Prise charge des personnes vivants avec le VIH/sida en ville de Butembo( Télécharger le fichier original )par Alphonse MAKANO TUNGALI WA MWATI Université officielle de Ruwenzori - Licence en genre et développement 2007 |
III. 5. Besoins exprimés par nos enquêtésTableau 22 : Répartition des nos enquêtés selon leurs besoins
Source : nos enquêtés Commentaire : A la lumière de ce tableau nous voyons que les réponses fournies par 103 PVVIH enquêtés, se répète comme suit : appui financier est le premier besoin exprimé par 57 soit 55,3 % ; l'accès facile et même gratuit aux soins de santé vient en deuxième position 54 soit 52,4 % ; le soutien psychologique en troisième position 25 soit 24,3 % ; lutter contre la discrimination/stigmatisation en quatrième position 20 soit 19,4 % et afin à manger 17 soit 16,5 %. III. 2. INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATSIII. 2. 1. Situation GénéraleDans notre étude, nous retrouvons une prédominance féminine 61,2% avec un sex-ration H/F = 0,63. Ce résultat est conforme à la tendance épidémiologique actuelle de l'infection du VIH. En effet, en décembre 2002 l'ONUSIDA signale 58% de femmes parmi les adultes atteints (70(*)). Cette prédominance féminine s'explique par le fait que la majorité des hommes vivant avec le VIH/SIDA continuent de vivre dans la clandestinité et ne veulent pas adhérés dans les associations des PVVIH. En plus, cela se justifie suite à plusieurs facteurs de vulnérabilité des femmes et les jeunes filles face au VIH/SIDA. Dans notre série, 92,2% des PVVIH/SIDA ont un âge compris entre 20 et 50 ans : tranche d'âge où l'on est relativement très actif sexuellement avec des risques de contracter les IST et le VIH/SIDA si aucune mesure de protection n'est pas mise en compte. (Cfr. Tableau 4) Bien plus, dans notre étude la majorité de nos enquêtés sont de veufs (ves) soit 43,6% suivie de marié(e) soit 28,2%, notons ici que parmi ces marié(e), on y trouve les couples discordants. Cela s'expliquerait par le fait que la majorité de ces personnes ont soit connues leurs séropositivité avec un grand retard et selon le dire de nos enquêtés, la majorité des gens de ce qui sont décédés n'ont pas vraiment respecté les conseils leurs prodiguer par le leurs et les personnels soignants. (Cfr. Tableau 5). Le tableau 6 quant à lui nous informe que 76,5% de nos enquêtés ont un niveau d'étude bas. Cette situation a été aussi confirmé par Mahamoud Zongo dans son étude effectuée au Bénin sur la Prise en charge Psychosociale des PVVIH/SIDA dans trois centre sociaux de Porto-Novo qui a aussi constaté que plus de la moitié des ses enquêtés avait aussi un bas niveau d'étude (71(*)). Cette situation influencerait la propagation du VIH/SIDA suite à l'ignorance des mesures de prévention du VIH/SIDA au sein des communautés. * 70 ONUSIDA/OMS, le point sur l'épidémie du SIDA, Genève, 2002, p. 38 * 71 MAHAMOUD, Z., Prise en charge Psychosociale des PVVIH/SIDA dans trois centres sociaux de Porto-Novo au Bénin, IRSP-Ouidah, p. 15 |
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