REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DJILLALI LIABES
FACULTES DES SCIENCES
SIDI BEL ABBES
PRESENTE PAR : BEDDEK FATIMA
SPECIALITE : BIOLOGIE CELLULAIRE ET PHYSIOLOGIE
OPTION : SANTE
Année Universitaire : 2007/2008
Je tiens tout particulièrement à remercier le
personnel médical pour leur accueil chaleureux, ainsi que le directeur
du C.H.U de SIDI BEL ABBES, le directeur de la Polyclinique de SIDI DJILLALI,
de m'avoir accepté en tant que stagiaire au sein de leur
établissement.
Je remercie également les techniciens, laborantins,
biologistes, pour leur soutien technique, et pour le temps qu'ils m'ont
consacré toute au long de cette période, sachant répondre
à mes interrogations.
D'une façon plus générale, je remercie ma
famille, et mes camarades du groupe pour leur collaboration et leur appuie le
long de mon stage.
Je remercie de même, mes professeurs, pour leurs confiances
et conseils concernant l'élaboration de ce rapport.
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SERVICE DE PATHOLOGIE
Chapitre 1: Présentation du
Service de Pathologie 1
1. Zone de Travail 1
1.1 Secretariat . 1
1.2 Zone Paramedical 1
1.2.1 Salle de Prélèvement 1
1.2.2 Salle de Macroscopie 1
1.2.3 Salle d'histologie 2
1.2.4 Salle de Cytologie 2
1.2.5 Salle d'immunohistochimie et de
Cytogénétique 2
2. Zone Médicale 2
2.1 Les Box 3
2.2 La salle de Conférence 3
3. L'organigramme du Service de Pathologie
3
Chapitre 2 : Présentation des
zones techniques 4
1. Salle de prélèvement 4
2. Salle de Macroscopie 4
2.1 Matériels 5
2.2 Produits 5
2.3 Méthode 5
3. Salle d'histologie 7
3.1 Matériels 7
3.2 Produits 7
3.3 Méthodes 8
3.3.1. Enrobage 8
3.3.2. Découpage 9
3.3.3. Déparaffinage 9
3.3.4. Coloration 9
3.3.5. Montage 10
3.4 Les Echantillons Etudiés 11
4. Salle de Cytologie 12
4.1 Matériels 13
4.2 Produits 13
4.3 Méthode 13
4.4 Echantillon Etudié 15
5. Salle d'immunohistochimie 17
5.1 Matériels 17
5.2 Produits 17
5.3 Méthode 17
6. Présentation de la Zone
Médicale 18
DEUXIEME PARTIE : LE LABORATOIRE CENTRAL
Chapitre 1 : Présentation du Laboratoire
Central 19
1. Zone de Travail 19
1.1 Secrétariat 19
1.2 Structure d'accueil 20
1.3 Unité de Distribution 20
1.1.1. Unité de Bactériologie
20
1.1.2. Unité de Biochimie 20
Chapitre 2 : Présentation des Unités du
laboratoire central 21
1. Unité de Bactériologie 21
1.1 Présentation des Zones de Travail
22
1.1.1. Premier Rayon 22
1.1.2. Deuxième Rayon 23
1.1.3. Troisième Rayon 26
1.1.4. Quatrième Rayon 35
1.2 L'antibiogramme 37
1.2.1. Technique 37
2. Unité de Biochimie 39
2.1. Présentation des Zones de Travail
39
2.1.1. Premier Rayon 39
2.1.2. Deuxième Rayon 39
2.1.3. Troisième Rayon 40
2.1.4. Quatrième Rayon 41
Chapitre 3 : Présentation du
C.T.S 42
1. Zone de Travail 42
1.1 Secrétariat 42
1.2 Structure d'accueil 42
1.3 Structure Médicale 42
1.4 Unité de Prélèvement
43
1.5 Unité de Distribution 43
1.5.1. Unité de Sérologie 43
1.5.2. Unité d'hématologie 43
1.5.3. La Banque 43
1.5.4. Le Dépôt 43
2. Organigramme du Centre de Transfusion Sanguine 44
Chapitre 4 : Présentation des Unités du
C.T.S 45
1. Unité de Transfusion Sanguine 45
1.1 Unité de Prélèvement
45
1.2 Condition du don du Sang 45
1.3 Matériels 46
1.4 Technique de Prélèvement
46
1.5 Recueil et Conservation du Sang 47
2. Unité de Sérologie 48
2.1 Test de détection de
l'antigène de Surface du Virus de L'hépatite B 48
2.1.1. Intérêt diagnostique du
Test 48
2.1.2. Réactifs 49
2.1.3. Principe 49
2.1.4. Méthode 50
3. Unité d'Hématologie 51
3.1 Formule de Numérotation Sanguine
(FNS) 51
3.2 Principe 52
3.3 Matériel 52
3.4 Réactif 53
3.5 Technique 53
3.6 Résultats 53
TROISIEME PARTIE : SERVICE DE PHYSIOLOGIE
Chapitre 1 : Présentation du Service de
physiologie 55
1. Zone de Travail 55
1.1 Secrétariat 55
1.2 Zone Médicale 55
1.2.1. Salle d'exploration de La Fonction Respiratoire
(EFR) 55
1.2.2. Salle de L'électroencéphalogramme
(EEG) 55
1.2.3. Salle de L'électromyogramme (EMG)
55
Chapitre 2 : Présentation des
zones techniques 56
1. Salle d'exploration de la fonction respiratoire
56
1.2 Test d'exploration de la fonction
respiratoire 56
1.3 Résultats 58
2. Salle de l'électroencéphalogramme
59
2.1 Principe 59
2.2 Technique 60
2.3 Résultats . 60
3. Salle de l'électromyogramme . 61
3.1 Intérêt 61
3.2 Technique 62
3.3 Résultats 63
QUATRIEME PARTIE : POLYCLINIQUE DE SIDI
DJILLALI
Chapitre 1 : Présentation de La Polyclinique
de Sidi Djillali 64
1. Zone de Travail 64
1.1 Secrétariat 64
1.2 Salle de Prélèvement 64
1.3 Le Laboratoire 64
1.4 Salle de Lecture 64
Chapitre 2 : Présentation de la zone technique
. 65
Le laboratoire 65
1. la glycémie 65
1.1 Matériels 65
1.2 Réactifs . 65
1.3 Méthode 66
1.4 Résultats 66
2. La Vitesse de Sédimentation (VS)
67
2.1 Intérêt de la VS 67
2.2 Matériels 68
2.3 Méthode 68
3. Le Cholestérol 69
3.1 Produits . 69
3.2 Technique 69
4. L'urée 70
4.1 Principe . 70
4.2 Matériels 70
4.3 Réactifs .. 71
4.4 Méthode 71
5. Test de la Toxoplasmose 71
5.1 Matériels 72
5.2 Réactifs ..72
5.3 Méthode 72
6. La Rubéole 73
6.1 Le danger de la Rubéole pour la
future mère 73
6.2 Matériels 73
6.3 Réactifs .. 73
6.4 Méthode 73
7. Groupage sanguin ABO- Rhésus D 74
7.1 Le système ABO 74
7.2 Le système RH 76
7.3 Matériels 76
7.4 Réactifs 76
7.5 Technique .. 76
7.6 Résultats 78
CONCLUSION
GLOSSAIRE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES / REFERENCES SITOGRAPHIQUES
ANNEXES
Afin de clôturer mes trois années d'études
en biologie « système LMD », j'ai préparé un
rapport de stage de fin d'étude en analyse médicale. Ce stage
d'une durée d'un mois, s'est déroulé au niveau des
différents services du Centre Hospitalo- Universitaire - C.H.U -
ABDELKADER HASSANI de Sidi Bel Abbes ainsi qu'au niveau de la Polyclinique de
SIDI DJILLALI.
Ce rapport présente le travail que j'ai effectué
lors de mon stage au sein du C.H.U de SBA qui à débuté du
12 au 19 mai 2008 au sein du service de pathologie, puis du 30 juin au 12
juillet 2008 au sein du laboratoire central et du CTS, en passant par le
service de physiologie le 13 et 14 juillet 2008. Et j'ai achevé ma
tourné du 15 au 17 juillet 2008 au sein du Laboratoire de la
Polyclinique de SIDI DJILLALI.
Le choix du stage s'est révélé
très intéressant et très enrichissant pour mon
expérience professionnelle. En effet, ma spécialité
s'inscrit précisément dans le domaine de LA BIOLOGIE CELLULAIRE
ET PHYSIOLOGIE.
Le but de ce rapport n'est pas de faire uniquement une
présentation exhaustive de tous les aspects théoriques que j'ai
pu apprendre ou approfondir, mais aussi, de manière synthétique
et claire de faire un tour d'horizon des aspects pratiques et humains auxquels
j'ai été confronté.
Je vous expose dans la première partie : le Service de
Pathologie qui s'occupe essentiellement de l'histologie et de la cytologie, et
dans la deuxième partie : Le Laboratoire Central et le CTS qui
s'occupent des différentes analyses hématologiques et
sérologiques, et dans la troisième partie : Le Service de
Physiologie qui s'occupe de l'étude des fonctions vitales comme la
respiration et le fonctionnement du système nerveux. Et pour finir je
vous présente Le Laboratoire de la Polyclinique de Sidi Djillali.
CHAPITRE I PRESENTATION DU SERVICE DE
PATHOLOGIE
Le Centre Hospitalo-Universitaire de Sidi Bel Abbes comporte
plusieurs services, parmi eux le service de pathologie.
Ce service s'occupe de l'étude anatomopathologique des
différents organes (vésicules biliaires, rein, utérus...)
issues des malades vivants ou décédés.
La capacité de ce service à recevoir des
pièces des blocs opératoires de différents services est
supérieur à 3500 pièces/an (soit 10 - 12 pièce/
jour).
Ce service reçoit ainsi quotidiennement un nombre de 20
à 30 malades par jour pour la réalisation de frottis.
1. ZONE DE TRAVAIL
1.1. SECRETARIAT
Il comprend trois secrétaires, leur travail consiste
à : la réception des patients, l'enregistrement des
données nécessaires (nom, prénom, âge, type
d'analyse, code du patient, la date) et la remise des résultats (le
bulletin médical).
1.2. ZONE PARAMEDICALE
Elle comporte un médecin chef, une surveillante
médicale et huit biologistes. 1.2.1. SALLE DE
PRELEVEMENT
En présence d'un médecin et d'une surveillante
médicale, cette salle assure le prélèvement de
différents échantillons (Liquide pleural, liquide
thyroïdien...)
Cependant, d'autres prélèvements sont
ramenés quotidiennement des autres services (Néphrologie,
Chirurgie interne...).
1.2.2. SALLE DE MACROSCOPIE (SALLE TECHNIQUE A)
C'est une salle spécialisée dans l'étude
macroscopique des pièces, elle comprend deux médecins
résidents et trois techniciens.
1.2.3. SALLE D'HISTOLOGIE (SALLE TECHNIQUE B)
L'histologie est la partie de l'anatomie qui étudie la
formation, l'évolution et la composition des tissus des êtres
vivants (Larousse, 1988).
Avec quatre techniciens, cette salle s'occupe de l'étude
histologique des échantillons, dont les étapes sont : l'enrobage,
la coupe, le déparaffinage suivie par la coloration.
1.2.4. SALLE DE CYTOLOGIE (SALLE TECHNIQUE C)
La cytologie est l'étude de la cellule vivante, de sa
forme, sa structure, ses propriétés physiques, chimiques et
physiologiques (Larousse, 1988).
Avec deux techniciennes, cette salle s'occupe essentiellement de
l'examen microscopique des cellules.
La première des deux s'occupe de la coloration manuelle en
utilisant `'
l'AUTOMATE DE COLORATION `' des
échantillons issus de la salle d'histologie. La seconde s'occupe de la
réalisation des frottis.
1.2.5. SALLE D'IMMUNOHISTOCHIMIE ET DE CYTOGENETIQUE
L'immunohistochimie est le processus de
détection d'antigènes dans les tissus au moyen d'anticorps. Les
anticorps peuvent être d'origine polyclonale ou monoclonale, les
anticorps monoclonaux étant plus spécifiques par essence.
L'immunohistochimie est largement utilisée pour le
diagnostic et/ou le suivi de cancers. Des marqueurs spécifiques sont
connus pour diagnostiquer divers cancers.
La salle d'immunohistochimie est récente, et n'est pas
fréquemment utilisée. Une technicienne s'occupe de l'étude
immunohistochimique et dont les étapes sont (entre autres) :
l'incubation, le déparaffinage, la réhydratation, le
rinçage, le démasquage...etc.
Cependant, la salle de cytogénétique n'est pas
encore équipée, et des spécialistes dans ce domaine sont
en formation.
2. ZONE MEDICALE
Cette zone comprend : un médecin chef, trois maîtres
assistants, et dix médecins résidents. 2.1. LES
BOX
Il existe dix box, dont chacun, il y a deux microscopes optiques.
Ce rayon est spécialisé dans la lecture microscopique des lames
préparées.
SECTEUR SANITAIRE
CENTRE DE TRANSFUSION
SALLE DE CONFERENCES
10 MEDECINS RESIDENTS
03 MAITRES ASSISTANTS SPECIALISES
ZONE MEDICALE
LABORATOIRE CENTRAL
10 BOX DE LECTURE
MEDECIN CHEF
SURVEILLANTE MEDICALE
SECRETARIAT
DE PRELEVEMENT
SALLE
SERVICE DE PATHOLOGIE
OPIE
SALLE DE MACROSC
SALLE D'HISTO
LOGIE
ZONE TECHNIQUE
CYTOLOGIE
SALLE DE
INCINERATEUR
'IMMUNOHISOCHIMIE
SALLE D
SALLE DE CYTOGENETIQUE
2.2. LA SALLE DE CONFERENCE
Cette salle est réservée spécifiquement pour
les réunions et pour l'enseignement.
ECOLE PARAMEDICALE
C.H.U
DSPS
2. L'ORGANIGRAMME DU SERVICE DE PATHOLOGIE
CHAPITRE 02
PRESENTATION DES ZONES TECHNIQUES
1. SALLE DE PRELEVEMENT
Cette salle s'occupe surtout de la réalisation des
cytoponctions qui se pratiquent avec une aiguille très fine, sans
anesthésie. Elle est quasiment indolore, elle consiste à piquer
plusieurs fois dans un nodule. Ensuite, les échantillons
prélevés passent en cytologie.
Cette technique est réalisée par un médecin
maître assistant ou par un médecin résident. Tout le
matériel utilisé (seringues, tubes...) doit être
stérilisé.
2. SALLE DE MACROSCOPIE (SALLE TECHNIQUE A)
Dans cette salle s'effectue l'observation macroscopique des
échantillons prélevés. Le tableau ci-dessous comporte les
échantillons de 50 cas étudiés.
Tableau 1 : les échantillons
étudiés dans la salle de macroscopie
NATURE DE LA PIECE
|
NOMBRE DE PIECES
|
Vésicule biliaire
|
5
|
La prostate
|
2
|
Goitre thyroïdien
|
3
|
Nodule d'un sein
|
4
|
Hystérectomie (utérus)
|
4
|
Appendicectomie
|
3
|
Pièce de grossesse
arrêtée
|
2
|
Fosse cérébrale
|
1
|
Prélèvement ganglionnaire
|
3
|
Mastectomie (sein total)
|
3
|
Placenta
|
2
|
cholécystectomie
|
1
|
Produit de curetage
|
2
|
Cuir chevelu
|
1
|
Le rein
|
1
|
Corne de pupille
|
1
|
Biopsie exérèse
|
2
|
lipome
|
2
|
Polypectomie (polype du col)
|
1
|
Résection intestinal
|
2
|
Kyste pyloridale
|
2
|
Kyste ovarien
|
3
|
2.1 MATERIELS
· Appareil de déshydratation
· Les cassettes
· Les couteaux
· Les ciseaux
· Le bistouri
· Les pinces
· Le mètre a ruban
· Le panier
2.2. PRODUITS
· Acétone
· Alcool
· Paraffine
· Xylène
· Formol
2.3. METHODES
> La manipulation débute lors de la réception
des échantillons.
> La technicienne met un échantillon
(Hystérectomie) dans une quantité moyenne de
Formol pour bien le fixer.
> Le médecin résident effectue une
première lecture macroscopique de la pièce, et s'intéresse
surtout à :
I L'aspect externe et interne de la pièce (Lisse, rigide,
kystique...) ;
I Les dimensions (Longueur, largeur, diamètre) ;
I L'état de la pièce (Dur, hémorragique...)
;
> Pendant que le médecin effectue ces observations,
une technicienne note sur une feuille tous ces commentaires.
> Dans l'étape de la dissection, il utilise soit un
couteau, soit un bistouri pour le découpage, tout dépend du
volume de la pièce. (Voir photo 01)
> Puis, la technicienne met les petits échantillons
découpés dans des cassettes codés (le code correspond
à celui de la pièce, en utilisant l'alphabet pour montrer le
nombre de prélèvements) puis les place dans le panier, leur
nombre varie entre 20 et 40 cassettes.
> Les cassettes sont plongées dans l'appareil
de déshydratation ou d'inclusion. Cet appareil
est utilisé pour enlever l'eau qui subsiste dans les échantillons
et le remplacer par de la
Paraffine, pour mieux les visualiser lors de l'étude
microscopique. (Voir Photo 02)
> Cet appareil contient 12 bains (Tableau
2). Dans une température ambiante, chaque échantillon
devra passer 1 heure dans chaque bain. L'opération prendra 12 h.
NB : Les pièces archivées
doivent êtres incinérées dans l'incinérateur du
C.H.U.
Tableau 2 : Contenu des bains de l'appareil de
déshydratation
NUMERO DU BAIN
|
PRODUIT CONTENU
|
1
|
Formol
|
2
|
Alcool 75%
|
3
|
Alcool 95%
|
4
|
Alcool 100%
|
5
|
Acétone résidu ou
évaporation=0.001%
|
6
|
Acétone résidu ou
évaporation=0.001%
|
7
|
Acétone résidu ou
évaporation=0.001%
|
8
|
Xylène
|
9
|
Xylène
|
10
|
Xylène
|
11
|
Paraffine
|
12
|
Paraffine
|
|
3. SALLE D'HISTOLOGIE (SALLE TECHNIQUE B)
Cette salle reçoit les cassettes qui contiennent les
échantillons après déshydratation.
Ensuite, les échantillons sont enrobés dans la
paraffine pour l'obtention de bloc, ces derniers passeront par le microtome qui
donnera de fines coupes.
3.1 MATERIELS
· Moule
· Groupe Thermoélectrique (TGE)
· Microtome
· Bain Marie
· Lames et lamelles
· Etuve
3.2 PRODUITS
· Paraffine
· Xylène
· Papier Buvard
3.3 METHODE
3.3.1. ENROBAGE
L'enrobage est basé sur un appareil appelé «
Groupe Thermoélectrique »ou
(TGE). Il est constitué de trois parties :
· Première partie : elle
est caractérisée par une température très
élevée, elle contient de la paraffine sous forme liquide.
Au dessus on trouve de petits moules, et au dessous on trouve
les cassettes plongées dans la paraffine.
· Deuxième partie : elle a
aussi une température très élevée, et
possède en plus un robinet de paraffine.
· Troisième partie : par
contre, cette partie présente de très basses températures
comprises entre - 9°C et - 10°C.
Les moules qui contiennent les cassettes sont obligatoirement mis
au dessus pour refroidissement jusqu'à solidification.
> Cette technique consiste à plonger les cassettes dans
un bain de paraffine liquide contenu dans la première partie du TGE.
> On prend une cassette, qu'on ouvre et dans la quelle on met
les échantillons. Chaque échantillon est mis dans un moule qui a
la même taille ;
> Chaque moule est posé au dessous du robinet de
paraffine ;
> Puis, on met ce moule dans la troisième partie du TGE
afin d'obtenir un bloc de moule solide.
3.3.2. DECOUPAGE
> On insère la cassette paraffinée sur le
microtome ;
> On tourne les deux bras de l'appareil en sens inverse, pour
obtenir de fine couche de ce bloc paraffiné ;
> On choisit les couches les plus fines et les mois
plissées qu'on met dans un Bain Marie et cela pour bien les fixer ;
> On prépare des lames, et on étale doucement
les micros fragments dans celles-ci, toute en essuyant celles qui
débordent avec du papier buvard.
> On codifie les lames.
3.3.3. DEPARAFFINAGE
On met les lames dans l'étuve à une
température très élevée d'environ
250°C pour déparaffiner. Ensuite on les place dans
un portoir émergé dans le xylène pendant 1 à 2
minutes.
3.3.4. COLORATION
La coloration des échantillons s'effectue manuellement en
utilisant la coloration « Hématoxyline Eosine
». (Tableau 3)
Tableau 3 : Coloration « Hématoxyline
Eosine »
NUMERO DU BAIN
|
PRODUITS
|
TEMPS
|
1
|
Toluène ou xylène
|
2 minutes
|
2
|
Alcool 100°
|
2 minutes
|
3
|
Alcool 95°
|
2 minutes
|
4
|
Alcool 75°
|
2 minutes
|
5
|
Eau
|
10 secondes
|
6
|
Hématoxyline Harris
|
5 minutes
|
7
|
Eau
|
10 secondes
|
8
|
Acide chlorhydrique
|
8 secondes
|
9
|
Carbonate de Lithium
|
10 secondes
|
10
|
Eau
|
10 secondes
|
11
|
Alcool 95°
|
1 minute
|
12
|
Eosine
|
10 secondes
|
13
|
Alcool 100°
|
2 minutes
|
14
|
Alcool 100°
|
2 minutes
|
15
|
Xylène ou toluène
|
2 minutes
|
NB : les lames ne doivent sortir du
xylène que pour le montage.
3.3.5. MONTAGE
> On prend les lames, et on les nettoie avec des compresses
stériles ;
> On fait couler 2 gouttes d'Eukitt (la colle) sur
l'échantillon, qu'on immerge dans un bain de xylène ; > On
incline la lamelle qu'on dépose sur la lame ;
> On met la lames dans l'étuve à
250°C pendant 20 minutes ;
> On fait sortir les lames de l'étuve, qu'on nettoie
avec des compresses ;
> On dégage les bulles d'air par écrasement ;
puis, on numérote les lames qu'on classe par ordre croissant dans un
plateau puis on procède à la lecture.
3.4. LES ECHANTILLONS ETUDIES
1. L'UTERUS
Connu sous le nom de matrice, c'est un organe creux, musculaire
destiné à contenir l'oeuf fécondé pendant son
développement, et l'expulser quand il est arrivé à
maturité. Autrement dit, c'est un organe dans
lequel se développe l'embryon , puis le foetus avec ses
annexes (placenta, cordon ombilical et membranes) et qu'il les expulse à
l'accouchement.
L'utérus est situé au centre de la cavité du
petit pelvis, entre vessie en avant et rectum en arrière ; il a une
forme d'un cône à sommet tronqué dirigé vers le bas
et engagé plus moins dans le dôme vaginal.
L'hystérectomie consiste en l'ablation
chirurgicale de l'utérus.
Elle comporte également en général
l'ablation du col de l'utérus. Il s'agit alors d'une
hystérectomie totale.
Selon les cas, il peut être nécessaire de
réaliser l'ablation des ovaires et des trompes, l'intervention est
dénommée dans ce cas hystérectomie avec annexectomie
(ablation des annexes embryonnaires).
2. LA VÉSICULE BILIAIRE
C'est un organe qui se présente sous la forme d'un
petit sac contenant de la bile. Ce petit sac oblong est situé sous le
foie et relié au canal cholédoque (qui est le canal biliaire) par
un autre canal : le canal cystique.
3. NODULE DU SEIN
L'adènofibrome (ou fibroadénome) est une
tumeur bénigne atteignant la glande mammaire. Cette tumeur
bénigne est la plus fréquente des tumeurs solides du sein,
survient essentiellement chez les jeunes femmes, souvent avant 25 ans ;
de consistance solide, ferme et bien limitée mesurant
généralement entre 2 et 3 cm de diamètre ; elle peut
être solitaire ou multiple.
L'adénofibrome peut être perçu par la
femme elle même par la palpation des seins (perception d'une petite boule
au niveau du sein, unique et indolore) mais l'examen clinique, l'exploration
radiologique par la mammographie et l'échographie
permettent de confirmer le diagnostic ; dans certains cas l'analyse d'un
prélèvement par cytoponction est nécessaire pour s'assurer
de la nature bénigne de la tumeur.
Le traitement de l'adénofibrome peut être :
Soit une abstention chirurgicale (pas d'opération) au
cas où le nodule n'est pas gênant et de petit volume
(inférieur à 3 cm), et que la femme est de moins de 30 ans ;
Soit une exérèse chirurgicale qui est la
règle chez les femmes de plus de 30 ans ; elle consiste en l'ablation du
nodule.
4. LE REIN
Le corps humain possède deux reins. Toutefois, un
seul rein peut suffire à l'accomplissement des fonctions
d'épuration et d'élimination.
Fixés sous les côtes, ils sont en liaison avec
l'artère rénale, par laquelle arrive le sang à
filtrer.
Le rein possède une fonction
sécrétoire (filtration du sang au niveau des
glomérules) puis excrétoire à partir du pyelon
(triangle à base issue du hile rénal) origine de
l'uretère. Le sang est épuré au niveau du
néphron, dans lequel certains éléments sont
réabsorbés (ions minéraux, glucose, eau, acides
aminés) et retourneront à la circulation sanguine par
la veine rénale.
Les déchets récupérés constituent une
urine primitive qui sera déversée dans le bassinet, puis dans
l'uretère attenant au rein dont elle est issue.
4. SALLE DE CYTOLOGIE (SALLE TECHNIQUE C)
Cette salle s'occupe essentiellement des frottis de
différents échantillons (Liquide
thyroïdien, liquide pleural,...) qui viennent de la salle de
prélèvement. On utilise une coloration spécifique
appelée « PAPANICOLAOU ».
4.1. MATERIELS
· Centrifugeuse
· Seringues
· Pipettes pasteur
· Tubes
· Appareil de coloration
· Lames et lamelles
4.2. PRODUITS
· Xylène
· Alcool
· Hématoxyline
4.3. METHODE
> On numérote les lames avant de commencer la
manipulation ;
> On met le liquide prélevé dans la
centrifugeuse à 3600 tours/minutes à une température de
20°C ; > A l'aide de pipette Pasteur, on aspire le culot, puis, on
étale juste une goutte sur la lame ;
> On glisse une autre lame du même code pour obtenir
deux frottis de cet échantillon ; > On laisse les lames
séchées à l'air libre (voir Photo 03)
> On place les frottis dans le portoir et on procède
à la coloration appelée « PAPANICOLAOU »
(Tableau4)
> On peut procéder à une autre coloration qui
diffère par ces réactifs appelée « MGG &
MAYER » (Tableau5)
Tableau4 : Coloration «
PAPANICOLAOU »
NUMERO DU RECIPIENT
|
PRODUITS
|
TEMPS
|
1
|
Alcool 80°
|
2 minutes
|
2
|
Eau courante
|
3 minutes
|
3
|
Hématoxyline Harris
|
5 minutes
|
4
|
Rinçage eau courante
|
3 minutes
|
5
|
Alcool 70 °
|
2 minutes
|
6
|
Alcool 95°
|
2 minutes
|
7
|
Solution orange « G »
|
5 minutes
|
8
|
Alcool 95°
|
1 minute
|
9
|
Colorant « EA50 »
|
5 minutes
|
10
|
Alcool 95°
|
1 minute
|
11
|
Alcool absolu
|
1 minute
|
12
|
xylène
|
3 minutes
|
|
TECHNIQUE DE COLORATION « PAPANICOLAOU
»
Cette technique de coloration est beaucoup plus utilisée
dans tous ce qui est liquide (liquide pleural, bronchique, urine...).
> Après coloration par l'appareil (Voir photo
04), on sèche les lames avec des compresses stériles,
puis, on fait couler l'Eukitt ;
Photo 4
> On plonge la préparation dans un bain de
xylène, ensuite on pose la lamelle au dessus ; > Après montage
et séchage, on met le frottis dans l'étuve à 250°C
pendant 20 minutes ; > On termine par classer les frottis dans un plateau
par ordre croissant puis on procède à la lecture.
4.4. ECHANTILLON ETUDIE
La glande thyroïde est une glande endocrine (dont la
sécrétion va dans le sang) située à l'avant du cou,
à sa base. Elle est responsable de la sécrétion des
hormones thyroïdiennes, triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4),
représentant respectivement 20 et 80 % de la sécrétion de
la totalité des hormones thyroïdiennes. Le contrôle de la
sécrétion des hormones thyroïdiennes se fait par la glande
hypophyse.
|
TECHNIQUE DE COLARATION DE « MAYER
»
|
|
Cette technique diffère de celle de «
PAPANICOLAOU » par la nature des réactifs et par
la méthode, mais le but de cette coloration reste le même.
(Tableau 5)
> On commence par appliquer au frottis une quantité de
« May Grunwald pure » pendant 3 minutes ; cette
solution doit être diluée d'1/2 dans du tampon pendant 3 minutes
;
> Sans rincer, on met le frottis dans de «
Giemsa » de préférence diluée au
1/10ème dans le même tampon pendant 20 minutes ;
> On lave rapidement dans le tampon ;
> On sèche, et on procède à un bain de
xylène pendant 5 minutes ; > Puis on procède au montage.
Tableau5 : Coloration de «
MAYER »
Le N°
|
PRODUITS
|
TEMPS
|
1
|
Alcool 95°
|
10 minutes
|
2
|
Eau diluée
|
10 secondes
|
3
|
Hématéine de Mayer
|
10 minutes
|
4
|
Eau diluée
|
2 minutes
|
5
|
Eosine aqueuse
|
10 secondes
|
6
|
Eau
|
2 minutes
|
7
|
Alcool 100°
|
10 minutes
|
8
|
Alcool 100°
|
10 minutes
|
9
|
Xylène ou Toluène
|
3 minutes
|
|
5. SALLE D'IMMUNOHISTOCHIMIE
Cette salle est récente, et n'acquiert pas beaucoup
d'expert mais, toute fois des techniques sont mises en place. Elle comprend 5
étapes : Déparaffinage, Démasquage antigénique,
étape de l'anticorps primaire et secondaire, coloration avec
l'hématoxyline de Mayer, Lecture.
5.1. MATERIELS
· Lames et lamelles
· Récipients
· Automate
· Bain Marie
· Micro onde
5.2. PRODUITS
· Xylène
· Alcool 100°
· Eau distillé
· Eau oxygéné
· PBS
· La Biotine
· Streptavidine
· Coloration « Hématoxyline de Mayer
» · Eau ammoniaqué
5.3. METHODE
> On met des lames célanisées à
incubation pendant 24 heures à 40 °C ;
> On procède ensuite au déparaffinage ;
> On met 4 fois 5 minutes dans un bain de xylène ;
> Réhydratation 4 fois 5 mn dans un alcool 100°
absolu ;
> On rince avec de l'eau distillé 2 fois 5 minutes
;
> On entame l'étape du démasquage
antigénique : Dans cette étape le choix des solutions
est
fait selon son PH :~ PH ~ 6 dans le Micro
onde
PH = 9 dans le Bain Marie
> Le PH de la solution doit être concentré au
1/10ème ;
> Le récipient de la solution du démasquage
doit être mis dans le bain Marie pendant 5 minutes puis dans le Micro
onde, puis on la refroidi pendant 20 minutes ;
> Utiliser l'Automate
> Blocage des peroxydases d'eau oxygéné
à 10 volumes ; puis rinçage à l'eau distillée ;
> On laisse incuber pendant 10 minutes ; ensuite on rince
avec deux bains : l'eau distillé en premier puis le PBS ;
> On entame l'étape de l'Anticorps primaire
;
> On essuie les lames dans une chambre humide puis on les
mets dans une solution de lavage à 10 volumes ;
> On met quelques gouttes de l'anticorps primaire ;
> On laisse incuber 2 heures pour fixation, puis on
procède au rinçage avec deux bains de PBS dilués au
1/10ème ;
> On ajoute l'Anticorps secondaire : la
Biotine pendant 30 minutes, on rince au PBS, puis on ajoute la Streptavidine
pendant 20 minutes ;
> On met quelques gouttes de Chromogènes qu'on laisse
pendant 1 heure. Ensuite on rince à l'eau distillée ;
> On entame l'étape de la coloration avec «
L'Hématoxyline de Mayer » pendant 5 minutes, on
rince à l'eau ammoniaquée, puis à l'eau distillée
;
> Pour le montage, on utilise l'Eukitt ou le Pharamount
aqueux ;
> L'étape de La Lecture s'effectue
par les médecins.
6. PRESENTATION DE LA ZONE MEDICALE
Cette zone est spécifique pour la lecture des lames
préparées à l'aide d'un microscope optique. Elle est
effectuée par les médecins.
CHAPITRE 01 PRESENTATION DU LABORATOIRE
CENTRAL
Le laboratoire central est un laboratoire polyvalent où
s'effectuent les différentes analyses sérologiques (les selles,
les urines...), et hématologiques des échantillons de malades
hospitalisés ou non.
Parmi les services que j'ai eu l'occasion de voir, le service
de bactériologie et de parasitologie où s'effectuent des analyses
qui ont pour but d'identifier les agents responsables des infections :
bactéries, parasites, champignons microscopiques, etc. Elles
procèdent par prélever un échantillon et à
rechercher l'élément pathogène soit par observation
directe soit après mise en culture. L'identification du germe
pathogène aidera à définir le meilleur traitement et
l'antibiotique efficace.
Aussi le service de biochimie s'occupe essentiellement des
analyses qui consistent à mesurer les quantités des constituants
des liquides biologiques (sang, urine, etc.) vu que la plupart des maladies ont
en effet des répercussions sur leurs compositions, et leur étude
peut aider au diagnostic et au suivi de nombreuses maladies.
1. ZONE DE TRAVAIL
1.1. SECRETARIAT
Il comprend quatre secrétaires, leur travail consiste
à la réception des patients, l'enregistrement des données
nécessaires (nom, prénom, âge, type d'analyse, code du
patient, la date) et à la remise des résultats (le bulletin
médical).
1.2. STRUCTURE D'ACCUEIL
Cette structure a pour mission d'accueillir les personnes, et de
les orienter dans les services adéquats. 1.3. UNITE DE
DISTRIBUTION
1.3.1. SERVICE DE BACTERIOLOGIE
Le service de bactériologie comprend sept biologistes,
leur travail consiste à l'élaboration des examens
cytobactériologiques des urines (ECB des urines), ou des pus (ECB des
pus), et une partie de parasitologie des selles, ainsi que d'autres analyses
tels que le spermogramme et l'analyse des pertes.
Ce service comprend quatre rayons, chacun équipé
de matériel spécifique à une technique. 1.3.2.
SERVICE DE BIOCHIMIE
L'unité de biochimie comprend 4 techniciens qui
s'occupent essentiellement de l'étude fonctionnelle des molécules
biologiques humaines (protéines, lipides, glucides et acides
nucléiques), ainsi que la chimie des urines, du foie, de l'acide
urique...
Ce service comprend aussi quatre rayons, chacun
réservé à une exploration spécifique.
CHAPITRE 02
PRESENTATION DES UNITES DU LABORATOIRE
CENTRAL
1. UNITE DE BACTERIOLOGIE
Cette unité s'occupe des examens bactériologiques
et parasitologiques des liquides humains tels que les urines et le sang. Elle
comprend 4 rayons ; chacun d'eux effectue divers examens.
Les étapes utilisées dans l'étude
bactériologique d'un produit pathologique (pus, urines, crachat, etc.)
suivent généralement l'ordre cité ci-dessous :
Examen macroscopique : observation
de l'échantillon prélevé, à son arrivée au
laboratoire peut apporter des renseignements précieux. On note la
couleur, le trouble parfois la viscosité ou l'odeur (bactéries
anaérobies), etc.
L'étude macroscopique nous oriente dans l'étude
microscopique.
Examen microscopique : suivant les
produits examinés l'examen à l'état frais est
indispensable ou facultatif.
La coloration de gram est presque toujours de règle.
Isolement : le choix des techniques
d'isolement est fait en fonction des renseignements apportés par
l'examen microscopique et surtout des recherches envisagées
d'après les indications médicales.
Identification des bactéries
isolées : cette étude est basée le plus
souvent sur la mise en évidence des caractères morphologiques et
de l'activité biochimiques de ces bactéries, étude
complétée par des techniques particulières suivant les
espèces en cause : réactions en présence de sérums
expérimentaux (étude sérologique).
Antibiogramme : l'étude de la
sensibilité ou de la résistance des bactéries
isolées aux antibiotiques permet d'instaurer un traitement efficace.
1.1. Présentation des zones de Travail 1.1.1.
PREMIER RAYON
C'est dans ce rayon où s'effectue « L'EXAMEN
CYTOBACTERIOLOGIQUE DES URINES » connu ainsi sous le nom de
« E.C.B.U».
1.1.1.1. MATERIELS
· Tubes
· Tubes secs
· Microscope optique
· Boite de Pétrie
· Incubateur
· Etuve
· Distributeur de disques
NB : En bactériologie, les incubateurs sont
des boîtes rectangulaires qui sont en général maintenues
entre 19° et 30 °C pour la culture des champignons et des
bactéries non pathogènes, ou à la température du
corps humain (37 °C) pour la culture des bactéries
pathogènes. Les incubateurs bactériologiques sont pourvus de
doubles parois dans lesquelles circule de l'eau chauffée à une
température constante.
Outre le fait de maintenir les cellules à la
température du corps et à une humidité optimale, ces
incubateurs fournissent la quantité de dioxyde de carbone
nécessaire à la croissance des cellules. (Encarta
2007).
1.1.1.2. METHODE
> Réception des tubes contenants l'urine gardé
au frais ;
> Centrifugation des tubes qui contiennent les urines dans le
quatrième rayon.
L'ECBU comporte un examen direct de l'urine au microscope
(lecture microscopique) ? c'est l'étude cytologique
;
> Mise en culture, dans une gélose au sang
(milieu favorable pour la croissance de tous les germes) afin de
rechercher et d'identifier la présence de germes dans ces urines ;
> Incubation des tubes à l'étuve pendant 24 H,
à 37°C ;
> Après incubation, on procède à deux
techniques soit :
1' Un réisolement dans un milieu Chapman pour les
staphylocoques ou BGA/BCP pour les bacilles Gram (-),
puis une incubation pendant 24H à 37°C.
1' Une coloration de Gram dans le cas ou on n'est pas sûr
de la nature du germe. Intérêt de l'examen
L'ECBU permet de rechercher une infection
urinaire (cystite, pyélonéphrite) et d'identifier le(s) germe(s)
en cause. Si un germe est trouvé, un antibiogramme peut alors être
réalisé (voir ce terme ultérieurement) pour guider le
médecin dans sa prescription d'antibiotique.
1.1.2. DEUXIEME RAYON
Il est spécialisé dans les domaines suivants :
l'hémoculture et la parasitologie des selles et l'ECB des pus.
TECHNIQUE DE L'HEMOCULTURE
L'hémoculture est un examen sanguin
essentiel en maladie infectieuse. Il consiste en un prélèvement
de sang veineux, qui est ensuite mis en culture afin d'y rechercher des germes.
Il est effectué si possible avant la mise en route d'une
antibiothérapie. On réalise en général 3
prélèvements différents, à quelques heures
d'intervalle, effectués si possible au moment d'un pic d'hyperthermie ou
d'hypothermie ou lors de frissons qui signent une décharge
bactériémique.
L'hémoculture consiste donc à mettre en culture
un échantillon de sang, afin d'identifier un ou plusieurs germes. La
présence de germes signe une bactériémie.
Une bactériémie accompagnée d'un
syndrome infectieux est une septicémie, dont la forme la plus grave est
le choc septique. L'hémoculture permet également de
réaliser un antibiogramme sur le germe retrouvé, et oriente ainsi
le médecin dans le choix du traitement antibiotique.
Le prélèvement de sang veineux se fait le plus
souvent dans la veine située au pli du coude. Ce
prélèvement doit être fait dans des conditions d'asepsie
rigoureuses, au risque de fausser l'examen en contaminant le sang avec des
germes parasites.
Le sang prélevé est introduit puis
ensemencé dans des flacons spéciaux. Deux types de flacons sont
ensemencés, un flacon aérobie et un flacon anaérobie (sans
oxygène), permettant ainsi de détecter les germes aérobies
et anaérobies.
Ces flacons sont ensuite mis dans une étuve à
37°C. On utilise un automate pour vérifier
régulièrement leur aspect (recherche d'un trouble, de petites
colonies sur le tapis de globules rouges au fond, etc.) et pour contrôler
l'absence ou la présence de germes.
En général, on "repique" également ces
flacons, c'est à dire qu'on en ensemence quelques gouttes sur des
géloses nutritives riches, généralement 24 et /ou 48 h
après le prélèvement. On garde les cultures en moyenne une
quinzaine de jours. Si on utilise un automate, les flacons sont testés
toutes les quelques minutes pour déceler des signes de présence
bactérienne (acidification, diminution de l'oxygène...). En cas
de détection de bactéries une alerte est donnée pour que
les flacons soient rapidement pris en charge par un technicien.
Résultats de la Technique
Résultat normal ou
négatif
Les différentes hémocultures sont stériles
lorsqu'aucun germe n'est retrouvé.
Une hémoculture négative ne veut pas forcement
dire qu'il n'existe pas d'infection, mais cela indique qu'à l'instant
précis où le prélèvement a été
pratiqué il n'y avait pas de germes
dans le sang ou alors que, le germe responsable de l'infection a
des exigences de cultures très particulières et qu'il ne pousse
pas dans les milieux de cultures usuels.
Le résultat est alors faussement négatif. Il faut
noter que seules les bactéries et les champignons poussent dans les
hémocultures et qu'un virus ne peut pas être isolé avec
cette technique.
Une antibiothérapie préalable au
prélèvement peut également donner un résultat
faussement négatif. Résultat anormal ou
positif
Les cultures ne sont pas stériles quand un germe est
retrouvé. En cas de culture positive, il faut effectuer des repiquages
pour identifier précisément le germe en cause.
Une fois isolé, il faut alors tester la
sensibilité de ce germe à une batterie de différents
antibiotiques, c'est ce que l'on appelle
l'antibiogramme.
Généralement, on retrouve le germe seulement
après quelques jours, mais parfois il pousse plus lentement, soit parce
que le patient a reçu des antibiotiques antérieurement au
prélèvement, soit parce qu'il s'agit de germes à
croissance lente.
Devant des hémocultures positives, on se retrouve devant
plusieurs cas de figures, toujours à interpréter en fonction de
la clinique :
·:. Hémocultures positives avec un seul germe
retrouvé : si c'est une bactérie pathogène
spécifique, le résultat n'est significatif que si l'on retrouve
le germe sur un ou plusieurs flacons.
· :. Hémocultures positives avec un seul germe
retrouvé : si c'est une bactérie pathogène opportuniste,
le résultat sera significatif si on le retrouve sur plusieurs flacons,
mais on conclura à une contamination probable si on ne le retrouve que
sur un flacon.
· :. Hémocultures positives avec isolement de
plusieurs germes : terrain débilité (déficit immunitaire,
cirrhose ...), foyer infectieux digestif ou cutané, contamination lors
du prélèvement à cause d'une mauvaise technique
(très fréquent).
Intérêt de l'examen
L'hémoculture permet de poser un diagnostic de
septicémie, d'identifier le(s) germe(s) responsable(s) et de
réaliser un antibiogramme (voir ce terme) pour orienter le
médecin dans la prescription d'un traitement antibiotique efficace.
1.1.3. TROISIEME RAYON
Dans ce rayon, s'effectue la préparation des milieux de
cultures (gélose au sang, BCP, BGA, CHAPMAN,
Mac Conkey, Mueller Hinton.etc.).
LES MILIEUX DE CULTURES
Le bactériologiste utilise des milieux de culture pour
isoler les bactéries du milieu qui les contient, les identifier,
étudier leurs propriétés et, éventuellement les
conserver. Les milieux de culture utilisés peuvent être obtenus
de différentes façons. Ils peuvent être:
- Achetés, conditionnés,
prêts à l'emploi. Cette solution même si elle est
onéreuse est valable que pour les laboratoires ayant une consommation
limitée et régulière de milieux d'usage courant. Elle
s'impose le plus souvent pour certains milieux dont la préparation est
délicate et complexe.
- Préparés à partir des
différents ingrédients entrant dans leur formule. La formule d'un
milieu ressemble un peu à une recette de cuisine, chaque détail
de son exécution doit être respecté.
- Préparés à partir de
milieux secs déshydratés. Cette technique permet de concilier une
préparation simple, rapide, pratiquement sans risque d'erreurs et un
prix de revient relativement bas.
- Préparés, juste au moment de
l'utilisation sous leur forme définitive. Certains milieux exigent,
juste avant leur emploi, l'addition de substances périssables, d'autres,
un conditionnement n'autorisant qu'un court délai de conservation,
etc.
- Préparation classique d'un
milieu
Avant d'entreprendre la préparation d'un milieu, le
technicien se fera un devoir de se renseigner sur l'utilisation à
laquelle il est destiné. Il est d'ailleurs souhaitable de pouvoir lui
présenter un tube ou un flacon témoin provenant d'une
précédente fabrication et l'aspect (ou les différents
aspects) du milieu après un développement bactérien.
a) Lecture et interprétation de la formule de
préparation
> Rassembler les différents constituants.
> Vérifier qu'aucun oubli n'a été commis
et que la nature et la qualité des produits ont bien été
respectées.
b) Pesée des différents constituants
> On pèse le plus souvent à 0,1 g
près sauf pour certains corps chimiques qui entrent en très
faible quantité dans la composition de milieux spéciaux et pour
lesquels une précision de l'ordre de 0,0001 g peut être
exigée.
c) Dissolution
> Suivant la quantité de milieu à
préparer, prendre un grand bécher
> Mesurer la quantité d'eau nécessaire et, si
la dissolution doit se faire à chaud, la porter à la
température désirée.
> Ajouter les ingrédients dans l'ordre
indiqué.
> Agiter jusqu'à dissolution complète des
constituants.
d) Ajustement Du PH
Un milieu de culture est le plus souvent neutre ou très
légèrement basique, exceptionnellement il peut être
franchement alcalin ou acide. De toute façon, il est essentiel que la
mesure de cette acidité, neutralité ou alcalinité soit
effectuée correctement. Cette mesure correspond à la
concentration en ions hydrogène du milieu autrement dit au pH.
L'échelle des valeurs du pH s'étend de 1 (mesure
extrême de l'acidité) à 14 (mesure
extrême de l'alcalinité).
En bactériologie, on peut se contenter d'une
évaluation approximative de la mesure du PH par colorimétrie :
> On ajoute au milieu une substance colorée dite
« indicateur de pH » ; ces substances ont la
propriété de changer de teinte pour une certaine
valeur du pH appelée : zone de virage.
> Les indicateurs de pH les plus utilisés en biologie
sont ceux dont la zone de virage se situe
aux environs de la neutralité :
- Le bleu de bromothymol qui vire du jaune (acidité pH 6)
au vert (neutralité) puis au bleu (alcalinité pH 7,8).
- Le rouge de phénol qui vire du jaune (acidité)
à l'orangé (neutralité pH 7) puis au rouge carmin
(alcalinité pH 8).
> Si le pH est inférieur au pH désiré
(donc trop acide), on ajoute quelques gouttes de soude diluées (environ
au 1/100), on mélange, on vérifie le nouveau pH, on recommence
l'opération si nécessaire;
> Si le pH est supérieur au pH désiré
(donc trop alcalin), on ajoute quelques gouttes d'acide chlorhydrique
dilué (environ au 1/20), on mélange, on vérifie.
e) Filtration
> La filtration du milieu préparé n'est pas
systématique, elle ne sera envisagée que si le milieu est
trouble. Elle est effectuée sur de grands filtres plissés en
papier à gros grains ou sur filtre millipore.
> Beaucoup de milieux se solidifient en refroidissant
(milieux gélosés), leur filtration doit être
effectuée dans des entonnoirs chauffants, ou dans une cuve de
l'autoclave non fermé par exemple.
> On peut effectuer la filtration avant l'ajout de l'agar-agar
et avant l'autoclavage, ce qui évite l'utilisation de matériel
chauffant.
f) Répartition
Les milieux sont les plus souvent répartis avant leur
stérilisation, cette répartition est effectuée, suivant
l'équipement du laboratoire, à l'aide:
- D'un grand entonnoir en verre dont la tige est
prolongée par un tuyau de caoutchouc terminé par un embout de
verre. Une pince spéciale, dite pince de Mohr, placée au niveau
du tuyau permet de régler le débit.
- D'un répartiteur automatique, sorte de pompe aspirante
et refoulante qui, après réglage préalable, distribue
à un rythme régulier le volume désiré.
g) Stérilisation La
stérilisation est effectuée le plus souvent à l'autoclave
à 115 - 120 °C pendant 20min.
h) Après la stérilisation
Certains milieux gélosés doivent être mis
à refroidir en position inclinée de façon à obtenir
une pente après solidification.
> Poser dans ce cas le haut du tube encore chaud sur une
longue baguette de verre de gros diamètre en veillant à ce que
le milieu gélosé n'arrive pas à plus de 2 à 3 cm du
bouchon.
> Les tubes de milieux de culture sont stockés en
position verticale dans un endroit frais et obscur.
· Voici quelques milieux de cultures utilisés le
plus souvent dans le laboratoire de bactériologie du C.H.U. de SBA :
· :. GELOSE CHAPMAN
Le milieu de Chapman est un milieu sélectif, surtout
utilisé en microbiologie médicale, permettant la croissance des
germes halophiles. Parmi ces germes figurent au premier rang
les bactéries du genre Staphylococcus, mais aussi les
Micrococcus, les Enterococcus, les Bacillus, et de
rares bactéries à Gram négatif.
|
|
|
La composition d'un milieu Chapman, en grammes par litre d'eau
distillée, est la suivante :
PRODUITS
|
QUANTITE
|
Peptones
|
11.0 g
|
Extrait de viande
|
1.0 g
|
Chlorure de sodium
|
75 g
|
mannitol
|
10.0 g
|
Rouge de phénol
|
0.025 g
|
agar
|
15 g
|
Eau distillée (qsp)
|
1000 ml
|
|
Rouge de phénol
- Principe du milieu Chapman
Ce milieu contient un inhibiteur : fortes concentrations en
chlorure de sodium (75 g.L-1), ce qui permet un isolement
sélectif de Staphylococcus tolérant les fortes
concentrations en NaCl.
On peut étudier la fermentation du mannitol par virage au
jaune de l'indicateur coloré, le rouge de phénol, autour des
colonies.
- Technique
L'ensemencement doit être massif, en stries serrées
ou par inondation.
Ne pas sécher le milieu à l'étuve avant
l'ensemencement : la dessiccation du milieu pourrait entraîner une
augmentation de la concentration en NaCl et rendre le milieu trop
inhibiteur.
- Lecture
L'utilisation du mannitol se traduira par
une acidification du milieu, provoquant le virage au jaune de l'indicateur de
pH. (Les colonies staph+ sont entourées d'une
auréole jaune).
|
|
|
L'utilisation du mannitol est un
caractère discriminatif important dans le genre staphylococcus,
staphylococcus aureus étant mannitol+.
Ne pas confondre entre la pigmentation des colonies et le virage
de l'indicateur coloré, ainsi des colonies pigmentées en jaunes
et mannitol+ : forte suspicion de staph aureus.
NB : Le milieu Chapman permet la sélection des
staphylococcus et une orientation pour l'identification de
l'espèce S. aureus. Mais il s'agit que d'un test de
présomption et une confirmation par des tests plus spécifiques
(Coagulase, ADNase...) reste obligatoire.
·:. MILIEU MAC CONKEY
Milieu sélectif pour l'isolement des bacilles
Gram- Salmonella et Shigella ainsi que des
bactéries coliformes dans les eaux, les produits alimentaires, les
produits pharmaceutiques et biologiques.
|
|
|
La composition d'un milieu Mac Conkey en g/L d'eau
distillée avec un PH=7.1, est la suivante :
PRODUITS
|
QUANTITE
|
Peptones
|
20
|
Lactose
|
10
|
Sels Biliaires
|
1.5
|
Cristal Violet
|
0.001
|
Rouge Neutre
|
0.05
|
Chlorure De Sodium
|
5
|
Agar
|
15
|
|
Rouge neutre
- Principe du milieu Mac Conkey
Ce milieu contient deux inhibiteurs de la flore
Gram+, les sels biliaires et le cristal violet et un
critère de différenciation, le lactose dont l'utilisation est
révélé par l'indicateur coloré du milieu, le rouge
neutre. Il vire au rouge en milieu acide.
Si la bactérie ensemencée fermente le lactose, le
milieu devient rouge, par virage du rouge neutre, du fait de l'acidification du
milieu.
- Ensemencement
> L'isolement se fait par la méthode des cadrans. >
Incuber 18 à 24 h à 37 °C.
- Lecture
Les Colonies rouges entourées d'un hâlo opaque de
la même couleur du à la précipitation des sels biliaires:
Lactose+ , et les Colonies jaunes ou
incolores : Lactose-
·:. GELOSE SS
La gélose SS est la gélose
Salmonella-Shigella qui est le milieu sélectif permettant
l'isolement d'entérobactéries pathogènes. Il est
très utilisé pour la recherche de Salmonella dans les
selles et les denrées alimentaires peu pour les Shigella car
trop sélectif.
Aspect du milieu avant utilisation
|
Mode d'ensemencement
|
Sélectivité / composition
|
Caractères recherchés
|
Résultats
|
|
- Isolement par la méthode des cadrans.
- Incuber 18 à 24 h à 37°C.
|
-Le milieu contient 3 inhibiteurs : sels biliaires,
vert brillant, forte concentration en citrate de sodium
|
- Le milieu contient du lactose pouvant
être fermenté.
|
- colonies rouges : lactose+
- colonies incolores : lactose-
- colonies à
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Mode d'ensemen- cement
|
Sélectivité / composition
|
Caractères recherchés
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Résultats
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Isolement 18 à 24 h à 37°C
|
- Non selectif
- Dépourvu en électrolyte
- Bromocrésol pourpre
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Espèces n'appartenant pas
aux entérobactéries
Fermentation du lactose
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- Colonies bleues : bactéries
lactose -
- Colonies jaunes : bactéries lactose +
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- Ceux-ci empêchent la
|
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centre noir :
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pousser de toutes bactéries
|
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H2S +
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Gram+, et rendent difficile la
croissance des bactéries Gram-
autres que Salmonella et
|
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Shigella.
|
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·:. MILIEU BCP
C'est un milieu utilisé pour la détection et
l'isolement des entérobacteriacées dans l'eau, les produits
alimentaires, l'urine et les selles
Ce milieu facilite la différenciation des colonies par
le caractère lactose. Il inhibe l'envahissement de la surface de la
boite par des nappes de Proteus car il ne contient pas d'électrolytes.
C'est un milieu non sélectif qui est utilisé
pour l'isolement de nombreuses espèces n'appartenant pas aux
entérobactéries.
C'est un milieu contenant une base nutritive ordinaire
permettant la pousser des bactéries non exigeantes. Il contient un
critère de différenciation : la fermentation du lactose
révélée par le virage en milieu acide de l'indicateur
coloré de pH, le bromocrésol pourpre.
Aspect du milieu avant utilisation
Aspect du milieu
après utilisation
·:. GELOSE AU SANG
C'est un milieu d'isolement enrichi sur lequel les
Streptocoques se développent bien. Il permet, la lecture du
caractère hémolytique. C'est un milieu riche
d'autant plus par la présence de sang.
Aspect du milieu avant utilisation
Aspect du milieu après utilisation
Mode d'ensemencement
|
Caractères recherchés
|
Résultats
|
Isolement
|
Hémolyse
|
- Hémolyse â : zone
claire d'hémolyse totale de
|
18 à 24 h à 37°C
|
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diamètre 3-4 mm entourant les colonies.
|
|
|
- Hémolyse á : zone floue et
granuleuse, verdâtre de 1 à 2 mm de diamètre
|
|
1.1.4. QUATRIEME RAYON
Le dernier rayon s'occupe da la « Coloration de
Gram »et de la stérilisation des tubes.
Coloration de Gram
La coloration de Gram est la méthode de coloration la
plus utilisée en bactériologie médicale; elle permet de
colorer les bactéries et de les distinguer à l'examen direct par
leur aptitude à fixer le violet de gentiane (Gram +) ou la fuchsine
(Gram -). L'intérêt de cette coloration est de donner une
information rapide et médicalement importante.
La coloration de Gram est fondée sur l'action
successive d'un colorant d'Aniline, le cristal violet, d'iode puis d'un
mélange d'alcool et d'acétone. Dans un premier temps, le colorant
pénètre dans la paroi et le cytoplasme. Dans un second temps,
l'iode réagit avec le colorant et le rend insoluble. La
perméabilité plus grande des bactéries à
Gram négatif à l'alcool permet la
décoloration. Les bactéries à
Gram positif restent colorées en
violet ou mauve. Une contre-coloration (par
exemple en rose) permet de visualiser à nouveau, les
corps cellulaires des bactéries à Gram négatif.
1.1.4.1. MATERIELS
· Lames
· Colorants (VLAF) V :
Violet de Gentiane L: Lugol
A: Alcool + Acétone F:
Fuchsine
1.1.4.2. METHODE
> Réaliser un frottis ou un étalement ;
> Fixer la préparation à la flamme,
sécher soigneusement puis laisser refroidir la lame ; > Immerger les
lames dans la solution de Cristal Violet pendant 1mm ;
> Lavage à l'eau en transvasant les lames ;
> Immerger les lames dans du Lugol en les agitant ;
> Laver à nouveau à l'eau ;
> Décolorer jusqu'à disparition de la
couleur violette dans l'alcool en faisant couler goutte à goutte sur la
lame inclinée ou en immergeant les lames pendant une dizaine de secondes
dans le décolorant.
> Laver à l'eau.
> Contre colorer avec la solution de fuchsine diluée
pendant 20 à 30 secondes.
> Laver à l'eau et sécher à l'air.
> Observer à l'objectif X100, en immersion avec de
l'huile.
1.1.4.3. RESULTATS
Les bactéries gram + sont colorées en violet, les
bactéries gram - sont colorées en rose, ceci étant du
à une différence de composition de la paroi.
Lorsque l'on colore peu de lames, plutôt que d'immerger
les préparations, on peu les recouvrir de colorants. Le
décolorant doit être changé chaque jour.
1.2. L'ANTIBIOGRAMME
Un antibiogramme est une technique de
laboratoire visant à tester la sensibilité d'une souche
bactérienne vis-à-vis d'un ou plusieurs antibiotiques
supposés ou connus.
Le principe consiste à placer la culture de
bactéries en présence du ou des antibiotiques et à
observer les conséquences sur le développement et la survie de
celle-ci. On peut par exemple placer plusieurs pastilles imbibées
d'antibiotiques sur une souche bactérienne déposée dans
une boîte de Pétri. Il existe trois types d'interprétation
selon le diamètre du cercle qui entoure le disque d'antibiotique :
souche ou bactérie sensible, intermédiaire ou
résistante.
1.2.1. TECHNIQUE
> On Prépare Des Suspensions (5 ml d'eau physiologique
+ une colonie) ;
> On inonde la suspension sur des géloses
Mueller Hinton.
> On laisse sécher dans l'étuve pendant
45minutes ;
> On dispose les disques de l'antibiogramme sur les
géloses préparés soit directement, soit avec un
distributeur ;
> Incubation 24H à 37°C ; Résistant
> Lecture des zones des antibiogrammes
Intermédiaire
Sensible
> La lecture des résultats commence par la mesure
des diamètres des auréoles (zones d'inhibition de croissance de
la souche microbienne). Pour chaque souche microbienne, la sensibilité
ou la résistance à un antibiotique est différente.
Elle fait appel aux notions de concentration critique
inférieure (c) et de concentration critique
supérieure (C).
c : dose minimale d'antibiotique qu'un malade
peut recevoir sans dangers et qui fait effet sur la souche
bactérienne.
C : dose maximale d'antibiotique qu'un malade
peut recevoir sans dangers et qui fait effet sur la souche
bactérienne.
Pharmacocinétique :
chez quelqu'un correctement traité par un antibiotique, la concentration
d'antibiotique dans l'organisme est supposée osciller entre la
concentration critique inférieure et supérieure.
Ces données sont disponibles sur des abaques.
Pour chaque couple bactérie-antibiotique, on
détermine une concentration minima inhibitrice (ou concentration
minimale inhibitrice, ou CMI). La CMI est la plus
petite concentration d'antibiotique qui inhibe toute croissance visible. En
comparant la CMI aux concentrations critiques, on détermine la
sensibilité ou la résistance de la bactérie à
l'antibiotique.
~ la bactérie est sensible à l'antibiotique quand
la CMI est inférieure à la concentration
critique inférieure. Concrètement, ceci signifie
qu'il suffit d'une faible concentration
d'antibiotique pour tuer les bactéries et que cette dose
nécessaire est encore plus faible
que la plus faible des doses qu'on peut administrer chez
l'homme. Donc en clair, si on
traite quelqu'un avec l'antibiotique, la concentration de
celui-ci dans l'organisme sera
toujours suffisante pour tuer les bactéries.
· la bactérie est résistante à
l'antibiotique quand la CMI est supérieure à la concentration
critique supérieure. Concrètement, la dose nécessaire pour
tuer les bactéries est bien trop élevée pour être
supportée chez l'homme sans effets secondaires importants. Cet
antibiotique ne peut pas être utilisé pour traiter une
infection.
· la bactérie est intermédiaire
à l'antibiotique quand la CMI est comprise entre les deux concentrations
critiques. En pratique, ça correspond à une situation où
la concentration est tantôt suffisante pour tuer les bactéries,
tantôt insuffisante. Il faut considérer que la bactérie
sera résistante in vivo et il ne faut pas utiliser cet
antibiotique.
Antibiogramme d'une souche d'Escherichia
coli, isolée chez un patient (21ans)
> Après la lecture, la technicienne remplit une
feuille des résultats ou elle précise le nom, l'examen
demandé, la nature du prélèvement, le germe isolé,
le cachet du laboratoire (voir annexe 1) et un bulletin
d'analyse en microbiologie ou sont notés les examens demandes
(voir annexe 2).
2. UNITE DE BIOCHIMIE
Cette unité s'occupe essentiellement des examens
biochimiques tels que l'urée sanguine,
la Créatinémie, albuminurie, cholestérol,
Triglycérides...etc. 2.1. Présentation des zones de
travail
2.1.1. PREMIER RAYON
Ce rayon est utilisé pour les prélèvements
sanguins des patients hospitalisés dans les
urgences. Le prélèvement de sang est
généralement veineux (au pli du coude). Le tube de
prélèvement peut éventuellement contenir un anticoagulant.
On retrouve aussi dans cette salle une centrifugeuse.
2.1.2. DEUXIEME RAYON
Dans ce rayon, on effectue la chimie des urines, de l'acide
urique en utilisant la technique du
dosage, et la mesure de la glycémie.
DOSAGE DE L'UREE :
Le taux d'urée dépend de la fonction
rénale, des apports alimentaires en protéines, de l'état
d'hydratation. L'augmentation de son taux dans le sang est
généralement liée à une altération
rénale.
· Valeurs Normales de
l'urée
Homme : 3 à 7.5 mmol/l soit 0.18 à 0.45 g/l Femme
: 2.5 à 7 mmol/l soit 0.15 à 0.42 g/l 2.1.3. TROISIEME
RAYON
Ce rayon s'occupe de l'ionogramme. Cet est un examen qui
analyse la concentration en électrolytes d'un liquide organique (sang,
urines, liquide céphalo-rachidien). Ces électrolytes sont des
sels, acides, bases, capables de se dissocier en solution pour former des ions.
Ces ions sont de deux types :
· les cations (ions positifs attirés par la cathode)
tels que :
o le sodium Na+,
o le potassium K+,
o le calcium Ca++,
o le magnésium Mg++.
· les anions (ions négatifs attirés par
l'anode) tels que :
o le chlorure Cl-,
o les bicarbonates HCO3-, o les phosphates HPO4- -, o les
sulfates SO4- -,
o les acides organiques o les protéines.
L'ionogramme est un examen biologique très courant et
très utile pour dépister les troubles ioniques qui surviennent
dans les maladies rénales, hormonales, les troubles de l'hydratation,
les troubles gastrointestinaux (diarrhée, vomissements), les
malnutritions, et dans toute perturbation de l'équilibre acidobasique de
l'organisme.
Cet examen fait partie des éléments de
surveillance d'un malade, sous traitement (diurétiques par exemple).
- Types d'ionogramme
Sanguins
ionogramme simple: Na+ ; K+ ; Cl-
ionogramme complet: simple + HCO3- ; protéines
ionogramme étendu: complet + Ca2+ ; phosphates Urinaires
Na+ ; K+ ; CL- ; phosphore; albumine ; acétone ; glucose ;
urée ; créatinine ; acide urique ; amylase
- Taux Normaux D'ions:
- Sodium (Na+): 142 mmol/l;
- Potassium (K+): 5 mmol/l;
- Calcium (Ca+ +): 2, 5 mmol/l;
- Magnésium (Mg+ +) : 1,5 mmol/l ;
- Chlore (Cl-) : 103 mmol/l ;
- Bicarbonates (HCO3-) : 27 mmol/l ;
- Phosphates (HPO4 - -) : 1 mmol/l.
2.1.4. QUATRIEME RAYON
Ce rayon contient en plus des autres un appareil très
sophistiqué connu sous le nom de « Dade Behring », qui est
capable de réaliser plusieurs tests à la fois tels que
l'urée, l'acide urique, bilirubine, glycémie (TGO-TGP),
cholestérol...etc.
CHAPITRE 03 PRESENTATION DU C.T.S
Le centre de transfusion sanguine est un laboratoire où
s'effectuent les différentes analyses hématologiques et
sérologiques des échantillons de malades ou des donneurs.
Il comporte, une structure d'accueil, une structure
médicale, deux salles de prélèvements, une salle de
collation, une unité d'hématologie qui s'occupe essentiellement
de la formule de numérotation sanguine et une unité de
sérologie qui s'occupe des examens plus précis tels que HBS,
HIV,HCV.
Ce centre comporte aussi une banque qui s'occupe de la
conservation des poches de sangs des donneurs pour les transférer aux
blocs chirurgicaux des différents services du C.H.U.
3. ZONE DE TRAVAIL
1.1. SECRETARIAT
Il comprend quatre secrétaires, leur travail consiste
à la réception des patients, l'enregistrement des données
nécessaires (nom, prénom, âge, type d'analyse, code du
patient, et la date) et la remise des résultats (le bulletin
médical).
1.2. STRUCTURE D'ACCUEIL
La structure d'accueil a pour mission principale d'accueillir
les patients et toutes personnes venues au centre.
1.3. STRUCTURE MEDICALE
Cette structure est réservée à l'examen
médical des patients (tension artériels, poids, etc.) avant
d'effectuer un éventuel prélèvement sanguin, elle comprend
deux médecins.
1.4. UNITE DE PRELEVEMENT
L'unité de prélèvement est
subdivisée en deux sous unités :
La première unité pour le
prélèvement sanguin des malades et la deuxième
unité pour le prélèvement sanguin des donneurs.
Les deux sous unités sont équipées de
matériel adéquat.
1.5. UNITE DE DISTRIBUTION 1.5.1. UNITE DE SEROLOGIE
Elle comprend 04 techniciens, leur travail consiste à
l'examen sérologique des échantillons (HBS, HIV, HCV...) ainsi
que le groupage.
1.5.2. UNITE D'HEMATOLOGIE
Elle comporte 03 techniciens qui s'occupent des
différents tests hématologiques plus précisément
pour l'obtention de la formule de numérotation sanguine (FNS) des
patients.
1.5.3. LA BANQUE
C'est une zone réservée a l'entré et
sortie des poches de sang des donneurs, car ces poches doivent
impérativement passer par l'examen sérologique et le groupage.
Elle comprend 04 techniciens.
1.5.4. LE DÉPÔT
Le dépôt est le lieu de stockage de tous les
produits et réactifs utilisés ou non sous la
responsabilité du magasinier.
2. ORGANIGRAMME DE CENTRE DE TRANSFUSION
SANGUINE
DSPS
ECOLE PARAMEDICALE
C.H.U SECTEUR
SANITAIRE
CENTRE DE TRANSFUSION SANGUINE
MEDECIN CHEF
SURVEILLANT MEDICALE
SECRETARIAT
DÉPÔT
STRUCTURE MEDICALE
STRUCTURE D'ACCUEIL
SALLE DE COLLATION
UNITE DE PRELEVEMENT
UNITE DE SEROLOGIE
UNITE D'HEMATOLOGIE
UNITE DE DISTRIBUTION
LA BANQUE
CHAPITRE 04 PRESENTATION DES UNITES DU
C.T.S
HEMATIE
1. UNITE DE TRANSFUSION SANGUINE (CTS) 1.1 UNITE DE
PRELEVEMENT
Cette unité assure le prélèvement sanguin
sur des patients hospitalisés ou non.
Le médecin est dans l'obligation d'avoir des
informations pré don du patient à partir d'un entretien
médicale et d'un examen clinique orienté plus
précisément dans le but d'un dépistage de maladie
transmissible par le sang, c'est une étape primordiale pour garantir une
plus grande sécurité entre receveurdonneur.
1.2 CONDITION DU DON DE SANG
· Les prélèvements de sang sont
effectués chez les sujets âgés de 18 à 65 ans ;
· La quantité de sang recueilli doit
impérativement tenir compte du poids du donneur, il faut qu'il soit d'un
poids supérieur à 50 Kg ;
· La fréquence des prélèvements de
sang ne doit pas être supérieur à 5 fois par ans chez
l'homme et 3 fois chez la femme ;
· L'intervalle entre deux prélèvements
successifs est autorisé à la limite de 7 ml/Kg, sans que la
quantité totale ne soit supérieure à 450 ml ;
· Chaque prélèvement de sang doit
inévitablement passer par :
v' Un interrogatoire orienté pour la quête des
maladies transmissible par le sang (VIH...) ; 1' Un examen clinique, comportant
notamment une appréciation de l'état général
du corps et une prise de la tension artérielle qui doit
être comprise entre 12 et 16 chez un sujet sain.
NB : Dans quels cas éviter le don de
sang ?
o Toute intervention chirurgicale après 6 mois (plaie,
appendice, curetage...etc.) ; o Femme enceinte ou qui accouche ou qui allaite
ou en période de menstruation ; o Après une vaccination de 1
à 3 mois ;
o Toxicomanie, drogué, alcoolique ;
o Pâleur (Anémie) ;
o Homo sexualité ;
o Toute prise médicamenteuse (anti inflammatoire ex :
Aspégique) ;
o En cas de forte fièvre ;
o Voyage à l'étranger.
1.3 MATERIELS
· Poche
· Agitateur
1.4 TECHNIQUE DE PRELEVEMENT
Incliner le bras ;
Tapoter la veine ;
Désinfecter la peau avec un tampon d'alcool ;
Placer le garrot au dessus ;
Faire serrer le poing de malade plusieurs fois ;
Repérer avec l'index gauche la veine à piquer
;
Désinfecter la peau une deuxième fois ;
Piquer et enfoncer l'aiguille de 1 à 1.5 cm dans la
veine ;
Garder le garrot serré pour permettre
l'écoulement du sang dans la poche ;
Une fois la poche rempli, ouvrir le garrot, retirer l'aiguille,
et la placer dans l'embout ;
Placer un tampon d'alcool sur la piqûre.
1.5 RECUEIL ET CONSERVATION DU SANG
Le sang est prélevé dans des poches de 450 ml
contenant du Citrate, sur chaque prélèvement, on doit pratiquer
les analyses biologiques suivantes :
1' Détermination du groupe sanguin du donneur et son
rhésus
1' La mesure du taux d'hémoglobine
1' Test sérologique (syphilis, HBS, HCV, HIV...)
Il faut noter sur chaque poche le nom du centre de
prélèvement, le numéro de série, le groupage, la
date du prélèvement, sans oublier de conserver les poches
à basse température.
REMARQUE IMPORTANTE
Des accidents graves et parfois mortels peuvent subvenir lors ou
après une transfusion sanguine et cela dans le cas d'une
incompatibilité entre donneur et receveur.
Cette incompatibilité se manifeste chez le patient
receveur par une agglutination intravasculaire de ces globules rouges, et la
formation d'amas qui bloque la circulation sanguine pouvant provoquer des
embolies.
Il est très important de connaitre les lois de transfusion
et les groupes sanguins pour éviter toute erreur
d'incompatibilité :
Anticorps
|
A
|
B
|
AB
|
O
|
Type d'anticorps
|
Anti-B
|
Anti-A
|
Néant
|
Anti-A et Anti-B
|
LOIS DE TRANSFUSION
|
Donneur
|
|
Receveur
|
|
|
|
A
|
B
|
AB1
|
O
|
A
|
oui
|
non
|
oui
|
non
|
B
|
non
|
oui
|
oui
|
non
|
AB
|
non
|
non
|
oui
|
non
|
O2
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
Oui : compatibilitéNon : incompatibilité1
Receveur universel
2 Donneur
universel
|
2. UNITE DE SEROLOGIE
La sérologie est la mise en
évidence et éventuellement le dosage d'anticorps
spécifiques. Elle est donc liée à l'étude des
immunoglobulines du sérum sanguin ou d'autres liquides organiques. Elle
est utilisée comme outil diagnostic ou comme outil de dépistage
(SIDA, Hépatite,...) .
Les techniques en sérologie servent à
diagnostiquer une maladie infectieuse ou à relever la présence
d'un type particulier d'antigène comme ceux des groupes sanguins.
2.1 TEST DE DETECTION DE L'ANTIGENE DE SURFACE DU VIRUS DE
L'HEPATITE B
L'hépatite B est une maladie grave du foie
causée par le virus de l'hépatite B (VHB). Elle est
extrêmement infectieuse et se transmet par rapports sexuels ou par
contact direct avec du sang ou des liquides organiques infectés. Le VHB
attaque directement le foie, provoquant une maladie grave, des lésions
hépatiques et dans certains cas la mort. Il existe un vaccin sûr
et efficace pour prévenir la maladie après sa
détection.
Le test immunnoenzymatique pour la détection de
l'antigène de surface du virus de l'hépatite B dans le
sérum ou le plasma s'effectue à l'aide des ELISA Processors BEP
II, III, 2000. Il a été mis au point pour l'analyse
d'échantillons individuels. Les réactifs ne peuvent être
utilisés qu'à des fins de diagnostic in vitro.
2.1.1. INTERET DIAGNOSTIQUE DU TEST
Une hépatite virale de type B est le plus souvent
accompagnée de l'apparition de l'antigène de surface du virus de
l'hépatite B dans le sérum. En règle
générale, l'AgHBs peut être mis en évidence dans le
sérum dès 2 à 3 semaines avant le début de la
maladie, et atteint son point culminant au moment de l'apparition des
symptômes caractéristiques (ictère, modification de
concentration des enzymes spécifiques du foie). On observe ensuite
généralement une lente élimination de l'antigène.
Chez un certain nombre de sujets, et chez un pourcentage inconnu de personne
ayant été infectées par le virus de façon
subclinique, l'antigène peut rester mesurable dans le sérum
pendant des années, voire à vie.
Dans la mesure où une transfusion de sang contenant le
l'AgHBs a entrainé une hépatite B dans de nombreux cas, le
principal intérêt de la mise en évidence de l'AgHBs
réside dans le dépistage des dons de sang, afin de réduire
la fréquence des hépatites B post-transfusionnelles. La
détection de l'AgHBs est également utilisée pour le
diagnostic des hépatites B aiguës et chroniques.
2.1.2. REACTIFS
· 2 plaques d'Enzygnost HBsAg 5.0 ;
· 2 x 6.5ml du conjugué 1 (Anti-HBs/Biotine) ;
· 2 x 15ml du conjugué 2 (stréptavidine/POD)
;
· 2 x 1.5ml de sérum de contrôle HBsAg positif
;
· 2 x 3 ml de sérum de contrôle HBsAg
négatif. 2.1.3. PRINCIPE
Le test immunnoenzymatique pour la détection de
l'antigène de surface du virus de l'hépatite B est basé
sur une réaction en deux étapes :
> L'AgHBs contenu dans l'échantillon à tester
réagit tout d'abord simultanément d'une part avec les anticorps
anti-HBs polyclonaux fixés à la surface des cupules de la plaque
de micrtitration ;
> D'autre part avec le Conjugué 1 (Anti-HBs/Biotine,
coloré en Bleu) ;
Après élimination des éléments non
liés, le conjugué 2 (stréptavidine/POD, coloré en
jaune) réagit avec le conjugué 1.
Après élimination des éléments non
liés, l'activité enzymatique du Conjugué 2 lié est
mesurée (réaction colorée en bleu). La transformation
enzymatique du chromogène est ensuite interrompue par l'addition de la
Solution d'arrêt POD réaction colorée en jaune).
L'intensité de la coloration est directement proportionnelle à la
concentration antigénique de l'échantillon.
NB : Les échantillons à tester doivent
être des sérums humains ou plasmas citratés,
héprinés ou prélevés sur EDTA, obtenus selon les
techniques standard des laboratoires. Les échantillons peuvent
être conservés 3 jours maximum à +2/+8°C. Pour une
conservation plus longue, les congeler.
2.1.4. METHODE
Réalisation Du Test Sur Le BEP® II
:
> Déposer 100 pl de sérum de
contrôle négatif dans les 3 premières cupules (A1 à
C1) ;
> Ajouter 100 pl de sérum de
contrôle positif dans les 2 cupules suivantes (D1 et E1) ;
> Ajouter 100 pl de chacun des
échantillons non dilués dans les autres cupules (2) ;
> Enchaîner la distribution du Conjugué 1
immédiatement après celle des échantillons ;
> Distribuer dans chaque cupule 25 pl de
Conjugué 1 (Anti-HBs/Biotine) ;
> Couvrir ensuite d'une feuille adhésive
> Immédiatement après la distribution du
Conjugué placer la plaque dans l'incubateur ;
> Laisser incuber 60 #177; 2 min à +37 #177;1
°C ;
> Enchaîner immédiatement le processus de
lavage, en retirant la feuille adhésive ;
> Aspirer le contenu de toutes les cupules ;
> Distribuer dans chacune des cupules environ 0.3 ml de
Solution de lavage ;
> Répéter 4 fois l'opération, en
respectant un temps de contact de 10 sec ;
> Dés la fin du lavage, distribuer
immédiatement le Conjugué 2 afin d'éviter tout
desséchement ;
> Distribuer 100 pl du Conjugué 2(Streptavidine/POD)
dans chaque cupule ;
> Couvrir d'une nouvelle feuille adhésive, et placer
immédiatement la plaque dans l'incubateur.
> Laisser incuber 30 #177; 2 min à 37
#177;1°C,
> Enchaîner immédiatement le processus de
lavage, en retirant la feuille adhésive ;
> Aspirer le contenu de toutes les cupules ;
> Distribuer dans chacune des cupules environ 0.3 ml de
Solution de lavage ;
> Répéter 4 fois l'opération, en
respectant un temps de contact de 10 sec ;
> Dés la fin du lavage, distribuer
immédiatement le Substrat afin d'éviter tout desséchement
;
> Distribuer dans chaque cupule 75 pl de la Solution d'emploi
du Chromogène ;
> Couvrir la plaque d'une nouvelle feuille adhésive
;
> Laisser incuber le Substrat 30 #177; 2 min à
+15/+25°C, à l'abri de la lumière ;
> Pour arrêter la réaction, retirer la feuille
adhésive et ajouter dans chaque cupule 75 pl de Solution d'arrêt
POD en respectant le même rythme qu'en 9 ;
> Pour faire une mesure photométrique dans l'heure qui
suit à 450 nm, la longueur d'onde de référence doit
être de 650 nm (éventuellement comprise entre 615 et 690 nm).
Si le photomètre nécessite un réglage sur
zéro, utiliser la Solution d'arrêt POD en respectant les
instructions données par le fabricant.
3. UNITE D'HEMATOLOGIE
L'hématologie est la science qui étudie le sang
sous tous ces aspects, morphologiques, physiologiques, chimiques,
génétique.
Elle une partie de la médecine qui traite des maladies du
sang et des organes hématopoïétiques (Larousse 1988).
3.1 FORMULE DE NUMEROTATION SANGUINE (FNS)
La formule de numération sanguine (FNS) ou
hémogramme permet de mesurer le nombre d'éléments de
chacune des trois catégories de cellules sanguines que sont les globules
rouges (hématies), les globules blancs (leucocytes) et les
plaquettes.
La numération globulaire consiste à compter le
nombre de globules de chaque catégorie, et la
formule leucocytaire à répartir les globules
blancs en différentes classes en fonction de leurs
caractéristiques.
La formule de numération fournit d'autres indications sur
les constituants du sang tels que :
Les hématies ou globules rouges :
(3.5 à 5.5 millions). Cet examen isolé oriente vers une
anémie (pas assez de globules) ou une polyglobulie (trop de globules).
Il permet aussi de voir s'il y a des formes anormales (schizocytes,
hématies falciformes).
L'hémoglobine : (11 à 16g)
une hémoglobine trop basse (inférieure à 10.5g) permet
d'établir un diagnostic d'anémie.
L'hématocrite : (37 à
47%) elle donne la concentration en hémoglobine dans le sang, elle est
abaissée dans les anémies, elle est augmentée en
particulier chez les consommateurs d'EPO. Le VGM ou volume
globulaire moyen (80 à 95). Il mesure la taille moyenne du
globule rouge. Ce volume diminue dans les anémies chroniques par
saignement ou manque de fer. Il augmente dans les anémies par carence en
vitamine, par mauvaise absorption alimentaire du tube digestif. Il augmente
aussi dans la consommation chronique de tabac ou d'alcool.
Les CCMH et TCMH respectivement
"concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine" et "taux
corpusculaire moyen en hémoglobine" n'ont pas d'intérêt
diagnostic sinon que le CCMH bas confirme une hypochromie (manque de fer).
Les leucocytes ou globules blancs. (1000
à 3500)
Leur mesure sert à s'assurer comme les globules rouges,
d'un nombre anormal de leucocytes, ou de formes anormales.
Trop de leucocytes peut correspondre à une inflammation
ou à une maladie de type leucémie (beaucoup plus rare). Les
formes anormales que l'on appelle des blastes font craindre une
leucémie, mais toutes les leucémies ne sont pas graves. Les
leucocytes sont classés en:
Polynucléaire neutrophiles :
(2000 à 7500 chez l'adulte) leur élévation
importante signe une infection type sinusite, appendicite etc. Mais ils
augmentent aussi chez le tabagique, sous traitement corticoïde, ou dans
certaines leucémies.
Polynucléaires éosinophiles
: (inf. à 650) leur élévation signe des terrains
allergiques, des terrains colitiques, des parasitoses (oxyures, vers
solitaire)
Polynucléaires basophiles (inf.
à 200) leur augmentation se rencontre dans certaines leucémies,
dans les cirrhoses et les problèmes thyroïdiens.
Lymphocytes (1000 à 4000 chez
l'adulte) Leur augmentation se constate dans beaucoup de maladies virales
(coqueluche, oreillons, brucellose, grippe etc.) mais aussi dans les
leucémies.
Monocytes (200 à 1000) leur nombre
augmente dans certaines maladies comme la mononucléose, après une
anémie et dans certaines leucémies.
3.2 PRINCIPE
Le sang est prélevé dans des conditions d'asepsie
très stricte, ensuite il est recueilli dans un tube portant un
anticoagulant comme l'héparine ou l'EDTA.
3.3 MATERIELS
· Auto analyseur
· Tube contenant l'EDTA 3.4 REACTIF
· Anti coagulant EDTA 3.5 TECHNIQUE
> On Prélève le sang qu'on met dans un tube
contenant l'EDTA ;
> On Numérote les tubes puis on les classe dans le
portoir ;
> On prend le tube et on l'agite un peu ;
> On ouvre ce dernier, et on le fait entrer dans l'auto
analyseur;
> L'auto analyseur va nous donner plusieurs chiffres des
éléments qui constituent le sang humain. 3.6
RESULTATS (sexe : Femme, âge : 57 ans)
n
GB 5.52 [10.3/ml]
n GB 4.94 [10.6/ml]
n HGB 1 [g/dl]
n HCT 43.3 [y]
n VGM 87.7 [F]
n TGMH 28.9 [pg]
n CCMH 30.0 [g/dl]
n PLQ 183 [10.3/ml ]
n
IDR - SD 42.6 [F1]
n IDR - CV 13. [Y]
n IDP 11.3 [F1] Constantes pour calculer GR, HBG, HCT
n VPM 10.0 [F1]
n P - RGC 25. 8 [%]
n PCT 0.24 [%]
n NEUT 3.01 [10.3/ml] 54.5 %
n LYMPH 1.99 [10.3/ml] 36.1 %
n MONO 0.24 [10.3/ml] 7.64 %
n EO 0.07 [1043/ml] 1.3 %
n BASO 0.03 [10.3/ml] 0.5 %
n RET 0.77 [%] 0.0380 [10.6/ml]
n
IRF 205 [%]
n LFR 97.5 [%]
n MFR 2.5 [%] Constantes pour calculer RET
n HFR 0.0 [%]
- Commentaires : négatifs
NB : Il existe deux genres de variation
du nombre globulaire : le nombre globulaire physiologique et le nombre
globulaire pathologique.
Physiologique : le nombre globulaire physiologique varie
selon l'âge, le sexe, l'altitude...
Pathologique : le nombre globulaire pathologique varie
selon la diminution ou l'élévation de l'hémoglobine (cas
d'anémie microcytaire ou macrocytaire) ; et l'élévation du
nombre de leucocytes ou globule blanc qui est appelée
Hyperleucocytose ou une diminution des GB appelée
Leucopénie.
VALEURS NORMALES DES GR, GB, PLQ
GR : -> Chez la femme :
4.500.000/mm3
-> Chez l'homme : 5 à
5.5millions/mm3
- Neutrophile 65%
- Lymphocyte 25 %
GB : 6000 -
10000/mm3 devisée en -
Monocyte 6 %
- Neutrophile 3%
- Basophile 1 %
PLQ : 200.000 - 400.000/
mm3
PRESENTATION DU SERVICE DE PHYSIOLOGIE
Le service de physiologie s'occupe de l'étude des
processus physiques et chimiques qui ont lieu dans les organismes vivants lors
de l'accomplissement des fonctions vitales. La physiologie étudie des
fonctions fondamentales telles que la respiration, la transmission des synapses
et le fonctionnement du système nerveux qui se produisent au sein des
cellules, des tissus, des organes et des divers systèmes organiques.
Ce service reçoit ainsi quotidiennement un nombre de 10
à 20 malades par jour sous avis médicale pour des contrôles
ou des diagnostiques de certaines maladies respiratoires et neurologiques.
4. ZONE DE TRAVAIL
1 1.1. LA RECEPTION
2 Elle comprend deux réceptionnistes, leur travail
consiste à la réception des patients.
1.2. ZONE MEDICALE
Cette zone comprend : deux médecins chefs, deux
maîtres assistants, et 4 médecins résidents, elle est
subdivisée en trois salles : EFR, EEG, EMG.
1.2.1. SALLE D'EXPLORATION DE LA FONCTION RESPIRATOIRE
(EFR)
Cette salle comporte un médecin chef et une assistante
qui s'occupe de tous les examens et exploration de la fonction respiratoire et
c'est au médecin de donner ou non la confirmation d'un éventuel
trouble ventilatoires pouvant être la cause de crises d'asthme.
1.2.2. SALLE DE L'ELECTROENCEPHALOGRAMME (EEG)
Cette salle comporte un
électroencéphalogramme qui est un appareil
d'enregistrement graphique de l'activité électrique du cerveau au
moyen d'électrodes placées sur le crâne du patient. Il
s'agit d'un examen indolore et sans danger.
1.2.3. SALLE DE L'ELECTROMYOGRAMME (EMG)
Cette salle comporte un électromyogramme
qui est un examen qui permet d'enregistrer l'activité
électrique spontanée d'un muscle ou d'un nerf. Le tracé
que l'on obtient s'appelle électromyogramme Technique.
PRESENTATION DES ZONES TECHNIQUES
1. SALLE D'EXPLORATION DE LA FONCTION RESPIRATOIRE
(EFR)
Les tests effectués dans la salle d'exploration de la
fonction respiratoire ont pour but d'explorer la capacité des poumons
lors d'une respiration.
Les tests suivent trois types d'examens : 1)
test de ventilation forcée, 2) test de
capacité vitale, 3) test des mouvements
ventilatoires.
Avant que le médecin effectue ces tests, il commence par
une petite consultation pour voir l'état de la maladie et son
avancement, toujours suivi d'un questionnaire médicale, qui comporte
:
|
Les coordonnés du patient (Nom, prénom,
numéro, date de naissance, adresse, race, poids, longueur,
hôpital...) ;
L'histoire de la maladie,
Voir si le patient est fumeur ou non (nombre de paquet de
cigarettes/jours, nombre d'année) ; L'humidité ou non du lieu de
résidence ;
Probabilité d'être allergique à quelque chose
ou à tel médicament ;
La date du début du traitement...etc.
|
1.2 Les Tests d'exploration de la Fonction Respiratoire
(EFR)
Les tests sont effectués pour voir la capacité
des poumons et pour le diagnostic d'une affection thoracique ou extra
thoracique pouvant retentir sur la fonction respiratoire. Diagnostic d'asthme.
Ces tests ont pour but la quantification des troubles fonctionnels et
évaluation de l'handicap.
L'EFR comportent toujours trois types d'examens : -
Examen 1 :
Appelé test de ventilation forcée ou
VF, utilisé pour voir la quantité d'air
inspiré.
Dans un premier temps le médecin demande au patient
d'aspirer puis d'expirer fortement en utilisant un
SPIROMÈTRE qui permet de mesurer les volumes et les
débits pulmonaires du patient.
La spirométrie de base mesure les volumes et les
débits mobilisables à la bouche. La précision et la
reproductibilité des mesures obtenues dépendent:
- De la coopération du sujet
- De sa motivation
- De sa compréhension
- Du pouvoir de persuasion du technicien
Un total de trois essais avec une reproductibilité
à 5% des deux meilleurs est habituellement suffisant. L'inspection des
courbes est indispensable avant de valider une mesure.
- Examen 2 :
Appelé test de capacité vitale qui mesure la
capacité des poumons lors d'une expiration.
Dans un premier temps le médecin demande au patient
d'inspirer à plusieurs reprises puis d'expirer doucement et
lentement.
La capacité vitale ou VC est le volume
d'aire mobilisée d'un effort d'inspiration et d'expiration
complète et lente, à partir d'une inspiration et expiration
totale.
La capacité vitale forcé ou FVC
est le volume d'aire mobilisé durant une expiration
forcée maximale suite à une inspiration normale.
- Examen 3 :
Appelé test des mouvements ventilatoires. Le
médecin demande alors au patient dans un premier temps de respirer
normalement puis d'inspirer et d'expirer fortement et rapidement en suivant la
recommandation du MVV.
Le mouvement ventilatoire maximale ou MVV est
le volume d'air mobilisé dans les poumons par des mouvements
respiratoires et expiratoires forcés durant 12 secondes
extrapolés à 1 minute.
1.3 RESULTATS
· Les résultats sont recueillis chez un premier
patient âgés de 74 ans, fumeurs pendant prés de 30 ans,
s'est abstenu de fumer il y'a maintenant 20 ans, atteint d'une maladie
chronique de type glaucome (maladie oculaire due à une pression
anormale à l'intérieur de l'oeil entraînant une baisse de
la vue pouvant aller jusqu'à la cécité).
Les résultats de ce patient ont été
positifs, parce qu'il prend de la Tangisine qui agit sur le SNC pour malade
néoplasique ou en cas de douleur de l'oeil.
· Le deuxième patient est une jeune fille de 23
ans qui souffre depuis 4 ans de troubles respiratoires aigus, a pris avant de
venir consulter sa dose de ventoline et de klenyle qui sont des
bronchodilatateurs (ouvre les bronches et permet une bonne respiration et
un soulagement en quelques minutes).
Les résultats de cette patiente ont été
positifs, car l'effet de ces bronchodilatateurs a faussé les
résultats et la patiente s'est trouvée obligée de revenir
le lendemain sans avoir pris de ces mêmes médicaments et cela pour
avoir le bon diagnostic.
Les Troubles Ventilatoires Selon La Classification ATS
|
Taux
|
Troubles obstructifs
|
Troubles restrictifs
|
FEV 1
|
70 -100 % 60 - 70 % 34 - 60 % Inf à 34 %
|
TO Moyen TO Modéré TO
Sévère TO Très sévère
|
|
FVC
|
Sup à 70 % 60 - 70 % 34 - 50 % Inf à 34 %
|
|
TR Moyen TR Modéré TR
Sévère TR Très sévère
|
|
|
Les Troubles Ventilatoires Selon La Classification Nhanes
III
|
|
|
Taux
|
Troubles obstructifs
|
FEV 1
|
Sup à 60 % 40 - 60 % Inf à 40 %
|
TO Moyen TO Modéré TO
Sévère
|
|
2. SALLE DE L'ELECTROENCEPHALOGRAMME (EEG)
L'EEG consiste à enregistrer l'activité
électrique des cellules nerveuses cérébrales à
l'aide d'électrodes superficielles placées au contact du cuir
chevelu. Les signaux sont recueillis à la surface du crâne sous
forme de modifications de champs électriques et magnétiques. Ces
signaux sont très faibles et doivent être amplifiés pour
l'interprétation après avoir été recueillis puis
analysés par informatique.
L'EEG se pratique pour établir le diagnostic et puis la
surveillance de l'épilepsie, pour évaluer le retentissement de
certaines tumeurs cérébrales et lors des traumatismes
crâniens.
Casque munie d'électrodes
- Photos d'une salle d'EEG
2.1 PRINCIPE
Cet examen consiste à enregistrer l'activité
électrique du cerveau sur un tracé. Il permet d'étudier et
de différencier ses rythmes principaux (delta, thêta, alpha et
bêta). Le plus souvent, l'examen est réalisé en état
de veille. Plus rarement, il a lieu après privation de sommeil ou sur
une durée de vingt-quatre heures...
On réalise cet examen le plus souvent pour
détecter une maladie épileptique (affection souvent
sousestimée) et en surveiller le traitement, mais aussi pour rechercher
d'éventuels signes d'encéphalite.
L'EEG permet également d'étudier le sommeil dans
certaines affections (syndrome d'apnée du sommeil...). Il est toutefois
supplanté par le scanner et l'IRM pour diagnostiquer une tumeur
cérébrale.
2.2 TECHNIQUE
Avant l'examen le médecin demande au patient uniquement
de ne pas mettre de laque ni de gel sur les cheveux, et d'avoir les cheveux
propres.
Il prescrira peut-être de ne pas prendre certains
médicaments le jour de l'examen, ceci pour ne pas perturber les
résultats.
L'EEG dure généralement un quart d'heure, mais il
faut compter vingt minutes avec la préparation. S'il s'agit d'un
électroencéphalogramme "de sommeil", il dure environ une
heure.
Il suit habituellement les étapes suivantes :
> Le patient est couché sur la table d'examen dans un
local peu éclairé ;
> Appliquer une pâte conductrice à des endroits
précis et symétriques du cuir chevelu où sont
placées des électrodes reliés à un appareil
enregistreur ;
> L'enregistrement débute les yeux fermés ;
> Ouvrir les yeux à plusieurs reprises, pour
étudier la bonne réactivité du cerveau ;
> Si l'état physique le permet, le médecin
demande au patient de respirer vite et fort (épreuve d'hyperpnée)
pendant une courte période (moins de trois minutes) ;
> Pour finir, le patient est soumit à une
épreuve lumineuse : elle consiste à regarder les flashs lumineux
intermittents d'un stroboscope (stimulation lumineuse intermittente ou SLI)
;
> Par ces différentes stimulations, l'objectif est de
révéler des anomalies, en particulier épileptiques.
2.3. RESULTATS
Des informations peuvent être communiquées
après l'examen par le médecin. Le compte rendu définitif
est généralement disponible dans les heures ou les jours qui
suivent , car l'interprétation du tracé est complexe et
difficile.
3. SALLE DE L'ELECTROMYOGRAMME (EMG)
Un électromyogramme est l'examen qui permet
d'étudier les nerfs et les muscles, fonctionnant à l'aide de
courants électriques de très faible intensité ainsi que
leur fonctionnement : on analyse ainsi la contraction musculaire et la
conduction nerveuse (capacité des nerfs à conduire le courant
nerveux).
L'électromyogramme évalue la
sévérité d'une atteinte nerveuse, précise le type
d'atteinte et son niveau, s'il s'agit d'une maladie localisée ou plus
générale.
Il est indiqué lorsque l'on suspecte une maladie de la
racine nerveuse, du nerf, de la jonction entre le nerf et le muscle, ou du
muscle.
Electrodes de stimulation
|
|
|
Photos 1 d'une salle d'EMG
3.1 INTÉRÊT
L'intérêt de l'EMG est variable selon les
parties du corps étudiées. Cet examen est particulièrement
utile dans certaines pathologies comme les myalgies (douleurs musculaires), la
myasthénie (fatigabilité musculaire extrême), ou certaines
paralysies.
Cet examen va servir à différencier un trouble
d'origine psychologique d'une atteinte du système nerveux central
(cerveau et moelle épinière).
Lorsqu'il existe un syndrome neurogène, qui se
caractérise par l'atteinte d'un nerf à la suite d'un traumatisme
ou d'une inflammation, l'électromyogramme permet de localiser le ou les
nerfs atteints et de préciser le mécanisme de cette
pathologie.
Le nerf est constitué d'un axone entouré d'une
gaine de myéline; grâce à cet examen, il est possible de
différencier l'atteinte de ces deux tissus et d'en connaître
l'origine. D'autre part, l'électromyogramme permet de suivre
l'évolution de la maladie et de confirmer le diagnostic. Cependant, cet
examen n'indique pas la cause des pathologies.
3.2 TECHNIQUE
Après un interrogatoire, durant lequel le patient
explique au médecin les symptômes dont il se plaint, et lui
indique les maladies dont il peut être atteint et pour lesquelles il
prend des médicaments, un examen clinique complètera ces
informations.
L'électromyogramme sera ensuite réalisé :
il ne nécessite aucune anesthésie locale. Il faut distinguer deux
types d'examen :
> L'examen de détection de l'activité
musculaire : consiste à enregistrer l'activité
électrique spontanée d'un muscle, tout d'abord au repos, puis
lors d'un mouvement volontaire.
> On dépose une électrode de stimulation
à la surface du muscle que l'on désire étudier. Celle-ci
à la forme d'une aiguille que l'on enfonce à travers la peau
jusqu'au muscle concerné. (Photos 2)
Photos 2 : l'EMG à l'aiguille
> L'électrode est reliée à un
appareil qui va reproduire (sur un écran puis sur un papier
déroulant) un dessin sous forme de graphique représentant une
succession de petites ondes comportant des pointes. Chacune d'elles correspond
à la contraction d'un muscle et plus précisément à
la contraction d'une unité motrice qui correspond à un groupe de
cellules musculaires (myofibrilles) commandées par une cellule
nerveuse.
> L'examen de stimulation de l'activité
musculaire procède différemment. Après avoir
stimulé un nerf
en utilisant un courant électrique indolore mais bref,
on voit apparaître une réaction musculaire. > Suivant les
individus et la pathologie en cause, la vitesse de conduction de l'influx est
différente. > Grâce à cet appareil, on peut ainsi
mesurer la vitesse de conduction neuro-musculaire, et ainsi avoir
une idée de la maladie en cause. Autrement dit la mesure
des vitesses de conduction nerveuse permet
d'apprécier la vitesse de conduction.
La vitesse de conduction =V (m/sec) = distanc du traj t
d s n rfs
t mps d la stimulation
|
|
> L'électromyogramme ne nécessite pas de
préparation particulière et se déroule sur une
durée allant de 20 à 40 minutes environ.
3.3 RESULTATS
Grâce aux renseignements obtenus par
l'électromyogramme il est possible de distinguer les lésions des
fibres constituant les nerfs de petits calibre et celles des nerfs de gros
calibres. En effet les causes étant différentes il permet
également de connaître le processus en cause et de savoir si
celui-ci est aigu (survenu relativement rapidement) ou chronique
(s'étalant dans le temps).
D'autre part l'électromyogramme autorise la surveillance
et la récupération de la fonction de la conduction nerveuse.
CHAPITRE 01
PRESENTATION DE LA POLYCLINIQUE DE SIDI
DJILLALI
La polyclinique de Sidi Djillali situé dans la wilaya
de Sidi Bel Abbes est un établissement sanitaire qui a récemment
ouvert ses portes. Il comporte ainsi plusieurs services et parmi ceux que j'ai
visité : le laboratoire des analyses médicales.
Le laboratoire de cette polyclinique est récent, il est
nouvellement équipé et a peu de personnel médical.
5. ZONE DE TRAVAIL
1.1. SECRETARIAT
Il comprend deux secrétaires, leur travail consiste
à la réception des patients, l'enregistrement des données
nécessaires (nom, prénom, âge, type d'analyse, code du
patient, et la date) et à la remise des résultats (le bulletin
médical).
1.2 SALLE DE PRELEVEMENT
En présence d'un médecin et d'une surveillante
médicale, cette salle assure le prélèvement sanguin sur
des patients non hospitalisé venus faire des analyses
hématologiques et sérologique (groupage, urée,
créatinine, cholestérol...).
1.3 LE LABORATOIRE
Le laboratoire est un local ou s'effectuent les diverses
analyses médicales tels que le groupage, le rhésus, la mesure de
la glycémie, l'urée, cholestérol, etc.
Le laboratoire fait aussi le test de détection la
toxoplasmose et la rubéole chez la femme enceinte.
Il est doté de matériel adéquat des
laboratoires du C.H.U. de Sidi Bel Abbes, comprend deux biologistes, et
laborantin dans la salle de lecture.
1.4 SALLE DE LECTURE
Cette salle est réservée à la lecture des
résultats par le spectrophotomètre, et pour le test de la toxo -
rubéole.
CHAPITRE 02
PRESENTATION DE LA ZONE TECHNIQUE
LE LABORATOIRE
Le laboratoire est une salle où s'effectuent les
différentes analyses médicales telles que la masure de la
glycémie, la VS, le cholestérol, l'urée, et la
détermination du groupage, ainsi que le dépistage de la
ToxoRubéole chez la femme enceinte.
1. LA GLYCEMIE
La glycémie est le taux de glucose dans le sang.
La glycémie normale de l'être humain est de 1
g/L, lorsque le taux monte à 1.8 g/L, une partie du glucose passe dans
l'urine (glycosurie). Un taux nettement excessif (2g et plus par litre) est une
hyperglycémie, un taux insuffisant (0.8 g et moins par litre),
est une hypoglycémie.
L'organisme se préserve de ces deux risques mortels
par une fonction complexe, la glycorégulation, à
laquelle prennent part, le foie, le pancréas, les reins, l'hypophyse,
les capsules surrénales, etc. (Larousse, 1988).
1.1. MATERIELS
· Tubes secs oxalates
· Centrifugeuse
· Portoir
· Spectrophotomètre
1.2. REACTIFS
· 1CC = 1 ml de réactif Glycol ;
· Sérum humain ;
· 1 CC de réactif de Glucose ;
· 10 ul d'étalon standard ;
1.3. METHODE
> Le patient doit être à jeun avant de faire un
prélèvement sanguin ;
> On prend trois tubes après centrifugation : le
blanc, contient 1CC de réactif Glycol, deux étalons, et le sujet
;
> On prend le portoir qui contient des tubes blancs et on les
remplit de 1CC de réactif de Glucose ;
> On ajoute 10 ul d'étalon standard + 1CC de
réactif de glucose ;
> On prend les tubes des sujets, et on leur ajoute 10 ul de
sérum + 1CC de réactif de glucose ;
> Après * ) heure, on procède a une lecture par
le spectrophotomètre, les valeurs normales de la
glycémie étant de 0.60 à 1.10 g/L.
> Après la lecture des résultats par
l'appareil, on termine par un rinçage à l'eau distillé.
1.4. RESULTATS
v' On peut lire les résultats automatiquement et
directement à partir du spectrophotomètre, avec le blanc dont la
longueur d'onde est de 505 nm ;
v' La concentration de l'étalon est de 1 g ;
1' La lecture des sujets est affichée automatiquement
à chaque fois qu'on met un tube dans un long tuyau très fin qui
absorbe le contenu du tube du sujet.
v' Les résultats des sujets sont classés dans le
tableau ci-dessous :
Numéro du sujet
|
Glycémie
|
Interprétation
|
1168
|
0.90
|
Glycémie normale
|
1169
|
1.20
|
Hyperglycémie
|
1170
|
1.20
|
Hyperglycémie
|
1171
|
1.10
|
Glycémie normale
|
1172
|
1.30
|
Hyperglycémie
|
1173
|
1.10
|
Glycémie normale
|
1174
|
0.70
|
Glycémie normale
|
1175
|
0.70
|
Glycémie normale
|
1176
|
0.50
|
Hypoglycémie
|
|
2. LA VITESSE DE SEDIMENTATION (VS)
Appelée en abrégé VS, il s'agit de
la vitesse avec laquelle les globules rouges d'un échantillon de sang,
contenu dans un tube étroit, se sédimentent,
c'est-à-
dire s'agglomèrent au fond du tube. Cet examen
est facile
à réaliser, mais donne des informat
ions imprécises.
On l'utilise cependant beaucoup dans le suivi de
certaines maladies inflammatoires, les rhumatismes par exemple.
La vitesse de sédimentation est
élevée dans la plupart des maladies infectieuses et
inflammatoires, en raison de l
'augmentation dans le sang des protéines de la
réaction inflammatoire comme le fibrinogène ou les
alpha 2-
globulines. Ces molécules vont précipiter
la chute des globules au fond du tube.
2.1. INTÉRÊT DE LA VS
La vitesse de sédimentation est le
tem
ps nécessaire aux éléments
cellulaires sanguins (globules blancs, -à-
globules rouges et plaquettes) pour sédimenter
c'est dire tomber librement au bas d'une colonne de sang
t exprimée en hauteur de
incapable de coaguler (grâce à
l'anticoagulant utilisé pour le prélèvement). Elle
es
cellules sédimentées mesurées au
bout d'1 heure et de 2 heures.
La VS est un élément d'orientation
diagnostique, non spécifique mais simple à réaliser,
concernant le nombre de globules rouges et leur volume, le
taux de certaines protéines, la viscosité du sang.
Résultats normaux de la VS :
Chez l'homme à la première heure :
inférieure à 20 mm ;
Chez la femme en période menstruelle à la
première heure : inférieure à 40 mm ;
-
Chez l'enfant et chez les personnes de plus de soixante
dix ans à la première heure : inférieure à
30 mm.
2.2. MATERIELS
· Pipette pasteur
· Appareil de sédimentation
· Anticoagulant EDTA
2.3. METHODE
> On prend 300 mm de sang, et on les prend avec la
pipet
te pasteur jusqu'au tube qui existent dans
l'appareil de sédimentation ;
>
On fait deux lectures à 1 heure d'intervalle
entre les deux manipulations avant et après
sédimentation des éléments du sang (voir
photo 1/photo 2).
Photo 1 : Résultat avant sédimentation
Photo 2 : Résultat après 1h
3. LE CHOLESTEROL
Le cholestérol est à la fois apporté par
l'alimentation et synthétisé par le corps humain, principalement
dans les cellules hépatiques et intestinales. Il entre dans la
composition des membranes des organites et des cellules animales. Le
cholestérol est également par un précurseur
métabolique des acides biliaires, de la vitamine D et des hormones
stéroïdiennes. Le cholestérol, molécule insoluble,
circule associé à des lipoprotéines (HDL, LDL et VLDL).
3.1 PRODUITS
· Eau distillé
· Echantillon requis : sérum ou plasma recueilli sur
héparine
· Réactif : R se compose de :
Tampon pipe, PH 6.7 50 mmol/L
Phénol 24 mmol/L
Cholate de sodium 05 mmol/L
Amino-4-antipyrine 0.5 mmol/L
Cholestérol estérase = 180 U/L
Cholestérol oxydase = 200 U/L Peroxydase
= 1000 U/L
· Réactif standard se compose de :
Cholestérol bovin 2 g/L
3.2 TECHNIQUE
> L'échantillon requis est le sérum ou plasma
recueilli sur héparine ou EDTA de patient à jeun ; > Dans la
mesure du cholestérol, il y'a deux réactifs : le réactif R
et le réactif Standard.
> Le réactif R peut être utilisé sur la
plupart des automates, semi automate et en méthode manuelle.
Sa longueur d'onde est de 500 nm.
Température : 37°C
Zéro de l'appareil : blanc réactif
|
BLANC
|
STANDARD
|
DOSAGE
|
Réactif R
|
300 uL
|
300 uL
|
300 uL
|
Eau distilée
|
3 uL
|
-
|
-
|
Standard
|
-
|
3 uL
|
-
|
Echantilon
|
-
|
-
|
3uL
|
|
> On mélange et on lit les absorbances (A)
après 325 secondes d'incubation ; > Pour le calcule du taux de
cholestérol, on suit la formule suivante : A dosage
A standard X n
4. L'UREE
L'urée est une substance azotée produite à
partir des protéines alimentaires ou constitutives de l'organisme,
l'urine contient en moyenne 18 a 22g d'urée.
Le taux d'urée dépend de la fonction
rénale, des apports alimentaires en protéines, de l'état
d'hydratation. L'augmentation de son taux dans le sang est
généralement liée à une altération
rénale.
- Les Valeurs normales d'urée
Homme : 3 à 7.5 mmol/l soit 0.18 à 0.45 g/l Femme
: 2.5 à 7 mmol/l soit 0.15 à 0.42 g/l
4.1 PRINCIPE
L'urée est dosée en cinétique selon la
réaction suivante :
Urée + H2O 2 NH3 + CO2
Les ions ammonium, en présence de salicylate et
d'hypochlorite de sodium réagissent en formant un composé de
couleur verte dont l'intensité est proportionnelle à la
concentration en urée.
4.2 MATERIELS
· Tubes secs hépariné
· Centrifugeuse
· Spectrophotomètre
4.3 REACTIFS
· 1CC = 1 ml de réactif Urée R1 ;
· Sérum humain ;
· 1 CC de réactif de Glucose R2 ;
· 10 ul d'étalon standard ;
4.4 METHODE
> Le patient doit être à jeun avant de faire un
prélèvement sanguin ;
> On prend trois tubes après centrifugation : le
blanc, contient 1CC de réactif d'urée R1, 10 ul d'étalon+
1CC de réactif urée R1 ;
> On prend 10 ul de sérum + 1CC de réactif + R1
;
> Après un quart d'heure, on ajoute R2 dans les trois
tubes b, e, s ;
> la couleur devient verte ;
> On ajuste le zéro du spectrophotomètre sur le
blanc réactif ;
> Après un quart d'heure, on procède à
la lecture par le spectrophotomètre ;
> Après la lecture des résultats par
l'appareil, on termine par un rinçage à l'eau
distillée.
5. TEST DE LA TOXOPLASMOSE
La toxoplasmose est une maladie très fréquente et
habituellement bénigne pour tous sauf pour la femme enceinte, elle est
due à un parasite, le "toxoplasma gondii".
La maladie acquise dans l'enfance confère une
immunité et une protection définitives. Les traitements sont
possibles pour la mère et pour l'enfant mais pas de vaccin à ce
jour.
Il est important de prévenir la femme enceinte des
principaux moyens de contamination pour les humains qui sont le chat, la viande
et la terre...
Il faut savoir que le toxoplasme traverse d'autant plus
facilement le placenta vers le foetus car des lésions induites sont
d'autant moins intenses que la grossesse est avancée.
Les manifestations maternelles de la toxoplasmose sont
surtout un syndrome grippal avec fièvre et asthénie et de
nombreux ganglions (une symptomatologie souvent discrète). Dans 80 % des
cas, la toxoplasmose maternelle n'est pas apparente.
5.1 MATERIELS
· Centrifugeuse
· Pipette pasteur
· Un agitateur
· Plaque de lecture
5.2 REACTIFS
· Réactif 1 de toxoplasmose (dilution 50/150 ul de
réactif)
· Réactif 2 (1 goutte de dilution+ 1 goutte de
réactif)
5.3 METHODE
> On à 450 ul de sérum humain + réactif
toxoplasmose ;
> On prend une goutte de sérum + 1 goutte de
réactif 2, et on les mélanges avec un agitateur spéciale
;
> On repose les deux gouttes sur une plaque en latex de
lecture (voir photos 1) ;
Photos 1 : plaque de lecture du test de la
Toxoplasmose
> Après 8 minutes on procède a une lecture
macroscopique de la plaque ;
> Si on remarque une agglutination, le test est positif, si
il n'ya pas d'agglutination le test s'avère négatif. 6.
LA RUBEOLE
La rubéole est une maladie virale difficile à
reconnaître et qui de plus passe souvent inaperçue, car ses
symptômes sont peu nombreux. Elle dure environ une semaine. Elle est
bénigne chez l'enfant mais dangereuse chez la future mère et son
bébé. L'incubation de la rubéole est de 15 jours avant
l'arrivée des premiers symptômes. La contagion à une
durée d'environ 8 jours suivant l'arrivée des boutons.
6.1 LE DANGER DE LA RUBEOLE POUR LA FUTURE MERE
Le danger, si danger il y a, ne vient pas des complications mais
du risque de contamination pour une future maman et donc pour son foetus. Il
s'agirait alors d'une rubéole congénitale.
Si la mère contracte l'infection pendant les 3
premiers mois de sa grossesse, le foetus pourrait alors développer des
malformations graves, qu'elles soient neurologiques (déficience
mentale), cardiaques, oculaires (cécité) ou auditives
(surdité). On propose alors une interruption thérapeutique en
début de grossesse, et savoir si la mère a déjà eu
la rubéole.
6.2 MATERIELS
· Centrifugeuse
· Pipette pasteur
· Un agitateur
· Plaque de lecture
6.3 REACTIFS
· Réactif 1 de la rubéole (dilution 50/150 ul
de réactif)
· Réactif 2 (1 goutte de dilution+ 1 goutte de
réactif)
6.4 METHODE
· On à 450 ul de sérum + 150 ul de
réactif de rubéole (dilution 50/150 ul de réactif) ;
· On prend 50 ul + réactif 2 (1 goutte de dilution+
1 goutte de réactif) ;
· On met les deux gouttes sur la plaque de lecture
(voir photos 2)
Photos 2 : plaque de lecture du test de la
Rubéole
7. GROUPAGE SANGUIN ABO - RHESUS D
La détermination du groupe sanguin consiste à
rechercher la présence ou l'absence des antigènes A et B
présents sur les globules rouges et les anticorps correspondants aux
antigènes absents dans le sérum. La détermination du
groupe dans le système Rhésus permet de distinguer les sujets
dits Rhésus D positif des sujets Rhésus négatif.
Les systèmes ABO et Rhésus sont les plus
importants à déterminer dans le cadre de transfusions sanguines
afin de respecter les règles de compatibilité. En effet,
l'injection de produit sanguin d'un donneur non compatible avec le groupe
sanguin du receveur peut entraîner des accidents transfusionnels
dramatiques. C'est pourquoi la détermination du groupe sanguin est si
importante et nécessite au moins 2 déterminations avant la
délivrance d'une carte.
7.1 LE SYSTEME ABO
Dans le système "ABO", les antigènes
présents sur les globules rouges s'appellent des agglutinogènes.
Chaque humain est caractérisé par la présence ou l'absence
d'agglutinogènes sur ses globules rouges. Il y a deux
agglutinogènes qui peuvent être présents ou absents sur nos
globules rouges, l'agglutinogène A et l'agglutinogène B et leur
présence détermine le type de groupe sanguin. Ainsi, selon que le
globule rouge porte:
l'agglutinogène " A" on est du
groupe sanguin "A "
l'agglutinogène "B
" on est du groupe sanguin
"B"
les agglutinogènes "A" et "B" on est du
groupe sanguin "AB"
aucun agglutinogène on est du groupe
sanguin "O"
|
|
|
De plus, chaque individu possède dans son plasma
des protéines de type globuline appelées
agglutinines.
Ces agglutinines sont des protéines qui ont une
complémentarité chimique spécifique aux
A spécifiques à l'agglutinogène
agglutinogènes. Aussi, nous pouvons retrouver des
agglutinines
agglutinines B
spécifiques à
l'agglutinogène B. Une agglutinine possède plusieurs
sites complémentaires à l'agglutinogène de telle
sorte que lorsque des agglutinines se retrouvent en présence de leurs
agglutinogènes spécifiques, il se forme des amas
de globules rouges attachés les uns aux autres. On appelle ce
phénomè l'agglutination des globules rouges.
Lors d'une transfusion sanguine, il faut
éviter à tout prix de faire agglutiner le sang du donneur. C'est
pourquoi il faut toujours tenir compte des agglutinogènes du donneur par
rapport aux agglutinines du receveur.
7.2 LE SYSTEME RH
Le système "RH
" est formé d'un groupe d'antigènes
portés aussi à la surface des globules rouges. On dit
de quelqu'un qu'il est:
"RH+" s'il possède l'antigène "
RH" sur ses globules rouges
Normalement, il n'y pas d'anticorps anti-Rh
dans le sang sauf dans le cas d'une mère "
enfant "RH+ " ou dans le cas d'un individu
"RH-" qui a reçu une transfusion de sang "
éviter de donner du sang porteur de
l'antigène Rh à un individu qui ne l'a pas car l'organisme de ce
dernier réagira en fabriquant des anticorps
anti-Rh. Ces anticorps ne causent pas de dommages
immédiatement, mais lors d'un deuxième contac
t avec l'antigène Rh, ils provoqueront une
agglutination des globules rouges pouvant ainsi causer des
dommages importants.
7.3 MATERIELS
· Plaque blanche
· Tubes secs citraté ou EDTA
· Pipette pasteur
7.4 REACTIFS
· Sérum anti A
· Sérum anti B
· Sérum anti AB
· Sérum anti D
7.5 TECHNIQUE
> On prend 6 tubes contenant le sang à analyser ;
> On dépose sur une plaque blanche, côte à
côte, une goutte de sérum qui contient des agglutinines A (anti A)
et une goutte de sérum qui contient des agglutinines B( anti B) ;
> On ajoute ensuite à chacune de ces gouttes une goutte
de sang de l'échantillon à tester (voir photo 3)
;
Photo 3 : Test de détermination du système
ABO avant agglutination
> On brasse légèrement la goutte et on attend
quelques secondes ;
> On peut déjà remarquer si les globules
rouges qui contiennent des agglutinogènes, formeront une réaction
d'agglutination avec les agglutinines correspondantes et nous pourrons voir des
agrégats de globules rouges sur la plaque. (voir photo
4)
Photo 4 : Test de détermination du
système
ABO après agglutination
7.6 RESULTATS
o Les résultats sont résumés dans le tableau
ci-dessous :
Numéro de l'échantillon
|
GROUPE SANGUIN
|
1
|
A+
|
2
|
AB+
|
3
|
B+
|
4
|
O+
|
5
|
A+
|
6
|
B+
|
- On aura alors :
o Un sang du groupe A qui présentera un agrégat
avec les anti A et rien avec les anti B. o Un sang du groupe B qui
présentera un agrégat avec les anti B et rien avec les anti A.
o Un sang du groupe AB qui présentera un agrégat
avec les anti A et un agrégat avec les anti B.
o Un sang du groupe O qui ne présentera aucun
agrégat avec les anti A de même qu'avec les anti B
Pendant la période passé aux services du C.H.U
de SIDI BEL ABBES et au Laboratoire de La Polyclinique de SIDI DJILLALI, je me
suis familiarisé avec un environnement technique et un ensemble de
méthode d'analyse médical qui s'est avéré
être très lucrative pour mon expérience professionnelle
aussi bien en ce qui concerne le domaine technique que l'aspect humain. En
plus, visiter de tous ces services m'a permis d'avoir une vision
détaillé sur cette discipline en termes d'organisation, de
gestion, pratique...
Le fait de travailler en équipe et utiliser des
procédés et des méthodes existantes m'a permis de
m'intégrer dans un groupe de travail et de voir en quoi consistait le
travail d'un biologiste au sain d'un établissement sanitaire.
Adénofibrome : tumeur bénigne
atteignant la glande mammaire.
Anatomopathologie : spécialité
médicale technique, humaine et vétérinaire, qui se
consacre à l'étude des lésions macroscopiques et
microscopiques des tissus pathologiques prélevés sur un sujet
vivant ou décédé.
Aigüe : se dit d'une douleur vive
Biopsie : enlever la totalité d'une
lésion avec des berges en tissu sain, afin de faire simultanément
le diagnostic anatomo-pathologique et le traitement radicale.
Bile : fluide jaune-verdâtre, basique (pH
compris entre 7,6 et 8,6) qui favorise la digestion, plus spécifiquement
celle des graisses.
Curetage : opération qui consiste
à gratter la paroi d'une cavité, généralement pour
éliminer des tissus anormaux ou pour un examen des tissus.
Conoïde : a la forme d'un cône.
EDTA : sigle de l'acide
éthylène-diamine-tétra acétique. La formule
chimique de cet acide diaminotétracarboxylique est C10H16N2O8
de masse molaire 292,24264 g mol-1.
Frottis : étalement, sur une lame de
verre, d'un liquide ou de cellules prélevées par grattage, pour
permettre leur examen au microscope après coloration
appropriée
Hystérectomie : ablation chirurgicale
de l'utérus qui est un organe musculaire situé dans le petit
bassin, cet organe peut être à l'origine de nombreuses pathologies
gynécologiques. Certaine d'entre elles sont traitées par
l'hystérectomie
Hypophyse : Glande de petite taille
située à la base du cerveau, dans une chambre osseuse à sa
taille, appelée la selle turcique.
Lipome : Tumeur bénigne du tissu gras ou
adipeux qui se présente comme une tuméfaction souple ou molle
située sous la peau.
Monoclonale : en génétique,
dérivé d'un seul et même clone cellulaire.
Néphrologie : spécialité
médicale visant à prévenir, diagnostiquer et soigner les
maladies des reins.
Paraffine : substance solide, blanche,
tirée des schistes bitumineux chim : nom génétique des
carbures d'hydrogène saturés de formule
CnH2n+2.
Pleural : qui appartient à la
plèvre.
Pupille : orifice de 3 ou 4 mm, situé au
centre de l'iris et qui permet, suivant la contraction ou la dilatation de son
diamètre de quantifier la lumière pénétrant dans
l'oeil.
Rectum : la portion terminale du gros intestin
(côlon), juste avant que celui-ci ne débouche à
l'extérieur par l'anus.
Septicémie : désigne une infection
grave de l'organisme se caractérisant par la présence dans le
sang de germes pathogènes (susceptibles de provoquer une maladie).
TGO : Transaminases : ASAT = Aspartate Amino
TGP : Transaminases : ALAT = Alanine Amino
Transférase
Uretère : long conduit bilatéral
(il en existe 2) transportant l'urine excrétée par les reins vers
la vessie où l'urine s'accumule en attendant d'être
expulsée vers l'extérieur par l'urètre.
.
LAROUSSE TROIS VOLUMES EN COULEURS ; 1988, LAROUSSE, éd.
1990, France, p.59, 721, 370.
MARSAN, 2001, lésion bénignes-les
fibroadénomes, In/Diebold J ; cytopathologie mammaire par ponction,
éd. ELSEVIER. Paris, P.91.
ATLAS DEPOCHE D'embryologie, éd, Ellipses marketing S.A.,
Paris, P.232, 235, 241, 245.
http://www.2.ac-lyon.fr/enseigne/biotech/microbio/milieux.html
http://www.doctissimo.fr/htm
http://www.medecine-et-sante.com/maladiesexplications/nfs.html
http://www.pratique.fr/Santé/examencomp/em32a17.htm
http://www.aly-abbara.com/livre
gyn obs/termes/utérus.html
http://upload.wikémédia.org/wiképédia/fr/c/cb/antibiogramme.jpg
http://fr.wiképédia.org/wiki/ionogramme
http://www.chusa.upmc.fr/physio/Index.html
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