ECOLE COMMUNAUTAIRE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
(E.C.E.S)
Département des sciences sociales
Section des sciences administratives
La Problématique de la gestion des ressources
humaines dans les administrations publiques décentralisées :
Cas du Conseil départemental de BENDJE.
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
Pour obtenir le titre de master2 en management des ressources
humaines
Par
Monsieur Raphaël IGUANA
Année académique 2010 - 2011
REMERCIEMENTS
Je remercie les conseils départementaux qui ont bien voulu
participer à ce travail de fin d'études ainsi que les agents et
les autorités locales avec qui j'ai pu m'entretenir tout au long de
cette étude :
M. Francis Joseph BENGAUT, Secrétaire
général du C.D.B ;
M. Jean François BANGOUALY, Chargé d'études
au ministère de l'intérieur ;
M. Christian ONANGA, Conseiller départemental ;
M. Pierre ISAAC, Conseiller départemental ;
Les chefs de service du conseil départemental de
BENDJE ;
Les agents du conseil départemental de BENDJE.
Par ailleurs je tiens à remercier M. Charles DIGONDI pour
les bons conseils.
Ensuite, j'aimerais aussi remercier mes parents et toutes les
personnes qui par quelque moyen que ce soit, ont contribué à la
réalisation de ce mémoire.
Pour conclure, je tiens à adresser un merci particulier
à messieurs Romuald MBIDA, KISSANGOU Philémon et NGOYI pour leur
soutien et leur disponibilité dans la réalisation de ce travail.
« Nous ne pouvons résoudre les
problèmes difficiles que nous rencontrons en demeurant au niveau de
réflexions où nous nous trouvions lorsque nous les avons
créées ».
Albert EINSTEIN
Table des matières
Remerciements
Table des matières
Introduction
Partie I : Présentation générale du
Conseil départemental de bendje- cadre juridique
Chapitre I : Organisation et Fonctionnement du Conseil
départemental de BENDJE
Section I : Organisation administrative du conseil
départemental de BENDJE
Paragraphe I : La loi organique 15/96 du 06 juin 1996
relative à la décentralisation.
Paragraphe II : Le conseil départemental de
BENDJE
a) Le conseil
b) Le Bureau
Section II : l'Organisation, les attributions et le
fonctionnement du secrétariat général
Paragraphe I : Le secrétariat
Général
Paragraphe II : Les différents services du Conseil
départemental et leurs attributions
Chapitre II : Nature et gestion des ressources humaines
du Conseil départemental de BENDJE
Section I : La nature des ressources humaines du Conseil
départemental de BENDJE
Paragraphe I : les différents types de personnels
du Conseil départemental de BENDJE - le statut juridique
Paragraphe II : La répartition des ressources
humaines du conseil départemental de BENDJE
Section II : La gestion de carrières des agents du
conseil départemental de BENDJE
Paragraphe I : De l'intégration en stage
probatoire et à la titularisation
Paragraphe II : la gestion de carrières
Paragraphe III : Cessation définitive de fonction
et les mésures disciplinaires
Deuxième partie : Les problèmes
découlant de la gestion des Ressources humaines et les essais de
solutions.
Chapitre I : Les difficultés liées à
la gestion des ressources humaines du conseil départemental de
BENDJE.
Section I : Les difficultés d'ordre
matériel et financier
Paragraphe I : les difficultés d'ordre
matériel
Paragraphe II : les difficultés d'ordre
financier
Section II : Suggestions relatives au domaine
matériel et espace de travail
Paragraphe II : Suggestions relatives au cadre juridique
et à la carrière des agents publics du conseil
départemental de BENDJE.
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
La gestion des ressources humaines constitue l'un des enjeux
majeurs de toute organisation privée comme publique. En effet, ces
dernières années, elle a pris une place de plus en plus
importante dans l'évolution du management public.
Une société en pleine mutation commande de la
fonction publique en générale la mise en oeuvre d'une politique
des ressources humaines, moderne, efficace et sources de satisfaction tant pour
ses agents que pour le citoyen. Cette politique conduit à la performance
des administrations publiques qui dépend étroitement de la
confiance dont bénéficient, au quotidien, les agents publics dans
l'exercice de leur fonction. Cette confiance constitue un indicateur de
performance dans la mesure où elle vient récompenser un
fonctionnement irréprochable du service public. Elle est aussi un
facteur de performance, la mise en oeuvre des politiques publiques exigeant
chaque jour d'avantage l'implication de partenaires extérieurs à
la sphère publique aux côtés des administrations. Aussi,
les administrations publiques décentralisées (cas du Conseil
départemental de BENDJE) sont par excellence celles qui sont les plus
proches du citoyen. Pour cela, elles doivent assurer un service et des actions
de proximité, de qualité dans un souci d'efficience et de
rationalisation ceci en respectant des règles strictes en matière
de bonne gouvernance, de publicité ou de transparence.
Dans ce souci de performance et en vue de la satisfaction des
besoins du citoyen, les administrations publiques locales en l'occurrence les
Conseils départementaux doivent pouvoir mobiliser de manière
efficace toutes les ressources (humaines, matériels, budgétaires)
dont elles disposent.
Aussi, depuis plus de dix (10) ans, un nouveau système
de gestion administrative et des ressources humaines a été
institué auprès des pouvoirs publics locaux. Ce système a
été basé d'abord à travers la loi organique
n°15/96 du 06 juin 1996, relative à la décentralisation et
à travers la loi n°1/2005 du 04 février 2005 portant statut
général de la fonction publique.
Cette reforme vise à inciter toute les administrations
publiques décentralisées du Gabon à mieux structurer leur
système de gestion des ressources humaines. En attendant les textes
d'application, les Collectivités locales réfléchissent
à la manière concrète dont les choix vont être mises
en place.
Dans ce contexte, quelle stratégie devrait adopter le
Conseil départemental de BENDJE pour mieux gérer ses ressources
humaines afin de rendre plus performant son administration ?
Pour répondre à cette préoccupation, nous
apprécierons dans une première partie (I), la présentation
générale du Conseil départemental de BENDJE, ce qui nous
conduira à nous appesantir sur les différents problèmes
liés à la gestion des ressources humaines, les axes
stratégiques et les perspectives d'avenir, ce qui fera l'objet de notre
seconde (II) partie.
PREMIERE PARTIE :
Présentation générale du Conseil
départemental de BENDJE
La question de la gestion des Collectivités locales est
une préoccupation majeure de la communauté internationale en
générale et de l'Etat gabonais en particulier. C'est ainsi que
depuis les indépendances, le législateur tout comme les
autorités compétentes en charge des Collectivités locales
n'ont cessé de créer les cadres institutionnels permettant
d'organiser et de réguler l'administration publique locale en vue
d'atteindre l'objectif qui leur est assigné par l'Etat central à
savoir être une administration de proximité au contact permanent
avec la population en vue de résoudre directement leurs problèmes
de santé, d'éducation, de l'aménagement du territoire, de
la protection de l'environnement et à l'amélioration du cadre de
vie des populations. Pour y parvenir, des textes législatifs et
règlementaires ont été pris par les autorités
compétentes pour donner aux Collectivités locales un cadre
juridique approprié pour mener à bien les missions qui lui sont
assignées par l'Etat.
Le cadre juridique
C'est la loi n°08/60 du 6 mai 1960 qui porte
création, réglementation et fonctionnement de la
collectivité rurale de Port - Gentil, dont le but était de
susciter au sein de la population rurale, une dynamique de développement
en vue de la faire participer directement à la prise des
décisions. De même qu'à la gestion des finances publiques
au sortir du pays de la colonisation. Ce texte a été
modifié par la loi n°40/42 du 20 décembre 1962, ainsi que
tous les textes modificatifs subséquents.
CHAPITRE I:
Organisation et fonctionnement du Conseil
départemental de BENDJE
L'organisation et le fonctionnement du Conseil
départemental de BENDJE est régit par les textes
règlementaires en vigueur notamment la loi organique n°15/96 du 6
juin 1996 relative à la décentralisation. Pour mieux
appréhender cette question nous verrons succinctement l'organisation
administrative du C.D.B. (section II) à travers deux (2) paragraphes.
L'un présentera le cadre juridique et l'autre présentera le
Conseil qui est l'organe délibérant et son bureau.
SECTION I :
Organisation administrative du Conseil
départemental de BENDJE
L'organisation administrative du Conseil départemental
de BENDJE est régit par des textes règlementaires et
législatifs qui indiquent son cadre juridique (paragraphe I).
Paragraphe I : La loi n°15/96 du 6 juin 1996,
relative à la décentralisation
a) Définitions préliminaires de
quelques termes
- Décentralisation : C'est
un système d'organisation des structures administratives de
l'état qui accorde des pouvoirs de décisions et de gestion
à des organes autonomes régionaux ou locaux (Collectivités
locales ou établissements publics).
- Déconcentration :
C'est un mode d'organisation des structures de l'état dans lequel
certains pouvoirs de décision sont donnés aux agrées du
pouvoir central repartie sur le territoire (cas des Gouverneurs, Préfets
et sous - Préfets...)
- Collectivité locale :
Une personne morale de Droit public distinct de l'Etat, doté de la
personnalité juridique et de l'autonomie financière.
- Tutelle : Le contrôle
exercé par l'Etat sur les Collectivités locales.
b) Son contenu
La loi organique n°15/96 du 6 juin 1996 est la nouvelle
loi qui régie désormais les administrations locales
décentralisées, cette loi fixe les règles relatives
à la création, à l'organisation, aux attributions, aux
fonctionnements et aux transferts de compétences du pouvoir central, aux
ressources, à la libre gestion et à la tutelle de l'Etat.
Paragraphe II : Le Conseil départemental de
BENDJE
Conformément aux dispositions de la loi organique 15/96
du 6 juin 1996, relative à la décentralisation en son article 21,
chapitre deuxième, section 1, l'organisation d'une Collectivité
locale repose, sauf exception prévue par la loi sur deux (2)
organes :
- Un organe délibérant, le Conseil
- Un organe exécutif, le bureau du Conseil
a) Le Conseil
Le Conseil départemental est constitué de
membres élus dont le nombre et la répartition sont fixés
par décret pris en Conseil des Ministres. Les membres sont élus
pour cinq (5) ans. Ils sont intégralement renouvelés sur toute
l'étendue du territoire de la république. L'élection des
Conseillers départementaux est proclamée conformément aux
dispositions du code électoral.
En cas de déchéance, de démission, de
décès ou de tout autre empêchement définitif d'un
membre du Conseil départemental, il est procédé à
son remplacement, conformément à la loi. Il est à noter
que les Conseils départementaux délibèrent sur les
affaires de leurs compétences, notamment l'organisation du
référendum d'initiative locale, à la demande d'au moins un
tiers en âge de voter de la Collectivité locale
concernée ; délibèrent également sur
l'intervention des collectivités locales par voies d'exploitation
directe par simple participation financière dans des organismes ou
entreprises, même de forme coopérative ou commerciale, ayant pour
objet la mise au point de projets et l'exécution de travaux
d'intérêt public ou l'exploitation de services publics, ils
élisent les membres des leurs bureaux, adoptent leur règlement
intérieur, approuvent la création de services locaux, votent
leurs budgets ; votent les autorisations spéciales et les
transferts de crédits ; autorisent les emprunts ; approuvent
les comptes administratifs ; autorisent la signature des marchés et
conventions.
b) le Bureau, organe exécutif
Le Bureau du Conseil départemental de BENDJE
comprend :
- Un (1) Président élu par ses paires
- Deux (2) Vice - Présidents
Les membres du Bureau sont élus par leurs paires pour
cinq (5) ans. Le Bureau du Conseil départemental est chargé de
l'exécution des délibérations prises lors des sessions. Le
Président du Conseil est particulièrement chargé, sous le
contrôle du Conseil départemental, entre autre de :
- Représenter le Conseil départemental dans tous
les actes de la vie civile ;
- Gérer le domaine du Département et exercer le
pouvoir de police afférente à cette mission ;
- Souscrire les marchés, déposer les actes de
baux, les actes de vente, d'échange, de partage, d'acquisition et de
transaction préalablement autorisés par l'autorité de
tutelle ;
- Préparer et proposer le budget et ordonnance des
dépenses ;
- Diriger les travaux départementaux ;
- Prendre toutes les mesures nécessaires à la
destruction des animaux désignés comme nuisibles par la
réglementation en vigueur et requérir éventuellement
à cet effet, les habitants du département.
- Soumettre à la délibération du conseil
départemental la répartition des compétences et des
ressources transférées au département par l'administration
centrale.
Le président du conseil peut déléguer des
compétences au bénéfice d'un vice-président ou, en
cas d'empêchement de ce dernier, à d'autres membres du conseil
départemental.
Le bureau du conseil est assisté par un
secrétaire général.
SECTION II :
L'Organisation, les Attributions et le fonctionnement
du Secrétariat général.
L'Organisation, les attributions et le fonctionnement du
secrétariat général du conseil départemental de
BENDJE obéissent aux dispositions du décret n°
1311/PR/MATCL/MINECOFIN/PAPT précité, tel que prévu par
l'article 54 alinéa2 de la loi organique n° 15/96 et
l'arrêté MEFBPIP portant nomenclature budgétaire des
collectivités locales.
Paragraphe I : Secrétariat
Général.
Le secrétariat général du Conseil
départemental de BENDJE est dirigé par un secrétaire
général nommé en conseil des Ministres dans les conditions
prévues à l'article 54 de la loi organique n° 15/96
précitée.
En vertu de cette disposition, Le secrétaire
général anime et contrôle l'activité de l'ensemble
des services du conseil qui comprennent :
- Un Service Gestion des
Personnels ;
- Un Service Financier et
Comptable ;
- Un Service Social et
Culturel ;
- Un Service Technique.
Paragraphe II : Les différents services du
Conseil et leurs attributions.
I/ SERVICE GESTION DES PERSONNELS
Le Service Gestion des Personnels est composé de deux
(2) bureaux :
- Un Bureau Gestion des Ressources Humaines,
- Un Bureau Gestion administrative.
Le Service Gestion des Personnels est placé sous
l'autorité d'un Chef de Service de niveau hiérarchique 1 et
choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au moins au Master en management des Ressources Humaines et
totalisant une expérience professionnelle d'au moins deux (2) ans.
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au moins au Bac+2 ou Bac+3 en gestion des Ressources Humaines
et totalisant une expérience d'au moins trois (3) ans.
· Les agents titulaires d'un Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de cinq (5) ans.
Le Chef de Service Gestion des Personnels est
chargé de la gestion administrative des personnels du Conseil,
notamment :
ü L'animation et la coordination des bureaux
placés sous sa responsabilité ;
ü La préparation avec ses collaborateurs, du
budget annuel du Service ;
ü La préparation du bilan annuel
d'activités ;
ü L'instruction de toutes questions administratives des
personnels du Conseil auprès :
- de la Fonction publique locale,
- de l'Administration décentralisée du
Ministère du travail,
- des Organismes de la sécurité sociale.
ü De centraliser et de tenir à jour les
éléments d'informations destinés à donner une vue
d'ensemble sur l'état du personnel ;
ü De préparer, en collaboration avec les Services
concernés, les dossiers disciplinaires, les dossiers de recrutement, de
formation ou de recyclage des personnels et de suivre l'ensemble des dossiers
constitués à cet effet ;
ü D'élaborer les plans de formation interne du
personnel et de suivre leur exécution ;
ü Gérer et suivre la carrière
administrative du personnel ;
ü Appliquer et faire appliquer les dispositions
légales régissant le personnel ;
ü Veiller au respect des normes du travail ;
ü Identifier les besoins en formation et rechercher les
formations au bénéfice des cadres et employés ;
ü Suivre le personnel et évaluer ses
performances ;
ü Concevoir une politique de ressources humaines et de
recrutement ;
ü De concevoir et d'élaborer avec les Services
concernés ou en collaboration avec les partenaires compétents,
les programmes de formation, de perfectionnement ou de recyclage des
personnels ;
ü De suivre et de coordonner la formation des futurs
agents du Conseil en liaison avec les Services nationaux de formation ou les
Etablissements agrées ;
ü De proposer l'amélioration des programmes
nécessaires à la formation ou au recyclage des
personnels ;
ü Du suivi des absences pour congés ou
permissions.
BUREAU GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
Le Bureau Gestion des Ressources Humaines est placé
sous l'autorité d'un Chef de bureau de niveau hiérarchique 2
choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme au Bac+2 OU
Bac+3 et totalisant au moins une expérience professionnelle de deux (2)
ans,
· Les agents titulaires du Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de quatre (4)
ans,,
· Les agents titulaires du B.E.P.C. et totalisant au
moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
Le Responsable du bureau des ressources humaines est
chargé sous la responsabilité du Chef de Service
de :
ü Préparer le rapport d'activité avec ses
collaborateurs
ü Tenir à jour tous les éléments
d'information destinés à donner une vue d'ensemble sur
l'état du personnel ;
ü De concevoir et d'élaborer sous la direction du
Chef de Service avec les administrations concernées ou en collaboration
avec les partenaires compétents les programmes de formation, de
perfectionnement ou de recyclage des personnels ;
ü De recueillir les demandes de recrutement dans le
Conseil ;
ü D'établir les tableaux d'effectifs, de tenir les
dossiers individuel et de s'assurer de leur conformité avec ceux de la
formation publique ;
ü D'initier les propositions de titularisation, de
notation, d'avancement, de mise en disponibilité, de promotion ou de
reclassement ainsi que les dossiers de mise à la retraite ;
ü D'instruire les demandes de congés et d'en
dresser un programme individuel ;
ü De préparer les projets de convention de stage
et de les soumettre au Chef de service ;
ü Immatriculation des agents du Conseil auprès de
la CNSS ;
ü Etablir les demandes de livrets d'allocations
familiales des agents bénéficiaires ;
ü De l'établissement des déclarations
d'accident de travail ;
ü Du traitement des congés et retraites maladies,
le suivi et traitement de dossiers des défunts et ayant droit.
BUREAU GESTION ADMINSTRATIVE
Profil
Le bureau gestion administrative est placé sous
l'autorité d'un Chef de bureau de niveau hiérarchique 2 choisi
principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme au Bac+2 OU
Bac+3 et totalisant au moins une expérience professionnelle de deux (2)
ans,
· Les agents titulaires du Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de quatre (4) ans,
· Les agents titulaires du B.E.P.C. et totalisant au
moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
· Les agents titulaires du C.E.P. et totalisant au moins
une expérience professionnelle de douze (12) ans.
Fiche de poste
Le bureau gestion administrative est placé sous
l'autorité d'un Chef de bureau qui est chargé de la gestion
administrative du Conseil notamment :
ü Concevoir et préparer les programmes
d'activités et des budgets annuels du bureau ;
ü Préparer le rapport annuel du bureau ;
ü Suivre les divers dossiers administratifs au gré
de la demande ;
ü Suivre l'exécution des actes
administratifs ;
ü Superviser la réalisation des tâches
(courrier, décisions, divers) ;
ü Rédiger les projets d'actes administratifs
II/ SERVICE FINANCIER ET COMPTABLE
Le Service Financier et Comptabilité est composé
de cinq (5) bureaux :
- Un bureau actions de recouvrement,
- Un bureau opérations des recettes,
- Un bureau actions économiques,
- Un bureau comptabilité des engagements,
- Un bureau opérations des dépenses.
Le Service Financier et Comptable est placé sous
l'autorité d'un Chef de Service de niveau hiérarchique 1 et
choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent à la Maîtrise et totalisant une
expérience professionnelle d'au moins deux (2) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Bac+2 ou Bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (3) ans,
· Les agents titulaires d'un Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de cinq (5) ans.
Le Chef de Service Financier et Comptable est
chargé de la gestion financière et comptable du Conseil,
notamment :
ü L'animation et la coordination des bureaux
placés sous sa responsabilité ;
ü La préparation avec ses collaborateurs, du
budget du Service ;
ü La préparation avec le Secrétaire
général, du budget du Conseil :
- L'établissement des prévisions des
recettes,
- L'établissement en concertation avec les autres
responsables de Services, des prévisions des dépenses,
- L'établissement de l'autofinancement
prévisionnel.
ü Le suivi administratif de l'exécution du budget
du Conseil :
- La vérification des documents émis par les
Chefs de bureau placés sous sa responsabilité, notamment la
vérification de la régularité des pièces
productives pour paiement des dépenses ;
- L'établissement des tableaux de bord
hebdomadaires,
ü La tenue da la Comptabilité des recettes
grevées d'affectation spéciale :
- Dons et legs reçus,
- Subventions reçues.
ü La confection des Etat spéciaux de fin
d'exercice :
- L'état de la dette,
- L'état des immobilisations,
- L'état des provisions constituées,
- L'état des répartitions des charges,
- L'état des crédits de trésorerie,
- L'état des engagements données :
emprunts garantis, contrats de bail, autres engagement donnés,
- L'état des engagements reçus : subvention
en annuité, autres subventions reçues,
- L'état des recettes grevées d'affectation
spéciale,
- Le budget principal et les budgets annexes,
- L'état des dépenses engagées non -
mandatées,
- L'état des restes à réaliser.
ü L'élaboration du Compte administratif qui
présente les résultats de l'exécution du budget de
l'année N - 2. ;
ü Mettre au point des politiques pour
l'amélioration des recettes et la rationalisation des
dépenses ;
ü Prodiguer les conseils au Président sur les
choix budgétaires ;
ü Suivre l'exécution du budget ;
ü Coordonner l'ensemble des activités relatives
à l'exécution du budget en recettes et en
dépenses ;
ü Veiller au respect des prescriptions
budgétaires ;
ü Effectuer les analyses financières
rétrospectives et perspectives et en tirer les conclusions de
gestion ;
ü Contrôle et suivi des entités
déléguées ou concédées ;
ü Contrôler le respect des procédures et de
l'orthodoxie financière ;
ü Vérifier l'exacte imputation des
opérations ;
ü Vérifier la bonne tenue et la mise à jour
de l'information comptable de l'Ordonnateur.
BUREAU ACTIONS DE RECOUVREMENT
Le bureau actions de recouvrement est placé sous
l'autorité d'un Régisseur de niveau hiérarchique 2 choisi
principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme au Bac+2 ou
Bac+3 et totalisant au moins une expérience professionnelle de deux (2)
ans,
· Les agents titulaires du Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de quatre (4) ans,
· Les agents titulaires du B.E.P.C ou C.A.P et totalisant
au moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
Il est chargé de la liquidation de toutes les
taxes départementales, de l'émission et du suivi des titres de
perception, notamment :
ü La détermination sur rôle du montant de la
dette des redevables ;
ü De l'émission des titres de perception :
ü Les rôles des contributions ou de
régularisation
ü Les actes et contrats notariés et les jugements
définitifs revêtus de la forme exécutoire
ü Les états de recouvrement sur ordres de recettes
établis par l'ordonnateur ou préparés par le
Trésorier provincial de Port - Gentil
- Du suivi des actions de recouvrement menées au
bénéfice du Conseil par la Direction provinciale des
Impôts, l'Inspection provinciale des Eaux et Forêts, l'Inspection
provinciale des Pêches, la Délégation provinciale de la
Marine Marchande et la Préfecture pour ce qui est de la taxe
vicinale.
- Des exploits, significatifs et poursuites nécessaires
contre les débiteurs en retard ;
- La comptabilisation des titres de perception
émis ;
ü Fournir les données statistiques pour
l'élaboration du budget ;
ü Elaboration du recensement fiscal et de
l'édiction des rôles pour les impôts d'assiettes
départementales ;
ü Effectuer toutes études financières
utiles en particulier, celles concernant le potentiel fiscal et les risques
d'évasion des recettes ;
ü Traitement du contentieux relatif aux impôts et
taxes en collaboration avec les Services de l'Etat ;
ü Localiser les contribuables pour distribuer les ordres
de recette et avis d'impôts ;
ü Appliquer les actes de poursuites établis.
BUREAU OPERATIONS DES RECETTES
Le bureau opérations des recettes est placé sous
l'autorité d'un Régisseur de niveau hiérarchique 2 choisi
principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme au Bac+2 ou
Bac+3 et totalisant au moins une expérience professionnelle de deux (2)
ans,
· Les agents titulaires du Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de quatre (4) ans,
· Les agents titulaires du B.E.P.C ou C.A.P et totalisant
au moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
Il est chargé notamment :
ü Du suivi des encaissements des recettes au
Trésor provincial de Port - Gentil ;
ü De la tenue du livre des recettes ;
ü Veiller à la bonne application des
procédures gouvernant l'établissement des recettes
fiscales ;
ü Mettre en oeuvre la politique fiscale définie
par le bureau du Conseil et participer à sa définition ;
ü Faire le compte des recettes du Service et tenir les
statistiques de recette du Service Financier et Comptable
BUREAU OPERATIONS DES DEPENSES
Le bureau opérations des dépenses est
placé sous l'autorité d'un Comptable de niveau
hiérarchique 2 choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme au Bac+2 ou
Bac+3 et totalisant au moins une expérience professionnelle de deux (2)
ans,
· Les agents titulaires du Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de quatre (4) ans,
· Les agents titulaires du B.E.P.C ou CAP et totalisant
au moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
Il est chargé de faire apparaître
à tout moment, la situation des liquidations et des mandatements de
dépenses et les crédits restant disponibles,
notamment :
ü De l'enregistrement successif des factures
définitives, des conventions et marchés approuvés par la
tutelle dans le journal de prise en charge des titres de créances ;
ü De l'émission des mandats, bordereaux de mandats
à payer et avis de crédits ;
ü De retracer par chapitre, article et rubrique, les
crédits ouverts, les mandatements effectués et les crédits
disponibles dans le livre des dépenses mandatées ;
ü Du suivi de paiement des mandats au Trésor
provincial ;
ü Suivre les règlements des
rémunérations et factures ;
ü Faire le compte des dépenses du Service et tenir
les statistiques des dépenses du Service Financier et
Comptable ;
ü Effectuer toute étude financière
utile.
BUREAU COMPTABILITE DES ENGAGEMENTS
Le bureau comptabilité des engagements est placé
sous l'autorité d'un Comptable de niveau hiérarchique 2 choisi
principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme au Bac+2 OU
Bac+3 et totalisant au moins une expérience professionnelle de deux (2)
ans,
· Les agents titulaires du Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de quatre (4) ans,
· Les agents titulaires du B.E.P.C ou CAP et totalisant
au moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
Il est chargé de fournir à tout moment,
l'évolution approchée des dépenses imputables à
l'année financière en cours, notamment :
- De la tenue de la comptabilité des dépenses
engagées :
ü Evolution et suivi des obligations de payer :
marchés, conventions, bons de commande, prises en charge ;
ü Suivi des consommations de crédits ;
ü Tenu des registres des dépenses
engagées ;
ü D'arrêter, en fin d'exercice, le montant des
crédits à reprendre au budget de l'exercice suivant et le montant
des paiements restant à effectuer par le Comptable public.
BUREAU ACTIONS ECONOMIQUES
Le bureau actions économiques est placé sous
l'autorité d'un Comptable de niveau hiérarchique 2 choisi
principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme au Bac+2 OU
Bac+3 et totalisant au moins une expérience professionnelle de deux (2)
ans,
· Les agents titulaires du Baccalauréat et
totalisant au moins une expérience professionnelle de quatre (4) ans,
Il est chargé des relations avec les
partenaires économiques, de la préparation et de la mise en
oeuvre du programme économique du Conseil, notamment :
ü Promouvoir l'image du Département de BENDJE
auprès des investisseurs nationaux et internationaux ;
ü Préparer le rapport d'activité du
bureau ;
ü Superviser les études et les analyses relatives
aux éventuelles adaptations ;
ü La collecte, l'exploitation et l'archivage de tous
rapports d'enquêtes économiques ;
ü L'élaboration des statistiques annuelles dans
tous les secteurs clefs de développement économiques ;
ü La définition, la coordination et le suivi des
travaux de développement économiques dans le
Département ;
ü La dynamisation des activités vivrières
dans les domaines de l'agriculture, de la pêche et de
l'aquaculture ;
ü La dynamisation des activités d'exploitation
forestière, de transformation des bois et de gestions des forêts
communautaires ;
ü La valorisation des potentialités
touristiques ;
ü La valorisation des matériaux de
carrière ;
ü Le développement de l'artisanat
III/ SERVICE SOCIAL ET CULTUREL
Le Service Social et Culturel est composé de deux (2)
bureaux :
- Un Bureau Actions sociales et sanitaires,
- Un Bureau Actions culturelles et éducatives.
Le Service Social et Culturel est placé sous
l'autorité d'un Chef de Service de niveau hiérarchique 1 et
choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent à la Maîtrise et totalisant une
expérience professionnelle d'au moins deux (2) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Bac+2 ou Bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (3) ans,
· Les agents titulaires du baccalauréat et
totalisant une expérience professionnelle d'au moins cinq (5) ans.
Le Chef de Service Social et Culturel est
chargé de la gestion sociale et sanitaire, culturelle et
éducative du Conseil, notamment :
ü L'animation et la coordination des bureaux
placés sous sa responsabilité ;
ü La préparation du budget du Service ;
ü La gestion sociale et culturelle du Conseil, en
assurant en particulier, la préparation des dossiers concernant les
mesures d'aides, d'allocations, de secours ou de subvention à verser
à des particuliers, à des associations crées dans un but
social, humanitaire, culturel ou éducatif ;
ü Organiser la gestion des Instituteurs et des Infirmiers
travaillant dans le Département en liaison avec les Services locaux de
la santé et de l'éducation nationale.
ü Veiller sur les infrastructures sociales du
Département notamment : l'entretien par les agents, des logements
de fonction mis à leur disposition.
ü L'entretien des écoles et des
dispensaires : rendre compte des manquements ou des travaux d'entretien
à effectuer auprès des Services compétents sur la base
d'un compte rendu adressé au Secrétaire général.
ü Veiller sur l'approvisionnement des médicaments
dans les dispensaires et les cases de santé de même que sur leur
conservation.
ü Programmer, organiser les stages, les formations des
agents de santé et de l'éducation en collaboration avec le
Service gestion des personnels.
ü Proposer des stratégies départementales
dans le domaine social.
ü Recenser les besoins non satisfaits de la population
sur le plan social et localiser les couches les plus vulnérables.
ü Participer aux campagnes de lutte ou de
prévention des grandes endémies.
ü Sensibiliser, organiser, le dialogue social avec la
participation des nécessiteux.
ü Evaluer les besoins en matière d'infrastructures
et d'équipement de sport dans le département ;
ü Concevoir et proposer des politiques de vulgarisation
du sport en général dans le département.
BUREAU DES ACTIONS SOCIALES ET
SANITAIRES
Le Bureau des Actions Sociales et Sanitaires est placé
sous l'autorité d'un Chef de bureau de niveau hiérarchique 2 et
choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent à bac+2, bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (3) ans,
· Les agents titulaires du baccalauréat et
totalisant une expérience professionnelle d'au moins cinq (5) ans.
Le bureau des actions social et sanitaire est
chargé de la gestion des dispensaires et des oeuvres sociales du
Conseil, notamment :
ü La gestion des dispensaires
départementaux ;
ü La gestion des consultations foraines à
l'intérieur du département ;
ü L'assistance technique aux infirmiers du
département ;
ü Proposer des mesures de prévention et de
traitement de l'inadaptation sociale ayant une incidence sur la vie de la
famille ;
ü Proposer toute mesure ou action propre à
favoriser la promotion, la consolidation et l'épanouissement de la
famille ;
ü La gestion du fichier des indigents du
département ;
ü La gestion des aides, allocations, secours et
subventions à verser ;
BUREAU DES ACTIONS EDUCATIVES ET
CULTURELLES
Le Bureau des Actions éducatives et culturelles est
placé sous l'autorité d'un Chef de bureau de niveau
hiérarchique 2 et choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent à bac+2 ou bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (3) ans,
· Les agents titulaires du baccalauréat et
totalisant une expérience professionnelle d'au moins cinq (5) ans.
· Les agents titulaires du B.E.P.C. et totalisant au
moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
Le Chef de Bureau des Actions éducatives et
Culturelles est chargé de la promotion artistique et culturelle, et la
gestion des écoles et internats départementaux,
notamment :
ü Représenter le conseil départemental
à la carte scolaire provinciale;
ü Suivre les relations avec la circonscription scolaire
de l'Ogooué - maritime et l'inspection déléguée
d'académie ;
ü Suivre les relations avec l'Inspection provinciale de
la culture et des Arts ;
ü Suivre les relations avec les associations culturelles
et organisations non gouvernementales ;
ü Recenser et conserver les oeuvres d'arts plastiques,
les oeuvres littéraires, les us et coutumes, les religions, rites,
croyances et danses du département de Bendjè ;
ü Promouvoir les productions littéraires,
musicales et plastiques ;
ü Gérer le fichier des élèves du
département ;
ü Gérer les écoles et internats
départementaux ;
ü Assurer l'encadrement pédagogique des
instituteurs du département ;
ü Gérer la bibliothèque
départementale ;
ü Suivre la gestion et l'utilisation des infrastructures
et équipements de sport.
IV/ SERVICE TECHNIQUE
Le Service Technique est composé de trois (3)
sections :
- Une section approvisionnement,
- Une section voirie, logistique et transport,
- Une section entretien bâtiment et équipement
collectif.
Le Service Technique est placé sous l'autorité
d'un Chef de Service de niveau hiérarchique 1 et choisi principalement
parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au diplôme d'ingénieur et totalisant une
expérience professionnelle d'au moins deux (2) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au BTS et totalisant une expérience professionnelle
d'au moins trois (3) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au CAP et totalisant une expérience professionnelle
d'au moins cinq (5) ans.
Le Chef de Service Technique est chargé de la
gestion technique du Conseil, notamment :
ü L'animation et la coordination des sections
placées sous sa responsabilité ;
ü L'étude et l'élaboration des
méthodes de tous les travaux de construction, de fabrication, de
restauration, d'entretien ou de maintenance qui sont conduits par le Conseil ou
au bénéfice du Conseil ;
ü La planification du lancement de tous les travaux de
construction, de fabrication, de restauration, d'entretien ou de maintenance
qui sont conduits par le Conseil ou au bénéfice du
Conseil ;
ü La coordination de tous les travaux de construction, de
fabrication, de restauration, d'entretien ou de maintenance qui sont conduits
par le Conseil ou au bénéfice du Conseil ;
ü La gestion du matériel technique du
Conseil ;
ü Coordonner l'ensemble des activités du Service,
organiser et affecter le travail aux collaborateurs ;
ü Gérer le personnel du Service et contrôler
la qualité de leur prestation ;
ü Contribuer à la gestion du patrimoine foncier et
mobilier du Conseil ;
ü Traduire en plans et en projets la vision du bureau en
matière d'aménagement rural ;
ü Proposer les actions liées à la
planification du développement spécial des cantons ;
ü Proposer les choix techniques stratégiques en
matière de construction et de maintenance ;
ü Assurer les fonctions liées à la
maîtrise d'ouvrage des travaux.
SECTION APPROVISIONNEMENT
La section Approvisionnement est placé sous
l'autorité d'un Chef de section de niveau hiérarchique 2 et
choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Bac+2 ou Bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins deux (4) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Baccalauréat et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (4) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au B.E.P.C ou C.A.P et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins cinq (8) ans.
Le Chef de Section Approvisionnement est chargé
de :
ü Superviser la réalisation des opérations
d'achats;
ü La centralisation des demandes d'achats et de travaux
émanant des services du conseil ;
ü L'évaluation chiffrée des demandes
d'achat ;
ü L'établissement des bons de commande ;
ü Le dépôt des bons de commande et
l'enlèvement des marchandises auprès des fournisseurs ;
ü La gestion des entrées et sorties des
marchandises :
- Enregistrement des entrées de marchandises,
- Entreposage des marchandises,
- Enregistrement des sorties,
- Suivi du calendrier des approvisionnements
ü Fournir les données statistiques pour
l'élaboration du budget ;
ü Evaluer la qualité des fournitures et
matériels en fonction du rapport qualité/prix.
ü Traiter le contentieux relatif aux achats de
fournitures et de matériels avec les fournisseurs.
SECTION VOIRIE - LOGISTIQUE ET TRANSPORT
La section Approvisionnement est placé sous
l'autorité d'un Chef de section de niveau hiérarchique 2 et
choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Bac+2 ou Bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins deux (4) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Baccalauréat et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (4) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au B.E.P.C ou C.A.P et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins cinq (8) ans.
Le Chef de la Section Voirie Logistique est
chargé de :
ü La création et l'entretien des pistes
d'accès aux villages et des pistes agricoles ;
ü L'aménagement des escales et des
débarcadères ;
ü Le nettoyage systématique des voies de
navigation ;
ü Les travaux d'aménagements fonciers ;
ü La création et l'entretien des liaisons
routières inter cantonales ;
ü L'installation, l'entretien et la maintenance des
pompes d'hydraulique villageoise ;
ü L'entretien et la maintenance des groupes
électrogènes ;
ü L'installation et l'entretien des panneaux
solaires ;
ü La réparation et l'entretien des
véhicules et des engins des travaux publics
départementaux ;
ü La réparation et l'entretien des bateaux et
matériels de navigation maritime et fluviale du conseil ;
ü Le transport terrestre, fluvial ou maritime des membres
du bureau et agents en mission à l'intérieur du
département ;
ü Les travaux d'installations et d'aménagements
temporaires lors des évènements organisés par le
conseil.
SECTION ENTRETIEN BATIMENTS ET EQUIPEMENTS
COLLECTIFS
La section Approvisionnement est placé sous
l'autorité d'un Chef de section de niveau hiérarchique 2 et
choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Bac+2 ou Bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins deux (4) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Baccalauréat et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (4) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au B.E.P.C ou C.A.P et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins cinq (8) ans.
Le Chef de la Section Entretien Bâtiments et
Equipements collectifs est chargé de :
ü La réparation et l'entretien des infrastructures
sociales départementales ;
ü Le suivi et le contrôle des travaux
réalisés par des particuliers au bénéfice du
conseil ;
ü La réparation et l'entretien du mobilier du
conseil ;
ü La gestion des dépôts de matériaux
de construction ;
ü Planifier et organiser les travaux d'entretien sur le
terrain et affecter les tâches aux techniciens et ouvriers ;
ü Superviser le travail des techniciens et
ouvriers ;
ü Superviser le suivi technique des projets et le
contrôle de leur bonne exécution.
Le Service Hygiène, Sécurité et
Environnement est composé de deux (2) bureaux :
- Un Bureau Hygiène et Sécurité,
- Un Bureau Environnement et Développement durable.
Le Service Hygiène, Sécurité,
Environnement est placé sous l'autorité d'un Chef de Service de
niveau hiérarchique 1 et choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent à la Maîtrise et totalisant une
expérience professionnelle d'au moins deux (2) ans,
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Bac+2 ou Bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (3) ans,
· Les agents titulaires du baccalauréat et
totalisant une expérience professionnelle d'au moins cinq (5) ans.
Le Chef de Service Hygiène,
Sécurité, Environnement est chargé de la gestion
d'hygiène, de sécurité et d'environnement du Conseil,
notamment :
ü Participer aux mesures prévues en cas de risques
d'épidémies ;
ü Organiser des campagnes de sensibilisation et
d'éducation des populations en matière d'hygiène et
d'environnement ;
ü Initier et piloter les projets départementaux
relatifs à l'hygiène publique ;
ü Contrôler l'application des lois et
règlement en matière d'hygiène avec notamment le
contrôle des denrées alimentaires en vente ;
ü Organiser la lutte contre les agents envahisseurs
(chauves - souris, rats...) ;
ü Conseiller le Bureau en matière d'hygiène
dans les infrastructures sociales du Conseil ;
ü Superviser les activités de
décharge : Enfouissement, valorisation des déchets, lutte
contre les pollutions ;
ü Coordonner les activités en matière
d'hygiène et de sécurité.
ü Participer à la lutte contre la divagation des
animaux ;
ü Assurer la coordination des activités des
techniciennes de surface ;
ü Conseiller le Bureau en matière de
sécurité dans les installations du Conseil ;
ü Prévoir, organiser, commander, coordonner et
contrôler les activités de sécurité publique au
siège du Conseil lors des missions et à l'intérieur du
Département ;
ü Mener des campagnes de sensibilisation sur le respect
de l'environnement ;
ü Initier et proposer une politique de lutte contre la
pollution et la conservation de la biodiversité ;
HYGIENE - SECURITE
Le Bureau Hygiène et Sécurité est
placé sous l'autorité d'un Chef de bureau de niveau
hiérarchique 2 et choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Bac+2 ou Bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (3) ans,
· Les agents titulaires du baccalauréat et
totalisant une expérience professionnelle d'au moins cinq (5) ans.
· Les agents titulaires du B.E.P.C ou C.A.P et totalisant
au moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
· Les agents titulaires du C.E.P. et totalisant au moins
une expérience professionnelle de douze (12) ans.
Le responsable Hygiène et
Sécurité est chargé de la gestion de l'hygiène
publique et de la sécurité au Conseil,
notamment :
ü Vérifier l'application des normes
d'hygiène dans les lieux publics (Etablissements scolaires et
sanitaires au siège du conseil) ;
ü Effectuer les missions d'inspection sanitaire dans les
lieux publics et les habitations pour veiller au respect des règles
d'hygiène ;
ü Proposer des campagnes de sensibilisation et
d'information auprès des populations rurales sur le respect des
règles d'hygiène ;
ü Veiller à la sécurité des biens et
des personnes au siège puis lors des déplacements vers le
département, prendre toutes mesures de sécurité ;
ü Veiller au respect des règles de
sécurité édictées ;
ü Assurer le bon stationnement des véhicules au
Parking du siège du conseil ;
ü Fournir les renseignements et orienter les
visiteurs ;
ü Filtrer les entrées et sorties dans le
poste ;
ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT
DURABLE
Le Service Hygiène, Sécurité,
Environnement est placé sous l'autorité d'un Chef de Service de
niveau hiérarchique 2 et choisi principalement parmi :
· Les agents titulaires d'un diplôme
équivalent au Bac+2 ou Bac+3 et totalisant une expérience
professionnelle d'au moins trois (3) ans,
· Les agents titulaires du baccalauréat et
totalisant une expérience professionnelle d'au moins cinq (5) ans.
· Les agents titulaires du B.E.P.C ou C.A.P et totalisant
au moins une expérience professionnelle de huit (8) ans,
· Les agents titulaires du C.E.P. et totalisant au moins
une expérience professionnelle de douze (12) ans.
Le responsable Environnement et développement
durable est chargé de la gestion de l'environnement et du
développement durable au Conseil, notamment :
ü De concevoir et gérer les espaces verts du
conseil ;
ü Organiser et superviser les travaux d'entretien
d'espace vert dans les infrastructures sociales du département ;
ü Veiller au maintien en bon état des plantes dans
les espaces verts ;
ü Lutter contre la pollution de la mer, des fleuves, des
rivières et des lacs ;
ü Veiller à la conservation de la
biodiversité : la flore et la faune ;
ü Initier des campagnes de sensibilisation auprès
des populations rurales sur le respect de l'environnement.
CHAPITRE II:
Nature et Gestion des Ressources Humaines du Conseil
Départemental de BENDJE.
La gestion des ressources humaines demeure une question
fondamentale sinon capitale dans le fonctionnement et le dynamisme d'un service
public. Ainsi, la qualité du service public dépend du respect
pour chaque agent d'un corps de règle devant encadrer sa pratique
professionnelle : la déontologie qui définie comme
l'ensemble et des règles et des devoirs qui régissent les agents
publics dans l'exercices de leur fonction administrative. Ceci pour renforcer
la culture et l'identité professionnelle des agents, facteur de
motivation et de cohésion ; pour garantir l'exemplarité de
l'action publique, facteur de confiance. Le non respect de ces principes
entraînera inévitablement le mauvais fonctionnement du conseil
partant de la qualité du service public. Mais qu'est-ce qu'une gestion
des ressources humaines ?
La gestion des ressources humaines est l'action d'administrer,
d'assurer la rentabilité d'une entreprise publique ou privée. De
cette définition il ressort deux (2) notions fondamentales :
administrer et rentabilité.
On entend par administrer, l'acte par lequel une
autorité dirige, gère les affaires publiques en respectant les
textes organiques et réglementaires en vigueur. La rentabilité
est le caractère de ce qui est rentable, qui produit un
bénéfice, un profit satisfaisant.
En somme, la gestion est la science de la fixation des
objectifs et de la réalisation des objectifs et de la réalisation
de ces objectifs par une organisation rationnelle et méthodique, une
mobilisation des ressources humaines informationnelle, financières
disponibles et/ou à rendre disponibles. A partir de cette
définition, il découle que pour gérer, il faut d'abord
fixer des objectifs à atteindre, rechercher les moyens
nécessaires pour atteindre les objectifs fixés, organiser d'une
manière rationnelle et méthodique les moyens et contrôler
de façon permanente les réalisations.
Dans le cas d'espèce, la gestion des ressources
humaines du conseil départemental de BENDJE relève du service
gestion des personnels. Ce service est subdivisé en deux bureaux parmi
lesquels le bureau des ressources humaines qui assure la gestion des effectifs,
le plan de carrières professionnel et de recueillir les demandes de
recrutement dans le conseil.
L'Etude de ce chapitre s'appesantira successivement sur la
nature des ressources humaines au Conseil départemental de BENDJE
(Section I) et leur mode de gestion (Section II).
SECTION I :
La Nature des Ressources humaines du Conseil
Départemental de BENDJE.
Pour mener à bien son programme de réalisation
économique, social et culturel et pour mettre en place ses projets de
développement le conseil accorde une place prioritaire à ses
ressources humaines qui doivent traduire dans les faits et de manière
pratique la réalisation et le suivi dde la politique de
développement du conseil.
L'effectif du personnel du Conseil départemental de
BENDJE est de 226 agents toute catégorie confondue. Ainsi, pour avoir
une vision plus affinée sur cette structure, nous verrons l'étude
des différents types des ressources humaines (Paragraphe I) et la
répartition selon les catégories socioprofessionnelles
(Paragraphe II).
Paragraphe I :
Les différents types de personnels du Conseil
Départemental de BENDJE.
Conformément à la loi organique n° 15/96 DU
06 JUIN 1996 en son article 140, indique que les collectivités locales
disposent de quatre types de personnels :
- Les élus locaux ;
- Les personnels de l'administration locale ;
- Les agents publics détachés de
l'administration centrale ;
- Les personnels de la main-d'oeuvre non permanente.
Le Statut juridique
Les personnels des collectivités locales en dehors des
élus locaux ont le statut d'agent public, conformément aux
dispositions de la loi n° 1/2005 portant statut général de
la fonction publique en ses articles 18 et 21.
1/ Les élus locaux.
Sont les élus locaux :
- Le Président du conseil départemental;
- Les vice-présidents du conseil départemental
de BENDJE ;
- Les conseillers départementaux ;
Le statut d'élu local ne confère ni la
qualité de fonctionnaire, ni la qualité celle de contractuel de
l'Etat. Les droits, les prérogatives, les avantages et les charges
attachés à la fonction d'élu local sont contenus dans le
décret n° 455/PR/MID/MEFBP du 23 mai 2006 portant harmonisation ds
droits et avantages des élus locaux.
2/ Les personnels de l'administration locale.
L'Administration locale est constituée d'agents publics
locaux et des contractuels dont les statuts sont fixés par la loi. Les
agents publics locaux sont formés par l'Etat. Cette formation vise
à assurer le bon fonctionnement des collectivités locales et
à valoriser et à améliorer les conditions de vie et de
carrières des personnels des collectivités locales.
3/ Les agents Publics de l'administration centrale
Certains agents publics de l'administration centrale peuvent
être détachés auprès des collectivités
locales, à la demande exclusive de celle-ci. Pendant leur
détachement, les agents publics concernés sont
gérés conformément aux dispositions légales en
vigueur.
4/ Les personnels de la main - d'oeuvre non permanente.
Les personnels de la main d'oeuvre non permanente sont
recrutés pour exercer des emplois de faible niveau de qualification
professionnelle, à titre précaire et essentiellement
révocable. Ils font l'objet d'une gestion particulière et
autonome au niveau de chaque collectivité locale.
Paragraphe II :
Répartition des ressources humaines du Conseil
départemental de BENDJE.
Dans cette partie, nous apprécierons d'une part la
répartition du personnel toute catégorie confondue par tranche
d'années de naissance, d'autre part la répartition du personnel
par sexe et enfin la répartition du personnel par service.
A - Répartition du personnel toute catégorie
confondue par tranche d'années de naissance, par sexe et par service.
1 - Répartition du personnel toute catégorie
confondue par tranche d'années de naissance.
Cette répartition nous permet d'avoir une idée
précise sur les effectifs des agents du conseil en fonction des tranches
d'années de naissance et les pourcentages y relatifs.
Tranches d'années de
naissances
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
1955 - 1959
|
06
|
2,65%
|
1959 - 1963
|
20
|
8,84%
|
1963 - 1967
|
34
|
15,04%
|
1967 - 1971
|
49
|
21,35%
|
1971 - 1975
|
46
|
20,35%
|
1975 - 1979
|
36
|
15,92%
|
1979 - 1983
|
26
|
11,50%
|
1983 - 1987
|
09
|
3,98%
|
TOTAL
|
226
|
100%
|
Source : SFC- CDB- 2011.
L'analyse de ce tableau nous indique que l'effectif global du
conseil départemental s'élève à 226 agents toute
catégorie confondue. L'effectif le plus élevé est celui de
la tranche d'année de naissance situé entre 1967 - 1971 avec 49
agents avec un pourcentage de 21,68% suivis par les tranches d'années de
naissance situé entre 1971-1975 avec un effectif de 46 agents soit
20,35%. L'effectif le plus petit est la tranche d'années de naissance
qui se situe entre 1955 - 1959 avec un effectif de six (6) agents soit 2,66% ce
sont les agents qui sont près de la retraite. Tandis que l'effectif de
la tranche d'âge d'année de naissance des jeunes agents du conseil
se situe entre 1983 - 1987 soit neuf (9) agents qui représente 3,98% de
l'effectif total.
Répartition du personnel par service et par
sexe.
SERVICES
|
EFECTIFS 2011
|
SEXE
|
Pourcentage
|
Masculin
|
Féminin
|
Gestion des personnels
|
28
|
15
|
13
|
12,38%
|
Financiers et Comptables
|
23
|
15
|
08
|
10,17%
|
Technique
|
68
|
59
|
09
|
30,08%
|
Actions Social et Culturelle
|
107
|
44
|
63
|
47,34%
|
Total
|
226
|
133
|
93
|
100%
|
Source : SFC- CDB- 2011.
Détail du service Actions Sociale et Sanitaire
Service Actions Sociale et Sanitaire
|
EFECTIFS 2011
|
SEXE
|
Pourcentage
|
Masculin
|
Féminin
|
Personnel
d'encadrement
|
10
|
06
|
04
|
9,34%
|
Moniteurs
|
56
|
28
|
28
|
52,33%
|
Infirmiers
|
32
|
10
|
22
|
29,90%
|
Gestionnaires d'internats
|
09
|
00
|
09
|
8,41%
|
TOTAL
|
107
|
44
|
63
|
100%
|
La répartition du personnel par service et par sexe
présente quatre (04) services qui représentent quatre
catégories socioprofessionnelles. Ainsi, un regroupement a
été effectué et a abouti à une répartition
des personnels en quatre entités fonctionnels : les services il
s'agit du Service gestion des personnels ; du Service financier et
Comptable ; du service technique ; du Service Actions sociale
et Culturelle comme mentionnés au tableau ci -dessus qui feront l'objet
de notre étude qui consistera à faire une analyse de la
répartition du personnel du conseil par service et par sexe à
l'ère du contexte genre.
B - Répartition du personnel par service.
1) Service social et culturel
Au regard des données du tableau, l'on remarque un
effectif très élevé dans ce servie 107 agents ce qui
constitue près de la moitié de l'effectif total des agents du
conseil soit 47,3%. Ce service est constitué de moniteurs qui dispensent
les cours dans les différents établissements scolaires du
département. Ils sont pris en charge par le conseil tant sur le plan
financier que sur l'évolution de leur carrière au sein de
l'institution en partenariat avec le ministère technique, l'Education
nationale. Pour améliorer leur rendement le conseil initie des stages de
formation chaque début d'année scolaire de même que
certains moniteurs sont envoyés en formation dans les écoles de
formation des instituteurs pour ceux qui ont le niveau du baccalauréat.
Les moniteurs sont estimés à 56 agents repartis
dans les quinze (15) établissements que compte le conseil
départemental de bendje.
Pour ce qui est des infirmiers, ils sont estimés
à 32 agents soit 29,90% repartis dans les centres de santé
(dispensaires et cases de santé) du département. Ils ont pour
mission de veiller sur la bonne santé de la population rurale à
travers les campagnes de vaccination, les consultations foraines, les campagnes
de dépistage des maladies endémiques. Les infirmiers comme les
moniteurs subissent également des stages de formations dans les grands
centres hospitaliers (centre hospitalier régional de NTCHENGUE) et
à l'Ecole Nationale d'action sociale (ENASS).
Les Gestionnaires d'internat sont estimés à neuf
(09) agents soit 8,41%, ils gèrent les internats en veillant sur les
élèves internes sur leur suivi scolaire, leur alimentation et
l'hygiène des lieux.
Quant au personnel d'encadrement, il s'agit des agents qui
veillent à l'application sur le terrain de la politique sociale et
culturelle initié par le bureau du conseil.
2) Service Technique
Le service technique compte soixante huit (68) agents repartit
dans les différentes sections qui le compose soit 30,53% de l'effectif
global. Il est constitué d'agents d'entretien qui effectuent les travaux
de répartition des logements d'astreintes des moniteurs et des
infirmiers à l'entretien des écoles, dispensaires et cases
santé. L'entretien des réseaux routiers et fluviaux du
département, des agents de l'hygiène, sécurité et
environnement, des marins et des piroguiers.
3) Service Financier et Comptable
Avec un effectif de vingt trois (23) agents, il est
constitué d'agents de recouvrements et recettes, de comptables et
d'agents économiques. Il représente 11,50% de l'effectif
global.
4) Service Gestion des personnels
Son effectif est estimé à vingt huit (28) agents
soit 12,89% de l'effectif total.
Au regard des donnés en présence, l'on remarque
que le service financier et comptable est l'entité qui a l'effectif
moins élevé au conseil ce qui caractérise son
efficacité dans le traitement des dossiers financier et comptable.
2 - Répartition par sexe
Le problème de sexe au sein de l'entreprise est un
aspect très important à souligner dans cette étude. En
effet, le contexte genre est d'actualité. Les femmes ne sont plus
à la traîne mais elles doivent agir exactement comme les hommes
dans tous les domaines pour le développement des pays émergents.
L'analyse du tableau ci -dessus montre que dans l'ensemble des services de
manière générale on note un léger retard dans la
promotion de la femme dans les postes de responsabilité. En revanche,
dans le corps professionnel des infirmiers et des gestionnaires d'internats, on
note une prédominance des femmes par rapport aux agents de sexes
masculins soit trente un (31) agents féminins contre dix (10) agents
masculins. Au niveau des moniteurs, il y a une parité de vingt huit (28)
agents de chaque. C'est au service actions sociale et culturelle les femmes ont
un effectif très élevé soixante trois (63) agents soit
58,88% contre quarante quatre (44) agents de sexe masculin. Cependant, en
dépit du nombre insuffisant des femmes dans certains services, un
léger effort est à souligner notamment dans les services
financier et comptable et gestion des personnels.
Toutefois, il convient de noter que sur deux cent vingt six
(226) agents que comptent le conseil départemental de bendje, on note
133 agents de sexe masculin soit 58,84% contre quatre vingt treize (93) agents
du sexe féminin soit 41,15% de l'effectif total. Ceci traduit les
efforts considérables effectués dans la promotion de la femme par
les autorités locales de l'institution.
SECTION I :
La Gestion de carrière des agents du Conseil
Départemental de BENDJE.
La gestion des carrières est une préoccupation
majeure des responsables du conseil car celle-ci dépend de l'avenir de
l'agent, de sa progression dans la hiérarchie administrative de
l'institution. Aussi, une bonne gestion des ressources humaines entraîne
inéluctablement un meilleur rendement de la part des agents partant un
fonctionnement efficient du service public.
Aussi, l'étude de cette section nous conduira à
présenter de manière détaillée la gestion de
carrière des agents du conseil départemental de Bendje à
travers l'intégration, le stage probatoire et la titularisation objet du
paragraphe I. La gestion de carrière en cas de cessation et les mesures
disciplinaires objet du paragraphe II.
Paragraphe I :
De l'Intégration en stage probatoire et à la
titularisation.
L'agent public exerçant au C.D.B, après sa
formation et l'obtention de son diplôme est intégré au sein
de l'institution et soumis à un stage probatoire à l'issue duquel
il est titularisé ou non.
1) Intégration au conseil départemental de
BENDJE.
Pour être embauché et intégré dans
un corps d'emploi (ensemble d'agents publics recrutés à un
même niveau de qualification professionnelle), l'agent doit constituer un
dossier adressé au Président du Conseil qui est seul
compétent en matière de recrutement via le secrétariat
général à travers son service gestion des personnels qui
apprécie la légalité sur le fond du dossier donne son avis
puis le transmet au secrétaire général qui lui le
présente au Président pour décision finale.
L'intégration consiste à faire du nouvel embauché un
membre actif de l'entité administrative. La réussite de cette
opération dépend de l'accueil ainsi que de la volonté du
nouvel embauché à perdre son individualité en se
conformant aux normes et règlements de l'administration.
2) Stage probatoire et titularisation de l'agent.
L'agent public, une fois intégrée est mis
à la disposition de son service pour effectuer un stage probatoire comme
définie à l'article 118 de la loi n° 1/2005 du 04
février 2005 portant statut général de la fonction
publique. Cet article indique la période probatoire et la période
d'évaluation pendant laquelle le candidat au stage d'agent
permanent doit faire la preuve de son aptitude à servir dans la fonction
publique locale. La période probatoire est d'un (1) an ou de deux (2)
ans au cours de laquelle il doit faire ses preuves de ses compétences
à exercer les fonctions qu'il doit assumer. Le chef hiérarchique
est tenu d'évaluer son rendement et de formuler des recommandations sur
l'opportunité de sa titularisation ou sa promotion. A ce sujet, deux
(2) options se présentent :
En cas d'évaluation positive, le stagiaire
recruté est titularisé au sein de son corps d'emploi. Il convient
de préciser que la classe est le niveau de compétence atteint par
l'agent public local au sein de son corps d'emploi. Par contre,
l'échelon traduit le niveau indiciaire de l'agent public dans la classe.
La catégorie traduit le niveau de la classe des différents corps
d'emplois. Elle établit quant à elle la relation de subordination
des corps d'emplois.
En cas d'évaluation négative ou de rendement
insuffisant le stage probatoire est prolongé encore d'un an dans le
cas contraire, il est procédé à son licenciement.
Paragraphe II :
La Gestion de carrière.
La gestion de carrière est l'ensemble de règles
de gestion permettant d'organiser la progression verticale et horizontale. Plus
généralement, il s'agit de la mobilité. Pour l'agent
public, la carrière est l'ensemble des grades auxquels il peut
prétendre et les garanties lui assurant la permanence de l'emploi.
Notre étude consistera en une analyse du principe
d'évaluation des performances de l'agent qui traduit son état
d'avancement dans sa carrière administrative (partie 1) et les
positions dans lesquels peuvent se trouver un agent public local dans le cadre
de l'accomplissement de sa fonction (partie 2).
1- Evaluation des performances et de l'avancement.
Au terme des dispositions de la loi n° 1/2005 du 01
février 2005, il est procédé périodiquement
à l'évaluation des performances de l'agent public sur une fiche
individuelle d'évaluation, conformément aux textes en vigueur.
L'évaluation consiste en l'attribution à l'agent
par les supérieurs hiérarchiques d'une assortie d'une
appréciation générale motivée. Elle set
fondée obligatoirement sur le descriptif de l'emploi, le manuel de
procédures, les critères de performances attendues de l'agent au
cours de l'année de référence et les dispositions en
matière de déontologie qui lui sont applicables. Ainsi,
l'évaluation permet aux autorités de gestion de conduire une
politique d'amélioration des prestations. Elle a pour but :
- de mesurer les performances de l'agent et de le
responsabiliser par rapport à la mission de service public dont il fait
partie ;
- d'établir le lien entre les objectifs du service et
les performances de l'agent de manière à accroître sa
satisfaction professionnelle. Au terme de l'évaluation, lorsqu'elle est
positive, l'agent doit être promu à un avancement en classe et en
échelon supérieur.
L'avancement quant à lui, est le passage à
l'échelon, à la classe ou au grade immédiatement
supérieur au sein de la même catégorie statutaire. Au
Conseil départemental de bendje, les avancements sont prononcés
en début d'années après l'approbation du budget primitif
de l'exercice en cours par les tutelles administrative et financière.
Notons que l'avancement d'échelon est l'accession au
sein de la même classe, à l'échelon immédiatement
supérieur au sein de la catégorie statutaire. Au conseil
départemental de bendje les avancements sont prononcés en
début d'année après l'approbation du budget primitif par
les tutelles administrative (ministère de l'intérieur) et
financière (ministère des finances).
Notons que l'avancement d'échelon, est l'accession au
sein de la même classe, à l'échelon immédiatement
supérieur. I l est basé sur l'ancienneté. La durée
de séjour dans un échelon de la quatrième classe est d'un
an. Elle est de deux ans pour les autres classes. L'avancement de classe est
subordonné à l'obtention d'une note supérieure à la
moyenne et à une durée de séjour minimum d'un an au
dernier échelon de la quatrième classe et de deux ans au dernier
échelon pour les autres classes.
La gestion de carrière, faut-il le rappeler ne
s'intéresse pas qu'à l'évaluation de l'agent public local,
il vise aussi à gérer les positions de celui-ci.
2) Position de l'agent public local.
L'agent public au conseil départemental de bendje peut
être placé dans une de dispositions suivantes :
1) - en activité
2) - en disponibilité
3) - en stage de perfectionnement.
Il faut noter qu'à l'exception de la première
c'est-à-dire en activité, les autres positions de l'agent ont un
caractère temporaire. En outre, il convient de relever que tout
changement de position d'un agent public local doit généralement
faire l'objet d'un acte juridique du président du conseil
départemental de bendje. L'agent public local après ses
activités professionnelles ou en pleine activité peut être
appelé à cesser définitivement ses fonctions
administratives au sein de l'institution.
Paragraphe III :
Cessation définitive de fonction et les mesures
disciplinaires.
Plusieurs situations se présentent et traduisent la fin
de la carrière d'un agent public, entraînant ainsi, la perte de la
qualité d'agent public local. Cette situation se pressente dans les cas
suivants :
- de la démission acceptée ;
- de la révocation ;
- du départ négocié ;
- de la suppression d'emploi ou catégorie d'emplois
consécutive à la mise en oeuvre de programmes de restructuration
ou de programmes de privatisation ou de reconversion ;
- du départ en préretraite ;
- de la mise à la retraite ;
- du décès.
De tous les cas indiqués ci-dessus, les plus
fréquents sont ceux de l'admission à la retraite et du
décès de l'agent public.
La cessation d'activité entraîne la radiation et
la perte de la qualité d'agent public. L'admission à la retraite
ouvre droit à une pension de retraite. Le versement de la pension ou le
remboursement des cotisations de retraite doit intervenir sans délai
dès la mise à la retraite. En cas de cessation définitive
d'activité, à l'exception de la révocation ou du
licenciement, tout agent public à droit à une indemnité de
services rendus. Les modalités de versement de cette indemnité
sont fixées par voie réglementaire.
Conformément à l'article 149 de la loi 1/2005 du
04 février 2005 portant statut général de la fonction
publique. L'âge limite de mise à la retraite est fixé
à soixante (60) ans pour les agents civils de l'Etat.
Les agents publics locaux sont tenus de respecter un certain
nombre de mesures et des règles pour mieux réguler le
fonctionnement de l'administration. Ainsi, tout manquement aux prescriptions de
la loi ci-dessus mentionnée constitue une faute passible d'une
sanction disciplinaire.
Les mesures de sanctions disciplinaires au terme de l'article
87 de la loi visée plus haut sont :
- L'avertissement ;
- Le blâme ;
- Le déploiement d'office;
- La suspension avec retenue de solde ;
- L'abaissement d'échelon ;
- La rétrogradation ;
- La mise à la retraite d'office ;
- La révocation avec remboursement des retenues au
titre des pensions.
Les fautes entraînant ses mesures disciplinaires sont de
deux (2) ordres :
1) première catégorie.
- retards répétés et non
justifiés ;
- sorties abusives et non - autorisées ;
- absences répétées ou
prolongées non autorisées;
- retard constaté dans le cahier de dossier et
négligence dans l'exécution des taches ;
- refus d'exécution des instructions légale du
supérieur hiérarchique ;
- désobéissance hiérarchique ;
- inobservation de la discrétion
professionnelle ;
- négligence dans l'exécution de ses
fonctions ;
- départs hâtifs du lieu de travail ;
- état d'ébriété sur les les lieux
et aux heures de service ;
- gestion désordonnée de nature à
favoriser la fraude ou la destruction des biens publics ;
2) Deuxième catégorie.
- fraude ;
- destruction ;
- trafic d'influence et l'abus de confiance ;
- détournement de deniers publics et bien de
l'Etat;
- refus de regagner le poste d'affectation sans motif
valable ;
- soustraction de documents administratifs ;
- comportement irresponsable et récidiviste ;
- falsification, destruction d'actes ou de documents
administratifs ;
- abandon de poste ;
- abus d'autorité.
Selon qu'il s'agisse des sanctions de première
catégorie ou celle de la deuxième catégorie, la
détermination de la mesure administrative à prendre par
l'autorité compétente en cas de faute commise par l'agent public
doit se faire en tenant compte de la nature, de la gravité et des
circonstances agréables ou aggravantes.
Toutefois, il convient de noter que les agents bien que
frappés d'une sanction, jouissent d'un certain nombre de droit,
notamment le droit de notification des actes pris à leur encontre et
aussi les possibilités de recours hiérarchiques ou
contentieux.
En somme, toutes ces mesures relatives aux statuts des agents
publics locaux depuis leur intégration, leur stage probatoire, leur
évolution dans la carrière professionnelle, leur cessation. Leurs
mesures disciplinaires sont gérées directement par le conseil
à travers le secrétariat général via le service
gestion des personnels en étroite collaboration avec le service
départemental de l'inspection provinciale du travail et en dernier
ressort par l'ordonnateur de crédit, le Président du conseil.
Toutefois, la gestion des ressources humaines au conseil
départemental de Bendjé est émaillée de plusieurs
difficultés dont il convient d'étudier et d'analyser.
DEUXIEME PARTIE :
LES PROBLEMES DECOULANT DE LA GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES ET LES ESSAIS DE SOLUTIONS.
Pour relever le défi du développement et d'une
urbanisation accélérée, les pays africains à
l'instar du Gabon mettent en oeuvre des politiques de décentralisation
qui se traduisent par le transfert aux collectivités locales de
certaines attributions et missions jusqu'alors exercées par l'Etat
central. Evaluées sur leur capacité à assurer la
fourniture des services de base, à stimuler la
compétitivité économique, à garantir l'inclusion
sociale, et à répondre aux préoccupations de
développement durable, les collectivités locales sont
confrontées à l'accroissement des besoins en formation, en
création de compétences et en renforcement des capacités.
Reconnu comme le maillon faible des politiques de décentralisation en
Afrique, les ressources humaines font l'objet d'une attention
particulière par les autorités publiques du pays. Celles-ci ont
mis en place un certain nombre de textes législatifs et
réglementaires (la loi n° 1/2005 portant statut
général de la fonction publique, la loi n°
14/2005 du 8 février 2005 portant code de déontologie de la
fonction publique) pour garantir le développement et le renforcement des
capacités opérationnelles du capital humain des
collectivités locales en vue de résoudre les problèmes
auxquels sont confrontés la population rurale car elles deviennent des
leviers importants de développement économique, social et
culturel.
Cette deuxième partie consistera à faire un
diagnostic des difficultés liées à la bonne gestion des
ressources humaines au sein du conseil départemental de bendje, objet du
chapitre I. Après ce diagnostic, nous envisagerons les perspectives
d'avenir, objet du chapitre II.
CHAPITRE I:
Les difficultés liées à la gestion
des Ressources Humaines du Conseil Départemental de BENDJE.
Comme toute entreprise humaine, la gestion des ressources
humaines au conseil n'est pas épargnée de problèmes. En
effet, cette gestion s'est confrontée à un certain nombre de
difficultés de nature à paralyser le développement du
capital humain de l'institution.
Notre étude ne consiste pas à relever les
difficultés liées à cette gestion en totalité, car
elles sont nombreuses. Cependant, nous orientons notre travail sur
l'identification de certaines de ces difficultés d'abord d'ordre
matériel et financier (section1), ensuite d'ordre juridique et culturel.
SECTION I :
Les difficultés d'ordre matériel et
financier.
Pour mieux apprécier cette partie, nous montrerons les
difficultés d'ordre matériel (paragraphe1) et dans le paragraphe2
les difficultés d'ordre juridique et financier.
Paragraphe I :
Les difficultés d'ordre matériel
Le Conseil départemental de BENDJE, bras
séculier de l'Etat central poursuit une politique de
développement socioéconomique pour le bien être de la
population rurale. Pour parvenir à cet objectif, un accent est mis sur
le développement et la promotion des ressources humaines.
Malheureusement, l'administration qui est appelé à assurer cette
gestion est loin d'atteindre cet objectif. En effet, le conseil d'outils, de
matériels et de cadre qui permet de faire évoluer ses
employés. Les agents du service technique par exemple n'ont pas un
cadre de travail approprié qui leur permette d'évoluer de
s'exprimer dans leur profession. Pas d'ateliers de menuiserie ni de
mécaniques pour les mécaniciens d'engins lourds, de voitures et
de moteurs hors-bord. Certains agents d'entretiens n'ont pas le matériel
adéquat pour l'entretien de l'espace vert de l'institution, les agents
du service technique ne sont pas habillés (Combinaisons de
travail, chaussures de sécurité). Le matériel de travail
notamment les engins lourds (Trax, Bull, camions) de même que la plate
sont immobilisés depuis de longues années et donc impossibles de
les réparer. Cette situation ne motive pas les agents au contraire ils
sont dans l'oisiveté totale. Dans le même ordre d'idée
notons l'absence d'outils informatiques dans les zones rurales surtout dans les
écoles et les dispensaires. Dans ces établissements la gestion se
fait de manière archaïque les responsables sont obligés de
travailler manuellement lorsqu'il s'agit de l'élaboration des rapports
de fins de trimestre ou d'année. Ainsi, le manque de cet outil se
traduit par la lenteur dans le traitement des dossiers et leur transmission
à la hiérarchie pour prendre les décisions
adéquates pour le bon fonctionnement de l'institution.
Paragraphe II :
Les difficultés d'ordre juridique et Financier.
1 - les difficultés d'ordre juridique.
L'organisation et le bon fonctionnement d'un service qu'il
soit public ou privé passe par la création de texte juridique
explicite qui constitue le socle sur lequel ce service repose. Le cadre
juridique se traduit par les dispositions statutaires et réglementaires
qui permettent de comprendre et de maitriser le fonctionnement d'un service et
d'assurer une gestion rationnelle, saine et transparente à l'ère
de la bonne gouvernance.
Le personnel du conseil départemental de bendje
étant des agents publics, ils sont régis par la loi n°
1/2005 du 04 février 2005 portant statut général de la
fonction publique, de même que par la loi n° 15/96 du 06 juin 1996
relative à la décentralisation qui fixe les règles de
l'organisation et du fonctionnement des collectivités locales, de
même que la loi n° 14/2005 du 08 aout 2005 portant code de
déontologie de la fonction publique qui fixe l'ensemble des
règles et de conduites professionnelles au sein de la fonction publique.
Tous ces textes constituent alors la base relative à l'environnement
juridique dans lequel doit évoluer la gestion des ressources humaines du
conseil.
Cependant, le véritable problème qui se pose est
l'applicabilité des dispositions textuelles ne serait ce que le
recrutement des agents. En effet, depuis la mise en place de la n°1/2005
du 04 février 2005 portant statut général de la fonction
publique, la fonction publique locale l'une des composante de celle-ci n'est
pas encore effective dans les faits, le recrutement se fait localement sur
titre (par le président de l'institution qui est du reste l'ordonnateur
de crédit). Ce recrutement n'obéit pas parfois aux canons de la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences qui
obéit à un certain nombre de règles dont la
première est l'appel à candidature. Cet état ne permet pas
véritablement de juger, de déceler le bon agent. A cela il faut
ajouter le recrutement régional et politique (si le bureau actuel du
conseil n'est plus réélu à la prochaine élection,
le bureau élu va embaucher ceux qui leurs ont aidé à
gagner et de facto, ils deviennent des agents publics sans expériences
et sans formations préalables à la fonction qu'ils vont assumer)
qui se fait au mépris des textes en vigueur en la matière.
2 - les difficultés d'ordre financier.
Avec un effectif de 226 agents en 2011, alors qu'il
était de 146 en 2008, le conseil départemental de bendje a vu son
effectif augmenté de 80 nouveaux agents suite au recrutement dans
l'enseignement et à la santé et par le phénomène
d'admission régional et politique cité plus haut. Cet effectif
est pléthorique et obère le budget du conseil. En effet, la masse
salariale des agents du conseil représente à elle seule 45% du
budget de fonctionnement soit un milliard cent trente six millions neuf
soixante deux mille six cent soixante un mille (1 136 962 661)
F.CFA. Il faut noter que le conseil octroie chaque année des frais
pharmaceutiques d'un montant de soixante dix mille (70 000) francs Cfa. En
outre les frais médicaux sont de l'ordre de dix huit millions
(18 000 000) de francs Cfa.
La répartition des salaires notamment des primes est
inégale ce qui entraine des mécontentements et un manque de
motivation auprès de certains agents. Cette situation pourrait
pénaliser à la longue le conseil dont la mission n'est pas de
payer les salaire mais plutôt de mettre en place des politiques publiques
efficaces et efficients en vue de résorber les problème de
développement économique, sociale et culturel des populations
rurales qui se posent avec acuité dans sa sphère administrative
avec efficacité et détermination au lieu que ces moyens soient
distribués auprès des agents.
SECTION II :
Suggestions en vue de l'amélioration de la
gestion des ressources humaines au C.D.B.
La gestion des ressources humaines du conseil
départemental de Bendje est certes encore peu développée
mais ne compromet pas pour autant la politique gouvernementale en la
matière. Toutefois, des suggestions sont nécessaires pour
améliorer la qualité du service. Ainsi, ces suggestions seront
orientées d'abord dans le domaine du matériel , espace de travail
et financier puis dans le cadre juridique et dans le suivi des carrières
des agents du conseil.
Paragraphe I :
Suggestions relatives au domaine matériel et espace
de travail.
1 - Domaine matériel et espace de travail.
Le domaine matériel et espace de travail est un
caractère très sensible et indispensable au conseil. Par
conséquent, pour remédier à la situation de
l'oisiveté des agents du service technique départemental et pour
rendre ce service plus performant. Aussi, pour remédier à cette
situation, le conseil doit :
- Construire un hangar avec bureaux et magasin pour contenir
les agents dans un cadre idéal de travail ce qui leur permettra de
s'occuper en permanence et de créer.
- De remettre en l'état l'atelier de menuiserie du
conseil pour permettre aux agents menuisiers et charpentiers de fabriquer des
meubles puis de les revendre ce qui pourrait être une recette propre du
conseil.
- De créer un atelier mécanique mixte ( engins
lourds, véhicules, moteurs hors-bord) pour les agents mécaniciens
du conseil pour assurer l'entretien du patrimoine roulant du conseil.
- D'équiper les agents d'entretien de matériels
appropriés pour leur travail (débroussailleuses et accessoires,
machettes, pelles, râteaux, essence, huile).
- Equiper les piroguiers du conseil de matériels de
sécurité adéquat.
- Equiper les agents les agents du service technique des
caisses d'outils (menuiserie, ateliers mécaniques :
véhicules, engins lourds, bateau et moteur hors-bord).
- Equiper le service technique de véhicules de service
au moins deux (2) et trois (3) pirogues dont deux (2) pour le transport de
matériels lourds pour l'entretien des bâtiments administratifs
dans le département et l'autre pirogue plus rapide pour les
institutions.
- Equiper les agents du service technique de combinaisons,
chaussures de sécurités chaque année ou après deux
(2) ans.
- Equiper les établissements scolaires et les
dispensaires d'outils informatiques pour permettre une bonne tenue des
documents et des données relatives aux personnels éducatifs et
élèves des écoles et des patients des dispensaires et
cases de santé.
- Créer un site internet qui permettra de vendre
l'image du conseil auprès des organismes internationaux. L'accès
à l'internet permet d'instruire les agents sur la manière et les
méthodes de gestion des ressources humaines comme cela se fait ailleurs.
- Effectuer un audit de matériels en vue de lutter
contre le détournement de biens publics.
2 - Domaine financier.
Tout comme l'aspect matériel, le domaine financier
constitue le fondement des ressources humines du conseil et permet à la
collectivité d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixé et
obtenir un bon résultat. Ainsi, pour une bonne gestion de ses ressources
humaines et pour les encourager à mieux assurer un service public de
qualité, le conseil départemental de Bendje est appelé
à :
- Augmenter son budget, par l'intensification de son
recouvrement des recettes propres, par la construction des logements
socio-économiques à titre locatif, comme des recettes sures. Par
la vérification auprès des sociétés
pétrolières des états de paiement des impôts sur les
revenus des personnes physiques (I.R.P.P) sur leur imputation au code de
résidence de la collectivité.
- Assurer une bonne gestion transparente afin de
témoigner la crédibilité et l'intégrité du
conseil vis-à-vis de l'Etat.
- Appliquer dans toutes ses formes le principe de la bonne
gouvernance.
- Faire asseoir un contrôle régulier tant pour
les recettes que les dépenses afin de lutter contre les malversations
financières et les détournements de biens publics.
- Les engagements des dépenses doivent se faire suivant
l'orthodoxie financière.
- Accorder au personnel financier et comptable un certain
nombre d'indemnité afin de les motiver et d'empêcher toute forme
d'achat de conscience auprès des contribuables.
- Revoir certains salaires et les fixer selon les normes
admises par les dispositions réglementaires.
- Harmoniser les indemnités.
- Rechercher l'équilibre financier de la
collectivité qui veut que 60% du budget doit être affecté
au fonctionnement et 40% à l'investissement de même que la masse
salariale du conseil ne doit pas dépasser 35% de la part consacré
au fonctionnement. Aussi, pour atteindre cet objectif, il faut
nécessairement ajuster les salaires, susciter des mises en retraite
anticipée, des départs volontaires et des licenciements.
Paragraphe II :
Suggestions relatives au cadre juridique et à la
carrière des agents publics du Conseil départemental de
Bendje.
Ses suggestions se feront sous deux aspects : le cadre
juridique et la gestion des carrières des agents publics du conseil
départemental de Bendje.
1 - Le cadre juridique
Depuis la création des collectivités locales, la
gestion des ressources humaines a toujours fait l'objet d'une
préoccupation majeure des autorités gouvernementales. C'est ainsi
que plusieurs textes juridiques ont été promulgués
indiquant ainsi le cadre juridique approprié de la gestion des
personnels des conseils départementaux. Or, certaines dispositions de
ces textes ne cadrent pas avec la réalité sociologique des
collectivités locales. Pour cela, le gouvernement doit :
- Procéder à la refonte des textes en faisant
une relecture pour que ces dispositions répondent aux exigences sociales
actuelles.
- Renforcer les acquis juridiques existant pour une gestion
rationnelle des ressources humaines.
- Veiller à l'application et le respect du principe de
la hiérarchie que semble être ignorer au conseil
départemental de bendje.
Ces cadres juridique une fois constitué permettront une
bonne gestion des de la carrière des agents publics des
collectivités locales.
2 - Gestion des carrières des agents publiques
du Conseil départemental de Bendje.
Il convient de relever que les agents publics du conseil
départemental de bendje ont des droits inaliénables mais aussi,
ils sont soumis à des obligations de service. Pour cela, dans
l'évolution de leur carrière, ils doivent être suivis.
Ainsi, les autorités locales ont - ils l'obligation de :
- Organiser à leur intention des formations ou bien des
modules de recyclages afin d'améliorer leur connaissance pour mieux
assurer le service public avec efficacité et dynamisme.
- Veiller sur l'avancement des cadres en les notant
régulièrement après une évaluation de leur
rendement.
- Informer et éduquer les agents quant à ce qui
est de leurs droits et devoirs car nombreux sont ceux qui ne connaissent pas
les dispositions du statut de la fonction publique locale.
- Promouvoir une bonne gestion des cadres en évitant
des considérations de natures discriminatoire, népotisme,
clientélisme, appartenance ethnique, religieuse ou politique car elles
entrainent une inefficacité et une démotivation totale.
- Faire la promotion des femmes dans les postes de
responsabilité.
- valoriser le travail de l'agent public, non pas par le lien
affectif d'affinités spécifiques, mais par la reconnaissance de
son rendement professionnel, à travers notes, études de
synthèse, activités menées des entités
quantifiables, observables ;
- développer un modèle original
d'évaluation du personnel (le bulletin de notes traditionnel ayant
montré ses limites sur le plan de la GRH) : évaluation sur
le rendement, à travers des activités spécifiquement
signifiées au préalable.
- élaborer, mettre en oeuvre, évaluer les
tableaux de bord des ressources humaines. Ceci permettrait de combattre la
navigation à vue, en matière de recrutement, formation,
promotion, nominations, etc. Il s'agit en bref, de développer une
gestion prévisionnelle dynamique, ayant pour effet induit de
rasséréner, rassurer le personnel.
Conclusion générale
La gestion des ressources humaines dans l'administration
publique en générale et dans les administrations publiques
décentralisées en particulier est une préoccupation
majeure de la communauté tant nationale qu'internationale car ces
administrations dites de proximité sont plus proches de la population et
donc capable d'amorcer un développement socioéconomique
réel et adapté. Aussi, pour mener à bien cette politique
il faut des ressources humaines formées et outillées à la
gestion des biens publics, à la production et au suivi des projets
à caractère collectif qui touche le plus grand nombre de la
population rurale. C'est ainsi que des textes législatifs et
réglementaires ont été pris pour constituer le cadre
juridique approprié de la gestion des ressources humaines des
collectivités locales, il s'agit de la loi n° 1/2005 du 4
février 2005 portant statut général de la fonction
publique et de la loi n° 62/2005 du 8 août 2005 portant code de
déontologie de la fonction publique.
Malheureusement, les ressources humaines qui sont en principe
le moteur de tout développement s'est confronté à de
nombreuses difficultés au sein du conseil départemental de
bendje. Ces difficultés sont de nature à paralyser la mise en
oeuvre de la politique gouvernementale en matière de
développement autocentré.
En en effet, cette gestion souffre d'un manque de
matériels. Les biens meubles et immeubles sont insuffisants. Il Manque
de poste de travail pour certains services. Certains services et direction
d'établissements scolaire et sanitaire n'ont pas d'outils informatiques
pour être dynamique dans l'exécution des taches administratives,
de même que certains agents ne sont pas équipés de
combinaisons et de chaussures de sécurité.
En matière financière, l'effectif
élevé du personnel a une incidence réelle dans le budget,
la masse salariale représente 45% du budget alloué au
fonctionnement alors qu'elle doit égale ou supérieure à
35% de la norme admise par la loi.
Sur le plan juridique, des efforts ont été faits
par les autorités mais force est de constater que certaines dispositions
ne sont pas appliquées et posent un réel problème. Parfois
ces dispositions sont complètements ignorés et demeurent en
désuétude, parfois elles sont appliquées mais pas dans
leur totalité.
Aussi, pour palier à cette situation, deux principaux
axes sont essentiels.
Le premier consiste pour le conseil départemental de
renforcer les acquis matériels, financiers et juridiques. De doter les
services chargés de la gestion des ressources humaines toutes leurs
prérogatives et des moyens informatiques qui répondent aux
exigences technologiques de l'heure à savoir des logiciels de gestion de
personnel et des salaires pour l'ensemble des agents. Une relecture de
certaines dispositions statutaires et réglementaires est
nécessaire pour répondre à la situation
socioéconomique actuelle. Pour leur performance, le conseil doit
organiser des séances de recyclage et des séminaires pour le
développement de ses ressources humaines, que le conseil donne des
opportunités aux agents cadres d'effectuer des stages à
l'échelle international pour des échanges de connaissances et
d'expériences. La formation est un instrument important de la
gestion des Ressources Humaines. Elle doit être organisée à
la suite d'un diagnostic pertinent des besoins, en concertation avec le
supérieur hiérarchique utilisateur du personnel. Elle a en effet
la vertu de : élargir la sphère d'employabilité du
personnel ; rapprocher les bénéficiaires de la
formation ; partageant ainsi un cadre de références
commun.
Le deuxième axe est relatif au cadre de l'environnement
ou doit se faire cette gestion car sans un environnement approprié, la
mise en oeuvre de ces suggestions sera comme des efforts vains. C'est pourquoi,
l'environnement de cette gestion trouve sa raison d'être. Pour une bonne
gestion des ressources humaines du conseil départemental de bendje, il y
a nécessité d'un changement de paradigme c'est-à-dire
d'une nouvelle vision, une nouvelle manière de penser et d'agir avec
efficacité enfin d'atteindre les résultats et satisfaire les
besoins de la communauté rurale. Cette nouvelle méthode fait
appel à une culture managériale qui est un ensemble de pratiques
et manières de faire (agir, penser et sentir), admises par les membres
d'une organisation, et qui s'y reconnaissent, destinées à assurer
l'atteinte des objectifs poursuivis.
Nous n'avons pas la prétention d'avoir été
exhaustif sur la question étudiée.
Aussi pensons-nous que les études ultérieures dans
le domaine pourraient se pencher pertinemment sur les aspects tels
que :
- l'importance de l'équité dans le
développement d'une Culture du Service Public ;
- la formation comme facteur d'identification collective dans le
processus de développement d'une Culture du Service Public.
Bibliographie
Loi organique n° 15/96 du 6 juin 1996 relative à
la décentralisation.
Loi n° 1/2005 du 4 février 2005 février
2005 portant statut général de la fonction publique.
Loi n° 14/2005 du 8 août 2005 portant code de
déontologie de la fonction publique.
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métier au sein de la fonction publique », Rapport annuel,
décembre, p.109 - 116.
Documentations sur le séminaire, organisé du 07
au 12 mars 2011par l'Union Européenne sur la bonne gouvernance des
collectivités locales à Libreville (Gabon).
Cours de MRH en M1 et M2. ECES 2010 et 2011.
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publique, Québec, Presses de l'université Laval, 2002.
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développement des compétences des cadres dans les organisations
publiques, Revue française d'administration publique, 116, 2005 P. 609 -
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Paris, Dunod, 2008.
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