TRAVAIL DE SESSION
TITRE : Les infections transmises
sexuellement (ITS) : Le VPH (virus du papillome
humain)
Travail présenté à
M. Jesús Vázquez-Abad
Par :
Pierre Marc Ngamaleu
Université de Montréal
Automne 2011
Table des matières
1 Introduction. 3
2
Les notions et les habiletés
impliquées
. 3
2.1
Historique
. 3
2.2
Situation au Canada
4
2.3
Situation au Québec
. 5
2.4
Conceptions alternatives
6
3
Transposition/reformulation pour le
niveau ciblé
8
4
Évaluation diagnostique
9
4.1
Les questionnaires
. 9
4.2
Résultats et analyses
10
4.3
Décisions prises
24
5
Conclusion
27
6 Références
29
7 Annexes 30
1 Introduction
Dans la société actuelle, l'infection transmise
sexuellement par le VPH affecte des millions de personnes et est la plus
répandue en Amérique du Nord. La mise sur le marché dans
les dernières décennies d'un vaccin a atténué
l'ampleur de la propagation de la maladie, mais cependant, la prévention
reste le moyen efficace de combattre le VPH et d'élucidée de
nombreuses conceptions erronées liés à cette maladies tels
la transmission en mangeant ensemble, par la sueur, etc.
Dans ce concept général qu'est la
perpétuation des espèces, se retrouve comme concept prescrit du
2er cycle, les modes de reproduction, les organes reproducteurs, la
fécondation, la grossesse, les stades de développement humains,
la contraception et les maladies transmises sexuellement, alors que les
élèves sont à leurs premiers balbutiements avec la
sexualité. Au moins 70 % des hommes et des femmes qui ont des
relations sexuelles seront atteints d'une infection à VPH au moins une
fois dans leur vie et environ 3 à 9 millions de Canadiens sont
infectés par le VPH.
Dans ce contexte, ou plusieurs conceptions erronés
demeurent ancrées aux élèves, le défi dans cette
étude est donc de toucher les élèves grâce à
un outil diagnostique permettant de mieux cerner le sujet par les
élèves, construire leurs connaissances et d'établir les
fondations d'un futur enseignement, tout en s'assurant que l'apprentissage
touchant ce concept intégré sera utilisé par les
apprenants à bon escient et lèvera des tabou.
2-Les notions et les habiletés
impliquées
2-1 Historique
Le potentiel oncogène (cancérogène) des
papillomavirus est connu depuis 1935, date à laquelle Rous et Beard
montrent que ce virus est responsable de verrues cutanées chez le lapin,
qui peuvent se transformer en cancer. De nombreux virus de la même
famille ont été découverts chez de nombreuses
espèces animales (bovins, cervidés, chiens, singes) et chez
l'homme. On connaît actuellement près d'une centaine de
papillomavirus humains, responsables d'une grande variété de
tumeurs, le plus souvent bénignes, au niveau de le peau et des
muqueuses, allant de la simple verrue cutanée ou plantaire, au cancer du
col utérin, ou au cancer anal.
Les papillomavirus humains (HPV) infectent donc strictement
l'homme ou la femme. Ils sont transmis par contact direct à travers des
microlésions de la peau ou des muqueuses, ou au cours de rapports
sexuels. La transmission de la mère à l'enfant, au moment de
l'accouchement, peut être à l'origine d'une papillomatose
laryngée chez l'enfant, si la mère est porteuse de condylomes
anaux ou génitaux.
L'infection génitale à papillomavirus humain est
l'une des maladies sexuellement transmises les plus fréquentes chez
l'homme et chez la femme, et 40 % des femmes en activité sexuelle
sont ou ont été exposées à ces virus. L'avancement
des connaissances sur le VPH s'est accéléré au cours de la
dernière décennie et reconnaître l'importance d'un
problème de santé publique est le premier pas vers la
prévention, mais il est essentiel de comprendre le mieux possible les
diverses composantes de la problématique pour identifier les
stratégies et interventions qui sont le plus susceptibles d'avoir un
impact réel sur la santé de la population.
La prévalence de l'infection au VPH varie selon le pays
et la population étudiée: le VPH est retrouvé au niveau du
col de l'utérus chez 5 à 50 % des femmes asymptomatiques
d'âge reproductif (Franco 1997). Les femmes jeunes sont les plus à
risque d'avoir une infection au VPH. Ainsi, les études menées
auprès d'étudiantes universitaires américaines ou de
jeunes femmes ont mis en évidence des prévalences du VPH
particulièrement élevées, soit de 26 à 39 % (Ho
1998, Kotloff 1998, Peyton 2001). Chez les hommes, la prévalence du VPH
varie entre 3 % en Espagne et 39 % au Brésil (Franceschi 2002).
Selon Collins (2002), le temps moyen d'acquisition de
l'infection après la première relation sexuelle est de 2,6 mois.
Par la suite, l'incidence de l'infection au VPH diminue avec l'âge. Ainsi
dans l'étude de Kibur (2000a) l'incidence annuelle de l'infection au VPH
16 était de 13,8 % chez les femmes de moins de 17 ans et de 1,3 % entre
23 et 25 ans.
2-2 Situation au Canada
Au Canada, l'étude de Sellors, effectuée en
1998-1997 auprès de 909 femmes âgées de 15 à 49 ans,
sélectionnées dans toutes les régions d'Ontario, a
démontré une prévalence globale du VPH de 13,3 % (Sellors
2000a). Dans un groupe de 105 étudiantes universitaires de Toronto, en
1990, la prévalence de l'infection au VPH était de 18,1 %. Ratnam
(2000) a identifié une prévalence des VPH oncogènes de
10,8 % dans un groupe de 2 098 femmes de Terre-Neuve, entre 1996 et 1998. Les
valeurs de prévalence identifiées par ces études sont
comparables à celles d'autres études réalisées
ailleurs dans le monde.
L'étude de Healey (2001) porte sur
l'épidémiologie de l'infection au VPH chez les femmes de 13
à 79 ans de Nunavut. Dans cette population avec une incidence
élevée du cancer du col, la prévalence de l'infection au
VPH oncogène était de 26 %, soit plus que le double des
résultats des autres études canadiennes.
2-3 Situation Au Québec
Au Québec, la première estimation de VPH, est
celle de Richardson et al (2002), selon laquelle la prévalence de
l'infection au VPH dans une population de 621 étudiantes universitaires
de Montréal était de 29 % en 1996, avec 21,8 % des infections
associées à des types de VPH à haut risque et 14,8 %
à des types de VPH à faible risque. Cette étude suit
à celle de Richardson et al (2000), réalisée entre 1992 et
1993 auprès de 375 étudiantes universitaires, toujours à
Montréal. Dans ce groupe de jeunes femmes, la prévalence totale
de l'infection au VPH, était de 22,7 %. Les types de VPH à haut
risque étaient présents chez 11,8 % des femmes, ceux à bas
risque chez 6,2 %, tandis que 7,1 % des participantes avaient des types non
identifiés. Par ailleurs, 2,7 % des femmes avaient des infections
multiples, incluant au moins un type de VPH à haut risque (Richardson
2000). Dans l'étude de Richardson (2002), l'incidence cumulative sur
deux ans était de 36,4 % pour tous les VPH, de 29,2 % pour les VPH
à haut risque et de 23,9 % pour les VPH à bas risque.
Figure 1 : Fardeau québécois estime des
diagnostics lies aux VPH, Organisation Mondiale de la Sante(OMS) ,2000 -
2005
2-4 Conceptions alternatives
En général, l'environnement social (la famille,
les amis et l'école) contribuent en grande partie à
l'éclosion de certaines conceptions erronées au sujet des
maladies sexuellement transmissible (MST) et en particulier de l''infection par
le virus du papillome humain (VPH). Quel que soit sa nomination selon les
auteurs, conceptions alternatifs, conceptions erronées, obstacles ou
erreurs, il ne faut pas le symboliser et le représenter comme un
échec. Il faut se questionner, analyser, combler les manques et trouver
une solution d'apprentissage pour élucider de la conception
erronée. Ce type d'analyse à un double avantage tant pour les
enseignants pour les élèves :
- pour les enseignants; adapter sa pédagogie
d'apprentissage en fonction des conceptions alternatives de sa classe
- pour les élèves; découvrir son erreur,
lui permettant de franchir l'obstacle qui est à l'origine de sa
conception erronée.
De ce fait, on doit considérer les conceptions
alternatives comme une partie intégrante de l'apprentissage entre
l'enseignant et l'élève.
Quel que soit leur origine : ontologique,
épistémologique, didactique, pédagogique, dû
à la transposition didactique, parfois une mauvaise utilisation des
moyens de la technologie, du langage, du contrat didactique..., les conceptions
alternatives bien identifiées et analysées, peuvent être
utilisé comme un grand moyen pour franchir les obstacles et aider
à l'apprentissage.
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, la
situation se complique davantage, lorsque ces dernières sont
considérées comme tabou. Même si, les familles
conservatrices sont les plus visées du tabou, plusieurs études
ont montré, qu'en général les jeunes renfermés dans
leur silence, construisent une réalité fragile basée sur
la honte et la culpabilité,.... En plus, même certains milieux
éducatifs considèrent la sexualité est un tabou, amenant
l'installation d'un dialogue entre camarades pouvant renforcer les conceptions
alternatives.
Concernant, le virus du papillome humain, et suite à
une étude détaillée de la bibliographie plusieurs
conceptions alternatives énumérées ci-dessous ont pu
être sélectionné et mérite d'être
étudié chez les jeunes adolescents:
-J'ai eu le vaccin, alors je n'ai pas besoin d'utiliser des
préservatifs pendant les rapports sexuels.
-On peut attraper une MST dans les toilettes publiques.
-Les MST sont des infections qui surviennent uniquement lors de
la pénétration vaginale.
-Les MST sont toujours visibles, vous serez en mesure
de savoir si votre partenaire à une MST sans avoir à provoquer
une conversation délicate.
-Vous ne pouvez pas attraper deux
fois la même MST
-Le VPH, le VIH et l'herpès sont des virus identiques
-Le VPH n'affecte que les filles et les jeunes femmes
-L'utilisation du condom peut prévenir toutes les ITS, y
compris le VPH
-Je ne peux pas contracter le VPH si je ne fais que toucher mon
partenaire ou si nos rapports se limitent au sexe oral
-Le VPH est une maladie des homosexuels
-On peut facilement se rendre compte que son partenaire est
infecté au VPH
-Le VPH ne peut pas m'affecter parce que j'ai un seul partenaire.
Le virus n'affecte que les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels
-Les verrues génitales peuvent être des
symptômes avant-coureurs d'un cancer
-Si je contracte le VPH, je vais forcément
développer un cancer
-Le test de Pap indique si on a contracté le VPH ou
d'autres ITS
-La vaccination contre le VPH m'offre une protection contre ce
virus et d'autres ITS
-Je n'ai pas besoin du vaccin contre le VPH car je ne suis pas
active sur le plan sexuel
-Le vaccin contre le VPH peut prévenir les grossesses
-La vaccination contre le VPH infecte la personne avec le virus,
l'immunisant ainsi contre celui-ci
-Une fois vaccinée, je n'ai plus besoin de subir de
tests de Pap
3-Transposition/reformulation pour le niveau
ciblé
Le concept des infections transmises sexuellement est l'un
des sujets tabous à l'adolescence, car les élèves sont
réceptifs au sujet liés à la sexualité au
secondaire à cause de l'immaturité; première
expérience tentée; etc. L'intégration des connaissances
autours de ce sujet sans provoquer des émotions aux apprenants du
2er cycle, demeure un défi pour l'enseignant. Il importe de
s'assurer d'outiller l'élève des principes de base de la notion
du fonctionnement de la reproduction, en y intégrant la contraception et
les infections transmises sexuellement. Certes, nous devons préparer
l'apprenant à traverser cette période de
vulnérabilité en adoptant un bon jugement et comportement sexuel.
Dans cet optique, les questionnaires de note apprentissage non
seulement démystifieront les conceptions erronées liés
à cette infection et analyseront le comportement sexuel des apprenants,
mais aussi toucheront principalement les modes de propagation, les personnes
atteintes, les traitements et la prévention afin de sensibiliser
l'apprenant à sa santé et à son environnement.
4-Évaluation diagnostique
4-1 Les questionnaires
Notes : ITS : infections transmises sexuellement
VPH : virus du papillome humain
VIH : Virus de l'immunodéficience
humaine (virus qui cause le SIDA)
MST : maladies sexuellement transmises
Cochez la case : Vraie ou Faux
|
1-J'ai eu le vaccin, alors je n'ai pas besoin d'utiliser des
préservatifs pendant les rapports sexuels.
2-Attraperiez-vous le VPH, si une personne infectée
tousse ou éternue sur vous?
3-Les IST sont-elles des infections transmises seulement lors
de la pénétration vaginale ?
4-Un virus est une petite bactérie.
5-Pouvez-vous attraper deux fois la même IST(VPH) ?
6-J'ai attrapé Le VPH mon corps est immunisé
contre ses virus
7-Le VPH, le VIH et l'herpès sont-elles des virus
identiques ?
8-Le VPH n'affecte-il que les adolescents ?
9-L'utilisation du condom peut-il prévenir toutes les
ITS, y compris le VPH ?
10-Le VPH est-elle une maladie des homosexuels ?
11-Peut-on facilement se rendre compte que son partenaire est
infecté au VPH ?
12-Le VPH n'affecte-elle que les personnes qui ont plusieurs
partenaires sexuels ?
13-Les verrues génitales peuvent-elles être des
symptômes avant-coureurs d'un cancer ?
14-Si je contracte le VPH, vais-je forcément
développer un cancer ?
15-Une personne qui a contracté le VPH peut
guérir si elle est traite convenablement.
16-La vaccination contre le VPH m'offre-elle une protection
contre ce virus et d'autres ITS ?
17-Je n'ai pas besoin du vaccin contre le VPH car je ne suis
pas active sur le plan sexuel.
18-Le vaccin contre le VPH peut-il prévenir les
grossesses ?
19- Au moins 70 % des hommes et des femmes qui ont des
relations sexuelles seront atteints d'une infection à VPH au moins une
fois dans leur vie.
20-Le VPH est-il transmis d'une personne à l'autre
par contact cutané.
21- Peut-on s'infecter du VPH en marchant pieds nus dans
les endroits publics ?
22-Une mère atteinte d'une infection par le VPH
peut également transmettre le virus à son bébé au
cours de l'accouchement.
23-Les condylomes génitaux sont de petites
lésions plates ou en forme de chou-fleur. On les retrouve sur les
régions génitales, notamment le vagin, le col utérin, la
vulve, le pénis, le scrotum et l'anus. Ils sont habituellement
indolores, mais ils sont susceptibles de saigner ou de provoquer des
démangeaisons ou un écoulement.
24-Les infections par le VPH causent les verrues
cutanées, les condylomes génitaux et le cancer
du col utérin.
25- Le virus ne se sert pas des cellules du corps pour se
reproduire.
26-Le VPH peut être transmis en donnant une
poignée de main.
27-Le médecin établit un diagnostic de
verrues cutanées ou de condylomes génitaux en se basant sur un
examen physique ou effectue une biopsie (extraction d'un petit
échantillon de tissu) ou effectue un frottis vaginal.
28-Environ 3 à 9 millions de Canadiens sont
infectés par le VPH.
29- L'ITS peut être attrapé par
masturbation.
30-Une personne ayant plusieurs partenaires sexuels, a
plus de risque d'être atteinte de l'ITS
31-Les adolescents ont une grande probabilité de
perdre le contrôle de leurs émotions.
32-Peut-on attraper le VPH en partageant les seringues
d'une personne qui se drogue ?
33-Un virus ou une bactérie peut être
combattu par des médicaments antibiotiques.
34-le système immunitaire ne permet pas au corps de
se défendre contre l'ITS
35-je prends la pilule prévenant la conception,
alors je ne peux pas attraper l'ITS
36- en utilisant des préservatifs lors des
rapports sexuels donc on n'attrape pas les VPH.
|
Vraie
|
Faux
|
|
4-2 -Résultats et analyses
1-J'ai eu le vaccin, alors je n'ai pas besoin
d'utiliser des préservatifs pendant les rapports
sexuels.
a) oui 1
b) non 24
|
|
2- Attraperiez-vous le VPH, si une personne infectée
tousse ou éternue sur vous?
a) oui 0
b) non 25
|
|
3-Les IST sont-elles des infections transmises uniquement lors de
la pénétration vaginale ?
a) oui 9
b) non 16
|
|
4-Un virus est une petite bactérie.
a) oui 12
b) non 13
|
|
5-Pouvez-vous attraper deux fois le même IST ?
a) oui 20
b) non 4
c) je ne sais pas 1
|
|
6- J'ai attrapé Le VPH mon corps est immunisé
contre ses virus.
a) oui 4
b) non 21
|
|
7- Le VPH, le VIH et l'herpès sont-elles des virus
identiques ?
a) oui 5
b) non 20
|
|
8- Le VPH n'affecte-il que les adolescents ?
a) oui 0
b) non 25
|
|
9- L'utilisation du condom peut-il prévenir toutes les
ITS, y compris le VPH ?
a) oui 11
b) non 12
c) je ne sais pas 2
|
|
10- Le VPH est-elle une maladie des homosexuels ?
a) oui 2
b) non 23
|
|
11- Peut-on facilement se rendre compte que son partenaire est
infecté au VPH ?
a) oui 3
b) non 22
|
|
12-Le VPH n'affecte-elle que les personnes qui ont plusieurs
partenaires sexuels ?
a) oui 1
b) non 23
c) je ne sais pas 1
|
|
13- Les verrues génitales peuvent-elles être des
symptômes avant-coureurs d'un cancer ?
a) oui 14
b) non 11
|
|
14- Si je contracte le VPH, vais-je forcément
développer un cancer ?
a) oui 6
b) non 19
|
|
15- Une personne qui a contracté le VPH peut
guérir si elle est traite convenablement.
a) oui 16
b) non 9
|
|
16-La vaccination contre le VPH m'offre-elle une protection
contre ce virus et d'autres ITS ?
a) oui 7
b) non 18
|
|
17- Je n'ai pas besoin du vaccin contre le VPH, car je ne suis
pas active sur le plan sexuel.
a) oui 8
b) non 17
|
|
18- Le vaccin contre le VPH peut-il prévenir les
grossesses ?
a) oui 0
b) non 25
|
|
19- Au moins 70 % des hommes et des femmes qui ont des
relations sexuelles seront atteints d'une infection à VPH au moins une
fois dans leur vie.
a) oui 12
b) non 13
|
|
20-Le VPH est-il transmis d'une personne à l'autre par
contact cutané.
a) oui 9
b) non 16
|
|
21-Peut-on s'infecter du VPH en marchant pieds nus dans les
endroits publics ?
a) oui 3
b) non 22
|
|
22- Une mère atteinte d'une infection par le VPH peut
également transmettre le virus à son bébé au cours
de l'accouchement.
a) oui 18
b) non 5
c) je ne sais pas 2
|
|
23- Les condylomes génitaux sont de petites
lésions plates ou en forme de chou-fleur. On les retrouve sur les
régions génitales, notamment le vagin, le col utérin, la
vulve, le pénis, le scrotum et l'anus. Ils sont habituellement
indolores, mais ils sont susceptibles de saigner ou de provoquer des
démangeaisons ou un écoulement.
a) oui 9
b) non 16
|
|
24- Les infections par le VPH causent les verrues
cutanées, les condylomes génitaux et le cancer
du col utérin.
a) oui 14
b) non 11
|
|
25- Le virus ne se sert pas des cellules du corps pour se
reproduire.
a) oui 16
b) non 9
|
|
26- Le VPH peut être transmis en donnant une
poignée de main
a) oui 0
b) non 25
|
|
27- Le médecin établit un diagnostic de verrues
cutanées ou de condylomes génitaux en se basant sur un examen
physique ou effectue une biopsie (extraction d'un petit échantillon de
tissu) ou effectue un frottis vaginal.
a) oui 15
b) non 10
|
|
28-Environ 3 à 9 millions de Canadiens sont
infectés par le VPH.
a) oui 11
b) non 14
|
|
29-L'ITS peut être attrapé par masturbation.
a) oui 3
b) non 22
|
|
30-Une personne ayant plusieurs partenaires sexuels, a plus de
risque d'être atteinte de l'ITS
a) oui 24
b) non 1
|
|
31-Les adolescents ont une grande probabilité de perdre
le contrôle de leurs émotions.
a) oui 22
b) non 1
c) je ne sais pas 2
|
|
32-Peut-on attraper le VPH en partageant les seringues d'une
personne qui se drogue ?
a) oui 14
b) non 9
c) je ne sais pas 2
|
|
33-Un virus ou une bactérie peut être combattu
par des médicaments antibiotiques.
a) oui 20
b) non 4
c) je ne sais pas 1
|
|
34-le système immunitaire ne permet pas au corps de se
défendre contre l'ITS
a) oui 11
b) non 14
|
|
35-je prends la pilule prévenant la conception, alors
je ne peux pas attraper l'ITS
a) oui 1
b) non 24
|
|
35-je prends la pilule prévenant la conception, alors
je ne peux pas attraper l'ITS
a) oui 11
b) non 13
c) je ne sais pas 1
|
|
Faisant partie de la famille des maladies sexuellement
transmissibles, le VPH constitue avec les autres maladies sexuellement
transmissibles, l'une des infections les plus redoutables pour la santé
publique. Souvent comprendre leur mode de transmission, leur résistance
au antibiotique, leur mutation reste un mystère pour les scientifiques,
ce qui entraîne des développements de mythes ou d'obstacles
(obstacles alternatifs) en particulier chez les élèves. En
général, ces conceptions alternatives prennent naissance dans le
milieu familial, qui souvent est enrichit par les facteurs culturels ou
religieux. De même certaines de ces conceptions alternatives peuvent
avoir comme origine le milieu scolaire ; que soit entre pairs où
proviennent les premières explications qu'a eu l'élève ou
entre les amis du web (medias sociaux). Sans nier l'impact des
expériences personnelles et des croyances religieuses.
Le questionnaire a été présenté
aux vingt cinq (25) élèves de secondaire IV qui ont
répondu à 36 questions, les questions ciblaient tous les
obstacles qui peuvent toucher les adolescents concernant les infections par le
VPH.
Sur les 36 questions, toutes les élèves ont
répondu à seize (16) avec unanimité d'au moins 80 %, en
particulier pour les questions 1, 2, 5, 6, 7, 8, 10, 11, 12, 18, 26, 29, 30, 31
33 et 35. Ces questions traitaient les informations générales sur
les infections par le VPH ayant des affinités avec d'autres maladies
transmissibles. En plus, certaines de ces infections, comme VIH sont largement
médiatisées expliquant de facto en partie cette proportion
élevée et laissant une interprétation ouverte tendant a
généraliser les différences entre les ITS.
Malgré la grande médiatisation concernant les
infections par les ITS, que ce soit dans les programmes du ministère de
l'éducation, ministère de la santé, les journaux, les
télévisions... certaines de ces conceptions alternatives
persistent chez certains élèves comme nous verrons dans les
questions suivantes :
- A la question 16 et 17, plus de 28 % des
élèves croient que le seul fait d'avoir le vaccin peut constituer
une protection pour toutes les infections ITS. De même, à la
question 10, 11, 12, 21, 30 et 35, certains élèves
éprouvent des difficultés de connaissances de base sur le mode de
transmission et de protection contre les infections par les ITS, justifiant
ainsi ce taux élevé de réponses erronées.
- A la question 7, presque 20% des élèves
questionnés montrent une grande difficulté sur les connaissances
de base pour différencier les virus transmis par les ITS des autres
virus, c'est-à-dire des notions purement biologiques sur les virus.
Sur une voie, les questions 9, 19, 24, 25 et 34 ont
montré une grande divergence entre les réponses des
élèves, montrant clairement que les élèves ne
maîtrisent pas parfaitement tous les mécanismes concernant les
infections par le VPH. A cet effet, les résultats de la question
n°9 et 36, ou' environ 44% ont répondu Vrai et 51% ont
répondu Faux illustrent cette tendance.
Même si l'utilisation du condom ou préservatif
représente l'un des moyens de protection le plus ciblé dans les
compagnes d'informations et de sensibilisation contre l'infection par l'ITS,
les élèves ont du mal à assimiler cette information et le
rôle que peut jouer les condoms pour limiter la propagation des
infections en fonction des virus.
D'une part, la question n° 28 nous renseigne sur la
population du Canada pouvant être infecté annuellement par les
VPH, 44 % des élèves ont répondu Vrai et 56% ont
répondu Faux, ceci montre bien la grande lacune, dû au manque
d'informations des élèves vis-à-vis des infections par le
VPH. D'autre part, les questions n° 13, 23, 24, et 27, même si
elles sont spécifiques aux symptômes de la maladie, les
élèves ont des difficultés à répondre de
façon claire et on note plusieurs divergences dû aux informations
des médias non-scientifiques.
D'une façon générale, la
compréhension du mode de transmission et de la protection contre ses
infections apparaissent clairement dans les questions 3, 4, 14, 16, 17, 19, 20,
où les réponses montrent des lacunes au niveau de la
connaissance des informations de base. Sur une autre voie, le rôle des
antibiotiques pour traiter les infections causées par les virus ou les
bactéries est loin d'être maîtrisé, vue la grande
disparité des résultats sur la question n°33, en effet 80 %
des élèves ont répondu Vrai alors que seulement 16% ont
répondu Faux. Un autre enseignement important soulevé dans cet
étude est celle observé à la question 15 du questionnaire
qui est la suivante « Une personne qui a contracté le VPH peut
guérir si elle est traitée convenablement », 64% ont
répondu vrai et 36% ont répondu faux, nous amenant à
affirmer qu'il reste encore des conceptions erronées à parfaire
au stade du traitement de la maladie.
Résultats des questionnaires par %
|
Questions
|
Vrais
%
|
Faux
%
|
Je ne
sais pas %
|
Conception erronées en %
|
Concepts principaux
|
1
|
4
|
96
|
-
|
4
|
prévention
|
2
|
-
|
100
|
-
|
-
|
Mode de propagation
|
3
|
36
|
64
|
-
|
36
|
Mode de propagation
|
4
|
48
|
52
|
-
|
48
|
Taxonomie/cellule visible au microscope
|
5
|
80
|
16
|
4
|
16
|
Mode de propagation
|
6
|
16
|
84
|
-
|
16
|
traitement
|
7
|
20
|
80
|
-
|
20
|
Taxonomie/cellule visible au microscope
|
8
|
-
|
100
|
-
|
-
|
Personnes atteintes
|
9
|
44
|
51
|
5
|
44
|
Prévention
|
10
|
8
|
92
|
-
|
8
|
Personnes atteintes
|
11
|
12
|
88
|
-
|
12
|
Symptômes
|
12
|
4
|
92
|
4
|
4
|
Mode de propagation
|
13
|
56
|
44
|
-
|
44
|
Symptômes
|
14
|
24
|
76
|
-
|
24
|
Diagnostic
|
15
|
64
|
36
|
-
|
36
|
Traitement
|
16
|
28
|
72
|
-
|
28
|
Prévention
|
17
|
32
|
68
|
-
|
32
|
Prévention
|
18
|
-
|
100
|
-
|
-
|
Prévention
|
19
|
48
|
52
|
-
|
52
|
Personnes atteintes
|
20
|
36
|
64
|
-
|
64
|
Mode de propagation
|
21
|
12
|
88
|
-
|
88
|
Mode de propagation
|
22
|
72
|
20
|
8
|
20
|
Mode de propagation
|
23
|
36
|
64
|
-
|
64
|
Symptômes
|
24
|
56
|
44
|
-
|
44
|
Symptômes
|
25
|
36
|
64
|
-
|
36
|
Milieu de reproduction du virus
|
26
|
-
|
100
|
-
|
|
Mode de propagation
|
27
|
60
|
40
|
-
|
40
|
Diagnostic
|
28
|
44
|
56
|
-
|
56
|
Personnes atteintes
|
29
|
12
|
88
|
-
|
12
|
Mode de propagation
|
30
|
96
|
4
|
-
|
4
|
Mode de propagation
|
31
|
88
|
4
|
8
|
4
|
Contrôle des émotions
|
32
|
56
|
36
|
8
|
36
|
Mode de propagation
|
33
|
80
|
16
|
4
|
16
|
Traitement
|
34
|
44
|
56
|
-
|
56
|
Traitement
|
35
|
4
|
96
|
-
|
-
|
Prévention
|
36
|
44
|
52
|
4
|
45
|
Mode de propagation
|
** signifie la case de la bonne
réponse
La première lecture des données nous a ressorti
des lacunes de connaissance de base sur les moyens de prévention des
maladies sexuellement transmissibles et en particulier le VPH. Or les maladies
sexuellement transmissibles sont considérées comme les maladies
les plus médiatisées et diagnostiquées à
l'échelle internationale, le Canada et le Québec ne constituant
pas une exception. En général, les jeunes entre 16 à 24
ans sont les plus touchés par ces infections et quel que soit l'origine
des conceptions alternatives gravitant autour de celle-ci, de nombreux efforts
doivent être mise en place pour pouvoir les surmonter.
A cet effet, le ministère de la santé et des
services sociaux (centre de coordination sur le sida), en collaboration avec
ministère de l'éducation du Québec (1999) a mis en place
un programme pour l'éducation des élèves à la
prévention contre les maladies sexuellement transmissibles dans une
perspective d'éducation à la sexualité. Ce programme a
pour but d'adapter une approche éducative privilégiée,
permettant de savoir quelles sont les connaissances, attitudes et
habilités à développer, qui peuvent aider à
diminuer les risques contre les infections par les ITS. Pour y arriver
à ces buts, les auteurs ont suggéré 4 étapes :
- Présenter une vision globale et positive de
la sexualité
Présenté la sexualité humaine avec
toutes ses composantes (instinct, plaisir, relation, engagement) et comme une
source d'épanouissement et de bonheur. Les ITS sont ensuite
présentés comme des incidents de parcours contre lesquels il est
possible de se prémunir.
- Favoriser l'acquisition d'un sentiment de
pouvoir
Le but de l'action éducative n'est pas de faire peur
aux jeunes, encore moins de provoquer un sentiment d'impuissance devant des
problèmes potentiels. Il faut un sentiment de pouvoir personnel à
l'égard de ces maladies et de ce qui les entoure, et le sentiment
d'être capable de garder leur santé dans ce contexte.
- Favoriser l'acquisition
d'habiletés
Il est reconnu que la simple transmission de connaissances
pourrait ne pas produire les résultats envisagés. L'action
éducative sur les ITS ne consiste pas simplement à transmettre
des informations sur ces sujets, mais vise plutôt à favoriser
l'acquisition d'habiletés qui les aideront à faire face aux
différentes situations relatives à la prévention.
- Développer l'autonomie
L'intervention éducative vise à responsabiliser
les jeunes pour qu'ils trouvent le fragile équilibre entre la
sécurité, la responsabilité et le plaisir de vivre.
De façon pratique, dix activités ont
été développées pour y arriver à ces buts et
elles sont regroupées dans le tableau suivant ; nous souhaitons que
toutes ces activités soient généralisées pour
l'ensemble des étudiants du secondaire pour pourvoir combler ce manque
en matière de prévention des ITS en particulier les VPH.
Tableau de synthèse des activités d'apprentissage
NO DE L'ACTIVITÉ TITRE
N° de l'activité
|
Titre de l'activité
|
Objectif de l'apprentissage
|
1
|
Parler de sexualité
|
- Sentiments et émotions
- Sexualité : aspect multi-dimensionnel;
plaisirs et difficultés
- But des activités subséquentes
|
2
|
Connaître son corps
|
- Anatomie
- Caractère privé des parties intimes
- Le corps : sentiment de propriété et pouvoir
de décision
|
3
|
Découvrir les changements pubertaires
|
- Signes de la puberté
- Sentiments
- Responsabilités nouvelles
|
4
|
Démystifier la masturbation
|
- Sentiments
- Masturbation : pratique naturelle et saine
- Choix personnel
- Notion d'intimité et de privé
|
5
|
Se faire confiance et s'affirmer
|
- Les messages du corps
- Compréhension et fiabilité de ces messages
- Affirmation de soi
|
6
|
Se confier
|
- Réseau social
- Personnes de confiance
- Faire une confidence
|
7
|
Réagir à l'exploitation sexuelle
|
- Types d'exploitation
- Indices d'exploitation
- Façons de réagir
|
8
|
Avoir « un chum »
Avoir « une blonde »
|
- Critères
- Comportements sexuels : types, choix personnel
- Relations sexuelles : conséquences positives
et négatives
- Critères pour une relation sexuelle enrichissante
|
9
|
Connaître les MTS -
|
- Définition d'une MTS
- Principal mode de transmission
- Symptômes
- Conduites à tenir
- Mesures préventives
|
10
|
Savoir utiliser un condom -
|
- Fonctionnement et utilité du condom
- Utilisation sécuritaire
- Disponibilité
- Négociation du condom
|
O
4-3-Décisions prises
L'erreur est considérée comme un
dysfonctionnement de l'activité humaine, mais c'est également une
trace de l'activité cognitive de l'opérateur, en faire son
analyse permet de mieux comprendre cette activité (Boutin, 2008). En
effet, les obstacles peuvent jouer un rôle important dans le
phénomène de la dévolution chez les apprenants, ce qui
nécessite une implication de l'enseignant avec des prises de
décisions bien ciblées. Ces prises de décisions
constituent une étape majeure dans l'ensemble des relations entre
enseignant et ses apprenants. Pour y en arrivée, les enseignants doivent
passer par plusieurs étapes en nombre de sept (Boutin, 2008) pour
que l'enseignant construit son savoir-faire pédagogique :
- recueillir les données de la situation,
- élaborer des hypothèses pertinentes,
- réexaminer la situation,
- identifier de nouvelles données,
- interpréter les résultats,
- poser un diagnostic,
- prendre une décision d'action,
Dans notre rapport, bien que la majorité des apprenants
a répondu les questions avec succès, il nous reste à
trouver une voie simple pour expliquer aux élèves les notions
portant sur les questions 3, 4, 7, 9, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 21, 22, 23,
24, 25, 27, 28, 32, 34 et 36, dont le taux d'erreur chez eux dépasse une
proportion de 20%. En effet, pour pouvoir surmonter ces obstacles ou ces
conceptions erronées chez les élèves, on s'est mis
d'accord sur les décisions suivantes:
- Reformulation des questions avec un langage très
simple qui reflète le niveau de scolarité des
élèves.
- Créer des petits groupes de discussion de 2 ou 3
élèves, où chacun doit présenter son point de vue
surtout sur les conceptions erronées
- Créer un débat à l'échelle de
la classe, où tout le monde participe pour pouvoir surmonter les
obstacles, permettant à l'enseignement de faire sa réflexion et
par conséquent de choisir sa rétroaction pour réajuster sa
pédagogie.
Nous avons amélioré les questions 3, 4, 7, 9,
13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 21, 22, 23, 28, 32, 34 et 36 avec un langage
très simple qui reflète le niveau de scolarité des
élèves de la façon suivante :
3- Les IST sont-elles des infections transmises :
Encercle la bonne réponse: a) par la peau b) lors
de la pénétration vaginale c) par la sueur
4- Un virus est visible au microscope électronique;
Dessine une bactérie et un virus.
Virus
Bactérie
7- En vous référant à la
définition ci-haut, le VPH et le VIH sont-elles identiques?
O Vrai O Faux
9- Lesquels, parmi les mots ci-dessus, sont un moyen efficace
de prévention contre le VPH ?
a) le condom b)
l'abstinence c) le vaccin d) porter des souliers
13- Les symptômes avant-coureurs du cancer de col
utérin chez un patient de VPH sont-ils ?
a) les verrues génitales b) les
verrues cutanées
14- Peut-on affirmer que tous les 100 types de virus de VPH
développeront le cancer ?
O Vrai O Faux
15- Peut-on guérir d'une infection cause par le
VPH ?
O oui O non
16- La vaccination contre le VPH me protège
contre :
Encercle la bonne réponse: a) le virus VPH b) le
virus VIH c) le virus VPH et VIH
17- Est-il recommandé de se vacciner contre le VPH?
O oui O non
19- Santé Canada estime que VPH représente l'une
des infections sexuellement transmissibles les plus communes. Encerclez le
pourcentage des personnes ayant des relations sexuelles qui seront atteints
d'une infection au VPH au moins une fois dans leur vie ?
a) Au moins 70 % b) 50 %
c) 40 %
20- Les verrues peuvent se développer autour des
parties génitales, sur la plante des pieds et autres. Le VPH est-il
transmis d'une personne a l'autre par :
Encercle la bonne réponse: a) contact cutanée
b) le sang
21- Lesquels, parmi les phrases ci-dessus, désigne une
cause d'infection au VPH ?
a) marcher pieds nus dans les endroits publics
b) prendre sa douche dans une douche publique
22- A quel moment, une mère infectée par le VPH
peut transmette le virus à son bébé ?
a) pendant l'accouchement b) pendant
l'allaitement
23- Cochez la ou les bonne(s) réponse(s) parmi les phrases
suivantes?
a) les verrues génitales sont de petites
lésions plates ou muqueuses
b) les condylomes génitaux sont des verrues
génitales
24 - Les infections de virus VPH causent :
a) les muqueuses bénignes b) les verrues
cutanées c) a et b
25- Les cellules du corps sont des milieux de
culture/reproduction propice au :
a) Bactéries b) Virus
c) Larves
27- Lesquels, parmis ses mots ci-dessus, désigne le
diagnostic des verrues cutanées effectuée par un
médecin?
a) Biopsie b) Frottis vaginal c) Examen
physique
28. Combien de canadiens sont infectées par le
VIH ?
Encercle la bonne réponse: a) 3 à 9 millions
b) 31 millions c) 250 millions
32- Cochez la ou les bonne(s) réponse(s) parmi les phrases
suivantes?
a) les seringues infectées sont porteuses d'agents
pathogènes
b) les seringues d'une personne qui se drogue sont souvent
infectées par le virus VPH
34. Cochez la ou les bonne(s) réponse(s) parmi les
phrases suivantes?
a) Plusieurs études ont montré qu'on peut
attraper le même virus même étant guérit de L'ITS
b) Le système immunitaire permet au corps de se
défendre contre l'ITS
c) Le système immunitaire permet de traiter l'infection
contre l'ITS
36- Lesquels moyens, parmi ses mots ci-dessus, s'infecte t-on
même lors de l'utilisation d'un préservatif.
a) par la bouche b) par le sang c) par
la sueur
5- Conclusion
Au terme de notre étude, cet outil diagnostique nous a
permis d'apercevoir que les apprenants avaient de connaissances de base sur le
mode de prévention, malheureusement quelques unes étaient mal
intégrés, comme à la question 9 et 36 : <<
L'utilisation du condom peut-il prévenir toutes les ITS, y compris le
VPH ?>>, ou 44 % des apprenants ont des conceptions erronées.
D'autre part, il ressort aussi que plus de 50% des apprenants ont des
conceptions erronées dans le mode de transmission et le nombre de
personnes atteintes des ITS comme les questions 19, 20, 21, 23, 27, 34.
Démarche à suivre pour améliorer notre
enseignement :
En général, afin de rectifier leurs
connaissances, il est judicieux de tenir compte de leur connaissances
antérieures, ainsi les questions 1,2,5,6,7,8,10,11,12,18,26,29,30,31,33
et 35 de cet outil diagnostique (ayant un taux de succès de 80% des
apprenants) pourraient être utilisé par les enseignants en
préambule à la théorie enseignée. L'enseignant
pourrait y prendre appui, par la suite, modifier les questions et les
approfondir, afin de confronter les apprenants a un nouvel
élément. L'enseignant doit ajouter les ateliers de pratique ou
les élèves manipuleront des objets, de même que des
ateliers de discussions ou les élèves compareront leurs
interprétations avec d'autres personnes pour les solidifier ou les
rectifier. De ce fait, les étudiants seront plus en mesure de briser
les mauvais liens dans leur savoir et être plus réceptifs à
l'enseignement de la matière. Ce qui facilitera l'apprentissage et ses
mêmes questions pourront être utilisé en post-enseignement
(retour sur l'apprentissage) pour valider les apprentissages auprès des
étudiants. En ce qui concerne la question 4, 7, 34 ; l'enseignant doit
utiliser un support visuel et interactif pour briser les conceptions
erronées des étudiants.
Voici quelques suggestions d'apprentissage faites suite aux
questionnaires :
1- Pour les aider à comprendre, que le type de VPH
causant les verrues, peut se transmettre d'une personne à une autre par
contact cutanée, nous leur avons présenté un film de 5
minutes, montrant la transmission par l'intermédiaire d'une coupure ou
lésion de la peau, ensuite le virus infecte les cellules qui forment les
différentes couches de la peau, en conséquence le fait de marcher
pieds nus dans les endroits publics peut représenter une source de
risque pour les infections.
2- Nous avons représenté le virus et la
bactérie, et ensuite pratiqué de l'expérience visuelle
avec un microscope électronique pour qu'ils comprennent mieux la
différence entre le virus et la bactérie.
Amélioration à faire :
-Poser des questions plus ouvertes, pour confronter les
apprenants à justifier leurs réponses.
-Trouver des ateliers de pratique ou les élèves
manipuleront des objets, de même que des ateliers de discussion.
-Faire un retour réflexif sur l'apprentissage.
-Utiliser de support visuel et interactif.
Pour conclure, ce travail nous a permis de ressortir les
connaissances erronées des apprenants au moyen des questionnaires et de
faire des analyses d'améliorations; de nous remettre en question sur
notre enseignement, de trouver la voie permettant d'aider les
élèves à briser leurs conceptions erronées et enfin
nous améliorer à transmettre le savoir.
6 - Références
Boutin, 2008, L'analyse de l'erreur de diagnostic
pédagogique : Outil d'auto-formation professionnelle.
http://ocs.sfu.ca/fedcan/index.php/csse/csse2008/paper/view/439/310.
FRANCO, E. L., et autres. « Epidemiology of acquisition and
clearence of cervical human
papillomavirus infection in women from a high-risk area for
cervical cancer », The Journal of
Infectious Diseases, vol. 180, n° 5, novembre 1999,
p. 1415-1423.
FRANCO, E. L., et autres. « Epidemiology of cervical human
papillomavirus infection », dans: E.
Franco et J. Monsonego (sous la dir. de), New Developments in
Cervical Screening and Prevention,
Oxford, Blackwell Science, 1997, p. 14-22.
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338, n° 7, février 1998, p. 423-428.
KOTLOFF, K. L., et autres. « Detection of genital human
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abnormalities among college women », Sexually
Transmitted Diseases, vol. 25, n° 5, mai 1998, p.
243-250.
KIBUR, M., et autres. « Attack rates of human papillomavirus
type 16 and cervical neoplasia in
primiparous women and field study designs for HPV vaccination
» Sexually Transmitted Infections,
vol. 76, n° 1, 2000, p. 13-17.
PEYTON, C. L., et autres. « Determinants of genital human
papillomavirus detection in a US
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RATNAM, S., E. L. FRANCO, et A. FERENCZY. « Human
papillomavirus testing for primary
screening of cervical cancer precursors », Cancer
Epidemiology, Biomarkers and Prevention, vol. 9,
n° 9, septembre 2000, p. 945-951.
RICHARDSON, H., et autres. « Determinants of low-risk and
high-risk cervical human
papillomavirus infections in Montreal university students »,
Sexually Transmitted Diseases, vol. 27, n°
2, février 2000, p. 79-86.
SELLORS, J. W., et autres. « Prevalence and predictors of
human papillomavirus infection in women
in Ontario, Canada », Canadian Medical Association
Journal, vol. 163, n° 5, septembre 2000, p. 503-
508
Programme de formation de l'école
québécoise, Enseignement du secondaire 2e cycle
(http://www.meq.gouv.qc.ca/sections/programmeFormation/secondaire2/)
Student preconceptions and misconceptions of HPV
(
http://www.eric.ed.gov/ERICWebPortal/search/simpleSearch.jsp?newSearch=true&eric_sortField=&searchtype=keyword&pageSize=10&ERICExtSearch_SearchValue_0=papilloma+virus+misconceptions&eric_displayStartCount=1&_pageLabel=ERICSearchResult&ERICExtSearch_SearchType_0=kw)
Parle-moi, Agence de la sante publique du Canada (
http://www.phac-aspc.gc.ca/std-mts/hpv-vph/fact-faits-fra.php)
Les Lignes directrices canadiennes pour l'éducation en
matière de santé sexuelle
(http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/cgshe-ldnemss/index-fra.php)Infection
par le virus du papillome humain (
http://sante.canoe.com/condition_info_details.asp?disease_id=345)
La vaccination contre le VPH: ce qu'il faut savoir (
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=vph_index_do)
HPV et VIH : interactions à haut risque
(http://www.actions-traitements.org/spip.php?article1416)
Le VPH et les hommes : Questions et réponses,
Agence de la sante publique du Canada
(
http://publications.gc.ca/collections/Collection/HP40-8-2006F.pdf)
Mythes entourant le VPH
(
http://www.infovph.ca/adultes/mythes-entourant-le-vph/)
Prévention du Sida et des autres MST. Secondaire
1e et 2e cycle
(
http://library.catie.ca/PDF/P8/17761.pdf)
Traiter et combattre le MST
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/mst/niv2/traiter-combattre-mst.htm
7-Annexe
Questionnaires sur les infections transmises
sexuellement (ITS)
École :______________________ Niveau
scolaire_________________________
Effectifs de la classe ______________ Date :
____________________________
|
Notes : ITS : infections transmises sexuellement
VPH : virus du papillome humain
VIH : Virus de l'immunodéficience
humaine (virus qui cause le SIDA)
|
1-J'ai eu le vaccin, alors je n'ai pas besoin d'utiliser des
préservatifs pendant les rapports sexuels.
O Vrai O Faux
2-Attraperiez-vous le VPH, si une personne infectée tousse
ou éternue sur vous?
O Vrai O Faux
3-Les IST sont-elles des infections transmises seulement lors de
la pénétration vaginale ?
O Vrai O Faux
4-Un virus est une petite bactérie.
O Vrai O Faux
5-Pouvez- vous attraper deux fois la même IST (VPH)
O Vrai O Faux
O je ne sais pas
6- J'ai attrapé Le VPH mon corps est immunisé
contre ses virus
O Vrai O Faux
|
7-Le VPH, le VIH et l'herpès sont-elles des virus
identiques ?
O Vrai O Faux
8-Le VPH n'affecte-il que les adolescents ?
O Vrai O Faux
9-L'utilisation du condom peut-il prévenir toutes les ITS,
y compris le VPH ?
O Vrai O Faux
O je ne sais pas
10-Le VPH est-elle une maladie des homosexuels ?
O Vrai O Faux
11-Peut-on facilement se rendre compte que son partenaire est
infecté au VPH ?
O Vrai O Faux
12-Le VPH n'affecte-elle que les personnes qui ont plusieurs
partenaires sexuels ?
O Vrai O Faux O je ne sais pas
13-Les verrues génitales peuvent-elles être des
symptômes avant-coureurs d'un cancer ?
O Vrai O Faux
14-Si je contracte le VPH, vais-je forcément
développer un cancer ?
O Vrai O Faux
15-Une personne qui a contracté le VPH peut guérir
si elle est traite convenablement.
O Vrai O Faux
16-La vaccination contre le VPH m'offre-elle une protection
contre ce virus et d'autres ITS ?
O Vrai O Faux
|
17-Je n'ai pas besoin du vaccin contre le
VPH car je ne suis pas active sur le plan sexuel.
O Vrai O Faux
18-Le vaccin contre le VPH peut-il prévenir les
grossesses ?
O Vrai O Faux
19- Au moins 70 % des hommes et des femmes qui ont des
relations sexuelles seront atteints d'une infection à VPH au moins une
fois dans leur vie.
O Vrai O Faux
20-Le VPH est-il transmis d'une personne à l'autre par
contact cutané.
O Vrai O Faux
21- Peut-on s'infecter du VPH en marchant pieds nus dans les
endroits publics ?
O Vrai O Faux
22-Une mère atteinte d'une infection par le VPH peut
également transmettre le virus à son bébé pendant
l'accouchement.
O Vrai O Faux O je ne sais pas
23-Les condylomes génitaux sont de petites
lésions plates ou en forme de chou-fleur. On les retrouve sur les
régions génitales, notamment le vagin, le col utérin, la
vulve, le pénis, le scrotum et l'anus. Ils sont habituellement
indolores, mais ils sont susceptibles de saigner ou de provoquer des
démangeaisons ou un écoulement.
O Vrai O Faux
24-Les infections par le VPH causent les verrues
cutanées, les condylomes génitaux et le cancer
du col utérin.
O Vrai O Faux
25- Le virus ne se sert pas des cellules du corps pour se
reproduire.
O Vrai O Faux
26-Le VPH peut être transmis en donnant une
poignée de main.
O Vrai O Faux
27-Le médecin établit un diagnostic de verrues
cutanées ou de condylomes génitaux en se basant sur un examen
physique ou effectue une biopsie (extraction d'un petit échantillon de
tissu) ou effectue un frottis vaginal.
O Vrai O Faux
28-Environ 3 à 9 millions de Canadiens sont
infectés par le VPH.
O Vrai O Faux
29- L'ITS peut être attrapé par masturbation.
O Vrai O Faux
30-Une personne ayant plusieurs partenaires sexuels, a plus de
risque d'être atteinte de l'ITS
O Vrai O Faux
31-Les adolescents ont une grande probabilité de perdre
le contrôle de leurs émotions.
O Vrai O Faux O je ne sais pas
32-Peut-on attraper le VPH en partageant les seringues d'une
personne qui se drogue ?
O Vrai O Faux O je ne sais pas
33-Un virus ou une bactérie peut être combattu
par des médicaments antibiotiques.
O Vrai O Faux O je ne sais pas
34-le système immunitaire ne permet pas au corps de se
défendre contre l'ITS
O Vrai O Faux
35-je prends la pilule prévenant la conception, alors
je ne peux pas attraper l'ITS
O Vrai O Faux
36- en utilisant des préservatifs lors des rapports
sexuels donc on n'attrape pas les VPH.
O Vrai O Faux O je ne sais pas
Merci
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