: Qualifications des gestionnaires des SACCO 60
Tableau 16: Poursuites judiciaires 63
Tableau 17: Information sur l'existence et les avantages de SACCO
65
Tableau 18: Perception sur le taux d'intérêt
élevé 67
Tableau 19 : Avantages d'Umwalimu SACCO 69
Tableau 20 : Stratégies à adopter en vue
d'améliorer le fonctionnement de SACCO 71
TABLE DES MATIERES
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
SIGLES ET ABBREVIATIONS iii
LISTE DES TABLEAUX iv
TABLE DES MATIERES v
1. INTRODUCTION GENERALE 1
1.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1
1.1.1. Choix du sujet 1
1.1.2. Intérêt personnel 1
1.1.3. Intérêt scientifique et académique
1
1.1.4. Intérêt académique 1
1.1.5. Intérêt social 2
1.2. Délimitation du sujet 2
1.2.1. Délimitation dans le temps 2
1.2.2. Délimitation dans l'espace 2
1.2.3. Délimitation dans le domaine 2
1.3. PROBLEMATIQUE 3
1.4. Hypothèse de recherche 6
1.5. Objectif de recherche 6
1.5.1. Objectif général 6
1.5.2. Objectifs spécifiques 6
1.6. Méthodologie de recherche 7
1.6.1. Techniques et collecte des données. 7
1.6.3. Les méthodes 9
1.7. Subdivision du travail 12
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 13
1.1. Définition des concepts clés 13
1.1.1. Définition d'une coopérative 13
1.1.2. L'épargne 14
1.1.3. Crédit 14
1.1.4. Définition, de SACCO 15
1.2. Les trais distinctifs d'une coopérative et les modes
d'associations et d'entreprise 15
1.2.1. Distinction entre une société par actions et
une coopérative 15
1.2.2. Différence entre la coopérative et les
mouvements de solidarité 15
1.2.3. Différence entre la coopérative et
l'association 16
1.2.4. Différence entre la coopérative et
l'entreprise 16
1.3. Revue de la littérature 16
1.3.1. Historique des coopératives d'épargne et de
crédit dans le monde 16
1.3.2. Historique des coopératives d'épargne et de
crédit au Rwanda 20
1.3.3. Mohamed Yunus et la microfinance 21
1.3.4. Microfinance dans les pays développés : un
moyen de lutter contre l'exclusion
bancaire 22
1.3.5. Les besoins financiers des pauvres 23
1.3.6. Critiques de la microfinance 24
1.4. Typologies des coopératives au Rwanda 25
1.5. Présentation sommaire d'UMWALIMU SACCO 26
1.4.10. Avantages de SACCO 28
1.4.10.3. Faible surcharge 29
1.4.11. Caractéristiques et services fournis par UMWALIMU
SACCO au Rwanda 29
1.5. Les obstacles qui entravent le développement du
SACCOS au Rwanda 30
1.5.4. Très peu d'éducation sur les SACCO 31
1.5.5. La mauvaise gouvernance et la petite capacité en
ressources humaine: 31
1.5.6. Peu d'informations sur les mauvais clients de la COOPEC et
IMF 32
1.5.7. Cadre juridique inapproprié et les taxes. 32
1.5.8. Manque des infrastructures adéquates
(énergie, des routes, des bureaux, équipements) 32
1.5.9. Taux d'intérêt élevé 32
1.5.10. Insuffisance de la réglementation et la
supervision 33
1.5.11. Dommages causés par un crédit externe 33
1.5.12. Contraintes liées à la législation
et à la politique 33
1.5.13. Les contraintes de ressources 33
1.5.14. Les contraintes de l'institution 34
1.6. Capacité de réussite de SACCO 34
1.7. Le besoin de SACCO au Rwanda 34
1.8. Sources des fonds d'Umwalimu SACCO 35
1.9. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 35
1.9.1. Historique 35
1.9.2. Localisation géographique d'Umwalimu SACCO de
Remera 35
CHAPITRE
II. LA CONTRIBUTION DE LA COOPERATIVE
UMWALIMU SACCO 37
2.1. Identification des enquêtés 37
2.1.1. Répartition des enquêtés par sexe
37
2.1.2. Répartition des enquêtés par âge
38
2.1.3. Répartition des enquêtés selon le
niveau d'études 39
2.1.4. Répartition des enquêtés selon
l'état matrimoniale 39
2.2. Activités exercées par Umwalimu SACCO à
Remera 40
2.2.1. Epargne 40
2.2.2. Crédits 42
2.2.3. Crédit aux enseignants entrepreneurs 44 2.3.
Contribution d'UMWALIMU SACCO à l'amélioration des conditions de
vie de ses
membres. 46
2.3.1. Améliorations des conditions sociales 47
2.3.2. Amélioration sur le plan économiques . 53
CHAP III. LES CONTRAINTES AUXQUELLES FAIT FACE LA COOPERATIVE
UMWALIMU
SACCO DE REMERA. 59
3.1. Contraintes rencontrées par Umwalimu SACCO de Remera
59
3.1.1. La mauvaise gouvernance et la faible capacité de
ressources humaines 59
3.1.2. Manque d'information sur les mauvais clients 60
3.1.3. Cadre juridique inapproprié 63
3.1.5. Peu d'information sur le SACCO 65
3.1.6. Taux d'intérêt élevé 66
3.2. Avantages d'Umwalimu SACCO et stratégies pour
améliorer son fonctionnement. 68
3.2.1. Avantages d'Umwalimu SACCO 68
3.2.2. Stratégies à adopter en vue
d'améliorer le fonctionnement de SACCO 70
CONCLUSION GENERALE 73
2. Suggestions 76
BIBLIOGRAPHIE 78
ANNEXES 80
1. INTRODUCTION GENERALE
Cette partie introductive donne l'image de notre travail sur
la contribution socio-économique de la coopérative
d'épargne et de crédits, cas d'Umwalimu SACCO, en
détaillant les éléments essentiels qu'il contient. Elle
met en évidence la problématique de notre étude et les
questions auxquelles elle va répondre.
Elle donne aussi les hypothèses de recherche,
définit les objectifs de l'étude, décrit les
méthodes et techniques utilisées dans la collecte et dans
l'analyse des données et enfin elle montre sa subdivision en ses
chapitres pour une meilleur compréhension.
1.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1.1.1. Choix du
sujet
Nous avons constaté une prolifération des SACCO
au Rwanda. C'est dans ce cadre que nous avons choisi ce sujet pour
vérifier l'impact de SACCO sur l'amélioration des conditions de
vie des enseignants au Rwanda.
1.1.2. Intérêt personnel
Ce travail nous permettra d'avoir une vue sur l'esprit
d'entreprenariat au Rwanda et aussi de mieux comprendre comment le
système de crédit et d'épargne fonctionne pour
améliorer les conditions de vie socio-économique et
d'élaborer des plans viables. Cette étude nous permet tant que
sociologue et actrice du développement communautaire de comprendre et
expliquer le rôle de SACCO dans le développement
socio-économique des enseignants.
1.1.3. Intérêt scientifique et
académique
La communauté de l'ULK et d'autres chercheurs qui
seront intéressés par ce domaine pourront utiliser les
résultats de cette recherche pour acquérir des informations et
des connaissances notamment sur le rôle de SACCO dans le
développement économique du Rwanda.
1.1.4. Intérêt académique
Nous avons répondu à l'exigence
académique qui prévoit qu'à la fin du second cycle
l'étudiant soit capable de mener une recherche qui cadre avec sa
formation, afin de relier les théories acquises aux
réalités du milieu dans lequel l'étudiant va vivre.
1.1.5. Intérêt social
Ce travail est utile non seulement pour UMWALIMU SACCO Remera,
mais aussi pour d'autres SACCO du pays. Au terme de cette recherche, les
suggestions formulées serviront aux décideurs politiques qui
pourront s'en inspirer pour améliorer la politique de
développement des enseignants au Rwanda.
1.2. Délimitation du sujet
Notre travail est délimité dans le temps, dans
l'espace et dans le domaine 1.2.1. Délimitation dans le
temps
Dans le temps, notre recherche porte sur la période
allant de 2008 à 2010. En d'autres termes, l'an 2008 marque le
début d'UMWALIMU SACCO au Rwanda, pour affirmer le rôle des
coopératives de crédit et d'épargne au Rwanda (et 2010)
1.2.2. Délimitation dans l'espace
Une telle recherche est nécessaire pour tout le pays.
Cependant compte tenu des contraintes financières, notre recherche a
été menée à UMWALIMU SACCO Remera. En choisissant
UMWALIMU SACCO Remera, c'était pour des raisons financières, et
son meilleur fonctionnement, un accès facile aux données et enfin
c'est la ou ce trouve le siège `d'UMWALIMU SACCO.
1.2.3. Délimitation dans le domaine
Notre sujet s'inscrit dans les domaines de la sociologie du
développement, la sociologie des organisations et dans la sociologie de
l'éducation.
1.3. PROBLEMATIQUE
Les besoins économiques ont suscité la naissance
du mouvement de microfinance d'abord en Ecosse. Des 1761, les artisans ont
dû se regrouper pour combattre la concurrence de grandes entreprises
industrielles. En 1844, les pionniers de ROCHDALE fondent les premières
coopératives en Angleterre, dont les principes inspireront les
mouvements de microfinance du monde entier. (RUTERAHAGUSHA, 2006...)
Pour DESROCHE, (1976 :55), les objectifs et les plans de cette
société sont de prendre des dispositions pour désavantage
pécuniaires et l'amélioration de la situation sociale et
familiale de ses membres. Malgré les politiques et les progrès
réalisés dans le domaine du développement, la
pauvreté reste toujours un problème chronique pour le Rwanda et
surtout dans le milieu rural. Pour faire face à ce problème qui a
pris une grande ampleur, le Rwanda a mis sur pied des politiques et des
stratégies pour la réduction de la pauvreté entre autres
l'encouragement de la population rurale à se regrouper en
coopératives d'où UMWALIMU SACCO, comme l'une des solutions pour
la réduction de la pauvreté envue d'un développement
rapide et durable.
C'est ainsi que nous nous sommes intéressés plus
particulièrement aux coopératives d'épargne et de
crédit. Toutefois, étant donné que la pauvreté
frappe un grand nombre des Rwandais, surtout de classe moyenne, l'application
du mouvement de coopérative demeure un problème, la microfinance
et les coopératives d'épargne et de crédit au Rwanda font
leur devoir, le problème qui se pose est qu'il y a mauvaise gestion de
certaines d'entre elles, et par conséquent certains d'entre elles, ne
durent pas longtemps.
Parce que les Banques commerciales au Rwanda se
caractérisent également par l'évolution des taux
d'intérêt relativement élevés, petits et moyens
entrepreneurs ne peuvent pas trouver de gros crédits pour
démarrer de petites entreprises surtout aussi que les Banques
commerciales exigent normalement comme garantie des titres de valeur, qui sont
dans la plupart des cas difficiles à obtenir.
En plus comme l'économie du Rwanda n'est pas en mesure
de fournir des prêts et de l'emploi à tous les demandeurs, il est
nécessaire de transformer les demandeurs d'emploi en créateurs
d'emplois et cela ne peut être atteint que grâce à la
promotion de l'entreprenariat. Il ya donc un besoin pour des prêts bon
marché et facilement accessible, par exemple Umwalimu SACCO en vue
d'intervenir et de fournir les besoin de services financiers.
La situation générale des enseignants au Rwanda
est très précaire. Dans son éditorial l'Agence Rwandaise
d'Information sonne encore l'alarme en ces termes:
Des promesses ont été données, des
solutions proposées pour que les choses changent. Pourtant, le minimum
vital pour l'enseignant en milieu rural laisse encore à désirer.
Selon une enquête menée sur un échantillon de 191
enseignants dans les districts de Nyarugenge, Ruhango et Bugesera, le salaire
d'un enseignant reste trop minime. Juste la valeur de quoi se nourrir pour une
semaine, sans logement, ni assurance maladie, avec un horaire surchargé
: Soixante douze heures de travail par semaine.
Comme remède aux multiples problèmes que
rencontrent les enseignants, le gouvernement avait créé et
soutenu, en 2008, la coopérative « Umwalimu Sacco »
Une autre approche pour résoudre le problème du
bien être de l'enseignant est celle entreprise par les districts qui
essayent de recruter les enseignants qui seront mieux payés que leurs
collègues auparavant embauchés par le ministère de
l'éducation.
Ces deux tentatives n'ont cependant pas apporté
grand-chose. Les enseignants réclament toujours la majoration de leur
maigre salaire. L'enseignant n'étant plus le modèle pour
l'élève, sa vie minable a d'importantes répercussions sur
la qualité de l'enseignement. (COTRAF Rwanda, 2009)
Au cours de cette recherche sur l'étude de la
contribution socio-économique de COOPEC sur l'amélioration de
condition de vie de ses membres, les réponses aux questions
posées ont montré une perception générale des
problèmes des enseignants vue par eux-mêmes et par les personnes
qui ont été soumis à l'entretien.
Les unions des crédits SACCO n'ont rien de nouveau au
Rwanda, les petites entreprises et la «Banque Popualaire du Rwanda" (BPR),
ont fonctionné pendant de nombreuses années. Cependant,
malgré une longue histoire, la couverture de SACCO restent très
limitées, avec seulement 3% de la population d'enregistrement avec
toutes les IMF en général, SACCO inclus.
Pour résoudre ce problème analysé comme
un obstacle important au développement économique, un
récent dialogue national qui s'est tenu en décembre 2008 a
recommandé la création d'au moins un SACCO au niveau de chaque
secteur administratif. Conformément à cette forte commission
composée de représentants des institutions
gouvernementales diverses, en particulier du MINECOFIN,
MINICOM, MINALOC, et de la BNR a été formée et a
été affectée à proposer une stratégie pour
mettre en oeuvre cette directive politique.
La stratégie proposée dans le présent
document est conforme à la politique nationale de micro finance,
à la mise en oeuvre de la politique nationale de la microfinance et
à la stratégie récemment validée «
stratégie nationale de mobilisation de l'épargne » vers ce
but la structure de ce document est conçu comme suit, la première
étape est d'expliquer ce que c'est une SACCO, quelles sont ses
principales caractéristiques et les rôles, les avantages et les
défis spécifiques. (KALINDA, 2005 :43)
Puis, après avoir analysé le niveau actuel de
développement du SACCO qui couvre 18% des adultes de la population
rwandaise, le document souligne les défis spécifiques majeurs qui
freinent leur développement, qui sont très peu d'éducation
sur Umwalimu SACCO, une mauvaise gouvernance, la faible capacité des
ressources humaines, peu d'informations sur les mauvais clients;
inadéquation du cadre juridique et des taxes, le manque
d'infrastructures adéquates (énergie, routes, bureaux,
équipements ...; rendement réel sur les dépôts peu
ou négative. (BNR, 2009 :63)
Pour résoudre les problèmes analysés, la
stratégie recommande l'élaboration d'un succès SACCO
modèle en ligne avec les politiques nationales et les meilleures
pratiques internationales, la stratégie propose un certain nombre
d'actions à mettre en oeuvre en trois phases: une phase est liée
à la création des SACCO, et une autre de les rendre
opérationnelles, et la troisième phase est la phase de
développement. (BNR,
2009 :63)
Une fois SACCO sera créé et efficace un plan
opérationnel d'action détaillée pour toutes ces
étapes, ainsi que le calendrier connexe, un budget et des
responsabilités, sont proposés.
De nombreux économistes pensent, que la promotion de
l'esprit d'entrepreneurs permettra de réduire la pauvreté,
d'accroitre le revenu du ménage et d'améliorer le niveau de vie.
Les partisans de l'esprit d'entreprise estiment que si les gens obtiennent des
prêts à bon marché, plus d'entreprises seront mises en
place et cela finira par conduire à la croissance économique, si
d'autres facteurs d'ordre politique et des variables sociales,
économiques et naturelles sont maintenu constant (JUDE et al 1998
:55)
Ainsi, en vue de bien aborder cette recherche et pour une bonne
réussite de notre étude, nous nous sommes posé les
questions suivantes :
· La coopérative UMWALIMU SACCO contribue-t-elle
à l'amélioration des conditions de vie de ses membres ?
· Quelles sont les contraintes auxquelles fait face la
coopérative UMWALIMU SACCO de Remera ?
1.4. Hypothèse de recherche
Selon QUIVY et COMPENHOUDT, (1995 :20), une hypothèse
« est une affirmation, une proposition de réponse provisoire et
anticipée pouvant être confirmée ou infirmée ».
Notre sujet de recherche tentera de confirmer ou d'infirmer les
hypothèses suivantes :
1. UMWALIMU SACCO contribue à améliorer les
conditions de vie socio-économiques de ses membres dans la mesure
où elle leur permet d'épargner, d'obtenir des crédits en
vue de créer leurs propres entreprises, d'avoir un accès facile
aux soins de santé, à l'éducation des enfants,
l'améliorer de leur logement, etc.
2. Les contraintes rencontrées par la
coopérative Umwalimu SACCO sont d'ordres financiers. Le niveau actuel du
SACCO couvre 18% des adultes de la population rwandaise, les défis
spécifiques majeurs qui freinent leur développement, qui sont
très peu d'éducation sur Umwalimu SACCO, une mauvaise
gouvernance, la faible capacité des ressources humaines, peu
d'informations sur les mauvais clients; inadéquation du cadre juridique
et des taxes, le manque d'infrastructures adéquates.
1.5. Objectif de recherche
Dans le cadre de cette recherche, nous avons poursuivi les
objectifs de deux ordres à savoir, un objectif général et
des objectifs spécifiques.
1.5.1. Objectif général
L'objectif global de notre recherche vise à analyser le
rôle du SACCO dans la réduction de la pauvreté, surtout
dans l'amélioration des conditions de vie socio-économique de
l'enseignant du Rwanda.
1.5.2. Objectifs spécifiques
· Etudier la nature et l'étendue de la
coopérative UMWALIMU SACCO de Remera.
· Analyser le rôle de la coopérative
UMWALIMU SACCO dans l'amélioration des conditions de vie de ses
membres.
· Examiner les contraintes rencontrées par UMWALIMU
SACCO.
· Formuler des suggestions susceptibles d'aider à
améliorer le fonctionnement d'UMWALIMU SACCO.
1.6. Méthodologie de recherche
Dans tout travail scientifique, il est nécessaire de
choisir les méthodes et techniques appropriées pour arriver
à collecter et analyser les informations et les données en vue
d'arriver à des conclusions fiables.
Ainsi, pour pouvoir vérifier nos hypothèses et
atteindre les objectifs de cette étude, nous avons fait recours à
certaines méthodes et techniques de recherche.
1.6.1. Techniques et collecte des
données
Selon GRAWITZ (2001 :17) une technique est un ensemble des
moyens et procédés permettant aux chercheurs de rassembler les
données et les informations sur son sujet de recherche. Nous avons
utilisé les techniques suivantes ; la technique documentaire, la
technique du questionnaire, la technique d'interview, la technique
d'échantillonnage et la technique d'observation.
1.6.1.1. Technique documentaire
Elle est une technique qui consiste à étudier
et à analyser les documents écrits pour arriver à
déterminer les faits et les idées que ces documents comprennent,
les données et études compilées et disponibles dans les
bibliothèques, centre de documentation et tout autre centre de recherche
(KABEGA, 1997 :8).
Cette technique nous a permis de définir les concepts
clés de notre sujet d'étude et de fixer un cadre théorique
du travail en recourant aux ouvrages, aux brochures, aux journaux et revues,
aux mémoires et à d'autres documents portant sur ce sujet. Dans
notre recherche nous avons aussi consulté, les textes légaux et
autres documents officiels relatifs à notre sujet.
1.6.1.2. Technique d'enquête par
questionnaire
Selon PINTO et GRAWITZ (1971 :462), « le questionnaire
est un moyen de communication entre l'enquêteur et
l'enquêté. Il comporte une série des questions concernant
les problèmes sur lesquels on attend de l'enquêté une
information ». Le questionnaire est en d'autres termes l'ensemble des
questions qu'on pose à des répondants le plus souvent
représentatifs d'une population donnée. Cette technique nous a
permis de recueillir des renseignements sur terrain. Enfin nous avons
réuni les enquêtés dans une classe et nous leurs avons
expliqué les objectifs de cette étude. Après cette
préparation nous avons distribué un questionnaire qu'ils ont
rempli directement.
1.6.1.3. Questions fermées
Selon JAVEAU repris par MALAYIKA (2007 :13) ces
réponses permettent d'obtenir facilement certains renseignements pour
juger de l'approbation d'une opinion donnée, de la position selon une
gamme de jugement.
Ce sont celles qui définissent d'avance les
différentes formes possibles et qui conduisent le sujet
enquêté à choisir, entre les réponses
préétablies, celle qui lui convient le mieux. Ces questions sont
conçues pour guider le répondant et lui proposer des
possibilités qu'il aurait peut être oubliées, et ceci dans
le but de faciliter le dépouillement.
1.6.1.4. Questions ouvertes
Ces questions donnent au sujet enquêté la
liberté de construire sa réponse et de s'exprimer dans ses mots ;
elles sont indispensables pour recueillir des renseignements sur les
problèmes délicats et donnent à la personne
interrogée l'occasion de fournir des renseignements plus nuancés
et plus détaillés, (MALAYIKA, 2007 :13).
1.6.2.1. Technique d'entretien
Selon GRAWITZ (1979 :58) c'est un procédé
d'investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale
pour recueillir des informations en rapport avec le but fixé qui est la
finalité de la recherche. La technique d'entretien comme technique de
communication face à face nous a aidé à recueillir les
informations précises.
1. 6.2.2. Technique d'observation
Selon MULUMBATI (1977 :26), « l'observation constitue la
plus importante des techniques utilisées pour recueillir les
données nécessaires à un travail de sociologie. Rien ne
peut remplacer un contact direct de l'enquêteur avec son terrain et
aucune technique n'est capable de suggérer autant d'idées
nouvelles ". Certaines données nous ont été fournies par
l'observation directe dans le milieu d'étude, ce qui nous a
été utile dans l'analyse des informations reçues. Cette
technique nous a permis de mieux observer le fonctionnement d'UMWALIMU SACCO de
Remera, sa gestion, la participation de chaque membre, etc....
1.6.2.3. Technique d'échantillonnage
« Lorsque l'univers de l'enquête, qu'il s'agisse
d'une population, d'un ensemble des sociétés, d'un ensemble des
groupes ou des catégories, est grand, on choisit un échantillon,
c'est-à-dire, un petit nombre d'individus représentatifs pour
l'ensemble, de telle manière que l'on puisse valablement affirmer que
les caractères observés sur cet échantillon sont
également présents dans les mêmes proportions de la
totalité de la population " (RUKINGAMA, 1999 :28).
Cette technique à porté sur
l'échantillonnage de différents domaines en rapport avec la
coopérative UMWALIMU SACCO. Elle nous a permis également de
recueillir l'information quantifiée sur les collectivités
importantes.
Critères de choix de
l'échantillon
Il convient de préciser encore une fois que la
recherche a été opérée au niveau de secteur Remera.
Dans les études qualitatives, souligne QUIVY. Et CAMPENHOUDT L. «
Il est possible d'obtenir une information fiable relative à une
population de plusieurs dizaines de millions en interrogeant que quelques
milliers d'entre eux ».
Ainsi, c'est le cas des enseignants rwandais du primaire et
du secondaire car les problèmes sont presque semblables. En effet, sur
un effectif total d'environ 42.000 enseignants du primaire et secondaire que
compte Umwalimu SACCO de Remera, 60 enseignants ont répondu à
notre questionnaire et ainsi ont fait objet de notre échantillon.
1.6.3. Les méthodes
Selon GRAWITZ, (2001 :17), une méthode est un ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, pour les
démontrer et les vérifier.
La méthode est utilisée dans le sens de
procédure particulière appliquée à l'un ou l'autre
stade de la recherche. Au stade de la collecte comme à celui du
traitement des données (RONGERE, 1971 :18).
1.6.3.1. Méthode qualitative
La méthode de la recherche qualitative n'est pas
mathématique. Elle est plutôt intensive du fait qu'elle
s'intéresse surtout à des cas et à des échantillons
plus restreints mais étudiés en profondeur d'une manière
générale. A cet effet, la recherche qualitative
s'intéresse peu aux liens de causalité mais davantage aux
valeurs, intentions, finalités, attitudes, croyances,. .des êtres
humains.
Cette méthode nous a permis de recueillir en long et
en large les idées, les opinions de nos répondants, où
nous sommes intéressés par la qualité des idées.
1.6.4.2. Méthode statistique
Cette méthode utilise des variables, celles-ci sont
des caractéristiques ou des renseignements, qui, dans une étude,
prennent différentes valeurs et par conséquent sont mesurables.
(DURKEIM, 1970 :30).
Cette méthode nous a aidés à quantifier
les réponses d'enquête, à les synthétiser et
à les présenter sous forme des tableaux.
1.6.4.3. Méthode
structuro-fonctionnaliste
La méthode fonctionnelle ou fonctionnaliste part de la
théorie selon laquelle tout élément d'un système
social joue un rôle ou une fonction pour maintenir la continuité
de ce système social, (AKTOUF, 1992 :220,) On désigne par le
terme structure, une réalité constituée
d'éléments ayant entre eux des relations
déterminées de telle sorte que la modification d'une de ces
relations transforme ou modifie l'ensemble de cette réalité
(INTERAYAMAHANGA, 2007)
Cette méthode nous a aidés à savoir la
structure, la fonction ou le rôle de la coopérative et des membres
dans l'amélioration des conditions de vie de la population.
1.6.4.4. Méthode
historico-comparative
Cette méthode historique consiste à remonter
dans le temps jusqu'aux faits générateurs ou
antécédents ou encore facteurs déclencheurs de ce fait
social. Cela constitue l'approche génétique qui est la
première étape de la méthode historique. La
deuxième étape consiste à partir de ces faits
générateurs ou antécédents et reconstituer
l'évolution de ce phénomène social. Cette approche
s'appelle « approche social (NZABANDORA, 2005)
Cette méthode nous a aidés à analyser
des faits, des données de la période 2008-2009 de la
coopérative Umwalimu SACCO. Elle nous a servi également à
bien saisir, et à interpréter les faits passés d'Umwalimu
SACCO afin de mieux comprendre les faits présents, et à projeter
dans l'avenir.
1.6.4.5. Méthode synthétique
Elle permet de synthétiser, c'est-à-dire
globaliser les éléments en un ensemble cohérent. L'esprit
synthétique considère les différents
éléments dans leur globalité ou ensemble (RWIGAMBA,
2001).
Cette méthode nous a servi à rassembler et
synthétiser, c'est-à-dire globaliser les éléments
en un ensemble cohérent.
1.6.4.6. Méthode analytique
L'aspect synthétique est complémentaire
à l'aspect analytique. En effet, quand le chercheur commence par un
thème ou un objet considéré comme un tout (ensemble), il
devra utiliser la méthode analytique pour trouver les
éléments constituant cet ensemble.
Selon LECOURT (2006 :13), la méthode analytique
consiste à diviser un problème complexe en sous problèmes
plus simples. Elle consiste à étudier séparément
les cas en dehors de l'ensemble dont ils font parti. Elle permet d'analyser
systématiquement toutes les informations ainsi que les données
récoltées. Elle nous a permis d'analyser systématiquement
toutes les données récoltées et les informations au cours
de notre enquête. Aussi nous l'avons utilisée spécialement
dans la vérification des hypothèses.
1.7.Subdivision du travail
Notre travail comprend une introduction
générale composée des points suivants : choix et
l'intérêt du sujet, la délimitation du sujet, la
problématique, les hypothèses de l'étude, les objectifs de
l'étude, les méthodes et techniques de recherche, et enfin la
subdivision du travail.
· Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et
théorique. C'est dans cette partie que nous trouvons les
définitions des concepts-clés,
· Le deuxième chapitre vérifie si la
coopérative UMWALIMU SACCO contribue à l'amélioration des
conditions de vie de ses membres.
· Le troisième chapitre traite des contraintes
auxquelles fait face la coopérative UMWALIMU SACCO de Remera.
· Notre travail se termine par une conclusion
générale constituée d'une synthèse du travail et
des suggestions.
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Pour orienter notre travail, il nous a paru impératif
d'en circonscrire amplement quelques concepts, revisiter toutes la
littérature écrite s'y rapportant. C'est dans cette optique que
nous avons définit les concepts le plus utilisés. Il s'agit en
effet des concepts ; coopérative, épargne, crédit,
SACCO.
1.1. Définition des concepts
clés
1.1.1. Définition d'une
coopérative
> Selon FAUQUET (1996 :12), les coopératives sont :
« des associations des personnes dont les membres poursuivent la
satisfaction de leurs besoins personnels, familiaux ou professionnels au moyen
d'une entreprise commune gérée par eux mémes et à
leur risque, sur base de l'égalité de leurs droits et obligations
». Il insiste sur le social qui est l'association des personnes et sur
l'économie qui est l'entreprise.
> Selon l'Alliance Coopérative international, (AIC),
une coopérative est une association autonome des personnes
volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins
économiques, sociaux et culturels communs au moyen d'une entreprise dont
la propriété est collective et/ou le pouvoir est exercé
démocratiquement (ACI, 1995 :11)
> Une société coopérative est une
association dont les membres se sont décidés à conjuguer
leurs efforts, leurs activités voire même leurs biens non
seulement au service de la société ainsi créée,
mais aussi au service de chaque membre de la communauté. C'est une
entreprise économique dirigée et contrôlée
démocratiquement par des personnes libres associées en vue de la
mettre à leur service ainsi qu'au service de tout le peuple (NYANDWI,
1990 :3)
Dans la communauté rwandaise, les coopératives
ont un aspect social et économique. Comme une association des personnes
ayant les mêmes aspirations et un aspect économique, comme une
entreprise visant la satisfaction des besoins économiques.
Une coopérative est une association autonome de
personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs besoins
économiques, sociaux et culturels et les aspirations à travers un
ensemble- détenue et démocratiquement contrôlée par
l'entreprise.
Les membres sont égaux en droits de participer
démocratiquement à la gestion et l'administration de la
société dont ils partagent les fonctions et les avantages
proportionnellement à la transaction de chaque membre.
Tous les membres actifs forment le corps en général qui choisit
le conseil d'administration.
Le conseil nomme ses employés payés par la
coopérative. L'inculcation de sauver l'habitude, de trouver des
meilleures voies et moyens pour la création des petites et
micro-entreprises de manière à créer des emplois et des
revenus pour les membres est la stratégie des coopératives
primaires.
L'objectif fondamental de la coopérative n'est pas
"afin de maximiser les bénéfices" comme dans une
société capitaliste, ni d'agir d'abord comme <acteur d'un
changement social», comme dans les associations sans but lucratif, mais
<pour maximiser les avantages que les utilisateurs membres peuvent obtenir
de leurs transactions commerciales avec la coopérative.
En fait, avec leur coopérative, les membres tentent
d'obtenir le maximum de personnes prestations par le type particulier des
transactions commerciales qu'ils effectuent avec elle. Il est ainsi, par
exemple, qu'un SACCO pourrait favoriser l'aide mutuelle, le bien-être
économique et social de ses membres en leur octroyant des prêts
pour couvrir leurs besoins économiques, en soutenant l'esprit
d'initiative et agricole ou industrielle, le travail local, par l'utilisation
prudente de l'épargne produite localement. (ACI, 1995 :20)
Selon DOMONIQUE. (1984 :47), la coopérative reste
toujours caractérisée par son double visage, association des
personnes et entreprise économique.
La coopérative est donc, une association des personnes
d'abord ; car avant de créer une entreprise de coopérative il
faut avoir formé une association, c'est-à-dire avoir fait des
coopérateurs.
1.1.2. L'epargne
L'épargne est un produit qui permettra
au propriétaire de pouvoir bénéficier
d'intérêt et le remboursement de ses dépôts, et
également fournir des nouvelles sources des revenus pour les
particuliers et peuvent être réinvestis ou retirés pour
utilisation. Ainsi, ils sont pour la plupart déduits du revenu du
propriétaire en pourcentage. (STERIN, 1966 :93)
1.1.3. Credit
Le Crédit est défini comme la confiance dans la
capacité de l'emprunteur et de l'intention de rembourser. Les gens
utilisent le crédit qu'ils ont envers les institutions
financières et utilisent
les prêts pour acheter des biens et des services. Le
revenu d'une personne est un indicateur de capacité de remboursement, en
particulier par rapport au montant de la dette qu'ils ont déjà
(LAROUSSE, 1999 :992)
1.1.4. Définition, de SACCO
SACCO est une institution financière sous forme de
coopérative. Comme telle, elle est une coopérative qui
opère dans le système financier, il est une personne morale, dans
laquelle l'individu épargne son argent et peut obtenir des prêts
afin d'investir dans des activités diverses. (
www.umwalimu.com avril 2010)
1.2. Les trais distinctifs d'une coopérative et
les modes d'associations et d'entreprise
Le mouvement coopératif se distingue des autres modes
d'association et d'entreprise non seulement par ses objectifs mais aussi par
les principes qu'elle utilise pour atteindre son but.
1.2.1. Distinction entre une société par
actions et une coopérative
Le fonctionnement interne d'une coopérative est l'une
des différences la plus démarcative de l'autre entreprise, si non
celle-ci est une entreprise comme les autres, soumise aux lois du
marché, aux lois de l'économie. Notons enfin qu'une
société par action n'est pas une coopérative, par le fait
qu'elle viole les principes d'une coopérative, (RUTERAHAGUSHA, 2007
:30)
1.2.2. Différence entre la coopérative et
les mouvements de solidarité
Compte tenu du caractère informel des mouvements de
solidarité, ils ne sont ni association, ni entreprise capitaliste, ils
sont tout simplement des mouvements. Ils sont fragilisés par leur propre
élément autodestructeur qui est le «
désintérêt » et ne peuvent de ce fait franchir leur
sphère. Quant à la coopérative, elle est au départ
une entreprise des personnes qui se sont volontairement regroupées pour
répondre à un besoin commun.
En conclusion, les mouvements de solidarité ne sont pas
des coopératives et la coopérative, non plus, n'est pas un
mouvement de solidarité, (RUTERAHAGUSHA, 2007 :28)
1.2.3. Différence entre la coopérative et
l'association
En bref, toute association n'est pas une coopérative
mais toute coopérative est une association. Il est à noter que
l'association est une organisation habituellement régie par un
règlement d'ordre intérieur et ne respecte pas à la lettre
les principes coopératifs.
Toutefois, elle peut devenir à la longue une
coopérative à condition qu'elle réponde à toutes
les exigences des coopératives. (RUTERAHAGUSHA, 2007 :23)
1.2.4. Différence entre la coopérative et
l'entreprise
Les actions appellent les dividendes, le lucre ne
dépend que du capital disponible, le profit n'a pas de limite fixe
(profit spéculatif), le profit est un ajout individuel qui gonfle le
volume du capital, l'entreprise dépend du capital disponible, les
actions donnent l'importance aux propriétaires selon leur volume, les
actions sont négociables, progressent et grâce aux capitaux
cumulés et réinvestis tandis que dans la coopérative les
parts sociales sont rémunérés à
intérêt limité , le profit dépend des besoins des
coopérateurs à satisfaire, le profit est conditionné par
le seuil de rentabilité, le profit est affecté à divers
services des membres.
Le capital dépend de l'esprit de l'entreprise des
membres, de leur volonté de réussir, leur nombre augmentant les
chances de leur succès, les parts sociales sont un outil et non une fin,
la personne importe plus que ses parts sociales. La part sociale est une
confirmation d'appartenance à la coopérative, les parts sociales
sont (par respect aux principes coopératifs), progresse grâce
à l'ampleur des transactions des membres, de leur nombre et l'inter
coopération.
En conclusion, toute entreprise n'est pas coopérative mais
toute coopérative est une entreprise, (IWACU, 1988 : 20).
1.3. Revue de la littérature
Nous allons passer en revue l'historique des coopératives
d'épargne et de crédit ainsi que de la microfinance dans le
monde, en Afrique, et au Rwanda.
1.3.1. Historique des coopératives
d'épargne et de crédit dans le monde
Tout le monde s'accorde à dire que les
coopératives d'épargne et de crédit sont les
plus anciennes des institutions de micro finance formelles et semi formelle.
D'où, l'on ne saurait comprendre le contexte d'émergence de la
micro finance en dehors de celle des coopératives
d'épargnes et de crédit dont les origines sont
lointaines et dépassent le cadre continental africain. (DESROCHE, 1976
:33)
En 1831, un philosophe et homme politique français
Philippe BUCHEZ, un des inspirateurs du socialisme chrétien
établit les règles de la coopération ouvrière de
production. En 1844, un petit groupe de tisserands Anglais de la ville de
Rochdale lança la première coopérative de consommation.
Cette société coopérative qui s'occupait au départ
d'une boutique des produits alimentaires et autres articles des ménages
fut créée sur certaines règles dont le succès fut
tel qu'elle se transforma en un mouvement national. Profitant ainsi de cette
réussite des Anglais, les Français, dont le pays était le
premier à créer la coopérative de production ont
approfondi les recherches qui ont abouti en 1934 à la réalisation
du système des coopératives de production qui est devenu
mondial.
C'est en Allemagne que les premières formes de
coopérative d'épargne et de crédit ont vu le jour au XIXe
siècle. Mal payés, les ouvriers et les petits fonctionnaires
avaient beaucoup de difficultés et de mal à nouer les deux bouts
du mois. La sécurité sociale n'existait pas et pour octroyer les
crédits, les banques exigeaient des garanties fortement coûteuses.
Alors cette catégorie de personnes ne pouvait obtenir de crédits
qu'en recourant aux services des usuriers qui pratiquaient des taux
d'intérêts très élevés. (GITON et VITRY, 1995
:77)
Ainsi, pour venir en aide à cette masse des personnes,
HERMANN CHULZE- DELITZSCH et FRIEDRICH WILHEM RAIFFENSEN, ont
créé des coopératives permettant aux pauvres de mettre
ensemble leurs économies pour avoir un crédit facilement et moins
cher. Il s'agissait d'apprendre aux économistes faibles
d'économiser non pas pour devenir riches, mais pour subvenir aux besoins
primaires, ils devraient pour cela, mettre en commun des avoirs de chacun au
profit de l'ensemble. (GITON et VITRY, 1995 :77)
Les actions de RAIFFEISEN se répandirent vite en
Allemagne et poussèrent d'autres pays d'Europe à les adopter : en
Italie sous l'impulsion de Léon WOLLEMBOURG, en Belgique sous la
conduite de l'abbé MELLAERTS. En 1900, l'Europe comptait
déjà quelque 8.000 sociétés coopératives
d'épargne et de crédit. De l'Europe, le mouvement gagna le
continent américain et surtout le Canada où en 1900 Alphonse
Desjardins fonda la première caisse populaire à Lévis au
Québec. (GITON et VITRY, 1995 :77)
Desjardins est considéré comme fondateur des
coopératives d'épargne et de crédit tel que nous les
connaissons aujourd'hui. Le mouvement Desjardins est conçu comme une
synthèse originale des différents modèles d'institutions
d'épargne et de crédit européennes.
Du Canada, les Coopec gagnèrent l'Australie, les
Etats-Unis d'Amérique et l'Afrique. Les associations d'épargne et
de crédit prennent différentes dénominations en Afrique
:
Caisse populaire d'épargne et de crédit ; Caisse
rurale d'épargne et de crédit ; Coopérative
d'épargne et de crédit ; Coopérative de crédits
mutuels ou mutuels de crédit ; banques populaires...
Malgré ces différentes dénominations,
elles poursuivent toutes les mêmes objectifs à savoir : regrouper
les gens d'une méme communauté qui veulent mettre ensemble leurs
économies et les gérer ensemble. Les adjectifs populaires,
ruraux, ou mutuels qui qualifient ces coopératives ou caisses ont un
sens propre dans ce contexte.
Ces coopératives ou caisses sont populaires parce
qu'elles sont organisées par des simples gens qui en sont
propriétaires, les seuls gérants et les seuls
bénéficiaires ; « populaires » parce qu'accessibles
à tout le monde.
Elles deviennent « rurales » quand elles sont
créées en milieux ruraux par des paysans. Elles sont
gérées par les paysans eux mêmes, avec des personnes
choisies parmi eux et par eux. L'adjectif « mutuel » met l'accent sur
l'idée d'entraide sans but lucratif. Commission Européenne, (2000
:112)
1.3.1.1 En Afrique
1.3.1.1.1. En République Démocratique du
Congo
Si pendant l'époque coloniale les coopératives
d'épargne et de crédit avait été favorablement
accueillie dans les colonies anglaises, au Congo par contre leur reconnaissance
par l'autorité coloniale fut tardive et une place modeste leur fut
réservée.
Que signifiait un tel oubli ? Exposant le problème de
Coopec en RDC Moeller constata dans les années 40 l'inexistence
d'endettement et de l'usure auprès des populations congolaises de la
colonie belge.
Aussi ne croit-il guère pouvoir justifier la
nécessité de la création de ce type
d'organisation coopérative, car selon lui, la Coopec n'est
envisagée et conçue qu'en fonction d'un état
d'endettement et d'usure, au lieu de servir à fournir
aux organisations indigènes les premières mises de fonds
nécessaires à la formation de leur capital à
l'installation, et à l'achat de matériel.
L'appréhension d'un échec l'écarta de
cette voie afin qu'un désastre éventuel, estime-t-il ne
détruise dans l'esprit de l'indigène tous les avantages de
l'épargne. Cette position fut en fait celle du Conseil colonial
lorsqu'il fut question des associations coopératives indigènes
écartant ainsi le problème de la création des
coopératives de crédit.
Quand l'opportunité d'une politique de crédit
fut reconnue, elle fut préconisée que celle-ci sera
réalisée par deux voies : un fonds spécial de
crédit indigène qui permettrait de distribuer des crédits
aux agriculteurs ; des caisses administratives qui pourraient aussi dans
certains cas leur fournir des avantages.
Malgré les limites connues et imposées à
ces deux institutions qui n'ont pas parvenues à être «
populaires » et la conviction que des créations des
coopératives de crédit telles que préconisées et
réalisées en faveur des colonies anglaises constitueraient une
excellente mesure, Mr Willaert écartait cette dernière solution,
pour la très simple raison mais significative : « on pourrait
arriver plus facilement au même résultat en créant au Congo
une caisse d'épargne sur le modle de la caisse d'épargne et de
retraite de Belgique »
Manifestement, le problème des coopératives
d'épargne et de crédit était en rapport à la fois
avec la politique de crédit et le financement des coopératives
indigènes, (SHERBROOK, 1993 : 249)
1.3.1.1.2. En Afrique de l'OUEST et de l'EST
ASSOCIATION DE COOPERTAVE D'EPARGNE ET DE CREDIT en Afrique
(ACECA). Le but de l'ACECA est d'aider les associations nationales à
organiser la mobilisation des ressources locales, d'institutionnaliser
l'épargne et les crédits aux fins de développement
économique et social.
En Aoüt 1969, il s'est tenu une Assemblée
générale de l'ACECA qui a élu le siège à
Nairobi, au Kenya et son bureau régional pour l'Afrique de l'ouest
à Lomé, au Togo. Les pays membres de l'ACECA sont les suivants :
Bénin, Botswana, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ethiopie,
Gambie, Ile Maurice, Kenya, Lesotho, Liberia, Malawi, Nigeria, Ouganda, RDC,
Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Swaziland, Tanzanie,
Togo, Zambie.
L'ACECA est affiliée au Conseil Mondial des
Coopératives d'épargne et de crédit WOCCU (World Council
of Crédit Union) créé en 1970 à Washington et qui
comprend les associations régionales telles que ACCU (Asie) ACECA
(Afrique) ; COLAC (Amérique Latine) CUNA (Etats-Unis
d'Amérique..).
L'ACECA ayant bénéficié d'une aide
financière de la part de l'Agence Canadienne de Développement
International (ACDI) et de l'Aide Technique de NACOU (Association Canadienne de
caisses de Crédit, le projet ACDI - ACECA - NACCU prit naissance. C'est
ainsi que l'Association Canadienne de Caisse de Crédit
sélectionna cinq experts canadiens pour la représenter en
Afrique. Un coordonnateur délégué fut installé au
siège de l'ACECA à Nairobi, les autres furent envoyés en
Tanzanie, au Cameroun, au Burkina - Faso et en République
Démocratique du Congo.
1.3.2. Historique des coopératives
d'épargne et de crédit au Rwanda
Le secteur de la microfinance au Rwanda est relativement
jeune. Bien que l'auto-paysan aide les petites organisations (telles que les
tontines-ROSCA ou ibimina) ont existé pendant un certain temps, la
croissance s'est accélérée avec la création des
Banques Populaires ou de l'Union des Banques Populaires du Rwanda (UBPR) en
1975 dont le réseau domine la microfinance, l'industrie
d'aujourd'hui.
Parmi les principaux objectifs de ces réformes figurent
le renforcement de la Banque Nationale du Rwanda (BNR) les pouvoirs
légaux de coordination et de supervision du système bancaire,
l'introduction des nouveaux instruments financiers, la libéralisation
des taux d'intérêt et l'ouverture de la structure bancaire aux
banques étrangères.
En Juin 2006, la Banque central a décidé de
fermer neuf majeurs IMF après le diagnostic suivant ; la gestion de ces
institutions a été caractérisée par une mauvaise
gouvernance d'entreprise, ces IMF ont subi des pertes importantes
causées par l'organisation interne et une mauvaise gestion de leur
portefeuille de prêts qui a causé d'importantes difficultés
d'emprunt et de récupération; la perte de confiance de la
population dans ces institutions a causé un retrait massif des
dépôts accompagnés d'un arrêt complet de la
création des nouveaux gisements graves problèmes des
liquidités; Certaines de ces IMF ne pouvaient satisfaire aux conditions
d'octroi des licences prévues par la Banque Nationale du Rwanda.
La liquidation de ces IMF qui totalise des dépôts
de plus de 3 milliards de FRW a été gérée par la
BNR, avec l'aide d'une Commission ministérielle et technique ; les
liquidateurs ont été
nommés par un tribunal de droit et le gouvernement a
accordé un montant de 1,5 milliards de FRW à rembourser 50% de
l'argent des déposants.
Des commissions ont été également mises en
place au niveau des districts afin de soutenir les liquidateurs dans leurs
efforts de rétablissement.
Fin Décembre 2008, 80% des dépôts ont
été remboursés pour un montant supérieur à 1
milliards de FRW.
1.3.3. Mohamed Yunus et la microfinance
Dans les années 1970, avec la Gramen Bank, Muhammad
Yunus développe la microfinance au Bangladesh ouvre la voie à de
nombreuses autres expériences menées dans le monde entier. Des
institutions sont créées pour fournir aux pauvres des moyens de
créer leur gagnepain et les outils pour gérer le risque
associé, c'est-à-dire les services financiers normaux qui sont
proposés aux catégories les plus riches.
Le succès de la Gramen Bank qui compte maintenant comme
clients plus de 7 millions de Bangladeshies pauvres a connu un écho dans
le monde entier. Dans la pratique, il s'est avéré difficile de
recopier cette expérience. Dans les pays où les densités
de population sont plus faibles, il est beaucoup plus problématique de
réunir les conditions de rentabilité pour créer des
services et commerces de proximité.
Il n'empêche que la Gramen a démontré que
non seulement les pauvres remboursent leurs crédits, mais qu'ils peuvent
payer des intérêts élevés et que l'institution peut
donc couvrir ses propres coûts. YUNUS (2003 :77)
A la fin des années 1980, les initiatives se
multiplient. En Amérique latine, des institutions accordant des
crédits en milieu urbain commencent à couvrir leurs frais sans
subvention. L'ONG bolivienne PRODEM créée en 1986 décide
de « filialiser » ses activités de microfinance sous forme de
banque en créant la Banco Solario S.A, plus connue sous le nom de Banco
Sol. C'est l'émergence d'une « industrie de la microfinance
».
Beaucoup de progrès ont été
réalisés, mais tous les problèmes n'ont pas
été résolus, et la grande majorité de la population
qui gagne moins d'un euro par jour, spécialement dans les zones rurales,
ne bénéficie toujours d'aucun accès au secteur financier
normal.
Le secteur de la microfinance a connu une croissance
régulière jusqu'à atteindre en 2007, 25 milliards de
dollars pour l'ensemble des crédits relevant de la microfinance. Il en
faudrait dix fois plus pour fournir aux populations pauvres le capital dont
elles ont besoin. Le secteur de la microfinance a connu une forte croissance,
au point qu'on a pu se demander s'il n'y avait pas un risque à laisser
filer autant de capitaux vers un secteur qui n'était pas
forcément géré correctement.
1.3.4. Microfinance dans les pays
développés : un moyen de lutter contre l'exclusion
bancaire
L'exemple de la France
La microfinance fait partie des moyens de lutter contre
l'exclusion bancaire et sociale. En France en particulier, le
microcrédit est présent sous deux formes :
Le microcrédit personnel accompagné est un
prêt d'un montant généralement inférieur à 3
000€ accordé avec un taux d'intérêt faible (3,5% en
moyenne) dont l'objectif consiste à financer des petits projets
(voiture, permis, équipement...) portés par des personnes dont
les ressources ne leur permettent pas de prétendre à un
crédit à la consommation. Le microcrédit personnel,
appelé aussi microcrédit social, se distingue du don car
même si son obtention dépend de la situation sociale de
l'emprunteur (chômage, contrat précaire...), il s'agit d'un
prêt qui doit être remboursé. En cela, l'emprunteur est
responsabilisé et revalorisé : c'est une relation de confiance
qui s'instaure et surtout d'autonomie : une fois le microcrédit
remboursé, l'emprunteur ne doit rien « à la
société » MAURI A. (1995: 4).
Le microcrédit professionnel est un prêt d'un
montant généralement inférieur à 25 000€
destiné à des personnes désirant créer ou reprendre
une entreprise mais dont les ressources sont insuffisantes pour pouvoir
prétendre à un prêt classique. Pour
bénéficier d'un microcrédit, l'emprunteur doit être
accompagné par un réseau d'accompagnement
spécialisé et compétent comme par exemple : France Active,
France Initiative, les Boutiques de Gestion ou encore la Fondation de la 2e
Chance. Ces réseaux vont l'aider à monter son projet, à
instruire sa demande de financement et à développer son
activité. L'acteur principal est l'ADIE (Association pour le
développement de l'initiative économique). MAURI A. (1995: 8).
Comme le soulignent des chercheurs de la chaire microfinance
d'Audencia, « la microfinance fait partie des engagements de la plupart
des banques il existe de solides raisons économiques
de pénétrer le marché par le biais du
microcrédit ». Le microcrédit est un moyen pour les banques
de toucher une clientèle solvable mais jusque-là en marge du
secteur bancaire. Comme le rappelle l'Inspection Générale des
Finances, dans un rapport rendu public en décembre 2009, les banques
possèdent l'expertise et les moyens suffisants pour développer
cette activité en partenariat avec les associations et
collectivités locales. Les banques peuvent être des acteurs de la
microfinance de façon directe (c'est le cas des Caisses d'Epargne, de La
Banque Postale, du Crédit Mutuel...) ou de façon indirecte (en
finançant des IMF comme la Banques Populaires...) MAURI A. (1995:
15).
1.3.5. Les besoins financiers des pauvres
Dans les économies en voie de développement, et
en particulier dans les zones rurales, beaucoup d'activités qui seraient
considérées dans le monde développé relevant du
secteur financier, ne sont pas monétisées, c'est-à-dire
que ces activités peuvent être menées à bien sans
recours à l'argent. Par définition, les pauvres ont très
peu d'argent. Mais il arrive souvent que dans leur vie le besoin d'argent se
fait sentir. (ROBINSON, 2006 :43)
RUTHERFORD (2000 :4) dresse une typologie des
besoins des services financiers:
Les besoins du cycle de la vie comme les mariages,
funérailles, naissances, éducation, logement, veuvage,
vieillesse.
> Les catastrophes personnelles comme les maladies et
blessures, le chômage, le vol, le harassement ou la mort.
> Les catastrophes de l'environnement, catastrophes
naturelles comme les incendies, les inondations, les cyclones ou catastrophes
résultant de l'action humaine comme la guerre ou la destruction des
habitations.
> Les opportunités d'investir, création
d'emploi ou développement de son activité, achat de terres ou de
matériel, rénovation de son habitat, stabilisation de son
emploi.
Les pauvres savent faire preuve d'imagination pour subvenir
à leurs besoins, principalement à travers la création et
l'échange des différentes formes des biens non monétaires.
Les substituts à l'argent varient d'un pays à l'autre, mais il
s'agit typiquement des bétails, des grains, des bijoux et de
métaux précieux.
D'après Marguerite Robinson, les années 1980 ont
montrés que « la microfinance pouvait fournir une assistance
à large échelle, et cela de façon profitable » et que
dans les années
1990, « la microfinance commence à se
développer comme une industrie ». Dans les années 2000,
l'objectif de l'industrie de la microfinance est de satisfaire la demande
insatisfaite à une large échelle et de jouer un rôle dans
la réduction de la pauvreté. Alors que ces dernières
décennies, beaucoup de progrès ont été
réalisés par le développement d'un secteur de la
microfinance viable, un certain nombre des questions restent à
régler avant que cette industrie ne soit capable de satisfaire
massivement la demande mondiale.
1.3.6. Critiques de la microfinance
Est-il évident que la microfinance réduit la
pauvreté ?
Pour beaucoup de partisans de la microfinance,
l'évidence que la microfinance est un outil efficace de lutte contre la
pauvreté va de soi. Cette croyance a été l'objet d'un
certain nombre des critiques. Le sociologue Jon Westover a trouvé que
l'essentiel de l'évidence de l'efficacité de la microfinance
à réduire la pauvreté reposait sur des études de
cas anecdotiques.
Il a passé au crible 100 articles sur le sujet. Six
articles seulement prenaient appui sur des données assez quantitatives
pour être représentatives. Parmi ces 6 publications, l'une d'entre
elles trouvait que la microfinance réduisait la pauvreté. Deux
autres étaient dans l'incapacité de conclure que la microfinance
réduisait la pauvreté bien que les auteurs attribuaient quelques
effets positifs au programme considéré. Les 3 autres
études parvenaient, en gros, à la même conclusion : une
majorité des participants avaient le sentiment que leurs affaires
financières avaient évolué favorablement mais certains
avaient le sentiment inverse. (WESTOVER, 2000 : 54)
Le guide de la Microfinance de Boyé, Hardenberg et
PURSAT (200 : 33), s'il reconnaît que certaines études ont conclu
à l'absence d'impact ou à un impact négatif, ne leur donne
guère de signification en raison de la fréquence trop faible de
ces résultats. Les auteurs du guide retiennent que plusieurs
études menées à des années d'écart et sur
différents continents ont montré que l'action des IMF recueillait
des résultats impressionnants, tant sur le plan économique avec
des impacts sur le niveau de revenu et la capacité à
épargner que sur le plan social avec des effets sur la scolarisation des
enfants, l'accès aux soins et l'amélioration de l'habitat.
1.3.6.1. Taux d'intérêt élevé
pour le microcrédit
Des critiques se sont également élevées
sur les taux d'intérêt élevés auxquels devaient
consentir les emprunteurs. En 2006, la moyenne des taux d'intérêt
annuels se situait à 23,3% pour un échantillon de 704 IMF ayant
accepté de soumettre leurs bilans au Micro Banking Bulletin. MOHAMMAD
YUNUS s'est exprimé sur ce point dans l'édition 2007 d'un Monde
sans Pauvreté. Pour le fondateur de la Gramen Bank, les IMF qui
proposent des taux d'intérêt supérieurs à 15% pour
des crédits à long terme, devraient être
pénalisées.
1.3.6.2. Bonne utilisation de l'argent des
donateurs
La bonne utilisation de l'argent des donateurs a
également été mise en question. Le CGAP (Consultative
Group to Assist the Poor) a récemment émis l'idée que
« une large part de l'argent dépensé n'est pas
utilisé efficacement, soit parce qu'il se retrouve raccroché
à des mécanismes de financement compliqués, ou bien
l'argent est confié à des partenaires dont les performances ne
sont pas crédibles. Dans certains cas, des programmes mal conçus
ont retardé le développement des systèmes financiers
inclusifs en produisant des distorsions de marché et en
détournant des initiatives commerciales domestiques vers de l'argent bon
marché ou gratuit. » (CGAP 2008 :39)
1.3.6.3. Exploitation des bénéficiaires des
microfinances
On a aussi reproché aux animateurs des IMF de ne pas
porter assez d'attention aux conditions de travail des ménages pauvres,
particulièrement lorsque les emprunteurs deviennent des
quasi-salariés des IMF a qui, ils vendent de l'artisanat ou des produits
agricoles qu'ils travaillent. La détermination des IMF aide les
emprunteurs à diversifier et à accroître leurs revenus, a
induit ce type de relation dans plusieurs pays, notamment au Bangladesh,
où des centaines de milliers d'emprunteurs travaillent effectivement
comme salariés pour des filiales commerciales de la Gramen Bank ou de la
BRAC. Selon ces critiques, les horaires, les vacances, les conditions de
travail ainsi que la sécurité ne seraient pas soumises à
une quelconque réglementation et les contrôles pour
débusquer les abus seraient exceptionnels.
1.4. Typologies des coopératives au
Rwanda
L'article 4 de la loi no 31/1998 du 12 octobre 1988 portant
organisation des sociétés coopératives, repartit les
coopératives entre les catégories suivantes :
> Coopératives de production :
constituées par des producteurs dans le but de produire des
biens pour l'usage des membres et pour la commercialisation de leur
intérêt des membres ;
> Coopératives de consommation :
créées par les consommateurs en vue de vendre à
leurs adhérents et leurs voisins les biens de consommation
achetés ou fabriqués, et en vue de distribuer les
bénéfices, aux membres au prorata des transactions ou les
affecter à des oeuvres de solidarité dans les conditions
définies par les statuts des coopératives ;
> Coopératives de, services : ayant
pour mission d'exécuter certains travaux pour leur compte, ou pour le
compte des tiers ;
> Coopératives mixtes : qui exercent
des activités de diverses natures.
1.5. Présentation sommaire d'UMWALIMU
SACCO
Umwalimu SACCO, a été agrée par le
ministère du Commerce, de l'industrie et du tourisme en tant que
coopérative, le 21 Juin 2006 et a été autorisée
à fonctionner le 22 février 2008 par la Banque centrale (BNR),
mais a commencé officiellement le 1er septembre 2008.
C'est une des initiatives mise en place par le gouvernement
pour favoriser le développement socio- économique des
enseignants. Umwalimu SACCO est une coopérative qui accorde des
prêts aux enseignants pour leur permettre de mettre en place des projets
générateurs des petits revenus afin de compléter leurs
revenus professionnels réguliers.
Une des stratégies sectorielles de la politique du
développement est d'installer un cadre pour la motivation qui permettra
d'améliorer la situation socio- économique et professionnelle des
enseignants. La principale préoccupation était la situation
socio-économique des enseignants qui n'était pas ajustées
à la réalité du jour.
L'insuffisance d'incitations financières appelle
à une combinaison des prestations et incitations en tant que
compléments aux maigres salaires. Cela contribuera à la
rétention des enseignants, la stabilité, l'enseignement du
curriculum efficace, et peut donner des effets positifs dans le
développement communautaire à travers les interactions des
petites entreprises, de co-entreprises et d'autres services et des
compétences qui peuvent être offerts par des enseignants
motivés. (
http://www.tsc.gov.rw/Mwalimu-SACCO.html
mai 2011).
1.4.8.1. Mission
Pour mobiliser l'épargne des membres, et offrir des
prêts à taux d'intérêt concurrentiels du personnel
qualifié et habilité, en utilisant la technologie moderne qui est
acceptable pour l'amélioration de l'efficacité de la gestion des
ressources de SACCO,
1.4.8.2. Objectif
> Favoriser le bien-être socio-économique des
enseignants rwandais
> Favoriser l'épargne parmi ses membres, en permettant
de mettre en commun leurs économies.
> Diffuser des informations concernant l'utilisation prudente
des préts et des meilleures méthodes et pratiques
d'épargnes,
> Etablir un solide système de contrôle qui
permettrait d'assurer la sécurité de l'épargne de
membres.
1.4.8.3. But
Réaliser des économies faciles et accessibles des
points de service de crédit pour les taux d'intérêt
équitables.
1.4.9. Caractéristiques et rôle de
SACCO
La structure de base de SACCO, ce qui la différencie des
Banques, et qu'elle appartient aux l'utilisateur intermédiaires
financiers. Les membres ont généralement un «lien
commun» fondé sur la zone géographique, l'employeur, la
collectivité, l'industrie ou d'autres affiliations.
Chaque membre a le droit de vote égal,
indépendamment de leur montant du dépôt ou le nombre
d'actions qu'ils possèdent. Leurs principaux produits sont
l'épargne et le crédit, mais certains transferts d'argent,
offrent des services de paiement et d'assurance. Les SACCOs parfois se joignent
pour créer la deuxième association en vue de pallier aux fins de
renforcement des capacités de gestion des liquidités, et
refinancement; ces associations de second niveau peuvent jouer un rôle
utile dans la surveillance (BRANCHA & KLAEHN, 2002...)
L'union des crédits SACCO est un lien nouveau pour les
pays en développement et le Rwanda n'est pas exclu. Des organismes
tels que la Banque Populaire du Rwanda et autres coopératives de
crédit et UMWALIMU SACCO jouent un rôle vital dans le
développement
socio-économique du pays en donnant accès
à des services à tous les membres avec un accent particulier sur
le faible revenu des membres et de sensibilisation de la microfinance ;
augmenter la capacité, la gestion des liquidités et de
refinancement.
La haute performance requise par la réglementation des
autorités et une surveillance efficace se traduira nécessairement
par une augmentation des capacités de gestion, notamment en
matière des coûts, des liquidités et le risque de
gestion.
L'accès aux structures secondaires est une autre
question clé pour toutes les institutions financières
considérables. SACCO à besoin d'être fortement soutenu sur
le plan politique, tel que le ministère du Commerce et le
ministère du Gouvernement locaux. En outre, le gouvernement doit
faciliter la formation d'alliance entre les SACCO et IMF, les SACCO sont en
mesure de déléguer des fonctions à leurs études
secondaires respectifs et structures afin de bénéficier
d'économies d'échelle et de gamme et aussi à leurs clients
la possibilité de mise à niveau afin d'accéder à
des prêts plus importants. (MINALOC, 2009...)
1.4.10. Avantages de SACCO
Les SACCO syndicats de crédit détiennent des
avantages réels pour la sensibilisation et la microfinance de
développement. Un SACCO est organisée:
> un moyen facile d'organiser une communauté, de
sauvegarder et de recycler l'épargne.
> Puisque la nature d'un SACCO est locale, elle mobilise
l'épargne locale, au sein de la
communauté, puis les profits sont retournés aux
membres sous forme des prêts. L'argent
reste et travaille au sein de la composition et la
région.
Ce succès obtenu mutuellement aide non seulement à
créer un sentiment d'appartenance et de fierté dans une zone; il
crée une culture de l'épargne et d'investissement.
1.4.10.1. Epargne
Un des éléments clés d'un SACCO est leur
produit d'épargne. Contrairement à la plupart des microfinances
les ONG et les institutions de crédit ils offrent un produit
d'épargne qui offre un intérêt et un retour sur leurs
dépôts, qui fournit une nouvelle source des revenus pour
l'individu et peuvent être réinvestis ou retirés pour
utilisation.
1.4.10.2. Facilité
SACCO peut démarrer avec une relative facilité.
Elles sont généralement ouvertes par un groupe "commun" caution
comme les agriculteurs, les enseignants, les artisans et ont tendance à
avoir un peu de soutien externe majeur. Elles n'ont pas besoin de dons de
ressources extérieures pour démarrer, car elle est
financée par les membres des "dépôts, ce qui rend le
processus de transmettre plus simple et plus droit.
1.4.10.2. Stabilité
En raison de sa nature, elles ont une base solide partant par
des petits comptes d'épargne qui crée une source de financement
stable et relativement peu coûteux. Cette stabilité crée la
confiance dans les institutions et dans le secteur financier.
1.4.10.3. Faible surcharge
Les SACCO bien gérées sont connus pour avoir de
bas frais généraux et coûts administratifs faibles, qui
leur permettent de consentir des prêts à des taux
d'intérêt qui sont inférieurs à ceux
pratiqués par les fournisseurs de microcrédit.
1.4.11. Caractéristiques et services fournis par
UMWALIMU SACCO au Rwanda 1.4.11.1. Caractéristiques
Les systèmes de crédit et d'épargne au
Rwanda sont caractérisés par ce qui suit:
Les SACCOs ont exigence de garantie souple. En l'absence
d'installations de garantie, l'évaluation du risque de crédit est
faite par la gestion des risques des prêts axée sur la
crédibilité de l'emprunteur, démontrée
principalement dans ses plans d'épargne. SACCO offre des prêts qui
a un coût relativement faible a ceux la donnent un grand nombre des
petits prêts et de percevoir le remboursement sur le taux
d'intérêt relativement bas AGEVI (2004 : 32)
1.4.11.2. Les services fournis par UMWALIMU
SACCO
La coopérative d'épargne et de crédit
offre des services aux enseignants Rwandais. L'épargne est la
décision financière ou une action par une personne physique ou
morale de conserver une partie de ses fonds excédentaires pour
l'utilisation future ou pour les gains d'intérêt.
SACCO peut être utilisé pour surmonter le manque
de capacité de production, faible confiance en soi chez les
entrepreneurs rwandais petits et moyens et leur permettre de se
perfectionner. Il ya cependant beaucoup de problèmes
associés à des petits prêts ou des petites entreprises
financées par des prêts.
1.5. Les obstacles qui entravent le développement
du SACCOS au Rwanda
Une enquête réalisée par des experts, des
consultations et des représentants du gouvernement depuis 1998 montrent
que SACCO au Rwanda est confronté à plusieurs contraintes,
(rapport UMWALIMU SACCO 2009).
Bien que les coopératives d'épargne et des
crédits aient des avantages distincts aux banques en matière
d'accès, ils doivent relever des défis que les banques ne sont
normalement pas exposées.
1.5.1. Faible gouvernance
Les SACCO sont généralement régis par un
conseil d'administration élu par les membres ; les petites, SACCO jeunes
sont souvent entièrement gérées par des
bénévoles. Comme ils grandissent et effectuent des
opérations plus risquées, dont ils ont besoin des gestionnaires
professionnels, il est à noter qu'à ce point les problèmes
se produisent lorsque les administrateurs bénévoles continuent de
prendre des décisions opérationnelles.
Il est difficile pour les membres du conseil
d'équilibrer les intérêts des emprunteurs et des
épargnants, parce qu'ils ont peu d'incitations pour assurer la
discipline prudentielle ou de rentabilité, tandis que, les
épargnants sont plus intéressés à protéger
leurs dépôts et de gagner un taux avantageux de retour.
Principe "une personne, une voix" système de
décision visent à garantir l' socio- économique
égalité des intérêts des gens, dans certains cas, la
communauté d'élites ou des emprunteurs nets dominent la structure
pour leur propre profit.
Les SACCO bien gérées sont connus pour avoir des
faibles frais généraux et coûts administratifs bas, qui
leur permettent de consentir des prêts à des taux
d'intérêt qui sont inférieurs à ceux
pratiqués par les fournisseurs de microcrédit.
1.5.2. Le model SACCO
Malgré les difficultés rencontrées par les
SACCO elles peuvent être un outil efficace si elles réglementent
les meilleures pratiques, et si elles étaient guidées par les
valeurs fondamentales
de l'auto-assistance, la responsabilité, la
démocratie, l'équité, la solidarité,
l'honnêteté, la transparence, la responsabilité sociale et
l'altruisme.
Il existe une variété des modèles de
SACCO à travers le monde et il n'y a pas un seul modèle qui
s'applique à chaque pays ou groupe des personnes, mais il ya quelques
uns des meilleurs pratiques et des normes. L'Alliance Coopérative
Internationale (ICA) souligne que les SACCO sont essentiellement des
coopératives. Les coopératives sont des organisations
démocratiques contrôlées par leurs membres qui
établissent leurs propres politiques. Par conséquent, ils sont
autodéterminées et auto surveillance; ses politiques doivent
être fixées par ses membres et ne doivent pas être
gérés à l'extérieur.
1.5.3. L'éducation est la clé du
succès
En raison de la nature de la démocratie au sein de
SACCO, il est important d'avoir une connaissance des membres, un membre non
informé de l'ICA est la plus grande menace pour toute SACCO. L'ACI
souligne que les coopératives et les SACCO, en retour, devrait fournir
l'éducation et la formation de leurs membres, des représentants
élus, les gestionnaires et les employés afin qu'ils puissent
contribuer efficacement au développement de leur coopérative.
L'éducation des membres de la SACCO est une nécessité
absolue pour le maintien de la démocratie, organe de commande et de
transparence dans la SACCO.
1.5.4. Très peu d'éducation sur les
SACCO
Seulement 18% de la population adulte sont membres de SACCO,
et selon un récent sondage, seulement 3% de la population adulte a
déclaré être enregistré avec des IMF. Ceci est un
résultat de facteurs combinés tels que la culture des
économies pauvres et de l'individualisme, peu d'éducation et la
sensibilisation de la population, l'illettrisme financier, pas ou peu de
l'appropriation par les collectivités locales, la mauvaise
réputation (SACCO et les IMF en général sont
caractérisées par la solvabilité faible, des
créances élevées douteuses, peu de sécurité
pour les dépôts, la corruption et la mauvaise gouvernance),
l'image biaisée par les ONG "intervention qui a fait que la SACCO soit
perçu comme fournisseurs de subventions, etc. ( rapport Umwalimu SACCO
juillet 2009 : 25)
1.5.5. La mauvaise gouvernance et la petite
capacité en ressources humaine:
Les lacunes dans les compétences observées pour le
pays en général et pour le secteur financier en particulier, sont
exacerbés par la nature et la taille de la COOPEC.
En effet, comme micro ou petites organisations communautaires
d'entreprises détenues et gérées, la plupart des SACCO ont
peu des ressources humaines qualifiées avec capacité de relever
les défis liés au marché, l'innovation et l'adaptation aux
changements, la gestion financière et le respect des règles
prudentielles, etc. ( rapport Umwalimu SACCO juillet 2009 p 25)
1.5.6. Peu d'informations sur les mauvais clients de la
COOPEC et IMF
Pour les IMF en général et en particulier pour
les SACCO, l'absence de partage d'information sur les mauvais clients expose
ces institutions à des risques élevés sur les prêts
qui devraient être évités si les informations
étaient mieux coordonnées et partagées au sein de la
profession. Ce manque de partage d'information a été l'un des
principaux facteurs qui a causé la faillite de certaines IMF, et dans la
plupart des cas, cela a été combiné avec peu d'effort par
le gouvernement local, la police et les autorités judiciaires à
poursuivre les mauvais clients des IMF et SACCO.
1.5.7. Cadre juridique inapproprié et les
taxes.
Par rapport à la capacité des juridictions les
contrats liés aux prêts sont trop sophistiqués et trop
difficiles à manipuler, en particulier par les juridictions Abunzi.
Ceci provoque un grand nombre de retards et exacerbe la
perception négative de SACCO quand les gens qui détournent les
fonds ne sont pas effectivement poursuivis.
1.5.8. Manque des infrastructures adéquates
(énergie, des routes, des bureaux, équipements)
La plupart des COOPEC existantes n'ont pas de source
d'énergie, d'entre eux ils ont peu d'accès sur le réseau
de l'EWASA ou l'énergie solaire. Un pauvre réseau routier dans
certaines régions éloignées. (Rapport Umwalimu SACCO
juillet 2009 25)
1.5.9. Taux d'intérêt
élevé
Pour être en mesure de mobiliser efficacement
l'épargne, SACCO à proposé des véritables
rendements positifs de l'épargne, ce qui n'était pas le cas
pendant des nombreuses années. Cependant la tendance récente de
l'inflation qui a baissé à presque zéro pour le dernier
mois de 2008 est très encourageante.
Il est difficile pour les membres du conseil
d'équilibrer les intérêts des emprunteurs et des
épargnants, parce qu'ils ont peu d'incitations pour assurer la
discipline prudentielle ou de rentabilité, tandis que, les
épargnants sont plus intéressés à protéger
leurs dépôts et de gagner un taux avantageux de retour.
Le principe "une personne, une voix" système de
décision vise à garantir l'égalité des
intérêts des gens, dans certains cas, la communauté
d'élites ou des emprunteurs nets dominent la structure pour leur propre
profit.
1.5.10. Insuffisance de la réglementation et la
supervision
La compétence de régulation externe et la
surveillance permet d'identifier, éviter et résoudre des nombreux
problèmes communs rencontrés par les COOPEC et
coopératives de crédit.
Dans de nombreux pays les SACCOs sont supervisés par le
même organisme gouvernemental qui est responsable de tous les types de
coopérative non financière, y compris l'agriculture la
commercialisation, ces organismes n'ont pas les compétences
financières ou l'indépendance politique nécessaire
à la supervision intermédiaire financière de façon
efficace.
En Amérique latine, la Banque surveille les
départements de supervision pour SACCO, et en Afrique de l'Ouest, les
banques centrales ont désigné un ministère, tels que
microfinance, Pour superviser les COOPEC. (CGAP; Brian Brancha, WOCCU,
août 2005)
1.5.11. Dommages causés par un crédit
externe
Les donateurs ont fourni des fonds par le biais de SACCO pour
cibler certains types de clients. L'expérience a montré que cette
pratique tend à nuire SACCO; de réduire le fonds externe, les
incitations à mobiliser les dépôts, l'inclinaison des
incitations vers le filet d'emprunteur, ne sont pas gérées avec
autant de soin que l'argent propre des membres.
1.5.12. Contraintes liées à la
législation et à la politique
Les SACCO sont essentiellement des entreprises économiques
exigeant un bon soutien législatif et politique visant à
créer un environnement propice à un développement sain.
1.5.13. Les contraintes de ressources
Au Rwanda plusieurs SACCOs ont été fermés
par la BNR suite à la mauvaise gestion, qui a conduit à leur
faillite et ne parvenaient pas à répondre aux besoins des
clients. Les SACCO
qui ont reçu l'ordre de cesser leurs activités,
sont notamment: SACCO Intambwe, Urumuri MF, MF Urugero, Ongera IMF, et SACCO
Iwacu plus leurs branches. La décision de fermer les opérations
des institutions de microfinance mentionnées ci-dessus a
été prise par la BNR en collaboration avec le ministère
des finances et du commerce en juin 2006.
La mauvaise gestion qui a conduit à la pénurie
de liquidité est la principale raison de la fermeture de ces SACCO.
1.5.14. Les contraintes de l'institution
Il ya un problème de manque de sensibilisation et
d'information par les membres du SACCO. Bien que les membres de SACCO aient
considérablement augmentés, il ya absence de participation active
des membres dans sa gestion.
Cela a conduit à l'apathie parmi les membres en
matière de gestion et a détruit la nature démocratique des
coopératives de base. D'autres problèmes rencontrés par
les SACCO au Rwanda, sont notamment l'absence des prêts
hypothécaires par SACCO, ce qui limite leur capacité
d'acquérir des prêts à court terme auprès des
Banques Commerciales. (Rapport Umwalimu SACCO juillet, 2009 :25)
1.6. Capacité de réussite de
SACCO
Dans son message destiné à la journée
mondiale de coopération, le 2 juillet 2005, le professeur Nshuti
Manassé, ancien ministre de commerce a souligné qu'en dehors du
développement économique, les SACCO sont des raccourcis à
la réduction de la pauvreté ; le système de rotation de
crédit ajouté à l'épargne est également une
importante source bancaire.
Les SACCO ont contribué à améliorer le
processus décisionnel et la création d'un bon investissement,
meilleure méthode de prestation de services et de la
responsabilité. (MINICOFIN, 2009)
1.7. Le besoin de SACCO au Rwanda
Le taux d'intérêt de SACCO a augmenté au
cours des dernières décennies. Les agences multilatérales
de prêt, des pays développés et des pays en
développement et les organisations non gouvernementales appuient toute
la promotion de SACCO.
Ceci est principalement dû au fait que la croissance des
marchés financiers est réticente à fournir des services
financiers efficaces et efficients, en particulier aux personnes à
faible revenu.
La majorité des Rwandais sont des salariés
à faible revenu, et ont peu ou pas accès aux services financiers
et SACCO offre la possibilité de mobiliser et gérer les maigres
ressources financières de manière efficace. L'octroi des petits
prêts aux membres de ce segment de la population est justifiée
pour des raisons diverses (UMASHANKAR et al 2004...)
Depuis 1994, le gouvernement du Rwanda a engagé des
réformes du secteur financier en vue d'un système efficace et
efficient. Les principaux éléments de la réforme du
secteur financier ont consisté à renforcer le cadre
réglementaire et de supervision du système bancaire, la
libéralisation des taux d'intérêt, et la suppression des
restrictions sur les restrictions du compte courant, des institutions
financières, et permettant l'entrée des banques
étrangères sur le marché financier. Les réformes
ont eu un impact appréciable sur le développement du secteur
financier. (Rapport de politique Rwandais de microfinance)b
1.8. Sources des fonds d'Umwalimu SACCO Les
sources des fonds sont les suivants :
Les frais d'ouverture de comptabilité, partager des
contributions, les dépôts des membres, les commissions, les
intérêts sur emprunts, les fonds de réserve,
l'excédent d'exploitation.
1.9. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Avant d'entrer dans la partie pratique de notre travail, nous
avons voulu présenter notre milieu d'étude, qui se trouve dans le
District de Gasabo, secteur Remera.
1.9.1. Historique
Avec la loi no 04/2001 du 13 janvier 2001 portant organisation
et fonctionnement du District, l'ancien secteur de commune Kacyiru a
donné naissance en 2001 au district de Gasabo, (District de Gasabo
2008)
1.9.2. Localisation géographique d'Umwalimu SACCO
de Remera
Avec son siège social à Remera, District de
Gasabo, elle fonctionne actuellement avec des succursales dans plus de 15
districts, y compris Gasabo, Gicumbi, Musanze, Muhanga,
Rubavu, Huye, Nyamagabe, Rusizi, Nyanza, Nyagatare, Kayonza,
Rwamagana, Ngoma, Karongi, et Nyamata.
Conclusion partielle
Ce chapitre a consisté en la définition des
concepts clés, le cadre de la clarification de la portée de notre
réflexion sur les coopératives ; ensuite, nous avons passé
en revue quelques écrits concernant les coopératives
d'épargne et de crédit.
Il a été question de dégager les
différentes notions relatives aux coopératives d'épargne
et de crédits : les caractéristiques et le rôle de SACCO,
les avantages de SACCO, les services fournis par Umwalimu SACCO, contraintes
rencontrées par Umwalimu SACCO au Rwanda le besoin de SACCO au Rwanda,
les obstacles qui entravent le développement du SACCO au Rwanda, les
défis au développement d'Umwalimu SACCO, les services fournis par
Umwalimu SACCO, l'historique de coopérative d'épargne et de
crédit dans le monde, en Afrique, et au Rwanda, typologie de
coopérative au Rwanda. Nous avons décrit le SACCO, son
historique, sa situation géographique, sa mission, ses objectifs, ses
buts.
Ce chapitre nous a permis d'avancer dans notre travail en
essayant de comprendre notre sujet. Nous pensons que les éléments
de ce chapitre vont nous servir de ligne directrice dans la suite de notre
recherche.
CHAPITRE
II. LA CONTRIBUTION DE LA COOPERATIVE UMWALIMU
SACCO
Le but de ce chapitre est de présenter, d'analyser et
d'interpréter, les résultats de la recherche. Cette étude
a été menée à Umwalimu SACCO, siège social
à Remera sur un échantillon de 60 répondants,
c'est-à-dire 20 répondants de l'administration SACCO et 40
clients. La recherche a rassemblé les opinions des clients d'Umwalimu
SACCO ainsi que celle de son administration et le personnel des
opérations pour connaitre la contribution socio-économique des
cette coopérative d'épargne et de crédit,
2.1. Identification des enquêtés
L'identification de nos enquêtés comprend trois
variables, à savoir : l'age, le niveau d'études le sexe et
l'état matrimonial.
2.1.1. Répartition des enquêtés par
sexe
Le variable sexe est d'importance capitale dans un travail de
recherche, car elle permet de se situer par rapport au genre et de comprendre
le degré de la complémentarité dans les services. Cette
variable nous a aidés à comprendre le degré du genre dans
la mise en application de la politique nationale de coopérative
d'épargne et des crédits.
Tableau 1: Le sexe des répondants.
Sexe
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Hommes
|
28
|
46,6%
|
Femmes
|
32
|
53,3%
|
Total
|
60
|
100%
|
Source: résultats de notre recherche, avril
2011
Dans le tableau ci-dessus, il est montré que le nombre
des femmes est plus élevé c'est-à-dire 28
enquêtés, soit 46,6% que celui des hommes. Le grand nombre des
clients de SACCO est constitué des femmes enseignantes ; tandis que les
hommes sont à 32, soit 45% des répondants. Cela a
été un constat général, depuis longtemps, les
femmes qui ont pu étudier fréquentaient les options d'enseignant
plus que les autres options: techniques, mécaniques, et les sciences.
2.1.2. Répartition des enquêtés par
âge
L'age est un élément important dans
l'appréciation et la prise de décision dans un domaine
donné, notamment le jugement qu'un individu peut avoir pour ouvrir son
chemin vers l'avenir. L'age de l'intimé a été
divisé en cinq groupes d'age comme indiqué dans le tableau
ci-dessous.
Tableau 2: l'âge des répondants
L'âge de répondants
|
Effectif
|
Pourcentage
|
21-30 ans
|
9
|
15
|
31-40 ans
|
23
|
38
|
41-50 ans
|
25
|
42
|
51-60 ans
|
3
|
5
|
61-70
|
0
|
0
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : résultats de notre recherche, avril
2011
Comme l'indique le tableau ci-dessus, la majorité des
répondants se retrouve dans la tranche d'age de 41-50 ans. La
minorité se retrouve dans la tranche d'age de 51-60 ans.
Vu les résultats présentés dans le
tableau 2 entre la tranche d'age 21-30 ans ; se trouvent un bon nombre
d'enseignants. Après les études, les jeunes gens embrassent la
carrière de l'enseignement, c'est facile à trouver et constitue
une occupation temporaire pour les gens qui attendent d'autres qualifications
ou un autre emploi.
Et ceci est principalement dü encore au fait qu'à
cet âge, la plupart des enseignants ont leurs propre familles ceci
constitue des charges supplémentaires qui les obligent à
rechercher des sources de revenus.
La tranche d'age de 51-60 ans est très minoritaire, parce
que les enseignants, comme tous les autres agents de l'Etat prennent la
retraite, au fur et a mesure qu'ils avancent en age.
2.1.3. Répartition des enquêtés selon
le niveau d'études
Le niveau d'études de nos enquêtés nous
intéresse pour savoir à quel niveau ils peuvent surmonter et
résoudre leurs problèmes, sans ignorer que plus on a
étudié, mieux on peut gérer ses affaires et participer au
développement de sa famille. En effet l'éducation constitue un
facteur important pour un changement de mentalité. Elle demeure un
puissant moteur du changement d'attitude et de comportement. Le tableau qui
suit nous montre la répartition des enquêté selon leur
niveau d'études.
Tableau 3: le niveau d'études des
répondants
Niveau d'études
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Etudes secondaire
|
27
|
45
|
Etudes universitaire
|
13
|
21,6
|
Autre études
|
20
|
33,3
|
Total
|
60
|
100
|
Source : Résultats de notre recherche, avril
2011
Concernant le niveau d'études, le tableau ci-dessus
nous fait remarquer que 27 des enquêtés, soit 45% sont des
humanistes ; 13 enquêtés, soit 21,6% sont des universitaires, 20
enquêtés, soit 33,3% ont fait autres études.
Le tableau ci-dessus montre que beaucoup d'enseignants ont
fait l'école secondaire, ceci est dû au fait qu'à la fin de
l'école secondaire beaucoup d'entre-deux vont dans l'enseignement par
manque de moyens financiers pour aller à l'université, surtout
ceux qui vivent dans la campagne.
2.1.4. Répartition des enquêtés selon
l'état matrimoniale
L'enquête s'est intéressée aussi aux
informations susceptibles de nous donner quelques éclaircissements sur
la situation matrimoniale des enquêtés de SACCO. Le tableau
ci-dessus nous donne les détails.
Tableau 4: répartition des enquêtés
selon l'état matrimonial.
Etat civil
|
Effectif
|
Pourcentages
|
Marié (e)
|
36
|
60
|
célibataires
|
24
|
40
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : résultats de notre recherche, avril
2011
Comme nous montre le tableau ci-dessus 36
enquêtés, soit 60% sont mariés, 24 soit 40% sont
célibataires. Ce qui est clair, c'est que les mariés sont plus
représentés, que les célibataires, parce que lorsqu'on est
mariés, les rôles et les responsabilités dans les
ménages deviennent beaucoup. Et là on a besoin d'argent pour
nourrir la famille.
2.2. Activités exercées par Umwalimu SACCO
à Remera
Les activités de la coopérative Umwalimu SACCO
sont principalement la gestion de l'épargne des membres issue de leurs
retenues mensuelles de 5% du salaire net. L'octroi des crédits ; les
crédits aux groupes d'épargnes des enseignants.
2.2.1. Epargne
Au sein d'Umwalimu SACCO, l'activité d'épargne a
débuté en 2008. L'activité de mobilisation
d'épargne et la sensibilisation des enseignants à
l'adhésion à Umwalimu SACCO a permis d'observer une
évolution positive de la COOPEC Umwalimu SACCO de telle sorte qu'en 2010
les épargnes se sont multipliées.
Tableau 5: Épargne chez les
enquêtés
Montant épargné
|
Effectif
|
Pourcentage
|
5000-70000
|
31
|
52
|
71000-100000
|
6
|
10
|
101000-400000
|
17
|
28
|
401000-600000
|
6
|
10
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre recherche, avril
2011
Comme nous le remarquons à travers ce tableau, 31
enquêtés, soit 52% épargnent à Umwalimu SACCO entre
5000 et 70000 Frw ; 6 enquêtés, soit 10% épargnent entre
71.000 et 100.000Frw, 17 enquêtés, soit 28% épargnent entre
101000 et 400000Frw, 6 enquêtés, soit 10% épargnent entre
401000et 600000Frw.
« Lorsque l'on n'a pas beaucoup d'argent, il est d'autant
plus important de bien gérer ce que l'on a ; gérer correctement
son argent signifie commencer par garder ce que l'on a. Cela implique
d'éviter les dépenses superflues et de trouver un endroit bien
sure pour conserver l'argent mis de coté, quel que soit le montant.
Faire ce choix, le choix d'épargner plutôt que de consommer est le
fondement de la bonne gestion de l'argent. » (RUTHERFORD, 2002 :14),
Les enquêtés affirment l'importance
d'épargner. Ils disent que plus vous déposez votre argent
à Umwalimu SACCO plus vous gagner la confiance de
bénéficier de crédit et la sécurité de votre
argent est assuré.
L'adhésion à Umwalimu SACCO aide les membres
à cultiver l'esprit, d'épargne dans le but d'autofinancer leurs
activités.
Ceux qui n'épargnent pas avancent des raisons suivantes
:
« Je n'épargne pas car je ne reçois pas la
totalité de mon salaire, et d'ailleurs il est insuffisant et ne parvient
pas à résoudre mes problèmes de première
nécessité».
« Chaque fin du mois, je retire tout mon salaire et il ne
reste aucun sou à épargner ».
« Combien puis-je épargner alors qu'il ne reste rien
sur le compte en banque » ?
« Peux-tu économiser ce que tu ne possèdes pas
? Si tu es endetté, qu'est ce que tu peux épargner ? Et si celui
qui t'a prété de l'argent vient te le demander »
« Je parviens à peine à trouver de
quoi manger, que puis-je épargner ? Il ne reste aucun sou sur mon compte
».
« Je retire tout le salaire sur mon compte et les besoins
familiaux élémentaires ne sont pas couverts car les
problèmes sont nombreux ».
« Comment peut-on épargner alors qu'on
touche son salaire avec des dettes innombrables, je récupère
toute la somme ».
2.2.2. Crédits
Pour le système de la banque classique, le
crédit est éloigné du pauvre pour la simple raison de
non-crédibilité. C'est pourquoi la coopérative Umwalimu
SACCO est la bienvenue pour permettre à ses membres enseignants de
l'école primaire et secondaire d'accéder aux services
d'épargne et de crédit. Ces services leurs permettent de
constituer un stock de liquidité qui les aidera dans l'avenir.
La coopérative Umwalimu SACCO offre des crédits
à court terme, afin de permettre aux autres membres d'avoir accès
à des prêts aussi.
Tableau 6: Enquêtés ayant
bénéficié de crédits.
Crédit accordé
|
Effectif
|
Pourcentage
|
50.000 à 100.000 Frw
|
8
|
13,3%
|
100.000 à 150.000 Frw
|
12
|
20%
|
150.000 à 200.000frw
|
10
|
16,6%
|
+ de 200.000
|
30
|
50%
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : résultats de notre recherche, avril
2011
Comme nous le montre le tableau ci-dessus, 8
enquêtés, soit 13,3% sont accordés le crédit de
50.000 à 100.000 Frw ; 12 personnes, soit 20% sont accordés le
crédit de 100.000 à 150.000 Frw ; 10 enquêtés, soit
16,6% ont reçus un crédit de 150.000 à 200.000 Frw ; 30
enquêtés, soit 50% ont reçus un crédit de 200.000 et
plus.
Ce tableau montre qu'Umwalimu SACCO accorde un crédit
passable à ses membres, ce qui leur permet de mieux investir dans les
différentes affaires.
Une enquêté dit que « pour obtenir un
crédit, il faut être patient, donc il faut passer et repasser au
bureau de la coopérative pour que le dossier avance ». Ici
s'engendre un autre problème, donc ici les enseignants risquent de
perdre leur boulot à cause de s'absenter chaque fois qu'ils sont au
bureau de la coopérative.
Ceux qui ne sollicitent pas des crédits auprès des
institutions financières avancent diverses raisons:
« Je ne demande pas de crédit bancaire parce qu'on ne
me donne pas la montant sollicite pouvant m'être »
« Je suis incapable de rembourser ce crédit car le
taux d'intérêt est très élevé, je
préfère m'endetter dans les boutiques des petits
commerçants ».
« Le problème est de trouver les fonds pour
rembourser et d'ailleurs on ne peut rien faire avec la petite somme qu'on donne
qui est proportionnelle au salaire »
« Il peut m'être difficile de rembourser le
crédit et par ailleurs trouver du temps libre pour le
rentabiliser»
« Je n'ai pas de garanties bancaires, mon salaire est
insuffisant, je ne peux pas rembourser ce crédit méme si on me
l'accorde ».
Une enquêtée a déclaré ce qui suit
: « donner une chance aux enseignants l'accès à des
préts les encourage à exercer des activités de
développement. "Une augmentation de 10.000 Frw sur le salaire d'un
enseignant crée un impact plus faible, mais reflète beaucoup sur
le budget national. Si on leur donne un accès facile aux prêts, il
les encourage à mener des activités de développement, "
Elle explique que, comme toute autre forme d'épargne, la
coopérative de crédit, Umwalimu SACCO se livre à deux
activités principales, qui incluent la gestion de l'épargne des
membres
venant de leurs retenues mensuelles de 5% du salaire net du
participant par un système de retenue. Ces économies sont faites
des économies permanentes et recyclées en prêts qui sont
accordés aux membres.
La même enquêté a expliqué que comme
une mesure d'efficacité et de la qualité du service, le
délai de remboursement s'élève à 2 ans, afin
d'éviter les prêts à long terme et de permettre aux autres
membres d'avoir aussi accès à des prêts.
Le montant maximum qu'on peut donné en prêt
individuel s'élève à 3 millions de francs rwandais, tandis
que lorsque les membres ayant des intérêts communs se
réunissent en coopérative, ils ont la chance d'en avoir.
Le nombre total des membres qui ont jusqu'à présent
bénéficié de la SACCO en termes de prêts et avances
s'élevait à 23 900 du 31/12/2010.
"Toutefois, a-t-elle ajouté que le nombre total des
membres a augmenté à 42017 au 31/12/2010, et projetons 50 000
membres en 2011. Nous nous efforçons d'augmenter le nombre des
bénéficiaires, des prêts à augmenter d'au moins
43%."Certaines difficultés dans le fonctionnement coopératif
notamment les retards dans le recouvrement des prêts et l'épargne
due à la lenteur des opérations dans le traitement des
enseignants membres au niveau du district, le partage d'informations entre les
membres et le calendrier des enseignants qui vont également à
certaines opérations quand ils ne répondent pas au programme.
2.2.3. Crédit aux enseignants
entrepreneurs
La coopérative Umwalimu SACCO favorise l'entreprenariat
pour les enseignants. C'est ainsi qu'elle a mis à la disposition de ses
membres un crédit destiné aux enseignants entrepreneurs. Cela
contribue au renforcement des capacités des Enseignants Rwandais et
à encourager les initiatives privées.
Tableau 7: Les enseignants entrepreneurs ayant
bénéficié de crédit.
Statut
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Homme
|
4
|
7
|
femme
|
7
|
12
|
Aucun
|
49
|
81
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre recherche, avril
2011
Comme nous montre le tableau ci-dessus, 4
enquêtés entrepreneurs sont des hommes, soit 7% ont
bénéficié de crédit ; 7 enquêtés sont
des femmes enseignantes et entrepreneurs, soit 12% ont
bénéficié de crédit ; 49 enquêtés,
soit 81% n'ont rien bénéficiés comme crédit. Cela
est dû parce que tous le monde veut obtenir des crédits et comme
l'entreprise n'a pas de moyen d'octroyer le crédit à tous les
membres à méme temps, elle décide d'octroyer le
crédit à court terme, ceci va permettre aux autres d'avoir
accès aux crédits, c'est pourquoi nous trouvons 81% qui n'ont pas
bénéficié de ce crédit.
Les conditions d'accès au crédit
enseignants-entrepreneurs sont les suivantes : être un enseignant
âgé de 21 ans au moins, avoir un compte bancaire à Umwalimu
SACCO, avoir un antécédent positif de crédit.
Ce crédit est individuel et s'adresse exclusivement aux
enseignants exerçants des activités économiques dont la
taille est plus importante que celles des groupes d'épargne et de
crédit. Les enseignants souhaitant bénéficier de ce
crédit doivent verser sur leurs comptes 25% du crédit
sollicité comme épargne préalable. (Plan d'action Umwalimu
SACCO 2009).
Nouer les deux bouts du mois dans la ville de Kigali
étant enseignant n'est pas chose facile, nous ont affirmé 7% des
répondants ; l'éducation des enfants, les logements grâce
Umwalimu SACCO, ça va déjà mieux, car ils peuvent
satisfaire leurs besoins fondamentaux. Les mariés disent qu'avant
l'adhésion à Umwalimu SACCO, ils dépendaient de leurs
familles et leurs partenaires, aujourd'hui, certains ont construit leurs
propres maisons.
2.3. Contribution d'UMWALIMU SACCO à
l'amélioration des conditions de vie de ses membres.
La majorité de nos répondants affirment que, la
coopérative Umwalimu SACCO a énormément contribué
à la promotion de leurs conditions de vie, tel que le revenu mensuel,
mais à des degrés différents ; un d'entre-eux a
affirmé que la première fois, il avait reçu une somme de
300.000 Frw qu'il a investi dans une activité génératrice
de revenu qui lui a permis de rembourser son crédit.
Maintenant il est en capable de demander 3 millions,
crédit à court terme. La plupart de ces enquêtés
disent qu'avant d'adhérer à Umwalimu Sacco ils étaient
sans aucune autre activités, aujourd'hui, ils sont commerçants au
quartier commercial de Kigali.
Tableau 8: une évaluation de la contribution
d'Umwalimu SACCO à la promotion des conditions de vie.
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Umwalimu Sacco a beaucoup aidé
|
55
|
91,6%
|
Umwalimu SACCO n'a pas aidé du tout
|
5
|
8,4%
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : résultats de notre recherche, avril
2011
Les résultats montrent que 55 enquêtés,
soit 91,6% affirment que Umwalimu SACCO les a beaucoup aidé ; 5
enquêtés, soit 8,3% disent que Umwalimu SACCO ne les a pas
aidé du tout. Plusieurs clients de Umwalimu SACCO ont des
antécédents négatifs concernant le remboursement des
crédits ce qui les empêche de demander un nouveau crédit
suite au manque de remboursement, ils disent que Umwalimu SACCO ne les a pas du
tout aidé.
Selon 91.6% disent que Umwalimu SACCO les a beaucoup
aidé à fructifier a extendre leurs affaires et a
l'amélioration de condition socio-économique de leur vie ainsi
que l'amélioration de leurs compétences en gestion, en les aidant
à accroître la productivité, afin d'obtenir des rendements
plus élevés sur leurs investissements et d'augmenter leurs
revenus ainsi que leur niveau de vie. Cela montre qu'ils ont plus d'avantages,
ils peuvent maintenant obtenir d'autres sources de revenus de leurs
affaires.
2.3.1. Améliorations des conditions
sociales
D'une manière spécifique, l'étude vise
à identifier les niveaux de revenus des enseignants, évaluer leur
niveau de satisfaction des besoins, identifier leurs initiatives de
diversifications des revenus, à montrer comment les problèmes
socio-économiques auxquels font face les enseignants se
répercutent sur la qualité de l'enseignement au Rwanda et enfin
montrer comment l'amélioration des conditions de vie des enseignants
contribuerait à l'amélioration de la qualité des services,
et par conséquent augmenter leur rendement.
2.3.1.1. La santé
Avant l'adhésion à la Coopérative
Umwalimu SACCO, l'accès aux soins de santé de santé
était difficile et élémentaire. Après avoir
adhéré à la coopérative, les membres ont eu les
moyens d'accéder aux soins de santé grace à l'assurance
maladie. La promotion de l'assurance maladie chez les membres de la
coopérative Umwalimu SACCO constitue un principe majeur. Les
coopératives se sont chargées de payer des cotisations à
la mutuelle de santé pour tous leurs coopérateurs, les membres
sont assurés à 97%.
D'une manière général, l'adhésion
à Umwalimu SACCO a permis à ses membres d'accéder aux
soins de santé, même dans les cabinets privés ou ils ne se
faisaient pas soigner avant l'adhésion.
La plupart de nos enquêtés affirment qu'une fois
c'était le désespoir total car, aller à l'hôpital
étais pour eux, un rêve, et conséquemment ils faisaient
recours aux médecins traditionnels, mais après avoir
adhéré à Umwalimu SACCO, se faire soigner ce n'est plus un
problème, ils peuvent aller se faire soigner n'importe quel
médecin.
Tableau 9: Adhésion à l'assurance
maladie
|
Effectif avant
|
Pourcentage
|
Effectif âpres
|
Pourcentage
|
Mutuelle de santé
|
15
|
25
|
40
|
66,6
|
RAMA
|
5
|
8,3
|
15
|
25
|
Aucune assurance
|
40
|
66,6
|
5
|
8,3
|
Total
|
60
|
100%
|
60
|
100%
|
Source : résultats de notre
enquêtés
Comme le tableau nous montre, 15 enquêtés, soit
25% étaient dans l'assurance maladie de la mutuelles de santé
avant l'adhésion à Umwalimu SACCO, et 40 enquêtés,
soit 66,6% après l'adhésion ; 5 enquêtés, soit 8,3%
étaient dans l'assurance maladies, RAMA et 15 enquêtés soit
25% après l'adhésion à Umwalimu SACCO.
Les coüts d'accès aux soins de santé ont
été allégés par l'adhésion des enseignants
à l'assurance de soins de santé primaire attravers RAMA et la
mutuelle de santé.
Comme le tableau nous montre, il y a un grand nombre des
enquêtés, 40 personnes soit 66,6% qui n'étaient pas dans
l'assurance maladie avant l'adhésion à Umwalimu SACCO, et
après l'adhésion on vois que le nombre a bien augmenté, la
raison est que, plusieurs membres de Umwalimu SACCO après avoir y
adhérer, ils ont accès au crédit pour se faire soigner, et
parce qu'ils ont déjà un autre source financier grâce
à Umwalimu SACCO ils peuvent se faire soigner sans problèmes.
Bien avant les enseignant étaient affiliés à la RAMA ou a
la mutuelle de santé mais ils étaient peu nombreux, parce que les
médicaments étaient trop cher et ils n'avaient pas des moyens.
Cependant, le gouvernement Rwandais a ménager beaucoup
d'effort pour améliorer les conditions de vie des enseignants tel que
l'instauration du système de protection sociale (RAMA), l'instauration
de la Coopérative d'Epargne et de Crédit « Umwalimu SACCO
»,
Selon le Rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé
cité par KAMANZI, (2009 :62), « Améliorer la santé et
la longévité des pauvres est une fin en soi, un objectif
fondamental du développement. Mais l'amélioration de la
santé est aussi un moyen de parvenir aux objectif de
développement, c'est-à-dire non seulement l'équité
et la justice sociale, admis depuis longtemps mais également le
développement économique, »
Les pays dont la population jouit d'une bonne sante et d'une
bonne éducation parviennent nettement mieux à instaurer une
croissance durable que ceux dont la population a un niveau de santé
médiocre.
Le même rapport précise que, la bonne santé
contribue au développement économique de nombreuses façons
:
> évolution de la démographie,
l'amélioration de la santé entraine une réduction des taux
de mortalité et de fécondité ainsi qu'une réduction
de rapport de dépendance. Il devient alors possible d'investir davantage
dans la santé et l'éducation de chaque enfant.
> Augmentation du niveau d'instruction, les enfants en
bonne santé apprennent mieux et ont un meilleur taux de
fréquentation scolaire. Lorsqu'ils parviennent à l'âge
adulte, étant plus instruits, ils produisent davantage.
> Accroissement de la productivité du travail, des
travailleurs en bonne santé sont physiquement et intellectuellement plus
productifs. Ils gagnent des salaires plus élevés, ils perdent
moins des journées de travail que ceux qui sont atteints de maladie
chronique.
Cela non seulement contribue directement à la
croissance, mais également à l'investissement.
Ainsi, ce rapport cité par KAMANZI, (2009 :62), dit que
« la bonne sante est liée à la croissance économique,
la mauvaise santé et la maladie nuisent au développement
économique et entrainent la pauvreté. » Ceci est très
proche de ce qui a été observé dans la coopérative
Umwalimu SACCO.
2.3.1.2. L'éducation
L'éducation est trop chère et la politique
éducative ne peut atteindre ses résultats sans prendre en
considération les conditions de travail des enseignants qui sont
maîtres du créneau. Ainsi, les enseignants doivent travailler dans
des conditions leurs permettant d'atteindre au maximum les performances
souhaitées.
La scolarisation des enfants est un sujet à attirer
notre attention compte tenu de son importance dans le développement
socio-économique, c'est aussi un indicateur du niveau de vie de la
population. Le tableau ci-dessous nous montre les détails.
Tableau 10 : les dépenses dues à
l'éducation
Frw
|
effectif
|
Pourcentage
|
Achat facile du
matériel scolaire
|
12
|
20
|
Achat facile
d'uniforme
|
22
|
36,6
|
Payement facile de
minerval
|
18
|
30
|
Les enfants
fréquentent une école privée
|
8
|
13,3
|
Total
|
60
|
100
|
Source: résultat de notre enquêtés
avril 2011
Dans le tableau ci-dessus il est montré que 12
enquêtés, soit 20% peuvent acheter du matériel scolaire; 22
enquêtés, soit 36,6% peuvent acheter facilement d'uniforme; 18
enquêtés, soit 30% peuvent facilement payer le minerval de leur
enfants ; et 8 enquêtés, soit 13,3% leur enfants
fréquentent une école privée.
En réponse de savoir s'il est facile de trouver cet
argent, 41,6% des enseignants ont répondu qu'ils ne peuvent pas payer
facilement les frais de scolarité de leurs enfants et méme ceux
qui y parviennent (16,6%), fournissent des efforts considérables.
Ceux qui n'ont pas répondu à la question sont des
célibataires qui n'ont pas encore d'enfants ou les jeunes couples dont
les enfants n'ont pas encore commencé l'école.
2.3.1.3. Le logement
Beaucoup d'enseignants n'ont pas leurs propres logements. Ils
louent des maisons de valeur minimale. Le tableau suivant montre les
dépenses mensuelles en logement.
Tableau 11: dépenses mensuelles sur le
logement
Frw
|
Effectif d'enseignants du Primaire
|
%
|
Effectif d'enseignants
du secondaire
|
%
|
J'ai construit ma propre maison
|
32
|
53,3
|
15
|
25
|
J'ai reconstruit
ma maison
|
8
|
13,3
|
41
|
68,3
|
J'ai acheté une parcelle
|
9
|
15
|
0
|
0
|
J'épargne pour
acheter une
maison
|
13
|
21,6
|
0
|
0
|
total
|
60
|
100
|
60
|
100
|
Source : résultat de notre enquête avril
2011
Dans le tableau ci dessus il est montré que, 32 des
enquêtés, du primaire soit 53,3% ont construit leurs propres
maisons, 8 enquêtés, soit 13,3% ont reconstruit leurs maison ; 9
enquêtés, soit 15% ont acheté leurs propres maison; 13
enquêtés, soit 21,6% ils épargnent pour acheter une
maison.
Ceci montre que l'adhésion à Umwalimu SACCO
à beaucoup aidé ses membres car la plupart d'entre eux ont
construit leurs propres maisons, les ont renouvelles, louent des maisons
modestes...
L'enquête a révélé également
que certain ont un logement modeste soit les certains n'ont pas le
matériel nécessaire de base comme le lit avec un matelas
convenable, le salon complet et le matériel de cuisine.
Des commentaires pour ceux qui ont le matériel ci-haut
identifié ont été relevés ; les plus importants
sont tels que ces objets modestes, usés et insuffisants. La
majorité de ceux qui n'ont pas répondu à la question sont
encore des célibataires et vivent sous le toit paternel d'autres n'ont
rien comme matériel de maison.
2.3.1.4. L'alimentation
Pour comprendre la situation alimentaire de nos
enquêtés, nous avons demandé combien de repas ils prennent
par jour, car une malnutrition leurs empêche de bien se développer
physiquement et intellectuellement, alors qu'une nutrition suffisante et riche
non seulement influence la santé physique, mais aussi la santé
psychique et mentale. Ainsi donc, une bonne nutrition étant la
clé du développement, les membres de la coopérative
Umwalimu SACCO ont besoin d'un ratio alimentaire équilibré pour
leur santé et pour mieux s'acquitter de leur travail quotidien.
Dans cette analyse, il a été question de
recueillir les opinions des enseignants quant à l'utilisation de leur
salaire pour couvrir les besoins primaire de base tel que la nourriture,
boissons etc., parce que l'adhésion à Umwalimu SACCO doit changer
la vie d'un enseignant quoi qu'il en soit, pour le développement durable
du pays.
Tableau 12: changement au niveau de
l'alimentation
Nombre de
repas par jour
|
Effectif avant
l'adhésion
|
%
|
Effectif après
l'adhésion
|
%
|
1 repas
|
10
|
16,6
|
14
|
23,3
|
2 repas
|
10
|
16,6
|
14
|
23,3
|
3 repas
|
10
|
16,6
|
30
|
50
|
Aucun repas
|
30
|
50
|
2
|
3,3
|
Total
|
60
|
100
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre recherche avril
2011
le tableau ci-dessus nous montre que 10 enquêtés,
soit 16,6% pouvaient avoir un repas petit avant l'adhésion dans Umwalimu
SACCO, et 14 enquêtés, soit 23,3% après l'adhésion
dans Umwalimu SACCO ; 10 enquêtés, soit 16,6% seulement ils
peuvent avoir le repas de midi avant l'adhésion à SACCO et 14
enquêtés, soit 23,3% peuvent manger à midi après
l'adhésion ; 10 enquêtés, soit 16,6% peuvent avoir le
diner, avant l'adhésion dans SACCO et 30 enquêtés, soit 50%
ne peuvent pas avoir aucun repas avant l'adhésion, 2
enquêtés, soit 3.3% ne peut avoir aucun repas après
l'adhésion à Umwalimu SACCO.
Certains enquêtés affirment qu'ils mangeaient une
fois par jour difficilement, mais après l'adhésion à
Umwalimu SACCO la vente des vivres fait parti de leur commerce, donc ils
trouvent à manger très facilement et sont satisfait. Un
enquêté nous a dit que, aller au marché et prendre la
nourriture dans son propre boutique est très différent. Quand on
n'a pas d'argent c'est impossible d'aller au marché.
C'est vrai que le nombre de repas pris par jour a sensiblement
augmenté grâce à l'adhésion à Umwalimu SACCO
qui leur a permis d'augmenter le revenu afin d'améliorer leur
alimentation.
Ceci nous montre comment l'adhésion à Umwalimu
SACCO a beaucoup aidé dans tous les domaines, car après avoir
adhéré à Umwalimu SACCO, le changement se fait remarquer
pour la plupart des membres, tant au point de vue de santé,
éducation, logement, et alimentaire etc.
2.3.2. Amélioration sur le plan
économiques
Les conditions économiques des enseignants ont
été analysées après l'adhésion dans la
coopérative d'Umwalimu SACCO et à partir des salaires qu'ils
touchent, des institutions bancaires qu'ils utilisent et d'autres moyens
utilisés pour satisfaire leurs besoins financiers. La présence
des coopératives Umwalimu SACCO a été un atout pour ses
membres, parce qu'ils font des commerces, grâce aux crédits
octroyés par la coopérative.
Cet impact, se matérialise par la modernisation du
Secteur. L'accès aux soins médicaux, l'éducation des
enfants, l'habillement, l'alimentation, l'épargne et d'autres aspects
économiques.
2.3.2.1. Activités
génératrices de revenu crées par les membres d'Umwalimu
SACCO
Notre recherche nous a amené à constater d'une
part que la mise en place d'Umwalimu SACCO a contribué à fournir
aux adhérents des activités générateurs de revenu
qui les aident à sortir de la pauvreté. D'autre part, la
population environnante bénéficie des services directs ou
indirects liés à l'existence d'Umwalimu SACCO.
Tableau 13:Activités génératrices de
revenus.
Activités ou projets
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Agriculture
|
30
|
50
|
Elevage
|
15
|
25
|
Commerce
|
15
|
25
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre recherche, avril
2011-
Les résultats de notre enquête
représentés dans ce tableau nous montrent que 30
enquêtés, soit 50% affirment qu'ils ont pu développer leurs
activités agricoles. La coopérative aide leurs membres à
acquérir le matériel agricole, la semence, les champs grâce
aux revenus mensuels et annuels ainsi que les crédits. 15
enquêtés, soit 25% d'enquêtés disent qu'ils ont
pût pratiquer l'élevage ; 15 enquêtés, soit 25% ils
font le commerce grâce à la coopérative.
Nous constatons qu'un enseignant peut faire à la fois
plusieurs occupations génératrices de revenus compte tenus de la
demande qu'il a.
La population locale bénéficie de ces
activités en trouvant du travail, en achetant la nourriture, le lait,
etc. ces activités génèrent un revenu important aux
membres mais aussi la population locale en tire le profit parce qu'elle trouve
le lait dans leurs quartiers et à bon prix. Ces différentes
activités permettent aux membres à améliorer leurs
conditions de vie.
Ceux qui n'ont pas d'autres occupations soulignent que les
activités génératrices de revenus sont nombreuses mais
il leur est difficile de les faire car ils n'ont pas de moyen matériel
ni
également des moyens financiers comme fonds de roulement
pour démarrer une activitéquelconque.
Ainsi, ils le déclarent en ces termes :
« Il y a à faire mais quand est ce que tu peux le
faire ? Comment peux-tu - le faire ? Avec quels moyens peut-on le faire «
?
« Quand est-ce que je peux le faire si tu t'imagines que je
dois être toujours à l'école. Où est ce que je peux
trouver le fonds de roulement moi qui suis veuve ? Qui pourrait m'appuyer
»?
« Du moins, je peux cultiver mais je rentre tard dans la
soirée affamée et fatigué. Pas de temps matériel
pour exercer d'autres activités, et méme la nuit, l'on est
occupé par les préparations de leçons du lendemain
».
2.3.2.2. Créations d'emplois
La coopérative Umwalimu SACCO a pour mission aussi
d'améliorer les conditions de vie de ses membres grace aux
activités qu'elle réalise. Pour réaliser ces
activités elle donne d'emplois aux membres et aux autres personnes
compétentes. C'est dans ce cadre qu'elle contribue à la
création d'emplois.
En effet selon JURGEINTEIN, (2000 :52), les coopératives
peuvent créer des emplois de plusieurs manières
différentes :
> Les coopératives entant que lieu de travail collectif
: c'est le cas lorsque les coopératives travaillent ensemble dans une
unité de production commune.
> Les coopératives entant qu'employeurs : c'est le cas
des coopératives dont les employés salariés ne sont pas
nécessairement des coopérateurs ;
> Les coopératives entant que promoteur d'auto emplois
: c'est le cas lorsque les coopératives améliorent la situation
économique de leurs membres ;
Tableau 14: Création d'emploi par les enseignants
membres de SACCO
|
effectifs
|
pourcentage
|
Ont créée des emplois
|
40
|
66,6
|
N'ont pas créée d'emplois
|
20
|
33,3
|
Total
|
60
|
100%
|
Source : Résultats de notre enquête avril
2011
Les résultats de notre enquête
présentés dans ce tableau nous montrent que 40
enquêtés, soit 66,6% ont crée leurs propres emplois
grâce aux crédits reçu par Umwalimu SACCO ; tandisque 20
enquêtés, soit 33,3% n'ont rien crées comme emplois.
La raison qui fait qu'il y a un nombre limité d'emplois
créés, c'est que de nombreuses petites entreprises ont souvent
commencé comme un projet familial qui est source d'un revenu
supplémentaire à la famille. Elles sont donc dans
la plupart des cas dirigées par des membres de la famille
immédiates à citer la femme, le frère ou la soeur du
propriétaire.
Certaines personnes ne considèrent pas les membres de
la famille qui travaillent pour leur entreprise comme des salariés mais
plutôt comme des personnes qui travaillent bénévolement
pour la famille.
Quand un ou deux membres de la famille sont impliqués
dans le fonctionnement de l'entreprise, c'est aussi une promotion de l'emploi
qui aide à résoudre le problème du chômage, source
de la pauvreté au Rwanda.
Conclusion partielle.
Après avoir dégagé la revue de la
théorie à notre étude, nous sommes passées
directement aux éléments pratiques de notre travail au cours de
ce second chapitre.
Dans la première partie de ce chapitre, nous avons
analysé les différentes caractéristiques
sociodémographiques de notre population d'enquête ; et nous avons
focalisé notre analyse sur l'âge et le sexe, le statut matrimonial
et le niveau d'étude.
Dans la deuxième partie de ce chapitre, nous avons
essayé de vérifier notre première hypothèse selon
laquelle Umwalimu SACCO contribue à améliorer les conditions de
vie socio-économiques de ses membres dans la mesure où elle leur
permet d'épargner, d'obtenir des crédits en vue de créer
leurs propres entreprises, d'avoir un accès facile aux soins de
santé, à l'éducation des enfants, d'améliorer leurs
logements.
Les resultat de notre recherche nous montrent que, 52% de
repondant, épargnent à Umwalimu SACCO entre 5000 et 70000 frw ;
et 10% épargnent entre 71.000 et 100.000 frw. Nous avons note que 13,3%
de repondant ont reçu un crédit de 50.000 a 100.000 frw et 50% de
répondants ont reçu un crédit de 200.000 frw et plus. Par
ailleurs 7% de répondants ayant bénéficié du
crédit homme entrepreneur tandisque 12% de répondants ayant
bénéficié un crédit femme entrepreneur. Il est
à noter que 91,6% affirment qu'Umwalimu SACCO les a beaucoup
aidés, et 8,3% affirment le contraire.
En outre dans la santé, 25% étaient dans
l'assurance maladie de la mutuelle de sante, avant l'adhésion à
Umwalimu SACCO, et 46,6% après l'adhésion. Dans
l'éducation 20% peuvent acheter du matériel, dans le logement 53%
ont construit leur propre maisons, dans l'alimentation 50% peuvent manger tout
le repas après l'adhésion. Il est à noter que 50% dans les
activités génératrices des revenus affirment qu'ils ont pu
développer leurs activités agricoles. 66,6% ont crée leurs
propres emplois grâce aux crédits reçu par Umwalimu
SACCO.
Pour vérifier cette hypothèse, nous avons voulu
établir un lien entre l'enseignant et la coopérative Umwalimu
SACCO sur leurs conditions de vie. Nous avons voulu aussi savoir si
réellement Umwalimu SACCO contribue-elle à la promotion
socio-économique de ses membres.
Nos enquêtés, nous ont donné quelques
grandes lignes montrant leur situation avant l'adhésion et après
l'adhésion et ceux celle qui montrent leur développement
après l'adhésion dans le SACCO. Ceci nous à aidé
à affirmer que Umwalimu SACCO contribue au développement de ses
membres.
Tous ces éléments et tant d'autres que
présente notre chapitre permettent de confirmer notre première
hypothèse.
CHAP III. LES CONTRAINTES AUXQUELLES FAIT FACE LA
COOPERATIVE UMWALIMU SACCO DE REMERA.
Ce chapitre, consiste à analyser les contraintes
auxquelles fait face la coopérative Umwalimu SACCO de Remera. Il est
question ici, d'analyser et interpréter les questions adressées
à nos enquêtés ainsi les contraintes auxquelles ils font
face.
L'économie du Rwanda est actuellement
caractérisée par un déséquilibre externe (balance
de paiement) pareillement à des faibles taux d'épargne,
d'investissement d'un chômage élevé ainsi que le sous
emploi.
3.1. Contraintes rencontrées par Umwalimu SACCO de
Remera
Umwalimu SACCO à réussi tant soit peu à
trouver des solutions aux difficultés socioéconomiques et
financières rencontrées par l'enseignant Rwandais.
Toutefois, cette coopérative a rencontré des
défis majeurs qui entravent son fonctionnement, notamment : la mauvaise
gouvernance, la petite capacité des ressources humaines, le manque
d'informations sur les mauvais clients, un cadre juridique inapproprié,
des taxes très élevés, le manque d'infrastructures
adéquates, le taux d'intérêt très
élevé, etc.
3.1.1. La mauvaise gouvernance et la faible
capacité de ressources humaines
Les SACCO sont généralement régis par un
conseil d'administration élu par les membres ; les petites, SACCO jeunes
sont souvent entièrement gérées par des
bénévoles. Comme ils grandissent et effectuent des
opérations plus risquées, ils ont besoin des gestionnaires plus
professionnels, il est à noter qu'à ce point les problèmes
se produisent lorsque les administrateurs bénévoles continuent de
prendre des décisions opérationnelles.
En effet, comme micro ou petites organisations communautaires
d'entreprises détenues et gérées, la plupart des SACCO ont
peu des ressources humaines qualifiées avec capacité de relever
les défis liés au marché, l'innovation et l'adaptation aux
changements, la gestion financière et le respect des règles
prudentielles, etc.
Tableau 15: qualifications des gestionnaires des
SACCO
qualification
|
effectif
|
pourcentage
|
Les gestionnaires de SACCO sont très qualifiés
|
15
|
25
|
Les gestionnaires de SACCO sont peu qualifier
|
35
|
58,3
|
Les gestionnaire de SACOO ne sont pas du tout qualifie
|
10
|
16,6
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre enquête avril
2011
Partant des résultats de ce tableau, nous remarquons
que 15 enquêtés, soit 25% sont très qualifiés ; 35
enquêtés, soit 58,3% sont peu qualifiés ; 10
enquêtés, soit 16,6% ne sont du tout qualifier. Cela nous montrent
que Umwalimu SACCO à un grand problème parce qu'on voit un grand
nombre des enquêtés gestionnaires sont peu qualifié et
ça peut ruiner l'institution.
La compétence de régulation externe et la
surveillance permet d'identifier, éviter et résoudre de nombreux
problèmes communs rencontrés par la coopérative Umwalimu
SACCO.
Dans de nombreux pays les SACCOs sont supervisés par le
même organisme gouvernemental qui est responsable de tous les types de
coopérative non financières, y compris l'agriculture et de la
commercialisation, de tels organismes n'ont pas les compétences
financières ou l'indépendance politique nécessaire
à la supervision intermédiaire financière de façon
efficace.
3.1.2. Manque d'information sur les mauvais
clients
Pour les IMF en général et en particulier pour
les SACCO, l'absence de partage d'information sur les mauvais clients expose
ces institutions à des risques élevés sur les prêts
qui devraient être évités si les informations
étaient mieux coordonnées et partagées au sein de la
profession. Ce manque de partage d'informations a été l'un des
principaux facteurs qui a causé la faillite de certaines IMF, et dans la
plupart des cas, cela a été combiné avec peu d'effort par
le
gouvernement local, la police et les autorités judiciaires
à poursuivre les mauvais clients des IMF et SACCO.
Le manque d'information fiable sur les emprunteurs et leurs
projets est cause essentielle des problèmes d'aléas moral.
La sélection adverse ou anti sélection se
réfère à l'accroissement du risque de sélection de
mauvais clients par la situation d'information incomplète. Elle est donc
relative aux situations où les ménages de risque
élevé et de faible performance sont ceux qui sont susceptibles de
choisir un programme de crédit à taux élevé
contrairement aux emprunteurs à faible risque qui se retirent du marche
(La Due, 1990). L'accroissement des taux d'intérêt nuit aux
individus dont les projets sont relativement sûrs. Ils se voient
obligés de quitter le marché de crédit en y laissant les
emprunteurs risqués. Cette exclusion provoque l'échec du marche.
Elle est également relative aux situations où une partie est bien
informée sur la qualité d'un bien que l'autre.
Tableau 15 : crédibilité et
solvabilité des clients de SACCO
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Tous les clients sont
crédibles et solvables
|
9
|
15
|
Quelques-uns ne sont pas
crédibles et solvables
|
20
|
33,3
|
La majorité des clients ne
sont pas crédibles et sont insolvables.
|
31
|
50
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre recherche avril
2011
Ce tableau illustre que 9 enquêtés, soit 15% des
clients sont crédibles et solvables ; 20 enquêtés, soit
33,3% ne sont pas crédibles et solvables ; 31 enquêtés,
soit 50% des clients ne sont pas crédibles et sont insolvables.
Les défauts de paiements sont dus à
l'incapacité ou à la mauvaise volonté des emprunteurs.
L'incapacité à rembourser peut être le résultat d'un
revenu inadéquat ou d'événements tels que le mauvais
temps, le déclin des prix. En effet, l'activité agricole comporte
beaucoup d'aléas au Rwanda où on assiste ces derniers temps aux
saisons de pluies incertaines et irrégulières. Cela rend
risquée l'utilisation des crédits pour l'achat d'intrants
(engrais, traction animal, etc.) et limite sévèrement les
possibilités de l'amélioration de la productivité.
Au Rwanda, les conditions climatiques actuelles peuvent
compromettre la production agricole et de ce fait, réduire la
capacité de remboursement.
La mauvaise volonté de client de SACCO traduit le fait
qu'ils puissent décider de ne pas rembourser le crédit même
si les revenus issus de l'investissement lui permettent de s'acquitter de sa
dette.
SACCO n'ayant pas d'information sur ces éléments
(c'est-à-dire les caractéristiques et la volonté de
l'emprunteur), lui exige des garanties solides pour s'assurer du remboursement
de ses fonds. Pour SACCO le remboursement des prêts est le facteur
essentiel qui détermine sa viabilité. Les clients ne pouvant pas
présenté des garanties exigées à ce niveau sont
exclus du système formel. (STIEGLITZ 2005)
Il faut préciser qu'en cas de non remboursement, le
recours au système judiciaire est long et la sanction envers les mauvais
payeurs est difficile et aléatoire. Ceci provoque un grand nombre de
retard et exacerbe la perception négative de SACCO quand les gens qui
détournent les fonds ne sont pas effectivement poursuivis. (Stieglitz,
1990).
On parle de manque d'information lorsqu'un individu ne
connaît pas le comportement que va adopter un autre individu ou l'action
qui sera retenue par ce dernier. Dans le cas du crédit. L'emprunteur
peut en effet décider de ne pas rembourser le crédit méme
s'il est en mesure de le faire. Le prêteur est donc imparfaitement
informé sur l'honnêteté de l'emprunteur.
Lorsque l'emprunteur refuse de rembourser alors qu'il est en
mesure de le faire, on parle de "défaut stratégique". Le terme
défaut stratégique a été utilisé pour la
première fais dans la littérature de la théorie des
contrats par Bolton-Sharfstein (1990) puis par Gromb (1994).
Dans le contexte du marché de crédit, le premier
article sur le problème de la mauvaise foi des emprunteurs, est celui
de Jaffée et Russell (1976). La malhonnêteté est
définie dans leur document en termes de décision d'un
emprunteur de ne pas payer sa dette même quand les
gains générés par le crédit
permettent un remboursement partiel ou complet de la dette. Ce problème
a été ensuite abordé par Arvicole Virmani (1983) qui
définit la malhonnêteté des emprunteurs de la même
façon que Jaffée et le risque auquel fait face le prêteur
peut être réduit avec une meilleure information, mais cela
nécessite une procédure d'estimation rigoureuse de ce risque.
3.1.3. Cadre juridique inapproprié
Par rapport à la capacité des juridictions les
contrats liés aux prêts sont trop sophistiqués et trop
difficiles à manipuler, en particulier par les juridictions Abunzi. Ceci
provoque un grand nombre de retards et exacerbe la perception négative
de SACCO quand les gens qui détournent les fonds ne sont pas
effectivement poursuivis. La raison pour la quelle SACCO rencontre beaucoup de
difficulté pour se développer très rapidement à
cause de l'absence de poursuite judiciaire en cas de détournement de
fond par ces employeurs.
Tableau 16: poursuites judiciaires
|
|
|
effectif
|
pourcentage
|
Les détourneurs
toujours poursuivis
|
|
sont
|
15
|
25
|
Les détourneurs
jamais poursuivis
|
ne
|
sont
|
45
|
75
|
Total
|
|
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre enquête avril
2011
Selon les résultats du tableau ci-dessus, 15
enquêtés, soit 25% ils sont toujours poursuivis en cas de
détournement des fonds de l'institution ; alors que 45
enquêtés, soit 75% ne sont jamais poursuivis en cas de
détournement des fonds.
Compte tenu de résultats du tableau ci-dessous, nous
constatons que la poursuite juridique des employeurs qui détournent les
fonds est très faibles, suite aux inefficacités de
l'administrative de l'institution, parce que ce qui ont détourné
les fond on ne voit plus leur trace ce qui empêche l'institution de le
poursuivis en juridiction. Mais le mesure très solide ont
été prise en cas de détournement des fonds, soit le
licenciement, la prison avec
indemnité. Avec ces mesures solides dans les années
prochaines le détournement de fond peut s'abaisser.
3.1.4 Manque des infrastructures
adéquates
La plupart des SACCO existantes n'ont pas de source
d'énergie, d'entre eux ils ont peu d'accès sur le réseau
d'EWASA ou l'énergie solaire, un pauvre réseau routier dans
certaines régions éloignées. (Rapport Umwalimu SACCO
2009).
Tableau 16 : infrastructure de SACCO
|
Effectif
|
pourcentage
|
Elles sont très adéquates
|
10
|
16,6
|
Elles sont peu adéquates
|
15
|
25
|
Elles ne sont du tout
adéquat
|
35
|
58,3
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre recherche avril
2011
Le résultat de notre enquêtés
représentés dans ce tableau nous montrent que 10
enquêtés, soit 16,6% affirment que Umwalimu SACCO possède
les infrastructures adéquates ; 15 enquêtés, soit 25%
affirment qu'ils les infrastructures sont peu adéquates ; alors que 35
enquêtés, soit 58,3% disent que les infrastructures ne sont pas du
tout adéquatés.
Tout ceci cause un grand problème pour le
développement de cette institution de micro finance, parce que sans
l'infrastructure notamment ; l'électricité, communication de
transport, des bureaux, équipement, tout ceci peuvent entravent le
développement de SACCO, et aussi ça peut aggraver le
problème de non remboursement, parce que ici il n'y à pas
d'information suffisants pour le fonctionnement de SACCO dans le Pays. Par
exemples aujourd'hui Umwalimu SACCO travaille dans 15 districts du pays sur 30
districts, notamment Gasabo, Gicumbi, Musanze, Muhanga, Rubavu, Huye,
Nyamagabe, Rusizi, Nyanza, Nyagatare, Kayonza, Rwamagana, Ngoma, Karonge, et
Nyamata.
Et ici on se demande si d'autres 15 districts connaissent
l'existence de SACCO ? Nous avons voulus savoir, parmi ces quinze district
que travail SACCO combien de réseau téléphonique il y
à t-il, combien des ordinateurs, équipement de bureau, l'un de
nos enquêtés qui nous à
affirmé que dans son district, ou il travaille ils
n'ont pas des équipements du bureau, pas d'électricité, ni
internet, pour avoir de crédit il faut faire de kilomètre et de
kilomètre pour venir à son siège de Remera.
3.1.5. Peu d'information sur le SACCO
Souvent les membres de SACCO n'ont des informations suffisant
en matière de fonctionnement de coopérative. La gestion de la
coopérative est faites Par les dirigeants, ce sont eux qui gèrent
les activités de la coopérative et en font le suivi. Les membres
en général ignorent les lois régissant le fonctionnement
de coopérative. C'est pourquoi, ils ne sont pas au courant de leurs
droits et leurs devoirs entant que membres qui ne savent rien sur leur
coopérative.
Manque d'information suffisants cause un grand problème
pour l'institution, le fait que les clients sont mal informés, ils ne
peuvent pas avoir un accès facile pour la coopérative. Par
exemples s'ils n'ont pas d'information complète sur le processus de
l'octroi du crédit ça peut leurs semble difficile d'y
accéder. Bien que Umwalimu SACCO réalise 42 000 membres, les taux
de crédit reste encore bas, parce que avec ces dernier nombre ceux qui
ont déjà bénéficie du crédit sont au nombre
de 13 000 personnes, c'est en dessous de la moitié, les causes reste le
mémes, peu d'informations sur le SACCO suite aux infrastructures
inadéquates,
Tableau 17: information sur l'existence et les avantages
de SACCO
|
effectif
|
pourcentage
|
Tous les enseignants sont bien informés
|
12
|
20
|
Peu d'enseignants sont
informés
|
23
|
38,3
|
Les enseignants sont mal informés
|
25
|
41,6%
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre enquête avril
2011
Les résultats de notre enquête représentes
dans ce tableau nous montrent que 12 enquêtés, soit 20% sont bien
informes consternants sur l'existence et les avantages de SACCO ; 23
enquêtés, soit 38,3% des enseignants sont peu d'informations ; 25
enquêtés, soit 41,6% des enseignants sont mal informes sur
l'existence de SACCO.
Seulement 18% de la population adulte sont membres de SACCO,
et selon un récent sondage, seulement 3% de la population adulte a
déclaré être enregistré avec des IMF. Ceci est un
résultat de facteurs combinés tels que la culture des
économies pauvres et de l'individualisme, peu d'éducation et la
sensibilisation de la population, l'illettrisme financier, pas ou peu de
l'appropriation par les collectivités locales, la mauvaise
réputation (SACCO et les IMF en général est
caractérisée par la solvabilité faible, des
créances élevées douteuses, peu de sécurité
pour les dépôts, la corruption et la mauvaise gouvernance),
l'image biaisée par les ONG "intervention qui a fait que le SACCO soit
perçu comme les fournisseurs de subventions,
3.1.6. Taux d'intérêt
élevé
Pour être en mesure de mobiliser efficacement
l'épargne, SACCO à proposé de véritables rendements
positifs de l'épargne, ce qui n'était pas le cas pour de
nombreuses années. Cependant la tendance récente de l'inflation
qui a été abaissé à presque zéro pour le
dernier mois de 2008 est très encourageante.
Il est difficile pour les membres du conseil
d'équilibrer les intérêts des emprunteurs et des
épargnants, parce qu'ils ont peu d'incitations pour assurer la
discipline prudentielle ou de rentabilité, tandis que, les
épargnants sont plus intéressés à protéger
leurs dépôts et de gagner un taux avantageux de retour.
Tableau 18: Perception sur le taux d'intérêt
élevé
Réponses
|
Nombres des répondants
|
pourcentage
|
Très haut
|
15
|
25
|
Haut
|
20
|
33,3
|
Raisonnable
|
15
|
25
|
Faible
|
10
|
16,6
|
total
|
60
|
100
|
Source: resultat de notre recherche avril
2011
Les résultats de notre enquêté
représentes dans ce tableau nous montrent que 15 enquêtés,
soit 25% déclarent que le taux d'intérêt sont très
haut ; 20 enquêtés, soit 33,3% disent que le taux
d'intérêt est haut ; 15 enquêtés, soit 25% affirment
que le taux d'intérêt est raisonnable ; 10 enquêtés,
soit 16,6% affirment que le taux d'intérêt est faible.
Bien que les taux d'intérêt pratiqués par
les SACCOs soient relativement inférieurs à ceux pratiqués
par les banques commerciales, des petits entrepreneurs au Rwanda ne sont pas
toujours certaines de ses soutenir afin de mieux performer. Ceci peut provoquer
l'abstinence à ne pas demander les prêts au sein des banques
commerciales, suite aux taux d'intérêt plus élevé.
Le gouvernement peut subventionner par exemple SACCO et cela leur permettrait
d'accorder des prêts à des taux d'intérêt
inférieurs à ceux en vigueur aujourd'hui.
Un de nos enquêtés a indiqué que Umwalimu
SACCO donne des crédits depuis 2 ans à un taux
d'intérêt de 14% pour des crédits ordinaires et des avances
sur salaire et à un taux d'intérêt de 2,5% pour les
découverts (petit crédit payable en une mensualité de
salaire). Les crédits demandés pour les projets de
développement des enseignants jusqu'aujourd'hui ne dépassent pas
deux ans de remboursement.
Concernant les projets que les enseignants présentent
pour avoir des crédits ordinaires ou les avances sur salaires
équivalant à huit fois le salaire mensuel, notre
enquêtés a souligné que comme toute institution
financière, Umwalimu SACCO exige que ces projets soient de bonne
qualité, c'est-à-dire qu'ils doivent générer des
intéréts. Mais, continue notre enquêtés, les
propriétaires de ces projets doivent avoir leur contribution
équivalant à 15% de la valeur du
projet. En plus, ajoute notre enquêtés, nous
exigeons que les bénéficiaires de nos crédits payent 2% du
crédit demandé pour l'étude du dossier de demande de
crédit et qu'ils prennent l'assurance dont le montant dépend de
la valeur du crédit, de la santé du demandeur, de son âge,
etc. Cependant, affirme notre enquêtés, le plus souvent nous avons
constaté que les enseignants n'arrivaient pas à posséder
la contribution qui leur est demandé en espèce et ainsi la
direction de Umwalimu SACCO a pris la décision de soustraire cette somme
sur le crédit reçu.
3.2. Avantages d'Umwalimu SACCO et stratégies pour
améliorer son fonctionnement.
Les SACCO syndicats de crédit détiennent des
avantages réels pour la sensibilisation et la microfinance de
développement. Aussi un moyen facile d'organiser une communauté,
de sauvegarder et de recycler l'épargne. Puisque la nature d'un SACCO
est locale, elle mobilise l'épargne locale, au sein de la
communauté, puis les profits sont retournés aux membres sous
forme de prêts. L'argent reste et travaille au sein de la composition et
la région. Ce succès obtenu mutuellement aide non seulement
à créer un sentiment d'appartenance et de fierté dans une
zone; il crée une culture de l'épargne et d'investissement.
3.2.1. Avantages d'Umwalimu SACCO
Umwalimu SACCO constituent un lieu sür où l'argent
s'y trouve en sécurité, aussi elles octroient une avance sur
salaire dans des circonstances de crise ; Elles me portent rapidement secours,
Elles donnent des crédits pour résoudre différents
problèmes familiaux (paiement de minerval des enfants, achat de
nourriture, des habits, visites des amis qui habitent très loin,...), le
salaire seul ne peut pas permettre de réaliser.
Avoir une somme largement supérieure au salaire qui
peut être utile pour un petit projet Elles permettent de ne pas sombrer
dans un océan de problèmes Dans la tontine des enseignants,
l'argent est tout près de moi, je ne peux pas passer une nuit blanche et
je ne peux pas contracter des dettes à l'extérieur de notre
tontine, je suis habitué.
Dans Umwalimu SACCO, on m'a fait croire qu'on octroie des
crédits sans garantie autre que le salaire. Lorsque l'on quitte le
métier d'enseignant, semble--t-il, l'on vous restitue la somme
régulièrement retranchée Ces institutions permettent de
lutter contre la pauvreté, favorisent l'économie et
l'épargne et octroient des crédits car on ne peut pas vivre
seulement de son salaire.
Tableau 19 : avantages d'Umwalimu SACCO
|
effectif
|
pourcentage
|
Lieu sûr pour le salaire
|
20
|
33,3
|
Octroyer une avance sur
salaire
|
20
|
33,3
|
lutter contre la pauvreté
|
20
|
33,3
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre recherche avril
2011
Les résultats de notre enquêté
représentes dans ce tableau nous montrent que 20 enquêtés,
soit 33,3% affirment que SACCO est un lieu sur pour leurs salaires ; 20
enquêtés, soit 33,3% disent que SACCO octroie une avance sur
salaire ; 20 enquêtés, soit 33,3% affirment que SACCO est proche
des enseignants pour lutter la pauvreté.
Bien entendu, les frais de gestion du compte sont
régulièrement ou mensuellement retranchées sauf pour
certaines institutions de micro finance telle que la Coopérative
Umwalimu SACCO qui a le cachet spécial de s'occuper
particulièrement des problèmes spécifiques des
enseignants.
Parlant de l'accessibilité des enseignants aux
crédits des institutions financières et ou de micro finance,
toutes les personnes sont unanimes que cette accessibilité est
très limité.
En effet, si les enseignants ne disposent pas d'autres
garanties matérielles et ou immobilières, ils vont se contenter
plutôt de micro crédits tels que les avances sur salaires,
crédits de soudure ou crédits pour affaires sociales (frais
scolaires, cérémonies de baptémes, ...) et non des
crédits d'investissement pour la réalisation de projets.
Le code rwandais du travail ne permet pas de retrancher
à un salarié, un montant supérieur à 1/3 de son
revenu. Alors, imaginez vous par exemple, le montant d'un crédit pour un
enseignant qui touche 30.000 Frw mensuellement et qui ne dispose pas d'autre
source de garanties; s'il devrait contracter un crédit pour deux ans, il
se contenterait seulement d'un montant de deux cent quarante mille francs
rwandais (240.000 Frw), ce qui est une petite somme pour pouvoir investir.
Une des personnes ressources issues des institutions
financières nous a dit qu'au fait, les enseignants du primaire et du
secondaire ne devraient pas se plaindre de ne pas pouvoir accéder aux
crédits car ils n'ont pas d'autres sources de revenus et ont des
garanties salariales très faibles. .partie cessible de 33% du salaire
pour un petit enseignant, c'est trop petit, s'exclame t-il. Par contre un
enseignants pour un de l'Université avec par exemple, la qualification
de PhD qui touche plus de 600.000 Frw, il est possible qu'il puisse recevoir un
crédit d'investissement relativement élevé. Une autre
personne nous a affirmé que le métier de l'enseignant est
contraire à l'essence méme du businessman, car celui-ci devrait
suivre et s'impliquer davantage dans ses affaires ; or, l'enseignant ne dispose
pas assez de temps pour suivre les affaires méme s'il parvenait à
contracter un crédit auprès d'une institution
financière.
La coopérative d'épargne et de crédit
« Umwalimu SACCO » est venue comme une solution pour faire face
à la problématique de maigres salaires des enseignants. Nous
avons rencontré des responsables de cette institution de micro finance
qui nous ont parlé des conditions d'accès aux crédits mais
aussi des exploits par rapport à la mission de « Umwalimu SACCO
» notamment un taux d'intérêt débiteur de 14% hors du
commun parmi les institutions financières et de micro finance, une
régularité et rapidité de service notamment versement du
salaire, un réseau qui commence à être dense (15 branches
dont l'agence du siège) et un actionnariat de 42.000 enseignants membres
au bout seulement de trois ans.
3.2.2. Stratégies à adopter en vue
d'améliorer le fonctionnement de SACCO
Umwalimu SACCO a adopté de nombreuses stratégies
en vue d'améliorer son fonctionnement, notamment ; sensibiliser les
enseignants à se regrouper en coopérative de 5 personnes pour
mettre ensemble leurs efforts afin d'avoir le soutien de l'autorité ;
renforcer l'octroi des crédits ; aider les enseignants à
augmenter leur capacité financière ; aider les enseignants
à faire face à la pauvreté et les encourager à
créer de petits projets pour augmenter leur revenu.
Tableau 20 : Stratégies à adopter en vue
d'améliorer le fonctionnement de SACCO
|
Frequence
|
pourcentage
|
Subventions gouvernementales
|
15
|
25
|
Engager des gestionnaires sur
base de leurs compétences
|
9
|
15
|
Réduire les impôts et exonérer les petits
entrepreneurs
|
13
|
21,6
|
Punir les détourneurs de fonds
|
16
|
26,6
|
Sensibiliser davantage les
enseignants a adhérer
|
7
|
11,6
|
Total
|
60
|
100
|
Source : résultats de notre enquête avril
2011
Les résultats de notre enquêté
représentes dans ce tableau nous montrent que 15 enquêtés,
soit 25% veulent que le gouvernement subvenir en vue d'améliorer le
fonctionnement de SACCO ; 9 enquêtés, soit 15% affirment que la
meilleur façon d'améliorer le fonctionnement de SACCO est
d'engager les gestionnaire sur base des leurs compétences ; 13
enquêtés, soit 21,6% disent qu'il faut réduire les
impôts et exonérer les petits entrepreneurs ; 16
enquêtés, soit 26,6% nous à affirmes qu'il faut punir le
détourneurs de fonds sévèrement ; 7 enquêtés,
soit 11,6% veulent qu'on sensibilise davantage les enseignants.
La majorité des répondants ont
suggéré que le gouvernement devrait accorder des subventions au
crédit et aux sociétés coopératives
d'épargne et toutes les autres institutions financières qui
offrent de petits prêts aux enseignants, de telle sorte que cette
incitation peut réduire le risque à donner de petits prêts
à de nombreuses personnes qui démarrent les entreprises.
Les membres des Coopérative SACCO devraient être
engagés compte tenu des compétences sur la gestion des petites et
moyennes entreprises. Certains répondants ont également
suggéré que le gouvernement devrait réduire les
impôts ou exonérer les petits entrepreneurs enseignants peuvent
développer leur entreprise.
Conclusion partielle
Ce chapitre, avait pour objet de vérifier la
deuxième hypothèse selon laquelle : Les contraintes
rencontrées par le coopérative Umwalimu SACCO sont d'ordre
financière.
Le niveau actuel du SACCO couvre18% des adultes de la
population rwandaise, le document souligne les défis spécifiques
majeurs qui freinent leur développement, qui sont très peu
d'éducation sur Umwalimu SACCO, une mauvaise gouvernance, la faible
capacité des ressources humaines, peu d'informations sur les mauvais
clients; inadéquation du cadre juridique et des taxes, le manque
d'infrastructures adéquates.
Les resultat de notre recherche nous montrent que, 16,6% de
repondant ne sont pas du tout qualifier en matiere de la gestion, et 58,3 sont
peu qualifiés, tandisque 25% seulement sont qualifiés. Nous avons
constaté que 15% sont crédibles et solvables ; 33,3% ne sont pas
crédibles et solvables ; 50% des clients ne sont pas crédibles et
sont insolvables. Concernant le cadre juridique inapproprié, 25% sont
toujours poursuivis en cas de détournement des fonds de l'institution ;
alors que 75% ne sont jamais poursuivis.
Concernant le manque d'infrastructure adéquates 16,6%
affirment qu'Umwalimu SACCO possède l'infrastructure adéquate
alors, que 58,3% disent que les infrastructures ne sont pas du tout
adéquatés. Concernant l'information sur le SACCO, 20% sont bien
informés concernant sur l'existence et ses avantages, alors que 41,6%
sont mal informés sur son existence. Les résultats de notre
enquêtés montrent 25% déclarent que le taux
d'intérêt est haut ; alors que 16,6% affirment que le taux
d'intérêt est faible.
Concernant l'avantages d'Umwalimu SACCO, 33,3% affirment que
SACCO est un lien sur pour leurs salaire, 33,3% affirment que SACCO est proche
des enseignants pour lutter contre la pauvreté. Il est à noter
que 25% veulent que le gouvernent subvenir en vue d'améliorer le
fonctionnement de SACCO et 11,6% veulent qu'on sensibilise davantage les
enseignants.
Nos enquêtés nous ont confirmés que ces
contraintes les affectent beaucoup dans leur vie quotidienne, les faits qu'ils
manquent d'information suffisant pour la coopérative, la
coopérative ne peut pas les aides beaucoup suite aux contraintes
cités ci-dessus et, ainsi tous ce résultats nous amènent
à confirmer notre deuxième hypothèse.
CONCLUSION GENERALE
1. Synthèse du travail
Au terme de notre travail de recherche, il nous semble
important de rappeler la question de départ qui nous a pousses à
entreprendre cette recherche. Ainsi, notre sujet de recherche est intitule.
« La contribution socio-économique de la coopérative
d'épargne et de crédit à l'amélioration des
conditions de vie des enseignants »
Les objectifs de notre étude étaient rattaches aux
questions de la recherche ci-après:
1. La coopérative Umwalimu SACCO contribue-t-elle
à l'amélioration des conditions de vie de ses membres ?
2. Quelles sont les contraintes auxquelles fait face la
coopérative Umwalimu SACCO de Remera ?
Pour répondre à ces questions, nous avons
formulés les hypothèses suivantes :
1. Umwalimu SACCO contribue à améliorer les
conditions de vie socio-économiques de ses membres dans la mesure
où elle leur permet d'épargner, d'obtenir des crédits en
vue de créer leurs propres entreprises, d'avoir un accès facile
aux soins de santé, à l'éducation des enfants,
d'améliorer leurs logements, etc.
2. Les contraintes rencontrées par la coopérative
Umwalimu SACCO sont d'ordre financière.
Pour vérifier ces hypothèses et atteindre les
objectifs, nous avons emprunté le techniques documentaire, la technique
du questionnaire, la technique d'interview, la technique
d'échantillonnage et la technique d'observation quant aux
méthodes nous avons fait recours à la méthode historique,
la méthode comparative, la méthode structuro-fonctionnaliste, la
méthode analytique, la méthode synthétique et enfin la
méthode statique. Il est cependant important de rappeler que notre
échantillon était composé de 60 enquêtés qui
ont répondu à notre questionnaire. L'analyse des données
recueillis par les différentes méthodes et techniques a permis de
confirmer nos hypothèses.
Dans l'introduction générale nous avons
présenté l'intérêt de notre sujet, la
délimitation de celui-ci, la problématique, les
hypothèses de recherche, les objectifs du travail, les techniques
et les méthodes qui nous ont aidé à
l'aboutissement de ce travail et enfin la subdivision du travail.
Le premier chapitre a traité sur la définition
des concepts clés dans le cadre de la clarification de la portée
de notre réflexion sur Umwalimu SACCO ; ensuite, nous avons passé
en revue quelques écrits concernant les SACCO. Quelque
considération théorique par rapport aux concepts a
été explicitée afin de comprendre les concepts
définis dans leur extension. Cette revue a été
clôturée par la présentation de notre milieu
d'étude.
Le second chapitre est consacré à la
vérification de la première hypothèse selon laquelle la
coopérative Umwalimu SACCO contribue à améliorer les
conditions de vie socioéconomiques de ses membres dans la mesure
où elle leur permet d'épargner, d'obtenir des crédits en
vue de créer leurs propres entreprises, d'avoir un accès facile
aux soins de santé, à l'éducation des enfants,
d'améliorer leurs logements.
En effet, la récolte des données a
été possible grâce aux principes méthodologiques que
nous avons présentes précédemment. Nous avons
procède par l'identification des enquêtés sur base de
caractéristiques telles que l'âge, le niveau d'études, le
sexe, l'état matrimonial et la profession ; puis nous avons analyse
différentes données relatives aux activités menées
par Umwalimu SACCO de Remera.
Les resultat de notre recherche nous montrent que, 52% de
repondant, épargnent à Umwalimu SACCO entre 5000 et 70000 frw ;
et 10% épargnent entre 71.000 et 100.000 frw. Nous avons note que 13,3%
de repondant ont reçu un crédit de 50.000 a 100.000 frw et 50% de
répondants ont reçu un crédit de 200.000 frw et plus. Par
ailleurs 7% de répondants ayant bénéficié du
crédit homme entrepreneur tandisque 12% de répondants ayant
bénéficié un crédit femme entrepreneur. Il est
à noter que 91,6% affirment qu'Umwalimu SACCO les a beaucoup
aidés, et 8,3% affirment le contraire.
En outre dans la santé, 25% étaient dans
l'assurance maladie de la mutuelle de sante, avant l'adhésion à
Umwalimu SACCO, et 46,6% après l'adhésion. Dans
l'éducation 20% peuvent acheter du matériel, dans le logement 53%
ont construit leur propre maisons, dans l'alimentation 50% peuvent manger tout
le repas après l'adhésion. Il est à noter que 50% dans les
activités génératrices des revenus affirment qu'ils ont pu
développer leurs activités agricoles. 66,6% ont crée leurs
propres emplois grâce aux crédits reçu par Umwalimu
SACCO.
Le troisième chapitre a fait l'objet de
vérification de la deuxième hypothèse, intitulé
« les contraintes auxquelles fait face la coopérative Umwalimu
SACCO sont d'ordre financier »
Les resultat de notre recherche nous montrent que, 16,6% de
repondant ne sont pas du tout qualifier en matiere de la gestion, et 58,3 sont
peu qualifie, tandisque 25% seulement sont qualifies. Nous avons
constaté que 15% sont crédibles et solvables ; 33,3% ne sont pas
crédibles et solvables ; 50% des clients ne sont pas crédibles et
sont insolvables. Concernant le cadre juridique inapproprié, 25% sont
toujours poursuivis en cas de détournement des fonds de l'institution ;
alors que 75% ne sont jamais poursuivis.
Concernant le manque d'infrastructure adéquates 16,6%
affirment qu'Umwalimu SACCO possède l'infrastructure adéquate
alors, que 58,3% disent que les infrastructures ne sont pas du tout
adéquatés. Concernant l'information sur le SACCO, 20% sont bien
informés concernant sur l'existence et ses avantages, alors que 41,6%
sont mal informés sur son existence. Les résultats de notre
enquêtés montrent 25% déclarent que le taux
d'intérêt est haut ; alors que 16,6% affirment que le taux
d'intérêt est faible.
Concernant l'avantages d'Umwalimu SACCO, 33,3% affirment que
SACCO est un lien sur pour leurs salaire, 33,3% affirment que SACCO est proche
des enseignants pour lutter contre la pauvreté. Il est à noter
que 25% veulent que le gouvernent subvenir en vue d'améliorer le
fonctionnement de SACCO et 11,6% veulent qu'on sensibilise davantage les
enseignants.
La coopérative Umwalimu SACCO a joue un rôle
d'avant-garde dans l'organisation socioéconomique en contribuant
à l'amélioration des conditions socio-économiques de se
membres. Les résultats de notre recherche ont confirmé
l'hypothèse de l'étude et nous ont permis d'atteindre nos
objectifs.
2. Suggestions
1. Aux établissements de
crédit.
> Les établissements de crédits devraient
permettre à négocier des taux d'intérêt pour les
membres qui sont désireuses d'étendre leurs affaires et qui
réalisent un profit en contrepartie.
> Des formations pour l'auto-entrepreneur pourraient
être d'un grand soutien à l'entrepreneur parce que la plupart
d'entre eux n'ont pas suffisamment de connaissances pour faire des affaires. Il
en est ainsi parce que de nombreux membres ne sont pas assez compétents
pour préparer un rapport financier afin de savoir ce que les profits ou
les pertes qu'ils font.
> SACCO doit avoir la collaboration entre eux de telle
sorte que les personnes qui ne parviennent pas à rembourser les
prêts dans une institution peuvent être facilement
identifiées, tout en essayant d'accéder à un autre
prêt d'une autre banque. Cela permettra de réduire la mauvaise
habitude de remboursement du prêt, qui a conduit à la fermeture de
plusieurs SACCO au Rwanda.
2. Aux membres de SACCOs.
> Les membres de SACCO devraient renforcer la confiance en
eux-mêmes et laisser les établissements de crédit connaitre
leur faiblesse de sorte que l'aide appropriée et des conseils sur les
affaires peuvent leur être donnés.
> Eviter le détournement de fonds et n'utiliser le
crédit qu'à des activités génératrices des
revenus ;
> Elaborer des bons projets pour obtenir le crédit
sollicité.
> Bien gérer pour rembourser le crédit au
moment opportun et enfin, contribuer au développement de leur
coopérative ;
3. Au gouvernement
> Le gouvernement devrait envisager de réduire le
taux d'imposition et ou exonérer les petits entrepreneurs de payer
certains impôts tels qu'ils peuvent assez profités au début
de leurs entreprises.
> Le gouvernement devrait également alerter les
entrepreneurs qu'ils envisagent d'interdire certains éléments
afin qu'ils ne perdent pas leur argent en investissant dans des produits non
désirés.
> Le gouvernement devrait aussi fournir des garanties ou
des subventions aux COOPEC afin qu'ils puissent facilement étendre le
financement des petites entreprises à de nombreux entrepreneurs.
> Le gouvernement devrait également envisager de
donner une formation suffisante et services de soutien aux personnes qui sont
engagées dans des activités différentes qui pourraient les
aider.
4. Perspectives de recherche
Nous ne pouvons pas prétendre avoir
épuisé la problématique de notre recherche quoique nous
pensions avoir atteint nos objectifs d'une manière satisfaisante. Nous
invitons d'autres chercheurs à nous compléter en abordant
d'autres thèmes de recherche en rapport avec
- les forces et les faiblesses d'Umwalimu SACCO
- La coopérative Umwalimu SACCO dans un milieu rural
Nous terminons en disant que leur remarques seront prises en
considération.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages généraux
1. ADAMS, D., et Doug G. Neutralisation du
développement rural avec crédit. West vi Press,
Colorado, 1984.
2. GIBBONS, D. Le Reader Grameen. Banque Grameen, Dhaka,
1992.
3. GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales,
11ème Edition Dalloz, Paris, 2001
4. HARPER, M et SHAILENDRA, V: Entreprise rural,
études de cas dans les pays en Développement.
ITDG Publishing, 1988.
5. HULME ET PAUL, M. Finance against Poverty.
Routledge, Londres, 1996.
6. JOHNSON, SUSAN et BEN, R. Microfinance et réduction
de la pauvreté. Oxfam, Royaume-Uni Oxford, 1997.
7. KADARAS, J et ELIZABETH, R. Caractéristiques de
placement en actions dans la Microfinance. Accion International, 2004.
8. KHANDKER, R. lutte contre la pauvreté Shahidur
avec microcrédit. édition du Bangladesh, de
l'Université Press Ltd, Dhaka, 1999.
9. RUTHERFORD, S., l'Histoire d'une ONG,
l'autonomisation et de crédit au Bangladesh rural. ASA,
Dhaka, 1995.
10. ROBINSON, et MARGARITHE, S., La révolution de la
microfinance, la Banque mondiale, Washington DC, 2001.
11. YUNUS, M: Banquier des pauvres de
microcrédit et la lutte contre la pauvreté
mondiale. Affaires publiques, 2003.
II. Rapports
1. COTRAF-RWANDA, Rapport de célébration de la
journée mondiale du travail du 07 Octobre 2009 sur le thème
« le travail décent dans l'enseignement, fondement de la
qualité de l'enseignement au Rwanda », Kigali, Octobre 2009
2. MINEDUC, Plan d'action pour l'Education au Rwanda
(1998-2000), Redressement et Développement, Kigali, 1998
3. ONU, Pacte international relatif aux droits
économiques, sociaux et culturels, 16 Décembre
1966.
4. plan d'affaires d'UMWALIMU SACCO, Novembre 2009.
III. Mémoires
1. BAHIGIKE, E. le mouvement de coopérative en
Afrique, application au Rwanda, mémoire Bruxelles, 1978.
2. ISIMBI Uwera Innocente. Le rôle de la politique des
contrats de performance dans la promotion des coopératives dans le
district de Kicukiro. Kigali 2010.
3. NGEZE RUTY Martin. Impact de la coopérative COOPEDU
sur l'amélioration de la condition socio-économique de ses
membres. Kigali, 2010.
4. RUGAMBWA, G., problématique de gestion de
la coopérative d'épargne d'entraide pour les
salaries au Rwanda, Butare 1998.
5. SENTAMA, E., le rôle de l'état dans la
promotion des coopératives au Rwanda, Butare
1999.
IV. Dictionnaires
1. GREENWALD, D., Dictionnaire economique, economica, paris,
1997.
2. Petit Robert 1, éd, Paris, 1996
3. Petit la rousse illustre, librairie Larousse, paris, 1991
V. Les notes du cours :
1. BUHENDWA, E.E., cours de sociologie des organisations, ULK,
Kigali, 2009,
2. RWIGAMBA, B., cours de méthodologie de recherche
(cycle de licence), ULK Kigali, juillet 2001,
VI. Références
électroniques
a.
http://statistics.gov.rw/index.php
consulté en avril 2011
b.
http://www.wddw.org/a/4313,
Confédération Européenne des Syndicats (CES), le travail
décent, consulté en avril 2011.
c.
http://www.ilo.org/global/,
OIT, Journée Mondiale pour le Travail Décent, le 07 Octobre 2008,
consulté en avril 2011
d.
http://www.umwalimusacco.com
ANNEXES
QUESTIONNAIRES D'ENQUETE
A. IDENTIFICATION I. Sexe de
l'enquêté
1.
Sexe : Masculin
2. Sexe : Féminin
II. Age de l'enquêté
3.
Etat matrimonial : célibataire : Marié :
Divorcée : Veuf(e) : Autres :
4. niveau d'études : Analphabète :
Ecole primaire : Ecole secondaire : Université :
Autres :
B. CONSIGNES OU CONFIDENTIEL
|
|
1. Répondez aux questions ci après tout en mettant
une croix dans la case que vous choisie :
2. Les réponses seront confidentielles et serviront
uniquement pour une fin académique
3. Toutes les réponses seront d'une grande importance.
I. QUESTIONNAIRE POUR L'ADMINISTRATION D'UMWALIMU SACCO
ET AGENT DE CRÉDIT
Monsieur / madame,
Je suis une étudiante à l'UNIVERSITER LIBRE
DE KIGALI qui effectue une étude sur La «
contribution socio-économique de coopératives
d'épargne et de credit » comme une exigence des
étudiants partielle pour l'attribution du License en sociologie. Votre
réponse à
ce questionnaire va m'aider à bien conduire mon
étude. Lorsque vous répondez vous êtes priés de
cocher la bonne réponse. Autant de réponses qui doivent
être expliqués à la longueur peuvent être
écrites dans l'espace prévu.
1. Quels types de services UMWALIMU SACCO
offre-t-elle à ses clients?
+ Garder l'argent de client en toute sécurité+
Donner des prêts
+ Accepter d'économie
+ Tout ceci
+ Les autres (précisez)
2. Combien de clients UMWALIMU SACCO a à l'heure
actuelle?
+ 500-1000
+ 1001-3000
+ 3001-10000
+ 10000-50000
+ 50000-10000
3. Dans quels types d'affaire les clients d'UMWALIMU SACCO
investissent le plus?
4. Dans quels types d'affaires vous encourager
à investir, et pourquoi?
5. Il est de croire que les clients des opérations dans
les petites affaires n'ont pas accès facilement à des prêts
commerciaux ce qui le pousse a tombé dans la misère, acceptezvous
cela?
+ totalement + partiellement + pas du tout
6. Que pensez-vous, les principales raisons de ce manque
d'accès facile aux prêts commerciaux? (Si vous êtes d'accord
avec l'argument ci-dessus)
+ taux d'intérêt élevés
+ Manque des compétences en affaires
+ Manque des titres donnés en garantie + La forte demande
pour les prêts
+ autres. (Préciser)
7. Pensez-vous que certains de vos clients
peuvent gérer les petites et moyennes entreprises?
+ Tous
+ quelques-uns + aucun
8. offrez-vous des prêts aux petites et
moyennes entreprises?
6. toujours
6. quelquefois + jamais
9. Quels types de prêts?
+ prêt à court terme
+ Les prêts à moyen terme + Les prêts
à long terme + Tous ceci
10.
Dans Quels domaines d'activité avez-vous eu
compétente ou du succès dans votre récupération de
crédits?
+ D'affaires au détail et en gros
+ Services de l'industrie
+ Production et distribution de marchandises + Autres
(précisez)
11. quels sont vos secteurs prioritaires ? +
Agriculture
+ Construction de maison + élevage
+ petit commerce
+ D'autres (précisez)
12. Que pensez-vous pour des facteurs qui
entravent la promotion des enseignants qui font des affaires au Rwanda?
+ Manque des compétences en affaires
+ taux d'imposition élevés
+ Pauvreté du marché due à faible pouvoir
d'achat + Manque d'une culture d'économie
+ Autre précisez
13. Quelle est la durée moyenne du
traitement d'un prêt à moyen terme dans UMWALIMU SACCO?
Court terme moyen terme long terme
+ Moins de 1 semaine + 1-2 semaines
+ 2-3 semaines
+ Plus de 4 semaines
14.
Dans quelles circonstances une demande de prêt peut
être rejetée? + Manque de solvabilité + entreprise
pauvres
+ Insuffisance de l'épargne
+ Le non-paiement de prêts accordés avant (Mauvais
antécédents de crédit)
15. Est-ce qu'UMWALIMU SACCO peut jouer un rôle dans la
correction socio economique des plans d'affaires apportées par ses
clients?
+ Totalement + En partie + Pas du tous
16. Que pensez-vous, du développement de
la société rwandaise a travers
SACCO?.............................................................................................
..
18. Quels sont les plans UMWALIMU SACCO (le cas
échéant) dans la mesure où la promotion de la vie
permanente de
l'enseignant ?
19. Que pensez-vous que le gouvernement du
Rwanda peut faire pour encourager plus de gens à démarrer de
petites affaires et moyennes entreprises attravers SACCO?
+ Promouvoir la culture de l'épargne et de
l'investissement + Donner aux coopératives l'existante d'épargne
et de crédit + Développer les compétences de ses
habitants
+ Toutes les réponses
+ autres. (préciser)
QUESTIONNAIRES D'ENQUETE
A. IDENTIFICATION
1.
Sexe : Masculin
2. Sexe : Féminin
3.
Etat matrimonial : célibataire : Marié :
Divorcé : Veuf(e) : Autres :
4. niveau d'étude: analphabète :
Ecole primaire : Ecole secondaire : Université : Autres
:
B. CONSIGNES OU CONFIDENTIEL
1. Répondez aux questions ci après tout en mettant
une croix dans la case que vous choisissez :
2. Les réponses seront confidentielles et serviront
uniquement pour une fin académique
3. Toutes les réponses seront d'une grande importance.
II. QUESTIONNAIRE POUR CLIENT D'UMWALIMU
SACCO
Cher monsieur / madame,
Je suis une étudiante qui effectue une étude sur
la contribution socio-économique de coopérative d'épargne
et de crédits cas D' UMWALIMU SACCO/Remera, comme une exigence des
étudiants partielle pour l'attribution du License en sociologie. Votre
réponse à ce questionnaire va m'aider à bien conduire mon
étude. Lorsque vous répondez vous êtes priés de
cocher la bonne réponse. Autant de réponses qui doivent
être expliqués à la longueur peuvent être
écrites dans l'espace prévu.
1. Comment avez-vous connu UMWALIMU SACCO ?
+ Par les amis
+ Par les medias
+ Par les autorités scolaires + Par les autorités
locales + Autre, précisez
2. Avez-vous investi votre propre argent dans votre affaire?
+ C'est mon propre argent
+ J'ai demandé une aide financière
3. D'où avez-vous obtenu le financement pour
démarrer votre affaire?
+ Les banques commerciales
+ les coopératives d'épargne et de
crédit
+ Les autres sources précisez.............
4.
Avez-vous obtenu un prêt d'UMWALIMU SACCO? + J'ai
déjà obtenu au prêt
+ Je n'ai jamais obtenu au prêt
5. Quel a été le responsable de taux
d'intérêt pour le prêt par
an..................................................................
6.
Avez-vous écrit un plan d'affaires avant de
démarrer une entreprise?
6 · Oui + Non
7. Avez-vous commencé à recevoir de l'argent de
vos ventes?
+ Déjà
+ Pas encore
8.
Comment trouvez-vous le taux d'intérêt
appliqué? + Très haute + haut
+ raisonnable + Faible
+ Très faible
9.
Si le taux d'intérêt est très
élevé, qu'est-ce qu'en est la cause selon vous ? + haut risques
associés aux activités de l'affaire
+ Le chiffre d'affaires est
Trop faible pour financer les prêts
+ taux de haut défaut
+ Tous sont vrais
10. Quelle solution proposez-vous aux problèmes (s)
mentionnés ci-dessus?
11. Avez-vous déjà essayé d'obtenir un
prêt auprès d'une banque commerciale? + J'ai essayé
+ Je n'ai jamais essayé
12. Si aucun (voir 11) pourquoi?
+ Manque la garantie de sécurité + taux
d'intérêt élevés
+ peur de risques de l'affaire en cause
+ Toute autre raisons
13. Selon vous, quels sont les problèmes qui limitent
l'épargne et les coopératives de crédit (COOPEC) au Rwanda
?
+ Manque de sécurité
+ Taux d'intérêt élevés
+ taux d'imposition élevés
+ Faible pouvoir d'achat (faible du marché) + Manque des
compétences en affaires
+ Toute autre raison précise ...
14. Qu'est-ce qui a changé depuis que vous épargnez
votre argent à UMWALIMU SACCO ?
1. Sur le plan du logement
- J'ai construit ma propre maison
- J'ai réfectionnée ma maison - J'ai acheté
une parcelle
- Je paye bien mon loyer - aucun
2. Concernant l'éducation des enfants - Ils
étudient dans de bonnes écoles
- Ils ont suffisamment de matériels scolaires - Je paye
facilement le transport pour eux
- Aucune
3. Concernant les soins de santé
- Toute ma famille a adhéré à la mutuelle
de santé - Je peux payer même les soins prives
- Aucune
4. Concernant l'alimentation
- Ma famille mange mieux qu'avant - Pas du tous
5. Concernant l'épargne, combien épargnez-vous ?
quelle est votre autre source de revenu ?
6. Avez-vous un projet générateur de revenu ?
lequel ?
7. Combien de travailleurs utilisezvous ?
8. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en
tant que membres d'UMWALIMU
SACCO ?
9. Qu'auriez vous suggérer comme solutions pour
améliorer la situation des membres d'UMWALIMU SACCO ?
- Aux enseignants
- Aux agents de la coopérative
- A l'Etat
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