CHAPITRE I : APERCU SUR LE
MECNT ET LA DIAF
1.1. Présentation du Ministère
Le MECNT a été créé par
l'ordonnance n° 75-231 du 23 juillet 1975 sous la dénomination de
Département de l'Environnement, conservation de la nature et
tourisme.
Le MECNT a pour mission :
· La gestion des forêts, des jardins zoologiques
et botaniques
· La réglementation de la chasse et de la
pêche, la protection de la faune et de la flore ;
· L'élaboration des normes relatives à la
salubrité du milieu humain ;
· La création et la gestion des aires
protégées et réserves apparentées (parcs nationaux,
réserves de chasse et ressources aquatiques) ;
· L'exécution des études d'impacts
environnementaux ;
1.2. Localisation du Ministère et de la DIAF
Le MECNT a son siège social à Kinshasa au
n° 15 de l'avenue Papa Iléo dans la commune de la Gombe. La DIAF
abrite un immeuble situé dans ladite commune, sis avenue Lukusa n°
316 en face de l'Ambassade des Etats-Unis. Les locaux de la DIAF sont
situés au troisième niveau.
1.2.1. Historique et nature institutionnelle
A l'issue de la reforme institutionnelle actuelle, le Service
Permanent d'Inventaire et Aménagement Forestiers, SPIAF, vient de
quitter, depuis mars 2009, son statut de service spécialisé du
MECNT pour une direction normative sous l'appellation de la Direction des
inventaires et aménagement forestiers, DIAF en sigle.
La reforme est en cours et son établissement n'est pas
encore à son terme. Aussi nous en donnons l'aperçu sous son
ancienne appellation.
Le SPIAF a été créé en 1976 par un
arrangement particulier signé entre les Gouvernements du Zaïre et
du Canada.
A sa création, le SPIAF, avait pour mandat de
déterminer par ses inventaires forestiers, la quantité et la
qualité de la matière ligneuse et de proposer des plans
d'aménagement des forêts ainsi inventoriées pour une
exploitation rationnelle.
A ces jours, les choses ont évolué à la
suite des pressions de plusieurs mouvements écologiques et de la
communauté internationale qui exigent le maintien de l'équilibre
écologique et la protection de la diversité biologique.
Dorénavant, il s'implique dans les inventaires
biologiques ainsi que des inventaires de carbone forestier dans le cadre de
l'évaluation de stock et des émissions de carbone, dont les
résultats doivent permettre d'assurer un meilleur suivi de
l'évolution globale des écosystèmes naturels et, par
conséquent, de l'équilibre écologique.
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