La consommation du combustible braise (charbon de bois) par les ménages de Bukavu et son impact sur la déforestation au Sud-Kivu( Télécharger le fichier original )par Josué ARUNA SEFU Institut supérieur de développement rural / ISDR Bukavu - Licence en développement rural 2011 |
Source : Rapport REDD, 2009 1.3.2.2. Protection des ressources naturelles Les ressources naturelles comprennent toutes les plantes, les animaux et les insectes, ainsi que l'environnement non vivant. Les interactions complexes entre ces éléments sont essentielles au maintien de la vie car chacune d'elle dépend de beaucoup d'autres. Les êtres humains que nous sommes, sont des gardiens de la nature. Si nous abusons de notre position et que nous faisons mauvais usage d'une ressource et que nous la détruisons, nous compromettrons l'équilibre fragile de tous ces systèmes12 12 Tear Fund, gestion de ressource naturelle, S.L., revue pas à pas N°82 p. 12. Pourtant toutes ces ressources sont menacées, certains scientifiques considèrent que plus d'un tiers de toute les plantes, des animaux et des insectes sont menacés d'extinction, plus de 70% de toutes les espèces végétales étant menacées. D'ici 2025, près de 6.000.000.000 des personnes vivront dans les pays souffrant de pénuries d'eaux. Chaque année une zone de forêt de la taille de Bangladesh est détruite.13 Des régions auparavant couvertes des champs productifs, des forêts denses ou des zones de pacage pour les bétails se transformeront en déserts improductifs. De nombreux autres pays souffriront de pénuries alimentaires et se sont des populations pauvres qui en subiront les plus d'impacts liés aux désastres causés par : - Le changement climatique ; - Dégradation de l'environnement ; - Aux Aléas naturels. En ce qui concerne le changement climatique : comme nous l'avons déjà indiqué, il est entrain de provoquer des événements climatiques de plus en plus sévères et fréquents, comme les tempêtes de vent. Il entraîne également d'important changement de cycle de précipitation, qui cause des inondations et des sécheresses. Les conditions de culture des plantes et cultures vivrières sont entrain de changer. Certaines s'adapteront et survivront, d'autres disparaîtront. Tout cela porte préjudice aux moyens des subsistances (l'agriculture), forçant les gents à partir pour des zones vulnérables ou à exploiter des ressources naturelles pour survivre comme c'est le cas du Sud Kivu (abatage d'arbres à de fins énergétiques et autres usage multiples). En ce qui concerne la dégradation de l'environnement : elle est essentiellement d'origine humaine et due à la surexploitation ou la pollution des ressources naturelles. L'exemple typique est celui de l'abatage d'arbres qui réduit la capacité du sol à absorber les fortes pluies et la capacité des terres à soutenir la végétation naturelle. Pour les aléas naturels liés au climat (l'inondation, cyclones et sécheresses) et géophysiques (séismes et volcans) ont toujours existé. Lorsque ces aléas touchent une population vulnérable comme celle du Sud-Kivu, cela provoque une catastrophe naturelle ; comme ce fut le cas de Kibe en territoire de Mwenga où hommes, bétails, champs, habitats ont été emportés suite à l'inondation de la rivière Kibe14 13 Tear Fund, Ibidem 14 OCHA, rapport hebdomadaire de la situation humanitaire au Sud Kivu, 2009. 1.3.2.3. Le rôle des forêts sur le changement climatique : Les forêts jouent donc un rôle important dans le cycle du carbone. En 2005, les foréts mondiales recouvraient 4 milliards d'hectares, soit 30% de la superficie totale des terres. Selon la FAO, les forêts mondiales stockaient 283 gigatonnes (Gt) de carbone dans leur seule biomasse, tandis que le carbone total stocké dans la biomasse forestière, le bois mort, la litière et le sol représentait 1000 Gigatonne, soit environ 50% de plus que la quantité que l'on trouve dans l'atmosphère15. Les forêts jouent un rôle important dans la régulation du climat mondial, en l'occurrence les foréts tropicales, qui absorbent les gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone pendant la croissance des arbres tout en stockant le carbone (1ha de forêt reboisé capte 100 à 200 tonnes de carbones, tandis que 1ha de forêt déboisé ne capte 10 à 20 tonnes de carbones). Ce processus d'adaptation appelé aussi séquestration de carbone fait des foréts tropicales l'un des « poumons » de la biosphère ou « puits naturels » de la biosphère, à part les océans. Notons que la CCNUCC (1992) définit le « puits » comme tout processus, toute activité ou tout mécanisme naturel ou artificiel qui élimine de l'atmosphère un gaz à effet de serre, un aérosol ou un précurseur de gaz à effet de serre. Le carbone séquestré peut être libéré ou émis dans l'atmosphère sous forme de CO2, lorsque les arbres sont coupés comme c'est le cas de notre contexte à des fins et usages énergétiques par les ménages du Sud Kivu, le carbone peut être libéré en cas de dégradation des forêts, la litière est exposée à la décomposition et lorsque le feu de brousse brûle la biomasse, en libérant le CO2 et bien d'autres Gaz à effet de serre.16 Les émissions liées à la dégradation des forêts représentent environ 20% du total mondial des Gaz à effet de serre émis chaque année. En d'autre termes, les Gaz à effet de serre dus à la déforestation et à la dégradation des foréts représentent une source importante d'émission plus que les transports (aérien, terrestre, fluvial etc.)17 Fig.6. Les sources d'émissions de Gaz à effet de serre.
15 In rame Cortez et Peter Stephen, S.L., S.T, 2009 16 ABC, rapport REDD, SL, P12. 17 ABC, rapport REDD, Ibidem
Source : Rapport REDD, 2009. 1.3.2.4. Les causes de la surexploitation de bois Les Causes des problèmes de la déforestation liée à la consommation énergétique dont il est question dans le présent travail, résultent de plusieurs facteurs dont certains peuvent être pris comme étant fondamentaux entre autres : La croissance démographique Celle-ci accroît la pression sur les ressources forestières ligneuses et contribue à la déforestation en en augmentant le besoin énergétique de la demande en combustible et en bois de construction, mais aussi elle exige une extension des surfaces habitables et des étendues cultivables en vue de faire face aux besoins alimentaires qui restent aussi croissant. Cela conduit généralement à l'élimination des boisements pour disponibiliser l'espace recherché. En comparant cet élément démographique à la productivité des forêts et boisements de la région de Grands Lacs estimés à 0.50 m3 par ha par an, nous constatons que le déséquilibre apparaît clairement.18 Les réserves ne pourront plus faire face à la demande, mais aussi le déboisement est dû à un non adaptation de son système d'exploitation des ressources naturelles à un changement de la densité de la population. Le manque d'alternatives L'exclusivité de bois et charbon de bois dans notre pays comme source d'énergie et l'absence d'autres alternatives locales pouvant faire face aux pressions de la consommation en énergie bois par la population de ville de Bukavu, est un facteur déterminant dans la crise actuelle de bois qui s'annonce à l'horizon. Accélération de l'urbanisation Il est juste que les grands centres de négoce des charbons de bois (braise) dans les pays en voie de développement, soient dans les milieux urbains. La croissance urbaine entraîne avec elle la demande en
combustible de biomasse (charbon de 18 Mulindwa Mukenge Christophe, Analyse des quantités des braises consommées dans la ville de Bukavu et leur impact sur l'environnement, inédit, ISDR, 2008. usage énergétique pour dix personnes, représentent la consommation en bois pour 16 personnes avec une perte de l'ordre de 60%19 Fig.7 : Processus de croissance en besoin énergétique Boom démographique Demande croissante. Grand marché urbain Boisement et forêt attaqués Source : TFC Mulindwa Christophe ISDR, 2008. 1.3.2.5. Les considérations de la forêt par la population Pour les personnes avisées, la forêt représente un bien commun nécessaire pour l'économie de la région et le maintient de l'écosystème. Mais pour d'autres elle est un obstacle à leur méthode d'élevage, des cultures et de leur libre établissement sans tenir compte de multiples avantages que pourrait leur procurer la forêt entre autre: - Bois de construction ; - Energie ; - Fruits variés ; - Médicaments ; - Augmentation du PIB par le tourisme - Etc. 1.3.2.6. Les fonctions des forêts debout (forêts non coupées ou forêts pour le climat) Les forêts dites debout jouent plusieurs fonctions notamment : La fonction de protection et de la régulation des régimes hydriques La forêt a toujours porté des fonctions utiles dans la rétention des sols, diminution des ruissellements et régulation des écoulements. Son rôle varie selon l'état du couvert végétal et les caractéristiques de l'écosystème, une forét claire déboisée, n'auront pas la méme conséquence qu'une forét dense en bon état. Cependant, les caractéristiques physico-chimiques du sol déterminent du degré de protection du sol et régulation des régimes hydriques ; le rôle joué par l'écosystème de la biomasse forestière, d'une manière générale, les changements d'humidités sont lent sous foréts que sous savanes. Fonction de lutte contre l'érosion La forêt influence les ruissellements superficiels. Elle agit donc sur le processus d'érosion. 19 Mulindwa Mukenge Christophe, Idem. Les expérimentations en bassins versants comparatifs et en parcelles expérimentales réalisées dans le monde tropical ont souvent mis en évidence ce rôle essentiel, il en est de même pour les pays du milieu tempéré. Dans le cadre de l'aménagement global du terroir, le maintien du couvert forestier conserve le capital « le sol », diminue l'écoulement superficiel et par là méme protéger des méfaits de l'érosion hydriques des zones avoisinantes. Fonction sur le micro climat L'action de la forét sur le climat est encore mal connue. Cependant quelques certitudes peuvent être avancées quant à l'action de grande masse forestière sur pluviométrie, le vent et la température. Sous forêt, une partie du rayonnement global est réfléchi vers le ciel et cela selon la formation forestière (10 à 20%)20 De même, les rayonnements solaires arrivent au sol de deux manières : Directement à travers les interstices et les limbes foliaires où intervient une absorption sélective. Indirectement au sol, sous forêt, la lumière est infrarouge et forêt, la vitesse du vent est freinée les masses forestières, les stones, les sous bois et les masses forestières. En forét, au dessus comme au dessous d'un sol nu la répartition des températures est différente de jour et de nuits. Le profil thermique est influencé par la masse végétale. C'est pourquoi dans une forét dense il fait chaud et humide, tandis que dans les forêts claires il fait chaud et sec. Fonctions d'effet sur l'environnement Bien que l'on retrouve partout dans l'environnement les conséquences de l'utilisation de bois pour la production énergétique, il reste à signaler que, ce ne sont pas toutes les conséquences qui relèvent uniquement et directement de la recherche d'énergie par les ménages. Ce présent travail porte donc seulement sur des questions apparentées à la consommation de la braise (charbon de bois), la déforestation et ou le déboisement, la désertification et l'effet de serre y relatif. 20 Mulindwa M. Christophe, op.cit. En effet, quelques uns des principaux effets sur l'environnement sont liés, non seulement aux activités énergétiques comme telles, mais aussi bien aux différents modes d'exploitation et de transformation des ressources. Dans les politiques touchant les questions environnementales, il serait erroné d'attribuer les problèmes uniquement au domaine de l'énergie, les effets environnementaux proviennent de toute une gamme de phénomène liés à la l'accroissance démographique, l'augmentation des revenus, le développement de l'agriculture, des mines et des transports etc. Fonction d'énergie La forêt couvre environ le deuxième de la planète et représente à peu près la moitié de l'énergie contenue dans la biomasse terrestre. Il ya un siècle, les Etats Unis tiraient du bois les trois quarts de leur énergie commerciale. Dans le siècle présent où l'industrialisation prime, seuls quelques habitants pauvres des régions rurales et une poignée des citadins qui ont délibérément choisi le retour à la terre se servent encore du bois comme combustible. La situation est toute fois différente dans le tiers monde où la consommation atteint 96% pour certains pays défavorisés de l'Afrique subsaharienne. Jusqu'à présent on a prété une grande attention à l'équation population ressources alimentaires, on s'est fort pas préoccupé de savoir comment cette population de plus en plus nombreuse ferait cuire leurs aliments à partir de moment où les hommes sont enquête de combustible comme c'est le cas du Sud Kivu et abattent sans discernement les arbres adultes. Depuis quelques décennies, la satisfaction des besoins en énergie bois en zone tropicale s'est fortement dégradée. La crise du bois de chauffe a été l'objet de plusieurs études méme par : La FAO en 198021, de ces études, il s'est dégagé ce qui suit : - La crise du bois de chauffe qui amène à une surexploitation et une dégradation des formations ligneuses apparaît d'autant plus aigue que l'on se trouve dans des régions à forte densité de la population à climat sec, là où justement le maintien de l'équilibre du milieu naturel nécessiterait que l'écosystème forestier puisse pleinement assurer son rôle de régulateur thermique. Il ne faudrait pas donc que nous perdions de vue, la population du Sud Kivu toujours croissante et aura de plus en plus besoin de bois énergie tel nous averti Norbert B. Kantitima, dans « SOS », la désertification annoncée du Kivu Montagneux.22 Et Clément qui nous averti 21 Milindwa M. Christophe, Op.cit. 22 Norbert Basengezi Kantitima, Op.cit. , SL, P22. que « ce problème survient aux yeux des populations et des responsables que quand l'équilibre est déjà rompu et la crise installée.23 Il faut donc tirer attention et prévenir pour ne pas subir des conséquences fâcheuses. Il serait aussi mieux de marquer ici l'importance portée sur la braise dans les villes. Toute fois celle-ci est liée à plusieurs facteurs : - Sa légèreté ; - Son transport facile ; - Son pouvoir calorifique supérieur (7000 à 8000) Cal/kg contre 3500 Cal/kg pour le bois ; - Moindre degré de nuisance sanitaire (diminution de la pollution à l'intérieur de la maison) ; - Son adaptation au contexte Urbain. Autres fonctions Les boisements, les massifs forestiers et les bandes jouent un rôle sur le mouvement de l'aire, l'utilisation des rideaux boisés comme production phonique est souvent préconisée le long des voies de communication. De méme, la forét joue un rôle dans l'organisation des poussières et constitue un filtre pour la dépollution de l'air atmosphérique. 1.3.3. Constats actuels à l'Est de la RDC 1.3.3.1. Sud Kivu et Nord Kivu Pour le lac Kivu et la rivière Ruzizi, il va de sois que le niveau de l'eau du lac a baissé de plus de 2 mètres, le barrage de la Ruzizi à Mururu tourne à 25% de sa production avec une turbine. Méme si les 4 turbines étaient réparées, la SNEL n'aura pas le débit nécessaire pour le faire tourner, car l'eau va manquer dans 10 ans, 20 ans, 50 ans. Dans ville de Bukavu, l'eau à la pompe ne vient plus régulièrement suite au niveau (débit) qui a baissé (étiage progressif), depuis la source au point de captage à Murundu, avec des effets dénudés, suite au déboisement qui s'est accentué depuis l'arrivée massif des réfugiés Rwandais et Burundais suivi des passages des militaires FARDC en territoire de Kabare. 23 Kathy MASIRIKA, cité par MUKENGE M. C., Op.cit. Disons aussi que cet état des choses aggrave et affecte l'état sanitaire de populations. Or l'accès de à l'eau salubre est un besoin fondamental. Cet éloignement de la nappe phréatique constitue déjà une menace en ce que les besoins en eau ont été estimés à 50 litres par personnes et par jour pour boire, assurer l'hygiène, se laver, cuire les aliments et autres besoins domestiques,24 mais actuellement nous connaissons des périodes où à Bukavu pour avoir 20 l d'eau devient un casse-tête. 24 POCHO KILICHO V. revue CTB et ULK, N°15, La jeune fille Rwandaise, mère de demain, une transmetteuses des bonnes valeurs de protection de l'environnement, 2009, P115. 1.3.3.2. Pour l'environnement, sur l'ensemble du Kivu Presque partout, les arbres sont coupés et aucun programme de remplacement n'est encore prévu de manière globale. Les érosions font ravage partout en ville et dans les milieux ruraux. Les herbes disparaissent progressivement sur les montagnes et les pâturages deviennent rares. La saison sèche passe de 3 à 5 mois. A Goma, l'atmosphère est polluée et n'est plus lavée régulièrement par les pluies. Les populations du grand Nord, Lubero, Butembo, Beni, se lamentent du brusque changement de leur climat. Cette contrée de haute altitude, à cheval sur l'équateur, ne connaissait pas de saison sèche de plus de 2 semaines. Aujourd'hui elle est frappée par des longues pénuries des pluies sans doute à cause de la disparition des réserves forestières de crêtes Congo-Nil et un déboisement sauvage généralisé.25 1.3.3.3. La forêt du grand Kivu Il est important de situer dans ce travail cette forêt du grand Kivu dans un contexte global, afin de mieux faire comprendre la place qu'elle occupe sur cet immense territoire de 2.345.409 km2. Le Service Permanent d'Inventaire et d'Aménagement Forestier (SPIAF) avait estimé les superficies forestières à 155 400 km2 (en 1987) soit près de 60% de l'ensemble du grand Kivu. Elles se repartissent de manière suivante : 140 000 km2 de forêts équatoriales y compris les forêts de montagne et 15 400 km2 de forêts de transition.26 1.3.3.4. Ailleurs En dehors de Kivu, en RDC, en Afrique et à travers le monde, on observe des perturbations climatiques. On se souvient de la sécheresse qui a frappé la bande côtière au Bas Congo en 1977-1978 lorsque les cours d'eau ont séché au Mayombe. En Afrique, la situation du Sahel et du désert qui progresse chaque jour est bien connue. Actuellement la presse relate la sécheresse en Ethiopie, en Somalie mais surtout au Kenya. Et à travers la planète, les écologistes dénoncent le changement de la banquise aux pôles terrestres. Ces faits observés en dehors de notre milieu constituent une raison qui doit davantage nous motiver et nous mobiliser avec l'ensemble du monde. 25 Norbert BASENGEZI K. Op.cit. 26 Barthélemy KAPEPA KIBUSI, Approvisionnement de ville de la ville de Bukavu en planche et en charbon de bois en provenance de Nindja kalonge et Bunyakiri et ses conséquences sur l'environnement forestier, mémoire, inédit, ISP, Bukavu, 2008 p29. 1.3.4. Considérations sur la vitesse de la déforestation La déforestation progresse au rythme de 17 millions d'ha environ par an (soit 170 000 km2), une superficie également au tiers de celle de la France. Entre 1980 et 1990, le taux annuel de déforestation était de 1.2% en Asie, dans la zone pacifique, 0.8% en Amérique latine et de 0.7% en Afrique27. Cette déforestation et dégradation risquent d'accentuer les déséquilibres climatiques, régionaux et mondiaux. Les forêts constituent une réserve de carbone de toute première importance ; avec leur disparition, les quantités excessives de dioxydes de carbone dans l'atmosphère risquent de provoquer un réchauffement de la planète associé à de nombreux effets secondaires. Depuis quelques dizaines d'années, la déforestation s'est accélérée. Chaque année, des millions d'hectares des foréts disparaissent à travers le monde. A l'illustration de la forét amazonienne, 4.3 millions d'hectares des foréts sont détruits chaque année. Si la déforestation continue au rythme actuel, cette forêt tropicale pourrait bien avoir totalement disparu dans moins de 100 ans. Vue que la déforestation est le résultat de plusieurs actions déclenchées par l'homme, pour des causes variées, raison pour laquelle le problème ne peut être résolu en agissant un seul front. 1.4. LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX LIES A L'USAGE DES DIVERSES SOURCES D'ENERGIELa prise de conscience accrue des dangers que font courir à l'environnement, la production, le transport et la consommation d'énergie date de la fin des années 1960.28 Passé un moment au second plan de l'actualité au plus fort des chocs pétroliers et aussi dans la période suivante d'abondance énergétique (1985-2000), les problèmes écologique engendrés par l'énergie sont revenus à l'ordre du jour à la faveur du réchauffement climatique et seront une des composantes majeures du futur de l'énergie. Nous limitons ici nos investigations à un tableau synthétique qui a le grand mérite de prendre parallèlement en compte les nuisances(ou inconvénients permanents) et les risque(ou conséquences défavorables d'une situation exceptionnelle) liée des diverses sources d'énergie. 27 Encyclopédie Microsoft Encarta, SL, 2009. 28 Yvette, le développement durable, édition Sedes ; 2007, paris, p10. Tableau N° 1: Problèmes environnementaux liés à l'utilisation des diverses sources d'énergie.
Source : J-M Jancovici, l'homme et l'énergie des amants terribles, revue des anciens élèves de l'école polytechnique, Sept 2004, tiré dans le D.D p10. CHAPITRE II.
|
Mois |
% pluies |
T°C |
Précipitation |
Indice d'aridité |
Nature des mois |
Janvier |
63.9 |
19.2 |
133.0 |
53.3 |
Très humide |
Février |
10.8 |
20.3 |
154.7 |
62.0 |
Très humide |
Mars |
68.9 |
19.9 |
158.5 |
63.6 |
Très humide |
Avril |
73.5 |
20.0 |
137.1 |
55.0 |
Très humide |
Mai |
48.4 |
19.8 |
86.0 |
34.7 |
Humide |
Juin |
18.7 |
19.7 |
17.3 |
6.9 |
Très sec |
Juillet |
10.5 |
20.4 |
86.9 |
5.2 |
Très sec |
Août |
11.9 |
21.4 |
23.3 |
9.1 |
Très sec |
Septembre |
46.8 |
21.4 |
102.4 |
39.0 |
Humide |
Octobre |
67.2 |
24.4 |
138.9 |
53.5 |
Très humide |
Novembre |
80.0 |
19.2 |
178.7 |
72.0 |
Très humide |
Décembre |
52 |
20.2 |
1363.4 |
43.22 |
Très humide |
Source : Rapport SNEL/Bukavu tiré dans le TFC Blaise MUSOMBWA KASIKUNDU, ISDR Bukavu, 2010.
La végétation est dominée par quelques espèces vertes qui, malheureusement sont entrain d'être spoliées par les chercheurs anarchiques des parcelles. Quelques arbres d'eucalyptus, reliquats du déboisement existent encore par ci par là.
Les autres arbres qu'on peut rencontrer sont ceux d'ornement dans les parcelles individuelles, ainsi que les arbres d'ombrage le long de certaines avenues.
L'hydrographie est dominée par les affluents : Mukukwe, Lubembwe et Mulengere qui déversent leurs eaux dans la rivière Ruzizi.
Tous les affluents ne sont pas canalisés ; la plupart d'eux tirent leur source à partir des collines qui les entourent. Ce sont donc des cours d'eau torrentiels qui débordent souvent après une forte pluie causant des véritables dégâts matériels et humains sur leur passage.
Elle est très importante sur les activités de la population, du fait de la présence du lac Kivu qui contient un certains nombre d'espèces de poissons contribuant beaucoup à l'économie des ménages et à sa nutrition.
En plus le lac Kivu ouvre une voie navale facilitant le commerce et transport entre Bukavu et Goma dans la province du Nord Kivu et autres îles intermédiaires.
Ses ports constituent les points d'entrée des recettes provinciales.
Le sol de la commune D'Ibanda se trouve entièrement dans un groupe de sol argileux de couleur rouge, résultat de l'altération interne des trachytes et des basaltes.
La couleur humifère y est totalement absente par conséquent, les sols sont devenus composants et presque imperméables à l'eau qui ruisselle et endommage l'étendue de la commune31
La population totale de la commune d'Ibanda est estimée à 249 793 habitants repartis comme suite : 50 121hommes, 55 530 femmes, 66 554 garçons, 77042 filles et une population étrangère estimée à 546.
Considérant ces effectifs, il ressort à dire que la population de la commune d'Ibanda est encore jeune.
31 Mukami et Alii, les égouts dans la ville de Bukavu, TFC, ISP Bukavu, 1982
Tableau 3 : Etat comparatif de l'évolution de la population de la commune d'Ibanda de puis 2003-2010.
Années |
Population Congolaise |
Population étrangère |
Population totale |
TOTALE |
|||||||||||
H |
F |
G |
F |
T |
H |
F |
G |
F |
T |
H |
F |
G |
F |
||
2003 |
29006 |
40360 |
41607 |
50955 |
161928 |
136 |
183 |
38 |
48 |
405 |
29142 |
40543 |
41645 |
51003 |
162.333 |
2004 |
30191 |
40979 |
42894 |
51437 |
165501 |
149 |
212 |
34 |
44 |
439 |
30340 |
41191 |
42928 |
51481 |
165940 |
2005 |
32783 |
42969 |
50469 |
59918 |
186139 |
163 |
22837 |
57 |
485 |
32946 |
32946 |
43197 |
44882 |
59975 |
186624 |
2006 |
38541 |
47742 |
55299 |
59918 |
206905 |
127 |
189 |
53 |
61 |
430 |
38668 |
47931 |
55352 |
65384 |
207335 |
2007 |
42139 |
48777 |
58553 |
65323 |
218392 |
154 |
128 |
71 |
75 |
428 |
42293 |
48905 |
58624 |
68398 |
218820 |
2008 |
43879 |
50817 |
61740 |
68923 |
228210 |
171 |
121 |
81 |
57 |
430 |
44050 |
50938 |
61821 |
71831 |
228640 |
2009 |
48323 |
52943 |
64355 |
71774 |
2040718 |
171 |
126 |
132 |
117 |
546 |
48494 |
53069 |
64487 |
75214 |
241264 |
2010 |
50121 |
55530 |
66554 |
77042 |
249247 |
168 |
141 |
120 |
117 |
546 |
50289 |
55671 |
66674 |
77159 |
249793 |
Sources : Rapport annuel mairie de Bukavu 2010.
Comme nous venons de le constater, ce tableau révèle que de 2003 à 2010, la population de commune d'Ibanda a connu une augmentation rapide de 87460. Ceci dit, à part la population étrangère qui n'est pas assez considérable et hormis l'exode rural et les naissances; l'augmentation de cette population est liée au mouvement de déplacement interne causée par l'insécurité généralisée et persistante à l'intérieur de la province.
Figure 8 : Graphique de l'évolution de la population de la commune
Les activités économiques dans la commune d'Ibanda comprennent celles du secteur primaire, secondaire et tertiaire.
Ce secteur est caractérisé par l'agriculture urbaine, l'élevage, l'artisanat, la micro finance et la pèche.
L'agriculture urbaine
La commune d'Ibanda n'est pas à vocation agricole malgré la présence de cette activité dans certains coins où on trouve des petits jardins des légumineuses, manioc, maïs, sorgho, et certaines cultures maraichères.
Mais notons cependant que, la grande partie de ces jardins familiaux sont dans des concessions des institutions comme c'est le cas de l'ISP de Bukavu.
Cette agriculture urbaine contribue beaucoup à éroder le sol et le rendre plus accidenté. L'élevage
Dans la commune d'Ibanda, comme nous l'avons signalé dans l'agriculture, l'élevage est de moindre importance. Celui qui est développé porte un caractère domestique pour répondre aux besoins alimentaires des familles. C'est ainsi que dans certaines familles on trouve des petits élevages des poules, cobayes, canards, ainsi que des chèvres.
Nous rencontrons également quelques vaches qui ne sont qu'un élevage de prestige. Cependant, la recherche de l'herbe pour l'alimentation de ces animaux ainsi que leur divagation pose un sérieux problème.
L'artisanat et institutions financières
+ L'artisanat : ce secteur reste développé dans la commune d'Ibanda où nous trouvons des savonneries, des menuiseries, des boulangeries, et d'autres maisons artistiques etc.
+ Les institutions financières : la commune d'Ibanda loge en son sein certaines institutions financières publiques et privées à savoir ; la banque centrale du Congo, la Banque Commerciale du Congo, la Banque Internationale de Crédit, la Rwabank, Coopec Nyawera, Imara, Mecrebu etc.
La pèche
Depuis 1956, un agronome Belge, ACCOLART a introduit des poissons
« NDAKALA » et « LUMBU» du lac Tanganyika dans le lac Kivu.
A partir des années 1974 la présence de « Lumbu » a été enregistrée jusqu'aujourd'hui. Cette espèce constitue au moins 90% de la faune rependue dans le lac Kivu32.
Cette domination de Lumbu scientifiquement « limnotrissa miodon » dans le lac, a trouvé le plus vite possible sa place dans les habitudes alimentaires des Bukaviens.
Notons cependant que, la production de planton a baissé considérablement depuis que les rives du lac ont été envahies par des constructions anarchiques.
+ Commerce
Pour la plupart le commerce effectué dans cette commune est du secteur informel, mais les efforts sont entrains d'être fournis par l'Etat en vue de restaurer une bonne restriction des activités commerciales.
On y trouve des magasins, boutiques, alimentations, galeries, supers marchés, et les comptoirs d'achats d'Or, Coltan, cassitérite, etc.
+ L'industrie
La commune d'Ibanda compte des petites et moyennes entreprises en son sein. C'est le cas du groupe industriel du Kivu (GINKI) qui fabrique des matelas, la société KOTECHA qui fabrique des plastiques, l'usine de Mugote, etc.
32 Ishamaindo Mtungwa Vincent, la construction des escaliers publics, TFC, ISDR Bukavu, 2009 p14.
La commune d'Ibanda est arrosée par plusieurs formations sanitaires dont à l'occurrence l'hôpital de LEMERA à Panzi. Cette formation sanitaire est secondée par des centres hospitaliers et centres de santé.
Tableau N° 4 : infrastructures sanitaires retrouvées dans la commune d'Ibanda et leur appartenance.
Catégorie |
Nombre |
Appartenance |
Hôpital de Panzi |
1 |
Protestante |
Polycliniques |
13 |
-1 protestante; -1 Privé ; |
Clinique centre de santé |
9 |
-2 Etat ; |
Dispensaire |
9 |
Protestante |
Source : Rapport Inspection Provincial de la santé 2010.
La Commune d'Ibanda compte plusieurs écoles primaires et secondaires qui sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau N° 5 : Les infrastructures scolaires de la commune d'Ibanda
Ecoles |
Primaires |
Secondaires |
Effectifs total |
||||
Ecoles officielles |
9 |
6 |
15 |
||||
E.C.C. |
10 |
7 |
17 |
||||
E.C.P. |
18 |
14 |
32 |
||||
E.C.K. |
5 |
3 |
8 |
||||
E.C.I. |
1. |
1. |
2 |
||||
Ecoles privées |
45 |
31 |
76 |
Source : Rapport de la sous division de l'E.P.S.P. Sud-Kivu 2010.
Légende : E.C.C. : Ecole Conventionnée Catholique
E.C.P. : Ecole Conventionnée Protestante
E.C.K. : Ecole Conventionnée Kimbanguiste
E.C.I. : Ecole Conventionnée Islamique
Ce tableau révèle que la commune d'Ibanda compte en moyenne 150 écoles dont 88 écoles primaires et 62 écoles secondaires sans compter les écoles maternelles.
En effet outre ces écoles primaires et secondaires la Commune regorge en lui plusieurs institutions d'enseignements supérieurs et universitaires.
La ville de Bukavu et la Commune d'Ibanda en l'occurrence ont été établies sur le territoire Shi, ce qui fait que ce dernier soit prédominant dans tous les quartiers de la Commune d'Ibanda.
Cependant malgré cette primauté la population de la Commune d'Ibanda est hétérogène composée de Bashi, Barega, Bavira, Batembo, Babembe etc. et d'autres tribus venues des autres provinces du Pays.
La Commune d'Ibanda est l'une de trois entités administratives que compose la ville de Bukavu :
Ibanda, Bagira et Kadutu. Elle est à l'abri de l'administration publique et se trouve diriger par un bourgoumestre. Elle compte en son sein 3 quartiers à savoir : Nyalukemba, Ndendere et Panzi.
Tableau N°6 : Subdivision Administrative de la Commune d'Ibanda.
Quartiers |
Cellules |
Avenues |
NDENDERE |
NYAMOMA |
E.P. Lumumba, Bohozo, Kasavubu, Desport, Boulevard du Lac, Kibali, Tombwe-M'MASA |
RUZIZI |
Lumumba, Saio, Mahenge, Kasaï, de l'Athenée, Ulindi, Elila, des Ouvriers |
|
MANIEMA |
De la Presse, de la Poste, Kindu, Maniema, de la Cathédrale, Mbaki |
|
MUHUNGU 1er |
Giamba, des anciens combattants, la voix du Congo |
|
MUHUNGU 2é |
Météo, Télécom I et II |
|
KIBOMBO |
Jean Charles Magabe I et II, Munganga |
|
ROUTE D'UVIRA |
Route d'Uvira I, II, III et IV |
|
MUKUKWE |
I.S.G.A, SINELAC, ISECOF, Stade I et II, I.S.P. |
|
NYALUKEMBA |
IRAMBO |
Cercle hyppique I et II, Camp SNEL, Paysage I, II, III, IV et V, Irambo |
NYAWERA |
Hippodrome, Fizi, Nyawera, Mimoza, du Gouverneur, Résidence |
|
NGUBA |
Cimetière, Ikanga, Ruzizi, Milima |
|
MUHUMBA Ier |
Muhumba, kabare,, du lac,, Idjwi, Semliki,, Goma, Panzi, Mwenga |
|
MUHUMBA II |
Du lac, du Plateau, Tanganyika, Muhumba |
|
PANZI |
MAJOR VANGU |
Ciherano, Gihamba, Commerciale, Kahuzi, Kimbangu |
MBAKI |
Karisimbi, Maendeleo, Virunga, Mbaki, Longongi, Kaziba |
|
KAZAROHO |
Kazaroho, Elila Nord et Sud, Mponzi, Nduba, Ntaitunda, Umoja, Kakono. |
|
MULENGEZA Ier |
Mulungulungu, Mulume Munene, Kamagema, Mulamba |
|
MULENGEZA II |
Mbogo, Biega, Bichumbi, Tubimbi, |
|
MUSHUNUNU |
Miruho, Mushununu, Mulamba, Lemera |
Source : Rapport de la Mairie de Bukavu 2009.
1. KALONGE : Est un groupement de la chefferie Buhavu en territoire de Kalehe dans la province du Sud Kivu. Ce groupement est situé dans la partie Nord-Ouest de la ville de Bukavu et il est limité au Nord par le groupement Bitale, à l'Ouest par le PNKB, à l'Est par le groupement de Bushwira et Kagabi et au Sud par le groupement Ihembe dans Kabare.
2. MWENGA : Est le territoire situé à l'Ouest de la ville de Bukavu et se situe entre 27°30' 9 de longitude Est et 2° 36' 4 de la latitude Sud avec une superficie de 11172 km2. Il est limité au Nord par le territoire de Walungu, au Sud-Est par celui de Fizi à l'Ouest et Sud-Ouest par celui de Shabunda, à l'Est par la chefferie de Bafuliru et Bavira en territoire d'Uvira.
Ce territoire est subdivisé en 6 chefferies qui sont : Basile, Lwindi, Wamuzimu, Burhinyi, Luhwindja, et la collectivité secteur d'Itombwe. De cette liste, nos invetigation ont concerné seulement deux chefferies dont celle de Lwindi et Wamuzimu sur la route nationale N°2
Disons que, ces deux axes éco géographiques ont constitué pour nous les sites indiqués par d'observation du rythme de la déforestation.
Pour aboutir à bien mener les informations relatives à notre objet d'étude, une stratification de la population à été mis en exergue. C'est de cette manière que l'on a espérer recueillir les points de vues des différentes couches dont notre enquête a ciblé sur la question liée à la consommation de braise pour les ménages de la ville de Bukavu.
Ces résultats nous permettant d'envisager un paquet de stratégies sous une approche globalisante, en vue de ralentir la déforestation liée à l'usage de ce combustible ligneux dans la ville de Bukavu et ses environs.
- Voir dans quelle mesure, on peut orienter les stratégies nous permettant d'atténuer les risques liés à la déforestation causée par la coupe de bois à usage énergétique dans le SudKivu.
Notre enquête a ciblé 5 catégories d'enquêtés à savoir :
- Les consommateurs (trices) de la braise ;
- Les producteurs (trices) de la baise ;
- Les vendeurs (ses) de la braise ;
- Les transporteurs de la braise ;
- Les services spécialisés de l'environnement (division et ministère de l'environnement).
L'univers de notre enquête est composé par la population de la commune d'Ibanda dans la ville de Bukavu province du Sud-Kivu.
Comme il nous a été difficile d'atteindre toute notre cible qui s'élève à 249 793 personnes, il nous a paru utile de déterminer la taille notre échantillon à partir de la formule de la taille corrigée du professeur Alain Bouchard (-),33 qui stipule que, quand l'univers d'enquête est infini, c'est-à-dire supérieur à 100.000 personnes, on prend 96 comme taille de référence, tout en considérant une marge d'erreur de 10%.
En effet, la formule ci après nous montre la manière de procéder :
NC : taille de l'échantillon corrigé
n : taille pour une population infinie
N : Taille de l'univers. Pour notre cas où ; N=249793
n : 96
Ainsi donc : =95,96 soient 96 personnes.
Sur l'ensemble de notre univers d'enquête nous avons pris un échantillon de 96 personnes réparties dans les 5 catégories ci-hauts citées à savoir :
- Les consommateurs (trices) de la braise ;
- Les producteurs (trices) de la baise ;
- Les vendeurs (ses) de la braise ;
- Les transporteurs de la braise ;
- Les services spécialisés de l'environnement.
2.2.5. Répartition des enquêtés
selon leurs catégories
Tableau N°7 : les catégories
d'enquêtés
N° |
Catégories |
Effectifs |
% |
01 |
Consommateurs de la braise |
44 |
45,8 |
02 |
Producteurs de la braise |
24 |
25 |
03 |
Vendeurs de la braise |
14 |
14,5 |
04 |
Transporteurs de la braise |
10 |
10,4 |
05 |
Services spécialisés |
4 |
4,1 |
TOTAL |
96 |
100 |
Ce tableau ressort la répartition de nos enquêtés tel retenus dans notre travail soit, 45,8% constitué des consommateurs de la braise, 25% constitué des producteurs de la braise, 14,5% constitué des vendeurs de la braise, 10,4% constitué des transporteurs de la braise, et 4,1% constitué des services spécialisés de l'environnement.
Il ressort également que sur l'ensemble de toutes les catégories d'enquêtés, les consommateurs ont un pourcentage élevé. Ceci se justifie par le fait que notre analyse dans la présente étude, part de la consommation de la braise par les ménages de la commune d'Ibanda dans la ville de Bukavu et en déduire les conséquences, raison nous qui que cette variable ait un pourcentage considérable que d'autres variables.
2.2.6.1. Répartition d'enquêtés par quartiers, axes et par service. Tableau N° 8 : Catégorie de consommateurs de la braise
Quartiers |
Effectifs |
% |
Ndendere |
15 |
34,8 |
Nyalukemba |
15 |
34,8 |
Panzi |
14 |
30,3 |
Total |
44 |
100 |
Ce tableau ressort les effectifs et pourcentages retenus par la catégorie des consommateurs de la braise dans les trois quartiers de la commune d'Ibanda à raison de 15 personnes soit 34,8% respectivement dans les deux quartiers Ndendere et Nyalukemba, 14 personnes soit 30,3% dans le quartier Panzi.
Tableau N°9 : Catégorie de producteurs de la braise par axe géographique
Axe géographique |
Effectifs |
% |
Mwenga |
12 |
50 |
Kalonge |
12 |
50 |
Total |
24 |
100 |
Ce tableau ressort les effectifs et pourcentages retenus par la catégorie des producteurs de la braise dans les deux axes éco géographiques retenus dans cette étude à savoir 12 personnes soit 50% respectivement à Kalonge et Mwenga.
Tableau N°10 : Catégorie de vendeurs (ses) de la braise par quartier
Quartier |
Effectifs |
% |
Ndendere |
5 |
35,7 |
Nyalukemba |
5 |
35,7 |
Panzi |
4 |
28,5 |
Total |
14 |
100 |
Ce tableau ressort les effectifs et pourcentages retenus par la catégorie des vendeurs (ses) dans les trois quartiers retenus dans cette étude à savoir 5 personnes soit 35,7% respectivement dans les deux quartiers, Nyalukemba et Ndendere et 4 personnes soit 28,5% dans le quartier Panzi.
Tableau N°11 : Catégorie de transporteurs de la braise par axe
Axe géographique |
Effectif |
% |
Mwenga |
5 |
50 |
Kalonge |
5 |
50 |
Total |
10 |
100 |
Ce tableau ressort les effectifs et pourcentages retenus par la catégorie des transporteurs dans les deux axes retenus dans cette étude à savoir, 5 personnes soit 50% respectivement dans les deux axes géographiques ; Mwenga et Kalonge.
Tableau N°12 : Catégorie de services spécialisés
Services |
Effectifs |
% |
Division/environnement |
2 |
50 |
Ministère /Environnement |
2 |
50 |
Total |
4 |
100 |
Ce tableau ressort également les effectifs et pourcentages retenus par la catégorie de services spécialisés à raison de 2 personnes soit 50% respectivement dans les deux services à savoir ; le ministère et la division de l'environnement, tourisme et conservation de la nature.
2.2.6.2. Répartition des enquêtés selon leur identitéTableau N° 13: Répartition des enquêtés selon l'identité
Ordre |
Variables |
Effectifs |
% |
|
1 |
SEXE |
M |
38 |
39,5 |
F |
58 |
60,4 |
||
TOTAL |
96 |
100 |
||
2. |
AGE |
18-30 |
21 |
21,8 |
30-45 |
62 |
54,1 |
||
45 à =70 |
23 |
23,9 |
||
TOTAL |
96 |
100 |
||
3 |
ETAT CIVIL |
Célibataire |
11 |
11,4 |
Marié |
79 |
82,2 |
||
Divorcé |
2 |
2 |
||
Veuf(ve) |
4 |
4,1 |
||
TOTAL |
96 |
100 |
||
4 |
PROFESSION |
Sans |
12 |
12,5 |
Service étatique |
4 |
4,1 |
||
Commerçants |
38 |
39,5 |
||
Militaires |
8 |
8,3 |
||
Chauffeurs |
10 |
10,4 |
||
Paysans |
24 |
25 |
||
TOTAL |
96 |
100 |
||
4 |
ETUDE FAITE |
Primaire |
22 |
22,9 |
Secondaire |
45 |
46,8 |
||
Supérieur |
18 |
18,7 |
||
Aucun |
11 |
11,4 |
||
TOTAL |
96 |
100 |
Ce tableau ressort ce par identité ce qui suit :
- 39,5% de nos enquêtés soit 38 personnes a été constitué des hommes et 60,4 % soit 58 personnes est constitué des femmes ;
- 21,8% de nos enquêtés soient 21 personnes avait l'âge variant entre 18 à 30 ans, 54,1 % soit 62 personnes avait un âge variant entre 30 à 45 ans et en fin 23,9% soit 23 personnes avait un âge qui varie entre 45 à = 70 ans ;
- 11,4% soit 11 personnes était des célibataires, 82,2% soit personnes était des mariés, 2% soit 2 personnes était des divorcées, et en fin 4,1% soient 4 personnes était des veufs (ves) ;
- 12,5% soit 12 personnes était sans profession, 4,1% soient 4 personnes était des services étatiques, 38,5% soient 38 personnes était des commerçants, 8,3% soient 8 personnes était des militaires, 10,4% soit 10 personnes était des chauffeurs et en fin 25% soit 24 personnes était des paysans ;
- 22,9% soient 22 personnes avait un niveau d'étude primaire, 46,8% soit 45 personnes avait un niveau d'étude secondaire, 18,7% soit 18 personnes avait un niveau d'étude supérieur et en fin 11,4% soit 11 personnes n'avait aucun niveau d'étude.
2.2.6.3. Répartition d'enquêtés selon leur résidence
Tableau N° 14: Répartition d'enquêtés dans le quartier Ndendere
Ordre |
Quartiers |
Cellules |
Avenues |
Effectifs |
% |
01 |
Ndendere |
Nyamoma |
P.E Lumumba |
3 |
20 |
Ruzizi |
Saio |
2 |
13,3 |
||
Maniema |
Maniema |
2 |
13,3 |
||
Muhngu 2e |
Telecom II |
2 |
13,3 |
||
Kibombo |
Charles magabe |
2 |
13,3 |
||
Rte D'Uvira |
Rte D'Uvira I |
2 |
13,3 |
||
Mukukwe |
ISGEA |
2 |
13,3 |
||
TOTAL |
15 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
- 20% soit 3 personnes dans la cellule Nyamoma, avenue P.E lumumba, 13,3% soit 2 personnes respectivement dans les cellules Ruzizi avenue Saio, Maniema avenue Maniema, Muhungu 2è avenue telecomII, Kibombo avenue Charles magabe, Route d'Uvira avenue routre d'Uvira I, Mukukwe avenue ISGEA a constitué notre cible d'enquête dans ce quartier.
Tableau N° 15 : Répartition d'enquêtés dans le quartier Nyalukemba
Code |
Quartiers |
Cellules |
Avenues |
Effectifs |
% |
02 |
Nyalukemba |
Irambo |
Camp SNEL |
3 |
20 |
Nyawera |
Hypodrome |
3 |
20 |
||
Nguba |
Cimetières |
3 |
20 |
||
Muhumba I |
Semliki |
3 |
20 |
||
Muhumba II |
Tanganyika |
3 |
20 |
||
15 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
- 20% soit 3 personnes respectivement dans les cellules Irambo avenue Camps SNEl, Nyawera avenue Hypodrome, Nguba avenue cimetière, MuhumbaI avenue Semliki, Muhumba II avenue Tanganyika a constitué notre cible d'enquête dans ce quartier.
Tableau N° 16: Répartition d'enquêtés dans le quartier Panzi
Code |
Quartiers |
Cellules |
Avenues |
Effectifs |
% |
03 |
Panzi |
Major vangu |
Gihamba |
2 |
14,2 |
Mbaki |
Karisimbi |
2 |
14,2 |
||
Kazaroho |
Kakono |
2 |
14,2 |
||
Mulengeza I |
Kamagema |
2 |
14,2 |
||
Mulengeza II |
Biega |
3 |
21,4 |
||
Mushununu |
mushununu |
3 |
21,4 |
||
14 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
- 14,4% soit 2 personnes, respectivement réparti dans les cellules Major vangu avenue Gihamba, Mbaki avenue Karisimbi, Kazaroho avenue Kakono, Mlungeza I avenue Kamagema, et 21,4% 3 personnes respectivement réparti dans les cellules Mulengeza II avenue Biega, Mushununu avenue Mushununu a constitué notre cible d'enquête dans ce quartier.
2.2.6.4. Répartition d'enquêtés selon les axes géographiques Tableau N°17 : Axes Mwenga et Kalonge
Code |
Axe |
Chefferies |
Localités |
Effectifs |
% |
04 |
MWENGA |
LWINDI |
Kalama |
4 |
16,6 |
Kasika |
2 |
8,3 |
|||
Kalambi/kionvu |
2 |
8,3 |
|||
WAMUZIMU |
Mwenga centre |
4 |
16,6 |
||
05 |
KALONGE |
BUHAVU/ Groupement Kalonge |
Bumoga /kuluba |
3 |
12,5 |
Bumoga/ limanga |
3 |
12,5 |
|||
jifunzi/kukarama |
3 |
12,5 |
|||
kalimbi |
3 |
12,5 |
|||
24 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
- Sur l'axe Mwenga, 16,6% soit 4 personnes respectivement dans les chefferies de Luindi à Kalama, dans Wamuzimu à Mwenga centre, 8,3% soit 2 personnes respectivement toutes dans la chefferie de Lwindi à Kasika et Kalambi/Kionvu a constitué notre cible d'enquête.
- Sur l'axe Kalonge, 50 % soit 12 personnes respectivement réparties toutes dans la chefferie de Buhavu, groupemnt Kalonge à raison de 12,5% soit 3 personnes à Bumoga/kuluha, 3 personnes à Bumoga/ limanga, 3 personnes à Jifunzi/kukarama et en fin 3 personnes à Kalimbi a constitué notre cible dans ces deux axes géographiques.
Questionnaire adressé aux consommateurs de la braise dans la ville de Bukavu
Tableau N° 18: Question relative à la consommation de la braise par les ménages de Bukavu
Code |
Question |
Quartiers |
Réponses |
Effectifs |
% |
01 |
Quelle est la quantité de sacs de la braise estimez-vous consommer par mois ? |
Ndendere |
2 |
6 |
40 |
1,5 |
4 |
26,6 |
|||
1 |
5 |
33,3 |
|||
TOTAL |
15 |
100 |
|||
Nyalukemba |
2 |
7 |
46,6 |
||
1,5 |
5 |
33,3 |
|||
1 |
3 |
20 |
|||
15 |
100 |
||||
Panzi |
2 |
3 |
21,4 |
||
1,5 |
5 |
35,7 |
|||
1 |
6 |
42,8 |
|||
14 |
100 |
De ce tableau, il ressort, respectivement ce qui suit :
- Dans le quartier Ndendere 6/15 personnes soit 40% de ménages consomment 2 sacs de braise par mois, 4/15 personnes soit 26,6 % consomment 1,5 sacs et 5 personnes soient 33,3 % consomment sac ;
-Dans le quartier Nyalukemba, 7/15 personnes soit 46,6% de ménages consomment 2 sacs, 5/15 personnes soit 33 ,3% consomment 1,5sacs et 3/15 personnes soit 20% consomment 1 sac ;
-Dans le quartier Panzi, 3/14 personnes soit 21,4% de ménages ont confirmé avoir consommé
2 sacs, 5/14 personnes soit 35,7% en ont confirmé 1,5sacs et en fin 6/14 personnes soit 42,8 % ont confirmé 1 sac.
Les résultats dans ce tableau prouvent que la consommation moyenne des ménages de la ville de Bukavu est évaluée à 1,5 sac par mois.
Graphique N°2 : Quantité des sacs consommés
Tableau N° 19: Question relative à la taille des ménages utilisateurs.
Code |
Question |
Quartiers |
Réponses |
Effectifs |
% |
02 |
Quelle est la taille de votre ménage ? |
Ndendere |
=10 |
7 |
46,6 |
=7 |
5 |
33,3 |
|||
= 6 |
3 |
20 |
|||
Total |
15 |
100 |
|||
Nyalukemba |
=10 |
6 |
40 |
||
=7 |
5 |
33,3 |
|||
= 6 |
4 |
26,6 |
|||
Total |
15 |
100 |
|||
Panzi |
=10 |
8 |
57,1 |
||
=7 |
4 |
28,5 |
|||
= 6 |
2 |
14,2 |
|||
Total |
14 |
100 |
De ce tableau ce qui suit :
- Dans le quartier Ndendere, 7/15 personnes soit 46,6% ont répondu avoir une taille de = 10 personnes, 5/15 personnes soit 33,3 %, ont confirmé avoir une taille de =7 personnes, et en fin 3/15 personnes soit 20% ont confirmé avoir une taille de = 6
- Dans le quartier Nyalukemba, 6 personnes soient 40% ont répondu avoir une taille de =10, 5 personnes soient 33,3% avaient ont répondu avoir une taille de =7 et en fin 4 personnes soient 26,6% ont confirmé avoir une taille de = 6 personnes.
- Dans le quartier Panzi, 8/15 personnes soit 57,1%, avaient ont répondu avoir une taille de =10, 4/15 personnes soit 28,5% ont confirmé avoir une taille =7 personnes, et en fin 2/15 personnes soit 14,2 % ont affirmé avoir une taille de = 6 personnes.
Tableau N° 20: Question relative à l'instrument utilisé pour la cuisson
Code |
Question |
Quartiers |
Réponses |
Effectifs |
% |
03 |
Quelle est le type d'instrument utilisez vous pour faire la cuisson ? |
Ndendere |
Brasero métallique |
12 |
80 |
Foyer bembeleza |
3 |
20 |
|||
15 |
100 |
||||
Nyalukemba |
Brasero métallique |
11 |
73,3 |
||
Foyer bembeleza |
4 |
26,6 |
|||
15 |
100 |
||||
Panzi |
Brasero métallique |
5 |
35,7 |
||
Foyer bembeleza |
7 |
50 |
|||
Foyer de four à cuisson |
2 |
14,2 |
|||
14 |
100 |
Il ressort de ce tableau ce qui suit :
-12/15 personnes soit 80% de nos enquêtés dans le quartier Ndendere ont confirmé avoir utilisé les braseros métalliques, 3/15 personnes soient 20% ont confirmé avoir utilisé les foyers cuisson économe de type appelé bembeleza.
-Dans le, quartier Nyalukemba 11/15 personnes soit 73,3 % utilisent les braseros métallique pour la cuisson, 4/15 ménage soit 26,6 % ont confirmé d'avoir fait usage des foyers de cuisson économe de type Bembeleza.
-Dans le quartier panzi ,5/14 personnes soit 35,7 % utilisent les braseros métallique et 7/14 personnes soit 50 % font usage des foyers de cuisson économe de type Bembeleza , 2/14 personnes soit 14,2% utilisent le foyer de four à cuisson.
Considérant ces résultats, les ménages qui utilisent les foyers améliorés ne les font pas par notion de protection de l'environnement, mais par notion d'économiser les dépenses liées à l'utilisation de la braise en énergie domestique, car n'ayant pas assez de moyen pour s'en approvisionner. Alors ils envisagent de consommer la braise en minimisant les facteurs coût et fréquence sur le marché de négoce ou point de vente.
Tableau N° 21: Question relative à la formation ou l'information sur les méfaits de la déforestation liée à la consommation de braise.
Code |
Question |
Quartiers |
Réponses |
Effectifs |
% |
04 |
Avez-vous déjà une fois déforestation liée à la consommation de la |
Ndendere |
Oui |
5 |
33,3 |
Non |
10 |
66,6 |
|||
15 |
100 |
||||
Nyalukemba |
Oui |
4 |
26,6 |
||
Non |
11 |
73,3 |
|||
15 |
100 |
||||
Panzi |
Oui |
3 |
21,4 |
||
Non |
11 |
78,5 |
|||
14 |
100 |
De ce tableau, il ressort ce qui suit :
Dans le quartier Ndendere 5/15 personnes soit 33,3 % ont été une fois
informés et 10/15 personnes soit 66,6 % n'ont jamais été informés à travers la radio;
Dans le quartier Nyalukemba, 4/15 personnes soit 26,6% ont confirmé
avoir été informé par les médias et 11/15 ménages soit 73,3 % ont répondu non ;
Dans le quartier Panzi 2/14 personnes soit 21,4 % ont confirmé d'avoir été
informé par les médias de la place et 11/14 personnes soit 78,5 % ont dit non.
Notons que ; les ménages ayant répondus oui ont été informé à travers les médias, le PNKB, avec comme thème « mazingira na sisi », IFDC avec comme thème : « évitons de couper le bois » et cette information n'est pas permanente car basée sur le projet à caractère d'urgence.
La moyenne de personnes n'ayant pas accès à l'information s'évalue à 72,7% par rapport aux ménages ayant affirmés avoir été une fois informés.
Tableau N° 22: Question sur les stratégies envisagées pour réduire la consommation
Code |
Question |
Quartiers |
Réponses |
Effectifs |
% |
|
05 |
A quoi pensez-vous comme stratégies pur réduire la consommation de la braise pour le besoin en énergie domestique dans votre ménage ? |
NdendSere |
Courant |
12 |
80 |
|
Foyers améliorés |
3 |
20 |
||||
15 |
100 |
|||||
Nyalukemba |
Courant |
11 |
73,3 |
|||
Foyers améliorés |
4 |
26,6 |
||||
15 |
100 |
|||||
Panzi |
Courant |
5 |
35 |
|||
Foyers améliorés |
9 |
64,2 |
||||
56 |
||||||
14 |
100 |
De ce tableau, il se dégage ce qui suit:
-Dans le quartier Ndendere, 12/15 personnes soit 80 % envisage la disponibilité du courant, 3/15 personnes soit 20% a préféré l'utilisation des foyers améliorés.
-Dans le quartier Nyalukemba, 11/15 personnes soit 73,3% a préféré du courant le et 4/15 personnes soit 26,6 % a préféré utiliser les foyers améliorés ;
-Dans le quartier Panzi, 5/14 personnes soit 35% a préféré la disponibilité du courant et 9/14 personnes soit 64,2 % préfère l'usage des foyers améliorés.
En effet sur l'ensemble des nos enquêtés 63,6% a préféré le courant comme stratégie et 36,3% préfère l'usage des foyers améliorés.
Questionnaire adressé aux transporteurs de la braise Tableau N° 23: Question relative au nombre de course effectué |
|||||||
Code |
Question |
Axe géographique |
Réponses |
Effectifs |
% |
||
01 |
Quelles est la fréquence de courses effectuez- vous par mois pour le transport de la braise ? |
Mwenga |
8 |
3 |
30 |
||
6 |
1 |
10 |
|||||
4 |
1 |
10 |
|||||
Kalonge |
8 |
3 |
30 |
||||
5 |
1 |
10 |
|||||
4 |
1 |
10 |
|||||
10 |
100 |
De ce tableau, il ressort ce qui suit :
Sur l'axe Mwenga, 3/10 personnes soit 30% a confirmé avoir effectué 8 courses par mois, 1/10 personne soit 10% a confirmé avoir effectué 6 courses et 1/10 personne soit 10% a confirmé 4 courses ;
Sur l'axe Kalonge, 3/10 personnes soit 30% a confirmé 8 courses, 1/10 personnes soit 10% a confirmé 5 courses et 1/10 personne soit 10% a confirmé 4 courses.
Disons que, de ces résultats, il se fait voir que le nombre des courses dépend de l'état du véhicule. Les véhicules dont l'état est encore bon effectuent 8 courses par mois soit 2 courses par semaine.
Ce tableau nous amène à confirmer que la moyenne de nombre de courses effectué par les transporteurs est de 6 courses le mois.
Tableau N°24 : Question relative à la connaissance des facteurs de la déforestation
Code |
Question |
Axe géographique |
Réponses |
Effectifs |
% |
02 |
Connaissez- vous quelques facteurs de la déforestation au Sud-Kivu ? |
Mwenga |
Braise |
3 |
30 |
Construction |
2 |
20 |
|||
Kalonge |
Braise |
4 |
40 |
||
Construction |
1 |
10 |
|||
10 |
100 |
Ce tableau démontre ce qui suit :
Sur l'axe Mwenga 3/10 personnes soit 30% a confirmé l'exploitation de la braise, et 2/10 personnes soit 20% a confirmé l'exploitation des bois pour la construction ;
Sur l'axe Kalonge, 4/10 personnes soit 40% a confirmé l'exploitation de la braise et 1/10 personne soit 10% a confirmé l'exploitation des bois pour la construction.
Ceci prouve à suffisance que l'exploitation de la braise prime sur l'exploitation de bois pour la construction. Car le besoin de construction n'est pas ressenti par tous les ménages chaque jour, mais le besoin de manger concerne tous les ménages et cela chaque jour.
Tableau N°25 : Question relative à la quantité de la braise transportée
Code |
Question |
Axe géographique |
Réponses |
Effectifs |
% |
03 |
Quelle est la quantité de la braise transportez-vous par courses ? |
Mwenga |
1-2Tonnes |
0 |
0 |
3-5 Tonnes |
5 |
50 |
|||
> 5 Tonnes |
0 |
0 |
|||
Kalonge |
1-2Tonnes |
0 |
0 |
||
3-5 Tonnes |
5 |
50 |
|||
>5 Tonnes |
0 |
0 |
|||
10 |
100 |
De ce tableau, il ressort ce qui suit :
Dans tous les deux axes géographiques, la quantité de la braise transportée varie entre 3-5 tonnes.
Tableau N°26 : Question relative au mode de paiement appliqué par les transporteurs.
Code |
Question |
Axe géographique |
Réponses |
Effectifs |
% |
04 |
Quel est le mode de paiement appliquez-vous pour le transport ? |
Mwenga |
Port dit |
5 |
50 |
Comptant |
0 |
0 |
|||
Kalonge |
Port dit |
5 |
50 |
||
Comptant |
0 |
0 |
|||
10 |
100 |
De ce tableau, il ressort ce qui suit :
10/10 personnes de nos enquêtés soit 100% dans tous les deux axes ont confirmé avoir appliqué le mode de paiement par port dit ;
Ces résultats prouvent à suffisance que, le mode de payement appliqué par les transporteurs crée un bon marché à leurs clients et facilite l'évacuation des produits (braise) des sites de production au centre de consommation.
Tableau N°27 : Question relative avec la formation ou l'information sur les méfaits de la déforestation
Code |
Question |
Axe géographique |
Réponses |
Effectifs |
% |
05 |
Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de déforestation ? |
Mwenga |
Non |
4 |
40 |
Oui |
1 |
10 |
|||
Kalonge |
Non |
2 |
20 |
||
Oui |
3 |
30 |
|||
10 |
100 |
De ce tableau, il ressort également que :
Sur l'axe Mwenga 4/10 transporteurs soit 40% n'ont jamais été formé ou informé, 1/10 transporteur 10% confirme avoir été informé à travers la radio. Sur le thème « la nature et nous » du PNKB ;
Sur l'axe Kalonge, 2/10 transporteurs soit 20% ont affirmé avoir été informé par la radio et l'AEFOSKI et 3/10 transporteurs soit 30% ont répondu Non.
Ceci prouve que 60% des transporteurs n'ont pas des connaissances sur les méfaits de la déforestation suite au manque de formation et information. Et le 40% restant ont été une fois formé ou informé par les structures d'encadrement et d'accompagnement sur terrain et cela surtout c'est sur l'axe Kalonge.
Tableau N° 28: Question relative aux stratégies proposées par les transporteurs.
Code |
Question |
Axe géographique |
Réponses |
Effectifs |
% |
06 |
A quoi pensez-vous comme stratégies pour réduire la déforestation liée à la coupe de bois pour le besoin en énergie domestiques ? |
Mwenga |
le reboisement |
5 |
50 |
Kalonge |
Le reboisement |
5 |
50 |
||
10 |
100 |
De ce tableau il ressort ce qui suit :
-Sur les deux axes, tous les transporteurs 10/10 personnes soit 100% ont proposé le reboisement comme stratégie.
Questionnaire adressé aux producteurs de la braise
Tableau N°29 : Question relative au nombre d'arbres abattus par mois
Code |
Question |
Axes |
Localités |
Réponses |
Effectifs |
% |
01 |
Combien d'arbre abattez-vous par mois pour la carbonisation ? |
MWENGA LWINDI |
Kalama |
12 |
4 |
16,6 |
Kasika |
7 |
2 |
8,3 |
|||
Kalambi/kionvu |
8 |
2 |
8,3 |
|||
MWENGA WAMUZIMU |
Mwenga centre |
9 |
4 |
16,6 |
||
12 |
50% |
|||||
KALONGE |
Bumoga /kuluha |
12 |
3 |
12,5 |
||
Bumoga |
10 |
3 |
12,5 |
|||
kalimbi |
8 |
3 |
12,5 |
|||
jifunzi/kukarama |
15 |
3 |
12,5 |
|||
12 |
50% |
|||||
TOTAL |
24 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
Sur l'ensemble de ces résultats dans les deux sites, disons que la moyenne de nombre d'arbres abattus par les producteurs est de 10 arbres par mois
De ce résultat, disons que selon notre observation sur terrain, la disproportion entre le nombre d'arbres abattus dans les différents sites, dépend du diamètre de ceux-ci.
Précision que les producteurs pris en compte dans le présent travail sont ceux-là qui utilisent une main d'oeuvre locale pour la coupe de bois. A part les petits producteurs et autres éléments invisibles à savoir les milices et groupes armés
Tableau N° 30: Question relative au nombre de sacs produits pour un arbre
Code |
Question |
Axes |
Localités |
Réponses |
Effectifs |
% |
02 |
Combien de sacs de braise estimez-vous produire en abattant un arbre ? |
MWENGA LWINDI |
Kalama |
4 |
4 |
16,6 |
Kasika |
7 |
2 |
8,3 |
|||
Kalambi/kionvu |
4 |
2 |
8,3 |
|||
MWENGA WAMUZIMU |
Mwenga centre |
5 |
4 |
16,6 |
||
12 |
50% |
|||||
KALONGE |
Bumoga /kuluha |
5 |
3 |
12,5 |
||
Bumoga /limanga |
4 |
3 |
12,5 |
|||
kalimbi |
7 |
3 |
12,5 |
|||
jifunzi/kukarama |
7 |
3 |
12,5 |
|||
12 |
50% |
|||||
TOTAL |
24 |
100 |
Ce tableau nous montre que la moyenne de nombre de sacs de la braise produits par les producteurs par un arbre est de 5 sacs.
Mais précisons que selon notre observation, il ressort que les techniques de carbonisation appliquées ne sont pas améliorées ce qui influe sur la perte de la matière première.
Tableau N° 31: Question relative à la connaissance des facteurs (causes) de la déforestation dans le milieu.
Code |
Question |
Axes |
Réponses |
Effectifs |
% |
03 |
Connaissez-vous quelques facteurs (causes) de la déforestation dans ce milieu ? |
Mwenga |
Production de braise |
6 |
25% |
Bois de construction |
4 |
16,6 |
|||
Agriculture |
2 |
8% |
|||
12 |
49,6% |
||||
Kalonge |
Production de braise |
7 |
29% |
||
Bois de construction |
3 |
12,5% |
|||
Agriculture |
2 |
8% |
|||
12 |
49,5% |
||||
Total |
24 |
100 |
Ce tableau révèle ce qui suit :
- 54% soit 13/24 personnes à raison de 6 sur l'axe Mwenga et 7/24 soit 29% sur l'axe Kalonge a confirmé sur la production de la braise ;
- 29,1% soit 7/24 personnes respectivement 4 sur l'axe Mwenga et 3 sur l'axe Kalonge a affirmé l'usage des bois pour la construction ;
- 16% soit 4/24 personnes à raison de 2 sur l'axe Mwenga et 2 sur l'axe Kalonge a affirmé les causes liées à l'exploitation agricole.
En fin, 54% soit 13/24 a attribué l'exploitation de la braise comme facteur de la déforestation et les restes a attribué à l'agriculture. Ce résultat nous a permis de confirmer que l'exploitation de la braise est la cause majeure de la déforestation au Sud Kivu.
Tableau N° 32: Question relative à la connaissance des conséquences de la déforestation
Code |
Question |
Axes |
Réponses |
Effectifs |
% |
04 |
Connaissez-vous quelques conséquences de la déforestation dans votre milieu ? |
Mwenga |
Perturbations climatiques |
5 |
20,8 |
Réchauffement |
4 |
16,6 |
|||
Erosion |
3 |
12,5 |
|||
12 |
49,9 |
||||
Kalonge |
Perturbations climatiques |
6 |
25 |
||
Réchauffement |
4 |
16,6 |
|||
Erosion |
2 |
8,3 |
|||
12 |
49,9 |
||||
24 |
100 |
De ce tableau, il ressort ce qui suit :
- Sur l'ensemble de nos enquêtés 45,8% soit 11/24 personnes a reconnu, Perturbations climatiques comme conséquences de la déforestation,
- 33,2% soit 8/24 personnes a reconnu le réchauffement climatique comme conséquence de la déforestation ;
- 20,8% soient 5/24 personnes a reconnu l'érosion comme conséquence de la déforestation.
Tableau N°33 : Question relative à la formation des producteurs de la braise.
Code |
Question |
Axes géographique |
Réponses |
Effectifs |
% |
05 |
Avez-vous déjà une informé sur les méfaits de la déforestation ? |
Mwenga |
Oui |
0 |
0 |
Non |
12 |
50 |
|||
Kalonge |
Oui |
12 |
50 |
||
Non |
0 |
0 |
|||
24 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
- Sur l'axe Mwenga, 50% de nos enquêtés soit 12/24 personnes a dit non et 50% soit 12/24 personnes sur l'axe Kalonge a dit Oui.
Disons ainsi qu'au niveau des exploitants de l'axe Kalonge, ils
sont encadrés par la
plateforme AEFOSKI (association des exploitants
forestiers au Sud Kivu) et ont été
formé par le gouvernement congolais (service technique), les ONG internationales (GIZ, processus REDD, IFDC) via la même structure.
Tableau N° 34: Question relative aux stratégies proposées des producteurs :
Code |
Question |
Axes |
Réponses |
Effectifs |
% |
06 |
A quoi pensez-vous comme stratégies pour réduire la déforestation liée à la coupe de bois pour le besoin en énergie domestique dans votre milieu ? |
Mwenga |
Education environnementale |
4 |
16,6 |
Reboisement |
8 |
33,3 |
|||
12 |
49,9 |
||||
Kalonge |
Education environnementale |
2 |
8,3 |
||
Reboisement |
10 |
41,6 |
|||
12 |
49,9 |
||||
Total |
24 |
100 |
En rapport avec les stratégies proposées par les producteurs :
- 74,9% soit 18/24 personnes a proposé le reboisement ;
- 24,9% soit 6/24 personnes a proposé une éducation environnementale.
Ceci prouve à suffisance que, les producteurs envisagent le reboisement afin que l'activité étant assez lucrative ne puisse pas être abandonnée.
Tableau N° 35: Question relative à la distance parcourue
Code |
Question |
Axes |
Distances |
Effectifs |
% |
07 |
Quelles est la distances actuelle de la route principale au site d'abattage des bois pour la production de la baise ? |
Mwenga |
1-2 km |
1 |
4 |
3-5 km |
7 |
29,1 |
|||
>5km |
4 |
16,6 |
|||
12 |
49,6 |
||||
Kalonge |
1-2km |
0 |
0 |
||
3-5km |
3 |
12,5 |
|||
>5km |
9 |
37,5 |
|||
12 |
50 |
||||
24 |
100 |
En rapport avec la distance parcourue, ce tableau ressort ce qui suit :
- Sur l'axe Mwenga, 4% soit 1/24 personne a affirmé 1-2km, 29,1% soit 7/24 personnes a affirmé 3-5 km et 4/24 personnes soit 16,6 % a affirmé plus de 5km.
- l'axe Kalonge 0% a affirmé la distance variant entre 1-2km, 3 personnes soit 12,5% soit 3/24 personnes a affirmé 3-5Km et en fin 9/24 personnes soit 37,5% a affirmé plus de 5km. Ces résultats nous permis à confirmer l'avancée de la déforestation dans les deux sites d'approvisionnement de la braise.
Questionnaire adressé aux vendeurs (es) de la braise Tableau N° 36: Question relative à la quantité de sacs écoulés en une semaine |
|||||||
Code |
Question |
Points de vente |
Réponses |
Effectifs |
% |
||
01 |
Combien de sacs estimez- vous écouler en une semaine ? |
ISGA et route d'Uvira |
5-10 |
5 |
35,7 |
||
Nyawera et Nguba |
6-12 |
5 |
35,7 |
||||
Major vangu et Mulengeza I |
3-6 |
4 |
28,5 |
||||
14 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
- Dans les points de vente du quartier Ndendere 35,7% soit 5/14 personnes a estimé écouler 5-10 sacs par semaine, 35,7% soit 5/14 personnes dans les points de vente du quartier Nyalukemba a estimé avoir écoulé 8-12 sacs, et en fin dans les points de vente du quartier Panzi 28,5% soit 4/14 personnes at estimé écouler 3-6 sacs.
De ces résultats il ressort que la moyenne de nombre de sacs écoulés en une semaine est de 4 sacs et ce tableau montre que les plus grands consommateurs de la braise dans la commune d'Ibanda se retrouvent dans les quartiers Nyalukemba et Ndendere.
Tableau N°37 : Question relative aux sites d'approvisionnement
Code |
Question |
Points de vente |
Réponses |
Effectifs |
% |
02 |
Quel est votre site d'approvisionnement ? |
ISGA et route d'Uvira |
Kalonge |
3 |
21,4 |
Mwenga |
2 |
14,2 |
|||
Nyawera et MulengezaI |
Kalonge |
5 |
35,7 |
||
Major vangu et MulengezaI |
Mwenga |
4 |
28,5 |
||
Total |
14 |
100% |
De ce tableau il ressort ce qui suit :
57,1% soit 8/14 personnes à raison de 3 dans les points de vente du quartier Ndendere et 5 dans les points de vente du quartier Nyalukemba a affirmé s'approvisionner à Kalonge et 42,7% soit 6/14 personnes à raison de 4 dans les points de vente quartier Panzi et 2 dans les points de vente du quartier Ndendere a affirmé s'approvisionner à Mwenga.
57% a confirmé avoir Kalonge comme site d'approvisionnement et les restes 43% s'approvisionnent à Mwenga
Tableau N° 38: Question relative à la connaissance des causes de la déforestation
Code |
Question |
Points de vente |
Réponses |
Effectifs |
% |
03 |
Connaissez-vous quelques causes de la déforestation dans votre site d'approvisionnement ? |
ISGA et route d'Uvira |
Production braise |
4 |
28,5 |
Bois de construction |
1 |
7,1 |
|||
Agriculture |
0 |
0 |
|||
Nyawera et Nguba |
Production braise |
3 |
21,4 |
||
Bois de construction |
2 |
14,2 |
|||
Agriculture |
0 |
0,0 |
|||
Major vangu et MulengezaI |
Production braise |
3 |
21,4 |
||
Bois de construction |
1 |
7,1 |
|||
Agriculture |
0 |
0 |
|||
Total |
14 |
100 |
Ce tableau ressort que :
71,3% soit 10/14 personnes à raison de 4 dans les points de vente de Ndendere, 3 dans dans les points de vente de Nyalukemba et 3 dans les points de vente de Panzi, a affirmé la production de la baise ;
28,4% soit 5/14 personnes à raison dans les points de vente dans le quartier Ndendere, 2 dans Nyalukemba et 1 dans Panzi ont affirmé bois pour la construction. Ces résultats prouvent à suffisance que, le besoin de bois en combustible reste élevé qu'en construction.
Tableau N° 39: Question relative à la connaissance de conséquences sur la déforestation
Code |
Question |
Points de vente |
Réponses |
Effectifs |
% |
04 |
Connaissez-vous quelques conséquences de la déforestation au Sud-Kivu ? |
ISGA et route d'Uvira |
Perturbations climatiques |
2 |
14,2 |
Réchauffement |
2 |
14,2 |
|||
Erosion |
1 |
7,1 |
|||
Nyawera et Nguba |
Perturbations climatiques |
2 |
14,2 |
||
Réchauffement |
1 |
7,1 |
|||
Erosion |
2 |
14,2 |
|||
Major vangu et MulengezaI |
Perturbations climatiques |
2 |
14,2 |
||
Réchauffement |
1 |
7,1 |
|||
Erosion |
1 |
7,1 |
|||
Total |
14 |
100 |
Ce tableau ressort que :
42,6% soit 6/14 personnes à raison de 2 personnes par points de vente dans les quartiers a attribué les perturbations climatiques comme conséquence de la déforestation ;
28,4% soit 4/14 personnes à raison de 2 dans les points de vente de Ndendere, 1 dans le point de vente de Nyalukemba et 1 dans le point de vente de Panzi a affirmé connaitre le réchauffement climatique comme l'une des conséquences de la déforestation ;
28,4% soit 4/14 personnes respectivement 1 dans le point de vente de Ndendere, 2 dans le point de vente de Nyalukemba, et 1 dans le point de vente de Panzi a affirmé connaitre les érosions comme l'une des conséquences de la déforestation au Sud Kivu.
Tableau N° 40: Question relative aux stratégies envisa
Code |
Question |
Points de vente |
Réponses |
Effectifs |
% |
05 |
A quoi pensez-vous comme stratégies pour réduire la déforestation liée à la coupe de bois pour le besoin en énergie domestique au Sud- Kivu ? |
ISGA et route d'Uvira |
Reboisement |
5 |
35,7 |
Nyawera et Nguba |
Reboisement |
5 |
35,7 |
||
Major vangu et Panzi |
Reboisement |
4 |
28,5 |
||
14 |
100 |
Le tableau ci après ressort ce qui :
- Sur l'ensemble de nos enquêtés repartis dans tous les points de vente 100% soit 14/14 personnes ont pensé sur la stratégie de reboisement.
Tableau N° 41: Question relative au mode d'achat appliqué sur terrain.
Code |
Question |
Point de vente |
Réponses |
Effectifs |
% |
06 |
Quel mode d'achat appliquez-vous sur terrain ? |
ISGA et route d'Uvira |
Achat des sacs |
2 |
14,2 |
Achat des parcelles |
3 |
21,4 |
|||
Nyawera et Nguba |
Achat des sacs |
1 |
7,1 |
||
Achat des parcelles |
4 |
28,5 |
|||
Major vangu et Mulengeza |
Achat des sacs |
2 |
14,2 |
||
Achat des parcelles |
2 |
14,2 |
|||
Total |
14 |
100 |
Le tableau ci après relève ce qui suit :
- 64,1% de nos enquêtés soit 9/14 personnes reparties dans les 6 points de vente applique le mode d'achat des parcelles d'arbres. Et 35,5% de nos enquêtés applique le mode d'achat par sac.
- Ceci dit, tous les modes d'achat appliqué contribuent à la déforestation mais le mode d'achat des parcelles d'arbres qui est plus appliqué par les vendeurs contribue davantage à la déforestation rapide.
Tableau N°42 : Question relative au nombre de course effectué par mois
Code |
Question |
Points de vente |
Réponses |
Effectifs |
% |
07 |
Combien de course effectuez-vous par mois pour vous approvisionner au marché ? |
ISGA et Route d'Uvira |
4 |
3 |
21,4 |
3 |
2 |
14,2 |
|||
Nyawera et Nguba |
3 |
1 |
7,1 |
||
4 |
4 |
28,5 |
|||
Major vangu et MulengezaI |
3 |
2 |
14,2 |
||
4 |
2 |
14,2 |
|||
14 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
64,1% soit 9/14 personnes dans les points de vente de ISGA, Nguba et MulengezaI a affirmé avoir effectué 4 courses par mois ;
35,5% soit 5/14 personnes reparties dans les points de vente Route d'uvira, Nyawera et Major vangu a affirmé avoir effectué 3 courses par mois.
Ces résultats ce tableau prouve que la moyenne de nombre de courses effectuées est 4 courses par mois.
Tableau N° 43: Question relative à la formation des vendeurs (es) des braises.
Code |
Question |
Points de vente |
Réponses |
Effectifs |
% |
08 |
Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation ? |
ISGA et Route d'Uvira |
Non |
2 |
14,2 |
Oui |
3 |
21,4 |
|||
Nyawera et Nguba |
Oui |
5 |
35,7 |
||
Non |
0 |
00 |
|||
Major vangu et Mulengeza I |
Non |
4 |
28,5 |
||
Oui |
0 |
00 |
|||
14 |
100 |
Le tableau ci après ressort ce qui suit :
- 57,1% soit 8/14 personnes reparties dans les points de vente de Route d'Uvira et Nyawera dans Ndendere a répondu Oui ;
- 42,7% soit 6/14 personnes reparties dans les points de vente ISGA, Nguba, et Major vangu a répondu Non ;
De ces résultats il s'en suit que, les 8/14 personnes ayant été formé ou informé, sont ceux qui ont comme site d'approvisionnent Kalonge, car ils sont encadrés et accompagné par l'association locale AEFOSKI.
Ceux dont l'axe d'approvisionnement est Mwenga n'ont pas une structuration qui les encadre raison qui prouve leur non accès à l'information et formation ni par un service technique spécialisé, ni par les organisations locales.
Questionnaire adressé aux services spécialisé de l'environnement Tableau N°44 : Question relative à la réglementation du service de l'environnement |
|||||||
Code |
Question |
Services |
Réponses |
Effectifs |
% |
||
01 |
Quelle est la réglementation du service de l'environnement sur l'abattage des bois pour la carbonisation à usage énergétique au Sud Kivu ? |
Ministère de l'environnement |
Oui |
2 |
50 |
||
Division de l'environnement |
Non |
2 |
50 |
||||
4 |
100 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
- 100% des nos enquêtés soit 4/4 personnes a dit non, c'est-à-dire, il n'existe pas aucune
réglementation sur la carbonisation. Pour ces services l'activité de carbonisation est permise pour le cas des forêts individuelles. cette réglementation n'existe que dans le cadre des foréts protégées (Parcs).
Tableau N° 45: Question relative au nombre d'exploitants forestiers
Code |
Question |
Services |
Réponses |
Effectifs |
% |
02 |
Connaissez-vous le nombre d'exploitants forestiers pour la production de la braise? |
Ministère de l'environnement |
Non |
2 |
50 |
Division de l'environnement |
Non |
2 |
50 |
||
4 |
100 |
Le tableau ci dessus ressort ce qui suit :
- 100% de nos enquêtés soit 4/4 dans les services spécialisés a répondu non c'est-à-dire ; aucun chiffre permettant de connaitre le nombre exact d'exploitant forestiers à usage énergétique n'est disponible au service spécialisé de l'environnement.
Ceci prouve à suffisance que comme il ya pas une réglementation, donc les exploitants ne se sentent pas gêner par aucune mesure et sont obligés de vaquer librement à l'exploitation abusive accélérant la déforestation.
Tableau N°46 : Question relative à la formation et information
Code |
Question |
Services |
Réponses |
Effectifs |
% |
03 |
Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation liée à la consommation des braises? |
Ministère de l'environnement |
Oui |
2 |
50 |
Division de l'environnement |
Oui |
2 |
50 |
||
4 |
100 |
Ce tableau révèle ce qui suit :
- 100% de nos enquêtés soit 4/4 a répondu Oui. Notons, par ailleurs que ces formations et information reçues, proviennent souvent des instructions hiérarchiques, conférencesdébat, séminaires organisées à Bukavu.
- Ces services ont précisé que des dispositions sont entrain d'être prises pour apprendre aux producteurs de la braise les nouvelles techniques de carbonisation.
Tableau N°47 : Question relative aux mesures préconisées
Code |
Question |
Services |
Réponses |
Effectifs |
% |
04 |
Quelle mesure préconisez-vous pour réduire la déforestation liée à la coupe des bois à usage énergétique au Sud-Kivu ? |
Ministère de l'environnement |
Reboisement + électrification urbaine et rurale |
2 |
50 |
Division de l'environnement |
Reboisement + électrification urbaine et rurale |
2 |
50 |
||
4 |
100 |
De ce tableau, il ressort ce qui suit :
- 100% de nos enquêtés, soit 4/4 personnes des services spécialisés a proposé le reboisement et le l'électrification urbaine et rurale.
Notons que, parmi ces propositions stratégiques, ces services spécialisés ont pensé évoquer d'autres alternatives, notamment l'exploitation du gaz méthane dans le lac, la tourbe, les briquettes, l'énergie solaire, éolienne et le biogaz
Partant de nos analyses d'enquêtes ci haut démontrées, nous essayons de procéder à ce calcul afin d'arriver à l'estimation du rythme de la déforestation au Sud-Kivu, tel confirmé par nos enquêtes. Cependant pour se faire ce, nous nous sommes inspiré des évaluations faites par KAMBALE SEKARAVITI34, sur l'utilisation de bois pour la cuisson de brique et comme source d'énergie des ménages à Nyangezi, mais aussi tout en considérant les caratéristiques strucurales des peuplements des éspèces ligneuses dans le PNKB, en haute Musisi (dans les hautes altitude), dont le nombre de tiges à l'hectare est de 217,2135, ceci nous a permis d'aboutir aux observations suivantes reprises dans le tableau ci dessous.
Tableau N° 48: Différentes valeurs d'estimation
Population |
Moyenne /ménage |
Total |
|
Nombre consommateurs |
24 9793 |
35 684 |
35 684 |
La consommation moyenne mensuelle/ménage |
1,5 sac |
53 526 sacs |
53 526 sacs |
Taille moyen de ménage |
7 à 10 personnes |
||
Densité moyenne des arbres /ha en haute altitude |
217,21 tiges |
||
Nombre de kg de braise consommé/mois |
67kg/ménage |
2 390 828 kg |
2 390 828 kg |
Valeur en m3 de bois |
1m3 de bois =1 sac |
1,5 sac |
52 598,2 m3/mois |
Valeur en ha |
1ha = 3 525m3 de bois |
||
1 m3 de bois pour 1ha |
0,00028 ha |
||
Espace déboisé/ mois |
14,72 soient 15 |
Ce tableau ressort ce qui suit :
34 KAMBALE SEKARAVITI, cité par Augustin FAZ OPUA, impact des problèmes d'énergie et de l'environnement au quartier Panzi en commune d'Ibanda à Bukavu, mémoire, inédit, ISP, Bukavu, 2009, p43
35 Roger PIERLOT, 1962, cité par MAHINDU BISUSA Gustave, analyse de la corvée du bois en milieu rural : évaluation de l'ampleur de la pression exercée sur les ressources ligneuses du PNKB a KABARE-NORD, (SUDKIVU, RD Congo), p44.
I. Nombre de ménage de la commune d'Ibanda : n= 35 684 ménages 1ménage consomme en moyenne : 1,5 sac de la braise soit (67kg) Poids moyen d'un sac de la braise = 45 kg
Alors : = 2 390 828 kg bois/mois
Or 1,5 m3 67 kg de la braise
1 m3
1kg =0,022 m3
2 390 828 kg bois/mois = 0,022 x 2 390 828 = 52 598,2 m3/mois
II. De même, on sait que : 1 ha 3 525 m3
3 525 m3 1 ha déboisé, 1 m3 = 0, 00028ha
D'où 52 598,2 m3 52 598,2 x 0,00028 ha = 14,72 ha /mois d'où le rythme de
déforestation à ce jour est de 15 ha/mois, soient 180 ha déboisé/an, soit aussi 0,5ha/jour.
Si la densité moyenne des arbres dans les hautes altitudes est de 217,21 tiges d'arbres/ha
Ceci nous amène à déduire le nombre des tiges pour :
0,5ha déboisé/jour 108,60 tiges d'arbres abattus en un jour,
15ha déboisé /mois 3 258,15 tiges d'arbres abattus en 30 jours,
180 ha déboisé /an 39 097,8 tiges d'arbres abattus en une année.
A l'issue de ce 2ème chapitre portant sur les investigations sur le terrain, il a été question de vérifier nos hypothèses de recherche sur base des méthodes et techniques, méthode descriptive, la méthode statistique, la méthode analytique et technique documentaire, technique d'interview, technique d'observation et technique d'échantillonnage. Les résultats auxquels nous avons abouti, se présentent de la manière suivante :
68,1% de nos enquêtés estiment avoir consommé le nombre de sac variant entre 1,5 à 2 sacs. Ces résultats nous ont permis de confirmer nos hypothèses que, la consommation de la braise par les ménages de ville de Bukavu influence le rythme de la déforestation au Sud-Kivu;
79,5 % de nos sujets enquêtés confirme avoir un ménage dont la taille moyenne varie entre 7 à 10 personnes. Ces résultats nous ont permis a confirmé que la croissance démographique est facteur de la consommation excessive de la braise par les ménages de la ville de Bukavu.
56% de nos enquêtés atteste de n'avoir pas une connaissance suite au maque d'information et formation sur les méfaits de la déforestation. Ceci nous a permis de confirmer que, le manque des connaissances des acteurs impliqués ; est l'une des causes de l'exploitation irrationnelle des produits forestiers au Sud-Kivu.
Pour contribuer à l'atténuation de la consommation excessive de la braise par les ménages, telle que nous venons de le démontrer, nous avons envisagé un paquet de stratégies repris dans les points ci-dessous.
Selon Gwen Crawley, la stratégie est un art de diriger, de coordonner un ensemble des mesures pour atteindre un but. C'est un ensemble des décisions prises en fonction d'hypothèses de comportement des personnes intéressées dans une conjoncture déterminée. La stratégie se base sur une série d'initiative, appuyées par la législation dans un cadre constant permanent(-)36.
Les stratégies adoptées dans ce travail gravitent autour des solutions d'ordre technique, organisationnel et des changements comportementaux, afin de lutter contre la déforestation liée à la consommation des bois de chauffe et de charbon de bois ( braise) par les ménages de la ville de Bukavu et ses environs. C'est ainsi que les problèmes et solutions stratégiques proposées, sont reprises dans les schémas d'arbres à problèmes et des solutions ci-dessous.
74
Pauvreté généralisée de masse
Baisse de rendement agricole
Perte des terres agricoles
Malnutrition aigue
Perte de la biodiversité
Dégradation &Forte pollution d'eau, air, sol
Changement climatique continu
Pénurie d'eau
Cycle de précipitation perturbé
Baisse du niveau d'eau
Destruction de la
végétation
arborée et arbustive
Faible connaissances des acteurs sur les méfaits de la déforestation et incapacité à réagir à une situation nouvelle
Forte consommation de la
braise et bois de
chauffe
Indisponibilité du courant électrique
Faible vulgarisation et
utilisation
d'alternative
d'atténuation
Agriculture sur brulis
Feu de brousse à répétition et parfois incontrôlé
Elevage extensif
Manque d'information
et formation des
acteurs
Exode rural, déplacement interne
et taux de
natalité croissant
Pression démographique croissante
Urbanisation accélérée
Besoin en construction élevé
Absence des réglementations étatiques
Faible implication de l'Etat et ONG
Absence de politique de reforestation
Connaissances des acteurs sur
les méfaits de
la déforestation
et capacité à réagir à
une
situation nouvelle
Information et
formation des
acteurs
assurées
E
Terres agricole rétablies
Rendement agricole accru
La biodiversité rétablie
Malnutrition réduite
Feu de brousse non
répétitif et
contrôlé
Elevage intensif
Agriculture sans brulis
appliquée
F D C
OBJECTIF
Dégradation & pollution d'eau, air, sol réduites
Sécurité établie a
l'intérieur de la province, le
retour encouragé et taux de
natalité réduit
Pauvreté généralisée de masse réduite
Pression démographique ralentie
Consommation de la braise et bois de chauffe réduite
Destruction de la
végétation
arborée et arbustive ralentie
Maitrise du climat local
Urbanisation réduite
Les alternatives
d'atténuation
vulgarisées et
utilisées
MOYENS
A
B
Politique de reforestation établie
FINS
Cycle de précipitation maitrisé
Niveau d'eau rétabli
Lois et réglementations
étatiques
établies
Besoins en construction réduite
Abondance d'eau
L'Etat et ONG impliqués
Le courant
électrique
disponibilisé
LEGENDE
A. Stratégie de sensibilisation pour le reboisement à tout le niveau;
B. Stratégie de plaidoirie au niveau national et international;
C. Stratégie de construction, réhabilitation des centrales hydro électriques et installation d'autres alternatives d'énergie nouvelle et renouvelable non exploitées dans la province;
D. Stratégie de conscientisation et mobilisation communautaire ;
E. Stratégie de formations et informations permanentes ;
F. Stratégie d'encadrement des agriculteurs et éleveurs.
Energies |
Forces |
Faiblesses |
Opportunités |
Menaces |
Hydraulique |
-Potentiel existant prouvé dans la province -Puissance importante, |
-Dépendance aux variations pluviométriques ; - Coüts d'investissement et sociaux élevés ; - Inondation de vallées avec déplacement de population et destruction d'écosystèmes terrestres, -Perturbation des écosystèmes aquatiques aval ; - Compétences locales non compétentes |
-Présence des agences de coopération au développement, -Possibilité de financement sous régional des projets intégrateurs ; - Mains d'oeuvre locales disponible |
- Prix des ouvrages élevés, - Diminution des précipitations et de la nappe phréatique ; - Compétences extérieures très chères. |
Eolien |
Potentiel existant prouvé dans la province Faibles nuisances et les coûts modérés |
Intermittence |
-Existence des compétences techniques locales ; - Mains d'oeuvre locales disponible |
- Pollution indirecte des dispositifs des stockages ou des dispositifs de production d'électricité de pointe (indispensable en complément, en cas de raccordement important au réseau). |
-Solaire thermique |
- Potentiel important technique prouvée, -Bon rendement. |
- Intermittence ; - Occupation d'espace ; - Fin de vie des outils. |
- Disponibilité dans le milieu et dans la région. |
Vol et pillage ; Guerres ; |
Coûts élevés. |
||||
Solaire photovoltaï que |
Production possible au niveau domestique. |
- Intermittence ; -Occupation d'espace, - Fin de vie de panneaux, -Pollution indirecte des dispositifs des stockages ou des
dispositifs de production |
- Disponibilité dans le milieu et dans la région ; - Mains d'oeuvre locales disponibles. |
- Vols et pillages ; - Guerres ; - Coûts élevé. |
Biocarburant |
-Existence des espaces culturales ; -Stockages faciles ; - Bilan émission CO2 faible ; Substitution au pétrole. |
Nécessité d'une surface agricole- très importante ; Conflit avec les usages de l'agriculture ; Occupation d'espace au détriment de la production des nourritures. |
Existence des centres de recherche agronomique dans la province et dans la région ; Possibilité de coopération régionale et d'outre mer ; Mains d'oeuvre locales disponibles. |
Eventuelles nuisances aux activités agricoles intensives ; Conflits avec les paysans ; Destruction du couvert végétal. |
Bois et Biomasse |
Stockage facile ; Bilan émission CO2 faible ; Pouvoir calorifique |
- Capacité limitée, dans certains coins - Risque de déforestation ou de dégradation de l'écosystème. |
- Existence des essences à croissance rapide pour la reforestation ; - Existence des centres de recherche |
- Déforestation et Dégradation des écosystèmes ; - Pollution locale ou régionale ; |
important ; |
agronomiques dans la province et dans la |
- Perte du couvert végétal ; |
||
Produits très sollicités et familiers; |
région ; |
- Risques liés à la protection des récolteurs (ses) |
||
- Disponibilité des |
||||
Facilité de transport ; |
bailleurs dans le pays et dans la région |
- Perturbation climatique ; |
||
Disponibilité dans la province |
- Réchauffement planétaire ; |
|||
- Catastrophe climatique ; |
||||
- Aléas naturels ; |
||||
- Baisse du niveau d'eau et amaigrissement de la nappe phréatique ; |
||||
- Conflits fonciers ; |
||||
- Perte des vies. |
||||
- Briquettes à biomasse |
Potentiel existant prouvé suite aux |
- Nuisance sanitaire suite à la pollution à l'intérieur de la |
Existence des compétences techniques locales ; |
- Présence des maladies d'origine |
déchets dans la ville de |
maison |
utilisateurs ; |
||
Bukavu ; |
- Mains d'oeuvre locales |
|||
Stockage facile ; |
- Coût des matériels de |
disponible ; |
- Epuisement des déchets dans la ville ; |
|
Présence des agences de |
||||
Bilan émission CO2 |
- Produits non familiers par les |
coopération au |
||
faible ; Pouvoir calorifique important ; |
ménages utilisateurs. |
développement, - -Possibilité de financement |
||
Assainissement de la |
||||
ville. |
||||
Géothermie |
- Energie constante et |
- Nombre de sites exploitable |
- Existence des sites dans |
- Pollution locale et régionale ; |
puissante. |
limité ; |
la province ; |
||
- Catastrophe naturelle ; |
||||
- Investissement de départ élevé. |
- Existence des centres d'experts dans la province et dans la région ; |
- Séismes et éruption volcanique ; - Diminutions des terres de pacage et des réserves des sables et graviers. |
||
- Mains d'oeuvre locales |
||||
Disponible. |
||||
Energie |
Energie constante et |
- Sites d'exploitation limités ; |
- Existence des marais |
- Destruction des espaces ; |
marémotrice |
puissante |
dans certains coins de |
||
- Coüts d'entretien élevés. |
la province ; |
- Conflits fonciers |
||
- Mains d'oeuvre locales disponible |
Source : Nos recherches
Chercheurs
ONG et
AGENCES
Autres acteurs
Paysans
Services étatiques
Police de
protection des écosystèmes forestiers
Cellule de
surveillance
de base (3S)
Vue la nature multisectorielle des problèmes associés aux combustibles ligneux, il est toujours important de partir des évaluations multisectorielles participatives.
Par rapport à la problématique de combustible en particulier (bois de chauffage et ou braise) les évaluations participatives sont essentielles afin d'assurer la viabilité et durabilité à long terme d'une stratégie de combustible.
Autrement dit, si la stratégie de combustible ne répond pas aux besoins, aux habitudes et/ou préférences exprimés par la communauté elle-même, cette communauté risque des tourner vers les options dangereuses non durables destructrices de l'environnement.
D'où le développement de la stratégie d'atténuation du combustible donné dépendra d'un contexte spécifique à un autre.
Il sied que, les problèmes de récolte et/ou utilisation de bois pour des fins énergétiques sont nombreux et multisectoriel et prennent avec lui, plusieurs secteurs d'innervation qui ne peuvent pas être effectivement adressé par un seul acteur à mandat unique ou groupe sectoriel agissant seul. Le schéma ci-dessous, reprend l'interaction entre les acteurs dans la mise en oeuvre de la stratégie.
Fig. Schéma d'interaction des acteurs dans la mise en oeuvre stratégique.
Les stratégies proposées dans la présente étude sont réparties à différents niveaux ci
après :
Stratégie de sensibilisation pour le reboisement à tout le niveau; Stratégie de plaidoirie au niveau national et international;
Stratégie de construction et réhabilitation des centrales hydro électriques et installation d'autres alternatives d'énergie nouvelle et renouvelable non exploitées dans la province;
Stratégie de conscientisation et mobilisation communautaire ;
Stratégie de formations et informations permanentes ;
Stratégie d'encadrement des agriculteurs et éleveurs.
L'application des stratégies proposées seront à la responsabilité de l'Etat en collaboration étroite avec d'autres acteurs impliqués dans la démarche, en convergeant tous vers le milieu paysan.
Ils restent les principaux catalyseurs de toute l'action. Ses solutions se situent à deux niveaux :
Il faudra d'abord que l'Etat Congolais à travers ses services compétents s'implique dans l'accroissement de l'efficacité énergétique et développer les énergies nouvelles et renouvelables, voir d'autres pistes technologiques appropriées.
Donc consommer plus la braise en l'économisant, reste le principe sous-jacent de l'efficacité énergétique. Notons cependant que ces alternatives sont surtout applicables en milieu urbain que dans les milieux
Cette solution devra être associée par la politique de « 3S » Structures des Systèmes Spatiaux, couplée des mesures obligatoires incitatives notamment fiscales aux coupeurs de bois à usage énergétique et à tous les niveaux des acteurs impliqués.
En outre, il faudra améliorer le rendement des installations hydroélectriques existantes et la mise en place des nouvelles infrastructures à l'intérieur de la province.
Ceci partira d'une nécessité de drainer l'eau dans les turbines existantes ou à réparer la centrale hydroélectrique de Mururu, en l'adaptant au niveau actuel du débit et au lit de la Ruzizi, si non le canal d'amenée restera trop grand que le débit et le rendement en énergie hydroélectrique ira toujours baissant avec des coupures intempestives généralisées dans la ville de Bukavu.
Concevoir les approches de protection de l'environnement. Cette approche « protection de l'environnement » s'intéressera aux textes législatifs et règlements en matière des foréts et écosystèmes, ici, la stratégie partira par l'adoption d'une loi réglementant l'exploitation des bois à usage énergétique, la création d'autres espaces de réserve naturelle intégrale c'est-àdire, la mise en place des périmètres dans lesquels le sol, l'eau, la flore et la faune bénéficient d'une protection absolue et dont l'accès n'est autorisé qu'aux chercheurs et aux agents des eaux et forêts.
Ces réserves seront placées sous le contrôle de l'Etat et dont les limites ne peuvent être changées ni aucune partie altérée sauf par décision législative compétente.
Doter des moyens techniques, financiers et organisationnels aux Structures des Systèmes Spatiaux ou cellule de surveillance de base, afin que chaque coupeur de bois soit chargé du contrôle de son collègue. Et chaque arbre coupé soit directement remplacé par 3 autres, afin de développer et maintenir les forêts débout ou forêts pour le climat.
Moderniser et mettre en réserve des espaces forestières pour des fins économique (par exemple la création des sites touristiques) hôtellerie etc.
Ils sont chargés de la gestion quotidienne du « 3S » Structures des Systèmes Spatiaux ou cellule de surveillance permanente. Cette structure devra collaborer avec d'autres acteurs visiteurs dans le milieu, elle transmettra le rapport d'application des mesures et réglementations sur la coupe du bois à l'Etat via la police de protection des écosystèmes forestiers.
Disponibiliser les terrains de développement des différentes essences des pépinières, afin que chaque coupeur de bois s'en approvisionnent pour le rétablissement des écosystèmes forestiers. Ce programme mettra en relief une action de symbiose pastoralisme forêt, en développant des techniques de revalorisation de terres associant pâturage et reboisementreforestation avec des essences de croissance rapide.
La réussite de cette stratégie portera sur l'implication du gouvernement par la mise en place des lois et mesures d'atténuation de la déforestation liée à la consommation de la braise en combustible de cuisson par les ménages.
Apport de l'appui techniquement, institutionnel, et financier aux structures locales de base chargées de la surveillance permanente ;
Procéder aux évaluations multisectorielles coordonnées des besoins posés par la consommation excessive de combustible braise et bois de chauffe ;
Faire le plaidoyer au niveau national et international pour la recherche des fonds; Sensibiliser, mobiliser les communautés locales et autres acteurs sur les méfaits de la déforestation ; cette sensibilisation et mobilisation partiront de l'éducation environnementale de tous les acteurs impliqués, à la sauvegarde de leur environnement par la mise en place des structures chargées d'information et communication permanentes ;
Vulgariser les alternatives d'atténuation (foyers améliorés tous les modèles) ;
Renforcement des capacités des structures locales de base chargées de la surveillance permanente et de tous les acteurs ;
Organiser les visites guidées ou voyages exploratoires des chefs locaux et acteurs vers d'autres pays du Sahel pour les faire observer comment le désert du Sahara avance et voir aussi comment l'homme s'organise pour le faire reculer.
Développer les approches de développement humain et des politiques économiques. Les rôles des ONG et Agences et services Etatiques, seront de maîtriser la politique de l'accroissement démographique par une limitation des naissances et décourager la migration interne en facilitant et encourageant le retour des déplacés internes dans les zones où la situation sécuritaire se stabilise.
Organiser les actions de reboisement, l'intensification agricole, la création des revenues à travers la mise en place et création des AGR plus économiques que la vente de la braise, par l'installation des programme de micro finance dans les villages et en ville permettant de créer des capitaux.
Son rôle est de mettre en application et faire respecter les mesures incitatives, obligatoires et fiscales adoptées par le gouvernement en vue de décourager davantage et mettre l'ordre sur la manière d'exploiter les ressources forestières pour des fins énergétiques.
Mettre hors d'état de nuire les acteurs qui ne voudront pas mettre en application les différentes réglementations étatiques
Elle veillera sur la mobilité de la population de la province qui migrent de l'intérieur vers le centre ville et aux travaux d'aménagement du territoire.
Cette structure travail en étroite collaboration avec les chefs locaux, les ONG et agences. 3.6.5. Equipe des chercheurs
- Elle est chargée d'apprendre les techniques de carbonisation améliorée : une autre manière de lutter contre la déforestation est de modifier les techniques de préparation des combustibles ligneux qui sont considéré comme énergétivores.
- D'organiser les études sur la filière bois-énergie et autres sources d'énergies non encore exploitées au Sud-Kivu et en fera l'objet de plusieurs expérimentation, des possibilités technologiques qui existent à savoir:
Modification de technique de cuisson ;
Foyers à bois et charbon des bois améliorés (four à cuisson) ;
Cuiseurs utilisant d'autres sources d'énergie (solaire, biogaz) ;
Energie marémotrice, Géothermie, Bois et Biomasse, Solaire photovoltaïque, -Solaire thermique, Eolien, Hydraulique etc. En fin elle ne travaillera pas à vase clos, mais en collaboration avec tous les autres acteurs pour une complémentarité.
Au niveau des ménages utilisateurs
Il sera question d'économiser les énergies domestiques en utilisant les foyers améliorés tous modèles disponibles. Les économies d'énergie ne sont sans conteste le moyen le plus efficace pour répondre aux défis économiques et environnementaux des problèmes posés par la consommation excessive de la braise par les ménages dans la ville de Bukavu.
Les transporteurs de la braise
Appliquer les modes de payement au comptant
Exploitants forestiers
Participer activement aux travaux de reforestation et collaborer avec le 3S ou la structure chargée de la surveillance locale permanente et tous les restes d'acteurs.
Après une longue recherche et réflexion menées dans le cadre de cette étude orientée en environnement dans la filière énergie-bois dont il est question dans le sujet de ce travail qui traite sur « la consommation de la braise par les ménages de la ville de Bukavu et son impact sur la déforestation au Sud-Kivu ; cas de la Commune d'Ibanda et des axes éco géographiques MWENGA et KALONGE »
Le corps du présent travail a été subdivisé en trois chapitres hors mis l'introduction générale et la conclusion générale à savoir :
Le premier chapitre a été consacré sur le cadre théorique, conceptuel et quelques généralités sur les forêts ; le deuxième chapitre a traité sur la présentation de la commune d'Ibanda et analyse et interprétation des données d'enquête ; et en fin le troisième chapitre a mis en exergue un ensemble de stratégies de la réduction du rythme de la déforestation et de la consommation de la braise au Sud Kivu.
Disons que, la croissance effrénée par la consommation de la braise ou charbon de bois par les ménages de la ville de Bukavu, telle affirmée dans nos enquêtes, ne passe inaperçu sans causer des préjudices sur l'environnement local, avec des problèmes associés très divers.
Pour nous permettre de nous rassurer de la réalité de la déforestation au Sud-Kivu liée à la consommation de l'énergie-bois « braise ». Nos questions de recherche formulées dans nos hypothèses, nous ont amenés à aboutir aux confirmations suivantes:
68,1% de nos enquêtés estiment avoir consommé le nombre de sac variant entre 1,5 à 2 sacs. 79,5 % de nos sujets enquêtés confirme avoir un ménage dont la taille moyenne varie entre 7 à 10 personnes.
56% de nos enquêtés atteste de n'avoir pas une connaissance suite au maque d'information et formation sur les méfaits de la déforestation. Ceci nous amène à confirmer le rythme de la déforestation qui est de 15 ha par mois soient 180 ha pour une année.
Au regard de ces résultats une gamme de stratégies suivantes est mise en relief en vue de remédier aux griefs soulevés par cette étude:
Stratégie de sensibilisation ; Stratégie de plaidoirie ; Stratégie de construction, réhabilitation des infrastructures hydro électriques et installation d'autres alternatives d'énergie nouvelle et renouvelable non exploitées dans la province; Stratégie de conscientisation et mobilisation communautaire ; Stratégie de formation et information permanentes ; Stratégie d'encadrement d'agriculteurs et éleveurs.
En fin, cette étude n'est qu'une oeuvre humaine, mais aussi une ébauche dans ce domaine pouvant servir d'orientation à d'autres chercheurs. Ceci dit, elle peut être l'objet de critiques, observations, et suggestions, raison pour laquelle nous tenons à solliciter l'indulgence de nos lecteurs de ne pas vraiment nous en tenir rigueur.
I. Ouvrages
1. DEFOUR George, Le développement rural en Afrique centrale, théorie et essai d'analyse critique, éd. Bandari, Bukavu 302p.
2. LOUVAIN DEVELOPPEMENT, Monographie de la province du Sud Kivu dans le programme de l'éducation à la démocratie, SL, Déc.2010, 168p.
3. RDC, Document de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté, Kinshasa, juillet 2006 123p.
4. OCHA, Plan d'action humanitaire 2011, Kinshasa, 2011, 138p.
5. PNUD, atlas socio-économique des territoires du Sud Kivu, Oct, SL, 2010, 153p.
6. DORSELAEKS J., Méthodologie pour réaliser un travail de fin d'études, éd. Du centre pour la recherche interdisciplinaire sur le développement asbl, Bruxelles, 1985.
7. BASHENGEZI K.N, SOS sur la déforestation annoncée du Kivu montagneux, SL, SD, 22p.
8. Emmanuelle Bournay, UNEP/GRID-Arendal Facture climatique et production d'énergie, SL, SD.
9. Nations Unies, protocoles de Kyoto à la convention- Cadre des Nations Unies sur le changement Climatique, SL, 1998, 23p.
10. Yvette, cours de développement durable, édition Sedes, 2007, Paris, 432p.
11. FAO, le paysage en mutation de l'Afrique, l'acc~s à la terre pour les ruraux pauvres, SL, SD.
12. World Bank, les grands courants de pensée en matière de développement, université catholique de Louvanium, 1987.
13. Michel Maldague, sciences du développement et analyse systémique, leçon du 5ème anniversaires de l'ANSD, Kinshasa, 2004.
14. Gwenen Crawley, « l'alcoolisme et la toxicomanie » en contact, N°138 publication de la CMC, Avril, 1996.
II. Revues et rapports
1. GEIC : « Bilan 2007 des changements climatiques, conséquences, adaptation et vulnérabilité » contribution du groupe de travail II au quatrième rapport d'évaluation, GIEC, OIM-PNUE, SD.
2. Intermediate technology developpement group 1997, Kenya.
3. UNHCR, evaluation of energy-saving option for refugees: cross Burming stove, Uganda, 1998.
4. UNHCR, environnement guide lines, domestic energy in refugee situation, 1998.
5. WWF for a living planet, l'utilisation et la conservation des ressources foresti~res à Itombwe, EARP, programme repport, N° 1/08 49p.
6. Les alternatives économiques N°241, Novembre 2005.
7. Bureau régional de la FAO, Nature et faune volume 24 N°, ACCRA, Ghana, 2010 91p.
8. Méthodologie pour réaliser un travail de fin d'études, éd. Du centre pour la recherche interdisciplinaire sur le développement asbl, Bruxelles, 1985.
9. Rapport ABC Comprendre REDD et ses enjeux ,2009 41p.
10. Tear Fund, gestion de ressource naturelle, revue pas à pas N°82 2010.
11. POCHO KILICHO V. revue CTB et ULK, N°15, la jeune fille Rwandaise, mère de demain une transmetteuses des bonnes valeurs de protection de l'environnement, 2009.
12. La reforestation sur grande échelle au Kivu, Bulletin agricole du Congo Belge N° 4, 1953, 36p.
III. Mémoires et TFC
1. Kathy Masirika « foyers améliorés dans les entités périphériques du PNKB, niveau de diffusion, facteur d'acceptation et stratégies d'amélioration, inédit, Mémoire, ISDR Bukavu, 2002.
2. Mulindwa Mukenge Christophe, Analyse des quantités des braises consommées dans la ville de Bukavu et leur impact sur l'environnement, inédit, TFC, ISDR, 2008.
3. Ishamaindo Mtungwa Vincent, la construction des escaliers publics inédit, TFC, ISDR Bukavu, 2009.
4. CIREGO SHAMAVU, le déboisement dans la zone d'Ibanda, inédit, TFC, ISP Bukavu, 1990.
5. Augustin FAZ OPUA, impact des problemes d'énergie et de l'environnement au quartier Panzi en commune d'Ibanda à Bukavu, inédit, mémoire, ISP, Bukavu, 2009.
6. CIREGO SHAMAVU, le déboisement dans la zone d'Ibanda, inédit, TFC, ISP Bukavu, 1990.
7. Barthélemy KAPEPA KIBUSI, approvisionnement de ville de la ville de Bukavu en planche et en charbon de bois en provenance de Nindja kalonge et Bunyakiri et ses
conséquences sur l'environnement forestier, mémoire, inédit, ISP, Bukavu, 2008.8. MAHINDU BISUSA Gustave, analyse de la corvée du bois en milieu rural : évaluation de l'ampleur de la pression exercée sur les ressources ligneuses du PNKB à KABARE-NORD,
(SUD-KIVU, RD Congo), mémoire, inédit, ISDR, BUKAVU, 2000, 56p.
IV. Informations électroniques
1. http://www.fuelnetwork.org/index.php/IASC-TASK-force-SAFE-workshops;
3. http://www.fao.org/africa/publications/nature-and-faune-magazine/.
4. http://www.maps.grida.no/go/graphic/carbon-invetory.
5. Encyclopédie Microsoft encarta, SL, 2009.
IN MEMORIUM I
EPIGRAPHIE II
DEDICACE III
REMERCIEMENTS IV
SIGLES ET ABREVIATIONS V
RESUME DU TRAVAIL VI
ABSTRACT VII
0. INTRODUCTION GENERALE 1
0.1. PROBLEMATIQUE 8
0.2. HYPOTHESES 10
0.3. OBJECTIF DU TRAVAIL 10
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 11
0.4.1. Intérêt général : 11
0.4.2. Intérêt personnel 11
0.4.3. Intérêt académique et scientifique 12
0.4.4. Intérêt social et national 12
0.4.5. Intérêt international 12
0.5. APPROCHES METHODOLOGIQUES 13
0.5.1. Méthodes 13
0.5.2. Techniques 14
0.6. DELIMITATION SPATIALE ET TEMPORELLE 14
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 15
0.8. ETAT DE LA QUESTION 15
CHAPITRE I. 18
CADRE THEORIQUE, CONCEPTUEL ET QUELQUES GENERALITES SUR LES FORETS 18
I.1. CADRE THEORIQUE 18
1.2. CADRE CONCEPTUEL 19
1.2.1. Définition des concepts clés 19
1.3. QUELQUES GENERALITES SUR LES FORETS 20
1.3.1. Aperçu historique du système forestier en RDC 20
1.3.2. Conséquences de la déforestation 21
1.3.3. Constats actuels a l'Est de la RDC 29
1.3.4. Considérations sur la vitesse de la déforestation 32
1.4. LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX LIES A L'USAGE DES DIVERSES 32
SOURCES D'ENERGIE 32
CHAPITRE II. 34
PRESENTATION DE LA COMMUNE D'IBANDA ET ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES D'ENQUETE 34
2.1.2. Situation géographique 34
2.1.3. Situation économique 39
2.1.4. Situation socioculturelle 41
2.1.5. Composition Ethnique de la Population de la Commune : 42
2.1.6. Organisation politico administrative. 42
2.1.7. Bref aperçu des axes éco géographiques 43
2.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE 44
2.2.1. Considération générale 44
2.2.2. Objectifs de l'enquête 44
2.2.3. Catégories retenues par notre enquête 45
2.2.4. Présentation de l'échantillon 45
2.2.5. Répartition des enquêtés selon leurs catégories 46
2.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES DES RESULTATS D'ENQUETE 52
2.3.1. Analyse et interprétations des résultats série 1 52
2.3.2. Analyse et interprétation des résultats d'enquêtes série 2 56
2.3.3. Analyse et interprétation des résultats d'enquêtes série 3 60
2.3.4. Analyse et interprétation des résultats d'enquête série 4 64
2.3.5. Analyse et interprétation des résultats d'enquête série 5 68
2.4. CALCUL D'ESTIMATION DU RYTHME DE LA DEFORESTATION 70
CONCLUSION PARTIELLE 72
CHAPITRE III. 73
AXES STRATEGIQUES DE LA REDUCTION DE LA CONSOMMATION DE LA BRAISE ET DU RYTHME DE LA DEFORESTATTION AU SUD KIVU 73
3.0. INTRODUCTION 73
3.1. SCHEMAS D'ARBRE DES PROBLEMES 74
3.2. SCHEMAS D'ARBRE DES SOLUTIONS 75
3.3. MATRICE STRATEGIQUES DES ALTERNATIVES D'ATTENUATION DISPONIBLE AU SUD KIVU 77
3.4. PROPOSITION DE LA STRUCTURE DE MISE EN OEUVRE 81
3.5. DESCRIPTION DE LA STRATEGIE 82
3.4.1. Au niveau de la mise en oeuvre 82
3.6. ROLES DE LA STRUCTURE 82
3.6.1. Les services étatiques 82
3.6.2. Les paysan de Mwenga et Kalonge 83
3.6.3. ONG et AGENCES 84
3.6.4. Police de protection des écosystèmes forestiers 84
3.6.5. Equipe des chercheurs 85
3.6.6. Autres catégories 85
CONCLUSION GENERALE 86
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE 87
TABLE DES MATIERES 90
ANNEXES 92
I. QUESTIONNAIRE D'NEQUETE.
I. Identification de l'enquêté(e)
1. Date le .........../............/2011
2.
Etat civil : Marié célibataire divorcée
3.
Sexe : M F
4. Age :.....................
5. Profession / fonction ou grade...............................................................
6. Niveau d'étude : Primaire Secondaire Supérieur Aucun
7. Résidence :C..........................................Q....................................AV....
..........................................Territoire.................................Chefferie............ ...............Groupement................................................................................. .....localité......................................................
II. Questionnaire d'enquête adressé aux producteurs de braise
1. Combien d'arbre abattez-vous par moi pour la carbonisation?
1. Connaissez-vous quelques facteurs (causes) de la déforestation dans ce milieu?
2. Connaissez-vous quelques conséquences de la déforestation dans votre milieu?
3. Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation ?
4. A quoi pensez- vous comme stratégies pour réduire la déforestation liée à la coupe de
bois pour le besoin en énergie domestique dans votre milieu?5. Quelle est la distance actuelle de la route principale au site d'abattage des bois pour la production de la braise ?
6. Quels sont vos avis et considérations sur ce questionnaire d'enquête ?
II. Questionnaire d'enquête adressé aux transporteurs de la braise
1. Quelle est la fréquence de courses effectuez-vous par mois pour le transport de la braise?
2. Connaissez-vous quelques facteurs (causes) de la déforestation au Sud Kivu?
3. Quelle est la quantité transportez-vous par course ?
4. Quel est le mode payement appliquez-vous pour le transport ?
5. Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation ?
6. A quoi pensez-vous comme stratégies pour réduire la déforestation liée à la coupe de bois pour le besoin en énergie domestique au Sud Kivu?
7. Quels sont vos avis et considérations sur ce questionnaire d'enquête ?
III. Questionnaire d'enquête adressé aux vendeurs de la braise à Bukavu
1. Quelle est la quantité de sacs des braises estimez-vous écouler en une semaine ?
2. Quel est votre site d'approvisionnement ?
3. Connaissez-vous quelques facteurs (causes) de la déforestation dans votre site?
4. Connaissez-vous quelques conséquences de la déforestation au Sud Kivu?
5. A quoi pensez-vous comme stratégies pour réduire la déforestation liée à la coupe de bois pour le besoin en énergie domestique au Sud Kivu?
6. Quel est mode d'achat appliquez-vous sur terrain ?
7. Combien des courses effectuez-vous par mois pour vous approvisionner au marché ?
8. Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation ?
9. Quels sont vos avis et considérations sur ce questionnaire d'enquête ?
IV. Questionnaire d'enquête adressé aux consommateurs de la braise
1. Quelle est la quantité des sacs de la braise estimez-vous consommer par mois ?
2. Quelle est la taille de votre ménage ?
3. Quel est le type d'instrument utilisez-vous pour faire la cuisson?
4. Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation liée à la consommation de la braise?
5. A quoi pensez- vous comme stratégies pour réduire la consommation de la braise pour le besoin en énergie domestique dans votre ménage ?
6. Quels sont vos avis et considérations sur ce questionnaire d'enquête ?
V. Questionnaire d'enquête adressé aux services spécialisés (division et ministère de l'environnement du Sud Kivu)
1. Quelle est la réglementation du service de l'environnement sur l'abattage des bois pour la carbonisation à usage énergétique au Sud Kivu ?
2. Connaissez-vous le nombre d'exploitants forestiers pour la production de la braise?
3. Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation liée à la consommation de la braise? Oui Non
Si oui ; par qui ? , quand ? et où ? Quel thème ?
4. Quelle mesure préconiseriez-vous pour réduire la déforestation liée à la coupe des bois à usage énergétique au Sud-Kivu ?
5. Quels sont vos avis et considérations sur ce questionnaire d'enquête ?
II. CARTE DES AXES ECO GEAGRAPHIQUES