Abréviations et acronymes
ACM : Analyse des Correspondances Multiples
ACP : Afrique Caraibes Pacifiques
ANOVA : Analysis Of Variance
BIT : Bureau International du Travail
CAH : Classification Ascendante Hiérarchique
CEMAC : CommunautéEconomique et Monétaire d'Afrique
Centrale
COPA : Consistance Ordinale sur le Premier Axe
CREDOC : Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des
Conditions de vie
CSE : Centre / Sud / Est
DFCRA : Direction de la Formation Continue et de la Recherche
Appliquée
DSRP : Document de Stratégie de Réduction de la
PauvretéDSCE : Document de Strategie de Croissance et de
l'Emploi
ESSTIC : Ecole Supérieure des Sciences de Technique de
l'Information
et de la Communication
IAS : Ingénieur d'Application de la Statistique
ICCM : Indicateur Composite de Confiance des Ménages
ICM : Indice de Confiance des Ménages
ICMY : Indice de Confiance des Ménages a`
YaoundéINSEE : Institut National de Statistique et des Etudes
Economiques
ISE : Ingénieur Statisticien Economiste
ISSEA : Institut Sous-régional de Statistique et
d'Economie Appliquée
MINEFI : Ministère de l'Economie et des Finances
MINRESI : Ministère de la Recherche Scientifique et de
l'Innovation
Th`eme : Mesures et déterminants de La confiance
des ménages sur La situation économique au Cameroun : Cas de La
viLLe de Yaoundé.
Abréviations et acronymes suite
NSP : Ne Sait Pas
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
Développement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PIB : Produit Intérieur Brut
PPTE : Pays Pauvres Très Endéttés
ROC : Receiver Operating Characteristic
SDN : SociétéDes Nations
SPAD : Système Pour l'Analyse des Données
SPSS : Statistical Packages for Social Sciences
TSS : Techniciens Supérieurs de la Statistique
UCAC : UniversitéCatholique d'Afrique Centrale
UDEAC : Union Douanière des Etats de Afrique Centrale UPAC
: UniversitéProtestante d'Afrique Centrale
Introduction générale
0.1 Contexte et justification
Depuis plusieurs ann'ees d'ejà, les chefs d'Etats et de
gouvernements ACP ont en com mun le souci de rechercher les voies et moyens
devant permettre a` leurs peuples de
s'int'egrer de manière participative aux mutations
qualitatives de l''economie en mondialisa- tion. Ainsi en 1997 lors de la
d'eclaration de Libreville, l'on a pu s'apercevoir de la position commune de
ces chefs d'Etats et de gouvernements de pr'eparer leurs peuples a`
affronter avec efficacit'e et succès les enjeux et les d'efis du
troisième mill'enaire. Plus sp'ecifiquement, il 'etait question pour
ces derniers, entre autres d''eliminer les causes de pauvret'e et
de faciliter la participation de toutes les couches de la soci'et'e a` la
vie 'economique et sociale. Quelques ann'ees plus tard, la d'eclaration du
mill'enaire a 'et'e adopt'ee par l'ensemble de toute la planète et
comprenant huit objectifs intitul'es Objectifs du Mill'enaire pour
le D'eveloppement (OMD) devant permettre le suivi des progrès
r'ealis'es en termes de r'educ- tion de la pauvret'e. Il va sans dire que le
suivi de l''evolution des progrès r'ealis'es en termes de r'eduction
de la pauvret'e se trouve être sans doute le d'efi majeur du
troisième mill'enaire. Parti du statut de pays a` revenu
interm'ediaire dans les ann'ees 1970, le Cameroun est aujourd'hui un pays
d'eclass'e sur l''echiquier international (PPTE, autrement dit pays pauvre
très endett'e). Il a adopt'e en 2003, le DSRP (Document de Strat'egie de
R'eduction de la Pauvret'e) qui, comme son nom l'indique, visait a` r'eduire
la pauvret'e. Il misait sur
Th`eme : Mesures et déterminants de La confiance
des ménages sur La situation économique au Cameroun : Cas de La
viLLe de Yaoundé.
une croissance du produit intérieur brut de 5, 5% sur
une période allant jusqu'en 2007 1. Le fait que la
pauvretésoit loin d'avoir reculéalors que le taux de croissance
du PIB était restéen dessous de 4% 2, il s'est
trouvéun peu prétentieux de dire que le DSRP a permis d'atteindre
les objectifs visés.
Par la suite, en date du 20 Novembre 2009 3, le
ministre camerounais de l'économie a présentéau public et
aux partenaires au développement le Document de Stratégie pour la
Croissance et l'Emploi (DSCE). Elaborésuivant une approche
participative, le DSCE vient remplacer le DSRP. Selon certains observateurs, le
DSCE se distingue du DSRP par son intégration dans une perspective
globale de développement. Il constitue la première phase de mise
en oeuvre d'une vision qui s'étale sur 25 ans (2010-2035). Il s'agit de
partir d'une croissance forte pour régler les autres problèmes
auxquels le pays fait face, notamment les problèmes relatifs a` l'emploi
et a` la pauvreté. Par ailleurs, pour le ministre de l'économie,
le DSCE est un document de qualité, mais il reste perfectible. Aussi, un
effort de communication devrait être fait pour permettre son
appropriation par les populations. Pour approcher cette éventuelle
appropriation, il ne se trouve pas moins important d'évaluer l'opinion
des ménages sur la situation économique passée et future.
L'existence de cette évaluation dans plusieurs pays du monde, montre son
importance du fait qu'elle permet d'appréhender l'impact des mesures et
dispositions prises par les gouvernements sur l'opinion que les ménages
font sur la situation économique.
|