5- Conclusion
Au terme de notre étude, cet outil diagnostique nous a
permis d'apercevoir que les apprenants avaient de connaissances de base sur le
mode de prévention, malheureusement quelques unes étaient mal
intégrés, comme à la question 9 et 36 : <<
L'utilisation du condom peut-il prévenir toutes les ITS, y compris le
VPH ?>>, ou 44 % des apprenants ont des conceptions erronées.
D'autre part, il ressort aussi que plus de 50% des apprenants ont des
conceptions erronées dans le mode de transmission et le nombre de
personnes atteintes des ITS comme les questions 19, 20, 21, 23, 27, 34.
Démarche à suivre pour améliorer notre
enseignement :
En général, afin de rectifier leurs
connaissances, il est judicieux de tenir compte de leur connaissances
antérieures, ainsi les questions 1,2,5,6,7,8,10,11,12,18,26,29,30,31,33
et 35 de cet outil diagnostique (ayant un taux de succès de 80% des
apprenants) pourraient être utilisé par les enseignants en
préambule à la théorie enseignée. L'enseignant
pourrait y prendre appui, par la suite, modifier les questions et les
approfondir, afin de confronter les apprenants a un nouvel
élément. L'enseignant doit ajouter les ateliers de pratique ou
les élèves manipuleront des objets, de même que des
ateliers de discussions ou les élèves compareront leurs
interprétations avec d'autres personnes pour les solidifier ou les
rectifier. De ce fait, les étudiants seront plus en mesure de briser
les mauvais liens dans leur savoir et être plus réceptifs à
l'enseignement de la matière. Ce qui facilitera l'apprentissage et ses
mêmes questions pourront être utilisé en post-enseignement
(retour sur l'apprentissage) pour valider les apprentissages auprès des
étudiants. En ce qui concerne la question 4, 7, 34 ; l'enseignant doit
utiliser un support visuel et interactif pour briser les conceptions
erronées des étudiants.
Voici quelques suggestions d'apprentissage faites suite aux
questionnaires :
1- Pour les aider à comprendre, que le type de VPH
causant les verrues, peut se transmettre d'une personne à une autre par
contact cutanée, nous leur avons présenté un film de 5
minutes, montrant la transmission par l'intermédiaire d'une coupure ou
lésion de la peau, ensuite le virus infecte les cellules qui forment les
différentes couches de la peau, en conséquence le fait de marcher
pieds nus dans les endroits publics peut représenter une source de
risque pour les infections.
2- Nous avons représenté le virus et la
bactérie, et ensuite pratiqué de l'expérience visuelle
avec un microscope électronique pour qu'ils comprennent mieux la
différence entre le virus et la bactérie.
Amélioration à faire :
-Poser des questions plus ouvertes, pour confronter les
apprenants à justifier leurs réponses.
-Trouver des ateliers de pratique ou les élèves
manipuleront des objets, de même que des ateliers de discussion.
-Faire un retour réflexif sur l'apprentissage.
-Utiliser de support visuel et interactif.
Pour conclure, ce travail nous a permis de ressortir les
connaissances erronées des apprenants au moyen des questionnaires et de
faire des analyses d'améliorations; de nous remettre en question sur
notre enseignement, de trouver la voie permettant d'aider les
élèves à briser leurs conceptions erronées et enfin
nous améliorer à transmettre le savoir.
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