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Banques et croissance économique

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par Odilon Modeste ALAVO
Université d'Abomey Calavi- Bénin - Master recherche en sciences économiques 2009
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DU BENIN

*************

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (M.E.S.R.S.)

UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI
****************

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
(FA.S.E.G.)

******************

MEMOIRE DE DEA/MASTER NPTCI

SPECIALISATION : MACROECONOMIE APPLIQ~EE

OPTION : ECONOMIE INTERNATIONALE

THEME :

BANQUES ET

CROISSANCE ECONOMIQUE

l~cf~se et soutenu par: Sous fa d~rection de :

Odilon Modeste ALAVO br Charlemagne IGUE

Annie Acadimique : 2007- 2008

LA FACULTE N'ENTEND DONNER AUCUNE

APPROBATION NI IMPROBATION AUX

OPINIONS EMISES DANS LES MEMOIRES.

CES OPINIONS DOIVENT ETRES CONSIDEREES

COMME PROPRES A SON AUTEUR

DEDICACES

A MON PERE Mr HENRI ALAVO & MA MERE

JOSEPHINE ATCHEKPE.

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ADF Augmented Dickey Fuller

CV Critical value

DF Dickey Fuller

FCP Fonds Communs de Placement

FMI Fonds Monétaire International

MCO Moindres Carrés Ordinaires

MVCE Modèle Vectoriel à Correction d'Erreur

OCDE Organisation de Coopération et de

Développement Economique

PIB Produit Intérieur Brut

SC Schwarz

SCR Somme des Carrés des Résidus

SICAV Société d'Investissement à Capital

Variable

UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest

Africaine

USA United States of America

VAR Vecteurs Auto-Régressifs

LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1 : Résumé des principaux travaux réalisés 18

Tableau 2 : Résultats des tests de stationnarité en niveau 29

Tableau 3 : Résultats des tests de stationnarité en différence première 30

Tableau 4 : Résultats du test ADF sur le résidu de la relation de LT ..31

Tableau 5 : Résultats de la recherche du nombre optimal Retard ..31

Tableau 6 : Résultats du test de la Trace 33

Tableau 7 : Résumé des résultats issus de l'estimation du MVCE 35

Tableau 8 : Décomposition de la Variance 39

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique n° 1 : Evolution de LY1, LL1, LC1, LD1, LI1,

LV1, LH1 32

Graphique n°2 : Réponse de LY1 à un choc respectivement sur

LL1, LC1, LD1, LH1 37

Graphique n°3 : Réponses respectives de LL1, LC1, LD1, LH1

à un choc sur LY1 .38

RESUME

La théorie économique révèle à travers les modèles de croissance endogène que l'activité bancaire influence positivement la croissance économique. L'objet de cette recherche est de s'interroger sur la pertinence d'une telle position par le biais du modèle vectoriel à correction d'erreur (MVCE) dont les résultats dans le cadre de ce travail, sont consolidés par les fonctions de réponses impulsionnelles et l'analyse par la décomposition de la variance. Notre travail met l'accent sur un échantillon constitué de 4 pays développés et 5 en développement dont le Bénin sur la période 1970-2004. Les principaux résultats qui en émanent révèlent d'une part, une similitude de comportement entre les deux groupes de pays en présence, d'autre part l'analyse de Long terme à partir du MVCE rejoint sans ambages les conclusions des théoriciens de la croissance endogène par rapport à la relation Banque-Croissance ; sauf que l'information nouvelle ici privilégie une activité de crédit et d'intermédiation de marché des institutions bancaires contrôlée, limitant au mieux les risques. Pour finir, il faut préciser que cette étude bien qu'ayant montrée l'existence d'une relation Croissance-Banque, n'ait pu fournir une spécification précise en ce qui la concerne.

ABSTRACT

Economic theory reveals through endogenous growth models that banking positively influences economic growth. This study aims at verifying that statement using the Vector Error Correction Model (VECM) whose results we consolidate using the boosting responses functions as well as the variance breakdown analysis. The used sample is made up of data from 4 developed and 5 developing countries of which Benin over the period running from 1970 to 2004. The results we obtain reveal on the first hand, a behavioral similarity between the two groups of countries. On the second hand, the long term analysis made using the VECM fully verifies endogenous growth theories on the relationship between banking and growth. The peculiarity in this study is that banks credits and stock activities are shown to be best risks limitative. To end, we must precise that though we showed an existing relationship between growth and banking, we could not specify it clearly in this study.

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE .1

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

DE L'ETUDE 3

Section 1 : Eléments de base et revue de littérature 4

Section 2 : Méthodologie de la recherche ..19

CHAPITRE II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX 27

Section 1 : Etude de la cointégration et estimation du MVCE 28

Section 2 : Confirmation des résultats, interprétations, limites et Suggestions 37

CONCLUSION GENERALE .44

BIBLIOGRAPHIE ..45

ANNEXES viii

TABLE DES MATIERES xlvii

INTRODUCTION GENERALE

Dès 1912, Schumpeter a insisté sur le rôle des Banques dans la croissance économique. Il affirme que le crédit, fonction principale du banquier, est le seul facteur d'évolution économique et il est par conséquent source de croissance. La théorie du crédit et du capital de Schumpeter a été reprise par Gershenkron en l'appliquant aux pays en développement. Dans sa thèse sur les avantages du retard, l'auteur considère que les pays en développement sont plus incités à développer leurs systèmes financiers grâce à une intervention de l'état. La littérature qui étudie la relation Finance-Croissance a été enrichie des travaux de Mc Kinnon (1973) et de Shaw (1973). Les auteurs montrent que les pays en développement se caractérisent par des économies aux systèmes financiers réprimés. Des systèmes financiers réprimés connaissent de faibles performances en matière de mobilisation de l'épargne et de financement des projets efficaces. Les auteurs proposent ainsi, la mise en place d'une politique de libéralisation financière susceptible de dynamiser les intermédiaires financiers et capable de relancer l'activité économique.

En outre, d'autres auteurs dont Levine (1997), s'inspirant de la théorie de la croissance endogène montrent que les intermédiaires financiers génèrent des effets de croissance du fait qu'ils assurent un certain nombre de fonctions. Une fonction principale de ces derniers est d'allouer les ressources dans l'espace et dans le temps dans un environnement incertain. Cette nouvelle littérature a montré que les intermédiaires financiers améliorent la croissance économique en favorisant l'accumulation du capital et en améliorant l'allocation des ressources, en opérant une sélection et un contrôle adéquat des projets.

Par ailleurs, le couplage entre finance et croissance a été étudié et a fait l'objet de plusieurs tentatives empiriques. Parmi les principaux travaux, citons King et Levine (1993), Arestis et Demetriades (1997) et Berthélemy et Varoudakis (1998).Les outils d'analyse mobilisés sont essentiellement et

respectivement les spécifications en coupe transversale, le VAR simple et le Panel. Notre travail renoue avec l'approche économétrique, restitue au mieux les fonctions principales des Banques et utilise une technique nouvelle dans ce domaine de recherche : le Modèle Vectoriel à Correction d'Erreur (MVCE).

En regardant la densité des développements théoriques et empiriques, l'analyse de la relation Banque-Croissance revêt toute son importance et notre recherche prend tout son sens.

Ce travail a donc pour motivation : appréhender l'influence de la sphère financière -par les Banques- sur la sphère réelle et vérifier l'existence d'une éventuelle relation inverse Croissance-Banque.

Nous développons dans les pages qui suivent deux chapitres afin d'approcher la question soulevée. Le premier chapitre pose les bases de la recherche en s'appuyant sur la littérature relative à la relation BanqueCroissance. Le second livre les résultats issus de l'estimation du MVCE et suggère les implications afférentes.

CHAPITRE I :CADRE THEORIQUE ET

METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

Ce premier chapitre comprend deux sections. La première section présente les fondements sur lesquels repose ladite étude à savoir : la problématique, les objectifs, les hypothèses de recherche et la revue de littérature. La seconde section quant à elle présente le modèle retenu et définit la démarche méthodologique que nous entendons suivre pour atteindre nos objectifs.

Section 1 : Eléments de base et revue de littérature

Cette section comprend deux paragraphes, dont le premier pose le problème de recherche ainsi que les objectifs et hypothèses ayant motivés cette étude, le second quant à lui met l'accent sur la revue de littérature.

PARAGRAPHE 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de Recherche

Ce paragraphe traite des éléments fondamentaux sur lesquelles repose cette étude.

A. Problématique et intérêt de l'étude

1. Problématique

L'actualité mondiale sur la crise financière restaure l'analyse sur le rôle du système financier et particulièrement des Banques dans le développement économique. Cette analyse part au début du XX ième siècle avec les

contributions de Schumpeter sur l'importance des banques et leur apport bénéfique à la croissance à travers le financement de l'innovation. Ce rôle capital des banques a pourtant été ignoré par les modèles traditionnels de la croissance notamment le modèle Néoclassique. En effet, La croissance dans le modèle de Solow est déterminée principalement par le progrès technique qui a la particularité d'être exogène. Ce qui veut dire qu'il n'a pas besoin d'être financé. Ainsi, il est indépendant de l'évolution de l'épargne et par ricochet de la Banque. Ce n'est qu'à partir des modèles de croissance endogène que

l'intégration des banques dans l'analyse de la croissance est rendue possible puisque le progrès technique n'est plus analysé comme précédemment, il devient endogène. Les modèles de croissance endogène, s'inspirent fondamentalement de la théorie de l'intermédiation financière et des travaux de Goldsmith (1969), Mc Kinnon (1973) et Shaw (1973) sur l'interaction entre la sphère réelle et la sphère financière , pour estimer la relation entre les banques et la croissance. L'idée principale qui ressort, révèle que le développement des banques a un effet positif sur la croissance économique parce qu'il permet d'allouer une plus grande quantité d'épargne aux investissements.

Toutefois, La théorie révèle également que les banques à l'exception des autres intermédiaires financiers ont la possibilité d'accorder des crédits pour financer les investissements sans épargne préexistante grâce à leur pouvoir de création monétaire.

Cette considération qui fait la spécificité des banques inspire des conclusions nouvelles, moins satisfaisantes, sur le lien entre les banques et la croissance. Il suffit seulement de se référer à l'histoire pour appréhender les aspects négatifs de l'activité bancaire sur la croissance. A cet effet, nous pouvons citer trois crises majeures susciter par les dérives de l'activité de crédit des banques :

- la crise de l'endettement des pays en voie de développement à la fin des années 1970,

- la crise de l'immobilier des années 80 et plus récemment,

- la crise des subprimes.

Ces crises ont eu des effets pernicieux sur les économies et ont contrarié sans aucun doute les possibilités de croissance économique des pays concernés. Par exemple, la crise de l'immobilier des années 80 a entraîné seulement aux USA, la défaillance de 747 Banques. Le coût total de la crise a été évalué à 160,1 milliards de dollars dont 124,6 ont été payé par les contribuables

américains1. Cette crise a d'ailleurs contribué largement au déficit du budget américain. Les effets de cette crise se sont ressentis jusque dans les années 90 ; avec la fermeture, la mise sous tutelle, la restructuration de plus de 1600 Banques et prêteurs2. En ce qui concerne la crise actuelle, les effets attendus sont aussi sombres. En effet 700 milliards de dollars us doivent être mobilisés pour secourir les banques américaines et plusieurs autres miliards d'euros pour venir en aide aux banques européennes. Depuis le début de cette crise, il a été constaté par les groupes financiers, la perte de quelques 148000 emplois dans le monde. Comme pour dire que cette crise dépasse déjà la sphère des pays directement concernés. En Afrique par exemple, l'une des plus grandes économies du continent : le Nigeria, a enregistré en l'espace d'un mois une perte de 649 milliards de nairas au niveau de la bourse des valeurs du Nigeria. A cela s'ajoute, de susceptibles pertes de recettes pétrolières à cause des baisses de commande prévues, en l'occurrence celles de la Chine. En ce qui concerne l'autre géant africain, à savoir l'Afrique du Sud, c'est sa monnaie le rand qui subit une forte dépréciation de 40%3. Le tableau ainsi peint justifie la révision à la baisse des prévisions sur la croissance de l'Afrique, passant ainsi de 7 à 5 % en 2009 4.Au regard de cette réalité, il serait judicieux d'analyser profondément les effets de l'activité bancaire sur la croissance économique. Ainsi, on se pose la question principale de savoir :

Quels sont les effets de l'activité bancaire sur la croissance ?

Autrement dit, la variance observée dans les variables concernant les Banques permet-elle d'expliquer l'évolution des différents taux de croissance de Long Terme du PIB par tête ?

1 Selon l'observateur de l'immobilier n°41-42 du 05/1999, P.3

2 Voire observateur de l'immobilier n°41-42 du 05/1999, P.3

3 Tiré du site http:// www.casafree.com/modules/news/article.php

4 FMI, perspectives de l'économie mondiale et base de données du département Afrique

Les éléments de réponse à ces questions posées font l'objet des chapitres, sections et paragraphes suivants du présent mémoire dont le but est d'étudier la relation Banque-Croissance.

2. intérêt de l'étude

Les interrogations énumérées ci-dessus et les concepts s'y afférents constituent les préoccupations autour desquelles est bâtie la présente étude et permettront de valider ou non sur le plan empirique, les différentes constructions théoriques quant à l'analyse de la relation Banque- Croissance. En outre, la présente étude permet d'expérimenter un outil économétrique sans a priori théorique dans ce domaine de recherche : Les VAR, qui a l'avantage de prendre en compte les deux sens de la causalité Banque-Croissance. Ce qui nous permet de nous prononcer aisément sur la présomption d'une vision ambivalente. Par ailleurs, cette étude va permettre sans doute à des pays d'être renseignés au mieux sur l'impact de l'activité bancaire sur l'économie afin d'éviter tant que possible les crises et enfin contrôler la croissance économique, élément indispensable du développement.

B. Objectifs et hypothèses de recherche

1. Objectifs

a- Objectif Général

Etudier la relation entre les banques et la croissance économique.

b- Objectifs Spécifiques

- Mesurer les effets de l'activité bancaire sur la croissance

- Apprécier les effets de la libéralisation financière sur la croissance

- Analyser l'influence de la croissance économique sur le développement de l'activité bancaire.

2. Hypothèses de recherche

- L'augmentation de la liquidité bancaire favorise la croissance économique - La croissance de l'activité de crédit des Banques influence positivement la croissance économique

- La libéralisation financière contribue à accélérer la croissance économique,

- La croissance économique exerce un effet positif sur l'activité des banques.

PARAGRAPHE 2 : Revue de littérature théorique et empirique

A. Littérature théorique

La revue de littérature théorique comprend deux parties. La première aborde les réflexions sur la réduction des coûts induite par la naissance des intermédiaires financiers dont les banques. La seconde, apprécie l'intervention des banques sur le marché financier et analyse pour finir le sens de la causalité développement financier et développement économique.

1. Les banques et la réduction des coûts

L'existence des imperfections sur le marché justifie la présence des intermédiaires financiers. En effet, sur un marché de capitaux parfait dans lequel les agents effectuent sans coûts et sans limites tous les prêts et emprunts souhaités, l'intermédiation financière ne pourrait être justifiée. La naissance des intermédiaires financiers vient donc pallier à un problème de coût, si bien qu'elle est liée à un gain d'efficience, de productivité et contribue de ce fait à la croissance économique.

Les imperfections rencontrées sur le marché sont de trois ordres :

Premièrement, il s'agit des coûts de transactions auxquels doivent faire face prêteurs et emprunteurs. Parmi ces coûts, nous distinguons les coûts de recherche, de mise en examen du projet par le prêteur, le suivi du projet ou monitoring et les coûts de mise en application. Ces coûts individuels sont d'autant plus élevés que l'activité des intermédiaires financiers est nécessaire. En effet, les intermédiaires financiers bénéficient d'économies d'échelles grâce à leur taille, ce qui contribue pour beaucoup à baisser les coûts individuels entre prêteurs et investisseurs.

La deuxième imperfection, réside dans l'incomplétude des contrats. Il est difficile de formuler des contrats bilatéraux qui tiennent compte de tous les états de la nature. Cette situation justifie en partie l'activité de transformation des actifs financiers développée par les intermédiaires financiers qui en contrepartie d'une commission offrent une variété de service de transformation d'actifs.

La troisième imperfection émane des asymétries d'information susceptibles d'intervenir entre prêteurs et emprunteurs. Au nom de ces asymétries, nous pouvons citer les asymétries :

Ex ante, avant la signature du contrat, provenant de la difficulté à déterminer parmi les projets soumis, les plus rentables. Cette difficulté à choisir les meilleurs projets peut créer des problèmes de sélection adverse. Selon Leland et Pyle (1977), c'est l'asymétrie ex ante qui justifie la création des intermédiaires financiers.

Pendant le contrat, l'emprunteur peut effectuer une activité plus risquée que celle préalablement indiquée au prêteur, en ce sens que la seule observation de ses revenus ne renseigne pas le prêteur si le contrat est dûment respecté. Ces problèmes ont été qualifiés d'aléa moral.

Ex post, des problèmes d'opportunisme peuvent survenir à cause de l'emprunteur enclin à déclarer des revenus inférieurs pour minimiser ses remboursements. Ce fait justifie l'activité de production d'information des intermédiaires financiers dont les banques. Les banques disposent d'information privilégiée sur les entreprises qu'elles ne sauraient divulguer. Ce qui n'est pas le cas sur le marché financier. En effet, pour bénéficier d'un prêt ou lever des fonds

sur le marché, l'entreprise doit s'ouvrir et livrer au marché ses informations privées au risque de perdre des parts de marché à cause de la concurrence. A cet effet, le marché est plus favorable aux grandes entreprises ayant une bonne réputation selon Diamond (1991), ou ayant des fonds propres importants selon Hoshi et al (1990). A contrario, une petite entreprise n'ayant pas encore bâti sa réputation de solvabilité devra passer par les banques qui disposent d'un monopole naturel de création d'information selon Ramakrishnan et Thakhor (1984). En partant du fait, que les banques disposent d'un avantage comparatif dans la production de l'information, elles ont la possibilité d'affecter les ressources disponibles dans l'économie aux projets qu'elles ont identifiés comme étant les plus rentables selon Greenwood et Jovanovic (1990). Selon King et Levine (1993b), outre la sélection des projets productifs, les intermédaires financiers peuvent aussi favoriser l'innovation par la détection des projets innovateurs, contribuant ainsi à la croissance économique. Toutefois, les banques ne suppriment pas l'imperfection de l'information. Elles restent toujours victimes de l'asymétrie d'information. En effet, le savoir qu'elles possèdent n'est jamais équivalent à celui que possèdent les emprunteurs sur eux-mêmes. Dans ces conditions pour se protéger, les banques effectuent le plus souvent un rationnement du crédit. Le rationnement peut s'appliquer par une élévation des taux d'intérêts dans le but d'attirer les meilleurs projets. L'effet contraire pourrait se produire ici puisque cette façon de procéder peut attirer les emprunteurs à hauts risques dont la solvabilité est hypothétique au détriment des promoteurs avisés à faibles risques. Ainsi, Stiglitz et Weiss (1981, 1992) préconisent un rationnement par les quantités. Pour Bencivenga et Smith (1993), il existe une relation inverse entre rationnement du crédit et croissance. Toute politique limitant le rationnement favoriserait selon eux la croissance. Cette politique doit prendre la forme de garantie d'une partie des crédits par exemple. Cette idée n'est pas partagée par Guillard et Rajhi (1998) qui considèrent que l'existence d'un fonds de garantie a pour effet pervers d'augmenter le risque de faillite individuel des entrepreneurs. Ils préconisent plutôt une politique de

subventions sous la forme des taux bonifiés qui permet d'atteindre un taux de croissance plus élevé. La contribution de Bernanke et Gertler (1990), est de préciser l'importance du patrimoine dans la relation entre les banques et les emprunteurs. Ils considèrent que la richesse initiale dont dispose l'entreprise peut réduire l'inefficience due à l'asymétrie d'information et améliorer la performance de l'investissement et de la croissance.

Par ailleurs, puisque nous soulignons que les banques n'éliminent pas totalement les asymétries, il faut préciser que si l'activité de crédit contribue pour beaucoup à la croissance, elle peut être au même moment préjudiciable à la croissance. En effet, les modèles de croissance endogène considèrent les banques comme de simples intermédiaires financiers qui canalisent l'épargne des agents excédentaires vers les agents à besoin de financement. Ces modèles ne perçoivent pas que grâce au pouvoir de création monétaire des banques, c'est-à-dire à leur capacité d'accorder des crédits sans épargne préexistante, elles peuvent aussi déstabiliser l'économie. En effet, en injectant constamment de nouvelles ressources dans l'économie - induit par une recherche inaltérée du profit, lorsque les taux débiteurs s'envolent- les banques peuvent freiner la croissance de deux manières. D'une part, il peut se produire une inflation due à la croissance de l'offre de monnaie qui ne tienne pas nécessairement compte du taux de croissance réel. D'autres part, nous pourrions assister au non recouvrement des créances à hauts risques. Dans ces conditions en cas de retraits massifs des dépôts, les banques feront faillite en ce sens que la valeur de liquidation des actifs devient rapidement inférieure à la valeur des dépôts exigibles de la banque. Ces deux situations sont susceptibles d'affecter assez négativement l'économie dans son ensemble.

L'ouverture ainsi faite sur les dépôts bancaires, nous permet d'analyser la relation entre les banques et les déposants. En effet, du fait que les agents individuels ne savent pas le moment où ils auront besoin de liquidité pour consommer et du fait qu'ils soient dans l'impossibilité de transmettre aux autres agents l'information quant à ce besoin inattendu, la présence des banques prend

tout son sens. En effet, les prêteurs individuels après l'octroi du prêt peuvent subir des chocs imprévisibles et vouloir rentrer en possession de l'argent prêté, si bien que les emprunteurs sont tenus de liquider leurs investissements avant l'échéance. Cette situation est coûteuse pour les deux parties et préjudiciable à l'économie. La présence des banques permet donc de réduire ce risque de liquidité en garantissant la conversion des actifs en moyens de paiement immédiatement utilisables. Cette assurance apporter par les banques permet de réduire le nombre d'investissements liquidés avant échéance et permettre l'aboutissement des projets d'investissements rentables qui s'étalent dans le long terme. Ainsi, les banques en réduisant les coûts dus au risque de liquidité contribue énormément à la croissance économique. Cette idée n'est pas totalement partagée par Jappeli et Pagano (1994) qui soutiennent que l'assurance de liquidité entraîne la baisse de la propension à épargner des ménages, ce qui entrave la croissance. Partant, la solution préconisée pour stimuler la croissance serait d'accorder les crédits aux entreprises et de rationner les ménages. Cette analyse reçoit l'approbation des auteurs comme De Gregorio (1992) qui analyse les prêts accordés aux ménages à des fins de formation ou d'éducation. Ainsi, une baisse de ces crédits ralentirait le développement du capital humain, déterminant essentiel de la croissance économique dans les modèles de croissance endogène.

De plus en plus aujourd'hui, l'activité des banques ne se confine plus dans l'activité traditionnelle de réduction des coûts qui a justifié la création des banques et lui a conféré un rôle essentiel dans le fonctionnement économique. Elles s'impliquent beaucoup plus sur le marché qui offre des produits sophistiqués, appropriés aux besoins des agents économiques. Nous analysons donc dans les lignes qui suivent les effets de l'intervention accrue des banques sur le marché financier et le sens de la relation entre le développement financier et le développement économique.

2. Les banques, le développement financier et la croissance

Au fur et à mesure, les besoins des agents économiques évoluent, ainsi les déposants recherchent des placements à hauts rendements, comme c'est le cas en France avec les SICAV et les FCP. Les emprunteurs quant à eux, recherchent des financements moins coûteux. Alors nous assistons progressivement au déclin de l'intermédiation bancaire. Soucieuses de continuer à exister, mieux de continuer à faire des profits, les banques se lancent dans des activités de marché qui ont fait la fortune des marchés comme Wall Street. Nous constatons l'explosion des crédits et la création d'actifs de plus en plus innovateurs. Cette situation peut avoir deux conséquences. L'une, déjà aborder précédemment est le risque d'insolvabilité des emprunteurs qui peut conduire à une banqueroute. L'autre, est que cette intervention des banques sur le marché peut contribuer à développer le marché, développement considéré par les structuralistes financiers comme moteur du développement économique. En effet, en ce qui concerne la relation développement financier et développement économique, deux écoles s'affrontent. Pour les structuralistes financiers, un réseau important d'institutions financières et un déploiement important d'instruments financiers devrait avoir un fort effet positif sur le processus d'épargne et d'investissement, ce qui va favoriser la croissance économique. La seconde école est celle de la répression financière. Selon les travaux de Mc Kinnon (1973) et Shaw (1973), la répression financière - qui est caractérisé par la fixation des taux d'intérêt réels en dessous du niveau d'équilibre du marché, des montants élevés de réserves bancaires et l'obligation faite aux banques de financer les projets gouvernementaux très peu rentables - ne peut que générer l'inflation couplée à une faible croissance. Ils préconisent donc la libéralisation financière. Par opposition, elle serait capable de stimuler la propension à épargner, inciter les banques à accorder de plus en plus de crédits pour financer les projets d'investissements, toutes choses bénéfiques à la croissance. Cette réflexion n'a pas connue l'adhésion totale des néo structuralistes dont notamment Van Winjbergen (1983) et Eboué (1990). Selon eux, l'école de la

répression financière ignore les structures économiques et financières des pays en développement. En effet dans une économie en développement, la libéralisation financière en rémunérant mieux l'épargne placée auprès des banques, comporte le risque de substitution des dépôts bancaires aux dépôts informels. Alors que ces dépôts informels constituent la source principale de financement du secteur réel dans ces économies. Partant, une réduction de la quantité de monnaie centrale en circulation dans le secteur informel induit un risque de recul de la croissance pour l'ensemble de l'économie.

Par ailleurs, d'autres auteurs dont Patrick (1966), Jung (1986) et Saint Paul (1992), se sont intéressés à la nature de la causalité développement financier et développement économique. Patrick (1966) distingue deux voies possibles à différents stades de développement : le supply leading et le demand following. Selon le concept du demand following, le développement progressif des services financiers serait la conséquence d'un processus de développement économique répandu dans toutes les sphères de l'activité économique. Le supply leading suppose que le développement du secteur financier influence positivement le développement économique. C'est cette approche qui est privilégiée par Patrick (1966).Gurley et Shaw (1960) semblent préconiser le demand following. Toutefois, ils indiquent que l'effet rétroactif de la finance sur l'économie peut s'observer. Ces opinions montrent bien que la causalité peut s'exercer dans les deux sens. Finalement nous retenons qu'autant les banques peuvent agit sur l'économie, autant la croissance économique entretenue peut influencer l'activité bancaire.

B. Littérature empirique

Elle est dominée par les travaux en coupe transversale, les études en coupe longitudinale sont plus récentes. Du point de vue empirique, Goldsmith (1969) est l'un des premiers économistes à montrer l'interrelation entre le développement financier et la croissance économique en utilisant des données de 35 pays (développés et en développement) pour la période de 1860/1963. En mesurant le développement financier par le ratio Actif financier total / PIB, il a montré que ce ratio est positivement corrélé avec la croissance économique. Cependant, l'étude n'a pas tenu compte des autres facteurs pouvant affecter la croissance économique. Plus tard, l'étude de King et Levine (1993) portant sur un échantillon de 80 pays (développés et en développement) pour la période 1960/1989 a montré d'une part que l'analyse bivariée révèle une forte corrélation positive entre le développement financier et la croissance. D'autre part, dans l'analyse multivariée, les résultats demeurent significatifs même après avoir inclus les différentes variables qui influencent la croissance économique. Entre autres, de nombreux autres chercheurs comme Gertler et Rose (1994), Roubini et Sala-i-Martin (1992) ont fait des études en coupe transversale et ont montré que le développement financier a un effet positif sur le taux de croissance du PIB après avoir contrôlé l'influence des différents facteurs pouvant affecter la croissance comme l'éducation, l'inflation ou la stabilité politique. Cependant cette corrélation entre le développement financier et la croissance économique dépend des pays considérés. En effet, dans cette même optique, l'étude de Fernandez et Galetovic (1994) basée sur les données de King et Levine (1993), a montré que la corrélation n'est pas significative quand on considère uniquement les pays de l'OCDE. En outre, De Gregorio et Guidotti (1995) ont montré qu'en divisant l'échantillon en trois groupes selon le revenu per capita au début de la période d'échantillonnage, les corrélations augmentent et deviennent significatives quand

le revenu initial diminue. Ces résultats suggèrent que l'intermédiation financière puisse avoir un effet plus important dans les pays en développement.

Une étude ultérieure menée en données de panel et en coupe par Beck, Levine et Loayza (1999) cherche à évaluer les relations empiriques de manière dynamique entre le niveau de développement financier et la croissance économique, la productivité des facteurs, l'accumulation du capital et le taux d'épargne. Cet article se distingue par l'utilisation des dynamic panel data, qui permettent d'estimer les relations de croissance en utilisant une variable endogène décalée, en l'occurrence le niveau de PIB/hab en t-1. L'estimateur recherché fait alors appel aux variables instrumentales via l'estimateur des moments généralisés. En plus de cette avancée méthodologique certaine, cette étude complète le nombre de variables explicatives en y adjoignant des variables sur les systèmes de réglementation, sous la forme de dummies financières spécifiques à chaque pays (système anglo-saxon, scandinave, banque universelle...)

De Gregorio & Guidotti (1995) et Odedokun (1998), en utilisant une méthode similaire obtiennent des résultats qui confortent l'étude de King et Levine (1993). Le travail de Arestis & Demetriades (1997) s'intéresse plus spécifiquement aux conséquences de la libéralisation financière. Ils utilisent à cette fin une approche dynamique et négligent les régressions en coupe transversale. Ils procèdent donc à la régression d'un VAR et utilisent le test de coïntégration de Johansen pour 3 pays : les Etats-Unis, l'Allemagne et la Corée.

L'apport principal de Berthélémy et Varoudakis est de proposer de manière empirique que le développement de la sphère réelle et de la sphère financière est intimement lié et que la causalité joue dans les deux sens. Le travail de Laroche et al (1995) est à ce titre exemplaire, mais il se limite malheureusement aux pays de l'OCDE. Les résultats obtenus montrent que la causalité passe du réel au financier, et du financier au réel, en fonction des différents indicateurs utilisés. Il n'est pas possible de déterminer un sens de

causalité univoque. La deuxième force de cette étude est de déterminer différents clubs de pays qui sont classés en fonction de leur système financier (pays anglosaxons où la finance de marché domine, modèle scandinave).

Une autre voie de recherche pour montrer que la relation entre développement financier et croissance est ambivalente est de déterminer différents clubs de convergence. Le travail de Berthélémy et Varoudakis (1998) en données de panel constitue une référence. Les résultats obtenus mettent en évidence la non linéarité entre un indicateur de développement financier (le taux de liquidité) et la croissance. Au-delà d'un certain seuil, les pays passent d'un club de convergence à un autre, ce qui influe très positivement sur le taux de croissance. Mais l'estimation en données de panel semble souffrir d'une mauvaise spécification.

Une étude plus récente, sur laquelle notre travail puise assez d'éléments concernant le choix des variables, est celle de Marc Hay (2000). Elle s'inspire quant à elle fondamentalement des travaux de Berthélemy et Varoudakis (1998), sauf qu'elle rajoute à la seule variable de leur modèle faisant référence à l'activité bancaire, à savoir la monnaie et quasi monnaie (M2), d'autres variables que sont :

Le logarithme de la part des actifs assimilables au moyens de paiement dans le PIB (M2/PIB) ; le logarithme du rapport du crédit intérieur sur le PIB ; le logarithme du rapport du crédit intérieur sur les dépôts ; le logarithme du ratio (total des dépôts à vue et à terme détenus par les Banques/ PIB). Dans notre étude certaines de ces variables sont maintenues en ajoutant la part des activités hors bilan des Banques pour capter le redéploiement de l'activité bancaire dans une intermédiation de marché et le développement considérable de l'activité hors bilan.

En outre, l'étude de Marc Hay retient un échantillon de 12 pays dont 6 pays développés (France, Japon, Royaume Uni, Etats Unis, Canada et Allemagne) et 6 pays en développement (Corée, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Brésil et Mexique) et elle s'étend sur la période 1970-1996.

Le principal résultat émanant de cette étude révèle une relation négative entre crédit et croissance économique.

Pour finir ce paragraphe, une synthèse des principaux travaux est répertoriée dans le tableau suivant :

Tableau 1 : Résumé des principaux travaux réalisés

Auteurs (Année)

Méthode

Conclusion

Goldsmith (1969)

Coupe transversale

Le ration actif financier / PIB est

positivement corrélé avec la croissance du PIB.

King et Levine (1993)

Coupe transversale

Les variables M2 et Crédit secteur privé influencent significativement la croissance économique

Arestis et Demetriades

(1997)

VAR

La libéralisation financière favorise la croissance

Berthélemy et Varoudakis (1998)

Panel

Non linéarité entre un indicateur de développement financier et la Croissance

Marc HAY (2000)

Panel

Relation négative entre crédit et croissance économique

Source : inspiré de la revue de littérature empirique

Section 2 : Méthodologie de la recherche

Cette section fait le point sur le modèle que notre étude retient et la méthode mise en évidence pour l'estimer. Elle comprend pour la cause deux paragraphes.

PARAGRAPHE 1 : Présentation du modèle

La démarche méthodologique adoptée dans la présente étude se situe à deux niveaux ; elle concerne d'une part la présentation du modèle et d'autre part la méthode d'analyse. C'est à dire que dans un premier temps un point est fait sur le modèle, les principales variables de l'étude, la période de l'étude, les sources de données et le champ de l'étude. Ensuite, la méthode d'analyse envisagée est clairement abordée.

A. Le modèle retenu

Le modèle retenu repose sur la modélisation VAR et n'a pas été motivé par une quelconque théorie économique particulière et n'a pas une quelconque interprétation économique évidente ; avec chaque variable simplement reformulée comme une fonction de ses propres valeurs antérieures et celles d'autres variables endogènes. Toutes les variables sont initialement considérées comme endogènes ; ce qui veut dire qu'aucun ordre causatique n'est imposé sur les données a priori. En effet, ce que le modèle VAR va nous donner dans ce cas précise simplement une sténographie de représentation mathématique d'un groupe de variables considéré comme décrivant les travaux du marché bancaire sur la croissance et inversement, mais sans l'imposition précédente d'idées découlant des théories économiques considérées comme gouvernant les relations inter-variables.

Le modèle VAR(q) se présente sous forme matricielle comme suit :

q

-i

Yt = +

a /i

i Yt

i = 1

Sous forme développée, on a :

=1 i=1

=1 i =1

=1 i=1

=1 i=1

=1 i=1

=1 i=1

q

q

=1 i=1

=1 i=1

=1 i =1

Y Y L C D I V H Y

Y = á + â Y + â L + â C + â D + I V H

t Y i t i

- Y i t i Y i t i

- Y i t i Y â i +

t i Y â i +

t i Y â i +

- å

- - - t i

- t

i= 1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1

L Y L C D I V H L

L = á + â Y + â L + â C + â D + I V H

t L i t i

- L i t i L i t i

- L i t i L â i +

t i L â i +

t i L â i +

- å

- - - t i

- t

i= 1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1

C t = á C + ECârY- + E C(3 L - + ECfl C + E /3 D - + E +E f3,VVt- i +E CfliH Ht- i +åtC

ti

t- C

= 1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1

D t =á D E DtY Yt- i + E DAL Lt- i D â Dt- i + E DgV t- i Ht- i

tL

ic

tD

ti

= d +EI KYt- i +E IAL Lt- i +EIAC Ct- i +EI A Dt- i +EIAV Vt- i +EI AH H t- i + 4

i= 1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1

t

V t =á V + E VfiTY + Eâi L- + E VâiC C + E ,l3 D - + E flI- + E fi V - +E +4V

ti V

iH

H t = á H +E H â Y

+E H -FE fl H fl Ct- +E â D - +E â I - +E AV Vt- i +E H f iH Ht- i + åtH

t-

t-i

t- i V i

Où á : constante et q = nombre de retard

Yt : logarithme népérien du taux de croissance ;

Lt : logarithme népérien du rapport du crédit intérieur sur les dépôts ; Ct : logarithme népérien du ratio crédit intérieur / PIB ;

Dt : logarithme népérien du ratio total des dépôts à vue et à terme détenus par les banques / PIB ;

It : logarithme népérien du taux d'inflation ;

Vt : logarithme népérien du ratio (FBCF+ Variations de Stock) / PIB ; Ht : logarithme népérien des activités hors Bilan/PIB.

B. Définition des variables5 :

Une distinction est faite entre les variables purement bancaires et les autres variables.

Les variables bancaires : La Liquidité des Banques (L)

Elle reflète la capacité des Banques à faire face aux éventuels retraits de dépôts. Ainsi, elle prend en compte l'interaction entre le passif (les dépôts) et l'actif (les crédits) des Banques. Une augmentation de la liquidité des banques signifie que les banques disposent de plus de manoeuvre pour accorder des crédits et financer les investissements. Cette variable est censée avoir une influence positive sur la croissance.

Le Crédit(C)

Cette variable reflète l'activité de crédit des Banques. Nous avons souligné que l'activité de crédit, par la sélection et le financement des meilleurs projets agit positivement sur la croissance.

Les dépôts (D)

C'est une variable du passif des banques. Comme nous l'avons montré plus haut, l'assurance de liquidité qu'offre les banques aux déposants contribue énormément à l'aboutissement des projets d'investissement des entrepreneurs. Ainsi, nous nous attendons à un effet positif sur la croissance.

5 Dans la suite, nous utilisons LY1, LL1, LC1, LD1, LI1, LV1, LH1 respectivement à la place de Y, L, C, D, I, V, H qui avaient été utilisées à cause de la complexité du modèle.

Activités hors Bilan (H)

Cette variable tente d'appréhender le redéploiement de l'activité des banques dans une intermédiation de marché avec la mobiliérisation considérable de leur actif. Toute chose qui pourrait être préjudiciable à la croissance, donc cette variable aurait un effet négatif.

Cette variable est approchée par l'élément autres postes nets inscrit dans les statistiques financières internationales.

Les autres variables :

Le taux d'inflation (I)

Cette variable est approchée par le taux de croissance de l'indice des prix à la consommation. Ce qui justifie l'introduction du taux d'inflation comme variable explicative de la croissance est le concept de la répression financière. En effet, un taux d'inflation élevé caractérise les économies où la répression financière est forte, afin que le taux d'intérêt réel soit négatif, réduisant ainsi le poids de la dette gouvernementale.

Investissement (V)

C'est un déterminant clef de la croissance. Cette variable est supposée avoir un fort effet positif sur la croissance.

C. Période de l'étude, source des données et champ de l'étude 1. Période de l'étude

Les données utilisées proviennent des observations annuelles entre 1970 et 2004, soit 35 observations.

2. Sources des données

Les données utilisées dans le cadre de cette étude sont des données secondaires, tirées essentiellement des Statistiques Financières Internationales, Base de données du FMI.

3. Champ de l'étude

L'étude s'applique à un échantillon de 9 pays subdivisé en deux groupes, avec d'un côté les pays développés (USA, France, Royaume uni, Allemagne) et de l'autre les Pays en voie de développement (Malaisie, Thaïlande, Brésil, Mexique, Bénin).Le choix des pays n'est pas motivé par un intérêt particulier, il se fonde essentiellement sur l'échantillon proposé par Marc Hay (2000) pour étudier la relation banque-croissance. L'ajout du Bénin se justifie par la volonté de tenir compte de notre réalité dans le cadre de cette étude.

PARAGRAPHE 2 : Méthode d'analyse

Pour apprécier les relations qui existent entre les différentes variables de notre modèle, nous allons estimer le modèle vectoriel à correction d'erreur pour les trois échantillons- après avoir dans un premier temps fait les tests de diagnostic sur les données (stationnarité et cointégration) - par le Logiciel E.Views. Pour finir, nous allons vérifier la justesse des résultats du MVCE par l'analyse des fonctions de réponses impulsionnelles (à la Monte Carlo) et la décomposition de la variance.

A. Tests de diagnostic sur les données

Notre analyse débute par l'étude de la stationnarité des variables. Pour ce faire, on procède aux tests de racine unitaire développés par Dickey et Fuller (1979,1981). Cette analyse nous permet de déterminer l'ordre d'intégration des différentes variables retenues. On dit qu'une série est intégrée d'ordre (d) si sa différence d ième est stationnaire ; c'est-à-dire intégrée d'ordre 0. Après la

détermination de l'ordre d'intégration, si les variables en scène sont intégrées d'ordre 1 [I (1)], il y a présomption de cointégration entre les variables. Cette présomption de cointégration ne serait confirmée qu'après étude de la stationnarité du résidu obtenu à l'issue de l'estimation par les MCO de la relation de (Lt) suivante :

LY1t = á1 + á 2LL1t + á3 LC1t+ á4 LD1t + á5 LI1t + á6 LV1t + á7 LH1t +åt Où åt est le terme à correction d'erreur.

NB: Les estimations pour vérifier la relation Banque-Croissance, sont fondées prioritairement sur l'échantillon 1, qui représente l'ensemble de l'échantillon ; les échantillons 2,3 respectivement pour les pays développés et en développement sont utilisés pour établir les nuances, ou éventuelles similitudes entre groupes ou clubs de pays.

( Résidu e

, ) = - -

LY a a

à à LL - a à LC - a à LD - a à LI a à LV

- - a à LH

1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 1 6 1 7 1

Le test ADF permet de juger de la stationnarité du résidu. A la suite de la confirmation de la stationnarité du résidu, on peut conclure que les variables sont cointégrées. Du fait qu'il s'agit d'un modèle multivarié on pourrait ne pas avoir un seul vecteur de cointégration. Ce qui fait appel à la représentation vectorielle du modèle à correction d'erreur qui n'est rien d'autre que l'approche cointégrée du VAR.

B. Estimation du MVCE

Les grandes étapes relatives à l'estimation d'un MVCE sont les suivantes :

Etape1 : détermination du nombre de retards q du modèle. Plusieurs critères servent à discriminer entre les retards (Akaike, Hannan-Quinn, Schwarz).Nous retenons le critère de Schwarz qui est parcimonieux. Le nombre de retard obtenu est celui qui minimise la fonction de Schwarz :

SC (q) = Ln (SCRq / n) + q Ln n /n

SCRq = somme des carrés des résidus pour le modèle à q retards n = nombre d'observations

Ln = logarithme népérien

Etape 2 : test de Johansen permettant de connaître le nombre de relations de cointégration. Johansen a proposé deux statistiques pour déterminer le nombre de vecteurs de cointégration : le test de la Trace et celui de la valeur propre maximale. Nous retenons le test de la Trace, beaucoup plus usité.

L'Hypothèse nulle testée est : r=q, c'est-à-dire qu'il existe au plus r relations de cointégration. On rejette l'hypothèse nulle de r relations de cointégration lorsque la statistique de la Trace est supérieure à sa valeur critique. Plusieurs cas pourraient se présenter : r = 0 ; 0< r <K ; r = K, avec K= nombre de variables du modèle.

Lorsque r = 0, cela signifie qu'on ne peut pas retenir une spécification à correction d'erreur.

Lorsque 0< r <K, cela signifie que les variables sont cointégrées de rang r et qu'il existe au plus r relations de cointégration. Un modèle à correction d'erreur peut alors être estimé.

Lorsque r = K, cela implique alors que les variables sont toutes I (0) et le problème de cointégration ne se pose pas (l'estimation du modèle VAR en niveau est identique à l'estimation du modèle VAR en différence).

Par ailleurs pour effectuer le test de la Trace, la spécification à retenir dépend de :

- L'absence ou la présence de constante dans le modèle à correction d'erreur,

- l'absence ou la présence de constante et de tendance dans les relations de cointégration.

Etape 3 : Identification des relations de cointégration, c'est-à-dire des relations de long terme entre les variables. A cette étape on choisit les relations de long terme adéquates qui nous donnent les écarts types relativement faibles.

Etape 4 : Estimation par la méthode du Maximum de Vraisemblance du Modèle Vectoriel à Correction d'Erreur et validation avec les tests usuels : significativité des coefficients et vérification du signe et de la significativité des termes à correction d'erreur. A cette étape on peut voir clairement les différentes équations de court terme.

Après l'estimation du MVCE, nous nous intéressons à l'analyse dynamique via les fonctions de réponses impulsionnelles à la Monte Carlo et à l'analyse par la décomposition de la variance, de manière à voir si ces deux outils d'analyse supplémentaires confirment les résultats du MVCE.

CHAPITRE II : RESULTATS DE L'ETUDE

ET ENJEUX

Ce dernier chapitre nous livre dans sa première section les principaux résultats émanant de la méthodologie proposée. Dans la section suivante, deux instruments d'analyse supplémentaires sont utilisés pour juger de la justesse des résultats du MVCE. Ensuite, cette section se termine avec la rubrique des suggestions.

Section 1 : Etude de la Cointégration et estimation du MVCE

Cette section se subdivise en deux paragraphes qui retracent simplement la méthodologie préconisée antérieurement.

PARAGRAPHE 1 : Etude de la Cointégration

L'étude de la Cointégration impose un certain nombre de critères relatifs aux données et dans le cas du VAR au nombre de retard.

A. Vérification des conditions préalables à l'analyse de la Cointégration

La méthode de Cointégration à la Johansen exige que les variables soient toutes intégrées d'ordre 1 [I (1)]. Cela signifie qu'elles ne sont pas stationnaires en niveau alors que leurs différences premières le sont.

La stationnarité de la variable est jugée à partir de la comparaison entre les statistiques DF( Dickey Fuller) ou ADF(Augmented Dickey Fuller) et les valeurs critiques tabulées par Mackinnon (Mackinnon critical value = CV). L'alternative d'hypothèses qui se présente à l'issue du test est la suivante :

H0 : présence de racine unitaire ou non stationnarité

H1 : non présence de racine unitaire ou stationnarité

Dans la mesure où les valeurs critiques sont négatives, la règle de décision est la suivante :

Si DF ou ADF < CV, on rejette l'hypothèse nulle de non stationnarité.

Si DF ou ADF > CV, on ne saurait rejeter l'hypothèse nulle de non stationnarité.

Les tests sont appliqués en niveau puis en différence première au cas où il y aurait présence de racine unitaire à ce premier stade.

1. Tests de stationnarité en niveau

Par souci de synthèse, le tableau ci-dessous résume les résultats des tests de racine unitaire appliqués en niveau à l'ensemble des variables. L'étude considère le seuil de 5% pour la validation des différentes hypothèses.

Tableau 2 : Résultats des tests de stationnarité en niveau

Variables en niveau

Résultats des tests

Conclusion

ADF (1)

CV à 5%

LY1

-1,333

-3,551

LY1 n'est pas I (0)

LL1

-0,368

-3,551

LL1 n'est pas I (0)

LC1

-1,385

-3,551

LC1 n'est pas I (0)

LD1

-1,205

-3,551

LD1 n'est pas I (0)

LI1

-1,675

-3,551

LI1 n'est pas I (0)

LV1

-1,473

-3,551

LV1 n'est pas I (0)

LH1

0,232

-3,551

LH1 n'est pas I (0)

Source : Estimation sous E.views

I (0) : intégré d'ordre 0

ADF (1) = DF

L'ensemble des variables s'est révélé non stationnaire en niveau au retard d'ordre 1.

Conclusion : les variables sont non stationnaires en niveau.

2. Tests de stationnarité en différence première

L'examen de la stationnarité se poursuit en différence première et les résultats sont fournis par le tableau suivant :

Tableau 3 : Résultats des tests de stationnarité en différence première

Variables en différence première

Résultats des tests

Conclusion

ADF (1)

CV à 5%

DLY1

-3,855

-3,556

LY1 est I (1)

DLL1

-3,589

-3,556

LL1 est I (1)

DLC1

-4,388

-3,556

LC1 est I (1)

DLD1

-4,195

-3,556

LD1 est I (1)

DLI1

-4,853

-3,556

LI1 est I (1)

DLV1

-3,911

-3,556

LV1 est I (1)

DLH1

-3,855

-3,556

LH1 est I (1)

Source : Estimation sous E.views

Où D (xt) = xt - xt-1 avec D = Opérateur différence

Les résultats du test de racine unitaire en différence première montrent la stationnarité pour toutes les variables. Les variables sont toutes intégrées d'ordre1.

Conclusion : Il y a présomption de cointégration entre les variables.

Nous estimons alors la tendance de LT précédemment citée, par les MCO : LY1t = a1 + a 2LL1t + a3 LC1t+ a4 LD1t + a5 LI1t + a6 LV1t + a7 LH1t +Ct Ainsi on peut recueillir la série des résidus, nous étudions ensuite la

stationnarité des résidus recueillis. Le tableau suivant rend compte des résultats

du test de racine unitaire appliqué sur le résidu.

Tableau 4 : Résultats du test ADF sur le résidu de la relation de LT

Variable

ADF

Valeur critique à 5%

Valeur critique à 10%

Résultat

Résultat

-2,787

-1,951

-1,621

Stationnarité du Résidu

Source : Estimation sous E.views

Le test ADF appliqué sur le résidu de la relation de long terme révèle une stationnarité en niveau au seuil de 5%.

Conclusion : Il y a confirmation de la possibilité de cointégration des variables.

Comme dans notre étude, il s'agit d'un modèle multivarié, il pourrait ne pas avoir un seul vecteur de cointégration. Se faisant, il faut faire référence à la représentation vectorielle à correction d'erreur. Nous utilisons alors l'approche cointégrée du VAR à la Johansen.

B. Approche cointégrée du VAR

Elle passe par la détermination du nombre optimal de retard. Après, on détermine le nombre de relations de cointégration entre les variables.

1. Détermination du nombre de retard

La détermination du nombre optimal de retard constitue la première étape du processus conduisant au (MVCE).Nous utilisons alors le critère de Schwarz comme évoqué plus haut dans la méthodologie. Les différentes valeurs obtenues pour différents nombres de retard (1 à 4, selon la formule N1/3, avec N= nombre d'observations) sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau 5 : Résultats de la recherche du nombre optimal Retard

Nombre de retards

1

2

3

4

Valeurs du critère de Schwarz

63,913

60,442

64,624

Néant

Source : Estimation sous E.views

Conclusion : Le nombre de retard qui minimise le critère de Schwarz est alors 2.

2. Cointégration à la Johansen

Après la détermination du nombre optimal de retard, on procède au test de Johansen pour déterminer le nombre de relations de cointégration. Pour ce faire, nous utilisons la statistique de la Trace.

Pour retenir la spécification convenable nous analysons l'évolution des courbes univariées des différentes variables dans le temps.

1200

4000

1000

800

600

3000

2000

400

1000

200

0

70 75 80 85 90 95 00

0

0 75 80 85 90 95 00

LY1

600 500 400 300 200 100

 

70 75 80 85 90 95 00

LD1

LL1

LV1

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0

70 75 80 85 90 95 00

10000 8000 6000 4000 2000

0

 

75 80 85 90 95 00

LI1

4000

2000

3000

1500

2000

1000

1000

500

0

0

70 75 80 85 90 95 00

70 75 80 85 90 95 00

LH1

 

LC1

Graphique n° 1 : Evolution de LY1, LL1, LC1, LD1, LI1, LV1, LH1 Source : sous E.views

L'allure de ces différentes courbes montre que les variables considérées présentent des tendances et constantes.

Nous effectuons alors le test de la trace en supposant la présence de constante et de tendance dans les relations de cointégration et la présence de constante dans le modèle à correction d'erreur.

Les résultats du test de la Trace figurent dans le tableau n° 6.

Tableau 6 : Résultats du test de la Trace

Statistique de la Trace

Valeur critique à 5%

Valeur critique à 1%

Hypothèse nulle des relations de Cointégration

179,80

124,24

133,57

Nulle

117,23

94,15

103,18

Au plus 1

75,45

68,52

76,07

Au plus 2

46,34

47,21

54,46

Au plus 3

Source : Estimation sous E.views

On rejette l'hypothèse nulle d'au plus 2 relations de cointégration

(75,45 > 68,52) au seuil de 5%. En revanche, on ne saurait rejeter l'hypothèse selon laquelle il existe au plus 3 relations de cointégration entre les sept variables retenues dans le modèle (46,34 < 47,21).Ces trois relations sont les suivantes :

1) LY1t = - 0, 133676 LL1t + 0, 358572 LC1t + 0, 039942 LD1t (0, 04212) (0, 01422) (0, 00266)

- 0, 020455 LI1t - 0, 006042 LV1t - 0, 024097 LH1t

(0, 00225) (0, 00045) (0, 000217)

- 25, 57425

2) LY1t = 0, 405662 LC1t + 0, 096248 LD1t - 0, 261880 LI1t (0, 22520) (0, 14444) (0, 39519)

- 0, 011593 LV1t + 0, 370328 LH1t + 101, 2342

(0, 02309) (0, 63657)

3) LY1t = -0, 158107 LD1t + 0,144118 LI1t + 0,032144 LV1t

(0, 02315) (0, 11693) (0, 00550)

- 0, 086294 LH1t + 21, 45901

(0, 22674)

Les valeurs entre parenthèses représentent les écarts types

Dans l'équation 1, toutes les variables sont représentées. En plus les écarts types associés sont les plus faibles. Ainsi, nous retenons l'équation 1 comme notre relation de Long Terme.

ANALYSE DE LA RELATION DE LT

LY1t = - 0, 133676 LL1t + 0, 358572 LC1t + 0, 039942 LD1t

(3, 17353)** (-25, 2223) ** (-15, 0220) **

- 0, 020455 LI1t - 0, 006042 LV1t - 0, 024097 LH1t

(9, 09466)** (13, 5034) ** (11, 1022) **

- 25, 57425

Les variables entre parenthèses sont les t de student. ** : Significativité à 5%.

L'analyse de la relation de LT indique que toutes les variables ont une influence significative dans le modèle à long terme. Les rapports de long terme établis peuvent ne pas se vérifier à court terme. L'étude de la relation de court terme repose sur l'estimation des paramètres du modèle vectoriel à correction d'erreur qui intègre dynamique de court et long terme.

PARAGRAPHE 2 : Estimation et Analyse du MVCE

A. Estimation

Dans la mesure où nous avons sept variables, le MVCE comporte 7 équations qui tiennent compte chacune, de la relation de long terme précédemment obtenue. Nous pouvons aussi apprécier les relations de court terme entre les principales variables grâce au MVCE. Par souci de synthèse, nous présentons dans le tableau 7, un résumé de ce que l'on doit retenir des relations de court terme entre les différentes variables en scène.

Tableau 7 : Résumé des résultats issus de l'estimation du MVCE

 

DLY1

DLL1

DLC1

DLD1

DLI1

DLV1

DLH1

Terme à

correction d'erreur

S à 5% et (-)

S à 5% et (-)

S à 5% et (-)

(+)

(+)

S à 5% et (-)

(+)

DLY1 (-1)
DLY1 (-2)

_

10%( -)

10%( +)

10%( -)

_

_

_

_

DLL1 (-1)
DLL1 (-2)

5% (-)

10% (-)

_

_

_

_

_

_

DLC1 (-1)
DLC1 (-2)

10%(+)

_

_

_

_

_

_

DLD1 (-1)
DLD1 (-2)

NS
NS

_

_

_

_

_

_

DLI1 (-1)
DLI1 (-2)

10%( +)

10%( -)

_

_

_

_

_

_

DLV1 (-1)
DLV1 (-2)

10%( +)

10%( -)

_

_

_

_

_

_

DLH1 (-1)
DLH1 (-2)

10% (+)

5% (+)

_

_

_

_

_

_

Source : Estimation sous E.views

Dans le tableau n° 7, nous utilisons le signe S pour dire significatif, NS pour non significatif, (+) pour positif et (-) pour négatif. Les tirets, - suggèrent qu'un commentaire n'est pas nécessaire.

B. Analyse des résultats du MVCE

Le tableau n°7 montre que le terme à correction d' erreur est négatif et significativement différent de zéro dans les relations DLY1, DLL1, DLC1 et DLV1, qui suffisent pour vérifier presque toutes nos hypothèses-ce qui contribue à consolider le modèle-.

Seuls les relations DLD1, DLI1 et DLH1 ont un coefficient positif, ce qui complique l'interprétation.

Il ressort de ce tableau que la Croissance est expliquée négativement et significativement à court terme par les valeurs passées du ratio crédit/dépôts. Les investissements explique aussi négativement la croissance, mais seulement à un seuil de 10% .Les dépôts passés n'influencent pas la croissance. Par contre, les crédits, l'activité hors bilan contribuent positivement à expliquer la croissance à 10%.En ce qui concerne l'inflation, son influence est versatile, tantôt positive, tantôt négative. Par ailleurs, les valeurs passées de la croissance exercent une influence négative à 10% sur les variables bancaires (DLL1, DLC1), sauf DLD1 et DLH1 sont influencées positivement à 5%, mais elles ont un terme à correction d'erreur positif.

NB : Une analyse du MVCE des échantillons 2 et 3 ne change rien aux analyses faites, raison pour laquelle une option détaillée de ces différents MVCE n'est pas faite. Ce qui fait penser à un comportement homogène au sein des échantillons. Pour une vérification, voir annexe.

Section 2 : Confirmation des résultats, interprétations, limites et suggestions

Cette section est divisée en deux paragraphes. Dans la première, deux outils d'analyse, à savoir les fonctions de réponses impulsionnelles et la décomposition de la variance sont associés au MVCE. Ensuite, le dernier paragraphe quant à lui fournit une interprétation des principaux résultats, fait ressortir les limites de l'étude et prend fin par les suggestions.

PARAGRAPHE 1 : Confirmation des résultats du MVCE

Le modèle vectoriel à correction d'erreur étant un modèle VAR(donc dépourvu de fondements théoriques), il est nécessaire d'utiliser d'autres formes d'analyse en vue de confirmer la fiabilité de ses résultats. Ici nous retenons les fonctions de réponses impulsionnelles et la décomposition de la variance.

A. Fonctions de réponses impulsionnelles

Les modèles VAR sont souvent analysés au travers de leur dynamique via la simulation des chocs sur les innovations du modèle. En effet, les fonctions de réponses impulsionnelles permettent d'analyser l'effet d'un choc d'une innovation sur les valeurs courantes et futures des variables endogènes. Nous stimulons donc un choc sur l'innovation des variables bancaires et sur la Croissance. Les différentes fonctions de réponses impulsionnelles sont reportées sur les graphiques suivants.

0.5

Response of LY1 to One S.D. LC1 Innovation

Response of LY1 to One S.D. LL1 Innovation

4

0.4

0.0

3

0.0

-0.5

2

1

0

-1

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

-0.4

-0.8

-1.2

-1.6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

-1.0

-1.5

-2.0

2.5

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Response of LY1 to One S.D. LD1 Innovation

Response of LY1 to One S.D. LH1 Innovation

1.4 1.2 1.0 0.8 0.6 0.4 0.2 0.0

 

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Graphique n°2 : Réponse de LY1 à un choc respectivement sur LL1, LC1, LD1, LH1

Source : Sous E.views

Response of LL1 to One S.D. LY1 Innovation Response of LC1 to One S.D. LY1 Innovation Response of LD1 to One S.D. LY1 Innovation Response of LH1 to One S.D. LY1 Innovation

8

6

4

2

0

2

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

20

15

10

5

0

5

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

0

-10

-20

-30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

16

12

8

4

0

4

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Graphique n°3: Réponses respectives de LL1, LC1, LD1, LH1 à un choc sur LY1

Source : Sous E.views

Il ressort du graphique n°2 qu'un choc positif sur les variables LD1, LH1 se traduit par un choc négatif, respectivement positif sur la croissance- comme c'est le cas dans le MVCE-. Seuls les résultats relatifs à LL1 et LC1 sont moins clairs, puisqu'on peut remarquer des phases de réponse négative comme positive, ce qui rend difficile les explications. Toutefois, en ce qui concerne l'influence de la variable LL1 sur la croissance, nous remarquons que sur 10 périodes, la croissance réagit négativement sur 6 périodes. Ce qui consolide le MVCE.

Pour ce qui est du graphique n°3, il se remarque clairement que les variables LD1 et LH1 réagissent positivement au choc sur la croissance et LL1 et LC1 plus ou moins négativement à la croissance.

Ces résultats rejoignent les conclusions du MVCE.

B. Décomposition de la Variance

L'analyse par la décomposition de la variance traduit la contribution de chaque variable à la composition de la variance de la variable endogène. Les résultats de la décomposition de la Variance des variables LY1 et LL1 sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau 8 : Décomposition de la Variance

Variables exogènes

 
 
 
 
 
 
 

Variables Endogènes

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

LY1

11,9

29,5

5,1

7,9

8,2

33,4

4,9

LL1

23,0

27,3

6,3

8,8

7,0

22,6

5,0

Source : Estimation sous E.views

En procédant à la décomposition de la Variance, nous nous rendons

compte de prime abord que les variations de la croissance sont dues aussi bien aux variables bancaires qu'aux autres variables. Plus précisément (29,5 + 5,1 + 7,9 + 4,9 = 46,5%) pour les variables bancaires et 53,5% pour les autres. Cette information rejoint le résultat de la relation de Long terme du MVCE qui montre qu'à LT, toutes les variables sont pertinentes dans l'explication de la croissance. Entre autre, l'analyse par la décomposition de la variance montre que l'investissement est déterminant dans l'analyse de la croissance, ce qui consolide les résultats donnés par le MVCE et le modèle en soit.

Une autre information importante donnée par la décomposition de la variance est que si nous considérons comme indicateur de l'activité bancaire la variable LL1, puisqu'elle tient compte de l'interaction passif-actif ; on observe facilement que l'activité bancaire explique la croissance à (29,5 %), ce qui est le deuxième pourcentage le plus élevé après celui de l'investissement (33,4%). Par ailleurs, on peut aussi observer que la croissance contribue énormément à expliquer les variations dans l'activité bancaire. Tout cela pour dire qu'il existe bien évidemment une relation ambivalente entre Banque et Croissance, ce qui est confirmé par plusieurs études.

Conclusion : Globalement l'analyse par la décomposition de la Variance tout comme les fonctions de réponses impulsionnelles confirment les résultats du MVCE.

PARAGRAPHE 2 : Interprétations, Limites et Suggestions

A. Interprétations des résultats

Les principaux résultats de cette étude révèlent qu'à long terme, la liquidité bancaire agit positivement sur la croissance, c'est-à-dire que le ratio crédit/dépôt agit négativement sur la variable LY1. Ce qui signifie que le signe attendu est obtenu et l'hypothèse 1 est vérifiée. Le ratio crédit/dépôt capte un comportement prudentiel quand il agit négativement sur LY1.Un tel comportement est favorable à la croissance. Pour ce qui est du rapport entre crédit-croissance et dépôt-croissance, nous obtenons également les signes attendus à Long terme.

Nous pouvons retenir que l'activité de crédit des Banques génère la croissance (hypothèse 2 vérifiée), de même que l'activité de mobilisation de l'épargne qui en garantissant la liquidité, conditionne les investissements et par là même la croissance. Ces enseignements sont importants et montrent que le crédit bancaire est favorable à la croissance. Toutefois, s'il n'est pas maîtrisé, c'est-à-dire que le (ratio crédit/dépôt est non maîtrisé), la croissance est affectée négativement. D'où l'importance de l'adoption des ratios prudentiels en tant que mesure prudentielle.

Cette étude rejoint les conclusions de Marc Hay (2000) sur le contrôle du crédit, mais ne contredit pas l'existence indéniable d'une relation positive entre le crédit et la croissance.

Par ailleurs, nos résultats attestent à long terme que l'inflation influence négativement la croissance, ce qui conforte l'idée selon laquelle la libéralisation financière a eu des effets favorables sur la croissance (notre hypothèse 3, se vérifie alors).En effet, un environnement où l'inflation est maîtrisé attire les investissements ce qui favorise la croissance. Un tel environnement est celui des pays ayant opté pour la libéralisation financière.

En ce qui concerne la relation entre les activités Hors Bilan et la Croissance, il ressort qu'elle est négative. Ce qui correspond à nos attentes. En effet, plus les risques encourus par les institutions bancaires augmentent, plus la croissance en pâtit. Toutefois, même si notre travail montre l'influence indéniable de l'investissement sur la croissance, il ressort que cette relation est à notre grande surprise négative. Une tentative de réponse peut provenir du fait que la mesure retenue de l'investissement n'est pas la meilleure. En effet, les investissements en capital humain par exemple n'ont pas été associés à cette mesure.

Pour finir, il importe de dire en ce qui concerne la relation Croissance- Banque, que l'analyse du MVCE n'a pas pu confirmer que la croissance influence positivement le développement bancaire, puisque les résultats sont ambigus même en considérant uniquement la variable LL1. Toutefois, l'analyse par la décomposition de la variance révèle qu'il existe bel et bien une relation entre croissance et banque. Partant, l'hypothèse 4 de l'étude, n'a pas pu être vérifiée par le modèle.

B. Limites et Suggestions

1. Limites et perspectives

La présente étude sans remettre en cause essentiellement ses résultats comporte des limites en certains points.

- Notre étude n'a pas pu faire ressortir les nuances entre les deux échantillons en présence. Ce qui traduit des comportements très proches en terme bancaire et financier plus généralement. En effet Eric Bernard (2000) montre bien que les pays en scène sont financièrement proches, avec une capitalisation boursière supérieure à 12,5% du PIB. Ainsi, d'autres travaux devraient considérer comme échantillon, des pays ayant des écarts de développement financier grands. L'ensemble des pays de la

zone UEMOA par exemple, peut servir d'échantillon représentatif pour les pays en développement.

- Notre travail, pas souci du nombre de paramètres à estimer, n'a pas intégré la plupart des variables formellement considérées comme source de croissance (degré d'ouverture, capital humain, stabilité politique ...)

- Notre étude n'a pas pu comparer les informations contenues dans les statistiques financières internationales à celles produites par les instituts nationaux de statistique. Les études futures, pourraient s'employer à comparer les résultats provenant de ces différentes sources. Pour notre part le choix des statistiques financières internationales s'explique par la disponibilité des données et la grande difficulté d'accès aux informations statistiques nationales.

- Enfin, le modèle VAR étant un modèle qui requiert beaucoup de données afin d'améliorer la précision des estimateurs ; l'ajout d'une information supplémentaire est toujours la bien venue. C'est pour cette raison que les travaux prochains devront s'intéresser à des outils comme l'économétrie bayésienne qui constitue un domaine intéressant de recherches futures.

2. Suggestions

Notre étude a montré clairement l'influence positive de l'activité de crédit des banques et les effets positifs de la libéralisation financière sur la croissance. Toutefois, il ressort que l'activité de crédit peut aboutir à des conséquences non escomptées lorsqu'elle n'est pas maîtrisée. Ce qui veut dire que l'instauration du contrôle dans la gestion bancaire s'impose pour entretenir la croissance et éviter l'inflation et la faillite bancaire.

Selon Johnson (1988), « un système bancaire concurrentiel sera constamment incité à augmenter l'offre de monnaie et par conséquent à alimenter l'inflation ». En effet, au-delà de l'inflation, les banques augmentant l'offre de monnaie en fonction des taux débiteurs de plus en plus élevés,

investissent dans des actifs à hauts risques et non recouvrables. Il s'ensuit une crise d'illiquidité lors des retraits des déposants. Partant, nous recommandons finalement pour atteindre la croissance un système bancaire réglementé. Cette réglementation doit prendre la forme de mesures prudentielles et de surveillance, et ne doit pas constituer une limite à la concurrence entre les banques elles mêmes d'une part, et d'autre part entre les banques et les autres intermédiaires financiers.

En outre, la relation négative entre l'activité Hors Banque et la croissance suggère aux Banques d'éviter les activités pour lesquelles elles ne sont pas spécialisées, en ce sens qu'elles augmentent leur vulnérabilité en augmentant les risques auxquels elles font face. Ce qui peut avoir de graves conséquences sur la croissance.

Par ailleurs, il appartient aux pays en développement, comme le notre de reconsidérer la place du système bancaire dans leurs perspectives de développement, puisque notre étude atteste sans ambiguïté que la Banque est source de croissance.

Etant donné que l'existence d'une relation évidente existe entre la croissance et la Banque, notre travail suggère à nos différents pays d'entretenir la croissance, qui, il va sans dire détermine le développement du secteur bancaire, dont les conséquences sur la croissance ne sont plus à démontrer. Ce qui permet l'amorce d'un cercle vertueux de la croissance.

CONCLUSION GENERALE

Cette étude visait à approfondir la relation entre les Banques et la Croissance économique. Les principaux résultats fournis par le MVCE et confirmés globalement par les fonctions de réponses impulsionnelles et l'analyse par la décomposition de la variance sont les suivants :

L'activité de crédit des Banques explique dans une dynamique de Court et Long Terme la Croissance. La collecte des dépôts bancaires quant à elle agit seulement à court terme sur la sphère réelle. En ce qui concerne la libéralisation financière, elle a eu des effets bénéfiques sur la croissance à Long terme. Toutefois, ce travail apporte une information précieuse qui rejoint les travaux de Marc Hay (2000). En effet, puisque l'activité de crédit et d'intermédiation de marché des institutions bancaires est risquée, il faut contrôler le système sans biaiser la concurrence par des mesures prudentielles et de surveillance.

Par ailleurs, ce travail en montrant de toute évidence au travers de l'analyse par la décomposition de la variance, la relation inverse CroissanceBanque, n'a pas pu fournir une quelconque spécification -comme ce fût le cas dans les travaux de Berthélémy et Varoudakis (1998)-.

Pour finir, il faut retenir qu'il appartient aux recherches futures de développer des procédures de recherche de liens de causalité dans le modèle VAR, afin d'estimer le lien entre le développement de la sphère réelle et le développement de la sphère financière.

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ANNEXES

600

500

400

300

200

100

LH1

LC1

LL1

70 75 80 85 90 95 00

LD1

10000

8000

6000

4000

2000

0

70 75 80 85 90 95 00

LI1

LY1

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0

70 75 80 85 90 95 00

LV1

70 75 80 85 90 95 00

4000

3000

2000

1000

0

70 75 80 85 90 95 00

1200

1000

800

600

400

200

0

2000

1500

1000

500

0

4000

3000

2000

1000

0

70 75 80 85 90 95 00

70 75 80 85 90 95 00

Illustration graphique des séries (échantillon 1, l'ensemble des
pays)

10000
8000
6000
4000
2000
0

 

70 75 80 85 90 95 00

LY1 LL1 LC 1

LD 1 LI1 LV1

LH 1

TEST DE RACINE UNITAIRE (Augmented Dickey Fuller) Test en niveau LY1

ADF Test Statistic -1.333631 1% Critical Value* -4.2605

5% Critical Value -3.5514

10% Critical Value -3.2081

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LY1) Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:23 Sample(adjusted): 1972 2004 Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

LY1(-1)

-0.161056

0.120765 -1.333631

0.1927

D(LY1(-1))

0.073784

0.196933 0.374665

0.7106

C

265.6855

152.3807 1.743563

0.0918

@TREND(1970)

5.661507

11.10387 0.509868

0.6140

R-squared

0.088087

Mean dependent var

44.42121

Adjusted R-squared

-0.006249

S.D. dependent var

342.2448

S.E. of regression

343.3124

Akaike info criterion

14.62837

Sum squared resid

3418039.

Schwarz criterion

14.80977

Log likelihood

-237.3681

F-statistic

0.933763

Durbin-Watson stat

2.016349

Prob(F-statistic)

0.436971

En Différence première

 
 

ADF Test Statistic -3.855490

1% Critical Value*

-4.2712

 
 

5% Critical Value

-3.5562

 
 

10% Critical Value

-3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable: D(LY1,2)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:26

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

D(LY1(-1))

-1.049021

0.272085 -3.855490

0.0006

D(LY1(-1),2)

0.015051

0.189173 0.079564

0.9371

C

175.5644

149.9251 1.171014

0.2515

@TREND(1970)

-7.019125

7.137056 -0.983476

0.3338

R-squared

0.516330

Mean dependent var

-0.656250

Adjusted R-squared

0.464508

S.D. dependent var

491.4087

S.E. of regression

359.5996

Akaike info criterion

14.72433

Sum squared resid

3620733.

Schwarz criterion

14.90755

Log likelihood

-231.5893

F-statistic

9.963572

Durbin-Watson stat

1.997958

Prob(F-statistic)

0.000123

Test en niveau LL1

 
 

ADF Test Statistic -0.368433

1% Critical Value*

-4.2605

 
 

5% Critical Value

-3.5514

 
 

10% Critical Value

-3.2081

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LL1)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:27

Sample(adjusted): 1972 2004

Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

LL1(-1)

-0.008949

0.024290 -0.368433

0.7152

D(LL1(-1))

0.142345

0.182297 0.780839

0.4412

C

7.942003

3.980121 1.995417

0.0555

@TREND(1970)

1.403013

0.848709 1.653114

0.1091

R-squared

0.801714

Mean dependent var

33.48061

Adjusted R-squared

0.781201

S.D. dependent var

14.03044

S.E. of regression

6.562869

Akaike info criterion

6.713945

Sum squared resid

1249.066

Schwarz criterion

6.895340

Log likelihood

-106.7801

F-statistic

39.08435

Durbin-Watson stat

2.007209

Prob(F-statistic)

0.000000

En Différence Première

 
 

ADF Test Statistic -3.589994

1% Critical Value*

-4.2712

 
 

5% Critical Value

-3.5562

 
 

10% Critical Value

-3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root. Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LL1,2)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:28

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

D(LL1(-1))

-0.862467

0.245019 -3.519994

0.0015

D(LL1(-1),2)

-0.019675

0.186354 -0.105579

0.9167

C

9.880086

3.315551 2.979923

0.0059

@TREND(1970)

1.079930

0.337585 3.198984

0.0034

R-squared

0.448019

Mean dependent var

1.585937

Adjusted R-squared

0.388878

S.D. dependent var

8.427825

S.E. of regression

6.588393

Akaike info criterion

6.724965

Sum squared resid

1215.394

Schwarz criterion

6.908182

Log likelihood

-103.5994

F-statistic

7.575454

Durbin-Watson stat

2.024481

Prob(F-statistic)

0.000735

Test en niveau LC1

 
 

ADF Test Statistic -1.385535

1% Critical Value*

-4.2605

 
 

5% Critical Value

-3.5514

 
 

10% Critical Value

-3.2081

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LC1)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:31

Sample(adjusted): 1972 2004

Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

LC1(-1)

-0.134922

0.097379 -1.385535

0.1765

D(LC1(-1))

-0.004368

0.187722 -0.023270

0.9816

C

12.27152

5.512383 2.226174

0.0339

@TREND(1970)

0.110237

0.263161 0.418897

0.6784

R-squared

0.118695

Mean dependent var

2.093939

Adjusted R-squared

0.027526

S.D. dependent var

7.586746

S.E. of regression

7.481601

Akaike info criterion

6.975983

Sum squared resid

1623.256

Schwarz criterion

7.157378

Log likelihood

-111.1037

F-statistic

1.301922

Durbin-Watson stat

2.015896

Prob(F-statistic)

0.292632

En Différence Première

 
 

ADF Test Statistic -4.388598

1% Critical Value*

-4.2712

 
 

5% Critical Value

-3.5562

 
 

10% Critical Value

-3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable: D(LC1,2)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:32

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

D(LC1(-1))

-1.216374

0.277167 -4.388598

0.0001

D(LC1(-1),2)

0.118951

0.187897 0.633067

0.5318

C

7.098303

3.481207 2.039035

0.0510

@TREND(1970)

-0.245946

0.159366 -1.543282

0.1340

R-squared

0.549361

Mean dependent var

0.028125

Adjusted R-squared

0.501079

S.D. dependent var

11.01076

S.E. of regression

7.777383

Akaike info criterion

7.056785

Sum squared resid

1693.655

Schwarz criterion

7.240002

Log likelihood

-108.9086

F-statistic

11.37802

Durbin-Watson stat

2.032879

Prob(F-statistic)

0.000047

Test en niveau LD1

 
 

ADF Test Statistic -1.205804

1% Critical Value*

-4.2605

 
 

5% Critical Value

-3.5514

 
 

10% Critical Value

-3.2081

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LD1) Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:33 Sample(adjusted): 1972 2004 Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

LD1(-1)

-0.100863

0.083648 -1.205804

0.2376

D(LD1(-1))

0.004461

0.187048 0.023848

0.9811

C

41.88263

18.57762 2.254466

0.0319

@TREND(1970)

0.142413

0.962529 0.147957

0.8834

R-squared

0.117384

Mean dependent var

8.766667

Adjusted R-squared

0.026079

S.D. dependent var

28.49537

S.E. of regression

28.12135

Akaike info criterion

9.624148

Sum squared resid

22933.50

Schwarz criterion

9.805542

Log likelihood

-154.7984

F-statistic

1.285625

Durbin-Watson stat

2.015066

Prob(F-statistic)

0.297914

En Différence Première

 
 

ADF Test Statistic -4.195187

1% Critical Value*

-4.2712

 
 

5% Critical Value

-3.5562

 
 

10% Critical Value

-3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable: D(LD1,2)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:35

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

 

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

D(LD1(-1))

-1.148938

0.273871 -4.195187

0.0002

D(LD1(-1),2)

0.083708

0.188148 0.444906

0.6598

C

28.36144

13.34173 2.125770

0.0425

@TREND(1970)

-0.987474

0.603956 -1.635009

0.1132

R-squared

0.533863

Mean dependent var

-0.025000

Adjusted R-squared

0.483920

S.D. dependent var

40.50511

S.E. of regression

29.09835

Akaike info criterion

9.695708

Sum squared resid

23707.99

Schwarz criterion

9.878925

Log likelihood

-151.1313

F-statistic

10.68940

Durbin-Watson stat

2.017042

Prob(F-statistic)

0.000074

Test en niveau LI1

 
 

ADF Test Statistic -1.675700

1% Critical Value*

-4.2605

 
 

5% Critical Value

-3.5514

 
 

10% Critical Value

-3.2081

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LI1)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:37

Sample(adjusted): 1972 2004

Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

LI1(-1)

-0.309553

0.184731 -1.675700

0.1045

D(LI1(-1))

-0.121786

0.200209 -0.608297

0.5477

C

388.2784

539.9711 0.719072

0.4779

@TREND(1970)

19.24918

36.49316 0.527474

0.6019

R-squared

0.181352

Mean dependent var

25.39394

Adjusted R-squared

0.096664

S.D. dependent var

1514.190

S.E. of regression

1439.147

Akaike info criterion

17.49470

Sum squared resid

60063147

Schwarz criterion

17.67610

Log likelihood

-284.6626

F-statistic

2.141414

Durbin-Watson stat

1.985292

Prob(F-statistic)

0.116584

En Différence Première

 
 

ADF Test Statistic -4.853837

1% Critical Value*

-4.2712

 
 

5% Critical Value

-3.5562

 
 

10% Critical Value

-3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable: D(LI1,2)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:38

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

D(LI1(-1))

-1.470098

0.302873 -4.853837

0.0000

D(LI1(-1),2)

0.128508

0.187626 0.684916

0.4990

C

554.6303

612.9929 0.904791

0.3733

@TREND(1970)

-28.06257

29.70124 -0.944828

0.3528

R-squared

0.656903

Mean dependent var

-0.412500

Adjusted R-squared

0.620142

S.D. dependent var

2466.083

S.E. of regression

1519.911

Akaike info criterion

17.60716

Sum squared resid

64683649

Schwarz criterion

17.79038

Log likelihood

-277.7146

F-statistic

17.86982

Durbin-Watson stat

2.023657

Prob(F-statistic)

0.000001

Test en niveau LV1

 
 

ADF Test Statistic -1.473408

1% Critical Value*

-4.2605

 
 

5% Critical Value

-3.5514

 
 

10% Critical Value

-3.2081

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LV1) Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:39 Sample(adjusted): 1972 2004 Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

LV1(-1)

-0.198246

0.134549 -1.473408

0.1514

D(LV1(-1))

0.077681

0.197653 0.393017

0.6972

C

245.7904

187.6859 1.309584

0.2006

@TREND(1970)

17.01945

19.01135 0.895225

0.3780

R-squared

0.090744

Mean dependent var

74.53333

Adjusted R-squared

-0.003317

S.D. dependent var

490.8794

S.E. of regression

491.6929

Akaike info criterion

15.34680

Sum squared resid

7011094.

Schwarz criterion

15.52819

Log likelihood

-249.2222

F-statistic

0.964738

Durbin-Watson stat

2.012056

Prob(F-statistic)

0.422636

En Différence Première

 
 

ADF Test Statistic -3.911694

1% Critical Value*

-4.2712

 
 

5% Critical Value

-3.5562

 
 

10% Critical Value

-3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable: D(LV1,2)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:41

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

D(LV1(-1))

-1.068063

0.273044 -3.911694

0.0005

D(LV1(-1),2)

0.018700

0.188621 0.099142

0.9217

C

235.5522

213.1995 1.104844

0.2786

@TREND(1970)

-8.433431

10.11882 -0.833440

0.4117

R-squared

0.524782

Mean dependent var

-2.503125

Adjusted R-squared

0.473866

S.D. dependent var

714.4091

S.E. of regression

518.1975

Akaike info criterion

15.45506

Sum squared resid

7518802.

Schwarz criterion

15.63828

Log likelihood

-243.2809

F-statistic

10.30677

Durbin-Watson stat

2.003172

Prob(F-statistic)

0.000097

Test en niveau LH1

 
 

ADF Test Statistic 0.232643

1% Critical Value*

-4.2605

 
 

5% Critical Value

-3.5514

 
 

10% Critical Value

-3.2081

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LH1) Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:42 Sample(adjusted): 1972 2004 Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

LH1(-1)

0.009822

0.042220 0.232643

0.8177

D(LH1(-1))

0.457047

0.183905 2.485230

0.0190

C

-8.727067

19.59044 -0.445476

0.6593

@TREND(1970)

2.006774

2.119978 0.946601

0.3517

R-squared

0.626330

Mean dependent var

55.14333

Adjusted R-squared

0.587675

S.D. dependent var

55.03372

S.E. of regression

35.33855

Akaike info criterion

10.08104

Sum squared resid

36215.59

Schwarz criterion

10.26243

Log likelihood

-162.3371

F-statistic

16.20288

Durbin-Watson stat

1.900065

Prob(F-statistic)

0.000002

En Différence Première

 
 

ADF Test Statistic -3.855490

1% Critical Value*

-4.2712

 
 

5% Critical Value

-3.5562

 
 

10% Critical Value

-3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LH1,2)

Method: Least Squares

Date: 01/31/09 Time: 17:49

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

LY1 LL1 LC1 LD1 LI1

LY1(-1) 0.789156 0.221885 0.467481 14.61628 0.719118

(0.39209) (0.81436) (1.99295) (12.1998) (3.79751)

(2.01270) (0.27246) (0.23457) (1.19808) (0.18937)

LL1(-1) -1.443669 -1.357253 -5.813946 26.94642 -8.756328

(0.38402) (0.79760) (1.95194) (11.9487) (3.71936)

(-3.75936) (-1.70167) (-2.97855) (2.25517) (-2.35426)

LV1

LH1

45.76870

3.966643

(59.1796)

(2.31994)

(0.77339)

(1.70980)

137.5571

-2.330918

(57.9618)

(2.27220)

(2.37324)

(-1.02584)

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

D(LH1(-1))

-1.049021

0.272085 -3.855490

0.0006

D(LH1(-1),2)

0.015051

0.189173 0.079564

0.9371

C

175.5644

149.9251 1.171014

0.2515

@TREND(1970)

-7.019125

7.137056 -0.983476

0.3338

R-squared

0.516330

Mean dependent var

-0.656250

Adjusted R-squared

0.464508

S.D. dependent var

491.4087

S.E. of regression

359.5996

Akaike info criterion

14.72433

Sum squared resid

3620733.

Schwarz criterion

14.90755

Log likelihood

-231.5893

F-statistic

9.963572

Durbin-Watson stat

1.997958

Prob(F-statistic)

0.000123

Stationnarité des Résidus

 

ADF Test Statistic -2.787108

1% Critical Value*

-2.6344

 
 

5% Critical Value

-1.9514

 
 

10% Critical Value

-1.6211

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(RESID01)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 22:57

Sample(adjusted): 1972 2004

Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

RESID01(-1)

-0.613236

0.220026 -2.787108

0.0090

D(RESID01(-1))

-0.156247

0.193450 -0.807687

0.4254

R-squared

0.344826

Mean dependent var

1.95E-11

Adjusted R-squared

0.323692

S.D. dependent var

5.68E-10

S.E. of regression

4.67E-10

Akaike info criterion

-40.07093

Sum squared resid

6.77E-18

Schwarz criterion

-39.98023

Log likelihood

663.1703

Durbin-Watson stat

1.833330

Nombre optimal de retard Q=1

Date: 02/01/09 Time: 18:42

Sample(adjusted): 1971 2004

Included observations: 34 after adjusting endpoints Standard errors & t-statistics in parentheses

LC1(-1) 0.555657

0.756198

2.884456

-12.51171

3.359137

-53.12095

-0.368271

(0.20572)

(0.42728)

(1.04566)

(6.40099)

(1.99248)

(31.0504)

(1.21723)

(2.70101)

(1.76980)

(2.75850)

(-1.95465)

(1.68591)

(-1.71080)

(-0.30255)

LD1(-1) 0.010509

0.010865

0.044544

0.818880

-0.075068

6.828004

-0.059750

(0.00438)

(0.00911)

(0.02229)

(0.13643)

(0.04247)

(0.66180)

(0.02594)

(2.39677)

(1.19306)

(1.99868)

(6.00228)

(-1.76768)

(10.3174)

(-2.30308)

LI1(-1) -0.018501

-0.032962

-0.091962

0.138215

0.815653

-3.711244

0.125323

(0.00989)

(0.02055)

(0.05029)

(0.30783)

(0.09582)

(1.49325)

(0.05854)

(-1.87007)

(-1.60412)

(-1.82873)

(0.44900)

(8.51230)

(-2.48535)

(2.14088)

LV1(-1) -0.002788

-0.003678

-0.011752

0.009393

-0.024062

-0.058508

0.004722

(0.00068)

(0.00142)

(0.00348)

(0.02129)

(0.00663)

(0.10330)

(0.00405)

(-4.07337)

(-2.58729)

(-3.37818)

(0.44108)

(-3.63000)

(-0.56639)

(1.16613)

LH1(-1) 0.021146

0.048898

0.120749

-0.111164

0.610032

-0.378836

0.846917

(0.02000)

(0.04153)

(0.10164)

(0.62217)

(0.19367)

(3.01806)

(0.11831)

(1.05754)

(1.17738)

(1.18804)

(-0.17867)

(3.14992)

(-0.12552)

(7.15827)

C -37.92026

-53.25763

-129.0867

945.7084

-198.4155

2781.043

-28.08353

(15.0029)

(31.1607)

(76.2582)

(466.812)

(145.308)

(2264.45)

(88.7704)

(-2.52753)

(-1.70913)

(-1.69276)

(2.02589)

(-1.36548)

(1.22813)

(-0.31636)

R-squared 0.983964

0.947299

0.966736

0.969873

0.998650

0.917305

0.997167

Adj. R-squared 0.979646

0.933110

0.957780

0.961762

0.998286

0.895041

0.996404

Sum sq. resids 484.7825

2091.281

12524.78

469334.0

45475.29

11043900

16972.03

S.E. equation 4.318041

8.968494

21.94818

134.3551

41.82164

651.7403

25.54937

F-statistic 227.9033

66.76429

107.9462

119.5729

2746.967

41.20140

1307.237

Log likelihood -93.41869

-118.2698

-148.6987

-210.3000

-170.6195

-263.9914

-153.8642

Akaike AIC 5.965805

7.427637

9.217569

12.84117

10.50703

15.99949

9.521426

Schwarz SC 6.324949

7.786780

9.576713

13.20032

10.86617

16.35864

9.880570

Mean dependent 85.18235

87.51471

356.4265

1289.097

1631.450

2247.682

444.1676

S.D. dependent 30.26667

34.67689

106.8170

687.0767

1010.214

2011.711

426.0549

Determinant Residual

4.05E+16

 
 
 
 
 

Covariance

 
 
 
 
 
 

Log Likelihood

-987.7931

 
 
 
 
 

Akaike Information Criteria

61.39959

 
 
 
 
 

Schwarz Criteria

63.91360

 
 
 
 
 

Q=2

Date: 02/01/09 Time: 18:44

Sample(adjusted): 1972 2004

Included observations: 33 after adjusting endpoints Standard errors & t-statistics in parentheses

LY1 LL1 LC1 LD1 LI1 LV1 LH1

LY1(-1) 0.913838 -1.630209 -2.193834 -12.69141 8.356108 -41.56414 3.332516

(2.08576) (4.28587) (10.5963) (55.6020) (17.9949) (194.755) (11.9564)

(0.43813) (-0.38037) (-0.20704) (-0.22825) (0.46436) (-0.21342) (0.27872)

LY1(-2) 0.077761 1.854241 3.031097 42.09998 -2.868094 28.21537 2.137697

(1.79911) (3.69685) (9.14003) (47.9604) (15.5218) (167.989) (10.3132)

(0.04322) (0.50157) (0.33163) (0.87781) (-0.18478) (0.16796) (0.20728)

LL1(-1) -0.928024 -0.652049 -3.816553 72.08520 -12.25157 -135.1702 -1.755943

(1.58152) (3.24974) (8.03462) (42.1599) (13.6446) (147.672) (9.06588)

 

(-0.58679)

(-0.20065)

(-0.47501)

(1.70980)

(-0.89791)

(-0.91534)

(-0.19369)

LL1(-2)

-0.850227

-2.327244

-5.335681

-20.08738

7.321730

105.0177

1.195592

 

(1.45528)

(2.99035)

(7.39330)

(38.7947)

(12.5555)

(135.885)

(8.34225)

 

(-0.58423)

(-0.77825)

(-0.72169)

(-0.51779)

(0.58315)

(0.77284)

(0.14332)

LC1(-1)

0.276468

0.718781

2.338361

-26.64799

3.902014

82.14110

-0.130678

 

(1.00041)

(2.05565)

(5.08237)

(26.6686)

(8.63099)

(93.4112)

(5.73470)

 

(0.27636)

(0.34966)

(0.46009)

(-0.99923)

(0.45209)

(0.87935)

(-0.02279)

LC1(-2)

0.391333

0.684291

1.820541

3.277858

-3.300162

-72.24742

-1.346854

 

(0.85800)

(1.76304)

(4.35893)

(22.8725)

(7.40243)

(80.1147)

(4.91840)

 

(0.45610)

(0.38813)

(0.41766)

(0.14331)

(-0.44582)

(-0.90180)

(-0.27384)

LD1(-1)

0.008612

0.011068

0.045559

0.021894

-0.082956

11.15087

-0.091627

 

(0.01058)

(0.02174)

(0.05376)

(0.28207)

(0.09129)

(0.98800)

(0.06066)

 

(0.81390)

(0.50907)

(0.84752)

(0.07762)

(-0.90871)

(11.2863)

(-1.51061)

LD1(-2)

0.017779

0.025568

0.062042

2.181817

-0.046157

-11.55113

0.058055

 

(0.02445)

(0.05023)

(0.12420)

(0.65170)

(0.21092)

(2.28269)

(0.14014)

 

(0.72726)

(0.50899)

(0.49954)

(3.34788)

(-0.21884)

(-5.06032)

(0.41427)

LI1(-1)

-0.043954

-0.075647

-0.205856

-0.345201

0.937621

0.849773

0.053844

 

(0.02503)

(0.05144)

(0.12718)

(0.66735)

(0.21598)

(2.33752)

(0.14350)

 

(-1.75575)

(-1.47058)

(-1.61861)

(-0.51727)

(4.34121)

(0.36354)

(0.37520)

LI1(-2)

-0.007047

-0.017132

-0.035767

-0.409239

0.031044

0.683291

0.166546

 

(0.02308)

(0.04742)

(0.11724)

(0.61521)

(0.19911)

(2.15488)

(0.13229)

 

(-0.30535)

(-0.36127)

(-0.30506)

(-0.66520)

(0.15592)

(0.31709)

(1.25892)

LV1(-1)

-0.003749

-0.004632

-0.014083

-0.153050

-0.032759

0.820692

-0.003798

 

(0.00252)

(0.00518)

(0.01280)

(0.06716)

(0.02174)

(0.23524)

(0.01444)

 

(-1.48804)

(-0.89476)

(-1.10035)

(-2.27889)

(-1.50718)

(3.48876)

(-0.26296)

LV1(-2)

-0.002974

-0.006338

-0.015318

-0.074869

0.025453

0.360269

0.004800

 

(0.00153)

(0.00314)

(0.00777)

(0.04077)

(0.01320)

(0.14281)

(0.00877)

 

(-1.94447)

(-2.01672)

(-1.97131)

(-1.83625)

(1.92892)

(2.52267)

(0.54747)

LH1(-1)

0.017946

0.024955

0.076244

-0.279083

-0.136284

-2.386292

0.698342

 

(0.04208)

(0.08646)

(0.21377)

(1.12174)

(0.36304)

(3.92906)

(0.24121)

 

(0.42647)

(0.28861)

(0.35665)

(-0.24880)

(-0.37540)

(-0.60734)

(2.89513)

LH1(-2)

0.053845

0.116839

0.283545

0.243400

0.522562

-0.159126

-0.065144

 

(0.03737)

(0.07679)

(0.18986)

(0.99627)

(0.32243)

(3.48958)

(0.21423)

 

(1.44076)

(1.52147)

(1.49342)

(0.24431)

(1.62070)

(-0.04560)

(-0.30408)

C

-43.50496

-94.57336

-207.6369

1689.849

-69.24280

-1823.785

13.29672

 

(26.9050)

(55.2849)

(136.686)

(717.229)

(232.123)

(2512.21)

(154.230)

 

(-1.61698)

(-1.71065)

(-1.51908)

(2.35608)

(-0.29830)

(-0.72597)

(0.08621)

R-squared

0.987620

0.960267

0.974094

0.983947

0.999233

0.977749

0.998127

Adj. R-squared

0.977991

0.929364

0.953945

0.971461

0.998636

0.960443

0.996669

Sum sq. resids

330.7812

1396.655

8537.317

235066.4

24621.28

2883943.

10869.53

S.E. equation

4.286809

8.808629

21.77832

114.2771

36.98444

400.2737

24.57362

F-statistic

102.5667

31.07328

48.34435

78.80387

1674.036

56.49670

685.0114

Log likelihood

-84.85664

-108.6229

-138.4939

-193.1984

-155.9701

-234.5646

-142.4790

Akaike AIC

6.051918

7.492296

9.302662

12.61808

10.36183

15.12513

9.544179

Schwarz SC

6.732148

8.172526

9.982893

13.29831

11.04206

15.80536

10.22441

Mean dependent

86.95152

89.52424

362.8970

1317.976

1669.158

2306.945

457.1203

S.D. dependent

28.89559

33.14323

101.4813

676.4506

1001.284

2012.537

425.8085

Determinant Residual

4.05E+14

 
 
 
 
 

Covariance

Log Likelihood -882.7334

Akaike Information Criteria 53.38872

Schwarz Criteria 60.44257

Q=3

Date: 02/01/09 Time: 18:45

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints Standard errors & t-statistics in parentheses

LY1 LL1 LC1 LD1 LI1 LV1 LH1

LY1(-1) -0.799434 -3.630197 -8.283425 24.11953 15.11625 -123.7206 8.354567

(2.64445) (5.08428) (12.9372) (63.8412) (15.8513) (215.806) (13.3906)

(-0.30231) (-0.71400) (-0.64028) (0.37781) (0.95363) (-0.57330) (0.62391)

LY1(-2) -1.792642 -4.177081 -9.908928 125.0923 18.76423 -315.1959 -17.82704

(3.33054) (6.40337) (16.2937) (80.4043) (19.9638) (271.795) (16.8646)

(-0.53824) (-0.65233) (-0.60814) (1.55579) (0.93991) (-1.15968) (-1.05707)

LY1(-3) 3.159896 7.134746 17.24718 -99.36813 -29.34967 415.4750 14.47576

(2.02468) (3.89269) (9.90515) (48.8788) (12.1362) (165.228) (10.2522)

(1.56069) (1.83286) (1.74123) (-2.03295) (-2.41835) (2.51456) (1.41196)

LL1(-1) -1.647734 -2.186819 -7.699288 79.47685 -12.26726 -170.8321 -10.69164

(1.60472) (3.08526) (7.85062) (38.7403) (9.61892) (130.956) (8.12571)

(-1.02681) (-0.70879) (-0.98072) (2.05153) (-1.27533) (-1.30450) (-1.31578)

LL1(-2) -0.990027 -3.214814 -5.851639 0.968251 -2.811784 131.7574 9.216998

(2.26064) (4.34636) (11.0595) (54.5753) (13.5506) (184.484) (11.4471)

(-0.43794) (-0.73966) (-0.52910) (0.01774) (-0.20750) (0.71419) (0.80518)

LL1(-3) 0.351572 0.782715 0.958173 -25.98542 3.495470 -12.70602 -2.638364

(1.51881) (2.92009) (7.43032) (36.6663) (9.10395) (123.945) (7.69068)

(0.23148) (0.26804) (0.12895) (-0.70870) (0.38395) (-0.10251) (-0.34306)

LC1(-1) 0.820212 1.578241 4.692385 -35.19632 3.140050 100.9792 2.620612

(1.04140) (2.00221) (5.09473) (25.1409) (6.24228) (84.9852) (5.27325)

(0.78761) (0.78825) (0.92103) (-1.39996) (0.50303) (1.18820) (0.49696)

LC1(-2) 0.781179 2.172210 4.441562 -19.55906 -2.587554 -16.20735 -0.380550

(1.39580) (2.68360) (6.82857) (33.6969) (8.36666) (113.907) (7.06785)

(0.55966) (0.80944) (0.65044) (-0.58044) (-0.30927) (-0.14229) (-0.05384)

LC1(-3) -0.562194 -1.401859 -2.931816 22.63674 1.755221 -52.40406 -2.689552

(0.89494) (1.72064) (4.37825) (21.6053) (5.36443) (73.0337) (4.53167)

(-0.62819) (-0.81473) (-0.66963) (1.04774) (0.32720) (-0.71753) (-0.59350)

LD1(-1) -0.008746 -0.019285 -0.038999 0.322787 0.064007 9.094339 -0.121631

(0.01495) (0.02875) (0.07315) (0.36097) (0.08963) (1.22021) (0.07571)

(-0.58492) (-0.67085) (-0.53313) (0.89422) (0.71416) (7.45308) (-1.60647)

LD1(-2) 0.005249 0.014601 0.033863 3.249835 0.364282 -11.09972 0.237531

(0.03444) (0.06622) (0.16849) (0.83147) (0.20645) (2.81065) (0.17440)

(0.15241) (0.22049) (0.20098) (3.90856) (1.76453) (-3.94917) (1.36201)

LD1(-3) 0.075861 0.109030 0.311130 -2.927112 -1.136003 8.599341 -0.258010

(0.06233) (0.11985) (0.30495) (1.50485) (0.37364) (5.08694) (0.31564)

(1.21700) (0.90975) (1.02025) (-1.94512) (-3.04034) (1.69047) (-0.81742)

LI1(-1) 0.012642 0.025739 0.058746 -1.095061 0.682587 4.548384 0.153658

(0.04107) (0.07897) (0.20093) (0.99154) (0.24619) (3.35177) (0.20797)

(0.30779) (0.32595) (0.29237) (-1.10440) (2.77258) (1.35701) (0.73883)

LI1(-2) -0.108085 -0.211008 -0.530559 -0.164971 0.074455 -4.346295 0.120089

(0.05339) (0.10265) (0.26121) (1.28897) (0.32004) (4.35717) (0.27036)

(-2.02437) (-2.05555) (-2.03120) (-0.12799) (0.23264) (-0.99750) (0.44418)

LI1(-3) 0.013697 0.046416 0.092228 1.565890 0.654318 -5.754602 0.197511

(0.02717) (0.05225) (0.13294) (0.65604) (0.16289) (2.21765) (0.13760)

(0.50402) (0.88840) (0.69373) (2.38688) (4.01694) (-2.59491) (1.43537)

LV1(-1) -0.003154 -0.004491 -0.013738 -0.211693 -0.059043 0.741015 -0.025048

(0.00326) (0.00626) (0.01593) (0.07862) (0.01952) (0.26575) (0.01649)

(-0.96864) (-0.71732) (-0.86233) (-2.69277) (-3.02480) (2.78841) (-1.51902)

LV1(-2) -0.008850 -0.014706 -0.038568 0.178667 0.112002 -0.333731 0.040387

(0.00585) (0.01124) (0.02860) (0.14115) (0.03505) (0.47713) (0.02961)

(-1.51374) (-1.30821) (-1.34838) (1.26581) (3.19585) (-0.69945) (1.36417)

LV1(-3) -0.004630 -0.008084 -0.022178 0.068971 0.030148 -0.488203 0.000927

(0.00290) (0.00558) (0.01419) (0.07003) (0.01739) (0.23674) (0.01469)

(-1.59591) (-1.44948) (-1.56268) (0.98484) (1.73376) (-2.06220) (0.06309)

LH1(-1) -0.019424 -0.035011 -0.087056 -0.239999 -0.118951 0.135563 0.490284

(0.05762) (0.11077) (0.28187) (1.39095) (0.34536) (4.70192) (0.29175)

(-0.33713) (-0.31605) (-0.30885) (-0.17254) (-0.34442) (0.02883) (1.68049)

LH1(-2) 0.079116 0.138564 0.357571 0.645125 0.671919 -3.656440 -0.078764

(0.06212) (0.11943) (0.30390) (1.49967) (0.37236) (5.06942) (0.31455)

(1.27360) (1.16018) (1.17659) (0.43018) (1.80451) (-0.72127) (-0.25040)

LH1(-3) 0.008580 0.032720 0.082264 -0.177656 -0.170403 4.970051 -0.164169

(0.05946) (0.11432) (0.29090) (1.43549) (0.35642) (4.85249) (0.30109)

(0.14430) (0.28621) (0.28279) (-0.12376) (-0.47809) (1.02423) (-0.54525)

C -73.89154 -171.8166 -375.9236 2359.007 -219.6893 -3271.800 -139.5288

(35.0080) (67.3072) (171.267) (845.147) (209.843) (2856.90) (177.268)

(-2.11070) (-2.55272) (-2.19496) (2.79124) (-1.04692) (-1.14523) (-0.78711)

R-squared 0.992973 0.980281 0.986219 0.993080 0.999808 0.991355 0.999254

Adj. R-squared 0.978215 0.938871 0.957279 0.978548 0.999404 0.973200 0.997687

Sum sq. resids 163.1692 603.1510 3905.248 95097.28 5862.647 1086660. 4183.730

S.E. equation 4.039420 7.766280 19.76170 97.51784 24.21290 329.6452 20.45417

F-statistic 67.28662 23.67269 34.07779 68.33655 2476.705 54.60601 637.6744

Log likelihood -71.47086 -92.38894 -122.2755 -173.3567 -128.7760 -212.3322 -123.3776

Akaike AIC 5.841929 7.149309 9.017218 12.20980 9.423498 14.64576 9.086100

Schwarz SC 6.849622 8.157002 10.02491 13.21749 10.43119 15.65345 10.09379

Mean dependent 88.77188 91.60312 369.5094 1347.178 1707.891 2367.819 470.7206

S.D. dependent 27.36803 31.41162 95.60974 665.8053 991.8695 2013.637 425.2773

Determinant Residual 2.39E+10

Covariance

Log Likelihood -700.2195

Akaike Information Criteria 59.86263

Schwarz Criteria 64.62424

Q=4

Date: 02/01/09 Time: 18:47

Sample(adjusted): 1974 2004

Included observations: 31 after adjusting endpoints Standard errors & t-statistics in parentheses

LY1 LL1 LC1 LD1 LI1 LV1 LH1

LY1(-1) 5.344082 6.702909 20.76125 -132.4906 80.91659 199.2077 40.93642

(7.93816) (20.6256) (48.0078) (285.335) (27.7891) (367.445) (27.2057)

(0.67321) (0.32498) (0.43246) (-0.46433) (2.91181) (0.54214) (1.50470)

LY1(-2) -7.823182 -13.16963 -35.80192 239.5359 -22.82968 -443.7527 -24.77193

(4.16659) (10.8260) (25.1984) (149.767) (14.5860) (192.865) (14.2797)

(-1.87760) (-1.21648) (-1.42080) (1.59939) (-1.56518) (-2.30085) (-1.73476)

LY1(-3) 10.33632 20.37881 52.24529 -165.0990 -1.714039 405.8983 -0.970132

(6.59507) (17.1359) (39.8851) (237.058) (23.0874) (305.275) (22.6026)

(1.56728) (1.18925) (1.30989) (-0.69645) (-0.07424) (1.32961) (-0.04292)

LY1(-4) -3.251433 -8.441097 -20.40365 42.75031 -23.33829 -125.3120 5.446886

(8.32275) (21.6249) (50.3337) (299.159) (29.1355) (385.247) (28.5238)

(-0.39067) (-0.39034) (-0.40537) (0.14290) (-0.80103) (-0.32528) (0.19096)

LL1(-1) 6.719979 11.73586 31.39649 -141.2574 41.62122 83.25204 26.09970

(5.89468) (15.3161) (35.6494) (211.883) (20.6355) (272.856) (20.2023)

(1.14001) (0.76625) (0.88070) (-0.66668) (2.01697) (0.30511) (1.29192)

LL1(-2) -6.303110 -11.10665 -29.47978 163.1058 -42.10251 -157.2869 -22.41640

(3.87848) (10.0774) (23.4560) (139.411) (13.5774) (179.529) (13.2923)

(-1.62515) (-1.10214) (-1.25681) (1.16996) (-3.10093) (-0.87611) (-1.68641)

LL1(-3) 6.402472 12.11825 31.32336 -101.5073 6.164936 56.31505 1.572117

(2.99871) (7.79150) (18.1354) (107.788) (10.4976) (138.806) (10.2772)

(2.13507) (1.55532) (1.72720) (-0.94173) (0.58727) (0.40571) (0.15297)

LL1(-4) -4.504161 -8.803740 -22.75542 25.96988 -10.29451 19.07714 1.660076

(2.81189) (7.30609) (17.0055) (101.073) (9.84359) (130.158) (9.63693)

(-1.60183) (-1.20499) (-1.33812) (0.25694) (-1.04581) (0.14657) (0.17226)

LC1(-1) -3.667304 -5.860680 -16.24523 79.39529 -30.63037 -56.98395 -17.95434

(3.68974) (9.58700) (22.3145) (132.627) (12.9167) (170.792) (12.6455)

(-0.99392) (-0.61132) (-0.72801) (0.59864) (-2.37138) (-0.33364) (-1.41982)

LC1(-2) 3.877564 6.676494 17.91716 -102.0941 21.10439 132.3576 13.42457

(2.16730) (5.63125) (13.1072) (77.9028) (7.58705) (100.321) (7.42776)

(1.78913) (1.18562) (1.36697) (-1.31053) (2.78163) (1.31934) (1.80735)

LC1(-3) -4.272170 -8.333382 -21.38508 63.25802 -4.265096 -82.74989 -0.397992

(1.98081) (5.14670) (11.9794) (71.1995) (6.93421) (91.6884) (6.78863)

(-2.15678) (-1.61917) (-1.78516) (0.88846) (-0.61508) (-0.90251) (-0.05863)

LC1(-4) 2.572568 5.342054 13.55426 -20.09738 6.809614 4.738635 -3.633296

(2.08816) (5.42562) (12.6286) (75.0582) (7.31001) (96.6575) (7.15654)

(1.23198) (0.98460) (1.07330) (-0.26776) (0.93155) (0.04902) (-0.50769)

LD1(-1) 0.010206 0.018176 0.060057 -0.817185 0.263556 10.55862 0.008374

(0.03359) (0.08728) (0.20316) (1.20748) (0.11760) (1.55495) (0.11513)

(0.30381) (0.20825) (0.29562) (-0.67677) (2.24117) (6.79033) (0.07274)

LD1(-2) -0.040028 -0.112218 -0.253735 4.309371 0.569452 -6.134439 0.146184

(0.05429) (0.14105) (0.32831) (1.95132) (0.19004) (2.51285) (0.18605)

(-0.73735) (-0.79558) (-0.77285) (2.20844) (2.99646) (-2.44123) (0.78572)

LD1(-3) 0.080364 0.119621 0.346176 -1.672153 -1.183442 6.443154 0.036731

(0.14707) (0.38213) (0.88943) (5.28636) (0.51484) (6.80759) (0.50404)

(0.54644) (0.31304) (0.38921) (-0.31631) (-2.29864) (0.94647) (0.07287)

LD1(-4) 0.147643 0.229973 0.621927 -3.032689 -0.454401 -6.890726 -0.412299

(0.26028) (0.67629) (1.57412) (9.35582) (0.91117) (12.0481) (0.89204)

(0.56724) (0.34005) (0.39509) (-0.32415) (-0.49870) (-0.57193) (-0.46220)

LI1(-1) 0.007183 0.054820 0.084928 -0.502206 -0.353007 -2.714636 -0.119578

(0.11887) (0.30885) (0.71888) (4.27269) (0.41612) (5.50223) (0.40739)

(0.06043) (0.17750) (0.11814) (-0.11754) (-0.84833) (-0.49337) (-0.29353)

LI1(-2) -0.181101 -0.341210 -0.875158 2.730891 -0.223340 -1.990356 -0.443695

(0.08589) (0.22318) (0.51946) (3.08744) (0.30069) (3.97591) (0.29438)

(-2.10842) (-1.52887) (-1.68473) (0.88452) (-0.74276) (-0.50060) (-1.50723)

LI1(-3) 0.071192 0.157533 0.409313 -4.016498 1.816736 2.608944 1.542211

(0.14012) (0.36408) (0.84742) (5.03668) (0.49053) (6.48607) (0.48023)

(0.50807) (0.43269) (0.48301) (-0.79745) (3.70363) (0.40224) (3.21141)

LI1(-4) -0.135203 -0.178106 -0.554176 5.215701 -0.822062 -7.324097 -0.660407

(0.16658) (0.43282) (1.00742) (5.98760) (0.58314) (7.71063) (0.57090)

(-0.81165) (-0.41150) (-0.55010) (0.87108) (-1.40972) (-0.94987) (-1.15679)

LV1(-1) 0.004162 0.013340 0.029308 -0.427780 -0.038797 0.514693 0.006817

(0.00925) (0.02403) (0.05593) (0.33241) (0.03237) (0.42806) (0.03169)

(0.45002) (0.55517) (0.52404) (-1.28692) (-1.19841) (1.20238) (0.21509)

LV1(-2) -0.014562 -0.021432 -0.061775 0.263071 0.061784 -0.508781 -0.022947

(0.01307) (0.03396) (0.07905) (0.46983) (0.04576) (0.60504) (0.04480)

(-1.11405) (-0.63106) (-0.78146) (0.55992) (1.35024) (-0.84091) (-0.51224)

LV1(-3) -0.016408 -0.025325 -0.068643 0.332165 0.064005 0.415130 0.035303

(0.02315) (0.06015) (0.14001) (0.83215) (0.08104) (1.07161) (0.07934)

(-0.70876) (-0.42102) (-0.49027) (0.39917) (0.78976) (0.38739) (0.44495)

LV1(-4) -0.004166 -0.006330 -0.016960 -0.086558 0.035778 0.276714 0.046676

(0.00733) (0.01904) (0.04432) (0.26341) (0.02565) (0.33921) (0.02511)

(-0.56854) (-0.33245) (-0.38270) (-0.32861) (1.39467) (0.81577) (1.85850)

LH1(-1) 0.090371 0.111979 0.369639 -4.554235 1.485740 11.55551 0.882907

(0.14227) (0.36967) (0.86043) (5.11397) (0.49806) (6.58560) (0.48760)

(0.63519) (0.30292) (0.42960) (-0.89055) (2.98308) (1.75466) (1.81072)

LH1(-2)

-0.007696

0.006775

-0.014887

2.607119

0.108372

-4.389817

-0.045779

 

(0.06941)

(0.18034)

(0.41976)

(2.49487)

(0.24298)

(3.21281)

(0.23788)

 

(-0.11087)

(0.03757)

(-0.03547)

(1.04499)

(0.44601)

(-1.36635)

(-0.19245)

LH1(-3)

0.023703

0.061962

0.156702

2.128439

-0.545975

2.480604

-0.757606

 

(0.10376)

(0.26958)

(0.62748)

(3.72944)

(0.36322)

(4.80266)

(0.35559)

 

(0.22845)

(0.22984)

(0.24973)

(0.57071)

(-1.50317)

(0.51651)

(-2.13057)

LH1(-4)

0.120687

0.112376

0.391117

-3.829976

1.690713

3.630916

0.605197

 

(0.10994)

(0.28565)

(0.66488)

(3.95173)

(0.38486)

(5.08891)

(0.37678)

 

(1.09776)

(0.39340)

(0.58825)

(-0.96919)

(4.39301)

(0.71350)

(1.60622)

C

140.7212

212.4412

671.3743

-2236.910

666.3828

486.0639

466.8828

 

(153.235)

(398.147)

(926.721)

(5507.98)

(536.429)

(7093.00)

(525.167)

 

(0.91834)

(0.53357)

(0.72446)

(-0.40612)

(1.24226)

(0.06853)

(0.88902)

R-squared

0.998792

0.993784

0.996339

0.997598

0.999990

0.999580

0.999948

Adj. R-squared

0.981883

0.906754

0.945087

0.963969

0.999848

0.993693

0.999221

Sum sq. resids

23.89773

161.3353

874.0576

30876.41

292.8642

51203.72

280.6960

S.E. equation

3.456713

8.981516

20.90523

124.2506

12.10091

160.0058

11.84686

F-statistic

59.06733

11.41891

19.43997

29.66518

7040.355

169.7995

1375.353

Log likelihood

-39.95394

-69.55430

-95.74406

-150.9954

-78.79578

-158.8356

-78.13801

Akaike AIC

4.448641

6.358342

8.048004

11.61261

6.954567

12.11842

6.912130

Schwarz SC

5.790113

7.699814

9.389476

12.95408

8.296039

13.45990

8.253602

Mean dependent

90.63226

93.76452

376.2161

1377.097

1748.445

2430.716

484.9771

S.D. dependent

25.68135

29.41267

89.21083

654.5796

980.9255

2014.715

424.4629

Determinant Residual

0.000000

 
 
 
 
 

Covariance

 
 
 
 
 
 

Test de Cointégration de JOHANSEN

Date: 02/01/09 Time: 18:06

Sample: 1970 2004

Included observations: 33

Test
assumption:

Linear
deterministic

trend in the

data

Series: LY1 LL1 LC1 LD1 LI1 LV1 LH1

Lags interval: 1 to 1

Eigenvalue

Likelihood
Ratio

5 Percent
Critical Value

1 Percent
Critical Value

Hypothesized
No. of CE(s)

0.849850

179.8056

124.24

133.57

None **

0.718013

117.2336

94.15

103.18

At most 1 **

0.586166

75.45907

68.52

76.07

At most 2 *

0.449082

46.34348

47.21

54.46

At most 3

0.375869

26.66987

29.68

35.65

At most 4

0.264515

11.11382

15.41

20.04

At most 5

0.029125

0.975397

3.76

6.65

At most 6

*(**) denotes
rejection of the
hypothesis at
5%(1%)
significance

level
L.R. test
indicates 3
cointegrating
equation(s) at
5%
significance
level

Normalized Cointegrating Coefficients: 1 Cointegrating Equation(s)

LY1

1.000000

Log likelihood

LL1
0.133676
(0.04212)

-941.3501

LC1
-0.358572
(0.01422)

LD1
-0.039942
(0.00266)

LI1
0.0.20455
(0.00225)

LV1
0.006042
(0.00045)

LH1
0.024097
(0.000217)

C
25.57425

Normalized Cointegrating Coefficients: 2 Cointegrating Equation(s)

 
 
 
 
 
 
 

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

C

1.000000
0.000000

Log likelihood

0.000000
1.000000

-920.4629

-0.405662 (0.22520) -0.236397 (0.04977)

-0.096248 (0.14444) 0.085192 (0.03192)

0.261880 (0.39519) -0.078277 (0.08734)

0.011593 (0.02309) -0.014117 (0.00510)

-0.370328 (0.63657) 0.035600 (0.14069)

-101.2342

29.08664

Normalized

 
 
 
 
 
 
 

Cointegrating

 
 
 
 
 
 
 

Coefficients: 3

 
 
 
 
 
 
 

Cointegrating

 
 
 
 
 
 
 

Equation(s)

 
 
 
 
 
 
 

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

C

1.000000

0.000000

0.000000

0.158107

-0.144118

-0.032144

0.086294

-21.45901

 
 
 

(0.02315)

(0.11693)

(0.00550)

(0.22674)

 

0.000000

1.000000

0.000000

0.233416

-0.314870

-0.039604

0.301695

75.57519

 
 
 

(0.04560)

(0.23031)

(0.01084)

(0.44659)

 

0.000000

0.000000

1.000000

0.627013

-1.000827

-0.107814

1.125622

196.6542

 
 
 

(0.14775)

(0.74618)

(0.03511)

(1.44691)

 

Log likelihood

-905.9051

 
 
 
 
 
 

Normalized

 
 
 
 
 
 
 

Cointegrating

 
 
 
 
 
 
 

Coefficients: 4

 
 
 
 
 
 
 

Cointegrating

 
 
 
 
 
 
 

Equation(s)

 
 
 
 
 
 
 

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

C

1.000000

0.000000

0.000000

0.000000

5.747749

-0.178145

-11.18412

-4016.454

 
 
 
 

(53.7603)

(1.57201)

(104.799)

 

0.000000

1.000000

0.000000

0.000000

8.383381

-0.255148

-16.33698

-5822.297

 
 
 
 

(77.9471)

(2.27925)

(151.948)

 

0.000000

0.000000

1.000000

0.000000

22.36481

-0.686819

-43.56995

-15646.48

 
 
 
 

(208.441)

(6.09502)

(406.329)

 

0.000000

0.000000

0.000000

1.000000

-37.26500

0.923434

71.28332

25267.63

 
 
 
 

(339.908)

(9.93925)

(662.607)

 

Log likelihood

-896.0683

 
 
 
 
 
 

Normalized

 
 
 
 
 
 
 

Cointegrating

 
 
 
 
 
 
 

Coefficients: 5

 
 
 
 
 
 
 

Cointegrating

 
 
 
 
 
 
 

Equation(s)

 
 
 
 
 
 
 

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

C

1.000000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

-0.015181

0.109158

-95.18805

 
 
 
 
 

(0.00451)

(0.05807)

 

0.000000

1.000000

0.000000

0.000000

0.000000

-0.017456

0.134827

-102.9324

 
 
 
 
 

(0.00591)

(0.07601)

 

0.000000

0.000000

1.000000

0.000000

0.000000

-0.052715

0.372813

-388.6118

 
 
 
 
 

(0.01631)

(0.20986)

 

0.000000

0.000000

0.000000

1.000000

0.000000

-0.133132

-1.935578

-155.5385

 
 
 
 
 

(0.02455)

(0.31586)

 

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

1.000000

-0.028353

-1.964817

-682.2265

 
 
 
 
 

(0.01334)

(0.17156)

 

Log likelihood

-888.2903

 
 
 
 
 
 

Normalized

 
 
 
 
 
 
 

Cointegrating

 
 
 
 
 
 
 

Coefficients: 6

 
 
 
 
 
 
 

Cointegrating

 
 
 
 
 
 
 

Equation(s)

 
 
 
 
 
 
 

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

C

1.000000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

-0.217880

5.929235

 
 
 
 
 
 

(0.14683)

 

0.000000

1.000000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

-0.241241

13.34449

 
 
 
 
 
 

(0.16325)

 

0.000000

0.000000

1.000000

0.000000

0.000000

0.000000

-0.762836

-37.47985

 
 
 
 
 
 

(0.50720)

 

0.000000

0.000000

0.000000

1.000000

0.000000

0.000000

-4.803659

731.2451

 
 
 
 
 
 

(1.95456)

 

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

1.000000

0.000000

-2.575626

-493.3699

 
 
 
 
 
 

(0.36597)

 

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

1.000000

-21.54322

6660.960

 
 
 
 
 
 

(12.5953)

 

Log likelihood

-883.2211

 
 
 
 
 
 

Estimation du VECM

Date: 02/01/09 Time: 18:24

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Standard errors & t-statistics in parentheses

Cointegrating Eq:

CointEq1

 
 
 
 
 
 

LY1(-1)

1.000000

 
 
 
 
 
 

LL1(-1)

0.133676

 
 
 
 
 
 
 

(0.04212)

 
 
 
 
 
 
 

(3.17353)

 
 
 
 
 
 

LC1(-1)

-0.358572

 
 
 
 
 
 
 

(0.01422)

 
 
 
 
 
 
 

(-25.2223)

 
 
 
 
 
 

LD1(-1)

-0.039942

 
 
 
 
 
 
 

(0.00266)

 
 
 
 
 
 
 

(-15.0220)

 
 
 
 
 
 

LI1(-1)

0.020455

 
 
 
 
 
 
 

(0.00225)

 
 
 
 
 
 
 

(9.09466)

 
 
 
 
 
 

LV1(-1)

0.006042

 
 
 
 
 
 
 

(0.00045)

 
 
 
 
 
 
 

(13.5034)

 
 
 
 
 
 

LH1(-1)

0.024097

 
 
 
 
 
 
 

(0.00217)

 
 
 
 
 
 
 

(11.1022)

 
 
 
 
 
 

C

25.57425

 
 
 
 
 
 

Error Correction:

D(LY1)

D(LL1)

D(LC1)

D(LD1)

D(LI1)

D(LV1)

D(LH1)

CointEq1

-0.430715

-0.580505

-1.418382

33.81925

16.59082

-90.44913

6.130396

 

(0.57113)

(1.18338)

(2.92584)

(10.3096)

(3.50635)

(32.4437)

(3.29331)

 

(-2.75415)

(-2.49055)

(-2.48478)

(3.28035)

(4.73165)

(-2.78788)

(1.86147)

D(LY1(-1))

1.128497

1.081714

3.898838

34.83750

22.10816

-33.25280

24.75070

 

(2.39546)

(4.96337)

(12.2717)

(43.2411)

(14.7065)

(136.077)

(13.8129)

 

(1.47110)

(1.21794)

(1.31771)

(1.80566)

(1.50329)

(-0.24437)

(1.79185)

D(LY1(-2))

-1.677219

-2.684125

-7.688464

104.4778

34.29288

-367.7833

2.516808

 

(2.14145)

(4.43707)

(10.9704)

(38.6560)

(13.1471)

(121.648)

(12.3482)

 

(-1.78322)

(-1.60493)

(-1.70083)

(2.70276)

(2.60841)

(-3.02335)

(1.20382)

D(LL1(-1))

-1.284150

-1.598436

-5.311541

78.68691

-0.942130

-232.0976

4.355496

 

(1.67451)

(3.46958)

(8.57837)

(30.2272)

(10.2804)

(95.1227)

(9.65575)

 

(-1.76688)

(-0.46070)

(-0.61918)

(2.60319)

(-0.09164)

(-2.43998)

(0.45108)

D(LL1(-2))

-2.190368

-4.362032

-10.97016

33.42845

11.18970

-91.53003

5.796280

 

(1.51369)

(3.13636)

(7.75449)

(27.3241)

(9.29304)

(85.9871)

(8.72840)

 

(-1.44704)

(-1.39080)

(-1.41468)

(1.22340)

(1.20409)

(-1.06446)

(0.66407)

D(LC1(-1))

0.234009

0.314965

1.125616

-33.11707

-1.052314

105.0301

-5.943697

 

(1.01616)

(2.10548)

(5.20569)

(18.3430)

(6.23854)

(57.7242)

(5.85949)

 

(1.23029)

(0.14959)

(0.21623)

(-1.80543)

(-0.16868)

(1.81951)

(-1.01437)

D(LC1(-2))

1.192081

2.263658

5.918494

-22.91446

-8.830030

88.81067

-2.193364

 

(0.90682)

(1.87893)

(4.64556)

(16.3693)

(5.56727)

(51.5131)

(5.22900)

 

(1.31457)

(1.20476)

(1.27401)

(-1.39984)

(-1.58606)

(1.72404)

(-0.41946)

D(LD1(-1))

-0.009276

-0.014194

-0.015241

1.177110

0.694806

6.053097

0.203100

(0.03107)

(0.06437)

(0.15916)

(0.56084)

(0.19074)

(1.76491)

(0.17915)

(-1.29857)

(-0.22048)

(-0.09575)

(2.09885)

(3.64263)

(3.42968)

(1.13366)

D(LD1(-2)) 0.008055

0.024226

0.076539

4.747023

1.085077

-5.610636

0.460794

(0.05112)

(0.10592)

(0.26188)

(0.92279)

(0.31384)

(2.90395)

(0.29478)

(1.15757)

(0.22872)

(0.29226)

(5.14421)

(3.45737)

(-1.93207)

(1.56320)

D(LI1(-1)) 0.020320

0.042180

0.076905

-2.791466

-0.330022

6.800664

-0.233518

(0.05029)

(0.10421)

(0.25765)

(0.90787)

(0.30877)

(2.85700)

(0.29001)

(1.40402)

(0.40477)

(0.29849)

(-3.07475)

(-1.06883)

(2.38036)

(-0.80521)

D(LI1(-2)) -0.015018

-0.047471

-0.107140

-1.668803

-0.463985

4.041318

-0.111440

(0.02944)

(0.06099)

(0.15079)

(0.53135)

(0.18071)

(1.67211)

(0.16973)

(-1.51020)

(-0.77834)

(-0.71050)

(-3.14070)

(-2.56752)

(2.41689)

(-0.65656)

D(LV1(-1)) -0.001844

-0.003126

-0.011455

-0.427682

-0.146341

0.276840

-0.046336

(0.00524)

(0.01085)

(0.02683)

(0.09454)

(0.03215)

(0.29752)

(0.03020)

(-1.35199)

(-0.28802)

(-0.42694)

(-4.52363)

(-4.55113)

(0.93048)

(-1.53425)

D(LV1(-2)) -0.001427

-0.002837

-0.007876

-0.128724

-0.014954

0.296812

-0.000135

(0.00239)

(0.00495)

(0.01223)

(0.04310)

(0.01466)

(0.13562)

(0.01377)

(-1.59778)

(-0.57342)

(-0.64394)

(-2.98684)

(-1.02024)

(2.18850)

(-0.00978)

D(LH1(-1)) 0.018070

0.028494

0.083517

-0.172621

-0.322004

3.088715

0.311525

(0.05039)

(0.10440)

(0.25813)

(0.90958)

(0.30935)

(2.86237)

(0.29055)

(1.35861)

(0.27292)

(0.32354)

(-0.18978)

(-1.04090)

(1.07908)

(1.07218)

D(LH1(-2)) 0.081498

0.164966

0.400315

-0.642171

0.377409

0.273855

0.049255

(0.04051)

(0.08394)

(0.20755)

(0.73133)

(0.24873)

(2.30145)

(0.23362)

(2.01160)

(1.96518)

(1.92877)

(-0.87809)

(1.51735)

(0.11899)

(0.21084)

C -3.479734

-7.167479

-18.20827

54.37015

11.44097

-1041.779

4.755857

(3.73536)

(7.73964)

(19.1359)

(67.4281)

(22.9326)

(212.192)

(21.5392)

(-0.93157)

(-0.92607)

(-0.95152)

(0.80634)

(0.49890)

(-4.90962)

(0.22080)

0.594193

0.457167

0.513991

0.762676

0.921324

0.978836

0.712030

R-squared

 
 
 
 
 
 

Adj. R-squared 0.213750

-0.051740

0.058357

0.540185

0.847565

0.958995

0.442058

Sum sq. resids 481.1805

2065.783

12628.18

156792.7

18136.33

1552744.

15999.38

S.E. equation 5.483957

11.36272

28.09379

98.99266

33.66779

311.5229

31.62216

F-statistic 1.561844

0.898332

1.128079

3.427890

12.49105

49.33315

2.637420

Log likelihood -88.77414

-112.0865

-141.0532

-181.3571

-146.8450

-218.0428

-144.8391

Akaike AIC 6.548384

8.005406

9.815827

12.33482

10.17781

14.62768

10.05245

Schwarz SC 7.281252

8.738274

10.54869

13.06769

10.91068

15.36054

10.78531

Mean dependent 2.456250

2.759375

8.778125

55.48438

108.6562

24.09375

43.17531

S.D. dependent 6.184629

11.07971

28.95125

145.9860

86.23284

1538.400

42.33474

Determinant Residual

6.70E+13

 
 
 
 
 

Covariance

 
 
 
 
 
 

Log Likelihood

-827.2228

 
 
 
 
 

Akaike Information Criteria

59.13893

 
 
 
 
 

Schwarz Criteria

64.58963

 
 
 
 
 

Decomposition de la variance

Varia
nce

Deco
mposi
tion of

LY1:

Perio

d

S.E.

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

1

3.166018

100.0000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

2

3.434566

88.78875

0.255433

0.232175

0.954986

3.836985

5.524315

0.407360

3

4.330526

55.85259

0.189794

0.653421

8.261803

4.690334

23.18026

7.171788

4

5.533345

34.32353

0.799082

1.405027

20.82632

4.650721

28.02456

9.970762

5

6.094218

28.42829

3.003940

1.434894

20.82843

4.989316

30.92220

10.39293

6

6.495212

25.15319

3.091678

2.575879

18.43957

5.716328

35.69445

9.328908

7

7.124911

21.43765

3.784047

5.143314

15.32460

6.502566

40.05365

7.754173

8

8.031471

17.36426

9.940176

6.559195

12.19368

7.065318

40.75583

6.121545

9

9.042812

14.10563

19.59717

6.113521

9.791593

7.640403

37.88217

4.869505

10

10.07406

11.92515

29.48276

5.083773

7.890427

8.240118

33.44045

3.937319

Varia
nce

Deco mposi tion of LL1:

Perio

d

S.E.

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

1

6.505603

94.06571

5.934287

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

2

7.010347

83.57657

10.07871

0.776893

0.023892

3.334946

2.019910

0.189076

3

8.034988

63.63344

11.29928

1.369949

4.496112

3.938366

9.067245

6.195605

4

9.284231

47.89979

8.471767

1.034418

16.81915

4.194662

12.32599

9.254218

5

9.759850

43.97939

10.80565

1.086989

16.78605

4.367674

13.14408

9.830160

6

10.11034

41.26708

12.11331

1.620129

15.72255

4.655771

15.45850

9.162667

7

10.71902

37.34580

10.80400

4.636536

14.14146

5.099909

19.70944

8.262851

8

11.61754

32.07649

12.68109

7.136399

12.08002

5.571328

23.41177

7.042900

9

12.67631

27.05117

19.04007

7.241926

10.37787

6.221634

24.14013

5.927193

10

13.79260

23.04765

27.26171

6.260300

8.789329

6.970057

22.64694

5.024011

Varia
nce

Deco mposi tion of LC1:

Perio d

S.E.

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

1

16.08436

97.31131

2.335554

0.353139

0.000000

0.000000

0.000000

0.000000

2

17.31035

86.32514

3.925646

1.829984

0.808705

3.758812

3.062248

0.289470

3

20.59584

61.09519

5.233247

1.375930

6.305047

4.541102

14.75875

6.690728

4

24.61979

43.22621

3.680631

1.064788

18.61194

4.663461

18.96264

9.790323

5

26.09443

39.01436

5.464012

0.948201

18.65535

4.938049

20.65677

10.32326

6

27.17269

36.29003

5.906809

1.755364

17.26946

5.421061

23.82952

9.527750

7

29.23841

32.04393

5.736163

4.807046

15.08114

5.974565

28.04664

8.310522

8

32.36688

26.57271

10.56185

6.938979

12.34308

6.434533

30.36456

6.784285

9

35.91615

21.81363

19.35001

6.727132

10.19908

7.016850

29.36724

5.526056

10

39.52889

18.35014

28.74407

5.683360

8.424489

7.689292

26.53383

4.574809

Varia
nce
Deco

mposi
tion of
LD1:

Perio

d

S.E.

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

1

84.39920

21.48853

4.739922

1.880795

71.89075

0.000000

0.000000

0.000000

2

120.5865

14.90720

26.73661

13.89299

36.64431

0.089727

7.649234

0.079924

3

145.4018

14.66695

36.87421

15.23318

25.47720

0.088336

7.605123

0.054996

4

158.0911

12.48511

44.05073

14.33565

22.23675

0.079795

6.733414

0.078547

5

166.7851

11.24062

47.24062

13.24595

21.85524

0.081388

6.063669

0.272514

6

172.7692

10.55768

48.95246

12.55758

21.77678

0.099842

5.760324

0.295337

7

175.8486

10.28106

49.66282

12.50554

21.08673

0.157239

5.996350

0.310253

8

177.2694

10.17784

49.29196

12.61270

20.78679

0.227569

6.440928

0.462212

9

178.5172

10.04405

48.60954

12.80040

20.53440

0.315820

7.092625

0.603156

10

180.7489

9.804059

47.51358

13.20254

20.04994

0.464897

8.291520

0.673469

Varia
nce

Deco mposi tion of LI1:

Perio

d

S.E.

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

1

27.31482

1.382414

0.556570

0.180649

32.47558

65.40478

0.000000

0.000000

2

41.63389

11.57427

7.975357

0.576778

23.26664

53.48263

2.964439

0.159883

3

57.34247

8.698827

26.91020

0.617096

16.02854

41.52623

4.798543

1.420573

4

83.42863

7.891199

44.98775

1.728302

9.201818

28.98647

3.069051

4.135412

5

113.4345

7.167360

56.11676

1.393522

7.239336

21.15118

2.628952

4.302893

6

143.3309

5.668528

63.19750

1.117207

5.479619

17.52158

2.801744

4.213818

7

172.1577

5.044975

65.68357

0.783732

4.968522

15.76179

3.683772

4.073635

8

199.4006

4.707841

66.32361

0.585720

4.866983

14.98818

4.525919

4.001742

9

225.0409

4.725253

65.97287

0.487237

4.774050

14.90559

5.130007

4.004988

10

249.4789

4.824651

65.23849

0.494854

4.672516

15.22196

5.504107

4.043418

Varia
nce

Deco mposi tion of LV1:

Perio d

S.E.

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

1

295.6217

9.632136

6.147125

12.96110

15.36207

1.916991

53.98058

0.000000

2

854.9493

1.473644

2.642407

11.82508

72.79886

0.387964

10.75580

0.116244

3

1102.015

3.837210

21.69256

17.38666

43.84798

1.909690

10.96476

0.361138

4

1274.991

8.285985

31.38963

15.69874

32.78372

1.973247

9.403412

0.465264

5

1352.445

7.386788

37.50900

15.00105

29.23499

2.059177

8.395427

0.413569

6

1411.961

6.939309

39.45202

13.86444

28.64417

2.363071

7.950036

0.786946

7

1481.635

6.484547

41.22723

12.92806

28.26787

2.731304

7.220927

1.140071

8

1548.026

6.299688

43.40205

12.79394

26.09425

3.430979

6.823676

1.155421

9

1600.545

6.150483

44.94849

12.55306

24.41528

4.267354

6.584247

1.081082

10

1642.200

5.961747

45.82866

12.27341

23.19360

5.331870

6.383136

1.027582

Varia

nce

Deco mposi tion of LH1:

Perio d

S.E.

LY1

LL1

LC1

LD1

LI1

LV1

LH1

1

18.14882

4.429773

8.502750

21.07472

0.896425

19.74914

0.046072

45.30112

2

22.87780

5.094728

5.513801

16.57893

8.583660

21.72962

0.087375

42.41189

3

28.82553

4.305368

21.37445

12.40377

5.497693

25.39454

0.577113

30.44706

4

37.67825

2.760669

40.74941

7.338573

3.955931

26.49235

0.433595

18.26947

5

47.59462

2.444990

53.26716

5.049063

2.545322

24.83184

0.371713

11.48991

6

57.90444

3.228139

59.17582

3.620227

1.740680

23.54776

0.666755

8.020619

7

68.75658

4.773956

61.06479

2.608511

1.971638

22.00921

1.230436

6.341454

8

80.41887

5.646941

61.93931

1.966357

2.564796

20.55918

1.634634

5.688782

9

93.08116

5.991689

62.48018

1.707501

3.082692

19.38134

1.927950

5.428645

10

106.6486

5.838800

63.25807

1.613682

3.374523

18.55496

2.141506

5.218458

Fonctions de Reponses impulsionnelles -Réponse de LY1 a un choc sur LL1, LC1, LD1, LH1

Response of LY1 to One S.D. LL1 Innovation Response of LY1 to One S.D. LC1 Innovation Response of LY1 to One S.D. LD1 Innovation Response of LY1 to One S.D. LH1 Innovation

1.4

1.2

1.0

0.8

0.6

0.4

0.2

0.0

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

4

3

2

1

0

1

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

0.4

0.0

-0.4

-0.8

-1.2

-1.6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

0.5

0.0

-0.5

-1.0

-1.5

-2.0

-2.5

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

-Réponse de LL1, LC1, LD1, LH1 a un choc sur LY1

Response of LL1 to One S.D. LY1 Innovation Response of LC1 to One S.D. LY1 Innovation Response of LD1 to One S.D. LY1 Innovation Response of LH1 to One S.D. LY1 Innovation

16

12

8

4

0

4

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

8

6

4

2

0

2

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

20

15

10

5

0

5

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

0

-10

-20

-30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Quelques Résultats pour les échantillons 2 (pays développés) et les échantillons 3 (pays en développés)

ADF TEST pour pays développés LY2 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -3.773341 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable: D(LY2,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 16:48

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(LY2(-1)) -0.972162 0.257640 -3.773341 0.0008

D(LY2(-1),2) 0.021316 0.187141 0.113904 0.9101

C 6.510794 2.931691 2.220832 0.0346

@TREND(1970) -0.222870 0.129311 -1.723518 0.0958

-squared 0.478534 Mean dependent var -0.006250

Adjusted R-squared 0.422663 S.D. dependent var 8.018846

S.E. of regression 6.092936 Akaike info criterion 6.568606

Sum squared resid 1039.468 Schwarz criterion 6.751823

Log likelihood -101.0977 F-statistic 8.564936

Durbin-Watson stat 2.006797 Prob(F-statistic) 0.000341

LL2 en Différence I(1)

ADF Test Statistic -4.212604 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LL2,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 16:52

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(LL2(-1)) -1.160269 0.275428 -4.212604 0.0002

D(LL2(-1),2) 0.078991 0.187964 0.420247 0.6775

C 8.978357 4.927039 1.822262 0.0791

@TREND(1970) -0.312605 0.227679 -1.373008 0.1806

R-squared 0.541525 Mean dependent var 0.015625

Adjusted R-squared 0.492403 S.D. dependent var 15.83239

S.E. of regression 11.27992 Akaike info criterion 7.800394

Sum squared resid 3562.626 Schwarz criterion 7.983611

Log likelihood -120.8063 F-statistic 11.02401

Durbin-Watson stat 2.019605 Prob(F-statistic) 0.000059

L en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -4.195187 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable: D(L,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 16:54

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(L(-1)) -1.148938 0.273871 -4.195187 0.0002

D(L(-1),2) 0.083708 0.188148 0.444906 0.6598

C 28.36144 13.34173 2.125770 0.0425

@TREND(1970) -0.987474 0.603956 -1.635009 0.1132

R-squared 0.533863 Mean dependent var -0.025000

Adjusted R-squared 0.483920 S.D. dependent var 40.50511

S.E. of regression 29.09835 Akaike info criterion 9.695708

Sum squared resid 23707.99 Schwarz criterion 9.878925

Log likelihood -151.1313 F-statistic 10.68940

Durbin-Watson stat 2.017042 Prob(F-statistic) 0.000074

LD2 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -3.802972 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LD2,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 16:57

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

D(LD2(-1))

-1.062865

D(LD2(-1),2)

-0.029454

C

70.09658

@TREND(1970)

-0.601964

R-squared

0.547960

Adjusted R-squared

0.499527

S.E. of regression

152.7441

Sum squared resid

653261.0

Log likelihood

-204.1900

Durbin-Watson stat

2.003002

LI2 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -4.081272

Std. Error t-Statistic Prob.

0.279483 -3.802972

0.0007

0.188847 -0.155967

0.8772

63.10635 1.110769

0.2761

2.928265 -0.205570

0.8386

Mean dependent var

0.465625

S.D. dependent var

215.9106

Akaike info criterion

13.01187

Schwarz criterion

13.19509

F-statistic

11.31379

Prob(F-statistic)

0.000049

 
 

1% Critical Value*

-4.2712

5% Critical Value

-3.5562

10% Critical Value

-3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LI2,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 20:00

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(LI2(-1)) -1.144501 0.280427 -4.081272 0.0003

D(LI2(-1),2) 0.049409 0.189615 0.260576 0.7963

C 1041.848 720.0771 1.446857 0.1590

@TREND(1970) -30.04743 33.43739 -0.898618 0.3765

R-squared 0.544536 Mean dependent var 20.12656

Adjusted R-squared 0.495736 S.D. dependent var 2388.389

S.E. of regression 1696.032 Akaike info criterion 17.82644

Sum squared resid 80542640 Schwarz criterion 18.00966

Log likelihood -281.2230 F-statistic 11.15859

Durbin-Watson stat 1.996177 Prob(F-statistic) 0.000054

LV2 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -4.853837 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LV2,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 16:59

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(LV2(-1)) -1.470098 0.302873 -4.853837 0.0000

D(LV2(-1),2) 0.128508 0.187626 0.684916 0.4990

C 554.6303 612.9929 0.904791 0.3733

@TREND(1970) -28.06257 29.70124 -0.944828 0.3528

R-squared 0.656903 Mean dependent var -0.412500

Adjusted R-squared 0.620142 S.D. dependent var 2466.083

S.E. of regression 1519.911 Akaike info criterion 17.60716

Sum squared resid 64683649 Schwarz criterion 17.79038

Log likelihood -277.7146 F-statistic 17.86982

Durbin-Watson stat 2.023657 Prob(F-statistic) 0.000001

LH2 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -3.239488 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LH2,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 17:00

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

D(LH2(-1))

-0.850540

0.262554

-3.239488

0.0031

D(LH2(-1),2)

0.003121

0.198037

0.015762

0.9875

C

-12.21893

13.06156

-0.935487

0.3575

@TREND(1970) 2.676849 0.928269 2.883698 0.0075

R-squared 0.411674 Mean dependent var 3.956875

Adjusted R-squared 0.348639 S.D. dependent var 39.76432

S.E. of regression 32.09256 Akaike info criterion 9.891594

Sum squared resid 28838.10 Schwarz criterion 10.07481

Log likelihood -154.2655 F-statistic 6.530895

Durbin-Watson stat 1.960378 Prob(F-statistic) 0.001731

Stationnarité du résidu, échantillon2

ADF Test Statistic -2.787108 1% Critical Value* -2.6344

5% Critical Value -1.9514

10% Critical Value -1.6211

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(RESID02)

Method: Least Squares

Date: 01/04/80 Time: 00:17

Sample(adjusted): 1972 2004

Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

RESID02(-1)

-0.613236

0.220026 -2.787108

0.0090

D(RESID02(-1))

-0.156247

0.193450 -0.807687

0.4254

R-squared

0.344826

Mean dependent var

1.95E-11

Adjusted R-squared

0.323692

S.D. dependent var

5.68E-10

S.E. of regression

4.67E-10

Akaike info criterion

-40.07093

Sum squared resid

6.77E-18

Schwarz criterion

-39.98023

Log likelihood

663.1703

Durbin-Watson stat

1.833330

Estimation du MVCE : échantillon 2

Date: 02/04/09 Time: 16:39

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints Standard errors & t-statistics in parentheses

Cointegrating Eq: CointEq1

LY2(-1) 1.000000

LL2(-1) 0.133676

(0.04212)
(3.17353)

L(-1) -0.358572

(0.01422)

(-25.2223)

LD2(-1) -0.039942

(0.00266)

(-15.0220)

LI2(-1) 0.020455

(0.00225)
(9.09466)

LV2(-1) 0.006042

(0.00045)
(13.5034)

LH2(-1) 0.024097

(0.00217)
(11.1022)

C 25.57425

Error Correction: D(LY2) D(LL2) D(L) D(LD2) D(LI2) D(LV2) D(LH2)

CointEq1 -0.430715 -0.580505 -1.418382 33.81925 16.59082 -90.44913 6.130396

(0.57113) (1.18338) (2.92584) (10.3096) (3.50635) (32.4437) (3.29331)

(-2.75415) (-2.49055) (-2.48478) (3.28035) (4.73165) (-2.78788) (1.86147)

D(LY2(-1)) 1.128497 1.081714 3.898838 34.83750 22.10816 -33.25280 24.75070

(2.39546) (4.96337) (12.2717) (43.2411) (14.7065) (136.077) (13.8129)

(1.47110) (1.21794) (1.31771) (1.80566) (1.50329) (-0.24437) (1.79185)

D(LY2(-2)) -1.677219 -2.684125 -7.688464 104.4778 34.29288 -367.7833 2.516808

(2.14145) (4.43707) (10.9704) (38.6560) (13.1471) (121.648) (12.3482)

(-1.78322) (-1.60493) (-1.70083) (1.70276) (2.60841) (-3.02335) (2.20382)

D(LL2(-1)) -1.284150 -1.598436 -5.311541 78.68691 -0.942130 -232.0976 4.355496

(1.67451) (3.46958) (8.57837) (30.2272) (10.2804) (95.1227) (9.65575)

(-1.76688) (-0.46070) (-0.61918) (2.60319) (-0.09164) (-2.43998) (0.45108)

D(LL2(-2)) -2.190368 -4.362032 -10.97016 33.42845 11.18970 -91.53003 5.796280

(1.51369) (3.13636) (7.75449) (27.3241) (9.29304) (85.9871) (8.72840)

(-1.44704) (-1.39080) (-1.41468) (1.22340) (1.20409) (-1.06446) (0.66407)

D(L(-1)) 0.234009 0.314965 1.125616 -33.11707 -1.052314 105.0301 -5.943697

(1.01616) (2.10548) (5.20569) (18.3430) (6.23854) (57.7242) (5.85949)

(1.23029) (0.14959) (0.21623) (-1.80543) (-0.16868) (1.81951) (-1.01437)

D(L(-2)) 1.192081 2.263658 5.918494 -22.91446 -8.830030 88.81067 -2.193364

(0.90682) (1.87893) (4.64556) (16.3693) (5.56727) (51.5131) (5.22900)

(1.31457) (1.20476) (1.27401) (-1.39984) (-1.58606) (1.72404) (-0.41946)

D(LD2(-1)) -0.009276 -0.014194 -0.015241 1.177110 0.694806 6.053097 0.203100

(0.03107) (0.06437) (0.15916) (0.56084) (0.19074) (1.76491) (0.17915)

(-1.29857) (-0.22048) (-0.09575) (2.09885) (3.64263) (3.42968) (1.13366)

D(LD2(-2)) 0.008055 0.024226 0.076539 4.747023 1.085077 -5.610636 0.460794

(0.05112) (0.10592) (0.26188) (0.92279) (0.31384) (2.90395) (0.29478)

(1.15757) (0.22872) (0.29226) (5.14421) (3.45737) (-1.93207) (1.56320)

D(LI2(-1)) 0.020320 0.042180 0.076905 -2.791466 -0.330022 6.800664 -0.233518

(0.05029) (0.10421) (0.25765) (0.90787) (0.30877) (2.85700) (0.29001)

(1.40402) (0.40477) (0.29849) (-3.07475) (-1.06883) (2.38036) (-0.80521)

D(LI2(-2)) -0.015018 -0.047471 -0.107140 -1.668803 -0.463985 4.041318 -0.111440

(0.02944) (0.06099) (0.15079) (0.53135) (0.18071) (1.67211) (0.16973)

(-1.51020) (-0.77834) (-0.71050) (-3.14070) (-2.56752) (2.41689) (-0.65656)

D(LV2(-1)) -0.001844

-0.003126

-0.011455

-0.427682

-0.146341

0.276840

-0.046336

(0.00524)

(0.01085)

(0.02683)

(0.09454)

(0.03215)

(0.29752)

(0.03020)

(-1.35199)

(-0.28802)

(-0.42694)

(-4.52363)

(-4.55113)

(0.93048)

(-1.53425)

D(LV2(-2)) -0.001427

-0.002837

-0.007876

-0.128724

-0.014954

0.296812

-0.000135

(0.00239)

(0.00495)

(0.01223)

(0.04310)

(0.01466)

(0.13562)

(0.01377)

(-1.59778)

(-0.57342)

(-0.64394)

(-2.98684)

(-1.02024)

(2.18850)

(-0.00978)

D(LH2(-1)) 0.018070

0.028494

0.083517

-0.172621

-0.322004

3.088715

0.311525

(0.05039)

(0.10440)

(0.25813)

(0.90958)

(0.30935)

(2.86237)

(0.29055)

(1.35861)

(0.27292)

(0.32354)

(-0.18978)

(-1.04090)

(1.07908)

(1.07218)

D(LH2(-2)) 0.081498

0.164966

0.400315

-0.642171

0.377409

0.273855

0.049255

(0.04051)

(0.08394)

(0.20755)

(0.73133)

(0.24873)

(2.30145)

(0.23362)

(2.01160)

(1.96518)

(1.92877)

(-0.87809)

(1.51735)

(0.11899)

(0.21084)

C -3.479734

-7.167479

-18.20827

54.37015

11.44097

-1041.779

4.755857

(3.73536)

(7.73964)

(19.1359)

(67.4281)

(22.9326)

(212.192)

(21.5392)

(-0.93157)

(-0.92607)

(-0.95152)

(0.80634)

(0.49890)

(-4.90962)

(0.22080)

R-squared 0.594193

0.457167

0.513991

0.762676

0.921324

0.978836

0.712030

Adj. R-squared 0.213750

-0.051740

0.058357

0.540185

0.847565

0.958995

0.442058

Sum sq. resids 481.1805

2065.783

12628.18

156792.7

18136.33

1552744.

15999.38

S.E. equation 5.483957

11.36272

28.09379

98.99266

33.66779

311.5229

31.62216

F-statistic 1.561844

0.898332

1.128079

3.427890

12.49105

49.33315

2.637420

Log likelihood -88.77414

-112.0865

-141.0532

-181.3571

-146.8450

-218.0428

-144.8391

Akaike AIC 6.548384

8.005406

9.815827

12.33482

10.17781

14.62768

10.05245

Schwarz SC 7.281252

8.738274

10.54869

13.06769

10.91068

15.36054

10.78531

Mean dependent 2.456250

2.759375

8.778125

55.48438

108.6562

24.09375

43.17531

S.D. dependent 6.184629

11.07971

28.95125

145.9860

86.23284

1538.400

42.33474

Determinant Residual

6.70E+13

 
 
 
 
 

Covariance

 
 
 
 
 
 

Log Likelihood

-827.2228

 
 
 
 
 

Akaike Information Criteria

59.13893

 
 
 
 
 

Schwarz Criteria

64.58963

 
 
 
 
 

ADF TEST échantillon 3(Pays en développés) LY3 en Différence : I (1)

ADF Test Statistic -3.773341 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LY3,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 19:18

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

D(LY3(-1))

-0.972162

0.257640

-3.773341

0.0008

D(LY3(-1),2)

0.021316

0.187141

0.113904

0.9101

C

6.510794

2.931691

2.220832

0.0346

@TREND(1970) -0.222870 0.129311 -1.723518 0.0958

R-squared 0.478534 Mean dependent var -0.006250

Adjusted R-squared 0.422663 S.D. dependent var 8.018846

S.E. of regression 6.092936 Akaike info criterion 6.568606

Sum squared resid 1039.468 Schwarz criterion 6.751823

Log likelihood -101.0977 F-statistic 8.564936

Durbin-Watson stat 2.006797 Prob(F-statistic) 0.000341

LL3 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -4.212604 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LL3,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 19:19

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(LL3(-1)) -1.160269 0.275428 -4.212604 0.0002

D(LL3(-1),2) 0.078991 0.187964 0.420247 0.6775

C 8.978357 4.927039 1.822262 0.0791

@TREND(1970) -0.312605 0.227679 -1.373008 0.1806

R-squared 0.541525 Mean dependent var 0.015625

Adjusted R-squared 0.492403 S.D. dependent var 15.83239

S.E. of regression 11.27992 Akaike info criterion 7.800394

Sum squared resid 3562.626 Schwarz criterion 7.983611

Log likelihood -120.8063 F-statistic 11.02401

Durbin-Watson stat 2.019605 Prob(F-statistic) 0.000059

LC3 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -4.195187 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LC3,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 19:21

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(LC3(-1)) -1.148938 0.273871 -4.195187 0.0002

D(LC3(-1),2) 0.083708 0.188148 0.444906 0.6598

C 28.36144 13.34173 2.125770 0.0425

@TREND(1970) -0.987474 0.603956 -1.635009 0.1132

R-squared 0.533863 Mean dependent var -0.025000

Adjusted R-squared 0.483920 S.D. dependent var 40.50511

S.E. of regression 29.09835 Akaike info criterion 9.695708

Sum squared resid 23707.99 Schwarz criterion 9.878925

Log likelihood -151.1313 F-statistic 10.68940

Durbin-Watson stat 2.017042 Prob(F-statistic) 0.000074

LD3 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -3.802972 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LD3,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 19:23

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

D(LD3(-1))

-1.062865

D(LD3(-1),2)

-0.029454

C

70.09658

@TREND(1970)

-0.601964

R-squared

0.547960

Adjusted R-squared

0.499527

S.E. of regression

152.7441

Sum squared resid

653261.0

Log likelihood

-204.1900

Durbin-Watson stat

2.003002

Std. Error t-Statistic

Prob.

0.279483 -3.802972

0.0007

0.188847 -0.155967

0.8772

63.10635 1.110769

0.2761

2.928265 -0.205570

0.8386

Mean dependent var

0.465625

S.D. dependent var

215.9106

Akaike info criterion

13.01187

Schwarz criterion

13.19509

F-statistic

11.31379

Prob(F-statistic)

0.000049

1% Critical Value*

-4.2712

5% Critical Value

-3.5562

10% Critical Value

-3.2109

LI3 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -3.855490

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LI3,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 20:06

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

D(LI3(-1))

-1.049021

0.272085

-3.855490

0.0006

D(LI3(-1),2)

0.015051

0.189173

0.079564

0.9371

C

175.5644

149.9251

1.171014

0.2515

@TREND(1970)

-7.019125

7.137056

-0.983476

0.3338

R-squared 0.516330 Mean dependent var -0.656250

Adjusted R-squared 0.464508 S.D. dependent var 491.4087

S.E. of regression 359.5996 Akaike info criterion 14.72433

Sum squared resid 3620733. Schwarz criterion 14.90755

Log likelihood -231.5893 F-statistic 9.963572

Durbin-Watson stat 1.997958 Prob(F-statistic) 0.000123

LV3 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -4.853837 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LV3,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 19:24

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(LV3(-1)) -1.470098 0.302873 -4.853837 0.0000

D(LV3(-1),2) 0.128508 0.187626 0.684916 0.4990

C 554.6303 612.9929 0.904791 0.3733

@TREND(1970) -28.06257 29.70124 -0.944828 0.3528

R-squared 0.656903 Mean dependent var -0.412500

Adjusted R-squared 0.620142 S.D. dependent var 2466.083

S.E. of regression 1519.911 Akaike info criterion 17.60716

Sum squared resid 64683649 Schwarz criterion 17.79038

Log likelihood -277.7146 F-statistic 17.86982

Durbin-Watson stat 2.023657 Prob(F-statistic) 0.000001

LH3 en Différence : I(1)

ADF Test Statistic -3.239488 1% Critical Value* -4.2712

5% Critical Value -3.5562

10% Critical Value -3.2109

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LH3,2)

Method: Least Squares

Date: 02/04/09 Time: 19:25

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

D(LH3(-1)) -0.850540 0.262554 -3.239488 0.0031

D(LH3(-1),2) 0.003121 0.198037 0.015762 0.9875

C -12.21893 13.06156 -0.935487 0.3575

@TREND(1970) 2.676849 0.928269 2.883698 0.0075

R-squared 0.411674 Mean dependent var 3.956875

Adjusted R-squared 0.348639 S.D. dependent var 39.76432

S.E. of regression 32.09256 Akaike info criterion 9.891594

Sum squared resid 28838.10 Schwarz criterion 10.07481

Log likelihood -154.2655 F-statistic 6.530895

Durbin-Watson stat 1.960378 Prob(F-statistic) 0.001731

Stationnarité du résidu, échantillon3

ADF Test Statistic -2.878571 1% Critical Value* -2.6344

5% Critical Value -1.9514

10% Critical Value -1.6211

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(RESID03)

Method: Least Squares

Date: 01/04/80 Time: 00:13

Sample(adjusted): 1972 2004

Included observations: 33 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error t-Statistic

Prob.

RESID03(-1)

-0.390170

0.135543 -2.878571

0.0072

D(RESID03(-1))

0.293456

0.173179 1.694530

0.1002

R-squared

0.217972

Mean dependent var

-0.044206

Adjusted R-squared

0.192745

S.D. dependent var

2.469471

S.E. of regression

2.218755

Akaike info criterion

4.490461

Sum squared resid

152.6091

Schwarz criterion

4.581158

Log likelihood

-72.09261

Durbin-Watson stat

2.105107

Estimation de MVCE (échantillon 3)

Date: 02/14/09 Time: 09:25

Sample(adjusted): 1973 2004

Included observations: 32 after adjusting endpoints Standard errors & t-statistics in parentheses

Cointegrating Eq: CointEq1

LY3(-1) 1.000000

LL3(-1) 0.133676

(0.04212)
(3.17353)

LC3(-1)

-0.358572

 
 
 
 
 
 
 

(0.01422)

 
 
 
 
 
 
 

(-25.2223)

 
 
 
 
 
 

LD3(-1)

-0.039942

 
 
 
 
 
 
 

(0.00266)

 
 
 
 
 
 
 

(-15.0220)

 
 
 
 
 
 

LI3(-1)

0.020455

 
 
 
 
 
 
 

(0.00225)

 
 
 
 
 
 
 

(9.09466)

 
 
 
 
 
 

LV3(-1)

0.006042

 
 
 
 
 
 
 

(0.00045)

 
 
 
 
 
 
 

(13.5034)

 
 
 
 
 
 

LH3(-1)

0.024097

 
 
 
 
 
 
 

(0.00217)

 
 
 
 
 
 
 

(11.1022)

 
 
 
 
 
 

C

25.57425

 
 
 
 
 
 

Error Correction:

D(LY3)

D(LL3)

D(LC3)

D(LD3)

D(LI3)

D(LV3)

D(LH3)

CointEq1

-0.430715

-0.580505

-1.418382

33.81925

16.59082

-90.44913

6.130396

 

(0.57113)

(1.18338)

(2.92584)

(10.3096)

(3.50635)

(32.4437)

(3.29331)

 

(-2.75415)

(-2.49055)

(-2.48478)

(3.28035)

(4.73165)

(-2.78788)

(1.86147)

D(LY3(-1))

1.128497

1.081714

3.898838

34.83750

22.10816

-33.25280

24.75070

 

(2.39546)

(4.96337)

(12.2717)

(43.2411)

(14.7065)

(136.077)

(13.8129)

 

(1.47110)

(1.21794)

(1.31771)

(1.80566)

(1.50329)

(-0.24437)

(1.79185)

D(LY3(-2))

-1.677219

-2.684125

-7.688464

104.4778

34.29288

-367.7833

2.516808

 

(2.14145)

(4.43707)

(10.9704)

(38.6560)

(13.1471)

(121.648)

(12.3482)

 

(-1.78322)

(-1.60493)

(-1.70083)

(2.70276)

(2.60841)

(-3.02335)

(0.20382)

D(LL3(-1))

-1.284150

-1.598436

-5.311541

78.68691

-0.942130

-232.0976

4.355496

 

(1.67451)

(3.46958)

(8.57837)

(30.2272)

(10.2804)

(95.1227)

(9.65575)

 

(-1.76688)

(-0.46070)

(-0.61918)

(2.60319)

(-0.09164)

(-2.43998)

(0.45108)

D(LL3(-2))

-2.190368

-4.362032

-10.97016

33.42845

11.18970

-91.53003

5.796280

 

(1.51369)

(3.13636)

(7.75449)

(27.3241)

(9.29304)

(85.9871)

(8.72840)

 

(-1.44704)

(-1.39080)

(-1.41468)

(1.22340)

(1.20409)

(-1.06446)

(0.66407)

D(LC3(-1))

0.234009

0.314965

1.125616

-33.11707

-1.052314

105.0301

-5.943697

 

(1.01616)

(2.10548)

(5.20569)

(18.3430)

(6.23854)

(57.7242)

(5.85949)

 

(1.23029)

(0.14959)

(0.21623)

(-1.80543)

(-0.16868)

(1.81951)

(-1.01437)

D(LC3(-2))

1.192081

2.263658

5.918494

-22.91446

-8.830030

88.81067

-2.193364

 

(0.90682)

(1.87893)

(4.64556)

(16.3693)

(5.56727)

(51.5131)

(5.22900)

 

(1.31457)

(1.20476)

(1.27401)

(-1.39984)

(-1.58606)

(1.72404)

(-0.41946)

D(LD3(-1))

-0.009276

-0.014194

-0.015241

1.177110

0.694806

6.053097

0.203100

 

(0.03107)

(0.06437)

(0.15916)

(0.56084)

(0.19074)

(1.76491)

(0.17915)

 

(-1.29857)

(-0.22048)

(-0.09575)

(2.09885)

(3.64263)

(3.42968)

(1.13366)

D(LD3(-2))

0.008055

0.024226

0.076539

4.747023

1.085077

-5.610636

0.460794

 

(0.05112)

(0.10592)

(0.26188)

(0.92279)

(0.31384)

(2.90395)

(0.29478)

 

(1.15757)

(0.22872)

(0.29226)

(5.14421)

(3.45737)

(-1.93207)

(1.56320)

D(LI3(-1))

0.020320

0.042180

0.076905

-2.791466

-0.330022

6.800664

-0.233518

 

(0.05029)

(0.10421)

(0.25765)

(0.90787)

(0.30877)

(2.85700)

(0.29001)

(1.40402)

(0.40477)

(0.29849)

(-3.07475)

(-1.06883)

(2.38036)

(-0.80521)

D(LI3(-2)) -0.015018

-0.047471

-0.107140

-1.668803

-0.463985

4.041318

-0.111440

(0.02944)

(0.06099)

(0.15079)

(0.53135)

(0.18071)

(1.67211)

(0.16973)

(-1.51020)

(-0.77834)

(-0.71050)

(-3.14070)

(-2.56752)

(2.41689)

(-0.65656)

D(LV3(-1)) -0.001844

-0.003126

-0.011455

-0.427682

-0.146341

0.276840

-0.046336

(0.00524)

(0.01085)

(0.02683)

(0.09454)

(0.03215)

(0.29752)

(0.03020)

(-1.35199)

(-0.28802)

(-0.42694)

(-4.52363)

(-4.55113)

(0.93048)

(-1.53425)

D(LV3(-2)) -0.001427

-0.002837

-0.007876

-0.128724

-0.014954

0.296812

-0.000135

(0.00239)

(0.00495)

(0.01223)

(0.04310)

(0.01466)

(0.13562)

(0.01377)

(-1.59778)

(-0.57342)

(-0.64394)

(-2.98684)

(-1.02024)

(2.18850)

(-0.00978)

D(LH3(-1)) 0.018070

0.028494

0.083517

-0.172621

-0.322004

3.088715

0.311525

(0.05039)

(0.10440)

(0.25813)

(0.90958)

(0.30935)

(2.86237)

(0.29055)

(1.35861)

(0.27292)

(0.32354)

(-0.18978)

(-1.04090)

(1.07908)

(1.07218)

D(LH3(-2)) 0.081498

0.164966

0.400315

-0.642171

0.377409

0.273855

0.049255

(0.04051)

(0.08394)

(0.20755)

(0.73133)

(0.24873)

(2.30145)

(0.23362)

(2.01160)

(1.96518)

(1.92877)

(-0.87809)

(1.51735)

(0.11899)

(0.21084)

C -3.479734

-7.167479

-18.20827

54.37015

11.44097

-1041.779

4.755857

(3.73536)

(7.73964)

(19.1359)

(67.4281)

(22.9326)

(212.192)

(21.5392)

(-0.93157)

(-0.92607)

(-0.95152)

(0.80634)

(0.49890)

(-4.90962)

(0.22080)

R-squared 0.594193

0.457167

0.513991

0.762676

0.921324

0.978836

0.712030

Adj. R-squared 0.213750

-0.051740

0.058357

0.540185

0.847565

0.958995

0.442058

Sum sq. resids 481.1805

2065.783

12628.18

156792.7

18136.33

1552744.

15999.38

S.E. equation 5.483957

11.36272

28.09379

98.99266

33.66779

311.5229

31.62216

F-statistic 1.561844

0.898332

1.128079

3.427890

12.49105

49.33315

2.637420

Log likelihood -88.77414

-112.0865

-141.0532

-181.3571

-146.8450

-218.0428

-144.8391

Akaike AIC 6.548384

8.005406

9.815827

12.33482

10.17781

14.62768

10.05245

Schwarz SC 7.281252

8.738274

10.54869

13.06769

10.91068

15.36054

10.78531

Mean dependent 2.456250

2.759375

8.778125

55.48438

108.6562

24.09375

43.17531

S.D. dependent 6.184629

11.07971

28.95125

145.9860

86.23284

1538.400

42.33474

Determinant Residual

6.70E+13

 
 
 
 
 

Covariance

 
 
 
 
 
 

Log Likelihood

-827.2228

 
 
 
 
 

Akaike Information Criteria

59.13893

 
 
 
 
 

Schwarz Criteria

64.58963

 
 
 
 
 

Année

Y1

BASE DE DONNEES

I1

V1

H1

L1

C1

D1

1970

2,48

1,955409145

0,17398024

0,08897383

6,76

0,23516362

0,027147143

1971

3,481254782

2,502147671

0,220153986

0,087986008

7,060540873

0,227584215

0,040903234

1972

4,436229205

2,861922267

0,261725209

0,091450845

7,323286688

0,224831944

0,046417827

1973

9,663716814

3,011920577

0,292980454

0,097273632

9,986292668

0,249916815

0,049117273

1974

10,5551969

1,713643873

0,177371978

0,10350574

17,83999027

0,233424625

0,000593449

1975

6,452554745

1,831257877

0,184592288

0,100800816

13,89068022

0,237098656

0,001328434

1976

7,240811849

1,798412274

0,179517387

0,09981993

17,14984599

0,017800344

0,000438279

1977

7,723785166

1,126671261

0,383334929

0,340236715

20,6751218

0,23318289

0,019927083

1978

7,668566002

1,18476262

0,403430463

0,34051586

20,5389471

0,255542645

0,017813568

1979

8,55567806

1,099004315

0,380281423

0,346023594

30,45402589

0,273523532

0,01563175

1980

9,343895998

1,336269229

0,455837381

0,341126901

53,53180304

0,280958501

0,03128371

1981

7,133568642

1,445270617

0,524352909

0,36280604

76,66580399

0,297226217

0,055243315

1982

6,866655107

1,618651053

0,555542417

0,343213206

80,75786089

0,286161698

0,070000349

1983

7,480123317

1,886426191

0,582842815

0,308966668

126,5704388

0,239807531

0,022345745

1984

7,321859903

2,021009838

0,526566246

0,260546107

186,4067688

0,188921453

-0,029133303

1985

7,61007174

1,450552511

0,597979239

0,412242393

222,4780662

0,248069967

0,041178274

1986

12,16993464

1,521538604

0,630994899

0,414708439

144,0878649

0,215282146

0,03776615

1987

5,803519403

1,500274956

0,490813131

0,327148786

229,1573175

0,199310767

0,030990519

1988

8,293864963

2,327566424

0,338527256

0,145442576

678,8782337

0,072882172

0,019334538

1989

4,841334418

1,901861416

0,436199278

0,229353871

38,0891526

0,052586425

0,030363585

1990

-8,129608071

1,675576176

0,423214066

0,252578231

-99,97580324

0,239609702

0,039084633

1991

-2,249208025

1,714613166

0,47479353

0,276909999

-1,234356819

0,248593393

0,042384295

1992

-1,382737388

3,446308062

0,751511435

0,218062756

4,645213411

0,232439437

0,020477582

1993

-17,19027276

8,440273589

3,516272394

0,416606447

-70,76042203

0,359893252

0,02738534

1994

2,738203897

10,47812479

1,973581796

0,188352576

12,38409555

0,286916264

0,011326924

1995

3,003849769

10,30667625

1,499170862

0,145456287

11,87246539

0,276024789

0,000642525

1996

3,9225

8,064016709

1,313183987

0,162844899

8,525

0,258814208

0,017407908

1997

3,542303159

10,2292127

1,735094379

0,169621498

5,920294863

0,266000226

0,028946935

1998

-0,055760138

10,5359761

1,869397624

0,177429942

5,339277947

0,223990512

0,034611099

1999

3,034811414

8,950226727

1,794723609

0,200522698

4,717662847

0,208730711

0,044224722

2000

-9,753401169

2,142479388

2,050016231

0,956842918

-21,13564669

0,228933999

0,27148131

2001

2,5

2,029399989

2,007506513

0,989211848

2,9

0,223508948

0,157146193

2002

3,87804878

2,145618696

2,051514238

0,956141108

2,830417881

0,20644482

0,205237528

2003

4,555059873

2,137216077

1,947181635

0,911083187

3,780271707

0,201296192

0,116251384

2004

4,536267685

2,143033463

1,852184015

0,864281425

3,11895276

0,215845202

0,00368972

Année

Y2

L2

 

D2

I2

V2

H2

1970

7,2

1,831471146

0,644967138

0,352157968

5,05

0,220786308

0,02453357

1971

7,20180045

1,811227506

0,671001048

0,370467568

5,641845592

0,220967302

0,032213478

1972

5,878236529

1,806357873

0,701015616

0,388082354

5,275675676

0,223588294

0,033955703

1973

6,807666887

1,84531989

0,701593349

0,380201478

7,202026426

0,229176769

0,036098603

1974

9,777227723

1,861177544

0,703998661

0,378254436

10,77974328

0,220104163

0,034150984

1975

11,78128523

1,803803755

0,71209817

0,394775855

11,01631406

0,191216417

0,031675323

1976

7,917297025

1,83311916

0,714757955

0,389913526

8,033025236

0,207236835

0,029303174

1977

7,61682243

1,856246521

0,727619503

0,391984305

8,02211007

0,208825303

0,030849323

1978

7,642205818

2,216100313

0,847380791

0,382374745

6,438551215

0,209885147

0,032011601

1979

8,793868495

2,182931615

0,851611491

0,390122844

9,397600435

0,214930249

0,036329733

1980

10,71560994

2,433104682

0,850198632

0,349429533

12,06389239

0,208996308

0,04133405

1981

8,774279973

2,399908799

0,846727292

0,352816446

10,23665007

0,194077389

0,040777029

1982

7,358374384

2,441349215

0,86245915

0,353271521

7,767260579

0,18528957

0,043334104

1983

5,448809865

2,477440653

0,884293156

0,356938179

5,051809753

0,181076417

0,031346844

1984

4,460157737

2,455864978

0,89595907

0,364824238

4,715975846

0,188328411

0,030793848

1985

4,139546993

2,45476463

0,910879468

0,371065908

4,370515329

0,179966721

0,036996123

1986

3,6

2,441568517

0,929165807

0,380561021

1,925

0,181100235

0,042493091

1987

3,257722008

2,440334965

0,966124122

0,39589816

2,877115526

0,182350262

0,040818863

1988

3,7391914

2,437405213

0,985522807

0,404332772

3,249648332

0,187876668

0,040190667

1989

4,235188105

2,438934084

0,986399882

0,404438926

4,791483859

0,090488995

0,034791198

1990

3,976658742

2,405857264

1,002120607

0,416533691

5,372292369

0,191545476

0,030764042

1991

3,949282893

1,970779677

1,000256084

0,507543332

-13,13076392

0,18839506

0,00579438

1992

3,039392122

1,991394325

0,985407738

0,494833055

4,188733751

0,17754598

0,003051534

1993

-26,39239278

1,906236204

0,953804522

0,500360092

-11,59889094

0,174368543

0,003572745

1994

3,137358292

1,933415729

0,957157262

0,495060243

2,273915316

0,183646884

-0,002987866

1995

2,249488753

1,901997219

0,97693991

0,513638979

2,223358037

0,18312048

0,005507464

1996

2

1,898249144

0,990730685

0,521918152

2,175

0,179029069

0,013398736

1997

2,794117647

1,901776965

1,002823038

0,527308437

1,712747737

0,180178668

0,029925539

1998

3,147353362

1,883657406

1,017726787

0,540292934

1,154678855

0,181398918

0,040143803

1999

2,727693019

0,924094606

0,972957281

1,052876269

1,165279429

0,166900818

0,030976899

2000

-9,9909991

2,126227044

0,977203373

0,559595026

-5,970850974

0,20675219

0,001581844

2001

1,9

2,063695077

1,302716632

0,585884103

1,76

0,802397224

-0,022716414

2002

2,183513248

2,067838438

1,119035398

0,592802232

1,547911558

0,181767902

-0,00883467

2003

1,944777911

2,018077439

1,123322014

0,707077674

1,717880484

0,18176283

6,00285E-05

2004

1,789919925

1,994301809

1,223154473

0,613038934

2,04567089

0,191084768

0,006275155

Année

Y3

L3

C3

D3

I3

V3

H3

1970

1,51

1,957313209

0,272155205

0,087954113

8,17

0,233219341

0,28257271

1971

-0,390320063

2,512817689

0,318510684

0,086956485

8,605194604

0,227608433

0,042934907

1972

2,821316615

2,877020243

0,112602625

0,091463249

9,453340479

0,224836185

0,047459323

1973

12,95731708

3,035276453

0,392793712

0,109745292

12,84375327

0,259977151

0,049255083

1974

11,50350878

1,721387928

0,217519169

0,102368253

24,35314693

0,233479773

0,001454517

1975

0,8245832224

1,852366242

0,192629118

0,099706756

16,21848739

0,237269412

0,001215494

1976

6,445155141

1,797952016

0,177718021

0,098844697

24,20261911

0,017163499

0,002341242

1977

7,853107345

1,005653287

0,334828158

0,562945919

29,18918171

0,236614667

0,018388232

1978

7,710366684

1,229321071

0,355811021

0,335988791

28,477636131

0,261571286

0,015938852

1979

8,346848249

0,965598924

0,325413162

0,341889932

40,26930647

0,280344467

0,013222266

1980

7,698940701

1,2431891405

0,415789808

0,340283765

68,60742964

0,288266296

0,030263093

1981

5,239695454

1,3872298737

0,495469503

0,363701066

92,71713069

0,306467924

0,056539434

1982

6,232631997

1,559420509

0,534118849

0,34251111

90,84631993

0,293202829

0,071861721

1983

10,12705521

1,855157675

0,569135056

0,306785274

136,0547068

0,242478193

0,021936441

1984

10,89243299

2,0084159

0,518988745

0,258407009

192,7175736

0,188933618

-0,030362612

1985

11,68910649

1,373067646

0,570925116

0,415802614

225,1881747

0,253958341

0,041539873

1986

21,56164384

1,459147632

0,608825478

0,417247347

144,6548156

0,217823619

0,037414695

1987

8,181203517

1,451173184

0,470482081

0,324208087

229,5332696

0,200036239

0,030570119

1988

12,35416669

2,320311087

0,323778156

0,139540839

679,2286736

0,070260724

0,018859096

1989

5,340255898

1,879326033

0,423340845

0,225262055

38,09144106

0,051700625

0,030260109

1990

-17,98979054

1,65373272

0,41283634

0,249639095

-99,98129757

0,240471322

0,039233791

1991

-8,749924877

1,807634522

0,567078943

0,278523952

2,264331236

0,249478196

0,042921491

1992

-6,578947368

3,477213161

0,749347672

0,215502369

4,759157773

0,232947254

0,02063879

1993

-5,264084607

9,184284793

3,75476861

0,408814624

-85,44764134

0,377153328

0,029600717

1994

2,336362512

11,28318743

2,008103475

0,177965782

27,63116031

0,290413528

0,011811701

1995

3,769424339

11,00392338

1,51075105

0,137292036

23,53304509

0,278084891

0,000534647

1996

5,855

8,463243455

1,319420529

0,155900114

14,885

0,260357334

0,017495449

1997

4,263309576

10,71570157

1,748330842

0,163155985

9,662676823

0,267551528

0,028929245

1998

-3,099019097

11,03402843

1,884897873

0,170825903

8,79142687

0,224765671

0,034510405

1999

3,34541208

9,418445946

1,803442011

0,191479786

7,442539219

0,209174499

0,044365273

2000

-9,514545537

2,142555592

2,060542047

0,961721626

-32,08828523

0,229151634

0,274129407

2001

3,3

2,129840013

2,017095206

0,994015096

4,05

0,217984628

0,158862619

2002

5,5528615

2,145981776

2,060646776

0,960239458

4,084574724

0,206663095

0,207131051

2003

7,052607398

2,13776848

1,954625978

0,914338612

5,747922438

0,201453598

0,117187639

2004

7,038626609

2,143694947

1,858414217

0,866921032

4,103907444

0,216031286

0,00367029

TABLE DES MATIERES

DEDICACES ..ii

LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS iii

LISTE DES TABLEAUX iv

LISTE DES FIGURES v

RESUME .vi

SOMMAIRE vii

INTRODUCTION GENERALE ...1

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

3

Section 1 : Eléments de base et revue de littérature

.4

PARAGRAPHE 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de

..4

Recherche

 

A. Problématique et intérêt de l'étude

.4

1. Problématique

..4

 

2. intérêt de l'étude

B. Objectifs et hypothèses de recherche

7

..7

1. Objectifs

.7

a- Objectif Général

..7

b- Objectifs Spécifiques

7

2. Hypothèses de recherche

..8

PARAGRAPHE 2 : Revue de littérature théorique et empirique

..8

A. Littérature théorique 8

1. Les banques et la réduction des coûts 8

2. Les banques, le développement financier et la croissance 13

B. Littérature empirique : 15

Section 2 : Méthodologie de la recherche

..19

.19

PARAGRAPHE 1 : Présentation du modèle

A. Le modèle retenu

19

B. Définition des variables :

21

C. Période de l'étude, source des données et champ de l'étude

.....22

1. Période de l'étude

22

2. Sources des données

23

3. Champ de l'étude

.23

PARAGRAPHE 2 : Méthode d'analyse

23

A. Tests de diagnostic sur les données

23

B. Estimation du MVCE

..24

 

CHAPITRE II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX.....27

Section 1 : Etude de la Cointégration et estimation du MVCE

28 28 28

PARAGRAPHE 1 : Etude de la Cointégration

A. Vérification des conditions préalables à l'analyse de la

Cointégration

1. Tests de stationnarité en niveau

.29

2. Tests de stationnarité en différence première

30

 

B. Approche cointégrée du VAR

31

1. Détermination du nombre de retard

...31

2. Cointégration à la Johansen

...32

Paragraphe 2 : Estimation et Analyse du MVCE

...35

A. Estimation

.35

B. Analyse des résultats du MVCE

36

 

Section 2 : Confirmation des résultats, interprétations,

.37

limites et suggestions

Paragraphe 1 : Confirmation des résultats du MVCE

37

A. Fonctions de réponses impulsionnelles

37

B. Décomposition de la Variance

.38

Paragraphe 2 : Interprétations, Limites et Suggestions

40

A. Interprétations des résultats

..40

B. Limites et Suggestions

.41

 

1. Limites et perspectives

.41

2. Suggestions

...42

 

CONCLUSION 44

BIBLIOGRAPHIE 45

ANNEXES viii

TABLE DES MATIERES xlvii






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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King