à‰tude de dimensionnement et planification d'un réseau d'accès WCDMA 3G( Télécharger le fichier original )par Mohamed Lamine CAMARA Institut supérieur d'informatique de Dakar (ISI) - Master en télécommunications 2008 |
I . 3 . SPECTRE DES F R E Q U E N C E S
I . 3 . 1 . M E T H O D E S D E D U P L E X A G E
I . 3 . 1 . 1 . TECHNIQUES D ' A C C E S MULTIPLES
I . 3 . 1 . 2 . L E S CODES D ' E T A L E M E N T UTILISES E N U T R A
I . 3 . 1 . 5 . T E C H N I Q U E S U T I L I S E E S E N C D M A POUR PALLIERL E S DEGRADATIONS D U SIGNAL
I . 4 . L ' A R C H I T E C T U R E E T L A STRUCTURE
DES
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Tableau 5 : Capacité UE signalées à l'UTRAN lors de l'établissement d'une connexion RRC
Figure 8 : Les terminaux bimodes UMTS/GSM
I . 4 . 2 . 1 . 2 . L E S INTERFACES RADIOS
L'UTRAN est composé de 4 interfaces radio qui permettent de faire dialoguer entre eux des équipements fournis par des constructeurs différents :
· Interface Uu
· Interface Iu
· Interface Iub
· Interface Iur
Ces trois dernières interfaces utilisent la technologie ATM et sont normalisées. Permettant par conséquent de faire dialoguer entre eux des équipements fournis par des constructeurs différents. Ceci offre aux opérateurs des degrés de liberté supplémentaires dans le choix de leurs fournisseurs d'équipements de réseaux.
Figure 9 : Les Interfaces du RAN
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Tableau 6 : Description des interfaces de l'UTRAN et leur équivalence fonctionnelle avec les
interfaces du BSS GSMI . 4 . 2 . 1 . 3 . S O U S - S Y S T E M E D U R E S E A U RADIO ( R N S )
L'UTRAN est composé d'un ensemble de sous-système du réseau radio nommés RNS. L'équivalent fonctionnel du RNS en GSM est le sous-système radio BSS (Base station Sub-system). Un RNS est constitué d'un contrôleur du réseau radio (RNC pour Radio Network Controller) et d'un ou plusieurs noeuds B (Station de base) qu'il contrôle via l'interface Iub.
· L E C O N T R O L E U R D U R E S E A U RADIO ( R N C )
Le RNC équivaut au contrôleur de station de base utilisé en GSM (BSC). Il est directement relié à un Node B (CRNC : Controlling RNC). Il est responsable du contrôle de charge et du contrôle de la congestion des cellules correspondant à ces Nodes B. Il loge des fonctionnalités de niveau 2 et 3 du modèle OSI. Parmi ses rôles principaux, on peut citer :
· Contrôle de puissance et Handover (changement du canal physique lorsqu'on se déplace) ;
· Contrôle d'admission des mobiles au réseau et la gestion de la charge
· Allocation des codes CDMA et la congestion des différents Node B ;
· Sequencement de la transmission de données en mode paquet ;
· La combinaison/distribution des signaux provenant ou allant vers différents Nodes B dans une situation de macro diversité ;
· Contrôle et gère les ressources pour définir les procédures de communication entre mobiles (par l'intermédiaire des Nodes B) et le réseau.
Selon son rôle fonctionnel, le RNC est dénommé CRNC, SRNC ou DRNC, ces trois rôles ont été introduits afin de gérer les handovers inter-RNC. Un même équipement RNC est capable de tenir ces trois rôles.
· NODE B ( N OE U D D ' A C C E S U T R A N )
Le terme noeud B (Node B) représente le noeud d'accès à l'UTRAN, c'est une passerelle de communication entre l'UE et le RNC ou un ensemble de station de base (BS) et de contrôleurs de site qui sont chargés en outre de gérer la macro diversité. Chaque cellule est gérée par un seul Node B, cependant si l'on utilise dans le Node B des antennes sectorielles, plus d'une cellule ou secteur peuvent être desservis par un même Node B apte à supporter la technologie UTRA/FDD ou UTRA/TDD. Il peut cohabiter avec une station de base GSM pour minimiser les coûts d'infrastructure. Il assure les fonctions suivantes :
· Gestion de la couche physique (entrelacement, égalisation, codage et décodage canal pour la correction d'erreurs, de l'adaptation du débit et de la modulation QPSK, contrôle de puissance)
· Assure la transmission et la réception radio entre l'UTRAN et un ou plusieurs équipements usagers qui se trouvent dans la cellule ou les secteurs qu'il couvre.
· Combinaison des signaux issus de plusieurs secteurs d'un même Node B
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Figure 10 : Equipements Node B et RNC pour NOKIA
Le réseau coeur (CN) permet à l'usager de communiquer à l'intérieur d'un même réseau de téléphonie mobile et assure l'interconnexion de ce dernier avec des réseaux internes ou externes, fixes ou mobiles, numériques ou analogiques et alloue les ressources radio et regroupe l'ensemble des équipements assurant les fonctions tels que :
· Gestion des appels (établissement, fin, modification) ;
· Facturation et la gestion de l'itinérance (Roaming 3G-2G) ;
· Gestion des services souscrits par un abonné ;
· Contrôle de sécurité (authentification, intégrité, etc.) ;
· Gestion des interfaces avec les réseaux externes (communication).
I . 4 . 2 . 2 . 1 . C A R A C T E R I S T I Q U E S D U R E S E A U C OE U R ( C N )
Les spécifications techniques du système UMTS recommandent que le réseau coeur supporte les fonctionnalités suivantes :
· Débit de transmission de données d'au moins 64 kbps par utilisateur en mode circuit et de 2 Mbps en mode paquet ;
· Possibilité de modifier la QoS des services support au cours de la communication ;
· Possibilité d'interconnexion avec un réseau téléphonique commuté public (RTC), un réseau numérique à intégration de service (RNIS), un réseau GSM, un réseau X.25...;
· Possibilité pour un terminal bi mode supportant les caractéristiques radios du GSM et de
l'UMTS d'être itinérant entre ces deux réseaux sans interruption de la communication.I . 4 . 2 . 2 . 2 . D O M A I N E S A COMMUTATION D E CIRCUITS E T A
COMMUTATION D E P A Q U E T S
Le réseau coeur de l'UMTS est le regroupement fonctionnel de deux sous-réseaux ou « domaines » on a le domaine CS pour (Circuit-Switched) et le domaine PS pour (Packet Switched), assurant respectivement les services à commutation de circuits et à commutation de paquets.
Le domaine à commutation de paquets (PS) : qui assure la connexion aux réseaux utilisant le protocole IP (Intranet, WAP) et aux réseaux X.25. Il est plus approprié à la transmission de données. Il permet de gérer les services non temps réels (navigation sur l'Internet, de la gestion de jeux en réseaux et des e-mails). Ces applications sont moins sensibles au temps de transfert, le débit du domaine paquet est sept fois plus rapide que le mode circuit, environ 2Mbits/s.
Le domaine à commutation de circuits (CS) : qui est mieux adapté pour la transmission de
la voix, la transmission de messages courts, fax et pour les services de type temps
réel dédiés aux conversations téléphoniques (visiophonie, jeux vidéo, streaming). Cesapplications nécessitent un temps de transfert rapide, le débit du mode circuit est de 384kbps.
MSC/VLR
SGSN
EIR
HLR
GMSC
GGSN
AuC
Figure 11 : Architecture possible d'un réseau UMTS
Les mobiles UMTS ne sont plus de simples téléphones, mais des terminaux multimédias capables d'offrir simultanément des services de transmission de données, d'audio et de vidéo. C'est par les services qu'il apportera que l'UMTS se différenciera du GSM et de ses formes plus évoluées. En UMTS les débits de transmission sont plus élevée, et il est possible d'établir et de maintenir plusieurs connections simultanément (circuit et paquet) avec la possibilité de négocier le type de trafic et ses caractéristiques de manière dynamique, ce qui est apprécié pour offrir des services multimédias.
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Tableau 7 : Classification des services suivant la QoS et quelques exemples d'applications
L'UMTS donne la possibilité à tout opérateur de télécommunications comme à tout acteur extérieur à ce secteur, de créer ses propres services et applications, comme à condition d'utiliser certains outils normalisés. L'objectif ultime est de banaliser les terminaux et les services de telle manière que l'abonné, muni d'une carte à puce, puisse accéder aux services auxquels il a souscrit, indépendamment de l'endroit où il se trouve, le terminal qu'il utilise et le réseau qui le dessert.
L'IUT définit la QoS comme l'effet global produit par la qualité de fonctionnement d'un service qui détermine le degré de satisfaction de l'usager du service. La QoS doit considérer deux aspects importants qui sont la capacité d'un réseau à fournir le service avec un niveau bien déterminé, et comment satisfaire l'utilisateur final avec ce service, en terme d'usage, d'accessibilité, de continuité et de son intégrité. La qualité de service offerte par un service support UMTS ou paquet est quantifiée en fonction d'un nombre limité de paramètres :
· Les variations du délai et le débit maximum (en kbps) ;
· Le taux d'erreur des SDU reçus et la taille maximale des SDU (en octets) ;
· La livraison ordonnée ou non des SDU et le débit que l'on peut garantir (en kbps) ;
· Le taux d'erreur binaire résiduel dans les SDU délivrées ;
· Le délai dans le transfert d'une SDU d'un point à une autre (en ms) ;
· La priorité d'allocation et de préemption d'un support par rapport à un autre ;
· Le délai maximum toléré pour le transfert de toutes les SDU d'un point à un autre (en ms). Les paramètres de qualité vont également permettre de déterminer si le service support doit utiliser le mode transparent (débit et un délai constant) ou non transparent (taux d'erreur plus faible) pour la transmission de données en mode circuit. Si les paramètres de QoS ne peuvent être garantis par un réseau, on dit qu'il offre un service au mieux (best effort).
Les différences les plus nettes entre le système UMTS et les systèmes de deuxième génération tels que le GSM se situent dans les protocoles de communication qui régissent l'interface d'accès. Ces protocoles sont souvent référenciés par le terme générique d' « Access stratum».
Le standard 3GPP a normalisé 3 types de canaux en UMTS contrairement au GSM où l'on ne trouve que des canaux logiques et physiques. On a les canaux suivants :
· Les canaux logiques : sont les points d'accès aux services de la couche MAC ;
· Les canaux physiques : sont les ressources utilisées sur l'interface radio pour la transmission des informations ;
· Les canaux de transport : sont les points d'accès aux services de la couche physique.
I . 5 . 2 . 1 . 1 . L E S C A N A U X L O G I Q U E S
Un canal logique est défini par le type d'information transportée par les protocoles radio de l'UTRAN. On peut distinguer deux classes de canaux logiques : les canaux logiques de contrôle et les canaux logiques de trafic.
Les canaux logiques de contrôle : sont utilisés pour le transfert des informations dans le plan de contrôle (signalisation). Il existe quatre types de canaux logiques de contrôle.
Les canaux logiques de trafic : sont utilisés pour le transfert des informations dans le plan usager. Deux types de canaux logiques de trafic sont spécifiés.
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Tableau 8 : Les canaux logiques de contrôle et de trafics
I . 5 . 2 . 1 . 2 . L E S C A N A U X PHYSIQUES
Sur l'interface radio UTRA/FDD, un canal physique est défini par une fréquence porteuse, un code de canalisation (Channelization code), un code d'embrouillage (Scrambling code), une durée dans le temps (avec un instant de temps de début et de fin qui dépend du type de canal) et une phase relative pour la voie montante. Les métriques suivantes sont également référencées pour définir la durée des canaux physiques : un slot est un intervalle de temps de longueur fixe et égale à 2560 chips (=0,667ms), le nombre de bits par slot est variable et une trame radio est une durée où l'on traite de l'information qui s'étend sur quinze intervalles de temps ou slots, soit 38 400 chips (10ms).
Les canaux physiques sur la voie montante : PRACH, PCPCH, DPDCH et DPCH.
Les canaux physiques sur la voie descendante : certains canaux physiques sur la voie descendante supportent les canaux de transport décrit précédemment, d'autres ne transportent que des informations de signalisations internes de la couche physique, nous
distinguons : DPCH, SCCPCH, PICH, PDSCH, AICH, PCCPCH, CPICH et SCH.
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Tableau 9 : Les canaux physiques sur la voie montante et descendante
I . 5 . 2 . 1 . 3 . L E S C A N A U X D E TRANSPORT
Un canal de transport est un service offert par la couche physique à la couche MAC pour le transfert d'informations. Les canaux de transport peuvent être classés en trois catégories : les canaux communs, les canaux partagés et les canaux dédiés.
Les canaux de transport communs : est un canal point à multipoint ou point unidirectionnel utilisé pour le transfert d'information d'un ou de plusieurs équipements usagers (UE) ;
Les canaux de transport partagés : est un canal utilisé pour le transport des données de contrôle ou de trafic uniquement en voie descendante et partagés dynamiquement par différents utilisateurs ;
Les canaux de transport dédiés : est un canal point à point dédié à un seul UE et qui transportent des données de contrôle ou de trafic. Ce type de canal existe dans les deux sens de la liaison.
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Tableau 10 : Les canaux de transport dédiés, partages et communs
Figure 12 : Correspondance entre les différents types de canaux
La mobilité dans les réseaux cellulaires de type UMTS impliquent 2 mécanismes :
· La gestion de la localisation de l'UE : est le mécanisme permettant de conserver la localisation de l'UE indépendamment de ses connexions actives ;
· La gestion de handover : est le mécanisme de transfert de connexion active d'un UE d'un canal radio vers un autre.
Cette mobilité est plus complexe pour les raisons suivantes :
· La position géographique du terminal de l'abonné varie au cours du temps ;
· Il est nécessaire d'intégrer au réseau de communication cellulaire des fonctions de gestion de la mobilité pour assurer une continuité du service ;
· Il est important de gérer la mobilité des usagers d'une manière efficace tant au point de vue de :
o L'Usager : les perturbations induites sur le service fournit à l'usager doivent être aussi faible que possible ;
o Réseau : les surcroits de charge induit par les fonctions de mobilité ne doit pas perturber le fonctionnement du réseau.
En UMTS la mobilité au niveau cellule est à la charge de l'UTRAN et non pas à la charge du SGSN. De plus, l'UMTS introduit la notion d'URA (UTRAN Registration Area) dont la gestion est aussi à la charge de l'UTRAN. Il n'existe pas de relation directe entre URA et les zones de localisation RA et LA.
Cellule Non Non Oui Non Oui
URA - Non - Non Oui
RA - Non Oui Oui Non
LA Oui Oui Non Non Non
MSC/VLR (circuit) SGSN (paquet) UTRAN
(circuit/paquet)
Zone de
localisationGSM UMTS GPRS UMTS UMTS
Tableau 11 : Comparatif des zones de localisation en GSM/GPRS/EDGE et UMTS en
fonction des éléments du réseau qui les gèrent
Deux types de zones de localisation sont gérés par le réseau coeur :
Les zones de localisation appelées LA (Location Area) définie pour le domaine CS ; une LA consiste en un ensemble de cellules sous le contrôle d'un RNC et gérées par un même et unique 3G-MSC/VLR ;
Les zones de localisation appelées RA (Routing Area) définie pour le domaine PS ; une RA peut être vue comme un sous-ensemble de cellules dans une LA sous le contrôle d'un RNC et gérées par un même et unique 3G-SGSN,
Le code identificateur LAI (Location Area identification) ou RAI (Routing Area Identification)
contient le MCC et le MNC. Ils assurent une identification universelle des zones de localisation. LeMCC identifie le pays où se trouve le réseau alors que le MNC identifie de manière unique tout réseau dans un pays.
Le LAC (Location Area Code) identifie de manière unique, à l'intérieur d'un réseau, toute zone de localisation du domaine circuit. Enfin le RAC (Routing Area code) identifie une zone de localisation du domaine paquet à l'intérieur d'une zone de localisation circuit. Les LA sont gérées par les VLR et les RA par les SGSN.
Figure 13 : Format des identificateurs
· M I S E S A JOUR D E L A PROCEDURE D E L A ZONE D E R O U T A G ECette procédure est utilisée aussi bien pour la mise à jour de zone de localisation dans le domaine paquet uniquement (mise à jour de RA), que pour la mise à jour combinée dans les domaines paquet et circuit (mise à jour de RA et de LA). Elle se décline en différents types :
v' Mise à jour normale (normal routing area updating) : engagée par le mobile lorsqu'il détecte un changement de RA dans les informations système diffusées dans la cellule courante ou encore pour établir une connexion de signalisation paquet lorsque la connexion RRC est libérée avec comme cause Directed Signalling Connection Re-establishment ;
v' Mise à jour périodique (periodic routing area update) : utilisée par le mobile pour signaler régulièrement au réseau sa présence dans une LA. La périodicité est contrôlée avec une temporisation T3312 dont la valeur est fournie par le réseau dans les messages Attach Accept ou Routing Area Update Accept ;
v' La mise à jour combinée (Combined RA/LA updating) : lorsque le mobile s'est déjà inscrit auprès du réseau pour les deux domaines de services et que les conditions de déclenchement d'une mise à jour de la « LA » sont réunies.
La fonction principale d'un réseau de télécommunication est de passer des appels pour accéder à
des services et cette fonction est assurée dans le mobile par la sous-couche CM. Celle-ci est libéréedes préoccupations liées à la gestion de l'interface radio (transfert fiable et sécurisé des messages, changement de cellule, etc.) et la gestion de la mobilité (sélection de PLMN, mise à jour de localisation, etc.) qui sont assurées par les protocoles RRC et MM/GMM.
Appel circuit : Les appels peuvent être déclenchés par le mobile (appel sortant) ou par le réseau (appel entrant) et pour différents types de services (téléphonie, visiophonie, data, etc.) Appel paquet : L'établissement d'un appel (session) dans le domaine paquet consiste souvent en l'activation d'un contexte PDP, à l'initiative du mobile ou du réseau, pour le transfert de données usager.
I . 6 . 1 . 2 . 1 . P R O C E S S U S D E H A N D O V E R ( H O )
Le Handover est un phénomène nécessaire à la mise en place du concept cellulaire. Il ne se produit qu'en cours de communication, lorsque le mobile franchit les limites de la cellule. Les objectifs du handover sont de maintenir une qualité de communication acceptable, de minimiser le niveau d'interférence global et d'allouer un autre canal dédié à une MS déjà en mode dédié, c'est-à-dire dans l'état CELL-DCH. Deux types de handover sont définis dans le système UMTS :
· Le soft handover (cas ou le mobile change de station de base)
· Le softer handover (cas ou le mobile reste dans la zone couverte par une station de base en changeant juste le secteur)
Le handover permet de maintenir une qualité de communication suffisante entre le mobile et le réseau à travers un changement de fréquence ou de cellule.
· SOFT-HANDOVER
Un soft handover survient entre deux cellules ou deux secteurs qui sont supportés par différents Nodes B. Pendant la procédure de handover, le mobile doit interrompre la communication avec une station de base avant d'en établir une autre avec une station de base différente. C'est du moins le cas dans la plupart des systèmes fondés sur le F/TDMA. Alors que dans un système CDMA où les cellules voisines utilisent généralement la même fréquence porteuse, le mobile peut conserver une liaison radio avec plusieurs stations de base simultanément. L'état où un mobile est en liaison avec deux stations de base ou plus est appelé « macro diversité ».
Dans la voie descendante, lorsqu'une procédure de soft-handover a lieu et que le mobile rentre en état « macro diversité », chaque station de base transmet le même signal en utilisant un code de canalisation ou d'embrouillage différent. Le mécanisme de soft-handover dans la voie montante, où le mobile est simultanément en communication avec deux stations de base. Chaque station de base traite indépendamment le signal reçu et récupère l'information binaire, qui est ensuite envoyée au RNC qui va sélectionner l'information avec la meilleure qualité.
Figure 14 : Soft-Handover
Le soft-handover augmente le niveau d'interférence dans les cellules impliquées et induit un trafic plus important sur l'interface Iub, ce qui peut poser des problèmes de saturation
· SOFTER-HANDOVERLe softer handover se produit quand les stations de base sont sectorisées. Ainsi, quand le terminal mobile se trouve dans une zone de couverture à deux secteurs adjacents d'une station de base, les communications avec la station de base empruntent simultanément deux canaux radio, un pour chaque secteur. Deux codes d'étalement doivent alors être utilisés dans le sens DL afin que le terminal mobile puisse distinguer les deux signaux issus des deux secteurs et on a deux connexions simultanées pour cet usager. Dans le sens UL, les signaux provenant du terminal sont reçus par les deux secteurs de la station de base et routés vers le même récepteur de Rake (Râteau). Les signaux sont ainsi combinés au niveau de la station de base. Une seule procédure de contrôle de puissance est activée. Le même signal est envoyé par les deux secteurs au mobile.
Figure 15 : Softer handover
Le rôle premier du soft-handover et du softer-handover n'est pas d'apporter une forme supplémentaire de diversité à un système fondé sur le CDMA, mais plutôt de réduire le niveau d'interférence provoqué par le terminal mobile qui pénètre dans une zone couverte par des stations de base ou secteurs qui n'ont pas connaissance du niveau de puissance avec lequel le terminal transmet. Aussi pendant le soft et le softer-handover, le niveau de puissance d'émission du terminal mobile est contrôlé simultanément par les stations de base qui y sont impliquées
F O N C T I O N D U H A N D O V E R :
· Optimiser l'utilisation des ressources radio et équilibrer la charge de trafic entre les cellules ;
· Permettre aux usagers de se déplacer en cours d'appel et éviter la rupture du lien ;
· Minimiser les interférences (global et par rapport à un lien) et baisser la consommation d'énergie des mobiles.
Figure 16 : Les différents types de handover en UMTS
Dans ce chapitre, nous avons étudié l'architecture et les services du réseau UMTS. Puis, on a vu les caractéristiques de l'interface radio de ce réseau à savoir la méthode d'accès CDMA, les modes d'accès FDD W-CDMA et TDD TD-CDMA.
En outre, on a introduit la notion de contrôle de puissance et de Handover, deux notions essentielles au niveau du réseau UMTS du fait qu'elles améliorent la qualité et la capacité du réseau afin de bénéficier au maximum des ressources du WCDMA et d'en optimiser l'utilisation.
Par conséquent le processus de dimensionnement d'un réseau UMTS repose principalement sur ces deux notions.
Le design du réseau d'accès radio de l'UMTS est une tâche délicate qui dépend de bon nombre de considérations d'ingénieries. La qualité de service requise, les objectifs marketings, les conditions géographiques et morphologiques tant de facteurs qui font varier ces considérations d'un pays à un autre, et tous sont d'égale importance quant à l'établissement d'un réseau performant. Le dimensionnement du trafic de données est plus complexe que le trafic de parole. Beaucoup moins régulier au niveau de ses caractéristiques :
· Le taux d'arrivées et débits des données,
· Le volume des messages d'informations,
· La taille des paquets des utilisateurs,
· Type de serveur et la qualité de service requise.
Le trafic de données est traité en mode paquet, c'est-à-dire que les informations sont envoyées sous forme de message de taille variable en fonction du volume d'information à transmettre et du type de protocole de transmission utilisé. Cette étape permet de déterminer le nombre de liaison à installer (canaux de trafic), le volume des équipements, les logiciels et autres moyens :
· La capacité de transmission ;
· La durée et le volume d'informations ;
· Les contraintes de délai de transmission des informations dans le réseau ;
· Débit utile du réseau et charge des différents éléments du réseau ;
· Probabilité de perte d'une partie ou toute l'information.
Nous allons adopter la méthodologie de dimensionnement de l'interface radio UMTS, méthodologie qui est conforme aux spécifications de 3GPP et est issue d'une grande expérience dans le déploiement de l'UMTS au niveau mondial.
I I . 1 . RAPPELS S U R L E S M O D E L E S D E FILES D ' A T T E N T E Le dimensionnement d'un flux de données nécessite la connaissance des paramètres suivants :
· Le taux d'arrivée et la taille des paquets des utilisateurs, ce qui permet de déterminer un flux résultant pour un groupe d'utilisateur ;
· Le type de serveur (premier-arrivé : premier-servi, partage de processeur...) ;
· La qualité de service requise en termes de délais de transit maximum et de débits (moyen, minimum et crête).
Les formules et modèles théoriques, issus de la théorie des files d'attente permettent, connaissant les valeurs de ces paramètres, d'en déduire les capacités des liaisons de transmission à déployer.
Figure 17 : Processus de dimensionnement des ressources pour les services de données
Le dimensionnement d'un système basé sur la technique d'accès multiple CDMA est lié au processus de planification de la couverture et ce contrairement au cas des systèmes FDMA et TDMA. En CDMA, les ressources partagées entre les utilisateurs sont la puissance et l'interférence. D'une part, chaque station de base dispose d'une puissance d'émission qu'elle répartit entre les différents canaux, cette puissance dépendant de la distance entre le mobile et la station de base et du débit du service.
D'autre part, le nombre de canaux qu'une station de base peut utiliser dépend du niveau d'interférence global (qui regroupe l'interférence intracellulaire et l'interférence extracellulaire). Ainsi un canal ne sera alloué à un mobile par une station de base donnée que si le niveau d'interférence est acceptable pour le canal alloué. La capacité d'une station de base dépendra donc du trafic dans les cellules voisines et de sa charge propre. En effet, si les cellules voisines sont très chargées, la capacité disponible dans la cellule considérée sera très réduite du fait du niveau d'interférence élevé (Soft-capacity). A contrario, si le niveau d'interférences est faible, c'est-à-dire que la charge des cellules voisines est faible. Le dimensionnement d'un réseau CDMA doit être réalisé en même temps que la phase de planification.
Le dimensionnement d'une zone ou une cellule en WCDMA nécessite l'analyse séparée des liens montants (UL) et descendants (DL).
L'analyse de la liaison descendante ou Downlink dans le cas du dimensionnement radio en UMTS s'effectue selon le processus suivant :
v' Soit la zone considérée de rayon R,
1' Les modèles de trafic permettent de déterminer le trafic moyen potentiel de la zone, v' Le trafic estimé permet de calculer le nombre de canaux nécessaires,
v' Pour chaque usager, la puissance nécessaire pour chaque liaison est estimée,
v' En fonction de la répartition des usagers dans la cellule et de leur situation en softhandover ou non, la puissance d'émission de la station de base est calculée,
v' Le bilan de liaison est établi pour déterminer la portée maximum de la cellule,
v' Le processus reprend en (a) jusqu'à ce que la valeur de la puissance de la station de base soit inférieure ou égale à la puissance maximum de la station.
L'analyse de la liaison montante ou Uplink dans le cas du dimensionnement radio en UMTS s'effectue selon le processus suivant :
· Soit une zone donnée couverte par une cellule de rayon R donné a priori,
· Le trafic moyen potentiel dans la cellule est estimé en fonction d'hypothèses de trafic,
· A partir du trafic agrégé (somme de tous les trafics de différents types de services), le nombre de canaux ou codes nécessaires est déterminé,
· Pour le trafic estimé, une valeur de Noise Rise ou élévation de bruit (augmentation du brouillage due à l'augmentation du trafic) est calculé,
· La valeur du Noise Rise permet le calcul du bilan de liaison qui permet à son tour de déterminer la valeur du Path Loss maximum admissible sur le lien montant,
· Si la distance maximum ne correspond pas à R, le processus reprend en (a),
· Si la valeur du Noise Rise est supérieure au niveau maximum de bruit admissible dans la cellule, la capacité de la zone considérée doit être augmentée par l'ajout d'une nouvelle porteuse ou d'une nouvelle cellule.
Le but de dimensionnement radio est d'évaluer le nombre de sites nécessaires pour garantir les exigences en termes de couverture et de qualité de services de l'opérateur. A la fin de cette opération nous pouvons établir une liste des besoins en matériels et équipements nécessaires pour desservir totalement ou partiellement un pays. Ainsi une estimation des coûts de l'infrastructure et de l'établissement peut être faite en allouant une évaluation commerciale au projet.
Le processus de dimensionnement de l'interface radio (RN) de l'UMTS peut être divisé en quatre étapes principales :
Figure 18 : Processus de dimensionnement de l'interface radio (RN)
I I . 2 . 1 . ANALYSE DES ENTREES E T HYPOTHESES D E DESIGN Cette tâche passe par les principales étapes suivantes :
· Analyse des données marketing : les prévisions du trafic au moment du lancement et pour les années à venir (croissance du trafic) ;
· Les services offerts à chaque segment de clients ;
· Les zones géographiques où les services seront offerts ;
· Les applications offertes doivent être classées selon leurs types, leurs débits et leurs
exigences en délais et qualité de service dans les différents RAB définis et normalisés ;· Analyses des données d'ingénierie : analyses des caractéristiques liées à l'interface radio des zones à considérer, choix du modèle de propagation, marges pour compenser les effets des affaiblissements etc. ;
· Suppositions et choix de design qui précèdent le dimensionnement : les hauteurs d'antennes, leurs types, leurs diagrammes de rayonnement, la possibilité d'utilisation des ASC/TMA, les puissances de sortie, etc.
Services et zones de service : Les réseaux UMTS ont la particularité de pouvoir fournir des services différents pour des zones différentes. Les régions denses en population (les villages larges) sont les cibles principales pour différents facteurs :
· Nombre total d'abonnés ;
· Leurs densités ;
· La présence de catégories particulières d'utilisateurs (business class).
Le résultat de cette analyse (réalisée par les départements commerciaux) consiste dans la plupart des cas, en une liste de villes, de villages, de routes et de zones rurales à couvrir avec des services à garantir pour chacun d'eux. Dans certains cas, on distingue les régions fortement urbanisées des villes des zones résidentielles, etc. Cette distinction n'augmente pas la complexité de dimensionnement car de toute façon, les modèles de propagation radio forcent de telles différentiations. Une approche commune consiste en la division de la zone globale à couvrir en un nombre de classes.
Types de zones Degrés de service Max Service à garantir
Urbain Dense
Suburbain
Urbain
Rural
Dans la voiture
Intérieur
Intérieur
Intérieur
384 kbps UL/DL
384 kbps UL/DL
384 kbps UL/DL
128 kbps UL/DL
Tableau 12 : Classes des zones avec leurs propriétés
Les choix des niveaux de service et débit maximal affectent directement le bilan de liaison ainsi que le dimensionnement du réseau, de ce fait les enjeux d'ingénierie et les considérations marketing doivent être considérés conjointement
I I . 2 . 2 . P A R A M E T R E S D E L ' E Q U I P E M E N T U T I L I S A T E U R ( U E ) La puissance de sortie ainsi que le Noise Figure de l'UE ont un impact direct sur le bilan de liaison Uplink.
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Puissance de sortie Class 4-21dBm ; Class 3-24dBm
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Tableau 13 : Paramètres de l'UE
Un système de contrôle d'antenne ASC (Antenna System Controller ou Contrôleur de système d'antenne) monté près de l'antenne est utilisé pour l'amélioration du lien Uplink, ce système de contrôle contient un amplificateur TMA (Tower Mounted Amplifers) qui compense les pertes du feeder dans le sens Uplink en augmentant ainsi la sensibilité des stations de base, pourtant une petite perte est introduite dans le Downlink (= 1dB). Les TMA sont particulièrement utiles dans le cas où le sens Uplink est le lien limitant.
Puissance de sortie (dBm)
Hauteur d'antenne (m)
Gain d'antenne (dBi)
Noise figure (dB)
Paramètres Intervalle Notes
17,5-19,5
20-40
3-8
43
Incluant le Noise Figure du TMA (si utilisé)
Puissance de sortie maximale par porteuse
Valeur moyenne
Tableau 14 : Paramètres de la Node B
I I . 2 . 2 . 1 . 1 . F A C T E U R D ' A C T I V I T E E T GAIN D T X
Un lien radio entre une RBS et un UE est un canal de trafic dédié (DTCH). Une ressource radio utilisée pour la signalisation de contrôle des ressources radio est transportée sur un canal de control dédié (DCCH). Quand l'un des canaux DCCH ou DTCH n'est pas transmis, moins d'interférences sont générées sur le canal et plus de capacité est disponible. Le gain de capacité dépend du facteur d'activité pour le DCCH et le DTCH.
Dans ce document le facteur d'activité est de 10% pour le DCCH, 50% pour le DTCH de parole et 100% pour tous les autres canaux dédiés.
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Tableau 15 : Les valeurs de GDTX
I I . 2 . 2 . 1 . 2 . U T I L I S A T E U R S S I M U L T A N E S E T C A N A U X
Dans ce document, la capacité est considérée comme le nombre d'utilisateurs simultanés par cellule (par porteuse) M quel que soit la configuration du site. La capacité maximale est définie en supposant qu'un utilisateur possède un seul canal pour une communication même quand il est en soft handover. De ce fait, on n'aura pas besoin d'ajouter des canaux pour le soft handover aux calculs de capacité effectués dans ce document.
Nous allons nous baser sur les modèles 3GPP pour la définition des modèles de canaux. Les modèles les plus communément adoptés sont :
· Vehicular A, où le mobile est supposé en déplacement avec une grande vitesse (120Km/h). C'est pour cela qu'il est difficile pour les processus de contrôle de puissance de compenser les variations dues aux pertes de trajet, des valeurs de Eb/N0 plus grandes sont alors nécessaires.· Pedestrian A, correspond au modèle de Rice, où un fort trajet direct accompagne un nombre de faibles trajets multiples. Ce modèle correspond aux environnements suburbains et ruraux.
· Pedestrian B, caractérisé par des dispersions et des trajets multiples plus sévères. C'est pour cela que les trajets en réception sont nombreux, avec beaucoup de retard et de même puissance. Cette situation correspond aux zones très urbanisées.
I I . 2 . 2 . 2 . 1 . L E S P O R T E U R S RADIO O U RADIO BEARERS ( R B ) Les RAB sont mappés sur des RB qui présentent les mêmes débits d'information que ceux des RAB. Les RB peuvent être monodirectionnels ou bidirectionnels selon le type de service.
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Tableau 16 : Les configurations des supports radio (RB)
Le bilan de liaison RLB (Radio Link Budget) permet de déterminer l'affaiblissement maximal admissible MAPL qui pris comme entrée pour les modèles de propagation aboutit à la détermination du rayon maximal de la cellule et par suite le nombre de sites requis. Les critères techniques liées aux services (type de service, débit...), aux types d'environnement, au comportement des mobiles utilisés (puissance, vitesse...), à la configuration du réseau (les gains d'antenne, les pertes dans les câbles, les gains de diversité, les marges d'évanouissement...) et les critères de la QoS fixés au préalable devraient être pris en considération lors de ce calcul. Cette phase peut être divisée en trois étapes :
· Choix du modèle de propagation ;
· Détermination du rayon de la cellule et par la suite le nombre de Node B nécessaire.
Il faut fournir au bilan de liaison un ensemble de paramètres, ceux, qui sont les plus pertinents, sont
les pertes et les gains ajoutés au signal d'émission, si on travaille sur le lien Uplink, ou de réception,
si on travaille sur le lien Downlink. Les deux figures suivantes montrent les différents acteurs qui agissent sur une liaison directe :
L'ensemble des paramètres du bilan de liaison, est donné dans le tableau suivant :
Paramètres W-CDMA Unités
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Tableau 18 : Les inputs et les paramètres du bilan de liaison
Nous allons définir quelques paramètres du bilan de liaison.
· Marge d'interférence (L) : elle correspond au niveau d'augmentation du bruit dû à la l'augmentation de la charge dans la cellule. Où çUL représente le facteur de charge sur le lien montant (loading factor). Cette marge a des valeurs typiques qui varient de 3 dB (pour çUL = 50%) à 6 dB (pour çUL = 75%).
· Facteur d'activité (%) : c'est le ratio entre les périodes d'émissions dans la session et la durée de la session totale, par conséquent c'est la probabilité d'émission.· Gain du soft handover : le soft handover offre en plus un gain de macro diversité face au fading rapide en diminuant le Eb/N0 nécessaire pour une seule liaison radio grâce à l'effet de combinaison des macros diversités. Le gain global de soft handover est de l'ordre de 3 à 4 dB.
· Eb/N0 requis : est la valeur caractérisant la qualité de service à atteindre pour le service en question, ou Eb représente l'énergie par bit du signal et N0 représente la densité spectrale du bruit en (Watt/Hz). Ce rapport est difficile à déterminer car il dépend du débit, du service, QoS, du profile des multi trajets, de la vitesse du mobile, des algorithmes de réception et de la structure des antennes de la station de base. En UMTS, la valeur de Eb/N0 diminue quand le bit rate augmente et ceci est dû au fait que pour les services à hauts débits, une puissance plus élevée est requise.
· Perte du parcours maximale par service : Cette ligne donne le résultat sur les pertes maximales admissible de chemin par service (Maximum Alowable Path Loss/service).
C'est la limite du MAPL, toutes les autres puissances de transmission vont être adaptées sur cette valeur du MAPL.
Avec :
Il s'agit de calculer la couverture et la capacité du RAN. La méthode décrite dans ce qui suit est une esquisse du processus de dimensionnement. La couverture est présentée ici comme étant la taille d'une cellule macro, sans tenir compte des spécificités particulières de chaque zone à couvrir. Nous allons établir un bilan de liaison Uplink afin de d'obtenir les pertes de propagation (Path Loss) maximales.
En partant d'un bilan de liaison, nous allons calculer le Path Loss maximal permis.
Ce dernier nous permettra de calculer le rayon de la cellule. La taille d'un site dépend de sa configuration et des tailles des cellules
· LIAISON UPLINK ( U L )Cette partie décrit les marges, les pertes et les gains qui doivent être considérer lors du calcul du bilan de liaison en Uplink.
· S E N S I B I L I T E D U S Y S T E M E E N UPLINKLa sensibilité en Uplink est la sensibilité garantissant un SIR cible qui permet d'atteindre un certain taux d'erreur bit (Eb /N0) en considérant le bruit thermique Nt comme unique puissance interférente (les interférences des autres UEs ne sont pas considérées).
Où:
SUL : Sensibilité en Uplink (dBm) ; SRBS : Sensibilité de la RBS (dBm).
LF : Pertes du Feeder (0 en cas d'utilisation de l'ASC) (dB).
Nt : Densité de puissance du bruit thermique (dB) ; Nf : Noise Figure (dB). Rinfo : Débit d'information (kb/s).
N0
Eb : Energie des bits d'informations divisée par la densité spectrale de puissance du bruit (dB).
· L E S M A R G E S D U B I L A N D E LIAISON
· Marge d'interférences en Uplink (BIUL) [dB] ;
· Marge du Fading log-normal (BLNF) [dB] ;
· Marge du contrôle de puissance (BPC) [dB].
· L E S P E R T E S D U B I L A N D E LIAISON
· Pertes dues au corps humain (LBL) [dB] ;
· Pertes de pénétration des véhicules (LCPL) [dB] ;
· Pertes dues à l'absorption des bâtiments (LBPL) [dB] ;
· Pertes Feeder (LF) [dB] ;
· Pertes des bretelles (Jumper) (LJ) [dB] ;
· Pertes du système de contrôle des antennes (LASC) [dB].
· M A R G E D ' I N T E R F E R E N C E E N UPLINK ( B I U L )
Plus le système est chargé en Uplink, plus les interférences augmentent. Cet effet apparaîtra comme une montée du seuil du bruit dans un système chargé par rapport à un système moins chargé. Cette montée du seuil du bruit (Noise Rise) se modélise et se compense par une marge dite d'interférences, exprimée comme suit :
Q représente la charge du système qu'on détaillera plus tard. Notons l'interdépendance évidente par cette formule entre la capacité (représentée par Q) et la couverture.
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Tableau 19 : Valeurs des pertes du bilan de liaison ([dB])
· C A L C U L D U B I L A N D E LIAISON UPLINK
Le point de départ est l'équation suivante :
Cette formule va nous permettre par la suite de calculer le rayon d'une cellule.
Où: L pmax : Path Loss maximal permis (dB). PUE: Puissance d'émission de l'U.E (dBm).
S UL: Sensibilité du système en Uplink (dBm). BIUL: Marge d'interférence en Uplink (dB).
BLNF: Marge du fading log normal (dB). BPC: Marge de contrôle de puissance (dB).
LBL: Pertes dues au corps humain (dB). LCPL: Pertes d'absorption des voitures (dB).
LBPL: Pertes d'absorption des bâtiments (dB).
Ga : Somme des gains des antennes de l'U.E et de la RBS (dB). LJ : Pertes Jumpers (dB).
Une fois nous avons déterminé le Path Loss maximal dans la cellule, il ne reste plus qu'à appliquer n'importe quel modèle de propagation connu pour estimer le rayon de la cellule. Le modèle de propagation doit être choisi de sorte qu'il soit conforme à la région planifiée. Les critères du choix du modèle de propagation sont :
· la distance par rapport au Node B,
· la hauteur de l'antenne du Node B,
· la hauteur de l'antenne du UE et sa fréquence.
Le modèle de propagation permet de calculer le rayon d'une cellule en fonction des affaiblissements dû aux pertes de parcours Un modèle adéquat pour les environnements macro cellulaire est le modèle Okumura-Hata.
L = -
A 1 3 . 82 log ( 44. 9 6 . 5 5 log ) log ( )
H + - H R a H
-
path b b m [13]
Où :
Hb : Hauteur de l'antenne de la station de base (m).
Hm : Hauteur de l'antenne de UE (m).
R : Distance entre les deux équipements émetteur- récepteur (Km).
Mais pour une antenne de Hm= 1.5m, a (Hm)=0
Quand Hm=1.5m et Hb=25m la formule de OH s'écrit :
L path = ( A - 1 9,3 ) + 3 5,22 logR [13.2]
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Tableau 20 : La valeur de la constante A du modèle OKAMURA-HATA On peut simplifier le modèle par la suite avec l'équation suivante :
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Tableau 21 : Les valeurs des constantes a et b du modèle OKAMURA-HATA simplifié
Exemple pour une macro cellule urbaine avec une antenne de hauteur 30m, celle du mobile de 1,5m et la fréquence de la porteuse est de 1950MHz le Path Loss est liée au rayon de la cellule par l'équation :
Ainsi L est la perte en dB et R est le rayon de la cellule en km. Pour un environnement suburbain en supposant qu'il y a un facteur de corrélation de l'environnement égale à 8 dB, on obtient l'équation suivante : Ce qui va nous permettre de calculer la zone de couverture de la cellule. La zone de couverture d'une cellule si nous choisissons le motif hexagonal est : Où S est la surface couverte, r est le rayon maximal de la cellule et K est une constante. Le tableau suivant donne quelques valeurs de K suivant le nombre de secteurs.
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Tableau 22 : Les valeurs de K
Donc pour connaitre le nombre de site requis il suffit de diviser la surface totale par la surface couverte par un site.
Le dimensionnement radio en WCDMA du point de vue capacité consiste à déterminer le nombre de Node B permettant d'écouler le trafic demandé par les utilisateurs du réseau WCDMA.
Dans ce qui suit, nous allons étudier la capacité théorique maximale d'un réseau radio WCDMA.
· L A C A P A C I T E E N UPLINKLa capacité M en Uplink est liée au nombre maximal théorique d'utilisateurs en Uplink (Mpole) et à la charge du système Q.
M P O L E E N UPLINK
Mpole est la limite théorique du nombre d'utilisateurs simultanés que l'interface radio peut supporter dans une cellule. Cette limite atteinte, le niveau des interférences devient infini et la couverture réduite à zéro. Mpole dépend du RAB du service utilisé, il est calculé comme suit :
Tels que :
Valeur de ã :
Avec :
Rinfo : Débit de l'information défini par le RAB ; Rinfo et R chip, exprimé en dB.
R chip : Débit chip de 3.84 Mcps.
G P : Gain de traitement égal au rapport logarithmique entre
ã : est le rapport signal sur interférence cible pour le service
GDTX : est le gain de transmission discontinue, il est obtenu grâce au fait que le mobile, en communication, n'émet pas de puissance quand il est en train d'entendre son interlocuteur, d'attendre le chargement des données ou de lire une page web.
F dépend donc des caractéristiques du plan des cellules : le nombre de secteurs par site, le fading log-normal et les ouvertures des diagrammes de rayonnement des antennes. F est plus grand lorsque la vitesse de l'UE est relativement faible car le contrôle de puissance ne peut compenser les fadings rapides quand l'UE se déplace à une très grande vitesse. F est le rapport des interférences entre les interférences provenant des mobiles des cellules voisines Icellules externes et les interférences provenant des mobiles de la cellule serveuse Icellule serveuse.
Dans le cas d'un environnement multiservice, on peut calculer le nombre maximal des utilisateurs simultanés que peut supporter une cellule :
Avec :
N : le nombre de services, xi la proportion des utilisateurs ayant le service i et Mpole, i le Mpole du service i.
A cette limite Mpole, la charge de la cellule est de 100%, les interférences atteignent leur valeur maximale, ils tendent vers l'infini, donc la couverture radio tend vers zéro.
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Tableau 23 : Les valeurs de Mpole en Uplink pour les zones urbaines et dense urbaines
· L E S P E R T E S D U FEEDER, DES JUMPERS E T D E L ' A S CIl est nécessaire de savoir la localisation du point de référence du système quand le feeder, les bretelles ou l'ASC sont utilisés. Pour une configuration sans ASC/TMA, la puissance TX/RX est donnée au niveau des connecteurs de l'antenne. Les pertes des feeders, Jumper et connecteurs, allant de la sortie du cabinet de la RBS jusqu'à l'antenne, doivent être inclus. En ajoutant un système ASC/TMA seulement les pertes du Jumper entre ce système et l'antenne doivent être introduites.
Figure 23 : Les pertes entre la RBS et les antennes
· CAS D U LIEN D E S C E N D A N T E ( D L )Le nombre maximal des utilisateurs simultanés que peut supporter une cellule dans un environnement mono service dans le lien descendant est donné par l'équation suivante :
Avec :
ã : est le rapport signal sur interférence cible pour le service
á : est le facteur d'orthogonalité dans le lien descendant
F : est le rapport entre les interférences provenant des mobiles des cellules voisines et les interférences provenant des mobiles de la cellule serveuse dans le lien descendant
AS : est le nombre de cellules avec lesquelles le mobile fait un soft Handover
SHO : est la fraction de mobiles en soft Handover.
?: est le gain de puissance en cas de soft Handover et GDTX : est un gain de transmission discontinue
· CAS DES SERVICES A COMMUTATION D E CIRCUITSLe trafic des services à commutation de circuit fait référence à l'usage des canaux et il est habituellement considéré comme le temps de la tenue par unité du temps (ou le nombre d' "heures d'appel" par heure) pour un ou plusieurs circuits (troncs ou canaux). Le trafic est exprimé en Erlang. L'Erlang est défini comme un circuit occupé pour une heure. Si le temps de la tenue de l'appel moyen d'un système peut être déterminé alors le trafic par souscripteur pour l'heure occupée (BH) peut être déterminé. Par exemple, pour le service voix, si la tenue de l'appel moyen est de 90 secondes, alors le trafic par abonné est de 90/3600 = 25 mE à l'heure chargée. Le trafic offert dans la cellule est défini comme le nombre de souscripteurs multiplié par le trafic par souscripteur :
Figure 24 : Trafic offert
La qualité de service GOS (Grade Of Service) est alors calculée en utilisant l'équation suivante :
Le GOS de la voix ne doit pas dépasser 2%. La table d'Erlang donne, pour un trafic offert et pour la qualité de service exigée, le nombre de canaux nécessaire dans la cellule. Le nombre de canaux nécessaire dans la cellule traduit aussi le nombre d'utilisateurs simultanés et donc il est égal à M. Donc à partir de Qc et de Mpole, on peut déterminer M ; de M et de la table d'Erlang on détermine le trafic offert et par suite le trafic écoulé. En divisant le trafic écoulé par le trafic d'un utilisateur on déduit la capacité totale de la cellule.
· CAS DES SERVICES A COMMUTATION D E P A Q U E T SA partir de Qmax et de Qc, on peut déduire QBE. La capacité de la cellule pour le service paquet est donnée par l'équation suivante :
Le trafic des services à commutation de paquets sont basés sur la mise en file d'attente et donc s'ils travaillent près de leur limite théorique, ils deviendront instables dû aux variations statistiques dans la charge. Quand la fluctuation de la charge cause la diminution de la charge au-dessous de la capacité, c'est seulement bénéfique à la performance du système. Cependant, quand les fluctuations augmentent la charge au-dessus des possibilités du système, cela cause rapidement le développement d'une file qui peut causer la baisse sévère dans la performance du système. Les simulations du système montrent qu'une charge moyenne de 70% résulte dans une performance optimale dans le réseau. En d'autres termes la performance optimale du paquet est accomplie quand le trafic offert est réduit à 70%.
Donc le nombre sessions paquet simultanées ( Mdata ) est donné par : M data = 0.7 M data
En substituant cette formule dans la formule (14) 4 M data = 0.7.×QBE×Mpole
Le nombre de session écoulées dans l'heure chargée (en KB/h) est obtenu par multiplication du
M data par le débit en kbps et par 3600.
I I . 3 . 3 . 1 . L E S P A R A M E T R E S D E L A C A P A C I T E W-CDMA
L'ensemble des paramètres de la capacité WCDMA est donné dans le tableau suivant :Capacité W-CDMA Unités
Gain de la transmission discontinue GDTX %
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Tableau 24 : Les paramètres de la capacité W-CDMA
· L I M I T E T H E O R I Q U E DES U E ( M P O L E / S E R V I C E )C'est le nombre d'utilisateur par service, il est donné par la formule suivante :
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1
M=
pole Service/
ã
[21]
( D TX )
1 + G
AS SHO b 1 ?
( ) ( ( ) )
b b )
- -
( DL orth. factor DL
á + ) +
tri - sect. Ant. factor 1 1 ? ( )
b
+
b 1
=
· LIMITATION S U R L A CHARGE M A X I M A L E
Avant d'entamer le dimensionnement du sens Downlink, une vérification de la contrainte imposée sur la charge maximale est nécessaire. La charge maximale est donnée à partir de la formule suivante :
_ _ _ CS PS données par abonné
_ _ _
× +
3600 128 10
× × ×
3 M
pole CS
,
Qmax = nombre
d abonnés '
trafic
par abonné
_
M
× 1024 8
×
[22]
pole PS
,
Les recommandations exigent :
Qmax = charge du balancement (en Uplink) et Qmax = 76% (en Downlink)
Le processus de dimensionnement du lien montant permet de déterminer le nombre de site et la charge capable de supporter le trafic tout en tenant compte de la capacité et de la couverture en même temps, mais de point de vue lien montant seulement.
· N O M B R E D ' U T I L I S A T E U R S S I M U L T A N E S
Dans les systèmes WCDMA, M est défini comme :
Comme montré dans l'équation un système WCDMA ne peut être entièrement chargé (Q=100%) faute de quoi le taux d'interférence risque de devenir incontrôlable. Il est recommandé de prendre Q entre 60 et 70%.
Notre réseau d'accès ne devrait pas se voir limité par un nombre insuffisant de RNC. Le dimensionnement du RNC est, dans une grande mesure, conditionné par ses caractéristiques. Celles qui influent sur le processus de dimensionnement sont les suivantes :
· Les limitations de trafic, c'est-à-dire le débit maximal par RNC :
· Débit maximal en mode circuit en Erlang ;
· Débit maximal en mode paquets en Mbps.
· Les limitations de connectivité, c'est-à-dire le nombre maximal de connexions aux interfaces Iub, Iu, Iur.
· Les limitations de gestion, c'est-à-dire le nombre maximal de Node B géré par le RNC ; La limite de trafic pour un RNC donné est un compromis entre le débit en mode circuit et le débit en mode paquet.
Figure 25 : Processus général du dimensionnement radio en WCDMA
Le but de dimensionnement en DL est le même que celui de UL. La couverture et la capacité en DL ont la même signification que pour UL. Le résultat des calculs du dimensionnement est une estimation de la couverture correspondante à une certaine charge ou à une certaine capacité.
Le dimensionnement en DL est une tâche plus compliquée que celle de l'Uplink pour plusieurs raisons. En DL tous les liens partagent la même ressource : La puissance, ce qui n'est pas le cas en Uplink. Le bilan de liaison en DL dépend des performances de l'UE. Le rayon de cellule maximum ne dépend pas seulement de la charge du trafic mais aussi des positions géographiques des utilisateurs. Par conséquent, le dimensionnement DL est déterminé aussi bien par la puissance moyenne totale délivrée par la RBS que par la puissance moyenne des canaux CCH /DCH. La méthode adoptée pour les puissances est un processus itératif qui se répète jusqu'à la satisfaction des contraintes sur la puissance nominale de référence. Le but du dimensionnent est unique, toutefois il peut être atteint de plusieurs manières selon le fournisseur des équipements.
L'objectif du dimensionnent radio est d'aboutir à un plan de dimensionnent réaliste qui tient en considération la stratégie de déploiement, les contraintes locales et le business plan en général.
Comme dans tout réseau cellulaire, la taille des cellules dépend soit du trafic, soit de la couverture radio. Dans une zone peu dense, la cellule est aussi grande que les performances de propagation radio électriques mobiles le permettent, alors que dans une zone très dense, c'est le nombre maximal d'usagers simultanés dans une cellule qui devient le dimensionnant.
Nous allons collecter certaines données nécessaires pour pouvoir commencer le dimensionnement. Nous essayerons ensuite de calculer le nombre de sites nécessaire, garantissant une capacité et une couverture avec une qualité de service définie préalablement.
En déployant un réseau GSM 900, suivi d'une densification via le DCS 1800 et enfin la planification d'un réseau de troisième génération. Le cahier des charges suivant définit ces différentes périodes ainsi que les données marketing.
· D O N N E E S :
Données marketing
La densité d'abonnés à desservir suivant les zones est de:
· 5000/km2 en dense urbain
· 2500/km2 en urbain
· 1200/km2 en suburbain
· 500/km2 en rural
Profil moyen de consommation des abonnés
· Voix à 12,2 kbps : 25mErl/abonné (facteur d'activité = 0,65)
· Data à 64 kbps : 25kbps/abonné
· Data à 144 kbps : 40kbps/abonné
· Data à 384 kbps : 50kbps/abonné Données constructeurs pour un utilisateur de type piéton 3km/h
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Tableau 25 : Débits des utilisateurs de type piéton
· S P E C I F I C I T E S :
· Technologie : UMTS (2 porteuses)
· Service offert Data (indoor daylight)
· 20% à 12,2 kbps
· 40% à 64kbps
· 30% à 144kbps
· 10% à 384kbps
· Part de marché = 30%
· Charge totale des cellules = 60%
Le nombre d'abonnés est une estimation, basée sur des études marketing, donnée par l'opérateur au fournisseur chargé de faire les calculs du dimensionnement. Dans notre cas, nous avons estimé le nombre d'abonnés aux alentours de 2000 utilisateurs.
Cette étude concerne une zone géographique couvrant trois communes de Dakar (Fann, Almadie, Dakar_Plateau) notre zone d'étude s'étend sur une superficie de 16 km2 et on estime que la population avoisine les 57.986 habitants.
Figure 26 : zone géographique pour la couverture
Les 3 communes de Dakar présentent beaucoup de zones d'habitation car on y trouve de nombreux immeubles, plusieurs quartiers résidentiels, quelques espaces verts ainsi que des axes routiers. Chaque zone a ses propres caractéristiques. La densité de population à desservir par notre opérateur représente 30% du marché et se répartit suivant les zones comme suit :
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Fann 19.983 hab/km2 16
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Tableau 26 : Types et surfaces de zones géographiques avec leurs superficies
· T R A F I C PAR U T I L I S A T E U RLe tableau suivant résume le trafic Uplink par abonné selon les services proposés par l'opérateur à l'heure chargée.
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La voie (mErl) 20,02
CS64K (mErl)
PS64K (ko/h)
0,08
0,02
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Tableau 27 : Estimation du trafic par utilisateur dans Dakar
Une conversion de Ko/h à l'Erl des trafics PS doit être faite en utilisant la formule :
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Le (RAB) prend les valeurs 64, 128 ou 384 selon le service. Les résultats sont dans le tableau suivant :
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Tableau 28 : Résultats du calcul de conversion en Erlang
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Tableaux 29 : Points nominaux des sites candidats des différentes zones (cas réel)
Le dimensionnement se fait pour une charge supérieure à 20% et inférieure à 70%, 40% est probablement une bonne valeur initiale. On suppose que le taux de blocage GOS est égal à 2%, de la table d'Erlang, on peut donc calculer le trafic offert pour ce type de service.
Nous avons vu que le nombre de canaux que peut supporter un site est calculé selon l'équation suivante.
M = Q x Mpole [25]
M pole = 91.7 en Uplink pour le service voix pour un site urbain de 3-secteurs. On aura par la suite : M = 0,4×91.7 = 36.68 37 canaux, avec QoS =2%
On détermine le trafic offert pour 37 canaux : Trafic offert = 28.25 Erlang
Sachant que, le trafic par utilisateur = 1,01 Erl, et ayant l'équation suivante :
Nombre d'utilisateurs par secteur = trafic offert total / trafic offert par utilisateur On calcule le nombre d'utilisateur par secteur comme suit :
Nombre d'utilisateur par secteur = 28.25/1 ,01 28 utilisateurs
Chaque site supporte 3 secteurs, donc : Nombre d'utilisateur par site = 28 x 3 = 84 users/site Nombre d'utilisateurs par site = 84 utilisateurs/sites
Calcul du nombre de sites = nombre total d'abonné /nombre d'utilisateur par site Le nombre de sites requis = 2000/84 = 24 sites
On aura par la suite : Nombre de sites = 24 sites
Figure 27 : Nombre sites requis pour assurer la capacité
I I I . 2 . 2 . N O M B R E D E SITES R E Q U I S POUR L A C O U V E R T U R E En calculant le Path Loss Maximal, on peut déduire le rayon des cellules et leurs surfaces. Le nombre de site est par la suite calculé en divisant la surface des zones par la surface des cellules, les résultats dépendent du type de zones et de services.
Une fois le rayon nécessaire à la couverture est déterminé, donc l'aire d'un site est su, on peut déduire facilement le nombre de sites requis en utilisant la formule :
Nbre de SitesUL couverture= (Aire totale / Aire de Site) [26]
Le tableau ci-dessus donne le nombre de sites requis en couverture pour une charge de 40% :
PS 64kbps
UPLINK
Supports
PS 128kbps
PS 384kbps
Types de terrain
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Tableau 30 : Calcul de couverture pour les 3communes de Dakar (services PS 64/128/384)
Nous avons exigé d'assurer le service à commutation de paquet (PS) 128kbit/s à l'heure chargée, le nombre de sites requis pour assurer une couverture du sens UL avec une charge de 40% est alors 26 sites.
Dans cette étape le planificateur, doit déterminer si le Uplink est limité par la capacité ou par la couverture, en effet si le nombre de sites trouvé pour la capacité est supérieur à celui trouvé pour la couverture, alors le Uplink est limité par la capacité.
Nbre de SitesUL couverture > Nbre de SitesUL capacité ==> réseau en UL limité par la couverture
Nbre de SitesUL couverture < Nbre de SitesUL capacité ==> réseau en UL limité par la capacitéDans notre cas on a trouvé que le Uplink est limité par la capacité. Donc on voit que pour supporter une telle capacité, on a besoin de 2 sites sur une zone.
En exigeant d'assurer le service PS 128kbit/s à l'heure chargée, le nombre de sites requis pour assurer une couverture du sens UL avec une charge de 40% est alors 26 sites.
24 sites sont nécessaires pour la capacité du sens Uplink mais seulement 26 pour assurer la couverture, donc on a un site de couverture.
En comparant le nombre de sites estimé par la démarche suivie dans ce chapitre avec le nombre
implémenté réellement dans les 3 communes de Dakar, on remarque certaine différence. Cela est düà la prise en compte d'autres facteurs. L'objectif est de déterminer le nombre de sites nécessaires à fin de garantir les services offerts, supportés par le réseau UMTS.
L'objectif de la planification est de déterminer le nombre minimal de sites requis pour assurer la couverture d'une zone bien déterminée en fonction des services offerts et du nombre d'abonnés en tenant compte des contraintes de qualité de service. Donc il faudrait atteindre le maximum de couverture avec une capacité optimale tout en maintenant le coût de déploiement le plus faible possible.
Dans ce contexte, il y a quelques opérateurs qui préférèrent réduire le nombre de stations de base plus que réduire la puissance de transmission et ceci pour des raisons de budget ; par contre, d'autres opérateurs préfèrent couvrir la zone d'une manière à réduire la puissance nécessaire dans le sens montant et offrir aux utilisateurs ainsi des services plus consommateurs d'énergie avec une meilleure QoS, et ceci au détriment de l'implantation d'un réseau plus cher avec plus de stations de bases et par suite des frais de communication plus élevées.
Les nouveaux défis dans la planification radio introduits avec la troisième génération des réseaux cellulaires proviennent du fait de la demande de services à différents débits ainsi que des caractéristiques des techniques WCDMA dont l'une des principales est l'interdépendance entre la qualité de service, l'interférence, la taille de la cellule et la charge supporté. La liaison étroite entre
couverture et capacité dans les systèmes WCDMA devrait être prise en compte dans le processus de planification du système UMTS. En effet, la couverture est limitée par le lien montant et ceci à cause de la limitation en puissance d'émission des mobiles. Par contre, le sens descendant cause des limitations sur la capacité et ceci est dû au fait que la station de base a une puissance limitée et qu'elle doit réserver son budget de puissance (en DL) à plusieurs mobiles à la fois, donc quand le nombre d'utilisateur augmente l'interférence va directement augmenter, alors que dans le sens montant, chaque nouveau utilisateur va voir sa propre puissance d'amplification.
Le processus de planification comporte :
La phase de planification ou phase d'initialisation (dimensionnement) : elle correspond à l'introduction des sites au niveau de la zone géographique considérée, l'ajustement des paramètres des sites, des secteurs et des cellules selon les contraintes déjà fixer (caractéristiques de l'environnement, des antennes et localisation des Nodes B).
La phase poste planification : elle correspond à l'étude de la qualité de service et de la capacité du réseau planifié afin de l'optimiser pour qu'il soit conforme aux exigences (les
modèles de trafic, les modèles de mobilité et la distribution des abonnés dans le réseau).
Figure 28 : Processus de planification
Ensuite, le dimensionnement fournit une première et rapide évaluation des éléments du réseau ainsi que les capacités associées à ces éléments. Son but est d'estimer la densité nécessaire et la configuration des sites pour la zone en question. Il faut commencer par estimer les paramètres du lien radio comme le débit de données et le rapport Eb/N0 requis pour chaque service et déterminer les paramètres des équipements comme la classe de puissance du mobile et la sensibilité du récepteur, les meilleures positions où les stations de bases doivent être mises pour assurer une couverture et une capacité maximales. Ensuite, déduisant la marge d'interférence à partir du facteur de charge, il faut passer au calcul du bilan de liaison qui donne comme résultat le MAPL (Maximum Allowable Path Loss). Ce MAPL ainsi que les différents paramètres de l'environnement sont utilisés enfin de calculer la portée de la cellule et par suite le rayon maximale de la cellule par zone. L'algorithme résumant ces étapes est représenté ci-dessous.
Atoll est un outil pouvant réaliser les taches de planification, pour un opérateur qui possède déjà un réseau 2G, Le premier choix de planification pour les emplacements est de mettre des sites 3G dans les mêmes locaux 2G tout en utilisant des antennes spécifiques à la 3G (Swap)
Atoll est un logiciel de dimensionnement et de planification de réseaux cellulaires qui peut être utilisé sur tout le cycle de vie des réseaux (du design à l'expansion et l'optimisation). Le logiciel exploite différentes données en entrée car il permet de choisir le type de projet à réaliser GSM 900, DCS 1800, ou alors UMTS qui paramètre différemment le logiciel en fonction de la technologie. On peut définir le model de propagation, le type d'antenne, les caractéristiques du site,...
Enfin après avoir déployé un réseau, ATOLL permet de réaliser de multiples prédictions :
· Couverture par niveau de champ ;
· Couverture par émetteur et étude du trafic ;
· Zone de recouvrement et couverture par niveau de C/I.
Figure 29 : Version du logiciel (Atoll)
Figure 29.1 : Interface graphique d'Atoll
On rappelle que dans le chapitre précédent, la zone de Dakar à planifier qui couvre 16 Km2, gouverné par 26 sites (cluster, élévation du terrain et routes, la base de donne des sites 2G) ainsi que la spécification de la bande de fréquence UMTS donc définition de la porteuse (une seule porteuse a été définie). La zone de Dakar se caractérise par une forte densité de population et une diversité de classes morphologiques.
La recherche de sites constitue la première phase du design. Elle précède les phases de positionnement des antennes. Ces sites correspondent aux emplacements idéaux issus du dimensionnement pour la construction du réseau. Initialement, le nombre des sites (2G) existants dans les 3 zones dépasse le nombre mentionné à l'issu du design case, d'où seuls les sites qui respectent la condition d'intersites seront pris en considération.
Une deuxième étape consiste à une délimitations et séparation des 3 zones. Donc deux polygones ont été définis. Normalement pour révérer les conditions théoriques, on doit faire recourt à un maillage hexagonale pour la zone. On a intérêt à sélectionner des sites 2G existant pour assurer l'itinérance vers la 3G et d'ailleurs c'est plus facile et plus rentable pour l'opérateur de réutiliser les sites existants à condition que ces sites soient proches le plus possible de la maille.
Les sites qui n'éprouvent pas une condition d'équidistance entre les sites voisins seront rejetés.
D'autres sites ont été ajoutés pour combler les carences à la répartition existante pour définir une
telle configuration (26 sites pour la zone urbaine dense). Le nombre total de sites dépasse les 24
sites prévus, vue que les sites en services (2G) ne présentent pas une uniformité des distances entre les émetteurs, positionnement près de la maille, de ce fait, on a toléré plus ou moins les distances intersites sélectionnées d'où l'augmentation du nombre de sites prévu (26 sites au totalité).
Figure 30 : Délimitation par zones avant planification
Un site candidat représente un Node B. Chaque Node B est associé à trois antennes sectorielles. Plusieurs types d'antennes subsistent dans les réseaux radio mobiles, on utilise dans cette planification des antennes tri-bandes (900/1800/UMTS) sectorielles larges (une ouverture de 65°) vue que les deux générations, à savoir le GSM et l'UMTS, vont coexister sur la même zone. Donc les azimuts et les hauteurs sont ceux des sites existants. On donne dans la table ci-dessous quelques détails:
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Tableau 31 : Caractéristique des sites
Nord
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S ud
+
1 è re a zim u t
H a u te u r d e l'a n te n n e
90.0°
Node B
Figure 31 : Repérage au niveau des azimuts
La création de la carte de trafic réside à faire distribuer les utilisateurs sur la zone de planification, à savoir les 2000 milles abonnés qui vont être répartis uniformément et équitablement sur les trois zones sachant que les zones sont limitées par des polygones. La figure suivante illustre ce qui précède.
Figure 32 : Carte de trafic par zones
Le problème PPA (Positionnement et Paramétrage des Antennes) est au coeur de la problématique de design des réseaux radio mobiles. L'objectif principal est de déterminer les emplacements des antennes et leurs configurations afin de réaliser une couverture totale du territoire tout en assurant une bonne qualité de service. En effet, un mauvais positionnement ou paramétrage des antennes peut entraîner des situations de recouvrement inextricables qui rendent la tâche de planification difficile sinon impossible.
Dans les réseaux UMTS, un bon positionnement et un bon paramétrage des antennes permettent d'optimiser le rapport C/I sur l'espace de couverture. Or le rapport C/I a une incidence directe sur le taux d'erreurs binaires et donc sur le débit et la qualité des communications. Chaque antenne est caractérisée en plus de sa sensibilité et de sa perte en émission, par son gain de transmission, sa puissance, son orientation horizontale, l'azimut et le tilt ou encore l'inclinaison ainsi que les diagrammes de rayonnement horizontal et vertical.
Le diagramme de rayonnement : représente la perte en dB de la puissance du signal émise dans le voisinage immédiat de l'antenne dans toutes les directions possibles (horizontale ou verticale). Voir figure suivante.
horizontal vertical
0 dB
Lobe latéral
-10 dB
-3 dB
Direction nulle
HPBW
-10 dB
-3 dB
0 dB
Lobe principal
Figure 33 : Diagramme du rayonnement d'une antenne
Le tilt ou inclinaison : l'inclinaison mécanique et électrique de l'antenne peuvent être appliquées, dans le but de :
· Enlevez la couverture insulaire et diminuer l'interférence.
· Améliorez la couverture de la région proche, aussi couverture d'intérieur (indoor).
· Ajustez les frontières cellulaires (pour arranger les zones de Handover). L'inclinaison exigée peut être estimée par l'optique géométrique qui prend en considération le HPBW vertical, la hauteur de l'antenne et la topographie au voisinage du site.
Dans notre application, nous allons travailler avec les antennes à tilt mécanique car il permet d'assurer une meilleure gestion des interférences. Pour les tilts dans notre projet, on initialise leurs valeur à 6° dans les 3 zones (urbaine dense). Voir figure ci-dessous.
À ce niveau de paramétrage, on définit les services à lancer, à savoir le service conversationnel et les services à commutation de paquets PS 64 et PS128, sur le réseau, la capacité de chaque service, les délais, et les erreurs sur la trame pour qu'ils soient chargés par le simulateur lors de la prédiction de la couverture.
Figure 35 : Gestion des usagers
Puis on définit le type d'équipement d'usagé, ainsi que les qualités de services ou encore les exigences de C/I. on peut même classer les usagers par classe morphologique en termes de distribution à titre d'exemple les quartiers chic. Mais dans la définition de la carte de trafic on a procuré à avoir une distribution uniforme des usagers.
Figure 36 : Exemple d'installation d'une antenne UMTS I I I . 3 . 5 . L A PHASE POSTE P L A N I F I C A T I O N
On lance le simulateur Atoll, une première remarque c'est qu'il y a des carences ou encore des trous de couverture pour l'indoor sur tous les services voix et data.
Figure 37 : Carte par diversité morphologique
Le résultat est attendu vue qu'il y a une différence entre le dimensionnement théorique qu'on a procédé et la simulation. Certes l'outil est plus précis pour le modèle de propagation. Et vue que le maillage théorique n'est pas parfaitement respecté.
On confirme ces résultats le fait que la non régularité des reliefs géographiques (montagnes, plateaux...) et architecturaux (bâtiments, maisons...) fait que la propagation des ondes ne s'effectue pas de la même façon dans toutes les directions. De ce fait, des prolongements, des rétractions voir même des discontinuités importantes apparaissent dans la couverture des cellules. Voir figure suivante.
Figure 38 : Concept cellulaire et couverture radio
La couverture géographique des stations forme un ensemble de zones d'intersection où le rapport entre signal serveur et signal brouilleur (C/I) est faible. L'existence de ces zones est capitale pour la réalisation du Handover. Cependant elles peuvent aussi être un motif d'interférence, la solution est, comme nous l'avons décrit auparavant, en jouant sur les tilts des antennes ou encore sur les azimuts. La couverture des différents aspects du Handover est globalement assurée entre les secteurs, en revanche entre sites, il y a des carences et comme on la dit précédemment l'ajout de sites est capital. Ainsi, le positionnement et le paramétrage des antennes dépendent directement des sites candidats potentiels, la difficulté de la planification est liée aux situations de recouvrement induites par la configuration des antennes.
L'objectif du design est essentiellement de répondre à la demande en communication prévue sur le terrain. C'est une cible à atteindre.
Figure 39 : Ajout des Sites dans les zones de déficience
NB : la couleur B L A N C H E représente les déficiences de couverture. Pour combler les carences que présente le réseau, on ajoute des sites. Voir figure ci-dessous qui montre les positions d'ajout de sites.
Ces dernières années ont vu se développer un engouement particulier pour la téléphonie mobile. La qualité des services proposés par les opérateurs et les faibles encombrements et coûts d'acquisition des terminaux ont grandement contribués à ce succès. En complément la libéralisation des marchés agissant sur la baisse des tarifs des communications ont rendu accessibles les services mobiles au grand public. Pour les opérateurs cet engouement se traduit par le déploiement de réseaux radio mobiles comportant des milliers d'installations à l'échelle d'un pays comme le Sénégal. Dans ce contexte, le design des réseaux revêt une difficulté extrême induite par la multitude et la complexité des problèmes d'ingénierie à résoudre. La complexité de ces problèmes est liée au volume important des données à prendre en compte pour réaliser l'ingénierie : données géographiques, données de simulation... à l'évolution très rapide des problèmes : nouvelles technologiques, nouvelles contraintes opérationnelles... et à leurs imbrications : planification des capacités cellulaires, paramétrage des antennes...
A ces difficultés vient s'ajouter la forte évolutivité des données qui décrivent l'environnement dans lequel se place le réseau. Dans un premier temps, les variations de données dans le temps ont été peu ou pas du tout prises en compte dans les processus d'ingénierie. Les notions de robustesse et d'évolutivité des solutions proposées s'imposent alors comme des critères clé du design; le but étant la conception de schémas de réseaux capables d'évoluer dans le temps à moindre coût (Roaming 2G vers 3G).
L'objectif de ce projet de fin d'étude, était donc l'étude de dimensionnement et planification d'un réseau d'accès WCDMA 3G.
Dans ce projet, on s'est intéressé seulement à une petite zone géographique (16km2) et un nombre réduit d'abonnés (2000) correspondant à la phase de lancement d'un réseau UMTS.
Ce travail reste donc ouvert à l'extension soit en considérant des zones géographiques plus grandes ou un nombre d'abonnés plus important.
[1] MEMOIRE DE PROJET DE FIN D'ETUDES « DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D'ACCES RADIO UMTS » HANI RAMZI, TUNIS, 2001.
[2] PRINCIPE DE LA RADIO COMMUNICATION DE LA TROISIEME GENERATION, THIERRY LUCI-DARME, EDITION VUIBER 2002.
[3] RESEAUX CELLULAIRES <SYSTEME UMTS>, TECHNIQUE D'INGENIEURS TE 7 368, JEAN CELLMER, 2002.
[4] LESCUYER PIERRE, «UMTS LES ORIGINES, L'ARCHITECTURE, LA NORME», 2IEME ED, DUNOD, PARIS, 2002.
[5] TABBANE SAMI. « INGENIERIE DES RESEAUX CELLULAIRES », HERMES, 2002.
[6] MEMOIRE DE PROJET DE FIN D'ETUDES « DIMENSIONNEMENT ET PLANIFICATION D'UN RESEAU D'ACCES WCDMA 3G » RIDHA BEN FADHELI, TUNIS, 2006.
[7] MEMOIRE DE PROJET DE FIN D'ETUDES « DIMENSIONNEMENT ET PLANIFICATION D'UN RESEAU D'ACCES HSPDA », AHMED TRIKI, TUNIS, 2007.
[8] THESE « OPTIMISATION ET DEPLOIEMENT DES SERVICES HAUTS DEBITS DANS LES SYSTEMES RADIO MOBILES » MASSAER GASSAMA, TUNIS 2007.
[9] MEMOIRE DE PROJET DE FIN D'ETUDES « DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D'ACCES UTRAN DE CASABLANCA » SAMIR MARGHAD, TUNIS, 2007.
[10] MAMADOU THIOUNE ET JAVIER SANCHEZ « UMTS RELEASES 6, 7 ET 8, HSUPA, MBMS ET LTE/E-UTRA INCLUS », 3E EDITION REVUE ET AUGMENTEE, PARIS, LAVOISIER, 2008.
SITES WEB
http://www.generation-nt.com/umts-forum-clients-mobiles-3g-actualite-951971.html
http://www.etudionet.com/communaute/xuser/etudionet/docs/HASNI_Mohamed.pdf http://www.3gpp.com/article/umts
http://perso.citi.insa-lyon.fr/jmgorce/cours/sujet%20TP1.pdf http://www.nolot.eu/Download/Cours/reseaux/m2pro/RMHD0708/gsm_3g.pdf http://www.handicapzero.org/les-services/telephonie/operateurs/sfr http://www.slideshare.net/Cynapsys/formation-umts
Acronymes |
Définition |
||||
2G |
Second Génération |
||||
3G |
Third Generation |
||||
3GPP |
3rd Génération Partnership Project |
||||
A |
|||||
ASC |
Antenna System Controller |
||||
ATM |
Asynchronous Transfer Mode |
||||
B |
|||||
BER |
Bit Error Rate |
||||
BLER |
Bloc Error Rate |
||||
BSC |
Base Station Controller |
||||
BSS |
Base Station System |
||||
BTS |
Base Transceiver Station |
||||
C |
|||||
CDMA |
Code Division Multiple Access |
||||
CM |
Connection Management |
||||
CN |
Core Network |
||||
CRNC |
Controlling Radio Network Controller |
||||
CS |
Circuit Switched |
||||
D |
|||||
DS_CDMA |
Direct Sequence-Code Division Multiple Access |
||||
DSSS |
Direct Sequence Spreading Spectrum |
||||
DTX |
Discontinuous Transmission |
||||
E |
|||||
EDGE |
Enhanced Data Rates for GSM Evolution |
||||
ETSI |
European Telecommunications Standards Institute |
||||
F |
|||||
FDD |
Frequency Division Duplex |
||||
FDMA |
Frequency Division Multiple Access |
||||
FPLMTS |
Futur Public Land Mobile Telephone System |
||||
G |
|||||
GoS |
Grade of Service |
||||
GPRS |
General Packet Radio Services |
||||
GSM |
Global System for Mobile Communications |
||||
I |
|||||
IMEI |
International Mobile Equipement Identity |
||||
IMSI |
International Mobile Subscriber Identity |
||||
IMT-2000 |
International Mobile Telecommunications 2000 |
||||
L |
|||||
LAC |
Location Area Code |
||||
LAI |
Location Area Identification |
||||
M |
|||||
MAP |
Mobile Application Part |
||||
MAPL |
Maximum Allowable Path Loss |
||||
MCC |
Mobile Country Code |
||||
ME |
Mobile Equipement |
||||
MMS |
Multimedia Messaging Service |
||||
MNC |
Mobile Network Code |
||||
MSC |
Mobile (services) Switching Centre |
||||
MT |
Mobile Terminaison |
||||
N |
|||||
NSS |
Network Switching Subsystem |
||||
O |
|||||
OVSF |
Orthogonal Variable Spreading Factor |
||||
P |
|||||
PDP |
Packet Data Protocol |
||||
P-IMSI |
Packet International Mobile Subscriber Identity |
||||
PLMN |
Public Land Mobile Network |
||||
PS |
Packet Switched |
||||
P-TMSI |
Packet Temporary Mobile Subscriber Identity |
||||
Q |
|||||
QoS |
Quality of service |
||||
QPSK |
Quadrature Phase Shift Keying |
||||
R |
|||||
RAB |
Radio Access Bearer |
||||
RAC |
Routing Area code |
||||
RAI |
Routing Area Identification |
||||
RAN |
Radio Access Network |
||||
RBS |
Radio Bearer Service |
||||
RNC |
Radio Network Controller |
||||
RNS |
Radio Network Subsystem |
||||
RRC |
Radio Resource Control |
||||
S |
|||||
SDU |
Service Data Unit |
||||
SF |
Spreading Factor |
||||
SIR |
Signal-to-Interference Ratio |
||||
SGSN |
Serving GPRS Support Node |
||||
SMS |
Short Message Service |
||||
SRNC |
Serving RNC |
||||
SSMA |
Spectre ou Spread Spectrum Multiple Access |
||||
T |
|||||
TDD |
Time Division Duplex |
||||
TDMA |
Time Division Multiple Access |
||||
TE |
Terminal Equipement |
||||
TMA |
Tower Mounted Amplifers |
||||
TMSI |
Temporary Mobile Subscriber Identity |
||||
TPC |
Transmit Power Control |
||||
U |
|||||
UE |
User Equipment |
||||
UICC |
UMTS Integrated Circuit Card |
||||
UIT |
Union International de Telecommunication |
||||
UMTS |
Universal Mobile Telecommunication System |
||||
UTRAN |
UMTS Terrestrial Radio Access Network |
||||
URA |
UTRAN Registration Area |
||||
USIM |
UMTS Subscriber Identity Module |
||||
W |
|||||
WAP |
Wireless Application Protocol |
||||
W-CDMA |
Wideband - Code Division Multiple Access |
1% |
2% |
3% |
4% |
5% |
6% |
7% |
8% |
9% |
10% |
|
1 |
0.01 |
0.02 |
0.03 |
0.04 |
0.05 |
0.06 |
0.08 |
0.09 |
0.10 |
0.11 |
2 |
0.15 |
0.22 |
0.28 |
0.33 |
0.38 |
0.43 |
0.47 |
0.51 |
0.55 |
0.60 |
3 |
0.46 |
0.60 |
0.72 |
0.81 |
0.90 |
0.98 |
1.06 |
1.13 |
1.2 |
1.27 |
4 |
0.87 |
1.09 |
1.26 |
1.40 |
1.52 |
1.64 |
1.75 |
1.85 |
1.95 |
2.05 |
5 |
1.36 |
1.66 |
1.88 |
2.06 |
2.22 |
2.37 |
2.5 |
2.63 |
2.76 |
2.88 |
6 |
1.91 |
2.28 |
2.54 |
2.76 |
2.96 |
3.14 |
3.30 |
3.46 |
3.61 |
3.76 |
7 |
2.50 |
2.94 |
3.25 |
3.51 |
3.74 |
3.95 |
4.14 |
4.32 |
4.50 |
4.67 |
8 |
3.13 |
3.63 |
3.99 |
4.28 |
4.54 |
4.78 |
5.00 |
5.21 |
5.41 |
5.60 |
9 |
3.78 |
4.34 |
4.75 |
5.08 |
5.37 |
5.63 |
5.88 |
6.11 |
6.33 |
6.55 |
10 |
4.46 |
5.08 |
5.53 |
5.90 |
6.22 |
6.51 |
6.78 |
7.03 |
7.28 |
7.51 |
11 |
5.16 |
5.84 |
6.33 |
6.73 |
7.08 |
7.39 |
7.69 |
7.97 |
8.23 |
8.49 |
12 |
5.88 |
6.61 |
7.14 |
7.57 |
7.95 |
8.29 |
8.61 |
8.91 |
9.20 |
9.47 |
13 |
6.61 |
7.40 |
7.97 |
8.43 |
8.83 |
9.20 |
9.54 |
9.86 |
10.17 |
10.47 |
14 |
7.35 |
8.20 |
8.80 |
9.30 |
9.73 |
10.12 |
10.48 |
10.83 |
11.16 |
11.47 |
15 |
8.11 |
9.01 |
9.65 |
10.17 |
10.63 |
11.05 |
11.43 |
11.80 |
12.15 |
12.48 |
16 |
8.88 |
9.83 |
10.51 |
11.06 |
11.54 |
11.98 |
12.39 |
12.78 |
13.14 |
13.50 |
17 |
9.65 |
10.66 |
11.37 |
11.95 |
12.46 |
12.92 |
13.35 |
13.76 |
14.15 |
14.52 |
18 |
10.44 |
11.49 |
12.24 |
12.85 |
12.39 |
13.87 |
14.32 |
14.75 |
15.15 |
15.55 |
19 |
11.23 |
12.33 |
13.11 |
13.76 |
14.31 |
14.82 |
15.29 |
15.75 |
16.17 |
16.58 |
20 |
12.03 |
13.18 |
14.00 |
14.67 |
15.25 |
15.78 |
16.27 |
16.74 |
17.18 |
17.61 |
21 |
12.84 |
14.04 |
14.89 |
15.58 |
16.19 |
16.74 |
17.25 |
17.74 |
18.20 |
18.65 |
22 |
13.65 |
14.90 |
15.78 |
16.50 |
17.13 |
17.71 |
18.24 |
18.74 |
19.23 |
1969 |
23 |
14.47 |
15.76 |
16.68 |
17.42 |
18.08 |
18.67 |
19.23 |
19.75 |
20.25 |
2074 |
24 |
15.29 |
16.63 |
17.58 |
18.35 |
19.03 |
19.65 |
20.22 |
20.76 |
21.28 |
21.78 |
25 |
16.12 |
17.50 |
18.48 |
19.28 |
19.99 |
20.62 |
21.21 |
21.78 |
22.31 |
22.83 |
26 |
16.96 |
18.38 |
19.39 |
20.22 |
20.94 |
21.60 |
22.21 |
22.79 |
23.35 |
23.88 |
27 |
17.80 |
19.26 |
20.31 |
21.16 |
21.90 |
22.58 |
23.21 |
23.81 |
24.38 |
24.94 |
ANNEXE B : LES CODES D'ETALEMENTS UTILISES EN UTRAN ~ CODES DE CANALISATION OU OVSF
~ CODES D'EMBROUILLAGES OU GOLD
~ CAPEX : DEPENSES D'INVESTISSEMENTS
~ OPEX : DEPENSES DE FONCTIONNEMENTS ET D'EXPLOITATIONS
MATERIELS PYLONE SUR TOI IMMEUBLE |
TYPES TOUR |
PRIX 15 693 252 CFA |
ANTENNE VSAT |
ANTENNE |
25 232 335 CFA |
MICROWAVE__SAGEM |
CANAUX A MICRO-ONDE |
3 834 764 CFA |
MICROWAVE__ERICSSON |
MICROWAVE__CHANNELS |
3 354 341 CFA |
TRAVAUX PRE-HIVERNAUX |
OTHER CELL SITE ITEMS |
1 050 000 CFA |
DALE VSAT |
GENIE CIVILE |
650 000 CFA |
ELECTRIFICATION IMMEUBLE |
GENIE CIVILE |
1 012 360 CFA |
ANTENNE K739630 |
ANTENNES |
2 596 411 CFA |
BTS 240 XL/ SIEMENS |
BTS/MICRO BTS/WIMAX |
19 877 327 CFA |
ETUDE INGENIERIE /FIBRE OPTIQUE |
OTHER CELL SITE ITEMS |
12 227 810 CFA |
MATERIELS DE MAINTENANCE |
ORDINATEURS |
1 480 969 CFA |
COUTS FORMATION INGENIEURS |
OPERATEURS |
2 400 000 CFA |
COUTS D'INSTALLATIONS |
OPERATEURS |
73 716 317 CFA |
~ Allocation bande radio
~ Configuration du modèle de propagation