Conclusion Générale.
Les transactions du commerce international sont des
opérations qui sont complexes et très risquées.
Cette complexité est le fait d'une part de la
différence des langues entre les acteurs et d'autre part par la distance
qui les sépare.
Quant aux risques, ils résultent d'une part du fait que
les contrats d'achat sont libellés dans la plus part des cas en devises
internationales qui généralement ne sont pas les devises des pays
des acteurs et d'autre part par la mauvaise fois ou des circonstances
indépendantes de la volonté des acteurs.
Ainsi le vendeur peut être confronté à un
non paiement à temps de sa marchandise suite à une
difficulté de trésorerie de son client, un
phénomène naturel ou un événement politique.
Il peut aussi se voir refuser sa marchandise par son client
pour diverses raisons parfois illogiques.
Quant à l'acheteur son plus gros risque est la
non-conformité de la marchandise reçue avec celle qu'il a eu
à faire la commande. Il peut aussi être confronté à
un retard de livraison préjudiciable à son activité.
Pour ces différentes raisons, les banques
étaient venues à la rescousse des opérateurs du commerce
international. C'est ainsi que plusieurs techniques ont été
imaginées et proposées aux acteurs. Les plus utilisées
sont les techniques documentaires à savoir les remises documentaires et
les crédits documentaires qui sont des techniques offrant plus de
sécurité et de garantie pour les différents acteurs du
commerce international.
Ainsi, avec ces méthodes le vendeur est sûr
d'être réglé à condition qu'il respecte les clauses
du contrat. L'acheteur est aussi sûr de recevoir sa marchandise en
qualité, en quantité, au bon endroit et au bon moment.
Si ces techniques mettent à l'abri acheteur et vendeur,
il n'en ait pas de même pour les institutions bancaires qui ont
accepté de financer ces opérations.
Pour se prémunir contres ces risques, tout un arsenal
de techniques de couvertures de risques sont à leur disposition. Ces
techniques couvrent l'ensemble des risques allant du risque
d'insolvabilité au risque catastrophique en passant par le risque de
change etc....
Une application rigoureuse de ces techniques permet aux
banques de se protéger efficacement contres les risques liés au
financement du commerce international.
Cependant avec l'accroissement de la concurrence bancaire, les
banques peuvent-elles continuer à proposer aux opérateurs du
commerce international des techniques de financement qui sont très
onéreuses et lourdes sur le plan administratif.
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