I.9.
FONCTIONNEMENT
Il est question de démontrer et d'épingler les
fonctions de chaque service vis-à-vis de l'autre présenté
dans l'organigramme et cela suivant l'hiérarchie des sections
précédemment citées
I.
Section Coordination
Le service est assumé par le chef de la mission
diplomatique et en cas d'absence de lui-ci, le service est dirigé par le
chargé d'affaires a.i, celui-ci sera à la tête de la
mission.
Tous les rapports mensuels ou tri mensuels en provenance de
tous agents des sections lui sont soumis.
Il est le coordonnateur et l'organisateur de la mission
diplomatique selon les prescriptions de l'organigramme type initié par
le ministère des affaires Etrangères et de la coopération
internationale ayant cette compétence dans ses ressorts.
Toutes les mesures ainsi que les décisions qui engagent
directement ou indirectement l'ambassade révèlent de la
compétence de l'Ambassadeur, aucune activité qui engage la
mission ne doit pas être initiée ou entreprise sans qu'il soit au
courant de la dite activité.
Il représente l'Etat congolais en miniature au sein du
pays d'accueil et doit lui rendre compte de toute situation au sein de
l'Ambassade mais aussi du pays hôte.
Il organise de concert avec la section politique dans les
simples raisons de consolider les liens d'amitié et de
coopération entre les deux Etats.
Il préside toutes les réunions organisées
au sein de la mission dans le cadre du ré lancement et la promotion de
l'Administration.
II.
Section Politique et Juridique
La section politique et juridique est purement
stratégique dans le seul sens que plusieurs questions juridiques et
politiques faisant pionner la diplomatie sont traitées dans ce
bureau.
Les compétences ainsi que les attributions reconnues
à cette cellule composée des diplomates sont nombreuses à
savoir :
- le bureau intervient dans les arrestations arbitraires des
congolais résidant au Burundi.
- la résolution dans les limites admises par la loi,
des problèmes de patrimoine en matière d'héritage ainsi
que des litiges opposants les sujets congolais
- il facilite les congolais lésés à
comparaître dans la juridiction compétente pour la meilleure
résolution du problème
- le bureau s'occupe également de la résolution
dans le cadre professionnel de réparer les litiges opposants les
différents agents au sein de la mission dans la mesure du possible et de
sa compétence qui lui est reconnue.
- la consolidation des relations diplomatiques entre les deux
Etats.
III. Section Culturelle
Durant notre processus de stage, nous nous sommes
confirmés d'un adage « l'habit ne fait pas le
moine » dans le prétexte que le nom attribué à
la section culturelle et les tâches assumées par cette cellule ne
sont pas compatible, il s'agit bel et bien d'une agence de renseignement qui
travaille sous coulisse de ce nom.
Cette cellule traite des matières purement
sécuritaires tant de l'Ambassade que du territoire congolais en
entier.
Comme nous aurons à le souligné dans les
sections suivantes qui constituent la mission, avant l'octroie de tout document
le requérant est tenu de remplir un formulaire clarifiant son
identité puis le formulaire sera déposé dans ce bureau
pour un examen critique dirai-je, donc de la sincérité et de
l'originalité du requérant ainsi que toutes les pièces
présentées pour que le service donne soit un avis favorable au
défavorable pou le document demandé en dé an une
durée de 48heures.
Ces agents travaillent sous l'ordre de la présidence,
ils sont accrédités par la présidence au ministère
des affaires étrangères où ils reçoivent le statut
de diplomates.
Ils renseignent et informent le gouvernement central de toutes
les situations qu'ils observent au Burundi, ce qui a trait à la
politique, à la sécurité ainsi qu'au climat de relation
entre Congolais et Burundais et tout cela en guise de prévention face
à certains défis majeurs qui peuvent ou pourront survenir, par
exemple pour une autorité Congolaise qui veut se rendre au Burundi, le
service doit se rassurer de l'atmosphère sécuritaire et cela
relève de leur compétences respectives.
Etant donné de la situation politique et
sécuritaire souvent tendues entre les deux pays, les agents de
renseignements sont contraints de jouer une diplomatie secrète. Et cela
d'ailleurs l'efficacité de ce service qui exige le courage exceptionnel
de livrer une information réelle pour l'intérêt
supérieur de la patrie même si cela va à l'encontre des
aspirations du gouvernement en place.
D'où ces agents sont très exposés au
danger, il est aussi nécessaire de signaler que les agents de la section
culturelle jouissent une certaine autonomie de pouvoir vis-à-vis du chef
de la mission diplomatique dans la simple raison que leur domaine
d'intervention et la répartition de leur tâche relève de la
présidence et cela est démontré par le seul fait qu'ils ne
font pas leur rapport de sécurité au chef de la mission mais
plutôt à la présidence.
Le service dépend directement de la direction
générale de l'Agence Nationale de Renseignement mais
néanmoins Administrativement le service a des obligations et des
injonctions à recevoir en provenance de la hiérarchie de
l'Ambassade.
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