EPIGRAPHE
I
Faites-moi de la bonne politique, je vous ferai de la bonne
finance
II
DEDICACE
A toi le Dieu tout puissant, Créateur des cieux et
de la terre, Maître de temps et des circonstances.
A mon regretté père René NTAMBWE
KAZADI et à ma mère Marie NTUMBA MODI pour avoir fait de moi un
homme utile à la société.
A toi ma chère épouse Myriam MUJINGA pour
tout ce que tu es pour moi.
A vous mes enfants, José MUKADI MPOYI, Caleb
KABEMBA MPOYI, Elie MUAMBI et Marie Consacrée NTUMBA MPOYI.
A tous mes frères et soeurs Joséphine
LUSAMBA, Anastasie KAPINGA, Aimée LUAMBUA KABANGA, Félly BAMBI,
Gaston KALEKA NTAMBWE, Bébé MBIOLA BAMWANYA, Michoux TAMBWE
KAZADI, Jean-Badin NTAMBWE ILUNGA pour votre soutien
A la famille Jean Paul MUANGULA, Anaclet MBOMBO,
Alexis MUAMBI, Tharcisse TSHIYOYO, Jean-Claude KAZADI, José MUKADI ODIA
KAYOKA, Léopold KANYANGISHA, Jean-Jacques KALAMBAYI, Marcel
MUEPU...
A mes collègues de promotion et compagnons de
lutte pour tous les moments passés ensemble : Bernard TSHIMINYI, Placide
LUTUMBA, Martin ILUNGA, Dady LUPETU, Michelle KAPINGA, Thérèse
MUSHIYA, Céline ODIA, Dallas NDALAMBA, Odare TSHIYAMBA, Théo
MFUNYI, Hubert MUYIMBI, Willy MPIANA, Nela TSHIKA, Cialy CIALA.
A vous tous qui m'avez soutenu tout au long de mes
études.
Je dédie ce travail.
III
AVANT PROPOS
Nous te rentions gloire, hommage et louange, ô Eternel,
car tu es l'Alpha et l'Omega.
Ce travail, fruit ties connaissances acquises non
seulement tie nos sacrifices a connu la contribution tie nombreuses personnes
auxquelles nous avons l'obligation tie témoigner notre
gratitutie.
Nos remerciements s'atiressent plus particulièrement
:
A Matiame le Directeur Général tie l'Institut
Supérieur Pétiagogique tie Mbujimayi.
A Monsieur le Secrétaire Général
Acatiémique tie l'Institut Supérieur Pétiagogique tie
Mbujimayi.
A Monsieur le Chef tie Travaux Augustin DIBUE, qui a bien
voulu tiiriger ce travail.
A tous ceux qui, tie loin ou tie près, ont pu
contribuer à l'élaboration tie ce travail.
Nos remerciements s'atiressent également à
tous les professeurs et assistants tie l'Institut Supérieur
Pétiagogique tie Mbujimayi ainsi qu'aux catires et agents tie la DGRAD
Kasaï Oriental qui ont facilité la récoüe ties
tionnées tiu présent travail.
André MUSWAMBA MPOYI
INTRODUCTION
Les ressources publiques sont constituées par les
prélèvements que l'Etat effectue sur les activités des
particuliers et aussi par les produits que l'Etat tire de son patrimoine.
Concernant la mobilisation de ces recettes, il est indispensable
de distinguer les différentes sources de celle-ci et d'identifier le
problème que cette mobilisation pose.
D'une façon générale, la mobilisation des
recettes publiques dans un pays est tributaire de l'état
général de l'économie c'est-à-dire que le niveau de
développement économique et social d'un pays influence le mode de
mobilisation des recettes et le niveau quantitatif des ressources obtenues.
La mobilisation des recettes fiscales et non fiscales par les
services mobilisateurs des recettes, à savoir la Direction
Générale des Impôts (DGI) et la Direction
Générale des Douanes et Accises (DGDA) d'une part, et la
Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires,
Domaniales et de Participations (DGRAD) d'autre part, pour le compte du
Trésor public, est une démarche délicate.1
La DGRAD a pour mission l'ordonnancement et le recouvrement
des recettes préalablement constatées et liquidées par les
services d'assiettes communément appelés services
générateurs ou poseurs d'actes.
« La faiblesse du système fiscal de la
République Démocratique du Congo est l'une des causes les plus
importantes du sous-développement du pays congolais. La
République Démocratique du Congo a besoin d'argent pour asseoir
son développement.
Pour se développer, il faut avoir de l'argent. Plus on a
de l'argent, plus on peut se développer, moins on en a, moins on se
développe.
Cette vision corrobore la définition
généralement acceptée du développement, qui est le
bien-être intégral. A contrario, le sous-développement est
l'absence ou l'insuffisance du bien-être intégral.
Si la République Démocratique du Congo est
qualifiée d'Etat sous-développé, c'est parce qu'il y a
insuffisance de bien-être de la population. Cette classification peut
être qualifiée d'économique, mais comparativement aux pays
développés, il n'est l'ombre d'aucun doute que la
République Démocratique du Congo est
sous-développée ».2
I. PROBLEMATIQUE
La problématique de mobilisation des recettes, celle de
l'élaboration du budget et de civisme fiscal mérite d'être
examiné au niveau national et provincial de manière à
créer et à accroître les recettes de l'Etat.
1 Willy KILAPI, Mobilisation des recettes non fiscales par les
services publics, in l'Observateur,
http://www.lobservateur.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=212:mobilisation-des-recettes-non-fiscales-parles-services-publics&catid=45:economie&Itemid=65
2 Dieudonné BIFUMA NSOMPI, La faiblesse du
système fiscal de la République Démocratique du Congo, in
Digtalcongo.net,
http://www.digtalcongo.net/article/45732
Une bonne mobilisation des recettes doit être
accompagnée par un meilleur encadrement des recettes et par respect des
procédures budgétaires.
Pour avoir de l'argent, l'Etat recourt aux recettes courantes
et aux recettes exceptionnelles. Comme pour les recettes exceptionnelles, c'est
la volonté des donateurs et prêteurs qui compte. Nous allons nous
intéresser aux recettes courantes qui sont d'origine interne et qui
appartiennent en propre à l'Etat (ressources permanentes).
Les recettes courantes (ordinaires ou définitives) sont
subdivisées en recettes fiscales collectées par la DGI et la DGDA
d'une part, et en recettes non fiscales collectées par la DGRAD d'autre
part, objet de notre étude.
Les recettes non fiscales sont constituées, en effet,
de la rémunération des services rendus par l'Etat en tant que
personne morale ainsi que des fruits de la gestion de son domaine privé
et de ses participations dans l'activité économique. Les recettes
non fiscales feront l'objet de notre étude et c'est à cela que
nous nous attèlerons.
Etant entendu que l'intégration des économies
régionales et mondiales implique la suppression des barrières
douanières ainsi que la simplification de la fiscalité par
l'application de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), cela a pour
conséquence la diminution des recettes attendues des services douaniers
et fiscaux, cependant le gouvernement a cherché un modus vivendi en
renforçant, par l'entremise de la DGRAD, la collecte des recettes non
fiscales aux fins de compenser cette baisse de recettes.
Dans cette démarche, l'on croit savoir qu'il s'agit
pour cette régie financière de s'assurer que la tenue à
jour de ces différentes comptabilités permettra au gouvernement,
aux différents services d'assiette et à la DGRAD de disposer d'un
tableau de bord renseignant le niveau des recettes en attente d'être
liquidées, le niveau des recettes en instance d'être
ordonnancées et le niveau des recettes effectivement recouvrées
par les banques et le reste à recouvrer. Cette organisation permettra
aussi de disposer des statistiques fiables pour l'élaboration du budget
de l'Etat.
L'impératif de mobiliser les recettes publiques est un
paramètre déterminant dans la réalisation de ce budget.
Quelques questions méritent d'être posées
pour nous permettre de bien poursuivre notre analyse.
Il s'agit de connaître :
- Comment la DGRAD Kasaï Oriental procède-t-elle pour
mobiliser ses recettes ?
- Comment les recettes non fiscales sont-elles mobilisées
par la DGRAD?
- Quelles sont les stratégies mises en oeuvre et les
moyens utilisés par la DGRAD pour mobiliser les recettes non fiscales
?
- Quels sont les objectifs que la DGRAD s'est assignée
dans la mobilisation des recettes pour la période allant de
l'année 2008 à 2010 ?
- A quoi servent les recettes mobilisées par la DGRAD ?
Telles sont les questions auxquelles nous allons tenter de
répondre tout au long de ce travail.
II. II. HYPOTHESE DE L'ETUDE
Nous sommes appelé dans le cadre de ce travail à
fournir des éléments de réponses, qui toutefois seront
confirmés ou infirmés par les données
récoltées.
Ainsi nous partirons de l'hypothèse selon laquelle la
DGRAD Kasaï Oriental procède par les opérations
d'ordonnancement et de recouvrement des recettes non fiscales pour maximiser
les recettes de l'Etat.
Les recettes non fiscales sont mobilisées notamment par
un contrôle à posteriori des opérations de constatation et
de liquidation par la perception des droits, taxes et redevances au titre des
recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations
constatées et liquidées par les services publics
générateurs ; par la validation des actes et documents
administratifs par l'apposition des preuves ainsi que par la relance et la
poursuite en recouvrement forcé des débiteurs
défaillants.
La DGRAD s'est assignée les objectifs
d'améliorer la qualité de ce contrôle et par
conséquent le niveau du recouvrement pour maximiser les recettes de
l'Etat perçues sous forme des droits et des taxes.
Les recettes non fiscales de la DGRAD qui sont essentiellement
composées des recettes à caractère non fiscal des services
publics, des amendes non fiscales, des recettes en capital et des revenus
patrimoniaux servent à la couverture des charges publiques ou à
des fins d'intervention de la puissance publique.
III. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix porté sur ce sujet s'explique par le fait que
nous voulons :
Sur le plan scientifique : apporter notre modeste contribution
à la maîtrise des finances publiques et mettre sur pied un
document de référence pour les futurs chercheurs ;
Sur le plan pratique : mettre à la disposition de la
DGRAD un outil pour lui permettre de voir comment évoluent les recettes
non fiscales et quelles sont les stratégies à prendre par
celle-ci pour mobiliser lesdites recettes.
IV. DELIMITATION DU SUJET
Dans l'espace, notre sujet porte sur l'étude de la
mobilisation des recettes non fiscales dans une régie financière
qui est la Direction Générale des Recettes Administratives,
Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) du Kasaï Oriental
dont le siège est établi à Mbujimayi sur l'avenue Inga
n°43, dans la commune de Diulu, constitue notre champ d'investigation.
Dans le temps, nous allons prendre en considération la
période de trois ans allant de 2008 à 2010.
V. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Nous avons, pour réaliser ce travail, recouru à
plusieurs méthodes et techniques cidessous :
- La méthode descriptive : cette méthode nous a
permis de présenter le cadre d'investigation dans lequel s'inscrit notre
sujet, les moyens et les stratégies utilisées pour mobiliser les
recettes non fiscales
- La méthode analytique par laquelle les données
récoltées ont été analysées afin de
ressortir les variations des recettes non fiscales mobilisées par la
Direction Provinciale de la DGRAD et son impact sur celle-ci.
- La technique documentaire : par cette technique, nous avons
consulté les divers documents (ouvrages, mémoires...) utiles
à notre étude.
- L'interview nous a permis de collecter les données
nécessaires et indispensables à notre travail par un
échange direct avec les responsables de différents services de la
DGRAD Kasaï Oriental.
VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en trois chapitres auxquels
s'ajoutent l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre porte sur les considérations
générales relatives aux recettes non fiscales et leur
application.
Le deuxième chapitre présente la Direction
Générale des Recettes Administratives Judiciaires Domaniales et
de Participations du Kasaï Oriental.
Le troisième chapitre est, quant à lui,
consacré à la présentation ainsi qu'à l'analyse et
interprétation des recettes non fiscales de la DGRAD Kasaï
Oriental.
CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES RECETTES
NON FISCALES ET LEUR APPLICATION
1.1 Définition des recettes non fiscales
Les recettes non fiscales sont constituées des recettes
administratives, domaniales, judiciaires et des recettes de participations.
Les recettes non fiscales du budget de l'Etat, recouvrant des
sources de financement diverses, sont caractérisées par leur
hétérogénéité.
La première composante des ressources non fiscales est
l'ensemble des prélèvements de nature non fiscale.
Caractérisées par leur
hétérogénéité, ces ressources constituent
une source de financement non négligeable du budget étatique et
ces taxes, redevances et amendes représentent des ressources
substantielles du budget.
Les autres composantes des recettes non fiscales du budget de
l'Etat peuvent être regroupées sous la notion de produit du
domaine de l'Etat.
Ces recettes sont recouvrées par le Trésor
public pour l'État et sont composées d'une part des amendes et
condamnations pécuniaires, d'autre part des produits divers du budget de
l'État3.
1.2 Types de recettes non fiscales
La DGRAD encadre toutes les recettes administratives,
judiciaires, domaniales et de participations émargeant au Budget
général de l'Etat.
1.2.1 Les recettes administratives sont constituées des
droits, taxes et redevances dus par les usagers des Administrations et services
publics de l'Etat. Elles sont payées en contrepartie des actes
administratifs ou des documents administratifs.
Par exemple : une autorisation de pêche, le permis de
conduire
3 Ministère du Budget, Circulaire n°
001/CAB/MIN/BUDGET/2010 du 03 janvier 2010 contenant les instructions relatives
à l'exécution du budget de l'Etat pour l'exercice 2010, Kinshasa,
Janvier 2010
1.2.2 Les recettes judiciaires sont constituées de
droits, taxes et redevances générés par les Cours,
Tribunaux et Parquets ainsi que l'Administration du Ministère de la
Justice et la Police Nationale Congolaise.
Ce sont des recettes constituées essentiellement des
amendes pénales, des frais de production de jugement, des droits
proportionnels et tant d'autres qui soient des recettes ayant trait aux
dossiers judiciaires des différents cours et tribunaux ainsi que
d'autres instances judiciaires.
1.2.3 Les recettes domaniales sont des ressources que l'Etat
fixe dans les domaines publics et privés suivants :
a. Le domaine public
Il s'agit de tous les biens par nature ou par leur
destination, qui ne sont pas susceptibles d'appropriation privée,
c'est-à-dire, l'Etat les détient en qualité du pouvoir
souverain et comprend les biens affectés au service public pour usage
public.
Les recettes domaniales sont constituées de droits,
taxes et redevances dus par les usagers des Administrations et services publics
de l'Etat s'occupant principalement des matières relevant des domaines
publics et privés de l'Etat, notamment :
- l'environnement ;
- la pêche ;
- les hydrocarbures ;
- les eaux et forêts ;
- les affaires foncières ;
- l'Urbanisme, l'habitat et les mines.
, nous avons des routes, des plaines d'avions, des immobiliers,
les pâturages, les droits de navigation, etc.
Les droits de stationnement sur les domaines
publics4.
b. Le domaine privé
Il s'agit de tous les biens qui ne sont pas directement
affectés à un service public e peuvent être vendus ou
loués. Des biens analogues constituant les fortunes des privées
gérés comme telles et constituant une source de revenu pour
l'Etat. Nous avons les ventes des immeubles privés, le droit de coupe
des bois des domaines privés...13(*)
4 François LUAMBO MAKANZU, L'apport des
recettes judiciaires dans la mobilisation des recettes non fiscales en
République Démocratique du Congo, de 2002 à 2006,
Mémoire de Licence en Sciences Commerciales et de Gestion,
Université Ouverte, Campus de Matadi, Année Académique
2008 - 2009
1.2.4 Les recettes de participations sont pour leur part,
constituées, d'une part, des dividendes dus à l'Etat du fait de
sa participation exclusive dans une entreprise publique ou partielle, dans une
société d'économie mixte et, d'autre part, du produit de
la vente de ses participations.
1.3 Etapes de mobilisation des recettes non
fiscales
Au terme de l'article 4 du décret n° 0058 du 27
décembre 1995 portant création, organisation et fonctionnement de
la DGRAD5 et sans préjudice aux dispositions de la loi
n° 05/008 du 31 mars 2005, modifiant et complétant la loi n°
04/015 du 16 juillet 2004 fixant la nomenclature des actes
générateurs des recettes administratives, judiciaires, domaniales
et de participations, ainsi que leur modalité de perception, la
constatation et la liquidation des recettes non fiscales relèvent de la
compétence des services d'assiette6, tandis que
l'ordonnancement et le recouvrement sont effectués par la DGRAD en
collaboration avec les comptables des recettes7
L'encaissement s'effectue auprès des intervenants que
sont les banques commerciales, les autres institutions financières
agréées, les attachés financiers des
représentations diplomatiques de la République
Démocratique du Congo ainsi qu'auprès des comptables publics des
recettes ou des receveurs de la DGRAD dans les localités où les
intervenants financiers agréés ne sont pas
représentés8.
Les recettes encaissées par les intervenants financiers
pour le compte du Trésor Public doivent être reversées
intégralement dans le compte transitoire ouvert au nom du receveur de la
DGRAD, à la banque centrale ou ses succursales tant au niveau central
qu'en provinces, quarante huit heures après leur encaissement. Le
même délai maximum est requis entre le compte transitoire et le
compte général du Trésor.
L'assujetti est obligé de déposer une copie de
la preuve de paiement dûment approuvée par la DGRAD auprès
du comptable public du service d'assiette concerné pour comptabilisation
et apurement.
5 Décret n° 0058 du 27 décembre
1995 portant création, organisation et fonctionnement de la DGRAD, art.
4
6 Loi n° 05/008 du 31 mars 2005 modifiant et
complétant la loi n° 04/15 du 26 juillet 2004 fixant nomenclature
des actes générateurs des recettes administratives, judiciaires,
domaniales et de participations
7 Ministère du Budget, op. cit
8 Idem
Voici le circuit des recettes encadrées par la DGRAD
N°
|
Intervenant
|
Point de stationnement
|
Tâches
|
Timing
|
1
|
Agent du service d'assiette
|
Bureau du service d'assiette
|
Evaluer la matière taxable
|
|
2
|
Liquidateur du service d'assiette
|
Bureau du service d'assiette
|
- Vérifier la matière
taxable, calculer les
droits et émettre la note de débit ;
- Remplir la note de perception
|
|
3
|
Ordonnateur de la DGRAD
|
Bureau de l'ordonnancement de la DGRAD dans le service
d'assiette
|
Ordonnancer
|
24 hrs
|
4
|
Assujetti
|
Guichet de la banque agréée
|
Procéder au paiement et récupérer les
preuves de paiement
|
8 jrs
|
5
|
Banque agréée
|
Bureau agréé
|
Etablir le relevé et transmettre à la DGRAD
|
48 hrs
|
6
|
Banque centrale du Congo
|
Banque centrale du Congo
|
Niveler le compte du Trésor
|
48 hrs
|
7
|
Receveur de la DGRAD
|
DGRAD
|
Certifier l'encaissement
|
|
8
|
Comptable
|
Bureau du
comptable public principal chargé des recettes
|
Assurer la note de perception et passer les écritures
|
|
1.4 Services générateurs des recettes non
fiscales
Les services générateurs des recettes non
fiscales sont les différents ministères et autres administrations
centrales, qui sont chargés de faire d'une part, la constatation et
d'autre part, la liquidation de ces recettes.
Il s'agit des ministères suivants10 :
- Intérieur ;
- Affaires étrangères et coopération
internationale ; - Justice et Garde des sceaux ;
- Information et presse ;
9 Ministère du Budget, op. cit
10 Nomenclature des actes générateurs
des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations in
journal officiel de la République Démocratique du Congo,
numéro spécial, du 30 avril 2006
- Plan ;
- Finances ;
- Budget ;
- Economie nationale ;
- Industrie, petite et moyenne entreprises ;
- Mines ;
- Energie ;
- Commerce extérieur ;
- Recherche scientifique ;
- Portefeuille ;
- Agriculture ;
- Postes, téléphones et
télécommunications ;
- Travaux publics ;
- Transports et communications ;
- Culture et Arts ;
- Environnement ;
- Tourisme ;
- Affaires foncières ;
- Urbanisme et habitat ;
- Santé ;
- Enseignement supérieur et universitaire ;
- Enseignement primaire, secondaire et professionnel ;
- Travail et prévoyance sociale ;
- Affaires sociales ;
- Sports et loisirs
1.5 Procédure et étapes de recouvrement
des recettes non fiscales11
Les ordonnateurs de la DGRAD sont affectés
auprès des services d'assiettes, divisions provinciales ou services
publics pour exercer les missions de contrôle à posteriori des
opérations de constatation et de liquidation par les agents desdits
services.
Ils sont dotés des outils nécessaires pour
l'accomplissement de leur mission à savoir :
- un carnet de note de perception,
- l'arrêté interministériel fixant le taux
des droits, taxes et redevance correspondant à l'affectation de
l'ordonnateur.
11 Jacqueline NTANGA MULUMBA, Problématique
du recouvrement des recettes non fiscales : approche d'efficacité et de
performance - cas de la DGRAD/Kasaï Oriental, de 2003 à 2007,
Mémoire de Licence en Sciences Commerciales et Administratives, ISP -
Mbujimayi, Juillet 2009
Après avoir établi la note de perception, ce
dernier procède à un contrôle de conformité de fond
et de forme de cette constatation et ensuite l'inscrit dans le registre des
recettes ordonnancées.
1.5.1 le recouvrement à l'amiable
Le recouvrement à l'amiable, c'est le fait de recevoir les
recettes de l'Etat déjà ordonnancées à l'assujetti
dans un délai normal ou échéance prévue.
Ainsi pour faire le recouvrement, les étapes
ci-après sont requises :
a) Présentation de l'assujetti au guichet de la banque
centrale, muni des notes de perception dûment remplies par le service
taxateur de base et la DGRAD pour versement des droits dus au compte du
Receveur de la DGRAD.
b) Remise à l'assujetti par la Banque centrale ou la
DGRAD du bordereau de versement dûment certifié.
c) Délivrance à l'assujetti par le Receveur de
la DGRAD et/ou le comptable public principal des recettes, de l'acquis
libératoire sur présentation du bordereau de versement
accompagné de la note de perception.
d) Validation par la DGRAD des documents et actes
administratifs sur base de la quittance accompagnée du bordereau de
versement certifié par la banque. La validation s'effectuera par
l'apposition sur le document ou l'acte administratif, du cachet de la DGRAD
avec la mention VALIDATION ou par l'estampillage de la quittance de
perception.
1.5.2 Le recouvrement forcé
Le recouvrement forcé est fait aux assujettis ne
manifestant pas la bonne foi de s'acquitter des dettes envers l'Etat.
Etant donné que tout ordre de recettes fait l'objet
d'un recouvrement à l'amiable ou forcé, sauf exception tenant
à la nature ou à un caractère contentieux de la
créance ; le recouvrement forcé est toujours
précédé d'une tentative du recouvrement à
l'amiable.
Toutes les sommes dues à titres de droits, taxes et
redevances non payés dans le délai légal sont inscrites
dans l'état de restes à recouvrer.
Ainsi, avant toute poursuite en recouvrement forcé, le
service de recouvrement doit mettre en demeure les débiteurs
défaillants.
La preuve de paiement des dettes envers l'Etat est
constitué notamment de :
a) Pour le débiteur (assujetti)
- Le bordereau de versement et l'attestation de paiement pour le
règlement en espèce ;
- L'avis de débit et l'attestation de paiement pour le
règlement par voie scripturale lié soit à un ordre de
paiement ou soit à un bordereau de remise de titre ;
- La note de perception ou de versement émargée
par l'intervenant constituant la pièces comptable de prise en recettes
au niveau de comptable public.
b) Pour l'Etat
- Le relevé journalier de perception des recettes
publiques ;
- Le chèque certifié et barré unique ou
bordereau de versement établi par l'intervenant bancaire ou
financier.
1.5.2.1 Procédure du recouvrement
forcé
1.5.2.1.1 Rôle
Un document dressé par le receveur de la DGRAD et rendu
exécutoire par le visa du Directeur Général ou son
délégué, qui annonce le début de la
procédure de recouvrement forcé auprès des assujettis qui
ne se sont pas acquittés des droits, taxes et redevances
conformément aux textes légaux.
1.5.2.1.2 Avertissement extrait de rôle
C'est un document adressé à l'assujetti
reprenant toutes les informations contenues dans le rôle. Ce document est
établi pour informer l'assujetti de l'enrôlement de sa dette
envers l'Etat et l'ordonner expressément de s'en acquitter dans les 15
jours sous peine de poursuite.
Ce document est remis à l'assujetti ou à son
représentant moyennant accusé de réception.
1.5.2.1.3 Poursuite
Les poursuites en recouvrement de droits, taxes et redevances
ayant fait l'objet de rôle sont exercées, à la
requête du receveur compétent, par les agents de la DGRAD
revêtus de la qualité de Huissier par commission du
Ministère ayant la justice dans ses attributions.
En matière de recouvrement forcé des droits,
taxes et redevances dues au Trésor public à titre des recettes
administratives, judiciaires, domaniales et de participations, les poursuites
exercées à l'encontre des assujettis entraînent à
leur charge des frais proportionnels au montant des droits, taxes et redevances
(principal, majoration, accroissement) selon les pourcentages suivants :
Commandement
|
:
|
3%
|
Saisies
|
:
|
5%
|
Ventes
|
:
|
3%
|
Avant d'engager les poursuites et sauf au cas où il
jugerait qu'un retard peut mettre en péril les intérêts du
Trésor, le receveur de la DGRAD adresse à l'assujetti un dernier
avertissement l'invitant à payer dans les 15 jours.
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES
RECETTES ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, DOMANIALES ET DE PARTICIPATIONS
Section 1 : De la création de la DGRAD
Les recettes non fiscales de l'Etat contribuaient au Budget
général à raison de plus au moins 30 %. Cette contribution
a chuté jusqu'à atteindre à peine 2 % des recettes
courantes. Le gouvernement a alors décidé de créer un
service chargé de la collecte de ces recettes en laissant aux
administrations la gestion technique de leurs secteurs respectifs.
Ainsi, la DGRAD est chargée d'encadrer les recettes non
fiscales en assurant leur ordonnancement et leur recouvrement après
constatation et liquidation par les services d'assiette ou services
générateurs des recettes.
La Direction générale des recettes
administratives, judiciaires, domaniales et de participations a
été créée par le décret n° 0058 du 27
décembre 1995. Elle est née d'un constat de déliquescence
de l'administration fait par le gouvernement.
La structure de la DGRAD est décrite selon la logique
de ce décret n° 0058 du 27 décembre 1995 portant
création, organisation et fonctionnement de celle-ci. Il prévoit
deux structures, à savoir : le Directeur Général et les
Directions12.
La DGRAD jouit d'une autonomie administrative et
financière et son personnel est régi par le décret n°
0059 du 27 décembre 199513, pris conformément à
la loi n°81-003 du 17 juillet 1981 portant statut du personnel de
carrière des services publics de l'Etat14. Elle est
placée sous l'autorité directe du Ministre ayant les Finances
dans ses attributions.
L'organigramme de la DGRAD se présente de la
manière suivante :
2.1 Le Directeur Général
Le Directeur Général coordonne et supervise
l'ensemble des activités ; il assure la direction, gère le
personnel, les ressources financières ainsi que les biens meubles et
immeubles. Il dispose du pouvoir de coordination et peut reformer les
décisions issues de différentes directions.
Les directeurs généraux adjoints assistent le
Directeur général dans ses fonctions. Toutefois, il peut leur
déléguer une partie de ses attributions avec signature
subséquente.
12 Décret n°0058 du27 décembre
1995, op. cit
13 Décret n°0059 du 27 décembre
1995 portant règlement d'administration relatif au personnel de
carrière de la DGRAD
14 Loi n°81-003 du 17 juillet 1981 portant statut
du personnel de carrière des services publics de l'Etat
2.2 Les Directions
La DGRAD comprend, en dehors des directions provinciales dans
chacune de 11 provinces, des directions de l'administration centrale et deux
directions urbaines à Kinshasa.
2.2.1. Les Directions de l'administration centrale
Comme nous l'avons dit ci haut, la DGRAD comprend cinq directions
de l'administration centrale à savoir :
1. la Direction des Etudes et du Contentieux,
2. la Direction du Contrôle et de l'ordonnancement des
recettes administratives, judiciaires et de participations,
3. la Direction de Recouvrement et de suivi des régimes
d'exception,
4. la Direction du Contrôle et de l'ordonnancement des
recettes domaniales,
5. la Direction Administrative et des services
généraux.
Elle comprend en outre, une Direction de l'injection des services
rattachés au directeur général.
2.2.1. La Direction des Etudes et du Contentieux
Elle exécute ses tâches de la manière
suivante :
1. elle mène des études de nature à
améliorer l'organisation et le fonctionnement de la DGRAD,
2. elle élabore les projets de loi, de décret,
d'arrêté et d'instruction ou de circulaire,
3. elle instruit toutes les affaires contentieuses
résultant de l'activité de la DGRAD,
4. elle instruit les dossiers de débiteurs
défaillants devant faire ou faisant l'objet de poursuite en recouvrement
forcé conformément aux dispositions légales en vigueur
;
5. enfin, elle élabore les rapports d'activité
de la DGRAD.
Cette direction fonctionne avec un directeur secondé par
deux chefs de division qui sont :
a) la Division des études, de la législation et de
la réglementation qui compte, en son sein, le bureau de la
législation et de la réglementation,
b) la Division juridique et des contentieux, qui compte en son
sein, le bureau juridique et le bureau contentieux.
2.2.2 La Direction du contrôle de
l'ordonnancement des recettes administratives, judiciaires et de
participations
Cette Direction s'emploie ;
a) à contrôler, avant émission du titre
de perception, la régularité de toutes les opérations de
constatation et de liquidation des recettes administratives, judiciaires et de
participations et assurer, le cas échéant, les enquêtes et
investigations pour motiver la décision de renvoie pour redressement des
dossiers non conformes ;
b) à établir les notes de perception ;
c) à gérer la documentation de l'assiette des
dossiers individuels des assujetties. Cette Direction est dirigée par un
Directeur, elle est organisée en quatre divisions qui sont :
- Division des recettes administratives,
- Division des recettes judiciaires,
- Division des recettes de participations,
- Division de la documentation
2.2.3 La direction du contrôle et de
l'ordonnancement des recettes domaniales
Cette Direction a comme les attributions suivantes :
a) contrôler, avant émission du titre de
perception, la régularité de toutes les opérations de
constatation et de liquidation des recettes domaniales. Et de mener, le cas
échéant, les enquêtes et investigations pour motiver toute
décision de renvoie, pour redressement, des dossiers non conformes,
b) gérer la documentation de l'assiette et les
dossiers individuels des assujettis,
c) établir les notes de perception,
d) établir les statistiques des recettes
constatées et ordonnancées.
Elle comporte deux divisions dont la division contrôle et
ordonnancement et la division de la documentation. Ces divisions sont
subdivisées en quatre bureaux.
Il s'agit :
- du Bureau des ordonnancements,
- du Bureau du contrôle,
- du Bureau de gestion des dossiers et
- du Bureau des assujettis spécifiques.
2.2.4 La Direction du recouvrement et du suivi des
régimes d'exception
Cette Direction s'organise grâce à l'existence en
son sein de deux divisions de recouvrement et de la division de suivi des
régimes d'exception. Dirigée par un Directeur, elle a pour
mission :
1. de percevoir les sommes dues au trésor public au titre
des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations ;
2. de valider les actes et documents administratifs par
l'apposition des preuves et références de paiement des sommes
dues au trésor public ;
3. de gérer les dossiers des bénéficiaires
des régimes d'exception et d'évaluer le manque à gagner y
relatif ;
4. de gérer les recettes non recouvrées et de
mettre en demeure les débiteurs défaillants avant toute poursuite
en recouvrement forcé.
2.2.5 La Direction Administrative et des Services
Généraux
Cette Direction a pour fonction :
1. de gérer le personnel, les crédits, les biens
meubles et immeubles ;
2. d'assurer le traitement informatique des données.
S'agissant de la gestion du personnel, les dispositions sont
définies aux annexes 1 et 2 du décret n° 0059 du 27
décembre 1995 portant règlement d'administration relatif au
personnel de carrière de la DGRAD15.
Ce personnel est reparti en trois catégories d'emplois
;
1.a) Emplois de commandement :
- Directeur Général ;
- Directeur Général adjoint ;
- Directeur.
b) Autres emplois de commandement :
- Chef de Division ;
- Chef de Bureau.
2. Emploi de collaboration :
- Attaché de Bureau de 1ère classe (ATB1)
- Attaché de Bureau de 2ème classe (ATB2)
3. Emplois d'exécution :
- Agent de bureau de 1ère classe
- Agent de bureau de 2ème classe
- Agent auxiliaire de 1ère classe
15 Décret n°0059 du 27 décembre
1995, op. cit
- agent auxiliaire de 2ème classe - huissier
2.2.6. L'inspection générale des
services
Rattachée à la Direction administrative,
celle-ci vérifie les services tant centraux que régionaux
d'office ou sur demande du Directeur Général. Elle peut
être chargé de mission d'enquête et veille à
l'application régulière des lois et règlements en vigueur
et au respect des directives de la Direction Générale. Elle
soumet au Directeur Général les observations ou les mesures
visant à améliorer l'organisation et le fonctionnement des
services.
2.2.2. Les Directions Provinciales
Chaque province constitue une Direction, sauf la ville province
de Kinshasa qui en comprend deux (Kinshasa - Est et Kinshasa - Quest).
Ces Directions Provinciales sont chargées dans leurs
ressorts respectifs, des tâches non dévolues à
l'administration centrale concernant le personnel, les services
généraux, l'ordonnancement, le contentieux et le recouvrement.
Section 2 : Mission de la DGRAD
Découlant de la réforme initiée par le
ministère des finances dans le cadre de l'encadrement des recettes non
fiscales, sa mission consiste à :
- Contrôler avant l'émission des titres de
perception, toutes les opérations de constatation et de liquidation des
recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations telles
qu'effectuées au niveau des services d'assiettes ;
Ce contrôle débouche ensuite sur le renvoi pour
redressement auprès des services d'assiettes, tous les dossiers
entachés d'irrégularités (mal liquidés ou
liquidés avec irrégularités) ;
- Qrdonnancer et recouvrer toutes les recettes de son domaine ou
de sa compétence ;
- Proposer au projet d'amendement des textes se rapportant aux
recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations. Cette
mission est exécutée sur base de la loi n° 04/015 du 16
juillet 2004 fixant nomenclature des actes générateurs des
recettes administratives, judiciaires, domaniales et de
participations16 et leurs modalités de
perception telle que modifiée et complétée par la loi
n° 05/008 du 31 mars 200517.
Dans cette loi, on a reclassé les recettes de l'ex
Budget par Ordre (BDO) qui sont les recettes que percevaient certains
organismes pour leur propre financement et celle-ci ont été
reversées à la DGRAD ;
- Gérer les imprimés de valeur ainsi que les
imprimés administratifs, et ce, conformément à la
circulaire n° 005/CAB/MIN/FINANCES/2006 du 28 décembre 2006
relative à la gestion des imprimés ;
- Collecter les besoins en imprimés des valeurs ou
administratifs des services d'assiettes ;
- Elaborer le cahier spécial des charges à
soumettre au ministère ayant les
finances dans ses attributions pour transmission au conseil des
adjudicateurs ;
- Garder des imprimés de valeur après leur
réception de la commission ad hoc du
gouvernement ;
- Tenir la comptabilité matière conformément
au règlement général de la comptabilité publique
;
- Approvisionner les services d'assiettes en imprimés de
valeur et/ou administratifs via le comptable public ;
- Contrôler la conformité ou l'authenticité
des imprimés de valeur en circulation ; - Effectuer le suivi des
recettes générées par la vente de ces imprimés
Dans le cadre de sa mission d'exécution des recettes non
fiscales, la DGRAD procède en 4 phases que voici :
- La constatation
- La liquidation
- L'ordonnancement
- Le recouvrement
Les deux premières phases sont exécutées par
les services d'assiettes tandis que les deux dernières par la DGRAD.
La constatation consiste dans la vérification de
l'existence matérielle d'un fait générateur des recettes.
Lors de cette constatation, un procès verbal de constat de ce fait sera
établi.
La liquidation, quant à elle, consiste à calculer
la valeur de la taxe ou du fait générateur desdites recettes.
16 Loi n°04/015 du 16 juillet 2004, op. cit
17 Loi n°05/008 du 31 mars 2005, op.
cit
L'Ordonnancement, c'est le contrôle les
opérations effectuées par les services d'assiettes. Ici l'ordre
est donné pour un paiement éventuel d'une recette. L'ordre est
donné à l'assujetti de s'acquitter d'une recette
régulièrement liquidée.
Le recouvrement est le fait de percevoir une recette
ordonnancée.
Section 3 : Structure organique de la DGRAD Kasaï
Oriental
3.1 Organigramme de la DGRAD / Kasaï Oriental
1. Dir. Prov.
2. Secrét. de la D.P
3. Div Adm & Serv. Gén
4. Div Bud & finances
5. Div Et. & Cont.
6. Division Inspection Générale des Services
7. Div. de contrôle et ordo. des rec. adm.
8. Div. de contrôle et ordo. des rec. dom.
9. Div. de contrôle et ordo. des rec. judic.
10. Div. de
recouv.et de suivi des régimes
d'except°
11. Bureau de gestion du personnel
12. Bureau des services généraux
13. Bureau de gestion des imprimés
de valeur
14. Bureau Etudes
15. Bureau Contentieux
18. Bureau chargé de contrôle des Recettes
judiciaires
17. Bureau chargé de contrôle des Recettes
adm.
16. Bureau chargé de contrôle des Recettes
domaniales
19. Bureau de recettes adm A
20. Bureau de recettes adm B
21. Bureau des recet. dom.
22. Bureau des recet. jud.
23. Bureau de recouvr.
24. Bureau des régimes d'exception
Source : Division de l'Administration et Services
généraux
Légende
La DGRAD Kasaï Oriental est dirigée par un directeur
provincial, assisté par le secrétariat exécutif. Il est
subordonné par 8 divisions qui sont :
1) Directeur Provincial
2) Secrétariat de la Direction Provinciale
3) Division administrative et Services Généraux
;
4) Division Budget & Finances
5) Division d'Etudes et Contentieux ;
6) Division de l'Inspection Générale des Services
;
7) Division du Contrôle et de l'Ordonnancement des
Recettes Administratives ;
8) Division du Contrôle et de l'Ordonnancement des
Recettes Domaniales ;
9) Division du Contrôle et de l'ordonnancement des
Recettes Judiciaires
10) Division du Recouvrement et de Suivi des Régimes
d'exceptions ;
11) Bureau de Gestion du Personnel
12) Bureau des Services Généraux
13) Bureau de gestion des imprimés de valeur 14)Bureau
Etudes
15)Bureau Contentieux
16) Bureau chargé de Contrôle des Recettes
Administratives
17) Bureau chargé de Contrôle des Recettes
Judiciaires
18) Chef de bureau de Recettes Administratives A
19) Chef de bureau de Recettes Administratives B
20) Chef de bureau des Recettes Domaniales
21) Chef de bureau des Recettes Judiciaires
22) Chef de bureau de Recouvrement
23) Chef de bureau des Régimes d'Exception
3.2 Description de l'organigramme de la DGRAD Kasaï
Oriental
3.2.1 Directeur Provincial
Le Directeur Provincial supervise la DGRAD Kasaï Oriental
et coordonne toutes les activités de la direction provinciale des
recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations.
Il gère d'une part les ressources et d'autre part les
ressources financières ainsi que les biens meubles et immeubles.
3.2.2 Division de l'Administration et des Services
Généraux
La Division de l'Administration et des Services
Généraux est chargée de :
- La gestion du personnel, des crédits, des biens meubles
et immeubles ; - Assurer le traitement informatique des données.
Elle comprend le bureau de paie, le bureau social et le bureau de
surveillance des équipements.
3.2.3 Division d'Etudes et Contentieux Cette division
est chargée de :
- Mener les études de nature à améliorer
l'organisation et le fonctionnement de la Direction Provinciale des Recettes
Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations,
- Elaborer les projets des lois, des décrets,
d'arrêté et d'instructions ou de circulaires,
- Instruire les dossiers soumis au Directeur Provincial ou
évoqués par lui,
- Instruire tous les contentieux résultant de
l'activité de la direction provinciale,
- Instruire et suivre les dossiers des débiteurs
défaillants devant faire l'objet d'un
recouvrement forcé,
- Elaborer les rapports d'activités de la direction
provinciale.
3.2.4 Division du Budget et des Finances
La division du budget et des finances a pour rôle
l'élaboration et l'exécution du budget interne de la DGRAD.
Elle procède à la recherche des ressources
financières et propose à la direction provinciale l'affectation
de ces ressources.
Elle tient, en outre, les livres comptables, conformément
à la législation et réglementation en vigueur.
3.2.5 Division de Contrôle et Ordonnancement des
recettes administratives :
Elle est chargée du contrôle et de l'ordonnancement
des recettes administratives. Elle est secondée par les deux bureaux de
recette A et B.
3.2.6 Division du contrôle et de l'ordonnancement
des recettes judiciaires
Cette division s'occupe du contrôle ainsi que de
l'ordonnancement des recettes judiciaires.
3.2.7 Division du contrôle et de l'ordonnancement
des recettes domaniales
La direction actuelle a comme attributions :
- contrôler, avant émission du titre de perception,
la régularité de toutes les
opérations de constatation et de liquidation des recettes
domaniales. Et de
mener, le cas échéant, les enquêtes et
investigations qu'appelle la motivation de
toute décision de renvoie, pour redressement, des dossiers
non conformes, - gérer la documentation de l'assiette et les dossiers
individuels des assujettis, - établir les notes de perception,
- établir les statistiques des recettes
constatées et ordonnées. Elle comporte deux divisions dont la
division contrôle et ordonnancement et la division de la documentation.
Ces divisions sont subdivisées en quatre bureaux. Il s'agit du bureau
des ordonnancements, du bureau du contrôle, du bureau de gestion des
dossiers et enfin du bureau des assujettis spécifiques.
3.2.8 Division du recouvrement et du suivi des
régimes d'exception
Cette division s'organise grâce à l'existence ne son
sein de deux divisions de recouvrement et de la division de suivi des
régimes d'exception. Elle a pour mission :
- de percevoir les sommes dues au trésor public au titre
des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation ;
- de valider les actes et documents administratifs par
l'apposition des preuves et références de paiement des sommes
dues au trésor public ;
- de gérer les dossiers des bénéficiaires
des régimes d'exception et d'évaluer le maque à gagner y
relatif ;
- de gérer les recettes non recouvrées et de mettre
en demeure les débiteurs défaillant avant toute poursuite en
recouvrement forcé.
3.2.9 Division de l'Inspection Générale
des services
Cette division est chargée du contrôle externe et
interne aux niveaux de différentes divisions et fait des recommandations
à celles-ci pour améliorer la qualité de ces services.
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Section 1 : Présentation des données
Tableau I. : Situation des assignations et recettes de
2008 exprimées en franc congolais
Mois
|
Recettes assignées (FC)
|
Recettes recouvrées (FC)
|
Janvier
|
25.000.000,00
|
15.208.064,00
|
Février
|
55.000.000,00
|
33.498.614,00
|
Mars
|
49.000.000,00
|
40.924.780,00
|
Avril
|
50.000.000,00
|
47.120.564,00
|
Mai
|
36.000.000,00
|
26.355.330,00
|
Juin
|
54.000.000,00
|
53.558.094,00
|
Juillet
|
30.000.000,00
|
115.595.914,00
|
Août
|
74.000.000,00
|
33.860.636,50
|
Septembre
|
38.000.000,00
|
18.743.897,00
|
Octobre
|
35.000.000,00
|
42.458.126,78
|
Novembre
|
57.000.000,00
|
39.748.434,00
|
Décembre
|
66.000.000,00
|
16.378.983,00
|
Total
|
569.000.000,00
|
483.451.437,28
|
Source : Division d'Etudes et Contentieux - DGRAD / Kasaï
oriental
Il ressort du tableau n° 1 que les assignations des
recettes non fiscales pour 2008 à la DGRAD Kasaï Oriental se
chiffrent à 569.000.000,00 francs congolais. Les assignations les plus
élevées se situent au mois d'août 2008 avec 74.000.000,00
francs congolais et les plus faibles au mois de janvier 2008 avec 25.000.000,00
francs congolais.
Les recettes recouvrées sont, quant à elles, de
l'ordre de 483.451.437,28 francs congolais dont 115.595.914,00 recouvrés
au mois de juillet 2008 comme recettes les plus élevées et
15.208.064,00 francs congolais comme recouvrement le plus faible en janvier
2008.
Tableau II. : Situation des assignations et recettes de
2009 exprimées en francs congolais
Mois
|
Recettes assignées (FC)
|
Recettes recouvrées (FC)
|
Janvier
|
81.000.000,00
|
16.959.092,00
|
Février
|
178.000.000,00
|
33.341.409,00
|
Mars
|
158.000.000,00
|
37.841.241,00
|
Avril
|
162.000.000,00
|
22.136.759,00
|
Mai
|
116.000.000,00
|
30.128.705,00
|
Juin
|
175.000.000,00
|
30.735.176,00
|
Juillet
|
97.000.000,00
|
36.546.061,95
|
Août
|
239.000.000,00
|
59.033.195,00
|
Septembre
|
123.000.000,00
|
46.017.482,00
|
Octobre
|
113.000.000,00
|
42.442.355,00
|
Novembre
|
184.000.000,00
|
100.678.666,21
|
Décembre
|
214.000.000,00
|
69.372.574,00
|
Total
|
1.840.000.000,00
|
525.232.716,16
|
Source : Division d'Etudes et Contentieux - DGRAD / Kasaï
oriental
En 2009, les assignations des recettes non fiscales sont de
l'ordre de 1.840.000.000,00 francs congolais et les recettes recouvrées
525.232.716,16 francs congolais. Les assignations les plus
élevées sont observées en août 2009 et les plus
faibles en janvier 2009. Pour ce qui est des recettes les plus
élevées, elles sont de l'ordre de 100.678.666,21 francs congolais
et sont recouvrées au mois de novembre 2009 et les plus faibles
16.959.092,00 francs congolais au mois de janvier 2009.
Tableau III. : Situation des assignations et recettes de
2010 exprimées en francs congolais
Mois
|
Recettes assignées (FC)
|
Recettes recouvrées (FC)
|
Janvier
|
44.266.054,05
|
44.266.054,05
|
Février
|
63.868.911,54
|
66.625.878,00
|
Mars
|
85.800.000,00
|
98.809.987,00
|
Avril
|
85.800.000,00
|
88.819.160,74
|
Mai
|
82.737.500,00
|
76.064.458,70
|
Juin
|
175.800.000,00
|
169.798.122,17
|
Juillet
|
182.300.000,00
|
101.669.513,00
|
Août
|
108.800.000,00
|
178.756.538,84
|
Septembre
|
122.800.000,00
|
71.023.794,05
|
Octobre
|
103.800.000,00
|
57.175.331,99
|
Novembre
|
141.800.000,00
|
89.775.993,00
|
Décembre
|
128.421.534,00
|
82.490.843,82
|
Total
|
1.326.193.999,59
|
1.125.275.675,36
|
Source : Division d'Etudes et Contentieux - DGRAD / Kasaï
oriental
Les recettes assignées en 2010 étaient de
l'ordre de 1.326.193.999,59 francs congolais et les recettes recouvrées
1.125.275.675,36 francs congolais. Les assignations les plus
élevées se situent au mois de juillet 2010 avec 182.300.000,00
francs congolais et les plus faibles au mois de janvier 2010 avec 44.266.054,05
francs congolais.
Les recettes recouvrées les plus élevées
sont de l'ordre de 169.798.122,17 francs congolais. Elles se situent au mois de
juin tandis que les recettes les plus faibles sont de 44.266.054,05 francs
congolais et se situent au mois de janvier 2010.
Section 2 : Analyse de la tendance des recettes et
interprétation
Tableau IV. : Situation des recettes assignées et
recouvrées en 2008 en francs congolais
Mois
|
Recettes assignées (FC)
|
Recettes recouvrées (FC)
|
Ecarts
|
Taux d'exécution
|
Janvier
|
25.000.000,00
|
15.208.064,00
|
-9.791.936,00
|
60,83 %
|
Février
|
55.000.000,00
|
33.498.614,00
|
-21.501.386,00
|
60,91 %
|
Mars
|
49.000.000,00
|
40.924.780,00
|
-8.075.220,00
|
83,52 %
|
Avril
|
50.000.000,00
|
47.120.564,00
|
-2.879.436,00
|
94,24 %
|
Mai
|
36.000.000,00
|
26.355.330,00
|
-9.644.670,00
|
73,21 %
|
Juin
|
54.000.000,00
|
53.558.094,00
|
-441.906,00
|
99,18 %
|
Juillet
|
30.000.000,00
|
115.595.914,00
|
85.595.914,00
|
385,32 %
|
Août
|
74.000.000,00
|
33.860.636,50
|
-40.139.363,50
|
45,76 %
|
Septembre
|
38.000.000,00
|
18.743.897,00
|
-19.256.103,00
|
49,33 %
|
Octobre
|
35.000.000,00
|
42.458.126,78
|
7.458.126,78
|
121,31 %
|
Novembre
|
57.000.000,00
|
39.748.434,00
|
-17.251.566,00
|
69,73 %
|
Décembre
|
66.000.000,00
|
16.378.983,00
|
-49.621.017,00
|
24,82 %
|
Total
|
569.000.000,00
|
483.451.437,28
|
-85.548.562,72
|
84,97 %
|
Tableau élaboré par nous-même
Nous constatons dans ce tableau que le taux d'exécution
des recettes le plus élevé est de 385,32 % et se situe au mois de
juillet 2008 tandis que le moins élevé est de 24,82% au mois de
décembre de la même année.
Seuls le mois de juillet 2008 dégage un écart
favorable de 85.595.914,00 francs congolais et le mois d'octobre 2008 qui
accuse un écart de 7.458.126,78 francs congolais.
Pour l'année 2008, les assignations n'ont pas
été atteintes, ce qui dégage une moins value de
85.548.562,72 francs congolais soit d'exécution de 84,97 %.
Figure 1 : Taux d'exécution des recettes
recouvrées en 2008 en francs congolais
Taux d'execution
|
450,00 400,00 350,00 300,00 250,00 200,00 150,00 100,00
50,00
0,00
|
|
|
|
|
Série1
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
Il ressort de cette figure que le taux d'exécution des
recettes le plus élevé est de 385,32% et a été
enregistré au mois de juillet 2008 suivi du mois d'octobre 2008 qui a
dépassé les assignations avec 7.458.126,78 francs congolais qui
représente un taux d'exécution de 121,31 % alors c'est le mois de
décembre qui accuse le taux le plus faible soit 24,82 %.
Tableau V : Situation des recettes assignées et
recouvrées en 2009 en francs congolais
Mois
|
Recettes assignées (FC)
|
Recettes recouvrées (FC)
|
Ecarts
|
Taux d'exécution (%)
|
Janvier
|
81.000.000,00
|
16.959.092,00
|
-64.040.908,00
|
20,94 %
|
Février
|
178.000.000,00
|
33.341.409,00
|
-144.658.591,00
|
18,73 %
|
Mars
|
158.000.000,00
|
37.841.241,00
|
-120.158.759,00
|
23,95 %
|
Avril
|
162.000.000,00
|
22.136.759,00
|
-139.863.241,00
|
13,66 %
|
Mai
|
116.000.000,00
|
30.128.705,00
|
-85.871.295,00
|
25,97 %
|
Juin
|
175.000.000,00
|
30.735.176,00
|
-144.264.824,00
|
17,56 %
|
Juillet
|
97.000.000,00
|
36.546.061,95
|
-60.453.938,05
|
37,68 %
|
Août
|
239.000.000,00
|
59.033.195,00
|
-179.966.805,00
|
24,70 %
|
Septembre
|
123.000.000,00
|
46.017.482,00
|
-76.982.518,00
|
37,41 %
|
Octobre
|
113.000.000,00
|
42.442.355,00
|
-70.557.645,00
|
37,56 %
|
Novembre
|
184.000.000,00
|
100.678.666,21
|
-83.321.333,79
|
54,72 %
|
Décembre
|
214.000.000,00
|
69.372.574,00
|
-144.627.426,00
|
32,42 %
|
Total
|
1.840.000.000,00
|
525.232.716,16
|
-1.314.767.283,84
|
28,55 %
|
Tableau élaboré par nous-même
Ce tableau nous montre que le taux d'exécution le plus
considérable, soit 54,72 % est enregistré au mois de novembre
2009 et le taux le moins significatif soit 13,66 % au mois d'avril 2009.
Aucun mois n'a atteint les assignations et dans l'ensemble
pour l'année 2009, la DGRAD a accusé un écart
défavorable de l'ordre de 1.314.767.283,84 francs congolais. Ce qui
représente un taux d'exécution de 28,55% par rapport aux
objectifs assignés qui se chiffrent à 1.840.000.000,00 francs
congolais.
Figure 2 : Taux d'exécution des recettes
recouvrées en 2009 en francs congolais
Taux d'execution
|
60,00 50,00 40,00
|
|
|
|
30,00
|
|
Série1
|
20,00 10,00 0,00
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
Nous remarquons sur la figure ci-dessus que le taux
d'exécution le plus élevé a été
réalisé au mois de novembre 2009 tandis que le plus faible a
été enregistré au mois d'avril 2009. Dans l'ensemble,
aucun mois de l'année 2009 n'a atteint les recettes assignées.
Tableau VI : Situation des recettes assignées et
recouvrées en 2010 en francs congolais
Mois
|
Recettes assignées (FC)
|
Recettes recouvrées (FC)
|
Ecarts
|
Taux d'exécution (%)
|
Janvier
|
44.266.054,05
|
44.266.054,05
|
0,00
|
100,00 %
|
Février
|
63.868.911,54
|
66.625.878,00
|
2.756.966,46
|
104,32 %
|
Mars
|
85.800.000,00
|
98.809.987,00
|
13.009.987,00
|
115,16 %
|
Avril
|
85.800.000,00
|
88.819.160,74
|
3.019.160,74
|
103,52 %
|
Mai
|
82.737.500,00
|
76.064.458,70
|
-6.673.041,30
|
91,93 %
|
Juin
|
175.800.000,00
|
169.798.122,17
|
-6.001.877,83
|
96,59 %
|
Juillet
|
182.300.000,00
|
101.669.513,00
|
-80.630.487,00
|
55,77 %
|
Août
|
108.800.000,00
|
178.756.538,84
|
69.956.538,84
|
164,30 %
|
Septembre
|
122.800.000,00
|
71.023.794,05
|
-51.776.205,95
|
57,84 %
|
Octobre
|
103.800.000,00
|
57.175.331,99
|
-46.624.668,01
|
55,08 %
|
Novembre
|
141.800.000,00
|
89.775.993,00
|
-52.024.007,00
|
63,31 %
|
Décembre
|
128.421.534,00
|
82.490.843,82
|
-45.930.690,18
|
64,23 %
|
Total
|
1.326.193.999,59
|
1.125.275.675,36
|
-200.918.324,23
|
84,85 %
|
Tableau élaboré par nous-même
Il ressort dans ce tableau des assignations et recettes non
fiscales de 2010 que le taux d'exécution le plus élevé est
enregistré au mois d'août avec 164 % tandis que le taux moins
élevé est de 55,77 % au mois de juillet.
En dehors du mois de janvier, février, mars, avril et
août 2009, les restes des mois n'ont pas atteint les recettes
assignées. Ce qui dégage un écart défavorable de
200.918.324,23 francs congolais représentant un taux d'exécution
de 84,85 % par rapport aux assignations annuelles.
Figure 3 : Taux d'exécution des recettes
recouvrées en 2010
Taux d'execution
|
180,00 160,00 140,00 120,00 100,00 80,00 60,00 40,00 20,00
0,00
|
|
|
|
|
Série1
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
Dans cette figure n° 3, nous constatons que le taux
d'exécution le plus élevé a été
observé au mois d'août 2010 et le taux le moins
élevé au mois de juillet 2010.
La DGRAD Kasaï Oriental a réalisé les recettes
assignées pour le mois de janvier 2010. Ce qui représente un taux
d'exécution de 100%
Taux d'execution
450,00
400,00
250,00
200,00
350,00
300,00
150,00
100,00
50,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mois
Variation des recettes
non fiscales en 2008 Variation des recettes
non fiscales en 2009 Variations des recettes
non fiscales en 2010
Figure 4 : Variation des recettes non fiscales
réalisées de 2008 à 2010 par la DGRAD Kasaï
Oriental
SUGGESTIONS
Après analyse et interprétation des données,
il ressort de notre étude que :
- Les assignations de l'année 2008 sont de l'ordre de
569.000.000 francs congolais. Les recettes recouvrées sont
483.451.437,28 francs congolais, soit un taux de réalisation de 84,96%.
L'écart entre les assignations et les réalisations est de
85.548.562,72 francs congolais. Au cours de cette année, il a
été observé que la performance réalisée au
mois de juillet 2008 avec 115.595.914 francs congolais, soit 350%, tandis que
le taux le moins est de 24,82 % et représente les recettes de 49.621.017
francs congolais.
- Les assignations de l'année 2009 se chiffre à
1.840.000.000 francs congolais alors que les réalisations
s'élèvent à 525.232.716,16 francs congolais avec un
écart de 1.314.767.283,84 francs congolais. Le taux d'exécution
le plus élevé est de 55 % et a été observé
au mois de novembre 2009 avec 100.678.666,21 francs congolais alors que les
assignations étaient de 184.000.000 francs congolais.
- En 2010, les assignations étaient de 1.326.193.999,59
francs congolais alors que les recettes réalisées se chiffraient
à 1.125.275.675,36 francs congolais représentant 84,85 % des
assignations. Il faut noter un écart se chiffrant à
200.918.324,23 francs congolais.
Plusieurs raisons expliquent la difficulté dans la
mobilisation des recettes non fiscales. Nous citons :
1) La délocalisation de quelques opérateurs
économiques vers les autres provinces que la Kasaï Oriental ;
2) Le manque de culture fiscale au niveau des opérateurs
économiques et assujettis dans notre province ;
3) Le déficit de communication entre les services
taxateurs et la DGRAD ;
4) La faille et la minoration des taxes ;
5) La périodicité non exprimé
expressément dans certains arrêtés interministériels
et circulaires ;
6) Le favoritisme et le clientélisme dans le traitement
de certains dossiers ;
7) Le manque de moyens de transport des agents affectés
au recouvrement ;
Eu égard à ce qui précède, nous
recommandons
1) A la DGRAD :
a. La sensibilisation des opérateurs économiques
et autres débiteurs au civisme fiscal afin d'optimiser les recettes non
fiscales ;
b. L'harmonisation des points de vue entre les services
d'assiettes et la DGRAD ;
2) Au ministère des finances :
a. La clarification de la périodicité des actes
tels que repris dans certains arrêtés pour éviter toute
ambiguïté.
CONCLUSION
Nous voici arrivé à la fin de notre travail
« Etude de la mobilisation des recettes non fiscales dans une régie
financière s'est appliquée à la DGRAD Kasaï Oriental.
Elle s'est étalée sur la période allant de 2008 à
2010, soit 3 ans. Ce travail est subdivisé en trois chapitres :
Dans le chapitre 1, nous avons défini les
différents concepts relatifs aux recettes non fiscales.
Dans le chapitre 2, nous avons présenté la
structure générale de la DGRAD ainsi que le fonctionnement de la
DGRAD Kasaï Oriental.
Le chapitre 3 de notre travail a été
consacré à la présentation de différentes
données récoltées à la DGRAD, l'analyse et
l'interprétation des résultats.
Les graphiques de différentes recettes fiscales
réalisées au cours de cette période ont été
présentés ainsi que leur variation.
Ce que nous pouvons noter c'est que le ministère des
finances rétrocède 5 % en faveur des Ministères et
Services générateurs, en plus de celle reconnue à la DGRAD
pour son fonctionnement, en vue d'encourager lesdites structures dans l'effort
d'optimisation des recettes non fiscales.
Outre la rétrocession de 5 % sur toutes les recettes
réalisées allouées à la DGRAD pour son
fonctionnement, le Trésor Public rétrocède
également 5 % des recettes au service générateur desdites
recettes, notamment pour l'octroi des primes d'encouragement à ses
agents.
Dans le cas de dépassement des assignations par la
direction provinciale de la DGRAD, le montant représentant les 20% de la
différence des assignations et des réalisations lui sont
également accordés comme bonus.
La DGRAD a pour mission l'ordonnancement et le recouvrement
des recettes préalablement constatées et liquidées par les
services d'assiettes communément appelés services
générateurs ou poseurs d'actes. Cette régie
financière a atteint les assignations budgétaires remarquables au
cours de l'année 2009.
En 2010, une bonne variation des recettes non fiscales a
été observée.
Les recettes non fiscales ont été
maximisées respectivement au mois de juillet 2008 avec 351,52%, au mois
d'octobre 2008 avec 121,31%, en janvier 2010 avec 100%, en mars 2010 avec
115,16%, en avril 2010 avec 103,52% et en août 2010 avec 164,30%.
L'année 2010 a été marquée par l'atteinte des
résultats les plus performants de la période qui constitue notre
analyse.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BAKANDEJA wa MPUNGU, Droit des Finances publiques,
éd. Noraf, Kinshasa, 1997
2. DUVERGER MAURICE, Les finances publiques, PUF, Paris
1988
3. LUHONGE KABINDA & alii, Les Codes Larciers de la
République Démocratique du Congo, Droit fiscal, Tome V,
Edition 2003
4. NGUYEN CHANHTAM et Alii, Lexique de Droit des affaires
zaïrois, CNRP, Kinshasa, 1972
5. VAN LIERDE C., Notions de législation sociale,
finances publiques et droit de travail, CRP, Kinshasa, 1984
II. WEBOGRAPHIE
1. BIFUMA NSOMPI Dieudonné, La faiblesse du
système fiscal de la République Démocratique du Congo, in
Digtalcongo.net,
http://www.digtalcongo.net/article/45732
2. KILAPI Willy, Mobilisation des recettes non fiscales par les
services publics, in l'Observateur,
http://www.lobservateur.cd/index.php?option
=com_content&view=article&id=
212:mobilisation-des-recettes-nonfiscales-par-les-services-publics&catid=45:
economie&Itemid=65
III. TFC & MEMOIRES
1. KELA CIAMALA Aimée Kelly, Problématique de
recouvrement des recettes judiciaires et son impact dans la maximisation des
recettes non fiscales à la DGRAD Kasaï Oriental, Mémoire de
Licence en Sciences Commerciales et Administratives, ISP - MJM, année
académique 2008 - 2010
2. LUAMBO MAKANZU François, L'apport des recettes
judiciaires dans la mobilisation des recettes non fiscales en
République
Démocratique du Congo : Cas de la DGRAD de 2002
à 2006, 2ème Licence Sciences Commerciales et de
Gestion, Université Ouverte, Campus de Matadi, Année
Académique 2008 - 2009
3. NTANGA MULUMBA Jacqueline, Problématique du
recouvrement des recettes non fiscales : approche d'efficacité et
performance - cas de la DGRAD/Kasaï Oriental, de 2003 à 2007,
Mémoire de Licence en Sciences Commerciales et Administratives, ISP -
MJM, année académique juillet 2009
4. SAFALI Evariste, Le poids des recettes non fiscales sur
les revenus publics au Rwanda » a été effectué dans
le district de Gicumbi, Institut Polytechnique de Byumba (I.P.B.) - Ao en
Comptabilité,
IV. AUTRES SOURCES
1. Ministère du Budget, Circulaire n°
001/CAB/MIN/BUDGET/2010 du 03 janvier 2010 contenant les instructions relatives
à l'exécution du budget de l'Etat pour l'exercice 2010, Kinshasa,
Janvier 2010
2. Décret n° 0058 du 27 décembre 1995 portant
création, organisation et fonctionnement de la DGRAD
3. Loi n° 05/008 du 31 mars 2005 modifiant et
complétant la loi n° 04/15 du 26 juillet 2004 fixant nomenclature
des actes générateurs des recettes administratives, judiciaires,
domaniales et de participations
4. Nomenclature des actes générateurs des
recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations in
journal officiel de la République Démocratique du Congo,
numéro spécial, du 30 avril 2006
5. Décret n°0059 du 27 décembre 1995 portant
règlement d'administration relatif au personnel de carrière de la
DGRAD
6. Loi n°81-003 du 17 juillet 1981 portant statut du
personnel de carrière des services publics de l'Etat
7. Loi n°04/015 du 16 juillet 2004
8. Loi n°05/008 du 31 mars 2005
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
AVANT PROPOS III
INTRODUCTION 1
I. PROBLEMATIQUE 1
II. HYPOTHESE DE L'ETUDE 3
III. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3
IV. DELIMITATION DU SUJET 3
V. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 4
VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4 CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS
GENERALES SUR LES RECETTES NON
FISCALES ET LEUR APPLICATION 5
1.1 Définition des recettes non fiscales 5
1.2 Types de recettes non fiscales 5
a. Le domaine public 6
b. Le domaine privé 6
1.3 Etapes de mobilisation des recettes non fiscales 7
1.4 Services générateurs des recettes non fiscales
8
1.5 Procédure et étapes de recouvrement des
recettes non fiscales 9
1.5.1 le recouvrement à l'amiable 10
1.5.2 Le recouvrement forcé 10
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES
RECETTES
ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, DOMANIALES ET DE PARTICIPATIONS
13
Section 1 : De la création de la DGRAD 13
2.1 Le Directeur Général 13
2.2 Les Directions 14
Section 2 : Mission de la DGRAD 17
Section 3 : Structure organique de la DGRAD Kasaï Oriental
20
3.1 Organigramme de la DGRAD / Kasaï Oriental 20
3.2 Description de l'organigramme de la DGRAD Kasaï Oriental
22
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET
INTERPRETATION
DES RESULTATS 24
Section 1 : Présentation des données 24
Section 2 : Analyse de la tendance des recettes et
interprétation 27
SUGGESTIONS 34
CONCLUSION 36
BIBLIOGRAPHIE 38
TABLE DE MATIERES 40
|