SOMMAIRE
LISTE DES
TABLEAUX.............................................................................X
Dédicace................................................................................................-XI
Remerciements........................................................................................XII
Annexe..............................................................................-...................XIII
I -
PROBLÉMATIQUE.................................................................................1
II -
OBJECTIFS.........................................................................................4
III - Revue de
littérature..................................................................5
1- Théories économiques sur le
commerce international...................................5
2 - Offre et demande des produits
agricoles.................................................6
3 - Formation théorique des prix des produits
agricoles....................................6
4 - Les marchés des produits
agricoles.........................................................7
5 - contexte du Burkina
Faso....................................................................8
5.1. La production
5.2 La
commercialisation...............................................................9
IV - HYPOTHÈSES
...............................................................................................12
V -
MÉTHODOLOGI.................................................................................13
1- Méthodologie
d'analyse......................................................................
1 .1 Analyse
destructive...............................................................
1.2 Choix des formes
fonctionnelles.................................................14
1.3 Construction des
modèles.........................................................15
2 - Méthodologie de collecte des
données.....................................................
VI - RÉSULTATS
ATTENDUS.....................................................................20
Bibliographie............................................................................................................................V
X
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Quantité totale disponible de
bétail /an...................................................9
Tableau 2 : Taux d'exploitation du
bétail.............................................................10
Tableau 3 : Pertes liées aux différents
moyens de convoyage .....................................11
I - Problématique
L'économie internationale de par le passé est
restée très peu mondialisée ; mais ces temps
derniers, le mouvement rapide des capitaux, l'intensification des
échanges entre nations tend à instaurer une continuité
entre les économies des différentes nations .Dans ce
contexte de mondialisation les fluctuations économiques des pays ayant
des relations économiques importantes avec le reste du monde ont des
répercutions rapides sur les autres pays. Ainsi chaque
événement social, politique ou économique peut avoir des
effets d'entraînement importants sur les autres pays.
La République de Cote d'Ivoire
(RCI), vu sa position géographique et son poids
économique, joue un rôle prépondérant dans
l'économie des pays de l'Afrique de l'Ouest. Depuis le 19 septembre
2002, la RCI connaît une instabilité socio
politique qui a affecté énormément l'économie
interne de cette dernière. Cette crise a engendré des
perturbations à tous les niveaux socio-économiques de la sous
région. On a alors observé des retours massifs des populations
émigrées vers leurs pays d'origine (dans le cas particulier du
Burkina Faso on a enregistré environ 365978 retours).
Le port d'Abidjan était jusque-là, la
principale porte d'entrée et de sortie pour les produits et les intrants
de pays enclavés de la sous région comme le Mali, le Niger et le
Burkina Faso. L'impossibilité d'accéder à ce port à
alors provoqué des goulots d'étranglements dans beaucoup de
secteurs de ces pays. La réduction des capacités d'importation
engendre l'inflation au niveau des prix de certains biens
importés ; de même, la réduction des portes de sorties
des produits d`exportation entraîne la déflation au
détriment des producteurs car l'offre intérieure demeure dans ces
circonstances supérieure à la demande. En effet les nouveaux
trajets suivis par les produits exportés et importés, le plus
souvent inadaptés, sont très coûteux et demandent beaucoup
d'efforts en temps et en argent. Ces coûts supplémentaires
affectent la compétitivité des produits exportés sur le
marché international et contribuent à l'augmentation des prix
intérieurs.
En dépit de ce constat, il faudrait faire remarquer
que les pays en développement (PED)
africains, caractérisés par une industrie embryonnaire
à évolution lente due aux contraintes et à la concurrence
extérieure, participent au commerce international en fournissant des
produits de base, essentiellement agricoles. Nombre de ces pays ont un avantage
comparatif dans la production de certains produits agricoles, tel que le
bétail, mais certains paramètres comme les coûts de
transport, les normes de qualité, empêchent ces derniers de
participer au commerce international afin de pouvoir engranger des
bénéfices élevés. Au regard de ces contraintes qui
les empêchent d'atteindre le marché international, les PED
africains se tournent vers les marchés régionaux pour
l'écoulement du bétail, l'un des produits de leurs secteurs
économiques compétitifs.
Certes les accords de l'UEMOA (entre autre la suppression des
barrières douanières) agrandissent le marché sous
régional mais ils ne modifient pas la dépendance de certaines
exportations vis-à-vis de la demande d'un certain nombre de pays. Les
produits sahéliens, en particulier les produits carnés, sont
exportés vers les pays côtiers de la sous région et plus
précisément vers la RCI dont la demande en viande reste
très élevée .Au Burkina Faso les produits d'exportation se
résument essentiellement aux produits agricoles avec le coton comme
premier produit à l'exportation et ensuite vient le bétail. Avant
les années 1995, l'importation de la viande extra africaine
concurrençait sévèrement les produits carnés de la
sous région sur les marchés des pays côtiers. Mais avec la
suppression des subventions accordées aux exportateurs européens
et la dévaluation du franc CFA intervenue le 12 janvier 1994, la
filière bétail du Burkina Faso a retrouvé sa
compétitivité. On a alors assisté à l'ouverture de
nombreux marchés de bétail à travers le pays (Pouytenga,
Namounou, Nadiabonli, Gelwango, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, etc.).
Le secteur contribue alors grâce aux gains de part de
marché sous régional à la lutte contre la pauvreté
au niveau des agents qui s'y impliquent depuis la production (relèvement
du prix au producteur) jusqu'à la vente (augmentation de la marge brute
des commerçants).
Le taux de croissance démographique de l'ordre de 2,8%
(rapport du PNUD 1996) dans la sous région est supérieur au taux
de croissance du bétail (bovin 2%).Ce constat a amené de nombreux
experts à envisager un important déficit de l'offre
Sahélienne de bétail et ce jusqu'en 2005 (Paul Q. Van Ufford
1997).Partant de ces prévisions, des initiatives ont été
mises au point pour accroître le volume du bétail dans les
différentes régions productrices.
De nombreuses études ont été
réalisées tant au niveau national que sous régional en vue
de trouver des solutions durables afin de garantir un avenir meilleur à
la filière bétail. Etant donné les répercutions de
la crise ivoirienne sur toute l'économie de la région ouest
africaine, la filière bétail et viande mérite une
attention particulière et une analyse de l'évolution du commerce
de bétail du Burkina Faso permettrait d'évaluer l'impacte
intrinsèque de cette crise sur les rendements de la filière
bétail burkinabé. C'est donc la raison principale pour laquelle
nous proposons une étude sur le thème `'impact de la
crise ivoirienne sur la commercialisation du bétail au Burkina
Faso''. Autrement dit, la question principale qui sous entend cette
étude est de se demander si la crise ivoirienne n'a pas d'effets
négatifs sur la commercialisation du bétail burkinabé.
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