AVANT -- PROPOS
D'une manière générale, le stage au cours
duquel le mémoire est réalisé doit etre un moment de
diverses analyses. C'est un moment où l'étudiant se retrouve
entre deux mondes : le monde professionnel et celui académique.
Ces deux mondes sont différents mais ne sont pas
parallèles, bien au
contraire, ils sont complémentaires. Il est, en effet,
important que l'étudiant puisse capitaliser, à partir des
expériences acquises dans l'entreprise, ses connaissances et ses
compétences, parceque ce sont ces dernières qu'il aura à
valoriser lors d'un entretien d'embauche.
Il conviendra dans un mémoire non seulement d'expliquer
ce que l'étudiant a fait, mais surtout d'en faire une analyse et
au-delà, de s'engager dans une phase de conceptualisation des
phénomènes observés, de faire valoir sa capacité de
créativité.
C'est dans cette optique que s'inscrit ce travail que nous avons
effectué à L'ExpertConseil Sarl.
INTRODUCTION
L'entreprise est un système composé d'un ensemble
d'éléments
ouverte ; c'est à dire en relation dynamique avec son
environnement.
Celui-ci étant complexe et en perpétuelle mutation
l'entreprise recherchera
donc l'information nécessaire pour saisir les
opportunités et se prémunir des
menaces éventuelles
Les entreprises privées notamment les petites et
moyennes entreprises (PME) jouent un rôle capital dans les
économies en développement en général, et dans
l'économie béninoise en particulier. Elles constituent un
élément essentiel de croissance et de création d'emplois.
Les PME sont prédominantes et représentent entre 90 et 95% de la
population d'entreprises totale au niveau mondial1
Elles représentent également plus de 80% des
emplois et plus de 70% du total des entreprises béninoises Elles
contribuent pour plus de 15% au produit intérieur brut2
Dès lors pour faire face à l'environnement
concurrentiel, les dirigeants
d'entreprises doivent combiner les techniques de gestion les plus
appropriées à
l'étude des facteurs et à la
compréhension des phénomènes internes et externes
comptabilité adéquate qui permettra
l'enregistrement et la classification des faits valorisés ou
quantitatives qui marquent la vie de l'entreprise Ainsi ceci permettrait une
organisation comptable et financière conforme à la
législation en vigueur.
L'application de cette comptabilité pour une garantie
d'informations
fiables et compréhensibles implique des coûts et
peut se faire aussi bien à
l'interne qu'à l'externe tout en respectant des normes et
des principes régis par
1Source : communiqué de presse de la
conférence mondiale du dialogue fiscal international tenue en
Argentine du 17 au 19 octobre 2007.
2Source : Rapport du Conseil d'Analyse Economique 2010
: Pratiques de gestion et performances des PME Béninoises : analyses et
perspectives page 20).
Réalisé et soutenu par Farid AHOUNOU et Olivia L.
NOUTAIS Page 2
le système comptable ouest africain
(SYSCOA) et le droit comptable relatif au droit des
sociétés commerciales et des GIE
L'objectif visé par la comptabilité est donc de
parvenir à fournir les
informations :
- aux chefs d'entreprise pour les besoins propre de l'entreprise
pour sa gestion,
- aux partenaires commerciaux et financiers, qui en ont besoin
pour être rassurés
quant à la pérennité de
l'entreprise ou avant de lui consentir d'éventuels crédits.
Compte tenu de leur structure organisationnelle, certaines
entreprises, ont
souvent besoin d'être assistées pour une bonne
gestion comptable et financière
C'est dans cette optique que le
cabinet L'ExpertConseil Sarl (L'EC) est sollicité
par les PME pour intervenir dans la tenue de leur
comptabilité
Mai s, cette intervention est elle faite de manière
adéquate et optimale ? C'est
pour réfléchir à cette interrogation que
nous nous sommes orienté vers le
thème : « L'assistance comptable du cabinet
L'ExpertConseil Sarl aux PME : Evaluation et propositions
d'amélioration.»
Le présent mémoire est subdivisé en trois
chapitres
Le premier chapitre sera consacré à la
présentation du cadre de l'étude et
Ensuite le deuxième chapitre sera consacré à
la formulation de la
problématique, la revue de littérature et à
la méthodologie de l'étude
Enfin dans le troisième chapitre nous allons
procéder à l'évaluation de l'assistance comptable offerte
par L'ExpertConseil Sarl et proposer des axes d'amélioration de cette
assistance.
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CABINET
L'EXPERTCONSEIL
SARL ET LES OBSERVATIONS
DU STAGE
N
cabinet L'ExpertConseil Sa
SECTION 1 : Présentation du cabinet
l'ExpertConseil Sarl
La présentation du cabinet L'ExpertConseil Sarl se fera
à travers son historique, sa fiche signalétique, ses
métiers et son organisation interne.
Paragraphe 1 : L'historique et la fiche signalétique
du Cabinet
1) L'historique du cabinet
L'ExpertConseil Sarl dont l'objet est l'audit et le
commissariat aux comptes, l'expertise comptable et judiciaire, les
études, conseils et formation, a été créé le
26 juin 2003 avec un capital social de 1 000 000 FCFA sous la forme
d'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. A la
suite d'un acte sous seing privé en date du 14 septembre 2009
déposé au rang des minutes d'un notaire, contenant le
procès-verbal des décisions de l'associé unique de la
société L'ExpertConseil Sarl, la société est
transformée en Sarl pluripersonnelle avec agrément de nouvel
associé par cession de parts et l'extension de l'objet social
Le siège social du cabinet est sis à KINDONOU au
deuxième étage du carré n°2150, 05 BP 1768
Cotonou-Benin. Actuellement le cabinet L'ExpertConseil Sarl, est dirigé
par un Expert-comptable qui est l'associégérant.
2) La fiche signalétique du cabinet
Siège social : Carré n°2150
KINDONOU
Tél: 00229 21 01 46 43
Email: l.expertc@yahoofr
05 BP 1768 Cotonou-BENIN
Année de création 2003
Forme juridique SARL au capital de 1 000 000 F
CF
Structure du capital Associé A 70%
Associé B 10%
Associé C 10%
Associé D 10%
Associés 04
Représentant du personnel 01
Comité de gérance 04
Effectif personnel 09
Expert-comptable inscrit 01
(Associé-gérant)
Clientèle 15
Métiers Audit et commissariat aux
comptes
Expertise comptable et judiciaire
Conseil, études et formation
Référence bancaire: ECOBANK
N° xxxxxxxxxxxxxxxx
|
Paragraphe 2 : Les secteurs d'activités et
l'organisation interne du Cabinet
W L'ExpertConseil Sarl intervient dans tous les
secteurs de la vie
économique : commerce, services, banques, assurances,
institutions de micro
W Grâce à la pluridisciplinarité de
ses ressources humaines ainsi que la
performance des méthodes et outils de gestion de ses
métiers, L'ExpertConseil
interlocuteurs.
1) Les secteurs d'activités
a) TPE et PMI/PME
W L'ExpertConseil Sarl est le conseil permanent du chef
d'entreprise en matière d'établissement des comptes annuels, de
conseil en gestion et en stratégie de croissance, d'assistance en droit
des affaires, droit fiscal et droit social.
b) Créateurs d'entreprise
W L'ExpertConseil Sarl agit comme un véritable
conseiller auprès de futurs chefs d'entreprise, avec une
disponibilité permanente et grace à sa multicompétence :
naissance de l'idée, élaboration du projet (faisabilité :
études commerciale, financière et juridique), lancement du
projet, démarrage de l'activité et accompagnement.
c) Banques, Assurances et IMF
W Audit des comptes annuels, commissariat aux comptes, mise
en place de système comptable et financier, organisation et
rédaction de manuel de procédures administratives,
comptables et financières.
d) Professions libérales
Assistance comptable, fiscale et sociale aux
professionnels libéraux comme les avocats et architectes.
e) Secteur associatif
V
Audit contractuel deW VVVptes des Associations et Organisations
Non
VVVVVWVVWtalWs
f) Secteur public
V Commissariat aux comptes des sociétés d'Etat,
1valuatWWWW\WWWlaW VVVVsystèmes d'informations comptable
générale, analytique, budgétaire et financière des
projets de développemWATFVWWWWWWWWWWW/leWW EVWCWWWW ONWWWW Wla EIpVblANV
W
g) Collectivités locales
V 17WWl en organisation et WWVWVWlaWWV\ WWWWW\ WWWWWWWWA WVVW1l/s
etAIXWViMWFVWWWWVNIXWWWWliqW W
2) Organisation interne
a) Organigramme de L'ExpertConseil
Sarl
L'ExpertConseil mise sur la pluralité et le partage des
compétences et la participation de chacun à l'équilibre de
sa structure. Ainsi son organisation \WVW1-1lleWWWWWV\Watriciel centrEVVWW
17VMV WEINW\WWWWW WVVINVWWWtratégiques et des pôles mItMC
VVVVV\NEWA VVVVWWVVVVWW ainsi qu'ils suivent :
· Sous-comités
stratégiques :
- x\NVINVNnic IRVWWs », chargé de la
préparation et de l'exécution des EIWW WWWWWW4 1
- xWVINVW ic WWWW\W IIVaines », chargé de la gestion
et de la
NWWWWWWWWWel 4 5
- x\NVIAAPAé ic VWinistration », chargé du
secrétariat admWWWW, NW la
VVWWVVVVVVVVVVatériel
informVVVVVVATIIWWVVVVVVsi EVVVVW l'approvisionnement de biens et services W
· Poles métiers :
- Métier « contrôle et conseil »,
chargé des missions de présentation et examen limité des
comptes, d'audit contractuel et légal des comptes, d'accompagnement
d'entreprise en gouvernance, finances et évaluation ;
- Métier « assistance comptable »,
chargé des missions d'aide à l'établissement des comptes
intermédiaires, annuels et prévisionnels ;
- Métier « assistance juridique »,
chargé des missions d'assistance en fiscalité des personnes
physiques et des sociétés, en droit des affaires et en droit
social.
Le rôle de chaque pôle est de travailler à
la bonne gestion des métiers avec l'appui des sous-comités
stratégiques selon les directives du Comité de gérance
telles consignées dans les fiches de postes. La structure de cet
organigramme est présentée en annexe 1.
b) Ressources humaines de L'ExpertConseil Sarl
:
x L'ExpertConseil Sarl compte deux catégories de
personnel : le personnel
administratif d'appui logistique et le personnel
professionnel. Ce dernier est composé de cadres à
compétence pluridisciplinaire de niveau Bachelor et Master dans les
domaines de l'audit et du contrôle de gestion, de la comptabilité
et des finances ainsi que dans le domaine de l'organisation et du management.
Ils forment, dans leur diversité, une équipe d'auditeurs qui
suivent, chaque année, les quarante-huit heures de formation
prévues par l'OECCA-BENIN et conduisent leur mission sous la supervision
effective de l'Associé signataire.
x Les administratifs apportent leur appui logistique aux
dirigeants et cadres
du cabinet dans l'exercice de leurs fonctions dans le domaine du
secrétariat, de la liaison et de l'entretien des locaux, du
matériel et mobilier de travail.
x Pour les besoins spécifiques, le cabinet sollicite
l'expertise des
spécialistes dans les domaines de l'expertise comptable
(banques, assurances et
microfinances), de la gouvernance d'entreprise, de
l'architecture, de l'ingénierie des batiments et des travaux publics, de
l'ingénierie des ponts et chaussés ainsi que de
l'ingénierie industrielle, électrique et mécanique.
C) Méthodes et outils de L'ExpertConseil Sarl
:
G L'ExpertConseil a adopté les méthodes et outils
reconnus au plan
national, sous régional comme international pour la
gestion de ses métiers. Il
s'agit notamment des :
- normes de l'IFAC et des normes IFRS ;
- méthodologies et normes du CSOEC et de la CNCC ;
- méthodologies et normes de l'OECCA-BENIN ;
- codes de déontologie des professionnels de l'expertise
comptable et du commissariat aux comptes ;
- référentiels PCG et règlements de l'ANC
;
- référentiels OHADA et SYSCOA ;
- lois d'orientation et lois de finances ;
- code général des impôts, du travail et des
investissements.
G Ces méthodes et outils fondent les valeurs
partagées de L'ExpertConseil
Sarl qui consistent en «la satisfaction du client dans le
respect strict des normes
3) Les Référencesprofessionnelles
La qualité et la diversité des ressources humaines
ainsi que celles des
méthodes et outils adoptés, justifient les
références professionnelles de L'ExpertConseil Sarl, telles
détaillées au tableau ci dessous :
Année
|
Secteur d'activité
|
Entreprise/ organisme
|
Mission
|
2009
|
PMI/PME
|
Société de
fabrication des
produits pharmaceutiques
|
Organisation et mise en place des systèmes comptable
général et de gestion des ressources humaines
|
2009-2010
|
Société de
Distribution des
produits Alimentaires
|
Participation à la mise place des systèmes de
pilotage du
Document Stratégique de
Développement (DSD) en
collaboration avec un pool d'experts
|
2010-2011
|
Société de
fabrication des
produits pharmaceutiques
|
Montage de dossiers de
demande de financement BIDC et BOAD de projet d'extension
d'activité et de modernisation d'équipements de production
|
2011
|
Une entreprise de BTP
|
Montage de dossier de
demande de financement BOAD de projet d'extension
d'activité et de modernisation d'équipements de BTP
|
2003
|
Banques, Assurances et IMF
P P
|
Une banque
commerciale
|
Participation à l'expertise
judiciaire en collaboration
1 avec un cabinet d'expertise
comptable : Audit du circuit financier
|
VVVVV
|
V V V V V V
VSociété V
|
`'WV ceA WWV
|
VnAtWWVWVWe VPWrW\VWVViAWWVWVViAe
WVWWW
AyAtèVe cWVVWVWVW `iWVWiWW
|
VVVVV
|
VWViWWV d'Assusrance
|
q WVVlWVW VVWVWVWA
WViniAtrativeA, cWVVWVWA
VC`iWWWWVA
|
VVVC NFWVVE
|
|
d'assuranceiHVWWWWWWWcWVViAANWE WHWWVVWA eWWWllWWrWWV
WWVVVVcabinet d'expertise VWVV9WWWCEe` WViAAiWW
|
VVVENFWVVEV
|
|
Société d'assuranceiHVWWWWWVVVVVWVViAAaW91
WHWWVVWA eWWWllWWrWWV WWVVVVVVVWet d'expertise VWVVWVVV IEIe` WVVNAAiWV
|
VVVEV
|
|
Société d'assuranceiHVWWWWWWWcWVViAANWE Wx
cWVVWA WWVlWWWrWWV WWVVVVcabinet d'expertise VWVVWVVV IEIe` WVVNAAiWV
|
VVVEW
|
HrW`eAAiWVV NWVWWV
|
q WWets d'avocatVAide
|
à l'établissement des cWVVWA anWelA W9WAAiAtaWV
`iAWlW
|
V
|
|
Aide à l'établissement des cWVVWA anWelA
WWQAAiAtaWV `iAVVlW
V
|
VVVC WWVV6
|
VVVWVVV VAAWViWW`
|
DVVVVEI VVVVA le
VWVaine deA H VcWVVWVWWWral,
|
q iAeVWVVWVWWVAyAtWVV
VWVVWWV VVVVVyViqVVWVWrWVWVVM I `iWVVVVVWW WWVVWCWV
|
|
|
|
|
SUISSE
|
2005 et 2006
|
Une ONG dans le domaine de la gestion de l'eau
|
Audit des comptes annuels
|
2006 à 2010
|
Une ONG dans le domaine des PX E
|
Audit des comptes annuels
|
2011
|
Une Association
|
Audit des comptes annuels et comptes combinés
|
2003
|
Secteur public
|
L'Action publique dans le domaine de la gestion de l'eau
|
Participation à la mise en place des procédures
de la DAF et du système de
gestion comptable et
budgétaire multiprojets en collaboration avec le
cabinet conseil danois
|
2003
|
Un pogramme
panafricain de lutte contre les épizoties
|
Participation à la mise en place de système
d'information comptable
général, budgétaire et
analytique en collaboration avec un cabinet d'expertise
comptable : Chef de mission
|
2008
|
Collectivités locae
|
Une X airie du
département des colline
|
Organisation et mise en place des services administratifs,
comptables et financiers
|
2008
|
Participation à l'audit
comptable et financier des comptes administratifs et de
gestion des exercices 2005 à 2007 en collaboration avec un cabinet
d'expertise comptable :Chef de mission
|
4) Vision et perspectives
V L'un des plus importants axes stratégiques de la vision
de
L'ExpertConseil Sarl, celle de devenir, à l'horizon
2015, un cabinet moderne de rang international, reste la recherche d'avantage
concurrentiel au plan national, régional et international. La
réalisation de cet axe passera par celle des objectifs
spécifiques de soumission aux sollicitations d'intérets et
d'appels d'offres, de demande d'agrément et de partenariat ainsi que
d'adhésion à un réseau international. Les dirigeants de
L'ExpertConseil Sarl, conscients de l'enjeu que constitue le contrôle
qualité dans la réussite de cette vision, en ont fait l'un des
axes stratégiques qui prévoit, en son sein, la conception du
système de contrôle qualité et la mise en oeuvre effective
du contrôle qualité conformément à la norme
internationale de contrôle qualité de l'IFAC.
5)Equipe dirigeante:
V L'ExpertConseil Sarl est dirigée par un Comité de
gérance de quatre (04)
personnes dont un (01) Président et trois
(03) Membres. Ils ont tous la qualité d'associé.
V Le Président du Comité, en la personne de
l'Associé-gérant, Expert-
comptable, est spécialiste en Organisation des
Systèmes Comptables et Membre de l'OECCA-BENIN.
V Les Membres du Comité assurent la responsabilité
des Sous-comités
stratégiques et celle des Pôles Métiers ainsi
qu'ils suivent :
- L'associé B, Contrôleur de gestion, Responsable
Financier, supervise toute mission de contrôle et de conseil ;
- L'associé C, Reviseur comptable, R esponsable du
portefeuille clients,
supervise toute mission d'assistance comptable ;
- L'assiocié D, Juriste d'entreprise, Responsable
administrative, supervise toute mission d'assistance juridique.
V VVVVVVWVVVVVVWVVV WWWcomposé, est doté d'une
charte de VWVVVVWWEIWITWpWpNWVIIW IYMW pWVWCW1W VWWV MANWWW1W compilées
en engagements afin d'atteindre avec satisfécit les objectifs que
l'Assemblée Générale des Associés lui a
assigné.
V C'est dans ce cadre que s'est effectué notre stage dont
nous allons vous
1WWVWMACIVWW1
SECTION 2 : La présentation des observations du
stage
V'un des objectifs de notre stage WWWWWWWWWWWaFW0AVVVVVWV
l'entreprise et acquérir une expérience de travail. WWWWV
Paragraphe 1 : La description des travaux
réalisés au cours du stage
EIVOWWWWV\WWWWWL'ExpertConseil Sarl nous a donné l'occasion
dossiers d'assistance comptable aux entreprises de divers
secteurs d'activité.
· VWWW\WWWV W711/W
· L'élaboration des tableaux récapitulatifs
des achats mens IANVW pNVVEM VVVVlNVVVVVVV d'une PME menant une activité
de VWANIutWWWV WW CWVEM
· L'imputation manuelle au journal des différentes
écritures d'achat \We FWW\ WVW\FNAWpNWEAN W
· VVVVMVWMW iciel PWxWxV W
· Le remplissage de l'imprimé de TVA et la
déclaration de divers WpMA NTHRxV VHBHC HBEIV WxV) W
· Le dépouillement des relevés et
états de rapprochement bancaires ;
· Les travaux de terrain auprès de l'administration
fiscale ;
· Le remplissage du tableau récapitulatif des achats
à l'importation des sociétés d'import-export.
1) Le secrétariat comptable Ces travaux
consistent à :
- réceptionner des pièces comptables dans le but
de collecter toutes les informations et les documents qui nous seront
nécessaires pour la tenue de la comptabilité à savoir :
(les factures d'achat, factures d'électricité, d'eau,
reçus, relevés bancaires, bordereau de livraison, bordereau de
consignation et déconsignation, ...) ;
- ramener systématiquement les différentes
factures qui ne le sont pas, au format A4 en les collant sur des papiers A4,
afin de les perforer pour leur insertion dans un classeur portant le nom de la
société selon chaque journal auxiliaire (achat, vente).
a) L'élaboration des tableaux
récapitulatifs des achats mensuels des produits de la
SOBEBRA
Ce tableau se décompose ainsi qu'il suit (N°
d'ordre des achats abrévié ACH N°, n° de la facture,
montant hors taxe, montant TVA, montant prélèvement d'un taux de
1% et le montant TTC). Il est à noter que ce prélèvent
d'un pour cent (1%) effectué est une disposition de la loi de finances
qui permet de faire un prélèvement de 5% pour les prestataires ne
disposant pas d'un numéro IFU et un prélèvement d'un pour
cent (1%) pour ceux qui en disposent et s'étant
régulièrement constitués. Ce prélèvement
représente un acompte d'impôt que ces derniers pourront faire
valoir auprès de l'administration fiscale.
V L'objectif de ce tableau est de centraliser les achats ou
ventes mensuels
afin de ne passer à la fin qu'une seule écriture
comptable.
b) L'imputation
Imputer une pièce comptable, c'est enregistrer un flux
commercial, économique, ou financier à l'intérieur d'un
compte. A L'ExpertConseil Sarl, nous l'avons d'abord fait manuellement sur des
feuilles de travail conçu à cet effet et portant l'enseigne du
cabinet. Elle est faite en conformité avec le plan comptable SYSCOHADA
ou selon celui de la société inspiré du plan comptable
OHADA et adapté aux activités de la société
Après ce travail manuel nous le soumettons aux assistants métier
assistance comptable avant la vérification du responsable assistance
comptable.
c) La saisie informatique des
écritures
V Après la phase d'analyse et imputation des
écritures manuelles c'est le
moment où le service informatique assure la saisie des
opérations d'enregistrement. Toutes les opérations telles que le
report au grand livre, l'établissement de la balance et du compte de
résultat se font automatiquement par l'ordinateur au progiciel comptable
utilisé et dans un délai relativement court. A L'ExpertConseil
Sarl, la saisie informatique se fait à l'aide du progiciel PERFECTO Ce
progiciel permet entre autre :
- la création d'un plan comptable;
- la définition des journaux auxiliaires;
- la gestion de la comptabilité
générale;
- la gestion de la comptabilité analytique;
- la gestion du reporting;
- le règlement des tiers, relevés clients et
relevé tiers;
- le rapprochement bancaire;
- la recherche d'écritures; - les éditions des
états com
Les journaux comptables créés pour la saisie
informatique sont:
- journaux des achats;
- journal des opérations diverses; - journaux de ventes
Comment se fait la saisie ?
La saisie se fait de la manière suivante :
- on Lance le progiciel PERFECTO, puis l'intégrateur
apparaît ;
- on clique sur valider pour entrer dans l'intégrateur et
la boite de dialogue dossiers installés apparaît;
- on clique sur ouverture pour ouvrir, puis dans le menu saisie
ensuite
être faite
Exemple :
ffectuées au moyen de la caisse pour la
sélectionne (Jan qui représente le mois de AID
Caisse Dépenses code attribué aux a comportant les
éléments suivants
Date
|
N°de pièce
|
Compte
|
Référence
|
Débit
|
Crédit
|
Libellé
|
jj/mm/AAAA
|
Xxxx
|
Xxxx
|
|
xxxxx
|
Xxxx
|
S/Reçu N°xxxxx
|
Ensuite c'est le pointage entre les journaux imprimés
et ceux saisis manuellement afin de passer à l'impression
définitive de la balance et du grand livre pour visa du responsable
métier assistance comptable.
travaux ont les même journaux à savoir : achat,
banque crédit, banque débit, caisse dépense, caisse
recette, opérations diverses, salaires, vente à l'exception des
établissements de prestation de service où en lieu et place du
journal vente
d) Travaux de déclaration de tva et autres
impôts
La déclaration de la Taxe sur la Valeur
Ajoutée(TVA) dont le taux en
vigueur au Bénin est de 18% se fait par la confrontation
des TVA totales
collectées sur les ventes du mois et celles
récupérables sur les achats. Ensuite,
on inscrit les différentes déductions au verso
de l'imprimé. Il est à souligner que les déductions ne
sont prises en compte que lorsque les sociétés sont
régulièrement constituées et possèdent un
numéro Identifiant Fiscale Unique(IFU). Aussi nous devons
vérifier s'il y avait des crédits d'impôts puis
déterminer l'impôt dü.
V L'impôt sur salaire quant à lui s'obt ient par la
sommation du montant de
l'IPTS qui est calculé selon des tranches définies
par la loi de finance, et du VPS qui est au taux de 4%.
e) Les travaux de dépouillement
bancaire
C
imputation. D
débit soit au crédit selon la nature de
l'opération et à trouver un numéro de
imputation. Après cela c'est la sommation par colonne et
ainsi nous avons un total débit et un total crédit.
f) Les travaux de terrain aupres de l'administration
fiscale
Ces travaux se sont déroulés aussi bien à
Cotonou qu'à Porto-Novo.
A Cotonou c'est dans les bureaux de la DGE, du CIME littoral, du
CIDAM. A Porto-N ovo ils se sont déroulés uniquement dans les
bureaux du CIPE.
Les travaux ont consistés au paiement des impôts et
au dépôt des états
financiers.
V Les imprimés de TVA et d'impôt sur salaires se
remplissent en trois
exemplaires que nous apportons à l'administration fiscale
pour le paiement.
V Arrivé au centre d'impôt, les déclarations
qui donnent lieu au paiement
vont à la validation pour les centres informatisés
avant d'aller à la caisse. La
L'accès à la validation n'est pas du tout facile
surtout à la veille de la date
n jour, le
WVWVVVV
qu'on puisse passer à la validation.
V EINEorCoANovo, l'associéli5éranC a dû
appeler pour nous éviCer de payVV
VW WWVW VVWe OWWWaCe liWiCeWWpWWVWC éCaiC WONWANé
eC OVVWVVV avons dû nous présenCer le lendemViW WWWWWWC.
V EIWWWWWWaCion, il fauC aller seWeCCWWWWVi5it la caisse pour
pouvoir
payer. Il faudrait etre vigilant pour ne pas perdre sa place
parce qu'il y a VV VVlCiCudWW WWWWVV OWWWWWC payWmWCs.
Pour les crédits d'impôts, on va juste
déposer la déclaration après avoir rempli des fiches
renseignant sur la société suivant le service d'assiette et
l'ordre d'arrivée.
El
secteurs d'activités à savoir
- UVW VCaWWWVWCs WWW WVVVVVVVVVVVANisCriWuCiWWWW VWWiCs
WAVADUUUUUEI
;
- UV éCWWWWVWC du WVVVVVWWWesCWraCionW
- Des SARL chinoises du secteur de l'importationW
- UV éCWWWWVWC individuel dans le domaine de l'imprimerie
;
- UV éCWWWWVWC mWWWiCWé tWorCWIVVV
· Les établissements dans le domaine de
la distribution des produits de la SOBEBRA :
V EWWC WWnCiWWWWC Ws éCaVOWVWCs ayanC pour
acCiviCé principalW la disCribuCion des produiCs de la DOBEBREIV ANWWn
CWEVNWari5WWi5VW9WC en raison de la concurrence vive et déloyale au sein
de ce secteur d'activité. Leur profit découle d'une ristourne qui
leur est accordée par la SOBEBRA en fin d'année. Leur capital
personVVlVCourne auCour de 2000000 eC 6000000.
LeW travaux débutent par leW travaux de
Wecrétariat comptable puiW nouW
passons à l'élaboration d'un état
récapitulatif des achats mensuels des produits de la SOBEBRA
effectuéW par ceW établiWWementW. L'étape suivante deW
travaux concernant ces établissements est l'imputation comptable dont le
Wchéma d'écriture le pluW Wouvent paWWé eWt le Wuivant
:
601100
4452
|
|
Achats
Etat, TVA récupérable sur
achats
|
X
y
|
4478
|
|
|
z
|
|
|
Autres impôts et
contributions
|
|
|
4011
|
fournisseurs
|
x+y+z
|
AprèW la phase manuelle d'imputation, c'est la saisie
informatique des écritureW danW leW différentW journaux. NotonW
que pour ceW typeW
d'établissements il existe plusieurs journaux
à savoir : journal banque crédit,
Banque débit, caiWWe dépenWe, caiWWe recette,
opérationW diverWeW, WalaireW,
venteW, achatW.
Ensuite ce sont les travaux de déclarations et de
paiement d'impôt qui se font à la DGE. La direction des grandes
entreprises s'occupe elle-même de ceW établiWWementW compte-tenu
du chiffre d'affaire considérable qu'elles font.
ent deW relevéW
bancaireW de ceW établiWWementW.
· Les travaux au niveau de
l'établissement du domaine de la restauration
C'est une SARL qui fait des preWtationW danW le domaine de la
reWtauration et gérée par un Weul aWWocié.
Ici nous avons pris part aux travaux de secrétariat
comptable aux travaux
d'inventaires qui consistaient à inventorier
théoriquement le stock de boissons afin d'avoir une idée
précise sur le stock disponible et permettre au responsable
d'évaluer la rentabilité du restaurant et établir un
rapport à cet effet. Après l'inventaire théorique, nous
passons à la saisie informatique des différents stocks dans le
tableur EXCEL. Nous avons également effectué des travaux de
d'imputation manuelle des différentes pièces comptables.
L'écriture se présente ainsi qu'il suit :
6011 4452
|
|
Achats de boissons
|
X
Y
|
|
|
Etat, TVA récupérable
sur achats
|
|
|
4011
|
fournisseurs
s/ facture d'achat n°......
|
x+y
|
A l'issue de cette étape le responsable métier
assistance comptable passe à la vérification des journaux saisis
manuellement avant la saisie informatique au progiciel informatique. Pour cette
société les journaux informatiques
et de paiements d'impôts se font au CIME littoral et
à la CNSS.
· Les travaux au niveau des SARL chinoises du
secteur de l'importation.
A ce niveau après les travaux de secrétariat
comptable nous avons
élaboré des états récapitulatifs
des achats à l'importation à l'aide des
documents
d'importation. Ces états comportent : la date, le n°
d'enregistrement, la nature de
la marchandise, la valeur en douane, les
frais d'enlèvement (la douane, le PAC,
le CNCB, le transit, autres), les dépenses
déductibles que sont la TVA et l'AIB, ensuite le coat d'achat, la
quantité, et enfin le coût unitaire.
Coût d'achat = valeur en douane + total des frais
d'enlevement TTC - dépenses déductibles
|
q Théoriquement, la valeur en douane est égale
au prix d'achat mais le douanier peut imposer un autre prix lorsqu'il pense que
le montant déclaré est minoré.
q Pour récupérer l'AIB, on adresse un courrier
de demande de compensation à l'administration fiscale afin qu'il prenne
en compte l'AIB payé au cordon douanier.
q Pour la comptabilisation manuelle des documents d'importation
l'écriture suivante est souvent passée :
601200
4452
4478
|
4011
|
Achats de boissons
Etat, TVA récupérable sur
achats
Autres impôts et contributions
fournisseurs
s/ doc d'import n°
|
X
y
z x+y+z
|
|
q Après cette comptabilisation et la vérification
par le responsable métier,
on passe à la saisie informatique
à l'aide du progiciel PERFECTO. Pour ces SARL chinoises les journaux
informatiques disponibles sont : journaux banque crédit, Banque
débit, caisse dépense, caisse recette, opérations
diverses,
Toutes les déclarations et paiements d'impôts de
ces SARL chinoises s'effectuent au CIDAM car elles exercent pour la plupart
dans la zone du marché DANTOKPA.
· Les travaux au niveau d'un
établissement individuel dans le domaine de l'imprimerie.
V A l'instar de tous les autres établissements nous avons
également eu à
faire du secrétariat comptable. Ensuite nous avons
essentiellement passé des écritures relatives à l'achat de
matières premières d'imprimerie telles que : l'achat de papier
carbone, encre....
Le schéma d'écriture est le suivant :
602
|
445
4011
|
Achats de matières
premières
d'imprimerie
Etat, TVA récupérable sur
achats
Fournisseur papeterie
s/ facture d'achat n°
|
x+y
x
y
|
La saisie informatique se fait égalem ent à ce
niveau dans les différents
journaux créés à cet effet à savoir :
journaux banque crédit, Banque débit, caisse
passons aux paiements et aux déclarations d'impôts
dans les locaux du CIME
littoral.
· Les travaux au niveau d'une clinique sise
à Porto-Novo.
R C'est essentiellement les travaux de terrain qui ont
été effectués à ce
niveau. En effet, pour ce centre médical nous nous
sommes rendus à Porto- Novo pour le dépôt des bilans de
l'établissement, la déclaration et le paiement de l'IBNC à
la Direction des Impôts et Ressources.
R Les journaux informatiques disponibles pour cet
établissement sont :
charges diverses, opérations diverses, achats, salaires
et prestation de service.
R Par ailleurs, ce stage ne s'est pas passé sans
difficultés. Ces difficultés
feront l'objet d'observations que nous allons vous
présenter dans le paragraphe ci-dessous.
Paragraphe 2 : Les observations du stage
1) Les observations liées aux travaux
réalisés
R Dans ce paragraphe, nous allons passer en revue les
différentes
observations faites sur chaque dossier traité.
· Au niveau des établissements distributeurs
des produits de la SOBEBRA
R Grâce à ce stage nous avons su que, pour les
établissements distributeurs
des produits de la SOBEBRA, leur prix d'achat correspond
pratiquement au prix de vente des ventes, donc ils font de la distribution
à un taux de marge presque inexistant.
Leur marge bénéficiaire résulte des
ristournes qui leurs sont octroyés par la SOBEBRA, ainsi leur chiffre
d'affaire est égale à la somme des ristournes et du montant de la
distribution.
CHIFFRE D'AFFAIRE = RISTOURNES + DISTRIBUTIONS
- le retard accusé par ces établissements dans la
mise à disposition du
cabinet des différentes pièces comptables
- le mauvais classement chronologique des pièces
comptables par les
entreprises et les surcharges n'ont pas facilité leur
enregistrement et ne nous ont pas permis de déchiffrer aisément
ce qui y ait écrit parce qu'il n'y a pas une organisation comptable
interne au sein de l'entreprise.
- Le retard accusé par le cabinet dans le
démarrage des travaux de déclaration et de paiement d'impôt
ce qui entraîne le stress de ne pas pouvoir payer à temps car les
clients malgré de multiples relances n'arrivent pas à fournir
à temps les différentes pièces comptables
· Au niveau des établissements du domaine de
la restauration ois ne sont pas souvent
informations nécessaires comme les factures d'achat qui
montrent les différents mouvements
- L'autre observation c'est que les recettes
journalières ne peuvent être retracées par des
pièces comptables, tout ce qu'on arrive à retracer ce sont les
marchés que l'établissement arrive à gagner, ce qui minore
l'impôt à payer.
· Au niveau de l'établissement individuel
dans le domaine de l'imprimerie
Ici l'observation faite est que cet établissement
n'arrive pas à fournir
ent selon la
bancaires pour reconstituer son chiffre d'affaire.
du fait de l'absence de la mention « PAYE ».
· Au niveau des SARL chinoises du secteur de
l'importation.
soient les relances ils ont du mal à les faire parvenir
parce qu'ils ont le souci de minorer les ventes.
- Les factures de vente ne sont pas souvent exhaustives parce
qu'ils veulent toujours minorer leur chiffre d'affaire
- Ils ne produisent pas des états de salaires pour leurs
employés et ainsi on
ne sait sur quelle base ils payent leurs employés
- Ils n'ont pas un service comptable interne pour assainir
leur comptabilité ce qui crée des difficultés à se
procurer les informations financières nécessaires.
- Il n'est pas facile de faire des contrôles
d'inventaire.
- Ils déclarent moins d'importation qu'ils en font au
cabinet
· Au niveau de la clinique sise à
Porto-Novo.
Ici, du fait du retard accusé par le cabinet dans le
démarrage des travaux
de déclarations et du fait que le dernier
délai de paiement tombait sur un jour férié nous avons eu
des difficultés à nous acquitter de l'IBNC et il a fallu
l'intervention téléphonique de l'associé-gérant
afin de pouvoir le faire.
Aussi le cabinet ne disposant pas d'un matériel de
transport pour ses
és, cela ne nous a pas facilité nos divers
déplacements.
2) Les observations liées au cabinet
· Les forces
- les décisions concernant les activités du
cabinet sont prises à l'unanimité de tous les associés;
- les mouvements du personnel sont consignés dans un
registre
précisant date, heures de départ et d'arrivée
de tout le personnel;
- l'accès au cabinet est conditionné au port d'un
badge mentionnant la fonction de chacun;
- le pack informatique mis en place est opérationnel;
- le suivi régulier et effectif des stagiaires;
- existence d'un manuel de procédure;
- bonne ambiance de travail ;
- équipe jeune et dynamique ;
- un respect strict des heures de travail ;
- un cadre de travail accueillant approprié et propre
;
- bonne méthode de classement des classeurs avec
dénomination de chaque entreprise bon ordre qui facilite les
recherches.
· Les faiblesses
- le retard accusé par le cabinet dans le
démarrage des travaux de déclarations d'impôt;
- l'arr~t momentané des travaux dii aux pannes
d'électricité;
- l'approvisionnement parfois tardif des fournitures de
bureau;
- l'absence d'un matériel roulant propre au cabinet pour
les travaux de terrain;
- les techniques de relance aux entreprises sont peu efficaces
du fait
que le retard dans l'acheminement des pièces comptables
persiste;
- le manque de sensibilisation de la clientèle par le
cabinet;
- le manque de form
maîtrise du progiciel comptable utilisé
3) Les approches de solutions
- Le cabinet doit prévoir un budget pour les missions de
terrain ou se
doter d'un moyen de transport;
- le cabinet doit accentuer ses relances à l'endroit des
clients un peu plus tôt afin de ne pas être surpris par le
temps;
- organiser des séminaires de formation pour les clients
pour leur
donner une culture managériale;
- le cabinet peut convaincre les clients de mettre en place un
service
de comptabilité interne afin d'assurer l'acheminement des
pièces en totalité et à temps pour faciliter les
travaux;
- le fait d'avoir un classeur pour chaque société
est bien mais il serait mieux d'avoir une bibliothèque où chaque
société disposerait d'un
comptable. .);
- élaborer une fiche pour le suivi du stock
d'approvisionnement des fournitures de bureau et se définir un stock
d'alerte.
maîtrise du progiciel PERFECTO
- le cabinet doit penser à se doter d'un groupe
électrogène
v CHAPITRE II : LA FORMULATION DE LA
PROBLEMATIQUE ET LA METHODOLOGIE DE
L'ETUDE v
((« vaMWMvd(« vc(vcMWe, venvs(vsM(v1,
vavaq (Mvd(v0 v
(4(q(
(q«v((«v«v((«v«v(«Mv(v«v(
(((((((((((v(v(((((((v(((( v
l'évaluation de l'assistance. v
SECTION 1 : La formulation de la problématique
liée à l'assistance comptable offerte par L'ExpertConseil Sarl
aux PME et les objectifs de l'évaluation
Ir, [r[Mfr 11Nr[s nrrrrré MIIIMITI
l'IrrlThavant d'aborder Ts pITére[Ii IMTIM PITIPM pI
l'TMM[
Paragraphe 1 : La formulation de la problématique
liée à l'assistance offerte par L'ExpertConseil Sarl.
L'économie du Bénin, comme celle des pays en voie
de développement, IMMITTMMITTIM[pTIa[cRIpYININTIr i[Ir Il.
A cela s'ajoute le nonTIMpTi MMeTPIe [ [s [ta
T[MMs [o11r n pa[i nts [ poT17[1i [11 ittile fi[r[cier
Qi[r[ro[irmo[ rmrvIr r[rm[i[imim re[trmi mprnue e[t cmmi
nmrru[e pyr pytrprrrnr[gt-pix-[rm9) a[i
rprrmir[t prmttrrt py 1 dès leur première
année d'exploitation.
Emr[n rrm[ei re[trrns prar [rrrlr rt[r[rr[sr[ Qrtio[
ro[[wie[t u[ eirrruplmm
Qu'adviennent-ils pr[rpr rr[trmr rpo[t
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Q I[plEIpMMuIIa IIIMi T t
Q peIIMIMI e[[111M ;
Q pIM[ueTeI piriMTpIMIIMIT Ifo[paITIMrMTIMs
Très peu de ces dirigeants perçoivent
l'information financière comme un TIIMMITTIMpeTI I[ITINio[
eINpTTIre[[INIo[ pIMMaTIM METT[ue prro mmirinrm[tfrerçurco
feru[eiman[ lorrnmiu[e co[mi[r[mrmr fi[r[mr m DI nri
nimmi nr ri[f[r atio[i nTmms dirigeants entendent déclarer
à l'Administration fiscale ou aux Etablissements
financiers sont communiquées au cabinet d'expertise
comptable pour leur traitement.
En effet, pour palier à leur insuffisance de culture en
matière de gestion,
notamment la tenue de la comptabilité, ces derniers
sollicitent les spécialistes
comme les cabinets d'expertise comptable, pour leur assistance
comptable, fiscale et sociale. Cette externalisation s'apparente au
système traditionnel de la « boîte à chaussures »
: le commerçant met dans un carton tout ce qui
peut
représenter une pièce comptable (facture, chèques,
relevés bancaires) ; un
les déclarations légales et la comptabilité
n'est tenue que pour produire le bilan fiscal.
Au cours de notre stage, nous avons constaté une
récurrence de
redressements fiscaux dont 5 cas difficilement défendables
ont retenus notre
attention:
- cas des PME chinoises d'import-export : ces
entreprises importent sous le régime douanier occasionnel. Le stock
ainsi acheté échappe à la comptabilité. Mais un
contrôle inopiné du fisc a donc révélé
l'existence d'un lot de stock physique beaucoup plus important que celui
inscrit en comptabilité. De même, le montant de la recette
journalière constaté en
caisse paraît pléthorique par rapport aux ventes
mensuelles habituellement déclarées en chiffre d'affaires soumis
à la taxe sur valeur ajoutée(TVA). L'excédent de stock
ainsi que l'écart de trésorerie ont fait l'objet de redressements
pour dissimulation de chiffre d'affaires ;
- cas d'une PME dans le domaine de la
blanchisserie : le contrôle fiscal
enregistrées dans le cahier de dépôt avec
celle réellement facturées. La
différence, valorisée à un coût moyen,
a été réintégrée en reconstitution
des chiffres d'affaires des trois derniers exercices;
- Cas d'une PME de BTP spécialisée dans la
réalisation et l'entretien
des espaces vents : Cette entreprise a
réalisé un investissement important
sans lien réel avec son activité et les sources de
financements n'ont pu
etre éludées. Les pièces justificatives
n'ont été transmises au cabinet que lors des déclarations
mensuelles de TVA. Elles ont été régulièrement
enregistrées par la contrepartie du compte courant associé.
L'examen de la liasse fiscale souscrite en matière d'impôt sur le
bénéfice industriel et commercial a permis à l'inspecteur
des impôts à charge du dossier de
démasquer une intention de pallier à une
insuffisance de TVA déductible.
Toutes les déductibilités de TVA relatives
à ces pièces ont été entièrement
rejetées ;
- Cas d'une PME mixte intervenant dans le négoce
et la location d'engin lourds : les recettes de location
encaissées par le directeur Général pour le compte de la
société, ont été enregistrées par le
comptable
interne au compte courant associé. Cette anomalie
détectée lors de l'examen limité des comptes fait courir
à l'entreprise un risque potentiel de redressement fiscal pour
dissimulation de chiffre d'affaires;
- Cas d'une PME de distribution des produits de la
SOBEBRA : Suite à un contrôle ponctuel du fisc portant
sur l'examen de la comptabilité, certaines irrégularités
ont été constatées. Elles portent sur la taxe
sur
valeur ajoutée, l'impôt sur salaire, l'Acompte sur
Impôt Assis sur les Bénéfices (AIB) et l'impôt sur
les bénéfices industriels et commerciaux. L'exploitation du
dossier fiscal de cette société par l'inspecteur
vérificateur a révélé une dissimulation de la marge
brute, un mauvais
calcul de l'impôt BIC et le non- respect des
dispositions de l'article 47.1.4 du Code général des
impôts(CGI), notamment celles relatives à l'obligation de
déclarer les sommes versées aux tiers;
Les cas énumérés ci-dessus posent le
problème de l'exhaustivité, de la réalité des
informations communiquées au professionnel comptable libéral et
de
V Au vue de l'impact négatif de ces redressements fiscaux
sur la pérennité
et la croissance de ces PME, nous nous proposons de
réfléchir sur le thème : « Assistance
comptable du cabinet L'ExpertConseil Sarl aux PME : Evaluation et propositions
d'améliorations. ».
Paragraphe 2 : Les objectifs et hypotheses de
l'évaluation
Dans le présent paragraphe, nous développerons les
objectifs et hypothèses de l'évaluation de l'assistance comptable
du cabinet L'EC.
1) Objectifs et hypotheses de l'évaluation a)
Les Objectifs de l'évaluation
Ils se déclinent en deux catégories d'objectifs
à savoir
a-1) Objectif général
L'objectif général de notre étude est de
proposer les conditions d'un partenariat gagnant-gagnant entre le cabinet L'EC
et les PME qu'il assiste. L'atteinte de cet objectif général
passera par deux objectifs spécifiques.
a-2) Objectifs spécifiques
Ils sont de deux ordres :
- Analyser la relation d'agence entre le cabinet L'ExpertConseil
Sarl et les PME qu'il assiste;
- Evaluer les procédures interne de traitement de
l'information comptable et financière transmises par les PME au
cabinet.
b) Les hypotheses de
l'évaluation
érés nous avons formulé les
hypothèses suivantes :
- La récurrence des redressements fiscaux est due à
la non maitrise des relations d'agence entre le cabinet et les PME
assistées;
- La récurrence des redressements fiscaux est due
à la défaillance des procédures internes de traitement de
l'information comptable et financière transmise au cabinet.
SECTION 2 : La revue de littérature, la
démarche méthodologique et les outils de l'évaluation
Paragraphe 1 : Les concepts de l'étude et la revue
de littérature
Au vue de la diversité des termes que comporte le sujet
de notre mémoire
l'assistance comptable et de PME.
a) La clarification des concepts
Ici nous énumérerons les différentes
définitions donnée tant en ce qui concerne l'assistance
comptable que la PME.
a-1) Le concept de l'assistance
comptable
· Définition selon le Plan comptable
générale (PCG 1999)
« la comptabilité est définie comme un
système d'organisation financière permettant de saisir,
classer, enregistrer des données de base chiffrées et
présenter des états reflétant une image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l'entité à la date de clôture ».
· Définition selon l'article 13 de l'A.U
OHADA
L'article 13 de l'A.U OHADA, relatif au droit commercial
général dispose que : tout commerçant, personne physique
et ou morale, doit tenir un journal et enregistré au jour le jour ses
opérations commerciales. Il doit également tenir un grand livre,
avec une balance générale récapitulatif, ainsi qu'un livre
d'inventaire.
Ces livres doivent être tenus conformément aux
dispositions de l'Acte
Uniforme relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises. Tout
commerçant, personne physique et ou morale, doit en outre respecter les
dispositions prévues par l'A.U relatif au droit des
sociétés commerciales et des groupements d'intérêt
économique (GIE), et l'A.U relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises. »
Conformément à l'article sus cité, une
entreprise ayant des difficultés dans
sa comptabilité peut alors externaliser la fonction
comptable en faisant appel à
un cabinet pour l'assister.
Ainsi l'assistance comptable consiste pour une
entreprise à mettre à sa
disposition les ressources humaines compétentes pour le
traitement de ses
informations comptables et financières.
b) La notion d'externalisation de la fonction
comptable
Pour de petites entreprises, l'externalisation de cette
activité est naturelle car celles ci ne disposent pas en interne toutes
les compétences nécessaires. La pratique d'externalisation a
connu un développement d'une grande ampleur depuis une dizaine
d'années (Chaduteau 2002). Elle touche à la fois le secteur
b-1) Définition de l'externalisation selon
quelques auteurs.
Lacity et Hirscheim ont ainsi défini
l'externalisation : « L'outsourcing, dans la
forme la plus basique peut
etre entendue comme l'achat d'un bien ou service qui
Pour Tondeur et De La Villarmois (2003) :
« il y a externalisation lorsqu'une
firme décide de ne plus
réaliser une activité de soutien ou une partie du
processus de production interne m ais de la confier à un
prestataire externe. »
b-2) Définition de l'externalisation selon
les gestionnaires et les chercheurs en gestion
V Pour les gestionnaires, l'externalisation permet à
l'entreprise de se
recentrer sur son métier de base, de recourir à un
spécialiste, et de déléguer une
fonction.
V Pour les chercheurs en gestion, l'externalisation
représente un mouvement
stratégique qui permet d'économiser les coats de
transaction, d'optimiser l'utilisation de ses ressources, d'améliorer la
qualité de la prestation en recourant à un contrat basé
sur le résultat et de faire face à l'incertitude.
d) La notion de Petites et Moyennes Entreprises
(PME)
V V La PME qui constitue l'un des termes principaux de notre
travail,
est une notion plus ou moins floue ayant un contour
imprécis. Les critères de son identification varient d'un pays
à l'autre.
V A insi nous allons passer en revue les différentes
approches
des PME dans les pays occidentaux, en Afrique, puis au
Bénin.
c-1) La notion de PME dans les pays
occidentaux
D'une manière générale, le critère le
plus utilisé pour identifier les PME dans les pays occidentaux est
l'effectif du personnel, c'est-à-dire le nombre de
salariés travaillant dans l'entreprise. Est
considérée comme PME, l'entreprise occupant en moyenne une
centaine d'employés. La France par exemple, distingue les Petites
Entreprises (PE) comme celles ayant entre 10 et 49 salariés, et les
Moyennes Entreprises (ME) entre 50 et 250 salariés. Les entreprises de
moins de dix salariés sont appelées des Très Petites
Entreprises (TPE), et correspondent pour certaines à des
micro-entreprises ou à des travailleurs indépendants. La
nomenclature de l'Union Européenne retient le seuil maximal de 250
employés pour qu'une entreprise puisse ~tre considérée
comme une
PME.
c-2 La notion de PME en Afrique
q La PME s'est imposée ces dernières années
dans les discours en Afrique. Cela se comprend, car étant
désormais au coeur de l'action économique.
q La plupart des pays de la sous région en Afrique ont
élaboré une charte de
la PME dans lequel il a
été retenu quatre critères essentiels: le nombre
d'employés, le niveau de formalisation de la comptabilité, le
chiffre d'affaires et le niveau de l'investissement.
q De cette définition nous remarquons qu'à
l'inverse de le France la charte ne distingue que deux sous-catégories:
les Petites Entreprises (PE), et les Moyennes Entreprises (ME).
q Dans la pratique et au niveau microéconomique, la
définition de la PME dépend de la stratégie de
marché de chaque entreprise. On retrouve cependant des similitudes au
niveau des secteurs. Par exemple, toutes les banques commerciales en Afrique de
l'Ouest utilisent la même définition du segment PME de leur
portefeuille: le critère premier est le niveau de formalisation de
la
comptabilité. Généralement, elles distinguent la PME
structurée de la PME non structurée qui
généralement reçoit peu d'attention parce qu'elle est
synonyme de haut risque.
c-3) La notion de PME au
Bénin
organismes publics (code des investissements fisc), de
certaines structures
d'encadrements (CePEPE, PAPME, PADME) et du secteur
privé (Banques).
Dans le cadre de cette étude nous retiendrons la
définition de la Charte
des PME.
· Définition selon la charte des
PME
Aux termes de la charte nationale des PME/PMI
est désormais considérée comme « Petite et
Moyenne Entreprise au Bénin toute entreprise
légalement
constituée, tenant une comptabilité régulière, qui
n'est pas une filiale de multinationale et qui satisfait aux critères
d'un effectif de cinq (5) à quatrevingt-dix-neuf (99) employés
permanents, puis d'un capital social compris entre un million (1.000.000) et
cinquante millions (50.000.000) de francs CFA. »
Trois grandes catégories d'entreprises composent les PME
au Bénin.
· Les Micro Entreprises
Elles remplissent les conditions suivantes :
- disposer d'un effectif inférieur à 05
employés ;
- tenir une comptabilité très
allégée ;
- être inscrit au registre de commerce et de crédit
mobilier ;
- ne pas être astreint à la déclaration
d'impôts ;
- disposer d'un chiffre d'affaires annuel inférieur ou
égal à 5 000 000F CFA.
Les employés sont souvent des membres de la famille et
les contacts avec le monde de gestion moderne sont dénués de
formalités.
· Les petites Entreprises
Elles sont caractérisées par :
- un effectif compris entre cinq (5) et quarante-neuf (49)
employés ;
- une comptabilité conforme au système national
en vigueur au Bénin et compatible avec les dispositions de
l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA)
;
- Un chiffre d'affaires hors taxe annuel de cinq (5) à
cent cinquante (150) millions de francs CFA.
· Les moyennes entreprises
Elles doivent :
- disposer d'un effectif compris entre cinquante (50) et
quatre-vingt-dixneuf (99) employés;
- tenir une comptabilité conforme au système
national en vigueur au Bénin et compatible avec les dispositions de
l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA)
;
- réaliser un chiffre d'affaires annuel hors taxes,
compris entre cent cinquante (150) millions et deux (2) milliards de francs
CFA.
x Nous remarquons qu'à travers ces différentes
définitions la nomenclature
européenne des PME, notamment celle de la France
diffère de celle du Bénin. Cela est certainement dû
à la différence des réalités économiques de
ces deux pays.
Dans la réalité, la quasi-totalité des
unités économiques béninoises est constituée de
micro, petites et moyennes entreprises. Elles exercent leurs
activités en marge des lois et règlem
peu ou pas du tout préparées pour entreprendre En
général, ces promoteurs de
wME opèrent dans le secteur agricole et celui des services
notamment le
commerce Ils ne sont pas toujours immatriculées ; de
même leurs activités ne sont pas comptabilisées et suivies,
ce qui rend aléatoires la saisie et le suivi des
entreprises
concernées
3) La revue de littérature
La fiabilité et la pertinence des informations
financières dépendent incontestablement du système
comptable mis en place. Vu l'importance de ce que joue la tenue de
comptabilité dans les différentes entreprises
plusieurs
auteurs de livres et de mémoires se sont prononcés
sur ce sujet. C'est donc pour
rapport avec notre thème de recherche
a) Les mémoires et rapports de
stage
Dans la formule générale de Martine SARR
LEBRAULT cité par BOKO SOZO G. et GBAYE Y.
(1987), les missions d'assistance sont des missions se
caractérisant par l'avènement d'un résultat. En d'autres
termes elles consistent en la tenue de la comptabilité et
l'établissement des comptes annuels d'une part et la surveillance de la
comptabilité d'autre part.
La tenue de la comptabilité et l'établissement
des comptes annuels consistent à effectuer les travaux courants ainsi
que ceux de fin d'exercices Ainsi, les travaux courants regroupent les
tâches comptables exécutées durant l'exercice tels que :
l'imputation et l'enregistrement des pièces comptables,
l'établissement des journaux, des comptes, des balances
générales et auxiliaires. Les travaux de fin d'exercice
concernent l'établissement des comptes annuels
pour permettre aux dirigeants et associés d'approuver les
comptes de l'entreprise.
q La surveillance de comptabilité quant à elle,
consiste en un suivi régulier
de la comptabilité tenue par
l'entreprise elle- même. Ce suivi, comme la tenue de la
comptabilité, aboutit à l'établissement des états
financiers et passe en outre par un contrôle rigoureux des taches
exécutées par l'entreprise elle-même.
Ces auteurs mettent l'accent sur l'objectif des missions
d'assistance ainsi
que leur déroulement norm
Athanase D.DASSI et William G. KANHONOU dans
leur rapport de stage mission d'assistance comptable du cabinet
L'ExpertConseil Sarl aux PME béninoises : cas
de LMDD (2010) ont montré que la mentalité des chefs
d'entreprises à minimiser le résultat imposable en camouflant les
pièces comptables impacte négativement sur la
régularité et la sincérité des comptes. Il montre
donc les difficultés auxquelles sont confrontés les cabinets dans
l'exécution de leur mission.
Eustache KOTINGAN dans son étude sur
le rôle de l'expert-comptable dans une économie,
a fait remarquer que la mission de l'expert-comptable est très
variable selon l'entreprise. Il met l'accent sur la nécessité
pour le comptable de maîtriser le secteur d'activité ainsi que les
travaux à effectuer.
q Nous pouvons donc déduire qu'il pense que le
comptable a également une grande part de responsabilité dans
l'assistance qu'il offre au cabinet ; ce que Athanase D. DASSI et
William G. KANHONOU n'ont pas évoqué dans leur
rapport.
Thomas AZANDOSSESSI et Richard SINSIN dans un
rapport d'audit au Bénin ont montré qu'il serait difficile de
mener une mission d'audit de la même manière que dans les pays
occidentaux. Pour parvenir au même degré de pratique que dans les
pays occidentaux, il faudrait réunir des préalables
VWWVWWWWWWVVVV VVVV\VVWW
WVWiWW WWWWW W
W M/WMWMWMr KOTINGANlen mettant l'accent sur
le fait que le WENVWWWWVVWVVqu'il est là non pas pour un contrôle
à but répressif mais pour une mission d'aide, d'assistance et de
conseil.
Assawer YAICH HAMMAMI, dans son mWWe
« la gestion qualité dans les missions d'assistance
comptable »\présenté en vue l'obtention du VW\FVe
d'expertise comptable, a fait remarquer que VVVW AWWWW WWWqWV de la
qualité des prestations dans les missions d'assistance comptable est
très disparate. L'offre est très ouverte, comptables et experts
comptables libéraux en VWW VVW WV r ce mWW, W\WW WWlW VVVVVVWV
WVWWW9VVVWWWWWWWWW WWW WWWWWWWs
El ons d'amWWWWWVCWWVVVVW
WCWWWWWWWWWVWWWW ce qui fait défaut, ce sont sou7ent
une
V concrète des outils de tra7ail et du sa7oir faire
DWV mV, Huynh ThiNgocVân VVWVV
VVVVVWVWVVVWWVWVVVVV l'obtention d'un master professionnel à
l'université des sciences et technologies VW:IlVWWW7WWW Wn/eux de
l'externalisation de la fonction comptable ainsi
Nous avons noté ici
qu'AssawerWWWWWW\AVVVVWVW\WWWWpWWWW cabinets pour les missions
d'assistance par conséquent la qualité de l'assistance VWWWWWWW
WWWVW VIWWWe Huynh \AMINVNWWWW WW WWWnWWWVW gagnent à
externaliser la fonction VACWWEIWWWWWWWWWWWWWW n'ont pas mis l'accent sur les
relations d'agence qui devraient exister entre les DI EIetW WWWW W
WINNWVTadjou-Din IBIKANMIWWWsWVVVWVANA«
ElWWWWWW ElWWW
Comptables à l'organisation comptable des PMEW ElM AVW
El((DI El(
Afrique » a fait des recommandations aussi bien aux PME
qu'au cabinet après avoir étudié les coûts et
avantages liés à l'assistance
b) Les ouvrages
Le rapport de la Banque Mondiale (juin 1995) sur
« les analyses économiques et sectorielles en Afrique subsaharienne
» mentionne que : « une comptabilité et un audit
inadéquat n'ont pas favorisé le développement du processus
de prise de décisions, ce qui a eu comme conséquence un
contrôle inefficace du développement fiscal et des
déséquilibres dans les finances publiques ».
V Ainsi nous pouvons dire que selon ce rapport la tenue d'une
comptabilité
irrégulière à l'échelle d'une nation
ou d'un continent a des répercussions sur les indications
macroéconom iques et pourraient influer de façon négative
sur les
stratégies de développem ent sectoriel et les
politiques économiques des nations.
V Dans son ouvrage l'organisation de la
comptabilité en entreprise
Corrine ZAMBOTTO montre que la fonction
comptable se résume à deux principales missions : une
comptabilité financière ayant un objectif légal c'est
à dire une comptabilité destinée à fournir des
informations aux utilisateurs externes de l'entreprise (Etats,
Associées, Apporteurs de capitaux, clients fournisseurs...) et une
comptabilité de gestion avec un objectif de pilotage c'està-dire
produire des informations relatifs au calcul des coûts, prévisions
évaluations des coats....
V Nous pouvons donc dire que cette comptabilité de gestion
étant facultatif
et les coats de sa mise en oeuvre étant aussi
élevés que ce soit sur le plan financier que sur les ressources
humaines à mobiliser, les PME n'arrivent pas à mettre en place ce
type de comptabilité or il est un important outil d'aide à la
décision
V Malgré la pertinence des remarques et des travaux sur
l'assistance des
cabinets à l'organisation comptable des PME, des
dysfonctionnements persistent comme l'illustrent les cas
présentés dans la problématique définie un peu plus
haut.
V C'est pourquoi, nous souhaitons réfléchir sur le
thème : « Assistance
comptable du cabinet l'ExpertConseil Sarl aux PME :
Evaluation et propositions d'améliorations. » en ne nous
intéressant qu'aux entreprises n'ayant pas de système comptable
en interne afin de formuler quelquesrecommandations aussi bien aux entreprises
qu'au cabinet l'EC au sein duquel nous avons effectué notre stage.
A cet effet, il conviendrait d'adopter une méthodologie
d'étude que nous développerons dans le paragraphe suivant
Paragraphe 2 La démarche méthodologique et
les outils de l'évaluation
V La démarche méthodologique est l'ensemble des
méthodes adoptées pour
collecter et analyser des informations et les données
en vue d'obtenir des résultats. Elle est basée sur l'adoption
d'une démarche d'évaluation et du choix des outils d'analyse
théorique.
1) La démarche de l'évaluation :
V La démarche que nous nous proposons pour évaluer
l'assistance
comptable qu'offre le cabinet L'ExpertConseil Sarl aux PME
qu'elle assiste se décline en trois étapes à savoir :
a) la prise de connaissance de l'assistance offerte
aux PME.
Pour avoir une connaissance plus approfondie de l'assistance
offerte par le cabinet aux PME, nous allons collecter les informations
relatives
aux contrats d'assistance existant entre le cabinet
L'ExpertConseil Sarl et les PME ;
- aux procédures internes de traitement notamment en
matière de réception
de transmission et de traitement des pièces comptables
tte collecte se fera à travers les documents que sont :
- Apports et principes d'un tableau de bord prospectif de type
Balanced Scorecard pour un cabinet d'expertise comptable de petite taille
produit par le 27ème congrès de l'AFC (Association
Francophone de Comptabilité) et adapté par le cabinet
L'ExpertConseil Sarl ;
- Le guide d'application des normes générales
élaboré par le CSOEC et adopté par le cabinet
L'ExpertConseil Sarl ;
- Le dossier de travail ;
- Les chronos utilisés
L'objectif est de procéder à la revue de l'ensemble
des informations et des
données ainsi collectées Cette revue
documentaire sera complétée par une série
d'entretien avec les différents acteurs à tous les
niveaux à savoir :
- le responsable du cabinet pour des questions relatives à
la supervision et à
la signature des rapports ;
- les collaborateurs pour des questions relevant de la
révision et l'établissement des comptes annuels, ainsi que le
renseignement de la clientèle sur des problèmes simples ;
- les assistants dont la fonction est l'assistance des
collaborateurs dans la saisie et le pointage des comptes ;
- et le secrétariat pour des questions concernant
l'accueil de la clientèle, le tri des documents entrants ainsi que la
préparation des documents sortants
b) L'évaluation des
forces et faiblesses de l'assistance actuelle. Notre
évaluation portera sur deux pôles à savoir :
- la relation d'agence entre les PME et le cabinet
L'ExpertConseil Sarl;
ent des informations comptables et
financières transmises au cabinet.
Nous développerons ci-dessous les démarches de
l'évaluation associées à chaque pô
· Pôle 1 : La relation d'agence entre les
PME et le cabinet L'ExpertConseil Sarl
Concernant ce premier pôle, notre étude portera
sur l'analyse du contrat entre les deux parties. Il s'agit de procéder
à une analyse critique du modèle de contrat, entre le cabinet et
les PME, pour s'assurer qu'il comporte tous les éléments de base
d'un contrat d'externalisation de la fonction comptable, comme les
périmètres, les responsabilités et les clauses qui
constituent les variables de cette analyse
L'objectif visé est de faire ressortir les points de
convergence et de divergences aux fins de la mise en conformité du
contrat d'assistance comptable du cabinet.
· Pôle 2 : les procédures internes
de traitement des informations comptables et financières transmises au
cabinet
xu niveau de ce second pôle, les procédures internes
de traitement seront
évaluées tant dans leur conception que dans leur
fonctionnement autour des variables d'analyse ci-dessous définies Les
résultats de notre évaluation feront
l'objet d'un test de
validation par une série d'entretiens avec les différents acteurs
du traitement. Il s'agit notamment :
- de la secrétaire ;
- des assistants comptables ;
- des Responsables Portefeuill
- du superviseur ;
- de l'Expert-comptable.
Le but visé ici est d'arriver à détecter
les points forts et les points faibles de l'assistance actuelle. Les points
forts répertoriés feront l'objet d'analyse afin de s'assurer
qu'ils représentent réellement des forces.
c) la Proposition des axes d'amélioration de
l'assistance actuelle du cabinet aux PME.
Il s'agira pour nous ici, de pr
amélioration de l'assistance actuelle.
La proposition des axes d'améliorations visent à
corriger les faiblesses
oeuvre.
2)-Les outils de l'évaluation
a-) La théorie d'agence comme outil
d'évaluation du premier pôle
L'outil que nous utiliserons pour l'évaluation du premier
pôle est la théorie d'agence.
Jensen et Meckling
définissent ainsi la relation d'agence comme un contrat par
pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui
implique la délégation d'un certain pouvoir de décision
à l'agent.
Pour les besoins de notre analyse, nous avons mis l'accent sur
l'aspect juridique de cette théorie matérialisé par le
contrat qui est le seul noeud formel de la relation entre le cabinet et les PME
qu'il assiste. Au terme des travaux de HUYNH ThiNgocVân
danI Ion mémoire du « DEA de Stratégie et
Management des Organisations à l'Université des Sciences et
Technologies de Lille », portant sur la décision et l'enjeu de
l'externalisation de la fonction
comptable, il est extrêmement important d'identifier et
de préciserIdII IleIILUItI 11Us IlEL
Ipérimètres, IKU
Iresponsabilités IItIleI Iclauses
de baseIafin d'éviter les MElilK
IUIMIEIUIEULIEUFEIIIIcoEIMLt. IEes Itrois Ivariables, Iretenues Ipour I
analyser la relation d'agence entre les deux parties contractantes, se
définissent 1oIeIilIsUII:I
· Les périmètres I: il
s'agit des éléments essentiels qui déterminent l'objet
UIleIpLIII ILaIlioMEonIEUEiEREREeIILIMEUIMIEREUIMIeTIERFLIUIles I
UUJEURI IIeTIMuxIELEMIs I:I
QqaètresIcentrtcxIdeIlaIlitnciltnIadQelaNZeIVIcoQptable
I
- QQQQTbilitéIgénérale I
- QQQQTbilitéIIQQTRque I
- QQQQTbilitéIIQWétaire I
- QQQptabilitéIclientsI
- QQQptabilitéIlioQVIOeurs I
- QQWnIliinQPère I
- Trésorerie I
- QQQWWnIclients I
- QMnIdeIIaIZQe I
- QWWnIdesIimQQWWWonsI
- QeportingI
- QQQWWZnI
D'après Mopin (1999) I
Il est dans l'intér~t des deux UHEL
IMIEIIIIMBIIIIitIMIRILIIIIIM I Uns IBIEREIMIiIitII II LID
IilIILUIéELIIIIIparIlaIsuite I:I
EUTIàIlaIILELMIdUIclientI
EUTIàIlIIUMUMeIUuIMIBELIirLIUns IAIIMILIULIUnIMELBJnI
d'amélioration permanente ou de difficulté d'ordre techn queI
EUitIsUIEIaLIEWELEMLIEeIlaIrMIDUIREEI
· Les responsabilités : une
autre source de conflit repose sur une mauvaise répartition ou une
détermination ambiguë des responsabilités de chaque partie.
Les entreprises doivent garder sous leur responsabilité l'ensemble des
tâches de validation.
Liste des tâches
|
Qui ?
|
Quoi ?
|
Quand ? (périodicité)
|
Comment ? (moyen de transmission)
|
- - -la
-la
-
|
Réalisé
par le
prestataire ou par le client
|
Informations collectées Informations produites
Informations diffusées
|
Par courrier, par système navette, par mail, par
fax...
|
A réception
quotidienne, hebdomadaire, mensuel, trimestriel, annuel
|
|
· Les clauses : elles sont le coeur du
contrat. Selon le contexte, la particularité de l'entreprise, elles
peuvent varier. Toutefois, certaines clauses comme le délai, le prix, la
mesure, le suivi, la sortie restent les éléments de base du
contrat. En raison du caractère réglementé de la
comptabilité, le délai, la qualité des prestations et la
sécurité sont des clauses primordiales. Les délais doivent
être précisés aussi bien pour la transmission d'information
que pour la restitution. Le suivi de la prestation est assuré par des
clauses de mesure de la qualité auxquelles sont assorties
d'éventuelles pénalités à la charge du prestataire
ou du client.
b) La matrice SWOT comme outil d'analyse du second
pôle
x Pour l'évaluation du deuxième pôle, nous
avons retenu le SWOT comme
outil d'analyse pour le second pôle. En effet, le
Strengths (forces),
Weaknesses
(faiblesses), Opportunities
(opportunités) and Threats (menaces) doit
permettre
de symboliser les 4 éléments clés d'une
analyse diagnostique. Cette matrice
représentée en annexe 2, a pour objectif de
montrer que la réussite d'une entreprise repose sur la manière
dont elle gère ses ressources (diagnostic interne : sources de forces et
de faiblesses) et de ses relations avec son environnement (diagnostic externe :
opportunités et menaces).
Ces deux dimensions d'un diagnostic sont classiquement
formalisées sous la forme de tableau également appelé
matrice SWOT
Donc les diagnostics internes et externes vont déterminer
et évaluer les
potentiels stratégiques et opérationnels de
l'entreprise face à des projets de création ou de
développement d'activité. De meme, ils vont orienter l'action
stratégique commerciale. Mais il est à noter que pour notre
étude seul le diagnostic interne sera utilisé pour
l'évaluation de l'assistance comptable du cabinet L'EC aux PME.A cet
effet, nous empruntons au professeur Didier LECLERE les
conditions de la fiabilité des enregistrements comptables que sont :
l'exhaustivité, la réalité, l'exactitude et la pertinence
énumérés dans son cours d'organisation des systèmes
comptables de l'INTEC de Paris.
L'exhaustivité : toutes les
opérations réalisées doivent être
systématiquement enregistrées, sans risquer les oublis. Ceci
mène à l'existence et au respect des séquences
numériques. Par exemple, les factures de ventes
sont
prénumérotées, ce qui permet, grace au classement
séquentiel pour l'archivage
facture émise n'a été perdue.
La réalité : Tout enregistrement
com opération qui s'est effectivement déroulée.
Les pièces justificatives (factures, par exemple)
doivent donc être conservées et
archivées. Pour les
évaluations (stock final, par exemple), il faut qu'un
inventaire
physique vienne contrôler le solde théorique de l'inventaire
perm
(circularisation pour un compte fournisseur ; rapprochements
bancaires...).
L'exactitude : les droits et obligations
enregistrés en comptabilité doivent
faire l'objet d'une évaluation correcte. On peut par
exemple, effectuer un contrôle arithmétique (on refait les
additions...) pour un bordereau de remise de chèques en banque par
exemple
La pertinence : Toute information comptable doit
être affectée par sa
nature et son importance relative. Le manuel de
procédure analyse les opérations
et préconise les bonnes imputations comptables Le
traitement de toutes les
opérations de l'entreprise doit se conformer
à ce manuel qui au terme de
l'article 16 de l'A.U de l'OHADA portant
organisation comptable est une obligation En effet selon cet article pour
maintenir la continuité dans le temps et de l'accès à
l'information, toute entreprise établit une documentation
décrivant les procédures et l'organisation comptable. Cette
documentation est conservée aussi longtemps qu'est exigée la
présentation des états financiers
Nous avons par exem
mobilisation
CHAPITREIII : L'EVALUATION DE L'ASSISTANCE
COMPTABLE
DE L'EC AUX PME ET LES
PROPOSITIONS D'AMELIORATION
Ce troisième chapitre nous restitue en amont l'analyse
des relations d'agence d'une part et celle des procédures internes de
traitement des informations comptables et financières des PME d'autre
part entre le cabinet L'ExpertConseil Sarl et les PME, en vue de proposer en
aval des axes d'améliorations nécessaires.
SECTION 1 : Evaluation de l'assistance actuelle
Paragraphe 1 : L'analyse des relations d'agence entre le
cabinet et les PME
1) La présentation de la lettre de mission du
cabinet
La relation d'agence entre le cabinet et les PME est
matérialisée par une lettre de mission du cabinet signé
par le représentant de la PME pour acceptation. Un exemplaire de la
lettre est présenté ci-dessous afin d'analyser les forces,
faiblesses et risques.
Monsieur le directeur Société
X
Adresse de la Société
Vous avez bien voulu solliciter notre assistance comptable et
nous vous remercions pour cette marque de confiance.
La présente lettre a pour objet de confirmer le contenu
de notre mission et de délimiter les conditions de notre
collaboration.
Ces spécifications ont été
arrêtées d'un commun accord et définissent de façon
limitative notre mission. En particulier il ne sera donc pas fait application
des diligences des missions de présentation, d'examen limité ou
d'audit normalisées par l'Ordre des experts comptables. En
conséquence nous n'exprimerons pas, à l'issue de la mission
d'assurance sur les comptes annuels dans notre rapport. Ce rapport vous est
principalement destiné et peut ne pas répondre à l'attente
des tiers avec lesquels votre entreprise est en relation.
Nos relations seront réglées sur le plan
juridique tant par les termes de cette lettre que par les conditions
générales d'intervention ci-jointes établies par notre
profession.
Pour l'exercice N nos honoraires, hors taxes, sont
budgétés de façon forfaitaire pour l'élaboration
des états financiers et de la liasse fiscale annuels, à la X
Francs CFA payable annuelleIent à raison de 60% à
la signature de la lettre de Iission et de 40% à la signature de la
liasse fiscale
Notre Iission prendra effet à coIpter de votre acceptation
Elle portera sur les
coIptes de l'exercice coIIençant le 1er janvier
n et se terIinant le 31 déceIbre N
Nous vous deIandons de bien vouloir nous retourner un exeIplaire
de la
En vous reIerciant de la confiance que vous voulez bien nous
téIoigner, nous
vous prions d'agréer, Monsieur le directeur, l'expression
de nos franches
collaborations
Cotonou le (date)
Pour L'EC Sarl, Pour la société
X
L'Associé-gérant
Expert-coIptable DiplôIé Le Gérant
CoIIissaire aux coIptes
2) L'analyse critique de la lettre de mission du
Cabinet
Variables
|
Eléments de base
|
Eléments contrat EC
|
Points de convergence
|
Points de divergence
|
|
VWVVWWVVVVWWWWWéVWVWVVVVVWWWWéVWWWVWWWVWWWWla
CVVptabilité aValytique
VVVVWVWWWlieVt VVVVWWWWVurVWW\r VestiVV fiVaVWAe
V ésVrWW
VWWWiVV clieVW VestiVV WVWVM
VestiVV des iVVVbWWiVVW VVpVViVW
VVVsVWWVV
|
VVVWWWWVVVWVAVW`WVces
|
VWv\VVV
sVVt pris eV cVVpte selVV les
aVVVles du clieVtWWWVV
|
Il n'y a pas WV(VWVVVVeVWVe
Wes iVVVbiWWWVVMU DNEVWWWVVWWWEVWqWW VVWWWVla VW VpVWiVVW
|
VVWVVWVWWs
|
I VWWWWWes tCches et
WTViW4 1WWWVWWiVWWi
q VW IVViWVWWWWWWWV VVVVeVt
IVaVV Wes tCV:es dVSNVt 11WWWWW
|
VWVVtrWVe WW:VWWWle
est
d'établir les états financiers
|
IVWVt ce que le cabiVet dVit VWVVVWWWWaVWWWVIIIVVNVVWM dVWWW.
|
Ves tCchWVIAVVVVVWWWWV
VeVtiVVVWV VWICVWEITIVaVWW
jusqu'à l'établissement des cVVVWVaVVVVWVVsVVWW
VWVWV
IV VVWONVWAVVSNW VVVQWiVVs NOEVVWNWW.
|
VDWWVI1
|
q VW\E VVVNVVVVVVWVWVWVeVt,
q VWVV
q VWC
La volumétrie de l'opération II Ve délai
pVur la traVsVissiVV cVVVVYVVVIDAVMVAVV VVANWANWNVWWVVVV
|
VVVEVVVWWW5/0,WVWIQVVVWWWIANVVdWVVs
la
VV\WINVINVVWRANONWNVJWWWIPMWVVIJ
|
WIAaisVV sVVARAWMCaV
1e
VVWVVVt, dNVANVIcVVWcARAE
|
LIivi, V\WW/dVai VVsVVt VWcVVVVI TVVYVVVVNV
contrat est généralement d'un AVVVVEVWVA4Th
|
|
De cette analyse comparative il ressort que la lettre de
mission de L'ExpertConseil au niveau de toutes les variables
énoncées plus haut comporte de nombreuses insuffisances.
L'hypothèse selon laquelle la récurrence des redressements
fiscaux serait due à la non maitrise des relations d'agence entre
L'ExpertConseil et les PME qu'il assiste est donc vérifiée.
Paragraphe 2 : L'analyse des procédures internes de
traitement des informations transmises au cabinet.
contiennent la conception et le fonctionnement des
procédures.
1) La description des procédures internes de
traitement
La conception des procédures de traitement des
informations transmises à
L'EC s'est faite sur la base de documents que sont :
inet doit disposer sur chaque client. Ces dossiers se
résument en :
- Dossier comptable organisé par cycles;
- dossier fiscal comportant les déclarations de TVA la
Taxe
DADS et autres déclarations;
- dossier juridique avec les PV des Conseils des
Assemblées et les autres documents juridiques;
- dossier de gestion avec les budgets, la comptabilité de
gestion le
tableau de bord;
- le Guide d'application des normes générales qui
est un recueil des normes à appliquer pour le suivi des
différentes missions
concourants à l'établissement des
comptes notamment en ce qui nous concerne la mission d'aide à
l'établissement des comptes annuels. Il stipule que la mission d'opinion
portant sur la Présentation des comptes annuels est souvent
complétée d'une mission de tenue de comptabilité ainsi que
d'une mission de
dossier com
Ces documents ont été élaborés par
le Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Eomptables et adoptés
par L'ExpertConseil Sarl.
- Puis, le projet de communication du 27ème
congrès de l'Association Francophone Eomptable(AFE). Ee dernier document
a été adapté par L'ExpertConseil Sarl
Ee projet de communication porte sur les « Apports et
principes d'un
d'expertise comptable de petite taille ». Ee document
énonce les outils de
management à mettre en place. Ees outils sont
organisés autour de trois grandes
notions de management de management que sont : la fixation des
objectifs, la
explicite le rôle de chaque membre de l'équipe de
production. Ainsi, nous avons :
- le niveau secrétariat, dont la fonction est l'accueil
de la clientèle le tri des documents entrants ainsi que la
préparation des documents sortants ;
- le niveau d'aide comptable
dont la fonction est l'assistance des
- le niveau de collaborateur dont la fonction est la
révision et l'établissement des comptes annuels ainsi que le
renseignement de la clientèle sur des problèmes simples;
l'accompagnement du collaborateur dans la résolution
de problèmes plus complexes, ainsi que l'accueil d'une partie de la
clientèle pour la remise des bilans;
- et enfin l'expert-comptable signataire final après
contrôle selon son
appréciation.
Les procédures existent donc ; mais qu'en est-il de la
réalité du fonctionnement ?
2) L'analyse des forces et faiblesses
Nous vérifierons ici sur la base des cinq cas
énumérés dans la problématique si le traitement des
informations reçues par le cabinet respecte les
assertions de Didier
LEELERE.
Variables
|
Constats
|
Oui
|
Non
|
Forces
|
Faiblesses
|
Risques
|
Exhaustivité
|
Cas1 :
Dissimulation d'un lot important de stocks existant en
magasin et non pré- enregistré en comptabilité et
dissim ula d'affaire réel
Cas2 : dissimulation d11la
quantté de ling1e facturée et donc du chiffre d'affaire
|
|
X
|
|
La tentative de fraude fiscale de la part des dirigeants des
PME
Tentative de minoration de l'impôt par lesPME
|
Redressement fiscaux assortis d'amades et
pénalités très élevées
pour manoeuvresfrauduleuses
conformément à l'article 1096 ter du CGI
|
Réalité
|
Cas 3 :Les pièces
justificatives ont été transm ses au cEabinet pour
enregistrement
|
x
|
|
Les imputations comptables
effec1
sur la base de pièces justifiants les opérations
Toutes les imputations comptables correspondent effectivement à une
pièce comptable qui existe
provenant de la PME
0
|
|
|
Exactitude
|
Cas 1 et 2 :le fisc a
décelé une discordance importante entre la quantité
déclarée et celle constatée
Cas 5 : dissimulation de la marge
brute
|
|
X
|
F
|
Tentative de fraude fiscale
Tentative de minoration du bénéfice
Manque de
contrôle effectué par le cabinet
|
Absence de fiabilité des états financiers produits
par le cabinet. Redressement fiscaux lourds impactant sur la performance de
la
société.
F
|
Pertinence
|
Cas 3 :
enregistrement d'un investissement sans lien avec
l'activité par la contrepartie du compte courant
associé
Cas 4 :
enregistrement des recettes journalières encaissé
par le DG au compte courant
associé.
Cas 5 : calcul erroné du BIC et
non-respect des dispositions de l'article 47.1.4
|
|
X
|
|
La non maitrise de toutes les procédures de traitement
des pièces
comptables
|
Production des états financiers erronés. Risque
de
redressements fiscaux pour les clients. Réduction du
portefeuille client
|
|
Des diverses réponses recueillies du questionnaire
d'entretien représenté en annexe 2 avec les
différents acteurs du cabinet nous avons pu faire le constat suivant
:
- Au niveau secrétariat, l'accueil de personnes
extérieures au cabinet est bien effectué par la secrétaire
mais le traitement des pièces ne suit pas le fonctionnement normal. les
documents envoyés ne passent pas toujours par le secrétariat. les
pièces reçues quant à elles même si elles sont
reçues par la secrétaire ne font pas l'objet d'un traitement
proprement dit avant d'être transmises;
- Les aides comptables sont ici les assistants. Ayant
commencé peu avant la fin de notre stage ; nous n'avons donc pas eu le
temps de les voir réellement travailler. cependant, nous avons pu
remarquer qu'ils
le terrain et pour la supervision des travaux effectués
par les stagiaires;
- Les collaborateurs sont désignés au cabinet
par le terme de responsable
métier. il en existe 3 et ils sont
chacun responsable d'un portefeuille client. Chaque client est détenteur
d'un ou plusieurs classeurs subdivisé(s)
juridique;
- le superviseur ne supervise pas toujours tous les dossiers de
ses
collaborateurs ; lui-même étant en charge d'un
certain nombre de dossiers, il n'arrive pas toujours à contrôler
le travail des responsables métiers avant que les problèmes ne
surviennent;
- l'Expert-comptable signataire suit pour la plupart les
dossiers au cours de
l'établissement des comptes annuels et les signent pour
le dépôt.
Considérant les résultats issus du tableau
présenté ci dessus et les analyses
issus du questionnaire d'entretien, les informations
traitées par le cabinet
L'ExpertConseil ne remplissent pas les conditions de la
fiabilité des enregistrements comptables. L'hypothèse selon
laquelle la récurrence des redressements fiscaux est due à la
défaillance des procédures internes de
traitement de
l'information transmise au cabinet est également
vérifiée.
Au vue de ces analyses nous pouvons dire que les fautes
incombent aussi
bien aux PME qu'au cabinet. Dès lors des mesures
correctives doivent être prises.
SECTION 2 : les diverses recommandations pour
l'amélioration de l'assistance comptable offerte par L'ExpertConseil
Sarl aux PME
Paragraphe1 : les recommandations pour
l'amélioration des relations d'agences
1) La revue des recommandations
Les professionnels comptables qui veulent s'assurer que leur
organisation fonctionne de façon ordonnée et efficiente et que
toutes les missions sont
exécutées selon les normes prescrites par la
profession, doivent tenir compte
d'une part des composantes clés suivantes
nécessaires à la pérennité du cabinet :
a) Les relations professionnelles avec les
clients
La réussite d'un cabinet repose sur
l'établissement et le maintien de
bonnes relations professionnelles avec ses clients. En effet, le
professionnel doit
mettre en place des processus permettant le développement
de bonnes relations
professionnelles utiles et appropriées avec les clients.
Pour cela, il faut notamment :
- établir un suivi des opérations par les PME;
- définir un délai pour la transmission et la
restitution des pièces comptables;
- établir avec le client une relation permettant
d'acquérir une bonne connaissance de l'entreprise, de son domaine
d'activité, de son environnement économique, des faits marquant
ses activités et des perspectives d'évolution ;
être réalisés par lui ;
l'évaluation de l'assistance qu'elle offre à ces
derniers qu'ils devront lui
rendre sous anonymat;
collaborer avec les services juridique comptable et d'audit
interne de l'entreprise, le cas échéant afin d'avoir les
informations comptables et financières fiables ;
établir avec le client une relation de confiance
permettant des échanges
affaires ;
- informer le client des travaux réalisés, des
conclusions, des remarques
éventuelles en temps utile (en tenant compte des
éléments significatifs) ;
- évaluer périodiquement la reconduction de la
mission en se demandant si
changem
mission.
b) Les services professionnels
fournis en conformité avec les normes d'exercice
généralement reconnues de la
profession. En effet, le
professionnel comptable doit fournir ses services
politique à l'égard de la prestation et de la
documentation des services fournis à ses clients. Il s'agit notamment de
:
- préciser dorénavant dans la lettre de mission la
nature des services à
- envisager de formuler des politiques visant à
préciser les attentes et à
prévoir des indications concernant la nature des
éléments à consigner au
dossier de travail, ainsi que la forme et la présentation
de toute
documentation à cet égard ;
- envisager une politique de supervision et de révision
afin de s'assurer que les travaux sont conformes à la planification et
qu'ils sont exécutés de
- élaborer une politique de consultation lorsque les
membres du personnel
professionnel ne sont pas certains de la solution à
adopter pour un problème touchant la mission ;
- se doter d'une politique portant sur la communication des
recommandations nécessaires à la direction, soit par
écrit, soit verbalement.
c) Les sauvegardes
Il est indispensable pour le cabinet de se doter d'une politique
de sauvegarde et de protection. Dans ce sens, il faut notamment :
- développer et maintenir une politique de rigueur
crédible ;
- s'enquérir de la qualité morale des dirigeants
et des principaux
propriétaires de PME et des risques liés
à l'acceptation de la mission ;
- s'assurer de l'indépendance et de la capacité de
préserver cette indépendance ;
- développer au sein du cabinet une culture de
professionnalisme, de responsabilité, de réactivité, de
comportement proactif et d'attachement au travail bien fait ;
- préciser clairement dans la lettre de mission la
responsabilité du client, les
devoirs et les attentes
légitimes de chacune des parties ;
- mettre en oeuvre une méthodologie formalisée et
systématique ;
sur la fiabilité des états financiers et sur le
bon fonctionnement du contrôle interne ;
- mettre en place des contrôles internes et des
autocontrôles qui procurent
- accepter de se soum
- apprécier périodiquement les risques liés
au dossier.
2) Les conditions de mise en oeuvre de ces
différentes recommandations
Pour s'assurer de l'application effective des
différentes propositions faites ci- dessus nous recommandons au cabinet
L'ExpertConseil Sarl les actions suivantes :
- Rassurer le personnel et les collaborateurs du cabinet en
insistant sur les nouvelles possibilités qui peuvent s'offrir au plan
des améliorations du travail, au plan des rémunérations ou
à celui de la promotion sociale;
- Le professionnel comptable doit s'assurer au préalable
qu'il possède les compétences et l'expérience
nécessaires pour exécuter la mission conformément aux
normes reconnues, aux règles de déontologie et aux
lois
applicables à l'entreprise;
- Le cabinet doit surveiller régulièrement les
services offerts aux clients et
les besoins de ces derniers;
- Le cabinet doit informer ses collaborateurs sur l'impact des
comportements sur la performance du cabinet, et les éduquer dans le sens
professionnel et de contrôler leurs comportements;
- Le cabinet doit mener une politique de satisfaction de la
clientèle;
- Disposer d'une boite à suggestion dans les locaux du
cabinet.
Pour finir la satisfaction de la clientèle
est essentielle au cabinet s'il veut
accordent le plus d'importance sont la rapidité
d'exécution du travail, le caractère
raisonnable des honoraires (dans un contexte d'une population
d'entreprises dominée par les PME) et la qualité du service
Les cabinets doivent surveiller la satisfaction de la
clientèle de façon
continue et relever les problèmes importants qui
nécessitent la prise de mesures
immédiates Si le cabinet n'assure pas un suivi rapide le
processus ne présentera
aucun avantage
Que faire donc pour satisfaire les attentes du client dans une
mission d'assistance comptable ?
- Tout d'abord, il faut définir clairement la nature de
la mission, les dates et les lieux d'intervention ainsi que les
modalités de présentation du compterendu
Au cours du déroulement de la mission il faut :
- repérer les points clés et significatifs à
partir des éléments de révision et
tenir compte des caractéristiques, des difficultés
et des projets de l'entreprise ;
- identifier les risques du dossier ;
- respecter les procédures internes et les contraintes de
temps définies par le
cabinet ;
- présenter les résultats liés à
l'activité, les mettre en perspective et mettre
- l'accent sur les points significatifs ;
- évaluer et indiquer ouvertement les domaines où
l'entreprise doit progresser ;
- établir des commentaires précis et
compréhensibles par le client.
Paragraphe 2 : Les recommandations pour
l'amélioration des procédures internes de traitement
Pour un meilleur traitement des informations comptables et
financières il faut mobiliser des compétences liées au
savoir, au savoir faire et au savoir être
mais aussi au
savoir-faire-faire, c'est-à-dire déléguer et motiver, et
savoir-fairesavoir, c'est-à-dire informer et former.
A chaque compétence sont généralement
associés un savoir (des
comptable la qualité repose d'abord sur les
compétences interpersonnelles puis sur les compétences
professionnelles.
D'autre part des attentes normales des clients qui convergent
vers un
critère essentiel, à savoir la qualité et le
professionnalisme avec lesquels les
services sont rendus.
Les attentes normales du client pour les missions d'assistance
comptable visent une organisation comptable et des états financiers
conformes aux dispositions légales en vigueur.
Ces attentes peuvent être résumées comme suit
:
- Les opérations comptables sont enregistrées dans
les délais requis et
conformément aux dispositions comptables et exigences
légales ;
- Les points significatifs constatés lors de
l'enregistrement sont relevés pour répondre aux besoins
d'information du client ;
- Les comptes annuels sont établis et arrêtés
dans les délais requis
conformément aux informations données par le client
et aux dispositions
légales ;
- La comptabilité est organisée dans le respect des
conditions légales.
Le succès du cabinet étant directement lié
à la manière dont celui-ci gère
son personnel, une communication franche et honnête
à toutes les échelles
ainsi que la mise en place d'une politique relative au personnel
contribueront au développement général et au maintien des
activités du cabinet. Pour cela il
faut notamment :
- mettre en place une politique et des procédures de
recrutement car le
succès d'un cabinet en général, et de ses
membres en particulier, est
directement lié à la qualité des personnes
qu'il emploie ;
chaque client en temps voulu ;
méthodologiques ;
- partager l'ensemble des informations avec les autres
collaborateurs impliqués dans le dossier ;
- évaluer périodiquement le rendement des membres
du personnel
d'eux ;
- envisager et adopter des politiques permettant d'assurer que
tous les membres du personnel opérationnel soient personnellement aptes
pour un
traitement rigoureux et sincère de l'information comptable
et financière
- le cabinet pourrait également rassembler les
éléments de réflexion qui permettraient d'élaborer
un référentiel du comportement et d'un code vestimentaire
à adopter par l'ensemble du personnel, c'est-à-dire de fixer des
normes de fonctionnement du cabinet et des attitudes
professionnelles
normales
Pour compléter la revue des recommandations faites ci
dessus nous
proposons aux dirigeants du cabinet le démarrage effectif
de la démarche
qualité Les dirigeants des cabinets d'expertise
comptable pourraient penser que
la mise en place d'un système
qualité ne leur serait pas profitable. En réalité,
pour un tel système, ne serait ce que pour répondre
aux exigences de plus en
plus fortes de la clientèle et garantir leur survie dans
un climat concurrentiel et
procédurier. En fait, la démarche qualité au
sein du cabinet, même si elle est un
investissement important en moyens humains et matériels,
est surtout un
formidable outil d'organisation et de gestion En effet, cela
oblige à une remise à
plat complète de toute lorganisation du cabinet, pour
définir qui fait quoi et
comment ?
C'est également un outil indispensable de
référence pour le cabinet. C'est
un gagne-temps avec des gains de productivité
d'efficacité et une diminution
de sources d'erreur.
Autre aspect non négligeable qui consiste à
créer, également, au sein du
cabinet, une cohésion dans la mesure où
l'expérience montre que la démarche qualité implique tout
le personnel. C'est une condition de réussite avec des
retombées positives au niveau du fonctionnement du
cabinet.
C'est également un facteur de cohésion au niveau
des professionnels
comptables, qui doivent avoir une forte motivation à cet
effet.
Même les cabinets de taille moyenne ou les petits cabinets
ont un intérêt
offrent un service fondé sur une démarche
qualité comme eux ils s'adaptent à
l'environnement économique
Néanmoins, la certification doit être
considérée comme l'étape finale pour
Le cabinet peut en tirer de grands bénéfices
s'il la considère comme un moyen d'amélioration de
l'efficacité, et non comme une fin en soi car la démarche
qualité vise à mieux satisfaire ses clients et à se faire
une certaine notoriété
2) Les conditions de mise en oeuvre
Pour une application correcte et effectives des diverses
recommandations
énumérées ci dessus nous proposons les
actions ci dessous:
- Nous recommandons aux professionnels de se fixer pour
objectif de consacrer au moins un nombre d'heures minimal par an
à leur formation permanente comme dans certains pays
étrangers afin de s'enquérir de nouvelles techniques de
gestion;
- créer un creuset pour renforcer la culture d'entreprise
et de gestion des dirigeants des PME;
- créer un service coaching et d'assistance aux PME
pour le recrutement due leur personnel car dans le but de réduire le
processus du coût les dirigeants de ces PME recrutent parmi les membres
de leur famille
- un travail en équipe est une source précieuse
d'économie de temps, de minimisation du risque d'erreur et
d'amélioration de la qualité du travail et de la
réputation du cabinet.
CONCLUSION
La comptabilité est devenue de nos jours une fonction
importante au bon
fonctionnement des entreprises Principale source d'information
fiable et sincère
elle permet aux associés d'avoir une situation claire du
déroulement des activités
et de prendre les décisions adéquates pour le bon
fonctionnement de l'entreprise
Tout ceci montre l'importance de la comptabilité dans le
développement économique aussi bien à l'intérieur
d'un pays qu'à l'extérieur
Etant au coeur du développement économique, les
PME se doivent d'être bien organisées dans toutes les fonctions.
Mais, n'ayant pas les moyens pour tenir une comptabilité à
l'interne, elles font appel aux cabinets. Nous avons remarqué au cours
de notre stage que cette assistance est sujette à de nombreux
dysfonctionnements dus aussi bien aux PME qu'au cabinet
Notre objectif tout au long de ce mémoire a
été d'étudier à partir du cabinet L'ExpertConseil
Sarl quelques causes de ces dysfonctionnements afin de formuler des
recommandations
En définitive ce stage a été un
complément nécessaire et indispensable
pour le renforcement de notre formation théorique car il
nous a permis de nous plonger dans le monde professionnel et de renforcer nos
connaissances en
matière de comptabilité Ainsi nous avons
appris à :
- effectuer la collecte chronologique des pièces
comptables et à les ranger
utilisé nos connaissances en comptabilité
générale pour les imputations
des différentes pièces, à établir des
tableaux d'amortissement et les états
de rapprochements bancaires ;
Il nous a fourni les rudiments nécessaires pour exercer
avec
sérénité la profession de comptable que nous
avons choisie d'exercer.