à‰valuation du projet PBF initié par Healthnet TPO en zone de santé urbano-rurale de Butembo( Télécharger le fichier original )par Landry MUYISA LUSOLO Université catholique du Graben RDC - Licence en sciences économiques et gestion, option gestion financière 2011 |
4. Choix et intérêt du sujetCertes la santé n'a pas de prix. Mais les services de santé ont un coût, et l'on ne peut dépenser plus que ce que l'on possède. Quoique pauvres pour la majorité d'entre elles, les populations dépensent de l'argent pour se faire soigner. Sur le plan scientifique, ce travail présente l'intérIt d'rtre d'actualité et va éclairer d'autres chercheurs pour faire une évaluation post programme ou post projet. Un autre apport à la science, c'est la présentation de l'audit opérationnel d'un projet en essayant d'examiner les réalisations par rapport aux objectifs à atteindre. Sur le plan social, la question n'est donc pas de savoir s'il faut ou non faire payer les services de santé étant donné que la population paye déjà beaucoup. Il s'agit plutôt de se demander: S'il est possible dans les conditions actuelles de la RDC de fournir des services de santé de qualité à un prix accessible pour la majorité de la population. Si les ressources disponibles privées et publiques sont suffisantes pour assurer le financement à long terme de services de santé. Il est ainsi opportun pour nous d'analyser les facteurs qui poussent la population à utiliser les services de santé modernes. Aussi, il est indispensable d'analyser le financement basé sur la performance de centre de santé de la zone Butembo, s'il a réduit barrières E financière d'accès aux soins, analyser les facteurs qui empêchent cette population d'utiliser ces services. Les décideurs sanitaires devraient donc chercher à soutenir l'émergence de services de santé qui offrent de façon continue les prestations accessibles, de qualité et à un coût réduit pour l'utilisateur et qui soient pérennes sur le plan des soins, de leur gestion, et de leur financement. Pour y arriver, ils doivent disposer des données nécessaires concernant le financement de la santé, leur permettant de prendre des mesures adéquates pour fournir le soin de qualité à moindre coût. Les résultats de cette étude devraient contribuer à l'élaboration de la politique sectorielle de financement de la santé dans le cadre de la stratégie nationale de réduction de la pauvreté et de l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Il fournit aux décideurs les outils d'analyses qui leur sont nécessaires. Si le financement basé sur le résultat a réduit suffisamment les couts de soins, faut il adopter d'autres politiques supplémentaires pour la bonne gestion de centres de santé? Pour les FOSA appuyées ce travail va leur permettre de s'auto-évaluer, de voir leur réalisation dans l'ensemble de la zone de santé urbano-rurale de Butembo et de corriger si possible leur performance. Des prendre aussi des mesures adéquates si une aide pareille leur arrive. Pour HealthNet TPO, ce travail va lui permettre d'apprécier son degré de réussite par rapport aux objectifs fixés. D'où l'intérêt que nous y avons porté. 5. Méthodes et techniques utilisées5.1. MéthodeLa méthode est une procédure particulière appliquée à l'un ou l'autre stade de recherche ou de l'exploitation, logique sous-jacente à un ensemble de démarches6. Pour bien mener nos recherches nous nous sommes servis de la méthode inductive, la méthode comparative et la méthode analytique. La méthode inductive nous a aidé à tirer une conclusion générale à partir des faits particuliers observés dans certaines FOSA de la zone de santé de Butembo. 6 Pierrette RONGERE, Méthodes des
sciences sociales, éd. DALLOS, Paris, 1975, p. 20. La méthode comparative nous a permis de comparer les résultats des structures sanitaires, de la zone de santé urbano-rurale de Butembo, avant, pendant, et après le projet PBF. Le test statistique nous a permis aussi de faire la comparaison des moyennes des recettes mais aussi tester la différence entre les différents taux d'utilisation des services de santé. La méthode analytique nous a permis d'analyser les différents résultats trouvés. 5.2. TECHNIQUES
Elles comprennent l'interview, l'entretien, les techniques d'observation directe qui groupent les enquêtes socio-économiques. Nous avons eu des interviews, et entretiens avec les infirmiers titulaires(IT) des FOSA pour l'éclaircissement des certaines informations et nous avons observations des infrastructures construites par HealthNet TPO.
Nous ne pouvons en aucun cas dire que, tout au long de notre travail en général et en particulier à l'étape de l'enquête sur le terrain, nous n'avons pas été confrontés à des problèmes. Nous avons donc connu d'énormes difficultés et elles variaient suivant les niveaux. Le grand problème se pose à la dispersion des FOSA concernés par notre enquête.. Une autre difficulté se trouve dans le fait que les centres de santé privé nous livraient des données après beaucoup d'intersession, plusieurs rendez-vous non honorés. Ce qui allonge la durée et les coûts de la recherche. L'extraction des données dans rapports SNIS des FOSA nous prenait beaucoup de temps. Dans les centres financés il nous fallait y entrer avec une casquette d'agent HealthNET TPO pour assurer notre réception. CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR SECTEUR SANITAIRE EN RDCEn RDC, l'Etat et les partenaires au développement (bailleurs de fonds) se positionnent sur une approche du financement de la santé qui privilégie l'appui direct au système de santé. Dans cette optique, le gros du budget mis en oeuvre par le Gouvernement et les partenaires transite par l'Etat ou, par sous-traitances, par des ONG spécialisées, pour financer directement le système et les différentes structures de soins. Ainsi dans ce chapitre nous présentons l'organisation du système sanitaire en RDC, la politique de son financement pour enfin terminer par les notions d'accessibilité aux soins et sur la viabilité des institutions sanitaires. I.1. ORGANISATION DU SYSTEME DE SANTE EN RDCUn système de santé est défini par l'OMS comme « un ensemble d'activités ayant pour but essentiel de promouvoir, restaurer ou entretenir la santé»7. C'est à l'intérieur des limites dudit système que l'on retrouve les services de santé public ou privé. Le système de santé congolais est constitué d'un réseau de structures publiques, privées et confessionnelles, renforcé par un ensemble de programmes de prévention et de lutte contre les maladies. Le tout est intégré dans une unité opérationnelle appelée « Zone de Santé ». En 1985 le pays fut subdivisé en 306 zones de santé8, entendues comme unités de base dans la hiérarchie du système de santé et un niveau opérationnel de planification et de développement sanitaire. Suite aux difficultés de fonctionnement et d'intégration dans le système administratif national, les limites des dites zones ont été revues en 2003, portant leur nombre à 515. L'organisation de ce système de santé est pyramidale à 3 niveaux : · Le niveau central, sommet du système, a comme fonction principale : la conception, la planification et la coordination de la politique et des actions sanitaires nationales. Il est représenté par le Cabinet du Ministre de la Santé, le Secrétariat général, les Directions et les Programmes spécialisés ; 7 OMS, « Pour un système de santé plus performant », Rapport sur la santé dans le monde, 2000 8 La terminologie ''Zone de Santé" au Congo-Kinshasa correspond au District Sanitaire dans d'autres pays Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr
I.1.1. Evolution historique du système de santé9
A. Le secteur sanitaire colonial
B. Le secteur sanitaire après l'indépendance
C. La structure du système sanitaire de la RDC
Les années de conflit ont laissé des cicatrices durables sur le système de santé qui était déjà sensiblement affaibli: destructions et dégradations des bâtiments et matériels (du fait des combats, des pillages, du manque d'entretien et du non remplacement des équipements), cruel manque de consommables (en particulier de médicaments qui ne sont pas disponibles à proximité pour un tiers de la population et pas accessibles financièrement pour les deux tiers de la population), perte ou la fuite de personnel médical et infirmier (ceux qui restent n'étant plus payés que par intermittence avec des conséquences importantes sur leur motivation et disponibilité), important retard technologique. La situation est aggravée par l'appauvrissement de la population et la détérioration des conditions de vie - notamment en ce qui concerne l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, la promiscuité dans laquelle vit une grande partie de la population, ainsi que la propagation du VIH/SIDA. Néanmoins, la structure du système de santé a survécu - notamment au niveau des zones de santé - et même pendant le conflit il a été possible de mener à bien des programmes nationaux (telles que les Journées de Vaccination). Ceci est largement dû au courage, au dévouement et au sens du devoir des personnels médicaux, ainsi qu'à la présence active d'un certain nombre de partenaires extérieurs malgré les difficultés. C'est sur cette base que le système de santé va pouvoir aujourd'hui être reconstruit. I.2. LA POLITIQUE DE FINANCEMENT DE LA SANTE EN
RDC.13
A. PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENTLa politique de financement de la santé a pour objet de définir des lignes de conduite et des normes en relation avec la mobilisation, l'affectation et l'utilisation des ressources financières destinées au secteur de la santé. La problématique du financement de la santé se pose souvent en termes de non intégration de l'objectif de la santé pour tous dans la stratégie globale du développement du pays. Ce fait a alors un impact négatif en termes de mobilisation, allocation et utilisation des ressources au niveau du secteur de la santé. La République Démocratique du Congo fait de la santé une des priorités de son développement socio-économique. Pour financer ce secteur dont les bénéficiaires forment l'ensemble de la communauté nationale, et demeurant en cela fidèle aux exigences de la politique des soins de santé primaires, la République Démocratique du Congo opte pour une approche susceptible de mobiliser aussi bien les ressources financières publiques, privées et extérieures que celles de la communauté; l'Etat restant toutefois tenu, en sa qualité de garant de la santé de la collectivité, d'assurer l'essentiel de ce financement. Les ressources financières mobilisées dans le cadre de l'effort national et international ainsi spécifiées seront affectées et utilisées selon des normes qui en assureront l'efficience et l'efficacité. 13 Ministère de la Santé, République Démocratique du Congo (2004c) «Politique et stratégies de financement du secteur santé,» septembre, Kinshasa. Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr La politique mondiale de la « Santé pour Tous » se base sur la prise en compte des besoins sanitaires des Communautés nationales dans leur diversité et en fonction : - des différents stades de la vie ; - des lieux de résidence des familles ; - des conditions de logement et d'habitat ; - des caractéristiques culturelles ; - du niveau socio-économique et ; - de l'état de pauvreté. De ce fait, tous les partenaires pour la Santé ont le devoir et le droit de partager l'information, de participer à l'élaboration, l'exécution et l'évaluation de politiques et de programmes de développement sanitaire. La RDC ayant souscrit à cette politique mondiale de la santé pour tous, elle fonde sa politique de santé sur ce principe. Ainsi, afin d'assurer l'accès du peuple congolais à une vie saine et lui permettre d'être socialement et économiquement productif, le Gouvernement vise à promouvoir le droit à la Santé à travers le renforcement de mécanismes garantissant l'éthique en Santé, l'équité dans la distribution des soins et des services de Santé, la solidarité communautaire et l'humanisation des services de Santé.14 Historiquement, la situation sanitaire de la RDC a connu des niveaux variables depuis la période coloniale jusqu'à ce jour. A l'aube de l'indépendance, la politique sanitaire était essentiellement axée sur la médecine curative avec des centres médicochirurgicaux et des dispensaires satellites. La population ne pouvait accéder aux rares soins de Santé que grâce aux efforts de plusieurs intervenants qui ont commencé à expérimenter des politiques de Santé Communautaire dont l'évolution progressive a abouti à la politique sanitaire basée sur les soins de Santé primaires. Ce système a fonctionné assez valablement grâce à l'existence d'une importante infrastructure héritée de la colonisation et l'appui des différents partenaires de l'Etat congolais jusqu'au début des années 90, avec l'élaboration du Plan d'Action Sanitaire 1982-1986 ; la subdivision du territoire national en 306 zones de Santé (515 ZS après la réorganisation de la carte sanitaire en 2003) pour assurer l'accessibilité Géographique et logistique de la population aux soins de Santé ; la création d'un certain nombre de projets bilatéraux et multilatéraux pour rendre opérationnelles les zones de Santé ; la création d'un certain nombre de projets/programmes spécialisés pour appuyer la lutte contre les maladies ; l'élaboration de 14 DEP-Mini-santé RDC Tome I : « étude sur l `accessibilité financière des communautés aux soins de santé », octobre 2004 Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr la Charte de Mbanza-Ngungu pour lancer les bases du partenariat intra et intersectoriel au niveau de la zone de Santé ; l'effort gouvernemental en collaboration avec les autres partenaires dans le domaine de la formation des cadres nationaux. La politique nationale de Santé est ainsi basée sur les principes suivants : - La qualité des soins et des services ; - L'efficience et l'efficacité des projets et programmes de développement sanitaire ; - La coordination intra et intersectorielle des prestations des services de Santé ; - La participation communautaire ; - La décentralisation des centres de prise de décisions ; - La déconcentration des services de production des soins ; - L'intégration des services spécialisés au sein des services de Santé de base. Le but de cette politique sanitaire est de promouvoir l'état de Santé de toute la population, en fournissant des soins de Santé de qualité, globaux, intégrés et continus avec la participation communautaire, dans le contexte global de la lutte contre la pauvreté. Pour ce faire, la RDC a pris comme option de : - Réorganiser, en concertation avec la territoriale, le système national de Santé, de manière à rapprocher la population des centres de soins par leur décentralisation et leur déconcentration ; - Améliorer l'accessibilité aux soins par la couverture adéquate en infrastructures de Santé, par l'approvisionnement en équipements et en médicaments essentiels, le déploiement des ressources humaines sur toute l'entendue du pays et la mobilisation des ressources financières ; - Assurer la qualité des prestations sanitaires par la mise en oeuvre effective des activités de suivi, de supervision, d'évaluation et de contrôle des programmes de Santé à tous les niveaux du système de Santé ; - Pérenniser le système de Santé en développant le partenariat par la mise en place des mécanismes de collaboration intra et intersectorielle, la concertation, la coordination et la promotion du financement communautaire des soins tel que les mutuelles de Santé ; - Améliorer le rendement des services par la motivation du personnel, le développement des activités d'information sanitaire, de formation du personnel de Santé, de recherche pour la Santé et de communication pour la Santé. B. LES BESOINS DE FINANCEMENT A COUVRIR15Etant donné l'importance de cette partie dans le calcul des cots des structures ou des interventions, il y a lieu d'identifier et de catégoriser les différents besoins de financement susceptibles de surgir dans la vie des institutions. Habituellement ces besoins se regroupent en 2 grandes catégories: le financement des investissements ; le financement du fonctionnement.
Cette catégorie concerne l'achat de biens dont la durée de vie est inférieure à une année. Habituellement ces charges résultent de la mise en oeuvre des biens d'équipement cidessus ; elles concernent : - la charge du personnel ; - la maintenance des équipements et des matériels ; - l'entretien général ; - la formation (récurrente) ; - l'approvisionnement normal en médicaments ; - les fournitures de bureau ; 15 Ministère de la Santé, op cit p 15. - le carburant ; - etc C. LES NORMES RELATIVES A LA TARIFICATION16Pour fixer rationnellement le prix d'un bien ou d'un service, il faut partir du coût réel de ce service. Ceci suppose une comptabilisation exhaustive de l'ensemble des charges occasionnées par le processus de production du bien ou du service en question. Dans la réalité cependant la plupart des tarifs sont fixés arbitrairement ou par expérience sans aucune référence aux coIts réels des ressources consommées. C'est le cas des forfaits qui ont prévalu au début des soins de santé primaires au Congo. Il suffisait alors de diviser le coût global des services par le nombre de nouveaux cas attendus. Au niveau de l'hôpital, les tarifs sont plus difficiles à fixer qu'au centre de Santé (diversité de services offerts, complexité de la structure des coûts). Habituellement les hôpitaux fixent des tarifs inférieurs au coût réel des intrants. Il en résulte un déficit au plan financier même dans un contexte oil le taux d'occupation est de 100 %. Dans la réalité, le point de départ de toute politique de tarification c'est l'option en faveur soit de l'ACCESSIBILITE ou alors de la VIABILITE FINANCIERE de l'institution. Il existe de nombreux systèmes de tarification. Dans les Zones appuyées par les ONG, soit la tarification est fixés par les comites de santé, généralement en tarification à l'acte (une marge bénéficiaire sur la vente des médicaments est alors fixée par l'ONG), soit les tarifs sont fixés par l'ONG dans son projet et imposés. En matière de tarification, deux options se présentent : i) la tarification forfaitaire, qui inclut l'ensemble des actes et les médicaments prescrits lors de la consultation ; et ii) la tarification « à l'acte » qui consiste à facturer l'ensemble des actes et des prescriptions séparément. La tarification forfaitaire a l'avantage d'inciter à la rationalisation des prescriptions, de créer une sorte de mutualisation du risque, de simplifier la facturation et l'information à la population. Les inconvénients sont les risques financiers en cas de surprescription ou, à l'inverse, de rationnement des prescriptions pour majorer les marges bénéficiaires. Elle nécessite en outre une disponibilité constante des médicaments et un suivi rigoureux des consommations. La tarification à l'acte permet de garantir la viabilité financière 16 Lututala M et Alfred Coffi:: « les coûts annexes des soins d'hospitalisation des malades dans le réseau BDOM-KINSHASA », Avril 2004, p74 Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr essentiellement dans la rubrique « Médicaments ». Cependant elle incite à la surprescription, (WIFFIVEMplint SaVSIRSRLIERWIDATEKIRP EUF IGISDAFWITAN P DICIu IRP EITRIVIFU et de prescriptions posés sur un patient. Par ailleurs, elle ne favorise pas la continuité des soins, les patients ne pouvant pas toujours honorer la totalité de leurs ordonnances. 611RWW-1R0011PMFIRSIiRWICARE{P BLII SGFI TARLWKIX stqP MdI recouvrement rigoureux et efficace permettant une comparaison rigoureuse entre les prix fixés et les prix de revient ou au contraire un faible niveau de recouvrement. La position intermédiaire consistant à tenir compte autant de (1EFFIMIHlitp INIGRIrillEIlitp IROWIP FORWIMP 112DNEDAWNWI. a. Préalables à une méthode de tarification efficace :
b. Normes de tarification : Nous basant sur ce qui a été dit au point ci-dessus, les modalités suivantes qui du reste sRntiEpli i'ESSUFatARn :
Les médicaments sont un intrant stratégique dans la fourniture des soins de santé à la SRSMAIRQn Is pANHAFRnt O1i01011pP RQ4p 1qu'ils Rnt une inf011FHFIDEIW IEW la décision des consommateurs de fréquenter ou pas un établissement sanitaire. Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr Pour éviter l'arbitraire total, il y a lieu d'indiquer quelques principes de tarification pour les médicaments : 1. regrouper les médicaments en trois catégories :
2. pour les médicaments vitaux, il faut privilégier l'accessibilité. Les tarifs peuvent être fixés en dessous du prix de revient ; 3. pour les médicaments essentiels, tout en privilégiant l'accessibilité, il faut toutefois maintenir un taux de recouvrement supérieur à celui de la catégorie précédente ; 4. les tarifs des médicaments moins essentiels seront fixés au dessus du prix de revient en vue de subventionner les autres catégories déficitaires. I.3. NOTIONS SUR ACCESSIBILITES AUX SOINS ET VIABILITE DESINSTITUTIONS SANITAIRESUn point d'équilibre doit être trouvé entre l'accessibilité et la viabilité pour l'amélioration de l'état de la santé de la population et la pérennisation des investissements consentis par l'Etat et ses partenaires de ce secteur. L'accessibilité des services de santé qui se définit comme la capacité d'un malade à recourir aisément aux soins de santé nécessaires à son état, est mesurée en fonction de la disponibilité des services de santé, de l'acceptabilité culturelle, de la distance à parcourir pour les atteindre et du coût à payer pour les services obtenus17. L'accessibilité est l'essence de la politique sanitaire nationale formulée dans la stratégie des soins de santé primaires. Elle a été envisagée, sous l'angle quantitatif, comme l'accès aux soins par toute la population. C'est ce que rapporte Janssens dans son ouvrage en parlant des objectifs des soins de santé primaires en RDC : « l'objectif prioritaire est l'accessibilité des soins à toute la population »18. Malheureusement, cette politique n'avait pas défini la place exacte qu'elle accordait aux pauvres, aux indigents et aux gagne petits. 17 DEP-Ministère de santé Tome II: « étude sur l `accessibilité financière des communautés aux soins de santé », octobre 2004, p7 18Idem Elle n'a pas non plus prévu des mécanismes ou des solutions d'accès aux problèmes d'exclusions permanentes et temporaires. Tout est resté une affaire des prestataires des soins. C'est alors qu'est intervenu un autre concept, la viabilité financière des formations sanitaires. C'est la capacité des services à maintenir un niveau optimal de fonctionnement à travers le temps. Elle est fondée essentiellement sur la notion d'« autofinancement ». Vue sous l'angle des acteurs sanitaires, l'idée de l'autofinancement était plutôt celle d'une autonomie d'utilisation des recettes générées. Janssens affirme à cet effet qu'« une des idées maîtresses nées au cours des travaux de la commission réunissant les principaux responsables de services de santé est que les formations d'une zone de santé sont autorisées à utiliser les recettes qu'elles ont recueillies (autofinancement) ». Conçue comme une machine idéale fonctionnant avec un rendement à 100%, l'autofinancement devrait alors devenir l'unique ressource de fonctionnement grâce au recouvrement des coûts d'actes et des soins médicaux. Les résultats attendus de l'autofinancement étaient supposés être la viabilité à 100%, c'est ce qui justifia la politique de désengagement de l'Etat et l'anarchie dudit secteur. L'état de santé de la population étant désormais entre les mains des prestataires, ces derniers commencèrent à fixer les règles d'accès aux soins pour assurer la viabilité de leurs formations sanitaires. Avec moins d'engagement gouvernemental, ils ne se souciaient pas du potentiel financier des ménages, entraînant ainsi des exclusions aux soins des ménages démunis. Comment peut-on donner accès aux soins à toute la population et donner en même temps aux services de santé leur autonomie exprimée sur le plan financier en une viabilité à 100%, et cela pour une population dont le pouvoir d'achat chute jour après jour ? C'est la question de fond du débat entre l'universalité d'accès et l'éligibilité financière pour tous aux services de santé. CONCLUSION PARTIELLETout travail scientifique exige qu'il y ait une présentation de la théorie des mots clés faisant objet d'étude. Ce chapitre premier nous a présenté en bref comment est organisé le système de santé en RDC. Ensuite dans ce chapitre nous avons relevé la problématique de la politique de financement de la santé en RDC. Enfin nous avons parlé de l'accessibilité aux soins et viabilité des institutions sanitaires en RDC en général. CHAPITRE DEUXIEME : ESQUISSE DU MILIEU ET DEL'INSTITUTION D'ETUDEDans ce chapitre nous présentons le milieu concerné par notre étude. Il s'agit précisément de la zone de santé Urbano-rurale de Butembo et l'ONG internationale HealthNet TPO. II.1. PRESENTATION DE LA ZONE DE SANTE URBANO-RURALE DEBUTEMBOII.1.1. PRESENTATION GEOGRAPHIQUELa zone de santé urbano-rurale de Butembo, créée en 1985,elle est en cheval sur le territoire de Beni et Lubero et occupe la partie ouest de la ville de Butembo. Elle s'étend sur une superficie de 950 km2 et fait frontière, administrativement avec19 : - A l'Est, la ZSUR de katwa par la route Beni-Goma ; - A l'Ouest, la ZSUR de Manguredjipa par la rivière Tihe ; - Au nord, la ZSR de Beni par la rivière Kalunguta ; - Au sud la zone Santé Rurale de Musienene par la rivière Mususa. Cette zone de santé est parsemée des montagnes et collines et est traversée par des rivières telles que Mususa, kimemi, Lukwaliha, Mulube, kiviri, Mupaya et Musonge. Le climat est en grande partie équatorial avec une moindre influence des montagnes. II.1.2. PRESENTATION ECONOMIQUE DE LA ZONE DE SANTE URBANO-RURALE DE BUTEMBOL'économie comprend trois secteurs essentiels : le primaire, le secondaire et le tertiaire. 1. Le secteur primaire Ce secteur occupe la plupart des activités de la population de Butembo qui sont essentiellement l'agriculture et l'élevage. a) L'agriculture 19 Jacques VUMILIYA KASUKI « embauche et rémunération dans les institutions sanitaires de la zone de santé de Butembo et Katwa », mémoire, UCG 2004 Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr Elle occupe une grande partie de la population de Butembo. Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenu pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....) et d'autre part, des produits de l'industrie destinés à l'exportation (café, thé, quinquina, ...). Suite à l'urbanisation, les lopins de terres cultivables sont occupés par des maisons. Alors les cultivateurs parcourent des longues distances pour pratiquer l'agriculture. D'où la ville est alimentée en produits agricoles venant essentiellement des milieux ruraux périphériques (Muhangi, Mangina, Maboya, Isale, Kalunguta, Luotu, Masereka, Kipese, Muhila,...) b) Elevage L'élevage de petit bétail est pratiqué au centre de Butembo, il s'agit de l'élevage des caprins, lapins et porcs, Elevage de gros bétail représenté par les bovins et pratiqué en dehors du centre de Butembo par les commerçants surtout ceux qui y ont investi. Cependant, depuis un certain temps, celui-ci est bloqué et ralenti par la dévastation causée par la guerre des forces de résistance (rébellion). 2. Secteur secondaire20 Ce secteur englobe les activités industrielles et artisanales. 2.a. L'industrie Cette activité est encore au stade embryonnaire dans la ville de Butembo. Les différentes entreprises industrielles existantes sont les suivantes : - Compagnie des Boissons du Kivu (COBKI) : pas fonctionnelle pour le moment. - La Menuiserie Industrielle de Butembo (MENUIBO) : pas fonctionnelle pour le moment. - La Savonnerie Industrielle de Butembo (SAIBU). «~ - L'huilerie et l'Industrie de la Craie : pas fonctionnelle pour le moment - Autres industries des traitements du café, thé, palmier à huile, vins de banane, vins Takengo, Kalmango, vwasoma, vin kitoko~ - Industrie de Matelas (Mousse de Butembo) Il convient de signaler que l'absence du courant électrique, l'insuffisance de la matière première au marché constitue un obstacle au développement harmonieux. 20 Jacques VUMILIYA KASUKI, Op cit p24 En plus, la plupart de ces industries sont mise en veilleuse suite à la guerre dite de libération. 2. b. L'artisanat Il assure la survie d'un bon nombre de la population de Butembo. Cette activité englobe plusieurs métiers tels que la cordonnerie, les maisons de beauté, de diffusion musicale, de divertissement public, des spectacles, des bijouteries, de photocopieuses, de stencileuses, des studios photos et musicales, d'architecture, .... 3. Le secteur tertiaire Les activités observées dans ce secteur sont multiples et variées. a. Le commerce Depuis l'époque coloniale, Butembo a toujours été un centre qui se veut commercial. Cette pratique a vu le jour par le biais des employés, des colons, des capitavendeurs, des grecs et des ouvriers retraités ou licenciés de M.G.L. qui tous étaient déjà familiarisés à l'économie du marché. Ainsi, du centre de négoce on est arrivé au complexe économique d'aujourd'hui. Par ailleurs, sa position géographique est tellement stratégique que l'évolution de commerce est facile. En effet, cet asile se situe sur la voie routière qui lui permet d'échanger avec les pays de l'Est et qui l'ouvre à l'océan Indien par le port maritime de Mombasa pour ainsi atteindre l'Orient. Par ces contacts commerciaux, Butembo s'institue en géant économique au centre des trois provinces en l'occurrence : Sud-Kivu, Nord-Kivu, province Orientale. Butembo en 2006 est une ville enviée de toutes les villes du Congo et où les activités économiques vont bon trait par rapport aux autres villes de la RDC, en cette période de post-conflits. La ville de Butembo est un centre à caractère commercial et industriel, mais le caractère industriel est le plus dominant. Sur terrain, le commerce se manifeste par la présence des magasins d'articles divers, les boutiques tout au long des rues, les mouvements d'import et export ; la fréquentation quotidienne des succursales (Banques, coopératives, micro finances, ...). Les journées de lundi et jeudi sont caractérisées par la vente des articles. En effet, durant ces deux jours de la semaine, Butembo accueille les gens qui viennent de tous les coins du Congo. Mercredi et samedi sont les jours où les habitants de la campagne viennent vendre leurs produits agricoles et s'approvisionner à ceux des premières nécessités. A part le marché central d'autres petits marchés périphériques sont inondés des gens faisant leurs transactions. Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr
Dans le domaine de la culture et Art, la ville de Butembo regorge d'une multitude des divers artistes : sculpteurs, peintres, cachetteries, courtiers, bijouteries, menuiseries, coiffeurs, réparateurs, mécaniciens, cordonniers, ferrailleurs, .... Il existe des laboratoires pour nettoyage photos, des photocopieuses, des imprimeries, des secrétariats publics, des discothèques, vidéothèques, centre de formation, art culinaire. Concernant les maisons de culture, nous avons des salles de cinéma, bibliothèques, des salles polyvalentes, stadium de basket-ball, football, des buvettes, bars, et hôtels. Pour la culture documentaire, il y a lieu de citer celle de l'Université Catholique du Graben et du scolasticat assomptionniste Bulengera et bien d'autres bibliothèques.
A l'instar d'autres villes de la RDC, la ville de Butembo est une entité administrative décentralisée (EAD) créée d'abord par arrêté 01/001/BIS/CABGP-NK/99 du 23 septembre 1999 du Gouverneur de la province du Nord-Kivu à la personne de KAYISAVERA MBAKE puis, après réunification, par décret présidentiel N° 042/2003 du 28 mars 2003 du Président de la République, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE. 21 Archive de la zone de santé de Butembo (rapport annuelle 2010 p2). 22 Archive de la zone de santé de Katwa (rapport annuel 2010 p4) II.1.3. STRUCTURE DE LA ZONE DE SANTE URBANO-RURALE DE BUTEMBO ORGANIGRAMME DE LA ZONE DE SANTE URBANO-RURALE DEBUTEMBOBUREAU CENTRAL DE HOPITAL GENERAL DE CENTRES DE SANTE DE CENTRES POSTS DE Source : IstrOFtOrHIRUEn4sEt4RWIDEIIIUl'inspection provinciale de santé 2003; Nord Kivu. &RP P I nRONTIENRWII4tI4-haut, la zone de santé urbano-rurale de Butembo VIOenIIsAOr OITASEFH IIéSEMEMDM.4P 4tINIIIME v4ODIIIeIYOteP ER, MSE cELIMIMNIQEQnexHIIOC présent travail. / 14nt11311t4Rn IIeI31-eE21(1 R T32 ITRMInE4t EE ITHATI III BEnté, 2 centres de santé de référence, 3 centres hospitaliers, 2 centres de santé spécialisés en santé mentale/ CEPIMA, 1 hôpital général de référence et 40 écoles primaires. Quant à la constitution de la zone, elle renferme les institutions de genre varié. Les institutions sanitaires de la zone de santé urbano-rurale de Butembo sont reprises dans ce tableau : Tableau 1 : Les institutions sanitaires de la zone de santé urbano-rurale de Butembo Institutions sanitaires
Source : Nos enquêtes A ces institutions s'ajoutent : le CEPIMA, FEPSI, centre hospitalier Luvika, clinique ophtalmologique de l'UCG.
'où le graphique : Graphique 1 : Gestion des Fosa de la zone de santé de Butembo Au vue de ce graphique nous constatons que plus de la moitier des institutions sanitaires faisant objet de notre champ d'investigation, appartiennent à l'Etat congolais. Le CBCA vient en deuxième position suivi des privés et l'Eglise Catholique,enfin l'Eglise Anglican. II.1.4. QUELQUES CONCEPTS DU SECTEUR MEDICAL EN ZSUR BUTEMBOCabinet médical : tout établissement de soins essentiellement curatifs, tenu par un médecin disposant d'au moins deux lits d'observation. Centre hospitalier : tout établissement privé de soins curatifs comprenant au moins quatre principaux services de médecine, et qui peut en plus offrir les services d'autres spécialités. Il a une capacité de plus de cinquante lits. Exemple le centre Hospitalier « MAMA MUSAYI » Centre médical : tout établissement de soins curatifs et préventifs du secteur privé tenu par au moins un médecin généraliste et ayant une capacité d'au moins dix lits. Centre de Santé : toute structure publique de soins de Santé périphérique dont la mission est de dispenser les soins de Santé intégrés de bonne qualité à une population d'une aire géographique de Santé délimitée. Centre de Santé de Référence : toute structure de soins de Santé qui, tout en remplissant les fonctions traditionnelles du Centre de Santé, réalise certaines activités relevant normalement de l'Hôpital Général de Référence. Clinique : tout établissement de soins curatifs et préventifs du domaine d'une spécialité particulière tenu au moins par un spécialiste correspondant. Hôpital Général: un établissement de soins de Santé du niveau de l'Hôpital Général de Référence mais qui ne joue pas le rôle de référence. Hôpital Général National : un établissement de soins qui comprend tous les services des institutions du niveau intermédiaire et toutes les autres spécialités notamment l'oto-rhino-laryngologie, l'ophtalmologie, la dermatologie, etc. et dessert tout le pays. Hôpital Général de Référence : tout établissement de soins de Santé qui a comme fonctions essentielles la dispensation des soins de Santé et la prise en charge des cas référés. Il comprend au moins un service de médecine interne, un service de gynécologie- obstétrique, de pédiatrie, de chirurgie et en plus un laboratoire, une pharmacie et un service de radiologie. Il a une capacité d'au moins cent lits et dessert une population de plus de cent mille habitants en milieu rural et de plus de cent cinquante mille habitants en milieu urbain. Zone de Santé : une circonscription sanitaire incluse dans les limites territoriales d'une commune ou d'un territoire et créée en fonction des données démographiques et géographiques. Elle est l'unité opérationnelle de base de planification et de développement des activités de Santé. II.2. GENERALITES SUR HEALTHNET TPOII.2.1. DENOMINATION ET OBJET SOCIAL23HEALTHNET est un mot anglais qui signifie : réseau de la santé. TPO c'est Transcultural Psychosocial Organisation, en français : organisation interculturelle et psychosociale. HealthNet TPO est une Organisation Non Gouvernementale Internationale de droit Néerlandais, fondée en 1992. Elle intervient dans les régions déstabilisées par la guerre. Ensemble avec la population, HealthNet TPO travaille pour le développement structurel des services de santé et essaie de mettre en place le plus rapidement possible dans les régions de crise des services de santé de qualité. En sa qualité d'ONG engagée dans la santé mentale et Psychosociale comme le stipule son identité, elle oeuvre dans le cadre de : - Santé mentale, appui psychosocial des personnes traumatisées dans des régions post conflit et plaidoyer pour l'intégration de la santé mentale dans le paquet minimum ou soins de santé de base 23 Manuelle des procédures de travail de HealthNET TPO-Butembo, p10 - Contrôle des maladies vues globalement (curative, préventive et promotionnelle) avec un accent mis sur le HIV-SIDA, Malaria et TBC - Développement du système de santé, réhabilitation physique en bâtiment et équipement, formation des professionnels de santé et sensibilisation de la communauté - Financement de la santé soit par le fond d'équité, le PBF ou des micro- assurances. Tout ceci dans le but de rendre la population capable de se prendre en charge HealthNet TPO développe à Butembo le Projet MFS comprenant deux programmes :
II.2.2. SIEGE SOCIAL
II.2.3. HISTORIQUE DE HEALTHNET TPO24
II.2.4. RAYON D'ACTION D'INTERVENTION DE HEALTHNET TPOHealthNet TPO exécute son projet MFS au profit de la population du Nord-Kivu en générale et de la zone de Butembo en particulier à l'Est de la RDC. Pour le moment, il intervient dans 27 FOSA, 2 centres de santé spécialisés en santé mentale/ CEPIMA et 40 écoles primaires. II.2.5. ACTIONS ET STRATEGIES D'INTERVENTION HEALTHNET TPO25Dans le cadre de son intervention, HEALTHNET TPO intervient avec les actions et stratégies suivantes :
25 Auteur anonyme, dépliant : actions et stratégies d'intervention HEALTHNET TPO 2010, p2&p3 Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr HealthNet TPO est axé sur le savoir, l'organisation non-lucrative qui travaille dans les zones perturbées par la guerre, les catastrophes et la pauvreté. Il forme et encourage la population locale pour mener à bien les initiatives que lutter contre la maladie, fournit un soutien psychosocial, restaure les infrastructures et renforce les systèmes d'organisation. HealthNet TPO offre des solutions innovantes et originales qui favorisent l'autonomie et la promotion des soins de santé durable. Après tout, c'est le résultat qui compte: les soins de santé qui est accessible à tous! La reconstruction commence par les soins de santé. Les bons soins de santé est la condition la plus importante pour la réduction de la pauvreté et la croissance économique. Dans les zones de guerre ou de calamités, les systèmes de soins sont souvent complètement détruits. La population est essentiellement tributaire de l'aide étrangère. HealthNet TPO-renforce les systèmes de santé, en utilisant les connaissances et les structures actuelles, autant que possible. En travaillant en étroite collaboration avec la population locale, un commencement est fait dans la reconstruction de la communauté locale dans les zones de guerre ou de calamités.
II.2.6. HEALTHNET TPO ET LE FINANCEMENT BASE SUR
LA
|
ACTIVITES |
INDICATEUR |
Consultation externe |
Nombre de consultations externes fait par le médecin (nouveau cas) ou infirmier ayant des repères dans les documents d'accueil, pharmacie et finance. |
Nombre des cas pris en charge conjointement CS et centre mentale |
Cas stabilisé ou non suivi concomitamment par le CS et le centre mental, à domicile ou dans le FOSA dans le cadre d'intégration |
CPN2 et CPON |
Nombre des femmes enceintes et accouchement |
Accouchements |
Nombre des accouchements avec issue favorable |
Enfant complètement vacciné |
Nombre d'enfants ayant achevé le programme de vaccination avant 12 mois et selon le calendrier vaccinal en vigueur |
Planification familiale |
Ligature de trompes et la vasectomie pour les structures du paquet complémentaire ou méthode non chirurgicale pour le PAM. Document de consentement du couple obligatoire. |
Prise en charge des cas référés |
Ce sont les cas de la maternité et de la médecine interne pour lesquels une retro-information a été expédiés avec confirmation du sceau du centre de santé ayant référé ou du BCZ |
Chirurgie référée dans le cadre paquet acceptée par niveau |
Césarienne et chirurgie d'urgence centre de santé de référence. |
TBC dépisté et guéris |
Nombre des cas conformes avec la politique nationale |
Epilepsie |
Nombre de cas avec monitorage des crises |
Sang testé |
Sang testé aux 4 marqueurs (groupage, VIH, syphilis, Hépatite et paludisme, transfusion surveillée). |
Source : HEALTHNET TPO, contrat portant sur achat des performances en zone de santé de Butembo.
Le payement des prestations se fait au cours des derniers quinze jours du mois après consultation et approbation du rapport SNIS et du résumé justificatif du rapport de la commission mois précédent.27
Les barèmes de paiement de performance se présentent comme suit
Tableau 3 : paiement de la prestation
Indicateur |
Coût par indicateur négocié en $ |
||
Coast direct des |
Tarif rationnel |
subside |
|
Nombre des consultations externes |
2 |
1 |
1 |
Nombre des cas d'épilepsie avec monitorage effectifs de crises |
1,5 |
0 |
1,5 |
Nombre d'accouchement eutocique |
8 |
3 |
5 |
CPON |
2 |
0 |
2 |
CPN2 |
1,5 |
0 |
1,5 |
Planification familiale moderne |
1 |
0 |
1 |
Nombre des cas pris en charge conjointe CS et CS mental |
3 |
0 |
3 |
Nombre d'enfants complètement vaccinés |
2 |
0 |
2 |
Cas CDV/ proportion des cas testés |
1,5 |
0 |
1,5 |
Nombre de TBC dépisté |
3 |
0 |
3 |
Nombre de TBC guéri |
7 |
0 |
7 |
Hygiène : latrine |
5 |
0 |
5 |
Hygiène : trou à ordures |
2 |
0 |
2 |
Hygiène : incinérateur |
5 |
0 |
5 |
Hygiène : cours sans déchets médicaux et propreté |
5 |
0 |
3 |
Investissement : plan et exécution (bonus 1fois/ quater) |
10 |
0 |
10 |
TOTAL |
57,5 |
4 |
53,5 |
Source : HealthNet TPO, contrat portant sur achat des performances en zone de santé de Butembo
27 HealthNET TPO Contrat portant sur l'achat des performances, op cit p1.
Ce chapitre a présenté la vu générale du milieu concerné par notre étude. Il reprend en première position la présentation de la zone de santé urbano-rurale de Butembo, sur le plan géographique, sur le plan économique, ainsi que la structure de la zone de santé urbano-rurale de Butembo. En deuxième position, nous avons l'aperçu générale sur HealthNET TPO : sa dénomination et son objet social, historique de HealthNET TPO, localisation de son intervention, actions et stratégies d'intervention HealthNET TPO, notions sur le financement base sur la performance. Dans la partie qui suit, nous vous présentons les résultats de notre recherche.
La faible couverture des services, l'insuffisance des moyens d'intervention et de la qualité des soins ont entraîné une réduction de l'utilisation globale des services. Mais les pauvres sont les plus affectés en raison des obstacles financiers liés au manque de financements publics pour le système. L'influence du statut socioéconomique sur l'utilisation des services est évidente entre toutes les couches socio-économiques, indiquant que la demande est fortement sujette au revenu des ménages et/ou le prix des services de santé. Plusieurs petites études récentes en RDC montrent que 10 à 20 % des cas de maladie ne reçoivent pas de traitement pour des raisons financières28. De même, les données tendancielles de certaines Zones de Santé montrent que l'utilisation des services peut augmenter de façon significative lorsque le tarif des consultations et le prix des médicaments baissent (et que leur qualité augmente) gr1ce à la mise en place de programmes d'aide extérieurs.
La population de la RDC est trop pauvre pour couvrir à elle seule le besoin de financement du secteur. Réduire la barrière financière aux soins et l'effet appauvrissant des dépenses de santé sur les ménages nécessite une augmentation du niveau des dépenses publiques ou l'aide extérieure au secteur de santé.
A la question de savoir si le programme PBF de HealthNET TPO a réduit suffisamment la barrière financière d'accès aux soins de santé, la réponse nous est donnée à travers l'analyse des données qui suivent. Pour cette préoccupation, nous allons analyser les taux d'utilisation des services de santé avant, pendant et après l'intervention du programme PBF. Le système PBF fait que les coûts des soins diminuent et cela devrait inciter les patients à venir se faire soigner massivement. Bien que la facturation ait diminué, ces patients ont-ils été à mesure d'honorer le peu qu'on leur demandait. De ce fait il nous faut alors analyser les taux de recouvrement des recettes propres des structures sanitaires pour voir le degré de solvabilité des patients.
28 Banque mondiale rapport d'Etat Santé et Pauvreté en RDC : Analyse et Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, version provisoire 2 du 13 mai 2005, p50
Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr
III.1. L'UTILISATION DES SERVICES DE SANTES EN ZONE
DE SANTE
URBANO-RURALE DE BUTEMBO. Cas mensuel par FOSA
Dans le tableau ci-après nous présentons le degré de fréquentation des patients dans FOSA pour l'utilisation des services de soins.
Tableau 4 : UTILISATION DES SERVICES DE SANTE EN ZONE DE SANTE URBANO-RURALE DE BUTEMBO (en annexe).
COMMENTAIRE SUR LE TABLEAU 4 :
Le taux d'utilisation du curatif exprime la proportion des patients qui sont venus se faire soigner par rapport au nombre total de la population de l'aire de santé correspondant.
En 2008 nous constatons une moyenne mensuelle de 362 nouveaux cas pour une FOSA, en 2009 une moyenne mensuelle de 329 nouveaux cas par FOSA, en 2010 une moyenne mensuelle de 443 nouveaux cas pour une FOSA, en 2011 une moyenne mensuelle de 365 nouveaux cas par FOSA. Les taux d'utilisation du curatif ont été respectivement de 38,30% ; 34,75 %; 45,49 %; puis de 15,72%. Pour dire que sur 100 malades, 38 sont venus se faire soigner en 2008, 34 malades en 2009, 45 malades en 2010 et 15 malades en 2011 et cela mensuellement. En 2011 nous remarquons le nombre de la population qui a doublé cela s'explique par le fait qu'il y a eu trop des naissances dans la zone de santé.
La baisse du taux d'utilisation en 2011 peut rtre due à plusieurs raisons. Le tableau qui suit va nous permettre d'identifier la vraie cause de cette baisse. Nous avons pris un échantillon aléatoire de 20 ménages pour les FOSA qui ont connu un taux élevé pendant ( au moins 70%) l'appui et une diminution de fréquentation après appui.
Voici le résultat :
Tableau 5 : les raisons d'arr~t de fréquentation des patients dans les FOSA pour les soins
KAHAMBA |
MAKASI |
MBILINGA |
NGENGERE |
RWAHWA |
VUSAYIRO |
|||||||
raisons d'arrêt de fréquentation |
Effectif |
Fréquence |
Effectif |
Fréquence |
Effectif |
Fréquence |
Effectif |
Fréquence |
Effectif |
Fréquence |
Effectif |
Fréquence |
amélioration de la santé |
6 |
30 |
8 |
40 |
2 |
10 |
6 |
30 |
3 |
15 |
1 |
5 |
coût élevé |
11 |
55 |
12 |
60 |
14 |
70 |
10 |
50 |
13 |
65 |
15 |
75 |
renommé de la FOSA |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
10 |
0 |
0 |
2 |
10 |
qualité basse des soins |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
autres |
3 |
15 |
0 |
0 |
4 |
20 |
2 |
10 |
4 |
20 |
2 |
10 |
TOTAL |
20 |
100 |
20 |
100 |
20 |
100 |
20 |
100 |
20 |
100 |
20 |
100 |
Il ressort de ce tableau que parmi les différentes raisons évoquées ci- haut, celle de la hausse de coût de soins de santé a plus poussé les patients jà renoncer aux soins dans les FOSA, et de recourir à d'autres pratiques : auto médicament, médecine traditionnelle, pharmacie,~ D'autres estiment que la santé s'est améliorée c.à.d. ne tombent plus malades.
Le taux de recouvrement des recettes des FOSA nous montre les frais réellement honorés sur tous les frais facturés. En d'autres termes c'est le degré de solvabilité des malades. Ce taux de recouvrement des recettes est trouvé en multipliant le total des recettes propres par cent puis on divise par le total facturé.
Ainsi ce taux de recouvrement des recettes est calculé dans les tableaux suivant selon les périodes d'intervention.
Cette sous section est consacrée à l'analyser le degré de solvabilité des malades avant intervention de HealthNet TPO.
Tableau 6 :
Le recouvrement des recettes des fosa avant l'intervention de HEALTHNET TPO
STRUCTURE |
RECETTES |
total |
Taux de |
AMAN KISUNGU |
3 978,00 |
7036 |
56,54 |
BUTUHE |
5 708,00 |
7112 |
80,26 |
KAHAMBA |
13 569,23 |
20898 |
64,93 |
KATSYA |
7 331,65 |
9813 |
74,71 |
KIVETYA |
3 929,74 |
4934 |
79,65 |
KYANGIKE |
7 833,94 |
12851 |
60,96 |
KYAVISOGHO |
4 318,79 |
5118 |
84,38 |
MABUKU |
8 584,00 |
11145 |
77,02 |
MAKASI |
4 839,00 |
5608 |
86,29 |
MAKOKO |
2 224,68 |
3395 |
65,53 |
MALENDE |
9 131,00 |
10042 |
90,93 |
M.MUSAY CASOP |
7 121,60 |
11317 |
62,93 |
MAMBINGI |
8 313,00 |
11086 |
74,99 |
MATANDA |
5 963,58 |
7681 |
77,64 |
MBILINGA |
3 490,46 |
6323 |
55,20 |
NGAZI |
4 737,98 |
6489 |
73,02 |
NGENGERE |
2 887,71 |
4499 |
64,19 |
RWAHWA |
5 424,75 |
11587 |
46,82 |
VISIKI |
4 648,48 |
6431 |
72,28 |
VULAMBA |
2 748,89 |
4226 |
65,05 |
VULINDI |
5 295,98 |
8117 |
65,25 |
VURONDO |
2 983,60 |
6623 |
45,05 |
VUSAYIRO |
4 558,98 |
6961 |
65,49 |
VUTETSE |
6 022,03 |
9103 |
66,15 |
VUTSUNDO |
5 474,98 |
8232 |
66,51 |
CH MMI MUSAY |
3 593,00 |
3970 |
90,50 |
HGR KITATUMBA |
12 161,00 |
18223 |
66,73 |
TOTAL |
156 874,09 |
228820 |
68,56 |
Moyenne mensuelle |
13 072,84 |
19068,3333 |
68,56 |
Source : nos calculs
Il ressort de ce tableau que l'année 2008 en général est caractérisée par une solvabilité de 68,56%. Ce qui signifie que sur 100$ facturés les FOSA espéraient recouvrer 68,56$. La règle générale de santé publique en RDC prévoit que le seuil normal de taux de recouvrement des recettes est de 75% c.à.d. sur 100$ facturés il faut que la F0SA parvient à récolter 75$ des mains des patients. Seulement 8 FOSA sur 27 ont réalisés le minimum requis, nous citons : BUTUHE, KIVETYA, MABUKU, MATANDA, MAKASI, MAMBINGI, MALENDE, KYAVISOGHO, CH MMI MUSAY. La majorité des FOSA qui n'ont pas réalisé le minimum requis, sont situées en campagne. Cela est dE d'une part au fait que le paysan a moins de revenu pour honorer la totalité de sa facture, d'autres part à une mentalité selon lequel le paysan estime qu'il y a une ONG qui paie pour lui et se contente de payer une partie.
Pendant l'intervention de HealthNet TPO en zone de santé urbano-rurale de Butembo, les formations sanitaires (FOSA), bénéficiaient au même moment du 9ème FED. Ce 9ème FED finançait avec les médicaments en nature tandis que HealthNet TPO subventionnait les services bien rendu.
Tableau 7 : Recette propre exercice 2010(en annexe)
&I-22I- NRON NI-F24Rn F'I-N2 SROrITQ19NI-11I-TEI-F10 11I-1NRlYTb4l420 EI-NTP DIGI-NISI-n5En2 O4n2I-LYI-124RQUI- HI-al2h1 I-2 32 DI
Tableau 8 : Recouvrement des recettes pendant epirvention de HEALTHNET TPO 2010
STRUCTURE |
TOTAL FACTURE |
RECETTES RECOUVREES |
TAUX |
AMANI KISUNGU |
8315 |
4632 |
55,71 |
BUTUHE |
23143 |
17436 |
75,34 |
KAHAMBA |
22177 |
15134 |
68,24 |
KATSYA |
11092 |
8304 |
70,26 |
KIVETYA |
6213 |
4579 |
73,70 |
KYANGIKE |
14130 |
8854 |
62,66 |
KYAVISOGHO |
6397 |
5005 |
78,24 |
MABUKU |
45533 |
33632 |
73,86 |
MAKASI |
28501 |
23455 |
82,30 |
MAKOKO |
4674 |
2712 |
58,02 |
MALENDE |
21266 |
17759 |
83,51 |
M.MUSAY CASOP |
12596 |
8074 |
64,10 |
MAMBINGI |
31488 |
27629 |
87,74 |
MATANDA |
8960 |
6806 |
75,96 |
MBILINGA |
7602 |
4098 |
53,91 |
NGAZI |
7768 |
5464 |
70,34 |
NGENGERE |
5778 |
3438 |
59,50 |
RWAHWA |
12866 |
6216 |
48,31 |
VISIKI |
7710 |
5366 |
69,60 |
VULAMBA |
5505 |
3286 |
59,69 |
VULINDI |
9396 |
6075 |
64,66 |
VURONDO |
7902 |
3543 |
44,84 |
VUSAYIRO |
8240 |
5268 |
63,93 |
VUTETSE |
10382 |
6870 |
66,17 |
VUTSUNDO |
9511 |
6271 |
65,93 |
CH MAMAN MUSAYI |
15504 |
12366 |
79,76 |
HGR KITATUMBA |
149620 |
109888 |
73,44 |
TOTAL |
502269 |
362160 |
72,1 |
MOYENNE MENSUELLE |
41855,75 |
30180 |
72,1 |
Source : nos enquêtes sur terrain puis nos calculs
COMMENTAIRE :
Le taux de recouvrement des recettes est faible car inférieur à 75%. L'insolvabilité étant permanente chez l'homme, bien que la facturation ft amenée à la baisse.
Mais cas même le degré de solvabilité a légèrement augmenté pendant l'intervention de HealthNET TPO par rapport aux années non soutenues. Avec les sensibilisations du COSA, les gens venaient en masse pour se faire soigner et parvenaient cas mrme à honorer leurs factures par rapport aux années précédentes. Pendant l'intervention de HealthNET TPO en zone de santé de Butembo, les patients avaient en leurs ttes qu'il y a quelqu'un qui paie pour eux les soins, ce qui poussait les un à la résistance du paiement de la totalité de leurs factures. Sur 100$ facturés les FOSA espéraient recouvrer 72,1$.
Cela montre petit à petit une diminution de la barrière financière d'accès aux soins de santé pendant l'intervention de HealthNET TPO. A cette époque nous remarquons aussi une croissance bien que non significative du taux d'utilisation des services de soins (443 nouveaux cas en 2010 et 45,49% comme taux. Ce qui nous permet de confirmer notre hypothèse selon laquelle le PBF réduirait la barrière financière d'accès aux soins.
Cette sous section est consacrée à analyser le degré de solvabilité des malades après le PBF de HealthNet TPO dans les FOSA.
Tableau 9 : 5 IMIIIP IItYEesYITHIANYJs YfIAaYESrès Yl'iKteIMINnYSe HEALTHNET TPO
STRUCTURE |
RECETTES PROPRES |
TOTAL FACTURE |
RECETTE MOYENNE PROPRE/MOIS |
FACTURATION |
TAUX DE RECOUVREMENT DES RECETTES |
AMANI KISUNGU |
1953 |
3021 |
390,6 |
604,2 |
64,65 |
BUTUHE |
9460 |
11372 |
1892 |
2274,4 |
83,19 |
KAHAMBA |
8246 |
10882 |
1649,2 |
2176,4 |
75,78 |
KATSYA |
2660 |
3378 |
532 |
675,6 |
78,74 |
KIVETYA |
1949 |
2411 |
389,8 |
482,2 |
80,84 |
KYANGIKE |
5053 |
7960 |
1010,6 |
1592 |
63,48 |
KYAVISOGHO |
2249 |
2714 |
449,8 |
542,8 |
82,87 |
MABUKU |
6708 |
8241 |
1341,6 |
1648,2 |
81,40 |
MAKASI |
12213 |
13821 |
2442,6 |
2764,2 |
88,37 |
MAKOKO |
1500 |
2440 |
300 |
488 |
61,48 |
MALENDE |
1347 |
2175 |
269,4 |
435 |
61,93 |
M.MUSAY CASOP |
3156 |
5058 |
631,2 |
1011,6 |
62,40 |
MAMBINGI |
14688 |
15909 |
2937,6 |
3181,8 |
92,33 |
MATANDA |
3623 |
4161 |
724,6 |
832,2 |
87,07 |
MBILINGA |
1761 |
2502 |
352,2 |
500,4 |
70,38 |
NGAZI |
2418 |
3379 |
483,6 |
675,8 |
71,56 |
NGENGERE |
1991 |
2902 |
398,2 |
580,4 |
68,61 |
RWAHWA |
2659 |
4925 |
531,8 |
985 |
53,99 |
VISIKI |
3657 |
5394 |
731,4 |
1078,8 |
67,80 |
VULAMBA |
1222 |
2460 |
244,4 |
492 |
49,67 |
VULINDI |
3131 |
4113 |
626,2 |
822,6 |
76,12 |
VURONDO |
1618 |
2813 |
323,6 |
562,6 |
57,52 |
VUSAYIRO |
2395 |
3618 |
479 |
723,6 |
66,20 |
VUTETSE |
3679 |
5143 |
735,8 |
1028,6 |
71,53 |
VUTSUNDO |
3048 |
3961 |
609,6 |
792,2 |
76,95 |
CH MMI MUSAY |
1186 |
1366 |
237,2 |
273,2 |
86,82 |
HGR KITATUMBA |
52809 |
68052 |
10562 |
13610,4 |
77,60 |
TOTAL |
156379 |
204171 |
31276 |
40834,2 |
76,59 |
Source : nos calculs
Interprétation : il ressort de ce tableau que le taux de recouvrement des recettes ait dépassé 75%. 12 FOSA sont quand même parvenus à dépassé le niveau normal de taux de recouvrement des recettes. Le programme PBF étant fini, les patients n'ont plus le choix et sont obligés d'honorer la plus grande partie de leurs factures car certains patients sont retenus comme prisonnier aux centres de santé par manque des moyens pour honorer leurs factures. Pour ~tre libéré il faut le paiement de la facture, c'est ce qui justifie ce taux de 76,59%. Pour dire que sur 100$ facturés la FOSA perçoit 76,59$. Après le PBF il y a eu diminution du taux d'utilisation des services de santé. Les insolvables sont partis et ceux qui sont à mesure d'honorer une bonne partie de leurs factures sont restés
Ho: pi pz ; Ha: pi ;
X1=27 x 0,6856=18,5112 X2=27 x 0,721=19,468
=0,7033
25nz 54
(
=1,96
f = X1 X2 37,97
1
Zc= |
= |
= - 0,285 |
|||||||||||||||
Puisque |
, nous acceptons Ho au seuil de 2,5%, nous concluons que |
Ho: pz p3 ; Ha: ;
X2=27 x 0,721=19,468
le taux de recouvrement des recettes des FOSA a augmenté pendant l'intervention de HealthNet TPO par rapport à l'époque non appuyé.
X3=27 x 0,7659 =20,6793
f = = =0,74345
=1,6 9 ,4 |
Zc= |
= - 0,378 |
|||||||||||
Puisque |
, nous acceptons Ho au seuil de 2,5%, nous concluons que |
le taux de recouvrement des recettes des FOSA a augmenté après l'intervention de HealthNet TPO par rapport au moment de appuyé.
Le PBF est un système de financement de la santé qui avait comme objectif de réduire les coûts des soins de meilleure qualité en octroyant les subventions aux FOSA au prorata des meilleurs services réalisés par ces FOSA. Dans cette logique il est tout en fait normal de trouver les FOSA qui recevaient plus des subventions que les autres suite à leur performance. Le tableau ci-après nous montre comment étaient réparties les subventions :
Tableau 10 : subventions PBF
2009 |
Janvier- |
Moyenne |
Moyenne mensuelle 2010 |
|
STRUCTURE |
PBF |
PBF |
PBF |
PBF |
AMANI KISUNGU |
8253 |
7502,7 |
687,75 |
750,27 |
BUTUHE |
9455 |
8595,5 |
787,92 |
859,55 |
KAHAMBA |
1598 |
1452,7 |
133,17 |
145,27 |
KATSYA |
6562 |
5965,5 |
546,83 |
596,55 |
KIVETYA |
4457 |
4051,8 |
371,42 |
405,18 |
KYANGIKE |
12452 |
11320 |
1 037,67 |
1 132,00 |
KYAVISOGHO |
7063 |
6420,9 |
588,58 |
642,09 |
MABUKU |
12659 |
11508,2 |
1 054,92 |
1 150,82 |
MAKASI |
5469 |
4971,8 |
455,75 |
497,18 |
MAKOKO |
5239 |
4762,7 |
436,58 |
476,27 |
MALENDE |
5776 |
5250,9 |
481,33 |
525,09 |
M.MUSAY CASOP |
5027 |
4570 |
418,92 |
457 |
MAMBINGI |
11113 |
10102,7 |
926,08 |
1 010,27 |
MATANDA |
7404 |
6730,9 |
617 |
673,09 |
MBILINGA |
5160 |
4690,9 |
430 |
469,09 |
NGAZI |
5885 |
5350 |
490,42 |
535 |
NGENGERE |
4443 |
4039,1 |
370,25 |
403,91 |
RWAHWA |
9309 |
8462,7 |
775,75 |
846,27 |
VISIKI |
6313 |
5739,1 |
526,08 |
573,91 |
VULAMBA |
5400 |
4909,1 |
450 |
490,91 |
VULINDI |
4770 |
4336,4 |
397,5 |
433,64 |
VURONDO |
8960 |
8145,5 |
746,67 |
814,55 |
VUSAYIRO |
9098 |
8270,9 |
758,17 |
827,09 |
VUTETSE |
9229 |
8390 |
769,08 |
839 |
VUTSUNDO |
6878 |
6252,7 |
573,17 |
625,27 |
CH MM MUSAYI |
- |
- |
- |
- |
HGR KITATUMBA |
14678 |
13343,6 |
1 223,17 |
1 334,36 |
TOTAL |
192650 |
175136,4 |
16 054,17 |
17 513,64 |
Source : rapport PBF 2009-2010 de HealthNET TPO/ Butembo en zone de santé urbanorurale de Butembo.
De ce tableau de subventions accordées, nous constatons que les FOSA qui recevaient plus au début de PBF ont présenté la même allure pendant toute la période
O'inaILvInaIRQ C&ICIuiCpaaiaCP RinsCSIrIRTP anaIsCl'paIiIIaCEIsapCMIM ClaCIinCduCSIRJIEP P C EiInCquqilCk CavIiaCunIClpJqrIC[P paRraaiRn.
Comme déjà dit ci-haut, le PBF est un système de financement de la santé qui avait comme objectif de réduire les coûts des soins de meilleure qualité en octroyant les subventions aux FOSA au prorata des meilleurs services réalisés par ces FOSA. La stratégie était telle que les FOSA puissent réduire la tarification de soins pour inciter les patients à venir prendre soins dans les structures sanitaires. Cette politique était accompagnée des sensibilisations des patients par les COSA. De cette manière les patients devaient venir en
P 11sICIaCSIrP IaarI CdVITUR1arIClIs CrIFIaaIsCdINCE 2 6$. l IClpsulaiaCVIClPaRSKDTIP InaCsIHC analysé dans le tableau qui suit :
Tableau 11 : 7 IEGENWXWITQKFIT MN009
AUTOFINANCEMENT POUR L'ANNEE 2009 |
|||||
STRUCTURE |
RECETTES |
RECETTES |
MOYENNE |
TOTAL |
TAUX |
AMANI KISUNGU |
6361 |
530,08 |
687,75 |
1217,83 |
43,53 |
BUTUHE |
17932 |
1 494,33 |
787,92 |
2282,25 |
65,48 |
KAHAMBA |
14237,42 |
1 186,45 |
133,17 |
1319,62 |
89,91 |
KATSYA |
4894,35 |
407,86 |
546,83 |
954,69 |
42,72 |
KIVETYA |
3649,66 |
304,14 |
371,42 |
675,56 |
45,02 |
KYANGIKE |
5329 |
444,08 |
1 037,67 |
1481,75 |
29,97 |
KYAVISOGHO |
4045,21 |
337,1 |
588,58 |
925,68 |
36,42 |
MABUKU |
29592 |
2 466,00 |
1 054,92 |
3520,92 |
70,04 |
MAKASI |
19584 |
1 632,00 |
455,75 |
2087,75 |
78,17 |
MAKOKO |
2678,51 |
223,21 |
436,58 |
659,79 |
33,83 |
MALENDE |
16747,25 |
1 395,60 |
481,33 |
1876,93 |
74,36 |
M.MUSAY CASOP |
4557 |
379,75 |
418,92 |
798,67 |
47,55 |
MAMBINGI |
27990 |
2 332,50 |
926,08 |
3258,58 |
71,58 |
MATANDA |
6867,5 |
572,29 |
617 |
1189,29 |
48,12 |
MBILINGA |
3037,37 |
253,11 |
430 |
683,11 |
37,05 |
NGAZI |
4843,01 |
403,58 |
490,42 |
894 |
45,14 |
NGENGERE |
2746 |
228,83 |
370,25 |
599,08 |
38,2 |
RWAHWA |
5523 |
460,25 |
775,75 |
1236 |
37,24 |
VISIKI |
4029,44 |
335,79 |
526,08 |
861,87 |
38,96 |
VULAMBA |
1676 |
139,67 |
450 |
589,67 |
23,69 |
VULINDI |
4330 |
360,83 |
397,5 |
758,33 |
47,58 |
VURONDO |
2112 |
176 |
746,67 |
922,67 |
19,08 |
VUSAYIRO |
5291 |
440,92 |
758,17 |
1199,09 |
36,77 |
VUTETSE |
4594,4 |
382,87 |
769,08 |
1151,95 |
33,24 |
VUTSUNDO |
4320 |
360 |
573,17 |
933,17 |
38,58 |
CH MM MUSAYI |
- |
- |
- |
0 |
- |
HGR KITATUMBA |
76613 |
6 384,42 |
1 223,17 |
7607,59 |
83,92 |
TOTAL |
283580,12 |
23 631,68 |
16054,18 |
39685,86 |
59,55 |
Source : nos calculs
Pour l'année 2009, 7 FOSA ont eu un taux d'autofinancement supérieur à 50%, leur taux de dépendance extérieur est faible, 19 autres présentent un taux d'autofinancement inférieur à 50% par le fait que la part de l'aide extérieur est en grande proportion comparativement aux recettes propres réalisés. En moyenne, le taux d'autofinancement a été de 59,55% pour dire qu'avec 100 $ de recettes des FOSA, leur part était de 59,55 $
TABLEAU 12 : 7 EFAeEX Zd'EXtMnEVIP 11711M7M
AUTOFINANCEMENT POUR L'ANNEE 2010 |
|||||
STRUCTURE |
RECETTES |
RECETTES |
PBF |
TOTAL |
TAUX |
AMANI KISUNGU |
4632 |
386 |
750,27 |
1136,27 |
33,97 |
BUTUHE |
17436 |
1 453,00 |
859,55 |
2312,55 |
62,83 |
KAHAMBA |
15134 |
1 261,20 |
145,27 |
1406,47 |
89,67 |
KATSYA |
8304 |
692 |
596,55 |
1288,55 |
53,7 |
KIVETYA |
4579 |
381,6 |
405,18 |
786,78 |
48,5 |
KYANGIKE |
8854 |
737,8 |
1 132,00 |
1869,8 |
39,46 |
KYAVISOGHO |
5005 |
417,1 |
642,09 |
1059,19 |
39,38 |
MABUKU |
33632 |
2 802,70 |
1 150,82 |
3953,52 |
70,89 |
MAKASI |
23455 |
1 954,60 |
497,18 |
2451,78 |
79,72 |
MAKOKO |
2712 |
226 |
476,27 |
702,27 |
32,18 |
MALENDE |
17759 |
1 479,90 |
525,09 |
2004,99 |
73,81 |
M.MUSAY CASOP |
8074 |
672,8 |
457 |
1129,8 |
59,55 |
MAMBINGI |
27629 |
2 302,40 |
1 010,27 |
3312,67 |
69,5 |
MATANDA |
6806 |
567,2 |
673,09 |
1240,29 |
45,73 |
MBILINGA |
4098 |
341,5 |
469,09 |
810,59 |
42,13 |
NGAZI |
5464 |
455,3 |
535 |
990,3 |
45,98 |
NGENGERE |
3438 |
286,5 |
403,91 |
690,41 |
41,5 |
RWAHWA |
6216 |
518 |
846,27 |
1364,27 |
37,97 |
VISIKI |
5366 |
447,2 |
573,91 |
1021,11 |
43,79 |
VULAMBA |
3286 |
273,8 |
490,91 |
764,71 |
35,81 |
VULINDI |
6075 |
506,3 |
433,64 |
939,94 |
53,86 |
VURONDO |
3543 |
295,3 |
814,55 |
1109,85 |
26,6 |
VUSAYIRO |
5268 |
439 |
827,09 |
1266,09 |
34,67 |
VUTETSE |
6870 |
572,5 |
839 |
1411,5 |
40,56 |
VUTSUNDO |
6271 |
522,6 |
625,27 |
1147,87 |
45,53 |
CH MM MUSAYI |
12366 |
1 030,50 |
- |
1030,5 |
100 |
HGR KITATUMBA |
109888 |
9 157,30 |
1 334,36 |
10491,66 |
87,28 |
TOTAL |
362160 |
30 180,00 |
17 513,64 |
47693,64 |
63,28 |
Source : nos calculs.
Pour l'année 2010, le taux d'autofinancement est supérieur à 50%, en général les FOSA ont réalisé les recettes propres élevées par rapport aux subventions reçues. 10 FOSA ont affiché un taux d'autofinancement supérieur à 50M. 16 autres sont plus dépendants du PBF. Dans l'ensemble elles ont réalisé un taux d'autofinancement de 63,28% c.à.d. avec 100$ de recettes leur part atteignait 63,28$. Il y a une amélioration par rapport à l'an 2009 mais qui n'est pas significative. Voici un aperçu général sur l'évolution des recettes des FOSA pendant et après l'intervention de HealthNET TPO.
GRAPHIQUE 2 : évolution des recettes propres de Fosa/ Moyenne par moi
Commentaire : ce graphique montre un peu l'évolution de l'autofinancement qui s'est faiblement accru pendant l'intervention de HealthNET TPO, après le projet PBF seul l'hopital général13- RéféEFITe EMfiFKOMcroissance cFonsideraB3 suivi de Mambingi Ipuis E
Makasi, les un ont connu une lègère croissance mais les autres ont fait une chute brisque. ( ) 1 2C'est le cas de Mabuku et Malende. Cela peut ~tre du à la baisse du taux d'utilisation des
services de santé et l'augmentation de la facturation, certains patients ont repris le chemin Archaïque par manque des moyens.
1°.TEST DE LA DIFFERENCE ENTRE LES MOYENNES DES
RECETTES PROPRES DES FOSA (avant IIISeIXKMIMSSXi)
FORMULE GENERALE : TC= |
|
2
3
X1=13072,84 ; 7 484,17 ; X2=30180 ; ; n1=27 ; n2=27
Ho : ; Ha : ;
TC= |
|||||||||
Nous constatons que |
=< to =1,676 ; nous acceptons Ho au seuil de |
||||||||
X 3=31275,8 ; |
; X2=30180 ; ; n3=27 ; n2=27 |
Ho : ; Ha : ;
10% et nous concluons que la différence entre les deux moyennes est non significative. Pour dire que le programme PBF n'a pas accru l'autofinancement des FOSA appuyées.
2°. TEST DE LA DIFFERENCE ENTRE LES MOYENNES DES
RECETTES PROPRES DES FOSA ( pendant et après)
TC= |
||||||
Nous constatons que |
=< =1,676 ; nous acceptons Ho au seuil de |
10% et nous concluons que la différence entre les deux
moyennes est non significative.
L'autofinancement des FOSA ne s'est pas
accru à la fin du programme.
Nous avons pris un échantillon de 10 FOSA et nous y avons tiré 30 fiches des malades au hasard pour prélever les facturations en soins curatif. Nous avons pris les périodes 2008, 2010, et 2011. Pour chaque année nous avons tiré la moyenne de cout de soins de santé.
Le tableau ci-après retrace les moyennes des couts de soins de santé pour 10
FOSA :
Tableau 13: Tableau de coût moyen des soins de santé
AVANT INTERVENTION |
PENDANT INTERVENTION |
APRES INTERVENTION |
|
INSTITUTION SANITAIRE |
coût moyen de soins |
coût moyen de soins |
coût moyen de soins |
1 |
8,1 |
5,2 |
9,4 |
2 |
15 |
5 |
20 |
3 |
10 |
5 |
10 |
4 |
9 |
5,6 |
12,5 |
5 |
11,4 |
9 |
13,2 |
6 |
10 |
5,1 |
11,8 |
7 |
11,9 |
8 |
12,6 |
8 |
11 |
5 |
10 |
9 |
7 |
6,2 |
9 |
10 |
12,45 |
9,5 |
13 |
coût total moyen |
10,585 |
6,36 |
12,15 |
Source : nos enquêtes puis nos calculs
Interprétation :
Il ressort de ce tableau que le coût moyen de soins de santé en curatif a été de 10,585$ pour un cas dans un FOSA avant l'intervention de HealthNET TPO, 6,36$ pour un cas pendant l'intervention, et 12,15$ pour un cas après intervention. Nous remarquons que la facturation a augmenté sensiblement après l'intervention par rapport à celle d'avant intervention. Cela s'explique par le fait que les financements ont été arrfftés (en médicament par le 9ème FED et le PBF par HealthNET TPO). Les FOSA se trouvent ainsi en difficulté financière, elles se trouvent dans l'obligation d'augmenter la facturation.
Dans la présente section nous présentons les réussites du PBF, les opportunités offertes pour la bonne marche du programme, se faiblesses, et les contraintes aux quelles il s'est heurté quelques et proposer quelques recommandations. Le tableau ci-après présente l'analyse SWOT du PBF :
Tableau 14 : ANALYSE SWOT DU PROGRAMME PBF
ENVIRONNEMENT INTERNE |
FORCES/SUCCES |
FAIBLESSES/ ECHECS |
CONCLUSION/ RECOMMANDATION |
Bureau BCZS Centres de santé en milieu rural Bibliothèque |
Amélioration de la qualité de soins de santé. Amélioration de la performance des infirmiers. Constructions des centres de santé Don d'ambulance à HGR Internet permanent comme moyen de communication. Organisation des ateliers de formation pour capacitation des agents des FOSA. Personnel qualifié Financement de la santé et des écoles primaires. Sensibilisation et éducation sur les radios en travers les sketchs(MISISA) |
Arrêt brusque du programme sans préparer les FOSA. Non respect du calendrier d'intervention. Pas contact avec les patients Faible croissance de l'autofinancement des FOSA 1 Forte dépendance des bénéficiaires. Diminution du taux de fréquentation des patients après le PBF Diminution du taux de recouvrement en milieu rural |
Préparer les bénéficiaires du programme à une fin éventuelle. Respect du Budget prévu. Organisation des descentes sur terrain pour les entretiens avec les patients pour quelques renseignements correctifs. Dynamisme du personnel qualifié pour le respect du L'Etat doit initier les activités génératrices de revenu pour les paysans. |
Environnement externe |
Opportunités |
Menaces |
conclusions |
Contact avec les institutions sanitaires, les entreprises commerciales, Existence et bon partenariat avec Coordination avec le BCZS, Existence des cadres de santé publique pour la vérification des indicateurs PBF, Existence des media locaux pour faciliter la sensibilisation. Existence des personnes ressources pour la capacitation et sensibilisation. Bonne collaboration avec l'Etat. |
Insécurité en milieu rural bénéficiaire, Routes impraticable en milieu rural, Données fictives des certaines FOSA Faible revenu de la population bénéficiaire. |
Bonne collaboration avec l'Etat devra permettre l'instauration de la sécurité. Réhabilitation des routes en milieu rural. Que les FOSA apprennent à être honnêtes car « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » |
Source : nos analyses
Commentaire :
Après l'analyse SWOT du projet PBF nous constatons que le projet présente plus des forces que des faiblesses. A plus le projet avant
plus des opportunités que des contraintes. Nous estimons que le PBF a été tellement bénéfique tant du coté des patients que du coté des FOSA appuyées, sans oublier toute la population en général. Face aux échecs du projet et aux menaces que présentaient l'environnement externe, nous avons proposé quelques recommandations.
Nous voici au terme du chapitre troisième qui a présenté les données de notre étude, puis interpréter les résultats obtenus. Au vue de ce qui précède, nous constatons le taux d'utilisation de service de santé à un peu diminuer juste une année après lors de l'intervention. Il a sensiblement augmenté en 2010 puis chuté après le départ de HealthNET TPO. Cela c'explique par le fait que pendant l'intervention, les patients étaient sensibilisé par le COSA d'aller se faire soigner et que la facturation venait d'rtre revu à la baise. Après le programme PBF certaines FOSA ont repris leur tarification antérieure et les patients sont entrain de diminuer petit à petit. En moyenne mensuelle pour une FOSA, le nombre des nouveaux cas d'activités curatives dans la zone de santé urbano-rurale de Butembo est passé de 362 cas pour 2008 à 329 cas pour2009, puis de 329 cas à 443 cas pour 2010 suite à la baisse de la facturation de soins de santé une moyenne de 6,36$ par cas. Mais aujourd'hui nous somme à 365 (Janvier 2011-Mai 2011). La moyenne mensuelle du taux de solvabilité a été de 69,25% avant l'intervention, de 73,32%
pendant l'intervention puis de 76,59% après l'intervention. Pendant PBF les malades sont cas même venus en grand nombre et leur solvabilité a augmenté, seulement certains refusait de payer la totalité de leur facturation car ils croyaient que HealthNET TPO devait payer pour eux. Cet aspect a été aussi vérifié par le test de différence entre les taux de recouvrement de recettes avant, pendant, et après appui des FOSA. En comparant les taux de recouvrement avant et pendant PBF on a :
, et nous concluons que le taux de recouvrement des recettes des FOSA a augmenté pendant l'intervention de HealthNet TPO par rapport à l'époque non
appuyé. Pendant et après PBF on a : |
, nous concluons que le taux de |
recouvrement des recettes des FOSA a augmenté après l'intervention de HealthNet TPO par rapport au moment de appuyé.
Avec ces résultats nous confirmons notre première hypothèse et nous concluons que le système de financement basé sur la performance des FOSA a réduit la barrière financière aux soins de santé en zone de santé de Butembo.
En 2008 les FOSA ont réalisé en moyenne de 26995,5$ de recettes propres par mois, en 2010 une moyenne de 30180$ par mois puis en 2011, 31275$ par mois. Ces recettes de 2011 sont atteintes grâce à une augmentation de la facturation, vu le nombre des patients qui a diminuer c'est difficile d'atteindre ce montant avec la tarification de HealthNET TPO. Avec le test statistique avant et pendant l'intervention on a la situation suivante :
10,05,52 =<=1,676 ; nous concluons que la différence entre les deux moyennes est non significative. Pour dire que le programme PBF n'a pas accru l'autofinancement des
FOSA appuyées. Pendant et après on a :
=< t =1,676 ; nous concluons que la
différence entre les deux moyennes est non significative. L'autofinancement des FOSA ne s'est pas accru à la fin du programme.
Ce qui nous amène à confirmer notre deuxième hypothèse et nous concluons que le PBF n'a pas suffisamment accru l'autofinancement des FOSA appuyées pour assurer son après projet. Cela nous amène à confirmer la troisième hypothèse selon laquelle il faut envisager des mesures complémentaires soient nécessaires à l'accompagnement du PBF pour sa bonne réussite. Ces mesures sont données dans la conclusion générale.
Nous voici au terme de notre travail scientifique intitulé « intervention de HealthNet TPO dans la zone de santé urbano-rurale de Butembo. »
Notre préoccupation consistait à savoir est-ce que le système PBF initié par HealthNet TPO pour financer la santé, a-t-il réduit la barrière financière d'accès aux soins de santé ? A plus ce système a-t-il accrus l'autofinancement des FOSA appuyées pour assurer son après projet ?
En réponse hypothétique à cette préoccupation, nous n'avons entrevu que le PBF ait réduit la barrière financière d'accès aux soins de santé et que le PBF n'ait pas accrus l'autofinancement les FOSA appuyés.
Après les enquêtes sur terrain nous avons eu le résultat tel que le système PBF a cas mrme réduit la barrière financière d'accès aux soins de santé en ce sens que le système a incité la population malade à aller se faire soigné dans les FOSA appuyées. Vu que le PBF ait réduit la facturation de soins de santé, les patients sont venu en grand nombre dans les FOSA et plus de la moitié parvenait à honorer leurs factures. La moyenne mensuelle du taux de solvabilité a été de 69,25% avant l'intervention, de 73,32% pendant l'intervention puis de 76,59% après l'intervention. Après PBF les FOSA ont augmenté un peu la facturation ce qui a diminuer le taux d'utilisation de service curatif. C'est ce qui nous a poussé à confirmer notre première hypothèse. Mais aujourd'hui la situation sont revenu à la position initiale, la barrière financière d'accès aux soins de santé est revenu. Certains préfèrent acheter les médicaments aux pharmacies plutôt que d'aller à l'hôpital.
En 2008 les FOSA ont réalisé en moyenne de 26995,5$ de recettes propres par mois, en 2010 une moyenne de 30180$ par mois puis en 2011, 31275$ par mois. Ces recettes de 2011 sont atteintes grâce à une augmentation de la facturation, vu le nombre des patients qui a diminuer c'est difficile d'atteindre ce montant avec la tarification de HealthNET TPO. Avec le nombre des patients qui pouvaient augmenter, l'autofinancement pourrait aussi s'accroitre, mais nous assistons à une situation contraire, trop d'insolvables, puis diminutions des malades après le programme.
Ce qui nous a amené à confirmer notre deuxième hypothèse et nous avons conclu que le PBF n'a pas suffisamment accru l'autofinancement des FOSA appuyées pour assurer son après projet. Les FOSA ont perdu leur performance car la motivation a diminué, elles avaient déjà eu un esprit de dépendance extérieur, ce qui n'est pas bon. Toute fois il faut
signaler que HealthNET TPO a construit pour plusieurs FOSA des bons bâtiments et lendrines et fournir une ambulance Land Criser au HGR, et deux Land Criser aux BCZSUR. Il a fort soutenu aussi le CEPIMA pour l'encadrement des malades mentaux.
Dans tous les cas, il est certain qu'une part du besoin de financement continuera à être couverte par les paiements des patients. Pour accroitre la performance des FOSA, il faut une motivation, à l'absence des subventions elles sont démotivées. Cela nous amène à confirmer la troisième hypothèse selon laquelle il faut envisager des mesures complémentaires soient nécessaires à l'accompagnement du PBF pour sa bonne réussite. D'abord il fallait que HealthNET TPO explique à tous les bénéficiaires du PBF(FOSA et patients) comment fonctionne le système PBF, leur montrer les enjeux que présente ce système, à plus initier, sensibiliser la population à l'adhésion à une mutuelle de santé après son départ qui, dans tous le cas, peut résoudre les problèmes d'accessibilité aux soins de qualité, de réduction de coût de soins de santé et diminuer l'insolvabilité des patients, aussi HealthNet TPO doit chaque fois respecter le calendrier budgétaire prévu. Que le bureau central de la zone de santé de Butembo crée sa propre pharmacie pour alléger les couts en médicaments pour les FOSA après le départ du 9ème FED. Ensuite les FOSA doivent revoir leur système de recouvrement, enfin l'Etat doit prendre toutes ses responsabilités en main concernant la santé et initier les activités génératrices de revenu pour les paysans pour renforcer leur cap
.
Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail comprend trois chapitres. Le premier a traité du secteur de santé en RDC, le deuxième a traité de l'esquisse du milieu d'étude et le troisième a apprécié l'intervention de HealthNET TPO et interpréter les résultats.
Sans avoir la prétention de faire de notre recherche une étude définitive, nous pensons avoir répondu à notre préoccupation. Il importe toutefois de souligner qu'un travail scientifique, quels que soient ses méritent, ne manque pas de soulever les controverses et donc le champ est ouvert à tout chercheur pour le dynamisme de la science.
1. Ministère de la Santé, République Démocratique du Congo (2004c) «Politique et stratégies de financement du secteur santé,» septembre, Kinshasa.
2. Ministère de la Sante, Republique Démocratique du Congo (1999a) «État des Lieux du Secteur de la Santé: Profil Sanitaire au Niveau Central, des Provinces, des Zones de Santé et des Ménages, avril-juin 1998,» Kinshasa
3. AMEDE MATSORO, initiation à recherche scientifique, cours inedit, UCG G1 Eco, 2010-2011
4. Pierrette RONGERE, Méthodes des sciences sociales, ed. DALLOS, Paris, 1975, p. 20.
5. Banque mondiale rapport d'Etat Santé et Pauvreté en RDC : Analyse et Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, version provisoire 2 du 13 mai 2005
6. DEP-Mini-sante RDC : « etude sur l `accessibilite financière des communautes
aux soins de sante », octobre 2004
7. Lututala M et Alfred Coffi:: « les coûts annexes des soins d'hospitalisation des malades dans le réseau BDOM-KINSHASA », Avril 2004, p74
8. Rapport d'Etat Santé et Pauvreté, Sante et Pauvrete en RDC:Analyse et Cadre Strategique de Lutte contre la Pauvrete, Mai 2005.
9. La terminologie "Zone de Santé" au Congo-Kinshasa correspond au District Sanitaire dans d'autres pays
10. OMS, « Pour un système de santé plus performant », Rapport sur la sante dans le monde, 2000
11. Archive de la zone de sante de Butembo.
12. Archive de la zone de sante de Katwa
13. Manuelle des procedures HealthNET TPO-Butembo
14. MDM Medecins du Monde «Rapport de l'étude de faisabilité pour l'accessibilite financière aux soins de sante primaires dans la zone de Kongolo,» Kinshasa 2004
15. MDM Medecins du Monde «Rapport de l'étude de faisabilité pour l'accessibilité financière aux soins de santé primaires dans la zone de Kongolo,» Kinshasa. 2004
16. Maltheser (2004) «2ème Rapport intermédiaire pour un projet de financement 8ème FED (Art. 72 et 73 de l'Accord de Cotonou),» Ariwara, DRC. Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr
17. ESP École de Santé Publique, Université de Kinshasa «Enqu~te CAP-menage sur la situation sanitaire des zones de santé appuyées par la Banque Mondiale a travers le BCECO dans le cadre du PMURR: Rapport final,», Kinshasa, septembre 2003
18. HealthNET TPO Contrant portant sur l'achat des performances en zone de santé de Butembo Q3-Q4/2010
19. Rapport BIT/STEP : Mutuelles de santé et financement du système de santé, Avril 2008
1. Jacques VUMILIYA KASUKI « embauche et rémunération dans les institutions sanitaires de la zone de santé de Butembo et Katwa », mémoire, UCG 2004
2. Frank MIBALI BAZALI TOGO, les réalisations des ONG en territoire de Beni et Lubero. Cas des interventions dans la santé, eau, éducation et l'entretien des routes de 1996-2003, mémoire UCG 2004
C. SITES CONSULTES
1. www.medecinsdumonde.org/Ameliorer-l-accessibilite-financiere-auxsoins-de-santé
2. www. HealthNET TPO. Org
3. OMS (2005), Rapport sur la santé dans le monde 2005, disponible à l'adresse http://www. who. int/whr/2005/09_chap7_fr. pdf
4. « Si l'objectif est de réduire la pauvreté, il est alors raisonnable d'abolir le paiement direct par les usagers » http://www. who. int/dg/speeches/2007/050607_DFID/en/print. Html
1. Tableau 1 : Les institutions sanitaires de la zone de santé urbano-rurale de Butembo
2. Tableau 2 : Nature de la prestation
3. Tableau 3 : Paiement de la prestation
4. Tableau 4 : L'utilisation des services de santé en zone de sante urbano-rurale de Butembo. cas mensuel par FOSA
5. Tableau 5 : Analyse des raisons d'arr~t de fréquentation des patients dans les
FOSA pour les soins
6. Tableau 6 : Le recouvrement des recettes des fosa avant l'intervention de HEALTHNET TPO (2008).
7. Tableau 7 : Recette propre exercice 2010
8. Tableau 8 : Recouvrement des recettes des fosa après l'intervention de HEALTHNET TPO
9. Tableau 9 : Recouvrement des recettes des fosa après l'intervention de HEALTHNET TPO
10. Tableau 10 : Des subventions PBF
11. Tableau 11: Autofinancement 2009
12. Tableau 12 : D'autofinancement 2010
13. Tableau 13 : De cout moyen des soins de sante
14. Tableau 14 : Analyse SWOT du programme PBF
LISTE DES GRAPHIQUES
1. Graphique 1 : Gestion des Fosa de la zone de santé de Butembo
2. Graphique 2 : Evolution des recettes propres de Fosa/ Moyenne par moi
TAUX D'UTILISATION DU CURATIF 2008 |
TAUX D'UTILISATION DU CURATIF 2009 |
TAUX D'UTILISATION DU CURATIF 2010 |
TAUX D'UTILISATION DU CURATIF 2011 |
||||||||||||||||||
CS |
total pop |
nv cas |
taux |
total pop |
nv cas |
taux |
total pop |
nv cas |
taux |
total pop |
nv cas |
taux |
|||||||||
AMANI KISUNGU |
10 |
009 |
5 |
595 |
55,90 |
9 |
980 |
4 |
615 |
46,24 |
10 |
279 |
5 |
214 |
50,72 |
10 |
587 |
2 |
090 |
19,74 |
|
BUTUHE |
13 |
125 |
4 |
994 |
38,05 |
13 |
519 |
4 |
848 |
35,86 |
13 |
925 |
4 |
482 |
32,19 |
14 |
343 |
1 |
907 |
13,30 |
|
KAHAMBA |
6 |
632 |
2 |
150 |
32,42 |
6 |
831 |
3 |
346 |
48,98 |
7 |
037 |
5 |
069 |
72,03 |
7 |
248 |
1 |
848 |
25,50 |
|
KATSYA |
15 |
354 |
5 |
098 |
33,20 |
10 |
510 |
4 |
058 |
38,61 |
10 |
825 |
6 |
511 |
60,15 |
11 |
150 |
1 |
202 |
10,78 |
|
KIVETYA |
8 |
191 |
3 |
955 |
48,28 |
8 |
437 |
3 |
104 |
36,79 |
8 |
690 |
4 |
695 |
54,03 |
8 |
951 |
1 |
636 |
18,28 |
|
KYANGIKE |
20 |
540 |
10 |
642 |
51,81 |
24 |
381 |
4 |
363 |
17,90 |
25 |
112 |
6 |
763 |
26,93 |
25 |
865 |
2 |
543 |
9,83 |
|
KYAVISOGHO |
8 |
028 |
2 |
448 |
30,49 |
8 |
269 |
4 |
143 |
50,10 |
8 |
517 |
5 |
544 |
65,09 |
8 |
773 |
1 |
440 |
16,41 |
|
MABUKU |
18 |
413 |
6 |
299 |
34,21 |
21 |
781 |
4 |
822 |
22,14 |
22 |
714 |
8 |
459 |
37,24 |
23 |
395 |
4 |
309 |
18,42 |
|
MAKASI |
5 |
848 |
2 |
205 |
37,71 |
6 |
023 |
3 |
886 |
64,52 |
6 |
204 |
4 |
687 |
75,55 |
6 |
390 |
1 |
844 |
28,86 |
|
MAKOKO |
5 |
060 |
2 |
294 |
45,34 |
5 |
212 |
3 |
807 |
73,04 |
5 |
368 |
3 |
240 |
60,36 |
5 |
529 |
890 |
16,10 |
||
MALENDE |
11 |
389 |
3 |
073 |
26,98 |
6 |
884 |
2 |
355 |
34,21 |
7 |
091 |
1 |
783 |
25,14 |
7 |
304 |
594 |
8,13 |
||
MAMA MUSAYI |
13 |
096 |
4 |
538 |
34,65 |
13 |
489 |
3 |
275 |
24,28 |
13 |
894 |
3 |
931 |
28,29 |
14 |
311 |
1 |
407 |
9,83 |
|
MAMBINGI |
11 |
280 |
2 |
455 |
21,76 |
4 |
946 |
2 |
413 |
48,79 |
4 |
814 |
5 |
908 |
122,73 |
4 |
958 |
2 |
861 |
57,70 |
|
MATANDA |
12 |
161 |
5 |
962 |
49,03 |
12 |
526 |
4 |
226 |
33,74 |
12 |
902 |
5 |
268 |
40,83 |
13 |
289 |
1 |
492 |
11,23 |
|
MBILINGA |
5 |
170 |
975 |
18,86 |
5 |
656 |
3 |
074 |
54,35 |
5 |
826 |
4 |
545 |
78,01 |
6 |
001 |
1 |
325 |
22,08 |
||
NGAZI |
11 |
355 |
3 |
517 |
30,97 |
11 |
696 |
3 |
295 |
28,17 |
12 |
047 |
3 |
339 |
27,72 |
12 |
408 |
1 |
407 |
11,34 |
|
NGENGERE |
6 |
354 |
1 |
975 |
31,08 |
6 |
545 |
3 |
205 |
48,97 |
6 |
741 |
4 |
748 |
70,43 |
6 |
943 |
1 |
781 |
25,65 |
|
RWAHWA |
9 |
144 |
3 |
468 |
37,93 |
9 |
415 |
5 |
006 |
53,17 |
9 |
697 |
7 |
655 |
78,94 |
9 |
988 |
2 |
035 |
20,37 |
|
VISIKI |
11 |
601 |
4 |
351 |
37,51 |
11 |
949 |
4 |
157 |
34,79 |
12 |
307 |
4 |
160 |
33,80 |
12 |
676 |
1 |
511 |
11,92 |
|
VULAMBA |
12 |
135 |
4 |
932 |
40,64 |
12 |
499 |
2 |
957 |
23,66 |
12 |
874 |
3 |
389 |
26,32 |
13 |
260 |
1 |
051 |
7,93 |
|
VULINDI |
10 |
028 |
3 |
367 |
33,58 |
10 |
329 |
2 |
510 |
24,30 |
10 |
639 |
3 |
732 |
35,08 |
10 |
958 |
1 |
407 |
12,84 |
|
VURONDO |
7 |
312 |
3 |
348 |
45,79 |
7 |
531 |
4 |
831 |
64,15 |
7 |
757 |
5 |
268 |
67,91 |
7 |
990 |
1 |
622 |
20,30 |
|
VUSAYIRO |
7 |
556 |
3 |
416 |
45,21 |
7 |
783 |
5 |
201 |
66,83 |
8 |
016 |
5 |
617 |
70,07 |
8 |
256 |
1 |
894 |
22,94 |
|
VUTETSE |
21 |
739 |
11 |
730 |
53,96 |
22 |
390 |
5 |
745 |
25,66 |
23 |
061 |
14 |
258 |
61,83 |
13 |
161 |
3 |
520 |
26,75 |
|
VUTSUNDO |
22 |
210 |
5 |
883 |
26,49 |
25 |
061 |
5 |
336 |
21,29 |
25 |
813 |
4 |
627 |
17,93 |
26 |
587 |
2 |
022 |
7,61 |
|
TOTAL |
283 |
730 |
108 |
670 |
38,30 |
283 |
642 |
98 |
578 |
34,75 |
292 |
150 |
132 |
892 |
45,49 |
290 |
321 |
45 |
638 |
15,72 |
|
MOYENNE/MOIS/FOSA |
946 |
362 |
38,30 |
945 |
329 |
34,75 |
974 |
443 |
45,49 |
2323 |
365 |
15,72 |
Source : logiciel GESIS BCZSB, puis nos calculs.
STRUCTURE |
JANV |
FEV |
MARS |
AVRIL |
MAI |
JUIN |
JUILLET |
AOUT |
SEPT |
OCT |
NOV |
DEC |
TOTAL |
||||||||||||||
AMANI KISUNGU |
563 |
418 |
394 |
423 |
419 |
320 |
336 |
311 |
305 |
393 |
405 |
345 |
4632 |
||||||||||||||
BUTUHE |
1317 |
1429 |
1477 |
1420 |
1535 |
1246 |
1255 |
1644 |
1062 |
1644 |
1631 |
1776 |
17436 |
||||||||||||||
KAHAMBA |
1052 |
1192 |
1138 |
1331 |
1125 |
1100 |
1255 |
1046 |
1562 |
1604 |
1408 |
1321 |
15134 |
||||||||||||||
KATSYA |
400 |
399 |
511 |
674 |
822 |
823 |
790 |
679 |
917 |
1047 |
374 |
868 |
8304 |
||||||||||||||
KIVETYA |
414 |
186 |
378 |
363 |
384 |
356 |
346 |
390 |
390 |
431 |
546 |
395 |
4579 |
||||||||||||||
KYANGIKE |
520 |
508 |
581 |
642 |
653 |
621 |
654 |
671 |
696 |
1119 |
1184 |
1005 |
8854 |
||||||||||||||
KYAVISOGHO |
319 |
303 |
395 |
449 |
367 |
474 |
479 |
425 |
422 |
510 |
435 |
427 |
5005 |
||||||||||||||
MABUKU |
2323 |
1966 |
2240 |
2224 |
2507 |
4511 |
2842 |
2353 |
2724 |
3132 |
3682 |
3128 |
33632 |
||||||||||||||
MAKASI |
1701 |
1857 |
1936 |
829 |
1513 |
1470 |
1899 |
1881 |
2577 |
2553 |
2711 |
2528 |
23455 |
||||||||||||||
MAKOKO |
166 |
216 |
260 |
243 |
273 |
191 |
209 |
193 |
246 |
289 |
252 |
174 |
2712 |
||||||||||||||
MALENDE |
1461 |
1304 |
1600 |
1771 |
1402 |
1690 |
1250 |
1542 |
1451 |
1244 |
1594 |
1450 |
17759 |
||||||||||||||
M.MUSAY CASOP |
544 |
456 |
497 |
445 |
209 |
459 |
631 |
1873 |
1401 |
614 |
376 |
569 |
8074 |
||||||||||||||
MAMBINGI |
2341 |
2042 |
2423 |
2119 |
1950 |
2178 |
2151 |
2012 |
2233 |
3262 |
2596 |
2322 |
27629 |
||||||||||||||
MATANDA |
610 |
474 |
518 |
546 |
522 |
536 |
510 |
481 |
670 |
534 |
772 |
633 |
6806 |
||||||||||||||
MBILINGA |
319 |
310 |
243 |
232 |
238 |
314 |
366 |
381 |
399 |
472 |
492 |
332 |
4098 |
||||||||||||||
NGAZI |
347 |
222 |
354 |
423 |
371 |
362 |
482 |
409 |
434 |
522 |
1105 |
433 |
5464 |
||||||||||||||
NGENGERE |
275 |
193 |
263 |
184 |
223 |
258 |
289 |
247 |
225 |
579 |
350 |
352 |
3438 |
||||||||||||||
RWAHWA |
493 |
389 |
440 |
578 |
722 |
656 |
519 |
357 |
504 |
592 |
512 |
454 |
6216 |
||||||||||||||
VISIKI |
402 |
381 |
372 |
451 |
511 |
511 |
449 |
450 |
421 |
528 |
386 |
504 |
5366 |
||||||||||||||
VULAMBA |
404 |
189 |
175 |
160 |
178 |
130 |
250 |
379 |
402 |
377 |
308 |
334 |
3286 |
||||||||||||||
VULINDI |
347 |
419 |
372 |
408 |
478 |
405 |
438 |
568 |
616 |
764 |
721 |
539 |
6075 |
||||||||||||||
VURONDO |
188 |
199 |
7 |
278 |
393 |
474 |
405 |
339 |
128 |
366 |
421 |
345 |
3543 |
||||||||||||||
VUSAYIRO |
532 |
478 |
404 |
414 |
528 |
458 |
401 |
386 |
305 |
465 |
398 |
499 |
5268 |
||||||||||||||
VUTETSE |
581 |
581 |
424 |
510 |
472 |
555 |
575 |
556 |
633 |
710 |
580 |
693 |
6870 |
||||||||||||||
VUTSUNDO |
416 |
416 |
- |
546 |
218 |
236 |
499 |
619 |
901 |
779 |
773 |
868 |
6271 |
||||||||||||||
CH MAMAN |
1107 |
1098 |
1144 |
1144 |
979 |
1360 |
878 |
1034 |
755 |
810 |
1189 |
868 |
12366 |
||||||||||||||
MUSAYI |
|||||||||||||||||||||||||||
HGR KITATUMBA |
6316 |
7444 |
7450 |
8827 |
7458 |
8647 |
8548 |
9282 |
10545 |
12263 |
11257 |
11851 |
109888 |
||||||||||||||
TOTAL |
25458 |
25069 |
25996 |
27634 |
26450 |
30341 |
28706 |
30508 |
32924 |
37603 |
36458 |
35013 |
362160 |
( 3,* 5 $ * +( « «
DEDICACES ..III
REMERCIEMENTS IV
SIGLES ET ABREVIATIONS V
RESUME DU TRAVAIL EN FRANÇAIS . VI
INTRODUCTION GENERALE .. 1
DIFFICULTES RENCONTREES «. 6
CHAPITRE PREMIER : SECTEUR SANITAIRE EN RDC «.. 8
I.1. ORGANISATION DU SYSTEME DE SANTE EN RDC 8
I.2. LA POLITIQUE DE FINANCEMENT DE LA SANTE EN RDC«««««««««««««« 16
A. PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT . 16
B. LES BESOINS DE FINANCEMENT A COUVRIR .1 19
C. LES NORMES RELATIVES A LA TARIFICATION . 20
I.3. NOTIONS SUR ACCESSIBILITES AUX SOINS ET VIABILITE DES INSTITUTIONS SANITAIRES 22
CHAPITRE DEUXIEME [1( 64 8 ,66( ' 8 [0 ,/ ,( 8 I' I( 7 8 ' ( 24
II.1. PRESENTATION DE LA ZONE DE SANTE URBANO-RURALE DE BUTEMBO 24
II.2. GENERALITES SUR HEALTHNET TPO 32
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS 40
CONCLUSION GENERALE 63
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE6 65
LISTE DES TABLEAUX ET
* 5 $ 3+,4 8 ( 6 .67