2. Définition de la pollution
atmosphérique
La pollution de l'air ou pollution atmosphérique est un
type de pollution défini par une altération de la
pureté de l'air, par une ou plusieurs substances ou particules
présentes à des concentrations et durant des temps suffisants
pour créer un effet toxique ou écotoxique.
On entend par pollution de l'atmosphère,
l'émission dans l'atmosphère, de gaz, des fumées ou de
particules solides ou liquides, corrosifs, toxiques ou odorantes de nature
à incommoder la population, à compromettre la santé ou la
sécurité publique ou à nuire aux
végétations, la production agricole et aux produits
agro-alimentaires, à la conservation des constructions et monuments ou
au caractère des sites (Journal Officiel, 1983).
La pollution de l'air est la résultante de multiples
facteurs qui caractérisent la civilisation contemporaine : croissance de
la consommation d'énergie, développement des industries
extractives, métallurgiques et chimiques, de la circulation
routière et aérienne, de la navigation maritime,
l'incinération des ordures ménagères, des déchets
industriels, etc.
3. Principales sources de la pollution
Les principales substances polluant l'atmosphère
peuvent se répartir en deux groupes principaux : les gaz et les
particules solides (poussières, fumées). On estime que les gaz
représentent 90 p. 100 des masses globales de polluants rejetés
dans l'air et les particules les 10 p. 100 restants (Arques, 1998).
Cette pollution peut être :
- brève ou chronique,
- visible (fumée) ou invisible (pesticides
dans l'air)
- émise massivement ou en faible dose
- émise en quantité dispersée (exemple :
pollution émise par les centaines de millions de pots
d'échappement)
- locale et émise par une source fixe (ex :
cheminée, usine...), ou émise par des sources - mobiles
(voitures, épandeurs de pesticides, transport maritime ou
aérien, etc.),
L'ensemble de ces sources contribuant à une pollution
globale (ex : augmentation de l'effet de serre due au CO2 ).
La pollution de l'air résulte principalement des gaz et
particules rejetés dans l'air par les véhicules à moteur,
les installations de chauffage, les centrales thermiques et les
installations industrielles : dont les dioxydes de carbone, de soufre
et d'azote, poussières, particules radioactives, produits
chimiques (dont certains engrais et pesticides), etc....
On distingue deux types de sources :
- anthropiques (émissions des chaudières, moteurs,
usines, etc.).
- naturelles (volcanisme, érosion éolienne,
émissions naturelles de méthane).
Cette distinction est parfois difficile à
établir ; la dégradation anthropique des sols (ex :
réchauffement des pergélisol) peut favoriser des émissions
de méthane qu'on jugera ou non naturel, de même qu'une
aridification anthropique induite par le drainage, le
surpâturage, la salinisation et dégradation des sols
favorise des envols de poussière qu'il est difficile de
différencier des envols naturels à partir des déserts
supposés naturels ou originels.
OPTIMISATION DES METHODES DE MODELISATION DE LA POLLUTION
DU TRAFIC AUTOMOBILE
RemiliSadia
3.1 Sources naturelles
L'atmosphère renferme, à coté des
éléments de base, une quantité variable de substances
naturelles provenant de sources très diverses qui, dépassant un
seuil, crée une source de pollution :
- Les feux des forêts, des cultures ou des prairies
contribuent à des émissions importantes de noyaux de
condensation, d'imbrûlés et de gaz.
- Les volcans émettent des gaz comme le dioxyde de
soufre et de l'hydrogène sulfureux, et des particules des cendres en
grande quantité, dont les nuages peuvent parcourir des distances
considérables.
- Les embruns marins sont constitués par des
aérosols renferment des cristaux de sels qui peuvent entraîner
à une pollution.
- Les végétaux sont à leur tour à
l'origine d'une pollution par les pollens, les spores et les champignons.
- L'homme et les animaux rejettent des quantités
importantes de dioxyde de carbone et sont à l'origine d'une pollution
microbienne.
- L'ozone est formé naturellement à haute
altitude à partir de réaction photochimique impliquant
l'oxygène de l'air, ainsi une fois transporté dans les zones
rurales par le vent, l'ozone se forme en grande quantité lorsque
l'insolation est très élevée.
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