7-Etude écodendrométrique du
dépérissement du cèdre :
7.1. Relation entre le dépérissement et
les facteurs stationnels :
7.1.1. Relation dépérissement -- superficie
:
La cédraie de Theniet el had, non soumise à des
opérations d'aménagements appropriées, engendre en
conséquence une situation chaotique loin d'rtre rationnelle
vis-à-vis de la sociabilité des tiges.
A cet effet, on retient de proposer une éventuelle mise en
évidence du nombre de tiges au sein de chacune des superficies des
placettes concentriques installées sur terrain.
Ainsi, on recherche l'évolution du nombre de tiges de
cèdre respectivement dépérits et sains tout le long des
superficies des placettes ajoutées.
La représentation graphique des fréquences
relatives de cèdres dépérits enregistrés au sein de
chacune des superficies des placettes concentriques permet de
révéler l'allure (Fig.7.1).
On remarque que l'évolution du nombre de cèdres
dépérits est inversement proportionnelle vis-à-vis des
superficies des placettes envisagées. Ainsi, d'autant plus que l'espace
vital est largement acquis, que le dépérissement est, du moins,
réduit. Une opération d'éclaircies rationnellement
réalisée, loin d'tre conçue à titre de production,
serait inévitablement l'indice d'une meilleure protection du
cèdre.
Fig.7.1: Fréquences relatives des
tiges de cèdre dépéris par unité de surface
7.1.2. Relation dépérissement- microrelief
:
La structure d'un microrelief contribue davantage, par rapport
à l'ensemble du relief, à des différences stationnelles
essentiellement de température, d'humidité et de lumière
(GUINIER, 1995).
A travers la figure 7.2, l'ensemble des
cèdres dépérits (soit de 70.64%) est enregistré au
niveau d'un microrelief intermédiaire.
0,64
Fig.7.2: Fréquences relatives des
tiges de cèdre dépéris par type de microrelief.
7.1.3. Relation dépérissement --
altitude :
0
Les 22 placettes d'étude installées sont comprises
entre 1250 et 1500m d'altitude.
1467 1467
2La stratification des valeurs altitudinales et la
mise en évidence du nombre de cèdres dépérits
montre une allure caractérisée (Fig.7.3). En
fait, d'autant plus que les peuplements se trouvent à des 10
altitudes élevées et moins le nombre de
cèdres dépérits est élevé. Cela
dénote d'une variabilité de 0
dépérissement vis-à-vis de
l'étagement altitudinal. D'ailleurs, la croissance des arbres est
davantage
concave intermediaire covexe
compromise vers les très hautes altitudes dans la mesure
où les conditions stationnelles sont moins propices pour une
productivité meilleure.
Fig7.3 : Fréquences relatives des
cèdres dépéris j Itage'mHNIIIIMdinal.
1
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